de Pierre Assouline

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L’un et l’autre en Maurice Barrès

L’un et l’autre en Maurice Barrès

Qui ça ? Maurice Barrès. Les jeunes générations de lecteurs, et même de plus âgées, n’imaginent pas l’empire considérable que Charles Maurras et Maurice Barrès ont exercé sur les esprits dans la France de la première moitié du XXème siècle. Aujourd’hui en librairie, il n’en reste rien, ou presque. Il faut bien chercher. Le fait est que Maurras est illisible et que Barrès n’est pas lu.

Ni défense, ni illustration, Antoine Billot a conçu son Barrès ou la volupté des larmes (210 pages, 19,50 euros, Gallimard) comme une visite. De celles qu’un jeune écrivain rendait autrefois à un glorieux aîné admiré dans l’espoir d’en ramener un improbable adoubement. De quelles larmes s’agit-il ? « L’éclat des larmes que l’esprit répand transfigure l’univers qu’il contemple » notait Barrès dans Un homme libre. Cinq chapitres, cinq moments de son passage sur terre, de l’âge de 8 ans à l’année de sa mort en 1923.

Une biographie est une enquête, un portrait est une quête. Ce n’est pas affaire d’archives, de sources et de témoignages mais d’hésitations, de vacillements, d’incertitudes, de frémissements et d’instants décisifs. Qu’importe l’exactitude des situations du moment qu’en jaillit la moelle d’une existence, la vérité de l’homme. Le portraitiste a le verbe précis, le trait aigu. Au physique, il ne l’a pas raté : peau couleur mauresque, regard de corbeau espagnol, allure de grand étudiant gauche. Il ressemble au capitaine Dreyfus. Un comble ! Dur à avaler pour la Ligue des patriotes.

Il s’autorise l’ellipse sur des pans entiers de sa vie politique, préférant s’attarder sur la charge de paradis perdu qu’il y a dans le « jadis » lorsque c’est Barrès qui en use et abuse au point d’en faire une signature. Ainsi peut-on évoquer son propre pays comme un pays lointain, la gorge nouée de regrets pour un temps révolu.  Mais lui-même mettait en garde contre la toxicité de cette nostalgie, la mélancolie qui lui faisait cortège, en prévenant que rien n’empêche le bonheur comme le souvenir du bonheur. « Maurice » comme il l’appelle ne se débarrassera jamais du lumineux fardeau constitué par un glorieux grand-père, le spleen mosellan, le souvenir d’une enfance provinciale entre colline de Sion et cimetière de Vaudémont. Il n’eut de cesse de consulter ses morts, et de se livrer à un entretien infini avec eux. Jamais il ne fut déçu dans son amour des disparus. Ce qui ne l’empêcha pas de se rendre régulièrement au boxon, mais pour s’y mettre à l’écoute de la rumeur du monde, qu’alliez-vous imaginer ! De quoi le changer un peu des nécropoles à baldaquin. L’amoureux en lui a l’envolée facile. Anna de Noailles, poétesse admirée de Proust et femme au cœur innombrable, en sait quelque chose : « cristal », « vase d’or », « ruche de verre », « folie avisée », voire, « jeune Ulyssse frigide »…

De toute façon, le Lorraine était sa mère, sa femme et sa maîtresse. Il couchait avec la terre où les siens étaient couchés. Les derniers grands barrésiens ? Aragon, Malraux… Et même Breton et d’autres encore qui l’avaient pourtant condamné en le déférant au tribunal de Dada et finirent par reconnaître, toutes comptes faits, l’éclat sans pareil du poète en prose. Pas étonnant que celui-ci se soit si bien entendu avec le général de Gaulle. Ils avaient en commun avec leur maître le goût des forêts (« Sylvas inter reptare salubres”) et la splendide désinvolture avec laquelle il a habillé son désespoir.Maurice_Barrès

De temps en temps, une courte citation s’insinue en italiques. Présence de Barrès. Juste assez pour donner à nouveau envie d’y aller voir, jusqu’à reprendre Mes cahiers ou Sous l’œil des barbares. Sa mystique du cimetière français réussit à ne pas verser dans le morbide. Ce besoin de terre, de racines, d’aïeux, cette constante nécessité de galerie d’ancêtres, de passé immémorial, c’était sa manière de se rassurer en prenant la mesure de la permanence de toutes choses essentielles autour de lui. Ce qui distingue la terre du sable, le plein du vide, c’est justement la présence des morts. Ce doit être lourd de porter ses morts en bandoulière, quand bien même les eût-on sublimés. Toute une vie à l’écoute de leurs voix… Grâce à eux, tout est bien là comme autrefois, intangible. Pour ceux qui en douteraient encore, notre irrépressible désir de repères ne date pas du début des années 2000.

Les Déracinés (1897) proposait de faire du mot « tumulte » l’oriflamme de la langue et de la légende nationales. Mais comme le fait justement remarquer Laurence Campa dans le passionnant dossier que la Revue des deux mondes vient de consacrer à « 1914-1918, la fin d’un monde » : « On n’en pouvait plus, au front, de la propagande de guerre à la Barrès, on voulait des textes dans lesquels on pouvait se reconnaître comme dans Le Feu d’Henri Barbusse ». A défaut de s’y être replongé récemment, on fait confiance à Antoine Billot, qui semble avoir vécu en Barrès de tous temps et à tous âges. Il a peut-être trouvé le Maurice qui, en Barrès, avait passé sa vie à chercher la personne qu’était la France, celle à laquelle Michelet l’avait identifiée, après avoir précisé que l’Allemagne était une race, et l’Angleterre un empire. Son texte ailé, modeste et précieux paraît dans la collection « L’un et l’autre » que créa et dirigea J.B. Pontalis. Son écriture a été achevée entre sa mort et celle du père de l’auteur, pilier de la collection à laquelle il avait déjà donné quatre livres. L’un et l’autre veillent sur ce livre. M. Calet eut conseillé de ne pas trop le secouer car il est plein de larmes invisibles.

On croise le pascalien, le péguyste, l’antidreyfusard. Alors Dreyfus, bien sûr. La question incontournable, comme on ne disait pas. On disait plutôt « l’Affaire » comme s’il n’y en eut et il n’y en aurait jamais qu’une susceptible de déchirer les Français. Billot tient que Barrès ne s’est même pas posé la question de l’innocence du capitaine tant cela lui paraissait déplacé en regard de l’honneur de l’armée française. Et puis quoi ! Malgré cette obstination à passer outre le sort d’un individu quand celui de l’institution était en péril, il y eut dans les Familles spirituelles de la France (1917) non un repentir mais cet aveu par lequel il reconnaissait les israélites français comme des membres naturels du corps national – ce qui revenait à manger son chapeau après le torrent de boue et de calomnies sur eux déversé pendant tant d’années.

On s’en doute, les pages que l’historien de la littérature Uri Eisenzweig consacre au cas Barrès dans Naissance littéraire du fascisme (166 pages, 19 euros, Seuil) rendent un son plutôt différent. Ces deux livres sont de facture très différente. Mais il est une scène, sur laquelle le second focalise de manière aiguë, qui pourrait se trouver dans les deux : le récit par Léon Blum de sa visite à Maurice Barrès. Il savait certes que ce « frère aîné » était antisémite mais ne jugeait pas, de même que tant d’autres, que cela le prédestinait à basculer ainsi.

Uri Eisenzweig propose de voir les prodromes du fascisme dans le refus de l’universel et l’affirmation d’un déterminisme racial tels qu’ils s’expriment chez le Barrès chef de file de l’antidreyfusisme militant. Il invite à relire Les Déracinés sous une autre loupe, roman balzacien qui se veut également un antiroman, pour conclure qu’il n’y pas de plan chez Barrès : « Pas d’intention claire ou une vue d’ensemble qui expliqueraient ses prises de position ». De quoi revoir le concept de culpabilité à l’aune de l’attitude de Barrès durant l’Affaire. Un cas extrême d’obstination dans l’absurde. Car il tient le capitaine condamné non pour un officier mais pour un personnage, une fiction. Il le nie comme homme. L’écrivain ne veut même pas qu’on lui raconte l’injustice commise : la trahison de Dreyfus, il la déduit de « sa race ». C’est assez pour récuser par avance tout récit de son innocence car il serait stricto sensu empoisonnant.

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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801 Réponses pour L’un et l’autre en Maurice Barrès

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…dix-courir,…de l’intégrité à la nation,…Oui!,…
…et les affaires,…
…comme les Rothchild’s Family en €urope,…& tant d’autres,…
…la peaux ou des imitations en lecture,…
…reliés plein cuirs,…mes moutons,…mes moutons,…en cercles fermés!,…etc,…l’ivresse aux banqueroutes!…

Chaloux dit: à

Il y a deux Barrès. Celui qui dort (« dort » parce qu’on ne cite jamais ces titres, dans Du Sang, de la Volupté et de la Mort, dans Amori et Dolori sacrum, – je crois que c’est dans ce volume que sommeille (« sommeille » pour la même raison)la sublissime « Mort de Venise », et dans Gréco ou le Secret de Tolède. Peut-être aussi dans La Colline Inspirée, ce livre si étrange. Ce Barrès-là n’a aucun souci à se faire : il est immortel. Même si c’est pour deux-cents personnes par génération. Quelle importance? (D’ailleurs, pour savoir si ce type d’écrivain est lu ou non, il faudrait avoir les statistiques de vente des livres anciens. Ce serait possible, si les grands sites de vente s’en donnaient la peine. On aurait certainement une idée un peu différente de ce qui se lit ou ne se lit pas).
Quant à l’autre Barrès, ou aux autres, l’immonde du discours à la chambre sur Dreyfus (texte qui devrait figurer dans la liste des pires exemples de ce qu’un être humain peut écrire sur un autre), le rossignol du carnage etc., il ne faut pas les oublier non plus, pour des raisons cette fois historiques.
Le livre d’Antoine Billot est sur ma table (et non le contraire). Je l’ai seulement feuilleté pour le moment, je le lirai par un froid dimanche. (Entre temps, j’ai lu dans la même collection le Tchékov de Roger Grenier qui est un bon livre).
Six mois avant sa mort, j’avais traversé le boulevard Saint-Germain en même temps que JB Pontalis qui sortait de chez Gallimard, et je me souviens d’avoir été frappé par un mélange d’extrême fragilité, d’allant et de paix, presque de jeu.

bouguereau dit: à

Ce qui ne l’empêcha pas de se rendre régulièrement au boxon, mais pour s’y mettre à l’écoute de la rumeur du monde, qu’alliez-vous imaginer !

