Lucette Destouches, nez Céline
Faut-il que le nom même de Céline fasse encore trembler pour que l’on consacre des biographies non plus à sa personne mais à celle de sa femme… D’autres ont déjà eu ce privilège, à supposer que cela en soit un. Non que leur œuvre personnelle l’eut justifié, mais parce que l’exploration de leur personnalité autoriserait une meilleure compréhension de celui de leur complice. C’est bien le mot. Il permet de s’intéresser autant à Mme Zola qu’à Juliette Drouet, Vera Nabokov ou Nora Joyce, avec des variantes : Lucia, la fille schizophrène du couple Joyce, la fille et la petite amie de J.D. Salinger etc.
Lucette Destouches n’aime pas qu’on lui donne du « Madame Céline ». Il faut l’écrire au présent car elle aura 106 ans l’été prochain, si toutefois. Ce qui n’a pas empêché son nouveau biographe d’intituler son livre Madame Céline(428 pages, 20,90 euros, Tallandier). Il aurait pu l’intituler « Lucette », comme le fit Marc-Edouard Nabe pour le portrait qu’il lui consacra, comme s’il n’y en avait qu’une dans la récente histoire littéraire, à l’égal de Gaston dans celle de l’édition. David Alliot, à qui rien de ce qui touche l’auteur de Mort à crédit n’est étranger (scrupuleux archiviste et documentaliste de la célinologie, il est notamment l’auteur d’un indispensable dictionnaire D’un Céline l’autre chez Bouquins) ne l’a rencontrée qu’à quelques reprises ; mais eut-il été de longue date l’un de ses familiers que cela n’eut rien changé tant la mémoire est trompeuse et l’héroïne, discrète.
Qui oserait parler de muse en cette femme toute de fantaisie, d’élégance, de grâce, plus éloquente de silences que de paroles ? Pourtant, il y a de cela et on ne peut s’empêcher de repérer l’ombre portée de sa sensibilité et de ses intuitions sur Céline. Elle hume pour lui les événements et les catastrophes à venir quand il est tout à sa transe. Quelque chose comme sa sagesse. Du moins tel est le sentiment qui suinte des témoignages ici recueillis. La critique Gabrielle Rolin l’avait joliment croquée en 1969 e femme qui n’est dupe de rien et que rien n’étonne dans la comédie humaine, sans cesser de paraître sylphide :
« Elle tient de la poupée javanaise, de l’hirondelle des faubourgs, de Mimi Pinson et de Peter Pan. Tout en elle respire la fragilité. Ses mains et ses pieds minuscules semblent plus légers que l’air, son visage frémit à la moindre émotion. Danseuse, elle ne cesse de danser. Un pas de galop jusqu’à la porte, une pirouette pour traverser la pièce et quand, par miracle, elle consent à s’asseoir, on le devine comme chatouillée d’entrechats ».
Comment écrire la biographie de l’épouse sans faire celle du mari d’autant qu’ils étaient inséparables ? Lucette Almanzor, la jeune danseuse de l’Opéra-Comique a rencontré l’écrivain-médecin en 1936. Bien que son nom évoqua Al-Mansour/ « le Victorieux », vizir de Cordoue du temps d’Al-Andalus, sa famille s’enracine à Mortagne-au-Perche. La passion de la danse les réunit : elle ne vit que pour ça, il hante les studios de répétition. Il vient d’achever son deuxième roman Mort à crédit et s’apprête à écrire son premier pamphlet, Mea culpa.
On s’attend à des révélations sur la vie intime du couple. Les intéressés ont été très discrets à ce sujet. On savait la capacité de séduction de Louis-Ferdinand Destouches dit Céline, médecin et écrivain, sur les femmes. Grand, mince, le regard clair et enveloppant, un charme éprouvé, des conquêtes successives. Jusqu’à la rencontre avec Lucette où manifestement tout s’arrête. On imagine que David Alliot a bien pesé ses mots en parlant d’ « impuissance sexuelle » car il se doutait bien que certains chroniqueurs en feraient leur choux gras : soudain, tout s’explique ! La haine, la violence, les décharges dans les points d’exclamation et en avant ! Prudent, il se base sur une lettre inédite de Céline à sa première femme :
« Moi le coup de 39 m’a noué l’aiguillette, cloué dans la frigidité, absolue… »
Ce qui correspond également à des confidences de Lucette à son ami Serge Perrault, lui avouant que les névralgies et les migraines sévères étaient devenues si intenses à son mari pendant l’amour qu’il abandonnait avant de parvenir à l’orgasme et se cantonnait à un rôle de spectateur. Le fait que cela lui ait pris sensiblement à l’époque de la débâcle sera également commenté. N’empêche que cette évolution intime se traduit par une métamorphose de son aspect physique. Dès lors, le dandy séduisant et soucieux de sa mise, se néglige, s’abandonne, se clochardise,se vêt de bric et de broc, renonce à la propreté et à toute séduction. En 1941, lorsqu’ils s’installent rue Girardon peu avant de régulariser leur compagnonnage, il a 47 ans et elle, 27.
Avare, odieux, geignard, ingrat sauf avec Arletty (étrange comme, sur les photos, on la confond avec Lucette, surtout lorsque les cheveux de celle-ci sont enturbannés) et Marcel Aymé, mais aussi désespéré, pessimiste, intense dans la tristesse. D’une admiration sans borne pour lui, elle, si peu littéraire, le suit partout en toutes circonstances. Elle supporte tout et que par-dessus le marché, il lui reproche continuellement d’être trop dépensière lorsqu’elle fait les courses pour le ménage. Il la couvait, s’occupait de tout, la jugeant incapable de s’occuper du moindre détail administratif et financier. Après sa mort en 1961, les amis (notamment Serge Perrault et l’avocat François Gibault) veilleront au grain, tandis que Gallimard ne cessera de l’entretenir (à part le Voyage au bout de la nuit en Folio, régulièrement prescrit dans l’enseignement secondaire, et un peu Mort à crédit, les livres de Céline ne se vendent plus depuis longtemps). Elle n’en demeure pas moins la gardienne du temple depuis un demi-siècle, sans en ressentir la vocation, ne fût-ce qu’en sa qualité d’ayant-droit. Elle fit ainsi respecter la volonté de l’écrivain de ne pas laisser rééditer les pamphlets antisémites « qui nous ont déjà valu assez de malheurs comme ça » ; mais récemment, se sentant tout de même sur le départ, elle se laissa infléchir et autorisa par écrit Gallimard à mettre cette réédition en projet afin que l’œuvre enfin complète de Céline soit normalement disponible en librairie.
D’une fidélité absolue à l’homme comme à l’écrivain, Lucette a toujours encouragé les études céliniennes, libéré les inédits, soutenu les projets, ce qui se traduit par le très grand nombre de thèses universitaires consacrées à l’œuvre. Elle s’est longtemps activée autour de l’œuvre posthume, travaillant par exemple au décryptage du manuscrit de Rigodon. Ou autorisant ou non les innombrables projets de films autour de l’œuvre. Incroyable ce que le Voyage et Bardamu ont pu susciter de fantasmes chez les producteurs et les réalisateurs : Abel Gance, Julien Duvivier, Pierre Chenal, Claude Autant-Lara, Michel Audiard (avec Belmondo dans le personnage principal et derrière la caméra, Fellini puis Sergio Leone !), Claude Berri, André Téchiné, Alain Corneau, Jean-Luc Godard, Louis Malle, Milos Forman, René Clément, Jean-Pierre Mocky, Yann Moix s’y sont cassé les dents. Maurice Pialat voulut adapter Mort à crédit, et Maurice Ronet voulut même en faire autant avec sa thèse de médecine sur l’hygiéniste Semmelweiss, et Christophe Malavoy avec Nord ! David Alliot a des pages très fournies et éclairantes sur ces tentatives avortées et sur leur résonance chez ces céliniens de la pellicule.
La veuve Céline se fera professeur de son art, spécialisée dans « les danses orientales et de caractère » comme indiqué sous son nom de jeune de fille à même la plaque sur la boite aux lettres. Du monde avait défilé à Meudon du temps de Céline : Roger Nimier, William Burroughs, Christian Millau, Marcel Aymé, Antoine Blondin, Dominique de Roux, Louis Pauwels… Rien d’une visite au grand écrivain pour adoubement (Mauriac chez Barrès) mais tout d’une exploration du monstre in vivo dans sa cage même. Comme si cela valait brevet de rébellion. Tant et si bien qu’un Jean-Marie Le Pen ira jusqu’à inventer en avoir été à deux ou trois reprises. Après la disparition de Céline, les visites se poursuivront : Frédéric Vitoux, Hugues Aufray (« Dis-moi, Céline… »),Bernard Moitessier, Jean-François Stévenin, M.E. Nabe, Carla Bruni, Charles Aznavour, Patrick Modiano et nombre d’autres qui vinrent faire salon route des Gardes à Meudon par un étrange phénomène de désir d’effleurement de l’absent à travers le sourire, la légèreté et la mémoire trouée de celle qui aura vécu sous dix-sept présidents de la République.
On regrettera les pages trop brèves sur la vie de son héroïne pendant les quelques mois passés à Sigmaringen en 1944-1945. De même que l’on aimerait en savoir plus sur ses réactions personnelles face aux écrits les plus délirants de son mari. Quelques doutes par-ci par–là. On ne voit pas comment l’avocat Pierre Courtet aurait pu être « dernier ministre de la Justice du régime de Vichy à Sigmaringen » alors que Maurice Gabolde fut le Garde des Sceaux aux côtés de Pierre Laval jusqu’à au 17 août 1944 et qu’à Sigmaringen, le gouvernement fantoche n’avait pas de ministre de la Justice. Un autre détail contestable, plus trivial, finira peut-être devant les tribunaux : il est raconté qu’en 1996, François-Marie Banier fut amené spécialement à Meudon par le critique littéraire Angelo Rinaldi pour être présenté à Lucette à seule fin de lui acheter sa maison, la démarche étant évoquée en analogie avec les usages désormais bien connus de l’écrivain vis à vis des vieilles dames. Cela n’a pas du tout plu à Banier qui a non seulement formellement démenti mais a fait sévir son avocat, lequel réclame un modification de la page 319 ainsi que des dommages et intérêts pour diffamation. Un procès en perspective : l’auteur et l’éditeur se retranchent derrière une source connue (Lucette Destouches, épouse Céline de son amie Véronique Robert-Chovin paru chez Grasset) où l’affaire est évoquée en quelques lignes ; le plaignant, lui, produira notamment une lettre d’Angelo Rinaldi démentant lui aussi ce projet. Tout en reconnaissant avoir amené des écrivains à Meudon (F.M. Banier, Alberto Arbasino…) en un temps où il était pressenti par Lucette pour préfacer un volume de correspondances de Céline, offre qu’il finira par décliner, Rinaldi dit aujourd’hui :
« Je n’ai jamais entendu que Lucette Destouches voulait mettre sa maison en viager. Et de toute façon, jamais je ne me suis senti pousser une vocation d’agent immobilier… »
A l’aube de son centenaire, la mémoire de Lucette était régulièrement sollicitée par les biographes et les historiens de la littérature. Sauf qu’elle tendait plus naturellement vers la vérité que vers l’exactitude, fidèle à la technique de transposition de son mari. Ainsi s’est-elle crue romancière de sa propre vie. Sûr qu’elle ne s’est pas ennuyée à vivre aux côtés de cet homme, dut-il réserver sa générosité aux chats, chiens et perroquets, à l’exclusion du genre humain. Rigodon, l’ultime roman, n’est-il pas dédié « aux animaux » ?
(1969, 1935, années 60 photos D.R.)
869 Réponses pour Lucette Destouches, nez Céline
vous préférez le cinéma, Ed ?
@ed et moi
D se touche et parfois ça va loin disait la comtesse de la pluralité des mondes habités
Ed, préférez-vous les miens?
