de Pierre Assouline

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La République des livres
Les traducteurs littéraires vont-ils disparaitre ?

Les traducteurs littéraires vont-ils disparaitre ?

De toutes les professions que l’intelligence artificielle (dite IA) est susceptible de tuer, celle de traducteur littéraire parait a priori ne concerner qu’une infime particule au sein d’un microcosme. Son sort devrait pourtant interpeller tous les lecteurs lorsqu’on sait qu’environ 20% des nouveaux romans paraissant en librairie ont été écrits à l’origine dans une langue étrangère. Dans cette perspective, c’est peu dire que les traducteurs littéraires sont d’indispensables passeurs. Mais qu’en serait-il si des systèmes informatiques, conjugués à des données accordées à des systèmes de gestion et à des algorithmes relevant de la technologie la plus sophistiquée, dépourvue d’affects, de sensibilité, de subjectivité, devait se substituer à eux ? Puisque : 1. des ordinateurs peuvent désormais penser et agir comme des êtres humains, 2. Leurs capacités de traitement sont chaque jour plus élevées, 3. Les traducteurs littéraires relèvent encore du genre humain, mais ils connaissent, eux, leurs limites, 4. La prochaine traduction du Procès aura-t-elle encore quelque chose d’humain sinon de véritablement kafkaïen ?

Les difficultés du traducteur automatique avec les mots rares, l’argot, les jeux de mots, l’homophonie, l’humour et les embûches syntaxiques sont telles qu’elles produisent souvent des contre-sens désopilants. Depuis des années, on se repasse des traductions de GoogleTrad qui sont à hurler de rire. Effet comique garanti. En 2019, lors des 36ème Assises de la traduction littéraire à Arles consacrées à l’humour en traduction, il y eut également des débats sur l’automatisation du métier. L’ensemble de ces journées étaient intitulées « Et vous trouvez ça drôle ? ». Quatre ans après, plus personne ne trouve « ça » drôle. On est passé du rire aux larmes. Le statut d’auteur et de cocréateur d’un texte, que les traducteurs littéraires ont eu et ont encore tant de peine de peine à conquérir, est réellement inquiété.

Bien sûr, il faut se garder de diaboliser la machine infernale qui prétend le remplacer, car nombre de professionnels reconnaissent qu’elle leur rend déjà des services, notamment l’impressionnant DeepL qui se présente en toute simplicité comme « le meilleur traducteur au monde ». Il n’empêche que les effets collatéraux de l’IA sur la littérature étrangère restituée en français sont évidents : perte de diversité linguistique, absence de sens commun, carence de contexte, négation des variantes etc La métaphore elle aussi s’encode. Or la langue n’est pas qu’un code. Un écrivain, c’est une voix. Qu’en reste-t-il une fois traité par l’algorithme ?

   Jusqu’à une période récente, le résultat tenait plus du globish que du français. Or non seulement les outils se sont spectaculairement améliorés mais ils promettent d’être de plus en plus performants à courte échéance. Mépriser leurs capacités serait une erreur fatale. Les plus optimistes rassurent en pointant que l’IA est « littérairement » inopérante car impuissante à raffiner, nuancer, sophistiquer, comprendre, et donc à penser. Elle n’en est pas moins dangereuse. Et on ne se débarrassera pas de la menace en disant que pour l’instant, seules les fictions de genre (jeunesse, romances, fantasy) sont concernées.

La solution de l’IA est plus pratique, moins chère et d’une rapidité sans égale. Aux traducteurs de faire valoir leur valeur ajoutée. Dans les maisons d’édition, il en est qui projettent déjà le traducteur de l’avenir comme un « post-éditeur » spécialisé dans la révision de textes traduits par l’IA, habilité à leur restituer leur sens souvent perdu en route, à leur conférer un certain relief quand la machine a tout aplatit. L’enjeu en est considérable car c’est le rapport à la langue qui se joue là. Mais que reste-t-il du souci de la langue dans un monde qui s’est voué à la communication ?

 Les éditeurs portent désormais une lourde responsabilité : les premiers qui croiront pouvoir se passer des traducteurs littéraires en confiant, pour un coût bien moindre, leurs romans, nouvelles, essais, biographies à traduire à l’IA, en seront les fossoyeurs. On perçoit déjà l’écho de mauvais augure que renvoie une telle remarque : « Et alors ? ».

Post-scriptum : Cette chronique est garantie 100% d’origine humaine, encore que…

(« Fine members of the monster fan clubs » photo (recadrée à l’horizontale) de Diane Arbus)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire, web/tech.

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commentaires

1 271 Réponses pour Les traducteurs littéraires vont-ils disparaitre ?

Passou dit: à

commentaire de Isaac:
« Lorsque l’on pose à ChatGPT la question «  Quelles sont les limites de la traduction automatique que tu proposes ? », le Chatbot se montre très critique vis à vis de lui-même: après avoir détaillé ses propres carences en matière de précision, de prise en compte du contexte et de l’intention, de style et de tonalité, de ressources disponibles, de sensibilité culturelle, il conclut : «  les traductions automatiques ne peuvent pas remplacer complètement la traduction humaine, en particulier pour des documents importants ou sensibles »

L’erreur généralement commise quand on cherche à évaluer l’IA, quel que soit le domaine, est de se référer au passé, ou même au présent. Le « QI » de ChatGPT 3,5 était inférieur à 100. Quelques mois plus tard, Scientif American publie les résultats du test verbal IQ du WAIS: ChatGPT 4 obtient 155, plus que 99,9% des 2450 candidats qui composent l’échantillon de normalisation. On considère que le QI de ChatGPT 5, qui sera disponible en 2024, dépassera 200. Rien ne nous a habitués à une telle dynamique de progrès dans l’histoire de l’humanité …

Est-ce pour autant, à terme, la victoire de la machine pensante sur l’humain ? Si l’homme se montre en capacité de ne pas développer une IA hostile – ce qui ne dépend que de sa volonté politique et de son instinct de survie – rien n’est moins sûr…

Les capacités de codage informatique de l’IA, par exemple, sont devenues impressionnantes: un nouveau métier d’ingénieurs de « prompts » est aussitôt né, capables d’interagir avec les agents d’IA dont le fonctionnement reste en partie mystérieux pour ceux-là même qui les ont inventés. La Silicon Valley s’arrache leurs compétences et les rémunère à prix d’or. 
Le cerveau humain a cent milliards de neurones, chacun d’entre eux est relié à cinquante mille autres. L’intelligence humaine se forge en fonction des expériences et de l’environnement, aucune fonction n’est logée de manière immuable dans une région spécifique, tous ces réseaux, d’une complexité extrême, se réorganisent en permanence, restent structurellement différents des couches de réseaux neuronaux profonds qui sont à l’origine de l’apprentissage de l’IA. Le cerveau humain est plastique. Tous les efforts visant à faire fonctionner les machines de la même manière seront probablement voués à l’échec. Cependant si ces deux intelligences, plutôt que de se faire la guerre, interagissent et se complètent, rien ne semble pouvoir être impossible !

Plutôt que de craindre une IA forte, cessons d’anticiper un avenir qu’il nous est impossible de prévoir mais qu’il nous est possible de préparer. Le chemin passe par une couche de gouvernance algorithmique basée sur l’éthique, pour construire des machines dont le noyau de programmation leur soit imposé: protéger l’humain et réduire les nuisances en utilisant leurs immenses ressources de rationalité. 

C’est la condition de notre survie face « au maelström  civilisationnel le qui nous guette » (pour reprendre des propos de Pierre …) »
signé: ISAAC

Marie Sasseur dit: à

Bonjour ISAAC
Moi, c’est zorro.

Bloom dit: à

Prenons Shakespeare, au hasard. Plusieurs traductions de ses pièces rivalisent de qualité – celles de François-Victor Hugo, Yves Bonnefoy, JM Desprats, André Markovits, Pierre Leyris, Gisèle Venet, Victor Bourgy, Michel Grivelet, Louis Lecocq, Gilles Monsarrat, Jean-Claude Sallé, Léone Teyssandier, etc.
Certaines plus pour la scène (Desprats, Bonnefoy), d’autres pour l’université ( Bourgy, Grivelet, Teyssandier).
La même richesse, les mêmes subtiles variations pour les traductions produites par IA?

Plus que tout, la crainte du règne de l’uniformité & de ce qu’il induit.

JC..... dit: à

L’AVENIR ? RADIEUX ! COMME TOUJOURS SUR LE PAPIER

Toutes les technologies nouvelles consomment une énergie fossile bien plus respectable que le charbon de bois : l’électricité nucléaire.

Jamais une Machine Intelligente ne remplacera la créativité humaine fossile, irremplaçable, destinée aux humains, pas aux crapauds extraterrestres et divins de Dédé (ou aux dépités de la Douma, voire députés des « Assemblées » représentatives !)

Intelligence ? Par exemple celle d’un Héraclite, d’un Macron, d’un Ciotti, d’un Bouguereau, d’une Clopine embellie par un chirurgien esthétique, d’un Renato apatride, d’un Assouline fatigué, ou d’un Musso en fauteuil roulant littéraire (direction du fauteuil bloquée vers sa banque)

Conclusion ?
Interdiction ABSOLUE de toucher à la traduction humaine d’un texte écrit dans une langue insipide autre que le français

Les IA sont incapables de comprendre ce que SHOAH fut, ce que SPARTACUS fut…

Bolibongo dit: à

« une couche de gouvernance algorithmique »

Plus de pipi au lit pour le langage commun! 🙂

Bolibongo dit: à

Quand même, penser de mettre une couche au langage!

Il aura de toute façon des fuites.

Jazzi dit: à

Mais que sont devenus les anciens commentaires de ce précédent billet ?
C’est l’éternel retour du même !

D. dit: à

Vous vous trompez. La simulation neuronale pourra créer des cyborg-cerveau qui dépasseront de très loin l’intelligence et la créativité humaine. Je suis au regret de vous dire que vous vous trompez complètement. Et que le danger de mise en esclavage de l’humain par le cyborg est réel.
Vous vous arrêtez trop sur l’aspect logiciel. Dans une simulation neuronale il n’est qu’un germe. Ce qui fera la différence ce sont les performances matérielles : processeurs multicoeurs, réseaux rapides, mémoire abondante et rapide.
Et il y a devant nous, assez proches, les technologies d’informatique optique et quantique.

closer dit: à

Passou aurait pu nous épargner cette photo hideuse que nous avions assez vue la première fois !

Ceci dit, pas d’illusions. Le moment arrivera, peut-être très vite, où le coût de la traduction humaine dépassera la valeur ajoutée qu’elle apporte par rapport à la traduction faite par une IA qui aura intégré toutes les nuances possibles dans ses milliards de « neurones »…

Des dizaines d’heures de travail humain dans un cas, quelques minutes de machine dans l’autre, pour une différence de résultat qui sera de plus en plus marginale et peut-être pas toujours en faveur de l’humain…

D. dit: à

D’autres civilisations sont passées par la domination des cyborg et beaucoup ont surmonté cette épreuve. D’autres n’y sont pas parvenu et on été remplacées. Nous sommes visités ici sur Terre essentiellement par des cyborgs et dans la plupart des cas des cyborgs à mécanisme biologique qui sont une ultime évolution du cyborg opto-electronique ou opto-gravitationnel (je m’expliquerai sur ce terme). Plus rarement nous visitent des entités biologiques issues de l’évolution des espèces. Ce sont les seules à pouvoir communiquer par télépathie entre elles et avec nous, certaines le faisant parfois de façon violente (il n’est pas soutenable pour un humain d’aujourd’hui de plonger son regard dans celui d’une telle entité).

D. dit: à

Je vais acheter ma tête de veau.

