de Pierre Assouline

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Les fantômes de l’hôtel Aletti et ceux de la Maison indigène

Les fantômes de l’hôtel Aletti et ceux de la Maison indigène

Mais où, dans quel roman et sous la plume de quel écrivain, n’y a-t-il pas au moins un chapitre sur l’épidémie ? Chaque jour, il en pleut comme à Gravelotte. A croire que l’on voudrait se rassurer en examinant comment cela se passait dans la fiction en d’autres siècles et d’autres époques. La Fontaine, Daniel Defoe, Thomas Mann, José Saramago, Boccace, Mary Shelley, Stephen King, Richard Ford (la liste s’allonge de jour en jour) etc sans oublier Albert Camus, bien sûr, dont l’Obs nous assure qu’il avait « vraiment tout prédit, étape par étape » ! Basta ! Un article du New Yorker résume tout ça d’un trait :

« Dans la littérature de pestilence, la plus grande menace n’est pas la perte de vies humaines mais la perte de ce qui nous rend humains ».

Nous prend alors l’envie d’en sortir, de fuir les histoires de confinement et les huis-clos, notre bibliothèque-à-la-maison n’ayant décidemment pas vocation à être aussi anxiogène que le Journal télévisé en le prolongeant. En sortir pour naviguer soit en sources sûres du côté des classiques, soit dans les parages des nouveautés sacrifiées. Car il y en a eu juste « avant », à la veille du grand bouleversement. Le temps d’être envoyées à la presse, d’être déballées des caisses et mises en pile par les libraires et il a fallu tirer le rideau. Ces livres morts-nés pour le public reparaitront-ils au début de l’été (peu probable) ou à la rentrée (mais quid du programme prévu initialement ?) ? On imagine l’angoisse de l’auteur qui a trimé trois ans pour écrire son livre et qui le voit disparaitre au bout de trois jours. Idem pour les cinéastes, peintres, photographes, dramaturges.

Parmi les livres que j’ai reçus, il en est trois qui m’ont hélé tant ils se rejoignent, encore que leurs factures soient antagonistes. Ce qui les relie pourtant ? L’Algérie, celle d’autrefois. Sixième roman du tandem Canesi & Rahmani, Ultime preuve d’amour (270 pages, 18,50 euros, Anne Carrière) s’ouvre sur la journée du 19 mars 1962, date qui sonne la fin de l’Algérie française mais pas celle de la guerre d’Algérie -pour cela il faudra attendre le massacre des européens à Oran quatre mois plus tard et la proclamation de l’indépendance. Depuis, une forme de guerre se poursuit entre Français et Algériens, ailleurs et par d’autres moyens, dans les esprits. Quatre personnages principaux. Chacun sa partition, son point de vue, sa propre note dans ce roman choral, plein de frémissements, de pudeur, de délicatesse à peine troublée par la violence des ultras des derniers temps de l’Algérie française après le cessez-le-feu.

On perçoit les événements à l’écoute d’Europe 1 sur le Radiola tandis qu’au Triomphe, on projette Babette s’en va-t-en guerre. Pierre Leroy, pied-noir, lecteur de l’Echo d’Alger, étudiant en médecine, militant OAS jusqu’à ce que son père, un homme de gauche qui serait bien resté dans la nouvelle Algérie, soit muté à Brest. Ce jour-là, « je quittais le monde des souvenirs pour entrer dans celui de la nostalgie ».  En se laissant captiver par la lecture de l’Etranger, il s’identifie à Meursault et réécrit le roman en pensée : « Ce matin l’Algérie est morte ». Inès Khelifa, qui elle aussi se destine à la chirurgie, mi-arabe mi-kabyle issue d’une famille stricte sur le respect des principes et de l’islam, est la fille d’une bigotte et d’un directeur d’école à la Bouzaréah, dans la banlieue d’Alger, promu directeur de l’administration générale après la guerre. Ils ont grandi ensemble. Sans « les événements » avant qu’on dise « la guerre », ils seraient encore ensemble, mariés.

De France, il lui écrit une lettre qui lui revient avec deux tampons, lesquels, une fois côte à côte donnent étrangement : « Alger n’habite plus à l’adresse indiquée ». On retrouve Inès dans les années 90, lorsque la fièvre islamiste plonge l’Algérie dans une parenthèse de terreur dont elle n’a cessé depuis de conjurer le spectre. Elle est devenue thanatopractrice. Refusant que les familles des assassinés subissent « la double peine », elle s’emploie à recoudre les têtes des corps décapités par les terroristes en privilégiant le surjet intradermique sur les points séparés afin que la ligne de couture en devienne quasiment invisible. Elle rend forme humaine aux victimes.

Durant une trentaine d’années, Pierre et Inès se suivent de loin en loin. Un amour jamais éteint, des sentiments intacts. Ils se sont mariés chacun de leur côté, lui a divorcé et vit seul, elle est restée avec son mari : « Pierre était en embuscade, il ne demandait qu’à revivre. »  Conçu comme le puzzle d’une mémoire à la dérive, ce n’est pas un roman fait de bons sentiments, comme Gide les redoutait, mais animé d’une vraie générosité, de celle que l’on espère mais que l’on n’attend pas, surtout lorsqu’on la voit sourdre dans les moments de crise, de guerre.

Au fond, si tout s’opposait à ce que leurs vies ne fassent qu’une (à commencer par leurs familles, leurs milieux, leurs camps, la guerre…), l’Histoire a décidé pour eux par le départ forcé de l’un. Dans La Fantasia (283 pages, 19,90 euros, Albin Michel), premier roman aux relents d’autobiographie familiale de l’historien Loris Chavanette, Mariane l’héroïne, une femme mûre mariée à un colon, brave l’interdit sans que « les événements » pèsent sur la courbe du destin en vivant un grand amour avec Antar, un jeune Arabe andalou descendant des Maures de Grenade, dans la chaleur suffocante de l’été 1953 entre Tlemcen et Mostaganem.

On s’attache tout autant aux personnages de pure fiction par Michel Canesi et Jamil Rahmani tant l’identification est naturelle : qui n’a jamais éprouvé que le premier amour serait le dernier ? Sur ce canevas des plus classiques, qui sonne comme un poncif, les auteurs ont édifié une histoire dans l’Histoire qui dit bien plus que ce qu’elle raconte, dénuée de tout manichéisme malgré ce que l’année 1962 avait de radicale. Avec en musique de fond Seras-tu là ?, l’une des plus belles chansons de Michel Berger ou le concerto pour flûte et violon de Telemann que jouait l’orchestre de l’hôtel Aletti quand elle l’y attendait. Alger est leur écrin, une ville dans sa lumière inouïe, une capitale encore si française par son architecture, ses magasins, ses rues, ses ficus et ses palmiers. Rue la Fayette et rue Michelet, boulevard Baudin et rue Daguerre, boulevard du Telemly et boulevard Saint-Saëns, des noms comme autant de madeleines, de même que la pâtisserie Tilburg, et ses concurrentes, La Parisienne et La Princière, la parfumerie Cabessa, le club des Pins, Moretti, Surcouf, Castiglione, avec force majuscules, une musique en soi que la seule évocation de ces noms, et la Grande Poste, qui domine le paysage urbain sans l’écraser.

L’hôtel Aletti est au fond le personnage principal de ce roman, l’établissement le plus symbolique, le plus chargé d’histoire de la ville, construit par les frères Aletti à l’occasion du centenaire de la présence française et inauguré en 1930 par Charlie Chaplin. Un conservatoire de légendes coloniales comme le furent le Continental à Saïgon, le Raffles à Singapour et quelques autres. Mohand, son groom, est le confesseur muet, fil rouge de l’histoire, leur histoire qui eut pour théâtre la chambre 310, la leur à jamais : « En fait, les colons ont été remplacés par d’autres colons. Ils nt tout volé, les maisons, les magasins et l’argent du pétrole » murmure le groom de l’Aletti. Le grand hôtel restauré s’appelle désormais Es-Safir. Mohand a tout vu, tout vécu sans jamais que son humilité n’en soit entamée. Il est le témoin dont on sait que nul ne témoignera pour lui quand il ne sera plus de ce monde.

Il est un autre lieu de mémoire que l’hôtel Aletti à Alger, d’un tout autre genre, qui suscite comme il se doit un livre d’un tout autre esprit – encore qu’il ne soit pas sans rapport avec celui que Canesi & Rahmani avaient consacré à la Villa Taylor à Marrakech il y a près de trois ans. Non un roman mais, ce qui est plus approprié s’agissant d’un retour sur le passé ébauché par une réminiscence familiale un récit. Il tient tant de l’évocation, avec ce que cela suppose d’imprécis, de flou, d’incertain lumineux, que de l’enquête avec ce que cela implique de détails et de précisions. Autant de traces que de preuves dans La Maison indigène (172 pages, 19,50 euros, Actes sud) de Claro, connu tant pour ses romans (CosmoZ, Crash-Test…), ses traductions (Pynchon, Rushdie, Barth, Danielewski, Gass, Vollmann, Selby, Gaddis, Alan Moore…), l’excellence de la collection de littérature américaine « Lot 49 » qu’il co-dirige au Cherche-Midi que pour le tranchant de son blog.

Il surgit avec ce nouveau texte là où on ne l’attend pas, dans un registre qu’on ne lui connaît pas, atuobiographique dans la veine de la chronique familiale. C’est peu dire qu’il surprend. Comme l’hôtel Aletti, la Maison indigène avait été bâtie en 1930 pour le centenaire de la colonisation de l’Algérie par les Français. Pas sûr que l’auteur se serait attaché à son destin si elle n’avait été construite dans un style néomauresque par un architecte du nom de Léon Claro, son propre grand-père lui-même né à Oran, sur la commande du gouvernement. On peut même dire que l’écrivain de la famille n’en aurait rien fait tant il avait rejeté ce passé-là par tropisme autant que par tempérament –jusqu’à appeler « la maison indigeste » cette chose qui figurait à elle seule sa famille, l’héritage, la transmission, les legs, toutes choses qu’il croyait avoir mis définitivement à distance et qui lui reviennent soudainement par l’image de cette maison là-bas qui porte son nom, un patronyme venu des Baléares espagnoles comme nombre d’oranais, Majorque du côté paternel, Minorque du côté maternel.

Mais dès lors que ce nom de Claro y était attaché, nom qui sonne comme un pseudonyme depuis qu’il en a soustrait le Christophe mais qui n’en est pas un, il s’est mis à considérer la chose comme une boite noire, qu’on l’appelât la « Maison indigène », « la Villa du Centenaire », voire la « Maison du Millénaire », ou tout simplement la « Maison Claro », comme ça se disait à Alger autrefois, ou même la « Maison mauresque » comme disait un certain Albert Camus (il lui a consacré un texte sous ce titre en avril 1933), actuel best-seller en poche en France, en Espagne et en Italie mais pour d’autres raisons. Le sachant, on examine avec un sourire complice La Maison indigène (172 pages, 19,50 euros, Actes sud) surmonté du nom de Claro. Ainsi, la maison a deux fois le même nom mais pas le même auteur. Nul n’y a vécu dans cette bâtisse blanche située place d’Estrées à Alger, en lisière de la Casbah dont elle représente une maison-type dans son asymétrie et ses erreurs, ce qui augmente son mystère. L’architecte la voulait si authentique dans son imperfection qu’il demanda à ses maçons de crépir les murs en se servant uniquement de semelles d’espadrilles et à l’exclusion de tout fil à plomb.

C’est tout juste si on le chicanera sur un passage : « L’architecte de la Maison indigène est algérois et, partant, algérien, donc français –puisqu’alors les deux termes sont synonymes aux yeux de la métropole ». Justement, non : que ce soit en métropole comme dans les trois départements français que constituait alors l’Algérie, les uns et les autres prenaient bien garde quand ils les nommaient de distinguer les Français d’Algérie et/ou pieds-noirs des Algériens, ces derniers étant majoritairement musulmans. Ah…, ce titre de chapitre « Pieds-noirs et mains sales », si chargé de mépris et d’ignorance, ce dont il ne disconvient pas puisqu’il débute par un aveu : « Je ne sais pas l’Algérie ». C’est peu dire que la nostalgérie l’exaspère. S’il avait été en âge et en situation de choisir un camp, nul doute qu’il aurait pris le parti des « invisibles ». 

En se lançant dans cette enquête, Claro a voulu déplier le pli du temps. Il a trouvé dès l’entame la note juste, la bonne couleur, le ton qu’il fallait, réfrénant ses colères et sa rage contre un vestige du colonialisme à « l’aura douteuse », forcément, pour mieux laisser s’exprimer sa sensibilité et les émotions que le bâtiment provoque en lui. Ce qu’il recherche dans ce récit vibrant, émouvant, d’une écriture très retenue par la volonté de ne rien laisser déborder qui en gâte la sobriété, c’est « l’alpha de la raison d’être » des pages qu’il noircit dans l’obscurité d’une recherche guidée par des repères lumineux, s’interdisant d’« inhaler sans réfléchir la fumée assassine du souvenir ». Ca ne risque pas dès lors qu’on reconnaît que tout héros de la libération de l’Algérie qu’ils furent dans la clandestinité, Ali la pointe et Yacef Saadi n’en avaient pas moins été des maquereaux dans le civil.

