Javier Cercas aux prises avec la bonté à coups de fusil
Inutile de le chercher le nom de Javier Cercas dans le si précieux, si informé, si riche Dictionnaire amoureux du polar (804 pages, 27 euros, Plon) de Pierre Lemaitre pourtant si ouvert aux auteurs étrangers et malgré l’allusion à la novela negra espagnole dès l’incipit : c’est là qu’on a le plus de chance de le trouver absent. Et pour cause ! L’un des plus grands écrivains espagnols s’est fait connaitre et plébisciter, tant par la critique que par le public, pour ses novelas sin ficción, des « romans sans fiction » ainsi qu’il nomme ce genre hybride qui entremêle l’histoire, la littérature, le journalisme d’enquête et qu’il a brillamment illustré avec notamment Les Soldats de Salamine (2002), Anatomie d’un instant (2010), L’Imposteur (2015), Le Monarque des ombres (2018) parus en français chez Actes Sud dans des traductions de Élisabeth Beyer et Aleksandar Grujicic. Et cette fois donc, pour ne pas risquer de se plagier ou de se répéter, un polar qui a été couronné du prestigieux prix Planeta en 2019.
Un vrai polar dans les règles de l’art : un triple crime particulièrement atroce décrit par le menu dans les premières pages, si atroce qu’on n’imagine pas un coupable à sa hauteur ; un policier qui s’acharne à en démonter la logique malgré les obstacles ; une enquête brutale ; des suspects qui en dissimulent d’autres etc C’est ce qui apparait au début de Terra Alta (Terra Alta, traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujicic et Karine Louesdon, 306 pages, 22,50 euros, Actes sud). Pour le moins dépaysé, le lecteur familier de l’univers de Cercas se dit tout d’abord qu’il peut tout oser, tout se permettre, parvenu à un tel niveau de notoriété, y compris de désorienter son public. C’est généralement un gage de liberté. Et très vite, on n’est pas seulement emporté par cette histoire racontée au présent de l’indicatif par un narrateur omniscient, mais véritablement empoigné par elle.
Qui a bien pu assassiner avec un tel acharnement le couple Adell et sa domestique dans leur maison ? On n’y a rien volé et le motif demeure opaque. A défaut, il est même question de rituel religieux, mais non, une fausse piste parmi d’autres. Qui ne connait les cartonneries Adell ! Et ce n’est pas une entreprise locale puisqu’elle possède des filiales sur plusieurs continents, ce qui ne facilite pas les recherches, d’autant que cet empire est discrètement liée à l’Opus Dei. C’est pourtant la famille la plus riche de la comarque dans la province de Tarragone, ce coin du sud catalan pauvre, pierreux, inhospitalier (parmi les vins labellisés Terra Alta, il en est même un baptisé « Brutal »…) en bordure de l’Aragon, un endroit où il ne se passe jamais rien, où les vieux assis comme chaque jour sur un banc au soleil ne parlent encore que de la guerre civile si longtemps après.
La moitié de la région leur appartient. Une famille plutôt aimée et estimée, qui aide les gens. Melchor Marin, le policier qui mène l’enquête, est un obstiné du genre à continuer en secret alors que sa hiérarchie fait tout pour la classer ; un personnage sombre ; un fils de pute, au sens premier du terme, hanté par le meurtre de sa mère, qui est entré dans la carrière dans l’espoir de retrouver un jour les quatre hommes qui l’ont abusée à mort avant de la jeter comme un détritus sur un terrain vague, et de les faire avouer par tous les moyens (ce qui n’est pas sans rappeler le Dahlia noir et Ma part d’ombre). Des années qu’il n’en dort plus la nuit et que le silence de la ville le tient éveillé. Comme James Ellroy, la mort de sa mère définit sa vie, il veut lui rendre son souffle.
Il a le regard froid, dur, impénétrable, de celui qui a toujours l’air de regarder quelque chose de terrible bien au-delà de vous lorsqu’il vous parle. Cela vous rappelle quelqu’un ? Jean Valjean, bien sûr. Emprisonné dans sa jeunesse délinquante, il n’avait jamais rien lu jusqu’au jour où une jeune femme lui mit Les Misérables entre les mains. Dès lors, il ne cessera d’osciller entre Valjean et Javert, héros et antihéros confondus jusqu’à ne faire qu’un. Du premier, il a la haine comme carburant, la vengeance comme stimulant, l’état de guerre permanent envers le monde ; du second, il a l’intégrité, le mépris du mal, le sens de la justice ; à la fin, il ne sera plus qu’un et s’identifiera à Javert. A un moment, on craint que le roman de Victor Hugo ne soit le « patron » de Terra Alta, mais l’auteur, qui est de son propre aveu plus flaubertien que hugolien, est assez habile pour en faire non le modèle mais l’âme tutélaire (même si baptiser « Cosette » la fille du personnage principal, c’est un peu trop). De ce membre des mossos d’esquadra aussi, on pourrait dire qu’« il fait la bonté à coups de fusil ».
La guerre et la révolution ne sont jamais loin mais cette fois, dans ce coin de terre catalane, outre l’historique bataille de l’Ebre, la plus cruelle de la guerre civile, c’est le souvenir traumatisant des massacres commis par les anarchistes barcelonais dans des villages qui l’emporte in fine car c’est aussi une histoire de vengeance et de règlements de compte :
« Une soupape pour atténuer les haines, les querelles et les ressentiments accumulés au fil des ans ».