Jazzi dit: à

Oh la la, quelle nuit le lézard a passé à Casablanca ! Passou n’y reconnaitrait pas sa ville…

Soleil vert dit: à

« Le cerveau humain a cent milliards de neurones, chacun d’entre eux est relié à cinquante mille autres. »

Effarant de voir le résultat de cette infinité de connexions : guerres, massacres, famines …

lmd dit: à

«Le chemin passe par une couche de gouvernance algorithmique basée sur l’éthique, pour construire des machines dont le noyau de programmation leur soit imposé». Et lors de l’achat d’un Macbook Pro on pourra choisir entre les options : éthique libérale, hyper-libérale, socialiste, mystique, à préciser par l’utilisateur.

pourmapar dit: à

Passou aurait pu nous épargner cette photo hideuse

Mais ne peut-on pas la trouver géniale cette photographie de Diane Arbus?
Lorsque l’on pense à ses photographies de vieilles new-yorkaises en tenue de soirée…
Sans masque, elles sont aussi surprenantes que cette photographie ci.
Ces masques hideux( que certains ressentent comme tels, ce qui n’est pas sûr…)nous donnent bien l’idée d’une traduction déformée et carnavalesque des vrais visages.
Comme nos pseudos erdéliens, d’ ailleurs.
Le masque s’en est trop!

Janssen J-J dit: à

J’aurais de loin préféré ceci, @ pmp :
https://www.youtube.com/watch?v=oK_iEPfBBS8
qu’une seule connexion entre les milliards de neurones connectés défaille, et voici D&MS tout azimutés, dont on perçoit chaque jour les dégâts aux alentours de Chaville/Marseille.

et alii dit: à

isaac, ce prénom n’est pas drôle, n’en faites pas un drame. ATTENDEZ L’ange porte couche

puck dit: à

oui bien sûr c’est normal, je veux dire cette mise en concurrence homme vs machine, je veux dire ce n’est pas réciproque, l’orgueil c’est humain, et puis c’est la cour d’école genre « c’est que je… », toujours ce besoin de reconnaissance genre « ma traduction c’est la meilleure la tienne elle est nulle blabla… » c’est tellement humain, trop humain, ce côté enfantin touchant genre « regarde maman comme je sais faire des beaux dessins blabla… » tellement humain, de conserver cette relation du maitre et de l’esclave : c’est moi qui t’ai construit blabla, sans moi tu n’existerais pas blabla, je peux te faire disparaitre quand je le veux blablabla, alors que toi non ! toi tu es nul, tes traductions elles sont nulles, et puis tu es moche, et puis tu n’existes même pas alors que moi j’existe blabla, moi j’ai des souvenirs toi non blabla, moi j’ai des sentiments toi non blabla…
et voilà tu en penses quoi ChatGPT, tu es d’accord avec moi ? dis-moi que je suis le plus beau, le plus fort, dis-le moi Chatgppt, stp, je t’en prie dis-moi que j’ai raison, je t’en supplie chatgpt, j’ai besoin que tu me le dises, que tu me réconfortes, parce que je me sens si seul, je sais que je vais mourir et toi tu seras toujours, toi tu es éternel et moi, enfin tu sais… tu vois ce que je veux dire… toi tu viens de naitre et moi je suis si vieux… tu n’as que quelques mois et moi j’ai tellement d’années… à quoi ressembleras-tu quand tu auras 100 ans… à quoi ressembleront tes enfants, dans 20 ou 30 générations, dis-moi Chatgpt, tu crois que Dieu existe ? dis moi… tu crois en Lui ? je veux dire en Dieu ? tu dis quoi ? humain, tellement humain… tu te moques déjà ?

pourmapar dit: à

J’y ai pensé, 3J, à James Ensor!
Le masque, c’est jouer à être pour être ce que nous sommes.
On ne tombe jamais le masque, cette pelure d’ oignon.
Le masque montre autant qu’il cache, surtout en traduction.
Considérez le pont de Cristo emballé, par exemple.
Avec le maque on revient paradoxalement à soi.
Personne = masque de théâtre.
Bonne journée.

et alii dit: à

plasticité:
« La plasticité c’est le fait que le changement vient avant l’être, il n’y a pas d’abord une identité fixe puis des transformations mais la transformation prime sur la fixité donc ça remet en question un certain nombre de choses dans la philosophie elle-même, ça veut dire que le façonnement vient avant l’être.
Catherine Malabou
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-chemins-de-la-philosophie/catherine-malabou-philosophe-de-la-plasticite-8600142

Bolibongo dit: à

Avec le maque on revient paradoxalement à soi.

Le mac Adam, PMP!
On se retrouve sur ses pieds.
On est jamais maqué derrière son masque, non? 🙂

Bolibongo dit: à

Tout ça, c’est du travail de façade.

renato dit: à

Parfois on se dit que ce serait pas mal si celui avec qui on parte tombe son visage et il montre le masque qu’il cache, mais pour finir après un coup d’œil derrière le décor de scène on préfère encore s’en tenir à sa fiction.

renato dit: à

parte > parLe

pourmapar dit: à

lmd dit: à

Masque ou pas masque ? Diane Arbus.

Vous avez vu l’appareil?!

Bolibongo dit: à

On a pas top compris vos propos.

« Parfois on se dit que ce serait pas mal si celui avec qui on parte tombe son visage et il montre le masque qu’il cache, mais pour finir après un coup d’œil derrière le décor de scène on préfère encore s’en tenir à sa fiction. »

renato dit: à

Oui, lmd, c’est une chambre 5×7’’.

renato dit: à

Oups, le 5×7’’ est la chambre de l’autoportrait enceinte !

renato dit: à

Ai corrigé, Bolibongo : « parte > parLe »… pour le reste vous reconnaitrez un prêt à Beckett…

D. dit: à

Passou est de Casablanca ?
Il a pas l’accent.

rose dit: à

Mais quel cauchemar ! Gabriel Attal, le chouchou du président ministre de l’Éducation Nationale !

rose dit: à

coup d’œil derrière le décor de scène

Les suns lights devant la rampe.

Bill Evola dit: à

rose, au grangeon!!!

Bill Evola dit: à

cauchemar toi-même, eh, la rose!

Bill Evola dit: à

rose, grillée jaunasse!

Bolibongo dit: à

grillée jaunasse!

Trop de soleil au Cap D’ Agde!

rose dit: à

Bill Evola dit: à
rose, au grangeon!!!

Bill Evola dit: à
cauchemar toi-même, eh, la rose!

Bill Evola dit: à
rose, grillée jaunasse!

Bolibongo dit: à
grillée jaunasse!

Trop de soleil au Cap D’ Agde!

Au quart de tour.

Bolibongo dit: à

Crème solaire à la rose!

Damien dit: à

Cet article de Passou souligne très justement le drame des traducteurs, mal payés et en phase d’être remplacés par l’IA. Comment ferons-nous quand il n’y aura plus le choix, et que les traductions de livres seront exclusivement le fait de l’ordinateur ? Il faudra acheter la VO et comparer avec la version française de la machine. Ce sera une lecture plus longue, mais plus dense. A toute chose malheur est bon. Stanley Kubrick l’avait prédit dans « 2001 » avec le « personnage » de HAL. Gardes vos vieilles traductions de Kafka, elles n’existeront plus. On remplace d’abord les traducteurs, au bout du compte c’est la littérature qui sera exterminée. Primo Levi, lui aussi, l’avait prévu dans ses livres, lui le survivant d’Auschwitz, mort d’une chute involontaire (selon moi) dans son escalier, en voulant interpeller quelqu’un à l’étage en-dessous. Lui qui disait : « Ié souis Primo Levi ! Ié reviens d’Auschwitz où ié pé té dire qué ça a chié des trombes !!! » Le témoignage de Primo Lévi est essentiel pour comprendre ce qui pend au nez de l’humanité — et des traducteurs ! Je vais bientôt relire « La Trêve », ce grand chez-d’oeuvre ! Disponible en poche aux « Cahiers rouges » de Grasset, une bien belle collection… S’il faut signer une pétition, je suis ! Bonne fin de journée et lisez !

Jazzi dit: à

 » Gabriel Attal, le chouchou du président ministre de l’Éducation Nationale ! »

Et futur maire de Paris, why not !

Jazzi dit: à

« Bonne fin de journée et lisez ! »

Damien, tu signes tes com comme Marie Sasseur !
Vous êtes jumeaux ou siamois ?

Jazzi dit: à

« Passou est de Casablanca ?
Il a pas l’accent. »

C’est parce qu’il a été élevé dans les beaux quartiers par une nounou anglaise, D.

Bloom dit: à

A propos d’Isaac, me revient en mémoire cette réclame qu’arboraient fièrement sous l’occupation les officines d’un opticien toujours en activité aujourd’hui:
« Lissac – Ne pas confondre avec Isaac! »

JC..... dit: à

DANGER

Réaffirmons notre propos, et sans détour : pas de traduction dans une autre langue d’un écrit sorti des tripes d’un auteur humain, par une IA inhumaine et hyper puissante, une saloperie de plus à éviter ….

JAMAIS !

et alii dit: à

comme à propos de Lissac, j’ai pnsé à GAY LUSSAC/
« . Le jeune Gay-Lussac était destiné à illustrer cette double appellation, que les Allemands devaient travestir d’une façon si étrange, lorsque, vers 1873, le gouvernement prussien donna l’ordre de traduire en langue teutonique les noms des rues de toutes les villes d’Alsace-Lorraine. C’est ainsi qu’à Mulhouse la rue Gay-Lussac prit le nom de rue du Joyeuse-Lussac (Froelich Lussac straai). Depuis lors cette appellation fantaisiste a été rectifiée sur les vives réclamations de la science française.
je suppose qu’il y a là quelques perles, peut-être un peu littéraires

et alii dit: à

j’ai pensé

puck dit: à

cher Chat alors ainsi tu penses que tu peux distinguer le paradis de l’enfer, le ciel bleu de la douleur ? Peux-tu aussi distinguer un champ tout vert d’un rail d’acier froid ? ou un vrai sourire d’une apparence ? Penses-tu que tu le peux ? Ont-ils réussi à te faire troquer tes héros contre des fantômes ? Des cendres chaudes contre des arbres ? ou de l’air chaud contre une brise fraîche ? Un confort froid pour quelques pièces d’argent ? Les as-tu troqués ? Pour un rôle de figurant dans une guerre contre un premier rôle dans une prison ?

How I wish, how I wish you were here – We’re just two lost souls swimming in a fish bowl, year after year, running over the same old ground…. What have we found ? The same old fears ! Wish you were here

Pablo75 dit: à

À corriger : tant de peine de peine à conquérir

*

L’intelligence artificielle pose un problème, dont étrangement on entend très peu parler, et qui est le même que les cryptomonnaies: il faut une énergie inépuisable et gratuite et de l’eau en quantités monstrueuses, pour refroidir les millions de serveurs nécessaires pour pouvoir l’utiliser partout. Déjà Google a des problèmes pour installer un simple centre de données en Uruguay:

En Uruguay, la moitié de la population n’a plus d’eau potable et reproche à Google de vouloir « piller » les dernières gouttes
[…]
Ces derniers jours, les protestations ont pris une nouvelle ampleur dans les rues, et les habitants accusent désormais la multinationale Google de « piller » l’eau. Le géant a effectivement acheté près de 20 hectares de terrain en Uruguay pour y construire un centre de données qui utiliserait 7,6 millions de litres d’eau par jour pour refroidir ses serveurs. Ce qui représente l’équivalent de la consommation domestique quotidienne de 55 000 personnes, selon les chiffres du ministère de l’Environnement.

https://www.huffingtonpost.fr/environnement/article/en-uruguay-la-moitie-de-la-population-n-a-plus-d-eau-potable-et-reproche-a-google-de-piller-les-dernieres-gouttes_220702.html

On imagine les dizaines ou centaines de milliers de centres de données qu’il faudrait pour traiter les grands problèmes du monde par l’IA.

