L’usage de la beauté du monde
La récente disparition d’Yves Bonnefoy ne m’a pas seulement ramené du côté de ses livres mais de ses amis. Parmi eux, Jean Starobinski avec qui il avait composé Goya, Baudelaire et la poésie (107 pages), publié avec un soin extrême (couverture des plus subtiles dans la discrétion, et typographie assortie) par un petit éditeur suisse à l’enseigne vénitienne (La Dogana). A les suivre dans leur échange loin de toute cuistrerie médiatique mais si près de ce que Bonnefoy appelle « l’Arrière-pays », on se laisse convaincre que, ce qui importe à la poésie comme à la peinture, c’est « un acquiescement à la terre, à l’instant, à la couleur des choses » dans le fol espoir de conjoindre un rêve de beauté et une exigence de vérité. La définition, qui est de Starobinski, est d’une stupéfiante justesse. Les deux amis digressent pour notre plus grand bonheur, dans l’ardent désir de « s’établir dans l’unité« , mais n’oublient jamais Goya en qui Bonnefoy voit le seul créateur qui ait perçu en son temps, dans l’angoisse, que l’Occident devait s’éveiller de son rêve. La seule issue au pessimisme absolu, engendré par la mise à nu du fond bestial de l’humanité, serait la compassion absolue.
Après avoir relu leur échange, j’ai eu hâte de m’immerger dans l’épais recueil honorant le génie critique de Jean Starobinski (Genève, 1920), que celui-ci se soit exercé sur la littérature, la peinture ou la musique. Ce n’est donc pas le spécialiste du siècle des Lumières auquel il a consacré des livres décisifs (il a bouleversé notre lecture de Rousseau dans La Transparence et l’obstacle qui déchiffrait son œuvre à la lumière d’un monde intérieur de la séparation et du rejet), ni le psychiatre si aigu dans son exploration de la mélancolie, que nous sommes appelés à retrouver là. Edité par Martin Rueff et intitulé La Beauté du monde (1344 pages, 30 euros, Quarto/Gallimard), le volume réunit une centaine d’études qui constitue l’œuvre d’une vie, du moins dans son aspect critique et fragmentaire.
Rien de marginal dans ce travail. Ni à-côté, ni fond de tiroir, ni journalisme. Malgré leur dimension réduite, il s’agit bien d’essais, mûris comme tels après avoir été commandés par la circonstance. De quoi donner ses lettres de noblesse au genre de l’article de revue. De quoi refléter une esthétique, un art poétique, une sensation du monde. De plus, conformément au principe de cette collection, le livre comporte également une cinquantaine de documents qui retracent en détail la biographie méconnue de l’auteur, ses cours, ses conférences, ses bibliothèques, ses voyages, exercice rare mais plus passionnant qu’on ne le croit s’agissant d’une carrière essentiellement universitaire. L’ensemble est d’une richesse étourdissante. On y voit comment un grand lecteur et spectateur ne se contente pas de lire, d’écouter ou de regarder durant soixante ans mais « s’entretient » véritablement, au sens où l’entendait Hölderlin (« l’entretien que nous sommes… ») avec un créateur dès lors qu’il se place face à sa création, tendu vers un acquiescement permanent à la beauté du monde au sens où l’entendait Marsile Ficin :
« …cette grâce elle-même de la vertu, de la figure ou de la voix qui appelle et attire l’âme vers elle ».
Tout ce qu’il écrit se veut porté par une exigence de raison. Ses goûts, tropismes, dilections sont dès lors relégués au second plan, abandonnés à l’inconscient sans pour autant renier la sensibilité. Tout pour ce qu’il appelait « la relation critique » faite d’un difficile équilibre entre l’empathie et la mise à distance. Son idéal de critique mêle la rigueur méthodologique à la disponibilité de la réflexion. Ainsi entrait-il dans les œuvres curieux d’en démonter le sens et la forme : animé d’abord d’une sympathie spontanée, puis d’une volonté de les soumettre aux canons de l’analyse technique avant in fine de livrer son interprétation au trébuchet de la raison.
Le psychiatre surgit à nouveau sous la plume du critique dans « Une Mélancolie moderne : portrait du docteur Gachet, par Van Gogh ». On sait que l’un soignait l’autre. Starobinski a creusé cette mine qu’est la correspondance du peintre. Il s’est penché sur les années que l’étudiant avait passé à la Salpêtrière pour y acquérir un vrai savoir empirique sur la pathologie mentale. Puis il s’est souvenu que pour sa thèse de médecine à Montpellier, le jeune Gachet avait choisi d’écrire une Etude sur la mélancolie. Après quoi Starobinski a comparé ces symptômes aux portraits de Gachet par Van Gogh (inclinaison de la tête, bouche pincée…) pour y retrouver ceux que le médecin attribuait justement à l’individu mélancolique. Entouré d’objets qui rappellent les emblèmes de la vanité, Gachet dans sa solitude se dévoile comme un individu angoissé par la perte de ses forces vitales. Et Jean Starobinski de conclure sur une perspective infinie qui pourrait à elle seule nourrir tant de réflexions, vertu généreuse des fins ouvertes :
« Ce médecin en proie à l’anxiété est le témoin de l’anxiété du peintre : que devenir, si celui dont on attend le secours a lui-même besoin de secours ? «
Quand d’autres critiques universitaires se défient du poème, Jean Starobinski lui a fait confiance pour tresser les fils de sa réflexion. Ce recueil a ceci de vertigineux qu’il nous permet d’assister à l’effervescence d’une puissante intelligence des œuvres lorsqu’elle est irriguée par une culture humaniste des plus vastes. De la pensée en action maitrisée par une écriture d’une rigueur exemplaire. On peut y picorer, le lire par sauts et gambades ou, comme il enjoignait de le faire avec les Fleurs du mal, le lire en continu afin d’en mieux percevoir la profonde unité et la cohérence d’une pensée. Il décrypte, apporte des réponses, esquisse des solutions, dévoile les ruses du masque, dénonce les impostures, mais sans jamais oublier que la littérature et les arts s’épanouissent dans la sphère de l’inachevable et que toute signification demeure en suspens.
« Comprendre, c’est transformer le monde.
Cela nous pousse à ouvrir des pistes, tenter des rapprochements, oser des analogies. De quoi éveiller notre perception des différences. Un tel parcours dans les œuvres, avec l’ouverture de cet esprit-là et l’acuité de ce regard-là, les deux convaincus qu’une recherche ne peut commencer que lorsqu’on se sent en compagnie, est de ceux qui nous permettent de nous expliquer ce qui nous arrive mieux que nous ne serions le faire. Car obsédé de clarté et de rationalité, le grand critique, tout à son art du contraste et du ricochet, est de ceux pour qui le lecteur est « la cible que s’invente la flèche ».
Son livre savant, si complexe et si nuancé, a toutes les qualités plus une : c’est aussi le livre d’un écrivain. Du type de ceux qui écrivent pour leurs amis en les imaginant innombrables. Il est impossible d’accorder fût-ce quelques lignes à chacun des auteurs et artistes auxquels il a consacré des pages et des pages d’analyse, de Ronsard à Pierre Jean Jouve, en passant par Lautréamont, Valéry, Breton, Kafka, Celan, Guardi, Michaux, Mozart, Monteverdi, Mahler, et bien évidemment Baudelaire qui n’a jamais cessé d’être son compagnon de route. Mais une fois qu’on l’a reçue, qu’elle soit poème, sonate ou dessin, que peut-on bien faire de la beauté d’une oeuvre d’art ?
En 1913, Aron Starobinski, père de Jean, émigra jeune et seul à Genève car l’université de Varsovie n’autorisait pas le Juif en lui à s’inscrire à la faculté de médecine. Dans le train, il fit connaissance d’un voyageur : « Où allez-vous, jeune homme ?- A Genève ? – Quoi ! Genève ! Refugium omnium virorum perditorum ! (le refuge de tous les hommes perdus). Louons cette ville où naquirent Nicolas Bouvier et Jean Starobinski, deux hommes perdus qui nous permettent aujourd’hui de mieux nous trouver. Et rêvons à ce temps où l’on pouvait entendre parler latin dans le train… Au fond, pour avancer dans la vie, on pourrait parfois se contenter de deux livres : L’Usage du monde de Nicolas Bouvier, indispensable bréviaire d’un maître à déambuler, et ce Quarto de Jean Starobinski, qui offre à sa manière un usage de la beauté du monde. Si je n’avais que deux livres à emporter en vacances, ce serait ceux-là.