..que ça gueulait moins que ça lassouline..et sincérement y prendre un piaule rien que pour y coller un verre a pied au mur pour nous faire le philactère définitif de l’univers..cheuloux nous le fait trés bien à 4 pattes traversant en courant le boulvar saint germain

de nota dit: à

Lettre de Barrès à Jacques Rivière pour le numéro de la nrf en hommage à Proust.

Mon cher Rivière,

je suis très touché de ce que vous me dites de cette tendre affection que me gardait jusque dans ses derniers jours Marcel Proust.
Je l’ai bien connu,et dès sa vingtième année,ce me semble.Il était le plus aimable jeune homme,une merveilleuse source de compliments et de moqueries,avec une extrême abondance de mots un peu ternes et une subtilité prodigieuse de nuances.On croyait qu’il s’embrouillait dans une multitude de précautions et de « repentirs » mais pas du tout il faisait ses gammes,et s’exerçait(à son insu)pour acquérir les moyens de traduire l’incroyable surabondance de ses enregistrements.
Il attachait une importance que je jugeais tout à fait déraisonnable à la vie de salon,aux relations individuelles,à la correspondance.Ah!Proust,gentil compagnon,que phénomène vous étiez!Et moi,alors,quelle désinvolture à vous juger!
Cependant il développait sa nature qui nous avait semblé si enveloppée.Il est devenu le Meredith français et l’objet d’un culte ardent.Cette transfiguration ne peut être appréciée à la légère.Permettez-moi d’ajourner de m’en faire à moi-même une idée claire et bien vérifiée.Ce que je comprends,c’est que « cela existe ».Ce que j’enregistre,c’est l’opinion d’un Rosny aîné qui a vu bien des gloires d’un jour,bien des emballements tôt épuisés,et qui,hier,me disait:Proust,c’est du nouveau.

Je vous serre la main.
2 déc.1922.

abdelkader dit: à

ce que la coUille molle ne saisit pas (je lui pardonne, suis magnanime comme ca et en plus, et surtout, je reviens du stade ou l’Arsenal en a mis 2 a ces trouducs de Fulham), ce qu’il ne saisit pas, dis-je, c’est que le FLN de la guerre de libération n’avait rien en commun avec celui de l’indépendance…pendant la guerre, c’était un front, comme le nom l’indique (un peu comme la Resistance chez vous), qui a rassemblé des partis et des idéologies, qui allaient du communisme au libéralisme (mon grand oncle, un libéral, était membre fondateur, avec Messali El Hadj, de l’Etoile d’Afrique du Nord, et aussi membre de la coalition du FLN)…mon père était au FLN, quoique son père fut gros propriétaire terrien a l’époque…le FLN, après l’indépendance, ce fut une autre paire de manches…sinon, comparer le FLN a l’OAS, est un relativisme crasseux et glauque qui en dit long sur le détritus qui git au fonds de votre mémoire ossifiée…z’avez appris ca tout seul ou on vous l’a enseigné a Arras ?
sinon, désolé d’être hors sujet par rapport a Barres, dont duquel je n’ai rien lu et qui m’inspire pas…Jules Valles oui, j’aime beaucoup, même si ca n’a rien a voir avec Barres…j’étais a Nantes une fois et fut très déçu de ne pas voir une statue ou même une plaque a la mémoire de ce grand mec…mes amis nantais ne savaient même pas que Valles étaient l’un des leurs…peut-être M.Assouline pourrait écrire un billet dessus un de ces quatre?

Le petit Marseillais dit: à

cette obstination à passer outre le sort d’un individu quand celui de l’institution était en péril

 » Caïphe, grand-prêtre cette année-là, dit : Vous n’y entendez rien. Vous ne mesurez même pas qu’il est de votre intérêt qu’un seul homme meure pour le peuple et que la nation entière ne périsse pas « . ‘ ( Evangile de Jean)

Sur la composante barrésienne du fascisme à la française, lire aussi l’étude de Zeev Sternhell sur Barrès, et, bien sûr, « Ni droite ni gauche, l’idéologie fasciste en France ».

Le petit Marseillais dit: à

Six mois avant sa mort, j’avais traversé le boulevard Saint-Germain en même temps que JB Pontalis qui sortait de chez Gallimard, et je me souviens d’avoir été frappé par un mélange d’extrême fragilité, d’allant et de paix, presque de jeu (Chaloux)

Chaloux est attendrissant de vanité niaise (parfaitement inconsciente d’ailleurs, d’où le comique du personnage : il lâche ses perles comme ces petits vieux qui font sous eux sans s’en apercevoir).

bouguereau dit: à

On n’en pouvait plus, au front, de la propagande de guerre à la Barrès

on peut fortement le comprende le poilu de vouloir rouler serrer les pages de barrès et de désirer les lui fourrer profond dans le cul parce que « son nom » reste plutôt que la litanie des leur sur un monument aux mort prouvent que cheuloux lui a rien calculer des morts de barres

rose dit: à

Chaloux dit: 18 janvier 2014 à 21 h 20 min
Six mois avant sa mort, j’avais traversé le boulevard Saint-Germain en même temps que JB Pontalis qui sortait de chez Gallimard, et je me souviens d’avoir été frappé par un mélange d’extrême fragilité, d’allant et de paix, presque de jeu.

Comment est-ce possible ?

rose dit: à

comme ces petits vieux qui font sous eux sans s’en apercevoir).

le « sans s’en apercevoir » je n’en suis pas sûre du tout comme le papa de Llewyn Davis aka Oscar Isaac (je sais pas où les parents vont chercher tous ces noms pour leurs enfants ?).
Se chier dessus c’est faire chier l’autre. Remarque, il, le fils, va jamais le voir et son père est vachement heureux de le voir alors à la fin, plof. Ils sont dans la merde. Ce qui permet au fils de comprendre qu’à la fin de sa vie on a une vie facile.

Sergio dit: à

Ha la butte de Sion ça c’est bien pratique pour l’aviation légère parce que comme c’est un désert européen par là-bas, mais avec eau, si on était en train de se paumer ça sauve les meubles vite et bien personne s’en aperçoit…

Marcel dit: à

Pourquoi meubler notre mémoire
Avec Barrès, Maurras, Morand ?
Résumons-les sans trop d’histoire.
Pourquoi meubler notre mémoire ?

Mais que sont-ils dans cette foire ?
Des surhommes, assurément.
Pourquoi meubler notre mémoire
Avec Barrès, Maurras, Morand ?

Jean Calbrix, le 19/01/14

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le cardinal,…dans sa chapelle originale Sex-Times !,…
…en dix-versions copier/coller en rétroprojection,…
…l’office pour la visite,…par ses ouailles!,…etc,…

LéoBloomPold dit: à

Mal Barrès, la reudeuleu…
PA nous fait revivre les grandes heures de l’Esprit français.
Bientôt un article sur ce qu’il faut sauver chez Rebatet, sur le style c’est l’homme peu importe le propos sur Brasillach et ses douceurs d’antisémite normalien.
Au grand bazar des crapules réunies.
Faut dire que le marché local est assez mal achalandé en produit frais ces temps-ci. Et qu’il ne se passe rien dans le vaste monde, surtout du côté de Jaipur:
http://jaipurliteraturefestival.org/

Comment qui disait, Benny Lévy, Juif de négation?

JC..... dit: à

« Au grand bazar des crapules réunies. »

Il y a des hommes comme ça, des naïfs, qui croient qu’il est possible de mettre les « crapules » de côté, qui s’imaginent qu’un « universel » du beau, du bon, et du bien existera un jour ! Que l’on peut, l’on doit, l’on réussit, à séparer le bon grain de l’ivraie…qu’il suffit de choisir le bon système de valeurs… quelles fadaises !!!

Ils refusent l’idée que l’on puisse être bon père de famille, bon écrivain, bon musicien, bon homme, et, à la fois, nazi, communiste, fasciste, théocrate, catholique, musulman, juif, terroriste, colon, une fois embringué dans les actes et contraintes du réel.

Ces couillons là, qui croient aux idéologies psalmodiées ou éructées sont toujours faits cocus par leurs Guides, pour qui les actes priment toujours sur les idées, une fois leur pouvoir bien assis par la naïveté des imbéciles qui se sont battus pour ces idées. Ils espèrent le printemps, ils ont l’hiver… l’automne au mieux, les croyants en l’homme bon car l’erreur, la duplicité, la bassesse, le mal sont inhérents aux hommes.

Va leur faire comprendre qu’on tue un homme en voulant séparer la tête du corps, le sexe du cœur, en n’admettant pas qu’une crapule soit capable d’aimer, et qu’un héros puisse trahir !

Ne peut on pas admettre, de bonne foi, que la diversité du mélange n’est certes pas à proportion fixe, mais que personne n’est saint, sauf le fou ?

