de Pierre Assouline

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La République des livres
Louons maintenant le grand homme

Louons maintenant le grand homme

L’explorateur, ethno-historien et géographe spécialiste des mondes polaires et des Inuits, nous a quittés il y a quelques jours à l’âge de 101 ans. Jean Malaurie était une personnalité très attachante. En dehors du monde des « spécialistes de sa spécialité », il était aussi un écrivain, auteur d’une oeuvre prolifique, et avant tout l’inventeur en 1954 et longtemps l’inépuisable animateur d’une des plus originales et des plus exigeantes collections de l’édition française : « Terre humaine » chez Plon. Il y a plusieurs années, je l’avais longuement rencontré chez lui pour écrire son portrait.

« Je vous épargne les détails… » Mon Dieu, mais qu’est-ce que ce serait dans le cas contraire ! Le fait est que l’âge n’a pas entamé en cet homme d’un charme fou le goût irrépressible de raconter en s’autorisant toutes les digressions. Et comme il sait jouer de sa voix chaleureuse, de sa prodigieuse mémoire et de sa puissance d’évocation, on se résout à rater le rendez-vous suivant, surtout lorsqu’il prévient : « Il faut toujours garder la part des ombres et il y en a encore chez moi… »

Explorons donc le passé de l’explorateur. Famille bourgeoise de la droite catholique normande tendance janséniste (« Pour tous la prière tous les soirs à genoux »), père professeur agrégé d’Histoire (« malgré l’hostilité d’Albert Mathiez ! »), hypokhagne au lycée Henri IV dans une classe dominée par le doux magistère d’Alain, le STO qui pousse au refus et à l’entrée dans la Résistance ponctuée par une prudente injonction de sa mère (« Ne reviens jamais, tu as des frères et sœurs »). De la guerre, il a tiré une morale après avoir vu les grandes institutions se coucher. Libre du jour où il s’est lui-même libéré, il ne tarde pas à obéir à sa passion, comprendre l’origine de l’univers, en choisissant la géographie dans un milieu où tant d’historiens l’appelaient « la géo » non sans mépris. Malaurie préfère se souvenir de l’éblouissement que provoqua en lui la rencontre, alors qu’il dirigeait un syndicat étudiant, de Lucien Febvre « un génie! ». Mais sa discipline, dès le début, c’est la géographie physique dont il s’éprend rapidement stimulé par le grand bond de la géomorphologie et de la géographie des processus. Ce qui ne l’empêche pas, aujourd’hui encore, d’être aussi présenté comme ethno-historien.

Jean Malaurie ne l’a pas oublié en créant « Terre humaine » chez Plon en 1955. Rarement une collection aura à ce point mérité ses lauriers. Et quelle collection ! « Une comédie humaine à l’échelle du monde ! » lance-t-il non sans fierté. Des anthropologues, des ethnologues et de grands voyageurs qui osent écrire à la première personne, contre l’esprit dominant de la vieille Sorbonne, emmenés par un agitateur animé du désir que l’Histoire soit « non une addition de ghettos, mais de rencontres », mais aussi des ouvriers et des paysans fiers de leur tradition orale, de toute façon une vision animée par un style. Chaque lecteur fidèle de la collection, aussi exigeant et intransigeant que peuvent l’être ceux de la Pléiade, a ses préférés : aux uns Tristes tropiques de Lévi-Strauss bien sûr qui l’inaugura en 1955 de même que Les Derniers Rois de Thulé. Avec les Esquimaux polaires face à leur destin de Jean Malaurie aux autres Louons maintenant les grands hommes de James Agee, avec l’inoubliable reportage photo du grand Walker Evans, une enquête effroyable sur la misère en Alabama à travers le destin de trois familles de métayers, parue aux USA en 1939, les Carnets d’enquête de Zola que tous les gens de cinéma devraient considérer comme un bréviaire du repérage ou les Veines ouvertes de l’Amérique latine qui se donnait comme une contre-histoire…. Tant de « déjà classiques » parmi eux ! Un titre manque à l’appel dans un catalogue dont Jean Malaurie peut s’enorgueillir car il est son oeuvre : Esprits des feuilles jaunes (1955) de Hugo Adolf Bernatzik, annoté par l’africaniste Georges Condominas. Le livre avait été définitivement exclu du catalogue quand Malaurie avait appris le passé nazi de l’ethnographe autrichien. L’éditeur s’est excusé auprès du public et longtemps après, le directeur de collection regrette encore amèrement de ne pas s’être mieux renseigné sur son auteur.

Il y a quelques années, l’emblématique couverture ornée d’une photo noir et blanc, s’est métamorphosée au moment du passage de relais à l’académicien Jean-Christophe Rufin (qui le passera ensuite à Philippe Charlier, archéologue et spécialiste d’anthropologie médico-légale). Le problème, c’est que la collection continue à être reléguée par les libraires au rayon des sciences sociales, lequel voit ses ventes s’affaisser dangereusement, sa visibilité disparaître. Bref, cette ghettoïsation lui est d’autant plus insupportable qu’elle lui est préjudiciable. Il veut que ceux qui furent « ses » auteurs cessent d’être considérés comme d’éminents spécialistes, ou de brillants essayistes. Des écrivains avant tout ! C’est pourquoi il y a quelques années, Jean Malaurie a adressé une manière de supplique à l’ensemble des libraires. Pour dissiper un malentendu sur son caractère exclusivement ethnologique, prétendument folklorique et exotique, rappeler que ses livres reposent d’abord sur une écriture et que ses auteurs ont aussi le souci de la langue. Et dire ceci aux libraires :

« Tous sont pour moi des écrivains. C’est pourquoi, je supplie Messieurs les libraires de nous recevoir dans la noble division de la littérature générale ».

« Terre humaine », on pourrait en parler pendant des heures et des jours. D’ailleurs, le voilà qui s’empare du catalogue, s’enfonce dans son fauteuil et détaille voluptueusement chacun des titres. Mais sentant que son interlocuteur n’a pas la même mesure du temps que lui, il a cette répartie : « J’avance car on va arriver à l’essentiel… ». Deux choses : d’abord avoir été investi par le CNRS en 1950 d’une mission « en solitaire, c’est le plus important » à Thulé (Groenland) , la première mission géographique et ethnographique française dans cette région ; il y établit sur quatre générations, la première généalogie d’un groupe de 302 Inughuits, peuple le plus septentrional de la Terre « dont la valeur du temps n’est pas la nôtre », et mit à jour une planification tendancielle afin d’éviter les risques de consanguinité ; la seconde « chose essentielle » est un cadeau de la nature : un don de prescience sauvage qui fait probablement de lui le seul directeur de recherches au CNRS à fonctionner avec des appels depuis qu’en l’accueillant à Thulé, le grand chaman lui a dit : « Je t’attendais ». Et d’ajouter aussitôt :

« Tout se passe comme si la prescience des peuples boréaux sonnait comme un tocsin pour l’humanité toute entière ».

9782259184670Cela peut aller loin puisqu’il a choisi son épouse à l’écoute du seul son de sa voix. Quand il y croit, il y croit et rien ne peut lui en faire dévier. L’éditeur qu’il fut en a tiré une certaine exigence doublée d’une puissante détermination. Ainsi, lorsqu’il imposa les souvenirs de paysans bigoudens de Pierre-Jakez Hélias dont il maintint le titre Le cheval d’orgueil contre la volonté du patron de la maison Sven Nielsen qui voulait les rebaptiser « Mémoires d’un plouc ».

Il est couvert de médailles, distinctions, décorations, titres universitaires ; innombrables sont les instituts et institutions qui portent son nom. Rien n’en transparait dans le décor de son appartement parisien : une maquette du « Pourquoi pas ? », le navire-explorateur du commandant Charcot, au-dessus d’une armoire ; plus bas, l’affiche de l’Appel du 18 juin ; sur un mur du salon des dessins et des masques. Les étagères de sa bibliothèque polaire étrangement chaleureuse dans une pièce de son appartement parisien ploient dangereusement du poids de ses propres livres, de ses très nombreuses contributions à des revues savantes. D’autres y trouveraient matière à se reposer. Pas lui qui bouillonne d’idées, de projets et d’indignations contre ses collègues qui « partent en proclamant faire leur terrain avec une morgue coloniale ! ».

Au seul mot de « mondialisation » le voilà qui bondit et s’enflamme, la mèche en bataille, lui que Fernand Braudel recruta comme directeur d’études lorsqu’il sentit que celui-ci rêvait de décentrer le point de vue franco-français. A la seule évocation du nom du géographe Emmanuel de Martonne, son maître, le fil de mille et uns souvenirs est tiré mais il peut très bien mener à l’éloge de Pietr-le-Letton, son Simenon préféré. Ou à celle de son ami Paul-Emile Victor « un homme habile dans le genre de Nicolas Hulot, quelqu’un qui savait où trouver de l’argent » contrairement à lui qui, question argent, aurait plutôt pour héroïne la philosophe Simone Weil à l’usine.

Au moment de me recevoir, il met la dernière à mains à ses mémoires qui paraitront en octobre 2022, chez Plon naturellement, sous le titre De la pierre à l’âme : la prescience sauvage. Infatigable, inarrêtable, intarissable, il ne lâche pas pour autant son combat de toujours : « Si on ne réforme pas l’enseignement supérieur, la France est foutue ! ». Plaignons les ministres qu’il croisera car il ne les lâchera pas avec ça. Tout en demeurant hors-politique ce qui ne l’a jamais empêché de murmurer à l’oreille des chefs d’Etat, il ne se cache pas d’être manœuvrier quand il faut l’être. Pas seulement pour les bonnes causes mais pour sonner le tocsin : la faillite de l’enseignement, le réchauffement climatique, la catastrophe écologique… Tant qu’Emmanuel Macron sera à l’Elysée, Jean Malaurie ne cessera de l’exhorter à s’appuyer là-bas dans le grand Nord, sur les peuples autochtones dont il a lui-même formé les élites : « Je vais lui conseiller de prendre leur tête ! ».

Et si le président insiste, conscient de ce que la France est une puissance polaire, il lui parlera de sa foi animiste, de sa manière de courtiser la nature, d’être fidèle à ses lois spirituelles sans oublier qu’elle n’est pas bonne et que Lucifer n’est jamais loin. En témoin et en naturaliste plutôt qu’en spécialiste, ce partisan d’un humanisme écologique lui transmettra la grande leçon qu’il a tirée de ses années passées avec les Inuits : à l’intérieur de l’igloo, c’est l’exubérance, mais dehors, c’est l’inverse. Là on pense et on s’imprègne jusqu’à en être absorbé. Et de cet état-là aussi, Jean Malaurie parle très bien : le silence. Celui qui règnera le jour où, après la cérémonie religieuse qui se tiendra ce Mardi 13 février à la cathédrale Saint-Louis des Invalides suivie d’une cérémonie d’hommage à sa mémoire dans la cour des Invalides, ses cendres seront dispersées au large de Thulé au Groenland.

(Photos Passou)

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commentaires

856 Réponses pour Louons maintenant le grand homme

renato dit: à

sculpteZ

FL dit: à

Consulté « Un Antisémitisme ordinaire » de Badinter (publié en 97). Lui aussi, comme « Le Monde », utilise l’expression « antisémitisme d’Etat » sans exonérer le bon peuple.