Le spectre de l’indépendance de la Catalogne pointe aussi son nez, furtivement, l’auteur ne cache pas que la récente crise catalane l’a poussé à changer de registre ; de même que le terrorisme islamiste qui secoue Barcelone et le rattrape au passage ; Terra Alta est peut-être « le trou du cul du monde », elle ne se trouve pas au centre du grand nulle part mais bien enracinée. De la lecture ad nauseam des Misérables, Melchor retient quelques leçons de vie et de survie -ce n’est pas pour rien que certains le tiennent pour un livre de charité.. Entre autres cette vérité : on n’épuise jamais le sort et on ne touche jamais le fond. Méditation sur les conflits entre justice intime et justice publique, droit naturel et droit formel, loi de Dieu et loi des hommes -et les cas de conscience que leur résolution entraine, Terra Alta est une réussite sans mélange dont les personnages, dont on sent bien à quel point l’auteur les aime à commencer par Melchor, sont si puissants et si attachants dans leur fragilité qu’ils pourraient faire passer l’intrigue au second plan. Javier Cercas (1962) n’a pas seulement maitrisé les codes d’un genre qui n’était même pas le sien : il les a sublimés pour en faire ce qui s’annonce comme un grand roman, une épopée car c’est le premier d’une série dont chaque volume pourra se lire de manière indépendante. Le deuxième tome vient de paraitre en Espagne sous le titre Independencia.
S’il finit par lire quelques autres romans (L’Etranger, le Docteur Jivago, le Guépard, le Tambour, la Vie mode d’emploi), au fond, Melchor est ce que E.M. Forster appelait « un personnage-plan », c’est-à-dire quelqu’un qui s’incarne dans sa devise, son obsession. Ce procédé rhétorique se trouve d’ailleurs rappelé dans le Dictionnaire amoureux du polar de Pierre Lemaitre. Et vous savez à quelle entrée ? « Javert » !
(Photos Passou)
1 101 Réponses pour Javier Cercas aux prises avec la bonté à coups de fusil
décision de quitter son mandat de conseiller municipal de Barcelone. »
Figaro
(*) https://youtu.be/6JudxFyctRM
Hyper corrosif.
Mais qu’a-t’il fait en tant que premier ministre pour être autant mal aimé ?
Jacsues Barozzi
Comment Antonin s’adresse à Pie XII.
Hé Pie XII.
Boris Johnson ?
—
Bouffon le Boris a-t-il seulement un jour mis ses pieds en fonte en dans le sud de Irlande?
D. dit: à
Le bain.
www.http://youtu.be/U9eHxxvpBlQ
Jean Reno jeune 💪
Le flacon de N°5 de Chanel 🤕
Ne prêterai pas ma salle de bains à de tels gueux…
@Comment Antonin s’adresse à Pie XII.
ah, ça surjoue la douce démence … ce cantique des cantiques vu par Leone, contemporain des chariots de feu ; 1984 : l’ère reagan. bonzo goes to bitburg. un duel au soleil … https://www.youtube.com/watch?v=-LCAIUamxZ0
C’était bien Artaud, en effet, dont le périple irlandais se terminera par la déportation vers la France…
De l’asile d’aliénés de Sotteville-les-Rouen, il écrira une longue lettre à Monsieur le Ministre d’Irlande à Paris, afin de récupérer « tout ce qu’il avait laissé là-bas » (notamment ses papiers au nom de Antoneo Arlanapulos, « sujet grec, né à Smyrne, Turquie d’Asie »…
Plus tard, à Saint-Anne, le 15 avril 1938, le Dr N. notera qu’il souffre de « Mégalomanie syncrétique: part en Irlande avec la canne de Confucius et la canne de St Patrick. »
Le secrétaire de la Légation irlandaise notera sur la lettre : »Minister instructed me to place this in a file ».
La lettre est conservée aux Archives nationales de Dublin. C’est la première d’une longue série de lettres qu’il enverra à des hommes politiques, des médecins, des écrivains, etc. Il y aura même une lettre assez incohérente & cryptique à Hitler, aux alentours de septembre 1939, (« Je lève aujourd’hui, Hitler, les barrages que j’avais mis!
Les Parisiens ont besoin de gaz.
Je suis vôtre. »
Il reste à écrire la pièce qui fera honneur à cette descente aux enfers. (Le Dr N. encore, le 15 avril 1938: « Prétentions littéraires peut-être justifiées dans la limite où le délire peut servir d’inspiration »).
La passion selon saint Antonin
https://www.bing.com/videos/search?q=antonin+artaud+jeanne+d%27Arc&view=detail&mid=D4A5D5986093F3BCBA16D4A5D5986093F3BCBA16&FORM=VIRE
Peut-être je me trompe d’œuvre, mais je suis sûr qu’il s’agit d’AA c’est un texte dans lequel il chie sur tout le monde : patrie, droite, gauche et ainsi de suite.
Vous êtes en retard d’un caca, renato !
http://paradoxa.ovh/2008/04/21/antonin-artaud-caca-et-metaphysique/
LE TESTAMENT D’ANTONIN :
« On peut parler de la bonne santé mentale de van Gogh qui, dans toute sa vie, ne s’est fait cuire qu’une main et n’a pas fait plus, pour le reste, que de se trancher une fois l’oreille gauche, dans un monde où on mange chaque jour du vagin cuit à la sauce verte ou du sexe de nouveau-né flagellé et mis en rage, tel que cueilli à sa sortie du sexe maternel.
Et ceci n’est pas une image, mais un fait abondamment et quotidiennement répété et cultivé à travers toute la terre.
Et c’est ainsi, si délirante que puisse paraître cette affirmation, que la vie présente se maintient dans sa vieille atmosphère de stupre, d’anarchie, de désordre, de délire, de dérèglement, de folie chronique, d’inertie bourgeoise, d’anomalie psychique (car ce n’est pas l’homme mais le monde qui est devenu un anormal), de malhonnêteté voulue et d’insigne tartufferie, de mépris crasseux de tout ce qui montre race, de revendication d’un ordre tout entier basé sur l’accomplissement d’une primitive injustice, de crime organisé enfin.
Ça va mal parce que la conscience malade a un intérêt capital à cette heure à ne pas sortir de sa maladie.