@D.
Encore pire. Je déteste Monsieur Poulpe.
@Jean
edetmoi est mon pseudo sur Twitter. Le saviez-vous ou c’est un hasard ?
@Chaloux
J’adore !
une rencontre.
c long et orienté
pardon
https://www.google.fr/url?q=https://www.youtube.com/watch%3Fv%3DoYuH6OuYcjw&sa=U&ved=0ahUKEwiNkeeAh5raAhVIW8AKHQRjDEUQwW4ILygAMBI&usg=AOvVaw20PmZtjubjjijbQSlhMxq1
Bon, D. j’ai tout regardé.
Vous en avez encore beaucoup des comme ça ?
Faudrait pas envisager un peu de grandir, non ?
Gide écrivait à propos du Voyage : « Ce n’est pas la réalité que peint Céline, c’est l’hallucination que la réalité provoque. » C’est assez vrai ! Et une réalité toujours sordide où on dirait qu’il se complaît à parodier les voyages tels qu’on pouvait les écrire à l’époque, le New York de Paul Morand qui se réduit à la vision cauchemardesque des latrines new yorkaise, ou l’exotisme des romans de Pierre Benoît (qui a écrit une Atlantide), l’Afrique n’est qu’un monceau de pourriture et une fournaise infernale.
Il adopte le point de vue du ressentiment parce qu’il adopte celui du damné de la terre qui peste contre la doxa et les tenants du pouvoir, que ce soit le pouvoir économique ou le pouvoir de la parole incarnée parce qu’il désigne comme la littérature officielle qu’il met à mal par un dénigrement systématique de ses codes. L’oralité de l’écrit prétend tenir la dragée haute à toute littérature accusée de forfanterie pour n’être pas sortie de la bouche d’un rhéteur démagogue comme Céline.
Ses personnages sont noirs et sordides et Robinson concurrence sérieusement la place de héros à Bardamu censé raconter sa vie pourtant. Les rares adultes capables de montrer que l’humanité n’est pas complètement pourrie (« l’admirable Molly », le sergent Alcidel) ne font que de courtes apparitions, et le romancier, comme pris en flagrant délit de sensibilité, en devient gauche et mièvre à les évoquer.
rose,
J’ai beaucoup de sympathie pour D. Mais là, on peut dire qu’il a lâché la rampe.
« l’Afrique n’est qu’un monceau de pourriture et une fournaise infernale. » WGG
Le portrait de l’Afrique de Conrad n’a rien à envier à celui de Céline.
Wgg et mon gugus antique, rien? Comme avec Robert ! Je peux pas croire.
Et votre citation de Gide ce pédéraste rappelle Renaud, c est pas l homme qui prend la mer c est la mer qui prend l homme. Naufrage de la pensée .
L’Afrique de Conrad a un aspect magique par sa violence barbare incarnée par une femme aux allures de déesse que n’a pas du tout l’Afrique du Voyage.
Le Voyage est aussi — un critique l’a bien montré — une réécriture du Candide de Voltaire.
Céline se montre encore moraliste dans Le Voyage dans la grande tradition du XVIIè siècle. Il cite La Bruyère, il fait des parodies de La Rochefoucauld, des Caractères de La Bruyère, de Pascal aussi qu’il admirait beaucoup pour son pessimisme. Le roman contient toute une philosophie implicite ou explicite qui s’énonce à coups de formules lapidaires qui constituent la toile de fond du roman, qu’il oppose à la doxa officielle en vigueur dans la société. Souvent la narration fonctionne comme des cellules narratives qui prolifèrent comme une sorte de cancer, chaque cellule étant constituée d’une anecdote sur laquelle vient ensuite se greffer un discours de nature moral chargé de lui donner un prolongement, une portée universelle qui vient en rabattre sur les prétentions de l’homme quant à l’intelligence du monde, à son pouvoir de définir le bien et le mal, à savoir comment faire pour vivre, se comporter dans la vie, penser le monde, etc.
Je ne vois pas très bien la pertinence de l’argument façon « le populo n’a jamais parlé comme ça. »
Les paysans de Molière ont le langage de leur auteur, pour ne citer que celui-là.
C’est l’argument du réalisme qui, en effet, n’a pas grande pertinence. Les romans de Céline ne sont pas des romans réalistes. Ce sont des romans hallucinatoires.
L’homme Céline a écrit les pamphlets, l’artiste a écrit les romans..
–
Donc l’artiste était une femme. D’où ce pseudo féminin. Bon sang, mais c’est bien sûr! Comment n’y avoir pas songé avant? La schizophrénie, le Jean-Claude Romanesque…
Les uns écrits avec la main droite, les autres avec la main gauche.
Une inconnue (et de taille) demeure: qui lutinait l’Almanor?
Vous vous moquez, JeanMarron?
Affirmation gratuite, sinon malveillante, Bloom. Tu oublies ses années de service au dispensaire de Clichy.
–
Lettres à Elie Faure citées par Godard, p. 205 de sa bio: « Crever pour le peuple oui -quand on voudra – où on voudra, mais pas pour cette tourbe haineuse, mesquine… ».
» (…) il n’y a que des exploiteurs et des exploités, et chaque exploité ne demande qu’à devenir exploiteur ».
« il n’y a que des exploiteurs et des exploités, et chaque exploité ne demande qu’à devenir exploiteur »
C’est le bon sens même qui parle…..
Le Cultureux vénère son soleil, la Culture.
Il protège ses yeux derrière d’épaisses lunettes noires qu’il ne quitte jamais … Ains, bien protégé, il ne distinguera plus la réalité dans ses détails, magnifiquement cruelle dans sa crudité, et il prendra ses désirs pour le vrai, ne voyant pas tout ce que le Diable instille dans le réel, sourire aux lèvres.
« Les romans de Céline ne sont pas des romans réalistes. Ce sont des romans hallucinatoires. »
Et alors, WGG ?
Les romans de Rabelais ne sont pas des romans réalistes. Ce sont des romans coprophages.
Les romans de Proust ne sont pas des romans réalistes. Ce sont des romans analytiques.
etc., etc…
« il n’y a que des exploiteurs et des exploités, et chaque exploité ne demande qu’à devenir exploiteur ».
C’est assez juste, non, Bloom ?
Ton « Fantôme d’Auswitch » sera-t-il réaliste ou hallucinatoire, WGG ?
Ed à 1h30.
moi aussi. faudrait lui donner la main, pour ne pas qu’il tombe.
Heureusement qu’ il a le chat, déjà.
pour vous christiane
A tous les misérables Indiens rencontrés dans la rue, Bloom, tu leur fais l’aumône de ton immense culture ?
et à ďmain
« D’une admiration sans borne pour lui, elle, si peu littéraire, le suit partout en toutes circonstances. »
L’homme ne devait donc pas être si mauvais ?
Peu désireux de lire les éditions pirates des pamphlets qui circulent ici ou là, j’espérais les découvrir dans le corpus de ses oeuvres complètes et pouvoir ainsi les mettre en perspective avec ce qui avait été écrit avant et après. Mais monsieur Klasferd s’y oppose, et certains ici applaudissent à deux mains. J’attendrai…
Vous pensez, Bloom et WGG, que Passou est un irresponsable, un traître, un opportuniste ?
« Ton « Fantôme d’Auswitch » sera-t-il réaliste ou hallucinatoire, WGG ? »
Au pire, il sera bien orthographié : AUSCHWITZ !
A tous les misérables Indiens rencontrés dans la rue, Bloom,tu leur fais l’aumône de ton immense culture ?
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Comparativement (2 millions / 17 millions), il n’y a pas beaucoup plus de « misérables » à Delhi qu’à Paris, Baroz. La solidarité communautaire des taudis n’est pas toujours un vain mot, et beaucoup de gens vivent modestement, simplement, dignement. Le quartier dans lequel j’habite est un bon exemple de cette Inde multi-cultuelle (« hindous », musulmans, sikhs, chrétiens) et multi-culturelle (de nombreux réfugiés afghans, pachtounes, hazaras,tadjiks). Je joue au foot avec les mômes quand je peux, et on s’amuse bien.
Les vrais pauvres sont dans les campagnes, tous ces petits paysans qui se suicident par centaines car Monsanto les y pousse et les politiciens ne les redécouvrent que pour les élections.Ceux dont parle et que défend A.Roy, justement, et qui parfois rejoignent les rangs des naxalites, maoistes en guerre contre l’état indien dans plusieurs régions (Andhra Pradesh, Bihar, Chhattisgarh, Jharkhand, Karnataka, Kerala, Maharashtra, Orissa,Bengale occidental..)
Et toi, Bobo du 12e, de quoi gratifies-tu les sans abris et les Roms qui hantent les rues de Paris?
Robert Louis Stevenson :
« Au pire, il sera bien orthographié : AUSCHWITZ ! »
Avec WGG, rien n’est moins sûr, JC !
Sinon, merci pour la correction, comme dirait Passou, JC.
De rien d’autre qu’un regard et d’un sourire, Bloom, car je ne possède rien et ne dispose que d’une retraite de 1200 euros pour vivre à Paris…
« Mais monsieur Klasferd s’y oppose, et certains ici applaudissent à deux mains. J’attendrai… » (JiBé)
L’impudeur de ce monsieur Klarsfeld est gigantesque !
Il se croit tout permis, ce grand couilllon ! De quel droit, pense t il à la place des gens ? Qui est-il pour demander « l’interdiction » d’un texte de ce géant de Ferdine ?
Quel fasciste communautariste, ce môssieu Klarsfeld… !
Noam Chomsky, Propaganda and the Public Mind: Conversations with David Barsamian :
Madame Hidalgo a réussi ce prodige de détruire l’un des rares acquis positifs de Delanoë dans la capitale : les vélib’ !
@ 23 h 39 min
Jamais de la vie.
Surtout pas par ce marketing Gallimard, et par l’agent commercial Pivot, qui voudraient imposer Foenkinos comme écrivain, alors qu’avec cette littérature de cuisine on atteint le degré zéro de ce qu’il est possible d’écrire quand on n’a rien à dire sur la crise du logement. Phénomène typiquement parisien.
Les bobos qui l’ont élue s’en souviendront…
Sofonisba Anguissola :
Il n’est pas certain que « Les bobos qui l’ont élue s’en souviendront… » car la mémoire boboïde est une mémoire immédiate : mémoire faite d’oublis entassés les uns sur les autres, comme des fringues passés de mode.
IMMIGRATION – Le prix Nobel de Littérature Jean-Marie Gustave Le Clézio se dit, ce dimanche 1er avril dans le Journal du Dimanche, « scandalisé » par les mauvais traitements infligés en France aux migrants, appelant le président Emmanuel Macron a tenir « davantage » compte des défavorisés.
« Je reste scandalisé par la manière dont sont appliquées les directives du ministre de l’Intérieur » Gérard Collomb, déclare l’écrivain au Journal du Dimanche. « Il préconise de la fermeté mais, sur le terrain, on est au-delà de la fermeté », ajoute-t-il. « On continue à infliger de mauvais traitements à des gens sans défense ».
« Fermer ou ouvrir les frontières reste une question, mais une fois que les gens sont en France, il est inacceptable de mal les traiter », ajoute-t-il.
Le prix Nobel de Littérature avait dénoncé, en janvier, dans une tribune publiée par l’Obs « le tri » fait entre les migrants qui fuient leur pays pour des raisons politiques et ceux qui fuient la misère, y voyant « un déni d’humanité insupportable ». Une politique migratoire également dénoncée par d’autres intellectuels et des associations. Emmanuel Macron avait alors déclaré qu’il fallait « se garder des faux bons sentiments ».
