Lydie Dattas dans sa nuit outrenoire
Ceux qui cherchaient à définir la couleur propre à La Nuit spirituelle (2013) de Lydie Dattas savent désormais qu’elle était non pas noire mais outrenoire. Pierre Soulages n’y était pas nommé alors qu’il éclate cette fois en toutes lettres, comme un aveu comme une confession, dans La Blonde (92 pages, 9,50 euros, Gallimard). Ce court texte ne lui est pas dédié directement mais à Celui qui est au-dessus de lui, et qui gouverne les jours et les nuits « Pour le Maître du maître du noir, in saecula saeculorum ».
On sait que Lydie Dattas ne fait pas dans la nuance, le relatif ou la demi-mesure, mais dans un lyrisme qui ne craint pas l’hyperbole, le superlatif et l’apocalypse. Ses exercices d’admiration baignant dans l’excès, elle tient Soulages pour un Barbare éclairé, étant entendu que ce type de barbares a la marque du vrai civilisé en ce qu’il sacralise les ténèbres, l’un de ceux qui ont fait table rase (mais est-si sûr, même si « sa brosse est plus savante que lui » ?) pour donner au monde des présences anthracite, des murs de mélanite, des noirs cambrés qui font de cet artiste magnétique « le seul prophète de toute l’histoire de la peinture », ce qui est peut-être légèrement exagéré, quand bien même l’outrenoir, ce noir au-delà du noir dont Soulages a fait « sa » couleur comme Yves Klein s’est approprié son propre bleu (IKB), ce noir dont il vêt en permanence (j’imagine que lorsque personne ne le voit et qu’il s’enferme dans sa grande maison, il s’habille en blanc des pieds à la tête pour passer à table) serait supposé conférer à la peinture « une dignité prophétique ».
Elle est ainsi, cette poétesse née en 1949, mais quand elle nous prend avec une sincérité et une authenticité à fleur de peau, et qu’on rend les armes (c’est mon cas), on peut très bien comprendre pourquoi elle en exaspère tant d’autres. Il est vrai qu’elle assène ses vérités sans crainte de leur réception. Elle écrit des choses comme cela :
« Sentant monter la menace nihiliste, Dieu a envoyé ce janissaire pour nous délivrer du progrès »
Sous sa plume, toute Illumination s’écrit nécessairement avec un I majuscule et rimbaldien, les stries sur la toile sont « les hiéroglyphes du sans-nom », les tranchées acryliques sont pleines de bavures jaunes qui font « une omelette onciale », et l’on comprend que le couchant en ait des hématomes ; le goût de la formule surgit là où ne l’attend pas (« La vérité ne se baigne jamais deux fois dans le même noir »), et celui du paradoxe n’est jamais en reste (« le siècle arriéré du progrès ») et l’on est invité à cavaler sur une selle où le soleil à laisser sa signature « comme la colombe du Saint-Esprit sur les étriers d’Attila ». Tout au long de cet éloge de l’outrenoir made in Soulages, elle ne peut s’empêcher, au point d’y revenir régulièrement, de dénoncer la puissance maléfique des écrans, de télévision ou d’ordinateur, ce n’est jamais précisé, leur idolâtrie, leur regard mort, leur fade palpitation, allant même jusqu’à évoquer « l’éclairage nazi des écrans » en classe. Rien n’est trop fort pour louer le génie iconoclaste du peintre qui, à ses yeux, a conféré une dimension divine à ses monstres d’humanité
Parfois, on ne comprend pas mais la musique qui s’en dégage n’en est pas moins envoûtante. Les accouplements de mots sont inattendus, ce qui correspond parfaitement à la définition de la poésie par Jean Tardieu : c’est quand un mot en rencontre un autre pour la première fois. Alors La Blonde, ode aux forces abrasives du noir, est poétique de bout en bout. A propos, la blonde en question est celle qui somnolait dans les grottes altaïques, Soulages-le-Barbare (qui a son musée en sa ville, tout de même) lui rendant un secret hommage en refusant d’encadrer ses toiles afin que « rien ne les distingue des parois des cavernes ».