Camus y est un peu partout en embuscade, mais aussi le libraire-éditeur Edmond Charlot, l’écrivain et critique oranais Emmanuel Roblès, Jean Sénac, le poète français naturalisé algérien assassiné en 1973, Le Corbusier venu donner des conférences sur l’urbanisme (son architecte ne lui a pas fait visiter la Maison indigène de crainte qu’il la décrète « œuvre pastiche »), Luchino Visconti préparant le tournage de l’adaptation de L’Etranger, tous se croisant jusqu’à s’entremêler dans la quête de l’auteur :

« Entre l’Arabe anonyme abattu par Meursault en 1942, le corps-acteur de l’Arabe criblé de balles imaginaires par Mastroianni en 1967 et le poète Sénac poignardé dans sa cave court un étrange fil rouge qu’il faut s’efforcer de suivre et de dénouer, un fil qui serpente dans le labyrinthe algérien, reliant divers protagonistes inattendus »

La reconstitution de son diorama familial le mène jusque là. Après Kamel Daoud, Claro a lui aussi cherché l’Arabe, mais pas le même. Non celui du roman de Camus mais celui du film de Visconti. Celui qui interprétait le rôle du sans-nom et sans identité. Il l’a retrouvé, Brahim Haggiag, incarnation d’Ali la Pointe dans l’inoubliable Bataille d’Alger de Pontecorvo, de l’inconnu assassiné sur la plage dans L’Etranger, et puis dans Patrouille à l’est de Amar Laskri, Chronique des années de braise de Lakhdar-Hamina, Les folles années du twist de Mahmoud Zemmouri… Comment devient-on ce que l’on est ? C’est cela qui le taraude, s’agissant moins de lui-même que de son père : « Quand-comment-où mon père bascula dans la poésie ? ». Si son grand-père architecte n’avait quitté l’Algérie qu’en 1964, son père, lui, était parti en 1951. Il s’appelait Henri Claro. Dans une lettre, Jean Sénac le décrit comme « une espèce d’excité à la recherche de son sens ». Qu’il l’ait trouvé ou pas, il valait bien un livre, ce livre-là, qui vaut vraiment d’être lu.

(« Charlie Chaplin, Carlos Gardel et autres à l’inauguration de l’Hôtel Aletti ; la Maison indigène » à Alger ; « Scène de L’Etranger de Luchino Visconti avec, à debout gauche, Marcello Mastroianni » photos D.R)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 042 Réponses pour Les fantômes de l’hôtel Aletti et ceux de la Maison indigène

Marie Sasseur dit: à

Un (nouveau)jour sans fin, a l’Ehpad virtuelle, tous les lits de la clinique Passou, sont occupés, lol.

Lu chez Claro, comme une philo d’architecte, « un lieu n’est pas un espace ». Il y a de l’idée, partagée par des bons.

« Un exercice des plus savoureux est la relecture des propos d’architectes recueillis par Paul-Henry Chombart de Lauwe à la fin des années 1950 pour son fameux ouvrage Famille et habitation (Chombart, 1960). À l’exception de Bernard Zehrfuss (curieusement), de Charlotte Perriand (sans surprise, connaissant son souci pour le confort, traduit dans sa création de meubles) et de Le Corbusier (inclassable, comme d’habitude), les architectes sont accablants d’ignorance et de suffisance envers les manières d’habiter populaires »

https://www.cairn.info/revue-espaces-et-societes-2005-1-page-15.htm#

Marie Sasseur dit: à

31 mars 2020, 7h35

Nicolas dit: à

Vous êtes étonnant 3j, vous adoubez des articles de musulman mièvre et critiquez la cécité de Tincq, c’est pourtant en ça que c’est intéressant. Comment on lutte contre soi, les réussites et les échecs, comment on sort de sa bulle.

Nicolas dit: à

Vous êtes abonné à Libe 3j? J’en ai un peu mare des suces boules à Macron du Monde, j’ai pris un abonnement. Qu’est ce que vous en pensez ?

Marie Sasseur dit: à

Mais aucun archi, sauf ceux qui ont une conception toute militaire du bunker, n’a eu l’idée d’une architecture de confinement. Une idée qui a l’avenir, celui du passé de la grotte..

Tout ça pour dire que je partage, avec un ancien ambassadeur, académicien, médecin, cette idée largement répandue que le confinement général actuel de la population est la stratégie moyenâgeuse de l’impuissance.

Avec des slogans de propagande, et la toute-puissance médiatique du mouton :Restez chez vous et attendez la vague; vague exhortation à garder les yeux braqués sur une courbe que des pronostiqueurs qui n’ont rien à envier à la « science » divinatoires des traders de la mathématique financière , voudrait faire ressembler à une cloche. Plus personne ne sera collé sur la courbe de Gauss…

Pour palier à ce scandale, contraindre la population a s’adapter aux moyens, et non l’inverse. Alors rester chez soi car: Pas de lits de rea, pas d’équipements, pas de tests de dépistages, pas de masques, pas de gants.

Voilà le braquage du siècle.

Marie Sasseur dit: à

Bouh…

Restez chez vous et attendez la vague; vague exhortation à garder les yeux braqués sur une courbe que des pronostiqueurs qui n’ont rien à envier à la « science » divinatoires des traders de la mathématique financière , voudraient faire ressembler à une cloche. Plus personne ne sera collé sur la courbe de Gauss…
Si encore ils avaient poetisé le « truc »

https://artsandculture.google.com/asset/the-great-wave-off-the-coast-of-kanagawa/fAFp7yddSAtcTQ?hl=fr&avm=2

christiane dit: à

Bonjour Rose,
hors correspondance privée, quelques réponses à vos questions.
Pour la Pythie (et en lien avec le billet de Passou), j’ai cherché dans le désordre familier de mes étagères croulant sous le poids des livres, ceux qui contenaient l’écriture de ces terres de soleil. Camus bien sûr (j’en ai longuement parlé avec hamlet), les peintres (beaucoup de correspondance venues de leurs voyages – révélation de la lumière), les poètes (là, ils sont nombreux et j’ai retrouvé les livres de Lorand Gaspar, d’où les citations croisant parfois l’actualité du blog où pullulent les… « Pythie » et « Œdipe » qui, croyant déjouer les oracles, font de leur vie le théâtre de leurs angoisses.
Par ailleurs, je peins, plusieurs heures par jour et parfois la nuit. j’ai commencé une grande toile sur le thème de « La chute d’Icare » pour des amis…
Voilà.
Fenêtres ouvertes, je goûte l’air frais du matin, le ciel étrangement calme, les rues de même.
Écrivez comme vous le sentez sur la RDL. Beaucoup vous aiment et apprécient vos messages.

Marie Sasseur dit: à

Si beaucoup ? ( plutot les deux ou trois pousse- au- crime du blogapassou)apprécient les messages de la rosse, ce n’est certainement pas mon cas.
Je zappe, car pas contrainte au voyeurisme pour les délires d’une personne qui est entrée en grande confusion mentale, ça date pas du 17 mars dernier.. et présente un danger, mais pas pour elle.

Pablo75 dit: à

Mardi, 31 mars 2020, 8h55

@ Soleil vert

L’espagnol (ou plutôt l’argentin) parlé (« coloquial » on dirait en espagnol) de Kodama n’est pas facile à comprendre, et cela d’autant plus que sa pensée n’est pas toujours très claire (souvent elle oublie les transitions entre les thèmes, en frnaçais on dirait qu’elle passe du coq à l’âne).

Dans le paragraphe que tu cites elle parle du monumental « Borges » de Bioy Casares (tous les textes de son énorme journal intime qui concernent Borges) et elle lui reproche de l’avoir publié après la disparition de Borges, donc, selon elle, de ne pas avoir assumé devant lui son livre. Elle dit que Bioy aurait pu attendre sa propre mort pour que le livre paraisse. Pour elle s’il l’a fait en vie c’est pour se venger de Borges. Parce que Bioy sentait bien que Borges n’aimait pas ses oeuvres à lui (Bioy), sauf « La invención de Morel », parce que ce livre Borges l’avait entièrement corrigé.

Ce qui est sûr dans cette histoire c’est que Bioy admirait Borges infiniment plus que le contraire. Pour Borges, son ami intime Bioy est un play-boy obsédé par les femmes et le sexe, riche et avec un petit talent littéraire. Un peu le contraire de lui-même (on dit que Borges est mort vierge).

L’histoire de la vengeance, moi je n’y crois pas. Bioy a publié ce livre parce que c’est un document très important et que lui joue dedans un
bon rôle, celui de meilleur ami de Borges pendant plus de 50 ans. Mais on y sent aussi que Borges n’avait pas une grande considération
intellectuelle envers lui. Il faut dire aussi que Borges avait 15 ans de plus que Bioy. Entre eux c’est un peu la relation entre un grand frère
très talentueux et un petit frère avec beaucoup moins de talent qui essaie de l’imiter.

et alii dit: à

Le bar à poèmes
Le bar à poèmes > En français > Lorand Gaspar (1925 – 2019) : Patmos
29 mars 2017
Lorand Gaspar (1925 – 2019) : Patmos
contributor_20130408151453_1_1_

Patmos

Dans la ruelle pavée de mer

trois vieilles vêtues de noir

éclairées du blanc d’un mur

accueillent la nuit.

Le chœur antique me salue sur le seuil

les voix très hautes déraillent un peu

sous la cendre endormie des deuils

frissonne la mémoire d’un feu.

La pêche fut bonne cette année

je me souviens de la peur dans les fonds,

le combat obscur, la lueur clouée,

un timbre éteint dans la musique –

cela bouge encore dans la chair

tant de ténèbres soudain à creuser

sur le chemin tu ne sais pourquoi

où chantent les Erinyes –
http://www.barapoemes.net/archives/2017/03/29/35107224.html

JiCé..... dit: à

L’immense Borges serait mort vierge ?
Peuchère ! Que c’est triste ! on peut se méfier de la copulation, mais à ce point là…faut être fada.

Marie Sasseur dit: à

Merci pour l’explication de la relation entre le béarnais et Borges.

« Pour Borges, son ami intime Bioy est un play-boy obsédé par les femmes et le sexe, riche et avec un petit talent littéraire »

Je pense avoir compris que Kodama, comme elle l’évoque, une pudeur japonaise, a failli en faire les frais, comme un trophée enlevé au rival…

JiCé..... dit: à

« Les fantômes de l’hôtel Aletti et ceux de la Maison indigène »

Ce titre de billet me fait peur…je lis malgré moi :
« Les fantômes du Blogbordel et ceux de la Maison Passou »

Pablo75 dit: à

Sur les vieilles et très compliquées histoires de traduction Jean-Pierre Bernès-Borges-Kodama, je me rappelle d’avoir suivi cela de près il y a plus de 30 ans, grâce à une amie, journaliste culturelle, qui avait écrit sur le thème dans une revue littéraire espagnole. J’ai oublié les détails, mais il y a deux choses claires: que Kodama est l’exemple type de la veuve d’écrivain redoutable et qu’un traducteur peut traduire en fonction de ce que lui indique l’auteur qu’il traduit. Moi ça m’est arrivé de traduire un livre d’un auteur qui a voulu corriger son texte original dans la version espagnole, et cela au point que j’ai dû mettre une note pour dire que les variations entre les deux textes étaient dues à l’auteur. Il est, donc, possible, que ce qu’on appelle des erreurs de traduction de Bernès soient des choix de Borges, et cela d’autant plus qu’il connaissait très bien la langue française.

William Legrand dit: à

JC, le Justin Crétin de ce blog adore les enfants…
même ceux des migrants ?… bravo l’Andouille

Pablo75 dit: à

Kodama raconte dans l’interview que Bioy, profitant que Borges était allé aux toilettes, l’a draguée, avec l’excuse de l’inviter chez lui faire des photos.

Mais je trouve cela peu crédible. D’abord, le fait que les 3 soient dans un café, alors que Borges et Bioy se voyaient très souvent chez ce dernier. Après, le fait que Borges, aveugle, aille aux toilettes tout seul. Ensuite, la Kodama n’était vraiment pas une femme qui devait exciter beaucoup Bioy, pas seulement physiquement, mais surtout à cause de son caractère, sa distance, son antipathie naturelle. Elle était tout le contraire d’une femme sensuelle (dans l’interview on dit qu’il y a de gens qui disent qu’elle est vierge, ce que je crois possible). Et pour finir, je ne crois pas que Bioy aurait trahi Borges à ce point, en risquant en plus de se fâcher avec lui définitivement.