« Améliorez-vous, monsieur Macron ! »
« J’ai l’habitude d’être renvoyé à la naïveté car je suis traité de naïf depuis l’enfance », explique-t-il. « Je ne suis pas naïf. Je vois simplement les choses différemment. Je préfère les artistes aux politiques. Mais je ne fuis pas la polémique et je tiens bon. Mon passé familial, mes origines bretonnes et mauriciennes, m’incitent à privilégier le partage. Donc, s’il le faut, je réécrirai une tribune contre les mauvais traitements infligés aux migrants », prévient l’écrivain.
« Je ne suis pas un opposant à Emmanuel Macron et j’ai été choqué par la couverture de L’Obs le représentant derrière des fils barbelés. Je voulais exprimer mon opinion sur la question des migrants, sans être un porte-parole », explique l’écrivain dans l’entretien du JDD.
« Je suis reconnaissant à Emmanuel Macron de nous avoir débarrassés, à la présidentielle, de Marine Le Pen, mais il devrait davantage tenir compte des défavorisés », ajoute-t-il. « Améliorez-vous, monsieur Macron ! »
Interrogé sur la prise de parole des femmes contre le harcèlement sexuel, l’écrivain juge que « c’est l’un des grands combats à mener partout dans le monde ». « Les hommes ont une longue tradition de prédation dans leurs rapports aux femmes, mais je suis persuadé que ce n’est pas une fatalité », ajoute-t-il.
J’adore Tatave Le Clezio : quelle belle déclaration …
Ah, je m’a gourré !
En vérifiant la date, je vois que c’est un poisson de premier avril !
Je me disais aussi …
ça tangue pas mal pour Hidalgo à Paris, JC. On parle déjà de la possible candidature d’Edouard Philippe aux prochaines municipales…
la méthode macron, sans blabla inutile:
« Bardonecchia est le dernier arrêt italien des quatre TGV Milan-Paris quotidiens empruntés par sept ou huit agents français. La plupart des migrants montés à bord, et une partie de ceux partis à pied, sont interpellés et se retrouvent ensuite dans le fourgon blanc de la police aux frontières française, qui fait la navette de 6 heures du matin à minuit pour les ramener à Bardonecchia : en général la porte s’ouvre, le migrant et son sac sont jetés dehors et le fourgon des autorités françaises repart au bout de quelques secondes. »
Finalement, Tatave, prix Nobel de Littérature, ne nous laisse que trois solutions, et je préfère privilégier la troisième :
– il est naïf
– il est c.n
– il est marrant
Hier soir…
J’ai toujours pensé que Dame Hidalgo ferait une excellente dame-pipi dans un des rares beaux quartiers de la ville lumière …
POLITIQUE – Eviter que la crise ne s’envenime. Gérald Darmanin a annoncé dimanche 1er avril qu’il se rendrait très rapidement en Italie où une crise diplomatique couve en raison d’agissements de douaniers français. « Je dois des explications’, a-t-il convenu lors du Grand Jury RTL, LCI, Le Figaro, précisant que le patron des douanes françaises ira également rencontrer son homologue.
La veille, le ministre de l’Action et des comptes publics avait publié un communiqué pour donner la version de Bercy, après la protestation officielle de Rome. L’ambassadeur de France avait même été convoqué pour s’entendre dire que ‘le comportement des douaniers français était inacceptable ».
sûr qu’avec Darmanin et Collomb, on ne se risque pas à faire de parallèle avec les pires heures de la france pétainiste. Et pourtant, pourquoi pas ?
Clôture barbelée :
https://blogfigures.blogspot.fr/2013/06/paul-schutzer-sparrows-on-berlin-wall.html
« il n’y a que des exploiteurs et des exploités, et chaque exploité ne demande qu’à devenir exploiteur ».
C’est assez juste, non, Bloom ?
–
Quand on est réducteur de complexité, pessimiste, cynique, aigri, qu’on n’aime pas l’Autre, qu’on n’est pas animé d’une certaine idée de la beauté de l’existence et du « what a piece of work is Man! » de Shakespeare, qu’on préfère Hobbes, Carl Schmitt et Ayn Rand à Descartes, Gershom Sholem et Lévinas, oui.
Hélas, ce n’est ni mon cas, ni celui des miens, en amont et en aval, ni celui de mes amis proches par le cœur et l’esprit, dispersés de par le vaste monde…
Sofonisba Anguissola :
https://pin.it/qef3frjs6nvx5j
Passou, pourquoi ne pas changer la photo d’illustration de votre billet par celle-ci, proposée par l’illustre renato :
« Lucette tenant dans ses bras le grand cadavre de Ferdine, mort pourrissant « …
5h20 l artiste ne s eloigne-t-il pas toujours un peu de l homme sinon dans le cas de Céline d’où partirait son humour , à moins de pouvoir lire au second degré les pamphlets . Mais je n’ ai pas comme vous tout lu de lui cependant combien sont admirables à l écrit et méprisables dans leur condition d homme .
Bloom, la plupart des SDF que je croise dans les rues de Paris ont souvent un téléphone portable à la main, je n’en possède pas. Mais chez moi, c’est un choix…
Il faut tout de même reconnaître que la lutte anti-terroriste en France est assez efficace, comme démontre plus bas notre ami Georges Moréas sur son blog. Il en dit long sur l’indigence de l’imagination indignée des internautes littéraires moyens pour créer des algorithmes de détection de signaux faibles et complaire ce faisant à la révolution politique du numérique tendance villani-macron en matière sécuritaire :
« Dans la mesure où la plupart des auteurs d’attentats de ces dernières années étaient fichés S, on peut dire que les services de renseignement ont fait le job. C’est la démonstration de leur efficacité dans la détection. La faille du système se situe ailleurs, en aval : comment repérer les prémices du passage à l’acte alors que les signaux avant-coureurs prennent souvent le contre-pied de ceux qui ont attiré l’attention ? Des signaux négatifs en quelque sorte, des changements de comportement anodins qui ne sont pas dans l’action d’un individu, mais dans son inaction : le fait de ne pas faire quelque chose d’habituel. Pas facile. Les logiciels patinent ».
Mes pauvres cloches de chocolat. BJ à toussent : musulmans en général et palestiniens en particulier, sans oublier Ozamiandis, l’Boug et Suzie Delair.
Mais enfin, Bérénice !
Pourquoi « méprisables » dans sa condition et « admirables » à l’écrit ! C’est un tout absolument indissociable, sauf à mentir par idéologie simplificatrice ….
The Empathic Civilization…
« Hélas, ce n’est ni mon cas, ni celui des miens, en amont et en aval, ni celui de mes amis proches par le cœur et l’esprit, dispersés de par le vaste monde… »
Ah, l’admirable homme !
Gigi appelle « lutte » la détection seule…
Alors que la lutte implique le « retrait » après « détection » de ces terroristes en puissance, boulot de la justice civile … ou militaire !
A Cayenne ! A Cayenne, les méchants !
(Câlineries de la Taubira à la descente d’avion … double peine)
« Nez Céline » provoque en moi un un effroi insupportable… mauvais goût d’un Pierre Assouline pourtant si souvent bien inspiré et même davantage et qui ici s’abandonne au pire jeu de mot;je sais bien que c’est ironique, j’entends bien le ton où l’on reprend les pires clichés antisémites pour en faire de la dérision(à la manière de Céline), mais ce n’est pas je crois le ton qui convient pour parler de ce sujet gravissime. Cela me gêne énormément, je n’arrive pas à me faire à cette musique grinçante… cela grince du côté du sourire.
Finalement, Tatave, prix Nobel de Littérature, ne nous laisse que trois solutions, et je préfère privilégier la troisième :
– il est naïf
– il est c.n
– il est marrant
—> APPLICABLE AU CAMARADE BLOOMIE LE FROGGIE !
David Foenkinos a un grand mérite, il peut être lu dans le texte par des étudiants en 3e année de français dans les facs de Delhi. Il participe du rayonnement à l’étranger d’une certaine littérature française qui peut mener plus tard à la découvertes de vrais écrivains. Il s’exprime dans un français accessible, engage volontiers le dialogue sur la façon dont il crée ses personnages et avec ses bouclettes a plutôt la côte auprès des minettes qui rêvent Bollywood. Pour le reste, je suis, disons, quelque peu réservé…
Tiens , pour se réveiller, un bel extrait d de » Guignol’s Band «
Céline décrit le port de Londres :« Là alors on voit les bateaux.. Tout le jeu des wharfs.. Tout le grand travail. .les mouillages.; les bordées…le tintouin.. Tout le carrousel des cargos.. Tout ça hale barre entre les remous.. Effrontés canots ô partout.. doublent ,pivotent, éclaboussent..moussent..il faut aimer.. Moi ça me fascine..Je ne le cache pas… Je m’émerveille… Les mouettes quadrillent, sillonnent, planent, piquent aux balises… tendrement se posent..
Le grand courant gronde sous les arches là tout en bas, creuse, ravine, pousse. »
p. 756 Céline, roman volume III la pléiade
« Nez Céline » provoque en moi un un effroi insupportable… mauvais goût d’un Pierre Assouline
Tout ce qui est effroi « insupportable » est exagéré….
Voici comment Bernanos a parlé de Céline, au moment de la sortie de « Voyage au bout de la nuit » :
« Pour nous la question n’est pas de savoir si la peinture de M. Céline est atroce, nous demandons si elle est vraie. Elle l’est. Et plus vrai encore que la peinture, ce langage inouï, comble du naturel et de l’artifice, inventé, créé de toutes pièces à l’exemple de la tragédie, aussi loin que possible d’une reproduction servile du langage des misérables, mais fait justement pour exprimer ce que le langage des misérables ne saura jamais exprimer, la sombre enfance des misérables. Oui, telle est la part maudite, la part honteuse, la part réprouvée de notre peuple. «
Le Figaro, décembre 1932
Un petit coup de Céline en anglais, pour changer de la scie habituelle; auto-illustration de son amour du Lumpen et de son obsession pour l’argent :
« I’d forgotten all about the ham … I’d forgotten everything … Now I begin to catch the tune. Christ ! « What about your mother’s money ? … And the food you were supposed to be bringing home?… Well ? Ahh » He was exultant. « Your see, Clémence ?… Your handiwork … Now do you see what you’ve done … with your idiotic leniency … your stupid blindness … You trust that little thug with money ! Your unpardonable trustfulness ! Your idiotic credulity ! … You give him money, you hand him your purse ! Why not give him everything ? Give him the whole house. Why not ? » etc. etc etc
Death on the Installment Plan, translated by Ralph Manheim, 1956, New Directions, NYC, p. 313.
Zola, du léger à côté…
Je signale que la mention « nez crochu » a disparu depuis assez longtemps de nos fichiers de police. En revanche, il convient d’avoir une position moins bornée que celle de JC… matière de « lutte » anti-terroriste, à la lumière de la prétendue révolution numérique du rapport macron-villani dans sa composante sécuritaire. Car enfin, nous voilà confrontés à deux options. Or, il faudrait peut-être réfléchir à la manière de les dépasser, je pense.
Entre :
d’un côté, –> ne pas perdre de temps à concevoir des algorithmes censés nous dire comment éliminer à distance des terroristes, (sauf à dire après coup comment ils avaient justifié la nécessité politique de les faire neutraliser par nos forces spéciales, drones tueurs ou autres),
et, de l’autre côté –> concevoir de nouveaux algorithmes biaisés (au risque de leur inefficacité tant qu’ils ne détecteraient que des « signaux négatifs » tenant à l’inaction des individus qui ne feraient plus les choses qui leur étaient habituelles),
N’y aurait-il pas une voie médiane qui s’en viendrait subrepticement ?… Celle d’algorithmes orientés pour détecter les quelques individus restants sur la planète échappant aux radars de l’agitation humaine des réseaux sociaux, y compris en dehors du dark web system. Autrement dit, des gens totalement muets, à cibler par déduction, comme étant les plus hautement suspects, à ficher prioritairement en IH (Inactifs Habituels) et à surveiller particulièrement…, ce que jusqu’à présent les SR dans une impasse relative, n’ont jamais su imaginer pour cette planète en grand danger de naufrage définitif.
