de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
In Love with Shakespeare

In Love with Shakespeare

Shakespeare est partout, impossible d’y échapper, il est inépuisable. Cervantès aussi, mais beaucoup moins. Ils sont morts ensemble ou presque, léger décalage dû au calendrier grégorien, il y a quatre siècles. Mais si Shakespeare l’emporte et domine la célébration mondialisée, c’est que son pays a mis le paquet contrairement à l’Espagne. A lire sa presse, on dirait qu’elle se réveille à peine et qu’elle met les bouchées doubles pour chanter la louange du manchot de Lépante après s’être fait houspiller par ceux nombreux qui lui citaient en modèle la fiesta faite à l’Anglais.

En France comme ailleurs, les publications ne manquent pas. Pourtant, celle que j’ai retenue n’est pas la plus spectaculaire. Sa discrétion est remarquable. Juste un « Que sais-je ? » des familles, comme ceux de nos chères années de jeunesse, mais si dense, si riche, si intelligent, si perspicace. Tant de choses en si peu de pages, c’est à n’y pas croire. On doit ce Shakespeare (125 pages, 9 euros, PUF) qui ne se pousse pas du col à Jean-Michel Déprats, vieux loup de mer du shakespeareland, co-maître d’œuvre avec Gisèle Venet du « total William » dans la Pléiade en édition bilingue, lui-même traducteur de nombre de ses pièces et rompu à l’adaptation de ses écrits à leur passage à l’oralité. D’ailleurs, dès l’entame de son précis à l’usage des amateurs éclairés, il évoque la gestuelle intégrée par le dramaturge à ses pièces et, partant, la nécessité de restituer « la physique de la langue ».

A d’autres Shakespeare in love et ses succédanés, lui serait plutôt in love with Shakespeare mais avec une rigueur, une empathie et une érudition dignes de ces artistes qui veillent à ce que toujours la règle corrige l’émotion. L’historique de la vie de Shakespeare et du contexte de son oeuvre est bien connu mais le rappel est bienvenu. Et au cas où l’on aurait oublié le mot de Pétrone inscrit au fronton du Globe Theater :

« Totus mundus agit histrionem » (Le monde entier joue la comédie ).Picasso ShakespeareTransp

L’amour, la mort, la haine, la vengeance, le ressentiment, la jalousie, l’envie, l’infidélité, le pouvoir à la folie, la douleur de l’absence, la beauté, la solitude… Les passions humaines, quoi ! Tout Shakespeare dans la Pléiade, à emporter sans hésiter sur une île déserte puisque tout y est. D’autres aussi ont écrit là-dessus. Sauf que Shakespeare l’a dit (on n’ose dire : « mis en musique », car d’autres l’ont réellement fait : Haëndel, Purcell, Rossini, Verdi, Berlioz…) avec un génie sans pareil pour que ses personnages s’inscrivent à la fois dans la société, dans la nature et dans le cosmos. On connaît ses armes : alternance de prose et de vers, exceptionnel réseau métaphorique, calembours sexuels, foisonnement lexical, pluralité des points de vue, abondance des mobiles, puissance du comique dans toutes ses nuances (que l’on retrouve dans les deux tomes de Comédies qui, à l’inverse des Tragédies, commencent dans l’agitation et s’achèvent dans le calme, à paraître dans la Pléiade le 11 mai) etc, last but not least, une permanente ambiguïté (Le Marchand de Venise est à cet égard exemplaire, oscillant entre philojudaïsme et antijudaïsme) et des contradictions fécondes.

Ce n’est pas de l’anglais d’aujourd’hui, ni même de l’anglais élisabéthain. C’est du shakespearien, autrement dit un idiolecte poétique qui possède son propre lexique, sa propre syntaxe, sa propre grammaire et qui s’est enrichi d’emprunts à plusieurs langues et dialectes. Amusez-vous donc à traduire « royal King » sans verser dans la facilité ! Ou encore A beggar begged that never begged before en respectant le contexte de Richard II. On en connaît qui traduisent encore to make love par « faire l’amour » en lieu et place de « faire sa cour ».

Il en est de Shakespeare comme de Jack l’éventreur : on a de cesse de lui trouver des substituts fantomatiques. Des authentiques à opposer à l’imposteur. Pour le grand Bill, marchand enrichi dont on n’imagine pas qu’il eut la finesse et la culture nécessaire à l’invention d’une œuvre aussi géniale, latiniste sans pour autant avoir fréquenté l’Université (il doit à Ovide, Plaute, Plutarque, Titre-Live) , acteur et ébranleur de scène à Londres, tout cela ne suffit toujours pas l’accréditer quatre siècles après ; il y a donc eu Christopher Marlowe, le comte de Derby, Lord Strange etc (on en dénombre environ quatre-vingts)et même la reine Elisabeth, certaines « candidatures » soutenues même par des personnalités aussi prestigieuses que Mark Twain, Henry James ou Sigmund Freud. Actuellement, la thèse John Florio, savant d’origine juive italienne, tient la corde grâce à Lamberto Tassinari et Daniel Bougnoux. Ce que, sans les citer ni s’appesantir, Jean-Michel Déprats balaie d’un revers de main en dénonçant leurs « contre-vérités ». A ceux qui pointent une érudition italienne du corpus shakespearien incompatible avec la biographie d’un homme qui n’y aurait jamais mis les pieds, il oppose justement le nombre d’erreurs relatives à l’Italie et à ses mœurs qu’elle recèle. Le fait est que les partisans de tel ou tel postulant à la gloire éternelle de Shakespeare n’ont qu’un faisceau d’intuitions basés sur des hypothèses, à défaut de preuves.

adamiOserais-je l’avouer ? ce débat ne m’intéresse guère plus qu’un whodunit à la Agatha Christie. C’est l’œuvre qui compte, universelle, intemporelle et inégalée, c’est elle qui l’emporte sur les bisbilles biographiques dont on n’imagine pas qu’elle aboutissent jamais à un bouleversement de grande ampleur dans notre intelligence des neuf pièces historiques, des tragicomédies et des Sonnets. D’ailleurs, puisqu’ils surgissent au détour de la plume, j’avoue également que le caractère homosexuel que l’on pourrait déduire de nombre d’entre eux, de même que la possibilité de triolisme avec la mystérieuse Dark Lady me laisse également à distance. Seul m’importe ce que moi lecteur je peux faire de ces Sonnets d’amour et de leur capacité à m’émouvoir.

Jean-Michel Déprats, qui attache une certaine valeur aux représentations picturales de son héros par Picasso et Adami, mais place au-dessus encore le préraphaélite John Everett Millais pour avoir su traduire comme personne « le lent enfoncement dans les eaux dormantes d’une Ophélie au corps statique constellé de fleurs », tient à intituler La Mégère apprivoisée (The Taming of the Shrew) à sa manière à lui, c’est à dire Le Dressage de la rebelle. Et pourquoi pas ? Non pour se singulariser par rapport à ses collègues de bureau mais parce que cela lui semble plus fidèle.

« Quoi qu’on fasse, interpréter Shakespeare, c’est le réduire à ce qu’il n’est pas, puisqu’il est cela et en même temps autre chose » écrit Jean-Michel Déprats

Il réussit le tour de force, malgré le cahier des charges d’un « Que sais-je ? » (incroyable tout ce que ce livre contient en si peu de pages !), à lancer de passionnants développements sur les mises en scène actuelles de ces pièces, et sur le dilemme : situer l’histoire dans l’Histoire ou la déployer du côté de l’intemporel ? Habits d’époque ou costumes à peu près contemporains ? Le risque de la trop grande fidélité à l’époque, c’est favoriser l’académisme, le conventionnel, le figé. Le risque de l’intemporel, c’est l’abstraction et sa froideur. Cela dit, ça n’aurait pas de sens de déclamer les vers comme on le faisait de son temps, et comme Hamlet lui-même s’en plaint dans sa tirade aux comédiens (III, II, 1-34). Non plus que de respecter à la lettre une distribution des rôles d’une époque où les comédiennes étaient quasiment interdites de planches en raison de leur potentiel érotique. A l’antenne ou à la moderne, l’important est de se l’approprier puisqu’il fait déjà partie de nous. D’ailleurs, à bien y regarder, il n’est guère de série télévisée, dont les téléspectateurs raffolent, qui n’ait à payer son écot à cette oeuvre, à commencer par House of Cards pour sa méditation sur la pathologie du pouvoir. Hamlet, « le » personnage qui réussit à intégrer en lui humeur noire et humeur folle, semble être partout sur les écrans.

Aujourd’hui, dans les librairies du Royaume, le rayon « Shakespeare » est encore plus vaste que le rayon « Churchill », c’est dire. Brexit or not Brexit, heureux les Anglais qui mourront persuadés que tout est dans la Bible et que ce n’y est pas se trouve dans Shakespeare !

(« Ophélie, 1851″ oeuvre de John Everett Millais, Tate, Gallery, Londres ; « Shakespeare » par Pablo Picasso ; « Hamlet » par Valerio Adami)

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères, Théâtre.

412

commentaires

412 Réponses pour In Love with Shakespeare

Bloom dit: 1 mai 2016 à 4h15

Methinks the lady doth protest too much
‘Tis a pity she’s a whore

renato dit: 1 mai 2016 à 6h23

M vs WS et viceversa: quelle misère ces chauvinismes béotiens! Mais, enfin, l’Europe étant en phase de decivilisation, cela se comprends: fut un temps les gens de culture savaient vivre… déjà parce qu’ils portaient une culture…

Par ailleurs, quelle tristesse! l’UE ouvre une procédure contre un Pays membre parce que sa normative relative aux animaux de laboratoire est trop restrictive!

Silenzio dit: 1 mai 2016 à 6h26

On peut aussi rendre The taming of the shrew par Le matage du chaloux, ou Le chaloux maté, c’est comme on veut

bérénice dit: 1 mai 2016 à 6h51

she’s a whore but not the worst? Bloom croyez-vous que le dernier premier tour des élections autrichiennes intervienne de quelque façon dans la survenance sur ce blog d’un pseudo tel que « sse? » qui nous donne à lire son analyse critique du dernier opus d’Alain Corbin?

bérénice dit: 1 mai 2016 à 7h09

Doubt thou the stars are fire,
Doubt that the sun doth more,
Doubt truth to be a liar,
But never doubt I love.