C’est ainsi qu’une société tarée a inventé la psychiatrie pour se défendre des investigations de certaines lucidités supérieures dont les facultés de divination la gênaient. »
https://ebooks-bnr.com/ebooks/pdf5/artaud_van_gogh_suicide_societe-a5.pdf
(@Jean Reno jeune 💪
nan. là on pouvait le qualifier de jeune : https://www.dailymotion.com/video/x67av8 )
« Nous aimons tous ce personnage d’Oblomov »
Moui…Disons qu’il nous fait de la peine, car il n’est pas méchant. Quant à l’adéquation du style au contenu/personnage principal, ce roman en est un bon exemple, mais jusqu’au rêve seulement. Ensuite, plus l' »intrigue » avance, plus le style accélère. Oblomov, lui, reste statique. Donc bon…
Manquait le soleil.
Duel sous les projecteurs, un combat de géants jusqu’au cœur de la nuit.
Las, le Rey de Mallorca, Cataluña, España y , arcilla, a chu sur le rouge de l’arène.
Nadal a vécu, vive Novak.
Jean Langoncet dit: à
(@Jean Reno jeune 💪
nan. là on pouvait le qualifier de jeune : https://www.dailymotion.com/video/x67av8 )
Michel Galabru planqué dans le métro.
La sublime Adjani qui dort sur le canapé (comme quoi, pas que les hommes).
Christophe Lambert qui louche sous un blond platiné.
Ahlala, nos vingt ans.
Reno moustachu bof bof bof.
« Plus tard, à Saint-Anne, le 15 avril 1938, le Dr N. notera qu’il souffre de « Mégalomanie syncrétique: part en Irlande avec la canne de Confucius et la canne de St Patrick. » »
D’accord.
Et passionnant comme d’hab.
Toutefois, remarquons que la mégalomanie maniaque, pas facile pour l’entourage.
«… en retard d’un caca » ?
Simplement, Jacques, ayant lu AA autour de mes 18 ans, j’étais sûr de l’auteur mais pas de l’œuvre cité ici :
Jazzi
Ce film splendide de Karl Dreyer.
Aukourd’hui peut-être Artaud aurait-il choisi le rôle de Jeanne.
L’aurait pu.
On nous pique tous nos rôles aukoird’hui, martyres, sacrifiées, victimes.
Va s’agir qu’on se renouvelle, ouaip.
Terra Alta
« « Tout ce que je sais, je l’ai appris à Horta »
Picasso a séjourné deux fois à Horta de Sant Joan, en compagnie de son ami Manuel Pallarès, originaire du village. Lors de son premier séjour (1898-1899), Picasso était malade, et cette communion avec la nature sauvage du massif d’Els Ports lui redonna de l’énergie. En 1909, au début du mouvement cubiste, il revient à Horta accompagné de Fernande Olivier. Inspiré par les paysages d’Horta, il peint alors à cette époque La bassa d’Horta et La fàbrica d’Horta d’Ebre, parmi d’autres œuvres. »
Vous êtes en retard d’un caca.
Tant qu’on n’est pas constipé, ce serait le comble.
Prenez le temps de piquer tous nos rôles : Hamlet, Jules César, Roméo, Othello, Iago, etc.
Artaud écrit qu’il « part en Irlande avec la canne de Confucius et la canne de St Patrick. »
ça a de la gueule, Bloom, la folie peut-être mais lucide!
Puisque je suis de retour, j’en profite pour faire un point chattounes. La nuit dernière, je me lève pour aller pisser. Comme souvent, je n’allume pas la lumière afin de ne pas être éblouie. Je pisse, donc, et en placant machinalement ma main pour tirer du PQ, je me rends compte que le rouleau est vide. Impossible, me dis-je ! Je ne suis pas folle, j’ai installé un rouleau neuf la veille. J’allume tout de même la lumière et c’est dans la plus grande stupéfaction que je constate que ledit rouleau a été déroulé…Bon sang, mais elles ont 6 ans !! Elles n’ont pas fait ca depuis qu’elles ont atteint l’âge adulte. Par ailleurs, le mystère reste entier sur l’auteure des faits…
Jibé, je trouve aussi que dans sa folie, Artaud conserve une dignité dont manquent cruellement bon nombre de soi-disant « sains d’esprit ».
– a qui faites vous allusion ? bl.
– si vous eussiez eu envie de déféquer dans l’obscurité, la fin de l’anecdote eut sans doute été fort différente,
– et n’eussiez pas été en retard d’un cacaoua,
– on dit qu’AA n’aimait pas les andouillettes de Vire : elles le constipaient un brin. aaaaa+ ?
– (rêve de l’aube) me transportais deux fois à l’univ d’Islamabad (en Iran ?) dans la même journée y donner un exposé sur l’insécurité urbaine en général, et en France en particulier. La conférence chahutée fit un flop retentissant. Comme s’il y avait eu un bug dans la commande. Kathya, l’iranienne de R. Satouf, surjouait un peu trop l’indignation dans sa déception !…
– Hier -> magnifique thriller psychologique au cœur du pays basque (Saliès) : L’été de Katya (de Trevanian). Le connaissez-vous ?
– Aujourd’hui, visite d’une foire aux fleurs et aux plantes à la charnière du 17 et du 79.
J’espère qu’une bien belle journée ensoleillée s’annonce pour la RDL et à notre amie Annie Ernaux.
Bàv (12.6.21 @ 9.27)
@ B / – Peut-on faire encore confiance aux prévisions de Nicole Notat ?
https://www.nouvelobs.com/2049/20210610.OBS45074/nicole-notat-nous-allons-vers-une-evolution-du-capitalisme-au-service-du-developpement-durable.html
Merci Jazzi pour le lien avec « Van Gogh le suicidé de la société ». Ce peintre m’accompagne depuis l’école primaire jusqu’à récemment.
_____________________
Mais – et c’est en un sens plus profond – l’aversion de Loti pour le meurtre des espèces vivantes repose sur un soubassement plus cénesthésique qu’intellectuel. Cet homme formé comme officier pour l’affrontement non seulement viril avec les éléments mais guerrier contre l’ennemi ne supporte pas la souffrance, celle qu’on inflige, et déteste la mort, y compris la certitude de la sienne. Aussi la cruauté lui est-elle intolérable et, comme il est d’un athéisme intranquille, aucun « accommodement » religieux ne lui est possible. C’est dire que, tout artiste conventionnel qu’il est, on doit d’abord saluer Loti comme un frère.