Rien de tout cela n’est très joli.

et alii dit: à

rose, j’ignore si toutes les personnes en EPHAD sont « tristes à en mourir »il se peut que beaucoup soient tres tristes et pensent à leur mort prochain;lorsque je dis que les aidants, aide soignant-e-s , kiné, ortho, psycho sont encouragés à mener entre eux et avec les résidents des relations ludiques, c’est qu’il semble qu’il faut éviter toute dramatisation , et les effets du personnel sur le collectif(autre différence a priori avec la RDL, de l’existence de lois pour le pays)je me souviens avoir vu à Menton des groupes de gens âgés accompagnés en sortie à la mer;
je crois <que nous ne devons pas oublier que ces gens âgés ont eu une vie ici, ou là, heureuse ou malheureuse, il ne faut pas trop "réduire"à nos impressions et ce que nous dit notre imagination ,comme Clopine pour obtenir une couronne de "son publc"

et alii dit: à

mort prochaine

FL dit: à

Je me souviens du récit fait par l’épouse de Klossowski, arrêtée pour fait de résistance. Elle raconte son arrestation (avant son envoi dans un camp de concentration allemand). Elle est escortée par je ne sais plus qui, la police française, ou la gendarmerie française ou les troupes d’occupation. Au cours d’une halte elle demande un verre d’eau à une paysanne française qui ne la connaît pas. celle-ci va le chercher et au moment où la femme de Klossowski va le saisir, la paysanne verse volontairement le verre d’eau par terre.

Ambiance.

FL dit: à

* Celle-ci

J J-J dit: à

RM /// Vous, vous sculptez JJJ ?

Non. Ja ‘quarelle, seulement. Ce faisant je « sculpte » ma stature de peintre du dimanche. Captez-vous la nuance, un brin ? Bàv,

FL dit: à

On aurait pu la mettre au Panthéon je pense. (Je veux dire la femme de Klossowski.) Les protestants ont été admirables.

Janssen J-J dit: à

Désolé, RM, je vois pas trop le rapport avec les deux vieux peintres gays.
Pouvez-vous vous expliquer à la RDL, lcé. Merci.

renato dit: à

Ils se sont beaucoup sculptés, JJJ.

et alii dit: à

SFLGC
La Société française de littérature générale et comparée (association loi 1901) représente l’ensemble des enseignants et chercheurs dont l’activité porte sur l’étude de la littérature comparée en France, ainsi que celles et ceux qui préparent ou ont obtenu un doctorat en littérature comparée.

Elle a pour vocation de coordonner les activités comparatistes, afin de développer l’enseignement et la recherche dans les domaines qui en relèvent, et de nourrir la réflexion sur l’évolution vivante de la discipline en France. Elle organise notamment la participation française aux activités comparatistes internationales, en particulier celles de l’Association Internationale de Littérature Comparée (A.I.L.C./ICLA), de la Fédération Internationale des Langues et Littératures Modernes (F.I.L.L.M.) et de la Société Européenne de Littérature Comparée (SELC/ESCL).

et alii dit: à

Souci du corps et sculpture de soi
Martine Fournier
Dans Identité(s) (2016), pages 105 à 109
3« la vieille expérience de la transcendance s’est rabattue sur l’univers de l’intime et de l’espace du corps ».

FL dit: à

« Mais de quelle Phèdre et de quelle Médée est-il question ? Sénèque, Racine, ou Corneille??? »

Euripide.

et alii dit: à

IL EST CERTAIN QUE LES (nouveaux) faits en soi déplorés(sur mediapart) à Stanislas n’ont rien d’honorable, mais ce qui interpelle tout particulièrement, c’est que c’est dans un contexte d’enseignement et cela ne me semble pas du tout « un détail,anodin » pour ne pas dire insignifiant! je ne prétends pas du tout l’éclairer(autrement dit, le comprendre, mais si les erdéliens avaient quelques intuitions partageables, je leur en saurais gré, convaincue que ce n’est pas du luxe pour la pensée de s’y appliquer, même pour des écrivains

et alii dit: à

écrivain-e
CLOPINE répondit un jour « je suis écrivaine », comme si tous ses choix, toutes ses décisions, tous ses actes et désirs trouvaient dans ce mot « écrivain » leur raison d’être, et leur sens ultimes et « indiscutables »
pour elle? peut-être; mais ni elle, ni personne d’autre ne saurait m’en convaincre

et alii dit: à

ce n’est pas exactement la question qui appelle l’explication du billet « Pour dissiper un malentendu sur son caractère exclusivement ethnologique »

il n’y a pas incompatibilité entre les deux identités qui peuvent coexister et réclamer -et trouver- leur dû; mais un ethnologue, et pourquoi pas, un géographe, et même un musicien peuvent être indifférents,soit comme acteurs, soit comme public,
à l’art d’écrire en soi:le libraire doit connaître ses clients et la question de place est importante;on ne met pas les polars avec les livres sur la physique quantique

et alii dit: à

voilà les informations de mediapart sur stanislas:
« Selon les informations de Mediapart, l’ex-directeur de l’internat est renvoyé au tribunal au mois de septembre pour des violences commises au sein du lycée jusqu’en 2018. Il vient par ailleurs d’être mis en examen pour « viol sur mineur » dans un autre établissement privé catholique.

D. dit: à

et alii, how are you ?

D. dit: à

How are you, Dear renato ?

D. dit: à

Ça boume,jjj ? Terminé le genou ?

Marie Sasseur dit: à

Violence, viol sur mineur, au tableau d’honneur de Stanislas.
Eh bien quelle révélation, qui vient confirmer une tendance  » sociologique » ?.
Il faut croire que chez les ultras cathos tradis, sorte d’isolat « ethnique », la liturgie criminelle est mise en pratique depuis longtemps.

Marie Sasseur dit: à

un petit effet lift, après un commentaire d’Et Alien.
Polar polaire
Vous connaissez Mouthe ?

« De retour dans son village natal, un célèbre auteur de polars se retrouve embarqué sur les traces d’un serial killer à l’imagination retorse. »

https://www.arte.tv/fr/videos/RC-024250/polar-park/

rose dit: à

C marrant isolation ethnique : je pensais la même chose sans ces deux mots là d’autres fonctionnements fermés.

rose dit: à

Isolat

rose dit: à

Pour Simone Weil
Simone Weil ([simɔn vɛj]) est une philosophe humaniste française, née à Paris le 3 février 1909 et morte à Ashford (Angleterre) le 24 août 1943 .wikipedia
« Le malheur des autres est entré dans ma chair et dans BNF

Le Phèdre à retenir est celui de Racine.

rose dit: à

 » Le malheur des autres est entré dans ma chair et dans mon âme.  » BNF

Elle est morte à 34 ans d’épuisement physique et moral et de tuberculose. Sans aller à Davos.

rose dit: à

Jamais je n’aurai dû écrire Imaginez.
C’est allez voir qu’il eût fallu noter.
La.dramatisation, et alii, est consubstantielle au mode de vie. Vous mettez des enfants ensemble ensemble, c’est la vie ; vous mettez des vieillards, c’est la mort.
La preuve en est de comment les jeunes s’isolent ou fuient les gens âgés qui leur sont confiés : nous sommes quatre à être à la hauteur. Pour cent quarante résidents, les pauvres et les riches.dans le même bain. Quatre enfants au sommet.
Pas besoin d’en rajouter â la dramatisation suffisamment présente.

rose dit: à

Fini d’écouter la conférence de Pierre Assouline.

Deux citations de Bergson, une de Bernhard Schlink, la clausule avec un rêve de Virginia Woolf.
Il fut applaudi par un public chaleureux qu’il a fait rire trois fois.

Sur plusieurs points, je vis différemment stabiloter un texte me hérisse, je ne lis jamais sur tablette, lorsque j’ai déménagé j’ai mis mes livres en cartons (j’ai compté les cartons récemment) descendus à la cave, je les aime toujours, mais arriver à douze volumes, j’aurai quand même du mal.
Quand je vais les retrouver, je jubilerai.

Assouline est un bon pédagogue. Nous avons qq.explicationw sur le Goncourt, fort bienvenues, car, in fine, nous ne savons pas grand chose. Il a parlé de Neige Sinon, Triste tigre, qui aurait eu le Goncourt si elle n’avait pas eu le Fémina. Etc. .
Ma scie à moi, que je subis, sinistre scie, est celle, sociétale, de ces femmes cinquantenaires qui se sont fait bouffer leur adolescence par de vieux alors eux aussi cinquantenaires. Trente cinq ans pour émerger. Cela me pèse grave.

rose dit: à

Neige Sinno

Rien de pire que de vivre avec des gens désespérés : un ami (euh…) il y a deux jours, m’a dit « amoureuse de la vie ». C’était ma saint Valentin à moi. L’urgence (deux) Ukraine/Russie et Israël/Palestine.

Pour le reste, on partagera notre brioche quotidienne : un hébergement et à manger pour chacun en vivant en paix.

rose dit: à

La liberté individuelle est de lire chacun comme il veut/peut.

La liberté collective est quand même d’éviter de.faire iech les autres. De se maintenir/contenir dans une belle convivialité.

Janssen J-J dit: à

@ Ça boume, jjj ? Terminé le genou ?

hélas non, D Dé. cf. réponse à ma soeur qui me demandait la même chose après la cérémonie à l’église, et donc je vous la C-C :
(elle) Merci JJ d’avoir accepté un changement de place à l’église. Comment vont tes genoux ? en te voyant marcher j’ai eu le sentiment que tu souffrais énormément. Je t’embrasse,
(moij) oui la douleur ne passe pas vraiment. Je boite pour ne pas m’appuyer sur le genou droit en marchant, c’est plus spectaculaire, mais ça fait moins mal. Le gauche n’a rien… Les médocs me calment un peu mais pas longtemps : un opiacé toutes les quatre heures. J’examine les possibilités de l’IRM par doctolib, car pas moyen d’avoir des RV au tél nulle part (saintes, rochefort, la rochelle, cognac). Pour l’instant, pas de retour. Bise, t’inquiète pas pour moi, J-J, te tiendrai au courant de la suite. Pas folichonne, la cérémonie malgré le monde, hein ?
/
@ Assouline est un bon pédagogue (r^z). Oui, c ce que je me suis dit en écoutant l’intégralité de son itw. Ses étudiants à SP devaient bien l’apprécier.

@ merci à tou.tes les erdélien.ness qui répondent aux remarques et questions éventuelles sans agressivité. Cela fait toujours plus plaisir que les injures, quolibets et autres piques, quoique nous ne soyons sans doute pas toujours exempts d’en lancer nous-mêmes, certes, mais jamais « gratuitement ».

Bàv (16.2.24_9.54)

et alii dit: à

I am fine!thank you
voyez vous, j’ai aussi imaginé comment répondre avec assez de bienséance pour ce blog;
de même que j’ai appris à écrire des « tacles » ;c’est ça la jeunesse aussi!
mais je ne peux plus poursuivre avec vous tous qui volez vers vos conquêtes
bonne chance

renato dit: à

Au Louvre, du 26 juin, œuvres de la collection Torlonia.

D. dit: à

L’urgence (deux) Ukraine/Russie et Israël/Palestine.

–

…ah ? Et en Afrique, aucune urgence ? Aucun conflit ? Aucune mort violente ? (Par centaines chaque jour, tous états cumulés). Aucune milice ? Aucune destruction ?
Ce sont seulement les médias qui donnent le là. Mettons-nous au diapason !