« Les yeux crevés de noir le Voyant multiplie ses victoires, faisant reculer le chaos des images. Architecte de son propre temple intérieur, il a élevé, défiant les irruptions cramoisies du soleil, un promontoire de béton aérien. Dans ce bunker angélique conçu par un dieu claustrophobe pour mieux respirer l’absolu, tout porte le sceau du divin. Même le lourd cube du savon olivâtre derrière le voile plastifié de la douche a la puissance d’une divinité dans sa niche de jade. Reçu par l’empereur du Japon, tandis qu’un cerisier en fleur secoue sa chevelure rose de punk, le géant écoute sans broncher tinter le métal servile des médailles. Fléchissant la nuque pour recevoir l’injure du ruban vermillon, il a la modestie rayonnante d’un peintre en bâtiment. Quand il relève la tête, ses yeux naufragés de meilleur ouvrier de France éblouissent la cour… »
La Blonde est faite de brefs chapitres de cette encre. Une centaine de petites pages et c’est un maximum. Heureusement, l’auteur connaît sa distance. Elle sait qu’au-delà, cela peut devenir irrespirable quand en-deçà, cet enténèbrement est parfois si lumineux (et voilà que je me mets à réagir comme elle écrit !)
De livre en livre, Lydie Dattas confirme sa prédisposition au malheur radieux. Dieu l’avait cueillie dans l’enfance. Deux mois durant elle fut veillée de jour et de nuit dans une chambre de l’hôpital de Heinlex, près de St Nazaire par Sœur Suzanne Marie du Carmel. Jamais le voile blanc de cette Fille de la Sagesse ne déserta sa mémoire. Aucune silhouette vivante ne put rivaliser avec cette ombre muette. La poétesse le murmura d’une voix bouleversante dans les cent-soixante dix-huit fragments de L’Expérience de bonté (1999). Depuis, elle se sent tirée par le ciel mais nul ne saura ce que le ciel lui veut. Une expression vient à l’esprit : « racheter le ciel ». Ainsi les architectes s’expriment-ils lorsqu’ils surélèvent le dernier étage d’un immeuble.
Ses vers la montrent heureuse en dépit du bonheur. Elle dit rire à la pensée de sa souffrance et rencontrer Dieu chez ses ennemis. Un mot revient régulièrement sous sa plume : beauté. Ou plutôt son absence, qui n’est pas la laideur, mais ce qui reste de la beauté lorsqu’elle s’est retirée : la trace de Dieu après que la foudre se soit abattu sur son âme. Rimbaud l’a mise sur la voie du poème. Ses mots sont sortis de sa plume jusqu’à La Nuit spirituelle, une dizaine de pages incandescentes, éclat de prose poétique écrit en 1977 et publié par Jean Grosjean dans la Nouvelle revue française en 1985. Les seuls textes auxquels un lecteur ne saurait se dérober sont ceux auxquels l’auteur a été contraint. Ceux-ci sont une lueur dans ses ténèbres mais d’une puissance telle qu’elle éteint ce qui a été écrit avant et après. Elle y transmet la trace humiliée de sa misère spirituelle du fond de sa nuit, son désert. A la fin, on rend les âmes.
La foudre (Mercure de France), paru en 2011, était une suite de brefs chapitres sans titre, deux pages à peine chacun, mais si puissamment tressés, où les phrases sont nouées entre elles avec une telle intensité, que l’on ralentit la lecture pour retarder l’instant de la fin. Ces éclats sont peut-être ce qu’elle a écrit de plus accompli. On l’y retrouve en hallucinée congénitale pour avoir reçu la boule de feu à sa naissance, et en rimbaldienne absolue ; mais on la découvre dans sa vie derrière la vie. Celle d’une femme éblouie par sa rencontre avec le dompteur Alexandre Bouglione, dont elle partagea la vie durant vingt ans avant de lancer avec lui le cirque Romanès. Dans sa mémoire : une saison en enfer. Sous sa plume, le chapiteau des Bouglione est un monastère pourpre, toute apparition nécessairement médusante, les délinquants mystiques, les mains coléreuses, les sonorités seigneuriales, le doigt métèque, les improvisations jupitériennes, le chantage immémorial, et toute sensibilité effarante… Jusqu’à l’Arthur Rimbaud dont elle ne fit pas connaissance comme tout le monde au lycée en récitant ses poèmes : à 9 ans, il lui roula « un patin métaphysique ». On a vraiment l’impression qu’avec elle, un mot en rencontre un autre pour la première fois tant certaines de ses associations demeurent énigmatiques. Il faut voir comment elle évoque sa fratrie pour avoir idée du son que rendent ces phrases
Son père, un musicien, avait pu maîtriser les cinq claviers de Notre-Dame, mais pas les grandes orgues de la folie de sa femme, comédienne assez frappée à ce qu’il semble. L’auteur ne dit pas qu’elle était belle mais qu’elle avait la splendeur de la Grande Chartreuse en hiver. Vous voyez ? On ne grandit pas impunément sous un buffet d’orgue : qui a l’âme bien préparée peut reconnaître « un orgasme divin » dans un « tutti », quitte à affronter le regard d’athée d’une mère venue vérifier sa puissance.