P.S. Son père mourra en 1965 sans avoir jamais réussi à obtenir la citoyenneté helvétique. Devenu une figure de la médecine et de la culture à Genève, on trouve en 1942 la signature du docteur Aron Starobinski, un homme qui n’était pas sans qualités, au bas de l’acte de décès d’un certain Robert Musil…
(« Francisco de Goya, La maja desnuda, 1795-1800, 98 x 191 cm, museo del Prado, Madrid ; Portraits de Jean Starobinski par Manuel Braun et Jean-François Robert)
722 Réponses pour L’usage de la beauté du monde
DEMANDE D’ASSISTANCE
si c’est une de nos tourterelles ‘des bois’ ça mérite..si c’est une turc..
..la tourterelle des bois est bien plus farouche et belle
la duchesse d’Albe
sa descendante aurait aussi passionnée francisco
La Maya desnuda me semble être tout de même un tableau très provocant pour l’époque. Avec son regard effrontée et sans pudeur, elle invite au plaisir frénétique. La frénésie, ici érotique, est précisément une expression de l’énergie.
Négationniste, moi ? Pas du tout ! La Shoah ?des camps de repos pour petites gens, tout était gratuit ! (JC)
Cette vanne (comme d’autres du même genre) me paraît avoir comme modèle de référence un texte que connaissent et apprécient hautement tous les amateurs d’humour noir (il est d’ailleurs cité par Breton dans son « Anthologie de l’humour noir ») : « La Passion considérée comme course de côte », d’Alfred Jarry. Le principe du traitement que fait subir Jarry au récit de la Passion est le suivant : il prend un texte considéré par d’aucuns comme sacré, et il en ôte tout caractère sacré. Le sacré enlevé, tous les traitements deviennent possibles, dont le traitement burlesque ; c’est celui que choisit Jarry. Cependant, aucun texte n’est lancé comme ça dans le vide ; tout texte est adressé, tout texte vise un public (ne serait-ce qu’une seule personne). Jarry sait très bien quel public il vise ; à vrai dire, il en vise deux : ceux qui pensent comme lui, et qu’il compte faire rire ; ceux pour qui le récit de la Passion est un récit sacré, et qu’il compte bien scandaliser. A une époque lointaine où je croyais naïvement que mes goûts littéraires étaient partagés par tout un chacun, je m’avisai de lire à un homme que j’aimais comme un second père « la Passion considérée comme course de côte », escomptant bien le faire rire; or cet homme était très croyant. C’est sa colère que je récoltai. Depuis, la tentation de faire rire du sacré des autres m’a quitté. Je ne dirai pas quand exactement. Il faut parfois du temps pour comprendre certaines choses.
avec la tête d’une gitane…
les doublures en général font lcul..sapré francisco..y fait tout à l’henvers..ha c’est bien son genre..tout..tout cqu’il fait dhimagination est meilleur..il y a des kilomètres de commande de portrait de lui qui sont absolument hinssuportabe
Depuis, la tentation de faire rire du sacré des autres m’a quitté
le faire bien est un art trés difficile..le faire mal rapporte beaucoup d’argent quelquefois des balles
elle invite au plaisir frénétique
pablo te dirait que t’es un con et que c’est une espagnole..jlui donnerai raison
L’idée d’énergie est une idée importante qui naît dans l’expression des arts comme de la littérature vers 1770 pour s’achever vers 1830. Le génie est l’expression de l’énergie comme le génie du mal chez Sade. Michel Delon en a exploré les aspects en littérature dans son bouquin : L’idée d’énergie au tournant des Lumières 1770-1830. Starobinski parle également de Goya sous cet aspect dans L’invention de la liberté, qui fait un tour d’horizon complet du XVIIIè siècle.
Pour être franc
..tu sais même pas cque ça veut dire gontrand..c’est ça qu’est beau
Gontrand, en ce qui me concerne son raisonnement ne passe pas ici: « » Serait-ce la fin de notre inimitié avec eux ? Dans ce cas, nous n’aurions pas droit au Jour du Jugement. »
Il tente une passerelle pour sortir du cercle de la haine mais ne parvient pas à se passer de la référence au religieux pour la renforcer en voulant la désamorcer en sous tendant que cette haine ne peut pas trouver de résolution puisque sans elle pas de jour de jugement dernier. Comme bon nombre sont enlisés dans la croyance, on ne risque pas d’aller très loin dans le processus de pacification avec un tel argument qui pourrait être repris et de nouveau interprété pour légitimer la guerre ou le rejet d’un peuple par l’autre avec la violence que l’on connaît.
Papier remarquable, limpide, clair et tout à fait courageux de la part d’un musulman. Ce qui frappe ,c’est l’absolue lucidité , cette sorte de « laîcité » de la pensée qui est très rare.
merci pour cette référence…ça donne du baume au coeur, si l’on ose dire, et pour ceux qui n’auraient toujours pas compris, le parallèle entre Islam , fascisme et nazisme est absolument implacable.
autre chose: quelqu’un disait que la région de Rouen était en état e siège. eh bien je suis allé à Brioude ce matin…brioude, hein, pas Marseille-Nord! jamais vu autant de pandores ! jamais…
je parlais de ce papier-là, oeuf corse !
JC fait peut-être de l’humour noir, mais ce n’est pas terrible. Et quand on pense qu’en allemand, humour noir porte le joli? nom de « Galgenhumor », humour de potence, c’est dire si on est dans le bain !
« JC fait peut-être de l’humour noir, mais ce n’est pas terrible. » (berguenplastic)
Peut être un exemple d’humour noir personnel pourrait nous aider, nous autres pauvres prêcheurs …. ?
Je suis persuadé que Jean sera de mon avis : le camping de Gaza est l’équivalent des Trigano low level de WWII….
c’est dire si on est dans le bain !
C’est sinisttrement inquisition, moyen-âge, que les gens du sud prononcent d’ailleurs fort joliment en respectant le en du mot: moi yen nage – comme année qu’ils prononcent en/née.
MAJA DESNUDA
– Tu viens, chéri ?
– Euh… on s’connaît ?
METEO DES PLAGES
Attention ! aujourd’hui sur nos plages, méduses de deux types :
– Méduse roses, sans danger : elles piquent un peu mais ça ne dure pas !
– Méduses noires islamiques, dangereuses : elles sont piquées et c’est pour longtemps !
@christiane
Toute cette étonnante histoire des tableaux non peints de Nolde a été superbement magnifiée par Siegfried Lenz dans son élégant roman: « L’heure d’allemand »; c’est une « fiction » bouleversante. Je partage votre émerveillement envers ce peintre. Merci de l’évoquer aussi bien.
jc, de l’humour noir, j’en connais , du bien atroce…mais je n’ai guère envie de le narrer en cestuy lieu
JC….. dit: 6 août 2016 à 13 h 34 min
excellent !
Essayons dans un registre plus crasseux :
« Déjà kidnappé et violé il y a quelques mois, Muhammed Wisam Sankari, réfugié syrien homosexuel, a été retrouvé décapité et horriblement mutilé, jeudi à Istanbul. »
Pas de sodomites chez nous, par le Prophète !
On dirait que la maja desnuda regarde la braguette du peintre, mais avec toute la finesse d’une chatte ! Il y a bien ambiguïté du regard et chacun peut y voir ce qu’il veut. Comme pour la Joconde.
Et dire qu’Istanbul est si belle !
http://www.towleroad.com/2016/08/gay-syrian-refugee-istanbul/
Grace à jean- jacques Rousseau, Beyle est devenu Stendhal.. le pacte du « je » avec le langage, renverse chez Stendhal comme chez Rousseau, la rhétorique ancienne au profit d’un « moi » qui écrit dans l’instant même et traque les vibrations de son émotion et cherche l’authenticité personnelle, car, soudain, la parole littéraire doit coïncider avec une conviction intérieure. Stendhal introduit ça dans ses romans, qui reposent donc sur expérience intime, des émotions , réflexions et témoignages égotistes, déjà un monologue intérieur en révolte contre toutes les faussetés et clichés rhétoriques. C’est une très grande rupture. Starobinski l’a brillamment mis en évidence en étudiant les « confessions » de Rousseau.
istanboule, crime express de l’orient
« La leçon d’allemand » christiane, est le titre du tres beau roman de Siegfried Lenz. lire aussi son « heimat museum ».
JC fait peut-être de l’humour noir, mais ce n’est pas terrible. »
une (mauvaise) copie de JB.Charles.Jean
C’est pas qu’elle soit si mal, mais elle est mou comme le vent…
JC….. dit: 6 août 2016 à 13 h 34 min
– Méduses noires islamiques, dangereuses : elles sont piquées et c’est pour longtemps !
