de Pierre Assouline

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La République des livres
Le voyage de Simon Liberati au bout de l’horreur

Le voyage de Simon Liberati au bout de l’horreur

Le massacre de Sharon Tate, la femme de Roman Polanski, et de ses amis, dans sa villa de Los Angeles le 8 août 1969. L’affaire a fait les choux gras de la presse pendant des semaines. C’est la matière de California girls (342 pages, 20 euros, Stock) de Simon Liberati. L’auteur de Eva, qui nous avait soufflé l’an dernier, revient avec cette histoire atroce.

Il la raconte par le menu, de la préparation du crime à la veille du procès en se focalisant sur les trente-six heures qui ont entouré le passage à l’acte. Ses sources : le dossier de presse et le dossier judiciaire. Il les emmêle et les noue avec doigté. L’enquête personnelle n’est pas le problème de ce genre de projet. Ce qui compte, outre l’imprégnation (les lieux, leur atmosphère, le ressenti de l’époque, sa couleur et ses odeurs) c’est le parti pris romanesque, le point de vue. Liberati y est et nous avec. Tant et si bien qu’on a l’impression de lire un roman traduit de l’américain. Mais du meilleur dans la veine des gonzo reportages de Hunter S. Thomson. La prouesse est de conserver un style classique de grande tenue tout en se mettant dans la peau de l’assassin Charles Manson, gourou mystique d’1,54 mètres qui évite d’assister aux meurtres qu’il organise tant il perd le contact avec le réel, y envoie ses femmes massacrer à sa place, manipulant sa secte de minables hallucinés de la communauté de Spahn Ranch, une vraie bande de cons bourrés de bière et de drogues diverses et avariées (Orange Sunshine pour ne citer que les moins nocives des acides).charles

A l’issue de leur voyage au bout de cette nuit de volupté dans la torture, le calvaire, l’agonie et la lente mise à mort (« Le bal des vampires » titra Paris-Match dans un accès d’érudition cinéphilique), ils ont même réussi à trouver un appui complaisant chez des ténors de la contre-culture qui ont mis là à côté de la plaque (Jerry Rubin) ou d’intellectuels qui ont refusé de les condamner. Peut-être parce que cela marquait la fin de l’utopie libertaire des années 60. C’était un temps où le gouvernement américain s’inquiétait des rapprochements entre les mouvements hippie et yippie, les Blacks Panthers et les partisans de l’insoumission à la guerre du Vietnam.

La musique est omniprésente tout au long de cette exploration du Mal. D’abord celle que cette écriture dégage, puis celle du récit, enfin celle des dialogues entre les protagonistes. Et puis il y a l’autre musique, la bande originale, puissamment identifiée aux années 1965-1969. Elle la fait résonner dès le titre du roman California Girls, titre d’un morceau des Beach Boys. Le reste de la playlist est constitué du California Dreamin’ des Mamma’s & The Papas, The Stooges, MC5 et de l’album blanc conçu par les Beatles lors de leur séjour dans l’ashram du Maharishi Mahesh Yogi. Il est vrai que, dans son cerveau malade, Charles Manson a entendu un appel au meurtre en écoutant en boucle Honey Pie et surtout Helter Skelter au grand étonnement de John Lennon (« mais c’était juste du bruit… » commentera-t-il plus tard, ce qui n’était pas très amène pour Paul McCartney qui sharonl’avait composée) ; c’est encore pire avec Piggies, composée dans ce même album par George Harrison qui s’y moquait des membres de l’establishment qualifiés de « cochons » quitte à caricaturer la bourgeoisie non sans lourdeur, morceau que la Famille Manson entonnait en chœur dans la voiture en repartant de leur boucherie : elle leur avait « inspiré » d’écrire Pig (« flic ») à l’entrée de la maison et sur les murs en lettres de sang « pour que les flics pensent que c’est les négros qui ont fait le coup » ; et de l’aveu de Manson à son procès, il s’était contenté de prendre au pied de la lettre, de manière certes un peu appuyée, l’une des paroles de la chanson :

« What they need’s a damn good whacking/ Ce dont ils ont besoin, c’est une bonne fessée.

Liberati écrit superbement. Il marie subtilement une langue très maitrisée avec l’idiolecte de cette bande de freaks. Ca sonne terriblement juste. Pas un mot de trop, pas d’abus, pas d’exagérations comme c’est le cas ailleurs lorsqu’un auteur prétend écrire comme les autres parlent. Il est à son meilleur lorsqu’il évoque le pouvoir de fascination de Charles Manson, expert en manipulation :

« Charlie se tourna vers elle comme s’il avait lu ses pensées. Il savait mettre une telle intensité dans un seul regard qu’il la fît aussitôt douter. Au procès, tous les jurés avoueraient aux journalistes avoir baissé les yeux devant Charles Manson. Il pouvait rester une demi-heure à fixer quelqu’un sans ciller. C’est à cela que lui servait toute la violence subie, l’absence de tendresse, les nuits de peur passées en milieu carcéral depuis l’âge de treize ans : à récupérer la dette dont toutes les femmes et tous les hommes sans exception lui étaient redevables. »CharlesManson2014

Le malaise à la sortie de la lecture n’en est que plus grand. Je ne saurais dire si l’auteur a été complaisant mais il ne fait guère de doute que la précise et minutieuse description de l’horreur l’excite, qu’il y prend goût -allez voir sur le web les images du massacre si le (haut le) coeur vous en dit. Il y en a des dizaines et des dizaines de pages. On veut croire qu’elles sont indispensables à son exploration du Mal. Que rien n’est gratuit dans sa désarticulation de la sauvagerie et sa mise à nu de ses personnages dont il fait des animaux mythologiques. Pas un détail macabre ne manque au meurtre de ces cinq personnes à coups de couteau. Tout sur l’art et la manière d’éviscérer une femme enceinte de huit mois. Il y en aura certainement pour trouver cela gore. A ceci près que son empathie ne provoque pas la nôtre ; elle est telle qu’il se met dans la peau de chacun ; mais lorsqu’il souffre à la place de Sharon Tate, c’est aussi obscène que BHL racontant en détail à la place de Daniel Pearl sa souffrance dans son cachot quand les talibans l’égorgent.

Glauque tout ça, quand même, sordide et souvent insoutenable. L’une des lectures les plus dérangeantes de la rentrée littéraire (qui commence aujourd’hui) est celle qui fait de nous des voyeurs à l’insu de leur plein gré. Mais quel livre !

(« Chez les Polanski après le passage de la Famille » ; « Charles Mason à l’époque, et plus bas, il y a trois ans en prison où il purge une peine de réclusion à perpétuité » ; « Sharon Tate et Wojciech Frykowski, ami du couple, peu avant le massacre », photos D.R.)

 

 

 

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 039 Réponses pour Le voyage de Simon Liberati au bout de l’horreur

JC..... dit: à

Boudegras ? un pseudo qui te va comme un gland…

JC..... dit: à

Pour sortir de l’horreur, appuyez sur la touche Suppr …

Delaporte dit: à

« California girls »

Un titre en anglais (en américain) est sans doute plus vendeur, mais je regrette qu’il n’ait pas choisi de l’écrire en français, par exemple « Les Californiennes »… ça aurait eu plus de classe.

JC..... dit: à

« Les Californiennes », c’est trop proche de « Les Sénatoriales » : ça a un côté maison de retraite…

D. dit: à

Le Brésil s’en sort très dignement au niveau organisation et déroulement, contrairement à ce que certains pays « plus industrialisés » avaient ch.é quelques semaines avant les jeux.
En revanche, la facture est de 10 milliards d’euros, pour un gain de PIB réel estimable, au moins moitié moindre. Les mêmes « industrialisés » se sont faits des co.illes en or en finançant cette petite plaisanterie et n’ont pas terminé; maintenant que la grosse bestiole a la tête sous l’eau, on va lui maintenir longtemps.
Souvenez-vous de la Grèce. C’est un peu différent mais dans le principe très similaire.

JC..... dit: à

D’un autre côté, l’horreur horrifiante de cette affaire Manson est liée à sa singularité hippie californienne.

A comparer avec celle récente en Turquie où le taré du djihad se mêle aux invités d’un mariage kurde, appuie sur la touche Effacer, et boum ! : 50 morts et 100 blessés …

Le modèle du genre étant Mao Zedong qui aux Jeux Communistes de l’horreur gagne le pompom : 50 millions de morts et la Grande Famine qui transforme des Chinois en anthropophages, par nécessité !

Va falloir qu’on s’adapte et qu’on lise : « L’horreur pour les Nuls »…

Jibé dit: à

« A comparer avec celle récente en Turquie où le taré du djihad se mêle aux invités d’un mariage kurde, appuie sur la touche Effacer, et boum ! : 50 morts et 100 blessés … »

Ils sont allés à un mariage et ils ont assisté à leur enterrement !

Jibé dit: à

C.P., contrairement à vous, j’aime tout particulièrement la première partie d' »Un amour impossible ». C’est la plus fragile aussi, la plus prompte à faire ricaner les beaux esprits, tel JC. C’est là que j’ai trouvé mon bonheur pour mon travail en cours…
Bon choix de Bulle Ogier pour la mère, mais qui pour la fille ? Isabelle Hupper ?

Jibé dit: à

Maria de Medeiros, je suis allé voir sur le site de l’Odéon.

boudegras dit: à

chouette c’est dimanche, à midi je me farcir une belle andouille en pensant à Dingo JC Trump après mon verre de Laprohaig… santé

Jean dit: à

En revanche, la facture est de 10 milliards d’euros, pour un gain de PIB réel estimable, au moins moitié moindre (D)

Les retombées financières des JO de Rio vérifieront, une fois de plus, la pertinence du proverbe charentais :

 » C’est à la fin de la foire qu’on ramasse les bouses « .

JC..... dit: à

« après mon verre de Laprohaig… santé » (Mouetgras)

LAPHROAIG !
Eh, bolo !… Quand on veut impressionner le bourge, il ne faut pas faire semblant.

JC..... dit: à

Certes, les conséquences personnelles sont différentes : le Manson est captif, le Liberati est en liberté.

L’un a massacré de la viande … l’autre a utilisé le massacre pour écrire et vendre aux c.ons de lecteur.

Dans les deux cas, on est dans l’horreur.

La criminelle et la littéraire.

C.P. dit: à

Jacques, alors c’est bien ainsi, même si je persiste dans mon sentiment touchant la première partie de « Un amour impossible ».
Oui, c’est Maria de Medeiros (elle est de quelques années plus jeune que Christine) qui jouera la fille, et c’est la seconde partie surtout qui est adaptée.
Vous avez dit un mot de Pierre Angot. Personnalité complexe, et non sans affection durable pour la mère et la fille pas tout à fait abandonnées. Lisez « Pourquoi le Brésil ? « . Je n’oublie pas que Christine Angot se défend toujours de faire dans la confidence autobiographique.
J’ai enfin pensé à vous méditerranéen parce que, quand elle habitait Nice, j’ai souvent rencontré l’été Christine Angot qui fréquentait plutôt les plages de Roquebrune-Cap Matin (Le Buse, le Golfe Bleu). Avant de la lire et de la retrouver dans des lectures publiques, en particulier à La Colline. Je me réjouis que Stéphane (Braunschweig) accueille à l’Odéon la création du spectacle.
Bon dimanche à vous.

C.P. dit: à

Cap Martin

Jibé dit: à

Non, C.P., je n’ai pas lu « Pourquoi le Brésil ? », mais je le lirai avec plaisir. J’ai enfin compris la question de ce titre, grâce à « Un amour impossible ». La question du père, dont elle porte le nom, est complexe. Sans l’inceste, la chose et le livre, Christine Angot, qui dit que ça lui a bousillé la vie, ne serait probablement pas devenue l’écrivain qu’elle est ! Elle aurait sans aucun doute écrit, mais autre chose. Après trois livres publiés chez Gallimard, vendu à 500 exemplaires, elle fut remerciée. C’est grâce au soutien de Jean-Marc Robert, et a la publication de « L’inceste », qu’elle a trouvé son ton et que sa carrière a décollée… Elle a aussi hérité de lui ses colères !