____________________________________
Trouvé ceci dans une chronique d’EAN…
Merci pour le bon Julien Viaud/Pierre Loti, mon frère du coin, en sensibilité animalière…
C’est bien beau tout ça mais n’avez-vous pas un livre que l’on puisse se mettre sous la dent?
Le 12 juin 2021 à 10 h 15
« Nomadland » de Chloé Zhao, avec Frances McDormand, d’après le livre éponyme de la journaliste Jessica Bruder.
Oscars du Meilleur film, de la Meilleure réalisation et de la Meilleure actrice.
Pour réaliser ce scénario contemporain contant l’histoire de séniors devenus précaires, à la suite de la crise financière de ces dernières années, et contraints de partir à la recherche de petits boulots à travers les Etats-Unis à bord de leurs mini-vans, l’actrice principale et co-productrice du film, Frances McDormand, a choisi la réalisatrice chinoise Chloé Zhao.
Né à Pékin et installée aux USA, celle-ci s’était faite précédemment remarquer avec son second long métrage, « The Rider » (2017), s’attachant aux pas d’un cowboy qui, après s’être blessé, parviendra à conjurer le sort et se battre en vue de la réalisation de ses rêves.
« Nomadland » est un film 100% féminin, sur la précarité économique contemporaine et les nouvelles formes de solidarité socio-politique, qui remet au goût du jour le rêve américain.
Un néo western mâtiné d’idéologie beatnik et dont tous les ingrédients concourent à une oeuvre particulièrement consensuelle : aux bons sentiments positivistes et écologiques du moment s’adjoint ici la (re)découverte des splendides paysages de l’Amérique éternelle.
Le tout, porté par une Frances McDormand parfaite dans le genre anti héroïne.
Que demande le peuple ?
Un bon film, qui fait l’unanimité de la critique mondiale et qui a été largement récompensé par les professionnels de la profession hollywoodiens.
Sortant plutôt ému et satisfait de la projection, je me suis cependant posé une question lancinante dont je n’ai lu aucun écho dans la presse. Comment se fait-il que dans ce film supposé témoigner de l’Amérique contemporaine l’on n’aperçoive pas l’ombre d’un seul black ni d’un asiatique ou d’un latino américain ? Ne parlons pas des amérindiens…
Un pays peuplé uniquement de Wasp et organisé autour d’une problématique réactualisée !
Pourrait-on imaginer un tel film français dont tous les protagonistes seraient de type caucasien ?
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19591089&cfilm=271687.html
Tu es sûre de ne pas être somnambule, Ed ?
Parce que tous les vétérinaires sont formels : à six ans, en effet, une chattoune ne fait pas de pareilles choses.
« Comment se fait-il que dans ce film supposé témoigner de l’Amérique contemporaine l’on n’aperçoive pas l’ombre d’un seul black ni d’un asiatique ou d’un latino américain ? »
peut-être parce que c’est le cas ?
dans cette population nomade décrite dans ce film, dans les régions où ce film se déroule on ne trouve ni black, ni latinos.
tu voulais qu’elle t’en ajoute pour te faire plaisir ?
de plus je ne suis pas sûr que le mot « wasp » soit le mieux choisi pour décrire ces gens. les wasp tu les trouve à Boston, à New York ou à Washigton, mais pas dans le Dakota, ce serait plutôt des « anti-wasp » ?
des wasp… alors ça c’est le pompon.
– a qui faites vous allusion ? bl.
—
, je pense, entre autres, aux allumés de la cancel culture, aux fondus de l’intersectionnalité, aux tenants de la gormanisation des esprits, qui s’imaginent produire quelque chose qui ressemblerait de loin, dans la pénombre, à de la pensée.
Cruel manque de tenue. Logorrhée indigne qui se fait passer pour logos.
Si le ratio de débraillés intellectuels et comportementaux reste le même, l’explosion démographique a pour effet de gonfler leur rangs.
(le temps béni où les matchs se déroulaient à huis-clos, sans ces hordes gesticulantes de beaufs grimés…ces crétins de supporters turcs qui ont passé leur temps à siffler les joueurs italiens…qu’ils jouent entre eux, ces cons)
Jazzi tu devrais consulter google avant d’écrire tes résumés de film :
dans un état comme le Dakota il y a :
90% de blancs
5,4% d’amérindiens
1,8% de métis
1,2% de noirs
Comment se fait-il que dans ce film supposé témoigner de l’Amérique contemporaine l’on n’aperçoive pas l’ombre d’un seul black ni d’un asiatique ou d’un latino américain ? Ne parlons pas des amérindiens…
—
Baroz, tu n’as pas encore compris l’amérique. Pourquoi crois-tu que Ralph Ellison a écrit son Invisible Man?
Dans l’Amérique profonde « middle America », les minorités visibles sont le plus souvent invisibles.
As-tu mis les pieds dans le Midwest ou au Texas?
Le monde vu de son balcon parisien est une illusion.
Go west, not-so-young man!
Marie Sasseur dit: à
petitix, un-e enculeur de mouche qui cherche noise.
»
et ce genre de connerie tout le monde laisse passer ça ?
ça n’émeut pas notre ami MC ?
et vous MS ? vous vous définiriez comment ?
je crois que vous êtes foncièrement une personne méchante, mais le problème est que que, je crois, vous êtes encore beaucoup plus conne que méchante, ce qui situe le niveau de votre connerie. à ce niveau on peut même regretter que la connerie ne soit pas une discipline olympique.
L’Amérique de « Nomadlands » commence et s’achève par un plan d’Amazon !
América América, 100% bio, naturel et essentiellement Blanc de Blanc !
