Léon Bloy, le mendiant ingrat, nous écrit
Etrange réflexe en vérité celui qui nous fait parfois nous précipiter sur des catalogues de ventes tout en sachant que l’on n’y achètera jamais le moindre bout de papier faute d’avoir l’esprit ou la monomanie d’un collectionneur. Il m’arrive d’en recevoir, le plus souvent liés à un événement littéraire ou artistique. J’en ignore les évaluations, encore pénétré de la répartie du jeune Jean Genet pris en flagrant délit de vol de livre rare et amené devant les juges : « Non, monsieur le Président, je n’en connais pas le prix mais j’en sais la valeur ». Certains de ces catalogues sont si bien faits, composés, mis en pages, illustrés, imprimés, qu’ils valent bien des beaux-livres ; d’ailleurs, ils se conservent d’eux-mêmes ; mais ils sont nettement mieux documentés car les notices, établies par des spécialistes de l’homme ou de l’œuvre, sont une mine d’informations.
Dans ces moments-là, ce n’est plus à Jean Genet mais à Michel Leiris que je pense. Il m’avait dit un jour : « Certains catalogues d’expositions de peinture sont tellement beaux et complets que c’est à se demander si elles ne furent pas un simple prétexte, comme un alibi, pour les mettre en œuvre ». C’est tellement vrai et de plus en plus, en regard de la marchandisation de ces grands raouts grâce auxquels la population fait la queue en nombre deux ou trois heures durant pour passer en moyenne une poigné de secondes devant chaque tableau entraperçu.
Cette semaine, j’ai reçu le catalogue d’une vente qui se doit se tenir à l’hôtel Drouot le mercredi 15 mai à 14h. Première partie : plein de papiers de François 1er et de Louise de Savoie issus de la collection du magistrat et diplomate Jean de Selve (1475-1529), premier président du Parlement de Paris. Passons. Deuxième partie : Léon Bloy (1846-1917), lui-même, le mendiant ingrat, le pèlerin de l’absolu…. Que du Bloy en veux-tu en-voilà. Un festival ! une farandole ! Ca fulmine sur soixante de pages de catalogues et une centaine de numéros. Et pas des lettres anodines ou des notes de blanchisserie (encore que le petit feuillet où il dresse la liste de « Ceux qui m’ont lâché » soit assez piquant) : que des manuscrits originaux et des carnets de notes.
Du lourd : Le Désespéré, La Femme pauvre, Les Funérailles du naturalisme, Les dernières colonnes de l’Eglise, Sueur de sang, Histoires désobligeantes, Léon Bloy devant les cochons, Le Sang du pauvre, la Résurrection de Villiers de l’Isle-Adam sans oublier bien sûr de larges morceaux de son Journal, l’un des plus fascinants et des moins connus des journaux d’écrivains ; comme s’il était écrit que l’insuccès rencontré par son oeuvre de son vivant devait se perpétuer à titre posthume. Ne manquent à l’appel pour l’essentiel que Belluaires et porchers, les Propos d’un entrepreneur de démolition et le Salut par les Juifs (ici ce qu’en a dit Remy de Gourmont) écrit en réponse au best-seller antisémite de Drumont.
Qui possédait une telle réunion d’originaux chez lui ? Un amateur éclairé ? Une famille ? Une institution ? Ne comptez pas sur Thierry Bodin, l’expert de la vente, pour vous le confier, il est lié par le secret professionnel. Qu’importe au fond puisque grâce aux fiches de M. Bodin, nous disposons de larges extraits qui suffisent déjà à notre bonheur, nous qui n’éprouvons pas le besoin impérieux, irrépressible de posséder pour aimer.
Bloy, grand exalté du symbolisme universel, se reconnaît à la lecture d’une seule de ses lignes, même dans ses lettres. On sait ses excès de langage, son goût de l’hyperbole, ses visions mystiques, son intransigeance religieuse, la puissance de son verbe, son style tellurique, son tempérament apocalyptique, ses injures aux confrères, ses éclats et son sens du comique, ses injonctions et son chantage à la misère (« Toute personne qui possède un franc me doit cinquante centimes »). Mais quel torrent sous la plume de ce visionnaire, que ce soit celle de l’essayiste, du diariste ou de l’épistolier ! Par la qualité de sa violence et la sincérité de son exigence , il parvenait donner ses lettres de noblesse à l’abjection. Qui écrit comme cela de nos jours , Personne. Wikipédia cite Marc-Édouard Nabe… Et pourquoi pas Stalker-le-vivisecteur tant qu’on y est ! Comme s’il suffisait de manier l’injure permanente pour être Bloy, ce qui est aussi primaire que de distinguer Céline pour ses points d’exclamation. Il est d’ailleurs remarquable que le pape François l’ait cité dans sa première homélie (« Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, me vient la phrase de Léon Bloy : ‘Celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable.’ Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon. » ) sans que cela suscite davantage de commentaire. La lettre ci-dessous, qui témoigne en passant que l’absolu le gouvernait en toutes choses, et pas seulement dans sa foi catholique (Bernanos, pour ne citer que lui, en conserva longtemps l’empreinte) m’a particulièrement frappé par, disons, son actualité permanente dans le monde des lettres, des idées, des revues et des gazettes. Longue de trois pages et datée probablement de mars 1885, cette requête à Edmond de Goncourt, un ennemi littéraire, par le rédacteur du Pal, pamphlet hebdomadaire qui n’aura que cinq numéros, ne semble pas avoir été finalement envoyée à son destinataire. Mais rien ne nous empêche de la recevoir :
« Je suis votre ennemi. Du moins, j’ai été votre ennemi jusqu’à ce jour, peut-être même l’ennemi le plus violent que vous ayez eu. – Le meilleur ami que je me connaisse dans l’étable à pourceaux qu’on appelle la littérature contemporaine, Huysmans, m’a assuré vingt fois que j’étais injuste. M. Barbey d’Aurevilly me l’a dit aussi. N’importe. J’ai continué de foncer sur vous, en taureau spiritualiste que j’étais (…) Il est vrai que la récente lecture d’Henriette Maréchal a quelque peu diminué ma rage (…)
Je suis un désespéré, vomi par toute la presse. J’ai passé dix ans de famine à poursuivre le merle blanc de la Vérité et de l’Equité littéraire absolues. J’ai déjeuné quelquefois de croûtes de pain ramassées dans des ordures. Quand une feuille quelconque m’était ouverte, j’ai dit ce que je croyais être juste et vrai, sans jamais recourir à la salauderie du pseudonyme, offrant toute ma personne à tous les coups. Ces derniers jours, aidé d’un ami presque aussi pauvre que moi, j’ai créé Le Pal (…)
En attendant le succès qui, par miracle, semble me venir, malgré l’hostilité silencieuse de la presse entière, que je contemne de toute la force de mon désespoir, je suis affamé, expirant, en danger et l’idée m’est venue d’aller à vous, précisément parce que j’ai toujours été votre ennemi et que vous ne me devez rien (…)
J’ai besoin de 50 fr. que je vous rendrai si je peux ou que je ne vous rendrai pas, mais alors, il faudra crever, désagrément ultime qui du moins ne sera pas accompagné pour moi de l’horreur infinie d’avoir pollué ma plume, ni mon cœur en me prostituant pour les quatre sous que vaut la célébrité à la vomitive camaraderie du Journalisme contemporain… »
( » Carte postale annotée par Léon Bloy dans une série sur « Nos contemporains chez eux » ; « Réédition à l’identique du Pal, préfacée par Patirck Kéchichian, L’Obsidiane, 2002)
P.S. du 24 mai : le montant des adjudications des principaux manuscrits
707 Réponses pour Léon Bloy, le mendiant ingrat, nous écrit
JC, je crois que ma façon d’interpréter le libéralisme consistera essentiellement à aller planter mes choux dans un presbytère bourguignon. Au diable l’histoire, au diable la société humaine, au diable tout ce qu’il sera possible d’envoyer au diable, sauf les Erard, les Bluthner, Bach (père et fils, ne jamais oublier Carl_Philipp-Emanuel), Proust et quelques autres. Je me demande en fait si je ne deviens pas plus anarchiste que vraiment libéral.
DHH dit: 4 mai 2013 à 14 h 31 min
« chez Pierre Fabre , dont la lecture m’avait passionnée… »
Sans doute la notice de votre crème de jour…
Après la chute de son ennemi historique, Chaloux, le libéralisme n’a vraiment pas un grand futur. Aujourd’hui il serait plus opportun si on parlait de libertarianisme (cherchez sur le net).
Le mouvement Open Source est un bon exemple de libertarianisme.
Shôto dit: 4 mai 2013 à 15 h 22 min
du jeune pianiste dont la gorge délicate est protégée par un foulard Hermès violet en soie sauvage de Turquie
Oui mais la soie sauvage il l’arrache sauvagement parce que voilà, c’est comme dans le Bergmann il y a du Hindemith à jouer, « lebhaft, ohne Ausdruck », et que ça, lebhaft ohne ausdruck, non seulement c’est parfaitement imbaisable, mais encore on peut pas le jouer du tout absolument !
BergmaN, Trommelfeuer !
la soie sauvage..la soie sauvage..encore un accessoire de pétomane
Le mouvement Open Source est un bon exemple de libertarianisme
..huuuurkurkurkurk
Grand-Maman est morte, la chatte est un chat (hasard des sauvetages) au corps effectivement interminable et qui mange comme quatre, l’appartement n’est pas assez grand, la Volvo n’est plus qu’un souvenir, le quart n’est pas un Pleyel et ce n’est pas un quart, le foulard de soie est ordinairement une écharpe en cachemire, Mme Chaloux existe, l’ameublement fin XVIIIe tombe relativement en quenouille, les murs sont tapissés de peinture (XVIIIe, XIXe)et de livres, les double-rideaux sont vieil or et les tapis persans. Voulez-vous savoir autre chose?
oncièrement malhonnête « intellectuellement » parlant , surtout en « littérature »
c’est vrai cheuloux..nous jeter ça à la tête comme un calbut sale..de toute façon c’est pas compliqué..suffit de confier le siège arrière de ta volvo a ncis..qu’on va en trouver du poil de cul et pas tous vdqs..de different pays de la communauté européenne mélangé
faire cohabiter les auteurs dans un même cerveau.
la fonctionnalité essentielle du cerveau est de permettre la cohabitation sous la forme de ce qu’on appelle la plasticité.
même la plasticité globale d’un monde est toujours inférieure à la sommes des plasticités de chaque cerveau, cette plasticité globale fait qu’il ne viendrait à l’idée de personne de s’étonner de la présence de Bloy à une vente aux enchères chez Drouot, même si certains pensent que cette présence peut être en contradiction avec ses dernières volonté.
la cohabitation implique le fait de ne jamais prendre en compte une dernière volonté qui irait à l’encontre de la cohabitation : Bloy nous aime moins aujourd’hui, après sa mort, que de son vivant, l’envoyer chez Drouot est la meilleure manière de cohabiter avec ce désamour intolérable.
la morale traditionnelle explique que chaque individu, riche ou pauvre reçoit ce qu’il mérite, que ce soit les 500 mille euros d’un tableau ou les 7 millions d’euros d’un pied à terre parisien.
