de Pierre Assouline

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La République des livres
Pour saluer Apollinaire

Pour saluer Apollinaire

Par GUY GOFFETTE

RETOUCHES AU BESTIAIRE

      Le dromadaire

Bel hospodar héréditaire
Le prince Mony Vibescu

Conquit Culculine en trois coups

Il fit mieux que j’aurais pu faire

Même avec quatre dromadaires

 

       L’éléphant

Bâti comme un lutteur de foire

Gui gardait une âme d’enfant

page214image504 page214image664Il devint artiflot pour voir
Comment tirent les éléphants

      Le chat

Je souhaite dans ma chanson

Une femme comme échanson

Un chat qui rit quand je suis ivre

Et des amis à l’unisson

Fêtant Alcools parmi les livres »

       

              CODA

J’ai traversé bien souvent le pont Mirabeau

Sans me pencher sur l’eau

de mes amours et sans

Penser à toi Guillaume Apollinaire

 

Cent fois j’ai croisé ta bergère ô tour Eiffel

Sans bêler comme un pont

ni jeter en passant

Un œil sous ses jupons métallifères

 

Mais qu’un colchique rose un seul brin de bruyère

Traversent mon chemin

et me voici roulant

Tambour dans tes pas des vers mirlitaires. »

GUY GOFFETTE

 

 

Hommage extrait de :

Guillaume Apollinaire

Alcools. Poèmes 1898-1913

Publié pour le centenaire d’Alcools avec différents hommages

256 pages,

Folio

Cette entrée a été publiée dans LE COIN DU CRITIQUE SDF, Poésie.

10

commentaires

10 Réponses pour Pour saluer Apollinaire

le cul c' est raide dit: à

Pour saluer Apollinaire, vous n’avez trouvé que Gofette
Qui manie le langage-sexe comme on l’imprime platement sur une gaufrette
Apolline chérie, je t’ en pris, excite lui les nerfs!

le cul c' est raide dit: à

Les retouches?
Au vestiaire!

Fait d' or dit: à

Telle est prise qui croyait prendre, l’ Apolline!

d' Ancône dit: à

Ça n’a pas fait ni une ni deux, Fédor en avait trois!

oeeo dit: à

« il y en a tant qui fument des cigarettes pour passer le temps »
est le titre donné pléïade
à ce calligramme fluvial de ma mémoire, ma désirade
je ne suis ni de beaubourg où je vous vis
monsieur, monsieur,je dois le dire vit
ni de Méditerranée , ni du gévaudan
mais à la proue de cette barque
je ne suis pas la dame-jeanne de la zbuck
ce n’est pas mon truc.
c’est en peintre qu’ici j’arque
tout, les vers,les cintres, tout à trac
tout, terriblement

oeeo dit: à

de la Zbruck

u. dit: à

Je prends « Le chat ».

Et les vers mirlitaires.

oeeo dit: à

une musique d’Hikari*
à ensorceler la minerve
car nous rêvons d’Icarie

mais que la poésie ne soit pas serve

*le fils de Kenzaburo Oé

oeeo dit: à

A parallel composition is Apollinaire Wounded (to Ward Jackson), 1959–60. Here Flavin took his cue from the famous photo of Apollinaire, his head bandaged after receiving a shrapnel wound in WWI. Van Gogh sacrificing himself to his art; Apollinaire reminding us that the artist lives in the real world: for Flavin, these are appropriations of the heroic artistic life.
http://www.artnews.com/2012/05/22/an-artist-whose-autobiography-was-drawing/

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