MC dit: à

Euripide n’est probablement lu que par Racine et Seneque,Fl. En revanche Seneque demeure très lu. Les herbes de Medee qui font pâlir la lune en proviennent directement, et atterrissent chez Corneille…

renato dit: à

Ça va, D., et vous ?

et alii dit: à

Jamais je n’aurai dû écrire Imaginez.
C’est allez voir qu’il eût fallu noter.
c’est je n’auraIS

et alii dit: à

INUIT
et pas
L’in-octavo, également noté in-8o ou bascule, est une forme de livre où la feuille imprimée a été pliée trois fois, donnant ainsi huit feuillets, soit seize pages. L’in-octavo est plus ou moins grand, selon l’étendue de la feuille. Aux xviie et xviiie siècles, les in-octavo ont un format voisin du format A5 actuel, c’est-à-dire la moitié de la surface d’une feuille de papier A4, format français du papier à lettre (moitié format A4 = 21 × 14,85 cm).
in octavo: c’est comme au caveau

vadeboncoeur dit: à

« Les cultures sont à la nature de l’homme ce que le vent est à la mer, une force extérieure qui la meut et l’émeut en surface sans modifier ses profondeurs ni son essence » Jacques Lacarrière
🌿 Hommage à Jean Malaurie

et alii dit: à

Cerveau : “Nous avons besoin d’avoir un certain réseau social”
La première habitude à éviter pour prendre soin de son cerveau, c’est de restreindre son cercle social. “Il est très courant, dans notre culture, de perdre des connaissances lentement, à mesure que l’on avance dans la vie. Nous avons besoin d’avoir un certain réseau social vers lequel se tourner quand on en a besoin”, assure dans les colonnes du magazine américain le docteur Zaldy Tan, directeur du programme Mémoire et vieillissement à l’hôpital Cedars-Sinaï (États-Unis).

La deuxième habitude à oublier est la fâcheuse tendance à refaire les mêmes choses, encore et encore. En effet, pour prendre soin de sa santé cérébrale, il ne suffit pas de préserver les compétences qu’on a déjà, il faut aussi sortir de sa zone de confort, explique, toujours dans le HuffPost, le docteur Glen Finney, directeur du programme Mémoire et cognition au sein du réseau de soins Geisinger Health (États-Unis). “Si vous pensez de la manière suivante : ‘Je ne suis plus un enfant donc je n’ai plus besoin d’apprendre de nouvelles choses’, cela peut saboter votre santé cérébrale et entraîner un vieillissement prématuré du cerveau”, avertit le scientifique.

et alii dit: à

alimentation jouerait un rôle préventif dans la DMLA. Une étude publiée par des chercheurs de l’Inserm et de l’université de Bordeaux au Centre de recherche Bordeaux Population Health en 2021 a mis en lumière une association entre les caroténoïdes (des pigments végétaux) et la réduction du risque de développer une forme avancée de DMLA. Plus précisément, les aliments riches en deux de ces antioxydants, la lutéine et la zéaxanthine, feraient office de bouclier protecteur. Comment ? En absorbant la lumière bleue qui abîme la rétine mais aussi en luttant contre les assauts du stress oxydatif, selon les chercheurs

Alexia Neuhoff dit: à

Cher JJJ, votre histoire de genou droit m’attriste. D’autant qu’il ne vous sera pas facile de voler « vers vos conquêtes ». Sans compter que cela doit ajouter du « stress oxyDATIf » comme on dit rue de Valois.

Marie Sasseur dit: à

Louons maintenant le grand homme
En lisant le billet de Passou, on a son content de gentillesse. Avec Passou, le verre à moitié vide et mal rempli est toujours à moitié plein, lorsqu’il s’agit de rendre hommage à un ami , avec indulgence.
Je n’ai ( n’avais) rien lu de Malaurie ; des éléments de biographie disponibles ça et là confirment son tropisme pour l’arctic circle, et compte tenu de sa longévité, on peut dire que le grand froid l’a bien conservé.
Quelques allusions dans le billet déclenchent bien un petit signal d’alarme, mais tout cela semble tellement bon enfant, on en viendrait à sourire de cet enthousiasme passionné d’un doux-dingue pour le néo chamanisme, et c’est avec le regret d’être passé à côté, complètement, d’un géant de la pensée esquimaude, célébré par une génération plus ancienne que la mienne,- cheveux longs et idées courtes-, que l’on pourrait penser quitter la cérémonie.
Pourtant, il y a cette phrase qui va définitivement faire partir le cortège en vrille.
« Jean Malaurie ne cessera de l’exhorter à s’appuyer là-bas dans le grand Nord, sur les peuples autochtones dont il a lui-même formé les élites : « Je vais lui conseiller de prendre leur tête ! ». »
Diable, on quitte là la tranquille balade humaniste-écolo en traineau sur la banquise, avec « mon ami Uutaaq », pour retourner à l’akadémie de Paris.
Comme lu dans un précédent commentaire, il en va de l’honneur de la grande école parisienne des sciences sociales et humaines.
Je ne reviendrai pas sur le néo chamanisme qui a littéralement corrompu cette discipline, a l’instar d’autres idéologies, sorte d’amuse gogos en crise existentielle et adorateurs de Gaïa, si cela n’était le fait d’activistes d’une écologie totalitaire hors sol et « déconnectée ».
Je vais faire un long périple, pour montrer qu’il y a quelque chose pourri dans ce royaume du Nord, dont Malaurie se voulait roi. Et ça va geler sévère.
Vous vous souvenez tous ( merci Passou !) de « Montaillou , village occitan de 1294 à 1324 » , de E. Le Roy Ladurie, qui voit l’émergence selon Wiki, d’une anthropologie historique, un best-seller, qui était à l’origine une thèse du même. Alors vous allez adorer le géographe et sa thèse, thèse tardive de 1962. Moi j’adore la géo, je ne sais pas pourquoi, c’est certainement la fréquentation très jeune, de cartes qui me faisaient voyager. Alors le pôle Nord… c’était pour moi l’extension d’une géographie d’hiver de proximité…
L’éminent scientifique a donc fait une thèse, depuis sa chaire de géographie polaire créée pour lui, une thèse de géo, une MT180, un levé de carte !
« J’étudiais alors les régimes hydrologiques des torrents qui ravinaient cette petite montagne sablo-gréseuse et j’analysais la densité des taux de ravinement, compte tenu du manteau végétal dont je relevais, vallée après vallée, les configurations sur les pentes, variant selon les expositions et les profils ; je mesurais les pulsations de la terre sous les influences contraires de l’exposition au soleil et de la couche gelée permanente sur 500 mètres de profondeur ; j’auscultais la respiration de ce derme fragile qui dégèle sur un à deux mètres selon les textures argileuses, sableuses et la répartition du couvert végétal que je cartographiais en conséquence ;  » … les pas glissent sur la roche gelée, mes mains nues malaxent des grèses argileuses ; je respire l’air glacé pour apprécier les sources d’humidité qui proviennent des secteurs crevassés où se regroupent des colonies de phoques. J’écoute les métaphores chamaniques alliant le minéral, la toundra, la glace, l’animal, le vent, le cosmos ; j’accompagne en pensée les humains, mutés en araignée, oiseau, phoque, loup, ours, lors de leurs grands voyages périlleux dans l’au-delà, à l’écoute des morts. »
Je me dis alors quel éminent scientifique, un savant, mon vieux, comme on en a rarement vu de mémoire géomorphologique.

Marie Sasseur dit: à

Et puis chemin faisant avec les morts, je poursuis.
Passionné, ce géographe devint anthropologue, une discipline parisienne dont on cherche encore les fondements scientifiques, et s’il disait ne pas souscrire au structuralisme ambiant, il va néanmoins établir une frontière , limite au-delà de laquelle tous les peuples qui y vivent ont leur ticket inuit, comme d’autre ont leur pass navigo. C’est le cercle polaire. S’élevant haut et fort contre toute « mission », et tout colonialisme, il allait devenir leur guide spirituel.

C’est à l’occasion de l’invasion russe du 22 février 2022, qu’on s’est intéressé à la grande Russie, à l’ours du Kremlin conseillé par le chamane sibérien Choïgou, ministre de la Défense de son état… Et à Gogol et ses « Nouvelles de Saint-Pétersbourg », il y montrait comment le territoire de l’empire s’est formé avec des fonctionnaires aménageant une ville nouvelle…
C’est donc à Leningrad au début des années 1990, -Poutine est encore stagiaire, lol-, que l’on retrouve notre savant qui avait des ambitions pour son royaume, royaume qui était né bien loin, en 1957 à Paris avec le patronage de l’EHESS, il fut créé « sur mesure » le centre d’études arctiques.
Revenant de Tchoukoutka, le professeur créa l’école des cadres de Leningrad Former des administrateurs, le cercle des cadres du Nord. Une intelligentsia au service du bien. Là on commence à frissonner. Une centralisation programmée se met en place.
Cette expédition à Tchoukoutka restera dans les annales, car c’est du costaud l’anthropo-géographie parisienne.
« Jean Malaurie qui a effectué les premiers tests du Rorschach jamais réalisés dans l’Arctique inuit- Tests du Rorschach (Nord du Groenland, Thulé, 1951) ; en outre, des tests pédagogiques Prudhommeau, les tests psychomoteurs d’attention dits des Deux Barrages René Zazzo (Nord-Groenland, 1950-1951, in Inter-Nord n°18, n°19, CNRS, Paris)- durant la mission en Tchoukotka, furent assurés les Tests du Rorschach de Machover, du Düss, de Corman, in: Tchoukotka 1990(Huit rapports scientifiques de la  » Première expédition russo-française en Tchoukotka  » (sous la direction de Jean Malaurie, Economica, 2003). »
Comme tout marchait bien, les soviétiques super contents, l’ENA ayant supervisé tout ça, toute cette administration devint en 1994, l’académie polaire de Saint-Peterbourg qui deviendra l’académie polaire d’état. Et le savant président d’honneur, à vie ! comme dans toute démocratie soviétique… Avec la bénédiction successivement de Gorbatchev, Eltsine et … Poutine.
Enfin on voit se dessiner une nouvelle carte…où les « peuples premiers » devinrent les derniers concernés.

Laissons le dernier mot à P.E.V, pour un enterrement de première classe de la science selon Malaurie : des illusions.

Chantal dit: à

les 3 j j’entends que vous essayer de m’ouvrir les yeux sur les méthodes régressives en matière de criminologie d’Alain Bauer, or de mo modeste fauteuil de zappeuse de l’info, qui reste parfois dans la sidération devant les plateaux de spécialistes invités par LCI, c’est déjà un effort de comprendre que ce monsieur est fort influent et depuis des lustres et qu’il est pédagogue ( ce qui peut rendre son propos dangereux si trop asséné et orienté ) . Je n’ai pas les moyens à disposition pour le moment pour vous répondre sur ce terrain, chaque jour ouvre sa coquille d’informations et je synthétise mal en ce moment. De sorte que la recette d’une bonne crêpe sarrasin miel m’occupe l’esprit.