Karl Schmitt avait repris le concept paulinien de katechon, meilleur rempart, pensait-il, au fléau d’une société le plus redoutable : l’anomie.
l’ancien ministre de l’éducation voulait introduire des cours de morale laïque dans les écoles, en plus des cours d’éducation civique, juridique et sociale.
je ne sais pas si le ministère de l’éducation avait prévu dans le cadre de ces cours de morale laïque d’aborder les malversations des hommes politiques, ni la façon de faire admettre au pauvres qu’ils méritent leur pauvreté autant qu’un trader, un joueur de foot, le fils de Fabius ou d’autres méritent la possibilité de gaspiller leur fortune.
Carl Schmitt misait sur la mise en place de micros sociétés de gens cultivées, des amoureux des arts et des belles lettres (aujourd’hui on pense aux lecteurs béats de Quignard auteur qui symbolise à lui seul la grandeur d’esprit des arts et des belles lettres) pour lutter contre l’anomie de la société. Il comptait j’imagine sur la plasticité et l’idée de cohabitation pour, à partir de quelques individus cultivée, contaminer le reste de la société.
le Katechon de Saint Paul était une arme de destruction massive spirituelle élaborée dans les laboratoires de la chrétienté naissante pour stopper les forces du mal, de l’antéchrist.
on retrouve cette idée de Paul dans la phrase de Bloy : « celui qui ne prie ps le Seigneur, prie le diable. »
je ne sais pas si chez Drouot ils ont un slogan publicitaire pour présenter leurs ventes aux enchères.
toujours est-il que pour mettre les acheteurs potentiels en confiance il vaut mieux éviter le Katechon et plutôt retenir le slogan plus sympathique et plus avenant de Monsieur Assouline : « Que du Bloy en veux-tu en-voilà. Un festival ! une farandole !…. ».
Bouguereau, à toi il m’est impossible de mentir, j’ai trop d’estime pour toi. Je suis célibataire comme on ne l’est plus, je tombe amoureux tous les deux jours, je fréquente tous les boxons de Paris, et l’arrière de ma voiture est si rempli de poils qu’on me demande fréquemment de quelle race il s’agit.
Moi qui achète de temps en temps un peu de peinture, j’ai l’impression que c’est même la majorité des cas
..sous le mouton retourné peindre dans l’atelier l’hivers..quelquefois tu prends quelques anisettes pour te donner du coeur au ventre au café tabac ….l’art est difficile chaloux merde!
et l’arrière de ma voiture est si rempli de poils qu’on me demande fréquemment de quelle race il s’agit
ta femme évidemment..et tu dis « mais non c’est du mouton retourné »
M. Bouguereau, vous dépassez les bornes.
@JH Fabre
evidemment ce n’est pas pierre fabre qui a parlé des insectes ;mais ce n’est pas non plus le nom de ma creme de jour ;mais pierre Fabre s’est glissé dans mon post par collision ave souvenir d’un de mes patrons qui avait pantouflé comme directeur de cette entreprise
M. Bouguereau, vous dépassez les bornes.
Normal, elle roule sa volvo!
M Bouguereau, vous déplacez les nonnes.
pierre Fabre s’est glissé dans mon post par collision ave souvenir d’un de mes patrons qui avait pantouflé comme directeur de cette entreprise
Pierre? Je l’ai connu aussi, odeur de tabac, une goutte d’anis sous les bras et des pantoufles en mouton retourné
les nonnes..les nonnes..encore un accessoire de pétomane
en tout cas cheuloux..au volant d’une volvo de 25 ans..avec veste en mouton retourné…fenêtre ouverte laissant échapper du rock des soissandisses et des mégots de camel..toutes celles qui se rasent pas c’est pour toi
bouguereau dit: 4 mai 2013 à 15 h 45 min
au café tabac
Il y en a un rue des martyrs, il est vraiment très bien…
Eh bien oui, c’était une bonne expo et un beau musée. Métro : Rue du Bac. 2mn à pied du musée des lettres et manuscrits , 222 bd ST Germain. Un grand merci à Ariane Charton sans qui j’aurais raté l’exposition temporaire « Verlaine emprisonné »(qui se termine demain, avec un atelier poésie à 15h). l’affaire de Bruxelles : ces deux coups de feu tirés sur Arthur Rimbaud, la prison (555 jours) et les poèmes qui en naissent. Se trouver face à ces documents, c’est très émouvant. (Les vitrines sont un peu basses, dommage). Par contre, quelques rares visiteurs rendent la visite agréable. On peut rester le temps désiré devant quelques uns des 32 poèmes qui furent regroupées sous le titre « Cellulairement », ses dessins à la plume, des lettres qu’il écrivit et celles qu’il reçut, ces portraits aussi dont celui, connu, du graveur Robert Kastor.
J’ai traversé le couloir réservé à « L’Ecume des jours » (Brouillons, dessins de Boris Vian, Story-boards de M.Gondry et croquis de F.Fontaine -costumes- pour m’immobiliser devant la suite incroyable : 5 salles réservées aux documents manuscrits de la Littérature/ des Arts /des Sciences / de l’Histoire et enfin de la Musique.
(J’ai pensé à Clopine devant la grande vitrine réservée aux lettres, brouillons, envois de Marcel Proust, dont une page d’un original corrigé.)
Pouvoir poser le regard sur des lettres de Van Gogh, Molière, Voltaire, Giacometti, Céline, Gide, M.Jacob, Yourcenar, Beauvoir, Sartre , Hitchcock, Goethe, Baudelaire, Maupassant, C.Monet, Zola et sur les manuscrits de « Hernani, du « Baudelaire » de Sartre, de « L’envers et l’endroit » de Camus, c’est inouï .
Et dans la salle suivante des lettres des Louis XI, XVI, XVII, Charles VIII, François 1er, Charles de Gaulle, Saint-Just, Napoléon (Passou est battu à plate couture ! pour une entrée à 5€).
Et la lettre de Freud adressée à S.Zweig, et celles d’Einstein…
Et dans la dernière, peut-être ma préférée (Musique), des lettres et partitions de Haydn, Schubert, Beethoven, Verdi, Tchaïkovski, Berlioz, Massenet, Wagner, Chopin…
On se sent tout petit et heureux…
Un mouton retourné, c’est un type qui un jour en a marre de la logique victimaire.
@Chaloux
Au milieu de la rue, son nom m’échappe, mais c’est là que j’allais quand j’étais lycéen.
leon bloy en mouton retourné sur une harley ça déménagerait izy raïdeur sergio
@Sergio… Il y avait un type qu’on appelait « Maupassant », car il prétendait en être le petit-fils naturel.
« On se sent tout petit et heureux… »
J’aime …..!
Les vitrines sont un peu basses, dommage, on est obligé de montrer son cul.
Par contre, quelques rares visiteurs rendent la visite agréable. On peut rester le temps désiré devant
J’ai pensé à Clopine
Pouvoir poser le regard, c’est inouï.
Au coin de la rue de la Tour d’Auvergne.
des retro waffen..quelques croix gammés ici et là..de la chaine de tronçonneuse autour du cou..et écrit au rivet dans l’dos « léon bloy vous encule tous »
izy raïdeur
Léon Bloy, c’est pas l’abbé Guy Gilbert?
« Maupassant »
tu parles de « gilles de vaudoré »..c’est un pote
assez de cochonneries..voyons les chose de dos
1985, le Boug.
les play boy de l’époque c’était cheveux oxygénée..au feu rouge tu te mets une main aux burnes et l’autre sur la tête et tu fais des mouvements dégoutants
http://www.youtube.com/watch?v=w-rv2BQa2OU
Maupassant aussi, il pourrait être en Fat boy c’était un musclé…
Un mouton retourné, c’est un type qui un jour en a marre de la logique victimaire.
Si ça se trouve depuis très très longtemps mais si t’es pas du genre à te faire une opinion sur quelqu’un tout seul et ben tu ne le sais pas
La logique bourraliste a la vie bien plus dure et vu qu’on les prends au berceau plus l’implacable règle de la duplicité pas de quoi se rassurer sur l’avenir. Il y a des spécialistes en publicités mensongères…
Chaloux dit: 4 mai 2013 à 16 h 16 min
Toujours là le pédantesque, ça fait deux heures qu’il évoque son départ dans la minute. La moule s’incruste.
ouh là, il nous mouillent tous les fauteuils les ploucs
comme si ferré c’était de l’eau de javel pour concierges
quelle misère
Chaloux 4 mai 2013 à 14 h 57 min
JC n’est qu’un néoc.on
…La réalité, c’est quoi pour toi, pour vous…On continue comme d’habitude…Ou bien ou pas bien, je recule, et puis on voit…ou encore on décide d’y voire plus claire?…Les temps sont les temps, mais dans le présent, tout de suite, maintenant, après tout ce bruit!…Faire un véritable choix, du temps réel, d’une seconde accordée au réel.
Aujourd’hui Bloy pas Bloy, Céline pas Céline?…So wath?….Michel Well Bec, OUI ? NON?…Mais alors…Pourquoi tout ce bruit?
Le mieux est encore de dire que rien ne vaut rien, que le vaurien vaut mieux que tout?
Léo Ferré : je suis et tu es un chien!
je suis et tu es un chien!
avec le parfum de ta mémère..
S’il était possible de supprimer 15H38 et 15H44 qui ont bien été postés de chez moi mais ne sont pas de moi, cela me serait agréable. Idem 14H38 et la suite. Extrêmement gênant. Je suis privé de RDL pour un mois !
A bienstôt !!!
M. Court,
j’ai peiné à trouver la version Bollery pour le journal (dernière édition Mercure de France 1963 ?), car il aurait fallu passer par la duègne en charge du magasin de la bibliothèque, l’obligeant à se faufiler derrière le massicot, pour enfin arriver aux ouvrages , on va dire: rares, et finalement se rendre compte que 30 minutes avant la fermeture de la bibliothèque, elle n’aurait pas le temps. Un peu comme aller à l’Enfer, où Bloy semble définitevement avoir été maintenant relégué. (je ne m’en plains pas spécialement)
Zola s’est fait des ennemis, beaucoup à cause de son oeuvre, « la crudité des romans zoliens ».
Pour la petite histoire il y a un livre » Zola photographe » où Zola explique que ses souvenirs visuels ont une puissance extraordinaire, d’ailleurs illustrés par des prises de vues choisies, de l’exposition de 1900. Mais toutes ses photos laissent entrevoir une chose: pas de place pour un quelconque délire idéologique.
Totor, je préfère l’appeler l’homme Océan. Même si faire tourner les tables reste une tâche ancillaire.
