L’un et l’autre en Maurice Barrès
Qui ça ? Maurice Barrès. Les jeunes générations de lecteurs, et même de plus âgées, n’imaginent pas l’empire considérable que Charles Maurras et Maurice Barrès ont exercé sur les esprits dans la France de la première moitié du XXème siècle. Aujourd’hui en librairie, il n’en reste rien, ou presque. Il faut bien chercher. Le fait est que Maurras est illisible et que Barrès n’est pas lu.
Ni défense, ni illustration, Antoine Billot a conçu son Barrès ou la volupté des larmes (210 pages, 19,50 euros, Gallimard) comme une visite. De celles qu’un jeune écrivain rendait autrefois à un glorieux aîné admiré dans l’espoir d’en ramener un improbable adoubement. De quelles larmes s’agit-il ? « L’éclat des larmes que l’esprit répand transfigure l’univers qu’il contemple » notait Barrès dans Un homme libre. Cinq chapitres, cinq moments de son passage sur terre, de l’âge de 8 ans à l’année de sa mort en 1923.
Une biographie est une enquête, un portrait est une quête. Ce n’est pas affaire d’archives, de sources et de témoignages mais d’hésitations, de vacillements, d’incertitudes, de frémissements et d’instants décisifs. Qu’importe l’exactitude des situations du moment qu’en jaillit la moelle d’une existence, la vérité de l’homme. Le portraitiste a le verbe précis, le trait aigu. Au physique, il ne l’a pas raté : peau couleur mauresque, regard de corbeau espagnol, allure de grand étudiant gauche. Il ressemble au capitaine Dreyfus. Un comble ! Dur à avaler pour la Ligue des patriotes.
Il s’autorise l’ellipse sur des pans entiers de sa vie politique, préférant s’attarder sur la charge de paradis perdu qu’il y a dans le « jadis » lorsque c’est Barrès qui en use et abuse au point d’en faire une signature. Ainsi peut-on évoquer son propre pays comme un pays lointain, la gorge nouée de regrets pour un temps révolu. Mais lui-même mettait en garde contre la toxicité de cette nostalgie, la mélancolie qui lui faisait cortège, en prévenant que rien n’empêche le bonheur comme le souvenir du bonheur. « Maurice » comme il l’appelle ne se débarrassera jamais du lumineux fardeau constitué par un glorieux grand-père, le spleen mosellan, le souvenir d’une enfance provinciale entre colline de Sion et cimetière de Vaudémont. Il n’eut de cesse de consulter ses morts, et de se livrer à un entretien infini avec eux. Jamais il ne fut déçu dans son amour des disparus. Ce qui ne l’empêcha pas de se rendre régulièrement au boxon, mais pour s’y mettre à l’écoute de la rumeur du monde, qu’alliez-vous imaginer ! De quoi le changer un peu des nécropoles à baldaquin. L’amoureux en lui a l’envolée facile. Anna de Noailles, poétesse admirée de Proust et femme au cœur innombrable, en sait quelque chose : « cristal », « vase d’or », « ruche de verre », « folie avisée », voire, « jeune Ulyssse frigide »…
De toute façon, le Lorraine était sa mère, sa femme et sa maîtresse. Il couchait avec la terre où les siens étaient couchés. Les derniers grands barrésiens ? Aragon, Malraux… Et même Breton et d’autres encore qui l’avaient pourtant condamné en le déférant au tribunal de Dada et finirent par reconnaître, toutes comptes faits, l’éclat sans pareil du poète en prose. Pas étonnant que celui-ci se soit si bien entendu avec le général de Gaulle. Ils avaient en commun avec leur maître le goût des forêts (« Sylvas inter reptare salubres”) et la splendide désinvolture avec laquelle il a habillé son désespoir.
De temps en temps, une courte citation s’insinue en italiques. Présence de Barrès. Juste assez pour donner à nouveau envie d’y aller voir, jusqu’à reprendre Mes cahiers ou Sous l’œil des barbares. Sa mystique du cimetière français réussit à ne pas verser dans le morbide. Ce besoin de terre, de racines, d’aïeux, cette constante nécessité de galerie d’ancêtres, de passé immémorial, c’était sa manière de se rassurer en prenant la mesure de la permanence de toutes choses essentielles autour de lui. Ce qui distingue la terre du sable, le plein du vide, c’est justement la présence des morts. Ce doit être lourd de porter ses morts en bandoulière, quand bien même les eût-on sublimés. Toute une vie à l’écoute de leurs voix… Grâce à eux, tout est bien là comme autrefois, intangible. Pour ceux qui en douteraient encore, notre irrépressible désir de repères ne date pas du début des années 2000.
Les Déracinés (1897) proposait de faire du mot « tumulte » l’oriflamme de la langue et de la légende nationales. Mais comme le fait justement remarquer Laurence Campa dans le passionnant dossier que la Revue des deux mondes vient de consacrer à « 1914-1918, la fin d’un monde » : « On n’en pouvait plus, au front, de la propagande de guerre à la Barrès, on voulait des textes dans lesquels on pouvait se reconnaître comme dans Le Feu d’Henri Barbusse ». A défaut de s’y être replongé récemment, on fait confiance à Antoine Billot, qui semble avoir vécu en Barrès de tous temps et à tous âges. Il a peut-être trouvé le Maurice qui, en Barrès, avait passé sa vie à chercher la personne qu’était la France, celle à laquelle Michelet l’avait identifiée, après avoir précisé que l’Allemagne était une race, et l’Angleterre un empire. Son texte ailé, modeste et précieux paraît dans la collection « L’un et l’autre » que créa et dirigea J.B. Pontalis. Son écriture a été achevée entre sa mort et celle du père de l’auteur, pilier de la collection à laquelle il avait déjà donné quatre livres. L’un et l’autre veillent sur ce livre. M. Calet eut conseillé de ne pas trop le secouer car il est plein de larmes invisibles.
On croise le pascalien, le péguyste, l’antidreyfusard. Alors Dreyfus, bien sûr. La question incontournable, comme on ne disait pas. On disait plutôt « l’Affaire » comme s’il n’y en eut et il n’y en aurait jamais qu’une susceptible de déchirer les Français. Billot tient que Barrès ne s’est même pas posé la question de l’innocence du capitaine tant cela lui paraissait déplacé en regard de l’honneur de l’armée française. Et puis quoi ! Malgré cette obstination à passer outre le sort d’un individu quand celui de l’institution était en péril, il y eut dans les Familles spirituelles de la France (1917) non un repentir mais cet aveu par lequel il reconnaissait les israélites français comme des membres naturels du corps national – ce qui revenait à manger son chapeau après le torrent de boue et de calomnies sur eux déversé pendant tant d’années.
On s’en doute, les pages que l’historien de la littérature Uri Eisenzweig consacre au cas Barrès dans Naissance littéraire du fascisme (166 pages, 19 euros, Seuil) rendent un son plutôt différent. Ces deux livres sont de facture très différente. Mais il est une scène, sur laquelle le second focalise de manière aiguë, qui pourrait se trouver dans les deux : le récit par Léon Blum de sa visite à Maurice Barrès. Il savait certes que ce « frère aîné » était antisémite mais ne jugeait pas, de même que tant d’autres, que cela le prédestinait à basculer ainsi.
Uri Eisenzweig propose de voir les prodromes du fascisme dans le refus de l’universel et l’affirmation d’un déterminisme racial tels qu’ils s’expriment chez le Barrès chef de file de l’antidreyfusisme militant. Il invite à relire Les Déracinés sous une autre loupe, roman balzacien qui se veut également un antiroman, pour conclure qu’il n’y pas de plan chez Barrès : « Pas d’intention claire ou une vue d’ensemble qui expliqueraient ses prises de position ». De quoi revoir le concept de culpabilité à l’aune de l’attitude de Barrès durant l’Affaire. Un cas extrême d’obstination dans l’absurde. Car il tient le capitaine condamné non pour un officier mais pour un personnage, une fiction. Il le nie comme homme. L’écrivain ne veut même pas qu’on lui raconte l’injustice commise : la trahison de Dreyfus, il la déduit de « sa race ». C’est assez pour récuser par avance tout récit de son innocence car il serait stricto sensu empoisonnant.
801 Réponses pour L’un et l’autre en Maurice Barrès
Dans le fond, Bloom, Renaud Camus ne dit pas autre chose que Passou, mais, dans la forme, il l’exprime mieux !
Des nouvelles d’Edouard dit: 19 janvier 2014 à 16 h 00 min
Désolé, illustre inconnu, mais dans mille ans, on parlera peut-être encore du troisième Reich, on parlera sûrement de Jean Calbrix (ce qui donnera des situations cocasses comme ces cris d’étudiants dans les amphis « Encore du Calbrix ! Donnez-nous du Barrès ! »), mais toi, poussière de poussière que sera-tu ?
Jacques,
Imprudent !!! tu te mets, avec Passou, dans le camp des exclus (au sens de Bloom le fachiste antifasciste), lui qui jette ce délicat :
« Allez, messieurs les obscurantistes, enivrez vous du puissant fumet de crotte qui vous va si bien ! »
T’es qu’un obscurentier, Barozzi !
Tu devrais méditer ce passage de Renaud Camus, Bloom.
Tu travailles au service de la Culture made in France ou bien fais-tu déjà dans la postculture, revue et corrigée à l’aune de l’idéologie dominante ?
« Sarah Vajda faisait d’ailleurs très justement remarquer à Finkielkraut que ces jugements avant toute chose idéologiques, sur les écrivains, relèvent d’une attitude relativement récente, qui n’avait pas cours au temps de Barrès, ou très marginalement ; et pas cours non plus pendant la plus grande part de la longue période qui nous sépare de lui. »
Bloom fait ce qu’il croit juste et bien.