Jibé dit: à

« c’est la seconde partie surtout qui est adaptée. »

Et la fameuse tirade dont parlait rose, sur l’explication par la distinction sociale, qui n’est pas la plus convaincante du livre, ainsi qu’elle le soulignait (rose). Je suis assez d’accord avec elle, mais ça fait partie du personnage de la fille, la manière de se (re)construire, de se structurer, de penser. Différente de celle de la mère, dont Christine Angot nous offre un superbe portrait. On est rarement allé aussi loin dans l’écriture de l’intime… Après le père, après la mère, après les hommes et la femme de sa vie, la fille peut-être et un jour prochain le Goncourt ?

Jibé dit: à

C.P., vous n’êtes pas intervenu sur le film sur Stefan Zweig, où j’ai cru voir le nom de Julie P. au générique ?

JC..... dit: à

Angot ?…. Zéro !

Jibé dit: à

De ta part, le contraire m’aurait bien étonné, JC. Comme tu es prévisible !

JC..... dit: à

Il est dans la nature de ceux qui ne sont pas manchots d’applaudir…. n’importe qui…. pour n’importe quoi.

JC..... dit: à

JiBé ! Ach, mein Gott ! parce que tu voudrais nous faire croire que, toi, tel que tu es, tu as « Le goût de l’imprévisible »* ? Foutaises.

*en vente dans toutes les bonnes maisons.

Widergänger dit: à

Oui, moi aussi j’irai voir Angot au théâtre.
Si Jibé le veut bien, j’irai bien le voir avec lui.

Jibé dit: à

Pourquoi pas WGG. En attendant, un petit montage que j’ai réalisé tiré de pages parfois lointaines les une des autres, de la première partie. Il faut l’entendre avec la voix de…

J’aimais ma mère.
– Plus loin que l’infini.
Dès que j’ai su écrire, j’ai écrit des poèmes sur sa beauté. Et sur les sentiments que j’éprouvais. Je dessinais les plans de la maison idéale où on habiterait quand j’aurais grandi.
(…)
Juste avant la zup, il y avait une petite route qui partait vers la campagne. Elle était bordée de maisons individuelles. Chacune avait sa propre allée, dallée de pierres, semée de cailloux, droite ou sinueuse. Chaque porte d’entrée était différente de celle d’à côté par la couleur, la matière, un détail, une grille, une poignée, un heurtoir. Elle choisissait sa préférée, moi la mienne, on marchait sur cette petite route en se donnant la main, en parlant d’avenir et d’endroits où vivre.
– Elles sont douces tes mains maman.
(…)
– Elles sont chaudes. Et tellement belles !
– Tu es gentille ma bichette.
– Pourquoi tu veux pas faire un concours de beauté des mains ? Tu pourrais au moins te renseigner…
– Je crois pas que ça existe tu sais Christine.
Le samedi, je l’accompagnais dans les magasins. Elle entrait dans une cabine, je l’attendais sur un tabouret à l’extérieur. Elle en sortait, je la regardais puis je regardais le reflet dans la glace. La vendeuse disait :
– Ca vous va bien madame.
On se faisait des sourires dans le miroir.
– Comme vous êtes grande !
C’était systématique, les vendeuses lui disaient ça.
De retour dans sa cabine, parfois elle rouvrait le rideau et dans l’embrasure elle me faisait un clin d’œil.
(…)
Je me mettais sur ses genoux. Je calais ma tête dans son cou, elle refermait ses bras sur moi. Ou je me collais à elle, debout, les bras autour de ses hanches. Je restais comme ça, en la serrant. J’ajoutais des terminaisons au mot « maman ». Je le faisais durer dans ma bouche. Je jouais avec la prononciation. J’inventais des mots pour la désigner. Elle levait les yeux au ciel, et elle balançait la tête. Je l’embrassais beaucoup. Certains baisers portaient des noms. J’avais baptisé « bibi complet » celui qui commençait par le front, descendait sur les paupières, les joues, le menton et se terminait par un baiser sur les deux oreilles.
(…)
Je lui racontais tout ce qui m’arrivait. Toutes les idées que j’avais. Toutes les pensées qui me traversaient. Le soir après le diner, en se massant les mains avec de la crème, assise sur le fauteuil en velours de ma grand-mère, elle me parlait d’elle, ce qu’elle ressentait, ses rêves, les projets qui ne se feraient peut-être jamais, les images qui la hantaient.
– Tu sais, Christine, un jour j’ai fait un rêve. J’y pense souvent à ce rêve. Je suis dans un tunnel, un très long tunnel, et je marche. Je marche et j’en vois pas le bout de ce tunnel. Comme s’il avait pas de fin. A un moment, j’aperçois une petite lumière. Tout au fond tout au fond. Très loin. Je marche encore. La lumière s’agrandit. Mais j’en sors toujours pas de ce tunnel. Tellement il est long. Je me dis « mais bon sang je vais jamais en sortir ». Et puis tout à coup : j’en sors. Et juste à ce moment-là, un bébé me tombe dans les bras. Et je sais que c’est toi.
Elle me parlait en faisant autre chose. En balayant, en repassant. Quand elle repassait, elle mettait de la musique. Parfois, tout d’un coup, elle posait le fer. Un morceau lui plaisait, elle avait envie de danser. Elle passait devant moi en souriant, en tournant sur elle-même. Et elle faisait des gestes de mains en l’air exagérés, les yeux brillants. Elle penchait la tête d’un côté, puis de l’autre.
– T’es gaie toi maman.
– Tu trouves ?!
– Oh oui ! Tu danses, tu chantes, tu ris. Oh oui maman. T’es gaie.

J’étais toujours avec elle, ou sur le point de la retrouver. Soit j’étais assise à côté d’elle. Soit je marchais à côté d’elle. Soit je l’attendais. Tout mon argent de poche passait dans les cadeaux que je lui faisais. Je pensais à la fête des mères longtemps à l’avance.
(« Un amour impossible », Flammarion, 2015)

C.P. dit: à

Jacques, Julie a fait du doublage sur le film. Que, comme vous, j’ai vu avec attention. J’ai lu ici les commentaires : les meilleurs comprennent l’espèce d’aphasie qui saisit un écrivain exilé (dont je n’aime pas particulièrement l’oeuvre élégante et polygraphe) à propos d’un régime sur lequel il s’est d’ailleurs trompé à sa naissance. Je crois que la nostalgie de Vienne et même de la République de Weimar était une espèce de stupéfiant, dont le film tient compte.
« On » est passé à Heidegger, et là encore les condamnations me paraissent à mesurer. Bon, Michel se bagarre avec des arguments.
Pour revenir à Liberati : je ne l’ai pas lu, et suis prudent sur l’esthétique d’une « littérature du Mal », avec une majuscule dont je me défie. Et puis, je trouve que bouguereau a raison : les Beatles n’ont assassiné personne, et je me demande si Liberati fait la part ou non, au-delà de son récit, des retours au fond réguliers de cinglés, de la maladie mentale chez Manson, Watson et les jeunes femmes allumées de la fin des sixties (qui ont bon dos). Il y a assez de documents là-dessus…

Widergänger dit: à

Voilà encore ce que pensait Heidegger en 1937, qui en dit long sur son hostilité au nazisme et sur l’avenir technique de l’Occident qui va aboutir dans son Entretien au Spiegel de 1966 à dire que la Cybernétique a aujourd’hui remplacé la métaphysique, prophétisant l’ère du Cyborg comme avatar de la créature de Frankenstein :

« Aujourd’hui personne ne sait ce qui va advenir de l’Occident du point de vue de l’esprit. Nous ne savons qu’une seule chose : si nous ne sommes pas capable de nous approprier (terme souligné par Heidegger) en entier et à partir de son fondement la toute grande tradition avec ses commotions essentielles, autrement dit, si nous échouons à la surmonter, nous nous mettons nous-mêmes hors de l’histoire. Transition — donner naissance à l’esprit de transition, le maintenir aiguisé.
« Complètement ratée, la tentative de mettre l’Université allemande en condition pour cette tâche ; ç’aurait été possible dans les dernières années, si l’on avait pris un élan irrésistible. Pour les décennies à venir, tout cela s’est perdu dans les marécages.
(…)
« La τέχνη (technè) ouvre et ajuste la vérité de l’étant ; elle rend accessible l’étant comme étant. Mais du même coup nécessairement elle ne laisse plus croître l’étant ; au contraire, elle le met complètement sous sa domination — et par là, du même coup, la vérité comme telle se trouve anéantie (terme soulignée par Heidegger). »

Ce texte très important date de 1937 !

Ce dont parle ici Heidegger c’est du premier pilier de l’architectonique de la question de l’Homme : Que puis-je savoir ? selon l’édification (au sens du latin ædes, maison, temple :
— que puis-je savoir pour me conformer à l’idée de Vérité ?
— que puis-je faire pour me conformer à l’idée de Justice ?
— que puis-je espérer pour me conformer à l’idée du Bien?

Ce qu’il voit, c’est que la Technique est en train de dévaster la maison du savoir, l’idée de vérité, l’idée de justice, l’idée de bien, donc le lieu d’assignation de l’Homme dans l’étant.

La question de la calomnie est une question elle aussi centrale qui découle directement de cette dévastation, et qui est au cœur de l’œuvre de Kafka. À travers le Procès et la calomnie qui est faite à K., Kafka nous parle au fond de la même chose que Heidegger : la dévastation du monde par la Technè. Un monde où il devient possible de dire n’importe quoi sur n’importe qui, même et surtout les choses les plus infamantes, parce que l’Homme, à cause de la dévastation de l’architectonique du savoir, n’a plus de place assignée dans l’étant, et il est à la dérive, sans plus d’étoile pour tirer son cap et le guider dans l’infini du cosmos. Or, Heidegger lui-même est une victime de cette dérive, en proie aux pires calomnies organisées par ceux-là mêmes qui déconstruisent le Temple du savoir et veulent le mettre à bas. Aujourd’hui, tous les déconstructionnistes américains, les Buttler et Cie, les thuriféraires des genders qui refusent la différence des sexes, les Derrida qui refusent la différence entre l’Homme et les animaux, les transhumantes de la vallée de Californie, dont Liberati montre quels monstres ils peuvent être, et de quelle monstruosité en vérité ils viennent avec le massacre de Manson !

Widergänger dit: à

Bon, alors, Jibé, on prend rdv pour début 2017 pour se trouver une soirée théâtre pour aller voir la mère Angot.

Widergänger dit: à

Non, moi, contrairement à C.P., je pense que les meurtres perpétrés par Manson en Californie ont un sens historial pour parler la langue de Heidegger…

Et je parierai que Passou n’est pas loin de penser comme moi pour s’y intéresser après nous avoir parler de la Silicon Valley et des Cyborg. Tout fait sens.

Widergänger dit: à

Et les calomnies absolument atroces à l’égard de Polanski, qui ont suivi, par voie de presse, le massacre lui-même, vont dans le même sens. On a là un ensemble cohérent qui en dit long sur le monde qui nous est promis après ce que le philosophe Jean-François Mattéi a appelé « l’homme dévasté ».

Sergio dit: à

Jibé dit: 21 août 2016 à 13 h 21 min
Comme tu es prévisible !

Mais c’est pas un défaut, ça, c’est rassurant… I faut pas terrifier…

C’est quand l’eau dort plus se met à bouillir qu’il faut se barrer du couvercle !