Personne n’a fait de vente à la criée ?
Quel dommage!
Quand on va au bout du catalogue de M. de Maigret, on trouve quand même des perles.
Vente à la criée du lot 268, une lettre de Simone à propos de l’Algérie, une histoire de « gros colons », toujours en finesse, Momone.
A mon avis ça vaut pas 300 euros, cette affaire.
Vente à la criée du lot 270, quelques photos de Sarah Bernhardt à Dallas.
Et là, pour le coup, 500 euros , c’est donné.
M. Court,
j’avais oublié.
Un merci personnel pour cette référence à Charles Buet. Que je viens de découvrir, historien, très agéable à lire.
l’aspect le plus drôle reste le grand écart entre l’article de Monsieur Assouline sur un lieu, l’hôtel Drouot qui, comme l’arène est le lieu de la mise à mort, est le lieu de la mise à prix, le plus souvent les oeuvres y son considérées comme des placements financiers sur lesquels les acheteurs espèrent en tirer quelques plus valus futures.
et certains commentaires où transparait la religiosité, il ne s’agit pas de se baisser devant les vitrines au risque de montrer la raie de ses fesses mais de se mettre à genou devant ces objets religieux, pour allumer devant ces icônes la petite bougie de notre âme.
d’un côté la spéculation culturelle et de l’autre la dévotion culturelle.
les artistes actuels les plus intéressants sont ceux qui symbolisent ces sensibilités extrêmes, à ce titre Quignard est sans doute dans l’univers de la littérature celui qui inspire ce sentiment dévotion le plus fort et sincère.
il nous faut avoir de bonnes têtes pour pouvoir y faire cohabiter des états d’esprits aussi différents, le mieux serait de considérer le spéculateur lui aussi comme un dévot reversant à sa manière le denier du culte..
par contre, dans ce contexte, le plus ennuyeux sont les lectures un peu trop rapides et superficiels comme le commentaire de Paul Edel, qui oppose un Bernanos subtil de l’arrière-plan, du dépouillement, de la grâce… face aux aboiements assourdissants d’un Bloy, un Job du vacarme permanent et un Bernanos du silence permettant de rendre audible la parole de Dieu.
la chose que Bloy avait, et que Bernanos n’avait pas, est qu’en prononçant son « celui qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable. » il porte la conscience que dans ces deux cas la prière n’a qu’une probabilité infime de parvenir jusqu’à son destinataire, d’où sa colère, un homme qui imagine que les mots qu’il adresse à Dieu ont une chance de lui parvenir connait la grâce mais jamais la colère.
D’où tirez-vous que, d’après la phrase que vous citez, Bloy porte la conscience que la prière na qu’une probabilité infime de parvenir jusqu’à son destinataire ? Et comment pouvez-vous, question subsidiaire, en déduire une colère (celle de Bloy, bien sûr) ?
Une question. Serait-ce le dos d’une femme en train de mettre un sous-vêtement que nous voyons ? Je veux bien que nous vivions dans un monde « moderne » mais qu’est-ce que cela vient faire sur un blogue littéraire ?
Eh, la cohorte des féministes, réveillez-vous !
Serait-ce le dos d’une femme en train de mettre un sous-vêtement
Heu .. Avez-vous des hallucinations, P.Régniez ?
Comment décririez-vous la chose ?
A priori non. Mais il s’agit de quoi, où voyez-vous une femme de dos ?
Dans l’article de PA ???
Noir et blanc, en haut à droite, dans un des carrés où il y a de la publicité.
Juste au dessus de à tweet vitesse
Aaaah je vois !
Mazette, une femme de dos qui agrafe son soutien-gorge .
Dites, PR, il vous en faut peu pour vous mettre en émoi !
ça commence comme ça…
Peut-être pourrez vous m’expliquer ce que cela vient faire sur un blogue littéraire
C’est la couverture du bouquin de John Irving
« Adolescent, Bill est troublé par ses béguins contre nature pour son beau-père, ses camarades de classe, et pour des femmes adultes aux petits seins juvéniles… Plus tard, il assumera son statut de suspect sexuel, et sa vie entière sera marquée par des amours inassouvies pour les hommes, les femmes et ceux ou celles qu’on appellera bientôt transgenres.
Dans ce roman drôle et touchant, jubilatoire et tragique, John Irving nous parle du désir, de la dissimulation et des affres d’une identité sexuelle « différente ». »
Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, il est assez fréquent que la première de couverture d’un roman figure dans une revue littéraire …. Ici, les émois d’un jeune garçon semble-t-il; pourquoi pas cette image ?
Pas de couverture chez moi, juste l’image, une photo, qui se balade en haut et en bas de la colonne de droite. Question de navigateur sans doute…
pfff ! Il faut cliquer sur l’image !
Vous avez des progrès à faire avec l’informatique, vous !
Que voulez-vous que j’aille faire à « cliquer » sur l’image d’une femme nue.
Je sens bien que le Diable vous guette, PR .
Surtout n’en faites rien !
Une femme nue ?! où ça ?
C’est parce qu’il y a une femme nue quelque part que le gars de la photo à l’air halluciné ?
Ah ! mais c’est une pub si je comprends bien ! bof !
Ben ouais c’est vrai où qu’elle est la gonzesse ? Si faut mettre en oeuvre une frivole rotation, s’agit-il de la procédure Okapi (180°) ou de la procédure Playboy (90°) ?
Daaphnée dit: 4 mai 2013 à 22 h 37 min
pfff ! Il faut cliquer sur l’image !
Oui mais… Le soutif va tomber ?
C’est vrai qu’il a l’air un peu d’un méchant gros mais, ma foi, c’est pas mal, d’être méchant…
…
…libre,…comme c’est beau,…de nouveau,…sans contraintes sans chemises sans attaché-cases, sans pantalons,…
…je respire,…pas d’entourloupettes et inaccessible,…tranquille et sans porte-en feux à vilipender,…
…c’est pas moi,…si,…comment est ce possible,…la grâce aussi pour moi,…Oh,…ma lectrice en silence,…
…Non,…c’est pas mon iPad Cosmythe IX en panne de secteur,…Non,…d’ailleurs trop cher,…comme gag-d’jet,…libre,…
…libéré, comme Paris en 45,…
…n’en fait pas une sainte-onction de mon Whater-Closet 6X9 à clichés réversibles Dia-Pro,…
…projetons nous et revenons aux roses par FantÔmas,…Ah,…Ah,…3.729 ° épisode,…
…
…etc,…le schmiiiblick çà colle,…peut être bien que Oui, peut être bien que Non,…c’est aléatoire aux tests d’aptitudes du bien fondée morale,…tout petit la planète offshore,…
…etc,…Oui, c’est fin,…retour à la case départ,…ce jeux de l’oie, une vie de canard,…à l’orange,…
…
Me suis-je mal exprimé? Bollery est le biographe, à mon sens indépassé du personnage.
Maintenant, et quoi qu’on puisse dire, Bloy est multiple, souvent inégal, parfois verbeux, parfois génial. une œuvre comme Christophe Colomb devant les cochons, sorte de lapidation de la descendance dudit Christophe, est lassante. L’engagement Salettin a mérité l’écriture vers 1947 d’un « Léon Bloy Prophète Satanique » qu’on trouve rarement et qui a peu de chance d’etre imprimé du coté du Paraguay. Et que dire du Bloy qui fréquentait ce haut lieu de spiritualité qu’on appelait à Montmartre le Chat Noir? D’où des passages torchés entre deux cuites, et une alternance fréquente de misère et de splendeur.
Comme « la tradition est oubli des origines »,; on veut nous faire un Bloy propre, sortable, alors qu’il ne fut rien de tout cela.Et surtout pas dans son écriture.
Bernanos aussi a ses jours . Le Chemin de La Croix aux Ames est lassant, la Vérité pourquoi faire, un chef d’œuvre .Mais ses romans sont fort peu la transposition de sa vie, et ils en tirent leur force, alors qu’ils sont la scènographie mentale de Bloy Cain Marchenoir.
Il y aurait beaucoup à dire dans le choix de ce prénom biblique là. On est dans une surenchère post romantico-satanique. Alors le présenter comme un romancier du Salut….
Entre Bernanos et Bloy, indépendamment d »une différence d’équilibre interne, il y a aussi la différence entre quelqu’un qui a lu les Russes-merci, De Vogue- et celui qui végète dans son monde post-Maistrien d’expiation -La Chevaliere de la Mort ou l’héritier putatif des Lys tient un bouge dans les fortifs- et de vitupérations, exception faite à la rigueur de ‘Celle qui pleurait », et encore.
La colère vient peut etre moins de la conscience que « la prière n’a qu’une probabilité infime d’arriver jusqu’à Dieu, » que la volonté de s’ériger en Prophète de ce Dieu là, dans une tradition rhétorico-mystique illustrée juste avant lui et moins inégalement par mon compatriote Ernest Hello, auquel il consacre une place révélatrice dans « Brelan d’excommuniés ».
Bien à vous
MCourt
PS
C’est très bien, Charles Buet.
Le Pal tous les mercredis ? Je croyais que le pal c’était couic end.
Voilà, il faillait que je désactive Adblock ! Bon, qu’entre nous soit dit : il n’y a vraiment pas de quoi perdre la tête…
…
…et pas de trace de gnole, dans ce test d’alcoolémie,…
…que de l’eau ferrugineuse que je vous dis,…
…beau virage en costume cravate,…
…etc,…
Les avant-gardistes à la framboise ? avec des sucres en morceaux ?
…
…l’eau vive de Guy Béart et ses refrains aux saints épisodes à l’armagnac,…
…je l’ai pas vu passer celui là,…diversion,…çà trompe énormément,…la fidélité aux Raspetout,…
…encore du bilboquet,…à la manche,…etc,…
…
« … encore du bilboquet… »
Pour un armagnac on peut replier sur le bistrot au bout de la rue… pas besoin de carte de visite, affiche, faire-part, bristol… pourvu que ce ne soit pas le café-tabac où Chaloux a ses habitudes…
M. Court,
Votre message du 4 mai à 9:19 était clair.
La confusion vient du fait que J. Bollery a du participé comme éditeur scientifique à d’autres réeditions des oeuvres de Bloy, et notamment chez Mercure de France.
Mais vous faisiez bien référence à une biographie, qui, si j’ai bien compris a été réalisée à partir du journal de Bloy.
De toute façon la gardienne du temple ne l’aurait pas trouvé. Et pour cause, cette bio a’xiste pas à la bibliothèque visitée ce jour .
Et ne semble plus disponible nulle part.
Pour faire sa bio Bollery a semble-t-il eu accès à un autre journal, demeuré inédit, écrit par Bloy
voir l’article de Gustave Van Welkenhuyzen : « Bollery (Joseph). Léon Bloy. Essai de biographie. Sa maturité, sa mort, 1892-1917 » sur le site internet Persee.