Sans oublier que Kodama est connue pour mentir comme elle respire.

JiCé..... dit: à

Pédophile par contamination vaticanesque, j’adore les enfants de migrants !
Trois fois !
Une première fois à la loyale, sodomite, une seconde fois par nécrophilie, post étranglement, une troisième en colombo, par cannibalisme gastronomique.
Bonne journée LeGland mou !

christiane dit: à

et alii dit: « Le bar à poèmes
Le bar à poèmes > En français > Lorand Gaspar (1925 – 2019) : Patmos
29 mars 2017
Lorand Gaspar (1925 – 2019) : Patmos… »

MERCI.

Marie Sasseur dit: à

« Il est, donc, possible, que ce qu’on appelle des erreurs de traduction de Bernès soient des choix de Borges, et cela d’autant plus qu’il connaissait très bien la langue française. »

Il serait très étonnant, si c’est le cas, que cela n’ait pas été indiqué dans ce format Pleiade, plus lu pour les notes bas de pages, reportées en fin de volume , que pour ce qui est dit dans le texte.

Comme on a pu le constater récemment, avec la Pleiade Gary, lequel, bien que s’exprimant en parfait français, a été comment dire…retraduit a la sauce parisienne.

Candide dit: à

Pitié sur la Pythie.
Rendez-nous Sapience Malivole !

Marie Sasseur dit: à

Ou Emmanuel Carrere ( avec M. Deon) a Patmos…

William Legrand dit: à

le Crétin avoue adorer les enfants de migrants,
sa copine christiane est ravie !

Marie Sasseur dit: à

« Kodama raconte dans l’interview que Bioy, profitant que Borges était allé aux toilettes, l’a draguée, avec l’excuse de l’inviter chez lui faire des photos. »

Oui, et Kodama, qui a cette culture de l’ anecdotique qui en dit long, c’est à dire de la précision, a bien illustré cette intention trouble du béarnais.

Janssen J-J dit: à

(J. Ext, 31/3/20, @ 9.35) dans,les filets de la remontée matinale des traces de sperme en vrac,

@ Jissé / « Cette saleté de virus pandémique nous projette des siècles en arrière en détruisant cette confiance illusoire que NOUS avions dans une vie plus forte que la mort »/ De qui parlez-vous au jsute ? Perso, de ma vie, je n’ai jamais été effleuré par une telle croyance prométhéenne. Cela m’étonne de vous, la vie plus forte que la mort ! comment avez-vous pu vous illusionner à ce point, face à pareille billevesée, vous qui êtes habituellement si nihiliste ? Farceur !

@ Nico : – Tincq vs Dahleb. Je crois qu’ils n’ont jamais prétendu avoir le même statut professionnel. Pourquoi établissez-vous ce comparatif totalement inepte ? J’ai évoqué ces deux personnes mais jamais imaginé comparer leur prose en quoi que ce soit. N’en profitez pas pour vous raccourcir le prépuce !

@ B. Je regrette parfois de n’avoir pas les coordonnées perso de la maman de rôz pour la soutenir directement. Et pour dire à sa fille qu’hélas, tout le monde n’a pas le pouvoir de florence A. Que c’est injuste, très certainement. Mais apparemment elle bénéficie du privilège médiatique de l’expérience du cnnfinement involontaire. Saurait dès lors mieux témoigner alors de la différence d’avec le confinement volontaire. Pensent-ils.

@ Oui, vous avez raison. Abonnez-vous à Libération ! Léchez les burnes à son maître, ça vous changera de la crémerie habituelle des Voleurs Actuels, et vous fera mieux comprendre la théorie du ruissellement du bas vers le haut.

@ Cavani Liliana. Je me souviens que ce film m’avait mis mal à l’aise mais fait gamberger à contre-courant de ma pente paresseuse. De quoi ? : Un nazi pouvait donc être possédé et ensorcelé par une déportée. Mais comment un cinéaste avait-il pu imaginer pareille hypothèse ? Mais surtout, les bretelles de Charlotte sur son corps splendide, la seule image qui s’incrusta, on pouvait comprendre la ferveur du nazi. Depuis ce film, je n’ai pu que constater le beau vieillissement de la peau de cette actrice formidable. Comme une chair d’orchidée.

@ Ne me dites pas que le chanteur Christophe…, quand même ! Ca suffit, hein !

@ Halluciné ce matin au poste, en entendant notre prix nobel d’économie, Esther Duflo, en direct de Boston à 2 h du mati., avouer n’avoir jamais pensé ni envisagé de sa vie professionnelle, que l’activité économique de la planète pût s’arrêter du jour au lendemain… Que c’était sans doute une erreur d’appréciation. Une ERREUR !… Ah, la SCIENCE économique, science de la perspective prédictive !… Une charlatanerie comme une autre, mon bon D., dédé,… le débordé du débardeur. Au fait, vivez-vous toujours de vos rentes ou commencent-elles à s’épuiser un brin ? Z’avez l’air de paniquer ce matin de ne pas entrevoir le retour à la « normale » de vos rentes…, je le pressens. Va falloir changer vos habitudes aussite, si vous n’êtes pas emporté par la tourmente virale… Hein.

Bien cordialement à tous.tes : demain sera un autre jour pour les poules.
J J-J.

de nota dit: à

 » on dit que Borges est mort vierge »
Je crois bien me souvenir que c’est une domestique, restée de nombreuses années auprès de Borges, qui a confié cette  » information » à un journaliste… Tout ce que je sais, c’est que cette domestique n’était pas céleste…

et alii dit: à

aviez vous déjà eu des « paniques alimentaires » et rempli les placards?

JiCé..... dit: à

Evidemment, oui ! La vie est plus forte que la mort. Quand on vit, c’est merveilleux ce qu’on peut imaginer faire, ce qu’on a fait, ce qui restera en témoignage de vous…

Evidemment non ! La vie ne pèse pas lourd, la mort est la plus forte, c’te salope, elle vous crève avec le sourire dans la tranchée, vous étouffe dans le respirateur, vous égorge dans la voiture qui ne rate pas l’arbre …

christiane dit: à

C’était l’époque de Sapience Malivole…

«La porte j’ouvre le soir
La lampe je tiens haut
que voient de la terre les affligés
qu’ils viennent trouver compagnie
qu’ils trouvent un coin pour s’adosser
un escabeau pour que s’assoie l’aveugle
et là alors que nous parlerons
viendra nous tenir compagnie aussi le Christ”.
Qu’ils trouvent mise la table
une cruche où boive le tourment
et parmi nous se tiendra
le chagrin, frère du monde. »

les paroles de “tin porta onigo Vrady” de Livaditis, musique Theodorakis, la voix de Farantouri.
Sapience avait traduit les paroles pour Di Brazza…

Theodorakis Farantouri tin Porta Anigo to Vradi
https://www.youtube.com/watch?v=gI1FCbwIhw0

JiCé..... dit: à

J’ai eu des « paniques » sexuelles qui m’ont fait remplir mes placards de Love Dolls ! Jamais remplis de bouffe, mes placards ! …

Candide dit: à

de nota dit :
« Tout ce que je sais, c’est que cette domestique n’était pas céleste… »
Hé oui, Céleste Albaret a beaucoup raconté son grand homme. cf France-Culture récemment. Mais il faut se méfier des gardiennes du temple . Elle a toujours affirmé que Marcel n’avait pas d’amitiés particulières…
C’est sûr, Marcel n’a jamais déploré les jeunes filles en pleurs !!

D. dit: à

JJJ je suis salarié et n’ai aucune rente.

et alii dit: à

MEDIAPART RAPPELLE
ART
Une histoire politique du balcon
30 MARS 2020 PAR LUDOVIC LAMANT
Le balcon devient une pièce architecturale centrale à l’heure du confinement, à la fois lieu de manifestation en soutien aux soignants et de surveillance des voisins. Retour sur ses usages, des origines militaires aux promesses d’émancipation.
je propose
https://www.google.com/search?q=BALCON+PEINTURE&sxsrf=ALeKk01l_1OHvN8-JHx3otsv-VYvJjFjsQ:1585642487690&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwidt-DJosToAhUszoUKHQL8CdMQ_AUoAXoECAwQAw&biw=1795&bih=1381#imgrc=RSZPq2lbMNlSDM

William Legrand dit: à

la pas nique du Crétin est continuelle, son impuissance également, c’est dramatique… pour lui, nous on rigole

D. dit: à

Vous confondez sans doute avec un helvète bien connu de ces lieux par le passé.
Mais après tout, c’est son droit de toucher des rentes

rose dit: à

Marie Sasseur dit: à
Si beaucoup ? ( plutot les deux ou trois pousse- au- crime du blogapassou)apprécient les messages de la rosse, ce n’est certainement pas mon cas.
Je zappe, car pas contrainte au voyeurisme pour les délires d’une personne qui est entrée en grande confusion mentale, ça date pas du 17 mars dernier.. et présente un danger, mais pas pour elle.

Lorsque vous metrez en danger quelqu’un suite à vs délires, vous serez mise face à votre réalité.
En quelque sorte vous êtes comme un Weinstein sinistre qui s’est cru intouchable.
La suite a montré que non.
De plus atteint du Covid 19.

Marie Sasseur dit: à

Non, je ne réponds pas à la démente,comme je l’ai bien expliqué.

Chaloux dit: à

On imagine l’angoisse de l’auteur qui a trimé trois ans pour écrire son livre et qui le voit disparaître au bout de trois jours. Idem pour les cinéastes, peintres, photographes, dramaturges.

Il faut se faire une bien piètre idée de ce qu’est la littérature, de ce que sont la peinture, la photographie et le théâtre, pour écrire une ânerie pareille.
Je viens de retrouver mon tout petit exemplaire de La vie de Lazarillo de Tormès, Slatkine. Les premières éditions qu’on en connaisse datent de 1554 au plus tôt, mais les événements auxquels il y est fait allusion sont de 1525 au plus tard. Il se peut donc, soit que l’auteur ait remisé ce chef-d’oeuvre dans un tiroir et qu’on ne l’en ait ressorti que tardivement, soit qu’il n’ait circulé pendant une trentaine d’années que sous la forme de cahiers recopiés à la main avant publication. On ne sache pas non plus que les années de peste aient aboli la peinture de Bosch ou de Bruegel. Ni la guerre des photographies. Evidemment non.

Ce qui est en cause, c’est ce système de commandes qui fait que chez Gallimard soient parus cette année au moins cinq « topics » dans le genre de l’affreux navet d’Assouline,, mélanges répugnants « d’imagination » (qu’est-ce qu’on à foutre de l’imagination dans ces conditions?) et de faits réels, concernant, si je ne me trompe, des écrivains. Produits à haut risque de péremption inopinée. Et il y en avait certainement d’autres en préparation, chez Gallimard et ailleurs, car les bubons de cette peste se multiplient à un rythme soutenu. Ne plaignons pas les crétins prétendument écrivains, écrivaines ou autrices qui sont tombés dans le panneau des commandes ou de l’accrochage de wagons à ce genre niais, ridicule, néfaste et probablement saisonnier. Ils n’avaient qu’à écrire, tout bonnement, comme Gracq.

rose dit: à

Maria Kodama.
J’ai vaguement tout lu dont les coms passionnants chez Philalecte.

J’en connais une comme ça qui se nomme la servante d grand auteur injustement oublié et tombé manencontreusement dans les oubliettes.
In fine, après avoir pas mal inventorié sur nombre de ses magouilles, se faire payer le Mac et les nuits en IBIS par l’assoc.créee en ve de réhabiliter le grantécrivain, le vrai hic (tu parles d’un prétexte le confinement) est qu’elle se donne une existence à elle-même, un sens à sa vie. C’est une veuve anthume quoi.

rose dit: à

Christiane

Merci de vos réponses.

En ce qui concerne la peinture, vous aviez les matériaux suffisants chez vous pour attaquer une grande toile ?
Avez-vous vu les grandes toiles sur le site mis en ligne par jazzi de Josquin P. ?