Sergio dit: à

C’est une maison bleue, adossée à la collune…

rgent dit: à

Je suis assez d’accord avec JC : Liberati tente de faire de l’argent avec un vieux massacre, sur lequel tout, ou presque, a déjà été dit. Qui ce fait-divers assez emblématique des dérives sectaires du mouvement hippie dans les années 60 peut-il bien intéresser aujourd’hui? S’il s’agit d’apporter de l’eau au moulin d’Arendt sur la banalité du mal (= l’ancestral amour humain de la cruauté), cela paraît assez superflu : nous y barbotons plus que jamais.

Jean dit: à

Je suis assez d’accord avec JC : Liberati tente de faire de l’argent avec un vieux massacre, sur lequel tout, ou presque, a déjà été dit. Qui ce fait-divers assez emblématique des dérives sectaires du mouvement hippie dans les années 60 peut-il bien intéresser aujourd’hui? S’il s’agit d’apporter de l’eau au moulin d’Arendt sur la banalité du mal (= l’ancestral amour humain de la cruauté), cela paraît assez superflu : nous y barbotons plus que jamais.

Sergio dit: à

Bon prochain coup un petit malaise sur Orange mécanique…

Sergio dit: à

mathématiques dit: 21 août 2016 à 15 h 52 min
Dr Strangelove

Je connaissais pas mais Easy Rider ça m’avait fait une impressions de… malaise, comme dirait Passou…

JC..... dit: à

Oui ! CP, oui ! Que c’est bien dit, que vous le dites bien …

« Aphasie » de l’écrivain exilé : c’est plus convenable que « lâcheté » ! Aphasie, c’est ça ! c’est bien ça !… Une brute battait un petit, je me suis enfui sans intervenir de quelque façon que ce soit.

Dame ! je me suis senti « aphasique ». Pas lâche, hein ! Aphasique !…. Pas de confusion !

bouguereau dit: à

Pas lâche, hein ! Aphasique !

c’est un des propres de l’amok jicé

bouguereau dit: à

Easy Rider ça m’avait fait une impressions de… malaise

..si tu t’es déjà rtrouvé sur un chopeur..chte comprends

JC..... dit: à

Restons mesuré : cette Christine Angot de « l’Amour impossible »…. elle est dingue, la pauvre !

bouguereau dit: à

nous y barbotons plus que jamais

jean marron l’est toujours a faire le métaleux qui souille lcul dla groupie dses mains plein d’camboui

Widergänger dit: à

Jean dit: 21 août 2016 à 15 h 01 min
Pensée de concierge sous l’Occupation !

keupu dit: à

Quand JC et bouguereau découvre un nouveau mot, ils se font titi dessus les souilleux, ils pensent que c’est un gros mot (gros comme JC)

bouguereau dit: à

dracul y’est jaloux dta mob jean marron..forcément havec son chopeur d’vélo..il a beau les insulter c’est que les enfant dredneck qui lui jettent des cailloux

JC..... dit: à

« Qui ce fait-divers assez emblématique des dérives sectaires du mouvement hippie dans les années 60 peut-il bien intéresser aujourd’hui? » (Jean)

Personne ! mis à part Liberati qui n’a rien d’autre à se mettre sous la dent que les petites merbes dont il raffole à la vicelarde …

JC..... dit: à

….TGR de K !

bouguereau dit: à

nous en sans dent méchant hon a keupu..

mathématiques dit: à

Les sociétés de Donald T endettées de 650 millions de dollars! Lui c’est pas pour l’immunité qu’il se présente !
(un forcené varois appelle les gens à se cotiser pour son idole)
Sergio, un happy end cette fois
San Francisco ( Scott McKenzie)

https://www.youtube.com/watch?v=bch1_Ep5M1s

mathématiques dit: à

pour rester dans l’époque

bouguereau dit: à

force pas sur les liens c’est chiant ha la fin..1 par jour c’est bien

Sergio dit: à

bouguereau dit: 21 août 2016 à 16 h 16 min

..si tu t’es déjà rtrouvé sur un chopeur..chte comprends

Ou alors à cheval monter les étriers au tarif course (deux trous maxi) : on n’a pas besoin d’essayer de passer même au trot, on a tout de suite compris…

bouguereau dit: à

le chval c’t’un truc de marquise..ça m’rappelle la mienne..henfin celle de mon patlin..du patlin d’à coté..la fille..elle havait dlassiette

bouguereau dit: à

j’faisais pas l’sans dent..jamais jlui aurais chté des cailloux..j’arrachais une poignée dherbe..ce con m’a mordu chcau sang..mais même pas mal

bouguereau dit: à

..bon jvous encule tousse

JC..... dit: à

« ..bon jvous encule tousse » (bougboug)

J’moccupe de la cellule psykologique payante pour les hétéros, les casaniers, les survivants …

keupu dit: à

quand les vieux tromblons comme Dingo-JC et Tordu-bouguereau sont à bout de souffle, ils sortent leurs injures crachotantes de vieilles pédales

Sergio dit: à

bouguereau dit: 21 août 2016 à 16 h 36 min
le chval c’t’un truc de marquise

Houi ben pareil, monter en amazone je m’y risquerais pas ! Faut que le bison soit traité au Dafalgan codéiné* sinon au moindre tressautement c’est tout en bas…

* On leur met neuf boîtes, non ?

Jean dit: à

L’autofiction attaquée par l’exofiction

En somme, l’exofiction, c’est quand, pour nourrir une fiction, on parle des autres plutôt que de soi. Eh bé dites donc, quelle trouvaille. Balzac et Zola doivent en moisir encore un peu plus de jalousie dans leur tombe.

JC..... dit: à

Bougboug, il me semble que pour cette raclure de keupu, ce suint de blog, ton gode-ceinture modèle Trump en acier mohair et soie devrait lui laisser un excellent souvenir à la turque …

Jean dit: à

La mort de l’historien Ernst #Nolte très commentée sur les radios et télés allemandes aujourd’hui

Les adieux au célèbre défunt, les « Pour saluer Machinchose » ne sont pas autre chose que des astuces de vente, histoire de fourguer le maximum de marchandise avant l’affreux purgatoire. Qui en France a lu Ernst Nolte avant qu’il soit cané ? Levez le doigt. Qui, ces vingt dernières années a lu du Mallet-Joris ? Ne vous bousculez pas pour répondre.

JC..... dit: à

LE BILLET DE L’HORREUR
Quittons nous définitivement sur une nouvelle particulièrement horrifique : « Arnaud Montebourg se présente à la Présidence de la République ».

Son futur Premier Ministre serait Franck Ribéry …. Vomir ! Où sont les WC ?…. Bonne soirée les petits choux !

Jean dit: à

Au fond, des types de l’acabit de Manson n’attendent que des types de l’acabit de Liberati pour les tirer de l’oubli où ils croupissaient. Ignorer l’un, c’est ignorer l’autre. Soyons donc des non-lecteurs de Liberati. Au pilon ! Au pilon !

mathématiques dit: à

bouguereau dit: 21 août 2016 à 16 h 30 min
force pas sur les liens c’est chiant ha la fin..1 par jour c’est bien
c’est pas obligatoire de cliquer dessus ( c’est les vacances )

JC….. dit: 21 août 2016 à 17 h 02 min
adolf sa truie ses chèvres

keupu dit: à

Jean dit : ignorer l’un, ignorer l’autre… oui, Dingo-JC-ventru et bouguereau slurp slurp

rose dit: à

Jibé dit: 21 août 2016 à 11 h 36 min

euh… Sylvie Testud plutôt non ? Pour la fille.

rose dit: à

Bon, Maria de Medeiros, dites-vous. J’aurais bien vu Sylvie Testud pour jouer Christine.

christiane dit: à

@Jean dit: 21 août 2016 à 17 h 00 min
Deux noms si proches : Emile Nolde, l’artiste que nous évoquions récemment et Ernst Nolte, cet historien-révisionniste allemand qui cherchait à minimiser les crimes du nazisme en liant goulag/commu.nisme et Aus.chwitz !
C’est seulement vers les années 60 que les allemands revenus à une certaine prospérité et à la démocratie ont commencé à s’interroger sur cette « déroute collective de la conscience » (que cible C.Wolf) pendant les années où le peuple a été la proie du na.zisme et où tous ces crimes abominables ont été commis. E.Nolte a certainement fait des ravages dans les pensées de la jeune génération qui n’a pas connu la guerre. Oublieuse mémoire…

D. dit: à

Ce soir je mange des ravioles de Royan avec des sardines à l’huile.

rose dit: à

gontrand dit: 21 août 2016 à 9 h 11 min

ben oui, vous avez bien raison.
Je peux faire les choses un peu plus sérieusement (quoique je ne sois pas un sac d’os) : nombre de détails étaient tout à fait passionnants.

Lorsqu’il raconte à la nonne comment il s’est retrouvé sur le canot pneumatique. Le pacha a ordonné que le sous-marin plonge et lui l’a admis. Il ne se plaint quasiment pas. Il dit juste « c’était un peu difficile » : magnifique litote pour envisager la déshydratation qui s’ensuivit.

Sa recherche des conserves qui lui sont destinées, car elle ne supporte pas le poisson cru (les temps ont bien changé avec les chouchis- parce que les couchis sont, hum). Je l’ai trouvé extrêmement valeureux là. Et lorsqu’il se cache sous l’eau, agrippé aux rochers, lorsque les japs. font le tour de l’île en barque.

Lorsqu’il se lave et qu’il se rase, il est extrêmement beau, séduisant, craquant : j’ai redécouvert cet acteur tout en finesse. Il parle peu, agit beaucoup, est courageux : sa demande en mariage est héroïque. Il n’est pas à proprement parler beau, n’a pas de fossette au menton, mais il est émouvant.

Bon, je vais faire preuve d’honnêteté, quoique cela m’en coûte : j’ai trouvé ce film génial.

Je critique toutefois qu’elle soit relativement chochotte, la rousse Deborah (avec son poisson cru), que lui n’ait pas tiré le canoë sur la plage lors de sa première arrivée sur l’île, très très haut sur le sable dans l’intention de repartir. Et qu’elle ne lui ait pas retiré la bouteille de saké avant.

Pour le reste, John Huston quel régal !

rose dit: à

parce que les chouchis sont

bérénice dit: à

Sergio 16h30 j’ignorais que vous aviez passé du temps à vous entraîner pour pouvoir vous présenter au casting de Zorro, que n’avez-vous pas tenté comme exploit sportif pour venir en aide à la veuve éplorée…ou autre hypothèse, pour que cela puisse vous servir comme arme de séduction massive si comme il l’est dit de Roman Polanski votre liberté d’esprit va jusqu’à pousser la porte de soirées privatives où la condensation féminine déclenche envies et désirs multiples.

bérénice dit: à

D je sais que vous donnez vos menus comme une sorte d’oracle mais ne craignez vous pas que celui-ci vienne à bout de votre solidité ou pire encore incommode vos invités si vous en avez?

bérénice dit: à

Je vous quitte momentanément, il y a une espèce assez rare que mon appareil ne fixera pas mais qui est très agréable à entendre, intrigante à regarder s’assembler se disperser, sonore dans le vent du soir. ( il me faudrait des jumelles) C’est la première fois que je la repère à proximité, à plus tard.

bérénice dit: à

D je sais que vous cultivez l’altruisme, vous devriez aller faire un tour chez le traiteur du coin pour échanger cette misère gastronomique contre du pain et du saucisson de pays avec un rosé bien frais, quelques olives, un chèvre frais, fruits pour le dessert.

Phil dit: à

Dédé la sardine, un truand bien connu qui s’est recyclé sur le blog à passou. Le prestige de la littérature, comme Polanski à partir de quatre vingts ans, la partouze n’est plus imaginable.

rose dit: à

> gontrand
j’ai oublié leurs échanges langagiers, d’une courtoisie incommensurable.
Quand elle l’appelle M. Allison et cela a été retiré du titre ? alors que c’est fondateur dans le film. Je fulmine.