J’ai revu le passage instructif de passou au collège de France que j’avais interrompu en janvier pour je ne sait plus quel intrus dans mes pénates, et j’ai bien aimé la reprise. On fait désormais que Giraudoux utilisait un français trop pur pour nos oreilles érodées et sur sollicitées, que ses voisins de pallier profitent de ses tris généreux ainsi qu’un hôpital et des prisonniers, que l’on ne fera jamais mieux en matière d’inventivé que le Quichotte et que certains de ses amis s’amusent à faire des fausses citations de Hegel. Et qu’il est recommander de payer sa dette en matière de lectures préparatoires en fin d’ouvrage. Je n’ai pas tout mis car l’odeur du brocoli monte dans la cage d’escalier et chatouille mes narines. Bàv.

et alii dit: à

DES NOMS/
Dans son enfance, Jean-Baptiste Charcot s’est passionné très tôt pour les bateaux et l’exploration polaire, bien qu’il n’y ait eu aucun marin dans sa famille. Il répondait toujours « Pourquoi pas ? » à ceux qui mettaient en doute sa volonté de devenir marin.[réf. nécessaire]

Le premier Pourquoi Pas ? était un cotre de 19,50 m qu’il fit construire en 1893 avec lequel il fit en 1894, une croisière de deux semaines. Il revendit ce premier bateau en 1896, pour faire l’acquisition d’un trois-mâts barque en bois de 26 m de long qu’il rebaptisa Pourquoi Pas ? II.

En 1897, il change de nouveau de bateau et acquiert une goélette en fer de 31 m, avec moteur à vapeur qui devient le Pourquoi Pas ? III, avec lequel en 1898, il remonte le Nil jusqu’à Assouan en compagnie du milliardaire Vanderbilt.

rose dit: à

Chantal

Georges Steiner je crois inventait des citations de Hegel et maintenant Passou vérifie.

Payer ses dettes, il le dit a plusieurs reprises : il a essayé de convaincre Jonathan Littel mais en vain.

Chantal dit: à

En effet vous avez raison Rose, et ce qu’il a révélé sur Littel m’a bien fait cogiter.

rose dit: à

Gros choc.

De profundis Alexeï Navalny.

Est-on capable de ne pas rentrer chez soi si on y est en danger mortel ?

rose dit: à

et alii dit: à
Jamais je n’aurai dû écrire Imaginez.
C’est allez voir qu’il eût fallu noter.
c’est je n’auraIS

Merci. Je l’ai écrit ainsi sans l’autocratie de l’algorithme qui a corrigé derrière moi et m’a fait douter : voilà !

rose dit: à

et alii dit: à
L’in-octavo, également noté in-8o ou bascule, est une forme de livre où la feuille imprimée a été pliée trois fois, donnant ainsi huit feuillets, soit seize pages. L’in-octavo est plus ou moins grand, selon l’étendue de la feuille. Aux xviie et xviiie siècles, les in-octavo ont un format voisin du format A5 actuel, c’est-à-dire la moitié de la surface d’une feuille de papier A4, format français du papier à lettre (moitié format A4 = 21 × 14,85 cm).
in octavo: c’est comme au caveau
Et alii
Plus petit le bloc-note de Passou :1/4.
Pour la plupart écrites slt au recto qu’il retourne au verso.
Une citation longue de Borgès dépasse au verso. Longue et qui a du sens.

et alii dit: à

ROSE? MERCI.cette hisroire à la blogpersonne me fait pener qu’il y a un anthropologue et psy qui s’y retrouve peut-être toujours bien dans les personnes grace à son nom:
j’aurais,et (nous)Jorion!!
(« Étiquette : Grands Modèles de Langage)
https://www.pauljorion.com/blog/tag/grands-modeles-de-langage/

et alii dit: à

penser!

Soleil vert dit: à

Jamais les dictatures russes et chinoises n’ont été aussi malfaisantes depuis l’époque de Staline et Mao Tsé Toung

Marie Sasseur dit: à

Monsieur le cadre a des pensées profondes.

Marie Sasseur dit: à

Tu n’as rien vu à Kharp, Malaurie non plus.
C’était pas un brûlot d’antiamericanisme primaire son mythe des rois de Thulé ?

rose dit: à

Dans Le Monde.fr la réponse

« L’un comme l’autre (deux condamnés politiques) ont compris que l’exil condamne aussi sûrement au mutisme que la peur, en vidant la parole des dissidents de la moindre légitimité. Bien qu’embastillé, Alexeï Navalny continue au contraire son combat, en dénonçant ainsi avec constance l’erreur tragique pour son pays qu’a constituée l’invasion de l’Ukraine. Comme ses pairs, l’opposant prend date, convaincu que l’appareil judiciaire russe accumule contre lui des années de prison qui dépassent de beaucoup l’espérance de vie du régime de Vladimir Poutine. »

et alii dit: à

je ne crois pas qu’on soit sorti de la menace de guerre ;

MC dit: à

C’est curieux . Il me semblait que cette anthropologie qualifiée une enieme fois de parisienne trouvait des racines chez Bachelard et même Éco….On peut trouver moins bien…. MC

Marie Sasseur dit: à

C’est pas curieux du tout que des vieux incompétents qui toute leur vie ont fait du gras dans cette niche idéologique et aux frais de la princesse, ne disent rien de sensé.

Bloom dit: à

Poutine, pas le dernier roi des « Tue-les! »

Marie Sasseur dit: à

Et il fallait lire dans mon message :24 février 2022, et le le 22.
Pour le reste, je suis d’accord avec le climat général, la menace de guerre étendue en Europe reste une option.

Marie Sasseur dit: à

Et pas le 22, décidément.

Soleil vert dit: à

Marie Sasseur dit: à
Monsieur le cadre a des pensées profondes.

Vous lire c’est endurer un fist-fucking au gravillon

Marie Sasseur dit: à

Monsieur le cadre prise le bdsm , entre deux cr de lecture pour collégiens en cours intensif de remise à niveau, le vicieux.

Marie Sasseur dit: à

Que Monsieur le cadre aille se faire mettre, avec tout mon respect.

Soleil vert dit: à

Le train de votre mépris roule sur les rails de mon indifférence

Marie Sasseur dit: à

J’économise, Monsieur le cadre, vous n’êtes pas le plus méprisable, d’ailleurs vous êtes inoffensif.
______

Un duo que j’aime beaucoup, P.E.V et Samivel :

« En 1948, Samivel accompagne Paul-Émile Victor dans la première expédition polaire française au Groenland. Il réalise trois films documentaires sur cette expédition (Les hommes du phoque, Printemps arctique et le film de l’expédition). Samivel réalise également des aquarelles. Et puis écrit et illustre un conte eskimo Ayorpok et Ayoughila. »

https://www.radiofrance.fr/francebleu/podcasts/les-gens-d-ici/samivel-explorateur-et-cineaste-episode-4-9399322

Pablo75 dit: à

Bientôt PPP (Puck, la pute poutiniste) viendra nous expliquer que Navalny était, comme Zelinsky, un nazi et qu’il s’est suicidé volontairement en faisant un effort surhumain pour arrêter de respirer avec l’unique intention d’emmerder Vladimir PP (le proxénète de Puck) avant sa si incertaine élection.

Pour l’instant le dernier Coco du blog attend les consignes de Moscou…

Pablo75 dit: à

Que Monsieur le cadre aille se faire mettre, avec tout mon respect.
Marie Sasseur dit

Tiens, cela faisait un moment qu’on n’entendait pas Notre Soeur Détestée vomir des insanités dans cette salle. Je croyais que, fatiguée de se recevoir de très sonores torgnoles, elle avait disparu un moment pour revenir plus sage, moins provocatrice. Mais son inguérissable Connerie de Naissance l’a vite rattrapée.

À moins que ça ne soit ses obsessions sexuelles, qu’elle dissimule si mal…

Marie Sasseur dit: à

L’ordurier du 75 à commencé, un peu tôt, ses  » happy hours » bien alcoolisées.

Bon week-end.

et alii dit: à

trait d’union
pour tête-bêche qui pourrait s »écrire en un mot
jene sais plus où j’ai lu que le procédé dit
Atbash en hébreu viendrait de tête -bêche,ce quime semble impossible

et alii dit: à

Le chiffre Atbash est une simple substitution qui remplace la lettre par la lettre opposée de l’alphabet, telle que A = Z, B = Y, etc.

et alii dit: à

inutile de me parler du 69 QUI A UNEPAGE WIKI
déjà remarqué par Apollinaire:

Les inverses 6 et 9
Se sont dessinés comme un chiffre étrange
69
Deux serpents fatidiques
Deux vermisseaux
Nombre impudique et cabalistique
6 : 3 et 3
9 : 3 3 et 3
La trinité
La trinité partout
Qui se retrouve
Avec la dualité
Car 6 deux fois 3
Et trinité 9 trois fois 3
69 dualité trinité
Et ces arcanes seraient plus sombres
Mais j’ai peur de les sonder
Qui sait si là n’est pas l’éternité
Par-delà la mort camuse
Qui s’amuse à faire peur
Et l’ennui m’emmantelle
Comme un vague linceul de lugubre dentelle
Ce soir

et alii dit: à

ce que dit wiki:
Le terme en tant que représentation stylisée apparaît pour la première fois dans le « Catéchisme libertin à l’usage des filles de joie et des jeunes demoiselles qui se destinent à embrasser cette profession », attribué par son auteur « la Belle Liégeoise » Anne-Josèphe Théroigne de Méricourt et publié en 1791.

et alii dit: à

si j’ai mis le 69 avec tête bêche, c’est pour vous donner à voir que dans mon monde, on sait qu’il y a des bêcheurs et des bêcheuses

William Boquet dit: à

Poutine partageait l’affiche de Netanyahu durant la campagne législative de 2019 ; il eurent et ont encore leurs fermes soutiens en France. La France a aussi ses trumpistes et ce sont souvent les mêmes. Illustration

« Macron « surpris » par la demande du Crif de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël

Après la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a demandé à Emmanuel Macron de faire de même. Une position qui a « surpris » le président de la République.

mmanuel Macron a été « surpris » par le communiqué du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) lui demandant de reconnaître, comme Donald Trump, Jérusalem comme capitale d’Israël. Son entourage ne s’attendait pas à une position si tranchée. Accueilli assez froidement en mars par les amis du Crif, le candidat Macron avait annoncé qu’il défendrait la position traditionnelle de la France en faveur des « deux États ».(…) »

Source : https://www.lejdd.fr/Politique/macron-surpris-par-la-demande-du-crif-de-reconnaitre-jerusalem-comme-capitale-disrael-3516545#:~:text=Une%20position%20qui%20a%20%22surpris%22%20le%20pr%C3%A9sident%20de%20la%20R%C3%A9publique.&text=Emmanuel%20Macron%20a%20%C3%A9t%C3%A9%20%22surpris,J%C3%A9rusalem%20comme%20capitale%20d'Isra%C3%ABl.

Qui ici se sent « représenté » par ces tendances lourdes ?

lmd dit: à

Un p’tit coup de Malaurie, une précision pour Marie Sasseur :
Dans Ultima Thulé (1993) Malaurie, sans se vanter mais tout de même, explique que bien qu’il ait eu toutes les qualités scientifiques il n’a jamais accepté de participer à des expéditions franco soviétiques en Sibérie, pour protester contre le manque de liberté, politique, intellectuelle, etc. À partir de 1992, la perestroîka ayant commencé en 1985, il a pu participer activement à l’expéditions consacrée cette fameuse Allée des Baleines découverte en 1977; et son autorité internationale concernant les civilisations arctiques l’a mis à la présidence de cette l’Académie polaire d’État à Saint Petersbourg et de pas mal d’autres ailleurs.