C’est pourquoi vous intervenez peu ?

et alii dit: à

Dans Roméo et Juliette, la maladie joue un rôle capital : mis en quarantaine à cause de la peste, l’émissaire ne parviendra pas à prévenir Roméo que Juliette n’est pas vraiment morte. Il y a également une référence à la maladie dans l’acte II du Roi Lear, explique Sophie Chiari, professeure de littérature anglaise à l’université Clermont-Auvergne : « Le roi Lear insulte sa fille Régane : « Thou art a boil/A plague-sore » [« Tu es un chancre/Un bubon pesteux », selon la traduction de La Pléiade]. »

« Cette image devait être extrêmement concrète pour les contemporains de Shakespeare, qui devaient la trouver d’autant plus terrifiante, détaille la chercheuse. Il faut dire que la peste a durablement marqué le début du règne de Jacques Ier : depuis ses débuts sur le trône en 1603, la peste a frappé régulièrement, et l’accalmie n’est survenue qu’après une épidémie majeure en 1622 ». Cette menace de la maladie fait dire à François Laroque que Shakespeare « est un miraculé. Il a échappé à la peste bubonique, toute sa vie il a échappé à la camarde. »

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et alii dit: à

La peste, « plague » en anglais, intervient à 98 reprises dans le théâtre de Shakespeare, souligne le professeur. C’est quand même une préoccupation, même si le mot « plague » était une injure, comme le mot « peste » en français. »

Pablo75 dit: à

@ de nota

Certaines des femmes qui ont connu de près Borges ont parlé du fait qu’on pouvait à peine le toucher, tellement il était réticent au contact. Celle que sa mère a choisie comme épouse pour son fils l’avait dit clairement dans une interview publiée en Espagne il y a très longtemps. Et l’écrivain Estela Canto, qui a eu une histoire d’amour avec lui et a écrit un très bon livre sur leur relation (« Borges al contraluz »), en a parlé aussi. Si je savais où j’ai ce livre, je pourrais la citer sur ce thème.

Sans faire de la psychanalyse de comptoir, il est clair que la relation si étroite de Borges avec sa mère a beaucoup influencé sa relation avec les femmes. Sans parler de son très complexe thème astral (Vierge ascendant Cancer), qui explique très bien sa pudeur physique pathologique.

Pablo75 dit: à

« Borges A contraluz » (à contre-jour)

Nicolas dit: à

3j, il n’y a pas besoin d’être un grand intellectuel pour pratiquer la foi avec sagesse (même si c’est pas ma tasse de thé hein), vous êtes lourds dingue et pédant, j’en prends bonne note.

Chaloux dit: à

Dans l’entretien, Kodama dit, si j’ai bien compris, qu’elle n’aime pas qu’on l’embrasse et qu’il n’y a que « les dieux grecs » qui lui fassent l’amour (« l’homme du matin » étant promptement renvoyé chez lui). Est-il possible qu’elle et Borgès se soient rejoints sur ce point? Ce qui pourrait expliquer l’existence d’un « amour » entre deux personnes ayant une telle différence d’age.

JiCé..... dit: à

Faire rire, en cette saison, mais c’est magnifique, non ? La chambre funéraire, la pompe funèbre, est l’endroit idéal : on n’en revient pas de drôlerie.

Le vivre-ensemble ? Enterrez vous les uns les autres !

Chaloux dit: à

Borgès mort vierge? Pourtant j’ai entendu dire, ou lu, que c’est sa mère qui l’emmenait au bordel. Peut-être en vue de scènes comme celle du pot de chambre cassé de Marcel.

et alii dit: à

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Les amants de Vérone, tués par un bacille…
Les amants de Vérone, tués par un bacille…

Qui se souvient que la peste joue un rôle central dans la tragique histoire de Juliette et de son Roméo ? C’est plutôt le virus de la maladie d’amour qui semble mener l’intrigue, ainsi que le microbe ravageur de la vengeance séculaire entre les Montaigu et les Capulet. Pourtant, sans le funeste bacille, les amoureux auraient vécu heureux, loin de Vérone, et auraient sans doute eu de nombreux enfants.

En effet, c’est à cause de la peste que frère Jean ne parvient pas à gagner la ville de Mantoue pour remettre à Roméo (qui s’y est caché pour faire croire qu’il avait obéi à l’ordre d’exil du prince) le message crucial rédigé par frère Laurent : Juliette n’est pas morte, elle a absorbé un narcotique qui lui permet de feindre le trépas, il suffit d’attendre et elle va se réveiller. À la sortie de Vérone, frère Jean a été arrêté par une patrouille le soupçonnant de sortir d’une maison infectée et de risquer de contaminer ceux qu’il rencontrera. Il est, si l’on peut dire, « confiné » et ne parvient même pas à renvoyer son message à frère Laurent pour qu’il le transmette par une autre estafette. Le retard pris est fatal : Roméo trouve Juliette inanimée et la croit morte, il se suicide, elle découvre son cadavre à son réveil et met fin, à son tour, à ses jours. On passe du bonheur à portée de main à la tragédie la plus sombre. Parce que la peste sévit dans une partie de l’Italie et que la prudence publique limite les déplacements et les contacts. La peste, invitée surprise et décisive de la pièce.

Jérémy Lopez, Roméo au tombeau de Juliette (Suliane Brahim)
Jérémy Lopez, Roméo au tombeau de Juliette (Suliane Brahim)

Il y a fort à parier qu’aucune Juliette n’attend, aujourd’hui, la visite d’un Roméo dans une cité de Lombardie ou de Vénétie confinée… À l’époque des mails et des SMS, frère Laurent pourrait prévenir Roméo sans rien craindre d’autre que les hackers ou les bugs.

Mais il est intéressant de revenir sur la fonction théâtrale de la peste dans le chef-d’œuvre de William Shakespeare. Elle fait office de Deus ex Machina, ou plutôt de « Diabolus ex Machina ». Là où l’imprévisible, voire l’imaginable, dénoue heureusement les situations les plus confuses, comme dans les comédies de Molière, survient sous la plume de Shakespeare un événement totalement extérieur à l’histoire, dont personne n’a parlé jusqu’à présent, et qui fait basculer dans le drame une histoire astucieusement ficelée pour aller vers son happy end.

La première édition, en 1597.
La première édition, en 1597.

On peut même considérer que le confinement, fatal au destin de Roméo et de Juliette, aurait pu les sauver. Bien appliqué, il aurait rendu impossible la circulation des jeunes aventuriers dans les rues, et donc le duel entre Mercutio et Tybalt. En allant plus loin, le confinement aurait même mené à l’annulation du bal chez les Capulet, au cours duquel Roméo tombe amoureux de Juliette… Intégré dès le début à l’intrigue, la peste aurait rendu impossible, ou presque, la pièce ; invitée à la fin des tribulations, à leur point d’orgue, elle chamboule tout ce qui a été ingénieusement prévu par les protagonistes. Elle défait la pièce en l’accomplissant.

Manon Montel et Thomas Willaime, Juliette et Roméo en 2015.
Manon Montel et Thomas Willaime, Juliette et Roméo en 2015.

Le lecteur ou le spectateur curieux noteront néanmoins que la peste arrive beaucoup plutôt qu’à la scène deux de l’acte V. En effet, à la première scène de l’acte III, juste avant de mourir, Mercutio frappé par Tybalt maudit par deux fois les Montaigu et les Capulet, entraînés dans une haine viscérale et stupide qui fait tomber comme des mouches les meilleurs de leurs parents et de leurs amis. « Je suis blessé. J’ai mon compte. La peste soit de vos deux maisons ! », dit-il d’abord (traduction d’Yves Bonnefoy). « La peste sur vos deux Maisons ! Elles ont fait de moi une viande pour les vers », crie ensuite le jeune homme (dans la traduction de Pierre-Jean Jouve et Georges Pitoëff), après avoir constaté : « Je suis poivré, je vous le dis, pour ce monde ». Un dernier « Ah!, vos Maisons! », complète le sort.

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Ce n’est pas au pied de la lettre qu’il faut prendre la malédiction de Mercutio : ni Roméo, ni Juliette, ni aucun membre de leur maison ne mourront de bubons purulents. La peste s’abat bel et bien sur le destin des Montaigu et des Capulet et sur leur lignée, mais sans faire aucun malade ; la peste empêche l’évasion des amoureux et amène soudain les deux familles incorrigibles à s’amender et à se réconcilier.

L’alouette ou le rossignol? Thomas Willaime et Manon Montel
L’alouette ou le rossignol? Thomas Willaime et Manon Montel

Pour nombre de spécialistes, l’authenticité des pièces de William Shakespeare est, on le sait, matière à d’interminables débats. Certains pensent que Giordano Bruno, sans doute la plus grande intelligence européenne de la fin du XVIe siècle, exilé à Londres, a composé ou inspiré plusieurs des pièces de Shakespeare – on trouve ainsi nombre de ses thèses dans Hamlet. Les pièces « italiennes » de l’Anglais sont, elles aussi, suspectes. Et si Roméo et Juliette faisait partie de ces apocryphes ?

Giordano Bruno, brûlé en 1600 à Rome, est-il Shakespeare?
Giordano Bruno, brûlé en 1600 à Rome, est-il Shakespeare?

Giordano Bruno, moine rebelle exilé en Suisse et en Allemagne, passe quelques années à Londres au cours de la décennie 1580, peut-être dès 1578, et sans doute y est-il encore en 1583. Il est alors au cœur de nombreuses disputes intellectuelles, il publie plusieurs ouvrages et fréquente divers cénacles. Nul doute qu’il a pu approcher Shakespeare. Or Bruno a vécu, dans sa jeunesse au monastère, des périodes d’épidémie. Il était ainsi une sorte de Frère Jean avant l’heure… L’Angleterre connaît déjà l’histoire de Roméo et Juliette, à travers celle de Pyrame et Thisbé racontée par Ovide, mais surtout grâce à la mode des novelle, ces romans italiens traduits et adaptés. Ainsi du conte signé par Luigi da Porto et publié en anglais en 1562 sous le titre The tragical history of Romeus and Juliet. Une autre version sort en 1582, et William Shakespeare se sert des deux textes pour composer son drame. Bruno a-t-il livré sa propre version? Ou seulement proposé cette idée de pièce? Ou bien ajouté quelques éléments, dont la peste décisive ? Shakespeare écrit Roméo et Juliette entre 1591 et 1595 (la pièce est publiée une première fois en 1597). Il peut donc avoir profité des idées de Bruno, où récupéré un manuscrit de l’Italien… Giordano Bruno auteur de certaines pièces, ou inspirateur?

A moins que ce ne soit John Florio?
A moins que ce ne soit John Florio?

Car peut-être y a-t-il un troisième homme… Marc Goldschmit, dans le Bulletin des bibliothèques de France, signe un article intitulé: « John Florio sous le masque de Shake-speare (sic) » (regardez par ICI). Florio, le véritable auteur des pièces du grand Will, selon Goldschmitt et d’autres, tel Lamberto Tassinari, est un traducteur dont le père est italien, et qui, par son métier, fréquente les milieux littéraires : « Florio quitte Londres en 1578 pour Oxford et y rencontre Giordano Bruno. Les deux hommes prennent part aux débats organisés pour le divertissement du prince Tarski de Pologne, lors de sa visite à la reine. John Florio est mentionné dans Le Banquet des cendres, de Bruno, écrit en 1584, il est dès lors publiquement associé à Bruno. L’université d’Oxford est violemment hostile à Bruno, et une tempête se déchaîne contre lui. Contrairement à ce que prétendent certains tenants du stratfordisme, la pensée de Bruno n’est pas une des textures de la culture de l’époque en Angleterre. Comment expliquer alors la prégnance de la pensée de Bruno et les nombreuses références à sa pensée dans le théâtre de Shake-speare (notamment dans Hamlet I, v. 164-165 : « Il y a plus de choses dans les cieux et sur la terre, Horatio, que n’en a rêvé votre philosophie ») ? C’est la vie de John Florio, qui donne sa teneur à celle de Shake-speare et qui permet de comprendre la présence surprenante de la pensée de Bruno dans l’œuvre du dramaturge de langue anglaise. Bruno et Florio partent en effet l’un et l’autre, ensemble ou séparément, pour Londres en 1583, année où Florio devient un des employés importants de l’ambassade de France à Londres. Florio a son bureau à l’ambassade où Giordano Bruno réside, et il y est enregistré comme « attorney ». On peut donc affirmer que Florio et Bruno étaient amis et proches, du moins entre 1583 et 1585. Les cinq livres de Bruno sont cités dans le dictionnaire de Florio et les Second Fruits de 1591 font de nombreuses références à l’œuvre de Bruno. »

Nouvelle édition, un an avant la mort de Bruno…
Nouvelle édition, un an avant la mort de Bruno…

La peste, Florio, Bruno, Shakespeare : étrange menuet que danse ce quatuor (ou ce trio) sous le balcon de Juliette. Mais un autre élément plaide en faveur d’une version où Giordano Bruno impose le rôle décisif de la peste dans l’intrigue : c’est qu’elle est une bonne métaphore de sa philosophie. Ce que Gisèle Venet décrit admirablement dans son article « Giordano Bruno et Shakespeare : la poétique d’une écriture dans l’Europe de la Renaissance » (regardez par LA). « C’est donc bien un système philosophique pour une époque baroque que formule Bruno, ce système dût-il être un anti-système et s’apparenter à ce que Clément Rosset décrit comme la