(…et naturellement, il se plante ! Pas grave, on est dans le secteur public …)
Ce qui distingue la terre du sable, le plein du vide, c’est justement la présence des morts.
Tout est relatif. Imaginons une dune de sable, dans une quelconque station balnéaire de la côte atlantique,ensevelissant, suite aux intempéries, tout un quartier de villas. Et voilà tout plein de morts bien présents dans le sable. Le vide devient plein.
Il faut que chaque dune de sable soit équipée d’un abri en béton permettant aux habitants de s’y réfugier en cas de danger… huhuhu !
Si en plus des mégots, il y a des macchabées sur les plages .. Beurk!
C’est dégoûtant.
Derrière le chef du Gominé en gilet et cravate, paradant derrière son burlingue, on aperçoit une saynète peinte par Michelangelo : Pépère et Mémère chassés du paradis élyséen… Prémonitoire !
Tu devrais méditer ce passage de Renaud Camus (Jacques Barozi)
Méditer Renaud Camus? Mais Renaud Camus est-il méditable ? Pendant qu’on y est va-t-on méditer les élucubrations de Finkielkraut ? celles de Richard Millet ?
« ces jugements avant toute chose idéologiques, sur les écrivains, relèvent d’une attitude relativement récente, qui n’avait pas cours au temps de Barrès, ou très marginalement ; et pas cours non plus pendant la plus grande part de la longue période qui nous sépare de lui. »
Attitude « relativement récente » : qu’est-ce à dire ? elle remonte aux années 80 ? aux années soixante ? Est-on si sûr qu’au temps de Barrès, cette attitude n’avait pas cours, ou « très marginalement »? A relire les gentillesses que les écrivains de l’époque eux-mêmes se balançaient, on peut se dire que les choix de leurs lecteurs s’en ressentaient. J’imagine que le lecteur de Huysmans ignorait superbement Anatole France et réciproquement, et pour des raisons très « idéologiques ». Ce n’est pas parce que les passions de l’époque se sont évaporées qu’elles n’ont pas existé. Cela doit surtout arranger Renaud Camus de croire cela. Il peut ainsi rejeter sur la manie « idéologique » de notre époque sa propre marginalisation dans le paysage littéraire contemporain. Il se verrait bien dans la position d’un Tibulle ou d’un Théophile, à l’abri des critiques « idéologiques » grâce au recul du temps. Mais on en reparlera bien plus tard, s’il y a lieu. En attendant, les propos très idéologiques de Renaud Camus ne sont pas à l’abri des critiques elles-mêmes idéologiques. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.
A lire impérativement : « Le goût de l’Afrique »(Mercure de France, 7 euros 80).
Jacques Barozzi a sélectionné un certain nombre de textes d’auteurs prestigieux et les a réunis, introduits et commentés dans un petit opuscule avec le titre énoncé plus haut. Il donne ainsi un aperçu riche et varié de ce continent, véritable patchwork de civilisation, à l’opposé de la conception réductrice qui voudrait que l’homme noir soit un grand enfant.
Lecture passionnante, donc, et fort instructive permettant, si la curiosité s’en mêle, d’aller voir dans les oeuvres des écrivains cités.
http://www.mercuredefrance.fr/livre-Le_go%C3%BBt_de_l_Afrique-9782715233225-1-1-0-1.html
Chronique de la droite catho
1914: on marche pour les morts
2014: on « marche pour la vie ».
Pompon du slogan le plus niais:
« Je pense bio,
je garde le petiot »
Mais ils vont bientôt organiser des commandos, ces cons-là!
On peut pas être tous des Apollon du Belvédère, sinon, le belvédère, faudrait l’agrandir…
Si en plus des mégots, il y a des macchabées sur les plages .. Beurk!
C’est dégoûtant.
venant de quelqu’un qui doit enfumer pour ne pas manquer d’air, c’est exquis
on aperçoit une saynète peinte par Michelangelo (JC)
Sans doute des photographies, grand format, et de très belle qualité, apparemment. Fort bien encadrées aussi, quoiqu’un peu lourdement. On sent que, sur l’article, l’amateur d’art qu’était Barrès ne regardait pas à la dépense.
« On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. »
Ouais.
Passe-moi le beurre.
Je pense bio,
je bouffe le petiot.
Oh Panisse, tu me fends le coeur.
Cet extrait de Camus cité par Bloom est excellent!
Du reste, comme l’indique Jacques, Camus, Finkelkraut et Assouline sont (sur ce point précis) fondamentalement en accord.
à l’opposé de la conception réductrice qui voudrait que l’homme noir soit un grand enfant (cité par Marcel)
Cette conception réductrice avait encore sûrement de chauds partisans au temps de Barrès, mais aujourd’hui elle fait tout de même figure de cliché idéologique à reléguer au musée (sauf pour un Richard Millet, bien entendu). Le rédacteur du « Mercure de France » devrait sortir un peu…
Camus, Finkelkraut et Assouline sont (sur ce point précis) fondamentalement en accord. (u.)
A la place d’Assouline, je m’inquiéterais.
Petit Marseillais, il ne faut pas se moquer de Millet : il voit juste.
En particulier lorsqu’il décrit la rame de métro parisien où apparaît clairement l’effroyable diversité de ce que cette conne diplomée de NKM appelle un lieu de charme !!!
Le métro ! quelle merde mobile, pourrie de bestiaux puants enfermés dans un intestin bouffi où règnent les cafards …
Mme Barrès dit de son mari: “Maurice a deux passions: l’ambition et le snobisme.”
(Henri de Régnier. Les cahiers. 1894)
L’épithète qui me semble mieux s’appliquer à Barrès, à ses manières, à son esprit, à son visage, est celle de pernicieux.
(Henri de Régnier. Les cahiers. 1905)
« La première condition de la paix sociale est que les pauvres aient le sentiment de leur impuissance. »
(Barrès, en 1897)
Rome et Paris
Les deux François ont leur points de vue.
Mais le nôtre, il sait que les petiots, pour pouvoir les garder il faut d’abord les faire.
« Le métro ! quelle merde mobile, pourrie de bestiaux puants enfermés dans un intestin bouffi où règnent les cafards … »
Encore une calomnie, JC, et on te pousse.
Le Redressement productif, c’est pas le grand, c’est le petit ! Ce monde est surprenant…
@ Chaloux
« le Tchékov de Roger Grenier qui est un bon livre ».
Un très bon livre, plutôt. Tu connais mieux en français que ce « Regardez la neige qui tombe: Impressions de Tchékhov »?
« La première condition de la paix sociale est que les pauvres aient le sentiment de leur impuissance. »
parfaitment vraie, sans réplique
ce qui met en doute le jugement de celui qui les rapporte pour débinner
Camarade u.,
je suis prudent : jamais assis le dos à la fenêtre, jamais de métro, changer de verre en cas de doute sur celui qui a servi, etc, etc…
je pense bio
je garde le petiot
u,j’ai vu la photo de la donzelle qui brandissait la pancarte ornée de ce profond slogan,dame boutin est au premier plan.
dans la manif pour le droit à l’avortement,on verra peut-être le slogan suivant
j’aime pas les marmots
vive le docteur petiot!
Les baby-foot du Docteur Petiot sont excellents …
Mme Barrès dit de son mari: “Maurice a deux passions: l’ambition et le snobisme.”
rumeur a entendre « il n’en a plus tant que ça pour mon cul le goujat »
« La première condition de la paix sociale est que les pauvres aient le sentiment de leur impuissance. »
(Barrès, en 1897) (cité par Pablo75)
Sublime, non ? Cela remet à leur place les errements de Camus qui prétend que les critiques « idéologiques » n’avaient pas cours du temps de Barrès ! alors que s’il est un écrivain farci d’idéologie, outrageusement et ouvertement idéologique, c’est bien Barrès. Si les surréalistes lui ont réglé son compte, c’est pour des raisons purement « littéraires » qui n’avaient strictement rien à voir avec l’idéologie, pas vrai ?. De qui Renaud Camus se moque-t-il ? de lui-même, probablement.
je suis prudent
Le petit Marseillais dit: 19 janvier 2014 à 18 h 37 min
à l’opposé de la conception réductrice qui voudrait que l’homme noir soit un grand enfant (cité par Marcel)
Cette conception réductrice avait encore sûrement de chauds partisans au temps de Barrès, mais aujourd’hui elle fait tout de même figure de cliché idéologique à reléguer au musée (sauf pour un Richard Millet, bien entendu). Le rédacteur du « Mercure de France » devrait sortir un peu…
Tu n’a donc pas écouté le discours de Dakar ?
Que les pauvres aient le sentiment de leur impuissance, ou non, on s’en fout. Mais qu’ils ennuient les riches avec leurs problèmes, c’est inadmissible, non ?
JC, boudegras, Marcel : de plus en plus minus et minables, même dieudo n’en voudrait pas dans sa spectracle, c’est dire
« Si les surréalistes lui ont réglé son compte, c’est pour des raisons purement « littéraires » qui n’avaient strictement rien à voir avec l’idéologie, pas vrai ? » (Marseillais)
On peut voir les choses autrement.
Ce serait la Grande Boucherie (et ses effets: 1917) qui, sur la littérature de papa, aurait ouvert l’Age du soupçon idéologique absolu.