Du bestaire de Montmartre, je n’ai souvenir que du Lapin Agile, un poil plus tard.
Le Chat noir parait être le symbole parfait de toute une salade ésotérique.
Merci M. Court et bonne nuit. Ou bonne journée.
La terre continue de tourner.
Et alors mon petit Court, où tout cela nous mène-t-il ? Bloy multiple, il fallait l’oser ; Bloy verbeux, vous connaissez l’histoire de l’hôpital et de la charité ? parfois génial, vous êtes trop bon. C. C. devant les taureaux, tout simplement excellent, pour ne pas dire plus, mais avec vos manières qui sentent le renfermé… Bloy satanique, Ah ma bonne dame ne m’en parlez pas ! Le reste ne vaut même pas d’être commenté, c’est du gobbledygook. Vous n’avez pas pied, Court, arrêtez.
…
…les oeuvres d’art pourrait être mieux stipulés avec précisions,…
…je cherche un tableaux précis d’un artiste,…
…un déversoir au titre analogue fait son apparition,…
…sauf,…le tableau du livre-catalogue,…
…y a tout de même des tableaux qui font à eux seuls » encyclopédie « ,…
…en un clin d’oeil,…liberé,…Oui,…mais qu’y a t’il d’autres,…la même chose partout,…
…pas de quoi s’en mêler les pinceaux ou en faire des guerres de sang,…rien,…que des processus,…etc,…
…
PS Bollery est la biographie de référence, ce n’est pas une découverte… mais il y en a d’autres, pas mal d’autres. Le chat noir, il y en a chez qui les cuites sont productives – voir les commentaires de Baudelaire sur ce que valent les hallucinations des bouchers, et quand bien même cela vous suffit-il pour salir le personnage. Céline bouffait des nouilles et buvait de l’eau, Bloy se remplissait la panse et buvait du pinard, et alors…
PS PS On se contrefout qu’Hello soit votre compatriote, et de quoi sa place dans le Brelan est-elle révélatrice ? Vous vous foutez du monde.
Je remercie Nota de nous avoir rappelé le formidable talent de découvreur d’Octave Mirbeau.Pourrait il me dire où il est possible de trouver le journal 1897.
Même requête adressée à Court pour la biographie de Bloy par Bollery.
Et maintenant, la claque…
Bloy, bof…
UN BRELAN D’EXCOMMUNIES ; Léon Bloy.
Accompagné de : Une page d’histoire de Barbey d’Aurevilly ; La goutte d’eau de Ernest Hello ; Sagesse de Paul Verlaine.
Edition numérotée, 266 pages, quatre portraits photographiques, 14,5 x 20.
Un volume en manière de panthéon. Pensez : Léon Bloy, Barbey d’Aurevilly, Ernest Hello, Paul Verlaine réunis dans les pages d’un même livre (ne manquent à l’appel que Charles Baudelaire, Chateaubriand – et quelques autres…)
Mais, il faut reconnaître que c’est grâce à l’habituelle perspicacité de Léon Bloy que cette réunion dans l’excellence, qui devançait ce que l’histoire littéraire devait plus tard reconnaître, fut possible.
Tout lecteur sérieux, tout lecteur soucieux de la production littéraire française de la plus haute qualité, de la relation entre art et catholicisme, entre poésie et Foi, se doit de lire ces pages écrites par Léon Bloy ; des pages qui étincellent toujours d’intelligence et de vérité, comme au temps où elles furent écrites.
Acuité, clairvoyance, discernement, finesse, flair, habileté, intelligence, jugement, lucidité, pénétration, perspicuité, sagacité, subtilité… il n’est besoin que de lire les courts passages digressifs consacrés à Charles Baudelaire et à son œuvre pour se persuader que l’esprit (nous devrions dire l’Amour) de Léon Bloy possédait bien toutes ces qualités.
Bloy nous présente trois auteurs véritablement catholiques, trois auteurs rejetés par les catholiques « officiels » par raison même de leur catholicisme. Cela peut paraître bizarre, mais que l’on se rappelle l’effroyable solitude de Notre Seigneur, rejeté par presque tous, au moment de sa passion.
Nous ne présenterons pas les textes de Léon Bloy, car cela ne serait que pauvre redite à ce qui va suivre. Plutôt, nous avons choisi, pour le plaisir et l’enrichissement du lecteur, d’y joindre un écrit de chacun des auteurs étudiés.
Du premier, Barbey d’Aurevilly, que Bloy nomme l’Enfant terrible, nous publions la nouvelle Une page d’histoire. Parfaite illustration du propos de Bloy, mais qui, telle une bouteille bercée par les flots entre les coques des lourds cargos amarrés aux tristes jetées, s’est échappée, par l’échelle du temps, du recueil des Diaboliques pour attendre la main chanceuse qui la rencontra. Si Bloy définit à juste raison l’aboutissement du Français dans la langue de Baudelaire, le maître en style de cette langue, juste avant cet aboutissement, était, comme on pourra ici le constater, Barbey d’Aurevilly (c’est notre avis, et nous le partageons). De fait, il vaut mieux avoir une solide formation catholique pour comprendre ce qui se passe véritablement dans les pages écrites par Barbey d’Aurevilly.
Du deuxième, Ernest Hello, Le Fou comme l’appelle Bloy, nous reproduisons La goutte d’eau, extrait de L’Homme, monument inspiré de perception et d’intelligence, qui, nous le répétons une nouvelle fois, devrait être lecture obligatoire pour les jeunes gens. La vapeur, le télégraphe électrique et la photographie prennent ici leur vraie valeur.
Quant au troisième, Paul Verlaine, Le lépreux, nous publions dans son intégralité son long et surprenant poème d’offrande et de rédemption Sagesse, car, comme l’écrivait Bloy : C’est, assurément, une fameuse originalité d’être un poète catholique, mais c’en est une plus grande encore d’être ce poète quand on a écrit les Fêtes Galantes. Imaginez Watteau jeté en bas du chevalet de Cythère par l’ouragan d’une conversion et se mettant à peindre, de son pinceau prostitué, les sujets de Fiesole ou du vieux Memling, en pleurant d’amour.
Toujours aux Editions de La Reconquête
bof…
Existe t il une biographie de Hello?
Pas à ma connaissance.Mais je ne demande qu’à me tromper.
Eh bien, grand Régniez, si vous saviez que le Bollery était la biographie de référence, peut etre fallait-il le dire. Je crois cependant savoir que vous ne la publiez pas. Ceci explique peut etre cela.
Sur les circonstances de la Nuit obscure Salettine,et le prophete satanique je n’invente rien, vous trouverez cela mentionné si ma mémoire est bonne dans le Dossier H de l’Age d’Homme. vous voyez qu’il m’arrive de me tenir informé de ce qui a paru depuis Bollery….
Ce n’est pas salir un personnage que d’essayer de rendre compte des distorsions de son écriture. Car si Prophète il y a, c’est incontestablement un prophète baroque, avec tout ce que le mot implique d’irrégularité.
Maintenant, la Reconquete peut nous proposer une vision pétainisée d’un Bloy quasi canonisé car impeccable de vertu et de discernement. Le probleme, c’est que c’est surement Ce meme discernement qui, je n’en doute pas, lui fait embrasser la cause pourrie des Naundorff via Otto Friedrich,l’ éminence grise de la Wilhemstrasse en France… Si c’est du discernement, les voies du Seigneur sont impénétrables….Et le miracle est surement qu’il y ait eudes conversions.
Un discours sournois sous-tend votre apologétique d’un autre age qu’on peut résumer par le syllogisme suivant: Bloy et ceux du Brelan ont été méprisés par les catholiques officiels, or nous ne sommes pas reconnus par eux, donc nous sommes comme Bloy ou Hello. Identification pathétique, ou la littérature ne gagne rien, qu’une sorte d’enduit 1930 projeté sur des textes qui ne les réclament pas. les pauvres.
Vous vous en fichez qu’Hello soit mon compatriote? L’avez-vous seulement lu? Je crois me souvenir d’une intervention de votre part calamiteuse sur Ruisbroek l’admirable, que vous preniez pour une traduction quand ce n’est qu’une géniale adaptation. Les Physionomies de Saints n’ont pas eu la honte de reparaitre chez vous mais au Sandre, je vous abandonne les très médiocres contes Extraordinaires, . Reste le volume réalisé par Lasserre, ou le beau choix du « Cri de la France » opéré par Stanislas Fumet. c’estautre chose que votre catalogue.
Pour répondre enfin à une question intelligente,et c’est assez dire qu’elle ne vient pas de vous, il existe des notices sur Hello, mais pas pour l’instant de travail d’ensemble. il faut lire Fumet, Michel de Galzain, meme Laserre…
Bien à vous, Patrice Merville.
MCourt
Qu’aurait bien pu dire/beugler LEON BLOY sur la générosité insensée de la République des Contribuables, organisme déficitaire recherchant désespérement de l’argent, qui entretient en pure perte la maitresse du président, laquelle n’ayant pourtant aucun rôle officiel à assumer ?
J’imagine la gueulante devant une telle ignominie….
Cela ne surprendra personne, mais je suis tout à fait de l’avis de Phillipe Régniez : la couverture du livre de John Irving est obscène ! Que vient faire, ici en ces Lieux Seins passouliniens, cette soubrette aux mains de travailleur/travailleuse, détachant lascivement, extrêmement gauchement, son soutif à deux balles ? Inadmissible !
Halte à l’obscénité sur un blog littéraire, évacuez dare-dare la face perverse de Joel Dickert qui affole les adolescentes et les vieux homos, sortez-moi illico le portrait sur cul du Gros Léon en pépé dophile …! (mais, de grâce, laissez le PAL : ultime punission pour les Mariés de l’AN I, qui périront par où ils ont péchés)
cette soubrette aux mains de travailleur/travailleuse, détachant lascivement, extrêmement gauchement, son soutif à deux balles ?
—
Voilà qui en dit long sur les fantasmes du coincé pervers de PQ. ‘une soubrette’…là où il n’y a pas domination, il jouit pas, le défenseur de l’humiliation pour tous. On appréciera.
Bonjour, Bloom, ça va ? le moral est bon ? On s’amuse comme on peut lorsqu’on est petit, hein ? En conduisant de mauvais et stupide procès, vilain Foutriquet-Tinville, va !
, qu’est-ce donc qu’un écrivain ? La définition est épatante :
• Conçoit des histoires, écrit des textes (roman, scénario, biographie, …) dans le but d’une diffusion papier, audiovisuelle ou multimédia ou d’une représentation de spectacle.
• Peut écrire ou réécrire des textes pour le compte de tiers ou d’entreprises (correspondance, formalités administratives, …).
• Peut mettre en scène ou interpréter ses oeuvres.
Et l’on y retrouve une certaine déclinaison de métiers d’écritures, depuis le biographe – à distinguer du biographe littéraire – l’essayiste, le scénariste, ou encore romancier, traducteur, et ainsi de suite.