Sa dénonciation de la base américaine de Thulé découverte par lui en 1953 ne doit pas être qualifiée de brulot anti américain mais c’est bien la dénonciation d’un crime international qu’on a de la peine imaginer aujourd’hui.
Rappelons qu’en 1967 un bombardier américain chargé de bombes nucléaires s’est écrasé sur la banquise à coté de cette base contaminant on ne sait combien d’océans pour on ne sait combien de siècles. Il y en a eu d’autres direz-vous .
Je pense que l’amitié et l’affection de Malaurie pour les inuits et leurs cultures était profond et sincère.
Quant à P.E.V. il a tout simplement oublié de ramener avec lui sa petite fiancée esquimaude, il l’a laissée sur place, c’est plus simple.

William Boquet dit: à

(Mon commentaire était une réponse à celui-ci : « Pour l’instant le dernier Coco du blog attend les consignes de Moscou… » ; en fait d’attendre les consignes …)

Bloom dit: à

le candidat Macron avait annoncé qu’il défendrait la position traditionnelle de la France en faveur des « deux États ».
—
Qu’en disent Ismaïl Haniyeh, Yahya Sinwar, Mohammed Deif, et les Brigades Izz al-Din al-Qassam?

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Quatre-vingts ou quatre-vingt ?

« Quatre-vingts » quand aucun adjectif numéral ne suit. « Il a quatre-vingts ans ».
« Robert Badinter vient de mourir à quatre-vingt-quinze ans ».

William Boquet dit: à

Quel est votre avis ? Du moins Macron ne s’est-il pas rangé dans le camp des trumpistes sur la question de Jérusalem comme le CRIF l’a « invité » à le faire ; le monde se diviserait-il entre deux cliques de fanatiques entre lesquelles il faudrait « choisir son camp » ? C’est précisemment leur funeste stratégie que de prétendre mondialiser leurs haines

William Boquet dit: à

@C’est précisemment leur funeste stratégie que de prétendre mondialiser leurs haines

… et leurs ambitions politiques délirantes

Bloom dit: à

Cela ne nous dit pas ce qu’ils pensent, eux.
Un peu de courage, de transparence serait trop demander? Dauber sur le Crif, voilà qui se conçoit volontiers, mais il faut aller un peu plus loin, beaucoup plus loin.
Hélas pour l’égo d’EM, ce n’est pas en France que se joue l’avenir de cette sous-région.
Et encore moins sur ce blog (où l’on pourrait avantageusement citer des extraits de la Charte du Hamas, par exemple).

William Boquet dit: à

Dauber ? Bof … la daube se pose là … Pensez-vous que le Hamas tente d’influencer la politique française ? Les cas échéant, comment ?

Bloom dit: à

Vous ne répondez pas.
Que pensent les « sus-cités » de la solution à 2 états? Que veulent-ils?
Question subsidiaire: quand le Hamas a-t-il organisé la dernière élection à Gaza?

William Boquet dit: à

@Que pensent les « sus-cités » de la solution à 2 états?

La question n’est pas tant ce qu’ils en pensent que les moyens de les y conduire

Salut salut

Bloom dit: à

Chicken!

Marie Sasseur dit: à

Merci lmd, vos précisions ne me font pas changer un iota des miennes.
Malaurie ne pouvait pas accepter de participer, ou non, à une expédition internationale, franco soviétique , où que ce soit au delà du cercle polaire, pour la simple raison qu’il n’y en eu aucune avant 1985. Date de cette fameuse expédition à Tchoukotka, où il tomba sur des os de baleines.

Sur l’exploitation et l’industrialisation du grand nord sibérien, et l’asservissement des populations autochtones, par Moscou, je vous laisse chercher les liens, nombreux.

Pour la base américaine de Thulé, site militaire stratégique, implanté depuis 1943, je ne pense pas que Malaurie ait  » découvert  » quoi que ce soit, à part l’eau tiède.
Mais les ancêtres de son ami Uutaaq, qui l’attendait ( sic) , ont certainement été chassés du coin, pour établir cette base militaire.
Plus d’infos, ici, c’est inquiétant :
https://www.grands-espaces.com/decouvertes/thule-air-base-la-sentinelle-strategique/

Pour le reproche fait à P.E.V, vous êtes mesquin, lmd, petit, même !
Et si cette Pocahontas du grand Nord n’avait pas voulu le suivre, vous y avez pensé , à cette rose du petit prince…?

Bonne soirée à vous.

MC dit: à

Marie Sasseur traitant lmd de « mesquin » est un spectacle qui vaut d’être vu, enregistré, oscarise, tant y culminent la haine et la mauvaise foi de la Dame…A recommander aux candidates starlettes pour un éventuel remake de « Qui à peur de Virginia Woolf »?

et alii dit: à

lmd
Je pense que l’amitié et l’affection de Malaurie pour les inuits et leurs cultures était profond et sincère.
moi de même,et je trouve important que vous le soulignez;c’est peut-être là,la source de la « manière » de l’auteur et qui est bien plus et autre que le « sens »;c’est une condition existentielle

et alii dit: à

Yūji Nishiyama : Aujourd’hui, je suis très honoré d’avoir un entretien avec Osamu Nishitani, qui est peut-être le penseur japonais le plus qualifié pour notre numéro spécial « Philosopher au Japon aujourd’hui après Fukushima ». O. Nishitani (specially appointed professor à l’Université Rikkyō, professeur émérite à l’Université des langues étrangères de Tokyo) a d’abord traduit dans les années quatre-vingt Georges Bataille, Maurice Blanchot et Emmanuel Levinas, et a présenté l’essence de leurs philosophies aux lecteurs japonais. S’appuyant sur leurs pensées radicales, il a réfléchi à fond sur l’expérience de la guerre mondiale, les événements d’Auschwitz et l’aporie de la guerre nucléaire, afin de remettre en cause les limites de la conception du monde et la transformation de l’existence humaine entraînée par les guerres au XXe siècle, dans ses ouvrages tels que Wonderland de l’immortalité (Seido-sha, 1990) et Toucher la palpitation nocturne (Presses Universitaires de Tokyo, 1994). Après l’attentat du 11 septembre, il a développé une réflexion sur cet événement bouleversant du point de vue de l’histoire de la civilisation et de l’histoire universelle, dans Qu’est-ce que « la Guerre contre la Terreur » (Ibun-sha, 2002). Son travail philosophique s’accompagne d’une reconsidération radicale de l’idée occidentale de civilisation. Il a en effet introduit dans le milieu intellectuel japonais la réflexion de Fethi Benslama sur le monde islamique, l’anthropologie dogmatique élaborée par Pierre Legendre et l’enjeu historique du créole.
Penser la condition existentielle de l’humanité au XXe siècle
Entretien avec Osamu Nishitani
https://www.cairn.info/revue-rue-descartes-2016-1-page-99.htm

FL dit: à

Dans un « Antisémitisme ordinaire » Badinter faisait déjà un sort à la parcimonie avec laquelle le Conseil d’Etat avait accordé des dérogations à l’application du statut des juifs.

Le nombre de professions qui étaient touchés étaient tout simplement sidérant. La liste dans Badinter.

FL dit: à

Des considération du Conseil d’Etat sur l’inopportunité d’envoyer les juifs à la campagne pour y cultiver la terre. Un, ils en sont pas capables (selon le Conseil d’Etat). Deux, ils pourraient répandre des doctrines en provenance des pays de l’Est qui pourraient pervertir les paysans français. (Comprenez le communisme, l’anarchisme et le sionisme.)

FL dit: à

Les gros purs de l’époque c’était pas la badass comme aujourd’hui, c’était le paysan français.

Toujours se méfier des purs.

rose dit: à

Toujours se méfier

Pierre Assouline lui aussi dit se méfier.

rose dit: à

D’ailleurs, l’on dit « quatre-vingt
Zans »
Et quatre vingt quinze ans.

Cela facilite la mémorisation de la règle.
Pareil pour soixante dix ans. Liaison avec le x.
Pourtant, vingt, trente, quarante
, cinquante et soixante pas de s en finale.

rose dit: à

Pour les Ehpad, j’ai la solution : les supprimer.
Pour le conflit israélo-palestinien et ukraino/russe, je n’en ai pas.

renato dit: à

Lorsque la Merde prend le pouvoir elle pue et ça fait des dégâts.

B dit: à

(où l’on pourrait avantageusement citer des extraits de la Charte du Hamas, par exemple).

faut-il supposer qu’Israel défend la sienne avec ces bientôt 30 000 palestiniens tués en réponse aux 1400 suppliciés juifs?

J J-J dit: à

@ jzmn, attention, charoule veille !

(sic) -< Au final, peut importe.
(sic)-< Seul est vraie la beauté du spectacle.

Franchement, je pense que ce film d'Olive PY doit être une vraie daube, d'après ce que vous en "portez". Bàv pour votre art de la dissuasion énucléaire,

@ Poutine a eu, ce jour, la peau d'A. Novotny, il n'allait quand même se laisser défier durant 19 ans de Sibérie par ce freluquet, hein ! – Comme le dit Alain Bauer, B., "les terroristes (d'Etat) font toujours ce qu'ils disent".

@ D'ailleurs, qui serait contre, icite en rdlie, la création de deux Etas contigus en Palestine ?
Je ne vois pas trop la solidité des arguments hostiles à cette solution (pmp), mais veux bien les entendre à nouveau, ce qui ne ferait pas de moij un ennemi, de nos amis rBl et WB qi n'nt au fond qu'une divergence herméneutique sur la question.
Je rappelle qu'une poignée de mains historique a pu avoir lieu dans le passé, sauf erreur, même si elle parut plus tard, un brin prématurée. Dès lors, pourquoi l'histoire ne repasserait-elle pas les plats ?

@ corrélat de la pensée flottante sur "le Palestinien" / un sublime décorticage de Stach au sujet du fragment inachevé "Recherches d'un chien"… Cet art subtil du biographe toujours désireux d'épuiser dans le détail ce que les kafkologues paresseux ne décryptèrent qu'avec leurs gros sabots. En voulez-vous savoir plus ? Voy pp. 707-709. Sinon, je peux vous résumer l'argument demain. Bàv, ast'heure, coucouche ! (23.15)

Jazzi dit: à

« Pour les Ehpad, j’ai la solution : les supprimer. »

Facile à dire !

rose dit: à

Facile à dire.

Gros boulot. Maintien à domicile et équipe stable, bienveillante, respectueuse et intègre et compétente.
Nombre de nouvelles solutions se mettent en route en ce moment : tant au niveau du soin et de la bien traitance de nos aînés, qu’au niveau du soutien indispensable aux aidants : 40% des aidants meurent avant les aidés.
J’y croix, dure comme faire. Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.

Nota bene : j’ai zappé l’étage du moins un => nous sommes six, voire sept. J’enquêterai sur au château.

Jazzi dit: à

« (où l’on pourrait avantageusement citer des extraits de la Charte du Hamas, par exemple) »

On pourrait en avoir un aperçu, Bloom ?

Jazzi dit: à

Merci pour les corrections, JJJ.

D. dit: à

D’ailleurs, qui serait contre, icite en rdlie, la création de deux Etas contigus en Palestine 

–

Pas moi mais il se trouve que j’ai déjà quelques noms de gens ici, contre.