LéoBloomPold dit: à

PA chez Jean Lebrun, bel exercice d’admiration célinienne sur le thème du ‘médecin des pauvres’ qui vend son or pour guérir les déchets de la collaboration réunis sur la décharge de Sigmaringen (le mot « décharge » est de J. Lebrun, chez qui l’on cherchera en vain une quelconque trace de sympathie pour les crapules réunies). Un bien brave homme, ce Destouches, finalement, pas radin de ses sous et de ses compétences pour guérir les bons Français réfugiés dans le pays de Bade, poursuivis par le complot blocho-judéo-maçon-britannico-américain.
PA gratifiera-t-il bientôt les néo-vichyistes d’un plaidoyer pour « Joano »? Suspense intense…A force de vouloir suivre les méandres de la figure dans le tapis, on s’y prend les pieds.

bérénice dit: à

« Ils refusent l’idée que l’on puisse être bon père de famille, bon écrivain, bon musicien, bon homme, et, à la fois, nazi, communiste, fasciste, théocrate, catholique, musulman, juif, terroriste, colon, une fois embringué dans les actes et contraintes du réel
théocrate,musulman, catho, juif, Comme il semble obligatoire que les religions mènent au crime et trouvent à s’insérer dans votre programme à coté du fascisme du nazisme du terrorisme. Bon écrivain…De belles conneries s’écrivent, intelligemment avec style, l’ère du packaging. Et puis pour résumer et parce que’il fait mauvais, et que la foi est également mauvaise parfois, l’homme s’oublie dés qu’il sort du cabinet.

JC..... dit: à

Nous avons sous les yeux l’exemple parfait de la coexistence tranquille en un même individu de l’honnête président, gauche et malhabile, et de la crapule, donjuan infantile et ridicule qui déshonore la fonction.

Qui finance ces misérables turpitudes ? Qui entretient à grand frais ces pitres ? Qui, à travers eux, sont la risée de tous ?

Hélas ! Vous et moi…. !

JC..... dit: à

Béré, je croie effectivement que tout système religieux mène au crime temporel, qu’il soit d’origine divine ou politique, particulièrement les monothéistes de tout poil.

S’il ne pratique pas le crime, il disparaît …

bérénice dit: à

l’honneur, quelle jolie pièce de salle des ventes, chez Christies. Un lot qui attend d’être compléter suivant l’usage contemporain qui déplace et relègue le vocabulaire dans une vitrine d’exposition. Défendre l’honneur équivaut à défendre les apparences, pour le sauver, l’honneur est bourgeois, faut pas que ça se voit, se sache ou alors bien plus tard quand ça n’aura plus d’importance à l’être.

bérénice dit: à

JC après nous sommes tous des artistes, nous serions tous des criminels puisqu’inclus dans un système quelqu’il soit?

Chaloux dit: à

Marcel dit: 19 janvier 2014 à 2 h 38 min

Pourquoi meubler notre mémoire
Avec Barrès, Maurras, Morand ?

Amis révolutionnaires, vous devez tout à la Très Sainte Inquisition.

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 18 janvier 2014 à 22 h 34 min

Ce qui ne l’empêcha pas de se rendre régulièrement au boxon, mais pour s’y mettre à l’écoute de la rumeur du monde, qu’alliez-vous imaginer !

« cheuloux nous le fait trés bien à 4 pattes traversant en courant le boulvar saint germain

Pendant ce temps,Bouguereau, basculant dans le caniveau, traversait le boulevard Saint-Germain en cuvette.

bouguereau dit: 18 janvier 2014 à 22 h 46 min
Ceci prouve que toi tu n’as rien capté à rien. L’homme n’est pas une créature morale (il n’y a plus que dans tes rangs avinés qu’on puisse croire ça, ou essayer de le faire croire). Toutes tes réflexions, Le Boug, puent le papier journal, tu t’alignes. Toujours très bas. Tu ne ne juges pas de bien haut. Une huitre dans une cuvette, pas plus que ça.
M’est avis qu’aujourd’hui, tu l’auras, ton plateau repas.

JC..... dit: à

Chaloux dit: 19 janvier 2014 à 8 h 27 min
« J’emmerde la censure. »

Bravo, Chaloux ! On est deux ! Je l’emmerde volontiers aussi, la censure !!!
(par contre, je pense que Bougboug est un être adorable qui cache bien son jeu et Marcel, un poète révolutionnaire exquis, qui ne le cache pas assez ! Et le petit Marseillais, et Bloomie, ne sont-ils pas sympas ? bon dimanche !)

Chaloux dit: à

fait don à ces abrutis décérébrés… d’un uniforme.

C’est pas le tout, je m’amuse bien sur ce banc avec les piliers de comptoir et les vieillards déprostatés, mais j’ai de la route… Bon vent.

JC..... dit: à

Bonne route Chaloux…!
Soyez prudent, et tolérant avec les vieillards déprostatés. Continuons à serrer la main des manchots qui ont du cœur… Noël ! Noël !….

ornithologue DPLG dit: à

« regard de corbeau espagnol » ? J’ignorais qu’il y eût une sous-espèce ainsi dénommée.

rose dit: à

Parler de bonne foi lorsqu’on pratique la mauvaise, psalmodier le leitmotiv, and so on…et répéter tout le temps que l’homme est mauvais & qu’on l’est tous, tant mentir que jamais on ne croit à une seule vérité et que l »on ne se pose même plus la question de la sincérité parce qu’on se dit qu’on va se faire avoir : je ne comprends pas l’intérêt. Ce que j’ai compris c’est que ici c’est chez toi, et que cela te convient.

enfin.
Chacun sa route.
Je vous souhaite un bon dimanche,

rose dit: à

Et puis, être un machiste invétéré, pratiquer comme on boit de l’eau la critique incessante des vieux des gros des femmes des minorités, se croire iconoclaste alors qu’on est conventionnel à mourir, bref entretenir les courants.
Sans savoir qu’ils vont changer.

Surtout des vieux d’ailleurs : au niveau du racisme anti-vieux on atteint des sommets. En Chine tu serais cuit ; parce que les gens âgés y sont immensément respectés. Pour leur expérience et leur sagesse.

Salut
Bon dimanche
Souvent, quand même, je ris ici, à de belles trouvailles : je reconnais le côté farceur,la pépite sous la strate rocailleuse.

Mais qui es-tu ?
Au fond ?
Anti-vieux parce quoi ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…par la conciliation des esprits retords aussi à la Bible du dimanche et jour du seigneur en repos,…

…A S’EN METTRE PLEIN LES POCHES PLEINES !,…

…et des spectacles et cirques, et des abrutis,…de religions,…d’arts et cultures,…et endoctrinements,…et des mots et phrases,…pour en rire,…en dehors en plus des baldaquins,…et lys,…en châteaux,…


…à ne pas oublier, que si tout est connivences,…et profits,…à préférer la raison des saints et des fous,…pour les démunis d’esprits et esclavages-modernes,…

…y ajoutez et l’orthographe,…et disciplines,…et les universités,…et les services bancaires & sociaux des connivences et castes des lobbyings,…déjà avant les chevaliers – brigands – barons,…

…pauvres christ’s en croix,…coupés de la vie, par l’hérésie des croyances livrées pour faire la populace,…
…une lettre de crédit,…pour nous bouchez la fortune d’en garder,…aux esprits vifs !,…

…aux droits,…aux viols,…aux mendicités,…aux corruptions faites lois, pour  » être  » et devenir semblables,…à coups férir aux Dieux,…moins éternels, que plus variés,…etc,…

…envoyez,…aux futurs hypocrites en chaleurs des consentements-mutuels,…aux publics,…etc,…
…et un Magnum,…hors saison,…à l’expresso,…
…des dix-versions pour tergiverser,…

rose dit: à

Moi ici j’ai lu un pire des couillons qui s’est tellement réjoui des bruits de chiotte répandus ici ; je le lisais et j’étais sidérée : pourquoi autant se réjouir, pourquoi être autant heureux des merdes d’autrui. J’avoue, cela m’a surprise. Comme le type qui participe à un bon scoop bien malsain et cela le rend heureux.

Puis après, bien sûr, avec la valse/facilité des pseudos, rétractation, béni-oui-oui « ô comme c’est laid ô pauvre Valérie » alors que sous le feu, cela a été le bonheur. Comme si participer à la guerre c’était jouissif.

C’est pas séparer la tête et le corps dont tu parles JC c’est séparer la tête et le cul. Tu veux édicter des lois, mettre les gens sous contrainte, où tu es pour la liberté d’autrui de ses choix ?

JC..... dit: à

AU ROYAUME SOCIALISTE
Chanson révolutionnaire

Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
La Concubine à La Lanterne,
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
La Concubine, on la perdra !

Si on n’la perd pas
Elle les lui rompra
Si elle les rompt pas
Il en changera !

Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
La Valérie est à La Lanterne.
Ah ! ça ira, ça ira, ça ira !
La Concubine disparaitra…

rose dit: à

On peut aussi être ni ni ni *
ni artiste ni écrivain ni meurtrier
et s’en porter pas mal. Bien serait présomptueux.

Ce qui est drôle c’est de virer sa cutie comme ça tout le temps.

rosses fourbues jouant au fringants mustangsg dit: à

JC + Bouguereau + Marcel + le petit Marseillais = les quatre cavaliers de l’Apocalypse (d’opérette). Tournent en rond en hennissant sur la piste de la RdL, font leur manège.

rose dit: à

Dire que l’honneur est bourgeois puis cracher sur les bourgeois et donc cracher sur l’honneur.

Puis vivre le déshonneur. Dire qu’on n’est pas bourgeois et se vanter de ne pas pratiquer l’honneur.

Franchement, je me demande où vous allez tous les deux.

Je me le demande.
Mais vous y allez.

Ce que j’aime c’est que parfois, vous semblez être heureux : c’est toujours très passager, mais, lorsque je vous lis heureux, et bien cela me rend heureuse.

Peut-être que de petites choses ponctuelles comme cela, l’on arrive à étendre l’espace de bonheur et je vous le souhaite.

rose dit: à

Toi, tout seul ici, tu l’es heureux. Même si cela ratiocine abondamment.
Le plus court aurait été de te demander « mais quel livre n’as-tu pas lu ? ». Hormis Harry Potter.

Besoin de personne.