O dear Ophelia, I am ill at these numbers, I have not art to reckon my groans. But that I love thee best. O most best, believe it. Adieu.
Thine evermore, most dear lady, whilst this machine is to him.

Acte II, scène II. Hamlet.

Janssen J-J dit: 1 mai 2016 à 8h59

En ce jour du 1er mai, je salue tous les poètes Rainbow de la RDL.

A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu : voyelles,
Je dirai quelque jour vos naissances latentes :
A, noir corset velu des mouches éclatantes
Qui bombinent autour des puanteurs cruelles,
Golfes d’ombre ; E, candeur des vapeurs et des tentes,
Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d’ombelles ;
I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes ;
U, cycles, vibrements divins des mers virides,
Paix des pâtis semés d’animaux, paix des rides
Que l’alchimie imprime aux grands fronts studieux ;
O, suprême Clairon plein des strideurs étranges,
Silences traversés des Mondes et des Anges :
– O l’Oméga, rayon violet de Ses Yeux ! –

Chaloux dit: 1 mai 2016 à 9h01

 » maté ».

Il faut se méfier de tout, y compris de la certitude d’une victoire. Lors de la campagne de Russie, juste avant de rentrer en France, Napoléon se croyait vainqueur (cf Caulaincourt).

Hurkhurkhurk.

la vie dans les bois dit: 1 mai 2016 à 9h10

For a May Day

From you have I been absent in the spring,
When proud-pied April dress’d in all his trim
Hath put a spirit of youth in every thing,
That heavy Saturn laugh’d and leap’d with him.
Yet nor the lays of birds nor the sweet smell
Of different flowers in odour and in hue
Could make me any summer’s story tell,
Or from their proud lap pluck them where they grew;
Nor did I wonder at the lily’s white,
Nor praise the deep vermilion in the rose;
They were but sweet, but figures of delight,
Drawn after you, you pattern of all those.
Yet seem’d it winter still, and, you away,
As with your shadow I with these did play.

beowulf dit: 1 mai 2016 à 9h20

Hwæt! We Gardena in geardagum,
þeodcyninga, þrym gefrunon
hu ða æþelingas ellen fremedon.
Oft Scyld Scefing sceaþena þreatum,
monegum mægþum, meodosetla ofteah,
egsode eorlas. Syððan ærest wearð
feasceaft funden, he þæs frofre gebad
weox under wolcnum, weorðmyndum þah,
oðþæt him æghwylc þara ymbsittendra
ofer hronrade hyran scolde,
gomban gyldan. þæt wæs god cyning!

beowulf dit: 1 mai 2016 à 9h48

chiche (portiche) qu’y en a un qui minneth ye olde engelske tongue !

bérénice dit: 1 mai 2016 à 10h00

Le chaloux maté, association d’idées:

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Mate_en_calabaza.jpg?uselang=fr

Cortazar entre autres ponctue la vie de ses personnages par cet espèce de rituel intégré à la vie des argentins consistant en la préparation de cette légendaire boisson qui si l’on se refère à la pharmacopée possède de nombreux principes actifs. Malgrè la découverte ancienne de son existence grâce à une lecture non moins éloignée dans ma chronologie et la promesse qu’on se fait parfois à l’issue d’un cycle de lecture de mettre un jour les pieds dans le pays qui vit naître l’idole, je n’ai jamais goûté à cette merveilleuse décoction pas plus que trouvé moyen d’entreprendre le voyage.

Il y a aussi ce film  » Buenos Aires » d’Adrián Caetano, sorti en Argentine en 2006 et en juin 2007 en France. qui relate les années de dictature qui elle-même motiva l’exil de nombreux artistes.

bérénice dit: 1 mai 2016 à 10h05

Napoléon se croyait vainqueur

Oui il n’était pas sorti du salon bien chauffé, à ce propos je n’ai lu que « Bérézina » . Dieu, quelle horreur et quelle hécatombe!

Delaporte dit: 1 mai 2016 à 10h25

« Idée invariablement trouvée sous la plume des ignares. » Chaloux

C’est une idée que vous trouverez par exemple sous la plume de Diderot, qui effectivement, comme chacun sait, était particulièrement ignare…

Paul Edel dit: 1 mai 2016 à 10h30

Portraiut de Shakespeare amoureux, par Léon Daudet.

« Quand William, avec mille précautions, annonça
son brusque départ à Aïno, elle resta immobile et
muette, plus pâle qu’à l’ordinaire. Ses lèvres trem-
blaient. Ils étaient seuls dans la salle du bas. Les
flammes du foyer dansaient en reflet sur les murs et
la table servie attendait les habituels convives. Enfin,
la jeune fille murmura : « Je le savais. Grolle m’avait
prévenue. Les choses heureuses ne durent pas. Mais,
quand tout le monde sera endormi, j’irai te rejoindre.
Cette nuit, la dernière, je veux, je veux t’appartenir. »

Elle entra dans sa chambre si doucement qu’il l’en-
tendit à peine, et elle se glissa près de lui. L’alcôve
était étroite. Leurs corps se touchaient. Celui de la
vierge, froid d’abord, devint brûlant peu à peu et il
sentit ses petits pieds, ses jambes flexibles, la molle
courbe des hanches et du ventre. Chacun des seins
délicats tenait dans la main du poète. Un linge gros-
sier faisait valoir la finesse de cette chair ardente et,
par d’adroits baisers, il la déshabilla complètement; ils
furent nus l’un contre l’autre. La tempête secouait la
maison. Le vent mugit, le bois craqua, comme si les
murs se lézardaient. Elle lui versait dans l’oreille des
paroles de désespoir et de folie. Elle le serrait avec
violence, mais il ne voulait pas la prendre, afin que
cette douleur demeurât toute morale et que la volupté
fût plus profonde. Quand elle l’eut bien supplié, elle
se résigna, et tout bas elle fredonnait les vieux airs
qu’elle lui chantait dans leurs promenades, puis elle
redoubla son étreinte et son cœur battait furieuse-
ment et il restait perdu parmi les délices de ces che-
veux ruisselants sur les reins, de cette bouche humide
et tenace, de cette âme saccagée par l’amour : « J’ai
fait une croix à mon armoire, mon bien-aimé; car
c’est une grande nuit que celle-ci. Pourquoi ne veux-
tu pas de moi? Ne me trouves-tu pas assez belle ? Ah !
si je pouvais mourir maintenant !
Ensuite, elle se mit à pleurer et il buvait ses larmes
chaudes. Tant de passion l’exaltait. Dans son puissant
cerveau l’instinct et l’intelligence se livraient un hé-
roïque combat. Cette peau tiède et glissante, celte fré-
nésie sensuelle, l’étau des cuisses et des bras duve-
teux, l’appui bondissant de la poitrine l’entraînaient
vers un rêve féerique. Les mystérieuses forces ob-
scènes qui attachent l’homme à la nature, commandent
l’énergie et poussent des rameaux dans tous les replis
spirituels, les mystérieuses forces obscènes emplis-
saient son imagination, où s’enchevêtrèrent en un
instant les idées pures, les idées louches, les idées de
deuil et de pâmoison, de jouissance, de sacrifice et de
crime. Il posséda des courtisanes, souples, criantes et
d’une impudeur raffinée, il aperçut Gléopâlre offerte
sur des litières de pourpre et de soie, la débauche
antique, des monstruosités sans nom. Il dévêtit les
reines de légendes de leurs lourdes robes de brocart.  »
« Le voyage de Shakespeare », roman de Léon Daudet.

Giovanni Sant'Angelo dit: 1 mai 2016 à 10h52


…à notre €urope, comme en Suisse alors,!…
…chacun à son canton, en Stallag 13 Panama Papiers,!…

…avec des patrons d’industries, plus que rétrogrades,!…
…les employés gays,!…de préférence déjà en mini-jupe dès le premier emploi en mouvement,!…
…putains si çà c’est pas du français à jour,!…Oui,!…vous pouvez garder les haut-talon pour la galerie revue du trottoir,!…
…qu’est ce c’est,!…1° mai , le plein emploi du trottoir,!…à nos syndicats confondus de la  » terreur « , soumise aux je suis  » Charlie pour les ronde-boss « ,!…
…avalez des langues de bois sur des chaises vides,!…
…la pratique des sélections soumises catho-plasmique aux Dominique(s à l’épée de Roland de Roncevaux Durandale,…
…les coeurs à joies,!…la sélection des bites aux Dollards à pétrôle,!…
…à nos hotesses tutti quanti, à l’honneur du plein emploi, pas boyards pour les révolutions à la french – cathodique,!…

…encore debout, entre miroitements,!…
…le pouvoir dans les dédales démocratiques de la cuisse profond style,!…le nec-tard,!…
…etc,!…Bip,!Bip,!…Ah,!Ah,!…

Chaloux dit: 1 mai 2016 à 11h19

Delaporte dit: 1 mai 2016 à 12 h 25 min

Alaporte, il ne s’en est pourtant privé. Qu’est-ce qu’un encyclopédie, sinon un entreprise de citations? Je m’en tenais à votre niveau, c’est à dire à celui des escarbots.

Bon appétit,

Delaporte dit: 1 mai 2016 à 11h30

Dans sa correspondance, Diderot avoue être assommé par Thiériot, homme d’une trop vaste mémoire, et qui pensait par citations. Un pénible, comme nous le disait Diderot. Cette race de pénibles n’est pas éteinte, à ce que je vois…

Delatour dit: 1 mai 2016 à 11h36

Delaporte dit: 1 mai 2016 à 13 h 30 min

Citer pour dénoncer la citation, c’est une méthode comme une autre. Le pénible n’est peut-être pas celui qu’on croit.

Chaloux dit: 1 mai 2016 à 11h37

Delaporte dit: 1 mai 2016 à 13 h 30 min

En l’occurrence, ce n’est pas moi qui cite…

Jibé dit: 1 mai 2016 à 11h41

« Diderot avoue être assommé par Thiériot, homme d’une trop vaste mémoire, et qui pensait par citations. »

De l’encyclopédie à wikipedia ou au dictionnaire des idées reçues ?