Jazzi dit: à

Découverte d’une lettre inédite de Fénelon

Un manuscrit portant la signature et le sceau de Fénelon vient d’être découvert dans un grenier du Pas-de-Calais.
« Mardi 6 février 2024, Lucile Castelain, professeure agrégée de lettres classiques au collège Sainte-Famille de Béthune, ne s’attend pas à une telle surprise. Pendant l’un de ses cours de latin, une élève de 4e, prénommée Agathe, lui présente avec délicatesse un mystérieux document, retrouvé dans le grenier de son arrière-grand-mère, à Saint-Pol-sur-Ternoise (Pas-de-Calais).
Sa demande : savoir ce que signifient ces phrases rédigées d’une écriture appliquée, en latin. L’enseignante, intriguée, regarde le papier un peu sali par le passage du temps et, sans tarder, des indices l’interpellent. Dans la marge, une date griffonnée : 1704 ; sous le texte, une signature : « Fr. Arch Dux Cameracensis » (archevêque-duc de Cambrai) ; et, peut-être surtout, au bas du papier, un magnifique sceau rouge portant l’un des noms les plus illustres du Grand Siècle : Fénelon, l’auteur des Aventures de Télémaque. »
Fénelon est un des plus grands écrivains et théologiens sous le règne de Louis XIV qui d’ailleurs le bannit de sa couraprè l’affaire du quiétisme
Le Télémaque a été pendant deux siècles, de 1699 à 1914, un des livres les plus réédités, les plus lus de toute la littérature.
https://historia.fr/…/insolite-decouverte-inattendue…

Pablo75 dit: à

D’ailleurs, qui serait contre, icite en rdlie, la création de deux Etas contigus en Palestine
D. dit:

Il ne s’agit pas d’être pour ou contre, il s’agit de savoir si c’est possible ou impossible. Or, le massacre du 7 octobre a prouvé, définitivement, que c’est impossible.

J’ai déjà dit ici au début de la guerre que l’objectif d’Israël est, dans un premier temps, vider Gaza et envoyer les Palestiniens en Égypte d’abord et après dans les divers pays arabes, qui ont la place et l’argent pour les accueillir tous. D’ailleurs, l’Égypte a déjà compris le plan israélien, puis qu’ils se sont mis à construire un mur en béton pour l’empêcher.

https://www.lefigaro.fr/international/gaza-l-egypte-construit-une-zone-securisee-fermee-au-sinai-pour-les-deplaces-20240216

Dans un deuxième temps, Israël videra aussi de Palestiniens la Cisjordanie. Et il éliminera le Hezbollah du sud du Liban.

Et après il sera temps de s’occuper de l’Iran…

D. dit: à

Donc on finit après réflexion par être pour ou contre.
Par exemple, moi je suis contre l’aterrissage de soucoupes volantes dans mon parc de Chaville quand je prends ma douche.

D. dit: à

Rose, comment voulez-vous que l’on s’occupe de vieillards isolés dépendants et/ou déments en dehors d’Ehpad ?
Peut être faudrait-il revoir la dimension et les aspects normatifs des structures. Ça oui.

rose dit: à

@Peut être faudrait-il revoir la dimension et les aspects normatifs des structures. Ça oui.
Un cauchemar reste un cauchemar.
Fin des structures groupées par âge, échange transgénérationnel.
D.
Dépendance, démence : Badinter a t-il fini sa vie en EHPAD ? Et mon père ? L’inventeur des deux EHPAD où vit ma mère, vit-il lui-même dans son EHPAD ?

L’aspect pompe à fric devient difficile, euros égard à l’inflation, voici un point positif.
Et comme pompe à fric, le fraudeur Trump est condamné par la Justice.
Premier jugement Sarkozy condamné à douze mois de prison avec sursis. En appel, six mois. En cassation ?

rose dit: à

eu égard à l’inflation.
Ma mère, ce qu’elle a dit le jour de son entrée de force dans son EHPAD, elle me l’a redit il y a une semaine.
La directrice d’alors, carapatée depuis, m’avait dit à moi « vous ne jouez pas le jeu ».
Son jeu à elle, sinistre et archi-rentable ?

Marie Sasseur dit: à

« Il s’agit vraisemblablement du documentaire inauthentique le plus influent de l’histoire du septième art. Le chef-d’œuvre a été un des 25 premiers intégrés au National Film Registry de la bibliothèque du Congrès américain créée en 1989. « Nanook of the North représente l’un des films américains les plus significatifs : il opère comme une pierre de Rosette pour les débats sur l’éthique documentaire, la représentation, l’ethnographie, l’orientalisme », résume un texte publié il y a quelques semaines par l’institution de Washington à l’occasion du centenaire de la première projection »
Cf lien

D. dit: à

C’est bon les esquimaux.

Bloom dit: à

Quelques extraits de la Charte du Hamas, du 18 août 1988.
Original en anglais:
https://avalon.law.yale.edu/20th_century/hamas.asp

La disposition citée en premier (destruction d’Israel)a été annulée en théorie mais pas en pratique.

(Préambule)

Au nom d’Allah le miséricordieux
(…)
Israël existera et continuera d’exister jusqu’à ce que l’Islam l’anéantisse, comme il en a anéanti d’autres avant lui » (Le martyr, l’imam Hassan al-Banna, bénie soit sa mémoire).

(….)
Le Slogan du Mouvement de la Résistance Islamique
Article huit :
Allah est son dédicataire, le Prophète est son modèle, le Coran sa constitution : Le djihad est sa voie et la mort au nom d’Allah est le plus noble de ses souhaits.

(…)
F. Les adeptes d’autres religions : Le Mouvement de Résistance Islamique est un mouvement humaniste :

Article trente et un :

Le Mouvement de la Résistance Islamique est un mouvement humaniste. Il prend soin des droits de l’homme et est guidé par la tolérance islamique lorsqu’il traite avec les adeptes d’autres religions. Il ne s’oppose à aucun d’entre eux, sauf s’il est contrarié par lui ou s’il se trouve sur son chemin pour entraver ses mouvements et contrer ses efforts.
Sous l’aile de l’islam, les adeptes des trois religions – islam, christianisme et judaïsme – peuvent coexister en paix et en tranquillité les uns avec les autres. La paix et la tranquillité ne seraient possibles que sous l’aile de l’islam. L’histoire passée et présente en est le meilleur témoin.
Il est du devoir des adeptes des autres religions de cesser de contester la souveraineté de l’Islam dans cette région, car le jour où ces adeptes prendront le pouvoir, il n’y aura que carnage, déplacement et terreur. Chacun d’entre eux est en désaccord avec ses coreligionnaires, sans parler des adeptes d’autres religions. L’histoire passée et présente est pleine d’exemples qui prouvent ce fait.
« Ils ne vous combattront pas en masse, si ce n’est dans des villes clôturées ou derrière des murailles. Leur force guerrière est grande ; tu les crois unis, mais leurs coeurs sont divisés. Tu les crois unis, mais leurs coeurs sont divisés, parce que ce sont des gens qui ne comprennent pas. (L’émigration – verset 14).

Article 32
(…)
Le projet sioniste est sans limite. Après la Palestine, les sionistes aspirent à s’étendre du Nil à l’Euphrate. Lorsqu’ils auront digéré la région qu’ils ont conquise, ils aspireront à une nouvelle expansion, et ainsi de suite. Leur plan est inscrit dans les « Protocoles des Sages de Sion », et leur conduite actuelle est la meilleure preuve de ce que nous avançons.

(…)

Nous demandons à Allah de nous montrer la bonne voie, de faire de nous un exemple pour les autres et de juger entre nous et notre peuple en toute vérité. « Seigneur, juge en toute vérité entre nous et notre nation, car tu es le meilleur juge. (Al Araf – Verset 89).

La dernière de nos prières sera une louange à Allah, le Maître de l’Univers.

Janssen J-J dit: à

@ Il ne s’agit pas d’être pour ou contre, il s’agit de savoir si c’est possible ou impossible.
——
Comme D., on ne voit pas bien en quoi les deux seraient incompatibles à partir du moment où le conséquentialisme implique la nécessité d’avoir toujours deux casquettes d’avance dans la tête : l’une qui raisonne et l’autre qui désire. IL S’AGIT DE SAVOIR si ETRE ET AVOIR sont correctement structurés dans les réactions épidermiques de chacun, voilà tout.
Essayons de réfléchir un brin avant d’asséner nos propres convictions comminatoires de plomb, et les croire irréfragables, pour ne pas trop fatiguer l’auditoire qui en boit de toutes les kouleurs/leuvres à chaque minute. Et gardons un peu d’espoir laïc décéléré en ce bas monde minimal : A. Novotny n’aura pas été éliminé par Poutine pour rien, lequel va lui-même périr dans pas très longtemps, et gardons la conviction que la politique suicidaire de Netanyahou n’en ait plus pour longtemps à se tenir de la sorte arc-boutée dans sa funeste radicalisation exterminatrice.
Conclusion convaincue : les dictatures dirigées par des forcenés paranoïaques n’ont jamais démontré qu’elles pouvaient tuer le soleil ni même déstabiliser l’axe de notre petite planète. En attendant, luttons chacun.e pour un peu plus de justice, avec ce que valent nos mains et nos cervelles, et ailleurs qu’à la RDL, si possible. Amène. Nous franchirons un jour la barre en deçà des deux heures au marathon kenyan. Bàv,
(JE – 17.2.24_9.02)

.

Alexia Neuhoff dit: à

Le conflit Israël – Hamas paraît sans solution. Il m’est venu une idée, certes saugrenue de prime abord, mais qui pourrait constituer une amorce de dialogue entre les belligérants. Le comportement des dirigeants israéliens comme celui du Hamas peut être assimilé à celui d’adolescents perturbateurs, rebelles, bornés, enragés à l’exemple de ces collégiens convoqués en conseil de discipline. Il s’agirait donc de les réunir dans une pièce non pas pour les sermonner ou leur tirer les oreilles mais les obliger à assister à la projection d’un film : « le cochon de Gaza ». Juste pour qu’ils prennent conscience les uns et les autres de l’absurdité de leur antagonisme meurtrier.

J J-J dit: à

C’est une idée pédagogique intéressante pour apprendre aux enfants terribles qui nous gouvernent à « s’améliorer », que nous les ayons élus à bon escient ou acceptés de force en croyant bien faire. Mais il se trouve qu’ils ne comprennent en général le leçon du cochon de Gaza qu’une fois produits les effets destructeurs de la persistance du mal en eux. Comme le disent nos pénalistes les plus aguerris : non bis in idem (-> pas deux fois la même conséquence dissuasive espérée pour chaque criminel avéré par rapport au tarif intangible d’une punition également infligée).
Bàv AN, et merci pour votre sollicitude d’hier, je l’avais oubliée.

J J-J dit: à

@ Le soleil vient de poindre vers 10 h 20, après la dissipation de l’épais brouillard matinal charentais. Voilà qui augure bien du miracle d’une nouvelle journée à vivre sur cette terre. Tentons d’en jouir encore, nous qui avons la chance de cette ultime tranquillité. Nous ne sommes certes pas riches, mais nous sommes aisés (zézés). Pourquoi ne pas le dire et redonner un peu d’espoir à celles et ceux qui souffrent le martyr, où qu’ils soient, et auxquels nous pensons sans cesse.
Bàe,

Bloom dit: à

Forcément intéressant, Passou lecteur, mais on le sait depuis longtemps icite. `

Il est donc d’autant plus surprenant qu’il se trompe quand il fait de Thomas Bernhard « un fantastique auteur allemand » (27:15) alors que celui-ci était autrichien et qu’il a passé son temps à écrire sa haine pour l’Autriche, dont il disait qu’elle était encore plus antisémite après la guerre qu’avant, lui valant d’être traité de ‘Nestbeschmutzer’ (celui qui souille son nid) par ses compatriotes qui essayaient pieusement de refourguer leur version fallacieuse de victimes de l’Anschluss (ouarf ouarf).
A ma connaissance, il n’existe aucun équivalent côté allemand d’un auteur exprimant sa dénonciation du passé avec une telle constance rageuse.