La ville, point de départ de ce film de science-fiction, s’appelle Empire…
» marre des ambiguïtés de Puck et de MC » Vous êtes sérieuse, là ?!!!! Parce que pour nous fourrer tous les deux dans le même sac….Enfin! Ou lesdites ambiguïtés visent-elles ce que j’ai repondu à x sur la « lecture naive » auquel cas je ne vois pourtant pas d’autre argument possible? Il s’agit ici d’être honnête et de ne pas se laisser inféoder par telle ou telle préférence pour l’une dont la conséquence serait obligatoirement,( au nom de quoi?) la détestation de l’autre. Et vis à vis des arguments présentés, quî se tiennent de part et d’autre, fraîcheur et méthode ,c’est un jeu mortifère où je me refuse à entrer, outre que je n’ai pas le plaisir d’assister vingt quatre heures sur vingt quatre à ce qui se passe sur ce blog. Ce qui fait que mes réponses ont toujours un differe ces temps-ci. Bien à vous . MC
ELECTION ? PIEGE A CONS D’ETAT…
Gestes barrières qui vous protègent !
Vous munir, le jour du sacrifice, d’ :
– un masque inutile pour vous faire fermer votre gueule, une fois de plus
– une paire de gant plastique pour tenir le morceau de papier-culte que vous insèrerez, obéissant, dans la caisse de défécation démocratique mis à votre disposition par la commune.
Votez, les rêveurs…
Bonne nuit, les bébés cultivés !
C’est honteux ce que tu dis, Jicé, quand on pense à tous ces pays où on ne peut pas voter ou pas voter pour qui on veut.
Strasbourg annule la Fête de la musique…
BONNE JOURNEE
Merci pour ton commentaire complice, Dédé !
et alii dit: à
Strasbourg annule la Fête de la musique…
Enfin une bonne décision!
Dancing on Ropes raconte les histoires de traducteurs à travers l’histoire. Anna Aslanyan raconte de manière convaincante les exploits verbaux des drogmans ottomans et les problèmes de communication lors des négociations sur le Brexit, en tissant des anecdotes de son expérience en tant qu’interprète et traductrice russe-anglais.
https://www.prospectmagazine.co.uk/arts-and-books/the-irreplaceable-art-of-translation
nouvelle biographie d’Ann Heberlein, On Love and Tyranny: The Life and Politics of Hannah Arendt .
https://www.prospectmagazine.co.uk/philosophy/hannah-arendt-knew-about-love-philosophy-heidegger-tyranny
x a écrit un commentaire sur VW, Paul Edel a lui-même trouvé ce commentaire d’une grande finesse et d’une grande intelligence.
à partir de là toutes les foudres se sont abattues sur ce pauvre x.
pourquoi ? juste parce que son commentaire était d’une grande finesse et intelligence.
du coup MS balance son : « petitix, un-e enculeur de mouche qui cherche noise. »
et Mr MC me demande, fidèle à son habituelle perspicacité, pourquoi je monte les personnes les unes contre les autres.
Je ne vous l’ai pas demandé, Puck, je l ‘ai affirmé. Bien des nuances vous echappent, décidément. Que Marie Sasseur ressasse sa haine, c’est dans l’ordre des choses. Le commenter, ce serait accorder de l’importance à un pet. Apparemment, vous en etes là.
MC dit: à
» marre des ambiguïtés de Puck et de MC » Vous êtes sérieuse, là ?!!!! Parce que pour nous fourrer tous les deux dans le même sac….Enfin! Ou lesdites ambiguïtés visent-elles ce que j’ai repondu à x sur la « lecture naive » auquel cas je ne vois pourtant pas d’autre argument possible? Il s’agit ici d’être honnête et de ne pas se laisser inféoder par telle ou telle préférence pour l’une dont la conséquence serait obligatoirement(…)
»
MC il s’agit juste de dire que sur un blog de discussion sur les bouquins chacun a le droit de donner son avis.
et c’est délirant que sous prétexte qu’une personne donne un avis différent du sien, ou le donne avec une grande exactitude et intelligence il faut que cela soit pris comme une insulte par des maboules comme MS et qu’en réponse elle dise que c’est un enculeur de mouche qui cherche des noises et pareil pour d’autres.
je ne vois pas en quoi rappeler ces choses élémentaires et évidentes consisterait à monter les personnes les unes contre les autres.
MC êtes-vous d’accord avec ça ? ou alors il faut m’expliquer comment vous voyez les choses.
je veux dire si n’est demander de faire trop d’effort à votre intelligence qui me semble des plus limitée !
MC vous essayez toujours de vous en tirer avec pirouettes à la con : vous êtes encore plus faux cul que pedro.
Bloom dit: à
Comment se fait-il que dans ce film supposé témoigner de l’Amérique contemporaine l’on n’aperçoive pas l’ombre d’un seul black ni d’un asiatique ou d’un latino américain ? Ne parlons pas des amérindiens…
—
Baroz, tu n’as pas encore compris l’amérique. Pourquoi crois-tu que Ralph Ellison a écrit son Invisible Man?
Dans l’Amérique profonde « middle America », les minorités visibles sont le plus souvent invisibles.
»
il faut m’expliquer comment les rendre visible.
le film se passe dans le Nevada : population noire = 10,3%
dans le Dakota : population noire = 1,2%
dans l’Arizona : population noire = 4,1%
c’est comme demander à un réalisateur qui fait un film en Bretagne ou sur l’île de Ré pourquoi il n’y a pas de noirs ou de maghrébins dans son film.
j’aime bien ce blog parce qu’au final vous êtes plutôt assez drôles.
il doit y avoir moins de 1% de la population d’origine étrangère en Bretagne et personne n’en fait tout un flan.
et ces 1% de noirs présents en Bretagne sont pour la plupart les joueurs de foot des clubs bretons.
demandez donc à Paul Edel si il croise beaucoup de noirs dans la rue à Saint Malo !
j’y crois pas ce que vous pouvez être cons.