Bloom dit: 1 mai 2016 à 12h46

Beowulf Harvard translation, Gummere

O, praise of the prowess of people-kings
of spear-armed Danes, in days long sped,
we have heard, and what honor the athelings won!
Oft Scyld the Scefing from squadroned foes,

from many a tribe, the mead-bench tore,
awing the earls. Since erst he lay
friendless, a foundling, fate repaid him:
for he waxed under welkin, in wealth he throve,
till before him the folk, both far and near,

who house by the whale-path, heard his mandate,
gave him gifts: a good king he!

Sergio dit: 1 mai 2016 à 12h49

« Napoléon se croyait vainqueur »

C’est pour ça, faut quand même zieuter les infos ; et couper avant Ruquier !

gontrand dit: 1 mai 2016 à 12h51

Il est magnifique ce texte de Léon Daudet, Paul Edel!

On me l’aurait caché?

Delaporte dit: 1 mai 2016 à 15h52

« Citer pour dénoncer la citation, c’est une méthode comme une autre. »

En fait, l’art de citer est un art exquis, comme Diderot le montre. Ce qui ne va pas, comme dans le cas de Corbin ou de son devancier, Thiériot, c’est de plagier entre guillemets à longueur de temps et n’être pas capable d’une idée personnelle. (Effectivement, cette conversation devient absurde !)

Chaloux dit: 1 mai 2016 à 16h09

Delaporte dit: 1 mai 2016 à 17 h 52 min
« Corbin : pas capable d’une idée personnelle. »

Laissons cela.

Sergio dit: 1 mai 2016 à 16h19

Halor ça c’est une idée, tiens ! Un ours avec que des phrases des ôtes… Proudhon Chateaubriand Villon Ferdine Tristan et Yseult Charmordonne Blondin Passou… Et même Clopine, hein !

Chaloux dit: 1 mai 2016 à 16h42

Sans compter, Sergio, que ce Delaporte ressemble à Alba, notre vieux monstre secondaire, comme sa grande sœur, une vieille fille moussue oubliée dans un retiro poussiéreux. Dans la famille, c’est bien connu, pas de salut hors du copier-coller.

Delaporte dit: 1 mai 2016 à 18h23

Chaloux dit: 1 mai 2016 à 18 h 42 min

Quelle affreuse commère, ce Chaloux !

Paul Edel dit: 1 mai 2016 à 21h16

shakespeare est une montagne écrasante, sergio, et puis quand on n’est pas tres fort en anglais, on a accés par des traductions qui ne sont pas évidentes. les traducutions de Bonnefoy par exemple m’ennuient. au fond, je reviens toujours à francois_ victor Hugo. plus charnel plus coloré.parfois il me semble bien éloigné, impression que ne me donne jamais un Racine . et quand je lis le « words, words, words » dit par hamlet .. je me dis que c’est un curieux et magnifique centre de gravité et peut-être une confession remords de shakespeare

Widergänger dit: 1 mai 2016 à 21h29

Je pourrais prendre à mon compte ce que dit Paul Edel à l’égard de Shakespeare. Je ressens quelque chose de semblable. Il me reste étranger tout en partageant intimement sa vision tragique du monde, tragique au sens le plus profond du terme, c’est-à-dire liée au hasard comme chez Montaigne, Pascal, Clément Rosset, Nietzsche.

Giovanni Sant'Angelo dit: 2 mai 2016 à 22h14


…vivre dans nos sociétés d’effilochages,!…

…entrez dans les affaires, ou comment tout perdre,!…
…faire du privé le domaine public,!…
…l’administration faut bien la payer avec diligence,!…
…ils ne sont pas tous de culture  » arabe « , pour en mettre dans leurs poches au genre  » ripoux « ,!…tous dans  » les Nouvelles Aventures de Vidocq  » avec Claude Brasseur ,!…donc,…
…les bourgeoises , çà nous les faits courir,…entre deux bornes,…de Cinéma,!…
…le pied of course,…etc,!…

Sergio dit: 2 mai 2016 à 22h40

Paul Edel dit: 1 mai 2016 à 23 h 16 min
shakespeare est une montagne écrasante

C’est vrai que, quand on n’a jamais fait, en principe, d’anglais, à la moindre échappatoire on va fuir le côté anglo-ricain pour se réfugier vers celui, non pas de Méséglise, mais tout bonnement germano-russe ; c’est comme une maladie ! Pourtant j’ai essayé, mais je me souviens jamais de ce qu’ils ont écrit, ces gars ; les Hauts de Hurlevent j’étais terrorisé du début à la fin. Même Joyce, ou Bergman, me semblent plus « continentaux » qu’eux.

J’ai toujours l’impression que ces gus respirent une autre atmosphère que nous, ou les Italiens, les Baltes, sans aller quand même jusqu’aux Tchouktches (qui sont en Asie, de toutes manières)…

Bloom dit: 2 mai 2016 à 3h08

shakespeare est une montagne écrasante

Au contraire, c’est l’appel des sommets: un peu d’effort, beaucoup d’humilité et nous volià sur le toit du monde littéraire.
Partir battu d’avance, le pire des tropismes.

Bloom dit: 2 mai 2016 à 4h34

Une voix que Sadiq Khan, candidat travailliste à la mairie de Londres, n’aura pas, c’est celle de Richard Millet.
==
Il habite à Londres?
Ces délires sont risibles.
On sait où ira son vote en 2017.

Pompier Bonoeil..... dit: 2 mai 2016 à 5h18

Personne pour dire que cette Ophélie 1851, œuvre de John Everett Millais, n’est finalement qu’une croûte infâme, d’un ridicule achevé ?….

Pompier Bonoeil..... dit: 2 mai 2016 à 5h42

TWEET TWEET Le Sadiq de Londres.
Pour un Richard Millet qui voit juste, et bien, combien de bobos imbéciles, hélas, qui continuent de rêver l’impossible vivre-ensemble ! …..

la vie dans les bois dit: 2 mai 2016 à 5h57

« le toit du monde littéraire », à propos des textes de Shakespeare plairait assez si avant, il n’ y avait pas sur le cairn: au sommet, abandonnez toutes vos certitudes; la position y est assez vite inconfortable. D’ailleurs, on n’y reste jamais très longtemps.

Ici Londres.
J’ai lu cette nouvelle croisade de Millet, risible Montesquieu parano.
Alors que M. Houellebecq dans son conte politique opposait fn et parti musulman « modéré », Millet y trouve justification à sa définition de la politique, comme réaction au terrorisme et participe en cela, à la facilité médiatique ambiante, et à la récup populiste, en cette période pré-électorale nationale. Vantant le système monarchique qui sauve d’une prostitution à l’Islam ( sic) alors que le problème vient justement d’un autre royaume…
Il transpose à Londres une guerre civile de religion. Tiens, c’était l’époque de Shakespeare, les guerres de religion, de l’époque élisabéthaine.

« Si « le modèle français de laïcité sert de repoussoir » au Royaume-Uni, l’évocation du « communautarisme anglo-saxon » amène, trop souvent en France, à des anathèmes qui relèvent plus de l’approximation que d’une réelle connaissance au fond »
extrait art. de M. Breuillard, Dr en droit public, sur l’école et la religion, au UK.
https://www.unicaen.fr/puc/images/crdf0411breuillard.pdf

renato dit: 2 mai 2016 à 6h26

Selon W Benjamin, parmi les tâches de l’art il y a toujours eu celle de créer des nécessités qui au moment de leur création l’art n’est pas capable de satisfaire.

Bloom dit: 2 mai 2016 à 6h53

mais je me souviens jamais de ce qu’ils ont écrit, ces gars ; les Hauts de Hurlevent j’étais terrorisé du début à la fin.

Pour les « Hauts de Hurlevent », le gars, c’est Ellis Bell, is it not?

sse ? dit: 2 mai 2016 à 7h15

Une voix que Sadiq Khan, candidat travailliste à la mairie de Londres, n’aura pas, c’est celle de Richard Millet.

Dans le délire du Millet, une savoureuse coquille : il y est question d’une victoire de Sadiq Khan à la « marie » de Londres. Je vous salue mairie!

Bescherelle à la poubelle..... dit: 2 mai 2016 à 7h53

sse? …vous avez oublié le fe …..

Paul Edel dit: 2 mai 2016 à 7h55

A chaque fois que je lis en français « Othello » je suis frappé des extravagances de cette pièce : l’aveuglement de Desdemone en fait sans doute l’héroïne qui mérite la palme d’or de la plus grande cruche du théâtre élisabéthain , incapable de comprendre la psychologie d’Othello , totalement aveugle devant la jalousie névrotique évidente d’Othello et lorsqu’elle comprend enfin cette jalousie , elle ne cherche absolument pas à en connaitre les causes et à se défendre pied à pied… . Et ce Iago ? Il accumule tant d’invraisemblables perfidies, il tend si vite tant de pièges énormes et de ruses grossières (tout ça en 36 heures ?) qu’on se dit qu’il n’a autour de lui que de fieffés imbéciles et qu il ne manipule qu’une bande d’idiots qui ne comprennent rien à rien.
Bien sûr, étant donné que je ne lis pas l’anglais, je ne peux apprécier la musicalité des vers, le foisonnement des images qui doivent pâlir en français, l énergie la poussée vitale presque végétale de cette langue du début du XVII° siècle anglais (c’est curieux d’ailleurs l’impression qu’il donne William d’éponger dans ses drames l’obscurité, les frayeurs, les superstitions d’un monde enfoui dans le moyen âge..) D’ailleurs, en sens inverse je me demande comment un anglais peut traduire Corneille ou Racine? ou même Montaigne, son (presque) contemporain ?
Enfin, une réflexion étonnante de Claudel sur Shakespeare .On la trouve dans une conférence qu’il donne devant des cheminots en 1944…Après avoir vanté « cette vitalité, cette gaité débordante, ces trouvailles, ces surprises continuelles du génie » chez Shakespeare, il remarque ceci :

« Et cependant.. Cependant un chrétien, un catholique, je veux dire un homme complet, devant l’œuvre d’un Shakespeare ne se trouve pas satisfait. Au monde de Shakespeare, il manque… quoi ? La moitié la plus importante, le ciel, la troisième dimension, la direction Verticale. Nous sommes amusés, intéressés, passionnés, nous ne sommes jamais empoignés, saisis à la gorge, confrontés par un Sphinx impitoyable, il faut répondre : comme nous le sommes, par exemple, devant Antigone ou Cassandre, ou Alceste. Sur le plan du fait, et de l’horizon, impossible d’imaginer un spectacle pus riche, plus intelligent, plus divertissant, plus dramatique, plus illuminant, plus suggestif. Mais tous ces gens après tout vont à leurs affaires en obéissant à leur propre poids. Ils ne sont jamais invités, contraints à se surmonter, à se dépasser. Qu’ai-je à faire d’eux ? Et l’on est tout confus parfois de sentir émaner de nous sourdement les paroles d’Hamlet : « J’en ai assez de l’homme ! et de la femme pardessus le marché ! »

sse ? dit: 2 mai 2016 à 8h00

un chrétien, un catholique, je veux dire un homme complet

Elle est gratinée, celle-là ! Il y avait du Millet dans le brouet de ce Claudel !

geo dit: 2 mai 2016 à 8h27

Excellent texte de Richard Millet, rien à dire. Bloom préfère se mettre la tête dans le sable, comme d’habitude.

daniel dit: 2 mai 2016 à 8h44

Bloom dit: 2 mai 2016 à 6 h 34 min

Oui c’est vraiment le beauf, frustré, aigri, borné

Paul Edel dit: 2 mai 2016 à 8h44

sse ?
ne me dites pas que vous découvrez que Claudel est l’infatigable char d’assaut de la religion catholique apostolique et romaine, ce qui ne l’empêche pas d’avoir ecrit quelques chefs d’oeuvre..