J’adore la citation de Groucho l’Alsacien
(qui surnommait son père Simon Marrix, devenu Sam Marx, le « Frenchie », car originaire d’Alsace). Effectivement, que s’est-il passé?

J J-J dit: à

euh…, peut-être un peu son double féminin, Elfried Jelinek, non ?
Bàv, rBl, et merci pour le bouquin kafkaïen signalé l’autre jour. Je l’ai soigneusement noté quelque part, mais où le retrouver dans tout mon fatras des sympathiques conseils de lecture donnés par les un.es et les autres ?

Bloom dit: à

Jelinek, oui, 3J, mais pas allemande, autrichienne…Rien à voir.
Pour His Bloddy Project, attendre les grandes clartés, car c’est aussi sombre que certains tunnels…

renato dit: à

Mademoiselle Jelinek (dixit Bachmann) est autrichienne.

Jazzi dit: à

« Sous l’aile de l’islam, les adeptes des trois religions – islam, christianisme et judaïsme – peuvent coexister en paix et en tranquillité les uns avec les autres. »

A t-on déjà vu ça quelque part ?

Bloom dit: à

Pour islam, lire wahhabisme, salafisme, Frères musulmans.
Al-Andalous dans les choux.

J J-J dit: à

@ oui, 3J, mais pas allemande, autrichienne

c’est bien ce que j’ai voulu dire en épinglant le « double » autrichien féminin de Thomas Bernhardt, rBL et RM. Ne faites pas semblant de ne pas me comprendre. Jamais prétendu explicitement qu’elle fût allemande, ni figurant comme un « équivalent allemand » à TB, etc. Encore qu’Arno Schmidt ou Christa Wolf, des fois, hein, mais bon. Ne m’énervez pas avec vos étalages, j’ai déjà bien assez de soucis avec la maitresse de P.E.V. Bàv,

B dit: à

plus qu’une photo de naïade à poil

vous avez mal regardé, il y a également une photo d’un couple enlacé, un baiser sur la banquise, un joli cliché. Et puis PEV s’exprime quant à cette liaison et aux rapports qu’il entretint avec sa famille, personnellement je déplore le manque d’élégance qui habille son souvenir quand il dit: je l’ai apportée à mon ami bidule et il l’a épousée. Cela pourrait aussi ce résumer ainsi:A mes yeux elle était la plus jolie , elle me plaisait, à cette époque ma libido active la réclamait, je l’ai déflorée, j’en ai profitée pendant deux ans et pour ne pas avoir l’air d’un gougnafier au moment de partir j’ai pensé à lui trouver un compagnon de rechange en la personne de cet ami.

J’ajoute que j’ignore si les inuits la virginité revêt un caractère d’importance.

J J-J dit: à

Il est vrai que la « légitime défense policière » a les coudées beaucoup plus franches, depuis Macron et Darmanian, nous glissant à pas feutrés vers le « bon bord » de la flicaillerie dominante. Hein, le vieux keuf ? —

B dit: à

Ceci dit, j’ajoute également que jeune PEV dégageait autre chose que devenu vieux car dans l’extrait de cette émission sa sensibilité et sa finesse n’éblouissent guère bien qu’il fut avant tout explorateur et non littérateur. Certes Le passage ne peut suffire à résumer sa personnalité , qu’ soient perçus un peu de machisme et d’opportunisme ne surprendrait pas.

B dit: à

qu’il y soit perçu

« Le dessous des cartes » fut présenté très longtemps par son petit-fils, trop tot décédé.

B dit: à

C’est bon les esquimaux.

Magnum par temps de canicule bienvenus. J’aime aussi les boules et les glace italienne. Vous aurez remarqué, D, l’effort des glaciers pour présenter une floraison de parfums tous aussi tentant les uns que les autres toutefois je reste assez classique en optant pour vanille café ou caramel salé pistache ou framboise.

B dit: à

italiennes, tentants.

Paul Edel dit: à

Bloom, un écrivain allemand -oui allemand- ne le cède en rien à Thomas Bernhard l’autrichien par son insolence grandiose et perpétuelle contre le nazisme, que par une construction si originale de sa prose, et aussi une manière de creuser le sillon autobiographique, c’est Arno Schmidt .
Ce grand imprécateur autodidacte est né à Hambourg en 1914 , mort en 1979 à Celle en Basse Saxe. Tout au long de son œuvre il manifeste sa rage contre le nazisme . Son combat est mené jusqu’à l’Allemagne du « miracle économique » d’Adenauer et son hypocrisie morale . Comme Bernhard l’autrichien ,cet allemand du Nord , cherche une nouvelle méthode de narration qui elle aussi, a dérouté pas mal de lecteurs. Écriture du discontinu , du morcelé, et de la mosaïque. Il a par ailleurs était un sacré bon photographe. Lui aussi est un grand solitaire misanthrope.Il faut lire en priorité « Leviathan », « Brand’s Haide » et le texte qui l’a rendu célèbre « Scènes de la vie d’un faune »(1953.
« Jurer et pester, voilà ce que je veux, c’est mon métier, et il faut bien qu’on exerce son métier, non ?! » écrivait Arno Schmidt dans une lettre au peintre Ebberhard Schlotter.

Janssen J-J dit: à

@ j’ignore si pour les inuits la virginité revêt un caractère d’importance (B.)
https://www.erudit.org/fr/revues/raq/2014-v44-n2-3-raq01909/1030981ar.pdf
Je n’y connais strictement rien, mais je vais faire comme ma marie Sasseur à l’égard de Malaurie et PEV, qui ne sait rien, mais a toujours réponse à tout, la première… A la seule différence près que je n’omets pas cette source possible, la seule que j’eusse consultée pour l’occasion, dans laquelle je me permets de puiser un brin, si vous me permettez cette audace.
Les ethnologues actuels des Inuits nous expliquent que le choix du conjoint est beaucoup plus libre aujourd’hui qu’il ne l’était autrefois, et que les normes d’initiation sexuelle seraient plutôt devenues l’apanage des femmes. Quant à la vision des missionnaires chez les inuits Ojibwas, d’aucuns montrèrent les stratégies de séduction des hommes doublé d’un contrôle maternel serré des jeunes filles, ce qui n’empêchait pas, à nombre d’entre elles sexuellement accessibles, de s’adonner à de nombreuses rencontres secrètes, quoiqu’elles fussent condamnées par iceux pour leur licence éhontée.
Voilà ce que je pouvais-j préciser… qui répond un peu à côté de votre prbmtq sur l’emprise de PEV sur la petite jeune fille. Bàv, —-

J J-J dit: à

Merci P. Edel de m’avoir « abondé » sur Arno Schmidt, sans m’avoir cité. Cela me fait néanmoins rougir de plaisir, un brin-j. Cela dit, je ne vous ferai pas de kk nerveux, comme il en irait d’une vulgaire grue, destituée des branches, pour sûr !

rose dit: à

A ma connaissance, il n’existe aucun équivalent côté allemand d’un auteur exprimant sa dénonciation du passé avec une telle constance rageuse.

Pourtant RBl, y en a un. D’ailleurs Alexeï Navalny est sur la liste.
Navalny>

J J-J dit: à

Il ferait beau que A Navalny fît l’unanimité sur cette chaine. Hélas, je pressens que d’aucuns de l’rdl vont commencer à lui trouver des défauts personnels pour le désicôniser de « l’horreur poutinistique »… Bàv,

Paul Edel dit: à

JJJ sur mon blog depuis des années j invite les français à lire ce prodigieux Arno qui bénéficie de traductions nouvelles.

Bloom dit: à

Merci Paul Edel, je vais y aller voir.

Bloom dit: à

Aller y voir?
Allez la Côte d’Ivoire!

et alii dit: à

mort, suicide suicide des vieux;
on l »enseignait en ethnologie à la fac en france:
« . L’exécution du désir de mort du vieillard est entourée d’une multiplicité de gestes rituels ayant pour fonction de manifester la soumission de la communauté à la volonté du sujet et l’élimination de toute souillure en portant le coup mortel. D. Pryde, qui a vécu dix ans parmi les Inuits canadiens dans les années 1960, raconte des faits anciens: «Il n’y a pas si longtemps, si un homme ou une femme devenait trop vieux et trop faible pour courir derrière les chiens et ne pouvait plus apporter aucune contribution à la famille, sa mort pouvait devenir nécessaire. Généralement, les vieillards demandaient eux-mêmes à un proche parent de les tuer, de les aider à se suicider, en quelque sorte. Selon certains textes que j’ai lus, ils s’éloignaient en pleine tempête ou ne suivaient pas les autres et restaient dans un igloo abandonné, mais personnellement, je n’ai jamais connu de cas de ce genre. Quand les vieux sentaient que le moment était venu, ils demandaient généralement à leur fils favori de les aider. Les hommes aimaient mieux mourir d’un coup de fusil, mais les femmes préféraient être étranglées.
https://agora.qc.ca/thematiques/mort/dossiers/inuits

J J-J dit: à

c’est vrai, Paul E., je vous le concède volontiers, ne le prenez point à mal. Merci.
Cela dit, AS n’est pas facile à lire même en ses différentes et nouvelles traductions en français, car TSPAMYCS on traduisait du Jackson Polock en tchèque pictural !

et alii dit: à

. À partir de 1949, le gouvernement du Canada fait bénéficier les vieillards de pensions de retraite, de sorte qu’ils ne sont plus à charge de la communauté, mais deviennent eux-mêmes source de revenus. Baechler risque une hypothèse pour interpréter le phénomène du suicide des vieillards chez les Inuits: «La fonction de l’institution est claire: il s’agit d’éliminer des êtres diminués par l’âge, la maladie ou le désespoir. […] La définition de l’inutilité sociale n’est pas objective, elle est affaire d’appréciation. Qui donc sera habilité à apprécier? Aucun homme ne dispose d’un prestige assez grand pour qu’on ne puisse le soupçonner d’introduire des intérêts personnels dans l’appréciation d’un intérêt commun. […] Si une collectivité est placée dans le cas de ne pouvoir entretenir des bouches inutiles, elle ne peut que confier aux victimes le soin de s’éliminer elles-mêmes. Comme, malgré tout, il y a mort d’homme et que les dieux pourraient en tenir rigueur aux survivants, l’exécution doit s’entourer de précautions, c’est-à-dire se ritualiser» (Les suicides, p. 508-509). Se pose ici tout le problème éthique de la liberté* du suicidant et de la libre décision et exécution du suicide assisté* dans les suicides institutionnels. La liberté ne peut être appréciée à sa juste mesure qu’en la situant à l’intérieur de la conjoncture culturelle d’un groupe donné et qu’en tenant compte des rapports culturels spécifiques entre la liberté individuelle et la liberté collective.