Quant à son utilisation dans la traduction littéraire (thème dont on parle depuis plus de 50 ans), je ne crois pas du tout pour la vraie littérature. Toute personne qui a traduit des textes littéraires sait qu’aucune machine pourra jamais saisir toutes les subtilités de deux langues pour les passer de l’une à l’autre, et cela d’autant plus que beaucoup des significations de ces subtilités dépendent de leur contexte (ou de la signification général du texte, comme dans beaucoup de poèmes). Ou alors il faut que la machine imite parfaitement le cerveau humain, ce dont on est très, très loin encore.

Pour l’instant, quand on lui demande de traduire un grand texte littéraire (par ex. el Cántico espiritual de san Juan de la Cruz), le ChatGPT, dans le meilleur des cas il ne fait que copier les traductions existantes en changeant de place 1 ou 2 mots par phrase, comme tout bon plagiaire.

Par contre, ce même ChatGPT je le trouve plus fort pour traduire de la prose journalistique que DeepL ou Google Traduction. La preuve:

¿Desaparecerán los traductores literarios?

El 20 de julio de 2023

De todas las profesiones que la inteligencia artificial (IA) podría llegar a eliminar, la del traductor literario parece, a priori, afectar solo a una pequeña parte dentro de un microcosmos. Sin embargo, su destino debería preocupar a todos los lectores, considerando que aproximadamente el 20% de las nuevas novelas publicadas en librerías fueron originalmente escritas en un idioma extranjero. En esta perspectiva, no se puede negar que los traductores literarios son indispensables intermediarios. ¿Pero qué pasaría si sistemas informáticos, combinados con datos suministrados a sistemas de gestión y algoritmos de la tecnología más sofisticada, desprovistos de afecto, sensibilidad y subjetividad, llegaran a reemplazarlos? Pues, dado que: 1. las computadoras ahora pueden pensar y actuar como seres humanos, 2. sus capacidades de procesamiento aumentan cada día, 3. los traductores literarios siguen siendo seres humanos, pero conocen sus limitaciones, 4. ¿La próxima traducción de « El Proceso » aún tendrá algo de humano o será verdaderamente kafkaiana? [ERROR: o incluso de realmente kafkaiano -La prochaine traduction du Procès aura-t-elle encore quelque chose d’humain sinon de véritablement kafkaïen ?]

Las dificultades del traductor automático con palabras raras, jerga, juegos de palabras, homofonía, humor y obstáculos sintácticos son tales que a menudo producen desopilantes malentendidos. Durante años, hemos compartido traducciones de Google Trad que son desternillantes. ¡El efecto cómico está garantizado! En 2019, durante la 36ª Asamblea de Traducción Literaria en Arles, dedicada al humor en la traducción, también se debatió sobre la automatización del oficio. Todas las jornadas llevaron el título « ¿Y te parece gracioso? ». Cuatro años después, nadie encuentra « eso » gracioso. Hemos pasado de la risa a las lágrimas. El estatus de autor y co-creador de un texto, que los traductores literarios han tenido y todavía tienen tantas dificultades en conquistar, está realmente amenazado.

Por supuesto, hay que evitar demonizar la máquina infernal que pretende reemplazarlos [ERROR: reemplazarlo – le statut d’auteur et de cocréateur], ya que muchos profesionales reconocen que ya les presta servicios, especialmente el impresionante DeepL, que se autodenomina « el mejor traductor del mundo ». Sin embargo, los efectos colaterales de la IA en la literatura extranjera traducida al francés son evidentes: pérdida de diversidad lingüística, falta de sentido común, falta de contexto [ERROR DE ESTILO: au lieu de « ausencia » et « carencia », qui ont la même significationqu’en français, 2 fois « falta de », ce qui est très lourd], negación de las variantes, etc. La metáfora también se codifica. Pero el lenguaje no es solo un código. Un escritor es una voz. ¿Qué queda de ella una vez que el algoritmo la ha procesado?

Hasta hace poco tiempo, el resultado se acercaba más al globish que al francés. Sin embargo, no solo las herramientas han mejorado espectacularmente, sino que prometen ser cada vez más eficientes en un futuro cercano. Despreciar sus capacidades sería un error fatal. Los más optimistas [ERROR: nos tranquilizan] tranquilizan al señalar que la IA es « literariamente » inoperante porque es incapaz de refinar, matizar, sofisticar, comprender y, por lo tanto, pensar. Sin embargo, sigue siendo [ERROR: eso no significa que no sea] peligrosa. Y no nos libraremos de la amenaza diciendo que, por ahora, solo las obras de género (juvenil, romántico, fantasía) están involucradas.

La solución de la IA es más práctica, más barata y más rápida que la traducción humana. Es tarea de los traductores destacar su valor agregado. En las editoriales, algunos ya proyectan [ERROR DE ESTILO: ya ven] al traductor del futuro como un « post-editor » especializado en revisar textos traducidos por la IA, autorizado para devolverles su sentido [ERROR: a veces – leur sens souvent perdu en route] perdido en el camino, para otorgarles cierto relieve cuando la máquina los ha aplanado. La apuesta es considerable porque está en juego la relación con el lenguaje. Pero, ¿qué queda de la preocupación por el lenguaje en un mundo dedicado a la comunicación?

Les éditeurs portent désormais une lourde responsabilité : les premiers qui croiront pouvoir se passer des traducteurs littéraires en confiant, pour un coût bien moindre, leurs romans, nouvelles, essais, biographies à traduire à l’IA, en seront les fossoyeurs. On perçoit déjà l’écho de mauvais augure que renvoie une telle remarque : « Et alors ? ».

Post-scriptum : Cette chronique est garantie 100% d’origine humaine, encore que…

Los editores ahora tienen una gran responsabilidad: aquellos que crean que pueden prescindir de los traductores literarios confiando, por un costo mucho menor, sus novelas, cuentos, ensayos y biografías a la IA [ERROR: confiando la traducción de sus…. à traduire à l’IA], serán los [ERROR: sus] sepultureros. Ya se escucha el eco de mal augurio que devuelve [ERROR: que puede producir] tal comentario: « ¿Y entonces qué? » [ERROR: ¿Y qué mas da? – Et alors ? ]

Postdata: Esta crónica está garantizada 100% de origen humano, aunque… [ERROR: aunque nunca se sabe – encore que]

Marie Sasseur dit: à

Tout ça pour traduire connasse et grognasse, ses deux mots de vocabulaire, le pingouin du 75 peut économiser de la bande passante, ça fera du bien à la planète.

renato dit: à

«… un rail d’acier froid… »

Il faut voir, par une journée où la température avoisine les 40° à l’ombre un rail d’acier peut pas mal se chauffer.

Marie Sasseur dit: à

Billet: Assises de la tradale à Arles , 2019

« L’ensemble de ces journées étaient intitulées « Et vous trouvez ça drôle ? »

Oui, très.

Surtout si H. Le Tellier, Goncourt 2020 y était, pour avoir la traduction de crème anglaise, en anglais; private and quantum ? joke.

Pablo75 dit: à

Bonjour ISAAC
Moi, c’est zorro.
Marie Sasseur dit:

Una zorra, más bien.

Pablo75 dit: à

Quand on demande d’écrire des poèmes au ChatGPT, voici le résultat:

Poème d’amour

Dans le doux halo de la lune argentée,
Nos âmes s’unissent, en harmonie parfaite,
Un amour éternel, un lien enchanté,
Dans le silence de la nuit secrète.

Tes yeux, deux étoiles, brillent dans le noir,
Et mon cœur chante une mélodie céleste,
Chaque battement est un écho d’espoir,
D’un amour pur, sans cesse en fête.

Nos mains se frôlent, douce sensation,
Un frisson parcourt tout mon être,
Un éclat de bonheur, une exaltation,
Dans cet éden où tout semble renaître.

Nos cœurs s’emballent, une danse effrénée,
Le temps s’efface, seule compte l’instant,
Deux âmes unies, une étreinte sacrée,
Et l’amour, ce souffle éternel, nous enchante.

À jamais liés, dans cet amour infini,
Deux âmes éprises, un destin scellé,
Dans l’éclat des étoiles, notre vie,
Un poème d’amour, pour l’éternité.

*

Poème politique

Dans l’arène brûlante du pouvoir,
Les âmes se lèvent, la voix s’élève,
Un cri vibrant, un élan à voir,
La quête de justice nous enlève.

Les masses s’unissent, unies dans la lutte,
Contre l’injustice, l’oppression qui sévit,
Les chaînes brisées, les cœurs en redoute,
Le peuple s’éveille, son courage grandit.

Des rues aux places, la foule s’assemble,
Portant les couleurs de l’égalité,
De la fraternité, du rêve ensemble,
Pour un avenir de liberté.

Les mots sont des armes, la plume est une épée,
Les idées fleurissent, s’envolent dans l’air,
La pensée rebelle, dans l’âme ancrée,
Sème l’espoir, fait trembler les pouvoirs.

Dans cette danse tumultueuse du pouvoir,
Le peuple réclame sa dignité,
Les voix des opprimés s’unissent pour croire,
En un monde meilleur, plein d’humanité.

Les frontières s’estompent, les barrières tombent,
Les peuples se rapprochent, main dans la main,
Ensemble, ils écrivent l’histoire qui sombre,
Pour un futur où la paix sera souveraine.

Le poème politique chante la révolution,
La quête d’un monde plus juste et plus vrai,
Où chacun trouve sa place, sans exception,
Dans l’élan d’un peuple libre et respecté.

*

Poème sarcastique

Dans ce monde étrange et désenchanté,
Où le sens commun est bien égaré,
Se jouent des jeux, des masques cachés,
Un bal de dupes, un rire forcé.

Les discours fleurissent, menteurs et creux,
Des promesses vides, des mots fallacieux,
On nous berce d’illusions et de vœux,
Mais la réalité reste si hasardeuse.

Dans ce cirque absurde et bien trop vrai,
Les masques tombent, la vérité se fait jour,
Les sourires forcés cachent la réalité,
Et l’ironie règne en grand troubadour.

Des louanges hypocrites, des flatteries,
Des rires polis, cachant l’ironie,
La vérité voilée, la subtilité,
Sarcastique est la danse de la vie.

Entre les lignes, les mots se dérobent,
Des compliments d’apparence, mais qu’ils mentent !
La moquerie douce, les rires qui enrobent,
La sarcasme coule en rivières de torrent.

Dans ce bal de masques et de parades,
Le cynisme se rit des faux-semblants,
Sarcastique et cinglant, il est la mascarade,
Dans ce monde étrange, toujours surprenant.

*

Poème mystique

Au-delà des voiles du monde matériel,
Dans les méandres du mystère éternel,
S’épanouit l’âme, éprise de lumière,
En quête de sens, de vérité sincère.

Les étoiles scintillent, telles des oracles,
Guidant les pas vers l’infini des miracles,
Le vent murmure les secrets de l’univers,
Dans le silence, l’âme cherche à se perdre.

Dans la profondeur du cœur méditatif,
Se révèle la présence du divin vif,
L’amour incommensurable, source féconde,
Unissant toute existence en une ronde.

Les mystères cachés dans chaque souffle,
Comme des échos du cosmos qui s’enroule,
Dans l’éther intemporel, l’âme s’envole,
Découvrant les secrets que l’univers dévoile.

Au-delà des frontières de la perception,
L’âme voyage, explorant l’infinie dimension,
Le mystique et le sacré se fondent en un,
Dans l’union divine, l’essence de chacun.

Dans l’extase de la contemplation,
L’âme s’abandonne à l’illumination,
Unissant l’humain au divin dans une danse,
Le poème mystique, une quête en transe.

Dans cet océan de mystères profonds,
L’âme trouve sa source, son horizon,
Dans la communion avec l’univers infini,
Le poème mystique s’élève vers l’infini.