D. dit: 2 mai 2016 à 8h45

Bon, si on passait à autre chose que Shakespeare ?
Le cosmos révèle tant de beautés et de mystères qu’il n’est guère judicieux de trop s’attarder sur une telle littérature, britannique de surcroît.

papi zinzin dit: 2 mai 2016 à 8h46

« extravagances de cette pièce  »

que n’appliquait-il pas les (nos) règles des trois unités, la perfection même : le juste milieu universel

Harriet Dombasle, retraitée..... dit: 2 mai 2016 à 8h53

Non ! geo, non !
Bien qu’il mette volontiers la tête dans le sable du vivre-ensemble-mais-mal, Bloom n’est pas une autruche-paon culturelle …

Bloom dit: 2 mai 2016 à 9h05

Il est arrivé à Claudel d’écrire des choses plus intelligentes, sur la Chine & le Japon, notamment. En tous cas, Shakespeare compte parmi ses meilleurs exégètes un nombre important de Juifs: Suhamy, Marienstras, H.Bloom, A. Riemer…

Pourquoi lirait-on Racine ou Corneille en anglais? Leurs pièces ne sont même plus montées en France… Branches mortes.

Pour être compréhensible des locuteurs francophones, la langue du grand Montaigne (dont l’oeuvre influença profondément Shakespeare) doit être traduite en français moderne. Elle passe très bien en anglais, avec clarté, comme il sied à une langue qui ne s’embarrasse pas d’inutiles boursouflures (Derrida en anglais, un régal).

« It is not those beautiful tresses you tear, nor is it the white bosom that in your anger you so unmercifully beat, that with an unlucky bullet have slain your beloved brother; quarrel with something else. Livy, speaking of the Roman army in Spain, says that for the loss of the two brothers, their great captains:
« Flere omnes repente, et offensare capita. »
[« All at once wept and tore their hair. »-Livy, xxv. 37.]  »

Essays

Harriet Dombasle, retraitée..... dit: 2 mai 2016 à 9h21

Bernard Henri, qu’il est chou, m’a fait lire de l’auteur des « Hauts de Hurlevent », un de ses romans moins connu « Les Bas de l’Aisne » ….

Un chef d’œuvre bourgeois. J’ai adoré.

D. dit: 2 mai 2016 à 9h48

Shakespeare avait découvert les bosons blancs ? On ne m’avait rien dit.

Janssen J-J dit: 2 mai 2016 à 9h51

@la langue du grand Montaigne (dont l’oeuvre influença profondément Shakespeare) doit être traduite en français moderne
Mais, au moins, les Essais l’ont été sous la dir° de Lanly. Et pas si dégueu, ma foi. C’est à travers cette mouture modernisée que pas mal de nos amis british ont découvert que leur petit William n’avait rien à envier à notre grand Michel.

bérénice dit: 2 mai 2016 à 9h56

Oui mais Shakespeare fait partie des beautés du cosmos, D.

Bloom dit: 2 mai 2016 à 10h11

leur petit William

William Joyce, Lord Haw Haw, belle ordure effectivement.

notre grand Michel.

ML, of course

sse ? dit: 2 mai 2016 à 10h14

Paul Edel, je ne découvre rien, en effet, de ce que vous dites là. Cependant,nos échanges nous aident à découvrir ce que nous sommes nous-mêmes. Par exemple, cette formule de Claudel que j’ai relevée dans le passage que vous citez, « un chrétien, un catholique, je veux dire un homme complet », j’aurais été et suis toujours incapable de l’écrire, et pas seulement parce que je ne suis ni catholique ni chrétien : j’aurais eu et j’aurais toujours trop honte. Tout comme j’aurais eu trop honte de penser et d’écrire ce que dit Richard Millet sur son site.
La capacité à découvrir dans l’autre homme, qu’il soit chrétien et catholique ou non, un homme complet, tout comme la capacité de sympathie, d’amitié, d’affection, de tendresse, d’amour et de paix, il est vain de la chercher ailleurs que dans notre propre coeur. C’est, je pense, notre seul recours contre l’horreur du monde où nous sommes contraints de vivre.
Il me semble que, pour expliquer l’aveuglement de Desdémone, il est indispensable d’invoquer autre chose qu’une supposée sottise : son amour passionné pour son mari. C’est cet amour qui l’aveugle et la désarme.

Bloom dit: 2 mai 2016 à 10h21

C’est cet amour qui l’aveugle et la désarme.

Si a veuve poignet rend sourd, l’amour etc…
Chez les secs, il en va de telles sagesses comme des fleuves dans le désert…

gontrand dit: 2 mai 2016 à 10h52

Paul Edel, vous qui savez, répondez à Miss Tigris sur Paul et Camille. C’est fatigant ces mensonges et ces anachronismes indéfiniment répétés, qui passent pour des vérités. « Salopard » n’a aucun sens.

geo dit: 2 mai 2016 à 11h02

« Grande-Bretagne : l’élection d’une musulmane à la tête du plus gros syndicat étudiant critiquée

Malia Bouattia, élue le 20 avril présidente du National Union of Students (NUS), est accusée de tenir des propos antisémites et de complaisance envers l’islam radical. »

L’article entier mérite d’être lu (Figaro en ligne). La course à la soumission s’accélère. Bloom va surement nous expliquer que ce sont des fantasmes…

Bloom dit: 2 mai 2016 à 11h40

Bloom va surement nous expliquer que ce sont des fantasmes…

Malia Bouattia est une personnalité controversée: Oxbridge, King’s College, Aberystwyth, York & Manchester souhaitent se désafilier du NUS…son antisionisme est un prétexte, comme souvent.
En tous cas, l’antisémitisme de L. Daudet, pote à Drumont, ne souffre aucune contestation.

geo dit: 2 mai 2016 à 12h03

Léon Daudet et Edouard Drumont sont morts depuis un certain temps et leurs descendants anti.sémites en nombre insignifiant en dehors de la communauté musu.lmane…

Al Ceste dit: 2 mai 2016 à 12h12

 » ne me dites pas que vous découvrez que Claudel est l’infatigable char d’assaut de la religion catholique apostolique et romaine, ce qui ne l’empêche pas d’avoir ecrit quelques chefs d’oeuvre.. »

Être « char d’assaut », il y a une logique quand on a été co-administrateur des moteurs d’avion Gnome et Rhône, ayant bossé entre autres pour la Luftwaffe. La religion, la littérature,c’est bien mais ça ne nourrit pas son homme.

Mias que Claudel ait eu du talent, c’est indéniable. Même si, à la différence de Will of Stratford, plus grand monde ne le lit et plus personne ne le joue, sauf la semaine des quatre jeudis.

Miss Tigris dit: 2 mai 2016 à 12h55

à gontrand 12 h 52 : Paul a laissé sa sœur enfermée durant trente ans dans le HP, lui rendant seulement une douzaine de visites, sans aucune compassion fraternelle, il n’a pas assisté à l’inhumation… cela vaut bien l’appeler un salopard, non ?

Bloom dit: 2 mai 2016 à 12h56

anti.sémites en nombre insignifiant en dehors de la communauté musu.lmane…

« L’antisémitisme est dans l’ADN du [Front national]. » C’est avec ces mots que le chef du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP, eurosceptique), Nigel Farage, a décliné l’invitation de Marine Le Pen. »
Le Monde – 21.4.16

Même le Ukip (!!!) ne peut nier la réalité.The rest is silence, mon colon.

Bloom dit: 2 mai 2016 à 12h58

Léon Daudet et Edouard Drumont sont morts depuis un certain temps

Les centaines de milliers de morts dont ils sont responsables demandent réparation.

Sergio dit: 2 mai 2016 à 12h59

Bloom dit: 2 mai 2016 à 8 h 53 min
mais je me souviens jamais de ce qu’ils ont Pour les « Hauts de Hurlevent », le gars, c’est Ellis Bell, is it not?

Oui. Mais maintenant je me demande encore si cette sorte de « dureté », comme on en parlerait pour du quartz, du tungstène, de ce bouquin ne provient pas en partie du phénomène de traduction, justement ; là pour ce qui est de la barrière on est servi… Maintenant le côté « écriture féminine » j’y ai pas trop pensé, il doit y avoir des cas où c’est important et d’autres non. Parce que c’est « écriture féminine dans ces pays-là (anglo-saxons) », encore une autre question !