Ce jour j’ai moi-même je appris deux nouvelles expressions « je me suis fait enfler »et j’écrase la cerise ».
Je pense être à même ultérieurement de lui signifier qu’il peut faire pleurer le colosse parce que j’ai nombre de mouchoirs de draps de. Lit en lin.

IRL du tout. Ai beau penser mes plaies…Purulentes sont. Purulentes restent.
Dslée pour le colosse. De fil en aiguille irai, bien voir La Cerisaie d’Anton ThchekoV avec JC. Ce doit être colossal.

Widergänger dit: à

« Dieu, s’il existait, pourrait-il jamais réparer de telles horreurs ? Le passé est plus fort que Dieu.
Le Tout-Puissant ne peut effacer ce qui s’est déjà passé. »
(Isaac Bashevis Singer)

Widergänger dit: à

Présentation sur Fabula du volume :

Théâtre de la cruauté et récits sanglants (XVI-XVIIe s), C. Biet (éd.)

Ce volume fait apparaître que la fin du XVIe et le début du XVIIe siècles ne cessent de représenter des scènes cruelles et violentes dans les récits comme sur les scènes de théâtre. La violence s’empare des toutes premières scènes théâtrales, des échafauds comme on les appelait alors, et va jusqu’à représenter l’actualité la plus brûlante : la dernière journée et l’assassinat des rois sacrifiés, Henri III et Henri IV, au détail près. Et les récits ne sont pas en reste. Sous le prétexte vertueux de dénoncer les horreurs de l’homme et ses vices, les auteurs d’ « histoires sanglantes » se plaisent eux aussi à détailler les crimes : telle sorcière mise à la question et torturée pour avoir connu le diable, tels orphelins dont on coupe les membres pour mieux les faire mendier, tel mari jaloux faisant manger à sa femme le coeur de son amoureux, ou telle comtesse enfermée dans un cachot par son mari avec le corps écorché et empaillé de son supposé amant. À côté de ces récits réunis en recueils surgissent des «occasionnels » qu’on appelle aussi « canards sanglants » et qui racontent des faits divers qui se donnent pour réels.
_________
Liberati vient de rajouter un titre à cette liste déjà longue d’œuvres sanglantes, qui font fuir les âmes vertueuses de ce blog : Vade rétro Satanas, semblent-ils dire… les hypocrites.

closer dit: à

Jibé 13h51

Ecoute, là, Jibé tu vas trop loin dans la guimauve. Si tu espères nous faire aimer Angot avec ce coulis de sirop de fraise et de grenadine, c’est raté! Désolé…

bérénice dit: à

Phil j’ai consulté la filmographie de Roman Polanski, je suis fière d’avoir pu voir les 2/3 de ses long-métrages soit 12 de ses films, le premier fut pour moi, Le Bal Des Vampires. Rien du court.
La Vénus à la fourrure n’est pas inscrite à cette liste, dernier en date .
http://www.roman-polanski.net/filmo/filmo_longs.htm

Delaporte dit: à

Il y avait eu le même débat sur la violence quand le film « Taxi driver » avait obtenu la Palme d’or à Cannes, avec une interdiction aux mineurs. Et pourtant c’était, et c’est resté un chef-d’oeuvre – qui aurait du reste toujours à nous dire quelque chose aujourd’hui (terrorisme, etc.).

gontrand dit: à

On s’en fout, WG, que Liberati aient eu des prédécesseurs. Je ne lirai ni les prédécesseurs ni les successeurs.

Quant à l’hypocrisie supposée des âmes vertueuses, je ne vois pas ce que tu veux dire…L’hypocrisie, c’est celle de ceux qui feignent d’avoir une approche scientifique d’une soi disant méditation sur le Mal, alors qu’ils salivent d’avance à la pensée de lire ces horreurs dont ils vont se régaler dans le secret de leur piaule…

bérénice dit: à

WGG comme on dit des peintres qu’ils travaillaient pour la posséder la technique afin de représenter au mieux les éléments de réalité et qu’à présent ils n’y a plus nécessité car la photographie offre cette possibilité, la littérature à cette époque pouvait trouver dans cette représentation du réel sa vocation puisque n’existaient le document filmé ni le film et la photo. A présent c’est un choix que de s’attaquer à ce genre « peinture de l’horreur » , d’après ce que j’ai lu il ne passe sur aucun détail réel ou fantasmé.

bérénice dit: à

méditation sur le Mal,

Dans la Carte et le territoire pour la scène de crime j’avais aimé la façon de résumer le tableau en le comparant à un Pollock, critique de l’art ou égarement de l’observateur?.

Delaporte dit: à

Derrière l’horreur absolue des faits, il y a quand même des êtres humains, et c’est évidemment intéressant d’étudier leurs motivations. Il me semble que c’est ce que Liberati a essayé de faire, si je ne me trompe (je n’ai pas encore lu son livre) ?

Delaporte dit: à

Il faut espérer que son livre ne soit pas seulement une branlette spectaculaire, mais une recherche sur l’âme humaine dans ses excès les plus noires…

bérénice dit: à

Crime de malade qui manipule des drogués, massacre à la tronçonneuse, Scarface … sauf que dans cette histoire le crime atteint la femme enceinte d’un homme connu, ces cinglés n’ont pas pris pour cible un des leurs ou d’une bande rivale. La presse donnera peut-être à lire le regard de RP sur cette production.

Delaporte dit: à

Avoir choisi un titre de chanson américaine laisse augurer du pire, il est vrai. Mais peut-être se rachète-t-il ici et là, dans tel ou tel passage ?

Sergio dit: à

bérénice dit: 21 août 2016 à 19 h 20 min
j’ignorais que vous aviez passé du temps à vous entraîner pour pouvoir vous présenter au casting de Zorro

Houi enfin ça c’est des types qui se changent dans les cabines téléphoniques avec le matos le sabre on est vite resté coincé…

Mais faut bien voir que les sports assis, tout bien réfléchi, et comme disait Coluche…

Jean dit: à

Liberati vient de rajouter un titre à cette liste déjà longue d’œuvres sanglantes, qui font fuir les âmes vertueuses de ce blog : Vade rétro Satanas, semblent-ils dire… les hypocrites. (Widergänger)

Dieu sait si je ne suis pas une âme hypocritement vertueuse, mais j’avoue n’avoir aucun goût pour ce genre de récit horrificque dont Liberati vient de nous livrer un exemplaire. Question de confort et de plaisir. Le confort de vivre, le plaisir de vivre, cela s’aménage, cela se protège. Que des émules de Manson continuent d’errer dans nos cités, en quête de victimes, cela est sûr mais, police et justice aidant, nous vivons pour la plupart sur une autre planète que ces énergumènes, pratiquement hors de leur portée. Question de probabilités statistiques. Il m’arrive de parcourir d’un oeil distrait et blasé la relation de quelques faits divers sanglants dans mon quotidien ; cette lecture conforte le mépris tranquille que m’inspire une bonne partie de mes « semblables ». Je ne dois pas avoir de dispositions pour le drame ; je ne prends pas de plaisir à me faire peur, et je ne vis pas dans la peur. Avec un peu de chance (et quelques privilèges), on peut très bien se faufiler entre les horreurs du monde sans presque s’apercevoir qu’elles existent, et sans être affecté par elles. C’est mon cas. Je ne m’en glorifie pas mais j’y trouve ma satisfaction. La rencontre du malheur, la fascination qu’exerce sur tant de gens le malheur des autres, c’est une question de gravité ; trop de gens se laissent capturer par l’attraction de l’horrible, de la souffrance ; une fois que la capture a eu lieu, vous tournez, tournez sans fin autour de l’infrangible noyau de malheur, eyes wide open. il faut se faire léger, léger, tout petit, tout petit , presque invisible ; ainsi échappons-nous à l’attraction de nos malheureux semblables et traversons-nous la vie tels d’imperceptibles neutrinos,n’interagissant pratiquement jamais avec la matière. Ainsi les horreurs de la Shoah ne m’auront jamais empêché de dormir et les récents attentats djihadistes n’auront pas troublé le moins du monde ma digestion. Tandis que j’en lis sur ce blog qui ne parviennent pas à se libérer de la fascination de ces horreurs, dont certaines sont pourtant fort éloignées de nous dans le temps ; ils y reviennent sans cesse, ça leur arrache des cris, ça les fait manifestement souffrir ; peut-être qu’ils ont besoin d’avoir mal par procuration pour se sentir exister.

Widergänger dit: à

Sujet de réflexion :

A quelles conditions et dans quelles limites la littérature peut-elle présenter aux hommes le miroir de leur cruauté et de leur monstruosité ?

Réfléchir à la complaisance, au risque de heurter, au moralisme, à l’insoutenable, à la protection des plus faibles, au trouble à l’ordre public, à l’incitation à la haine… dont certains ont déjà été largement évoqués ici par certains…

Conséquence :
La littérature a-t-elle des limites dans la représentation du mal ?
La littérature a-t-elle le droit et les moyens de dire l’indicible de la souffrance humaine ?

Écrire, lire auraient-ils à voir avec le meurtre ?

Kafka a lui-même parlé, vite, sans préciser, de cet écart, disant qu’ « écrire lui a fait faire un bond hors du rang des meurtriers ». Une chose est sure : Kafka, lui, ne fuit pas cette idée qu’on ne voit personne ici ne pas fuir.

Qu’écrire, que lire aient à voir avec le meurtre quand on ne sait plus même comment ils ont au moins à voir avec la mort, Bataille le dit aussi, au sujet cette fois de Sade, qu’il décrit par le même mouvement qu’il le lit : « […] son âpre soif de meurtre voluptueux, mettant dans la rage le possible en pièces ».

Il se dégage ainsi deux formes de littérature : une littérature qui n’a d’autre désir ni d’autre rage que de s’accorder au possible et une littérature de la rage de mettre le possible en pièces.

Hérodote dit qu’en Égypte la bestialité était une des formes religieuses et qu’on offrait des femmes au bouc consacré. Chez les Romains la bestialité était punie du châtiment réservé à la sodomie. Pendant les Bacchanales, fêtes religieuses données en l’honneur de Bachus, il est possible que des actes de bestialité furent commis par des individus ivres de vin et de luxure. De l’Étrurie, où ces mystères prirent naissance, ils passèrent à Rome et furent une école de tous les vices et de tous les crimes. Mais la littérature romaine ne se fait guère l’écho de ces crimes, sauf le théâtre sénéquien de la cruauté avec Médée, Hercule furieux ou Hercule sur l’Œta.

On peut penser aussi au film d’Alexandre Arcady : 24 jours. La vérité sur l’affaire Ilan Halimi.

« Nous vivons en un temps particulièrement curieux. Nous découvrons avec surprise que le progrès a conclu un pacte avec la barbarie. » (Sigmund Freud, L’homme Moïse et la religion monothéiste).

Widergänger dit: à

Jean dit: 21 août 2016 à 22 h 38 min
Pour vivre dans le « comfort », vous ne devez jamais regarder les actualités télévisées.

christiane dit: à

@Jean dit: 21 août 2016 à 22 h 38 min
Seriez-vous une fario ? et comme elle, nagez-vous à contre-courant ? J’aime infiniment ce commentaire et son poids de vérité. Je ne sais qui vous êtes mais vous venez d’ouvrir large une fenêtre et ça fait du bien. L’atmosphère devenait irrespirable sous ce livre. Merci, Jean.
Je vous avais écrit quelques lignes, plus bas à propos de Nolte.

Jibé dit: à

Closer, n’auriez-vous pas été désiré et chéri par votre maman à la naissance, par hasard ? Ouvrez-vous à la vie et laissez parler votre coeur, que diable !

Widergänger dit: à

Ce que valorise Jean et christiane, c’est l’attitude de l’autruche qui, la tête enfouie dans le sable, exulte : Ah, comme je suis heureux ! Ah, comme je jouis de la paix du monde !