Il s’agit d’un road movie à travers toute l’Amérique, puck. Et pas un Noir dans les entrepôts d’Amazon ou dans les fast food et parcs d’attractions touristiques entrevus dans le film !
JJJ
de Trevanian, j’ai lu Shibumi, oh que c’était bien! Prêt à lire toute autre proposition
Bloom
parfaitement d’accord, Artaud est un grand. Chez Artaud, on voit bien que « aristocratique » n’a rien à voir avec la naissance, on l’est ou pas, parmi les meilleurs. J’ai eu l’occasion (grâce à un travail d’un de mes étudiants) de relire son Héliogabale, l’Anarchiste Couronné, qui est magnifique, hypnotique. Offre de surcroît une perspective anthropologique sur Rome gagnée aux cultes orientaux témoignant d’une immense culture.
.
En ce qui concerne ARTAUD, WOLFF, et bien d’autres débiles, on les enferme !
Point barre.
Nous sommes assez nombreux, dehors….non ?
Nomadsland traite d’une communauté spécifique, non? Celle des blancs ruinés après 2008 et qui sont allés s’installer, zoner, là o on ne leur demanderait pas de titre de propriété. Sur le plan sociologique cette communauté là est issue de la classe moyenne qui avait investi dans les subprimes, wasp en effet, et qui a perdu son american dream. La classe moyenne noire de ces 20 dernières années avait-elle investi dans les mêmes subprimes, c’est un paramètre qui s’joute à celui de la territorialisation des communautés aux States. Quant aux Natives, je pense qu’ils sont ultra-sous représentés dans la classe moyenne, c’est une des explications.
Woolf, Jicé, Woolf…
et que les débiles sont dehors, vous en êtes la preuve mon bon.
mon avis, c’est que vous devez penser, quelle que soit la couleur de votre peau, à vous hydrater ;
gare à la chaleur
, L’écrivain comme marque
pour PROUST? VOYEZ
Adeline Wrona
et Marie-Ève Thérenty
PROUSTONOMICS
« Que Marie Sasseur ressasse sa haine, c’est dans l’ordre des choses »
Va lourdaud, je ne te hais point. Il faudrait pour cela que vous représentiez quelque chose…or, a part une petite secte, nada.
UNE « anglaise »:
l’ange de l’anarchie! Eileen Agar: Angel of Anarchy que nous risquons d’oublier ce que nous pourrions penser si nous venions de nouveau à une peinture.
Eileen Agar, l’une des surréalistes les plus célèbres d’Angleterre, qui n’a vécu que quelques années avant un siècle entier et dont la carrière de peintre a duré sept décennies ?
Elle est née en 1899 dans les tons sépia de l’Angleterre de la reine Victoria et est décédée dans la lumière froide de 1991. Nous l’appelons une peintre anglaise parce qu’elle a vécu une grande partie de sa vie en Angleterre, mais en fait elle est née à Buenos Aires, dans un famille d’une grande richesse. L’Angleterre la réclama très jeune. Son esprit de rébellion a poussé ses parents à l’envoyer dans des écoles privées en Angleterre à l’âge de six ou peut-être sept ans – beaucoup trop jeune, de toute façon – afin de lui faire sentir un peu de bon sens. Ces écoles ont échoué les parents, gravement. Eileen a riposté, puis a continué à se battre. Elle ne supportait pas l’idée d’être présentée à la cour comme une de ces débutantes évanouies qui
https://hyperallergic.com/652586/eileen-agar-angel-of-anarchy-whitechapel-gallery/?utm_campaign=weekend&utm_content=20210612&utm_medium=email&utm_source=newsletter
Je ne vois pas comment on pourrait d’ailleurs éprouver un » sentiment « , fût-ce de la » haine » , pour » ca », un pitre, qui ferait peur aux enfants, s’il n’était pas que: ridicule.
« La classe moyenne noire de ces 20 dernières années avait-elle investi dans les mêmes subprimes »
oui, je vois pas pourquoi ils se seraient pas faits enfumer pareil que les blancs.
Jazzi dit: à
Il s’agit d’un road movie à travers toute l’Amérique, puck.
»
ah bon ? toute l’Amérique ? vraiment ?
je croyais qu’elle traversais le Dakota, l’Arizona et le Nevada.
pour info le parc des Badlands se trouve dans le Dakota du sud.
et l’entrepôt Amazon se trouve où ?
le seul endroit où elle aurait pu croiser des noirs c’est quand elle va voir sa soeur en Californie.
mais bon on en reparlera quand j’irai le voir.
« Quand elle revient à Paris, une fois par an, l’écrivaine Annie Ernaux regrette de voir encore « trop de blancs » »
Si elle retourne au cinéma, qu’elle évite « Nomadland », un film de femmes !
traversaiT
JzzB, ta remarque sur l’absence de noirs dans Nomadland est une belle connerie, mais d’autres l’ont relevée plus vite que moi.
Jazzi dans la série « Breaking Bad » en 5 saisons de 13 épisodes tu ne vois pas un seul noir. pourquoi ? parce qu’au Nouveau Mexique il y a moins de 2% de noirs.
Par contre dans la série the Wire il n’y a presque que des noirs, parce qu’à Baltimore il y a 65% de noirs.
les réalisateurs ne peuvent pas inventer une réalité qui n’existe pas, peut-être les français le font ?
@ je pense, entre autres, aux allumés de la cancel culture, aux fondus de l’intersectionnalité, aux tenants de la gormanisation des esprits, qui s’imaginent produire quelque chose qui ressemblerait de loin, dans la pénombre, à de la pensée.
Oufl, j’ai cru que vous faisiez allusion à marie sasseur !…
du coup reprocher à un réalisateur de ne pas montrer de noirs dans un endroit où il n’y a pas de noirs….
non il faut que tu revois ta copie : t’es passé un peu à travers sur ce coup.
Il a le droit de se poser des questions que personne ne pose, à la sortie d’un film qu’il est encore le seul à avoir vu… Même s’il prend le risque qu’on lui tombe dessus à bras raccourcis, après coup. Inutile de le faire avec tant de haines, la curée bien pensante !.