Pablo75 dit: à

Une émission de la TV espagnole que je regardais adolescent avec passion: « A fondo », dans laquelle le présentateur (un con) a invité tous les grands écrivains espagnols et sud-américains de l’époque (Cortázar, Onetti, Rulfo, Carlos Fuentes, Vargas Llosa, Pla, Dámaso Alonso) mais aussi des peintres, cinéastes, acteurs, etc)

La première phrase que dit Borges: « Soy muy tímido » (et c’est vrai que, très mal à l’aise, il bafouille souvent):

https://www.youtube.com/watch?v=2gu9l_TqS8I

Chaloux dit: à

Comme dirait l’autre, « il n’y a pas de grand homme pour son valet de chambre ».

et alii dit: à

balcon au théâtre:
à l’arrière, dans une alcôve que découvrait une courtine, les adultères et les trépas se consommaient — au premier étage, un balcon sous auvent figurait aussi bien une chambre de pucelle que les remparts d’un château-fort. On y pendait suivant les circonstances, des lés d’Arras, des oriflammes ou des voiles de deuil. Habilement pratiquée dans le plancher, une trappe livrait passage aux spectres et aux démons ; cependant que du toit, ou « ciel », parfois descendaient « les chérubins aux jeunes yeux ». Outre les tapisseries, les décors se réduisaient à l’indispensable : un arbre était une forêt, un roc une falaise, et pour pallier l’insuffisance des imaginations, une pancarte confirmait le vrai lieu de l’intrigue. La splendeur des costumes, la variété des travestis, de velours, de brocart, de satin, de dentelle, contrastait heureusement avec cette indigence. Point de femmes ; les rôles féminins étaient tenus par des éphèbes au port gracile, à la voix frèle. On le voit, un tel théâtre en appelait à la constante complicité des spectateurs. »

Jean Paris, Shakespeare par lui-même, Seuil, 1954

de nota dit: à

Je suis sûr de ne pas me tromper, j’ai lu un propos de Borges évoquant  » la petite mort » mais dans quel texte en prose? Dans quel entretien? Je ne sais.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Il est évident que Borges et la Kodama n’ont jamais couché ensemble.

Quant à la mère l’emmenant au bordel, c’est totalement impossible. Ceux qui disent cela connaissent mal la famille de Borges et l’époque en Argentine. Borges et sa mère (femme intelligente et cultivée) avaient une relation fusionnelle. Et elle a toujours traité son « Georgie » comme un gosse fragile et trop sensible (même devant des gens).

Jazzi dit: à

En quoi un lieu n’est-il pas un espace ?

Vous avez deux heures avant de rendre les copies !

Jazzi dit: à

Borges n’était-il pas plutôt homo, Pablo75 ?

Pablo75 dit: à

@ de nota

« Je suis sûr de ne pas me tromper, j’ai lu un propos de Borges évoquant » la petite mort » »

Oui, il a évoqué aussi beaucoup de combats à coups de poignards… Et pourtant, tu imagines Borges se battant dans la rue comme un gaucho?

Pablo75 dit: à

Borges n’était-il pas plutôt homo, Pablo75 ?
Jazzi dit:

Tu n’es pas le premier qui s’est posé la question.

Jazzi dit: à

« la petite mort »

Souvent les écrivains imaginent ce qu’il n’ont pas vécu, de nota.
Non, Marguerite Yourcenar n’a jamais été un empereur romain !

et alii dit: à

UN LIEU§ ET LA HAUTEUR:le balcon
https://lewebpedagogique.com/simplifier/tag/scene-du-balcon/

La scène du balcon dans Cyrano de Bergerac, se situe au coeur de l’acte III et au centre de la pièce. Christian vient d’échouer dans sa déclaration d’amour à la jeune femme.

Cyrano propose alors de l’aider en lui soufflant les bonnes répliques. Et bientôt, pour que le stratagème fonctionne, Cyrano est obligé de dire lui-même les mots, en se faisant passer pour Christian.
on remarquera J OSE

William Legrand dit: à

et Janie Longo, c’est pas une femme, Jazzi ?

B dit: à

Malformation. Phimosis serré , impuissance, inappétance. Borges lisait beaucoup, peut être avait il lu pour imaginer  » la petite mort » et écrire aussi à ce propos. Timide et pudique, n’a t il jamais rien écrit sur la relation charnelle entretenue á sa chaste compagne qui elle, était peut être frigide, lesbienne, indifférente… Tout est possible, un lien incestueux nourri d’attouchements, de caresses , ce genre de consumation ne peut être exclus bien que ces deux là se soient mus et émus à des altitudes intellectuelles stratosphériques.

B dit: à

Nico parait à la lecture de mauvais humeur, 3J, le journal le Monde, notre président par ce biais… en prennent pour leur grade. Je lis Le monde et j’y trouve des info qui ne sont pas partisanes. Les boules du président ne m’intéressent pas. Sucer les boules, est ce réellement une pratique ou seulement une expression visant à se soulager de tous griefs?

et alii dit: à

La situation de Comix et de Fanzine dans Le grand fossé est inspirée par celle de Roméo et Juliette : deux jeunes gens qui s’aiment alors que leurs familles se vouent une haine féroce.

Cette allusion est renforcée par la scène du balcon page 14 évoquant la scène similaire de la pièce où Roméo vient au balcon de Juliette la nuit pour la rencontrer en cachette.

renato dit: à

[Pour se faire une idée de la personnalité de Borges et éventuellement ouvrir quelques perspectives, voir Adán Buenosayres de Leopoldo Marechal.

Pour Maria Kodama : j’habitais place Claparede, elle — et JLB — Grand Rue ; je la rencontrais parfois chez Hautlé, Bourg-de-Four ; parfois voisins de table à l’Hôtel de Ville. Elle ne m’est pas semblée une harpie — au contraire, plutôt aimable —, et lui semblait tout à fait indépendant nonobstant le handicap.

Je me souviens qu’une fois elle m’a parlé de son nom — Kodama—, que c’est le même pour nomer les esprits qui vivent dans les arbres — à ce propos elle m’avait conseillé un livre dont le titre me fuit, maintenant — je chercherai.]

et alii dit: à

BONJOUR RENATO/JE PENSAIS JUSTEMET 0 VOUS
Avant d’être un symbole du film Princesse Mononoké de Hayao Miyazaki, le kodama (谺) est une créature du folklore japonais. Littéralement, son nom signifie « esprit de l’arbre » ou « écho » et il fait partie de la grande famille des yōkai. En Occident, ces divinités sont l’équivalent des sylvains, si bien que dans le long-métrage du studio Ghibli, c’est ainsi qu’ils sont appelés dans la version française.
Apparence originale dans le storyboard de Miyazaki
Apparence originale dans le storyboard de Miyazaki
Si dans les légendes, on prête aux kodama des apparences diverses, dans Princesse Mononoké ils sont tous présentés sous une forme qui ne varie que très peu et que Hayao Miyazaki a lui-même imaginée. Ils ont la tête ronde, un petit corps blanc frêle et ne mesurent que quelques centimètres. On ne connaît que peu de choses de leurs intentions, ils ne semblent capables que de s’exprimer entre eux en gigotant la tête et en émettant des cliquetis qui résonnent dans tout le bois, mais le contact qu’ils ont avec les hommes semble très rudimentaire. Pourtant, ils apparaissent comme des êtres bienveillants et leur comportement laisse à penser qu’ils ont un rôle de guide à jouer dans la forêt.

Les kodama réunis sur les cimes
Les kodama réunis sur les cimesDans le film, Ashitaka fait la rencontre des kodama lorsqu’il pénètre dans la forêt, quelques minutes avant qu’il ne fasse la connaissance de la maîtresse des lieux, San. Ils sont représentés de manière très innocente, presque comme des enfants. À la fois timides et espiègles, ils reproduisent les mimiques des hommes (d’où la signification de leur nom, « écho »)
https://www.nautiljon.com/univers/mononoke+hime+-+kodama,+les+esprits+de+la+for%C3%AAt,1.html

Janssen J-J dit: à

@ B. vous êtes tjs charitable avec tout le monde, ce qui est bien sympatoche. El Nico par ex., j’avais bien envie de le rembarrer, mais à vous lire, je n’ai plus envie… Il a juste confirmé ma lourdinguerie légendaire, à raison. Mais « pédant » ?… en quoi lui est-il utile d’en prendre bonne note ? Se prendrait pour qui, ce nouveau malotru erdélien ?
@ D., un salarié sans rente !!!… Non mais je rêve, là ! Ou alors… un salarié bénévole à la rdl, comme etalii, payés par ailleurs à rin brandler ?
@ Tous les jours, on s’étonne ou s’interroge icite sur la sexualité (réelle !) de « grands écrivains », genre homosexualité de Borges… Comme si un.e grand.e écrivain.e avait jamais pu avoir une sexualité totalement épanouie ?!… Mais voyhons-donc, si c’était le cas, on se demande bien pourquoi ils auraient passé sa vie à noircir des pages et à se transcender pour devenir célèbres ou rester d’obscurs écrivaillons ratés, comme certain.es icite… Toujours pensé que les « bons » écrivains consacrés par la postérité avaient connu des soucis de ce côté-là. Comme une condition sine qua non … Et alors, on découvre le monde !… ? Jzmn est branché la dessus en général…
@ jzmn. Suis bien agacé par votre grille de lecture, toujours aussi lourde, je vous le dis… Machin et sa maman… Machine et son papa… Ourgh… On va finir par se poser de nouvelles questions sur rôz ! etc. Marre un brin !…
A plusse…

Jazzi dit: à

« Sucer les boules, est ce réellement une pratique »

Oui, B., un peu comme gober les oeufs !

Nicolas dit: à

Béré je suis d’humeur égale et direct comme d’habitude, ça va faire bientôt 3 ans que le prez est en poste, c’est donc pas nouveau… et ça me court sur le haricot depuis un moment, ce qui est interessant ce n’est pas ce qui est dit mais ce qui est tu. C’est derniers temps c’est la goute d’eau… Ça reste un journal de qualité, pas partisan lol, c’est pas Valeurs actuelles, reste la ligne éditorial. Besoin de voir autre chose.

Nicolas dit: à

A mon avis les a toutes bleues.

Nicolas dit: à

3j c’est mon tact légendaire, merci pour votre mansuétude.

Jazzi dit: à

Cet agacement est suspect, JJJ.
Mais on peut aimer sa petite maman sans être homo ou lesbienne !

Clopine dit: à

Pablo75, vous avez l’air de ne pas blaguer, mais au contraire d’être très sérieux quand vous évoquez les signes astrologiques ! Vous y croyez vraiment ?

Un jour, on a établi (sans que le demande…) mon « thème astrologique ». J’avais 25 ans, et la consultation des astres indiquait que je n’aurai jamais d’enfant… Que je serai toujours citadine… La seule chose où ce thème s’est approché un peu de la réalité, c’est qu’on m’y prédisait une attirance pour les domaines intellectuels. M’enfin la personne qui établissait ce thème, et qui participait, comme moi, à un stage de « reconversion » proposé par la Chambre de Commerce, me voyait depuis un mois m’isoler à la cantine, le midi, avec des livres posés sur la table, alors, que les astres lui aient révélé que j’aimais la littérature n’était peut-être pas si étonnant que cela ???

Je suis sagittaire ascendant sagittaire, d’après ce thème : cela accentuait, toujours d’après cette personne, mes traits de caractère sans pour autant les modifier fondamentalement. C’était parfait, mais ne signifiait rien pour moi (et toujours pas°.

Je range résolument l’art de l’horoscope au côté de toutes les pensées magiques, bondieuseries, superstitions diverses, qui constituent le réservoir des charlatanismes proposés aux crédules…

Et m’étonne donc que vous, Pablo75, tombiez dedans ce réservoir.

Sinon, c’est toujours rigolo de pasticher le style des horoscopes…

Jazzi dit: à

Autre source d’agacement pour JJJ : « La cote de popularité d’Emmanuel Macron est en hausse de 11 points sur un mois et celle d’Édouard Philippe de six points, conséquence probable de la crise du coronavirus, selon une étude Ifop… »

Jazzi dit: à

Moi, la dernière fois que l’on a établi mon « thème astral », Clopine, c’était par Pablo75…

« Sagittaire ascendant sagittaire », si tu lui demandes, il te le tirera…

Un jour je suis allé voir une voyante. Elle m’avait certifié que j’avais une fille !

Clopine dit: à

Et alors, Jazzi ? Tu as continué à aller voir des voyantes ? Sais-tu ce qui te pousse, ainsi, vers les charlatans ?

DHH dit: à

Quand je pense confinement je pense aussi a ces confinements tragiques sur lesquels planait la peur, peur d’etre decouvert, d’être pris, compagnonnage obsédant de cette épée de Damoclès :Anne Franck et tant d’autre qui ne l’ont pas raconté

Jazzi dit: à

« Sais-tu ce qui te pousse, ainsi, vers les charlatans ? »

La curiosité, Clopine.