Quelque chose comme ça?
le JC me fait penser à une hyène ventripotente scotchée à son ordi, contemplée par un boudegras continuellement bourré
alors que s’il est un écrivain farci d’idéologie, outrageusement et ouvertement idéologique, c’est bien Barrès. Si les surréalistes lui ont réglé son compte, c’est pour des raisons purement « littéraires » qui n’avaient strictement rien à voir avec l’idéologie, pas vrai ?
les deux mon pitaine..z’ont rconnu et l’idéologie, la necessité d’en avoir une raz la gueule et le style litteraire qui était « freudien » en mieux..pas le sentiment océanique mais continental?..aprés on assassine..seulement aprés..mais c’est djust biznèce
On devrait distribuer des préservatifs aux pauvres pour éviter qu’ils ne se reproduisent, Bourdieu de Bourdieu !
Bonne soirée, les petits choux…
I beg to differ…
pro crass tin nation ? quel exil..
« La première condition de la paix sociale est que les pauvres aient le sentiment de leur impuissance. » (Barrès)
Ce que Barrès appelle « la paix sociale », ce n’est pas autre chose que l’ordre social, dont le privilégié qu’il est profite pleinement.
Mais qu’ils ennuient les riches avec leurs problèmes, c’est inadmissible, non ?
faire tirer dans la foule ça tâche énormément jicé
Tu n’a donc pas écouté le discours de Dakar ? (Marcel)
En effet. Autant pour moi.
Quelque chose comme ça? (u.)
Sous bénéfice d’inventaire. Il doit bien y avaoir des gens qui, avant 14, n’ont pas mâché leurs mots sur Barrès, l’écrivain et l’idéologue. Erudits, à votre BNF !
On devrait distribuer des préservatifs aux pauvres pour éviter qu’ils ne se reproduisent
tu me décois jicé..t’es un type assez inconséquent pour croire qu’il ne resterait que des riches..
Il doit bien y avaoir des gens qui, avant 14, n’ont pas mâché leurs mots sur Barrès
heu..c’t’une blague là jean marron ?
Curiosa dit: 19 janvier 2014 à 19 h 01 min
JC, boudegras, Marcel : de plus en plus minus et minables, même dieudo n’en voudrait pas dans sa spectracle, c’est dire
Ni Curiosa pour son représentation.
notez, il y a encore plus barrés dans la défense de l’occident en déclin, Ernest Psichari et Henri Massis …
Scoop. Monsieur Hollande s’est confessé à Monseigneur Dupanloup. Bien planqué derrière le confessionnal, monsieur JC a nettement entendu : « Je ne recommencerai plus ».
Ernest Psichari : LE HEROS
les gorges nouées dit: 19 janvier 2014 à 19 h 24 min
C’est intéressant, ce lien, parce qu’on devine, par contraste, la qualité de Barrès comparé au style pompeux et creux de Massis.
Erudits, à votre BNF ! (mézigue)
S’agissant d’un écrivain et d’un idéologue qui tint un rôle de premier plan sur la scène intellectuelle française entre 1890 et 1920, je suis persuadé qu’une grande entreprise pluridisciplinaire centrée sur la réédition de la totalité des textes (littéraires, politiques, épistolaires…) de Barrès serait d’un exceptionnel intérêt. Les entreprises du type « Pléiade » ne conviennent pas du tout à un tel projet. Elles ont toujours, en effet, un caractère plus ou moins hagiographique, monuments au grand écrivain consacré, exercices d’admiration. Or il ne s’agit pas aujourd’hui, sinon de façon très secondaire, d’admirer Barrès et un « retour à Barrès » ne présente qu’un mince intérêt. Il ne s’agit pas d’admirer, il s’agit de comprendre; or la clé Barrès fait mouvoir beaucoup d’autres serrures que la sienne. Une oeuvre littéraire, même universellement admirée, est toujours une maison ouverte à tous vents et c’est abordée comme telle que, selon moi, elle devient vraiment passionnante, même si,jugée à l’aune de nos critères esthétiques, elle a pris un coup de vieux.
LéoBloomPold dit: 19 janvier 2014 à 7 h 26 min
Bloom, je pense, -je n’ai pas vérifié-, que c’est une histoire belge.
http://www.md.ucl.ac.be/didac/hosp/cours/HH3.htm
« les derniers échos du rossignol des tranchées deviennent de plus en plus obsolètes. » (Gorges)
En allant confirmer mon ignorance sur Wikipedia, je vois qu’Ernest Psichari a été fauché à Rossignol (Belgique) en 1914…
@ u. vous n’êtes pas le seul, cette expression me tournait dans la tête depuis ce matin, je viens de faire tilt.
En attendant, il a un grand bureau, le gus : comme quoi on a de la place en Lorraine (et trois cents jours de flotte)…
…
…mon @,…19 Janvier 2014 à 9 h 53 mn,…de ce matin !
…
…magnifique,…
…si seulement, je pouvais lire çà avant,…qu’elle économie,…dans ma gestion,…quels raccourcis!,…
…
…et dire,…qu’on parle d’autres choses, c’est écoeurant,…les abrutissements,…
…
…Barrès,…je m’en fout complètement,…
…un simple lèche-cul du pouvoir,…
…tenir sa langue de corporatiste et franc-maçon,…et jouer en dix-versions,…
…
…une huile du pouvoir!,…le siccatif,…à l’huile d’oeillètte,…
…
…la recommandation,…toujours peindre plus gras en proportions,…sur plus maigre,…entre les couches,…les mélanges huile de lin – essence de térébenthine,…
…pour éviter les craquelures,…par le temps!,…etc,…
…
@Giovanni Sant’Angelo , pareil, c’est pire que le marais poitevin ici, j’ai grosse fatigue ..
@Pablo
J’ai un bon souvenir du Tchékov de Troyat, mais je l’ai lu assez jeune. Ce n’était pas encore l’époque où il pompait, pompait, pompait. Et puis sans garantie. Il y a la barrière de la langue, donc impossibilité de remonter aux sources.
(Mon préféré dans la collection, le Bouilhet de Henri Raczymov)
La remarque de Mme Barrès n’est peut-être pas très significative. Elle me rappelle celle de Mme Tolstoï à ses enfants : »Le seul moteur de votre père a été l’orgueil ».
u. quand je vous lis, de plus en plus, je me dis qu’il n’y a rien à ajouter. Pour rebondir sur votre note sur Chateaubriand, je remarque que personne n’y a répondu. C’est un signe. Comme Barrès, c’est un écrivain pour les vrais amateurs de littérature et d’histoire. Trop difficile, trop long, trop complexe pour les petits charlatans qui vasouillent ici. Quel menteur, mais quel pied !
Troyat a fait autre chose que la bio de J. Drouet.
C’est l' »épuration » pas très hygiénique et en vase clos, qui continue, ici.
J’ai cru comprendre, que désormais, « plagiat », il faut aussi le traduire par : « reconnaissance de dettes ».
Ce n’est pas à sa Juliette Drouet que j’ai pensé, j’en connais les mésaventures mais je ne l’ai pas lu.
Plutôt au Balzac, démarquage du Maurois.
« reconnaissance de dettes », ça fait un peu: faute avouée, à moitié pardonnée, non ?
Ben, non. Justement.
Quant à Troyat, c’est un écrivain qui a fait des choix mais très puissant conteur.
Chaloux, oui, je partage complètement cet engoûment pour Troyat.
Mais c’est vieux, tout cela.
je voulais dire: vieux souvenir.
Vieux, qu’est-ce que ça veut dire? Je suis en train de relire un bouquin génial, Le Mythe de Jason et Médée, d’Alain Moreau (Belles Lettres). Comme ces mythes immémoriaux sont jeunes! Beaucoup plus jeunes que nous.
Il doit bien y avaoir des gens qui, avant 14, n’ont pas mâché leurs mots
celui qui renaude
faire tirer dans la foule ça tâche énormément
en vase clos
quel exil..
Bon, ben, cela doit être ce qu’on appelle le progrès: après la langue de bois celle du contreplaqué lamellé collé que même le silence il en a un coeur de plomb.
Le déluge ? un truc pour marins d’eau douce…
Yes, you can’t trust him.
Both a belt and suspenders.
C’est Barrès sonnable.
Non.
u. dit: 19 janvier 2014 à 19 h 33 min
les gorges nouées dit: 19 janvier 2014 à 19 h 24 min
C’est intéressant, ce lien, parce qu’on devine, par contraste, la qualité de Barrès comparé au style pompeux et creux de Massis.
Confusion, monsieur u., Un style peut être pompeux, pas creux, ce sont les idées qui peuvent être creuses, et là il peut y avoir un concours entre Barrès et Massis !
19/01/2014
Au Camarade livreur de plateaux,
L’agent administratif-surveillant Boug. n’a rien fait aujourd’hui. Son zèle laisse à désirer. Son activité n’atteint pas le objectifs fixés par le parti. Journée déviante.
Donc pas de double dessert, et surtout pas de litre entier. Une pomme cuite et une demi bouteille de vin de table, cuvée sang du peuple.
La Camarade préposée aux plateaux.
Marie-George.
Super, merci !
http://2.bp.blogspot.com/-YbCCCGMyY-M/Te6nAoIn8DI/AAAAAAAAAwk/yHRBiv55oGE/s1600/Bulle05.jpg
Adopté Frances Ha.
Aimer les jours d’aujourd’hui.
Pour le reste (des adoptions) plus de place.
Salut à tous
Barrès et Massis, ce n’est pas la même génération. Presque un art de siècle d’écart. Juste lu son grotesque et hystérique « Drame de Marcel Proust ».
Extrait P.114.