Les nomades.
Les Migrations à l’intérieur des États-Unis
Chaque année environ 25 millions d’Etats- Uniens (un habitant sur cinq) changent de demeure. Entre le 1er avril 1949 et le 1er avril 1950, 9 074 960 personnes (6,2 % de la population âgée de plus d’un an) ont changé de comté de résidence et 25 551 235 personnes (17,4 % de la population âgée de plus d’un an) ont été habiter dans une maison différente (fig. 1). D’après le sondage annuel, que l’on fait depuis 1948, de 17 % à 21 % des habitants changent de domicile tous les ans, et entre 5 % et 7 % vont s’établir dans un comté différent.
Les Etats-Uniens ont toujours été migrateurs. Chaque recensement depuis 1850 nous montre que plus de 20 % des habitants ne sont pas nés dans l’Etat où ils habitent et en 1950, 25,2 % ne demeuraient pas dans leur Etat d’origine. D’ailleurs, la naissance de 10 % de la population de chaque Etat, en 1950, avait eu lieu dans un autre Etat; la proportion atteignait même, dans huit Etats, plus de 50 % (fig. 2). Seuls huit Etats avaient gardé 80 % ou plus des gens qui y étaient nés (fig. 3).
Les migrations à l’intérieur des États-Unis [article]
J-F. Hart
L’Information Géographique Année 1960 24-4 pp. 139-147
https://www.persee.fr/doc/ingeo_0020-0093_1960_num_24_4_2002
Les dé- rootés, c’est plus imagé.
Janssen J-J dit: à
Il a le droit de se poser des questions que personne ne pose, à la sortie d’un film qu’il est encore le seul à avoir vu… Même s’il prend le risque qu’on lui tombe dessus à bras raccourcis, après coup. Inutile de le faire avec tant de haines, la curée bien pensante !.
»
arrêtez donc de donner vos leçons de morale à la con !
on discute juste de démographie étasunienne.
je ne vois pas où il y a de la haine à faire remarque qu’un cinéaste ne peut pas montrer de noirs dans une région où il n’y a pas de noirs !
c’est quoi votre problème à voir de la haine de partout ?
on discute et on échange des points de vue !
c’est quoi votre problème ?
Quelques stat ethniques sur les taux de carcéralité aux USA en général et au Dakota en particulier. Il est clair que les road movies féministes actuels ne s’intéressent qu’assez peu à la population mâle des prisons locales traversées,
https://www.lefigaro.fr/international/ce-que-disent-les-statistiques-ethniques-des-inegalites-aux-etats-unis-20200604
Il n’y a pas de pb de haines partout. Bien sûr que non. Il n’y en a nulle part. Uniquement de l’amour, c’est pas votre pb non plus. C-koi ?
Bàv,
« on discute et on échange des points de vue ! »
Spécialement avec des commentateurs qui n’ont pas vu ce film, plus nostalgique que réaliste !
Ici, les pionniers d’antan sont principalement des pionnières, qui n’ont visiblement plus envie de trouver l’âme-soeur, ni même une maison et doivent apprendre à se débrouiller seules. Leur grand problème, au sens propre du terme, c’est « comment gérer sa merde ?’, quand on vit dans un van et sur les routes…
Et pas un Noir dans les entrepôts d’Amazon ou dans les fast food et parcs d’attractions touristiques entrevus dans le film !
—
Triste réalité d’une marginalisation, d’une invisibilisation toujours plus prégnante et violente.
(N’oublions pas qu’en France il y a moins de fil/lle/s d’ouvriers et d’employés en prépa aujourd’hui que dans les années 70. Une de mes copines de khâgne, brillante littéraire, travaillait dans une boulangerie tous les matins avant de venir en cours…)
En revanche, si elle avait filmé les prisons, où les Noirs américains, qui constituent un peu plus de 13% de la population représentent 34% de la population carcérale, les Hispaniques étant aux alentour de 25%…
Les faits sont têtus.
De mon expérience de travail dans un lycée du Texas, je garde en mémoire l’invisibilité totale de la population noire, celle, partielle, des Hispaniques, et la sur-visibilité souvent obèse de la population blanche.
Et le bon travail effectué avec une jeune prof d’origine juive, probablement seule dans son cas à 350 km à la ronde.
Jazzi dit: à
« on discute et on échange des points de vue ! »
Spécialement avec des commentateurs qui n’ont pas vu ce film,
»
j’ai peut-être pas vu le film mais je sais que dans le Dakota du sud il n’y a pas de noirs.
vaut mieux ça que l’inverse, parce que toi tu l’as vu et tu fais un procès d’intention malvenu à la réalisatrice.
Aucun procès d’intention à la réalisatrice, qui est d’origine chinoise, née à Pékin, puck. Juste l’expression d’un malaise…
il nous ferait croire à un agneau d’amour :
« je crois que vous êtes foncièrement une personne méchante, mais le problème est que, je crois, vous êtes encore beaucoup plus conne que méchante, ce qui situe le niveau de votre connerie »
« vous êtes encore plus faux cul que pedro ».
« arrêtez donc de donner vos leçons de morale à la con ! »
… Faut-il commenter, Chr ?… Il aime bien, donc il con-chie bien… woua, woua. Évidemment, le vocabulaire reste un brin limité… Il n’a pas de problém(atique)…
Qu’il est libre, maxe !
https://www.youtube.com/watch?v=eBuTHDRD9mA
« Artaud est un grand. »
Si vous le dites! 😉
( Mais un grand quoi au juste?)