Bon dimanche, il pleut il pleut il pleut sans discontinuer.

u. dit: à

« Six mois avant sa mort, j’avais traversé le boulevard Saint-Germain en même temps que JB Pontalis qui sortait de chez Gallimard, et je me souviens d’avoir été frappé par un mélange d’extrême fragilité, d’allant et de paix, presque de jeu. »

D’un Pontalis ou d’un Beckett marchant dans la rue, on pouvait dire platement qu’il étaient resté « jeunes », c’est autre chose.

C’est « le jeune homme » qui existait en eux, fait de grâce et d’une naïveté supérieure.

rose dit: à

Je m’en doute ; le hic c’est que c’est bérénice qui a le mec adorable et qui vit avec. Nous on a les rogatons.

rose dit: à

Les miettes trois fois rien ce qui rend fous de bonheur les oiseaux.

rose dit: à

Bien évidemment : la classe la gentillesse la dignité l’honneur tout ça la compréhension du monde les dix sept ans en germe si proches si proches que cela en est douloureux cette proximité lointaine : tu vieillis mais tu es resté jeune et tu dois te taper cette dichotomie prégnante et toi t’es là tu prends le couteau et vlan dans la plaie et que je tourne et que je retourne.

Ben non.

rose dit: à

Pour moi c’est vachement important d’être d’accord avec toi.

rose dit: à

Je ne suis pas un oiseau.

Mesures et Poids dit: à

à 10h00 : « font leur manège »… hélas oui, qu’attend donc Passou pour faire le ménage

rose dit: à

Je me suis réveillée en pensant à DHH. Semaine difficile. Nouvelle réjouissante et pourtant c comme si un élastique tendu à mort venait de péter, suite à la nouvelle et je suis HS.
Ou alors je suis comme dans le saut à l’élastique et je rebonds, haut bas haut bas mal au cœur qui s’ensuit.
Nauséeuse.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il faut de tout dans un monde,…

…abus de confiance,…
…même des gens qui sont prisonniers et des contraintes et des apparences de configurations,…etc,…

rose dit: à

J’espère que bérénice sait la chance qu’elle a de vivre avec l’homme qu’elle aime.

rose dit: à

Ce n’est pas mon cas.
Nomade je serai.
De par le vaste monde.
Ce ne sera pas oublier, ce sera le vivre différemment.
Sur la route.
J’ai commencé avec la carte ZOU.

Pol Pot, Stalin, Hitler, Castro, Napoléon, Gilles de Rais, Sade, Pie XII, Coluche, Taubira, Dieudonné ..... dit: à

Il faut virer JC + Bouguereau + Marcel + le petit Marseillais = les quatre cavaliers de l’Apocalypse (d’opérette).

Ils gênent ! Ils tournent en rond en hennissant sur la piste de la RdL !

Marre de leur manège.

rose dit: à

>jacques barozzi (deux z et un r/ p….. d e mémoire sélective)

je suis tellement contente de ne pas être J. G y compris pour le physique. Franchement et même si cela vous étonne.

Bon dimanche

Ma palme perso à ce jour cinoche 2013 pour A touch of sin. La Chine comme si on y était, waouh !
Mais n’ai pas fini.
Vais tacher courageusement d’aller voir Heimat.

rose dit: à

vais tâcher sans doute

rose dit: à

Ne virez personne je les aime tous.
Très immodérément.

LéoBloomPold dit: à

Barrès sur « l’Union scare », en anglais, cité par Theodre Stanton dans sa préface de « The Undying Spirit of France » (Les traits eternal de la France) : « The only diversities which now exists are those which spring from our nature and history…To-day, France is unified and purified. » (Yale University Press, octobre 1917).

« purifiée »…: si les centaines de milliers de pauvres types sacrifiés et leur famille ne se savaient pas que leur mort ou leurs mutilations servaient à régénérer le sol national, l’embusqué de service dans son bureau lorrain le savait pour eux. Gerbatoire.

Quant à « unified », ah, la bonne blague. Jaurès, reviens!

JC..... dit: à

rose dit: 19 janvier 2014 à 10 h 31 min
« J’espère que bérénice sait la chance qu’elle a de vivre avec l’homme qu’elle aime. »

Nous ne vivons pas ensemble, rose ! On se voit de temps en temps en cachette : je prend mon scooter, je met un casque rose, … et hop ! Royal !

rose dit: à

Nous, pendant qu’il y aura l’apocalypse, on mangera un pain d’épices mon amoureux et moi, dans une grotte en Samarie avec des morceaux d’orange confite et amère.

rose dit: à

Quand ce sera fini, on sortira on remontera nos manches et au boulot.

JC..... dit: à

Mesures et Poids dit: 19 janvier 2014 à 10 h 28 min
« à 10h00 : « font leur manège »… hélas oui, qu’attend donc Passou pour faire le ménage »

Petit pois et démesure, suivez un peu et vous verrez : on nous aime …. !

rose dit: à

Sur le casque rose écrit en fluo jaune « je vais baiser bérénice ».

Comme ça la france entière le sait & vibre, ô ma sœur.

Et mange son pain noir.

rose dit: à

Ben oui, bien entendu que l’on vous aime.

rose dit: à

Si tu vires ta cutie une fois t’es vacciné.
Si tu la vires pas t’es pas vacciné.

Si tu vires ta cutie tout le temps on sait plus si t’es vacciné ou si tu l’es pas.

Moi je pense que tu ne l’es pas vacciné.

C’est comme si tu faisais tout pour l’être mais tu ne l’es pas.

Voilà. Lao Tseu fourbu mais présent sur le tatami.

Marcel dit: à

Mesures et Poids dit: 19 janvier 2014 à 10 h 28 min
à 10h00 : « font leur manège »… hélas oui, qu’attend donc Passou pour faire le ménage

Un petit pois, des mesures.

rosses fourbues jouant au fringants mustangs dit: à

To-day, France is unified and purified. » (Yale University Press, octobre 1917).
Yes, sir ! Et cela s’incarne parfaitement dans le pathétique quadrige qui tourne incontinent sur le manège désenchanté de la RdL.

Marcel dit: à

Mille excuses JCtounet, je n’avais pas lu ta réplique à poids et mesures. Les grands esprits…

Pépère de Tulle, commandant suprême du pédalo au sec..... dit: à

Si tu continues comme ça LeoBloomPold, je te retire la nationalité française !

u. dit: à

@ Bloom

Ne pas comprendre Barrès, comme Jaurès, et autrement que de troisième main, c’est se condamner à ne rien comprendre à l’état de la France il y a un siècle.

Comme le disait Léon Blum: « Si Monsieur Barrès n’eût pas vécu, s’il n’eût pas écrit, son temps serait autre et nous serions autres. »

Pour le meilleur, pour le pire, pour le meilleur aussi.
Quand on découvre ses textes sur le tard (certaines rêveries, certaines analyses, certains voyages sont magnifiques) on en redemande, sans pour autant enfiler le sac à dos de la terre et des morts.

de nota dit: à

Je savais bien que Berl avait parlé de Barres dans ses entretiens avec Modiano.

Berl-(…)à cette époque,on était persuadé que Anna de Noailles était un poète de génie,l’égal de Vigny et de Lamartine.Barrès le premier.Il était éperdu d’admiration pour elle.
-Barrès?
-Oui.Il était épaté,ébloui par le côté exotique d’Anna de Noailles,moitié roumaine,moitié grecque,ça le fascinait,lui,lorrain,ce côté mystérieux,orienta.D’autant qu’Anna de Noailles jouait volontiers à l’Orientale en exil…il s’est inspiré d’elle pour le personnage d’Astiné Aravian,dans les déracinés.
-Et vous,vous l’admiriez?
-Ah oui!j’étais subjugué…comme tout le monde l’était à l’époque,comme Cocteau que j’ai connu chez elle,rue Scheffer…c’est très difficile à comprendre aujourd’hui,le côté théatral, »sublime »d’avant 14.Sarah Bernhardt jouait comme Anna de Noailles écrivait.Je l’ai vue dans Andromaque…ce côté « sublime » à la D’Annunzio,il y en a encore des traces chez Cocteau,et même,dans un certain sens,chez Malraux…
-Et Barrès?Il a eu une influence sur vous?
-Aucune.En revanche,il a beaucoup influencé Aragon…vers 20 ans,je l’ai vu chez Hélène Gautier de Clagny,la fille d’un député de droite.Je l’avais déjà vu à la mort de mon cousin,qui l’aimait bien-mon cousin avait écrit »huit jours chez Monsieur Barrès ».Chez Hélène Gautier de Clagny,Barrès voulait être gentil,flirter,il faisait le joli coeur.Il était quand même très charmant.Il disait que,les jours où il n’était pas trop mécontent de lui,il se récompensait en s’achetant une turquoise gravée.Il m’expliquait aussi le plaisir que l’on pouvait trouver à aller à la Chambre,quand on ne savait pas quoi faire,parce que c’était une espèce de club,avec des intrigues,et que c’était amusant;Il faisait une description de la vie parlementaire,qui était assez brillante…il avait évidemment de très grandes qualités.Seulement,j’ai été entouré de barrésiens tellement absurdes que je m’étais dit:je n’en veux pas.Tous les amis de mon cousin,tous les gens qui avaient quatre ou cinq ans de plus que moi trouvaient que c’était mieux que Chateaubriand,que rien n’était mieux,en somme.La littérature française commençait et s’arrêtait avec Barrès.Moi,je n’y ai pas pensé beaucoup,parce qu’on m’avait tellement embêté avec,quand j’avais onze ans,qu’à dix huit ans j’avais déjà fait mes anticorps… »Leurs figures »et tout ce qui est pamphlet,c’est tout de même excellent.C’est même beaucoup mieux que Mauriac,qui s’est visiblement inspiré de ça.
Il y avait des côtés humour chez Barrès,je me souviens aussi qu’après l’affaire Dreyfus,il avait dit: »nous avions tout pour réussir,Qu’est-ce qui nous a manqué?Un véritable coupable… »Ce que je lui reproche,ce que j’ai hai,c’est sa littérature cocardière de 14.Insupportable.Même Bergson est tombé la-dedans.Je me rappelle un article de Bergson sur Bismark: »L’allemagne n’est que du mécanique plaqué sur du vivant »c’était quand même très pénible…Et Claudel,avec le: »Tant que vous voudrez mon général »Je n’ai jamais pu,malgré toute mon admiration pour Claudel,digérer le « tant que vous voudrez,mon Général »,et »le pinard,qu’il est bon », »le poilu »:il y avait tout!Mais je pardonne à Claudel.Je ne trouve absolument pas contradictoire d’avoir aimé Petain en 40,et puis aimé De Gaulle en 44.Il a toujours aimé les militaires.Et voilà.

u. dit: à

La deuxième photo, c’est pratiquement de Gaulle, avec un front plus bas, avec en bas le col droit de Bergson qui lui serre le cou, comme un remords.

rose dit: à

Ne touchez pas aux petits pois, sacrilège.