Pour trouver plus cyniques, faut se lever de bonne heure !

Jibé dit: à

Jean ou le Bel indifférent de Cocteau, c’est pas nouveau !

Jibé dit: à

Une autruche, ça ne peut pas être cynique, WGG, c’est trop bête pour ça !

Delaporte dit: à

Oui, l’autruche est trop bête pour être cynique.

Jean dit: à

christiane dit: 21 août 2016 à 22 h 47 min

@Jean dit: 21 août 2016 à 22 h 38 min
Seriez-vous une fario ? et comme elle, nagez-vous à contre-courant ?

La comparaison est flatteuse pour moi ; c’est beau, une fario ; la dernière fois que j’en ai vu une (ça fait passablement longtemps), c’était dans les eaux claires de la Vésubie ; elle nageait effectivement à contre-courant, en quête de proies ; c’est ainsi qu’une autre fois j’en ai tiré une, sous un déversoir de la Vie, au bas duquel elle guettait. Tout pêcheur, tout chasseur, tout consommateur de viande (j’en suis) est un Manson qui s’ignore. Widergänger suggère que le seul spectacle des actualités télévisées devrait nous interdire la sérénité. Mais je dois avoir la sérénité chevillée au corps ; je ne sais pas trop pourquoi, mais c’est ainsi. Une espèce de don, de chance, imméritée. Peut-être ma part animale. Tout-à-l’heure, dans la nuit du jardin, mon chat blanc couché à mes pieds, nous remontions en effet tous les deux les remous du vent d’ouest, baignés dans sa fraîcheur, immobiles, comme deux truites fario ; unis dans notre tendresse l’un pour l’autre, nous savourions une violente sérénité ; toute la violence du monde, toute son agitation ne nous étaient de rien.

Widergänger dit: à

C’est Jacques Rancière qui a montré que l’art, passant du régime de la mimesis à celui de l’esthétique, a vu la destruction des normes de la représentation ; il n’y a plus de sujets exclus de la représentation à cause de leur caractère vil, insignifiant ou horrible. Ce mouvement a commencé dès le XVIè siècle avec notamment le conte de Boccace illustré par Botticelli et que Didi Hubermann a commenté sous le titre « Ouvrir Venus », dont la toile est au Prado à Madrid, mais s’est surtout imposé à la fin du XVIIIè siècle avec Sade, après les histoires de cruauté du XVIIè siècle, en plein âge classique, rendant caduque la sensibilité du public du théâtre à l’époque de Corneille comme à l’époque de Sénèque, norme qui n’a pas bougé durant presque dix-sept siècles : « La destruction des règles de la mimesis veut dire exactement cela : il n’y a plus de correspondance naturelle entre une opération de la poiesis (ποίησις : création, composition, poésie, poème) et une affection de aisthesis (αἴσθησις : faculté de sentir, sens, sensation, intelligence, connaissance par les sens, ce qu’on appelé à la fin du XVIIIè siècle, le sensualisme), plus donc de système expressif faisant correspondre l’intensité d’un état signifié, l’intensité de déformation du corps ou du langage propres à la traduire et un seuil d’acceptabilité sensible du spectateur ou du lecteur. Il n’y a donc plus d’irreprésentable du point de vue de l’art. Seul alors un point de vue éthique, extérieur à l’art, peut déclarer une chose irreprésentable. Les fins pour lesquelles il proclame cet interdit peuvent être plus ou moins légitimes. Mais elles ne sont commandées ni par des règles poétiques de production, comme c’était encore le cas jusqu’au XVIIè siècle, ni par des normes esthétiques d’acceptabilité, comme c’était encore le cas avec l’esthétique du sublime chez Kant. » Mais il y a des voix qui sont propres à chaque auteur. Il faudrait analyser celles de Simon Liberati. Quelle est le grain de sa voix ? Voilà une question redoutable.

Jean dit: à

Widergänger dit: 21 août 2016 à 23 h 02 min

Ce que valorise Jean et christiane, c’est l’attitude de l’autruche qui, la tête enfouie dans le sable, exulte : Ah, comme je suis heureux ! Ah, comme je jouis de la paix du monde !

Qué autruche ? Je sais très bien ce qui se passe. Je m’informe, voyez-vous ; j’achète le journal et j’ai la télé. Mais je ne dois pas être très doué pour la compassion. C’est dans le « Journal d’un curé de campagne » (si je me rappelle bien) que Bernanos explique à quel point la compassion peut être une passion dévorante ; oui, littéralement, ça vous bouffe. Eh bien, moi qui ne suis pas doué du tout pour la compassion, je peux jouir sans complexe de la paix du monde. Car elle existe, la paix du monde, elle est partout ; tiens, au fond de mon jardin, sous l’olivier, avec mon chat blanc à mes pieds. J’ai vu aux actualités qu’un gamin de douze ans s’était fait sauter le caisson, faisant cinquante victimes, je ne sais où, au fin fond de la Turquie. Croyez-vous que ça m’a gâché ces minutes heureuses, sous mon olivier ? Pas du tout ; ça me les aurait plutôt fait apprécier davantage ; mais, à la vérité, je n’y songeais déjà plus. Péripéties, péripéties : ça ne doit pas nous empêcher de jouir de notre jardin, et même de le cultiver.

Widergänger dit: à

Les moyens esthétiques repérés par Jacques Rancière dès le milieu du XIXè siècle pour rendre compte de la cruauté du monde sont le style paratactique et la forme de l’enquête, qui permet de découpler connaissance et souffrance, la poiesis de l’aisthesis. Un autre problème est posé par cette esthétique de la cruauté, c’est le lien de causes entre les épisodes du récit. La problématique est la suivante : en reliant les épisodes par des liens de cause à effet, on accrédite l’idée que la barbarie fait partie intégrante de la civilisation où l’on part d’une stase pour aller vers une extase ; en refusant les enchaînements causaux par l’adoption d’un style paratactique sous prétexte de refuser l’impensable de l’événement et son caractère littéralement indicible, on met en œuvre la même logique que celle qui nie la centralité du mal dans l’art alors que l’art est par essence une méditation sur le mal.

Widergänger dit: à

Mais je vous entends bien, Jean, et vous donnez une belle image de l’homme !

Widergänger dit: à

Le paradoxe esthétique posé c’est : comment rendre compte de la cruauté du monde, puisque la littérature a pour fonctionne essentielle comme tout art de permettre à l’humanité de s’interroger sur elle-même, sans conduire à la banalisation du mal ? L’enjeu est de taille.

Jibé dit: à

« Quelle est le grain de sa voix ? Voilà une question redoutable. »

Tout est là, WGG, c’est ainsi que nous sommes sensibles à la voix d’Angot, vous et moi, et C.P. et jean et rose et quelques autres ! Pas sûr que Paul Edel et M. Court le soient, eux ? pour Passou, je ne sais pas ?
Pour Sade, je dirais que ce que j’aime chez lui, plus que la voix, c’est avant tout la beauté de la langue française du XVIIIe siècle : fluide et élégante, sans afféteries et où l’on appelle une chatte une chatte… Jubilatoire !

Jibé dit: à

« comment rendre compte de la cruauté du monde »

N’oublie pas ce que dit le grand Goethe de la mission du poète, WGG !
« Le véritable poète a pour vocation d’accueillir en lui la splendeur du monde. »

Widergänger dit: à

Oui, je partage votre point de vue, Jibé.

Pour le mal, on pourrait citer le fragment 744 des Pensées de Pascal, qui vaut comme le sens ultime de la littérature du mal : « Lorsqu’on ne sait pas la vérité d’une chose, il est bon qu’il y ait une erreur commune qui fixe les esprits… » Il en est d’ailleurs de même pour Dieu.

Widergänger dit: à

Jibé, quand Jean cultive l’ignorance tranquille et Gœthe le regard offusqué au profit du sublime, Montaigne critique chez les hommes la passion de l’ignorance. Ma préférence va à Montaigne, et au courage d’un Libérati.

Jibé dit: à

Vous auriez dû faire avocat de la défense, WGG. Après Heidegger, c’est au tour de Libérati ! Beaux plaidoyers…

Jibé dit: à

Auriez-vous accepter de défendre Hitler, s’il ne s’était pas suicidé ?

Widergänger dit: à

Quand Jean cultive l’ignorance tranquille et Gœthe le regard offusqué au profit du sublime, Montaigne critique chez les hommes la passion de l’ignorance. Ma préférence ira toujours à Montaigne et au courage, si maladroit peut-il être, d’un Libérati.

Liberati nos a malo liberat cum Johanni toti nos in culpam insint.

Widergänger dit: à

Non, je n’aurais jamais accepté de défendre Hitler. Même pas de procès. Une corde pour le pendre, c’est tout. Comme les autres à Nuremberg. Le procès de Eichamnn échappe à ce que je dis parce qu’il était nécessaire à l’époque.

Widergänger dit: à

Usque cras. Plurimum valete totos.

JC..... dit: à

« Mais je vous entends bien, Jean, et vous donnez une belle image de l’homme ! » (Wiwi)

On est pas sur cette terre sympathique, dans cette vie si curieuse, au milieu de cet indescriptible chaos d’évènements, …pour « donner une belle image de l’homme » ! Qu’est ce que c’est que cette histoire de fou ?!

Il faut vraiment que le brin d’herbe réalise ce qu’il est : un brin d’herbe sans importance… Se regarder dans un miroir, longuement, peu aider !

Le reste, c’est gargarisme autosatisfait.

JC..... dit: à

« Ma préférence ira toujours à Montaigne et au courage, si maladroit peut-il être, d’un Libérati. » (Wiwi)

Semoule.
Pédalage.
Montaigne.
Liberati !…..

Le courage d’un Libérati fouille-merbe, c’est la joie d’un crane creux qui, n’ayant pas d’autre idée, commente inlassablement les inscriptions des portes de chiottes, en jouissant de ses petits vices de trouduculte pompeux.

C’est son droit le plus strict d’exercer son art au service de sa petitesse ! C’est son droit de plaire aux c.ons ! Cela ne nécessite pas d’être courageux. En aucune façon …

Le courage ? c’est bien autre chose !

JC..... dit: à

Quand à l’extrait d’Angot, il est dans la continuité des Barbara Cartland, Delly, et autres Guy des Cars : littérature de mémères pour mémères.

« A chillier », comme disait le Grand Kron.

bérénice dit: à

Qu’écrire, que lire aient à voir avec le meurtre quand on ne sait plus même comment ils ont au moins à voir avec la mort, Bataille le dit aussi, au sujet cette fois de Sade, qu’il décrit par le même mouvement qu’il le lit : « […] son âpre soif de meurtre voluptueux, mettant dans la rage le possible en pièces ». WGG

Est-ce qu’on ne pourrait pas y voir un phénomène de sublimation qu’il occupe l’auteur du livre ou le lecteur qui au départ sont captivés par ce genre, l’horreur crue, le crime vrai, la déliquescence… plus occupés à les découvrir ( comme on retirerait le drap qui couvre un corps supplicié ou même simplement refroidi) qu’à en donner une explication ou analyse sociologique psychologique ou psychiatrique qui de toutes façons ne changeraient rien à l’affaire qui comme le plus vieux métier du monde a toujours existé mais à cette différence du mythe originel, Abel Et Caïn, se passe de la conscience du criminel puisque dans cette espèce de crime on a affaire à des fous à lier . Ont-ils été déclarés responsables reconnus en tant que psychopathes ou expertisés et déclarés dangereux sans remède et quoiqu’une conscience en bon état n’exclue pas l’éventualité de le devenir soit volontairement ( c’est le cas des psychopathes qui trouvent leur jouissance dans le mal qu’ils produisent) soit involontairement pour le reste de la population.