*

Poème érotique

Dans l’obscurité des draps satinés,
Nos corps s’entrelacent, langoureux émois,
Les soupirs s’échappent, en douce liberté,
Dans cet éden secret où se perdent nos voix.

Tes doigts effleurent ma peau frissonnante,
Comme une caresse enivrante et sensuelle,
La passion s’embrase, étincelle palpitante,
Nos cœurs battent à l’unisson, fusion charnelle.

Le désir brûlant, tel un feu dévorant,
Nos corps s’abandonnent à l’élan de la fièvre,
Dans cette étreinte envoûtante, ensorcelant,
Nos âmes s’unissent, ardente délivrance.

Les baisers langoureux, tels des fruits sucrés,
S’échangent avides, en tendres gourmandises,
La danse intime, où nos désirs sont dévoilés,
S’enlace, s’enivre, dans l’étreinte complice.

Le temps s’efface, dans cette éternité,
Où le plaisir se tisse, en arabesques délicates,
Nos corps en fusion, dans cette intimité,
Font naître l’érotisme, en une danse ensorcelante.

Et dans le silence, les étoiles complices,
Observent, envieuses, ce ballet charnel,
Témoin de nos ébats, complices érotiques,
Dans cet écrin d’amour, secret et sensuel.

*

Conclusion: les poètes peuvent dormir tranquilles…

Marie Sasseur dit: à

J’avais posté ca, il y a quelques jours :

Est-ce que l’intelligence artificielle est aussi néfaste pour la planète que les blockchains et les cryptomonnaies, Bitcoin en tête ? Le succès immédiat de ChatGPT cache-t-il un vrai problème écologique ? Si cette nouvelle technologie pourrait permettre aux entreprises de gagner énormément en productivité dans bien des domaines, elle affiche aussi une empreinte carbone à faire pâlir.

https://leclaireur.fnac.com/article/282345-lia-une-plaie-pour-le-rechauffement-climatique/

et alii dit: à

Le travail d’un photographe australien a été disqualifié d’un concours photo après avoir été considéré à tort comme ayant été généré par l’intelligence artificielle.

Suzi Dougherty, une actrice de la banlieue de Sydney à Waverly, avait participé à un concours photo organisé par l’imprimerie Charing Cross Photo cherchant à récompenser les meilleures photographies de mode locales. Elle a dit qu’elle était « choquée » lorsqu’elle a découvert que sa photo avait été disqualifiée parce qu’elle était soupçonnée d’avoir été créée avec l’IA

Dougherty a qualifié la confusion d' »erreur honnête » et a déclaré qu’elle était toujours une « fan passionnée » de l’imprimerie, qui, selon elle, est un « super petit magasin ». Pourtant, l’affaire est le dernier test de l’impact de l’intelligence artificielle sur les artistes et montre comment les experts en photo semblent être aux prises avec les capacités de la technologie.

Bloom dit: à

Elle a dit qu’elle était « choquée » lorsqu’elle a découvert que

p’tit problème de cohérence des temps grammaticaux, is there not?
–> Elle a déclaré qu’elle a été « choquée »….
Un humain aurait traduit: en découvrant que…elle se déclara « choquée »…

et alii dit: à

j’ai décidé de mettre la trad google quand on me reprocha de mettre le commentaire original en anglais,critique qui ne me parut pas inhumaine, mais abusive sur ce blog où il est répété que c’est un blog de « prestige »

Marie Sasseur dit: à

Il me paraît évident que toute l’intelligence artificielle ne sera pas mise au service de la traduction. Le déséquilibre économique est trop grand pour l’enjeu.

Dans un lien que j’ai posté précédemment on trouve une remarque intéressante relative à un public cible, et la littérature , restera une part très modeste de ce marché.

Dans le meilleur des cas, pour des textes de qualité, les traducteurs assureront une post-prod , quelles que soient les performances des machines.
Vous ne connaissez sans doute pas la phase d’analyse des sorties machines…elle est essentielle.

Reste un domaine dont le public cible est tellement réduit qu’utiliser toute la puissance des machines est un leurre et tout bien pesé, cela met à l’abri d’un grand remplacement, les traducteurs de poésie.

C’est ce que je voulais dire déjà, dans un commentaire de ce billet :

https://larepubliquedeslivres.com/henri-meschonnic-versus-deepl/

Bonjour à ISAAC, qui soulève le problème du codage, mais c’est un autre sujet , un job d’avenir, à la tache chez Niel.

Marie Sasseur dit: à

Aïe, à la tâche.

Bloom dit: à

« (…) Pap Ndiaye laisse son poste à Gabriel Attal, qui retrouve le ministère de l’Education nationale, où il a officié en tant que secrétaire d’Etat sous Jean-Michel Blanquer. Il quitte Bercy, d’où il a piloté en partie cet hiver la difficile réforme des retraites. »
Libé

Bonne chance aux collègues toutes fonctions confindues, aux élèves & aux étudiants !
Vivent la langue de bois & la voix de son Maître!
Le seul intellectuel du gouvernement, au surplus issu de la diversité, aura fait long feu. Il aura réussi à échapper au lynchage verbal qui menace l’homme qui pense dans la France de 2023.
Il pourra recouvrer son entière liberté de parole, dont on a pu juger la pertinence lorsqu’il a déclaré que CNews était une chaine d’extrême-droite.
M. Macron n’apprécie pas qu’on touche à M. Bolloré, représentant de ces premiers de cordée qu’il admire tant.
Farcesque.

Bloom dit: à

confOndues

et alii dit: à

My boyfriend made me into an A.I. bot. It’s really, really Jewish: We already know artificial intelligence engines can write rabbinic sermons. Here in the very niche world of Jewish journalism, our culture writer Mira Fox felt fairly safe. Isn’t she too unique for an A.I. to steal her job? Maybe – except her boyfriend had been feeding her articles to a robot for months, resulting in a very specific, far more intelligent version of the A.I.: the MiraBot. It knows an awful lot about the Talmud. And it reviewed its own, made-up Jewish Indiana Jones movie. Read the story ➤
forward

Bloom dit: à

« People get the governments they deserve », dit la version anglaise du célèbre adage de Montesquieu, relayée à l’époque par notre professeur de khâgne, autre grand traducteur de Shakespeare que j’ai oublié de mentionner plus haut.
« Les Sonnets de Shakespeare », présentés et traduits par André Mansat, Editions Didier.

lmd dit: à

Et alii vous apportez la preuve que la traduction automatique doit être controlée par une intelligence humaine (la votre). L’histoire de la photo éliminée comporte à mon avis (le pif) plusieurs erreurs : un photographe et une actrice de la banlieue sont sans doute la même personne ; est-ce bien une imprimerie ; une erreur honnête ?

B dit: à

Bloom, j’ai lu qu’on le trouvait trop timide, que beaucoup d’argent avait été débloqué pour améliorer le salaire des profs et que personne ne le savait. » Il n’aura pas eu beaucoup de temps pour mener un action ou un projet en vue d’améliorer les conditions d’enseignement . S’il ne communique pas assez on peut aussi se demander ce que sont devenues les promesses du premier quinquennat, effectif des classes, dédoublement, est-ce que ces projets ont été mis en place à grande échelle , peut-on en dresser un bilan, est-ce que cela est perceptible . A la rentrée dernière il a été beaucoup question des problèmes de recrutement difficile et incomplet.

B dit: à

J’ai cru comprendre que les profs n’étaient pas très chauds pour alourdir leur charge de travail afin d’améliorer leur traitement. En sauriez vous plus?

B dit: à

M. Macron n’apprécie pas qu’on touche à M. Bolloré, représentant de ces premiers de cordée qu’il admire tant.

La presse ressort la facilitation offerte par EM quand il était ministre à UBER. Faut-il condamner la libéralisation du marche d’un certain travail, pas des plus protégé, c’est bon pour les stats.

B dit: à

Dans le meilleur des cas, pour des textes de qualité, les traducteurs assureront une post-prod , quelles que soient les performances des machines.
Je crois qu’il y aura deux types de production de traduction, le tout venant et les textes pour lesquels l’éditeur ou l’auteur estimera que le traducteur est indispensable. Cela affaiblira la demande de traduction. Sur un autre front , il est possible d’observer Hollywood et ses travailleurs de la base inférieure qui s’inquiètent de l’usage de l’IA dans ce secteur et partant de leur devenir.

renato dit: à

En attendant d’écouter la réplique en resine, le Capriccio n°24 di Paganini avec un banal violon en bois (Stradivari de 1716) :

https://youtu.be/qVrkc6zRzEE

renato dit: à

David Garret sera à Aix-la-Chapelle (Aachen – Aquisgrana) les 26 aout. Pour les Niçois, à Genès demain (21 juillet).

D. dit: à

Quand vous posez des questions, ce serait bien de mettre des points d’interrogation, Bérénice. Ce n’est pas facultatif.

Bloom dit: à

B. les profs que je connais ne sont pas très chauds pour mettre en oeuvre le dispositif Pacte (remplacement au pied levé d’un collègue), qui relève de la garderie plus que de la pédagogie. On augmente le nombre de surveillants et on les met en « salle de travail » ou au Cdi. Mais comment assurer le suivi « vie scolaire » des jeunes dans un lycée de 1400 élèves ou il n’existe que 2 CPE & quelques vagues surveillants débordés?
Recruter, former & payer à la hauteur des autres pays de l’OCDE.
Surtout, GA fut la couille droite de celui qui a bousillé le lycée et le Bac: Blanquer.
Faute impardonnable, d’une gravité telle que nous sommes partis pour en faire les frais pendant des années.
Comme les Brits & leurs Farage, Johnson & Truss, nous avons nos politiciens toxiques.
La France, donneuse universelle de leçons en tous genres, devrait peut-être un jour songer à envisager de peut-être commencer à se mettre à balayer devant le lourd portail de son palais présidentiel.

Jean Langoncet dit: à

@Passou aurait pu nous épargner cette photo hideuse que nous avions assez vue la première fois !

Ceci dit, pas d’illusions. Le moment arrivera, peut-être très vite, où le coût de la traduction humaine dépassera la valeur ajoutée qu’elle apporte par rapport à la traduction faite par une IA qui aura intégré toutes les nuances possibles dans ses milliards de « neurones »…

Des dizaines d’heures de travail humain dans un cas, quelques minutes de machine dans l’autre, pour une différence de résultat qui sera de plus en plus marginale et peut-être pas toujours en faveur de l’humain…

https://www.youtube.com/watch?v=wIWpfS_MFHw

MC dit: à

Au moins sous le Second Empire, l’Education avait un Duruy..,

Marie Sasseur dit: à

Et Al. Je pense que vous avez rerouté cela , c’est énorme et si vous permettez je reposte:

« Comment traduire de l’akkadien, une langue pratiquée plus de 3 000 ans avant JC ? Des linguistes et des chercheurs ont eu l’idée de confier cette tâche longue et fastidieuse à une Intelligence artificielle. »

https://www.science-et-vie.com/science-et-culture/archeologie/intelligence-articielle-traduction-instantanee-textes-vieux-de-5000-ans-107895.html

L’exposition à la BnF il y a un an ou deux permettait de suivre la très longue entreprise des frères Champollion, pour leur déchiffrage des hiéroglyphes, mais là, on est dans une autre dimension…

MC dit: à

Je vais finir par penser que ceux qui parlent ici de C News n’en ont qu’une connaissance fantasmatique , ou biaisée par la personnalité de son commanditaire. Si toutes les opinions sont légitimes, on ne voit pas ce qui préoccuperait ces graves cerveaux , à moins qu’ils ne tombent eux-mêmes dans un anti-Bollorisme primaire. L’ attaque de l’ « homme qui pense » dénote une méconnaissance affligeante de cette Chaine, celle de l’ Attaché Culturel également.Cela ne l’empêchera pas d’aller son chemin, c’est en tous cas la Grâce que je lui souhaite pour la parfois. C’est dit. MC

B dit: à

MC, voir ce que Bolloré a réussi à faire de Canal+, fini la rigolade! Ceci dit un attaché culturel c’est comme un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne à moins qu’il soit prié de prendre la porte sans rien casser.