On en connaît que ce ton de hauteurs béantes saoûlent, mais dans le mauvais sens du terme ; les mêmes n’ont pas à leur chevet les oeuvres complètes de Christian Bobin dont elle se sent proche. L’envie nous prend parfois de secouer le texte pour en faire tomber les adjectifs. Et pourtant, ce léger dévoilement autobiographique, à peine esquissé, jamais impudique, est poignant de bout en bout. Lorsqu’elle lit une histoire de l’art et qu’elle n’y trouve guère de femmes, Lydie Dattas en conclut que lorsqu’une femme surgit tout de même, ce ne peut être qu’un monstre. Elle rêve que le ciel lui réserve une place au-dessus des mères, à la droite du verbe.
(Photo JM de Valviala, oeuvres de Pierre Soulages)
505 Réponses pour Lydie Dattas dans sa nuit outrenoire
Pierre Soulages, très grand peintre que j’adore.
Les accouplements de mots sont inattendus, ce qui correspond parfaitement à la définition de la poésie par Jean Tardieu : c’est quand un mot en rencontre un autre pour la première fois.
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Extrêmement drôle ! Pauvre Reverdy !
Je dirais même plus, Soulage est un très très grand peintre que nous adorons tous!
Aimer Rimbaud et posséder les œuvres complètes de Christian Bobin, c’est un peu comme aimer Bresson et avoir la filmographie complète de Claude Lelouch.
Si vous voulez mon avis, mes petits chéris, je trouve cette poésie assez nulle…
une femme éblouie par sa rencontre avec le dompteur Alexandre Bouglione, dont elle partagea la vie durant vingt ans avant de lancer avec lui le cirque Romanès. Dans sa mémoire : une saison en enfer.
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Alexandre Romanes est un grand poète: Sur l’épaule de l’ange, Paroles perdues, sont publiés chez Gallimard. Pour le reste, on gardera le silence.
« L’auteur ne dit pas qu’elle était belle mais qu’elle avait la splendeur de la Grande Chartreuse en hiver. Vous voyez ? »
Oui.
La splendeur éblouissante immaculée de silence, je la vois bien.
Mais sa maman, non. Sorry.
Toujours une gageure d’écrire sur/à partir les/des toiles d’un grand peintre qui, forcément, se suffit à lui-même. L’échec est assuré. C’est le cas ici.
Bof !
Sur l’épaule de l’ange Syndiquer le contenu
« Lire Alexandre Romanès c’est connaître l’épreuve de la plus grande nudité spirituelle. Juste une voix et surtout le ton de cette voix : une corde de luth pincée jusqu’à l’os, ce luth dont il a joué dans sa jeunesse. Les morts doivent parler avec la même douceur sourde et sans reproche. À la lecture c’est comme si on traversait une larme. Cette larme que le poète refuse de verser fait l’humanité profonde de son livre. Il y a de l’eau, c’est tout, et un tout petit brillant de sel. Dans la dernière partie du livre, il y a de l’air. On a atteint la chambre des résurrections. Une douceur sans mélange, si pure qu’elle fait éclater la vitre de la mort. C’est le silence désormais qui tient le livre entre ses mains. »
Christian Bobin.
S’attaquer au noir n’est pas une épreuve sans danger.
Noir c’est noir, n’ y aurait-il plus d’ espoir pour citer la traduction approximative version Halliday du black is black?
Le texte de Pierre Assouline est enthousiaste et assez convainquant à sa lecture.
On a passé un bon moment à le lire, merci.
ses yeux naufragés de meilleur ouvrir de France
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Passou: ouvrir > ouvrier, non?
Le « Samson Agonistes » de Milton me vient à l’esprit:
« (Samson)
Ask for this great Deliverer now, and find him
Eyeless in Gaza, at the mill with slaves (…) »
Merkel; la dame made in Krupp.
à 21 h 38 min
Tentation de céder aussi à la noirceur du sentiment à la lecture de ce hardcore punk strike. Il y a toujours une gageure à mettre du I rimbaldien, pour dire une extase mystique.
Alors la couleur du shampoing colorant.
VIVRE AVEC LA LUMIÈRE
Voilà ce que disait Pierre Soulages dans un entretien en 1986 :
C’est en effet une peinture qui s’appuie, non sur une couleur, mais sur les pouvoirs et sur quelques-unes des innombrables possibilités d’une couleur.
Une simplification ? Mais quoi de plus varié, de plus complexe que les effets des textures de cette matière colorée (qui par ailleurs peut aller de la transparence jusqu’à la plus extrême opacité). Et quoi de plus mobile, de plus fugace, de plus énigmatique qu’une telle lumière ? Il suffit de se déplacer devant ces toiles pour les voir, dans leur même organisation, conservant les mêmes lignes de force — changer aux différentes heures du jour, prendre des teintes différentes, vivre avec la lumière — et il y a toutes les couleurs dans la lumière.