_ Freud définit la sublimation pour la première fois en 1905 dans Trois essais sur la théorie sexuelle1,2 pour rendre compte d’un type particulier d’activité humaine (la création littéraire, artistique et intellectuelle) sans rapport apparent avec la sexualité mais tirant sa force de la pulsion sexuelle en tant qu’elle se déplace vers un but non sexuel en investissant des objets socialement valorisés. Autrement dit, il s’agit du processus de transformation de l’énergie sexuelle (libido) en la faisant dériver vers d’autres domaines, notamment les activités artistiques. WIKI. _

bérénice dit: à

pourquoi s’infliger un tel récit de l’horreur si l’on en souffre au point d’aller vomir ou faire des cauchemars, je crois que ce genre peut réussir à attirer les papillons de nuits aveuglés par la lumière mais quand on sait de quoi il s’agit, si on est preneur c’est que quelque-part on aime ça ou que cela vient rassasier un appétit qui n’est pas une communauté indifférenciée .

JC..... dit: à

Pas de raison pour les agnostiques dans mon genre d’éviter de se moquer des croyants rêveurs ! Nobles gens qui proclament – ça aide à vivre – s’enthousiasmant d’une phantasie inouïe : « L’homme est à fait à l’image de Dieu »….

Pas possible ! A l’image de Dieu ! ce mammifère quelconque ?!… Miracle ! Hop ! Vous voilà élu. Et frustré à vie de ne jamais atteindre un objectif pour déments.

bérénice dit: à

« L’homme est à fait à l’image de Dieu » JC si Dieu est un miroir réfléchissant, l’homme qui a fixé son idéal d’être et de miséricorde une fois pour toutes à travers les textes sacrés doit pouvoir se reconnaître dans cette image idéale qu’il a donnée . Pourquoi assisterait-on à ces massacres au nom de la foi si les hommes de confessions musulmanes ne déformaient pas cette image en interprétant pour un mauvais concert certains versets qui effacent, occultent ceux qui diffusent un message de paix.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 21 août 2016 à 23 h 50 min
« l’art est par essence une méditation sur le mal. »

Chez Alba, la c… est un univers en perpétuelle expansion.

renato dit: à

Au fond ce n’est que l’histoire d’un musicien sans talent qui, ayant à essuyer un échec, organise sa vengeance en essayant de l’inscrire dans une perspective politique…

renato dit: à

… et… même pas capable de conduire un repérage!

JC..... dit: à

Ce Manson était effectivement petit musicien et grand taré, la libéralisation des stupéfiant à l’époque lui assurait une audien ce à la mesure de sa dérive. Les USA était bousculé et l’American way of life complètement chamboulé par une guerre atypique, aux objectifs peu clairs pour beaucoup de bolos …

Jibé dit: à

Le livre de Liberati, c’est de l’exofiction ?

Jibé dit: à

Tu vois, JC, WGG arrive toujours à nous surprendre, il n’est pas aussi prévisible que toi. Qui eut cru qu’il défendrait vaillamment Heidegger ? Et Liberati !

bouguereau dit: à

t’es un lèche cul baroz..

bouguereau dit: à

c’est dans les droits d’l’homme baroz..comme dporter cqu’on veut ha la plage..hy n’empêche..t’es un léche cul

bouguereau dit: à

Le courage ? c’est bien autre chose !

le courage..c’est un beau mot..

Phil dit: à

Beau score Bérénice, vous compensez facilement l’absence de cinémathèque dans votre métropole. De quoi vous plaignez-vous. Depuis son « Répulsion » (avec Deneuve jeune et sans maquillage), Polanski nous a instruit de ses obsessions.
Probablement personne assez jeune pour relever la question de Renato: Terry Melcher, fils unique de la Day, tient-il la corde du récit de ce Liberati ?

bouguereau dit: à

Le véritable poète a pour vocation d’accueillir en lui la splendeur du monde

ça m’rappelle les descriptions extraordinaires de certains qu’ont bombardé dresde la nuit

edmond pommier dit: à

Le rock ‘n’ roll (et ses avatars, comme la culture hippie) fut la dernière utopie occidentale capable de mobiliser les foules et la jeunesse ; et comme les autres, elle s’est terminée dans le sang, avec l’assassinant de Sharon Tate et le festival d’Altamont.
Cette affaire dit un tas de choses fascinantes sur l’Amérique de l’époque, sur la violence et la folie latentes de ce pays, toujours prêtes à jaillir, on le voit encore aujourd’hui.
Ce crime est beaucoup plus qu’un fait divers, c’est un mythe, un mythe de l’Amérique moderne, comme l’assassinant de Luther King et des Kennedy.
Quand un crime illustre à ce point une époque et ses bouleversements, il prend une tout autre autre dimension, il dépasse ses auteurs.
Maintenant, que les vieux schnocks et les rombières de la RdL passent à côté de l’intérêt d’un tel livre, ma foi, c’est bien normal…

bouguereau dit: à

mais henfin phil..y’avait tout un tas de glandu himpliqué dans cette affaire..ou qui aurait voulu l’être..elle a été a un moment aussi rebatu que lassassinat de kennedy..olioud est une court

edmond pommier dit: à

Oui, il est question de Terry Melcher. Evidemment ! Liberati est très bien informé. J’ai lu les 150 premières pages, et pour l’instant je trouve ce livre très bon. J’en suis le premier surpris ne connaissant pas du tout Liberati.

bouguereau dit: à

Maintenant, que les vieux schnocks et les rombières de la RdL passent à côté de l’intérêt d’un tel livre

..pour ête neuf il eut fallu chtement une hétude de loin..là ça sniffe juste son boudin réchauffé..c’est les rombières et les schnocks les cibes marketting..les caves se rebiffent..ils ont raisons

Phil dit: à

Of course Bougreau. Mais il s’agit simplement de savoir si Liberati fait du ressucé sans vécu ou du Capote comme le dit le sus-nommé Pommier. Dans la série remake vintage, plus de ratés que de réussites. L’an passé, la femme au fusil par Sfar est un lucratrif remake raté.

bérénice dit: à

Phil à propos de cinéma il existe un documentaire sur ce tragique événement; Prunier lit et finalement trouve que le style de Simon Liberati vaut le détour. Je n’ai pas vu répulsion, enfin je n’en garde pas le souvenir. Je note dans un carnet à peu près assidûment les films que je vois mais depuis peu, l’archive ne remonte pas jusqu’à cette date .

http://www.liberation.fr/medias/2003/09/13/le-calvaire-sharon-tate_444775

bouguereau dit: à

Le rock ‘n’ roll (et ses avatars, comme la culture hippie) fut la dernière utopie occidentale capable de mobiliser les foules et la jeunesse

pépèpe..phil spector jouait hencore dans easy rider..l’est question dolioud..les noirs le rock les pigs..mais c’est juste le monde des croquants..t’as une petite hidée hen tête toi..pas prope

bérénice dit: à

Pommier, sorry.

bouguereau dit: à

ou du Capote comme le dit le sus-nommé Pommier

le courage c’est haussi dpas faire comme les otes..capoté hen son temps se roussissait le poil..dpuis thompson c’est pour havoir dla pas trop mauvaise pas cher..hallons c’t’un exercice de style au mieux..c’est un sujet pour descola..havec un pied a coulisse à l’ancienne pour mesurer les cranes

bérénice dit: à

Phil je poursuis de mon assiduité Roman Polanski depuis un bon nombre d’années, son cinéma dans ma vie aura trouvé à être distribué dans quatre localités, c’est presque du harcèlement sexuel.

gontrand dit: à

Courage de Liberati! MdR! Comme s’il y avait le moindre risque aujourd’hui à suivre la pente de la plus grande horreur et à offrir au public de la viande bien sanguinolente!

Tu te fous du monde WG. Le seul courage est de résister à cette dégringolade vertigineuse vers le toujours plus d’abjection.

Dans un tout autre domaine, salut à Fleur Pellerin qui abandonne le confort de la fonction publique et la bauge politicienne pour créer sa propre boîte. Il y a du courage là-dedans…Je me suis toujours demandé ce qu’elle faisait avec cette bande de nullités socialistes…

JC..... dit: à

Il suffit de laisser faire Liberati et d’attendre 5 ans.

Si le livre est bon, on le saura par le nombre de vendu et le retentissement réel du chef d’œuvre fécal, si c’est mauvais ce que je crois on se moquera de ce jeune c.ouillon de Jésus Enrique Momo de la Pomme, fleur d’oranger qui juge que « ce crime dépasse ses auteurs »…. uhuhu !

Attendons !

berguenzinc dit: à

edmond pommier dit: 22 août 2016 à 9 h 26 min

Le rock ‘n’ roll (et ses avatars, comme la culture hippie) fut la dernière utopie occidentale capable de mobiliser les foules et la jeunesse ; et comme les autres, elle s’est terminée dans le sang, avec l’assassinant de Sharon Tate et le festival d’Altamont.

Ha ! fantastique galéjade pour bobo sociopitre ! Ben voyons, le rock se terminant dans le sang, comme la Guerre du Vietnam!! parfois on se demande si la khonnerie humaine est une illusion ou une réalité. La Khonnerie, c’est un peu le bosson de Higgs, elle détermine si les gens seront à la masse ou pas.
Ce que vous avez écrit est simplement une posture élégante , digne à se faire faire mousser dans les baratapas. C’est le propre des gens dont ‘entendement est plat comme la Flandre un matin de pluie d’automne , de faire des assimilation « sensass »…histoire de faire entrouvrir l’oeil des chalands qui se font tartir en vous lisant.
Vous êtes un peu le Lucien Jeunesse du blog, quoi.
Ce qui s’accorde bien avec les rombières et les vieux schnocks dont vous parez et dont je m’enorgueillis d’être. Pour être bien sûr de ne pas vous ressembler.

bérénice dit: à

Trois, une de trop mais tout de même je suis aussi fidèle en amitié qu’en admiration, autant qu’ absolument infidèle en pensée et en amour mais c’est de la faute au sentiment qui s »évapore quelque soit le temps qu’il fait d’ailleurs, aucun remède, aucun fixateur pour la passion et en dehors de cela, nothing to do, nothing to eat.

mathématiques dit: à

« que les vieux schnocks et les rombières de la RdL passent à côté de l’intérêt d’un tel livre, ma foi, c’est bien normal »

« objectifs peu clairs pour beaucoup de bolos « …

Avec jicé président ça serait pas arrivé et on n’en serait pas là

bérénice dit: à

Courage de Liberati!

je ne saurais dire si l’écrivain peut donner la preuve d’un courage littéraire cependant le mot courage est galvaudé, on parle souvent de courage politique à propos de tout et n’importe quoi.

bouguereau dit: à

Dans un tout autre domaine, salut à Fleur Pellerin qui abandonne le confort de la fonction publique et la bauge politicienne pour créer sa propre boîte. Il y a du courage là-dedans…

..ça s’appel pas blacouatère toudmême
t’es mon copin gontran..t’es mon copin

bérénice dit: à

Sûrement y-a-t-il eu d’autres procès que celui qui fut intenté à l’encontre de Flaubert pour son Madame Bovary , scandaleux! où situer le scandale à présent? Les auteurs ont quelquefois de comptes à rendre avec un des personnages qui se reconnaît et dépose plainte. Berguenzinc qui êtes une mine, d’autres procès ?

JC..... dit: à

« Avec jicé président ça serait pas arrivé et on n’en serait pas là » (c’est ‘mathématiques’)

Oui, mes amis, oui ! On en serait pas là… Car, effectivement, Moi président, Moi je, Moi je, Je Moi, Jeux Mois, Jeu Moi, ….