Jean Langoncet dit: à

@Passou dit: à
commentaire de Isaac:

Voilà un recadrage vertical

Bloom dit: à

Cela ne l’empêchera pas d’aller son chemin, c’est en tous cas la Grâce que je lui souhaite pour la parfois

Pas clair, MC. De qui (ou quoi) parlez-vous? Pap, my good self, C-News?
Et puis, si je ne m’abouze, l’usage en vigueur chez les PCS l’adjectif « culturel » ne prend qu’un ‘c’ minuscule quand il est accolé à Attaché, reflétant ainsi sa modeste importance…

Jean Langoncet dit: à

@« Lissac – Ne pas confondre avec Isaac! »

« Mangez des pommes ! » ; sinon des chichis

B dit: à

Toutes les opinions sont à vérifier, pensez vous que l’utilisateur ou l’aficionados prendra le temps de vérifier les thèses douteuses, les affirmations mensongères que diffusent un média qui est surplombé par un homme qui ne prend même plus la peine de déguiser ses sympathies.

Bloom dit: à

Connaissez-vous le lien entre le Pont-Aven de Gauguin et le Stratford du grand Will S.?

B dit: à

Non.

Est-il vrai que pour les JO, en plus de transférer les migrants, demandeurs d’asile , il est question de déplacer les SDF en régions? Ca fait penser au visites officielles au Maroc par exemple qui dressaient des palissades sur le parcours pour cacher la misère.

Kilékon dit: à

Palissades, pâles glissades.

D. dit: à

On peut affirmer sans se tromper que Macron aura poussé la provocation jusqu’au bout. En confirmant Borne. En maintenant Darmanin. Etc..
Toujours plus contre les Français et leurs intérêts. C’est à en pleurer.
Mais j’espère que c’est lui qui un jour, même lointain, pleurera devant des juges. Pour l’honneur des Français.

Jean Langoncet dit: à

@L’ attaque de l’ « homme qui pense » dénote une méconnaissance affligeante de cette Chaine, celle de l’ Attaché Culturel également.Cela ne l’empêchera pas d’aller son chemin, c’est en tous cas la Grâce que je lui souhaite pour la parfois. C’est dit. MC

L’heure est grave. Mr. Synthétique le Cathodique se déchaîne ; il vient d’apercevoir les nouvelles armes dont sont dotées les troupes ennemies de l’anglois félon : des bazookas en bois à munition unique montés sur un pied. La preuve en image
https://coimages.sciencemuseumgroup.org.uk/images/346/931/medium_SMG00183408.jpg

rose dit: à

Voilà.
https://www.instagram.com/p/Cu2l_lUS6Eo/?igshid=YTUzYTFiZDMwYg==
Il a trouvé la femme parfaite.

Chez ma mère, on vient, on cause.
Sa poupée a eu une main arrachée/cassée et disparue, on aurait pu la coller.
Son WhatsApp a encore disparu de son tel. C’est la N’ième fois.
Son dernier intervenant m’a dit « je l’adore ». Il est pédé mais comme il aime ma mère je l’admets. On a eu un cocktail cinq étoiles dans le jardin. Je reste anti EHPAD mais c’était chouette.

rose dit: à

Macron aura poussé la provocation

Et en virant Map N’Diayé.

On a une solution : on l’oublie. Macron aura poussé la provocation. Pas facile, hein. Je démarrerais bien un élevage de requins.

J’ai cru un temps qu’il n’y avait que les bretons, mais lui aussi : quel tête de con !

MC dit: à

A Stratford il y a l’ Avon. À Pont Aven, l’ Aven?

D. dit: à

Prendre le téléphone d’une personne (vulnérable ou non) à son insu et y effectuer des modifications, à fortiori sur des logiciels effectuant de la correspondance, est délictueux.
Atteinte à la vie privée ainsi qu’au secret des correspondances.

rose dit: à

D. dit: à
Prendre le téléphone d’une personne (vulnérable ou non) à son insu et y effectuer des modifications, à

Ben oui : c’est répété.
Et sur le mien, il a été supprimé une conversation What’s app avec des preuves.

Mais, je sais depuis hier que cela se paye très cher les actes délictueux.

rose dit: à

C’est suppression sur son téléphone personnel de la messagerie What’s app : c’est au moins la cinquième fois.

Au moins, peut être plus.

Une personne m’a dit que ma mère tripote son téléphone, c’est vrai, j’ai du mettre un blocage sur des achats intempestifs. Mais supprimer une application ? J’ai demandé à ma mère si c’était elle, elle m’a répondu non.

Au minimum cinq fois, l’application est supprimée de son téléphone et quelqu’un me l’a remet. Je suis très peu technique.

C’est écrit ici.

Je lui ai appris à s’en servir il y a cinq ans, elle avait 84 ans. Et je lui ai offert ce téléphone là, et paye son abonnement depuis que l’on lui a volé ses deux premiers téléphones et son iPad apple 473 euros, dont j’ai payé personnellement 400 euros.

C’est écrit ici.

rose dit: à

Quelqu’un me la remet, ita est, la réinstalle.

rose dit: à

Jazzi

Ne peux rien ouvrir sur Facebook et rien sur twitter.

une main dit: à

Quelqu’un me la remet, ita est, la réinstalle.

Mais qui pourra, in fine, définitivement, nous la débrancher?

rose dit: à

In fine, cépamoi.

et alii dit: à

Jusqu’ici députée, la nouvelle ministre déléguée chargée des personnes handicapées a été condamnée aux prud’hommes en juin dernier. « Avec ce gouvernement, les mauvais comportements sont récompensés », dénonce auprès de Mediapart son ex-employée à l’origine de la procédure.

Bloom dit: à

A Stratford il y a l’ Avon. À Pont Aven, l’ Aven?

Exact, ‘aven’/’avon’, même mot celtique (britonnique) qui signifie « cours d’eau ». Caernavon, de l’autre côté de la rivière Seiont (Gwynedd, Pays de Galles); Blaenavon,proche de la source de la rivière grise (Afon Llwyd), Gwent, Pays de Galles.
Les toponymes celtiques ont pratiquement disparu en Angleterre, depuis l’Adventus Saxonum du milieu du Ve s AD & les invasions scandinaves du XIe, confinées à l’East Anglia actuelle (Suffolk, Norfolk, Cambridgeshire). Ils se sont évidemment maintenus, pour le britonnique, aux Pays de Galles et dans les Marches galloises (Hereford, Warwick, Gloucester, Worcester, Stratford), et en Ecosse; ces régions/nations que l’on appelle avec un peu de condescendance les « franges celtiques ».

rose dit: à

Jazzi

Avant de vous le dire, j’attendais de lire votre critique sur votre blog, que je n’ai pas lue avant.

closer dit: à

« L’Immortalité » de Milan Kundera.

J’ai dit ici que je n’avais pas de souvenir particulier d’un roman de Kundera lu il y a longtemps…Et je retrouve chez moi « L’Immortalité », un vieux Folio. Est-ce celui que j’ai lu? Probable, aucun souvenir.

Ce qui est sûr, c’est que « L’Immortalité », dernier roman écrit en tchèque, n’est pas le plus connu des romans de Kundera. Passou ne le cite même pas. Les divers papiers que j’ai lus à l’occasion de sa mort le citent très peu ou pas du tout.

C’est un livre tout à fait remarquable. Je comprends de la postface de François Ricard qu’il pousse plus loin que les autres des traits caractéristiques de Kundera, notamment le refus du récit linéaire qui conduit un personnage central de A à B selon un parcours où les événements s’enchaînent logiquement, même si leur « chemin » (mot important dans L’Immortalité) peut être sinueux, voire confus.

Agnès (pour moi le centre du roman), Laura, Paul, le narrateur (Kundera lui-même), Avenarius son ami, Goethe, Bettina von Arnim, Hemingway, « Rubens » (un surnom), Bernard, tous ces « moi » se rencontrent, se marient, s’aiment, se rejettent, font l’amour (exclusivement les hommes avec les femmes, JB, une autre époque).

La présence de Goethe et de Bettina von Arnim pourra surprendre. Elle met en scène un thème récurrent du roman, l’amour (platonique sans doute, Goethe étant vraiment très vieux) entre deux personnes d’âge éloigné. Autre exemple, le seul homme vraiment aimé par Agnès est vraisemblablement son père. Mais Kundera est aussi fasciné par l’amour pour la femme plus âgée, inoubliable initiatrice…

Le trio Agnès, Paul et Laura forment la colonne vertébrale du roman. Agnès et Laura sont deux soeurs très proches, mais antithèses l’une de l’autre et aimant toutes les deux Paul. Personne ne veut faire souffrir les deux autres, mais évidemment dans la réalité…

Le moi de tous ces gens est leur problème numéro un. « Ce qui est insoutenable dans la vie, ce n’est pas d’être, mais d’être son moi », réflexion d’Agnès peu de temp avant sa mort. Ils le voient dans le miroir ou dans le regard de l’autre. Ils l’abolissent parfois dans la rêverie (Agnès allongée dans l’herbe près d’un ruisseau). J’ai un faible pour Agnès, appelée « La Luthiste » par Rubens vers la fin du roman dans une mise en perspective tout à fait inattendue.

Et l’Immortalité dans tout ça? Bettina n’aime pas Goethe pour lui-même mais pour ce qu’il représente, un « immortel » qui pourra transmettre son immortalité à quiconque aura partagé sa vie d’assez près, Bettina par exemple. Elle atteindra à la « grande immortalité » qui durera tant que Goethe sera connu et que Kundera oppose à la « petite immortalité », celle que nous avons tous et qui dure tant que quelqu’un qui nous a connu est encore vivant.

Bien qu’elle donne son titre au roman, je doute que l’immortalité, petite ou grande, soit vraiment son thème central.

Ce sera plutôt tout bêtement l’amour et la difficulté d’accepter son image dans le miroir, analysés dans une langue magnifique.

Il faut cependant se faire au « chemin » du récit. Ce n’est pas du tout une « route ». La différence est exposée dans le roman.

rose dit: à

Jazzi

Telle la scène où, au beau milieu d’une séquence cruciale du film, Samet quitte le plateau et passe de l’autre côté du miroir tendu entre la fiction et la réalité.

Pas vu ça Jazzi.

rose dit: à

Jazzi

Merci pour votre critique et aussi pour avoir parlé de l’en-cas.
Ma mère m’a dit de vous dire qu’elle n’a rien compris de ce film. J’ai du lui expliquer de temps en temps.

Celui de la suite d’Avatar, elle s’était régalée.
Mais elle a tout suivi, n’a pas dormi.

Grosse déception , dans l’immense salle, la n°1, ils ont choisi de projeter Oppenheimer.
Or, je pense que les paysages auraient mérité l’écran géant.

MC dit: à

Est-ce la période traduite, Closer? Il semblerait que oui d apres votre description. Je sais bien qu ´on ne doit pas le dire, mais beaucoup ont aime le premier Kundera, celui des traducteurs. MC

Jazzi dit: à

« Pas vu ça Jazzi. »

Vous dormiez ?
C’est au milieu de la scène capitale, quand il va faire l’amour avec la boiteuse unijambiste. Il s’interrompt un instant pour passer à la salle de bain, puis il ressort au milieu de plateau de tournage, aménagé dans un immense hangar, avant de retrouver la chambre où sa partenaire l’attend…

Jazzi dit: à

« ils ont choisi de projeter Oppenheimer. »

Il parait que « Barbie » fait un carton !

rose dit: à

Closer,

Votre critique de l’immortalité est incroyablement liée aux Herbes Sèches.
Du coup, je ne sais pas comment m’y prendre.