Brrr.
vérification : le robot rdl laisse-t-il passer le terme nez crochu ?
oui ! donc, je vois pas pourquoi il bloque les messages précédents en modération. Du grand n’importe quoi, une fois de plusse.
JC peut être peut on lire une posture dans les pamphlets et une imposture dans le reste ou l inverse .
Bloom a raison. Une fois de plus. Céline est bien meilleur en anglais. Angliche de mode d’emploi d’appareil ménager, d’accord ! Le Ferdine, il est nul en français d’éructation ! ….
Quittons nous. Il est grand temps. Bonne grève à tous, comme dit le Gigi, sauf aux Palestiniens subventionnés qui peuvent plus travailler à tuer du you.tre encombrant ….
Céline et la Bretagne. Il prétendait être breton par sa mère. À partir de mars 1918 il parcourt la Bretagne pur la mission Rockfeller dans le cadre d’une campagne pour la prévention de la tuberculose. Après son mariage avec Edith Follet à Quintin, en 1919,il travaille à Roscoff. Il se fixe en 1924 à Rennes pour compléter ses études de médecine. Il s’établit à Paris en 1929.Il revient parfois naviguer avec le peintre Henri Mahé.Il lui écrit en 1932 : » T’ as raison, cette Bretagne est un pays divin. Je veux finir là, auprès de mes dernières artères, après avoir soufflé dans tous les binious du monde. Elizabeth a déjà retenu notre maison au Conquet, sur la pointe pluvieuse, au milieu d’un petit jardin où plus rien ne pousse à cause du vent partout ». Dans cet extrait, on notera qu’ il projette donc de finir sa vie avec Elizabeth Craig . .. En 1936 il écrit un petit scénario qui se passe à l’ile de Sein ». Misère. Demie famine et vieux paganisme mêlés. Pardons dans le style médiéval. Superstitions, prières, beuveries, érotisme, longs hivers brumeux. »
En juin 1942 il est à Quimper, puis à Beg-Meil.
Dans » Féérie pour une autre fois », il décrit longuement ses séjours à Saint- Malo :
« Je veux un endroit à camélias, mimosas, œillets, toutes saisons !… Ah l’idéal ! ah c’est tout simple ! Entre Tho Briand et la Douane !..l’est-ce choisi ?.. vous voyez n’est-ce pas le site ? Roccchabe…les récifs. .les Bée..la porte Saint -Vincent..Quiquegrogne !.. le kiosque des tramways.. l’anse des yachts…le climat !..les baigneuses… les sables !..le croissant d’or jusqu’à Cancale…ou presque. Or sur émeraude !.. pas croyable de toute beauté !.. et la Casino alors dites ?…le monument d’étonnement même !.. armorique-métro malgamés, granits, cabochons ,petites chimèress, menhirs, briques ardoises !..et mille lucarnes.. »
Hélas le Casino vaguement mauresque a été détruit par les bombardements de 44 qui ont d’ailleurs pulvérisé la ville sauf les remparts .Il parait aussi que, pour la première fois, l’aviation américaine a utilisé du napalm, déversé largement sur le massif rocheux du Grand Bé pour liquider une centaine de soldats allemands qui continuaient à se battre …Je le sais, c’est écrit dans les livres ..et dans Ouest France.. Enfin le Casino d’aujourd’hui est une sorte de bunker, un monstre de mocheté..les grandes marées devraient balayer tout ça.. j’en rêve.. Souvent, d’ailleurs dans sa correspondance, en évoquant Saint-Malo, Céline écrit : « je suis aux souvenirs vous me pardonnerez. C’était des heures en somme heureuses.. »
Dernier mot pour vous, Bérénice : pourquoi ne pas accepter les Pamphlets comme le reste des écrits de Ferdine. Pourquoi ? Il n’y a pas de bonnes raisons. Aucune ! Tout Céline !…
Les cheminots comptent parmi les rares à encore avoir des couilles. Je les admire et soutiens entièrement leur mouvement. 47 % des Français les soutiennent, par ailleurs, en dépit de ce que raconte Mme Buzin, ministre du Travail qui affirme péremptoirement que…personne ne comprend…bla bla bla…les français ne comprennent pas. Ils ne comprennent que trop bien, au contraire.
Vous vous moquez, JeanMarron? (Bloom)
Je ne fais qu’appliquer au cas Céline la distinction faite par Proust, distinction qui, en effet, a un petit côté schizophrénique. Quant à votre idée que c’est la femme, en Céline, qui a écrit les romans, tandis que le mâle a écrit les pamphlets, elle me plaît fort. Chacun(e) de nous a en effet une forte composante du sexe opposé qui ne demande qu’à se manifester. Vive la romancière Céline (le choix du pseudo fut certainement rien moins qu’innocent) !
Quelqu’un a dit plus haut qu’un antisémite intelligent s’accommoderait mal des énormités de Céline dans les pamphlets. Il paraît en effet que les responsables nazis de la propagande antisémite en France tenaient Céline pour un rigolo. Ils préféraient certainement que le discours antisémite se donnât les airs de l’intelligence. Mais Céline (et les antisémites qui l’admiraient avec lui) savait fort bien qu’en cette affaire, avoir l’air intelligent était tout-à-fait secondaire. Ce qui comptait, c’était l’authenticité de la haine. Et, quand on lit les pamphlets, il n’y a pas à s’y tromper. Le discours antisémite est un discours de haine. Il ne relève pas du rationnel mais du passionnel. J’ai toujours été stupéfait de l’obscénité des énormités antisémites proférées dans les pamphlets. Et c’est sans doute leur « vertu » aujourd’hui : c’est que, bien loin que l’auteur l’ait voulu, ils mettent à nu l’énormité de la bêtise du discours antisémite, quelle que soit parfois (comme chez un Drumont) sa prétention à l’ « intelligence ».
« Le Seigneur tient ses assises parmi les nations remplies de cadavres, il écrase les têtes dans les contrées tout autour. » (Bible, psaume 110) En toute candeur, il me paraît bien que tous ceux qui reviennent de Russie ils parlent surtout pour ne rien dire… Ils rentrent pleins de détails objectifs inoffensifs, mais évitent l’essentiel, ils n’en parlent jamais du Breton. Le Breton est tabou dans tous les livres qu’on nous présente. Gide, Citrine, Dorgelès Serge, etc. n’en disent mot… Donc ils babillent… Ils ont l’air de casser le violon, de bouleverser la vaisselle, ils n’ébrèchent rien du tout. Ils esquissent, ils trichent, ils biaisent devant l’essentiel : le Breton. Ils vont jusqu’au bord seulement de la vérité : le Breton. C’est du fignolé passe-passe, c’est du courage à la gomme, y a un filet, on peut tomber, on se fracture pas (…).
– Breizhatteles
Mais qu’est-ce qu’il a donc contre les Bretons, Ferdine?
ministre de la Santé, pardon, mais qui a un avis sur le sujet.
Oui, Buzin dépasse les Borne. C’est ça, le féminisme d’Etat aujourd’hui : en avoir surtout des plus grosses que les mèques !
D., votre prise de position m’étonne beaucoup, mais peut-être pas tant que ça (au finale – sic) : elle ressemble étrangement à un calcul indicible de l’actuelle dirigeante du National Front. Que vive la chienlit de 95 pour récupérer la mise électorale bintôt. Pas vrai ?
« Du monde avait défilé à Meudon du temps de Céline : Roger Nimier, William Burroughs, Christian Millau, Marcel Aymé, Antoine Blondin, Dominique de Roux, Louis Pauwels… »
—
Vous oubliez Ginsberg qui était avec Burroughs, Passou.
« Ginsberg and Burroughs paid a visit to Céline in the suburbs. They were greeted by his ferocious dogs (Burroughs must have liked that). Céline explained that he took them with him when he went out, to keep ‘the Jews’ in the neighbourhood at bay: perhaps it was a way of putting Ginsberg back where he belonged, in outer darkness ».
At the Centre Pompidou
Jeremy Harding, London Review of Books, Jan 2016
Des molosses pour se protéger des Bretons…
« Je veux un endroit à camélias, mimosas, œillets, toutes saisons ! »
Il y eut aussi un long séjour à Nice, Paul !
on ne sait pas si les chiens de Céline finirent par détecter le juif Ginsberg à Meudon.
– Info de faible plus-value, en somme.
et selon le mot « la femme est le juif de l’homme » ?
Le années de formation. On se demande comment il a fait médecine ?
« Après avoir obtenu le Certificat d’études primaires en juin 1907, Louis est envoyé en pension en Allemagne, près de Hanovre, pour y apprendre la langue. Ses parents souhaitent l’orienter vers une carrière commerciale et estiment que la connaissance de langues étrangères sera nécessaire à leur fils. Après avoir passé plus d’un an en Allemagne, Louis est envoyé en Angleterre. Il passe presque toute l’année 1909 dans des collèges britanniques, d’abord à Rochester puis à Broadstairs.
De retour en France en janvier 1910, il entre en apprentissage chez un marchand de tissu.
« On allait me mettre à l’épreuve. C’était fini d’être égoïste, pervers, insolite… J’allais avoir aussi mon rôle, mon but dans la vie ! Soulager maman !… Presto !… Charger, foncer sur un business ! » (Mort à crédit).
Après les tissus, la bijouterie. Louis travaille successivement chez plusieurs joailliers. D’octobre 1911 à mai 1912 il est affecté à la succursale de Nice des frères La cloche, joailliers. »
…
…il me semble,…
…que ,petit à petit,…nous somme dans, une êre, d’économie » canibale « , ç tout point de vue,…
…
…il faut prendre, à distance, ses rapports, avec les amis,?,…et les états , au dessus de tout soupçons,…en crimes organisés,…
…bien vus, Archibald, de mes deux,…
…Ah,!Ah,!…Bip, Bip,…Go,!…
…le cadre, à ses tableaux,…etc,…
…
Jazzi:
Après la guerre, Céline épouse Edith Follet (ils ont une fille ensemble), puis il passe le baccalauréat en 1919 et fait des études de médecine jusqu’en 1924.
https://www.franceculture.fr/personne-louis-ferdinand-celine.html-2
Tant de détails érudits nous sont donnés de la vie de Destouches qu’on se demande pourquoi il existe encore des controverses au sujet de sa sexualité. La passion des gens de la rdl, constant sujet d’éblouissement. Qui nous dira un jour à quel point VABDLN fut l’un des romans les plus injustement surestimés du siècle dernier. A le relire aujourd’hui, on est consterné de le sentir vous tomber des mains à chaque page, comme un roman hispanisant de passoul.
Aujourd’hui ce ne serait pas possible, Lavande !
« Vous oubliez Ginsberg qui était avec Burroughs, Passou. »
Et pas Kérouac, l’auteur des « Clochards célestes », dont Céline est un beau spécimen, Bloom ?
« A le relire aujourd’hui, on est consterné de le sentir vous tomber des mains à chaque page »
Je croise parfois des jeunes dans le métro qui lisent le Voyage… en édition de poche et semblent captivés, JJJ…
« il n’y a que des exploiteurs et des exploités, et chaque exploité ne demande qu’à devenir exploiteur ».
C’est totalement irréfutable au vu de l’histoire du monde. Mais il serait facile aussi de trouver des exceptions individuelles; appelons-les des saints. Ils ne sont jamais assez nombreux pour renverser la tendance de fond.
« l’un des romans les plus injustement surestimés du siècle dernier. »
Ton camarade adoré, JC, dit la même chose de Proust, JJJ…
La brigade de police du langage devrait montrer l’exemple, à commencer par ses adjoints de sécurité
Bloom dit: 2 avril 2018 à 9 h 06 min
Foenkinos « a plutôt la côte auprès des minettes »
côte flottante, côte d’Opale ou côte-rôtie ? /kot/
La cote (d’amour), ce n’est pas la même chose /kɔt/
Erreur que l’on voit partout, comme la confusion entre la tâche (à accomplir) et la tache que l’on s’efforcera en vain de nettoyer (Out, damned spot! out, I say!)