Ici déluge.

rose dit: à

Je suis prête à comprendre la France d’il y a un siècle.
Mais, pardon, je n’ouvrirai pas mes fenêtres.
Je les ouvre symboliquement néanmoins.

rose dit: à

Quand t’as des anticorps pas besoin d’être vacciné. Tu te mithridatises. Tout seul. Comme le roi.

u. dit: à

« Gerbatoire. »

Jamais vu ce mot, Bloom.

Je le comprends comme:
« qualifie le sentiment de qui dépose une gerbe sur un monument aux morts. »

u. dit: à

« Mais, pardon, je n’ouvrirai pas mes fenêtres.
Je les ouvre symboliquement néanmoins. »

Vos bras sont suffisamment généreux, rose, pour que vous pressiez sur votre sein tous ces petits nenfants perdus.

les amis sincères dit: à

prions pour que le déluge qui s’abat telle une punition divine sur le var ne fasse pas au moins un mort à porquerolles (mais, prévoyants, nous avons déjà la discours fin prêt)

rose dit: à

Il a toujours aimé les militaires

(cinéma)
Dans A touch of sin, Dahai, exaspéré par les exactions du chef et du propriétaire de la mine combat en vain jusqu’à prendre la carabine et s’y mettre manu militari à la vengeance (pour cela il en passe par se faire démolir par une truelle et se faire appeler Gol (de golf parce qu’un type à la solde du patron véreux le prend pour une balle de golf)=> il lui en faut pas mal avant de passer à l’acte).
Ses potes mineurs, adorables, très passifs, subissant, ne voyant rien, acceptant tout, lui disent à un moment donné  » eh Dahai si t’étais dans l’armée tu serais général ».

C’est vrai. C’est un chef Dahai.

les amis sincères dit: à

abdel oui hélas boumedienne est arrivé..Mais pendant le guerre de libé le fln n’était pas un parti de saints, il a liquidé physiquement les mecs du mna etc (voir aussi le film LESsACRIFIAS? SUR L

Des nouvelles d'Edouard dit: à

Secret de polichinelle, Marcel, c’est J. Calbrix (culotte en langue gauloise), matheux à la retraite qui se pique d’écriture (mais n’est pas Queneau, loin s’en faut) & est publié par une maison d’édition grenobloise et confidentielle.
A en juger par le cliché de Paris Normandie (vecteur bien connu de la gloire littéraire) figurant sur le site, le Bradbury cauchois serait presque contemporain de Barrès.
Warhol le disait: t’auras ton quart d’heure de gloire, grand-papy!

les amis sincères dit: à

abdel oui hélas boumedienne est arrivé..Mais pendant le guerre de libé le fln n’était pas un parti de saints, il a liquidé physiquement les mecs du mna etc (voir aussi le film « Les Sacrifiés » (sur l’attitude du fln dans les bidonvilles de la région parisienne
Par ailleurs la différence entre anti sioniste et antisémite n’existe pas (voirl’irigine dusionisme)

rose dit: à

>u.

j’ai une proposition : que les petits nenfants grandissent et qu’ils se débrouillent tout seuls.
Et qu’ils évitent soigneusement les petits caïds style Arbor in A selfish giant de Clio Barnard. Et qu’ils quittent leur mère (qui n’en peut mais).
Qu’ils aient leur bac ou pas et qu’ils courent le vaste monde.

JC..... dit: à

Toute cette eau finira dans le pastis varois, no problem !
(vous pouvez destiner à un autre bolo, votre « discours au défunt » : c’est dans les enterrements ce qui me fascine le plus, ce mensonge aux vivants, sur les mérites du mort. A mourir de rire …)

Marcel dit: à

Des nouvelles d’Edouard dit: 19 janvier 2014 à 11 h 22 min

Merci pour la pub, Actes Sud, il vaut cent fois mieux être éreinté qu’ignoré. Ne pas « être Queneau, loin s’en faut » est déjà du bel éloge. On a déjà fait le coup à mon patron avec Maupassant.
Bon, as-tu lu « Un automne en août » Duchnock pour venir donner un avis si péremptoire ?

Sarkozi dit: à

Il semble que l’Algérie ait du mal à rentrer dans l’Histoire, et que le FLN sclérosant n’y est pas étranger !

u. dit: à

@ Abdelkader

Vous êtes d’un indécrottable conformisme.

Ce discours radoteur s’est aussi tenu en France, comme ailleurs.
Ad nauseam, comme dirait Bloom.

Je sais, il faut du temps.
Mais comme dit le Président, sans prendre de tournant, on peut accélérer!

u. dit: à

Marcel, vous êtes un chansonnier habité par Aragon.

Il vous manque de rencontrer un Ferrat, et c’est presque bon.

Germaine Lancel dit: à

« Une biographie est une enquête, un portrait est une quête », une monographie est une quéquête.

Le petit Marseillais dit: à

C’est tout de même bien dommage de réduire Barrès à son antidreyfusisme et à son nationalisme cocardier. Il était bien plus que cela, et de toute façon, comme le reconnut Léon Blum, peu d’écrivains ont autant marqué leur temps que lui. Ce serait un beau projet pour la Pléiade, et combien passionnant, que de rééditer l’intégralité de son oeuvre.

Marcel dit: à

u. dit: 19 janvier 2014 à 11 h 43 min

N’en jetez plus, la cour est pleine. Vous allez finir par me faire rougir (un comble pour un rouge !)

u. dit: à

« abdel oui hélas boumedienne est arrivé.. »

Vulgaire règlement de compte entre caïds.

Germaine Lancel dit: à

« Sous l’œil des barbares ». N’oublions pas que le slogan des bars Barrès était : More ass !

Des nouvelles d'Edouard dit: à

La vie est brève, sieur culotte, il y a trop de beaux fruits à déguster, et pas le temps pour les navets.

JC...... dit: à

u. dit: 19 janvier 2014 à 11 h 43 min
« Marcel, vous êtes un chansonnier habité par Aragon. »

…ce « ha », dans habité, est important quand on connaît l’oiseau folle … !

les amis sincères dit: à

Vulgaire règlement de compte entre caïds.

pas du tout, pauvre nouille toujours aussi nuls les fans à dafnose

u. dit: à

 » et que le FLN sclérosant n’y est pas étranger ! »

Il ne faut pas exagérer, M. « Sarkozi ».

Bien sûr qu’il est difficile de gerber, de déposer une gerbe, sur le corps de M. Bouteflika, ce chef de bande ramolli et boursouflé, allongé sur une civière française après avoir reçu, sous perfusion, le sang noir de la Sonatrach dans ses pauvres veines.

Mais chassons l’hypocrisie partout où elle est!

Les Européens reconnaissent, semble-t-il, au gouvernement algérien le droit sacré à l’auto-destruction.
Mais ils s’inquiètent que malgré sa tradition despotique, le raïs n’est pas formé auprès de lui un Boutefliket ou une Bouteflikette pour assurer la continuité, après qu’enrobé dans l’torchon, il ait été mis au trou.

Ils espèrent une continuité en matière de stabilité régionale, de contrôle des flux migratoires et d’engagement (supplétif mais salubre) dans la lutte contre la nouvelle tyrannie, celle de la pègre islamiste internationale.

A bas Boutef, mais vive son zombie!

JC...... dit: à

Les amis « sincères » peuvent être « limités » dans leurs jugements : le terme « règlement de compte entre caïds » est une excellente définition de ces joyeusetés algériennes, qui demeurent aujourd’hui. L’équivalent des nôtres … réalité augmentée des morts comme dirait Jauffret !

u. & JC..... dit: à

Nous nous félicitons d’avoir le troll le plus débile de l’histoire de la RdL. Nous jouons sur du velours et sommes sûrs que, grâce à ce crétin, nous prospérerons. Merci à lui.

Pfff dit: à

@ « les amis sincères » et associés

Vous rendez-vous compte que vous faites le jeu de ceux que vous prétendez combattre ? Si vous n’avez pas d’autre argument à leur opposer que « pas du tout, pauvre nouille », non seulement vous les mettez en valeur par contraste, mais encore vous vous abaissez au niveau de Daaphnée.

Le petit Marseillais dit: à

Qui ça ? Maurice Barrès. Les jeunes générations de lecteurs, et même de plus âgées, n’imaginent pas l’empire considérable que Charles Maurras et Maurice Barrès ont exercé sur les esprits dans la France de la première moitié du XXème siècle.

Cet oubli s’installe dès après la seconde guerre mondiale. Dès les années cinquante, les éditeurs, l’Université, se désintéressent de l’oeuvre de Barrès. Du reste, quelques stéréotypes vont tenir lieu de connaissance de l’histoire culturelle de leur pays à l’immense majorité des Français nés après 1940. Peu de clivages historiques ont autant de pertinence que celui qui sépare la période antérieure à 1945 et celle qui a suivi, et qui est encore la nôtre.

Le petit Marseillais dit: à

Peu de clivages historiques ont autant de pertinence que celui qui sépare la période antérieure à 1945 et celle qui a suivi, et qui est encore la nôtre.