Faut les rechoper à la pelle elles se coupent en deux comme les autres le surnaturel i peut rien contre les pelles…
Hier, j’ai croisé mon voisin algérien, un trentenaire charmant et affable, de retour de vacances, entre Oran dont il est originaire et Tizi Ouzou, la région de sa femme. Celle-ci et leurs trois petites filles sont restées en Algérie, où il doit retourner dans quelques jours. Il était bouleversé. Une petite fille de 5 ans, qui jouait devant la maison de ses parents, dans un bled de montagne avait disparue. On a retrouvé son corps décapité et démembré dans la rivière. Je lui ai dit que je rêvais de découvrir Alger, mais que ce ne sera pas pour tout de suite ! Il m’a répondu que ce n’était pas une histoire de religion mais vraisemblablement de vengeance entre familles et que pour lui c’était la dernière année où il emmènerait sa famille en vacances en Algérie.
L’usage de la beauté du monde va t-elle finir dans notre chambre ?
Ce soir, je mange des saucisses aux herbes.
va t-il (l’usage)…
Il constituera le premier tome d’une longue chronique, dont Damien Delafontaine, un jeune homme séduisant tant physiquement qu’intellectuellement et politiquement sera le héros.
baroz, je n’ai pas suivi votre actualité (comme disait mme chazal, aujourd’hui retraitée), vous produisez un Goût de la beauté ?
Damien, épris de pureté, ne cesse d’être approché par des femmes de tous âges, dont Bénédicte, une bibliothécaire municipale en chef lubrique à la retraite depuis peu.
Au beau milieu d’un été torride, Bénédicte se décide à inviter Damien à manger son plat son plat préféré : des saucisses aux herbes du maquis corse. Le repas terminé, Bénédicte commence à déboutonner les trois boutons du haut de la chemise blanche de Damien, découvrant ses pectoraux puissants.
14h12 des salauds, il était beau…mieux vaut ne pas penser à ses dernières heures.
Or le jeune homme ne cherche pas à résister mais fixe indéfiniment une étoile de la constellation du Lion ce qui ne manque pas d’intriguer Bérénice.
Damien révèle alors à Bénédicte qu’il vient de la-bas, ce qui fait toute la différence d’avec elle, simple terrienne. Bénédicte, se jetant à ses pieds le supplie de l’y emmener mais Damien, la repousse doucement.
Oui, Phil, dans la beauté jusqu’au cou, pour un ouvrage à paraitre l’été prochain ! Je viens de quitter Saint Augustin pour Montaigne, ensuite viendra le tour de Pascal…
Pour Baudelaire (ou Poe et le bizarre), ribouldingue c’est déjà fait !
Elle peut faire penser un peu à l’Olympia de Manet…
L’usage de la beauté du monde va t-elle finir dans notre chambre ?
airbnb t’as fait faut bon sur la pube halors tu te venges sur les petits baroz..c’est laborieux
Merci Baroz. Vos références vous permettront de distinguer la beauté païenne et chrétienne, nuance utile pour ceux qui constituent le ventre mou des acheteurs des « Goût de.. », sévéremment déchristianisés.
Elle peut faire penser un peu à l’Olympia de Manet…
tiens serdgio..lors que je mangeais havec 2 cardinals 4 femmes nues et 1etdemi psychiatre 1 plat du jour chez mimil..hont ma fait savoir que picasso havait voulu refaire la princesse dalbe (ton sesque symbole)..son mari havait pas voulu
tant qui fra pas lgout dla merde phil..qu’il compte pas sur la villa médichi
C’est pas qu’elle soit si mal, mais elle est mou comme le vent…
une pinup..même a l’huile..ça vaudra jamais une choucroute jambette là bien devant toi sur la tabe..havec un pot de moutarde..bordel j’ai houblié la bière
Picasso avait un mari !
mieux vaut ne pas penser à ses dernières heures
..signé keupu
bougreau, me souviens d’un jeune artiss de la villa medichi qui a projeté de la framboise écrasée sur une statue des jardins. Un apeninnegue financé avec vos ronds durement gagnés, dear bougreau, et vous n’y étiez pas !
C’est une très grande rupture. Starobinski l’a brillamment mis en évidence en étudiant les « confessions » de Rousseau
bon en même temps c’est lsujet des confessions polo..
et vous n’y étiez pas !
hon ne peut pas havoir une vue panoramique de tout le beau de ce monde phil..faut s’imaginer au trou dune serrure..au fait tant que j’en parle..j’ose une question hindiscrète : est ce que ça t’es arrivé phil? de regarder par le trou d’une serrure
l’a pris un sérieux coup de moumou le trio berguencoton-bouguereau-JC, ça radodote à qui mieux mieux, on dirait un conglomémérat de vieux pépères à mémères, celles de chez serdgio
On dirait que la maja desnuda regarde la braguette du peintre
tu tmets trop facilement à la place du sujet baroz..
La tendance est à l’Islam, Phil. J’avais déjà déclinée l’offre de mon éditrice pour un Gout de la chrétienté !
tout dépend de la hauteur de la serrure, dear bougreau. l’artiss de la villa à la framboise écrasée n’a pas fait de deuxième saison. Le temps est loin où Christine de Suède, queen scandinavish, bombardait au boulet le centre de Rome depuis la villa.
LE C.ON DU JOUR
Le vainqueur est …. cette raclure de KEUPU ! Tous nos compliments ! Ah ! ça va être dur de lui prendre la place, doué comme il est !…
dirty corner..
J’avais déjà déclinée l’offre de mon éditrice pour un Gout de la chrétienté !
tu craches sur du bon et bel argent ! tu n’as donc de respect pour rien baroz
Picasso avait un mari !
que tu voudrais provoquer pablo en duel que tu ne t’y prendrais pas autrement
dirty corner..
je parlais de ta queen phil..pas de keupu..
Je laisse les écrivains catho à Dracul, il a entamé son chemin de Croix chez Polo, il bouffe à tous les râteliers !
1792, Goya devient sourd & se tourne vers son monde intérieur; en 1819, à 73 ans, il frôle la mort suite à une maladie dont on ne connait pas la nature. Artiste libre, il l’est plus encore, décide de rejeter toutes les conventions et se lance dans une ultime quête de vérité: ce sera les Peintures noires, qui décoreront les murs de la Quinta del Sordo sur lesquels Saturne dévore ses enfants…
Goya avait déjà frappé fort avec sa dénonciation des atrocités commises par la soldatesque française. Avec les Peintures noires, un peu comme les moralistes français, il donne à voir les tréfonds de la turpitude humaine – l’art du sourd nous rend moins aveugles…
Houi catho ça c’est embêtant… Mais motard ça rattrape quand même pas mal l’affaire… Surtout qu’il esseplique bien, pour la moto… Finalement il le dit pas mais c’est une religion…
Merci Paul Edel et Raymond Prunier. Je commence à lire ce roman La leçon d’allemand de Siegfried Lenz.. C’est émouvant cette rencontre entre les deux amis (Jens Ole Jepsen,le père du narrateur, porteur de cette interdiction décidée par Berlin de peindre et Max Ludwig Nansen en train de peindre le vent sur le paysage « des hémorragies de gris étain (…) un violet furieux et un blanc froid pour peindre ce vent de nord-ouest. » Et cette lettre que le peintre n’arrive pas à ouvrir tant il pressent ce qu’elle contient.
Voilà une façon émouvante de s’approcher d’Émile Nolde…
Revenant du Louvre. Je voulais m’immerger dans la lumineuse aile Richelieu et contempler ces deux lutteurs de Philippe Magnier presque enlacés(cour Marly) et une petite vierge en bois du moyen-âge, tellement gracieuse.
Je vais maintenant lire le livre sur le balcon, le nez dans les plantes, entourée des toits de Paris et des pigeons qui roucoulent.
@Bloom dit: 6 août 2016 à 17 h 13 min
Oui…
Il me semble bien que la braguette ne date que du milieu du dix-neuvième siècle ; avant, et même encore maintenant dans par exemple les jodhpurs, on avait le pontet, autrement élégant et par ailleurs adaptable en un tournemain à n’importe quelle situation…
Ce qui ne retire bien évidemment strictement rien à l’acuité du regard de ce malheureux modèle qui s’ennuie, là aussi, si fermement…
Deux policières encore agressées à l’arme blanche devant un commissariat de police à Charleroi. Même pratique qu’en Israël.
Depuis le temps que je dis : ce n’est pas la duchesse d’Albe qui servit de modèle à Goya, mais moi PEPITA TUDÓ… enfin !
Christiane vous étiez au Louvre et vous n’êtes pas allée voir l’expo costumes? Quel dommage!