et alii dit: à

Le 15 mars 1977, dans les jardins du collège Villa Maria, à Montréal, l’écrivain Hubert Aquin se donnait la mort. Ses derniers mots ont été rapportés par sa compagne d’alors: «Aujourd’hui, le 15 mars 1977, je n’ai plus aucune réserve en moi. Je me sens détruit. Je n’arrive pas à me reconstruire et j…
Née en 1975 à Lac-Mégantic en Estrie (Québec, Canada), Nelly Arcan, de son vrai nom Isabelle Fortier, s’est suicidée à Montréal le 23 septembre 2009. Elle s’est révélée au grand public par sa nomination aux Prix Femina et Medicis en 2002 pour son premier roman Putain édité aux Editions du Seuil. Su…
Née en 1975 à Lac-Mégantic en Estrie (Québec, Canada), Nelly Arcan, de son vrai nom Isabelle Fortier, s’est suicidée à Montréal le 23 septembre 2009. Elle s’est révélée au grand public par sa nomination aux Prix Femina et Medicis en 2002 pour son premier roman Putain édité aux Editions du Seuil. Su…

et alii dit: à

adeusz Borowski (1922-1951), Né à Zytomierz en Ukraine de parents polonais. En 1926, son père, libraire, fut arrêté par les Soviets et envoyé dans un camp en Finlande, tandis que sa mère fut déportée en Sibérie. Élevé par une tante, Tadeusz retrouva son père à Varsovie en 1932 et sa mère en 1934. A…

Jazzi dit: à

« Les hommes aimaient mieux mourir d’un coup de fusil, mais les femmes préféraient être étranglées. »

Voilà de quoi règler la question des ehpad !

et alii dit: à

« I would prefer not to » Bartleby,

D. dit: à

Ce voyage d’étude fait dans le Sud-Est asiatique et dans des contrées parfois reculées de l’Océanie me conduit à constater que le tourisme asiatique prend une ampleur très-considérable, notamment avec les Chinois, les Taïwanais, les Coréens, qui déferlent en nombre extrêmement important un peu partout. Ils semblent ne pas beaucoup s’intéresser à la mer proprement dite, ni à la nature, ni aux arts et traditions populaire mais plus au cadre général, au climat et à un certain standing qu’il ne cessent de filmer pour qu’il soit vite partagé avec la famille restée sur place n’ayant pas (encore) pu se payer le voyage. Donc assez peu d’occidentaux en proportion, et surtout peu dans les hôtels de standing.
Résultat : les populations autochtones des pays visités construisent, aménagent, avec force béton et destruction pour correspondre au mieux à ce nouveau tourisme.

D. dit: à

Jazzi dit: à

« Les hommes aimaient mieux mourir d’un coup de fusil, mais les femmes préféraient être étranglées. »

Voilà de quoi règler la question des ehpad !

–

Voilà de quoi rendre vacant un logement du 12ème à la façade fraîchement rénovée !

rose dit: à

Justice expéditive Jazzi.
Autre chose que la Controverse de Valladolid !

et alii dit: à

les mots sont trompeurs:
La polaire est un tissu polyester, textile synthétique qui est produit par des fibres synthétiques à base de pétrole ou de bouteilles en plastique recyclées. Il y a donc deux façons de présenter les choses, d’une part un produit chimique polluant, de l’autre un produit écolo quand recyclé. A vous de voir ici nous ne prenons aucun parti pris.

et alii dit: à

Marius Marret, dit Mario Marret, est un militant anarchiste, puis communiste, opérateur radio, agent de renseignement, explorateur polaire, cinéaste engagé et psychanalyste français né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le 27 mai 1920 et mort à Avignon (Vaucluse) le 5 janvier 200
c’est vers les Expéditions polaires françaises que se tourne Marret lorsque celles-ci sont créées par Paul-Émile Victor en 19475. Il fait valoir son expérience d’opérateur radio et fait partie de la campagne préparatoire organisée par Victor au Groenland à l’été 1948. Puis il intègre la deuxième expédition antarctique française en terre Adélie (TA 26) qui embarque à Brest en novembre 1948. Mais l’exceptionnelle extension de la banquise en cet été austral 1948-1949 ne permet pas à l’expédition d’atteindre la côte antarctique7.
wiki
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mario_Marret#:~:text=Marius%20Marret%2C%20dit%20Mario%20Marret,Vaucluse)%20le%205%20janvier%202000%20.

et alii dit: à

De ces expéditions, Marret rapporte principalement un livre qui sera traduit en cinq langues (Sept hommes chez les pingouins), et deux courts métrages qui seront primés : Terre Adélie, mention à la Mostra de Venise en 195212 ; et Aptenodytes forsteri13, prix du film de nature au Festival de Cannes en 195414.

et alii dit: à

et DE Gaulle!
« En mars 1967, le cinéaste Chris Marker, une connaissance de Marret, est sollicité pour participer à l’animation culturelle de l’usine Rhodiacéta de Besançon, occupée et en grève depuis le mois précédent15. Marker entraîne Marret dans cette aventure, et tous deux co-réalisent le film À bientôt, j’espère, qui contribue à faire connaître, peu avant les événements de Mai 68, les mouvements de contestation naissants. Étonnamment, la télévision française diffuse le documentaire le 5 mars 1968. L’ambiance de parfaite égalité entre filmeurs et filmés aurait fait réagir le général de Gaulle qui se serait interrogé : « Qu’est-ce que c’est que ces journalistes qui tutoient les ouvriers ? »

Jazzi dit: à

Seules les histoires d’amour gays finiraient-elles bien en général, se demande le léZard attendri et nostalgique ?

et alii dit: à

Les Terres australes et antarctiques françaises2, abrégées par l’acronyme TAAF2, constituent une collectivité sui generis située en outre-mer créée par une loi du 6 août 1955. Elles sont mentionnées dans l’article 72-3 de la Constitution française3.

lmd dit: à

Précision (suites):
Le site de l’Allée des baleines en Tchoukotka (Sibérie) a été découvert en 1976, par l’archéologue soviétique Sergueï Arutiunov. Le site a été étudié de 1976 à 1981 par des équipes de chercheurs soviétiques qui avaient parfaitement reconnu l’importance de ce monument.

En ce qui concerne sa fiancée esquimaude, P.E.V lui a aimablement dédié son livre,Banquise, (Grasset 1939). P.E.V. prend soins de mentionner, deux fois, qu’elle est la fiancée de Kristian son grand ami.
Non seulement il a largué Doumidia mais il en à fait plus tard un autre livre, belle mentalité !
P.E.V. était un explorateur et pas un ethnologue qui se serait abstenu de s’impliquer aussi intimement.

et alii dit: à

Timbre – TAAF – Bloc Poulpes et Calmars Antarctiques

et alii dit: à

corps du défunt;
il me semble impropre de parler de « restitution du corps »;
en atendant:
« code de la santé publique (CSP), ont été modifiées par le décret du 1er août 2006. La famille est prévenue, comme auparavant, de l’état d’aggravation du malade, puis du décès. Le malade en phase terminale a été placé de préférence dans une chambre individuelle.

Conformément aux articles R. 2223-76 et R. 2223-93 du code général des collectivités territoriales (CGCT), le corps de la personne décédée, peut rester dix heures dans cette chambre, le temps que la famille prenne les dispositions nécessaires pour les funérailles.
L’article R. 1112-75 du CSP précise, que la famille dispose d’un délai de dix jours pour réclamer le corps de la personne décédée, comme auparavant. Après ces dix jours, l’établissement dispose de deux jours francs pour faire procéder à l’inhumation du défunt (ou à sa crémation s’il l’a mentionnée), selon l’avoir financier disponible du défunt (art. R. 1112-76 du CSP).

Toutefois, ces articles sont dans la section II « Dispositions particulières aux établissements publics de santé » du CSP, ce qui signifie qu’ils ne s’appliquent pas aux cliniques privées. Une clinique privée, est donc libre d’appliquer ou non cette disposition, mais elle est contrainte d’appliquer l’article R. 2213-33 du CGCT, qui impose l’inhumation de tout défunt dans un délai de six jours à compter du décès, non compris les dimanches et jours fériés. Il en sera ainsi, tant que le ministère de l’intérieur n’aura pas unifié ces deux articles, car il a promis au Conseil National des Opérations Funéraires d’allonger les délais d’inhumation et de crémation.

rose dit: à

TAAF : Terres Australes et Antarctiques Françaises

rose dit: à

Jazzi
Seriez-vous Fleur bleue ?

rose dit: à

Et alii
Quel âge aurions nous alors ?
« Terre Adélie, mention à la Mostra de Venise en 195212 ; et Aptenodytes forsteri13, prix du film de nature au Festival de Cannes en 195414 ».

et alii dit: à

rose, tout le monde sait ici que vous ne savez pas vous servir d’une calculatrice mais que vous avez,à la diférence d’ego, l’ étrangère à votre atelier love and psycho, de beaux restes de calcul mental;
bonne suite
l

et alii dit: à

différence

Jazzi dit: à

« Seriez-vous Fleur bleue ? »

A vous de le dire, rose.

Patrtice Charoulet dit: à

à Monsieur Paul Edel

Vous écrivez « sur mon blog, je… ». Auriez-vous la gentillesse de me dire quel est votre blog ?

rose dit: à

Je trouve Jazzi.
Romantique à souhait, coeur qui palpite et tout ça.

rose dit: à

Et alii,
J’ai trouvé 202 ans. Ça me va.

et alii dit: à

calculer
j’en ai profité,pour regarder aujourd’hui ce que disent les dicos (argot compris)sur la signification de « calculer » aujourd’hui que ce verbe admet un nom
de personne comme C.O.D:(sic on calcule quelqu’un!)
je ne le dis pas, le fais surement, mais rarement,(c’est une tache importante dans certaines fonctions), et la première chose sue je lis sur internet c’est »L’emploi familier du verbe calculer en français, au sens de « remarquer quelqu’un, lui prêter attention », vient vraisemblablement d’une traduction littérale de certaines phrases arabes;
puis je vois que « ‘est une bonne question ; »l’a-t-elLe déjà été pour vous?

William Boquet dit: à

@Aller y voir?
Allez la Côte d’Ivoire!

De la diplomatie éléphantesque ou de la tentative d’entourloupe meurtrière de gros nazes.

Défense d’y voir de l’art : « L’extrême droite israélienne au pouvoir aux côtés de Benyamin Netanyahou a pris pour cible l’armée, accusée d’être un repaire de « gauchistes » alors qu’elle mène une guerre dans la bande de Gaza. Un bon moyen de détourner l’attention alors qu’une commission d’enquête officielle ne manquera pas d’être créée après la guerre sur les responsabilités militaires, mais aussi politiques, du fiasco du 7 octobre. (…) »
https://www.marianne.net/monde/proche-orient/israel-cette-guerre-que-l-extreme-droite-du-gouvernement-netanyahou-mene-contre-l-armee

et alii dit: à

serait-ceun nouveau point de bascule?
Depuis quelques années, les scientifiques et les professionnels de la santé garde un œil sur un virus rare connu sous le nom d’«Alaskapox» (ou «variole d’Alaska», en français), nous informe ScienceAlert. Les premiers cas ont été diagnostiqués pour la première fois en 2015.

Jusqu’ici, les personnes malades souffraient de symptômes légers tels que des douleurs articulaires et musculaires, une inflammation des ganglions lymphatiques et l’apparition de pustules sur la peau. «Le virus disparaît généralement après quelques semaines, mais peut être plus dangereux pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli», précise le média.
SUR SLATE

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