Et alors le Bunuel je n’ai même pas compris l’intérêt d’une telle transposition, bien qu’un peu de chaleur ne se refuse pas…

DHH dit: 2 mai 2016 à 13h12

@ Bloom
Vous écrivez
« En tous cas, l’antisémitisme de L. Daudet, pote à Drumont, ne souffre aucune contestation «
C’est aussi vrai de son père Alphonse Daudet ,même si cet antisémitisme n’a pas la consistance d’une posture idéologique comme chez le fils
.Relisez la nouvelle A Miliana des « lettres de mon moulin » cet ouvrage de référence des écoles primaires,. Voyez ces personnages de juifs fideles aux pires stéréotypes qu’on rencontre dans Tartarin de Tarascon .
Une chose est certaine, c’est que jusqu’aux dernieres decennies il n’y avait aucune gêne a manifester son antisémitisme, et on trouve sous la plume du Gide, de Loti ,de Giraudoux et de bien d’autres des propos qui mèneraient illico Le Pen en prison.
Il n’y a pas en effet dans la littérature que l’antisémitisme violent et militant d’un Celine ou d’un Rebatet, mais aussi un peu partout , chez maints écrivains des deux siècles derniers siècle dernier un antisemitisme tranquille qui ne craint pas de s’afficher dans leur œuvre, en toute innocence, comme l’expression d’une évidence ;par exemple, pour ajouter aux noms cités plus haut , chez Morand ,chez les Tharaud, chez les Goncourt ,chez Balzac et cela affleure même dans certaines pages de Hugo

Bloom dit: 2 mai 2016 à 13h27

DDH, difficile pour moi de mettre Morand & Hugo dans le même panier. L’antisémitisme littéraire est une chose, l’antisémitisme extra-littéraire en est une autre.

Bloom dit: 2 mai 2016 à 13h38

« écriture féminine »

Austen est une galaxie
Les George, Sand & Eliot, sont des étoiles
Les Bell, Ellis, Curragh & Acton des comètes
Gaskell une voie lactée
etc.

Domaine irlandais: « The Country Girls », d »Edna O’Brien, ou l’éclosion d’un talent fou…

Sergio dit: 2 mai 2016 à 14h02

DHH dit: 2 mai 2016 à 15 h 12 min
jusqu’aux dernieres decennies il n’y avait aucune gêne a manifester son antisémitisme, et on trouve sous la plume du Gide, de Loti ,de Giraudoux et de bien d’autres

Oui et en plus c’est racoleur, démagogique, c’est pour faire vendre sa propre salade ; c’est un aspect qui crève tellement les yeux qu’on n’en parle jamais…

DHH dit: 2 mai 2016 à 14h02

@Bloom
moi non plus je ne les mets pas dans le même panier.en citant hugo
je voulais simplement montrer qu’il y avait jusqu’à ces dernières décennies un antisémitisme ordinaire ,présent dans l’air du temps ,enfoui dans l’inconscient collectif, et dont on trouve des échos pour ainsi dire innocents,jusque dans les ecrits d’un républicain convaincu comme Hugo

Widergänger dit: 2 mai 2016 à 14h13

Dernière nouvelle du Front :
Le Front national demande à Arnautu et Gollnisch de démissionner des instances du parti (sources concordantes)

Phil dit: 2 mai 2016 à 14h47

Dhh veut sans doute parler de l’antisémitisme salonsfähig, comme aimait le rappeler le regretté (still alive) tkt, joueur de Sachs. Encore fallait-il un salon de cuir et pas les similis ikea qui ne peuvent susciter aucune conversation intéressante.

Passou dit: 2 mai 2016 à 15h15

Blocm : »Pourquoi lirait-on Racine ou Corneille en anglais? Leurs pièces ne sont même plus montées en France… Branches mortes. »

euh… Bloom, la dernière fois que vous avez été au théâtre en France, c’était en quelle année ?

berguenzinc dit: 2 mai 2016 à 15h50

Touraine : un séisme de magnitude 4,2 ressenti jusqu’en Poitou…L épicentre se trou e à 20km de Chinon, pas loin de Lerné, et de la Centrale Nucléaire d »Avoine. Z’avez remarqué que nos cloportes rognasseux de la technardise se sont ingéniésdans les années pompidoliennes et ultérieuses à construire des centrales ncléaires dans des régions de failles !!! Cruas, Tricastin, Fessenheim, Avoine, Golfech ..

alors ce n’est pas un trembmeent de terre, c’est l’HENAURME rire de Grandgousier, Gargamelle qui se tapent des barres devangt la onnerie de notre monde , connerie qui était la même à leur siècle, connerie si bien dite par Jodelle…eh oui, les snobinards…Jodelle….Gniaqékun plus bas qu’a affirmé..poufpoufpouf, Jodelle…;maizenfin…c’est un second couteau…
Et si un jour la centrale d’Avoine rend l’âme, qu’il pleuve fouaces cervelas et gras fourlaiges de Ste Maure…et de l’iode oour récurer le cerveau des cuistres !

Bloom dit: 2 mai 2016 à 15h52

Mars dernier, Passou, pour Eugenio Barba. J’ai vu que Britannicus était au Français (le temple de l’innovation?) à partir du 7 mai. Branches à moitié mortes, si vous voulez…

Je sais aussi la citation de Harold Bloom que le regretté Luc Bondy avait mis en exergue de sa programmation 2015-16 à l’Odéon:

« Nous sommes les héritiers de Falstaff et de Hamlet, et de toute la foule des autres personnes qui peuplent la scène shakespearienne, ce théâtre qu’on pourrait appeler le théâtre des couleurs de l’esprit. »

« We are the heirs of Falstaff and Hamlet, and of all the other persons who throng Shakespeare’s theater of what might be called the colors of the spirit. »

geo dit: 2 mai 2016 à 15h52

On admirera la rigueur de l’argumentation de Bloom 14h56…
Ridicule…

Quand mettre sur le même plan des stéréotypes sur les juifs (comme il y en a toujours eus sur toutes les communautés fortement identifiées, corses, bretons, auvergnats, belges, « ritals », etc) avec des appels à la haine et au meurtre, c’est malhonnête.

D. dit: 2 mai 2016 à 16h32

Ce soir je mange des coquillettes au beurre, des Rivoire et Carret, très difficile à trouver.

Jibe dit: 2 mai 2016 à 16h43

Tous les collégiens de France et de Navarre lisent Corneille, Racine et Molière, Bloom, ne les enterre pas trop vite, ils te survivront…

gontrand dit: 2 mai 2016 à 16h43

Excellent article de Jacques Julliard, dont l’intégralité n’est malheureusement accessible qu’aux abonnés en ligne ou aux acheteurs du Figaro papier d’aujourd’hui:

« LE CARNET DE JACQUES JULLIARD – Pour l’historien, le goût de la violence et la haine du christianisme expliquent la fascination d’une partie de la gauche pour l’islam radical. L’essayiste médite aussi sur la disparition du silence dans la société contemporaine.

Fascination pour la violence

Il y a un problème de l’islamo-gauchisme. Pourquoi et comment une poignée d’intellectuels d’extrême gauche, peu nombreux mais très influents dans les médias et dans la mouvance des droits de l’homme, ont-ils imposé une véritable sanctuarisation de l’islam dans l’espace politique français? Oui, pourquoi ces intellectuels, pour la plupart agnostiques et libertaires, se sont-ils brusquement pris de passion pour la religion la plus fermée, la plus identitaire, et, dans sa version islamiste, la plus guerrière et la plus violente à la surface du globe? Pourquoi cette étrange intimidation, parée des plumes de la morale? Pourquoi ne peut-on plus parler de l’islam qu’en présence de son avocat?

Le résultat est stupéfiant, aberrant. On vient en effet d’assister, en l’espace de deux ou trois ans, à la plus incroyable inversion de … »

Phil dit: 2 mai 2016 à 16h48

Rivoire et Carret ont simplment racheté la fabrique de pâtes alimentaires créée par la famille Marge à Lyon. comme les panzani, tout ça c’est du faux.

la vie dans les bois dit: 2 mai 2016 à 16h55

Indeed, Phil.
Savoir déjouer les illusions. Auxquelles sont restés très attachés tous ceux biberonnés à la kulutre de la caricature.
Millet doit emprunter le tunnel sous la place de l’Alma, à contre-sens et sur la file gauche…
Et pour ce qui est des salons vieux cuir, les sous-préfets, qui ont tourné la page de l’énarchie, les ont délaissés.
Les branchés font maintenant leur pause sur le sky des banquettes de fast-food.

la vie dans les bois dit: 2 mai 2016 à 17h10

« J’étais seul, l’autre soir, au Théâtre Français,
Ou presque seul ; l’auteur n’avait pas grand succès. »

Sergio dit: 2 mai 2016 à 17h16

geo dit: 2 mai 2016 à 17 h 52 min
les communautés fortement identifiées, auvergnats

Tiens oui j’ai encore un peu de charbon… Et du pinard ! Si ça intéresse quelqu’un…

Mais pas trop quand même je livre à moto !

daniel dit: 2 mai 2016 à 17h59

Bloom
« la langue du grand Montaigne (dont l’oeuvre influença profondément Shakespeare)

mais comment peut—on en être sûr ?

quand il a écrit The Tempest “he had in his mind and quite possibly on his desk a book of Montaigne’s Essays.

That translation, published in a handsome folio edition in London in 1603, was by John Florio.

For Shakespeare — and not for Shakespeare alone but for virtually all of his English contemporaries – Montaigne was Florio’s Montaigne. His essays, in their rich Elizabethan idiom and wildly inventive turns of phrase, constitute the way Montaigne spoke to Renaissance England

The translation seemed to address English readers of Shakespeare’s time with unusual directness and intensity.

The brilliance of Florio’s achievement was so generally acknowledged that even those English readers with very good command of French – John Donne, Walter Raleigh, Francis Bacon, and Robert Burton, to name a few – chose to encounter Montaigne through Florio’s English. To read the Essays in Florio’s translation is to read them, as it were, over the shoulders of some of England’s greatest writers.

http://www.telegraph.co.uk/culture/books/10877821/Stephen-Greenblatt-on-Shakespeares-debt-to-Montaigne.html

berguenzinc dit: 2 mai 2016 à 18h10

ET MARLOWE WITH SHAKESPEARE.

CE JUMEAU DU GRAND BILL A ECRIT « LE JUIF DE MALTE » ENTRE AUTRES…là on est carrément dans le délire antisémite ordinaire, même pas « salonsfâhig »…
c’est une histoire proprement (si l’on ose dire ) sans vergogne…le Juif Barrabas (pas Bartabas) ne vit que par, pour et avec son or..une sorte d’Oncle Picsou biblique. Il délaisse l’humanité enti!re pour ses lingots…et il meurt, le ladre, dans un chaudron d’huile bouikkante qu’il avait concocté pour les ennemis supposés de sa fortune.
Là, on est dans le bon gros gras antsémitisme élizabethain. « Le Marchand de Venise »à côté est une douce sérénade.