Jazzi dit: à

« Quand je pense confinement je pense aussi a ces confinements tragiques sur lesquels planait la peur »

Moi j’ai surtout pensé à Salman Rushdie, DHH. Frappé en 1989 par une fatwa de l’ayatollah Khomeini. Aujourd’hui, l’Iran est en plein dans l’oeil du cyclone coronavirus…

rose dit: à

Et alii

« Les kodama réunis sur les cimesDans le film, Ashitaka fait la rencontre des kodama lorsqu’il pénètre dans la forêt, quelques minutes avant qu’il ne fasse la connaissance de la maîtresse des lieux, San. Ils sont représentés de manière très innocente, presque comme des enfants. À la fois timides et espiègles, ils reproduisent les mimiques des hommes (d’où la signification de leur nom, « écho ») ».
Ce snt des farfadets ?

Jazzi dit: à

Le vent qui a soufflé sur Paris ces deux derniers jours, à la météo ils appellent ça la « Bise ». Moi j’ai plutôt pensé au Mistral !

Janssen J-J dit: à

l’IFOP ?…
pouvez m’expliquer ceci : cote de popu en hausse « conséquence probable de la crise du coronavirus ». ???
Mon motif d’agacement, le voici, jzm ?… pas mcron ou philippe… Mais juste cette causalité implicite dans une pseudo explication…
C’est même pas de la fake new, c’est de l’infra sens sens commun journalistique à 3 francs 6 sous. Indigne des erdéliens éclairés qui conspirent ainsi dans le pire des obscurantismes !
@ Jzmn, j’attends de vous un QSJ sur une nouvelle sociologie critique des sondages-bidon rapportés et commentés sur la toile ».

Merci de nous en donner le goût, adsap
(cf. du mercure sous la langue).

Jazzi dit: à

Ni goût des sondages ou de l’enfumage, JJJ. Désolé.

Au Mercure (tous en télétravail), ils se disent débordés par les articles de presse sur mon modeste Goût de la paresse…

Janssen J-J dit: à

@ ils appellent ça la « Bise ».
Damasio, tel un Golgoth en tête de sa Horde du Contrevent, évoquerait de la gnognotte : de la zéfirine, même pas un vulgaire slamino !
Wouarf !

Petit Rappel dit: à

« Je suis Sagittaire »
clopine
Hugo écrit quelque part dans un recueil posthume
« Les Fleches du Sagittaire
Sifflent dans le ciel profond. »‘
(Pas taper!)
Bien à vous;
MC

Alexia Neuhoff dit: à

Bonjour Janssen J.J., how do you dou ? Partage vos agacements. Note que vous n’êtes pas dans le lot de ces chambrières qui s’excitent à la pensée d’aller examiner les draps de Borges à la recherche de traces qui ne seraient pas d’encre.

D. dit: à

Oh renato que je suis heureux de vous lire.
J’étais fou d’inquiétude !

Janssen J-J dit: à

Cher Jzmn, émerveillé d’apprendre que la modestie de vos travaux donne à ce point du fil à retordre à bernard pivot et du trp plien d’emploi aux salariés de votre maison d’édition. Vous êtes un anticipateur et préventeur hors pair de la crise que vous étiez le seul à avoir prévu… A l’évidence, votre contribution paradoxale au goût de la paresse va rebooster l’économie de l’édition en voie d’effondrement. Bravo, jzmn, D. se joint à moi. Et merci infiniment de nous avoir sortis de ce joli gai pied, euh… merdier.

Jazzi dit: à

D’autant plus, JJJ, qu’après ça on va pouvoir lâcher Jeanne d’Arc !

Janssen J-J dit: à

bonjour AN…! Ah que je suis bien aise de votre retour parmi nouche ! ça réconforte un brin. Je prends soin de vous car z’êtes une grande dame, soyez sans crainte.

vedo dit: à

DHH,
Oui, et je viens de lire, en partie, « Le Pianiste » de Szpilman pour cette raison (sans avoir vu le film).

DHH dit: à

Voyance : Un souvenir et une digression
il y a plusieurs années alors que je suivais les questions de protection du consommateur au sein de l’administration, nous avions imaginé de louer un stand au salon de la voyance pour qu’y officie une fonctionnaire de l’institut national de la consommation sous une identité empruntée évidemment ;
Gros succès du stand tenu par cette profane, qui s’est coulée dans le personnage de la voyante et est parvenue a être parfaitement crédible. auprès de gogos qui ont cru aux prédictions formulées et qui se sont sentis devinés et compris Et belle démonstration du charlatanisme de ceux qui pratiquent en professionnels ce métier
Le pire c’est que la clientèle de ces charlatans aura le moment venu le sentiment que ce qu’on avait prévu pour elle est réellement arrivé ou que le conseil qu’on leur a donné était le bon, tant la formulation passe partout des predictions peut habiller après de coup n’importe quelle réalité constatée.
Pensons a Dumézil qui avec le Môyne gris dedans Varenne pousse à son sommet l’art drolatique d’interpréter une prédiction pour prouver qu’elle s’est bien réalisée sous la forme de tel ou tel évènement survenu ultérieurement . Soumettant des passages de Nostradamus à une lecture faussement savante, à base de références historiques ou d’analyses philologiques, il réussit à crediter ce personnage d’avoir prevu la fuite à Varennes , le coup d’etat de colonels en Grèce ou l’attentat contre le pape Woytila
Rejouissante lecture loufoque qu’on ne peut que conseiller a ceux qui ne connaissent pas encore cet ouvrage pas serieux aux faux air d’ouvrage savant

Soleil vert dit: à

Pablo75 dit: à

Merci beaucoup pour ces précisions.
Je partage ton avis sur les sentiments véritables qu’ éprouvaient les deux écrivains l’un pour l’autre.
Evidemment qualifier de parfaite une œuvre que l’on aurait relue et corrigée prend un tout autre sens.

Jazzi dit: à

Il semble que François Mitterrand croyait aux astres, DHH !

Jazzi dit: à

« z’êtes une grande dame »

Une reine ou une duègne, JJJ ?

OZYMANDIAS dit: à

PIERRE BÉNICHOU N’EST PLUS.
Pedro, Roi du tango ne dansera plus, hélas !
Je t’aimais beaucoup et déjà tu nous manques et toujours tu nous manqueras.
Adieu Pierre le Grand.

Pablo75 dit: à

@ Clopine

De ton message je déduis:

– que tu n’as jamais étudié l’astrologie, discipline qui est pratiquée depuis au moins 3.000 ans sans interruption et qui est si complexe qu’aucun humain peut la dominer entièrement

– que malgré le fait de n’avoir jamais étudié l’astrologie, tu oses la juger, ce qui équivaut à l’attitude d’un analphabète qui dirait que la physique quantique c’est une superstition ou d’un sourd qui dirait que la musique de Bach est nulle

– que tu crois (avec une foi de type religieux, puisque tu n’as jamais étudié la question) que l’astrologie est une affaire de foi (« Vous y croyez vraiment ? »)

– que tu penses qu’un mauvais pratiquant peut invalider une discipline. Le fait qu’un médecin fasse un mauvais diagnostic (et il y en a des centaines de milliers qui se font dans le monde chaque jour) invaliderait donc pour toi la médecine? Si un édifice tombe, cela veut dire que l’architecture est pour toi une science fausse?

– que tu penses que l’astrologie est une méthode de divination, quand il y a de très grands astrologues qui ont toujours refusé de l’utiliser pour cela, étant donné, encore une fois, sa trop grande complexité (comme le célèbre André Barbault, auteur du non moins célèbre « Traité pratique d’astrologie » que depuis 1961 est un best-seller du genre)

– que tu es une grande prétentieuse, puisque ne connaissant strictement rien à l’astrologie tu la ranges « au côté de toutes les pensées magiques, bondieuseries, superstitions diverses, qui constituent le réservoir des charlatanismes proposés aux crédules », dont tu ne connais strictement rien non plus, d’ailleurs

– que tu es donc, beaucoup plus intelligente, lucide, cultivé et informé sur le thème, non seulement que moi, mais aussi que Pythagore, Platon, Aristote, Ptolemée, Herodote, O. Khayyam, St. Thomas d’Aquin, Hildegarde de Bingen, Dante, Durer, Rabelais, Copernic, J. Cardan, Tycho-Brahe, Miguel Servet, Giordano Bruno, Luther, Shakespeare, F. Bacon, Kepler, Velázquez, Galilée, Newton, Goethe, Balzac, Pasteur, Yeats, Pessoa, Jung, Max Jacob, Huidobro, J. Green, Junger, Raymond Abellio ou Cortázar (entre beaucoup d’autres) qui étaient ou des pratiquants ou des admirateurs de l’astrologie

– que, étant donné que tu es Sagittaire ascendant Sagittaire, tout ce qui précède ne m’étonne pas du tout.

William Legrand dit: à

Non seulement JiCé….. est trépané du cerveau (on le sait depuis le début), il est aussi trépané des burettes (comme le démontre son insistance à faire croire le contraire), pitoyable le Justin Crétin, hein ? christiane ?

Jazzi dit: à

« 2020,
UNE ANNEE DE MUTATION,
UN NOUVEAU ZEITGEIST

Après janvier, c’est certainement en automne 2020 que se place la période la plus chaude- et, disons-le la plus préoccupante– de l’année, avec la rétrogradation de Mars, le guerrier du zodiaque. Or, Mars se promènera dans son signe du Bélier, lequel se trouvera en dissonance avec Jupiter, miroir d’actions aussi musclées qu’irréfléchies, dès août, voire dès la Nouvelle Lune du 20 juillet, fin Cancer ; elle sera opposée à Saturne et annonciatrice aussi bien de séismes, de drames divers, mais aussi d’un risque boursier au tout début août. Un possible durcissement politique est à la clé fin août/ septembre/ début octobre, les luttes de pouvoir et les bras de fer le disputant à la surestimation (Mars opposé à Saturne /Pluton). On ne se fera pas de cadeaux, tous les coups seront permis. Et cela durera jusqu’à la fin de l’année, sachant que la Nouvelle Lune du 16 octobre focalisera toutes ces énergies explosives sur tout le mois qui suit.

La Pleine Lune du 31 octobre s’opposant à l’imprévisible Uranus pourrait bien mettre le feu aux poudres côté Bourse (Mars Carré à Saturne/Vénus !). Une configuration qui rappelle le krach boursier du 12 septembre 2008 et l’affaire Lehmann Brothers. En novembre, Jupiter viendra s’ajouter à ce trio explosif, mettant de l’huile sur le feu des conflits larvés ou déjà existants, notamment dans les relations internationales, les affaires en général, les voyages et autres négociations. Des domaines qui seront en fait déjà très perturbés dès les alentours du 20 août et au début septembre … Puis, comme dit, en novembre donc où, en même temps que Mars, Mercure de son côté sera également rétrograde, bloquant retardant/ la communication, la concrétisation des décisions.

Par bonheur, la Nouvelle Lune du 15 novembre, en sextile positif avec Pluton, Jupiter et Saturne en Capricorne, devrait peu ou prou atténuer les effets de cette inquiétante conjoncture céleste. Cependant, décembre ne sera pas non plus de tout repos, Mars étant toujours plus ou moins en dissonance avec Pluton et cette planète se trouvant, comme on sait, en relation non seulement avec l’atome, les volcans, les possibles attentats, et de façon générale avec les états policiers. Les rapports de force et la violence étant à l’ordre du jour, le monde traversera alors une période explosive, ne nous le cachons pas. Des conflits pourraient naître ici et là, des foyers menaçants s’enflammer dans le monde, reflet d’une méchante rétrogradation de Mars, l’astre de guerre – et probable résultante de janvier.

En dehors de ce dernier trimestre menaçant et, avouons-le, quelque peu préoccupant, il faut mentionner la fin mars (les 23 et 31 mars en particulier) comme des périodes spécialement agitées (explosions, incendies, manifestations, insurrections et rapports de force en général).

Mais ne nous laissons pas abattre ! Contre vents et marées, je vous souhaite, à tous et toutes un excellent cru 2020, éclairé d’étoiles scintillantes.

Pour voir votre climat astral 2020 en vidéo, cliquez sur votre signe ci-dessus à gauche !

Astralement vôtre

Elizabeth Teissier »

William Legrand dit: à

Vous cherchez une autre Andouille Totale que Justin Crétin ? réponse : Pablo75 (prouvé et approuvé)

Pablo75 dit: à

@ DHH

La même expérience peut se faire avec un faux médecin dans un Salon de la Médecine et cela marche aussi bien.

Une discipline n’est pas invalidé par le mauvais usage qu’on peut en faire.