Toutefois, si l’on peut postuler aux emplois sus-dits « sans diplôme particulier », le bienveillant Pôle explique qu’une Licence ou un Master, « peut en faciliter l’accès ». Et bien entendu, on recommande l’adhésion à la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD), « pour la perception de droits d’auteurs ». Les autres sociétés de perception de droits apprécieront…
http://www.actualitte.com/societe/besoin-de-main-d-oeuvre-en-2013-par-pole-emploi-ecrivains-demandes-42149.htm
Blom
le PQ : psychotique, pervers fier de ses tares (il les trouve drôles)
PR « Que voulez-vous que j’aille faire à « cliquer » sur l’image d’une femme nue. »
Tant que ce n’est pas l’image d’un homme nu, la vertu est sauve
La maman du petit Antoine est priée de venir récupérer son gniard à l’accueil. Prévoir un changement de couche du petiot, encore sale à son âge …
« Quant à épater qui ce soit, vous parlez à un pauvre père de quatre enfants dont deux sont inscrits dans des écoles supérieures ruineuses, marié depuis plus de vingt ans à la même femme, et qui n’a jamais mis un coup de canif dans le contrat. »
J’y ai un moment réfléchi, pas beaucoup car ça m’a tout de suite donné une belle migraine, et je ne comprends pas.
Déjà, Chaloux, je ne comprends pas d’où vous me sortez cet « épater »… Un mot qu’à bien regarder, mène à la ruine le restant de la proposition car je connais des père de 4 et plus enfants mais aussi, de deux, trois, ou un, qui sont tout à fait épatants… D’ailleurs je connais aussi des mères de 4 et plus enfants mais aussi, de deux, trois, ou un, enfants qui sont elles aussi épatantes — déjà par le fait que les pères rappelés plus haut n’ont pas ‘fait’ leurs enfants avec le Saint-Esprit, mais avec des femmes… et vice-versa… enfin, vous me comprenez…
Puis, pourquoi pauvre ? Est-ce que vous êtes pauvre dans le sens que vous êtes dans le besoin ou est que vous vous définissez pauvre car vous inspirez la pitié ? en d’autres mots, vous êtes à plaindre, malheureux, minable, misérable, miteux, piteux, pitoyable, ou tout banalement paumé ?
Vous introduisez l’idée de la pauvreté pour valoriser l’effort qui doit représenter pour vous le choix de deux de vos enfants d’écoles supérieurs ruineuse ? Ce qui permet de supposer qu’ils n’ont même pas été capables de décrocher un chiffon de bourse afin d’aider leur pauvre père… Ou bien vous l’introduisez afin que le barbare que je suis entre avec plus de délicatesse dans votre brocante ?
Bon, vous achetez des tableautins du… quel siècle déjà ? On vous cause d’un livre et vous l’achetez au quart de tour… plus, livres anciens, si j’ai bien compris, etc., etc. Donc les confins objectifs de cette pauvreté ne sont pas bien définis… il nous reste un arrière-goût de mal fini, mais on fait avec…
« … marié depuis plus de vingt ans à la même femme », vous dites ça comme si c’était un exploit, mais déjà moi, je me suis marié le 1 avril 1971, famille et amis croyaient en une farce et ça fait 42 ans qui cela dure, avec plein de coups de canif, c’est vrai, mais déjà mon arrière grand-mère ne voyait pas d’un bon œil les gens qui fermaient une fois pour toutes leur canif — vous avouerez que ce n’est pas très sain… enfin, chez l’homme, et chez la femme aussi, cela peut produire des rancunes surtout envers soi-même… enfin, je ne sais pas… on me dit que à force de refouler on créé une part d’ombre… c’est une notion yungienne qui définit tout ce qui a été refoulé ou mis à l’abandon par l’individu pour répondre d’abord aux attentes de ses parents, de la société ensuite. Il est parfaitement inutile de nous perdre dans les méandres de la conception yungienne de l’être, mais je suppose que vous avez aperçu la profondeur du champ dont il est question.
Enfin, votre potée moraliste est assez amusante, je vous avoue que je me sui dit « Merdre ! il n’ont pas encore retiré ce produit du commerce ? ».
Reste le fait qu’après une recherche assez fignolée, je n’ai pas trouvé ne serait-ce qu’un mot où attacher la question que vous mettez sur la table, c’est-à-dire la question de l’épater… mais comme je vous ai dit dans le courent de la journée d’hier, nous sommes sur un blog (littéraire, ce qui n’est pas une aggravante mais pourrait le devenir) et vous écrivez sous pseudo…
Vous en êtes encore à la femme de la pub ? à votre âge ? sur un blog littéraire prestigieux ? vous n’avez pas honte ?
@ hamlet dit: 4 mai 2013 à 21 h 21
Bonjour hamlet,
votre commentaire m’a intéressée. je le découvre ce matin. Je vais tenter, bien qu’il ne me soit pas adressé directement, d’y répondre.
Non, ce n’est pas une « dévotion à la bougie » qui est l’impression juste, plutôt une impression de réalité. Un peu comme ce que vous ressentez quand un jour vous recevez une lettre manuscrite d’un ami que vous n’aviez lu que par mails.
Eh bien, tous ces « grands » (approchés par l’Histoire, un concert, un essai,un roman, un monument, un film), brusquement devenaient « humains réels » par la trace de leur écriture. De plus ces écritures sont vraiment différentes les unes des autres et leur dessin dit beaucoup de la personnalité de celui ou celle qui les a tracées.
Autre chose aussi, ces manuscrits modifient mon rapport au temps. Brusquement par la fragile feuille posée là dans une vitrine, le passé et le présent coïncident. On sent presque une main tenir la plume. On voyage à la vitesse d’un regard dans le temps. Le contenu de ces lettres est parfois accessible, parfois pas. Certaines sont importantes comme celle de la mère d’Arthur Rimbaud adressée à Verlaine après ce coup de feu.
L’histoire m’a été enseignée dans les années 60 comme une suite de dates, des images de mauvaises qualité en noir et blanc ou des coloriages vantant schématiquement des évènements dits historiques. C’était loin, comme un conte, avec ses bons et ses méchants, des rois, des reines, des assassins, des héros,des personnalités littéraires, scientifiques, des guerres, des inventions. Depuis j’ai lu beaucoup d’essais, de romans et de poèmes qui sont parfois un bon accès à l’Histoire mais toujours c’était une parole sur un(des) homme(s) ou des évènements, pas du direct !
Là, face à une écriture manuscrite, vous êtes en direct.
(Pas besoin de chandelle, c’était bien éclairé !). J’aurais aimé tenir quelques unes de ces lettres, certains de ces cahiers… ce n’était bien sûr pas possible. Peut-être est-ce cette possibilité qui guide des amateurs riches vers des ventes ?
Voilà de l’argent bien et mal employé. Bien, comparé à d’autres utilisations de l’argent(mieux vaut acheter un manuscrit qu’une bagnole de luxe, un yacht, des armes…) si c’est pour approcher, par un objet, un être disparu qui nous a touchés, « mal » si c’est pour faire un placement, « bien » parce que les soins qui sont donnés pour conserver ces fragiles documents ne le seraient peut-être pas sans ce goût, « mal » parce qu’ils échappent aux musées, aux bibliothèques où tous peuvent y avoir accès.
Voilà, c’était en passant au milieu des batailles où le vaillant M.Court a fort à faire face aux jaloux – mais sa culture étonnante c’est beaucoup de travail, de patience, de concentration et jamais de l’esbroufe, juste le sens de la vérité historique.
renato, je vous ai lu, mais je ne vois pas l’intérêt d’occuper ce terrain-là. Votre recherche « assez fignolée » me semble surtout assez grotesque. Aucun besoin de convoquer Jung. J’entendais seulement dire que je me fous d’épater qui que ce soit, que ce n’est plus à mon programme. Quant à vos exploits en Ignatz, laissons-les aussi. J’ai longtemps lu Paul Edel sans savoir qui il était, ni s’il a avait jamais eu le moindre prix, ce qui d’ailleurs maintenant que je le sais ne change rien à ma lecture. Vos « recherches assez fignolées » ne sont guère que des stratégies totalisantes et manipulatrices qui n’intéressent que vous. Comme on disait autrefois, laissons-cela.
Christiane, l’argent employé à acheter un yacht est merveilleusement employé ! Si pour vous un manuscrit représente quelque chose, pour moi presque rien … A chacun ses passions. Je comprend même les philatélistes, les collectionneurs d’armes, les amoureux de belles Bugatti, et d’autres fous… !
« mieux vaut acheter un manuscrit qu’une bagnole de luxe, un yacht, des armes… »
Faudrait revoir ça, christiane. Une voiture de luxe, un yacht, des armes, ce sont quand même des savoirs faire, des connaissances… vous achèteriez plus volontiers un manuscrit, moi un dessin plutôt qu’un tableau, un autre une Lamborghini et pour la grande capacité d’innovation et pour la qualité du design… Enfin, tout dépend de ceux que l’acheteur comprend de la chose qu’il achète et de l’usage qu’il en fait… Et puis, même si la voiture de luxe ne lui sert qu’à aspirer des filles, ou des garçons si l’acheteur est une acheteuse, où serait le problème ?
Chaloux, vous aviez mis sur la table la question de l’épater, pas moi. Vous permettrez donc que je ne comprenne pas d’où vous la sortez ou pas ?
Après ce que vous pensez de moi n’a aucune espèce d’importance car vous n’êtes qu’un pseudo c’est-à-dire rien.
M. Court, à l’époque où je me suis un peu intéressé à Bloy, un bouquiniste qui logeait côté Samaritaine, pas très loin du spécialiste de Huysmans (à moins que ce ne soit près du pont Louis-Philippe, j’ai un doute), m’avait dit qu’il existait une biographie en (je crois) deux volumes qui était la référence mais que lui-même n’avait jamais vue. Est-ce celle dont vous parlez? Bollery semble avoir préparé l’édition du Journal.
Laissons-cela, renato.
Je laisse quand je veux, Chaloux, ce n’est pas à vous de décider. Vous avez mis sur la table un élément en me l’attribuant. Vous n’avez que deux possibilités : vous me dites d’où vient l’élément litigieux ou alors vous vous taisez. Mais ce « Laissons-cela » vous le réservez pour votre chien, si vous en avez un…
Oui, laissons-cela, renato.
De passage dans un village de l’est-varois réputé pour ses vins, j’invite mon ami à déjeuner, dans un restaurant campagnard isolé dans les vignes.
Après avoir garé la voiture sous un hangar ténébreux et désert, nous entrons. Dans la salle à manger, autour d’une vaste table chargée de vaisselle et de reliefs de nourriture, toute une troupe de gamins accompagnés de deux rabbins, barbus ramistouflettes et galurins, sont déjà installés et nous considèrent, modérément curieux.