En conclusion, merci d’être venu si nombreux ! Votez et faites voter pour le Parti des Nuls ! Vive JC président !!!…

keupu dit: à

Cucurieux qu’on JC qui va avoir 93 ans le 24 septembre nous parle tous les jours de sa mentutule aussi petite que celle de Dingo trump… c’est ça le gâââtisme

bouguereau dit: à

Berguenzinc qui êtes une mine

..trop bien

bérénice dit: à

Ou renato ou Court, mais renato, cher bouguereau est un oiseau du matin , Court est occupé, Delaporte et WGG sont encore couchés. Attendons les encyclopédies vivantes pour nous faire une idée de la diversité du scandale littéraire en traversant différentes époques. Je suis certaine qu’ils en savent long et que si ce thème était retenu nous en apprendrions beaucoup.

Phil dit: à

Bérénice poursuivra Polanski jusqu’à la défiscalisée Gstaad.

Grand Rappel dit: à

oui, bérénice, le p’tit Court est n’est toujours pas sorti de la sacristie

christiane dit: à

@Widergänger dit: 21 août 2016 à 23 h 02 min
Prendre de la distance par réaction émotionnelle, pour ne pas être captif du contenu de ce livre, est ce une anomalie ? Cultiver une froideur, une résistance face au devoir de compassion qu’il devrait provoquer, est-ce iniaginable ? Je ressens de la répulsion pour ce livre qui vise à rendre le mal intelligible. Lire l’horreur de ce crime de sang, de ce corps mutilé, éprouver un sentiment de terreur ressenti devant l’innommable de cette scène.
Obscénité du projet de comprendre le mal en le décrivant minutieusement même si la littérature permet de sonder les abîmes du mal.
Jusqu’où est-il possible de vouloir le mal ? Peut-on vouloir le mal pour le mal ? Le mal est le scandale du monde. Il nous laisse abasourdis.
Le ressassement de ce crime en ces détails sordides ne m’apporterait aucune consolation face à la violence aveugle et de ce crime et de ce temps. Faut-il faire de ces jeunes tortionnaires de simples pervers blasés, poussés au pire par la pulsion insatiable de leur gourou ?
Je fais le choix de ne pas rejoindre l’indignation collective face à ces atrocités, choix qui rassure pour se donner bonne conscience, ou faire son devoir de pitié, (ou… glisser dans le voyeurisme).
Les mots contre l’acte, l’abstraction… Non, je ne lirai pas ce livre.

« Le sentiment de pitié, corrélat de l’amour pour mon prochain, est réconfortant. En effet, l’horreur nous fait ainsi retrouver notre humanité à deux niveaux : en nous provoquant un sentiment de terreur […], et en nous faisant découvrir que nous ne souhaitons à personne de subir ce que nous contemplons(…). J’entends dire que la tragédie mène à la pitié par la terreur ; soit, mais quelle est cette pitié ? Une émotion passagère et vaine, qui ne dure pas plus que l’illusion qui l’a produite ; un reste de sentiment naturel étouffé bientôt par les passions ; une pitié stérile qui se repaît de quelques larmes, et n’a jamais produit le moindre acte d’humanité. Ainsi pleurait le sanguinaire Sylla au récit des maux qu’il n’avait pas faits lui-même » (Rousseau – « Lettre à d’Alembert sur les spectacles »)

Silence et distance pour se retrouver face à nous-mêmes. Pourquoi pas ?

JC..... dit: à

…ta gueule raclure de keupu !

JC..... dit: à

« Le mal est le scandale du monde. » (Christiane)

Mais non ! Non ! et non ! Le mal est constitutif du monde au même titre que le bien, si tenté que ces notions aient un sens, ce qui m’étonnerait beaucoup, n’étant pas gnostique.

bérénice dit: à

phil, she fixed her bed and reordered her books. thank.

berguenzinc dit: à

on poursuit dans l’immensité de la Khonnerie avec ceci, pèché dans « BibliObs ». Asseyez-vous bien, ça dépote !

« En les lisant, on ne peut pas s’empêcher de dresser un parallèle avec la dérive djihadiste d’une poignée de jeunes Européens. Dans les deux cas, on est face à l’énigme de post-adolescents, souvent perturbés, passés par l’errance et la petite délinquance, prêts à commettre des actes d’une violence troublante, au nom d’une contre-culture ésotérique, perçue par la population comme une menace sociale: près de 70.000 jeunes traînaient à San Francisco, et ce que la presse américaine écrivait sur le mouvement hippie est comparable à ce qu’on lit actuellement sur l’islamisme. »

fantastique !!! surtout la dernière affirmation, qui est non seulement d’un réac sans bornes, mais si typique de la compromissio nde la « gôche » avec « les gentils garnements de l’islamisme »..Comparer Kouachi et Harrisson, faut oser. Mais c’est à ça qu’on les reconnaît.

bérénice dit: à

Bérénice poursuivra Polanski jusqu’à la défiscalisée Gstaad

Son chalet suisse est des plus attrayants, il a beaucoup travaillé et j’imagine que vous aussi. Peut-être optez-vous pour un système d’optimisation légale, je ne rencontre pas ce problème ni ne risque de le rencontrer un jour . Bon après tout le monde n’a pas son talent.

keupu dit: à

Quand on pointe du doigt la cronnerie de JC, il réplique par une injure radodotante, normal pour un amputé du cerveau

D. dit: à

JC est donc du signe de la Vierge (signe terrestre). Je m’en doutais. Les Vierge ont les pieds sur terre, sont attachés aux traditions, sont d’un naturel prudent et font preuve de pragmatisme.
Leur principaux défauts sont la difficulté à se remettre en question, le conformisme, la difficulté à synthétiser une situation ainsi qu’une méticulosité souvent inutile dans l’accomplissement des tâches.

Widergänger dit: à

Ce que tu rapportes là, Jean-Philippe est immonde mais typique de la gauche en France. Ce qui est tout de même très inquiétant pour notre avenir.

bérénice dit: à

Berguenzinc c’est un processus d’assimilation post may-flower mensonger, les hippies n’étaient pas des délinquants loin de là quant à l’usage des drogues, là, il faudrait en parler, Daech et associés marchent à coup d’amphétamines sans lesquelles les décapitations n’auraient pas lieu, c’est la drogue du courage et de l’invincibilité artificiels, un gros coup de speed dévastateur et criminel ou comment transformer un individu en bête sans pitié ni conscience. Ils étaient en défaut d’approvisionnement il y a quelques mois.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/31902/La-menace-EI/article/detail/2337505/2015/05/26/Le-Captagon-la-drogue-miracle-des-djihadistes-de-l-Etat-Islamique.dhtml

D. dit: à

bérénice dit: 22 août 2016 à 10 h 12 min
Ou renato ou Court, mais renato, cher bouguereau est un oiseau du matin , Court est occupé, Dela
porte et WGG sont encore couchés.

qu’en savez-vous, Bérénice?

Widergänger dit: à

christiane dit: 22 août 2016 à 10 h 21 min
Vous pensez sérieusement que je serais assez bête pour avoir écrit chose pareille ?

J’ai au contraire mis en cause avec la plus grande fermeté votre volonté d’ignorance, comme celle de Jean. Ce qui est une tout autre chose, beaucoup plus grave.

Eriksen dit: à

à Rose qui écrivait le 17/8 sur la RDL :
« Quant à Mina, outre le docu. d’hier au soir, Romain a répondu à ses détracteurs, à tous ceux qui ont glosé sur sa relation à sa mère.
Au même titre qu’il a dénié toute relation entre son suicide et celui de Jean Seberg, (ne cherchez pas vampires) il a dénié aussi toute mère castratrice ou envahissante (et a chassé ainsi tous les intrus, jaloux, qu’il ait eu ce bonheur inouï d’être aimé ainsi et protégé de manière aussi totalitaire.
Il dit qu’il lui a fallu plusieurs années pour se faire à son absence mais comment se faire à cette absence ? Sort-on les poissons de leur mer méditerranée ? »
réponse sur la RDC http://larepubliqueducinema.com/knight-cups-le-calice-jusqua-la-lie/#comment-100748

D. dit: à

et toc, cricri !

Pablo75 dit: à

@ Widergänger, le révisionniste admirateur de Heidegger, l’antisémite qui aimait Hitler et Goering.

« On ne voit pas comment le même homme peut avoir des étudiants juifs doctorants dans son séminaire, faire tout ce qui est en son pouvoir pour les sauver des griffes de la Gestapo, qui le fait surveiller après 34, et voir en lui un antisémite. cela ne tient pas debout. »

Ta naivété (ou plutôt ta bêtise) est aussi grande que ton ignorance. On voit bien que tu n’as pas lu ni Farias, ni Ott, ni Faye, ni les « Cahiers noirs ». Toi, tu préféres croire les mensonges de l’accusé. Ta preuve définitive de l’innocence totale de Heidegger, ce sont ses déclarations. J’ai déjà copié ici les faits accablants qui prouvent que Heidegger était un admirateur de Hitler et de Goering en plus d’un penseur nazi.

De l’article de Maurice-Ruben Hayoun: « Martin Heidegger et l’antisémitisme de ses Cahiers noirs: une pensée délirante »:

« Il y a des détails qui laissent pantois le lecteur philosophique attentif. Par exemple, qu’un homme à la pensée aussi fulgurante que Heidegger, ait pu admettre en sa créance les délires des Protocoles des sages de Sion, un faux célèbre fabriqué par la police secrète tsariste. On y reviendra plus bas. Et lorsque Karl Jaspers (p 70) lui parla de la question juive, du non-sens stupide sur les Sages de Sion, l’auteur de Sein und Zeit eut le front de répondre ceci : Il existe pourtant bien une dangereuse association internationale des Juifs (Weltjudentum : juiverie mondiale) On trouve sous la plume de certains Juifs, atteints par la haine de soi (voir Théodore Lessing), la traduction en yddish de ce terme : la Weltchabrusse qui ourdirait je ne sais quel complot visant à s’assurer une domination mondiale.
Or, c’est dans ce faux que Hitler a puisé l’idée (qui l’arrangeait bien) selon laquelle les Sages comploteurs auraient décidé de dresser les peuples les uns contre les autres, voire même de déclencher une guerre mondiale afin d’assurer leur domination. Telle fut bien la trame d’un discours tristement célèbre d’Hitler en 1939 où celui-ci promettait un anéantissement total aux Juifs fauteurs de guerre, à ses yeux. Que Heidegger ait, d’une certaine manière, donné un habillage conceptuel à de telles balivernes défie l’entendement. Comment l’homme qui a vraiment rénové l’approche de l’être et déterminé à la suite de Husserl (même s’il s’en sépara à la fin) l’approche de cette question fondamentale a-t-il pu se fourvoyer de la sorte ? »

http://www.huffingtonpost.fr/mauriceruben-hayoun/martin-heidegger-et-lantisemitisme-de-ses-cahiers-noirs-une-pensee-delirante_b_6394866.html

Jean dit: à

Le livre de Liberati témoigne incontestablement d’une fascination malsaine pour l’horreur. Non content de s’y complaire, le Liberati prétend l’inoculer à d’autres. Et non content de ça, il prétend en faire son beurre ! La totale ! Ecr. l’inf. !

D. dit: à

Merci Eriksen, qui avez pris la peine de rechercher cet article en effet très intéressant.

Widergänger dit: à

Le massacre de Manson me semble être typique de notre monde et cela même à partir de quoi on peut penser le monde moderne, monde de la destruction tranquille, scientifique, sans culpabilité, monde de l’expansion narcissique qui dénie tout lien avec autrui et qui fait de l’autre un être à exploiter, dont la souffrance peut être source de jouissance ou à tout le moins d’indifférence comme ici Jean et christiane.

C’est ce qu’il faut appeler la terreur New Age, bientôt posthumaniste et transhumaniste.

C’était déjà la terreur nazie dans leur antisémitisme.

bérénice dit: à

Qu’en sais-je? Je ne suis pas à leur côté alors logiquement ils doivent en profiter pour stationner à, l’horizontal, renato est la plupart du temps matinal point barre. Court boude ou est absorbé par une de ses nombreuses lectures à moins que ce soit par une de ses nombreuses conquêtes.