Et Marlowe écrivit, comme il pensait que la bigoterie était comme un panier de cerises, dans lequel celles qui sont pourrise, finissent par faire pourrir tout le panier, « Massacre à Paris » à propos de la St-Fromager de la Rue St Dominique en 1572. (cherchez, vous trouverez)

Au fond une des racines de cet antisémitisme d’obsédés vient d’une irreligiosité profonde. Le paganisme n’est-il pas une des nourritues du nazisme?

la vie dans les bois dit: 2 mai 2016 à 18h10

daniel, t’es à fond, là. Tu sautes et tu gambades comme une chèvre.
Après Shakespeare marrane, voilà Shakespeare montaignisé.

la vie dans les bois dit: 2 mai 2016 à 18h12

Bien sûr, la vieille baderne qui hurle avec les loups, en matière d’antisémitisme, a de qui tenir…

la vie dans les bois dit: 2 mai 2016 à 18h14

le pangermanisme, plutôt que paganisme, et là, tu reprends la porte de Goethe. Et fissa.

la vie dans les bois dit: 2 mai 2016 à 18h35

« When William Shakespeare died in 1616, only about half of his plays had ever been printed, in small one-play editions called quartos. Another 18 plays are known today only because they are included in the 1623 First Folio, the first collected edition of the plays. »
http://www.folger.edu/publishing-shakespeare#firstfolio

Mais il faut préciser que la première édition pirate date de 1594 et ce n’est que plusieurs années plus tard que le nom de Shakespeare a été mis comme auteur.
Le 1er folio ( quarto ?) attribué à Shakespeare a été édité par les frères Herbert. Préfacé par un splendide hommage de Ben Jonson.

Mais Bloom, cela n’explique pas non plus comment pendant plus de 200 ans ces textes restèrent oubliés ?

Phil dit: 2 mai 2016 à 18h47

parce qu’il n’y avait pas de ligue gay pour faire une relecture des sonnets, dear Lavie. Oubliettes, in ze chiottes pendant two siècles.

la vie dans les bois dit: 2 mai 2016 à 18h55

Well Phil, c’est vrai que lorsque j’ai entendu une meneuse de troupe parisienne dire qu’il fallait respecter l’époque ( laquelle ?) en attribuant les rôles de Romeo et Juliette à des gays, comme dit l’autre poète, on rit alors qu’on devrait pleurer.

closer dit: 2 mai 2016 à 19h26

N’y aurait-il pas chez Berguenzinc quelque chose qui rappelle MàC…?

D. dit: 2 mai 2016 à 19h45

Phil dit: 2 mai 2016 à 18 h 48 min

Rivoire et Carret ont simplment racheté la fabrique de pâtes alimentaires créée par la famille Marge à Lyon. comme les panzani, tout ça c’est du faux.

Cessez de dire n’importe quoi à ce sujet, Phil. Je connais personnellement Guenaële Rivoire, la petite fille du Père Rivoire qui la faisait sauter sur ses genoux.

la vie dans les bois dit: 2 mai 2016 à 20h05

A l’attention de celui qui fit de Shakespeare un auteur à « palme d’or pour cruche », en bon critique  » complet »… : « A chaque fois que je lis en français « Othello » je suis frappé des extravagances de cette pièce  »

Pour mémoire.
Quelques notes d’un dilettante. « je m’appelle Henri »…

« Début de Curioni dans le rôle d’Othello
(26 octobre 1824)

M. Curioni a réussi. Ce n’est pas, il est vrai, un succès d’enthousiasme ; la faute en est un peu à Garcia, qui, dans les derniers temps, jouait Othello comme on nous l’eût montré à l’Académie royale de musique. Garcia mêlait des cris un peu trop énergiques aux derniers accents d’une voix encore très belle ; le public s’était fait à cette manière
de voir le féroce Africain, et il faudra plusieurs représentations pour qu’il s’accoutume au jeu sage et peut-être un peu froid de Curioni. Du reste, la voix du débutant est fort belle : c’est un ténor
de poitrine ; c’est-à-dire de l’espèce la plus rare. Curioni se sert habilement du fausset. Si nous n’avons pu juger de ce talent hier soir, c’est par l’effet de l’extrême timidité que cet acteur n’éprouve
pas à Londres, mais dont il n’a pu se défendre en paraissant devant le public de Paris, dont le suffrage va décider de sa réputation en Europe. Le rôle d’Othello, qui est tout en action plutôt qu’en chant, n’est point favorable à Curioni ; il va paraître dans Mosé, et je ne doute pas qu’il n’y obtienne un succès remarquable, et peut-être d’enthousiasme. Il a été fort applaudi hier dans le fameux duo de la lettre avec Iago. C’est que les bontés du public lui avaient déjà rendu une partie de ses moyens. »

Petit rappel dit: 3 mai 2016 à 1h35

Il s’agit de l’Otello de Rossini. Garcia est le papa de la Malibran; Elle meme jouera Desdemona ou elle aura le plus grand succès.
Là dessus , extraits de la Correpondance dans La Comtesse Merlin, connue pour avoir conseillé Balzac sur les filles aux yeux d’or, et autaur de la première biographie de la Malibran.
Je reviens à la pièce
Si on admet que Desdemone aime Otello comme une jeune fille (elle a tout de meme passé outre à l’autorisation du Pater Familias,) la pièce tient. le reste, mouchoir et réactions, est largement du domaine d’une Italie fantasmée ou il fait chaud et ou les sentiments sont plus ardents qu’ailleurs. et puis Othello, maure, est perçu comme un homme de l’entre-deux et de l’excès;il n’est pas vénitien;
Orson W; rend très bien cela.

Bloom dit: 3 mai 2016 à 3h02

Tous les collégiens de France et de Navarre lisent Corneille, Racine et Molière, Bloom, ne les enterre pas trop vite, ils te survivront…

Encore un bel exemple de mauvaise foi:où ai-je mentionné Molière?
S’il fallait n’en sauver qu’un avant le 19e, ce serait bien lui, pardi! La joie de voir ses enfants collégiens se marrer à la lecture de l’Avare, m’est avis que tu connais pas, Jan Brünehilde. Eux me survivront & me continueront – the beauty of it.

Ne jamais se laisser dicter ses réflexions: ai lu 2 chapitres du « Shakespeare et le désordre du monde » de Richard Marienstras hier soir, notamment sur la Rome à l’anglaise. Très éclairant sur le pessimisme shakespearien & l’individuation de la conscience chez les tenants du « fatum ».
Je sens que je vais me fendre d’une petite conférence sur Shakespeare & la France d’ici la fin de l’année.

la vie dans les bois dit: 3 mai 2016 à 4h40

Court à 3H35. Oui et non. Cet extrait de texte est de Stendhal, qui assiste à une représentation d’Otello, de Rosssini d’après la tragédie de Shakespeare.
Pour la petite histoire, sur la scène opéra, Shakespeare a plus inspiré Verdi, qui lui en doit trois.

Concernant le film, Othello, d’O. Welles, il doit rester quelques traces de son passage sur les remparts d’ Essaouira…
Mogador.
« Italie fantasmée ou il fait chaud et ou les sentiments sont plus ardents qu’ailleurs » pour dire comme le bedeau Court.

Bloom dit: 3 mai 2016 à 4h59

Grands shakespeariens à l’écran: Lawrence Olivier, Orson Welles, Kenneth Branagh, Al Pacino (Looking for Richard, immense & intense)
A la scène: Peter Brook, Patrice Chéreau & Gérard Desarthe , JP Vincent (avec qui Desprats a commencé – & non pas Nichet, my mistake…), Ariane Mnouchkine, Deborah Warner, Derek Jacobi (Hamlet de la BBC), Dominic Dromgoole & Roger Alam (Henry IV, 1&2)…you name it…

bérénice dit: 3 mai 2016 à 5h07

« Italie fantasmée ou il fait chaud et ou les sentiments sont plus ardents qu’ailleurs » pour dire comme le bedeau Court.

Il a aussi déclaré lors d’une conférence de presse appuyé au comptoir, qu' »en Italie, les femmes sont belles ».(sic)
De quoi pousser à l’examen de conscience et à l’inspection attentive si l’on ne compte parmi les italiennes et quoique l’Italie ne soit pas uniquement parcourue par des autochtones ou si la destinée ne nous a pas offert un physique de rêve ou un charme fatal.

en passant dit: 3 mai 2016 à 5h11

« Le paganisme n’est-il pas une des nourritues du nazisme? »

La chrétienté

renato dit: 3 mai 2016 à 6h12

« Paul a laissé sa sœur enfermée durant trente ans dans le HP, lui rendant seulement une douzaine de visites… »

C’était, peut-être, l’idée qu’il s’était fait de la charité chrétienne…

Too much is too much dit: 3 mai 2016 à 6h17

Bloom dit: 3 mai 2016 à 5 h 02 min

« Je sens que je vais me fendre d’une petite conférence sur Shakespeare & la France d’ici la fin de l’année. »

Fendez-vous, fendez-vous ! Et, surtout, n’oubliez pas de mentionner qu’il n’est pas un théâtre (digne de ce nom) en France qui n’ait programmé, cette année, son Shakespeare – quand ce n’est pas 2 ou 3 créations. On frise la surdose.

bérénice dit: 3 mai 2016 à 6h24

Alphonso, Acte III, scène3. La Tempête ( traduit par Yves Bonnefoy.)

O, it is monstruos, monstruos!
Melthought the billows spoke and yold me of it;
The winds did sing it to mu; And the thunder,
That deep and deadful organ pipe, pronouc’d
The name of Prosper. I did bass my trepass.
Therfore my son i’th’ooze is bedded; and
I’ll seek him deeper than e’er plummet sounded
And with him there lie mudded.

bérénice dit: 3 mai 2016 à 6h31

renato, la médaille et son revers ou l’envers du décor. La zone d’ombre de tout un chacun.

bérénice dit: 3 mai 2016 à 6h41

Off with her head!

C’était il y a fort longtemps, mon gilet dont la couleur et les jours auraient du comme un présage ou un oracle bien qu’il eût l’heur de plaire confirmer l’annonce d’un impossible aiguillage. David et Goliath, sans combat, sans issue.