Spécialement pour vous Berguenzinc ce savoureux jugement:
« Attendu que la poule est un animal anodin et stupide, au point que nul n’est encore parvenu à le dresser, pas même un cirque chinois ; que son voisinage comporte beaucoup de silence, quelques tendres gloussements et des caquètements qui vont du joyeux (ponte d’un œuf) au serein (dégustation d’un ver de terre) en passant par l’affolé (vue d’un renard) ; que ce paisible voisinage n’a jamais incommodé que ceux qui, pour d’autres motifs, nourrissent du courroux à l’égard des propriétaires de ces gallinacés ; que la cour ne jugera pas que le bateau importune le marin, la farine le boulanger, le violon le chef d’orchestre, et la poule un habitant du lieu-dit La Rochette, village de Sallèdes (402 âmes) dans le département du Puy-de-Dôme. » Et d’infirmer donc le premier jugement.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/festival/article/2016/08/06/quand-la-basse-cour-entre-au-pretoire_4979132_4415198.html#lOJjZOvUrWjzMEva.99
Le recours aux armes blanches à la plae de tout le fatras habituel signifie deux choses, à mon sens:
– d’abord que la lutte contre ces islamonazis est perdue, parce que le propre de ces actions individuelles est leur imprévisibilité absolue, car même en Israêl, comme le rappelle Alba, même le Mossad ,le meilleur service secret du monde n’ y peut rien
-ensuite, que ces islamonazis sont en train de retourner, cette fois réellement et pas seulement idéologiqiuement, au VIIIème siècle.
« Christiane vous étiez au Louvre et vous n’êtes pas allée voir l’expo costumes? Quel dommage! »
Moi j’y suis allé, na na nère! Et même à celle des affiches et de la caricature, superbe aussi. J’avais droit à l’expo Barbie avec mon billet, mais je n’ai pas osé y aller tout seul, de peur de malentendus…
@merci lavande !!!
tout simplement fabuleux…clochemerle…ou Saugues…
bàv
Pour rose et ceux qui cultivent un goût pour le beau:
Dans le même article: dans le discours de Pierre Truche à une nouvelle promotion de juges:
« Vous allez exercer un métier dangereux. Dangereux pour les autres. N’oubliez jamais ça. »
-ensuite, que ces islamonazis sont en train de retourner
berguenzinc, les méthodes et le dogme ne témoignent pas de leur projet d’intégrer une autre époque. L’arme blanche en Orient est le pendant du gun aux USA, autant inscrite dans l’habitude et la tradition.
Dangereux pour les autres.
Lavande, par les temps qui courent où la réalité dépasse la fiction, ces métiers qui ont à voir avec le maintien de l’ordre et le rendu de la justice, que leurs acteurs évoluent de part et d’autre de la ligne défense ou accusation, sont potentiellement risqués pour ceux qui les exercent.
L’arme blanche ?
Comme dit l’autre, faut ressortir tes ranjos et ton poing américain du placard en attendant que la restauration du service militaire produise ses effets et que Casanova ou un successeur décrète la levée en masse par 49 degrés 3 sous la tente (le mossad c’est la guerre virtuelle sur les réseaux sociaux qui le branche ; on a toutes les chances être décorés de la médaille ERDF)
En orient, en orient…diable, Charleroi n’est pas en orient. Dieu, quelle comédie
Une explosion au JO, près de la piste cycliste.
@Lavande dit: 6 août 2016 à 18 h 19 min
Oui, je suis passée devant et j’ai pensé à vous. J’aime ce musée des Arts décoratifs mais aujourd’hui pour un travail en cours j’avais besoin de revoir cette sculpture et puis je n’étais pas seule et la personne qui m’accompagnait devait se rendre dans le quartier du marais. J’ai vu une nuée d’affamés assis sur les trottoirs et croquant à belles dents des falafels qui semblaient savoureux. C’était l’heure où les restaurants faisaient le plein. Passant devant le musée d’art et d’histoire du judaïsme j’ai cru voir l’annonce d’une expo intéressante. Donc, votre expo (avec carnet de croquis) pour cette semaine et le mahj.
A partir de combien d’expos quotidiennes y- a- t- il risque d’implosion ? Un sèche- cheveux pour la gagnante.
Charleroi n’est pas en orient. Dieu, quelle comédie
..vontraube dirait que tout cqui est dans le west de maubeuge..mais voilà vontraube..n’aime pas dédé!
Même pratique qu’en Israël
pas la peine d’insister dracul..le pape veut pas de sainte alliance havec jéruzalème..c’est lui qu’a l’initiative de tout..faut tout te rappeller tellement t’es borné
@Lavande dit: 6 août 2016 à 18 h 19 min
Voilà, le billet est pris. J’y vais jeudi !
bàv
baroz c’est bàt..le regard lourd de tant d’amour
cette fois réellement et pas seulement idéologiqiuement, au VIIIème siècle
c’est pas l’uzi 3500 coups minute a dracul..keupu y dirait qu’ils ont pas de nobel qui se ramassetala pelle
Phil, certes. Demandez à un Alsacien de renoncer à sa charcuterie, à un versaillais d’oublier la chasse à cour, à un breton de ne plus pêcher au casier et bien que ce ne soit des armes, y voir des traditions qui se transmettent comme autant d’éléments culturels.
@Lavande
pour l’expo, il faut attendre fin septembre :
http://www.mahj.org/fr/3_expositions/expo-Arnold-Schonberg-Peindre-l-ame.php?niv=3&ssniv=1
Ce qui ne retire bien évidemment strictement rien à l’acuité du regard de ce malheureux modèle
il est réciproque qu’elle a dit cricri..le premier qui frise pis tout..halors..si je t’aime prengardatoi épicétou
Avec les Peintures noires, un peu comme les moralistes français
c’est un espinguoin..’à la messe le matin..la corida l’aprème..le bordel le soir’..alors vas vas kabloom..t’as dla route
J’ai loupé l’expo des 500 ans de Charles Quint.
Rendez-vous à la prochaine ! m’a sorti le gardien belge d’un rire prognathe
Bon, sinon il fait chaud manger Danino!
Rendez-vous à la prochaine ! m’a sorti le gardien belge d’un rire prognathe
les belges ont l’éternité dvant eux phil..pour ça qu’ils sont à l’aise..imagine que ça soit derrière ferdom! yaurait dquoi s’inquiéter..mais là..tout n’peut qu’aller mieux allez meussieu..faut positiver qu’il disait karlos
Je dirais même plus, bougreau, Tintin est aussi belge que l’usage du monde est suisse. il leur manque un grand philosophe (c’est Attali qu’a dit ça un jour de frites froides)
@Phil dit: 6 août 2016 à 19 h 08 min
Ça fera une dans le mois… de septembre ou octobre (le Louvre ce n’était pas une expo mais un rendez-vous avec une statue dans une aile où il n’y a pas foule, où c’est grand, haut, lumineux, où sont réunies tant de statues et sculptures diverses sous une coupole de verre si légère. Et des grands escaliers de marbre que l’on gravit pour changer de point de vue. Entrée directe par l’aile Richelieu…. je crains de ne pas gagner le sèche-cheveux ! Pas grave ! j’ai les cheveux courts et après la douche , ils sèchent tranquillement à l’air ambiant.
Les rues, la Seine, les arbres, les murs, les quais, les bouquinistes,, les librairies, les galeries, les petites terrasses de café à l’ombre, le ciel reflété dans les yeux d’un ami, c’est hors billetterie !
Les livres aussi.
Je ne vous crois pas, Christiane.
Oui Christiane, connaitre Le Louvre mieux que Belphégor. Il y a des cinéphiles à Paris qui changent de pays quand la cinémathèque prend son congé annuel.
Phil je ne gagnerai pas non plus le sèche-cheveux en matière d’expo. Par contre si vous faites la même compétition pour les pièces de théâtre, j’ai mes chances.
Pour sûr, Lavande, un quatre vitesses lissage brésilien integré.
Après cinq cents commentos, la photographie vient de me rappeler Topaloff.
vancer dit: 6 août 2016 à 18 h 34 min
J’ai pour habitude d’envoyer mon manuscrit par internet avec une illustration en couverture, qui n’est généralement jamais retenue. Celle que vous donnez en lien est celle que j’ai choisie pour illustrer « le goût de la beauté ». J’avais hésité avec un plan du visage de la Joconde, que je trouvais bien moins mièvre que le Botticelli…
« Par contre si vous faites la même compétition pour les pièces de théâtre, j’ai mes chances. »
Lavande, sans vouloir insister, vous ne nous avez toujours pas fait votre habituel compte-rendu de l’été !
Est-ce de la paresse ou de l’égoïsme ?
Christiane, une seule adresse : « L’as du falafel, rue des Rosiers . The best !
Je te recommande le falafel végétarien, un régal complet…
Je croyais avoir déjà fait un (bref) compte-rendu.
Peut-être que je radote.
J’ai donc vu 4 spectacles dans le IN et une dizaine dans le OFF (sur cette période -5 jours- je gagne sûrement le sèche cheveux de Phil).
Dans le IN j’ai vu une très bonne pièce sur la Syrie: « alors que j’attendais »: un jeune homme qui a été tabassé et qui est à l’hôpital dans le coma. Sa famille s’affronte autour du lit où il est censé être, mais qui est vide, alors que le personnage apparait ailleurs et parle de son histoire.