Un Français né entre 1940 et 1960 aura vécu dans un autre pays que celui où auront vécu ses parents. La France d’après 1945 n’a presque rien à voir avec la France d’avant 1940. Les références culturelles qui furent celles d’un Français ayant eu 20 ans vers 1920 sont pour nous à peu près aussi exotiques que celles que nous prêtons à un chasseur-cueilleur de Tautavel.

u. dit: à

« Uri Eisenzweig propose de voir les prodromes du fascisme dans le refus de l’universel et l’affirmation d’un déterminisme racial tels qu’ils s’expriment chez le Barrès »

Un très léger toilettage de cette phrase (« le refus du l’universel abstrait et l’affirmation d’un déterminisme généalogique »), et notre ami Mauvaise Langue, pour « réparer le monde », la signe les yeux fermés.

Bardamu dit: à

Il est bien normal qu’avec le Cent. de 14/18 on fasse le tour des grands disparus.
Mais on ne peut qu’être frappé par l’intolérance qui soudain se manifeste à évoquer ceci et cela, jusque dans ce Blog. N’a-t-on pas dit « liberté pour l’histoire »… et puis il ne s’agit que d’écrire… il faut une singulière dose de léninisme, ou une foi immodérée dans les livres et écritures pour penser que des idées puissent devenir matérielles, et faire exécuter comme on le fit en 45 quelqu’un juste pour cela.
Ainsi nous venons de lire « exclure JC, U… » n’en croyant pas nous yeux de ni trouver le FNL d’ailleurs…
En somme dans ce petit Blog ou chacun se défoule tandis que la terre continue de tourner Dieu merci, que voudraient certains ? écrire ce qu’ils pensent, et les mêmes de répondre « bravo ! »… ? ? Bref que tout se passe comme dans la Presse, la Radio… ou la Fac, où l’on se coopte sur présentation d’idées et de cv que l’on a déjà… Pour la grandeur intellectuelle de la France, of course. Doit-on à chaque fois convoquer un Monsieur Bergé pour nous dire (sans rire) ce qu’il doit en être du Millémaire de Clovis ?Il est amusant de lire d’ailleurs le communiqué d’une grande instance médiatique (la Bnf) à propos d’une petite « inondation » (dont les termes choisis font penser à ceux d’une hospitalisation, d’un incident de métro, d’une nuit de liesse sur les Champs, la Caneb et Barbes….; « l’héritier » de R. Barthes ayant retiré le fonds du regretté, de l’IMEC pour le confier à ladite Bnf doit être content…), bref, parlant d’une « surpression »…; Céline employait le même terme pour parler de l’EPHE par exemple!
Oui il y a surpression d’une vision 14/18 qu’aura pu nous fourguer Louis Aragon notamment, avec obligation d’y croire ; sinon… hein… c’est Elsa dans le lit, et la Guépéou partout (pouvons-nous, nous souvenir pour l’affaire soulevée par Zooolâhh, ce ne fut point un jugement -fut-il imparfait-, mais un décret (!), qui avait pu la conclure…; doit-on dire Amen ?).
Oui c’est très joli Aragon, la voix de Ferrat, ta France et tutti quanti, mais notre brancardier littérateur, comme on le sait « chiait » volontiers sur l’Armée, l’Eglise… pour peu qu’elles soient françaises. Or le pire serait de prendre toutes ses belles divagations littéraires pour argent comptant, même si c’est cette version des choses qui a pu régner souvent dans la terreur intellectuelle sur l’Université notamment ; avec des Kamarades à tout les postes du Mammouth.
Oui Aragon et consorts, avant d’être du parti de « 1 Millions de fusillés » (sic), fut celui des déserteurs amnistiés à la Libération, des liquidateurs dans leurs propres rangs, et des pires atrocités (mutilations, éventrations, écartèlement à 4 chevaux, pendaisons par les pieds..)sur les Collabos ou les femmes…; dont F. Giroud put faire état avec bien d’autres, et dont les images « télévisuées » de ces faits, nous plongent semblent-ils à chaque fois, de l’autre côté de la Méditerranée… (la Presse ne fait guère état des scènes de « cannibalisme » à Bangui « rentrant dans l’histoire » sans doute…). Non, il faut des Universit. US pour nous parler de 100000 morts en un an… ; et « la liste d’Aragon » était bien plus longue…
Mais pour en rester à 14/18, le minimum est là:
si le déclenchement de cette guerre atroce fut un monstrueux complot, il reste que Verdun fut et demeure (cherchez bien)la -seule- victoire française d’envergure depuis Napoléon 1°… Elle le fut, malgré les purges qui avaient décapité l’état major de l’Armée…(eh oui!), par l’héroisme des « poilus » certes, mais il n’y a pas de soldats sans chef ! Les Russes eux le savent, car Verdun est et reste pour l’Europe occidentale le strict équivalent de Stalingrad en termes de morts (hélas) et de basculement stratégique des Fronts…
Toutes les invectives, les ressentiments, les patati et patata n’y changeront rien ! Aujourd’hui même ce petit laïus ne vise même pas à en faire plus.
Qu’ Apollinaire et Péguy dorment en Paix, il eurent moins de chance que Céline, et beaucoup moins que Louis Aragon.

Marcel dit: à

Des nouvelles d’Edouard dit: 19 janvier 2014 à 11 h 50 min
La vie est brève, sieur culotte, il y a trop de beaux fruits à déguster, et pas le temps pour les navets.

Quel aveu ! Porter jugement avant lecture ! Vive la confiscation bourgeoise de la littérature !

Marcel dit: à

Bardamu dit: 19 janvier 2014 à 13 h 13 min

Tu t’écoutes parler. T’es beau quand tu baves !

Bardamu dit: à

sCOOp…

« … la première future Dame de France N° 1 à pu prélever le foutre de Bouthef pour son Zombiee à venir, au Vals de Rance avec l’aide de Krotte viller… (mais rien presse, car elle ne sait plus où donner du cul et de la tête)… scène de liesse à Barbès… »
(Radio Bangui canal historique ; 20h 31 gnt)

Bardamu dit: à

Mieux !!!
Je m’écoute écrire ! (musicien dans le silence)
Et encore merci; cqfd

les gorges nouées dit: à

je trouve que c’est un peu facile, à postériori, de présenter le gars dans son bureau, la mèche noir corbeau.Tout cela me rappelle furieusement la bibliothèque de mes aïeux, aïe mes Aïeux .. Peut-être que dans une époque où la technologie et les machines de pointe on remplacé l’homme on ne peut comprendre, c’est certain que si depuis chez moi je peut déclencher un missile, tout en mettant mon surgelé picard dans le microwave et jouer à Age of empire, les derniers échos du rossignol des tranchées deviennent de plus en plus obsolètes. A choisir entre mon grand-père décédé un 18 juin 1984 et mes neveux qui grimpent aux arbres et font des stages de piercing à shangai, ce n’est pas la même omelette. Mais soit, je n’ai pas les ambitions de passou .. heureusement pour moi, peut-être ..

u. dit: à

« Vous allez finir par me faire rougir (un comble pour un rouge !) » (camarade Marcel)

Un visage rouge ou rose est un signe de bonne santé.

Mais qui expliquera la nouveauté de l’anti-perpirant présidentiel?

Envolé, le syndrôme Nixon!
Laquelle des deux faut-il remercier?

Tout à l’heure, avec un pote (appelons-le Karim), on remarquait que le vaste cul élyséen s’était assis sur l’opposition.
Fesse droite, fesse gauche: soupir d’une côté, couinement de l’autre…
Pas plus audibles qu’un pet au bazar des ferblantiers, comme disent les Persans, qui sont tous poètes.

Pépère pour de vrai!

u. dit: à

« je trouve que c’est un peu facile, à postériori, de présenter le gars dans son bureau, la mèche noir corbeau. »

Assis devant des corps glorieux et post-hellénistiques, il affiche un visage que ma grand-mère aurait appelé rastaquouère.

C’est rassurant, ces incohérences, ça serre le kiki à toute tentation racialisante.

Le petit Marseillais dit: à

Rue du Cirque, ou les beautés de la langue française :

— C’est sa concubine ?
— Je le suppute…

u. dit: à

Je sais, je suis fatigant, et le devoir m’appelle.

Mais après la phrase célèbre que cite le billet (L’Angleterre est un empire, l’Allemagne une race, la France est une personne), un coup de clairon du père Michelet:

« La France a fait la France, et l’élément fatal de race m’y semble secondaire. Elle est fille de sa liberté. Dans le progrès humain, la part essentielle est à la force vive, qu’on appelle homme. L’homme est son propre Prométhée. »

C’est beau comme du de Gaulle.
Gloire aux Lorrains.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’ordinateur,…le Personnal Computer,…
…un système de castes de basse-cour et de connivences,…

…un Club pour les bibliothèques et bibliophiles du monde entier bien répertorié,…
…avec horaire d’ouverture et fermeture et services des lectures,…et habitudes du collectionneur,…etc,…
…il est comme François au moins,…et Nicolas en plus,…
…on se l’a fait à deux sa tête de lecture,…AH,…il est blindé!,…

Des nouvelles d'Edouard dit: à

Vive la confiscation bourgeoise de la littérature !

Bof…Excuse classique et faiblarde utilisée par ceux dont le travail n’est pas publié chez des éditeurs présentables et non chez des « petits éditeurs » qui sont surtout des imprimeurs pour qui le compte d’auteur représente la substance du catalogue.
Ecrire & se publier pour satisfaire son narcissisme, pourquoi pas. Sérieux pas se la jouer.

parole d'esthète dit: à

ah la belle prose de barbamussolini !

Mdr dit: à

Tiens, bardamu a un compte à régler avec l’université.

JC...... dit: à

Entre Maurice Barrès et Maurice Thorez, il y a une différence. Sauras-tu la réduire à trois fois rien ?

u. dit: à

« Sauras-tu la réduire à trois fois rien ? »

Deux ou trois lettres.

J’ai bon, j’ai bon?