Janssen J-J dit: à

@ jzmn /// Une reine ou une duègne, JJJ ?

Laissez-moi quelques fantasmes secrets, cher ami. Merci.

DHH dit: à

Une manière un peu particulière de vivre le confinement :
C’est la manière dont ont été vécus les vingt ans passés dans la prison de Spandau par SPEER , ce personnage clé du nazisme qui à Nurenberg a su si bien minimiser son rôle réel dans le projet hitlérien qu’il a eu la vie sauve
Pendant les vingt ans de son incarcération il a marché tous les jours quelques heures dans sa cellule, en reportant sur une carte détaillée, type Michelin la distance couverte par ses pas sur des routes y figurant et empruntées en imagination, et en consignant chaque jour dans sa tête son point de départ son point d’arrivée et se représentant les paysages et les lieux de de son cheminement.
Il aurait ains réalisé par la pensée un tour du monde à pied
C’est du moins ce qu’il écrit dans ses mémoires qui fuirent un grand succès de librairie assurant pour un temps à leur auteur un statut de star qui a comme occulté le lourd passif du personnage .Mais tout le monde n’avait pas oublié et Reich Ranicki raconte la rage avec laquelle il a quitté les lieux quand il s’est retrouvé, lui le rescapée de la Shoah invité à un cocktail de promotion du livre, en présence de l’auteur qui y paradait

Janssen J-J dit: à

Décidément Onézime, vous êtes le préposé à la nécro de ce blog, ma parole. Pourriez pas nous annoncer une naissance célèbre pour bientôt, de temps à autre ? Je sais pas moi, « genre » un messie… comme d’aucuns (non protégés par des charlatans) l’attendent pour ce 1er avril dans un coin contaminé de Jérusalem, un gars qui va viendre tous les guérir du mal ?
Merci, Chou Béni !

Brinqueballe dit: à

31.03.2020 à 15 h 53.

Dérouler le morceau pour savoir si Borgès était vierge.
On aura tout lu sur ce blog!

Pablo75 dit: à

Il y a quelques jours j’ai découvert une poétesse espagnole (Isabel Bono. Málaga, 1964) dont les poèmes, souvent médiocres, contiennent parfois des vers excellents:

« El futuro es una abeja empotrada en el viento. »
(L’avenir est une abeille encastrée dans le vent.)

Un poème d’elle que je trouve étonnant (et aussi très féminin):

Quiero que todo explote
que las almohadas exploten
que las manzanas del frutero exploten
que las cruces verdes de las farmacias exploten
que los escaparates exploten
que los buzones de correos exploten
que los charcos exploten
que las semillas de los eucaliptos exploten
que los cactus exploten
que las nubes exploten
que las estrellas exploten
que mi corazón explote

quiero que todo, lo bonito y lo feo, explote

que en mi casa en las calles en el cielo
y hasta en las más bellas habitaciones de hotel

todo explote

Je veux que tout explose
que les oreillers explosent
que les pommes du saladier explosent
que les croix vertes des pharmacies explosent
que les vitrines des magasins explosent
que les boîtes à lettres explosent
que les flaques d’eau explosent
que les graines d’eucalyptus explosent
que les cactus explosent
que les nuages explosent
que les étoiles explosent
que mon coeur explose

je veux que tout, le beau et le laid, explose

que chez moi dans les rues dans le ciel
et même dans les plus belles chambres d’hôtel

tout explose.

Janssen J-J dit: à

… et ça peut donner quoi, un Bélier ascendant Sagittaire ? En gros ?

(en ce moment à la nuit tombée, Vénus (la mal nommé étoile du berger) côtoie la lune. Elle brille d’une intensité extraordinaire à cause de sa proximité à la Terre. Un spectacle fascinant, rôz, que votre mère pourrait apercevoir de sa fenêtre, je pense. Dites le lui de notre part. Car on pense bien à elle. Et elle y trouvera une clé d’espoir par un voeu formulé en la regardant qq secondes.

William Legrand dit: à

Même que Pablo75 va exploser : BOUM !

rose dit: à

Lavande

Je l’ai vu ce matin. Je ne suis pas abonnée 😏. Vous nous le résumez ?

Patrice Charoulet dit: à

BONNES NOUVELLES DE MARSEILLE

Les chiens aboient la caravane passe.

Dans une vidéo du 31 mars 2020 , le professeur Didier Raoult présente son état-major (une vingtaine de personnes , dont plusieurs professeurs de médecine) et donne quelques chiffres instructifs.
Dans cette épidémie, ses services ont reçu environ 50 000 personnes, qui ont été testées. Environ 2400 portaient le coronavirus. Les deux médicaments ont été prescrits. On a constaté un décès
(un homme de 84 ans-).
Espérons que ces chiffres parviendront au ministre de la Santé, au Premier ministre et au président de la République…ainsi qu’à tous les médecins généralistes, à qui l’on ne peut interdire la liberté de prescription.

P.-S. On trouvera cette vidéo sur ma page Facebook et sur mon bloc-notes numérique. Elle vaut le
détour.

rose dit: à

Terre. Un spectacle fascinant, rôz, que votre mère pourrait apercevoir de sa fenêtre, je pense. Dites le lui de notre part. Car on pense bien à elle. Et elle y trouvera une clé d’espoir par un voeu formulé en la regardant qq secondes.

Janssen JJ
Elle a une immense porte-fenêtre mais elle est plein nord. Elle a des chances ?
Je vais lui dire.
Merci ♡❤♡

rose dit: à

Moi, je le connais le voeu de ma mère.
Je demande pas l’Amérique, je veux rentrer chez moi.

rose dit: à

DHH

« et Reich Ranicki raconte la rage avec laquelle il a quitté les lieux quand il s’est retrouvé, lui le rescapée de la Shoah invité à un cocktail de promotion du livre, en présence de l’auteur qui y paradait. »
En vrai, il y a dzs gens qui n’ont pas conscience de leurs actes et qui sont imperméables au remords. À se demander s’ils possèdent une conscience.

Janssen J-J dit: à

Dites-lui de regarder du côté gauche de sa fenêtre, un peu à l’ouest… Je pense qu’avec un brin de chance, elle verra sinon le croissant de lune du moins la très brillante Vénus à côté, à main droite, plus au nord, donc.

D. dit: à

Bravo Pablo.

JiCé..... dit: à

CORONA FOLLIES
« La police a arrêté à Hyères un conducteur qui manœuvrait son véhicule avec un sac poubelle sur la tête, sac poubelle sur lequel il avait découpé des orifices pour les yeux !
Arrêté par un équipage de policiers, le Mac Gyver de la protection sanitaire improvisée a indiqué avoir trouvé ce moyen de substitution pour se protéger du virus. » (Var Matin)

Pas belle la vie ?…… A demain, peut être ?!

Jazzi dit: à

« sur une voix sortant de l’autoradio »

Routière ou VRP, Marie Sasseur ?

Marie Sasseur dit: à

La tafiole du blogaoassou, cretin de naissance ou bercé trop près du mur ?

Marie Sasseur dit: à

Les astuces de la débrouille.

ESPAGNE : UN HOMME SE DÉGUISE EN CHIEN POUR SORTIR DE CHEZ LUI PENDANT LE CONFINEMENT

Marie Sasseur dit: à

C’est clair qu’ici, il y en a qui n’ont pas besoin de se déguiser !

Marie Sasseur dit: à

…le playmobil cherche burka désespérément 😂

et alii dit: à

Vous avez écrit un essai intitulé Après la fin du monde. Critique de la raison apocalyptique. Sommes-nous aujourd’hui devant un monde suspendu, un monde abîmé, un monde qui se métamorphose ?

Michaël Fœssel : Aujourd’hui comme à l’époque où j’écrivais cet essai, il me semble que la notion de monde n’est pas liée à la question de la vie. Je considère que le monde, c’est d’abord et avant tout un horizon social et perceptif, une certaine manière d’organiser le temps, de le scander. J’appelle monde l’ordre ordinaire collectif de nos vies, l’horizon de nouveauté qui l’entoure et non leur simple conservation biologique. C’est pourquoi notre monde est – je l’espère, momentanément – annulé par le confinement. D’autre part, il y a monde quand on peut se projeter dans l’avenir de manière relativement assurée. Et là, on voit bien que, même au niveau gouvernemental, les décideurs ne savent pas, ne peuvent pas nous dire combien de temps cette crise va durer. Chacun est obligé de refaire monde au niveau de son domicile – je parle bien sûr de ceux qui sont confinés –, et ce n’est pas facile, peut-être même est-ce impossible, en ce sens où le monde suppose un rapport à l’altérité. Tout le paradoxe actuel, c’est qu’on nous demande d’être solidaires depuis nos solitudes.
Michaël Fœssel : “Les politiques ont la tentation de faire de la crise un champ d’expérimentation autoritaire”
https://www.philomag.com/lactu/temoignages/michael-foessel-les-politiques-ont-la-tentation-de-faire-de-la

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mardi après-midi 31 mars 2020 à 17 h 17 min

…Oui,!…tu peux l’écrire,!…pas du tout,!…

…les rêves éveillés, çà ne se raconte pas,!…
…çà peux déterminer votre niveau sensible, et tout les etc,…qui vont avec,!…tient,!…

…tout restera mathématiquement atomique,!…
…le chiffre,!…vaincra,!…
…mais, encore,!…tout le monde sera déçu,!…rien de neuf,…et tout continuera comme avant,…mais si,!…

…et les marchés, aussi plats pays qu’avant,!…
…a nos pantoufles,!…of course,!…
…rien, il n’y à rien,!…
…du virus, à cinéma,!…etc,!…
…vive la haine, s’il en reste,!…Ah,!Ah,!…

Marie Sasseur dit: à

En cette retraite imposee par decret, et pour ceux qui ont tenté l’expérience, comme Michel Houellebecq…

Coronavirus : « Rester cloîtré », des bonnes sœurs partagent leur expertise

«On a une petite expérience de ce qu’est le confinement…depuis des siècles », lancent dès le début de leur vidéo les sœurs de l’Abbaye de Boulaur Saint-Marie, dans le Gers. Des conseils pratiques et parfois très concrets…

https://www.dna.fr/france-monde/2020/03/31/coronavirus-rester-cloitre-des-bonnes-soeurs-partagent-leur-expertise

et alii dit: à

ne pas rêver:Majorque a été touchée par le virus

Candide dit: à

@Pablo75 :
C’est cinglant, ça !

rose dit: à

On avait beaucoup d’expériences mais pas celle-là.
Merci Marie Sasseur.

Chaloux dit: à

@Jazzi.

Du temps pour lire en voiture?
Fille de joie…

Hurkhurkhurk!

Janssen J-J dit: à

elles ont l’air bin rigolotes, ces cloîtrées. Merci pour ce lien. Redonne du baume.
Elles ont le bon dieu avec zelles, forcément ça les aide un brin…
Sont belles, rayonnantes, se laissant traire sans bouger, sans mettre leur pied dans l’écuelle, etc.

vedo dit: à

DHH,
Speer, sa femme lui rendait fidèlement visite pendant ses20 ans de Spandau. Et quand il en est sorti…., et puis comme il est mort….

et alii dit: à

Candida Moss, a professor of theology at the University of Birmingham, tweeted that Saint Edmund, not Corona, is the patron saint of infectious diseases, and that Corona actually gets her name from her visions of crowns. (Corona is Latin for garland or crown.)

What’s more, Moss even says there is reason to believe that Saint Corona was invented altogether, and that if she did exist, her relics are in Northern Italy, not Germany.

“The veneration of saints is a very regional affair,” Moss tells Artnet News. “The way that Saint Edmund became the patron saint of plague victims—roughly 700 years after his death—was that residents in Toulouse, the city that housed his relics, prayed to him for healing during an outbreak of plague.”

“I think what we are seeing now is a substantial elevation in Corona’s profile,” she added. “The most cynical reading is that [church representatives in Germany] are being opportunistic, but it’s important to remember that this is exactly how saints have always become attached to particular professions or groups. Local events provoke a focused attention on a particular saint which, leads to that saint’s association with a particular group of people.”

“The thing with the epidemic is probably connected with her worship in the small town of St. Corona near Kirchberg am Wechsel,” a cathedral spokeswoman, Daniela Lövenich, tells Artnet News. “Here they asked for steadfastness in faith and called upon [the Saint] against storms, bad harvests and livestock epidemics.”

The cathedral’s head of treasury, Birgitta Falk, did not respond to requests for comment by press time.

https://news.artnet.com/art-world/aachen-cathedral-saint-corona-1817631?utm_content=from_newscta&utm_source=Sailthru&utm_medium=email&utm_campaign=Europe%20Afternoon%20March%2031&utm_term=EUR%20Daily%20Newsletter%20%5BAFTERNOON%5D

Jazzi dit: à

« il y en a qui n’ont pas besoin de se déguiser ! »

C’est une CHIENNE qui vous le dit !