Karamazov m’a inégalement intéressée. « Ludwig » pas vraiment enthousiasmée non plus: c’est joué par des comédiens handicapés mais c’est pas une raison pour moi pour l’encenser obligatoirement. Et j’ai détesté un spectacle sur l’apocalypse (« How to desappear ») accompagnant un poème d’Holderlin qui ne m’a pas ému une minute.
Dans le OFF deux superbes spectacles joués par des Coréens: des contes de Maupassant et « Tous contre tous » d’Adamov. Et d’autres très bon aussi.
Globalement beaucoup plus contente de ce que j’ai vu dans le OFF.
Pas pu voir « les Damnés » et pour « 2666 » dont on a dit beaucoup de bien, je le verrai ici à Grenoble en Mai. C’est un spectacle de 12h!
J’arrête car je veux voir un Maigret à la télé!
@Jibé
Ah, ça c’est drôle , c’est rue des Rosiers que ces gourmands aux falafels stationnaient !
Oups ! je rate « Ninotchka », irrésistible lubitsch avec ce couple d’enfer : Greta Garbo et Melvyn Douglas !
Magistrale chute de Lavande ! Py enfoncé par Maigret. De quoi en faire une jaunisse
Vous l’avez déjà vu trois fois, Christiane
J’avais bien compris, Christiane. Et ton ami, il avait rendez-vous dans la section gay du quartier ?
Pour les Damnée, par la troupe du Français, je crois que vous n’avez rien raté, Lavande !
Il n’y a pas de petites économies !
Jibé, tu es extrêmement désagréable, voire un parfait goujat avec Christiane! Tu as l’air de supposer que Christiane ne peut pas être en compagnie d’un homme intéressé par ses charmes à elle…
Si Christiane me donne un rencart, j’y cours!
ces 4:22 justifient les centrales nucléaires à venir
https://www.youtube.com/watch?v=0KaWSOlASWc
Phil,
non, deux fois et le plaisir est là, attendu.
Jibé,
je ne sais pas où se trouve « la section gay » du quartier, ni les choix de cet ami dans sa vie intime. Nous n’en avons jamais parlé.
J’ai eu dans mes amis certains hommes qui étaient peut-être gay. Leur amitié est reposante, légère. Elle se nourrit d’émotions intellectuelles, esthétiques, sentimentales qui sont de réels bonheurs. Il est une période de la vie où les fougues amoureuses laissent place à une paix profonde. Ce qui trouble ces heures lentes c’est peut-être, parfois, l’irruption d’une maladie , d’un deuil, d’un chagrin. Alors, on partage comme on peut, souvent avec du silence, ou du faire ensemble des petites choses simples.
Vous posez d’étranges questions, pas tellement importantes. Voyez-vous, face à cette vague de terrorisme, se promener dans les rues, les musées, les librairies, détendus, boire un thé glacé où des citrons et un soupçon d’orgeat ont été mêlés. Regarder la feuille de menthe posée délicatement sur le breuvage, la rondelle de citron vert ornant le verre, lever les yeux sur le feuillage d’un arbre. Écouter l’ami, se savoir écouter de lui. Évoquer un livre ou cette belle sculpture, la lumière des pierres si belle dans ce vieux quartier, suffisent pour se sentir vivant, heureux de vivre et gagner sur la peur, sur la mort.
Bonne soirée à vous deux. Je retourne à mon livre La leçon d’allemand de S.Lenz. On y apprend aussi à résister par l’amitié et l’art. C’est un très beau livre.
Parait qu’il y a en ce moment même au bout du monde un barnum sportif international, pharmaceutique et géopolitique, qui s’appellerait « Jeux Olympiques » …
Encore rien vu, malgré mon goût immodéré pour le sport : la sensibilité « feuille de menthe » de Christiane serait elle contagieuse ?! Vais-je abandonner le tatami, la voile, le Bowmore, les haltères, le baby-foot de compétition … pour proustiner asthmatique en chambre !
« Si Christiane me donne un rencart, j’y cours! » (closer)
Soyez gentil, mon ami, placez vous dans la liste d’attente …. nous sommes nombreux dans votre cas.
S’il ne fait aucun doute que le c.on du jour est l’infâme Keupu, dit Le Glaireux, le poste de C.ONNE DE L’ANNEE échoit indubitablement à Angela MERKEL !
Cette idiote qui laissa entrer des Barbares d’une autre culture n’ayant pas compris qu’ils devraient en changer pour que le vivre-ensemble soit possible, et qu’ils ne le feront pas dans les mois et les années futures.
Ceux qui pourraient penser que nous, gens des Lumières, pourrions changer de culture, se trompent lourdement pour une raison simple : c’est nous qui avons raison de considérer qu’une femme est un homme aussi, et que les Lois de l’Etat de Droit sont supérieures aux « Lois divines » …
@christiane
Votre falafel rue des Rosiers fut sans doute un moment sympathique ,mais moi je ne peux pas passer dans cette rue sans un petit pincement au cœur. Je suis toute triste en effet de voir comment en quelques années la rue des Rosiers a perdu son âme, envahie qu’elle est desormais par les boutiques de fringues , qui remplacent peu a peu les commerces traditionnels de ce quartier marqué par la yddishkeit,
et c’est un vrai crevecoeur quand on y vient depuis longtemps de vu cette rue se laisser accaparer par la vulgarité friquée
Ont ainsi disparu une merveilleuse librairie ,Bibliophanie, le Mikvé,devenu une sorte de caravansérail dedié à la nippe et aussi le célébrissime restaurant Goldenberg, si emblématique de ce quartier juif que les terroristes s’y sont attaqués, en ce temps où le terrorisme à Paris ne visait que les juifs.
Ne reste, pour combien de temps( ?) ,comme un des rares authentiques vestiges de la civilisation passée,que la boutique Finkelstayn à la fois boulangerie et charcuterie, dernier temoin d’une tradition gastronomique en péril
Arrête d’enfoncer des portes ouvertes, JC !
Il n’y a pas que des barbares qui sont entrés en Allemagne. Il y a aussi des réfugiés, des braves gens persécutés ou vivant dans un pays en guerre. La moindre des choses, c’est de les accueillir en Europe. Tu ne feras croire à personne que parmi le million de réfugiés qui sont rentrés, il y a un million de barbares. En le laissant croire, tu tiens toi-même des propos de barbares, tout occidental que tu sois, ce qui n’est guère rassurant puisque le nombre de barbares occidentaux de ton genre vient se rajouter aux barbares qui rentrent. L’islam on va en venir à bout, mais ça va prendre du temps. N’oublions pas que l’Occident a mis trois bon siècles pour accomplir son processus de sécularisation (16è-18è siècle). Les Arabes vont l’accomplir en moins d’un siècle. C’est miraculeux. Allahou Akhbar !
« … sans avoir jamais réussi à obtenir la citoyenneté helvétique. »
Le faiseur de Suisses lui a, peut-être demandé de dessiner une vache, et là il faut vraiment faire dans la belle copie du vrai… même Klee en a fait l’expérience…
« Arrête d’enfoncer des portes ouvertes, JC ! » (Wiwi)
Comme toi, qui le fait en permanence, mon cher ami, j’enfonce les portes ouvertes. Car c’est bien plus facile que de défoncer les portes fermées.
Pour le reste, je maintiens mon propos même si, horreur !, il n’est pas pseudo-humaniste bisounours : un flot de Barbares et d’Infidèles, d’une culture antagoniste, maléfique, odieuse, injuste, nous a envahit grâce à la Pétasse Teutonne.
L’Europe aurait du refouler ces envahisseurs au nom de la protection de ses valeurs, chèrement acquises au fil d’années de combat contre l’ignorance religieuse …
Désormais, nous aurons sans cesse de la violence car s’ils sont là, tes braves « réfugiés » par million… c’est qu’ils ont été incapables de gérer leur pays sans la violence que porte leur culture !!!
Pense ce que tu veux, je souhaite sans y croire que tu aies raison… mais ne cherche pas à convaincre avec des arguments qui sont du niveau de l’incantation stérile, du pape, du curé, d’un imam solitaire, ou du rabbin du coin !
« Arrête d’enfoncer des portes ouvertes, JC ! » (Wiwi)
Comme toi, qui le fait en permanence, mon cher ami, j’enfonce les portes ouvertes. Car c’est bien plus facile que de défoncer les portes fermées.
Pour le reste, je maintiens mon propos même si, horreur !, il n’est pas pseudo-humaniste bisounours : un flot de Bar.bares et d’Infi.dèles, d’une culture antagoniste, maléfique, odieuse, injuste, nous a envahit grâce à la Pi.étasse Teu.tonne.