« C’est qu’il a déjà pris l’habitude (Proust) de ne voir que l’envers des êtres et des choses, de ne les aborder que par ce biais obscur, selon la pente artificieuse où l’incline son plus intime dévoiement. Aussi use-t-il toujours du même furtif manège et se place-t-il toujours dans les mêmes caches pour dépister les secrets dont son mal est avide; car c’est celui-ci qui le mène, qui le relance sans pitié, ne lui accordant point de répit qu’il n’ait surpris quelque honteux manège, dont il s’irrite et se châtie ».
Il y en a plus de 180 pages comme ça.
Paru chez … Grasset, en 1937. Il n’y a pas de trop petites vengeances.
Assouline censure à tout-va en ce moment…Il l’aime son Boug, hein?
Assouline, quand je vois ce que vous laissez trainer sur la peine de mort et autres, je m’étonne tout de même d’être aussi systématiquement censuré.
Mais charbonnier est maître chez soi…Et ça n’a aucune importance.
Bonne soirée,
Il fallait lire : « un quart de siècle », évidemment.
…
…Google Maps,…c’est formidable,…
…encore un effort dans les angles,…et voir les lézards, et cactus,…etc,…
…revoir des détails de sa prime jeunesse,…et presque ne plus reconnaître ses lieux de villégiatures avec ses parents,…
…et ici,…ceci,…et la-bas cela,…
…souvenirs de famille,…presque effacés par les constructions et l’immobilier,…en cinquante ans,…
…la démographie est un peu trop » canon « ,…etc,…
…Barrès je m’en fout,…là,…
…
quel était l’âge de Barrès lorsque ces photos furent prises , s’il vous plaît.
Le métro ! quelle merde mobile, pourrie de bestiaux puants enfermés dans un intestin bouffi où règnent les cafards
je proteste! vous faites fi de ses moments de grâce extraordinaires
Le texte de Renaud Camus que le Fouquier Tinville de service s’est fatigué à copier/coller est parfaitement défendable et pertinent.
Il faut être un con aigri et haineux comme Bloom pour y trouver quelque chose d’inacceptable.
Chaloux
« l’araigne » de Troyat est un roman tres fort.
je trouve pas très sympa de mettre tous les lorrains dans le même sac, dans certains commentaires .. j’en connais un, il est spécial certes, ses parents sont de la même famille, il est né en belgique … pour le reste, je ne voudrais pas faire découvrir la tomate à Bocuse …
aec un peu de retard, sur un propos assez suivi
http://www.stacommunications.com/journals/leclinicien/images/clinicienpdf/october01/melancon.pdf
Ami Chaloux, il est impensable que P. Assouline sucre vos posts alors qu’il laisse passer mes conneries (il a tort, bien sûr), il y a forcément méprise.
Je suis allé voir le site inspiré par Renaud Camus, puisqu’il en a été question.
Chez le « Parti de l’in-nocence », on trouve parfois des textes pertinents et drôles, et d’autres vieux-cons et exécrables.
C’est bien normal.
Ce que je regrette (outre le fait qu’il ait choisi la forme de l’activisme politique alors que sa force était de se tenir à l’écart), c’est la sorte de servilisme linguistique et idéologique qu’on peut percevoir chez beaucoup de contributeurs, comme s’il fallait avant d’écrire prendre nécessairement en compte la pensée du Président Camus.
C’est égal, la page de son Journal publiée aujourd’hui est intéressante et a été écrite ce jour même.
C’est un chapitre supplémentaire de la saga « l’intellectuel et la tentation de l’action directe ».
J’ai pensé à Edouard Limonov organisant une manif.
Manif pro-life
Slogan manifestement absurde: « Faudra-t-il aller en Espagne pour le garder? »
Quelle obligation en France de pratiquer l’IVG??
Si les femmes franchissent des frontières, c’est en général pour des raisons inverses.
L’incohérence logique n’est jamais un bon signe…
« je proteste! vous faites fi de ses moments de grâce extraordinaires » (ntm)
On veut une anecdote.
Curieux, cette controverse.
Barrès se dérobe à tout classement. Cet agnostique est l’ami du futur restaurateur de l’occultisme, Stanislas de Guaita. Cet homme dit de droite est Député des Halles, et son boulangisme est très proche de celui de Séverine.Vivant en plein anticléricalisme, il trouve le moyen d’écrire « Les Eglises Assassinées », anthologie fort documentée d’un vandalisme républicain à prétentions idéologiques qui , ces temps-ci, revient à la mode. Tout n’est pas bon, non.Leurs Figures est un reportage romancé,qu’on prend faute de mieux comme témoignage du temps sur Panama. le texte sur la dégradation de Dreyfus montre jusqu’ou l’aveuglement peut aller. Mais Amori et Dolori via Sacrum, mais la Colline Inspirée -cette dernière, toujours éditée- dépasse de loin la production romanesque du temps, et son ouverture, « Il est des lieux ou souffle l’esprit » est passée dans le patrimoine national.
Faut-il l’accabler, avec la bonne conscience de ceux qui connaissent la fin de l’histoire, de ne s’etre pas rangé dans le bon camp? Ceci pose un tout autre problème: Le statut du « J’accuse » considéré dirait Brighelli comme « le zénith et le nadir de toute Littérature ». S’etre trompé sur Dreyfus vaudrait excommunication majeure pour toute l’oeuvre? Vous m’en direz tant.Et je ne marche pas.
Je terminerai sur la Guerre. Le lyrisme que l’on reproche à Barrès n’est pas pire que celui de Banville en 1870 -Les Idylles Prussiennes,ou en 1914 de Gaston Leroux et de Rostand Il a une raison d’etre. A tort ou à raison, ce conflit s’inscrit comme une sorte de prolongement de la Guerre napoléonienne in scrit dans un récit type Gesta Dei per Francos.Il lui faut un barde officiel.Faute de Hugo, on a Barrès. les accusations de planqué ne tiennent pas, ou alors, au nom de cette logique, on peut formuler le meme grief à l’encontre de Poincaré. Quant aux formules de Romain Rolland, venant de quelqu’un qui à préféré justement fuir en Suisse, on sait ce qu’en vaut l’aune.
Je ne vois pas non plus au nom de quoi on chipote la reconnaissance du peuple juif comme constitutif du ^peuple français via la guerre dans Les Familles Spirituelles de la France L’idée n’est absolument pas Barrésienne. Péguy écrit quelque chose de cet ordre avec son
« Devenus fils de France non par le sang reçu mais par le sang versé »
Je dois dire que ceci tranche sur une époque ou l’on trouve normal, entre autres, de dialoguer au plus haut de l’Etat avec une collégienne pseudo-Kosovare et totalement inculte.
Bien à vous.
MC
L’incohérence logique n’est jamais un bon signe…
ma mère.. comme dit l’autre..
Oui, Paul Edel, souvent les romans courts. Cette figure monstrueuse, un peu à la Mauriac, avec quelque chose que Mauriac n’a pas. J’ai aussi adoré La Traque, le dernier publié de son vivant -je crois-, époustouflant d’énergie, et d’une pente hallucinante. On en sort sonné. Il y a un côté parfois un peu vite fait chez Troyat mais une telle puissance. Sans compter certaines biographies, comme son Ivan Le Terrible etc.
Ami u., vous êtes beaucoup plus subtil que moi. Voila pourquoi Assouline vous pardonne toujours. D’ailleurs, il n’y a rien à pardonner. C’est toujours tellement bien vu. Et vous vous bonifiez en vieillissant, quoique je n’aie pas la moindre idée de l’âge que vous avez. On atteint maintenant une sorte de perfection. Comme des poèmes.
« Confusion, monsieur u., Un style peut être pompeux, pas creux, ce sont les idées qui peuvent être creuses, et là il peut y avoir un concours entre Barrès et Massis ! »
C’est assez juste…
Attention quand même, concernant les idées, le débat ouvert pourrait s’appeler « la fabrique des morts ».
Le petit artisanat français ne ferait pas le poids devant l’industrie pro-soviétique.
« Il est des lieux ou souffle l’esprit » est passée dans le patrimoine national.
Ce n’est pas faux M. Court.
Il suffit de prendre l’autoroute. De mémoire, ce doit être sur l’A31, entre Langres et Nancy, qu’il y a des panneaux indicateurs.
@M.Court.
Un des livres que je relis de temps en temps en me pourléchant les babines, comme dirait Gracq, c’est « Vivre à Paris pendant la Grande Guerre » de Pierre Darmon, historien dont chacun des livres tout à la fois se dévore et se déguste. Ce bouquin contient une sorte d’anthologie de toutes les sottises qu’on écrivait à ce moment-là. Par exemple, un des auteurs cités prétend que dans tous les « lieux » des auberges allemandes est accrochée la même pancarte : »Défense de chanter et de rester plus d’une heure ».
Ce qu’on oublie, c’est que 1900 est une époque particulièrement violente . Léon Daudet, autre grand écrivain qu’il faudra bientôt se défendre d’apprécier et jusqu’au moindre journaliste.
Ce serait peut-être le moment de ressortir la théorie de Jean-Clément Martin, qui est une des plus tordues et des plus dangereuses qu’un historien ait jamais sorties de son chapeau. Le XVIIIe siècle est violent, donc La Terreur est une invention (sans parler des « évènements vendéens »).1900 est verbalement violent donc la violence barrèsienne est une invention.
(Lors des prochains troubles, tout assassin pourra déclarer à sa victime avant de l’embrocher : »Je te tue mais je ne te fais pas de mal, l’époque est si violente ». Tout cela bien amusant.)
Merci Pierre Assouline, je vais pouvoir entamer une série.
Je vous baise au front.