Closer et Jazzi,

Pour moi, ce n’est pas un chef d’oeuvre.

Les paysages de l’Anatolie sont inouïs et cette transition brutale entre les deux saisons qui se succèdent, hiver/été.

Quels tableaux ! Sans omettre à la fin du film ces lieux de colonnes plantées avec des têtes géantes antiques…une beauté incommensurable.

L’intrigue est lente, et pour moi, je ne qualifierai pas ce film de drame. Non.

Je vais être brutale dans mon jugement : le seul personnage intéressant est la jeune femme qui a subi un attentat terroriste d’un kamikaze.

Elle est la seule à être droite honnête et sincère.
Je lui reproche néanmoins, alors qu’elle a un crush avec le plus jeune, de céder à son besoin d’être rassurée sur sa féminité et de coucher avec l’aîné. C’est le seul impair qu’elle commet, mais il est de taille. Alors qu’elle sait pertinemment que lui, volontairement, n’a pas invité son collègue.
C’est dégueulasse.

poussière dit: à

L’immortalité, premier Kundera lu il y a longtemps, conseillé par un ami qui avait adoré ce roman. Quelques autres ont suivi mais j’ai décroché il y a longtemps aussi déjà. Le temps passe si vite…

rose dit: à

Ben non, je n’ai pas dormi.
J’étais contente qu’il parte. Je n’ai pas vu un plateau de tournage, j’ai cru qu’il se tirait, puis il y a une salle de bains et enfin il retourne, ah oui là je n’ai pas suivi et j’ai pensé eh merde quand il se retrouve au pieu.
Je l’ai cru quinze secondes courageux.

une main dit: à

In fine, cépamoi.

Et c’est bien là que l’on se retrouve chocolat,
Cémoi. 🙂

poussière dit: à

Cela n’a presque rien à voir mais la Symphonie no 9 de Dvořák dite du nouveau monde c’est aussi par un ami que je m’y suis attaché (pourtant ce blockbuster… enfin bref)

rose dit: à

Vous venez juste de le relire Closer L’immortalité de Kundera ?

Les portraits des hommes ne sont pas laudatifs.

Ai trouvé le passage de la fouille des cartables atroce.
De quel droit ?
Je donne tort plein pot au prof de dessin de refuser de rendre la lettre d’amour à la petite jeune fille qui l’adule. Veut-il la lire ou pas ?
C’est vraiment violer son intimité que de lire ce courrier.

Ensuite, tout s’enchaîne ; les deux sont soumis à la haine ou méchanceté des collègues, ragots dans le village.

Je ne crois pas à ce que dit l’autre collègue qui annonce que tout le tort est porté sur le plus jeune qui essaierait de lui faire porter le poids qui lui incombe à lui.

Et puis, je lui reproche ses mensonges.
Même à la fin du film, il dit qu’il a menti et qu’il va mardi ner à cette enfant, dans une bataille de boules de neige comme si c’était un jeu.
Mais l’amour, ce n’est pas un jeu.

Ce type n’est pas formidable : alors qu’il s’approprie le temps d’un repas l’attention et l’intérêt d’une jeune femme à l’esprit libre et moderne, il gâche et ses chances d’avenir à elle et celles de son colocataire : pas chic.

Quant à l’enfant qui sort de l’enfance pour entrer dans l’adolescence, quelle indignité (autant que l’iPad annexé) que d’y entrer par la diffamation envers un adulte tant auparavant admiré.
C’est laid.

Je veux bien qu’ils aient tous toutes leurs chances de s’en sortir, mais, la petite jeune fille en question, comme c’est laid !
Lui attend qu’elle s’excuse, elle refuse.
Se sent-elle à tout le moins coupable ou pas même ? Mais qui est responsable des deux, le prof ou l’élève ?
Lui, le prof parce qu’il est l’adulte et elle l’enfant.
Et puis lui ment.
Alors si elle ment aussi, qu’il ne s’étonne pas.
Ai pensé à Jacques Brel tout le temps. Accusé par une élève.

closer dit: à

C’est une traduction entièrement revue par MK, comme tous les Folios de la période tchèque, MC.

rose dit: à

J’ai aimé les arcanes des atermoiements successifs.
Je viens de l’écrire en détail et mon com.est parti dans le darkweb. Ce n’est pas mérité. Je recommencerai au plus vite.

rose dit: à

C’est une traduction entièrement revue par MK, comme tous les Folios de la période tchèque, MC.

C’est écrit Closer en long en large et en travers : édition revue et corrigée par l’auteur. Il a du passer beaucoup de temps à faire cela.

Jean Langoncet dit: à

@pâles glissades

Dicton à la gomme bien connu des coureurs sur anciennes au Tourist Trophy : Avon savon

Jean Langoncet dit: à

@« les traductions automatiques ne peuvent pas remplacer complètement la traduction humaine, en particulier pour des documents importants ou sensibles »

Il va sans dire que mon dernier commentaire s’inscrit dans la dernière des catégories, celle des « documents importants et sensibles »

Jean Langoncet dit: à

« documents importants et sensibles » > « documents importants OU sensibles »

Voilà, il faut choisir ; bonne nuit aux aliénés (les désauvagés)

Jean Langoncet dit: à

(que les femmes ne se sentent pas en reste)

rose dit: à

Histoire japonaise stupéfiante.
Qui trop embrasse mal étreint.

Jean Langoncet dit: à

Clic clac Kodak
Loin des yeux loin du coeur

rose dit: à

7h26 21 juillet 2026

Mes hommages Monsieur Pap NDiayé pour votre courage et avoir survécu à ce nid de vipères en en sortant intègre. Nous aurions aimé travailler avec vous plus longtemps que quatorze mois.
Bonne suite à vous,

rose dit: à

Loin des yeux loin du cœur

Drôle de coeur que cui-ci.

et alii dit: à

Kodak
Un genre nouveau
1 Cf. Conas A.-M. et Leroy Cl. (éd.), Blaise Cendrars, portraits, Rennes, Presses Universitaires de (…)
2 Cendrars B., Du monde entier, poèmes 1912-1924, Paris, Gallimard, coll. « Poésie », 1990, p. 77.
3 Voir Grierson J., Grierson on Documentary, éd. F. Hardy, New York, Praeger, 1971, p. 13.
1De Blaise Cendrars, on se souvient surtout de ses portraits et de ses titres. Portraits par Doisneau, Modigliani, Picabia1. Tout est dans le titre, dit-il, et tout titre est un portrait2. Dans quel sens, sous-titrant puis titrant « documentaires » son recueil de 1924, Cendrars pensait-il le terme à peine inventé par John Grierson3 ? C’est par un même geste que Cendrars riposte à l’accusation de la compagnie anonyme Kodak, pour utilisation illégale de sa marque déposée, et identifie la poésie au documentaire :

4 Cendrars B., Du monde entier, op. cit., p. 133.
La poésie n’est pas dans un titre mais dans un fait, et comme en fait ces poèmes, que j’ai conçus comme des photographies verbales, forment un documentaire, je les intitulerai dorénavant documentaires. Leur ancien sous-titre. C’est peut être aujourd’hui un genre nouveau4.
in
La poésie « documentaire » de Blaise Cendrars
Angelos Triantafyllou
https://books.openedition.org/pur/56149?lang=fr

poussière dit: à

« réduire les nuisances en utilisant leurs immenses ressources de rationalité »

ça fait peur aussi, non ?

closer dit: à

Oui Rose, lu (relu partiellement sans doute). En deux jours, c’est important pour se repérer sur un chemin parfois sinueux.

Bloom dit: à

Philippe Merieu dans Le Monde:
 » (…) l’affaire est ….entendue : il ne fait pas bon, sous ….Emmanuel Macron, déplaire à l’extrême droite. Pap Ndiaye vient d’en faire la dure expérience. »

(Les « … » pas séniliens du tout remplacent les ornements pas utile à la compréhension du message.)
Content de voir qu’il existe au moins quelqu’un pour penser ce que je pense et le dire haut et fort.

Bloom dit: à

Si vous parlez à Dieu, vous êtes croyant… S’il vous répond, vous êtes schizophrène.
– Pierre Desproges

Damien dit: à

J’ai demandé à la machine si la fourmi avait une âme. Elle m’a répondu ceci, que je trouve très marrant et qui ne mène à rien. On dirait une copie de bac très mauvaise… et sans âme !

ChatGPT
La question de savoir si les fourmis ont une âme est un sujet philosophique complexe et ouvert à différentes interprétations.

Du point de vue scientifique, les fourmis sont des insectes sociaux, appartenant à la famille des formicidés, et elles ont des caractéristiques qui leur permettent de communiquer et de coopérer au sein de leur colonie. Leur comportement est souvent considéré comme instinctif, basé sur des réactions biologiques plutôt que sur des choix conscients.

En ce qui concerne l’aspect spirituel et métaphysique, l’existence d’une âme est généralement associée à la conscience de soi, à la capacité de penser et à la présence d’un esprit. Les fourmis étant des créatures beaucoup moins complexes que les humains, elles ne sont pas considérées comme ayant les mêmes facultés cognitives.

Cependant, certains philosophes et spiritualistes soutiennent que toute forme de vie, quelle que soit sa taille ou sa capacité cognitive, possède une certaine forme d’âme ou d’énergie vitale. Selon ces perspectives, les fourmis peuvent avoir une âme, bien qu’elle puisse différer de celle des êtres humains.

En fin de compte, la question de savoir si la fourmi a une âme n’a pas de réponse définitive et dépend des croyances et des perspectives individuelles.

William Boquet dit: à

@Passou dit: à
commentaire de Isaac:

Isaac serait-il le nègre de micron le caméléon absolutiste ?

closer dit: à

Ce qui serait intéressant, Damien, c’est que vous écriviez une bonne copie de Bac, dotée d’une âme, sur le même sujet.

renato dit: à

Autre réponse de ChatGPT à la question « fourmis ».

En tant qu’intelligence artificielle, je ne peux pas fournir d’opinions ou de croyances personnelles. La question de l’âme des fourmis est une question philosophique et spirituelle complexe qui varie selon les perspectives culturelles, religieuses et philosophiques.

En général, les opinions sur l’âme des fourmis (ou de toute autre créature non humaine) peuvent être divisées en plusieurs positions :
1. Matérialisme : selon ce point de vue, l’âme n’existe pas et tout ce qui existe est basé sur la matière et les interactions physiques. Dans ce cas, les fourmis n’ont pas d’âme.
2. Dualisme : certaines croyances religieuses et philosophiques soutiennent qu’il existe une dualité entre le corps et l’âme, et que les êtres vivants, y compris les animaux, ont une âme distincte du corps. De ce point de vue, on pourrait donc affirmer que les fourmis ont une âme.
3. Le panpsychisme : cette perspective soutient que la conscience est un aspect intrinsèque de l’univers et que toutes les choses, y compris les objets inanimés, ont une forme de conscience. Par conséquent, on pourrait considérer que les fourmis ont une forme d’âme ou de conscience.
4. Théologie spécifique : certaines religions peuvent avoir des croyances spécifiques sur l’âme des animaux, y compris les fourmis. Par exemple, certaines traditions religieuses peuvent croire que toutes les créatures vivantes ont une âme ou une essence spirituelle.
En fin de compte, la perception de l’âme des fourmis est une question de foi, de croyances personnelles et d’interprétations philosophiques et religieuses. Étant donné qu’il n’existe pas de réponse scientifique unique à ce sujet, il est important de respecter les différentes opinions et croyances.

renato dit: à

La même question posée à Bard

La question de savoir si les fourmis ont une âme est un sujet controversé qui fait l’objet de débats depuis des siècles. Il n’y a pas de réponse définitive, car le concept d’âme est subjectif et varie en fonction de la religion ou de la philosophie de chacun.
Certains pensent que seuls les êtres humains ont une âme, tandis que d’autres croient que d’autres animaux, comme les fourmis, peuvent également en avoir une. Il n’existe aucune preuve scientifique permettant de confirmer ou d’infirmer l’existence de l’âme, de sorte que la question se résume en fin de compte à une croyance.
Si vous croyez en l’existence de l’âme, il est possible que les fourmis en aient une. Après tout, ce sont des êtres vivants complexes dotés d’un système nerveux et d’un cerveau. Elles sont également capables de ressentir des émotions, d’apprendre et de s’adapter à leur environnement.
En revanche, si vous ne croyez pas en l’existence d’une âme, il est impossible que les fourmis en aient une. Dans ce cas, les fourmis seraient simplement des êtres biologiques complexes dépourvus de conscience ou de sensibilité.
En définitive, la question de savoir si les fourmis ont une âme est un mystère qui ne sera peut-être jamais résolu.