L’Europe aurait du refouler ces envahisseurs au nom de la protection de ses valeurs, chèrement acquises au fil d’années de combat contre l’igno.rance reli.gieuse …
Désormais, nous aurons sans cesse de la violence car s’ils sont là, tes braves « réfugiés » par million… c’est qu’ils ont été incapables de gérer leur pays à cause de la violence que porte leur culture !!!
Pense ce que tu veux, je souhaite sans y croire que tu aies raison… mais ne cherche pas à convaincre avec des arguments qui sont du niveau de l’incan.tation stérile, du pa.pe, du curé, d’un i.mam solitaire, ou du rab.bin du coin !
« N’oublions pas que l’Occident a mis trois bon siècles pour accomplir son processus de sécularisation (16è-18è siècle). Les Arabes vont l’accomplir en moins d’un siècle. C’est miraculeux. »
On peut rêver, WG…
Un, l’occident a été le premier à faire ce chemin à partir de zéro et dans un contexte autrement plus difficile, de communications lentes, de faible éducation des masses, etc. Il est normal qu’il ait mis plusieurs siècles.
Deux, l’Orient est en contact avec l’Occident sécularisé depuis que celui-ci existe, notamment par les ottomans. Qu’en a-t-il appris? A peu près rien, puisqu’à chaque fois, depuis le milieu du 19ième siècle en gros, qu’il a voulu l’imiter, ce fut un échec et un retour massif de l’obscurantisme religieux.
Trois, l’islam n’est ni le christianisme, ni le judaïsme, ni le bouddhisme, ni le taoïsme, etc. S’imaginer qu’il peut suivre le même chemin de sécularisation aussi facilement que les autres religions, c’est du rêve. Sans se référer aux polémistes récents, il suffit de remonter à Bernard Lewis (pas un islamophobe, rappelons qu’il a nié le génocide arménien avec les arguments des turcs!) pour se faire expliquer combien l’islam est irréductiblement différent des autres monothéismes.
Quatre, si tous les migrants ne sont pas des barbares, il sont presque tous musulmans. Il y a combien? Dix, quinze, vingt pour cent de salafistes? En tout cas un nombre très significatif. Sur le reste, il y a une solidarité indestructible. On a pu l’observer à Mollenbeck par exemple. La grande majorité réprouve les attentats mais combien sont prêts à vraiment lutter contre les extrêmistes? L’omerta tribale règne, nous somme en orient.
JC, nonobstant ses excès que tout le monde connaît, a globalement raison.
Je suppose que votre optimisme vient de la lecture d’Attali qui croit que l’humanité est composée de bobos mondialisés dans leurs têtes comme lui.
Oui, DDH, la boboïsation de la rue des Rosiers…le clinquant séfarade a pris le dessus…Plus grand intérêt, comme de nombreux quartiers parisiens, d’ailleurs. Ville en toc, à part Belleville, le 10e, le 13e & certains coins du 15e.
Pour les réclamations concernant keupu, s’adresser à bouguereau dont il est la créature
Mais non ! Bloom ! Mais non …. Paris c’est une ville merveilleuse, ville lumière, pour des Lumières, pour les Illumminati !
(z’allez pas les faire tous émigrer, les parigots, à Porquerolles, n’est il pas ?!)
Je vous ai relue, Christiane, et finalement je vous crois, mais c’est limite.
Reparlons de Sainte Rita!
Jibé, arrête de te ronger les sangs; je suis sûr que Christiane te pardonne…
Ne portons pas d’accusation à la légère, mais il nous semble pourtant que Le Glaireux, l’infâme limace, la limande obèse, la Mimolette puante, le livre sans pages, bref le Keupu …. c’est plutôt une création de Dédé D., le fourbe galactique en soupière volante.
Madame Verniglia qui voit le JC tous les jours au Camp à Nella est formelle : « il est vraiment GROS et même très GROS, faut le voir essayer de rentrer sa bedaine quand passent les filles du quartier qui rigolent : « salut le ventru », minaudent-elles, les gens sont d’accord »
Précision : je ne suis que le porte-parole de cette charmante personne
La lecture-plaisir :
– dans le Quarto/Starobinski, je lis un article où il analyse un poème d’André Chénier, qui met en scène la Poésie, célébrant, au banquet des dieux, leur victoire sur les Titans. Je découvre ce poème, inconnu de moi, qu’il cite avant de le commenter : premier plaisir;
– j’apprécie la justesse des remarques de Starobinski, appuyée sur sa fine connaissance des ressources de la rhétorique classique : second plaisir ;
– je constate qu’il ne souffle mot de détails qui, moi, m’ont retenu, à commencer par la première image que propose Chénier de la Poésie : » Vierge au visage blanc « ; image qui me paraît pleine de sens ; je gamberge à tout va sur ce détail et sur les autres : troisième plaisir.
N’hésitons pas à enfoncer une porte grande ouverte : la seule chose qui compte vraiment, quand il s’agit de littérature, c’est le plaisir qu’elle procure, au premier, au second ou au troisième degré.
…TGRWL ! le porte-parole, le pépé, quoi…
Pour en revenir à la nymphette dodue en illustration : plus je la regarde, plus je trouve que, vautrée façon lubrique sur son radassier ventru, elle a la gueule de Louis de Funès jeune qu’aurait changé de sesque …
Qu’est ce qui lui a pris à monsieur Francis Goya ?… il devait en tenir une bonne, ce jour là, pécaïre !
Le cygne symbole de la poésie chez Mallarmé :
Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d’aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n’ont pas fui !
Un cygne d’autrefois se souvient que c’est lui
Magnifique mais qui sans espoir se délivre
Pour n’avoir pas chanté la région où vivre
Quand du stérile hiver a resplendi l’ennui.
Tout son col secouera cette blanche agonie
Par l’espace infligée à l’oiseau qui le nie,
Mais non l’horreur du sol où le plumage est pris.
Fantôme qu’à ce lieu son pur éclat assigne,
Il s’immobilise au songe froid de mépris
Que vêt parmi l’exil inutile le Cygne.
J’ai appris aussi qu’en 732, les armées des Sarrasins avaient été arrêtées non seulement à Poitiers (plus exactement à Moussay, légèrement au nord de Poitiers, le 25/10/732) mais également à Brioude en venant de Narbonne.
On compte sur notre ami Berguenzinc pour arrêter la prochaine horde sauvage à Brioude où il se trouvait encore hier, ou pas loin.
@DHH dit: 7 août 2016 à 8 h 27 min
Nous n’avons fait que la traverser pour rejoindre la rue des Francs Bourgeois, direction Maison de Victor Hugo / Place des Vosges.
Pour votre librairie, même histoire que celle de Marcel Béalu, « Le pont traversé », qui a fui, lui,le quartier Saint-Séverin devant l’envahissement des restaurants et d’une foule nocturne très bruyante. Il s’est installé plus haut, dans une ancienne boucherie (façade préservée), rue de Vaugirard. Oui, le quartier change, la rue Bonaparte et le pont des Arts aussi. S’y promener c’est comme un palimpseste, on marche sur des souvenirs.
Certaines petites gens confondent volontiers bedaine et enroulé de mentule, ce ne sera pas notre cas.
Hello D, vous êtes revenu de Krypton? Comment ça va là-haut?
Un commentaire, où je m’étonne de trouver chez la maja desnuda un côté Louis de Funès jeune qui aurait changé de sexe, est en modération … nous vivons une époque étonnante et Desproges nous manque.
@Jean dit: 7 août 2016 à 10 h 17 min
70 ans de travail regroupés en ces pages.(Je l’attends avec impatience, ne l’ayant consulté jusque là qu’en bibliothèque. C’est pour moi l’équivalence d’un autre Quarto Gallimard, celui offert à Georges Dumézil Esquisses de mythologie.
La vie inquiète des sentinelles. « Esquisses » regroupant les recherches de toute une vie. Traversée des miroirs pour le lecteur conquis. L’un, né à Genève en 1920, l’autre, à Paris en 1898. L’un explorant art et littérature, l’autre histoire des religions et mythologie par les chemins de la linguistique. J’ai longtemps médité sur les chemins de la voix, du langage intelligible de l’Inde à la Grèce en leurs mythes et traductions (…Délos, un gros caillou émergeant des flots, naissance d’Apollon…). Devin ou aède, lyre ou arc.