JC...... dit: à

Le petit Marseillais dit: 19 janvier 2014 à 14 h 05 min
« Rue du Cirque, ou les beautés de la langue française :
– C’est sa concubine ?
– Je le suppute…

Version Quartier Nord
– C’est son con ? son cul ? y l’a pine ?
– Je la suce, pute !

JC...... dit: à

La Rdl : La Radeau de Laméduse !

Passou a raison d’être patient : impatient, ici, tu désespères…

abdelkader dit: à

‘…Par ailleurs la différence entre anti sioniste et antisémite n’existe pas…’
c’est donc sorti au journal officiel?

Boutef n’a aucune classe et veut des obseques nationales…il ne voit pas l’ironie d’aller se faire soigner chez son ancien ennemi…on est en droit de lui demander si l’algerien moyen, dans une situation similaire, aurait la prise en charge totale de l’etat pour se permettre le meilleur traitement dans le meilleur hopital de son choix? et pourquoi nos hopitaux sont si glauques? qui est responsable? ce qui est la norme pour l’algerien lambda devrait aussi l’etre pour le president…au lieu de ca, on est en pleine republique couscoussiere…

bouguereau dit: à

on est en pleine republique couscoussiere

avec la graine roulée sur la cuisse..

bouguereau dit: à

il faut une singulière dose de léninisme, ou une foi immodérée dans les livres et écritures pour penser que des idées puissent devenir matérielles

c’est de karlos soi même..et ça n’a rien a voir avec la foi bardamou, reste calme, tu vas entendre ta télé s’allumer toute seule..laisse toi faire c’est pour ton bien et une rééducation politique aux idées libaérale et à quelques pubs pour des produits que t’as oublié d’acheter hier..t’as une petite tête mais c’est pas grave

bouguereau dit: à

c’est ma foi vrai que barrés a une tronche de rastacouère..ça tombe il a fait tout ce barouf pour que l’idée matérielle ne vienne pas de lui demander ses papiers

Sergio dit: à

bouguereau dit: 19 janvier 2014 à 14 h 49 min
on est en pleine republique couscoussiere

avec la graine roulée sur la cuisse..

Oui bon faudrait pas oublier le Sidi-Brahim et le gris de Boulaouane…

Marcel dit: à

bouguereau dit: 19 janvier 2014 à 14 h 57 m..t’as une petite tête mais c’est pas grave

Oui mais, il a pris la grosse !

JC...... dit: à

« et pourquoi :
-nos hopitaux sont si glauques?
-qui est responsable? »

Deux questions, trois réponses proposées à chacune :
1/ la faute au colonisateur
2/ la faute aux médecins français
3/ la faute au Miséricordieux

a/ la faute au colonisateur
b/ la faute aux médecins français
c/ la faute au Miséricordieux

rose dit: à

Il n’y a pas qu’à la fac que l’on se coopte.
Radio, télé, publicité, politique, experts comptables la liste est longue.
Cela commence par « je sors de la promotion Voltaire ». Et toi ? Moi aussi.
Eh ben on est frères : t’as pas un poste pour mon fils dans tes bureaux ?
Cela s’appelle les réseaux.

Pour entrer chez Prisu faire des horaires coupés on se coopte pas.
Y’a plus de Prisu. Je sais.

rose dit: à

J’arrête pas de les regarder moi aussi les grandes gravures au fond mais je ne peux pas zoomer.

bouguereau dit: à

Version Quartier Nord
– C’est son con ? son cul ? y l’a pine ?
– Je la suce, pute !

on se demande cque tu fouts dans les quartiers sud jicé..dailleurs reconnait le, le soleil te tape sur la tête, un peu de verglas dessus et tu votes mélanchon

rose dit: à

Quand même, notons le col dur avec un nœud de satin qui n’est pas la cravate sur son portrait second. Et les cheveux gominés.

bouguereau dit: à

du mikelangélo en caisse..il devrait plutot mettre sa recette du paté lorrain..j’odore et à verdun ça serait raccord

bouguereau dit: à

j’odore

j’adore et ça sent bon

de nota dit: à

on est en pleine republique couscoussiere…

faut pas cracher dans la soupe,sur le plan nutritif c’est mieux que la république bananière.

u. dit: à

C’est sur que dans les années quarante, en voyant la gueule de Laval ou de Goebbels, certains toussaient.

le fataliste dit: à

oui, indéniablement : JC, boudegros, Marcel et autres chevaliers de l’apocalypse de bazar qui sévissent sur ce blog qu’ils squattent indûment ne sont que des POLTRONS, LÂCHES, TROUILLARDS, COUARDS, FROUSSARDS, PLEUTRES, PÉTEUX et FOIREUX de la pire espèce: des SOUS-HOMMES, on s’en aperçoit tous les jours… on les aura !

bouguereau dit: à

le gris de Boulaouane…

et les décors mauresques au plafond découpé à la scie sauteuse par rachid au black

u. dit: à

Ajoute le corps huilé et ondoyant de la femme mauresque, et j’y vais.

le fataliste dit: à

en un mot, un seul, significatif : DES PLOUCS !

u. dit: à

Quelle santé, rose!
Vous dites sucer, comme un enfant de troupe.

J’en lèche le petit Job où j’ai roulé mon pétard.

JC...... dit: à

Mélenchon me fait penser à Salvatore Dali lorsque le génie faisait de la pub pour payer ses impôts et entretenir sa cour : « Je suis fou du chocolat Lanvin ! »

La Mélenche Fan de Cloche, c’est plutôt : « Je suis fou du sénatoriat Larbin ! »

de nota dit: à

Ajoute le corps huilé et ondoyant de la femme mauresque, et j’y vais.

huilé et ondoyant!on voit par là que zouzou est un peu contorsionniste,contrairement à abdel…

rose dit: à

je n’ai rien dit.
Encore moins écrit.
Je cherche les gravures.

les gorges nouées dit: à

le paté lorrain today, c’est pas terrible, vu les restrictions chez les métallos, ils mettent du foin à la place du gras, chez U verdun tu trouveras des mirabelles au prix du pruneau.

JC...... dit: à

POLTRONS, LÂCHES, TROUILLARDS, COUARDS, FROUSSARDS, PLEUTRES, PÉTEUX et FOIREUX

Le fataliste,
Merci pour le compliment. Toutes ces qualités de prudence, de réserve, de pudeur, de calme, de probité, de réflexion, de tolérance aux autres, de liberté d’esprit, de non-agir…

Phil dit: à

Il faut avoir bien mauvais goût littéraire pour réclamer du Barbusse contre du Barrès, à une époque où franceculture était pourtant maintenue dans les limbes. En résumé, chacun sait que Barrès fut étranglé à partir de 45 par les marxiss littéraires français, comme d’autres condamnés gémonieux d’ici-bas à rester aux portes de la pléiade. En dépit de de pages qui feront souvenir de Chateaubriand, comme l’écrit Gide, à tous les braves qui émergeront des magmas biographeux pour professionnels du rabaissoir.
A ceux qui manquent de géographie ou de terre à visiter, rappelons Barrès riait autant que Rodenbach, l’auteur de Bruges-la-morte. Comment expliquer aux zathées franculturés d’aujourd’hui qu’il faut beaucoup de religion pour entendre Wotan sur la colline de Sion ?

u. dit: à

Melanchon, ça commence comme mélancolique, ça finit comme ronchon, c’est pas ça qui réchauffera mes doigts glacés sur le smartphone.

rose dit: à

Doit-on dire Amen Bardamu ben non.
Pas du tout.

rose dit: à

Un Français né entre 1940 et 1960 aura vécu dans un autre pays que celui où auront vécu ses parents. La France d’après 1945 n’a presque rien à voir avec la France d’avant 1940. Les références culturelles qui furent celles d’un Français ayant eu 20 ans vers 1920 sont pour nous à peu près aussi exotiques que celles que nous prêtons à un chasseur-cueilleur de Tautavel.
Je me demande si ce n’est pas vrai entre chaque génération ce que vous dites.

u. dit: à

À la Grille du Coq, Élysée.

« Il frappa une boule contre l’autre et se dit: aujourd’hui, je tire ou je pointe? »

(Je sais, j’attends quelqu’un, c’est tout)

Daaphnée dit: à

c’est pas ça qui réchauffera mes doigts glacés sur le smartphone

Quelle idée aussi, U., d’aller se geler chez les phoques!
Il y aurait une peau de bête devant une cheminée .. je ne dis pas .
Quoique, la fourrure ça chatouille ..

[(nota bene secret rien que pour nous deux: j’ai lu hier soir, j’ai adoré ..)]

rose dit: à

Mais pour en rester à 14/18, le minimum est là:
si le déclenchement de cette guerre atroce fut un monstrueux complot, il reste que Verdun fut et demeure (cherchez bien)la -seule- victoire française d’envergure depuis Napoléon 1°… Elle le fut, malgré les purges qui avaient décapité l’état major de l’Armée…(eh oui!), par l’héroïsme des « poilus » certes, mais il n’y a pas de soldats sans chef ! Les Russes eux le savent, car Verdun est et reste pour l’Europe occidentale le strict équivalent de Stalingrad en termes de morts (hélas) et de basculement stratégique des Fronts…

La seule victoire française d’envergure sur un ennemi extérieur.
Mais il y a eu grand nombre de conflits partout
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_batailles_de_l%27histoire_de_France

comme si tu ne comptais que les grandes batailles décisives, qui changent quelque chose dans le mode de fonctionnement parce qu’elles ébranlent tout.

rose dit: à

moi aussi u j’ai lu et j’ai aussi adoré uh uh uh.

kicking dit: à

à proportion fixe

comme si la dose était le titre et inversément, et faudrait encore s’étonner de voir Alcools à brûler faire Farenheit de vieux radoteur à toutes les guerres de retard..

kicking dit: à

comme un partage de sensations incapables d’oser être différentes ou alors vraiment indifférentes, bon alors déportation ou décorporation ?

JC...... dit: à

Moi aussi j’ai lu et j’ai détesté : pourquoi lui, Daaphnée adorée ?