Baignade Interdite ..... dit: 3 mai 2016 à 8h45

Ceux qui voient de la poésie dans cette noyée sublimée bien propre sur elle, sont des êtres perdus : un(e) noyé(e), c’est laid !

berguenzinc dit: 3 mai 2016 à 9h53

« Paul a laissé sa sœur enfermée durant trente ans dans le HP, lui rendant seulement une douzaine de visites… »

euh…..Paul Edel ?

non, je galège? Sans charre, c’est vrai que Paul Claudel se comporta comme un misérable cloporte. On pourra toujours expliquer ça par toutes les grosses ficelles psychanalytiques qu’on voudra, le rapport entre frère et soeur, le désir impossible, mon cul sur la commode, la main de ma soeur dans la culotte d’un zouave, etc etc….
Qu’importe , ce bourgeoise conformiste et catholard, sorte de Bernanos vaguement policé eût mérité un bon coup de boule dans sa tronche de cake macho.

gardel dit: 3 mai 2016 à 10h16

D., hier à 10h 45min, dit : « Bon, si on passait à autre chose que Shakespeare? » Question pertinente. Par exemple, le maire de Bordeaux, M Juppé, ironise en se demandant si « La France va mieux? ». Il faudrait écouter le sagace Flem Snopes, qui disait : « Après quatre ans de vaches maigres on arrive au cinquième, rédempteur ».

Al Ceste dit: 3 mai 2016 à 10h21

berguenzinc dit: 3 mai 2016 à 11 h 53 min

A part le certificat de baptême et l’écriture de livres, il y a autant de rapport entre le cul-béni opportuniste et friqué de Brantes et un crève-la-dalle de génie capable de renier un camp qui trahit, remember Les Grands cimetières sous la lune, qu’entre un pilier de Notre Dame et un machaon.

(Chez moi, article pour ceux qui aiment le kitsch de la morkitue)

D. dit: 3 mai 2016 à 11h35

J’aime bien les romaines antiques, leur silhouette, leur chevelure, leurs oreilles.

D. dit: 3 mai 2016 à 11h37

La banlieue de Turin est d’une laideur incomparable, il ne faut pas y aller, Bérénice.

Bloom dit: 3 mai 2016 à 12h03

RICHARD III fête la victoire de Leicester City:

Now is the winter of our discontent
Made glorious summer by this championship.
Although, in truth, a York man in my heart
(Though some of course dispute I have that valve)
The Minstermen this term have shown such poor defence
They are condemnéd to the Conference.
(…)
Our team will steer us through the fearsome thicket.
Oh! my kingdom for a premium season ticket.

http://www.theguardian.com/football/2016/may/03/leicester-city-kings-of-england-richard-iii

Phil dit: 3 mai 2016 à 12h07

Les commentaires bouffe-curés sont l’étouffe-chrétiens du prestigieux blog à passou.

Mainade Interdite ..... dit: 3 mai 2016 à 12h13

VAR MATIN

« Sa victime l’avait mordu au pénis: un violeur présumé interpellé sur la Côte d’Azur.
Interrogé par les policiers de Menton, le suspect soutenait que les rapports sexuels étaient consentis… »

Shakespearien !

Phil dit: 3 mai 2016 à 12h15

vous mélangez tout, hihi. dédé s’est fait violer par tkt qui n’est complétement catholique et vous n’avez pas le talent de Mirbeau !

Miss Tigris dit: 3 mai 2016 à 12h17

à bérénice, 7:07, il en faut plus pour que le bedeau Court sorte de la sacristie en courant, m’enfin !

bérénice dit: 3 mai 2016 à 12h22

Depuis le temps, imaginez un peu que j’avais tout de même compris sa philosophie et sa façon de voir la vie, baby lou. M’enfin 7h07… que faisais-je là en pyjama!

D. dit: 3 mai 2016 à 13h31

Je constate une fois encore qu’il est beaucoup question de moi, c’est que je dois être intéressant, pour ne pas dire passionnant, dans lequel il y a le mot passion, à la fois catholique et pas catholique.

Petit(s) rappel(s) dit: 3 mai 2016 à 14h07

Que ce texte soit de Stendhal, on le sait.
Cela dit, ce n’est pas parce que Verdi a fait oublier l’Otello de Rossini que celui-ci est de la mauvaise musique. Qu’on aille un peu écouter le Moise , pour voir ce dont Rossini est capable. Pour le coup, c’est pré-verdien.
Sur le tropisme du Sud , qui ne m’est pas propre, voyez Barbey, « Je suis une Turre-Cremata ». que Barbey fut vedeau m’avait échappé.
Sur le Marlowe, Massacre in Paris n’est pas une pièce unique en son genre, le Bussy d’Amboise de Chapman met en scène la meme époque. Et chez nous, le bien nommé Chantelouve écrit une tragédie sur la Mort de Coligny.
Ce qui est intéressant dans le Marlowe, c’est la fin ou Henri de Navarre déclare vouloir venger de Rome Henri III; cela s’explique un peu car les deux souverains sont alliés, Elizabeth épaulant le futur Henri IV, mais c’est un peu curieux de lire:
NAVARRE
« Come, Lords, take up the body of the king,
That we may see it honourably inter’d:
And then I vow for to revenge his death
As Rome and all those popish prelates there,
Shall curse the time that e’er Navarre was King,
And ruled in France by Henry’s fatal death. »

Le théatre elizabetain procède généralement par perturbation de l’ordre du monde, puis par son rétablissement. Ici, il y a ouverture sur une vengeance ultérieure.
On peut penser que Marlowe est plus à l’aise dans Faustus, ou passent Dee et Kelley, et Tamburlaine, que dans cette pièce qui est l »équivalent d’un film historique,façon les Valois comme si vous y étiez…
Bien à vous.
MC

Delaporte dit: 3 mai 2016 à 14h07

Je lis dans « Philosophie magazine » que Shakespeare avait pris la plume pour défendre les migrants de son temps. Ceci pourrait peut-être encourager Richard Millet à mettre de l’eau dans son vin, au nom de la vraie littérature. Mais, au fond, est-ce une passion qu’il partage vraiment ?

Phil dit: 3 mai 2016 à 14h45

restons modeste, hihi. nous sommes loin des délires du magazine littéraire qui cause de migrants shakespeariens.

Sergio dit: 3 mai 2016 à 15h22

Faut dire Bernanos vaut mieux lire ça les jours où on a le moral… Sauf pour la technique moto bien sûr là c’est chaque seconde pas perdre un instant !

lewshima dit: 3 mai 2016 à 15h32

Delaporte dit: 3 mai 2016 à 16 h 07 min
Je lis que Shakespeare avait pris la plume pour défendre les migrants de son temps.

Et les migrants, du temps d’après, lui rendirent bien.
François-Victor and his big Dad le traduisirent vers la langue profane en retour pour le remercier, en plein milieu de la Manche, sur leur frêle esquif guernesien, qui valait tous les Zodiacs dans les tourbillons des guéridons aux vagues tournantes.
Je crois même que l’énorme Papa en question a dit que c’est l’adaptation du « More » de Alfred de Vigny, puis son Hernani qui habituèrent les Français à la norme théâtrale shakspeariante et son maelstrom ensuite sur les tréteaux parisiens. Et Dumas de le conforter, de dire que la religion Voltaire, Racine et Molière n’était pas en danger, qu’il fallait « juste la liberté de culte ». Gloria In Excelsis Shakespeare.
Qui peut prétendre encore que les migrants ne s’adaptent pas ?

Phil dit: 3 mai 2016 à 15h54

quelques pages qui tiennent la route dans « la grande peur des bien-pensants », Sergio. Sinon revoir le soleil de Satan, sifflé par les ignorants athées canneux de l’époque (toujours en cours).

Filochard dit: 3 mai 2016 à 17h14

les commentaires anti-fliques vont bon train sur le sitapassouple
lemonde.fr/politique/article/2015/11/13/affaire-des-primes-en-liquide-claude-gueant-condamne-a-deux-ans-de-prison-avec-sursis_4809160_823448.html

Samuel Huntington dit: 3 mai 2016 à 17h20

Qui peut prétendre encore que les migrants ne s’adaptent pas ?

Moi, je peux.

Al Ceste dit: 3 mai 2016 à 17h31

Sergio dit: 3 mai 2016 à 17 h 22 min

Bernanos a eu une moto. Une Gnome et Rhône. Savait-il que Clauclau émargeait au CA de ce marchand de mort subite ? Ce qui est sûr c’est que Bernanos prisait peu Claudel :

https://books.google.fr/books?id=onK0k4lAxpkC&pg=PA453&lpg=PA453&dq=relations+bernanos+claudel&source=bl&ots=A_FNekYcUB&sig=qH6oiCAV5dnmRTf3FHuWqxfz_bE&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjixZOGt77MAhVCQBoKHQDEC6QQ6AEIRjAI#v=onepage&q=relations%20bernanos%20claudel&f=false

D. dit: 3 mai 2016 à 17h31

Je viens d’utiliser mon pendule, qui m’a révélé que la modération est :

– jeune;
– belle;
– habillé correctement quoique bizarrement;
– a chaud;
– pèse entre 61 et 67 kg;
– consommera plus de 160 grammes de lentilles sèches dans les 8 mois à venir.

D. dit: 3 mai 2016 à 19h48

Ce soir j’ai mangé des crevettes et du cabillaud à 28 euros le kilo, mes cocos.

Sergio dit: 3 mai 2016 à 21h15

Bon je vais monter un club de motards cathos ; on aura une croix sur l’intégral un peu comme les hussards de la mort et aussi les Teutoniques… On fera des concentres on vivra dans les bois comme les corps francs ! Dans des huttes pour avoir la foi du charbonnier…

Pour ceux qui veulent absolument la burqa on conseille plutôt le cardan, une fois que c’est pris dans la chaîne c’est vite le bout de la piste !

Jibé dit: 4 mai 2016 à 22h53

 » j’ai mangé des crevettes et du cabillaud à 28 euros le kilo »

Mazette, c’est Byzance !
Z’avez gagné au loto, D. ?

Jibé dit: 4 mai 2016 à 22h56

Al Ceste, ou vous en faites trop ou pas assez, dans l’auto promotion maison ?
Parole de spécialiste !

renato dit: 4 mai 2016 à 6h09

« La zone d’ombre de tout un chacun. »

C’est un peu facile et ça ne justifie rien. En tout cas, toujours se méfier de ceux qui arborent leur superstition.