Rêvé aussi sur Les noces de Cadmos et Harmonie de Roberto Calasso (traduit de l’italien par J-P; Mangarano – Gallimard).
première page :
« Sur la plage de Sidon, un taureau s’essayait à imiter un roucoulement amoureux. C’était Zeus. Il fut secoué d’un frisson, comme sous la piqûre des taons ; et cette fois, ce fut un doux frisson. Éros plaçait sur sa croupe la jeune fille Europe. puis la blanche bête se jeta à l’eau, mais son corps imposant en émergeait assez pour que la jeune fille ne fût pas mouillée… »
dernière page :
« A la Grèce, Cadmos avait offert « des cadeaux pourvus d’esprit » : les voyelles et les consonnes attelées en de minuscules signes, « modèle gravé d’un silence qui ne se tait pas » : l’alphabet. Avec l’alphabet, les grecs s’éduqueraient à vivre les dieux dans le silence de l’esprit, non plus dans la présence pleine et normale, comme cela lui était encore arrivé, le jour de ses noces. Il pensa à son règne défait : les filles et les petits-fils dévorés, dévorants, recouverts de plaies par l’eau bouillante, transpercés, plongés dans la mer. Thèbes, aussi, n’était plus qu’un amas de ruines. Mais personne n’aurait pu, désormais, effacer ces petites lettres, ces pattes de mouche que Cadmos, le Phénicien, avait éparpillées sur la terre grecque, là où les vents l’avaient poussé à la recherche d’Europe, enlevée par un taureau surgi de la mer. »
Desproges qui n’hésitait pas à dire :
« Est-il Dieu possible, en pleine mouvance des droits de la femme, que des bougresses se plient encore aux ordres fascisants d’une espèce de Ubu prostatique de la mode, qui au lieu de crever de honte dans son anachronisme, continue de leur imposer le carcan chiffonneux de ses fantasmes étriqués, et cela, jusqu’au fin fond populaire de nos plus mornes Prisunic ? Je t’en prie, ma femme, ma sœur, mon amour, mets ton jean, ou reste nue, mais ne marche pas dans la mode, ça porte malheur. »
… et encore, ce qui me parait meilleur…
« Une femme sans homme, c’est comme un poisson sans bicyclette. »
… et pour finir, un point de vue commun que je partage volontiers avec le défunt Desproges
« J’ai le plus profond respect pour le mépris que j’ai des hommes. »
(il est parfois reposant d’abandonner Hobbes, Locke et Montesquieu, pour Devos, Colucci et Desproges.)
Le mépris qu’on a des hommes doit toujours être honteux, parce qu’en les méprisant c’est soi qu’on méprise aussi.
et toc ! dans la musette au gros porc !
Plusieurs personnalités américaines demandent une expertise psychiatrique de Dingo Trump suite à son comportement. C’est valable ici aussi en ce qui concerne le gros porc, vite
le dernier commentaire signé keupu n’est pas de keupu mais nous approuvons quand même à 100%
Un petit ajout au post précédent.Une élue au Congrès réclame une expertise psychiatrique pour Donald Trump, qui dans un discours enflammé s’est écrié:
« my fingers are long and beatiful as, it as been well documented, are various other parts of my body. »
Transparence, transparence…
N’hésitons pas à enfoncer une porte grande ouverte : la seule chose qui compte vraiment, quand il s’agit de littérature, c’est le plaisir qu’elle procure, au premier, au second ou au troisième degré
n’hésitons pas à dire que cette porte ouverte est a peine assez grande pour faire passer mon génie qui va au secours de la litterature..le beau c’est moi
Reparlons de Sainte Rita!
mon copin qui dmande qu’on aille au scours de ses royals nous
je m’étonne de trouver chez la maja desnuda un côté Louis de Funès jeune qui aurait changé de sexe
t’es comme phil et son copain qui trouve qu’a pas pire qu’une femme qui parle espagnol..pablo aura tes deux oreilles et ta queue
Quand je vous dis qu’il rappelle Topaloff
Desproges cité par l’olibrius : une insulte à Desproges
le Bowmore
tiens jicé.. »le whisky c’est le cognac du con » c’est de desproges..jle prendrai pas bien
Desproges cité par l’olibrius : une insulte à Desproges
desproges accaparé par la raclure..
il était trés bon dans les coins..comme tout moraliss français..reusement qu’il était pas souvent au chentre
rares authentiques vestiges de la civilisation passée
civilisation..ha drh..t’es comme kabloom..tu as copié héhontément sur la manchette de la vendée enchainée..et où quand à la ferté la boucherie et la boulangerie et la poste ont fermé d’un coup d’un seul..et même pas de fringue..ils ont même pas essayé
Le mépris qu’on a des hommes doit toujours être honteux, parce qu’en les méprisant c’est soi qu’on méprise aussi
c’est comme toi havec tes fins du monde..tu crois qu’attali va vnir te sauver au denier moment havec son hélico pour t’emmener chez noursoultan..mais c’est phil qu’il prendra
Widergänger dit: 7 août 2016 à 11 h 38 min
« Le mépris qu’on a des hommes doit toujours être honteux, parce qu’en les méprisant c’est soi qu’on méprise aussi. » (WG)
JC s’aime tellement qu’il trouve que tout le monde devrait être comme lui moche et c.n
» Vierge au visage blanc «
Cette image de la Poésie, proposée par André Chénier, semble avoir rappelé à Widergänger le cygne mallarméen, que le texte de Chénier préfigurerait, en somme. De mon côté, ce visage d’un blanc pur m’a fait songer à certaines figures de Chirico ; vierge de tout trait distinctif, il incarne pour moi ce qu’est la Poésie dans son essence (conformément, d’ailleurs, à l’étymologie du mot) : création absolument pure,absolument vierge de tout antécédent, dont, en dépit de toutes les influences et imitations assumées ou non, on pourrait identifier le noyau chez tout poète authentique. Il est remarquable que cette conception de la Poésie apparaisse chez un poète aussi pétri d’influences classiques qu’André Chénier.
» Vierge au visage blanc «
Cette image de la Poésie, proposée par André Chénier, semble avoir rappelé à Widergänger le cygne mallarméen, que le texte de Chénier préfigurerait, en somme. De mon côté, ce visage d’un blanc pur m’a fait songer à certaines figures de Chirico ; vierge de tout trait distinctif, il incarne pour moi ce qu’est la Poésie dans son essence (conformément, d’ailleurs, à l’étymologie du mot) : création absolument pure,absolument vierge de tout antécédent, dont, en dépit de toutes les influences et imitations assumées ou non, on pourrait identifier le noyau chez tout poète authentique. Il est remarquable que cette conception de la Poésie apparaisse chez un poète aussi pétri d’influences classiques qu’André Chénier.
Pour revenir à la Maja : je n’ai jamais vu ce tableau qu’en reproduction, je n’ai donc jamais pu m’en approcher…
Mais je voudrais bien vérifier cette ligne brune qui monte du pubis au nombril. Parce que cela n’existe que chez les femmes enceintes, ou ont récemment accouché(enfin, d’après ce que j’en sais). Et que cela s’accorderait avec le gonflement des seins (menus, sinon, j’insiste) qui semble un peu artificiel, mais si cette femme allaite, alors, on peut comprendre mieux la peinture, enfin, ce me semble…
(sinon, pour ceux que ça intéresse, quelques photos de Clopin montpelliéraines et sétoises, pour donner l’ambiance quoi, sur mes clopineries. J’ai mis en ligne aussi le troublant « mikvé », qui, si vous voulez aller le voir, nécessite de descendre dans les entrailles de la Ville… Et qui est dans un état splendide, après restauration.
@D
Voilà le marbre (ici une copie) l’original est à Florence – Musée des Offices) à laquelle j’aime rendre visite. Une splendeur. Ici dans la cour Marly de l’aile Richelieu :
https://vimeo.com/50195870
Du pubis au nombril…fortiche la Clopine, en plein barbecue à retourner la merguez
(z’allez pas les faire tous émigrer, les parigots, à Porquerolles, n’est il pas ?!)
—
Juste les Afghans, et pas que des Hazaras.
La jeune nageuse syrienne qui a superbement remporté sa série préfère l’Allemagne.
bouguereau dit: 7 août 2016 à 12 h 24 min
bouguereauberzguezinc est tellement fort et se trouve tellement intelligent qu’il hésite pas à insulter pour prendre la défense du beauf
Superbement…
Do not exagerate, dear bloom, sinon ça brasse dans le vide. Merkel est en train de couler.
« J’ai le plus profond respect pour le mépris que j’ai des hommes. »
Il était misanthrope, ne croyait plus en l’Homme ou si on met en rapport ses hommes avec sa vision de la femme sans homme tout simplement féministe. Je me demande quelles seraient ses réflexions s’il vivait et s’il avait traversé les deux dernières décennies . Sûrement féroces et désespérées.
@ Bloom
« Ville en toc, à part Belleville, le 10e, le 13e & certains coins du 15e. »
Il ne faut pas confondre le 20 % du Paris touristique avec le 80 % restant. Même les arrondissements « riches » (comme le XIV) ont des quartiers « pauvres » (Porte d’Orléans).
En 35 ans, j’ai habité le XVIIe, le XIXe et le XXe et je n’ai pas vu beaucoup de « toc ». Quand je vais à pied au centre (j’habite à côté du Mº
Jourdain) on marche 40 minutes sans trouver du « toc ».