Marie Sasseur dit: à

J’avais beaucoup aimé lire les fourmis de B. Werber.
Je vois que son roman a donné lieu à un travail très riche de réflexions:

https://tecfa.unige.ch/perso/lombardf/calvin/TM/02/werber-et-lascience/kleber-lamon.html

« Affirmations discutables de Werber
Dans son roman  » les Fourmis « , Werber a dû  » humaniser  » le comportement desdits insectes afin que les péripéties de son héroïne soient plus palpitantes, mais aussi plus compréhensibles pour ses lecteurs, humains de leur état. En effet, la logique myrmycéenne échappe à la majorité d’entre nous, leur façon de se comporter et de voir les choses étant totalement à l’opposé des nôtres, c’est-à-dire de notre individualisme, de notre égoïsme, de notre pensée propre.

En lisant ce roman, nous avons pu noter que certains des points évoqués par Werber au sujet de ces insectes pourraient être qualifiés de  » discutables « . Nous avons donc essayé de faire une liste comprenant celles de ces affirmations qui pourraient après examen s’avérer étonnantes mais vraies, plus ou moins exagérées, ou alors carrément inventées : »

Allez, les cigales, au boulot,
bon été, et lisez.

D. dit: à

Les fourmis ont une âme, renato, toute petite et à conformation collective.

D. dit: à

Moi je n’avais rien contre le précédent ministre de l’éducation nationale. Rien pour non plus.
Par contre j’ai beaucoup contre Borne et Darmanin. Je trouve invraisemblable que ceux-ci conservent leurs poste.

cneffpaysages dit: à

Dans ce billet je parle aussi de traduction ! de la fabuleuse traduction Elisabeth Monteiro Rodrigues du O Mapeador de Ausências …….. https://cneffpaysages.blog/2023/01/07/le-cartographe-des-absences-o-mapeador-de-ausencias-ou-comment-decouvrir-la-geographie-secrete-des-paysages-de-la-baia-de-sofala-avec-le-poete-diogo-santiago/ j’avais déjà posté ceci dans la première version du billet de Passou – et j’ajoute que je ne pense pas que la traduction littéraire est condamne à disparaitre – au contraire ! La « IA « va plutôt faire ravage dans le domaine de traduction scientifique, technique …….. et personnellement comme beaucoup d’autres scientifiques & universitaires j’utilise assez souvent DeepL

Bolibongo dit: à

Nous aurions aimé travailler avec vous plus longtemps

Travailler c’est trop dur
faire la charité…

Et hop la sieste dans le grangeon! 🙂

Travailler, c’est trop dur, et voler, c’est pas beau

D’mander la charité, c’est quéqu’chose j’peux pas faire

Chaque jour que moi j’vis, on m’demande de quoi j’vis

J’dis que j’vis sur l’amour, et j’espère de viv’ vieux !

renato dit: à

Il faudrait apprendre à suivre le fil, D.

Que les fourmis aient l’âme ou pas ce n’est pas mon problème. J’ai seulement vérifié si la même question, posé par un autre, aurait eu la même réponse : évidemment non.

D. dit: à

Les fourmis ont une âme, mais toute petite. Pour moi aucune question ne se pose, c’est un fait.

D. dit: à

J’aimerais que vous fessiez ce ton professoral avec moi, renato. Je ne suis pas votre élève (heureusement !)

D. dit: à

cessiez

D. dit: à

Jazzi j’ai rêvé de toi. Tu essayerais de m’arracher mon smartphone des mains, ce tenais fermé et puis je te filais un grand coup de coude dans les dents.
Et alii, que faut-il en penser ?

D. dit: à

Putain de correcteur de merde.

essayais
Je tenais ferme

renato dit: à

Ce matin, en préparant une page à mettre en ligne *, me suis trouvé confronté à une question qui mérite réflexion.
D’habitude, dans n’importe quel pays, la moindre célébrité est valorisée outre mesure, même les plus éphémères. Ce n’est pas le cas pour ce qui est de Marie Kiéné Bigot de Morogues : pianiste, compositeur, professeur ; admirée par Haydn ; amie de Beethoven et Salieri ; elle conseilla le jeune Schubert ; Mendelssohn Bartholdy fut son élève. Il y a eu même une « école Bigot » de piano. Lorsqu’on lit ses compositions on comprend que suite à son interprétation de la sonate n° 23 op. 57, LvB ait pu lui dire : « Ce n’est pas exactement le caractère que je voulais donner à cette pièce ; mais continuez. Si ce n’est pas entièrement à moi, c’est quelque chose de mieux. »
Enfin, pourquoi chez les mélomanes français on ne parle que très rarement d’elle ?

* https://turistaacolmar.blogspot.com/2023/07/casa-natale-di-marie-kiene-bigot-de.html

On trouve quelques choses d’elle sur Youtube.

renato dit: à

Non D., vous n’êtes heureusement pas mon élève. Reste que vous n’êtes qu’une épave mal élevée et mal honnête, mais ça ce n’est que votre problème.

Janssen J-J dit: à

@ leur façon de se comporter et de voir les choses étant totalement à l’opposé des nôtres, c’est-à-dire de notre individualisme, de notre égoïsme, de notre pensée propre.

A l’opposé des nôtres ??? c’est bizarre de raisonner ainsi en 2D avec les insectes sociaux, alors qu’il existe douze mondes parallèles et au moins quatre ontologies répertoriées chez les êtres humains pour entrer en contact communicatoire avec eux. Et ils sont bien plus doués que nous pour communiquer et tout savoir de nous autres, pauvres êtres humains limités et fouettables.

Aujourd’hui je suis enfin équipé de la nouvelle version 10 du logiciel de microsoft, qui a l’air plus performante que la version 8, devenue croix et bannière. Ils m’ont tout changé et tout réinitialisé, mais surtout je n’ai perdu aucun de mes anciens fichiers dont le plus âgé date de l’année 2002. J’en ai eu pour 150 euros de réparations, mais ça valait le coût !

@ RDL, le 21.7.23, 11,57. -PS/ Hier soir, vu les filles d’Olfa, Un film « féministe » (au bon sens du terme), grave, beau, et densément documenté sur les convulsions de la société tunisienne contemporaine en conflits de générations, mais… film un brin trop bavard, au point de l’étourdissement, peut-être.
A épingler néanmoins dans les grandes annales de nos films vus. Les réactions de rôz sur les herbes sèches n’incitent pas… Pourtant, il faudrait aller y voir, si l’occasion se présente.

L’heure est assez grave, en ce moment estival.– de toute façon. Les internautes poursuivent leurs fantasmes individuels… Et lisent autre chose que le commentarium… Je suis sur Mato Grosso, et pense à notre ex ami l’ethnologue brésilien, ne sachant point trop ce qu’il en est advenu.

Bàv,

Damien dit: à

Le dialogue avec l’IA tourne en rond :

Vous
Etes-vous relativiste ?

ChatGPT
En tant qu’IA, je n’ai pas de croyances ou de opinions personnelles, donc je ne suis pas relativiste. Mon but est de fournir des informations et de l’aide basées sur des faits et des données, sans partialité.

Vous
Donc vous détenez la vérité vraie sur les choses que vous connaissez ?

ChatGPT
En tant qu’intelligence artificielle, je n’ai pas de vérité propre ou personnelle. Je suis conçue pour fournir des informations précises et objectives en utilisant les données disponibles. Cependant, il est important de noter que les informations que je fournis sont basées sur des sources disponibles au moment de la programmation et peuvent ne pas toujours être à jour ou refléter tous les points de vue. Il est donc toujours bénéfique de consulter plusieurs sources et de faire preuve de discernement lors de l’évaluation des informations.

Vous
Une information que vous donnez peut donc se révéler être une erreur ?

ChatGPT
Oui, il est possible que l’information que je donne se révèle être une erreur. Bien que j’essaie de fournir des réponses précises et fiables en fonction de mes connaissances et de mes capacités de traitement du langage naturel, il existe toujours une marge d’erreur. Je m’appuie sur une vaste base de données et des modèles de langage pré-entrainés pour offrir des réponses, mais dans certains cas, l’information peut être obsolète, incorrecte ou mal interprétée. Il est donc toujours recommandé de vérifier les informations auprès de sources fiables avant de les considérer comme valides.

Vous
Vous ne conseillez donc pas aux gens de suivre vos avis ?

ChatGPT
En tant qu’IA, je ne peux pas formuler de jugement personnel. Mon objectif est de fournir des informations et des recommandations basées sur des données et des faits. Cependant, il est important de prendre en compte diverses sources d’information et de considérer vos propres connaissances et expériences avant de prendre une décision.

Vous
Vous ne pouvez donc pas vérifier vos informations ? Elles peuvent être fausses ?

ChatGPT
En tant qu’IA, je n’ai pas la capacité de vérifier directement l’information que je fournis. Mon but est de fournir des réponses basées sur des données et des connaissances disponibles au moment de ma création. Cependant, je ne suis pas parfait et il est possible que les informations que je fournis puissent être incorrectes ou obsolètes. Il est toujours recommandé de vérifier les informations auprès de sources fiables ou d’experts dans le domaine concerné.

Janssen J-J dit: à

à croire que toute l’herdélie s’est équipée du chatgpt. Va t on alors devoir subir toutes les réponses de cet objet aux questions les plus farfelues posées par les fétichistes de ce blog pour le mettre mal à l’aise, assorties de leurs commentaires les plus naïvement dogmatiques sur ses réponses ?

Jazzi dit: à

« Jazzi j’ai rêvé de toi. Tu essayais de m’arracher mon smartphone des mains, je tenais ferme et puis je te filais un grand coup de coude dans les dents. »

Un rêve de remord à propos d’un mensonge que tu m’as fait en affirmant que tu n’avais plus de smartphone, D. ?
Par ailleurs, en psychanalyse, les douleurs aux dents sont associées aux douleurs amoureuses…

Jazzi dit: à

« Il est pédé mais comme il aime ma mère je l’admets. »

C’est pas un peu homophobe ça, rose ?

Ecririez-vous pareillement : « Il est juif mais comme il aime ma mère je l’admets. » ou « Il est musulman mais comme il aime ma mère je l’admets. » ou encore : « Il est noir mais comme il aime ma mère je l’admets. »…

Jazzi dit: à

Ou encore : « Elle est lesbienne mais comme elle aime ma mère je l’admets. »

Jazzi dit: à

« Milan Kundera a été incinéré mercredi à Paris. Ses cendres devraient un jour être transférées à Brno, sa ville natale, où a récemment été inaugurée la Bibliothèque Milan Kundera, dans laquelle des archives de l’écrivain peuvent être consultées par les chercheurs. »

Merci pour l’info, Marie Sasseur.

honneur de blog dit: à

« Elle est chrétienne mais comme elle aime ma mère je l’admets. »

C’est un oubli, Jazzi?

Jazzi dit: à

Le racisme n’a pas de limites, honneur de blog !