Widergänger dit: 4 mai 2016 à 7h35

Merci Bloom. J’ai pas le temps de le lire, là. Je le lirai plus tard à tête reposée. L’anglais…

Bloom dit: 4 mai 2016 à 8h45

L’anglais…

Pour un Américain, Vlad écrit un anglais remarquablement britannisant (the enmity…has been accruing; to fall afoul of…). Non seulement un brillant journaliste, mais aussi un fantastique linguiste, au demeurant, né en Ouzbékistan soviétique, qui parle russe, hébreu & yiddish couramment.

Bloom dit: 4 mai 2016 à 9h30

Souhaitons que les 925 pages du dernier Auster ait la puissance trouble du mince & dérangeant Sunset Park (assassinat du demi-frère),

Rien à voir, mais.... dit: 4 mai 2016 à 9h50

Et l’Unesco décrète que le mur des Lamentations n’est pas celui du Temple d’Hérode….Et la France vote pour!!!!!!!
Sous-France!

Bof... dit: 4 mai 2016 à 9h51

D. dit: 3 mai 2016 à 21 h 48 min

D. dit: 3 mai 2016 à 19 h 31 min

Retour de l’inutile content de lui.

Son absence, c’était trop beau.

Iznogoud dit: 4 mai 2016 à 11h15

qui parle russe, hébreu & yiddish couramment.
_____

Ah, c’était donc ça… Fallait commencer par là au lieu de tourner autour du pot.

renato dit: 4 mai 2016 à 11h52

Et voilà que ce plat de nouilles trop cuités connu sous le nom de UE accepte n’emporte quoi plutôt que rester fidèle à ses valeurs! pour des peuples qui se veulent « civilisateurs » c’est le top…

D. dit: 4 mai 2016 à 11h56

Vous m’avez devancé, renato. J’allais écrire quelque chose de très-semblable.

D. dit: 4 mai 2016 à 12h59

365 commentaires, un pour chaque jour, 366 pour les années bisextiles.

Sergio dit: 4 mai 2016 à 13h42

D. dit: 4 mai 2016 à 0 h 16 min
Je vous imaginais orthodoxe

N’empêche que cet excellent старец (Распутин) fut un des rares à essayer de bloquer dans l’oeuf (cru) la guerre de quatorze en usant de toute son influence sur l’impératrice (une princesse de Saxe-Anhalt) ; malheureusement ça n’a pas suffi…

Sergio dit: 4 mai 2016 à 13h48

Jibé dit: 4 mai 2016 à 0 h 56 min
Al Ceste, ou vous en faites trop ou pas assez, dans l’auto promotion maison ?

Y a l’huis qui grince ; j’ai essayé de mettre des tout petits coms et sans la moindre signification même de moins d’une lettre i se passe impitoyablement rien…

Al Ceste dit: 4 mai 2016 à 14h52

Jibé dit: 4 mai 2016 à 0 h 56 min

Al Ceste, ou vous en faites trop ou pas assez, dans l’auto promotion maison ?
Parole de spécialiste !

On ne vous le fait pas dire !

Aujourd’hui : Priscilla folle du désert.

Al Ceste dit: 4 mai 2016 à 14h55

Sergio dit: 4 mai 2016 à 15 h 48 min

La fonction commentaire est activée, je viens de la tester, vous pouvez aller voir.

Al Ceste dit: 4 mai 2016 à 14h58

Jibé etc :

Promo qui marche bien, mais surtout à partir des blogues du Monde, de Rue89 et de Médiapart. D’ici : de trois à huit visites/jour, pas plus.

D. dit: 4 mai 2016 à 15h14

Moi je passe les doigts dans le nez même en écrivant bite et couille, la preuve. Il faut dire que j’ai bonne réputation.

Sergio dit: 4 mai 2016 à 15h28

Al Ceste dit: 4 mai 2016 à 16 h 55 min
je viens de la tester

Je viens de faire pareil, « test », pareil ça fait rien.

Ce qui serait intéressant, c’est de voir s’il est blacklisté quelque part ; je suis pas éloigné de croire qu’il y a des blacklistages croisés entre ces quelques providers, Canalblog, le Monde etc. Cela expliquerait pas mal de refus fantômes, qui au demeurant concernent un peu tout le monde.

Bloom dit: 4 mai 2016 à 15h35

Et quel guitariste, Sacha distel, Phil!
En revanche, pas d’ascendance russe blanche chez l’ami d’Odessa;-Brooklyn-Paris; des ancêtres Khazars, sans doute, comme c’est souvent le cas. Parfait sosie de Polanski jeune & aussi follement amoureux de sa belle que l’était Rajmund de la regrettée Sharon Tate…La comparaison s’arrête là.

Phil dit: 4 mai 2016 à 16h13

m’est avis que votre Vlad doit bien rouler Porsche, avec toutes ses langues…comme le Sacha! la comparaison goes on, dear Bloom, en route pour le nobel.

closer dit: 4 mai 2016 à 16h52

« né en Ouzbékistan soviétique »
C’était le bon temps…

L’article de Vlad n’a aucun intérêt pour qui ne se passionne pas pour les bisbilles russo ukrainiennes. D’ailleurs, pourquoi ces noms georgiens pour des hommes publics ukrainiens? Staline aussi avait un nom georgien.

J.D dit: 4 mai 2016 à 17h48

Passou faisant l’eloge d’Anne-Lise Roux dans à Twitt vitesse!!Ils nous rendent accro à leurs billets.RDL et RDC vive la République!!Critique cinéma d’une très belle plume.Délectable.

D. dit: 4 mai 2016 à 17h50

Ben il a eu entièrement raison.
Je l’adore aussi.
C’est l’exemple-même de la femme intelligente, cultivée et équilibrée, avec en plus un charme certain. Je peux vous dire que ça ne cours pas les rues.

la vie dans les bois dit: 4 mai 2016 à 18h25

Phil, ici il a des agrégés de Shakespeare. Il faut rester humble. Châteauvallon , toussa, n’est pas une production shakespearienne. Ca fait trop Dallas.
Mais la série tv House of Cards, semble en être une, de série shakespearienne, voyez.

la vie dans les bois dit: 4 mai 2016 à 18h28

Je viens de voir, sur la couverture du Mag Litt’ que la série  » House of Cards » est la série fétiche du beau gosse. Il ne commente plus ici. Dommage, on lui aurait demandé des nouvelles de sa petite famille… Et en américain.

la vie dans les bois dit: 4 mai 2016 à 18h55

Comment passer de Henri VIII, et la série The Wolf Hall à House of Crads et donald ?
C’est très simple. Il faut faire comme D. Mendelsohn. Oublier tout ce qu’on a appris et resté scotché devant l’écran, devant tant d’idées aussi, , que grenues:

Extrait:
« It was hard not to think of the perils of political success, and of the pleasures of political drama, as the recent television season came to an end — and the frenetic jockeying for the 2016 election began. Two of the great successes on TV this year have been shows about American presidential politics; in each, an underdog rises to power as relentlessly — and Pyrrhically — as Cromwell did »

http://harpers.org/archive/2015/07/new-television-3/

Phil dit: 4 mai 2016 à 19h12

Une vieille lady va voir Hamlet pour la énième fois. De retour, elle dit au majordome :  » cette pièce a décidément trop de citations ».

Giovanni Sant'Angelo dit: 4 mai 2016 à 19h51

…objectif Tintin sur la Lune, ou à côté sur Terre,!…mais bien sûr,!…

…l’étalon-loup,!…l’état-loup,!…
…se laisser accrocher,…un fil,…

Delatour dit: 4 mai 2016 à 20h18

On espère que le Magazaine Littérire s’est équipé d’un tuba et d’une paire de palmes. Il touche le fond.

renato dit: 5 mai 2016 à 5h57

« … cette pièce a décidément trop de citations. »

L’un des précurseurs de W Benjamin?

Bloom dit: 5 mai 2016 à 6h07

Ce que la sérendipité, mot et notion on ne peut plus « tendance », doit à une lettre de Horace Walpole de 1754
===
Serendip est le nom à la fois persan et arabe du Sri Lanka, anciennement Ceylan (Ceylon).
La sérendipité est donc aussi une sri lankaïsation, une ceylanisation/ceylonisation.

Phil dit: 5 mai 2016 à 7h03

congratulations, Renato. cette anedocte était donnée aux élèves (a long time ago) en exemple de l’understatement.

oursivi dit: 5 mai 2016 à 10h14

Siné, maintenant…

C’est plus une année, c’est une hécatombe sous couvert de catacombes.
Sont-ils là-haut ?
Ou plus probablement nulle part. Seules les actes restent.
D’ici à ce qu’on apprenne la mort de William ?
Aucun risque, il a Shakespeare pour lui.

AO

Phil dit: 5 mai 2016 à 11h51

Oui oursivi, l’héca-tombe. Sauf le Prince dans son ascenseur, les autres étaient à peu près en bonne santé avant de mourir.
Siné a dû lutter contre les séquelles de l’antisémitisme inoculé par une partie adverse.

Janssen J-J dit: 5 mai 2016 à 12h00

Des paroles ultimes avec pas mal de panache !… Un anar s’en va par un beau jour de soleil. Chapeau bas, monsieur !
« Je ne pense, depuis quelque temps, qu’à ma disparition prochaine, sinon imminente, et sens la mort qui rôde et fouine sans arrêt autour de moi comme un cochon truffier ».
« C’est horriblement chiant de ne penser obsessionnellement qu’à sa mort qui approche, à ses futures obsèques et au chagrin de ses proches ! Je pense aussi à tous les enculés qui vont se frotter les mains et ça m’énerve grave de crever avant eux ! »,
« Mourir ? plutôt crever »…

en passant dit: 5 mai 2016 à 12h05

Cristoforo Armeno est un mystère, drapé dans les brumes vénitiennes du Seizième siècle. C’est officiellement le traducteur des Voyages et aventures des trois princes de Serendip. Selon les versions, Armeno serait un personnage réel, ou alors l’invention de l’imprimeur du livre en Italien Viaggi e aventure dei tre principi di Serendippo, ou encore un pseudonyme de Michele Tramezzino. http://www.editionsdelondres.com/Armeno-Cristoforo

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*