« Death on the Installment Plan »
Rien que le titre est à ch.ier! Le traducteur ne pouvait-il donc pas rendre la même idée avec une expression plus concise et moins administrative que « on the installment plan »? D’habitude, ce n’est pourtant pas la concision qui manque à l’anglais par rapport au français, qui demande en moyenne 25% de plus d’espace pour dire la même chose!
Bon, aux prochaines vacances, je relis le « Voyage » et « Mort à Crédit » dans ma bonne vieille édition de la Pléiade…
Extrait de la notice wiki consacrée à madame Céline. Je ne savais pas qu’elle avait fait danser mon éditrice !
« De retour en France en 1951, en juillet ils rejoignent des amis à Nice. Et ils s’installent à la villa Maïtou à Meudon, sise 25 ter, route des Gardes.
Elle sympathise alors avec le mari de Françoise Sagan, Bob Westhoff, et reçoit chez elle de très nombreuses personnalités, dont Arletty, Marcel Aymé, Michel Simon, Charles Aznavour et Angelo Rinaldi, Roger Nimier et Albert Paraz.
Dans ses romans, Céline campe Lucette sous les traits du personnage de Lili. Celle-ci apparaît dans D’un château l’autre, Nord, et Rigodon, trois ouvrages qui content l’exil du couple pendant et après la guerre.
Louis-Ferdinand Céline meurt le 1er juillet 1961 vers six heures du soir après avoir déclaré à Lucette qu’il « [allait] crever ». Elle fait en sorte que la nouvelle reste aussi secrète que possible, et l’enterrement a lieu en présence d’une trentaine de personnes seulement, dont Marcel Aymé, Claude Gallimard, Roger Nimier, Robert Poulet, Jean-Roger Caussimon et Lucien Rebatet. Elle fait alors graver sur leur tombe, outre le nom de son mari,
« LUCIE DESTOUCHES
NÉE ALMANSOR
1912-19.. »
ignorant qu’elle dépasserait allègrement le siècle.
En 1965, dans un entretien accordé à Colette Gouvion, elle affirme « [être] perdue ».
Elle enseigne alors la danse classique. Elle fait notamment profiter de ses cours Judith Magre, Françoise et Isabelle Gallimard et Ludmila Tcherina, ainsi que les membres des 2Be3 à leurs débuts. »
à 10 h 44 min
Il y a un copyright sur l’extrait proposé.
Pourquoi ne pas rendre à l’auteur
© Alain Mourgue 2006 ce qui lui appartient; c’est d’un « goût », surtout lorsque la question posée y trouve réponse et que l’extrait proposé, volontairement tronqué par bas rosis est loin du compte.
http://www.terresdecrivains.com/Louis-Ferdinand-CELINE-a-Paris
Je possède une édition pirate de Bagatelles (chez Omnia veritas); édition ni faite ni à faire, couverture hideuse, des coquilles énormes presque à chaque page, des blancs entre chaque paragraphe que rien ne justifie (ce me semble), et même toute une page imprimée en double au mauvais endroit : un travail lamentable. C’est idiot de laisser une maison d’édition aussi merdique se faire de l’argent facile avec les pamphlets. Omnia veritas publie également des textes de René Guénon, un autre grand allumé dont la conversion à l’islam semble avec le recul annoncer bien des malheurs actuels. La fracture Orient/Occident, plus que jamais au coeur de enjeux internationaux. J’ai entendu dire que Steve Bannon est un grand lecteur de Guénon, ça n’aurait rien d’étonnant.
« Ton camarade adoré, JC, dit la même chose de Proust, JJJ… » Comment pouvez-vous dire cela, Jazzman… alors que c’est vous qui êtes de loin mon internaute préféré, vous le savez !- Que des djeunes lisent encore le Voyage dans le RER, quoi de plus normal à leur âge ? C heureux et le contraire serait étonnant.
Sur la tombe de Céline aux Longs Réages, j’ai même vu de jeunes punks craignos assis sur sa tombe avec leurs molosses, bouffer leur hamburger et ne pas vouloir en décamper pour me laisser vérifier les inscriptions. Je précise que Lucette s’y est fait appeler Lucie au vu de la photo jointe glanée sur l’internet
https://www.bing.com/images/search?view=detailV2&ccid=QsWfLQxl&id=1C8296583AB541B9A983DB862D787FD41CC76B84&thid=OIP.QsWfLQxlWT7uqrvlNz_ewQHaGl&q=tombe+de+c%c3%a9line&simid=608054357820114362&selectedIndex=0
Mettre des cailloux sur une tombe c’est une tradition juive !?!
@Ils ne sont jamais assez nombreux pour renverser la tendance de fond.
Et pourtant, il y aurait encore beaucoup à méditer sur la figure politique de Nelson Mandela qui n’était pas un saint, pour faire mentir cette loi d’airain. Le contre exemple absolu se trouvant chez le père J-B Aristide en Haïti, au regard duquel baby Doc côté ne fut qu’un aimable amateur, j’en conviens bien.
On ne sait pas si l édition des pamphlets antisémites de Céline dont bloom fait la promo sur la RDL, il l a commandée sur Amazon.
http://www.01net.com/actualites/un-pamphlet-antisemite-de-celine-promu-par-amazon-1350418.html
Max Frisch fut-il un écrivain aussi intéressant que Günther Grass ? C’est comme Christa Wolf, je n’ai jamais trouvé cette romancière très passionnante !
Quant à Ramuz dont on m’avait conseillé « la grande peur de la montagne » il y a quelque temps : une véritable catastrophe ! Non décidément, les bévues s’accumulent à trop faire crédit aux conseils des internautes de la rdl. Et personne pour nous inciter vraiment à aller aux mémoires d’outre tombe après avoir agréablement digéré les Misérab’, en dépit des lazzis passant comme des karavanes. Car telle fut assurément la plus grande découverte de ces derniers temps, & je le redis à r., merci !…
@dont bloom fait la promo sur la RDL
cochonne qui s’en dédit, ma fille…
@ Mettre des cailloux sur une tombe c’est une tradition juive
Comme quoi ILS ne seraient pas tous ingrats comme gwg, et c’est bien le pb insoluble des contradictions humaines.
A votre avis qui parle dans le texte ci-dessous?
« On a de plus en plus l’impression qu’il y a un divorce entre le «pays réel» et le «pays officiel». Ce pays réel réclame que les institutions redeviennent à son service, et repassent sous son contrôle. Il exige des politiques adéquates pour l’ensemble de la population, et par conséquent que soit recréé un lien national – lâche mais très étendu – qui supplante les appartenances de classe. Ce pays réel rassemble l’immense majorité des perdants des politiques menées toutes ces dernières années, qui restent unis tant qu’ils appartiennent à une communauté nationale. »
@12.17, mais c’est de moi ! Incroyab’ ! Où l’avez-vous déniché ?
boom fait la promo des pamphlets antisémites de Céline sur ce fil de commentaires. Il peut aussi les avoir acquis lorsque un éditeur délinquant d extrême droite venait les vendre sur la RDL franco de porc , en provenance de l’Uruguay.
Faut dire qu’ à cette époque beaucoup icitte le trouvaient peut être d un commerce agréable?
Le correcteur auto coréen ne connaît pas bloom. Voilà qui est réparé.
À moins que ce fut en provenance du Paraguay, on oublie trop vite.
Sachez, JJJJ, que le nationalisme républicain dont je me réclame n’est pas incarné en premier lieu par MLP. Et qu’il respecte sans doute comme aucun autre partie l’État et sa fonction publique qu’il désire forts.
parti
…ce qui est courageux de sa part dans la mesure où son électorat se trouve peu chez les fonctionnaires et assimilés.
Le défi est donc de gagner leur confiance et de leur démontrer par les faits qu’ils ne se seront pas trompés par leur nouveau vote, et bien fait avoir à de nombreuses reprise par leurs anciens (votes).
JJJ, puisque vous nous en reparlez, je vous rappelle qu’ on ne vous a PAS conseillé (en tous cas pas moi) la Grande Peur dans la Montagne, qui, avec La Guérison des Maladies, et deux ou trois autres, appartient en effet aux oeuvres de second ordre de Ramuz.
Céline et la Bretagne. Je ne crois pas que le sujet soit abordé dans L’Histoire Culturelle de la Bretagne, qui fait référence, peut-être par A.P Ségalen dans son Dictionnaire des Ecrivains l’ayant fréquentée. (Mais a-t-il été édité?)
En tous cas, Le Conquet n’est pas Saint Malo, et le mélo ilien n’est pas sans évoquer Finisterre…
Pour le reste, après guerre, la reconstitution d’Arretche est, pour l’époque, tout à fait honorable. Un grand merci à Guy La Chambre, Ministre de la Reconstruction et Maire de St Malo, qui sut résister à des projets autrement plus ravageurs.
MC
@ franco de porc
…et d’emball’ments – mdr 😉
Rooo un rien t amuse.
@12.50, en effet vous n’y étiez pour rien. C’est Passoul qui me l’avait conseillé, après vérif. On ne devrait jamais faire confiance à ses goûts, au demeurant il fait souvent semblant d’avoir beaucoup lu, et plus ça va, plus je me rends compte que c’est beaucoup de bluff. Beaucoup de ragouts et peu de lectures de fond. Comment serait-il d’ailleurs possib’ qu’il en aille autrement, quand par ailleurs le même prétend pondre un roman par an, et sévir dans de multiples académies où il faut soi-disant beaucoup lire ?
Günter Grass ? ce nom ne prend pas de H.. JJJ . Vous avez dû le lire rapidement ce Grass pour ne pas vous souvenir de son nom sur la couverture de ses romans .. Quant à ne pas aimer Christa Wolf , pourquoi pas ? Cependant cette féministe dans la RDA nous a donné avec « le ciel partagé »(1963) une vraie leçon de ce que fut le décalage entre les valeurs des deux Etats allemands d’après-guerre. Grass d’ailleurs resta en constant lien avec Christa W. tout au long des années 60 à 90..Il l’admirait bcp avec raison.. Cette romancière a superbement décrit le bourrage de crane nazi que subit la petite écolière Wolf dans « Nachdenken über Christa T. » Dommage que vous n’ayez pas lu ça. Il faut également lire » Aucun lieu. Nulle part » ,la romancière imagine avec vraisemblance (les lettres et archives sont bien exploitées) une rencontre à l’été 1806 entre Karoline von Günderode et Kleist. Superbe texte. Enfin sa série des « Cassandre » (à partir de 1983 ) est un monologue de la prêtresse troyenne à Mycènes ; c’ est de toute beauté et si actuel dans un climat de militarisme exacerbé de la Guerre Froide.. .quelle belle révolte si vibrante et émouvant contre des « valeurs masculines » et guerrières.. Avec Ingeborg Bachmann c’est sans doute un des écrivains (écrivaines j’y arrive pas..)qui permet de comprendre l’évolution idéologique et sensible des deux Allemagne..
oui, rhooo, je suis un garçon très primesautier, contrairement à ce que pensent mes contempteurs-trices en général, surtout ce matin.
@PE/JPA « Vous avez dû le lire rapidement ce Grass pour ne pas vous souvenir de son nom sur la couverture de ses romans ».
Après vérification, je dois vous dire ceci. Je n’ai lu que 2 romans de Günter Grass au cours de ma carrière qui n’était pas dédiée à la littérature : le Tambour et Le Turbot (en traduction Amsler, hélas, je ne pratique pas la langue allemande.) En 1979, je voyais bien que le Turbot, ce manifeste féministe par le biais d’une histoire de la cuisine, avait quelque chose d’original, mais « la cuisinière et le mangeur d’homme » m’avait beaucoup plus impressionné. Je trouvais Grass encore plus lourd que dans le Tambour. Or, si un tel sentiment persiste chez moi au bout de deux fois, je ne vais pas plus loin. Vous savez tout.