Bermuda dit: à

uh uh uh.
rose

la rose scotchée à la vitre.

Les 4 cavaliers de l'Apocalypse, version opérette dit: à

A quoi s’emploient-ils ? A jouer aux finauds. Dans une surenchère délibérée de propos sacrilèges (ce qui, soit dit en passant, requiert de posséder le sens du sacré), scandaleux ou se voulant tels, dans un style ironique inspiré d’une postmodernité dévoyée. C’est qu’il s’agit de démontrer sa capacité à penser par soi-même, hors de tout conditionnement, de toute influence, en d’autre termes de faire le malin. Naturellement une telle démarche réclame un narcissisme hypertrophié.

rose dit: à

Ben non devant la cheminée sous la fourrure short anglais.

Daaphnée dit: à

Moi aussi j’ai lu et j’ai détesté : pourquoi lui, Daaphnée adorée ?

Parce qu’il me dit des trucs .., rien que pour me faire plaisir.

rose dit: à

Bataille, siège ou prise.

Mais aussi montée vers le front et retour vers l’arrière.

Ou permission.

rose dit: à

Rien que pour me faire plaisir à moâ.
Talalalère.

T’es scotchée où toi daaphnée détestée ?

Des nouvelles d'Edouard dit: à

Que de réacs grave ici! Vue l’aigreur des propos tenus, on peut logiquement supposer que, tel le sieur Calbutix, ils ne sont plus de la première jeunesse et laisseront bientôt la place. Il est des jours où l’on en viendrait presque à regretter les progrès de la médecine et la disparition des grandes pandémies.

rose dit: à

ai écouté 11 secondes du cri du phoque en groupe.
Glaçant.
On dirait on dirait
inquiétant le cri du phoque

rose dit: à

plus de la première jeunesse.
Re les injures ad hominem.
Passqu’à cinquante ans on est encore dans sa prime enfance sans doute. D’où l’aigreur montrée envers les ancêtres ? La méchanceté.

Pour la saumure un kilo de sel dans dix litres d’eau.

JC...... dit: à

Mais !!! qu’est ce que tu racontes, Edouard !!!! on est en pleine pandémie politico-sexuelle au plus haut sommet du peuple souverain !!!!

Et nous, les sans grades, les petits, on tient bon ….

Daaphnée dit: à

Quelle jalousie, cette rose!

rose dit: à

Le malheur russe c’est passque les gens y ont cru.
Pardine.

rose dit: à

Comme les gens lorsqu’ils ont cru améliorer la vie de chacun, de tous.

rose dit: à

Avant la saumure, piquer les olives de plusieurs piqures (ah quel régal et une et deux et trois etc.) puis les plonger dans de l’eau de source. Changer l’eau tous les jours dix à douze jours.
Puis mettre en saumure.

Daaphnée dit: à

pandémie politico-sexuelle au plus haut sommet

En France, ce sont presque des prouesses et qui ne déshonorent, en définitive, pas leur homme ..

rose dit: à

Certaines personnes particulièrement horribles, pour en être jalouses il faudrait atteindre des bas-fonds indicibles.
Ce n’est pas mon cas.

Je me moque.
C’est, hélas, hélas, hélas, délectable.
Parce qu’au fond, mon sentiment n’est pas de l’ordre de la moquerie (mais encore moins de la jalousie, c’est vrai).

rose dit: à

En France, ce sont presque des prouesses et qui ne déshonorent, en définitive, pas leur homme ..

La preuve par A+B.

Misère sexuelle.

u. dit: à

Barrès président, on se marrerait moins.

(En retard)

u. dit: à

« Pitié pour les frangines »

On dirait pas un film de lautner?

rose dit: à

En retard c’est galère.

u. dit: à

« Puis mettre en saumure. »

après Dodo la saumure
on a eu droit à Loulou la carpe

un mec qui tenait sa langue

u. dit: à

Parce qu’il me dit des trucs

ouaouh, enfin ça réchauffe

(c’est pas vrai avec ce froid
les chleuhs au moins c’était punktlich)

bouguereau dit: à

Et nous, les sans grades, les petits, on tient bon ….

tient la bien dafnoz

bouguereau dit: à

Barrès président, on se marrerait moins.

et avec le fils bedos on chiale..ça fait un chaud et froid

bouguereau dit: à

pour baresse un bon comic est un comic mort

rose dit: à

Ben non.
Ben oui.
Ben chai pas.

u. dit: à

les 2 mains sous les aisselles on pianote plus

(pas le bon endroit!)

Mme Michu dit: à

Misère sexuelle

Au point de ne pas pouvoir faire autre chose que jouer à cache-cache ? Pauvre rose…

bouguereau dit: à

quand j’ai vu le requin de hirst j’ai pensé a barresse..le français est beaucoup plus fort que l’angliche faut reconnaitre..ça c’était de l’art contemporain, dla lasagne à la viande de chval.. »quatorze » ça srait un vache de blaze pour dla lasagne surgelée..

bouguereau dit: à

les 2 mains sous les aisselles on pianote plus

..toujours a sbranler ce zouzou

u. dit: à

nic bedos 2 mn seulement c’était bon

(metro
ma température aussi?)

u. dit: à

Qui a parlé du cri du phoque?
Devant le président, c’est le bal des faux-c?

(métro
chaud)

bouguereau dit: à

Misère sexuelle

cette espression me laisse toujours aussi perplesque..

u. dit: à

anna de l’oigne
la colline transpirait
sous l’oeil des pépères

(Ça y est!
Désolé)

bouguereau dit: à

nic bedos 2 mn seulement c’était bon

..j’ai tout écouté..j’m’informe moi meusieu zouzou..chus pas l’genre de fauxcul à passer 15 plombe a faire mine d’écouter les carpes

bouguereau dit: à

anna de l’oigne
la colline transpirait

ça c’est bon..le dernier fait baclé

il en faut dit: à

e terme « règlement de compte entre caïds » est une excellente définition de ces joyeusetés algériennes, qui demeurent aujourd’hui.

caïds? l’ignorant se la ramène, comme son invertébré de jicé! quelle belle paire de crétins!

Mme Michu dit: à

être différentes ou alors vraiment indifférentes

I beg to differ…

Leo Bloom Pold dit: à

Tiens, un petit extrait du journal de Camus le petit, celui qui renaude, qui traine sur les blogs d’extrême-droite. Ceux qui situent Barrès hors de sa turpitude droitière et antisémite et prônent l’existence d’une monade littéraire rappellent les adversaires de Copernic. Allez, messieurs les obscurantistes, enivrez vous du puissant fumet de crotte qui vous va si bien:

Mercredi 15 novembre, dix heures et demie du matin.
[…] J’entendais Alain Finkielkraut à la radio, l’autre matin, parler de Barrès en compagnie d’une jeune femme juive (elle s’est donnée comme telle), Sarah Vajda, qui vient d’écrire une biographie du maître de Charmes et professe à son égard une admiration éperdue. Finkielkraut s’étonne, ou feint de s’étonner, car Barrès, pour lui et, dit-il, pour tout le monde depuis des lustres, c’est le farouche nationaliste, le grand antisémite préfasciste et, à ce titre, un écrivain totalement déconsidéré, déchu de son appartenance à la littérature. C’est là que je mesure tout ce qui nous sépare, et combien nous voyons différemment le monde, malgré notre alliance de circonstance et l’amitié qu’elle a fait naître. Car mon point de vue, et j’imagine que je ne suis pas le seul à l’entretenir, tout de même, est évidemment différent : Barrès est pour moi un grand écrivain dont j’ai appris très récemment qu’on lui reprochait quelques écrits ou déclarations tout à fait critiquables, dont je ne connaissais même pas l’existence (les textes antisémites de Barrès, s’ils existent bien, je ne les ai jamais rencontrés quand je pratiquais cet auteur – il est vrai que mon édition des Cahiers (dédicacée par Philippe Barrès !) commençait prudemment en 1896, après les pages fameuses, trop fameuses, sur la dégradation de Dreyfus…).
Ce qui me trouble, c’est que Finkielkraut a l’air de présenter son point de vue comme à peu près généralement partagé. Si c’est le cas, nous ne vivons pas dans le même environnement intellectuel, lui et moi ; ou pas dans le même temps, peut-être. J’ai parlé de Barrès avec Ara gon, j’ai parlé de Barrès avec Jean Puyaubert : ses positions idéologiques étaient bien le dernier de nos soucis ; nous nous en souciions à peu près comme de celles de Tibulle, de Théophile ou de Gérard. Sarah Vajda faisait d’ailleurs très justement remarquer à Finkielkraut que ces jugements avant toute chose idéologiques, sur les écrivains, relèvent d’une attitude relativement récente, qui n’avait pas cours au temps de Barrès, ou très marginalement ; et pas cours non plus pendant la plus grande part de la longue période qui nous sépare de lui. Cette attitude, en fait, cette emphase sur le sens, et d’abord sur le sens politique, idéologique, appartient tout entière, pour dire vrai, à l’ère postlittéraire – celle dont Finkielkraut, c’est là qu’est le paradoxe, déplore tellement l’avènement, comme je fais moi-même.

Renaud Camus, K. 310, Journal 2000.

bouguereau dit: à

enivrez vous du puissant fumet de crotte

tu sais pas cqui est bon kabloom..

la vérité dit: à

Grâce àjic and u.fameuse paire d’experts en tout et fins connaisseurs de la réalité nationale et internationale on peut dormir tranquille car ils pensent pour nous

JC...... dit: à

la vérité dit: 19 janvier 2014 à 17 h 11 min
« Grâce àjic and u.fameuse paire d’experts en tout et fins connaisseurs de la réalité nationale et internationale on peut dormir tranquille car ils pensent pour nous »

A te lire, on était tous persuadés que tu dormais déjà….

la vérité dit: à

A te lire, on était tous persuadés que tu dormais déjà….

on peut rien cacher à jc porte-parole de tous

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