Jazzi dit: à

« Tout le paradoxe actuel, c’est qu’on nous demande d’être solidaires depuis nos solitudes. »

Qu’on l’envoie immédiatement au front, dans les hôpitaux, où carrément en EHPAD !

christiane dit: à

DHH,
Jorge Luis Borges écrit dans son recueil de nouvelles L’aleph (Gallimard – traduction Roger Caillois.) :
« Un homme s’identifie peu à peu avec la forme de son destin : un homme devient à la longue ses propres circonstances. »
Encore un élément de symétrie, un jeu de miroirs dans cette nouvelle qui a pour titre « L’écriture de Dieu ».
Vous avez bien sûr raison dans cet exemple concernant la voyance, cet enchaînement de causes et d’effets. les possibles ne sont pas inépuisables …
Cette nouvelle, c’est justement l’histoire d’un prisonnier qui, pour peupler le temps, essaie de se souvenir de tout ce qu’il sait pour trouver trace de l’écriture de Dieu.
Quelle sorte de sentence peut formuler une intelligence absolue ? Peut-être un seul mot ? Peut-être un chiffre ?
Il rêve… se heurte à des signes futiles, insignifiants, rejoue l’incertitude de Dieu.
Et c’est partout, dans l’immense entonnoir des possibles, que se montre l’entrée de ce que Borges appelle un aleph, ouvrant la porte vers l’éternité, l’enchaînement infini des effets et des causes.
La répétition semble alors produire un effondrement de la signification fugitive au profit du hasard. L’insignifiance conduit à la signification comme dans votre exemple plein d’humour puis s’efface, disparaît.
C’est ce que découvre le prisonnier au fond de son cachot parce qu’il est hors du temps. Voilà la raison pour laquelle Borges écrit cette phrase. Tout langage est un alphabet de symboles. L’aleph devient un instantané intermittent, première lettre de toutes les langues occidentales, nombre transfini, prenant sa source dans n’importe quelle vie, l’éternité d’une combinatoire. « Tout peut advenir pour la première fois de manière éternelle » sans céder à la simplicité de la forme chronologique du temps.
Un trou noir où nous ne cessons de retomber…
Absurdité d’un monde sans finalité. Un infini habité d’infinis.
J’aime bien vous lire.

Jazzi dit: à

« Du temps pour lire en voiture ? »

Non, Chaloux, pour écouter la radio ! Sinon, elle ne lit que du Musso et du Gavalda…

Jazzi dit: à

Les Israéliens sont à la pointe de la lutte contre le coronavirus, et alii !
Rendez-vous à Jérusalem ?

christiane dit: à

Et Alii,
qu’est-ce que le « Zahir » ? Borges emploie beaucoup ce mot dans les nouvelles de L’aleph.

et alii dit: à

selon wiki qui lui consacre une page
Corona, dont le nom latin fut francisé en Couronne, également connue par le nom grec Stéphane (Stephana) ou Stéphanie (Stephania)1, née vers 160 en Égypte ou en Syrie et morte vers 177 est une martyre chrétienne. Elle est, dans les pays germanophones, la sainte patronne de la monnaie, des bouchers et des chasseurs de trésors. La raison pour laquelle on lui a attribué le patronage des questions d’argent est due à son nom en allemand Krone qui désigne différentes monnaies utilisées dans ces pays.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Couronne_(martyre_chr%C3%A9tienne)

rose dit: à

Janssen JJ
Elle a dit que vous êtes drôlement gentil et vous remercie. Elle va regarder. Je lui ai expliqué. Et la rappellerai pour lui reexpliquer.

Jazzi dit: à

Pour se trouver un chéri, ça va être plus dur, rose !
Faut qu’elle tienne le coup.
Moi aussi, de mon balcon (exposé ouest-nord), je vois la lune et l’étoile du Berger + quelques étoiles autour.
Je ferai un voeu ce soir pour qu’elle retrouve sa maison…

Marie Sasseur dit: à

#elles ont l’air bin rigolotes, ces cloîtrées.

N’est-ce pas ? Décorer des cierges pascaux avec la cire enveloppe du babybel, fallait y penser, une activité manuelle, pour celles un peu limitées, comme Therese, celle qui rit…

Toutefois, préciser que Houellebecq a pris la fuite du cloître très rapidement.

et alii dit: à

Le temps, qui atténue les souvenirs, aggrave celui du Zahir.
Le Zahir est l’ombre de la rose et la déchirure du voile.
borgès
même racine effectivement que Zohar ;prénom connu :
la fille d’un historien de l’art s’appelle Zehira

Jazzi dit: à

« Houellebecq a pris la fuite du cloître très rapidement. »

Après consommation ou pas ?

rose dit: à

Faut qu’elle tienne le coup.
Oui.
C’est le sujet.
Le balcon en arc de cercle jazzi est orienté ouest-nord?
Je suis exposée plein est.
Comme les maisons ici.

J’ai lu la main de Borgès chez Raymond part 1.
Et tous les coms sur la traduction de Borgès..
Est ce que quelqu’un se souvient de ce.film, vu récemment, en lien avec le com. de DHH où l’enfant se sauve ? Cela démarre avec son père cachés sous in pont médiéval, son pèe part d’un côté pour mu permettre.de.se.sauver de l’autre côté.
Puis l’enfant erre de cachette en cachette. Parfois dénoncé, parfois protégé.

christiane dit: à

Merci Et Alii,
ça a l’air compliqué. Je vais essayer de comprendre.

Marie Sasseur dit: à

Je lis que certain(e)s toujours les mêmes ont tôt fait d’assimiler confinement dit sanitaire, qui cache mal une incompétence plus vaste, à de la captivité, et tant qu’à faire pulvérisant ainsi le point godwin..

Que ces tristes créatures se rassurent, la criée des voisins, entraide solidaire existe dans plein de villes . Sauf à Paris, trop habitués à se terrer et à sauver leur peau de collabo.

Marre des cons, mais plus encore des connes.

rose dit: à

, en lien avec le com. de DHH où l’enfant se sauve ? Cela démarre avec son père, tiis deux cachés sous un pont médiéval, son père part d’un côté pour lui permettre de se sauver de l’autre côté.

et alii dit: à

« Selon l’écrivain Jorge Luis Borges, l’idée du
Zahir vient de la tradition islamique, et l’on estime
qu’il est apparu vers le XVIIIe siècle. Zahir, en arabe,
veut dire visible, présent, qui ne peut pas passer
inaperçu. Un objet ou un être qui, une fois
que nous l’avons rencontré, finit par occuper peu
à peu toutes nos pensées, au point que nous ne
parvenons plus à nous concentrer sur rien.
Il peut signifier la sainteté, ou la folie. »
Faubourg Saint-Pères,
Encyclopédie du fantastique, 1953

Jazzi dit: à

Le Zahir islamique ressemble comme deux gouttes d’eau à la Passion chrétienne. Voire Thérèse d’Avila…

renato dit: à

[Chez Borges, et alii, le Zahir est une personne ou un objet qui a le pouvoir de créer une obsession chez ceux qui le voient.]

Marie Sasseur dit: à

« Il peut signifier la sainteté, ou la folie »
Alors va pour la sainteté.
Cette musique entendue dans le film  » L’Algerie vie du ciel »

https://youtu.be/dngbYU-vovM

renato dit: à

[Dans Le Zahir, le Zahir c’est une piece de 20 centims.]

Marie Sasseur dit: à

L’Algerie vue…

renato dit: à

[Voir Borges: Sources and Illumination, par Giovanna de Garayalde, Octagon Press]

Marie Sasseur dit: à

Voir, dit Renato.

Ben, moi j’en ai assez vu pour today, on va vous laisser roader sur Pinterest et wikipedia.

christiane dit: à

Et Alii,
j’essaie de comprendre avec des formes, des images.
Est-ce idiot de penser aux œuvres paradoxales de Maurits Cornelis Escher, ces constructions impossibles sans origine ni fin ou encore au ruban de Möbius. Une forme de circularité.
http://www.versions-originales.org/escher/

Petit Rappel dit: à

Le conte est titré l’Ecriture du Dieu, pas l’Ecriture de Dieu.
La contemplation d’un objet type zahir sa, le mot n’est pas employé,intervient aussi dans un Conte hors Aleph mettant en scène un Roi Irlandais et son Barde. Ce n’est pas la Passion du Christ, Jazzi, c’est plutôt un Graal dont le passage imprévisible rend toute autre chose insignifiante. « L’absolu que toi et moi avons contemplé » doit dire le Roi.
Bien à vous.
MC

christiane dit: à

Petit Rappel dit: « Le conte est titré l’Écriture du Dieu, pas l’Écriture de Dieu. »
Quelle différence faites-vous ?

et alii dit: à

Est-ce idiot de penser aux œuvres paradoxales de Maurits Cornelis Escher,
je ne vois pas pourquoi ce serait idiot!
bien sur que non que ce n’est pas idiot;c’est une possibilité, et la votre;
escher est fascinant

et alii dit: à

renato, j’ai commencé -enfin non, c’était déjà là- les « obsessions » avec les kaléidoscopes! et d’ailleurs toujours, même mes rêves,donc je comprends bien ça

VANEL dit: à

Un avantage du confinement après le rapatriement des boîtes de l Asie : participer en plus de lire. Votre case commentaires n est pas facilement accessible ,Pierre Assouline. On s y perd;j ai essaye 2 fois hier, solde par un refus . Y a t-il obligation d avoir une carte pour que l intervention soit reçue ?

renato dit: à

Borges : l’univers comme Texte — Le monde comme produit du rêve divin dont les représentations émanent d’un Livre unique préexistant, qui se répète à l’infini —. Dans Les Ruines circulaires, de mémoire : Avec soulagement, avec humiliation, avec terreur, il se rendit compte que lui aussi n’était qu’une apparence, qu’il n’était que le rêve d’un autre.

OZYMANDIAS dit: à

Le Zaher arabe comme le Zohar hébreu viennent de la même racine araméenne AZHAHER qui veut dire : L’APPARENT, l’un des 99 Noms Sacrés du Dieu sémitique, Un et Unique.
Dans la Kabbale comme dans le Coran, Yahvé/Allah ne se cache jamais et se montre toujours, aux croyants humbles et sans orgueil, encore plus Lumineux que toutes les lumières, célestes soient-elles ou terrestres, qui émanent toutes de Sa Lumière à Lui, première et originelle ( Ishraq épiphanique ).
Donc, Yahvé-Allah-Dieu se manifeste tout le temps et apparaît toujours mais seuls les « Purs » peuvent Le voir et Le contempler.
Question : D’où viennent les Ténèbres ?!
Vous trouverez la réponse, peut-être, dans le « Sepher ha Zohar » (Le Livre de la Splendeur) de Shimon bar Yokhaï ou dans « Hayakel a-Nour » (Les Archétypes de la Lumière) de Sohrãwãrdi.

Source : Quelques livres de ma bibliothèque personnelle.

Jean Langoncet dit: à

@Source : Quelques livres de ma bibliothèque personnelle.

Qu’est-ce qui détermine, meut un virus ? Si toutefois cette question peut avoir un sens, à l’heure où il s’agir surtout d’en contenir les effets. A cet égard la réponse est claire : restez chez vous si vous voulez continuer de parcourir les livres de votre bibliothèque.

D. dit: à

Saggitaire ascendant Saggitaire.
Eh oui, tout bien examiné c’est tout à fait Clopine. Passionnée par Proust, assez imbue d’elle-même et surtout indécrottable de conformisme dans son référentiel à elle, incapable de la moindre remise en question.

Pleurnicheuse aussi. On ne la reconnaît pas « à sa juste valeur ».

C’est lumineux.

renato dit: à

[Incidemment : la métaphore de la guerre à propos du COVID-19 est fort mal trouvée ; nous devrions plutôt parler de catastrophe sanitaire, ce qui serait plus utile — et moins ambigu —.]

rose dit: à

Janssen JJ

Ma maman a vu un ciel très rouge.
Moi j’ai vu la lune.
Ni l’une ni l’autre n’avons vu Vénus.
Alors ma maman a fait son voeu in petto et je l’ai transmis à la lune.

On tient le bon bout.
Après les prisons, on va vider les EHPAD.

rose dit: à

J-JJ
Il était 8h43.
Suis ressortie à 11h43 mais le ciel est brumeux. Y a même plus la lune.

Elle était super contente.

rose dit: à

Merci à vous Janssen JJ.

D. dit: à

Vous avez raison renato, mais nous le savions tous.

D. dit: à

Néron était Sagittaire ascendant Sagittaire.
Heureusement que Clopine n’a jamais pu exercer officiellement un pouvoir.

rose dit: à

Renato

J’emploie le terme crise sanitaire mais vous avez raison, le terme guerre n’est pas adéquat.

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