« Dommage que vous n’ayez pas lu ça. Il faut également lire » Aucun lieu. Nulle part « . IL FAUT, IL FAUT…, j’aime tjs beaucoup cette manière condescendante de conseiller les demeurés comme moi, il est vrai parfois demandeurs. N’ayant jamais été formaté, j’y suis souvent allé crocheté au pif pour ne pas dire au nez… Et comme par hasard, je suis tombé un jour sur (mais pas compris l’intérêt) de « aucun lieu, nulle part », le seul Christa Wolf que j’ai essayé de lire à sa sortie en français ! QQ chose de totalement incompréhensible pour moi, un monde totalement étranger à mes préoccupations, les relations de Kleist et Karoline, franchement ! Mais comment pouvez-vous imaginer que de telles histoires aient jamais pu ou pourront jamais m’intéresser en soi ? J’en arrive presque à vous plaindre à vous entendre en faire l’apologie. En quoi cette lecture est-elle pour vous une nécessité vitale, me prends-je à penser, me mettant à votre place ? Voilà ce que j’aimerais comprendre de temps à autre, par delà l’étalage légitime, et quelques conseils néanmoins avisés (hélène l)…
Bien à vous, croyez cependant à tout mon respect, cher monsieur Edel.
De ¨Christa W. je connais au moins Cassandre, et c’est indéniablement un beau texte, JJJ. Meme lu en français.
MC
JJJ quand je dis « il faut lire », c’est de l’enthousiasme, comme je donne un bon tuyau à un ami, j’essaie de faire partager mes admirations , c’est ce qu’on peut faire de mieux avec un ami,lui prêter des livres. Aucune condescendance. si vous ne comprenez pas ça je vous plains.
Jazzi dit: 2 avril 2018 à 11 h 14 min
« LUCIE DESTOUCHES
NÉE ALMANSOR
1912-19.. »
Bon au moins elle a pas répété son enterrement comme Jean-Edern !
« c’est ce qu’on peut faire de mieux avec un ami,lui prêter des livres. »
D’où mon peu d’enthousiasme pour les E-books qu’on ne peut pas prêter.
14.11 Ok, je suis sensible à votre argument et amitié, donc je retire ma prévention un peu paranoïde, normal quand on est impressionné, non ? Convenez… Bien à vous, et belle journée.
Lavande dit: 2 avril 2018 à 14 h 38 min
D’où mon peu d’enthousiasme pour les E-books qu’on ne peut pas prêter.
On devrait pouvoir donner le fichier… A moins que cela ne soit protégé ?
Mettre des cailloux sur une tombe c’est une tradition juive !?!
—
Lavande, Le judaïsme est une religion du désert, où rien ne pousse sinon des pierres.
L’autre nom de l’intifada – la guerre des pierres.
La brigade de police du langage
—
Sacré capot! une belle tache, bien dans l’ère du temps. Madderchod!
« c’est ce qu’on peut faire de mieux avec un ami,lui prêter des livres. »
Et le pire : l’ami qui nous prête ou nous offre, un livre que l’on n’a pas du tout envie de lire…
« Alors tu veux tuer tous les Birobidjanais ?
Je trouve qu’ils hésitent pas beaucoup quand il s’agit de leurs ambitions, de leurs purulents intérêts… (10 millions rien qu’en Russie)… S’il faut des veaux dans l’Aventure, qu’on saigne les Birobidjanias ! C’est mon avis ! Si je les paume avec leurs charades, en train de me pousser sur les lignes, je les buterai tous et sans férir et jusqu’au dernier ! C’est la réciproque de l’Homme. »
Futur ouvrage publié par Antoine Gallimard & préfacé par Passou.
Et pas Kérouac, l’auteur des « Clochards célestes », dont Céline est un beau spécimen, Bloom ?
—
Pas sur la route avec eux pour le coup.
Paul, excusez-moi, mais je trouve que JJJ a raison sur vos « il faut lire », « lisez ». Vous dites qu’il n’y a là aucune condescendance… N’empêche qu’à la lecture, ces impératifs sont bien impérieux…
Et, si je peux me permettre, parfois un peu déplacés. Je me souviens que vous m’avez ainsi « conseillé », à votre sens, « enjoint », au mien, de « lire George Sand ».
Les bras m’en sont tombés. Franchement, excusez-moi encore de vous le dire, je n’ai pas eu besoin de vous pour le faire…
(et ça s’est reproduit tant de fois !)
Bon l’honnêteté me pousse tout de suite à dire que grâce à vous, j’ai découvert des livres où je n’aurais jamais mis le nez, comme Bachmann (mais je n’ai pas « accroché » à la hauteur de votre enthousiasme), et surtout, surtout, cette correspondance de Flaubert dont j’ignorais tout et qui m’a fait, non seulement tressaillir, mais encore relire l’oeuvre de Flaubert avec un regard « changé ».
Néanmoins, malgré les mille mercis que je vous dois, vos impératifs, là, si catégoriques (ahhah), seraient certainement mieux perçus s’ils étaient au moins transformés en interrogatifs, voire en conditionnels ! (« Peut-être pourriez-vous, si vous ne l’avez déjà fait, lire Stendhal, Clopine ? »)…
Ah c est plus clair. Bloom qui lit les pamphlets antisemites de Celine est en train de donner une leçon de lecture à « Passou « . Quelle classe.
C’était la minute de Clopine, avec ses conseils dénués de toute perfidie, sa bonté foncière, son génie littéraire méconnu par PA et PE, et son rire breveté modèle ahahaha, à nul autre semblable…
il eût fallu que je le susse.
La découverte du Nouveau Monde par Céline : « je reçus ainsi tout près du derrière de Lola le message d’un nouveau monde. »
Quand il parle des chiottes collectives de NY : « le communisme joyeux du caca. »
On oublie que Céline est aussi un auteur comique !
15 heures 53 : c’est maintenant l’aigreur coutumière du p’tit Court qui ne peut s’empêcher de la ramener pour étaler sa misogynie caractéristique d’un pauvre type impuissant peine à jouir
Bloom je n’étais pas étonnée par la tradition en elle-même mais par le fait que les photos de la tombe de Céline (et future tombe de Lucette) montrent que plein de pierres y ont été déposées (voir lien JJJ à 11h32)
L’art de Céline par lui-même :
« Encore est-ce un truc pour faire passer le langage parlé en écrit — le truc c’est moi qui l’ai trouvé personn autre — c’est l’impressionisme en somme — Faire passer le langage parlé en littérature — ce n’est pas la sténographie — il faut imprimer aux phrases, aux périodes, une certaine déformation, un artifice tel que lorsque vous lisez le livre il semble que l’on vous parle à l’oreille (…) le langage le plus vif sténographié semble sur la page plat, compliqué, lourd — pour rendre sur la page l’effet de la vie parlée spontanée, il faut tordre la langue en tout rythme, cadence, mots et c’st une sorte de poésie qui donne le meilleur sortilège — l’impression, l’envoûtement, le dynamisme. »
(Lettre à Milton Hindus, 16 avril 1947)
Céline, l’homme qui savait parler à l’oreille de l’homme.
Baroz, tu sais bien sûr que Kerouac n’était pas si cool que ça, que c’était un vrai petit fi-fils à sa maman, un misogyne de première et un antisémite notoire. Comme beaucoup de Canadiens français, d’ailleurs, à l’instar d’Adrien Arcand, chef du Parti de l’Unité Nationale (PUN) à la fin des années 30. Faut dire que les juifs canadiens étaient (sont) anglophones et qu’ils habitaient (et habitent toujours) le Westmount des Bronfmans & des Cohen…
Le langage populaire voire argotique dans les romans nous vient d’outre-Atlantique. Au lieu de dire par exemple « cet homme », l’écrivain écrit « ce type ». Et le tout à l’avenant. Je déteste ce laisser-aller, sauf sans doute quand il atteint la perfection musicale chez Céline. Mais voir après tous les mauvais écrivains faire pareil, imiter le maître sans arriver à sa cheville, ça non. L’influence des romanciers américains sur la littérature mondiale a, en ce sens, été catastrophique.
plein de pierres y ont été déposées (voir lien JJJ à 11h32)
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Y voir de l’ironie?
L’influence des romanciers américains sur la littérature mondiale a, en ce sens, été catastrophique.
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A qui songez-vous?
Ce que peut de gens savent c’est que Lucette Almanzar avait une sœur richissime qui s’était mariée avec un personnage très important de la nomenclatura de l’ex-URSS qui finalement tomba en disgrâce et fut condamné à mort par Staline.
LF Céline qui comptait parmi ses amis ne put néanmoins rien pour lui et finalement tous ce dire que ce n’était pas plus mal.
« A qui songez-vous? »
Par exemple, à Faulkner, grand écrivain, mais que tout le monde a voulu imiter, jusqu’à Duras. Eh, non !
Prenez des notes, Bloom. Je suis sur que vous ne connaissez pas cet épisode, vous qui avez réponse à tout d’ordinaire, du fait de vos immersions culturelles entreprises depuis le plus jeune âge.
Faulkner grand écrivain, je trouve que vous y allez fort, Delaporte. Il est lisible, sans plus.
Ses histoires ne tiennent pas tellement debout quand y regarde de plus près.
D’ailleurs je n’ai jamais voulu l’imiter. Il faut dire aussi que je ne suis pas tout le monde, fort heureusement.
Leibniz au goût du jour :
1/ Si, à quinze ans Mireille Knoll avait péri en chambre à Gaz à Auschwitz, elle n’aurait pas été odieusement assassinée à 91 ans.
2/ Si à quinze ans, Mireille Knoll n’a pas péri à Auschwitz, cela lui a permis de n’être odieusement assassinée qu’à 91 ans.
Moralité : il n’y a pas d’effet sans cause et tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.
Quant à moi, si j’avais péri noyé vers mes vingt ans au cours d’une promenade en barque, je ne serais pas ici à dire des sottises tout en mangeant des cédrats confits et des pistaches.
Excusez moi, Clopine, désolé, je recommencerai plus, je suis navré d’être « impérieux » dans mes recommandations de lectures….navré pour vous et pour tant d’autres commentateurs qui ont sans doute déserté ce blog à cause de moi.. j’essaie de comprendre mon cas ..peut-être le manque de sommeil.. les enfants partis… une France en guerre.. un déménagement couteux… des parents absents dans mon enfance.. Trop de grappa.. cet enthousiasme c’est vrai me rend « impérieux » tranchant, insupportable.. je dérape….désolé Clopine..Je savais pas..mais vous savez j’ai dû tellement me battre dans ma chienne de vie pour accéder aux éditeurs parisiens, tout comme Jazzi…. Rassurez vous je suis un cas isolé sur ce blog…. Méfiez-vous quand même de l ‘ enthousiasme de WGG quand il parle de Ciceron ou de Kafka.. ou quand Bloom prêche pour Joyce et ses chers auteurs anglais.. ces deux-là frôlent l’impériosité. Enfin rassurez-vous ,avec mon âge et mes valeurs décalées de saleté de macho je suis une espèce en voie de disparition.. comme l’ Ara à gorge bleue ,le Cacatoès des Philippines ou le Cagou huppé .
Les tisserands :
Notre pisse tâche sur ces draps qu’on fit.
Re-Leibniz :
Si Céline n’avait pas écrit ses pamphlets, il y a longtemps que personne ne causerait plus de lui.
Moralité : il n’y a pas d’effets sans causeries.
Tout est au mieux.