Widergänger dit: à

J’oubliais Pablo75 dans la liste des imbéciles…

Pablo75 dit: à

« Il faut rappeler que Heidegger voyait d’un très mauvais œil l’affluence d’étudiants juifs dans les universités allemandes. Cette remarque était même étrangement partagée par une personne comme… Hannah Arendt. D’un de ses meilleurs assistants au département de philosophie de l’université de Fribourg, Michael Brock, Heidegger dira qu’il manque à ce Juif quelque chose pour pouvoir enseigner dans son centre… On se demande quoi ! […] Heidegger a été capable de mener deux choses contradictoires de front : avoir avec certains Juifs des relations cordiales, voire intimes (Hannah Arendt) et parallèlement à cela leur vouer une détestation absolument indéniable. »

Maurice-Ruben Hayoun: « Martin Heidegger et l’antisémitisme de ses Cahiers noirs: une pensée délirante »
http://www.huffingtonpost.fr/mauriceruben-hayoun/martin-heidegger-et-lantisemitisme-de-ses-cahiers-noirs-une-pensee-delirante_b_6394866.html

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 22 août 2016 à 10 h 47 min
« J’ai au contraire mis en cause avec la plus grande fermeté votre volonté d’ignorance »

Encore faut-il que le savoir soit un savoir. Pas le cas de ce baril d’Alba.

D. dit: à

Je suis obligé d’abonder dans le sens de Jean, Michel. Il s’agit incontestablement d’une inoculation en bonne et dûe forme.

Pablo75 dit: à

« Le problème avec ces Cahiers noirs, c’est qu’on y trouve une sorte de métaphysique de l’antiélitisme, un élément de l’antisémitisme intégré à l’histoire de l’être. En somme, si je comprends bien ce que veut dire Heidegger, il y aurait une façon juive spécifique de concevoir cette problématique philosophique et d’appréhender l’être. On sait que Heidegger fut l’élève d’un philosophe d’origine juive Edmund Husserl qu’il critiqua ultérieurement (et cela est bien normal, c’est ce que fit Aristote avec Platon) ; mais ce qui l’est moins, c’est d’écrire que l’essence juive se caractérise dans le domaine de la pensée par une prédilection pour le calcul… L’auteur de Sein und Zeit (Être et temps) va jusqu’à opposer un peuple calculant (les Juifs) à un peuple méditant (les Allemands). Ce qui ne laisse pas d’étonner sous la plume de l’un des plus grands penseurs du XXe siècle, contaminé, comme le dit Trawny, par les poncifs antisémites de l’époque national-socialiste. Mais Heidegger ne s’en tient pas là puisqu’il stigmatise l’absence d’attachement au sol, d’enracinement (Bodenständigkeit). En somme, le vieux mythe du Juif cosmopolite qui calcule tout, n’est attaché à rien, n’obéit qu’à ses réflexes innés que rien ne peut modifier. Et qui se sent chez lui partout et nulle part… »

Maurice-Ruben Hayoun: « Martin Heidegger et l’antisémitisme de ses Cahiers noirs: une pensée délirante »
http://www.huffingtonpost.fr/mauriceruben-hayoun/martin-heidegger-et-lantisemitisme-de-ses-cahiers-noirs-une-pensee-delirante_b_6394866.html

Chaloux dit: à

La bêtise d’Alba est la seule force qui soit capable de conjurer sa solitude.

Pablo75 dit: à

« Pour la première fois ; des expressions antisémitiques de Heidegger dans un contexte philosophique nous sont disponibles (p.18). Entre 1938 et 1941, Heidegger ne peut pas avoir vécu en vase clos, ignorant tout de la guerre et de l’extermination. Trawny rappelle que lorsque Heidegger méditait avec ses étudiants de Fribourg sur la deuxième intempestive de Nietzsche, la Synagogue locale brûlait…On trouve, poursuit l’auteur, bien des expressions de deuil sur les souffrances des Allemands, mais aucune sur celles des Juifs (p 21). On est bien en présence d’une pensée qui s’est ouverte à un antisémitisme inscrit dans l’histoire de l’être. Une telle affirmation peut, si elle s’avère, discréditer entièrement la philosophie d’un homme pour lequel le rejet du Juif est un ingrédient de sa réflexion sur l’être. Pourtant, Heidegger a écrit des textes dans l’immédiat après-guerre dans lesquels il accuse les vainqueurs de l’Allemagne nazie de vouloir éliminer les Allemands de la surface du globe, en en tuant un grand nombre et en en affamant autant d’autres et en faisant des réfugiés chasses des territoires de l’est.. Mais sur la Shoah, sur le million d’enfants sacrifiés, rien. »

Maurice-Ruben Hayoun: « Martin Heidegger et l’antisémitisme de ses Cahiers noirs: une pensée délirante »
http://www.huffingtonpost.fr/mauriceruben-hayoun/martin-heidegger-et-lantisemitisme-de-ses-cahiers-noirs-une-pensee-delirante_b_6394866.html

bérénice dit: à

Pablo 75, Passou choisira Martin Haydegger pour un des prochains billets, vous n’allez pas remettre ça, tordre le trajectoire ou concentrer l’échange autour de ce point unique!

Pablo75 dit: à

« Peter Trawny montre aussi une étrange parenté entre certains commentaires de Heidegger consignés dans ces Cahiers noirs et les affabulations d’un faux célèbre, fabriqué par la police de la Russie Tsariste, Les protocoles des sages de Sion.(voir supra) Il cite même, en vis-à-vis, certains extraits de discours d’Hitler lequel menaçait d’exterminer les Juifs de toute l’Europe si la juiverie mondiale (Weltjudentum) continuait à exciter les peuples les uns contre les autres, au point de susciter une véritable guerre mondiale. Trawny cite un passage de Heidegger : La juiverie mondiale excitée par les émigrants qu’on a laissé partir d’Allemagne, est surtout insaisissable, et malgré tout ce déploiement de puissance, elle n’a nulle besoin de participer aux actions militaires, face à quoi, il ne nous reste qu’à sacrifier le meilleur sang de notre propre peuple . (p 76) Curieux raisonnement : les Juifs disséminés sur toute la surface du globe, en proie à d’horribles persécutions, sans défense et abandonnés de tous, auraient, malgré leur situation de grande faiblesse, la possibilité de se coaliser, de s’unir et de communiquer pour cordonner leur opération de conquête du monde !! Mais s’ils étaient si puissants et si sournois, pourquoi donc se laissent ils massacrer sans réagir ? On ne comprend pas. […] De tels propos proviennent en droite ligne des Protocoles des sages de Sion selon lesquels la juiverie mondiale dresse les peuples les uns contre les autres et si elle n’arrive pas à ses fins, elle fait tout pour lancer une déflagration mondiale. Hitler ne dira rien d’autre dans son discours du 30 janvier 1939 devant le Reichstag… »

Maurice-Ruben Hayoun: « Martin Heidegger et l’antisémitisme de ses Cahiers noirs: une pensée délirante »
http://www.huffingtonpost.fr/mauriceruben-hayoun/martin-heidegger-et-lantisemitisme-de-ses-cahiers-noirs-une-pensee-delirante_b_6394866.html

Pablo75 dit: à

« Alors que fait Heidegger dans ses carnets intimes ? Il critique l’enjuivement de son pays (Verjudung), la surreprésentation des juifs dans les carrières académiques. Peut-on alors parler d’un problème de sincérité au cœur même de la pensée de ce philosophe ? Si vous développez publiquement une spéculation philosophique libre de tout élément raciste ou racial mais que dans le plus grand secret de votre conscience vous pensez le contraire, on peut s’interroger sur l’unité de votre pensée. Unité ou dualité ? Heidegger, grand philosophe, ou Heidegger, un antisémite de bas étage ? Cette discontinuité pose un grave problème éthique… »

http://www.huffingtonpost.fr/mauriceruben-hayoun/martin-heidegger-et-lantisemitisme-de-ses-cahiers-noirs-une-pensee-delirante_b_6394866.html

Pablo75 dit: à

À part ça, non, Heidegger n’était pas antisémite…

Widergänger dit: à

Cet article n’est qu’un tissu de calomnies, de mensonges purs et simples, et de demi vérités. Bref, du même ordre d’idées que ce que rapportait tout à l’heure Jean-Philippe du Nouvel Obs. La gauche compromise jusqu’au cou dans la bassesse la plus ordinaire et la plus détestable.

Chaloux dit: à

En fait, selon Michel Alba, Heidegger aurait fait de sa personne un rempart. Comme Pétain.
Joli.

Pablo75 dit: à

Le révisionniste Widergänger innocente Heidegger sans avoir lu ni Farias, ni Ott, ni Faye, ni les « Cahiers noirs » ni même « Heidegger et l’antisémitisme. Sur les « Cahiers noirs » de Peter Trawny. Lui n’a lu que les mensonges de l’admirateur de Hitler et de Goering sur son passé.

« Selon Peter Trawny, si Heidegger s’écarte de l’antisémitisme « vulgaire » des nazis, il en donne bien une reformulation en termes d’« histoire de l’être ». Autrement dit, il intègre l’antisémitisme à son interprétation philosophique de l’Histoire mondiale.

Comment penser ce désastre du jugement de la part d’un des plus grands philosophes du XXe siècle, qui a exercé une profonde influence sur Hannah Arendt, Leo Strauss, Jean-Paul Sartre, Emmanuel Levinas, Jacques Derrida, Michel Foucault et tant d’autres ? Avec tout le sérieux scientifique, le sens historique et philosophique qui s’imposent à l’interprète, l’auteur cherche à répondre aux questions que soulève cette découverte. »

http://www.seuil.com/ouvrage/heidegger-et-l-antisemitisme-peter-trawny/9782021182552

Chaloux dit: à

Je ne sais pas pourquoi (sic!), j’ai tout à coup une pensée affectueuse pour Vladimir Jankelevitch.

Widergänger dit: à

On ne peut guère comprendre ce que Heidegger dit de la Judéité et non pas des Juifs) si l’on n’a pas en tête sa critique de la technique et l’impérialisme américain. Mais les « belles âmes » ne veulent rien entendre à ça.

JC..... dit: à

Enfin keupu vous délirez ! moi qui ai pour vous, crapulet mortifère, une admiration proustienne ! On ne m’a pas amputé du cerveau : on m’en a greffé un neuf.

Il y a dix ans, j’avais eu une mauvaise idée de lecture. Un après-midi orageux, devant un feu de cheminée numérique, je me suis tapé -une fois n’est pas coutume- l’Obs, l’Express, Libé, et autres Humanité Dimanche. Mon cerveau n’a pas tenu. SAMU. Greffe dans les 4 heures. Sauvé ! Tout va bien.

Je voulais de la qualité. Pour cela j’avais payé fort cher un cerveau de keupu qui avait peu servi. Ceci explique cela…

D. dit: à

Court boude ou est absorbé par une de ses nombreuses lectures à moins que ce soit par une de ses nombreuses conquêtes.

non mais de quoi je me mêle ?

rose dit: à

Eriksen, merci je vous répondrai. Bien comprise l’anecdote de l’aéroport où, voulant être transparent, on se retrouve bien malgré soi sous les sunlights.
Cherche ds le texte, je prendrai attaché auprès de vous pas trop tardivement.
Ai appris cela cette année en même temps que sa judéité, sa crémation aurait eu lieu à Menton et ses cendres dispersées au large de Roquebrù Cap Martin lieu où C. Angot etc.

rose dit: à

attaché

Gary bien entendu ses cendres en mer-déjà dit ici.

D. dit: à

Chaloux dit: 22 août 2016 à 10 h 57 min
La bêtise d’Alba est la seule force qui soit capable de conjurer sa solitude.

il y a aussi la musique, Chaloux.

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