L’affaire Dreyfus c’était vraiment très bien, parce que là on a vu une grande population normalement appelée à ŝe porter dreyfusarde faire précisément le contraire pour essayer de grimper nuitamment dans l’échelle sociale ! Remarque empruntée à l’excellent Proust (qui a pas dit « nuitamment ») et au demeurant pas très courante… Et puis en fait les mecs ont rien glané du tout, déjà parce que les antidreyfusards institutionnels ont vu venir de loin cette manoeuvre grosse comme une maison…
»Je te tue mais je ne te fais pas de mal, l’époque est si violente ». Tout cela bien amusant.
Paraît que des ados font ce genre de truc quand tu portes pas les bonnes marques.
Et le « Barrès » selon François Bon, c’est pour quand ?
de voUs a moi, vous êtes le plus conformiste…y’a pas de mal a ca, remarquez…on est ce qu’on est hein…vous êtes comme un vieux sanglier male qui ne tient plus vraiment le coup .et ne comprend plus trop bien ce qui arrive a son monde et se voit menacé dans sa position dominatrice par un p’tit jeune premier (je ne parle pas de moi hein, suis plus vieux que vous et on ne joue pas dans la même ligue) …vous vous rabattez alors sur vos vieilles certitudes, pour vous remonter le morale…ou pire encore, vous vous inventez de nouvelles certitudes avec votre camarade, le garde-champête…z’étés comme les deux p’tits vieux du Muppet Show…a vous pisser dessus puis a vous remonter mutuellement la braguette…perso, je m’en tâte, z’etes pas sur mon radar mais avec tout le respect etc itou, je vous demanderai seulement de ne parler de ce que vous savez, ce qui revient a vous demander de garder le silence radio un p’tit bout de temps…merci a vous…
Regrets
(Terza-rima)
Sans voir autour de moi, j’ai traversé la vie,
Revenir en arrière, il n’est déjà plus temps,
Même si je le veux au-delà de l’envie.
Oisif, j’ai gaspillé les fleurs de mes printemps;
Je les as vu partir, mes belles hirondelles,
Sans savoir que l’amour se fane avant longtemps.
Je n’ai point su garder en quelques citadelles
L’inflexible amitié d’un ami consistant.
La solitude est lourde aux âmes infidèles.
Mes enfants sont partis, me laissant grelottant.
Je suis un arbre nu, dépouillé de ses feuilles.
Leur parler, je n’ai su, je le paye comptant.
Je n’ai pas respiré l’odeur des chèvrefeuilles,
Je n’ai pas arrêté mon regard sur l’amour.
Lors, une voix me dit : le malheur, tu l’effeuilles,
Pétales de la mort, égrenés chaque jour.
Jean Calbrix, le 28/03/07
rose cracher sur les bourgeois, tel n’était pas le sens de mon propos, comment le pourrait-on sans risquer l’épuisement ou à l’opposé, l’erreur, faut-il pour autant se prosterner comme devant le grand cube noir qui regroupe les fidèles? A remarquer que cette classe bien que les temps ne soient plus à la lutte cache et dissimule élégamment pour préserver l’apparence en culte quand bien même la notion d’honneur qui reste à définir comme un lieu de placement(on y met quoi?) s’en serait absentée et serait effacée ou perdue, oubliée.
s’absente, s’efface, se perde, s’oublie.
Demain sera célébrée comme il se doit chez de farouches républicains attristés la décapitation du bon Roi Louis Capet, raccourci pour haute trahison, le 21 janvier 1792.
Il était devenu social-démocrate. Une trahison impardonnable…
Cet acte ignoble de terreur révolutionnaire -il y en aura bien d’autres – ne sera jamais oublié par les véritables démocrates qui soulignent à juste titre combien il divise encore aujourd’hui les Français.
J’invite donc mes compatriotes à célébrer cet anniversaire en poussant chansonnette devant La Lanterne, où est recluse sur lettre de cachet royal la Première Favorite de Pépère Ier, et crier rue de Solferino des « Vive le Roy ! A bas la République ! », joyeux, amicaux et critiques…
En compagnie d’amis fidèles et désinhibés, nous crierons chez nous – dans un souci d’équilibre et de vivre ensemble – de multiples « Vive la République ! A bas Pépère Ier ! » que nous souhaitons suivi d’effets le plus vite possible !
Baroz, le Camus à méditer, c’est celui-là, pas le grotesque à l’haleine fétide.
—
(…)
la plupart d’entre nous, dans mon pays et en Europe, ont refusé ce nihilisme et se sont mis à la recherche d’une légitimité. Il leur a fallu se forger un art de vivre par temps de catastrophe, pour naître une seconde fois, et lutter ensuite, à visage découvert, contre l’instinct de mort à l’œuvre dans notre histoire.(…)
Discours de Suède, 10 décembre 1957
Manif pro-life
Slogan manifestement absurde: « Faudra-t-il aller en Espagne pour le garder? »
Quelle obligation en France de pratiquer l’IVG??
Si les femmes franchissent des frontières, c’est en général pour des raisons inverses.
L’incohérence logique n’est jamais un bon signe…
En effet, des réactions hystériques et dépourvues du simple bon sens!
Et quand on voit dans ces manifestations que les enfants sont amenés par leurs parents à y participer – de la manipulation à l’abus de l’innocence, le pas est franchi – on peut se demander comment ces gens-là peuvent se prévaloir d’une quelconque capacité à juger de ce qui est bon ou non pour d’éventuels enfants à venir, à commencer par choisir en responsabilité d’en avoir ou non.
On comprend que pour ces gens-là, ce serait plus simple de laisser « faire la nature » – pas d’IVG voire pas de contraception – engendrons comme les lapins !
Non seulement dépourvus de bon sens, ces slogans en sont la preuve criante, mais aussi dangereusement irresponsables.
Quelques uns ici parle d’Henri Troyat. Je ne sais pourquoi, il me semble que Passou a refusé de lui rendre hommage, ou en tout cas d’en parler, au moment de sa mort. Malgré une fin de vie contestable, il me semble que cet écrivain en vaut bien d’autres, qui ont eu les honneurs de la RdL…
Il est curieux, Daaphnée, que vous, dont la finesse et l’intelligence remarquables sont bien connues, ayez tant de mal à comprendre que pour ces personnes à forte religiosité, l’IVG soit un « crime » au même titre que le mariage des invertis…
Pour l’usage des gosses dans les manifs, qu’elles soient cathos ou gauchos, je trouve effectivement que ce n’est pas leur place !
Pierre Assouline avait parlé de Troyat et plutôt gentiment.
http://passouline.blog.lemonde.fr/2004/11/25/2004_11_troyat_avait_bi/
Troyat a voulu durer trop longtemps, comme ces vieux beaux qu’on voit au bras de minettes.Mais il ne laisse pas rien derrière lui.
Il nous manque un Voltaire.
Bonne journée.
Daaphnée dit: 20 janvier 2014 à 8 h 10 min
Euh un peu de vogalène après tout ça pour ne pas trop sombrer dans la récupération d’arguments, la manipulation des esprits, le retournement du tapis avec les assistants(1er, 2nd etc) la manifestation ostensiblement malhonnête des commandos anti-IVG, non non non vous ne tuerez plus nos embryons? Trois négations dans votre bref communiqué qui prennent la forme du « non », the no to win against the yes, bientôt sur les champs, contre la loi Weil? Plutôt les étouffer à la naissance ou les étrangler sur une plage, démissionner, semer des non-désirés .
Non, JC, ce problème de la responsabilité de l’individu est au coeur de la religiosité de ces hystérisés.
Quand on voit leur comportement, il s’agit bien plutôt de gens qui, en réalité, délèguent leurs responsabilités à, si ce n’est la « nature », c’est Dieu.
Le problème de fond est là. Des gens qui, en réalité, sont dans qqc de très archaïque, avec, pour faire court, la peur des foudres de Dieu et de l’enfer .. !
Aucun amour du prochain dans tout cela, pas la moindre compassion pour toutes ces situations où l’IVG est le moindre mal. Seulement la trouille d’aller en enfer!
Le Moyen-âge avec tout ce que cela suppose d’ordre moral et politique fondé sur la terreur d’un tout puissant …
Et, partant, la toute puissance d’une certaine église où l’homme doit se soumettre.
Et soumis, il procrée comme les animaux: pas d’IVG, pas de contraception, surtout ne pas être en conscience de quoi que ce soit de sa propre existence, surtout ne pas choisir, surtout ne pas avoir à assumer des choix difficiles. Des lâches.
Dieu et son église pourvoit à tout cela; l’ordre moral et politique du moyen-âge.
@Daaphnée dit: 20 janvier 2014 à 8 h 10 min
Parole forte, D., et saine. Quand je pense au combat de S.Veil (et d’autres femmes courageuses) pour donner à la femme la liberté de ses choix en ce domaine, je suis, comme vous, furieuse. Horreur aussi que ces enfants utilisés, encore une fois, honteusement.
Toutefois, dans le domaine de l’intime, en dehors de toute main-mise de ces hordes de moralisateurs à œillères bienpensantes,il faut peser ce drame pour une femme – abordé toujours à contre-cœur, par nécessité – car, toujours, il reste dans le corps ce souvenir d’avoir abrité, même pour quelques semaines, une promesse d’enfant dont elle ne connaîtra ni le visage, ni le sexe, ni les rires, ni les pleurs. Et cette empreinte qui lie l’existence à l’absence la hantera parfois, des années plus tard comme un manque, un impossible, un inachevé.