Pendant qu’on nous installe une petite table à part, nous consultons le menu. Il est à 629 euros par personne, vins non compris. Le plat de résistance consiste en une dégustation de moule. Le rituel consiste à s’agenouiller entre les jambes d’une jeune personne, fort appétissante ma foi. Puis elle se met à quatre pattes et on en remet une louche.
Tandis que les rabbins entament un cantique a capella, mon ami s’exécute le premier. Pendant qu’il savoure, un larbin lui palpe le prose. Il a la tête de Léon Bloy. Mon ami est furieux : cette prestation inattendue ne figurait pas sur l’addition.
Nous préférons continuer le repas dans le jardin. C’est à mon tour de déguster . Je m’agenouille dans une allée, derrière un petit tabernacle bleu pâle carrossé en camionnette simca cinq. Je congédie d’une rafale d’injures bien senties le larbin à tête de Paul Edel qui s’apprêtait à me palper le…, non mais.
Au moment de lécher, je me dis que six cent vingt-neuf euros multipliés par deux, sans compter les vins, la fin du mois s’annonce difficile.
Le patelin où nous avons fait halte s’appelle La Motte.
Post rectum –
Je me demande si cette histoire n’a pas comme un arrière-goût d’anticléricalisme rance, voire d’antisémitisme glaireux. Faudra que j’en touche un mot à mon copain Sigmund.
@ Renato dit: 5 mai 2013 à 9 h 33 min
Ouh la ,Renato, je n’achète pas de manuscrits ! j’aime les regarder…
Oui, pour le dessin, bien sûr. Mais là encore je ne suis pas dans la possession sauf pour une toile et une petite aquarelle qui sont des cadeaux précieux. Je garde peu de choses, allégeant avec le temps le nombre de meubles et d’objets comme si je me préparais à un voyage…
Dans votre querelle avec Chaloux ce que j’ai aimé (hors votre dispute sur un mot-dit) c’est ce long commentaire ou vous évoquez l’important pour vous. C’est très beau.
@ aux furieux de la bretelle,
un post sensé ; celui de Daaphnée.
Donc celle qu’on appelle « responsabilité de ses actions » ne fait pas partie du catalogue de vos possibilités Chaloux… enfin, on ne pouvait pas s’attendre à mieux…
: (au lieu de 😉
Au nom du ciel, renato, laissons-cela.
Pour christiane : une page d’autographs
Education rien ce Chaloux, un vrai goujat !
Par tous les saints, renato, laissons-cela.
« Philippe Régniez dit: 4 mai 2013 à 13 h 15 min
Quel plaisir renouvelé que de voir la tête de Léon Bloy en ouvrant la page de la RDL. C’est comme si le monde était redevenu normal. »
De quelle normalité parle-t-il ?
De quelle maladie sa nostalgie est-elle le nom ?
Dans quel monde Philippe Régniez voudrait-il nous faire vivre ?
« Cachez ce sein, même vu de dos, que je ne saurais voir ! »
Jacques, probablement dans un monde de tapeurs et de maîtres-chanteurs. On est drôlement impatients…
A coup sûr, un monde éthniquement purifié, mais de quoi ? des noirs cannibales, des juifs cupides, des homos contre nature, des femmes libidineuses, des athées en tous genres, des musulmans égorgeurs de moutons et qui n’aiment pas le cochons…
renato, tout de même, je vous dirais qu’un langage perpétuellement dépréciatif, insultant etc., s’il ne dénote pas forcément « un goujat » (quoiqu’on n’en soit pas nécessairement très éloigné) est un redoutable frein pour la pensée.
Insultez moins, dépréciez moins, vous penserez mieux.
Mais vraiment, maintenant, laissons-cela.
J’attends encore, ce « épater » vous l’avez sorti d’où Chaloux le goujat ?
Merci, Renato j’ai fait un « copier-coller » pour les scruter tout à loisir.
« Philippe Régniez dit: 4 mai 2013 à 13 h 15 min
Quel plaisir renouvelé que de voir la tête de Léon Bloy en ouvrant la page de la RDL.
Tu parles d’un plaisir, cette tronche de vieux kroumir, avec ses bacchantes à la Clémenceau. Régniez gérontophile ? Parlez-moi de la belle Otero.
« Insultez moins, dépréciez moins, vous penserez mieux. » (rédigé par Chaloux)
C’est le genre de conseil qu’il aurait fallu donner à Léon Bloy.
pourquoi je déteste l’adjectif épatant depuis longtemps (je me souviens de l’avoir lu, seul mot français de cette lettre adressée à un français) en bibliothèque dans une lettre d’un dignitaire nazi avec un haut le coeur .
Jamais ce malaise avec « épaté » qui sied aux nez .
aujourd’hui, on dit surtout bluffer, non ?
Je n’ai plus de temps pour vous, renato. Continuez seul, et profitez-en pour apprendre à lâcher prise. Vous avez toute la journée, et toute la place, pour écrire des sottises.
» Léon Bloy, c’est épatant » ( Ernst Jünger, « Second journal parisien « )
C’est le genre de conseil qu’il aurait fallu donner à Léon Bloy
t’es un conchieur ingrat jean marron
Voilà la preuve : aucune éducation… et c’est aux autres de laisser prise, c’est lui qu’il sort un truc arbitraire mais c’est à l’autre de laisser prise… on aura tout vu… enfin, on ne peut s’attendre à rien de bon de la parr d’un goujat…
Vous n’avez que deux possibilités : vous me dites d’où vient l’élément litigieux ou alors vous vous taisez
tu dvrais aller dmander a ton marchand de prochouto..mariolle
» Léon Bloy, c’est épatant »
le qualificatif est bien adéquat..trés idoine
la veste et le patalon en grosse cote de vlour..ça jette presqu’autant que le mouton retourné
« … marchand de prochouto… »
Marchand je vois, mais ‘prochouto’ c’est quoi au juste, un truc sous-célinien ?
Renato, n’abusez tout de même pas du mot goujat. Votre présomptueuse, grossière et insultante goujaterie se lit sur cette page « du haut jusques en bas ». Vraiment, vous devriez parler moins haut.
..tu te laces tous les matins les godillots en huit et vlam..et c’est la faute a voltaire a rousseau..sapré renato
J’avais oublié « ridicule ». L’oubli est réparé.
Enfin, ce Chaloux est dans l’incapacité de comprendre pourquoi il manque d’éducation. Inutile de perdre encore du temps avec.
Les raisons pour lesquelles vous vous imaginez en avoir la plus infime parcelle doivent être stupéfiantes.
En huit, certes, bouguereau, mais renversé… et puis pas tous les matins, parfois il n’y a pas de lacets…
christiane, ce n’était pas une critique, bien au contraire. Je comprends aussi l’enthousiasme de Monsieur Assouline, son « que du Bloy en veux-tu en-voilà. Un festival ! une farandole ! » a quelque chose d’enfantin qui ne peut qu’inspirer notre sympathie.
Je n’en veux pas non plus à des gens comme Monsieur Régniez de se dire catholique et de ne pas savoir lire dans le coeur des hommes.
J’admire comme vous et je jalouse l’érudition de Monsieur Court car elle témoigne l’inquiétude de ceux qui préfère porter leur regard sur les beautés anciennes dans le but d’échapper aux horreurs actuelles.
J’essaie de comprendre le soucis des désirs de la chair chez Claudel et celui des nécessités de la chair chez Bernanos, il n’est pas facile pour des gens comme moi de distinguer les deux, le désir de la nécessité, même si je préfère ceux qui parlent de en terme de nécessités : je fais partie, moi aussi de ces individus qui se seront attachés les mains et bandés les yeux pour éviter de succomber et sombrer aux appels de ces nécessités de la chair.
Merci pour ces explication, je pense à peu près connaitre les mécanismes de la religiosité.
Devant un tableau sordide, le regard de certains (ceux qui connaissent les vertus de l’espérance) s’attardera sur la beauté d’un détail, gommant ainsi le désespoir du reste du tableau.
Devant un tableau représentant l’espoir, l’amour et la grâce, le regard de certains (ceux qui ignorent l’espoir) s’attardera sur le détail sordide qui efface le reste.
Bernanos, le clairvoyant, dans son dernier livre avait prédit que notre époque serait placée sous le signe de la cupidité.
Bernanos était clairvoyant mais il n’était pas un prophète : Bloy l’était.
Bloy n’avait pas peur de juger non pas les hommes mais l’humanité à sa juste mesure.
Ce serait bien que Monsieur Assouline nous dise qui remportera les enchères chez Drouot car ce qui manque le plus aujourd’hui est de connaitre le juste prix d’un prophète.
vous lisez les journaux ? la France entre dans une nouvelle période de son histoire, jusque là, beaucoup pouvait comprendre que la culpabilité poussait certains milliardaires à se dire socialistes, je pense que nous en avons fini de cette bienveillance populaire à l’égard des plus riches.
La honte était devenue une denrée rare, un luxe que seuls certains, du fait de la richesse de leur esprit, pouvaient s’offrir.
Cette nouvelle période dans laquelle entre notre beau pays permettra de partager entre tous cette pure richesse qu’est la honte, les moins honteux d’entre nous prendront sur leurs épaules celles de nos « socialistes » en éloignant d’eux ce vieux sentiment de répugnance auquel ils étaient habitués.
vous voyez christiane que je ne critique pas votre religiosité, même si ces objets qui en font l’objet sont profanes, car comme dirait Bernanos, dans toutes religions, les moments les plus beaux et les plus intenses sont sans doute ceux de la profanation.
renato dit: 5 mai 2013 à 11 h 04 min
« parfois il n’y a pas de lacets… »
Lendemains de garde-à-vue pour ivresse sur la voie publique…
C’est assez inquiétant comme approche logique du réel : « Je ne suis pas un contemporain & je n’ai jamais été chez moi – Alors … Zut ! »
Il n’est pas un contemporain de qui, de quoi ? etc.
Cela dit hamlet, vous dites : « Bernanos, le clairvoyant, dans son dernier livre avait prédit que notre époque serait placée sous le signe de la cupidité. »
Déjà Strindberg, lors de sa période ‘Inferno’ avait prédit quelque chose dans ces eaux-là… Ce n’est d’ailleurs pas difficile à prévoir car il faudrait déjà que l’on puisse parler d’une époque qui n’est pas placée sous le signe de la cupidité.
..C’est vrai qu’il a l’air un peu d’un méchant gros mais, ma foi, c’est pas mal, d’être méchant…
mfait penser à ce génial portrait d’otto
http://4.bp.blogspot.com/-om73oAp8kX4/T2X0J7GrAbI/AAAAAAAAMzA/_K3uIbnlQuM/s1600/Otto+Dix,+Portrait+of+the+Actor+Heinrich+George,+1932.jpg
En conduisant de mauvais et stupide procès,
—
JC a trouvé un défenseur, JC: il faut le croire, les yeux dans les yeux. Aurait bien besoin d’un p’tit coup de trique, le Né-Archéo-Con.