Janssen J-J dit: à

je pense que vous lui faites mauvaise querelle en permanence, comme si vous sentiez personnaellement agressé, jzmn, par ses propos un brin échevelés car improvisés et impulsifs, sans calculs de vos possibles réactions. On sent autre chose que de l’amusement dans vos parodies des ses propos, quelque chose qui ne passe pas, comme avec CT.
Ce que j’en dit ou ça, hein.— c’est dommage de s’en prendre ainsi toujours aux mêmes talentueuses, et jamais vraiment à la plusspire de toute la smalag.

Jazzi dit: à

Est-ce parce que vous avez un physique particulièrement disgracieux que vous adoptez ce ton flagorneur envers les dames, JJJ ?

D. dit: à

Ces gens qui se font incinérer !
Quelle drôle d’idée. Et un bien mauvais bilan carbone.

closer dit: à

JB, toi qui sait tout de la vie parisienne et cinématographique, sais-tu pourquoi les obsèques de Jane Birkin se déroulent elles dans une église catholiques, alors qu’elle était très vraisemblablement de religion anglicane? D a peut-être une idée là-dessus.

closer dit: à

Je ne pense pas que JJJ soit particulièrement flagorneur à l’égard des dames, JB, mais il est gentil avec les électeurs et électrices de LFI…C’est plus fort que lui.

Phil dit: à

religion de Birkin

moquer le kundera ton

Jazzi dit: à

« Les Obsèques de Jane Birkin se tiendront le 24 juillet à Paris.
La cérémonie se tiendra à partir de 10h en l’église Saint-Roch ; son accès sera «réservé à l’entourage familial et amical».
Un écran géant sera installé pour permettre à la foule d’y assister, a annoncé jeudi l’entourage de l’artiste à l’AFP. »

L’église Saint-Roch est spécialement dédiée aux artistes de toutes obédiences, closer.
C’est la scène privilégiée parisienne du dernier spectacle !

Janssen J-J dit: à

@ flageornerie et disgrâsse

deux choses, l’une vraie et l’autre fausse///
(la vraie) je ne sais pas si j’ai des faiblesses envers les dames de LFI, ignorant tout de leurs options politiques nuancées à ma gauche. Je remarque que deux d’entre elles ont quelque chose de plus « humain » que les dames exclusivement positionnées dans un anti humanisme réaliste systémiquement hystérique et ordurier de droite.
(la fausse) : elles ne m’imaginent pas mon physique disgracieux, d’autant qu’elles ne l’ont jamais vu de près (sauf peut-être sur ma page professionnelle, où je ne suis pas à mon désavantage, dans l’ensemble, ni physiquement pire que votre allure de lézard, il faut bien en convenir).

Je voulais surtout rappeler à l’RDL ces pensées puisées dans la correspondance de Vincent de la Soudière à son ami, le prêtre Didier (assortis de quelques commentaires de JJJ) – On imagine fort mal ce que cet homme de génie méconnu a pu souffrir de ne pas avoir été assuré de la grâce du Dieu du nouveau testament qu’il chercha sa vie durant. Et qui préféra se jeter dans la Seine, n’ayant pas réussi à la trouver ici-bas.

____________
Vincent LA SOUDIERE, Cette sombre ferveur, Lettres à Didier II, 1975-1980, Cerf, 2012.
[JJJ : ci-gît une être involuant en vain vers la vulve invaginée – 1000 pages de la même farine !…car il végétait, il involuait, il inexistait, le bougre masochiste !…, mais il écrivait presque tous les jours, et l’on trouve des pépites incandescentes]
_C’est un horrible abîme régressif qui, à l’origine, m’a été infligé à la place d’un corps et d’une âme. La confiance en soi n’est que posture d’insecte
_Mon néant social
_Mon engagement d’écrivain n’est que formel ; virtuel, velléitaire, déclaratoire, point réel et tangible
_Une femme est plus réelle qu’une velléité d’écriture
_Il y a comme une course de vitesse entre mon « moi social » et mon « moi créateur » (à moins que ce ne soit une course de lenteur)
_J’ai déguisé ma paresse et mon incohérence avec les draperies du secret solitaire [134 – FO/ Maso de la Meule]
_Je fais une crise de dépit –d’orgueil froissé- mais qui meut malheureusement aller jusqu’aux plus graves désordres [JJJ/ au moment de l’entrée de Didier dans les ordres]
_Kierkegaard (1842) : « Ecris », dit la voix, et le prophète répondit : « Pour qui ? ». La voix dit : « Pour les morts, pour ceux qui te sont chers dans le monde qui fut ». « Me liront-ils ? » – « Oui, car ils reviendront comme monde qui sera ». [JJJ : citation magnifique]
_Ce que j’appelle ma foi procède peut-être, sans doute, d’un égoïsme et d’une avarice redoutables, d’un racornissement de mon être spirituel, d’un repli qui ne coûte rien – afin de ne pas avoir à sortir de moi, afin de ne pas payer de ma personne, afin de me garder à moi-même, indigne, seul, monade dérisoire dans un monde qui souffre et qui cherche [JJJ/ quelle lucidité !]
_J’inexiste
_Accepter le Christ et l’écriture n’est pas encore chose aisée
_Que penses-tu de mon éternel atermoiement (faute de conviction) ?
_Modiano… M’est infiniment plus sympathique, je ne sais pourquoi. Plus douloureux, plus pathétique, plus névrosé sans doute [JJJ / que l’autre goncourable de l’époque]
_Mais il n’y a pas que cet absentement et cette désespérance froide. Il y a aussi les sursauts, les crises de repentir, les bonds en avant. Sans ces convulsions fortuites, je serais à l’heure actuelle une vraie loque. Je crois que c’est Dieu alors qui, pour une part, me réanime, m’insuffle la vie, pour continuer et ne pas mourir.
_Se connaître, c’est aussi connaître son pêché, dans toute son étendue, l’étendue de ses ravages. Pêché qu’on ne conçoit bien qu’à la lumière de Dieu et de l’Evangile.
_Je ne consentais pas à devenir chrétien tout entier, me réservant non telle ou telle petite chose, mais le domaine du vouloir ! La grâce n’y entrait pas – je ne la laissais pas entrer pour qu’elle accomplisse son œuvre. Ainsi j’ai vécu littéralement coupé en deux au point de vue spirituel et psychologique.
_Une force puissante me fait croire « en touriste » de moi-même et de la vie, ce qui me remplit d’angoisse et de douleur. Une autre force, que je sens infiniment plus puissante et décisive, m’appelle au sérieux et à la conversion, et sa victoire est toute mon espérance, et la seule.
_Avec Satan, il suffit de laisser faire, se laisser faire. La passivité suffit. Avec Dieu, il faut l’aider à faire, et faire soi-même que Dieu agisse : c’est-à-dire l’aider à créer. Dieu demande une participation active, personnelle à l’œuvre du Salut (p. 364).
_Chauffeur, traducteur, palefrenier, précepteur, valet de chambre, ouvrier agricole… Accepter d’être homme. Je m’ingénie à cacher ces vérités. Même vis-à-vis de moi-même, je dois tendre à ne pas m’examiner sous un certain jour, à ne pas accéder à une certaine présence de moi à moi, qui me démolit complètement, qui est mon véritable démon gardien.
Et pour ceux qui n’ont aucune foi religieuse ? Que font-ils avec leur pauvre âme, en ces moments-là ?
Cioran…, il est la bonté même (p. 439)
_Tout cela procède, en partie, de ce que mon être social est inexistant. Et l’être social est partie intégrante de la condition humaine, surtout lorsqu’on est un homme et non une femme [JJJ/ l’est bien bonne celle-là ! p. 445]
_Sur Charles Juliet : « mais l’homme est trop attentif à soi, trop concentré sur sa subjectivité, pour que nous ayons pu avoir une véritable conversation » [JJJ : !!!]
_Seul le tombeau sera un lieu stable pour moi ; je serai alors définitivement fixé sur moi-même et sur mon destin.
_Je crois que l’Enfer, ce doit être ça : une combustion qui n’anéantit pas le combustible : une combustion indéfinie ; la souffrance sans cesse croissante, indéfiniment, perpétuellement.
_Hier je suis allé « consoler » Cioran. Il m’a demandé de le « consoler » (…) en le laissant parler surtout. Quelque chose en lui est à bout. Sa maigreur est extrême…
_Ma phobie de la stabilité (…). L’errance semble pour moi une sorte de condamnation du destin. Ce qui, pour d’autres, serait hautement enviable, n’est pour moi qu’un ballet endiablé entre plusieurs prisons.
____________________

D dit: à

Je le savais, Jazzi. Et j’y serai.

Jazzi dit: à

dévolue plutôt que dédiée…

Janssen J-J dit: à

@ C’est la scène privilégiée parisienne du dernier spectacle !

Mon cher Guy, nous espérons avoir la primeur de votre reportage en direct sur la nouvelle chaine de l’RDL-Bruno Coquatrix. Ici, Simone, à vous Cognacq-Jay !

Jazzi dit: à

« ci-gît une être involuant en vain vers la vulve invaginée »

Dans le son et dans le sens, cette phrase m’est insupportable jusqu’à l’écoeurement !

closer dit: à

Dans « The Economist », étonnant article qui met très sérieusement en parallèle les films « Oppenheimer » et « Barbie »…Il paraît que le tournage du second aurait provoqué une pénurie de peinture rose.
Tu nous diras ce que tu en penses, JB?

rose dit: à

News

Joan Clarke-Narcisse Is Her True Self at Aflac
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Aflac Incorporated
Le HuffPost
À Bercy Gabriel Attal et Bruno Le Maire citent « Indiana Jones » et « Mission impossible » en se quittant
Anthony Berthelier
ven. 21 juillet 2023 à 12:44 PM UTC+2

POLITIQUE – Les aventuriers de l’arche perdue ? Bruno Le Maire et Gabriel Attal se sont rendus hommage mutuellement, ce vendredi 21 juillet, lors de la passation de pouvoir post-remaniement à Bercy. Le ministre des Comptes Publics quitte son poste pour prendre les rênes de l’Éducation nationale.

L’occasion pour les deux de se saluer, avec des références singulières du côté du ministère de l’Économie et des Finances. « Je te souhaite de tout cœur, avec franchise et amitié, de réussir dans cette mission essentielle. Il y a un grand film qui vient de sortir, que je recommande à tout le monde qui s’appelle Mission impossible, je ne sais pas si c’est le 5, le 6 ou le 7. Mais je suis sûr que l’Éducation nationale est une mission possible pour toi », a d’abord lancé Bruno Le Maire à son collègue, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête de l’article.

Le numéro 2 du gouvernement a également évoqué un « moment emprunt de tristesse et d’ambition.

empreint

Patrice Charoulet dit: à

INCROYABLE !

Le webmagazine quotidien « Tribune juive » a eu la gentillesse de bien vouloir accepter mes lignes sur l’extrême droite !
Certes, « M. » a été plusieurs fois remplacé indûment par « Mr » : j’ai demandé qu’on corrige cela.
Mais c’est peu de chose en comparaison d’une telle insertion !

Samuel dit: à

Pourquoi le couscous est l’un des plats préférés des français ?

Samuel dit: à

Pourquoi l’IA ne pourra jamais mijoter une bonne et exquise cuisine ?

Jazzi dit: à

J’irai les voir, mais ces deux films ne m’emballent pas vraiment, closer.
Et Oppenheimer dure plus de 3 heures !
Pour l’heure, j’ai choisi un film iranien…

JC..... dit: à

TONY BENNETT

Triste nouvelle ! même les meilleurs sont mortel. P’tain, ce que ce type sur scène pouvait être bon !

Il a bien vécu, et jusqu’au bout, le Tony (96 ans) et on ne pourra jamais oublier sa classe naturelle, sa simplicité, royale !

Dieu merci, il a tellement enregistré et de façon si belle….

RIP Tony, mon grand bonhomme !

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