Le langage parlé et l’argot dans la littérature avant Céline :
Eugène Suë (Les Mystères de Paris, 1842-1843); Balzac (Slendeur et misère des courtisanes; Mémoires de Vidocq, 1828, Les Voleurs, de Vidocq, 1837; Jean-François Lacenaire, Mémoires, révélations et poésie ; Charles Nodier, Notions élémentaires de linguistique, 1834; V. Hugo dans Claude Gueux, Les Misérables; l’argot devient à la mode entre 1860 et 1880 : Zola (L’Assomoir), Jean Richepin (La Chanson des Gueux), les ont employés pour donner vie à leurs personnages, mais pas le narrateur; Aristide Bruant et ses compèrs du Chat Noir, Les bas-fonds de Paris, 1897, Dictionnaire d’argot, 1901 ; Jean Lorrain, La Maison Philibert, 1904 ; La Valse parisienne, 1896, d’Hubert Germain ; Henri Barbusse, Le Feu, 1916 ; Francis Carco, Jésus la Caille, 1914. Sans parler au Moyen-Âge de Villon. Céline est donc loin d’être le premier, mais force est de constater qu’il a inventer un style bien à lui.
Si, entre 1860 et 1880, Hugo, Sue et quelques autres n’avaient pas mis l’argot à la mode en littérature, Céline n’aurait pas écrit les romans qu’il a écrits.
Si, entre 1860 et 1880, Hugo, Sue ou quelque autre avait fait de l’argot une langue littéraire originale, Céline n’aurait été qu’un suiveur sans originalité.
Tout est au mieux.
J’ai gagné un cédrat confit.
César avait chargé Cicéron d’acheter des terrains près du Forum pour y construire son propre Forum, dont on peut voir aujourd’hui les ruines. L’achat des terrains coûta alors un million de sesterces, l’équivalent de la fortune de la plupart des sénateurs.
J’ai appris aussi que les magister ludi (instituteurs de l’époque, pour l’école primaire, mais existe déjà le terme de institutor) faisaient classe dans des boutiques sur le Forum. Il existe une belle petite sculpture qui représente un magister ludi assis avec de chaque côté un discipulus assis avec son volumen pour apprendre à lire et à écrire, et tout à droite un paedagogus, l’esclave qui amène son élève à l’école et le reprend après la classe, portant ses tablettes de cire pour écrire au stylet ; il existe de très belles représentations de femmes avec un stylet à Pompéi (au moins deux magnifiques tableaux au Musée de Naples, l’autre représente un boulanger et sa femme, c’est dire l’importance des livres et du savoir pour eux, signes d’appartenance à la classe aisée).
Pour l’enseignement secondaire, les grammatici (professeurs du secondaire) faisait cours dans le Forum d’Auguste dans les exèdres sous la statue d’Enée qu’on peut encore voir en forme semi-circulaire, en face du Forum de César. Chose extraordinaire, on a retrouvé l’ancienne université de Rome en 2010 sous le Forum de Trajan, deux salle de classe pour l’instant grâce à des travaux pour le métro romain : c’est là que se trouvait l’Athenæum, qui servit de titre à la fameuse revue des romantqiues allemands. On a retrouvé aussi à Alexandrie l’ancienne université avec un amphithéâtre et de nombreuses salles de cours ; c’était quelque 600 étudiants à l’époque; à Rome Augustin y fut étudiant.
Memoire Online >
Histoire
Louis Ferdinand Céline:une pensée médicale ( Télécharger le fichier original )
par David Labreure
Université Paris 1 panthéon sorbonne – DEA Histoire et philosophie des sciences 2005
https://www.memoireonline.com/06/07/482/m_louis-ferdinand-celine-une-pensee-medicale7.html
à Faulkner, grand écrivain, mais que tout le monde a voulu imiter, jusqu’à Duras. Eh, non !
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Faulkner a un style on ne peut plus très classique, parfois teinté de régionalisme sudiste (Popeye dans Sanctuaire), de parler afro-américain (Christmas dans L’Intrus). Pour maints auteurs et critiques anglophones, Il est évidemment bien plus important que Proust, tout comme Joyce d’ailleurs. C’est de bonne guerre. Abondance de bien n nuit pas.
Si Faulkner a influencé un auteur français, c’est Claude Simon, en particulier dans La Routes des Flandres, où, comme Quentin Compson dans Absalon, Absalon, le narrateur arpente un labyrinthe de souvenirs. Un mémoire de MA en anglais canadien sur ce thème est disponible sur le Net
http://digitool.library.mcgill.ca/webclient/StreamGate?folder_id=0&dvs=1522680773572~626
Difficile de ne pas citer la première phrase d’Absalom, Absalom, roman âpre, troublant et majestueux, qui illustre parfaitement la géniale tripartition augustinienne: présent du passé, présent du présent, présent du futur.
« From a little after two o’clock until almost sundown of the long still
hot weary dead September afternoon they sat in what Miss Coldfield still called the office because her father had called it that – a dim hot
airless room with the blinds all closed and fastened for forty-three
summers because when she was a girl someone had believed that light and moving air carried heat and that dark was always cooler, and which (as the sun shone fuller and fuller on that side of the house) became latticed with yellow slashes full of dust motes which Quentin thought of as being flecks of the dead old dried paint itself blown inward from the scaling blinds as wind might have blown them. »
Pour Faulkner, en français lire André Bleikasten (cercueil de plomb!) & le regretté Michel Gresset, et en anglais Olga Vickery, indépassable. Nous avons la chance d’avoir une remarquable école d’américanistes (J.Cabau, P. Domergues, C.Lévy, G.M.Sarrotte, P. & G.Fabre, P. Jaworski…).
Les professeurs de l’enseignement supérieur (entre 15 et 20 ans) étaient des Rhéteurs (rhetores) qui apprenaient exclusivement l’art oratoire (enseignement général). Mais il existait aussi des écoles spécialisées où on apprenait la maçonnerie, l’ingénierie pour construire des bâtiments, pour la plomberie, des écoles d’architecture, où les princes et les riches sénateurs venaient puiser les meilleurs pour construire les bâtiments publics et privés comme l’impressionnante et splendide villa de Pison à Herculanum encore enfouie en partie sous vingt-cinq mètres de cendre, etc. Quand sera-t-elle entièrement dégagée qu’on puisse l’admirer ?
Dans cet autre lien on decouvre que les pamphlets antisemites de Celine n ont pas ete traduits en anglais.
Dommage car quelques uns des plus grands noms de la littérature americaine semblent avoir ete abuses…
« Just as Roth’s “Jewish conscience” was itself silently suspended by editorial sleight of hand, a no less misleading elision of Céline’s posterity has been made. Henri Godard, editor of the Pléiade edition of Céline’s novels, has argued that, taken together, the eight novels possess a “dynamic unity” without which “it is not possible to get the true measure of Céline.” This does not go far enough. Once one extends the reach of Godard’s claim to include the anti-Semitic trilogy, the congruence of Céline’s wink-wink misanthropy with his unblinking sociopathy becomes apparent. It is not that we shouldn’t read Céline because he was, at a profound level, contemptible. It is rather that, to understand Céline, we must be ready to, and permitted to, read all that he wrote. Only in this way can we begin to understand what we are saying when we might think to class him as—of all things—a humorist. »
http://www.nybooks.com/articles/2010/01/14/uncovering-celine/
Enfin Cillie Pam n’ à pas demandé son reste…
Chose intéressante à noter et qu’on n’a pas forcément toujours présente à l’esprit, c’st que l’empire romain était bilingue, latin grec. À Rome il y avait même un bureau pour le courrier en latin et un autre pour le courrier de l’empereur en grec.
Quand César a été assassiné par les Vingt-trois conjurés à l’intérieur de la Curie de Pompée, dont l’entrée donnait sur les jardins du théâtre de Pompée, il n’a pas prononcé en latin mais en grec cette fameuse parole qu’on ne connaît qu’en latin : Tu quoique, mi fili (Toi aussi, mon fils) en s’adressant à Brutus (le préteur Marcus Iunius Brutus, qui avait un frère Decimus Iunus Brutus partisan de César); il lui a dit en fait en grec : kai su téknon, que l’abbée Lhomond a traduit en latin au XVIIIè siècle et qui est aujourd’hui dans toutes les grammaires latine comme forme de « filius » au vocatif pour les noms en -ius, ainsi que pour le pronom « me ».
Mais Brutus n’a jamais été le « fils » de César, même pas sans doute un fils adultérin. Brutus faisait au départ partie des partisans de Pompée qui avait combattu César à Pharsale et que César avait amnistié et réintégré dans la Curie en guise d’apaisement politique. En fait toute une partie de la classe sénatoriale était hostile à César qui accaparaît tout le pouvoir et les humiliait. C’est la raison de son assassinat. La suite montre que toute la société romaine était en fait très divisée au sujet de César, qui aurait dû être jugé à son retour de Gaule pour ce qu’on appellerait aujourd’hui ses crimes de guerre voire le génocide des Gaulois.
La formule de César au moment de mourir : « kai su téknon » se traduirait plutôt par : « Toi aussi, mon petit », le mot « fils » étant pris dans son sens affectif plutôt que civil mais que conserve aussi la formule latine : « Tu quoque, mi fili ».
Octave (le futur Auguste) était alors à l’étranger dans une école de rhéteur pour apprendre le grec, dans ce qui était à l’époque un grand centre intellectuel grec, l’université d’Apollonie d’Épire, dans l’actuelle Albanie, de l’autre côté de la mer Adriatique.
« vos « il faut lire », « lisez ». Vous dites qu’il n’y a là aucune condescendance… N’empêche qu’à la lecture, ces impératifs sont bien impérieux »
+1
J’ajouterais que ces impératifs partent du postulat qu’on n’a que ça à f-outre. Et sans condescendance aucune, certains ont un métier productif ici. Tout le monde n’a pas le luxe d’être prof ou critique littéraire.
Bisou
Pour donner un exemple, je n’aime pas du tout le style de Philip Roth. Chez lui, malgré des histoires quelquefois intéressantes, le laisser-aller stylistique (langage parlé) est désastreux, systématique, maniaque… Le lecteur comme moi en a vite marre et ne va pas au bout. Car on se dit : mais non, ce n’est pas de la littérature ! C’est tout au plus une sorte de journalisme pour quotidien populaire, mais qui aurait – certes – du souffle.
Erratum…
L’achat des terrains coûta alors un million de sesterces, l’équivalent de la fortune de la plupart des sénateurs. >>>> 100 millions de sesterces, l’équivalent de la fortune d’un sénateur, à peu près 80 millions d’Euros.
Dès l’école primaire, on apprenait aux enfants romains à écrire le latin et le grec en même temps. On a retrouvé un ouvrage scolaire avec un texte en grec à gauche et l’équivalent latin à droite, des mots et des formules de la vie quotidienne.
Le grec a commencé à s’imposer dans la culture latine à l’époque des Scipions qui ont introduit la culture grecque à Rome à la fin du 2ème siècle avant J.-C., du temps de Térence, qui était leur esclave et qu’ils ont affranchi. Térence parlait probablement trosi langues : le latin, le grec, et la langue de son enfance, le phénicien qui s’écrit de droite à gauche comme l’hébreu. Térence faisait partie des quatre auteurs qu’enseignaient les grammatici (professeurs du secondaire) avec Salluste, Virgile (l’Enéide, dont on peut voir de très nombreux graffiti sur les murs à l’époque, le premier vers : Arma virumque cano : je chante les armes et l’homme) et Cicéron. Cicéron était encore la figure de proue de l’enseignement du latin à la Renaissance qui a donné un courant littéraire, le cicéronianisme, Rabelais s’y est opposé à son époque par ses romans consciemment; Céline lui a payé sa dette d’ailleurs dans un beau texte, et on pourrait dire que Céline a le même rapport avec la littérature élégante de son époque que Rabelais avec le cicéronianisme.
« le génocide des Gaulois. »
On a les chiffres, WGG ?