« Lendemains de garde-à-vue pour ivresse sur la voie publique… »
Vous n’avez jamais entendu parler de mocassins ou de bottines ? Ah, je comprends vous vous voulez comique… bon maintenant l’on ri, donc : « Hi, hi, hi »…
Hi, hi, hi !
Long riz?
C’est exactement comme ça que je t’imagine, le boug(nat) !
Merdre, c’est vrai ! voilà encore une expérience qui me manque : la garde-à-vue. Ça doit être une injustice de classe ! Il faut que j’arrange ça…
Le journal de Léon Bloy s’appelait Le Pal, l’ancêtre du gode-ceinture ?
Jacques Barozzi dit: 5 mai 2013 à 10 h 26 min
« A coup sûr, un monde éthniquement purifié, mais de quoi ? des noirs cannibales, des juifs cupides, des homos contre nature, des femmes libidineuses, des athées en tous genres, des musulmans égorgeurs de moutons et qui n’aiment pas le cochons… »
Génial, Jacky !
Un début de liste tout à fait prometteur ! Encore que les variantes existent : noirs cupides, homos cannibales, juifs libidineux, musulmans égorgeurs de femmes, athées cochons, socialistes honnêtes….
Bloom, votre aigre « culture » vous sert à quoi, finalement ?
Pour ton ami Régniez, JC, s’il ne doit en rester un c’est le catho traditionnaliste, cupide, cannibales, libidineux, égorgeur d’athées et de socialistes francs-maçons…
Avec cela, le troupeau sera bien gardé… à vue, comme renato !
@ hamlet dit: 5 mai 2013 à 11 h 06
Chic alors !
Profanons donc avec Bernard Noël !
« La torche du corps
brûle
à contre-ciel
le visage ici
la tête là-bas
l’espace partout
un pré vertical »
(Histoire obscure -nrf)
ou encore :
« ce qui vient
nous rive à
ce qui va
Tout est passage
l’à pic
et la vague roulée
et le regard
qui ramène la ronde
terre en tête
en son debout
de rude race
est le corps
qui va au temps
parmi les morts
dont il descend »
(dispersé – même recueil : « La Chute des temps »)
et un troisième et dernier pour le désir…
« sur le lit de l’obscur
le corps aime le tu
il s’enlangue
l’ombre fait des plis
autant de lèvres
pour l’absence
une odeur
le sel du désir
la fente appliquée
ô mon amour
quel vieux bois soudain
entre les dents
le couvercle des mots
et l’arrachée
de l’en-dessous(érigé – même recueil)
Voilà, tout est dans l' »Origine du monde », n’est-ce pas ? Courbet face à Bernanos et Bloy, une trajectoire impossible ?
A la une de l’ineffable « Var Matin » d’à matin : » suicide de l’auteur du casse du siècle « . Tu penses qu’on s’en tamponne. Il aurait bien pu se suicider douze fois que ça n’aurait pas autrement troublé ma digestion.
La raison d’être de ce gros titre est en dessous : le Cannois Armando avait braqué la succursale toulonnaise de la banque de France. C’était donc ça ! Une gloire régionale, en quelque sorte, vient de nous quitter. Sans compter que cet inoubliable fait divers s’était passé à Toulon, ville glorieuse, que son glorieux anglais d’adoption vient de propulser en finale de la coupe d’Europe de rugby. Pendant ce temps, le nouveau propriétaire de « Var-Matin » (je ne dirais pas qui) encaisse les pépètes en fredonnant dans sa moustache à la Clémenceau : » Les Varois, c’est comme les cochons, plus ça devient vieux… » etc.
tout est dans l’ »Origine du monde », n’est-ce pas ? (rédigé par Christiane)
Bof. On voit bien que Christiane n’a pas contemplé, comme moi, la foufoune à Josette.
je savais déjà que tout était pur aux purs,mais voici venu le temps où tout est vide à ceux qui tournent à vide.
happy meal , milites
Jacky,
Régniez n’est pas mon ami, b*rdel de c*l de naine vér*lée à ressorts ! C’est un Maître ! Un gourou !
Pour le plaisir : une église qui cache…
http://www.dailymotion.com/video/xcxldx_l-origine-du-monde-2-2_creation#.UYYrRMpvZAE
» Les Varois, c’est comme les cochons, plus ça devient vieux… » etc.
En écrivant ça, je ne pensais pas à JC, bien sûr.
Boris Cyrulnik est à Toulon: ses réponses à un journal hier à la question sommes nous-ou devenons nous tous fous? à l’occasion d’une nouvelle édition d’un « manuel » -un bréviaire plutôt que potassent les écrivains dignes de ce nom pour la RdL
Jambrun, j’en étais sûr ! Vous aimez le Var et les Varois, ça se sent…
Oeeo, Boris n’est pas tout à fait « à Toulon ». Son voisinage nautique est agréable. C’est un homme très simple, càd très compliqué aux dires de ses proches.
Merci en passant à M. Court, pour son allusion à Stanislas Fumet et Ernest Hello.
(Il y a là un malheur onomastique. Si Ernest Hello s’était appelé Ernst Heil, il aurait sa place dans nos bibliographies universitaires).
J’ai lu avec plaisir le texte du jeune Fumet (1927, accessible en ligne) sur Hello. Son rapport, par exemple, à ce qu’il appelle « l’Orient » et « l’Allemagne » est fort intéressant.
Une citation de Hello:
« Nul homme ne fait mal à un autre homme sans se faire mal à lui-même. Si la solidarité nous disait quelques-uns de ses secrets, nous tomberions la face contre terre. Nous nous voyons quelquefois agir sur un homme. Mais nous agissons continuellement sur tous les hommes sans y penser. Nous apercevons quelquefois une des conséquences de nos actions. Mais cette conséquence, pour être la seule visible, est-elle la seule réelle ? Pensons-nous à ce rayonnement universel de nous-même, de notre âme, de notre corps, de notre action, de nos paroles ? L’univers est une immense plaque photographique, et tout exerce sur tout un reflet mystérieux. »
« Chacun de nous remplit l’univers de son image, et, si nous ne nous voyons pas partout, c’est que la chimie ne s’est pas pourvue d’appareils photographiques : l’image est toujours là, c’est la plaque seule qui manque. »
« Nul homme ne fait mal à un autre homme sans se faire mal à lui-même »
Cela dépend….
« Assis à votre bureau, en face d’un livre signé d’un nom connu, et que le bruit public désignait à votre attention, ne vous est-il jamais arrivé de le fermer avec une tristesse inquiète et de vous dire : « Comment ces pages ont-elles conduit l’auteur à la réputation au lieu de le condamner à l’oubli? »
C’est du Hello, et nous disons hello tous les jours!
Nul homme ne fait mal à un autre homme sans se faire mal à lui-même. (cité par u.)
Attendrissant mais totalement infondé. L’expérience montre quotidiennement le contraire. Soyons des empiristes conséquents. Notre bonheur en dépend.
» Pensons-nous à ce rayonnement universel de nous-même, de notre âme, de notre corps, de notre action, de nos paroles ? »
Hello avait trop rêvé sur l’effet papillon.
@christiane depuis qu’elle n’hésite plus à dire qu’elle bat P.Assouline ex cathédra leusement:
« Autrement dit, le musée-Légo n’est plus un “musée-cathédrale” mais un “musée-bazar” – pour reprendre la métaphore (2) du logiciel libre – où chacun pourrait trouver “sa” place de façon organique dans un projet culturel commun. Le musée-Légo veut avant tout faire du lien pour faciliter la mise en relation entre son patrimoine et les visiteurs par le biais d’une “architecture participative”, à tous les niveaux de sa démarche. C’est un musée qui privilégie une relation autour d’intérêts partagés, de la simple conversation au co-commissariat d’expositions en passant par les animations participatives ou les tests de prototypes de services numériques… »
http://www.knowtex.com/blog/le-musee-lego/
renato, rien de nouveau sous le soleil? bien sûr, la cupidité a toujours gouverné les instincts des hommes.
la cupidité n’est pas nouvelle mais les formes sous lesquelles elle nous apparait, nous est rendue le sont.
le seul intérêt des religions étaient de rendre possible et de mettre en place des espaces de profanations.
l’occident a sombré dans la tristesse depuis qu’elle a perdu ces lieux de profanation.
le problème n’est plus que la chair soit triste, le problème est que la cupidité elle-même est devenue triste.
dans les pays nordiques, il y a encore une centaines d’années, des mouvances protestantes se livraient à des combats sans merci, chaque secte reprochant aux autres d’autoriser aux hommes de s’abandonner aux voluptés douteuses de la tristesse : celui qui croyait en Dieu ne pouvait se permettre ce luxe d’être triste.
ces combats contre la tristesse appartiennent désormais à un passé lointain.
la cupidité est en train de se montrer à nous sous une forme inédite.
nos moralistes sont à la peine, ils ne savent plus par quel bout prendre les problèmes, plus personne ne sait par quel bout il faut prendre les problèmes.
l’affaire du fils de Fabius ne présente en soi que peu d’intérêt hormis le fait de nous montrer l’entrain et la bonhommie des journalistes, leur joie de passer leur temps à rattraper ceux (des enfants mal élevés) qui échappent aux mailles de la morale et à la justice n’est même plus communicable à leurs lecteurs : les journalistes sont condamnés à vivre dans la solitude de ceux qui ne peuvent partager leur joie avec les autres, il faudrait analyser dans le détail les différences entre le Pal de Bloy et Médiapart de Plenel pour mesurer l’évolution de ce métier.
même nos philosophes ont du mal à savoir par quel bout il faut prendre les problèmes sans se mélanger les pinceaux sur les transgressions :
http://www.telerama.fr/idees/rencontre-jean-michel-besnier-auteur-de-demain-les-posthumains%2c41847.php
u. ce qui me semble intéressant dans l’extrait que vous citez c’est que ça ressemble pas mal à un pressentiment de ce qui vient, de ce qui deviendra réalité soixante ans après la mort de Hello, un pressentiment négatif. Est-ce que Maeterlinck aussi n’aurait pas un peu trifouillé la-dedans pour ses essais, La Sagesse et la Destinée et autres ?
J’ai raté ce dialogue poilant tenu hier soir sur le blog.
La ponctuation finale de renato, soudain éveillé, est très bonne.
Philippe Régniez:
Serait-ce le dos d’une femme en train de mettre un sous-vêtement que nous voyons ?
Daaphnée:
Heu .. Avez-vous des hallucinations, P.Régniez ?
Philippe Régniez:
Comment décririez-vous la chose ?
Daaphnée: A priori non. Mais il s’agit de quoi, où voyez-vous une femme de dos ?
Philippe Régniez:
Noir et blanc, en haut à droite,
Daaphnée :
Aaaah je vois !
Mazette, une femme de dos qui agrafe son soutien-gorge Dites, PR, il vous en faut peu pour vous mettre en émoi !