Jazzi ça me rappelle quand mes gamins étaient petits, ils allaient au collège, la tradition était d’écouter ensemble le masque et l’enclume en bouffant des spaghettis.
j’envoyais des lettres (les lettres des auditeurs qu’ils lisent au début) et à chaque fois que j’en envoyais une ils la lisaient.
un jour un des gamins m’a demandé : tu l’as vu ce film ? j’ai répondu que non, et bagarre générale : pas normale que tu envoies un lettre si t’as pas vu le film : tu prends la place d’une autre personne qui l’a vu blablabla…
j’ai essayé de me défendre comme j’ai pu, comme quoi je critiquais pas le film en lui-même, mais la critique qui en avait été faite, ça marchait pas.
pareil pour les lettres suivantes, et chaque fois le même grabuge avec la violence qui grimpait d’un ton autour de nos spaghettis.
et là, on est sur la blogapassou, y’a plus mes mioches de 11 ou 1é ans ans pour me gonfler avec ces histoires d’avoir pas vu ou pas lu un film ou un livre et pas question que tu prennes leur place !
donc je maintiens : il n’y a pas de noirs dans le Dakota du sud , ni dans l’Arozina, ni au Nouveau Mexique et ni dans le Nevada !
c’est comme ça ! c’est pas ma faute c’est juste que dans ces coins il n’y avait pas de champs de coton du coup il n’y a pas de noirs et j’y suis pour rien si on ne fait pas pousser de coton dans le Dakota du sud !
Y’avait pas de coton non plus au masque et l’enclume,
Fréquentez la cinémathèque, dear Baroz. Le public est certes aussi blanc que les navets du cinéma commercial déconfiné mais le goût du cinéma est meilleur.
Je recommande « Nomadland » à Jean Langoncet, principalement pour la bande musicale : du pur folk, exempt de tout métissage !
du pur folk, exempt de tout métissage !
—
Elle aurait au moins pu miser avec Bach ou des ragas du matin, typiquement américains…
Demander à Dylan si le folk, ça sert pas aussi à dénoncer la suprématie blanche:
The death of Emmet Till
https://www.youtube.com/watch?v=M-0vClQa1Hw
(…)
This song is just a reminder to remind your fellow man
That this kind of thing still lives today in that ghost-robed Ku Klux Klan.
But if all of us folks that thinks alike, if we gave all we could give,
We could make this great land of ours a greater place to live.
Quant le cliché est chez le regardeur…
miser
—
miXer
Nomadland, voir, éventuellement, Blue Highways: A Journey into America de William Least Heat-Moon — 1982 —.
L’auteur perd son emploi d’enseignant et son mariage échoue, il décide donc de se lancer dans un road trip à travers les USA à bord de son van en compagnie de deux livres : Black Elk Speaks de John Neihardt et Leaves of Grass de Walt Whitman. Contrairement au trajet de Kerouac — On the Road —, Least Heat-Moon choisit de ne parcourir que les Blue Highways, ces routes secondaires et peu fréquentées typiques de l’Amérique intérieure et rurale.
l’Amérique intérieure et rurale.
—
Flippin’ rednecks…
la cinémathèque, dear Baroz. Le public est certes aussi blanc
—
A la cinémathèque, Sidney Poitier dans ses oeuvres, jusqu’à il y a peu, le seul Noir américain d’Hollywood.
Le grand acteur avait pour ancêtre un anglais propriétaire d’esclaves qui quitta la Jamaïque pour s’installer aux Bahamas.
En remontant le temps, on découvre que Guillaume de Poitiers était un des nobles qui accompagna Guillaume de Normandie lors de sa conquête de l’Angleterre en 1066. Il s’installa dans cette île au climat semblable à celui de Rouen & y laissa une descendance nombreuse et prospère…
What’s in a name, hey?
Sept millions de dollars de récompense incitent ainsi les mathématiciens à travailler sur les sept problèmes suivants : l’hypothèse de Riemann, la conjecture de Birch et Swinnerton-Dyer, le problème P versus NP, le problème de l’écart de masse des équations de Yang-Mills, la conjecture de Poincaré, le problème de l’existence de solutions aux équations de Navier-Stokes et la conjecture de Hodge. Pourtant, malgré le battage médiatique et les incitations financières, vingt et un ans après, seule la conjecture de Poincaré a été résolue.
Une solution inattendue
En 2002 et 2003, le mathématicien russe Grigori Perelman, alors à l’institut de mathématiques Steklov de Saint-Pétersbourg, a partagé en ligne des travaux liés à la résolution de la conjecture de Poincaré. (vous vous souvenez!)
https://www.pourlascience.fr/sd/mathematiques/vingt-et-un-ans-apres-les-problemes-mathematiques-du-millenaire-restent-mysterieux-22009.php
ces masques dont on n’a pas parlé:En architecture, un mascaron ou masque, est un ornement représentant généralement un masque, une figure humaine, parfois effrayante, à la fonction apotropaïque : sa fonction originale était d’éloigner les mauvais esprits afin qu’ils ne pénètrent pas dans la demeure. (wiki)
il y a une dizaine d’années , à Paris, j’ai découvert dans un immeuble où j’ai loué une sculpture non cataloguée et j’ai songé que pour la dater, j’y arriverai peut-être en faisant des promenades de « Paris des mascarons » d’immeubles datés (au moins par les archives;il n’y avait pas de livres suffisants) !
https://www.histoires-de-paris.fr/mascarons-visages-humains/
Pub du fond des campagnes :
https://pbs.twimg.com/media/E3hgiKBXoAgBr7u?format=jpg&name=medium
résolue.
Une solution inattendue
En 2002 et 2003, le mathématicien russe Grigori Perelman, alors à l’institut de mathématiques Steklov de Saint-Pétersbourg, a partagé en ligne des travaux liés à la résolution de la conjecture de Poincaré. (vous vous souvenez!)
https://www.pourlascience
Et alii
Oui très bien. Nius nous étions réjouis. Il vivait chez sa maman. Je crois qu’il n’a pas accepté les sous. Un génie, ce mathématicien russe.
Brinqueballe dit: à
« Artaud est un grand. »
Si vous le dites! 😉
( Mais un grand quoi au juste?)
Un grand fou, Brinqueballe.
Visite virtuelle :
https://artsandculture.google.com/story/8QXhXqyM_oYkjQ?hl=it
1101
commentaires