Quelques uns ici parle d’Henri Troyat. (Aquarius)
Qui, à part Chaloux, lit encore Troyat ? Ce qui était encore compréhensible chez un adolescent boutonneux, voici un demi-siècle, relève aujourd’hui de l’attachement sénile aux amours-de-ma-jeunesse. Troyat fait partie de ces estimables auteurs qui eurent leur heure de petite notoriété mais dont les ouvrages oubliés aujourd’hui s’empoussièrent au fond du grenier de grand-maman.
Marcel, mon bon, tes vers me font penser à ceux d’Hugo, dans lesquels chacun perd quelque chose « le troupeau sa toison, l’homme son espérance ».Impossible de retrouver ce poème, si quelqu’un sait…
Méfie-toi tout de même des « amis consistants », ils peuvent vite devenir étouffe-chrétien.
Et puis, à ton narrateur il reste l’écriture. Il n’est pas si malheureux. C’est perdre cette faculté-là qui serait tragique. Tout le reste sera perdu de toute façon. Au moment de la mort d’Elsa Morante, je me souviens avoir entendu Jean-Noël Schifano citer une phrase qu’elle lui avait dite : »Vivre c’est faire l’expérience de la séparation ». Elle me revient au moins une fois par jour depuis presque trente ans.
Le petit Marseillais dit: 20 janvier 2014 à 9 h 14 min
John Brown, l’argument ‘du temps’ n’est pas un argument, c’est un truc qui pue le papier-journal, comme tout ce que tu écris désormais. La poussière dont tu parles est celle de la paresse et de l’imbécilité ambiantes. Il fut un temps où tu expérimentais des choses vraiment intéressantes. Pourquoi as-tu reflué comme ça?
car, toujours, il reste dans le corps ce souvenir d’avoir abrité, même pour quelques semaines, une promesse d’enfant dont elle ne connaîtra ni le visage, ni le sexe, ni les rires, ni les pleurs. Et cette empreinte qui lie l’existence à l’absence la hantera parfois, des années plus tard comme un manque, un impossible, un inachevé. (Christiane)
ça, c’est ce qu’imagine Christiane. Tout irait bien si, au lieu d’affirmer péremptoirement, Christiane faisait précéder son propos d’une modeste formule du genre : « Je m’imagine que… ». En ce qui me concerne, je m’imagine qu’innombrables sont les femmes qui ne se reconnaissent pas dans ce propos de Christiane.
« Aucun amour du prochain dans tout cela, pas la moindre compassion pour toutes ces situations où l’IVG est le moindre mal. Seulement la trouille d’aller en enfer! »
Contre-sens absolu, Daaphnée ! Il y a un immense amour du prochain dans la mesure où le fœtus est une personne pour les chrétiens, qui se doivent de le protéger contre les lois humaines, au nom d’une loi supérieure d’essence divine. C’est de l’Amour…
Aucun moyen-âge, là dedans ! Pas de peur de l’Enfer !!! Simplement une autre conception de ce qui compte : la vie future à transmettre quoiqu’il arrive, et pas le petit confort de la femme qui copule, la cochonne égoiste …, puis avorte comme une irresponsable qu’elle est !
Bloom, ce qu’écrit Camus le Grand : » l’instinct de mort à l’œuvre dans notre histoire », c’est ce que Camus le Petit a traduit par son concept du « grand remplacement »…
J’ajouterai que dans ces « religieux » hystérisés, les plus bêtes sont en réalité fort mauvais sous leur épaisse couche de vernis mielleux. Les plus intelligents, rares, sont pervers: les églises produisent leurs propres démons.
Il n’est pas petit, Renaud Camus ; ce qu’il dit lorsqu’il parle de grand remplacement, ça se défend.
« les églises produisent leurs propres démons. »
Les démons poussent tout seuls, cependant les églises sont une aide non négligeable pour qu’ils se structurent efficacement.
Entendre « église » au sens large…
La poussière dont tu parles est celle de la paresse et de l’imbécilité ambiantes. Il fut un temps où tu expérimentais des choses vraiment intéressantes. Pourquoi as-tu reflué comme ça? (Chaloux)
Mon cher Chaloux, tu m’énerves. D’abord, je ne suis pas John Brown. Celui-ci, actuellement absent (dans divers sens du terme), m’a laissé provisoirement le soin d’assurer la liaison des interventions de notre blog (collectif et même collectivisé) sur la RdL. Ma dernière incursion dans la (petite) galaxie Troyat doit remonter à mes seize ans. Cela devait s’appeler « Tendre et violente Elisabeth », et j’avais effectivement été impressionné, à l’époque, par le pouvoir suggestif des descriptions troyatiennes (tiens, c’est pas mal, « troyatiennes », ça vaut bien giralduciennes) de la passion amoureuse chez une très jeune femme. Il faut dire qu’à l’époque, il ne m’en fallait pas beaucoup. Ainsi je te concède que Troyat pourquoi pas ? Ce ne serait d’ailleurs pas à des inconditionnels comme toi à tenter d’exhumer Troyat, mais plutôt à son (ses?) éditeur(s) qui, de son vivant, se firent un fric considérable sur ses productions. Tiens, Gallimard, par exemple, est-ce qu’il lève le petit doigt pour rappeler qu’existèrent et furent considérés une foultitude d’écrivains qui firent les beaux jours de sa maison ? Penses-tu. Toi qui traînes apparemment tes guêtres du côté du boulevard Saint-Germain, tu devrais bien aller le leur dire, à ces ingrats, de faire un petit effort en faveur de tous ces exilés de la mémoire.
Les femmes de certains pays en sont réduites à faire passer leurs grossesses à coup de fer à repasser dans le ventre. Faut-il en revenir-là?
Quant à l’utilisation des enfants… Est-ce que tous, devenus adultes, pardonneront à leurs parents de les avoir ainsi utilisés? Une bonne partie de la vie consistant à enquêter sur son enfance….Il y aura des réveils difficiles.
Tour autre chose, le doux Sollers et le verbe « poublier ».
Il s’excepte (barbarisme).
Les Eglises n’ont jamais, JC, oeuvré pour la vie. Regardez l’Histoire. Jamais.
Elles n’ont que su se battre pour consolider leur pouvoir.
C’est ce à quoi nous assistons, notamment, avec l’Islam des intégristes qui cherchent à intervenir dans le politique.
Et les cathos de la même veine, en font autant. Ne soyez pas naïf.
C’est bien l’ordre moral et politique du Moyen-âge, l’ « Amour » du prochain dans tout cela, n’est qu’un vieux chiffon qu’on agite.
Et les gosses en avant – la fleur de la vie – dans leurs manifs, c’en est lamentable et obscène.
Elle est là l’obscénité, la vraie, celle qui donne à vomir.
Chez les croyants, les crédules/les soumis, à mes yeux d’athée comme un phoque, la notion de troupeau et de berger compte beaucoup. Ces déplacements en troupe, avec les petits sur/sous le ventre, ne sera pas obligatoirement mal vécu plus tard… Il y a un côté « fêtes », non négligeable. Ne pas voir systématiquement le mal partout …
Il y a un immense amour du prochain dans la mesure où le fœtus est une personne pour les chrétiens (JC)
Mais certainement, certainement. Ces gens-là peuvent d’ailleurs bien manifester tant qu’ils voudront avec leurs petites pancartes, ça ne me fait ni chaud ni froid. Personnellement, l’amour du prochain, je m’en cogne, n’ayant jamais adhéré à la prédication de l’allumé galiléen. Comme l’immense majorité de mes concitoyens, en revanche, j’adhère sans réserve à l’argumentation des partisans de l’IVG. Tout ça se réglera dans les burnes (dans les urnes, voulais-je dire). En attendant,restons fermes sur nos positions, pratiquons ardemment le prosélytisme, et défilons, nous aussi, avec nos petites pancartes.
Chaloux, en Inde on les vend aux plus offrants, la démographie pose problème mais qu’importe, trafic d’enfants à ciel ouvert et ces catho qui menacent dans leur intégrisme de devenir aussi cons que les autres à mosquée.
c’est ce que Camus le Petit a traduit par son concept du « grand remplacement »…
—
…que Bloom le Bloom traduit diversement par « la main de ma soeur dans culotte d’un zouave », ou « la pureté dangereuse » ou « les délires du bloc identitaire » ou « le racisme expliqué par un antisémite », ou « plus con que moi, tu meurs », etc.
On rappporte une activité souterraine assez forte à Lourmarin, dans l’allée à gauche de la porte, à mi-chemin, devant le mur.
@Le petit Marseillais dit: 20 janvier 2014 à 9 h 20 min
NON ! ce que j’ai vécu !
« Elle est là l’obscénité, la vraie, celle qui donne à vomir. »
Bien sûr que non ! L’obscénité c’est bien autre chose… C’est peut-être déplacé, vaguement ridicule, mais tout à fait supportable pour une sensibilité standard.
Vomir pour ce spectacle de la foi humaine en action, évidemment non ! Il y a bien pire…
NON ! ce que j’ai vécu ! (Christinane)
Je vous reçois 5/5. N’empêche que vous extrapolez votre expérience personnelle à la psyché féminine en général. Qu’en eût pensé Simone (de Beauvoir) ?
Marcel, j’ai achevé ton cadavre… exquis !
Moi, qui ne suis pas client du genre polar, je t’ai lu sans déplaisir ni ennui, appréciant au passage ta virtuosité certaine en la matière et ton imagination débridée : viol d’une gamine de 13 ans par un vieillard libidineux de 82 ans, description détaillée de la vie de château en pays de Caux, retour sur un épisode finalement élucidé sur un réseau de résistants de la dernière guerre, prise d’otage et demande de rançon spectaculaire…
Riche, trop riche peut-être !