Si on vient à Paris de temps en temps et on reste dans le centre ou dans les quartiers à la mode on peut trouver que c’est une ville « en toc ». Si on y habite, on trouve que c’est une ville dure, sale, bruyante et bordélique. Quand on vient de Londres en Eurostar et on sort de la Gare du Nord, Paris paraît une ville du Tiers Monde.
Christiane, un peu dommage que les visages aient souffert , cette vision des lutteurs me transporte instantanément à une autre scène de lutte dans le film « Love » de Ken Russell.
« Le mépris qu’on a des hommes doit toujours être honteux, parce qu’en les méprisant c’est soi qu’on méprise aussi. » (Wiwi)
Vis dans la honte, toi qui méprise en permanence les autres ! Au moment de t’en aller vers le néant accueillant, tu t’en souviendras comme une de tes nombreuses insuffisances … Bon courage, mon grand !
Je n’ai pas eu l’occasion de mettre les pieds à Paris depuis plusieurs années et la dernière fois fut espacée de l’avant dernière suffisamment pour que je constate éffarée médusée et attristée la rentabilisation de l’espace de la gare de l’est qui avant travaux en surface était une place où l’on n’était pas effrayé de devoir attendre sa correspondance même deux heures à la brasserie. Quelle laideur à présent!
Bloom, tu donnes parfois l’impression que tu aimes les femmes pour l’organique compris entre l’ombilic et leurs genoux…
Parfait !
Bienvenu parmi les Nombreux …
Encore quelques années, dear Bérénice, et il vous faudra débarquer à poil, comme à Rio, une ou deux piécettes coincées dans le string fil dentaire (yes, we can) pour calmer l’environnement.
Pablo j’ai fréquenté la gare du nord six années durant lesquelles ne m’est pas venue l’idée d’en sortit, je me précipitais dans les couloirs du métro pour atteindre le centre mais là aussi il doit y avoir une évolution . Quand on est provincial ou banlieusard on ne se ballade pas aux abords des gares peut-être aussi en raison de ce peu de fréquentation des alentours sont ils délaissés et mal entretenus pour certains.
Pablo même dans le centre c’est pas en toc partout (Et Londres n’a pas moins de quartiers pauvres que de quartiers riches et très bobos,
seulement c’est bien plus étendu que Palis où, en comparaison de Londres, on peut avoir l’impression d’être les uns sur les autres (surtout en débarquant de Londres!!
les gares deviennent des sortes de minivilles dans la ville – de plus en plus de de commerces cafés et buvettes
Phil le string n’est pas ma culotte préférée, je suis plutôt du genre de celle que porte Juliette Binoche dans l’insoutenable légèreté de l’être pendant la séance photo. ( programmé il y a quelques jours sur Arte)
Bérénice vous méritez un string, là ou Merkel mérite une culottée…
JC mérite ou pas, c’est un choix, je n’aime pas ce vêtement.
Clopine, mon trou normand ! quand tu dis : « Je dis ça, je dis rien »…. fais simple ! Ne dis rien …
Tout ce que tu dis, est si…. Diable je ne trouve pas les mots !
ribouldingue dit: 7 août 2016 à 10 h 59 min
Hello D, vous êtes revenu de Krypton? Comment ça va là-haut?
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Je n’ai pas d’excellentes nouvelles à donner. Hélas.
LA galaxie d’Andromède nous fonce dessus à toute vitesse et il faudra envisager une fusion forcée avec la Voie lactée d’ici à 2 milliards d’années.
Ça ne se fera pas sans pots cassés.
Moi non plus je n’aime pas les strings, Bérénice. Ce vêtement est d’une vulgarité effrayante. Autant ne rien mettre du tout.
Il se trouve que j’adore Juliette Binoche, Bérénice. Je la préfère de loin à sa culotte.
Il se trouve que Binoche et moi sommes nés le même jour, ça rapproche forcément.
bérénice dit: 7 août 2016 à 13 h 53 min
j’ai fréquenté la gare du nord six années durant lesquelles ne m’est pas venue l’idée d’en sortir
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Tu n’as rien perdu du tout. C’est un des pire quartier de Paris, qui regroupe tous les défauts : aucun charme, communautarisme massif ayant tué la diversité des commerces, insécurité parfaite, la totale.
Clopine, définitivement un cas à part… dit: 7 août 2016 à 12 h 59 min
Mais je voudrais bien vérifier cette ligne brune qui monte du pubis au nombril.
Bien sûr, c’épouvantable ! Si c’est vrai, faut le lenlever… Passeque ça dépasse quand même de pas mal d’encablures l’érotisme prêté au défauts…
Je vais l’exprimer franchement à la modération : j’en ai assez que mes commentaires soient placés en attente de modération. Un point c’est tout.
Merkel est à la botte des américains.
@Christiane
cette cour marly avec ses statues et ses effets d’estrade est splendide sous sa verriere.
magnifique récupération et mise en valeur d’un espace sous – estimé
En effet du temps où cette aile Richelieu abritait- tres inconfortablement- le ministère des Finances avant que Mitterand ne l’en chasse , cette cour servait de parking pour les voitures de membres du cabinet et des gens qui venaient en réunion au ministère chasse
Et les somptueux salons Napoleon III qui la dominent et qui aujourd’hui se visitent servaient avec leur impressionnant mobilier si daté aux réceptions des ministres
De cet ensemble seul le bureau de l’imperatrice au rez de chaussée,tout en noir et or, a échappé a la recomposition des espaces du louvre.il est devenu le café Marly
Pendant une grosse quinzaine, toutes les chaines de télévision publiques ont fait place nette dans leurs programmes pour retransmettre, matin, midi et soir, les épreuves des J.O. de Rio, avec une préférence éhontée, quasi exclusive, pour celles où sont engagés des Français. Pendant une grosse quinzaine, nous aurons droit à des commentaires infantiles du genre « Mais pourquoi qu’y remettent la balle, c’est les ôt’qu’y-z-ont fait faute ! » ou « Ah! j’y crois pas ! j’y crois pas! encore quatrième! la plus mauvaise place! ». Mais aucune de ces chaines n’aura programmé, ni avant ni pendant les épreuves, le moindre reportage sur le Brésil, ni sur cette terre ni sur son peuple. Pitoyable et indécent.
Jean, le Brésil on s’en fout ! C’est comme ici, y a toutes les couleurs, plus foncé qu’en Norvège, moins qu’au Sénégal …
Sinon c’est pareil : pa-reil !
CONCOURS DE RIMES RICHES
– Premier prix : une heure à Moelenbeck
– Deuxième prix : un an à Moelenbeck
– Troisième prix : 20 ans…
Question :
Quel mot bref rimerai bien avec « modération » ?….
« la seule chose qui compte vraiment, quand il s’agit de littérature, c’est le plaisir qu’elle procure »
La littérature, du moins ce qu’on peut appeler telle, est aussi un marqueur de vérité, comme un rythme cardiaque battant dans le thorax.
Faudrait étudier de près cette modération : c’est peut-être le premier machin logiciel mondial qui se modifie tout seul ! Et on a rien vu…
Ou halor c’est les premiers ordinateurs vivants… Avec une gueule de cresson ! Même harroser ils le font tout seuls ils se ramifient ils ont des tentacules…
Enfin, Delaporte, « un marqueur de vérité » cela ne veut strictement rien dire …
JC….. dit: 7 août 2016 à 16 h 20 min
JC, vous dites cela peut-être parce que vous n’entendez rien ni à la littérature, ni à la vérité ?
et toc dans le gros bide du JC
Delaporte dit: 7 août 2016 à 16 h 19 min
La littérature, du moins ce qu’on peut appeler telle, est aussi un marqueur de vérité, comme un rythme cardiaque battant dans le thorax.
Sans doute, mais s’il n’y a pas le plaisir, qu’est-ce qu’on s’en balance. Vous me direz que, si ‘écrivain touche la vérité, le plaisir n’en est que plus grand. Je vous le concède. Mais dans la recette du plaisir littéraire, l’ingrédient-vérité ne vient qu’au second rang. Quand j’écoute un opéra de Verdi, je puis reconnaître sa charge de vérité humaine. Mais c’est la musique qui m’émeut. En littérature, sans la fameuse petite musique chère à Céline, le livre est vite refermé.
Jean dit: 7 août 2016 à 16 h 36 min
Je suis bien d’accord que le plaisir fait partie intégrante de la littérature, et qu’il est lui-même un indicateur extrêmement précis qu’on ne se trompe pas.
Delaporte dit: 7 août 2016 à 16 h 27 min
n’entendez rien ni à la littérature, ni à la vérité ?
Tiens c’est une idée, ça, en stéréo ; la littérature dans une oreille la vérité dans dans l’autre, comme le clébard avec son tromblon…
Seulement si on passe en son sept-un…
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