« Céline a le même rapport avec la littérature élégante de son époque que Rabelais avec le cicéronianisme. »
Céline sur le même plan que Rabelais, c’est un beau compliment, et ce n’est pas faux !
J’ai déjà donné le chiffre, c’est celui donné par Pline l’Ancien, qui a consulté César : 1 191 000 morts Gaulois et un autre million réduits en esclavage. Quand on pense que 50 ans plus tard, la population de Rome atteignait le million et qu’en -70 au recensement les hommes romains libres dans la péninsule étaient au nombre de 910 000, on peut affirmer sans gros risque de se tromper qu’il ne devait plus rester beaucoup de Gaulois en Gaules au sortir de la boucherie césarienne. La plèbe romaine avait d’ailleurs elle aussi beaucoup diminué à cause de la famine et de l’appauvrissement de la plèbe à cause des guerres en Gaules. Mais on n’a pas vraiment conscience de tout ça quand on pense à César, à cause de la propagande de Napoléon III et de l’enseignement du latin depuis la Troisièmle République qui tend à magnifier la figure de César alors que c’est un des plus grands criminels de l’histoire de Rome, un criminel démagogue et aimé du peuple jusqu’à une certaine époque, ensuite les choses ont changé à la fois dans le peuple et dans la classe des sénateurs, qui est passée de 600 sénateurs à plus de 900 avec l’introduction de gaulois cisalpins avec leure braies (brasa) qui, paraît-il, prêtaient beaucoup à rire la noblesse sénatoriale conservatrice romaine.
braies (brasa) >>>> braca
@WGG
êtes vous sûr de « kai su teknon »?
j’avais le souvenir de « kai su paide » qui correspond mieux au sens que vous privilégiez.
En effet teknon c’est l’enfant qu’on a engendré, le rejeton (formé sur une racine T-e/o-K qu’on retrouve dans le terme qui signifie enfantement )
Pais(d’où « paide » au vocatif ) c’est l’enfant sans indication de filiation ,terme qui peut prendre un sens affectueux
la formule grecque est donc sans doute à vérifier,…. et pour être tout à fait tranquille, en étalant néanmoins ce qu’il faut d’érudition, tenons nous-en à « tu quoque mi fili »
Ed 17 h 57
« vos « il faut lire », « lisez ». Vous dites qu’il n’y a là aucune condescendance… N’empêche qu’à la lecture, ces impératifs sont bien impérieux »
J’ajouterais que ces impératifs partent du postulat qu’on n’a que ça à f-outre. Et sans condescendance aucune, certains ont un métier productif ici. Tout le monde n’a pas le luxe d’être prof ou critique littéraire.
Mais alors pourquoi venir par ici ? Si ce n’est pour que d’autres avec plus de « bouteille » et d’expérience vous fassent partager leur ressenti ? Je ne vois aucun « impératifs impérieux » dans ces conseils de lecture. D’autant qu’il n’y aura pas de « contrôle » ! Vous lirez bien ce que vous voulez….
Sissi impératrice :
« Abdel Fattah al-Sissi a été réélu président de l’Egypte avec plus de 97% des voix, selon des résultats définitifs communiqués lundi. »
« J’ai déjà donné le chiffre, c’est celui donné par Pline l’Ancien, qui a consulté César : 1 191 000 morts Gaulois et un autre million réduits en esclavage. »
Comment peut-on croire à un tel chiffre? C’est tout simplement inconcevable avec uniquement des armes blanches. La boucherie de 14/18 a fait 1.5 million de morts en France avec un pilonnage incessant d’artillerie, de mitrailleuse et même de gaz et de bombardements aériens et beaucoup plus de combattante engagés!
les cagous : En resterait 2000 sous surveillance
étrange oiseau ne sachant pas voler un cacou..
https://www.youtube.com/watch?v=94T9H670X6w
de combattants, pardon
Zerbinette,
Vous êtes mal tombée. Je suis la première ici à demander des conseils de lecture. La différence est que je suis demandeuse et n’aimerais pas qu’on me dise ce que je dois faire sans avoir amorcé le début d’une demande de conseil. Bref. Peu importe, chacun fait ce qu’il veut comme vous dites.
——-
SIRE
Oui, Oui… (14h11)
Mais après ce conseil sympathique : « IL faut que vous les lisiez ! »
et le prêt illico(cocolisisimo Intern..)
DES XII tomes de Balzac en Pléiade (vert émeraude)
que VOUS deviez lire rapidement l’Eté dernier à la Plage…
IL FAUT penser à les rendre !!
Avec le plus profond respect
MAGniFIQUE, TrèS honOrè, et SOUVerAIN SEIgneur
Votre Humble et Très-obéissant Serviteur &
Concitoyen
———-
(Barbarus hic ego sum quia non intelligor illis.)
levy Henri-bernard à son Pot Fogiel…
(après son passage à Brussel…)
« Mais RE-LISEZ lévinas à propos du Visage…3
eT fOG
« je vais commencer par LE lire »…
Ed, je pense que c’est le : »ces impératifs partent du postulat qu’on n’a que ça à f-outre » qui m’a chiffonnée… puisqu’apparemment vous êtes ‘liseuse’ et ‘demandeuse’ !
Et que rien ne vous oblige à des lectures frivoles au lieu de travailler… 😉
Bon sang, ce que les mâles alpha, quand ils passent à l’omega (3…), manquent de simplicité ! Un petit « bon vous avez peut-être raison », un soupçon d’in petto (« il se pourrait que ce que deux internautes me disent contiennent un brin de vérité, et que mes bonnes intentions pavent en fait un enfer d’incompréhension entre ceux qui me lisent et moi »), une once de mesure enfin, est-ce donc si difficile ? Inenvisageable ? Si dangereux à admettre ?
…
Bon sang, mais comment fais-je (et je ne suis pas la seule, car autour de moi les femmes se remettent si souvent en cause, et souvent de bonne grâce) pour tenter d’objectiver l’image que je donne de moi, et essayer de faire la part des choses ?
Où se cache donc le granit de l’assurance de soi à toute épreuve, au point que la plus légère remarque, émise avec les précautions requises, sera automatiquement classée verticalement ? Ne me dites pas, non, pas vous Paul Edel, que c’est quelque part entre les testicules…
Paul edel à trouvé sa Boudou, lol. Sauf que la vraie posait nue chez Hamilton.
Le correcteur coréen a qq problème avec le verbe avoir conjugué à la troisième personne du singulier. On va le mater.
Heureux d’apprendre que closer est un grand spécialiste de la guerre romaine.
La seule bataille de Pharsale a fait 124 000 morts dans le camp pompéien.
Les chiffres donnés par Pline pour les guerres en Gaules sont donc tout à fait plausibles.
Une épée touche forcément sa cible au reste, pas forcément un obus.
Il y a tellement de cons ici (c’est un euphémisme…) qui se vexent pour un rien dès qu’on veut être généreux avec eux en leur recommandant une lecture que moi, je me contente de dire à chaque foi : On peut lire, on pourra lire, comme ça les cons font ce qu’ils veulent sans nous faire chiier avec leur ego de merde.
La didactique dans les écoles secondaires romaines n’étaient pas très perfectionnée. Par exemple dans l’exercice de version du grec en latin, ou inversement (thème), les élèves faisaient de la traduction quasiment mot à mot attestée par des papyri retrouvés), ce que les professeurs d’aujourd’hui recommandent précisément de ne jamais faire.
Ecoutez Clopine- pot- de- colle ,oubliez moi! sautez mes commentaires, occupez vous de vos lectures, de vos texte.
Mettez vous dans la tête que je suis un pauvre type, un macho, un effroi, un abruti, un méchant, un tordu, un éthylique visqueux, un conformiste taré , un type de Droite,un misogyne rampant,un intrigant, un collant, une poule mouillée, une horreur, un paresseux, un critique bidon, un écrivain déjà oublié, et qu’on n’en parle plus.
et les impératifs impériaux ?
C’est du paté.
je me contente de dire à chaque foi :
les chrétiens
les juifs
les musulmans
les mécréants
nota : le nombre de c… élevé c pour voler en escadrille, comme la patrouille de France. ❤?
les blessures suintantes cicatrisez un peu
Blabla et l’histoire romaine… Plus ignorant, tu meurs.
Hurkhurkhurk!
(Paimpopol est incapable de s’apercevoir que le ton qu’il utilise pour s’adresser à Clopine est intolérable… C’est le chouchen, pas les crêpes au sucre).
Eprouver à 63 ans, alors qu’on professeur agrégé et qu’on enseigne à Janson de Sailly, le besoin de préciser que que Brutus n’était pas le fils de Jules, c’est une double bourde. D’abord parce que comme dirait les hommes politiques chacun le sait, et que l’approche de la notion de filiation chez les romains n’a rien à voir avec la nôtre. Blabla devrait lire Paul Veyne…
Paul Edel, vous en faites trop…
Aucun mérite à être prof à Janson de Sailly. J’ai un ami qui enseigne à Melun. Issu d’une famille de gentils intellectuels de gauche, il a fini ultra raciste, limite alcoolique et sous antidépresseur. Alors l’autre là, promenade de santé son « travail ».
c’est le jour où cerains veulent mettre les points sur les i mais ça n’en finit pas de revenir sur les « principes » de ce blog pour « egos de merde » dit-il
Tes arguments sont ridicules WG. Les grandes batailles du 19ième siècle qui cumulaient l’usage des armes à feu et des armes blanches pour finir le travail ont fait quelques dizaines de milliers de morts. La bataille d’Eylau, l’une des plus sanglantes de l’Empire a fait 22000 morts, celle de Gettysburg encore plus sanglante pendant la guerre de Sécession 46000 morts! La bataille de Solferino qui a engagé 330000 soldats et horrifié Henri Dunant, le fondateur de la Croix Rouge, n’a fait « que » 41000 morts.
Comment les chiffres donnés par les historiens de l’Antiquité peuvent-ils être crédibles? Comment ont-ils été collectés? Par qui? Quels documents?
Autant dire que les descriptions des batailles dans Homère sont aussi fiables que les reportages de guerre basés sur des photos, des comptages dans les hôpitaux de campagne, etc.
Bataille de Pharsale.
que dit Wiki?
« Bilan des pertes de la bataille
Selon Plutarque, citant Asinius Pollion, historien présent lors de la bataille, les Pompéiens auraient eu 6 000 tués alors que les Césariens seulement 1 20011. César quant à lui, évoque dans ses Commentaires sur la guerre civile la mort de plus de 6 000 légionnaires romains et de 9 000 auxiliaires pompéiens, soit un total de 15 000 hommes tués dans la bataille. Il énonce la prise de 180 enseignes et de neuf aigles de légion.
Phase 3 : la 4e ligne prend à revers le flanc gauche de Pompée, dont l’armée en déroute se replie vers son camp.
Plus de 24 000 soldats romains sont faits prisonniers par César, 20 sénateurs romains ainsi qu’une quarantaine de chevaliers sont tués, dont l’ancien consul de Rome Domitius Ahenobarbus12.
Du côté césarien, le dictateur affirme ne déplorer la mort que de 200 légionnaires et de 30 centurions ».
Erratum (les chiffres de la note se sont alignés sur le nombre de morts).
« alors que les Césariens seulement 1 200. »
Pour finir, on ne prend pas davantage en compte les chiffres avancés par la plupart des historiens romains que ceux donnés par les chroniqueurs du Moyen-Âge.
Pourquoi cette fuite vers le passé ?
Parlons de notre situation actuelle. Un bras de fer commence avec la grève des transports en commun, demain. Notre petit empereur, à la politique sociale très élastique, dont les patrons véritables sont le grand capital, et qui a fait voler en éclat l’ancienne classe politicienne, dit qu’il ne cédera pas. Suspens !
Edouard Philippe à Paris, c’est une bonne idée, pour dégager Hidalgo. Il a été un très bon maire du Havre : il pourrait rétablir le ligne fluviale Paris-le-Havre !
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