Philippe Régniez:
ça commence comme ça…
Daaphnée:
Ici, les émois d’un jeune garçon semble-t-il; pourquoi pas cette image ?
Philippe Régniez:
Pas de couverture chez moi
Daaphnée:
pfff ! Il faut cliquer sur l’image !
Vous avez des progrès à faire avec l’informatique, vous !
Philippe Régniez:
Que voulez-vous que j’aille faire à « cliquer » sur l’image d’une femme nue. (Excellent!)
Daaphnée:
Je sens bien que le Diable vous guette, PR .
Surtout n’en faites rien !
renato:
Une femme nue ?! où ça ? (hihihi…)
Bravo à Daaphnée pour tenir le créneau!
Évidemment hamlet, que les formes sous lesquelles la cupidité nous apparait sont inédites, et cela a toujours été le cas, mais mettez en perspective votre observation relative à Houellebecq, qui serait le premier d’une génération de la vie médicalisée, avec comme point de fuite cette nouvelle qui nous vient de Turquie : Une femme nait sans utérus ; elle s’en fait implanter un le temps d’une grossesse ; lorsque la grossesse arrivera à terme, on le lui enlèvera pour éviter un éventuel rejet…
C’est comme la question de ce qui reste. Qu’est-ce que nous reste réellement du XIXe siècle ? Est-ce que nous sommes sûrs et certains que ce débout de millénaire est vraiment si merdique que l’on nous le dit ? Pensez seulement, pour ne pas nous éloigner de la maternité, que fut un temps, et même pas si loin, où la mortalité enfantine était une conséquence du fait que le médecin ne se lavait pas les mains…
Poser trop de questions tue !
En ce moment sur Arte, un reportage sur une dame, une artiste, dont le métier et l’art consistent à découper des livres en lanières. Elle « libère ». Bon… Mais que ne fabrique-t-elle les livres qu’elle va ensuite détruire? Epoque redoutable, libérée…
Ah, ben Hamlet, y’a du rififi sur les ondes ondes.
Je ne sais pas si beaucoup ont écouté JM Besnier que vous donnez en lien, mais il peut espérer figurer en bonne place dans une réédition des impostures intellectuelles.
Ressortir T. de Chardin, fallait oser.
Un peu de musique, ah que spéciale dédicace.
Je l’aimais, je l’aimais, je l’aimais
Quelques vérités
Un peu de passion
Un fil de l’épée
Un peu de poison
Et le rideau tombe
C’est la fin du monde
Un peu de colère
Un peu de souffrance
Un peu de prière
Si peu d’importance
Et le rideau tombe
C’est la fin du monde
Nigel Kennedy, Vivaldi :
Bloom, votre aigre « culture » vous sert à quoi, finalement ?
—
Nouveau franchissement du Mur du Çon par le rouleau de PQ… voilà que le Néo-Archéo-Con varois se mêle de Kultur. Retour incontinent à la cour des minus. « Moisi, nul, haineux, inconsistant, teigneux, puéril, débile ».
« l’occident a sombré dans la tristesse depuis qu’elle a perdu ces lieux de profanation. »
Mais non, hamleD. (âme laide), les lieux de profanation ont seulement changé de camps : tous les jours les autels de la laicité sont profanés !
u, votre dialogue, c’est du Feydeau ou du Courteline ?
C’est drôle, pendant que le gros Léon écarquille les yeux on voit clignoter le dégrafage de soutien-gorge !
Le Tartufe démasqué ?
On n’arrête pas le progrès…
Chaloux
De fortes chances pour que votre bouquiniste soit le vaillant Castiglia, toujours Bloyen, toujours Huysmansien,ex secrétaire des Amis de Huysmans, toujours fidèle au poste maintenant face à l’arriere du Théatre du Chatelet. J’ajouterais Un physique évoquant un loup de mer barbichu , et une érudition Huysmanso -Bloyo-Célinienne impressionnante. Un de nos amis communs québecois fut d’ailleurs il y a peu attaqué, c’est une consécration, par Philippe Tarentule pour crime de lése-Céline.
Oui,pour Castiglia, comme pour d’autres,plus jeunes tels Bruno Leclercq, Bollery, et le Cahier de l’Age d’Homme pour l’état présent des Travaux sur Bloy, restent des références insurpassées, plus le Journal dans la version non caviardée. (Ce dernier effraie les Bloyens de trop stricte obédience!)
Bien à vous.
MCourt
Ueda
Merci de votre clin d’œil pour Hello. J’ajouterais que le choix du dos de la collection ou est publiée le Stanislas Fumet: « Le Cri de La France, Hello, 1946 » vous a un petit coté GI qui ne manque pas de sel…
Je m’en vais avant l’excommunication majeure.
Bien à vous.
MCourt
J’ai lu également des pages,fort indigestes,d’Asencio sur Hello.
Bloy, ça sent le vieux pipi de chat tenace mêlé d’encens de sacristie. Certes, il y a de belles envolées, et après…
J’espère que Court se lave bien les mains après avoir longuement trituré ses vieux papiers !
c’est l’probloc baroz..l’amateur et le rat de bibli croque pas du même fromage..c’est pas ça y’en faut des doux dingues pour garder les vieux papiers..les collectionneurs sont souvent des rares fondus mais zont une grande utilité sociale..le vice et la vertue etc.
Certes, il y a de belles envolées, et après…
et aprés..et aprés..si c’était que ça, ça suffit à l’aise a remplir une vie baroz..mettons que ça remplit pas sa panse..c’est ça ton et aprés
C’est un homme très simple, càd très compliqué aux dires de ses proches.
Si les gens simples sont compliqués,comment voulez-vous que les gens outrageusement compliqués puissent être simplement simples ?
Patice Merville.Il y a aussi Patrick K., grand amateur d’Hello,qui en a publié avec des préfaces pas betes….Mais est-ce encore disponible?
J Barozzi, vous_ai-je demandé si certains services de Presse ne finissaient pas chez vous au Cabinet d’Alceste? il en est qui doivent plus salir les mains qu’un inoffensif Bollery…
Bien à vous.
M.Court
Hello avait trop rêvé sur l’effet papillon
..exactement jicé..la « reversibilité » qu’ils l’ont aclimaté les chrétiens..c’est une trés vieille lune qui remonte a l’égypte ancienne pis tout..
l’occident a sombré dans la tristesse depuis qu’elle a perdu ces lieux de profanation
va pisser contre le mur des lamentations ma poule et attend comment qu’il va t’en cuir
Je ne sais pas si beaucoup ont écouté JM Besnier que vous donnez en lien, mais il peut espérer figurer en bonne place dans une réédition des impostures intellectuelles (jounées entières dans les arbres)
Je me demande si vous l’avez bien écouté.
Il fait la critique de ces techno-prophètes, mais une critique informée, qui retient ce que leur rêve (ou cauchemar) peut avoir de significatif.
Il a publié en 2011 un papier dans la revue des Jés. (Etudes), voici la conclusion:
« Que conclure? Si l’on prend au sérieux les extrapolations des technoprophètes, mais aussi les ambitions affichées par cer- tains laboratoires de recherche encouragés par d’enviables financements, les technologies nouvelles vont réinventer un homme qui aura consenti à sa disparition. Il ne s’agira déjà plus d’un homme mais de l’avatar d’une humanité exténuée. La technolâtrie est le symptôme de cette fatigue d’être soi, diagnostiquée par les sociologues depuis Alvin Toffler dans les sociétés hypertechnologisées. Plus nous nous sentirons impuissants et déprimés, plus nous serons tentés de nous tourner vers les machines. La technologie est l’alibi de nos faiblesses humaines: c’est ce que nous donnent à comprendre en parti- culier les addictifs au Web. Lorsqu’un technoprophète comme Jean-Michel Truong proclame qu’à ses yeux on ne saurait vou- loir – « après Auschwitz » – que l’espèce à venir ait le visage de l’homme et qu’à cet égard, il faut miser sur les technologies pour assurer la venue d’un Successeur, on peut s’inquiéter. Surtout si ce genre de constat ne rencontre aucune résistance de la part de ceux qu’on nomme les « digital natives » parce qu’ils sont nés avec Internet et considèrent spontanément que leur avenir sera ce que les technologies en feront.
Comment résister, comment remettre ces technologies à leur place, c’est-à-dire dans un contexte proprement humain ? Avant de songer à rejoindre le camp des adeptes de la décroissance ou de céder à la folie destructrice des « luddites », il conviendrait d’affronter le problème éthique posé par l’absurdité de notre aspiration à échapper à l’humain. Est-il encore permis de réhabiliter la finitude en nous, de consentir à ce qu’il nous demeure une irréductible passivité, celle qui se traduit par la naissance, la souffrance, la maladie, le vieillissement et la mort? Comment accepter de faire naître au hasard quand on pourra fabriquer et programmer l’être nouveau? De supporter la douleur et l’angoisse de vivre, si l’on peut supprimer les sources d’inquiétude existen- tielle autant que les déficiences du corps? Une éthique de la vulnérabilité, objectée à la démesure suicidaire de nos pré- tentions technologiques, est la perspective qu’ouvre l’atten- tion portée à nos insuffisances et à nos fragilités. Elle est le vrai défi que le monde contemporain nous impose. »
Aucun livres dans mes cabinet, juste une toile moderne du peintre Hazclès (1952-20..), MCourt.
tu peux chier à la coule dans la mitre du pape ..bon tu prends un pseudo keupu..mais c’est pasque t’es courageux..trouducudekeupu
Alvin Toffler
un gars qui fut trés interressant zouzou..le reste c’est dla préparation tiède pour ton clystère
C’est clair et sensé ce que dit JM Besnier, u., juste un peu sociologiquement verbeux !
C’est clair et sensé ce que dit JM Besnier
tzzz..on dirait une homélie de troisième district..décidément t’aimes le pipi de chat et les remugles de sacristie..que tu t’en défendes te rends encore meilleur baroz
Mais on ne sait pas tout:
Sur la photo, c’est plutôt Léon Bloy le mendiant bien gras (ou Léon Bloy le mendiant-un gras).
U, oui, suffisamment écouté, pour conclure:
1/ que ce monsieur au lieu de fréquenter des informaticiens new age devrait aller faire un tour dans des usines, ou labos, high tech.
2/ que ce monsieur dit est suffisamment simpliste, un fois débarrassé de quelques « concepts » un peu fumeux, pour que même ma voisine, ménagère de plus ou moins cinquante ans, qui habite je ne sais plus quel étage, ne prenne pas peur quand elle utilise son robot . Son robot ménager. Et qu’elle n’a absolument aucune intention, comme je la connais, d’entretenir quelque relation morale que ce soit avec un robot. Comme ce monsieur prétend que l’humain aura a le faire, une fois qu’il se sera débarrassé de la nature.
Mais ma voisine a lu » la possibilité d’une île »; alors, le post-humain, elle connait. La problématique de la dématérialisation aussi.
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