Un polar classique qui respecte me semble-t-il les lois du genre énoncées par Boileau-Narcejac ?
Ce qui m’a le plus intéressé c’est le côté pittoresque, pour moi, de la campagne cauchoise et de ses droles habitants.
Plus que de trouver le coupable, j’ai essayé surtout de voir les éventuelles incohérences de ta mise en équation jusqu’à sa résolution finale et n’ai rien trouvé à redire.
Mathématique, mon cher Marcel !
Merci et bravo.
(Jean Calbrix, « Mon cadavre fait du tricot en Pays de Caux », éditions Charles Corlet, 2013, 244 pages, 12 euros)
Après la psyché féminine passée au savoir du Bavoir, on parlera de la psyché masculine ? …..uhuhuhuhu !
Et cette empreinte qui lie l’existence à l’absence la hantera parfois, des années plus tard comme un manque, un impossible, un inachevé.
Ce n’est pas impossible, Christiane, c’est bien en cela que ce choix est difficile et demande beaucoup de courage.
Et que les femmes qui sont confrontées à ce choix doivent être soutenues.
Comme toi, Petit Marseillais lubrique, je fais mien le slogan de l’Arétin que tu nous rappelle fort à propos : « En attendant, restons fermes sur nos positions ! »
On va nous accuser de renvoi d’ascenseur, Marcel, et alors !
Elle est là l’obscénité, la vraie, celle qui donne à vomir. (Daaphnée)
Ce qui donne à réfléchir sur le contenu du concept d’obscénité. Etymologiquement, ce qui est obscène, c’est ce qui ne doit pas être montré sur la scène, ce qui ne doit pas être exposé en public. Que des parents exhibent leurs enfants dans des manifestations où ils expriment leurs propres choix de vie est-il obscène ? Ce qu’on peut trouver abusif, en tout cas, c’est qu’ils semblent considérer, ce faisant, que leurs moutards partagent, ipso facto, leurs opinions. Que diraient-ils si le petit dernier sortait subrepticement de son landau, sous le nez des cameramen de TF1, une pancarte qui dirait : « Papa et Maman, sachez bien que vos opinions, je suis assis dessus et que ça pue » ? Manman, je vois d’ici la tête à Bouygues.
Va pour la présentation au peuple du Boulanger et le la Boulangère, JC, mais prions pour qu’on foute la paix aux petits Mitrons.
« qu’ils semblent considérer que les motards partagent, ipso facto, leurs opinions. »
Le PS ratisse large, il faut des nuances bon dieu.
Le petit Marseillais dit: 20 janvier 2014 à 9 h 35 min
Je ne sais plus où, j’avais lu (Journal de Matthieu Galey?) que Flammarion essayait de se débarrasser de Troyat parce qu’il lui versait par contrat une mensualité exorbitante qui ne correspondait plus aux ventes réelles, allant jusqu’à supplier les clubs de prendre ses livres dont ceux-ci ne voulaient plus. L’entretien du somptueux hôtel particulier qu’il possédait devait coûter cher à l’académicien, et finissait par coûter à tout le monde. L’affaire Juliette Drouet est tombée à point, je suppose, pour provoquer le divorce. Troyat a déménagé chez Grasset et dans un appartement de la rue de Rivoli. (Il y a dans le Journal Inutile un impitoyable jugement de Morand sur Troyat -vers 71-).
Il faut dire qu’en ce qui concerne Troyat le tripatouillage est sans fin. J’ai lu il y a quelques temps, à la campagne, par un beau dimanche de déluge à ne pas mettre un Chaloux dehors, un bouquin paru après sa mort qui s’intitule « Trois Mères, Trois Fils », sur Mmes Baudelaire, Rimbaud et Verlaine. Je soupçonne fort ce petit ouvrage de n’être aux trois quarts qu’un montage de textes extraits des biographies publiées (peut-on dire écrites?)précédemment. Le très regretté Alain Buisine dit dans la préface de son Verlaine que Troyat « continue tranquillement d’exécuter la littérature française », ou quelque chose d’approchant.
Pour le reste, je ne tiens pas particulièrement à ressusciter Troyat, ce n’est pas si mal, voila tout, mais plutôt un écrivain pour les soirs de grande fatigue.
Quant à ce qui est « disponible », presque tout est disponible, il suffit de chercher. Les livres auxquels j’ai fait allusion ces jours derniers -Le Mythe de Jason et Médée d’Alain Moreau- et les controverses de Sénèque Le Rhéteur, sont épuisés. J’ai mis pas mal de temps à les trouver, mais j’ai fini par y parvenir. Tout est dans le choix.
Quant au reste, Johnnie, très amusant, mais je ne mords pas.
Marcel, j’avais commandé un de tes bouquins d’occase, mais il s’est perdu en route, jamais reçu. Je recommence au plus vite. L’avis de Jacques est encourageant.
Le petit dernier n’est pas libre de ses choix lorsqu’il évolue au milieu du troupeau de manifestants adultes et décidés !
Vous le voyez dire de son propre chef : « Tiens Madame, mangez donc cette banane que je vous offre avec ferveur ….! »
Les petits, faut les guider !
Il n’y a naturellement aucun problème à comprendre les motivation d’une femme ou une famille qui refuse l’IVG.
Le problème ne commence qu’avec leur volonté d’obliger autrui, par la loi, à partager leur refus.
-« As-salâmu ‘alaykum
– Wa ‘alaykum as-salâm. Je prendrai un scotch, s’il vous plaît.
– Je regrette, Monsieur, on ne sert pas d’alcool. C’est un pays musulman.
– Attendez, je n’ai pas l’intention de vous inviter à boire. Je suis dans un hotel international, fort cher, et je ne suis pas musulman.
– C’est harâm, Monsieur, même pour vous. Coca?
« As-salâmu ‘alaykum
– Wa ‘alaykum as-salâm » (u.)
Quelle classe dans la translittération ! C’est par ce genre de détail qu’on voit que u. n’est pas du petit peuple comme nouzaute.
Merci, Daaphnée.
Aucune des femmes qui m’ont parlé de leur IVG ne l’ont mentionné comme s’il s’agissait d’une extraction de dents.
Christiane et Daaphnée sont d’accord!
Cette semaine commence bien.
Il est tout de même bien sympathique de tomber sur un barman musulman qui essaie de sauver malgré lui un ivrogne occidental, complètement addicted au whisky !
Ce haut fait, qui peut apparaître comme directif à des esprits contrariants, devrait être encouragé dans nos quartiers …
,il faut peser ce drame pour une femme – abordé toujours à contre-cœur, par nécessité – car, toujours, il reste dans le corps ce souvenir d’avoir abrité, même pour quelques semaines, une promesse d’enfant dont elle ne connaîtra ni le visage, ni le sexe, ni les rires, ni les pleurs. Et cette empreinte qui lie l’existence à l’absence la hantera parfois, des années plus tard comme un manque, un impossible, un inachevé. (Christiane)
Cette description par Christiane d’un drame psychique qu’elle donne à la fois comme celui dont elle a fait personnellement l’expérience et comme celui des femmes en général, confrontées à cette situation, doit elle être considérée comme la description d’un comportement naturel ou d’un comportement culturellement induit ? Je pencherais pour ma part pour la seconde réponse, en rappelant qu’il est à peu près vain de chercher des comportements humains qui soient indubitablement « naturels ». En revanche, un complexe de culpabilité chez des femmes ayant eu recours à l’IVG peut très certainement être imputé à une empreinte culturelle judéo-chrétienne au moins bi-millénaire.
Merci, u.
9 h 12: et c’est reparti, nia nia nia nia nia,
compassion de concierge
Commentaire de Court-Destouches, très bien. Ajouter que Barrès écrivit ses « pays du levant » avant d’y aller. Précurseur du rough guide.
Barrès ne lisait plus, un étage de sa maison rempli de livres non-massicotés, Gracq en ferait un syncope.
Sion-Vaudémont n’est pas signalé sur l’A31. il faut tout de même connaître les sorties et Barrès ne s’adresse pas aux lecteurs de gps.
Baroz, pensez-vous qu’un Goût de Barrès soit défendable auprès de vos banquiers de l’édition rideur-digeste ?
Merci JC….
Il n’y a naturellement aucun problème à comprendre les motivation d’une femme ou une famille qui refuse l’IVG.
Le problème ne commence qu’avec leur volonté d’obliger autrui, par la loi, à partager leur refus.
Car il n’y a aucun problème à laisser choisir une femme d’avorter ?
Pour ces gens-là, si justement. Et comme vous le dites.
Car pour ces gens-là, en définitive, la femme n’a pas à choisir.
Elle est une bête faite pour mettre bas.
Attention tout de même en ce concerne la mystique, à ne pas tomber en pleine doxa. Cette affaire-là ne se règle pas au niveau du bulletin de vote ni du « mon bon monsieur ». Et l’explication « éclairée » qui semble une réponse à tout n’éclaire pas en définitive grand-chose. Jouer proprement une mazurka de Chopin ou une fugue de Bach, lire vraiment un livre, écrire une page lisible par autrui, tout cela relève du travail. Même chose pour la mystique. L’explication religion-pouvoir n’est qu’un aspect des choses, celui qui alimente l’immense paresse ambiante, le versant d’une certain totalitarisme. Rien de plus.
» vos banquiers de l’édition rideur-digeste ? » (phil)
Ce mépris affiché envers notre camarade Jacques Barozzi est indigne.
« Je pense bio », ça devrait révolter plus d’un théologien.
Les Grecs, même chrétiens, distinguaient la Zoè (vie naturelle) et le Bios (vie proprement humaine).
D’accord pour la bio-éthique, qui invite à réfléchir.
Non à la zoo-éthique, qui nous appelle à bêler au sein du troupeau, encadré par des pasteurs vigilants.
Chaloux dit: 20 janvier 2014 à 10 h 27 min
Attention tout de même en ce concerne la mystique, à ne pas tomber en pleine doxa.
??????
Pourtant Phil, il y a un entretien assez ancien ou Gracq dit qu’il n’est pas très grand lecteur (je retrouverai ça). Ce goût a dû lui revenir avec l’âge. Ce sont ces secrétaires, -ces deux frères écrivains dont le nom m’échappe- qui ont écrit que Barrès ne lisait pas beaucoup. On les croit sur parole. Les Maîtres, c’est assez pauvre. C’est Gracq également, qui feuilletant un album sur Barrès, s’écrie : » Que penser d’un écrivain qui choisit si bien ses morts et si mal ses vivants? ».
à 10 h 27, Chaloux invente la « doxa mystique » et nous lui en sommes tous reconnaissants.
« ses secrétaires ».
« Non à la zoo-éthique, qui nous appelle à bêler au sein du troupeau, encadré par des pasteurs vigilants »
Bien dit ! Je m’en vais déchirer mes cartes PS, UMP, PC, FN (on n’est jamais trop prudent, il faut toujours en prendre plusieurs…)
une empreinte culturelle judéo-chrétienne au moins bi-millénaire. (mézigue)
Au moins bi-millénaire, puisque les Juifs de l’Ancien Testament considèrent la vie humaine comme la valeur absolue et comme devant donc être absolument respectée. Or il s’agit évidemment là d’une sacralisation qui n’a rien de naturel. La vie humaine n’est sacrée que pour ceux qui ont choisi qu’elle le soit. Ce qui me paraît troublant,dans cette histoire d’IVG, c’est qu’une culture « laïque » qui a emprunté au judéo-christianisme la sacralisation de la vie humaine et la revendique comme sa valeur suprême, en même temps la désacralise en légalisant l’avortement et l’euthanasie. On ne peut sortir de cette contradiction, me semble-t-il, qu’en renonçant à toute forme de sacré, ce qui revient à dire qu’on expulse le religieux de la gestion des affaires humaines.
Jean de Dieu dit: 20 janvier 2014 à 10 h 33 min
Jean de Dieu est un con, et moi je suis en retard. Deux manières d’être au monde.
Salut.
PM,
Mais alors … si on renonce à toute forme de sacré, ce qui revient à dire qu’on expulse le religieux de la gestion des affaires humaines…. le barman musulman du camarade u., il a tout faux ?
Chaloux, les frères Tharaud, dont l’un fut secrétaire de Barrès.
Il se documentait (pour la colline inspirée, ses recherches sont connues). Son emploi du temps de tribun romain ne semblait pas laisser de place à la lecture.
Si l’on en croit M. Eisenzweig, la majorité des contributeurs de ce blog sont barresiens:
« Pas d’intention claire ou une vue d’ensemble qui expliqueraient ses prises de position ».
Deux ou trois semblent malgré tout sur des rails.
Sauras-tu les identifier?
…
…totémismes et dominos,…rayonnants,…etc,…
…
Dans le fond, Petit Marseillais, tu es toi aussi un avorteur, un adepte de l’IVR, l’Interruption Volontaire de Religion…!
Deux ou trois semblent malgré tout sur des rails.
Sauras-tu les identifier? (u)
Je n’en vois que deux : Phil, qui ne dévie jamais de sa ligne, et JC, qui se conforme toujours à certains principes sacrés (le profit, par exemple).
Les autres sont moins prévisibles.
« Et les gosses en avant – la fleur de la vie – dans leurs manifs, c’en est lamentable et obscène.
Elle est là l’obscénité, la vraie, celle qui donne à vomir »
La question pourrait être celle du printing dans l’éducation, de quoi dispensons-nous nos enfants, de gym de manif de notre exemple? Formons des kibboutz pour mélanger les influences et les soustraire de nos modèles familiaux en uniques pattern, en espérant toutefois que les éducateurs chargés de mission tiennent la route quand elle serait définie pour une perfection équilibrante qui leur permettrait de réaliser au mieux leur potentiel.
Phil, les « banquiers » attendent probablement de voir ce que va donner la (dé)cote de la correspondance Chardonne-Morand ?
Mais quand on voit que la France des manifestants anti mariage pour tous ou anti avortement relève en grand nombre la tête, on se dit qu’il y a encore un public pour Maurras ou Barrès ?
« Vigilance rose maintenue dans le Var » (les journaux).
Qu’as-tu fait, JC?
u. les animaux pour bêler ont l’excuse de leur condition quand nous n’avons plus.
Ouaou, renato réagit vite.
Abbado est mort.
« Vigilance rose maintenue dans le Var » (les journaux).
Qu’as-tu fait, JC?
Une connerie ! j’aurais du garder ma carte du PS…
Une bonne photo en guise de nécrologie, c’est bien aussi !
Boi-ethique/zoo-ethique ?
Quel pudique distinguo. Judicieux ?
Admettons. Mais ce n’est que s’abstraire du débat et voiler la réalité.
Lorsqu’une femme décide d’avorter, c’est du concret, U. . C’est une décision qui engage son corps et sa propre vie.
Claudio Abbado ! J’aimais sa façon heureuse de diriger … Sur Mezzo ou Brava, il faisait plaisir à voir. La Camarde n’épargne personne. Salope !!!
Daaphnée dit: 20 janvier 2014 à 10 h 56 min
Vous avez raison, Daaphnée. Ce U. dit n’importe quoi.
Merci, Daaphnée, il était temps de remettre u. à sa place, quel petit saligaud.
Bioéthique
http://www.toupie.org/Dictionnaire/Bioethique.htm
« C’est une décision qui engage son corps et sa propre vie. »
Et peut-être aussi celle de son embryon, Daaph’ ?
Lorsqu’une femme décide d’avorter, c’est du concret, U. (Daaphnée)
enfin ! que toutes les femmes du blog se donnent la main pour bouter l’u !
Quand on demandait à Gabriel Fauré pourquoi son Requiem était si paisible, il répondait à peu près : « La mort pour moi n’est pas tragique, c’est le lieu où je pourrai enfin me reposer ».
rénato fait sa pub sur les macab..rien qu’à copier
http://www.l214.com/zoos-l-enfer-du-decor
Ceci étant je ne saisis pas en quoi les points de vue d’u. et daaphnée s’opposent, ils semblent tomber d’accord contre ces manifestations qui pèsent sur la laïcité des lois encore en vigueur dans notre pays qu’une poignée insignifiante d’extrémistes tente de déstabiliser.
« Boi-ethique/zoo-ethique ?
Quel pudique distinguo. Judicieux ? »
Mais oui, je crois.
Ça renvoie aux infinis débats sur: quand l’embryon devient-il une personne? Quand l’IVG devient-elle un infanticide?
Même un immoraliste doit se rendre à la question du droit.
Ces catho traditionalistes croient trouver la réponse chez les biologistes.
C’est le monde à l’envers.
Je ne leur reproche pas leur conviction, tant qu’ils la gardent pour eux-mêmes, mais je ne crois pas qu’on trouve l’âme sous le microscope.
Il n’y a pas de loi générale, il n’y a que des jugements que chacun prend en sachant qu’il est toujours douteux.
Qu’on respecte chez les adultes la liberté de juger, si possible en conformité avec la loi existante, voilà tout.
Baroz, la vie des moeurs suit le mouvement du pendule. Venise a connu les femmes au balcon pour tenter (tanter) de faire reculer le vice italien. Le prix de la correspondance morand-chardonne est un bon indicateur sur les soutiens français de l’édition de qualité. Aujourd’hui les familles à livres meurent et les héritiers, sévèrement ipodés en tous genres, jettent aux ordures la marchandise.
On a tous en nous quelque chose d’Abbado. Pour moi, c’est le somptueux et poignant « Simon Boccanegra », de Verdi, avec Cappuccilli, Ghiaurov, van Dam (mise en scène de Strehler).
La mort pour moi n’est pas tragique, c’est le lieu où je pourrai enfin me reposer
..aprés tant de bière et de bal musette
christiane dit: 20 janvier 2014 à 10 h 59 min
U au trou !
attention, il pourrait se méprendre sur le sens de cette exclamation.
Chaloux belle citation, c’est mourir qui n’est souvent pas de tout repos.
« enfin ! que toutes les femmes du blog se donnent la main pour bouter l’u ! »
D’accord, Germaine, mais avec douceur, si possible.
Quelques baisers malgré tout, au moment de l’adieu définitif?
phil a raison..faisons un tiercé des macahés..sinon qu’est ce qu’on s’emmerde ici dirait gabriel
macabé..phil y m’fait tromper toujours
« Ceci étant je ne saisis pas en quoi les points de vue d’u. et daaphnée s’opposent, »
Moi non plus.
Elle est taquine, bérénice.
Merci, bérénice.
Mais quand on voit que la France des manifestants anti mariage pour tous ou anti avortement relève en grand nombre la tête, on se dit qu’il y a encore un public pour Maurras ou Barrès ?
..sincérement ces gars là c’est à s’demander vers quoi ils auraient penché..je fais l’pari qu’il aurait été pro avortement..
gaffe à ta gueule, bérénice.
« macabé..phil y m’fait tromper toujours »
Au premier mort, tu perds la boule.
Ha, en 14, on aurait été mal barré avec toi en futal garance.
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