« et il y a toutes les couleurs dans la lumière. »
Blanche.
Merkel est en train d’asservir toute l’Europe à sa botte.
Une nouvelle fois et pour la troisième fois, l’Allemagne est en train de détruite l’Europe. Cette fois-ci dans une guerre économique qui veut assécher nos comptes en banque.
Le grand capital financier est en train de dépecer la Grèce. En aucun cas, la Grèce ne pourra s’en remettre.
Piketti vient de s’exprimer. Les mesures prises ne permettront pas à la Grèce de remettre sur pieds son économie. Merkel a simplement organisé le dépeçage de la Grèce par les loups capitalistes pour se faire encore plus de fric sur le dos des pauvres gens.
Merci Bloom pour la correction.
Widergänger dit: 13 juillet 2015 à 20 h 18 min
Les parlements européens sont simplement devenus des chambres d’enregistrement des diktats de Berlin.
Ça ne va pas tenir longtemps. L’UE explosera.
–
Il me semble que c’est ce que je disais ici-même il y a 6 ans, et alors tout le monde riait sous cape. De la même façon quand j’évoquais une invasion extraterrestre, on pouffait.
Eh bien vous allez voir ce que vous allez voir, je peux vous affirmer que tous les voyants sont aux rouge : compte-rendu d’observation officielle, par des amateurs, photo truquées, communications spatiales interceptées, sondes et satellites purement et simplement abductées, silo de missiles intercontinentaux ouverts et contenus neutralisés à distance.
Qui dit mieux ?
La paix c’ est la
Circonférence avec son renfort de rayons
La rose la voûte réfléchie le
Requin bleu cauchemar acier et qui dormait entre la
Cuisse et ma peur
S’ incline fonce en moi le
Vertige prend dans toutes mes longueurs
Et dans toute la
Longueur du cheveu
Roulent ces degrés infimes du soleil où
Commence
La différence entre
La tête et l’ oreiller.
( Pleins et Déliés.)
Lydie Dattas
in revue Métamorphoses d’ Oleg Ibrahimoff, 1er trimestre 1968 n° V.
Notre poétesse avait donc à peine 19 ans lors de cette publication.
Ce bleu, c’est un cobalt ordinaire, quatre coups de brosse bien mis et voilà une œuvre d’art.
Les Grecs sont ce soir dans la rue pour dire non aux accords.
« Depuis, elle se sent tirée par le ciel mais nul ne saura ce que le ciel lui veut. » Passou.
Elle fut très tôt attirée par le ciel, déjà dans son recueil » La prose des anges en 20 triptyques », année 1966 précise Oleg Ibrahimoff dans sa revue de poésie. Elle avait donc 15 ans…
« Mon premier recueil de poèmes, Noone, fut remarqué et publié par Jean Grosjean. » Lydie Dattas.
Si Lydie Dattas pouvait nous préciser si les poèmes de Pleins et Déliés précédaient la découverte de J. Grosjean…
( Début 68 ce devait être râpé pour étudier la philo à Paris?)
Il me semble un peu limité de circonscrire le noir à Soulages, ne doit-on pas considérer le travail de la gravure,( que Soulages a aussi pratiquée) du noir le plus intense aux gris de fumée les plus ténus?
( Un poème de jeunesse de Lydie Dattas s’ intitule d’ ailleurs Eau Forte.)
Eclairé, éclairé… C’est vite dit ! Mehr Licht…
Outrenoir, outrenoir… Après l’ultraviolet on revient par l’infrarouge, hein ! Le noir c’est l’absence de couleur (de vibration) : l’absence, elle a deux côtés ! Par-ci, et par-là…
N’empêche que faire vibrer avec un truc qui est l’absence de vibrations…
Jacques Attali :
Pour mieux comprendre Stendhal, on peut lire aussi, de Marc Fumaroli, dans son recueil d’articles intitulé « Exercices de lecture De Rabelais à Paul;Valéry », son article sur Paul-Louis Courier, pamphlétaire, qu’il rapproche de Stendhal et notamment du R et le N en des vues éclairantes « Du Veretz de Courier au Verrières de Stendhal ».
Il écrit notamment ceci, qui confirmera sans doute ce que j’écrivais l’autre jour à propos de la construction littéraire de ses personnages, qui doit plus à la morale classique qu’à l’historisme qu’on trouvera dans les personnages balzaciens :
« L’ancien disciple des Idéologues en était arrivé, par exécration de la médiocrité progressiste américaine, à célébrer l’Italie, arriérée, archaïque et superstitieuse si l’on veut, mais par là même « réserve » de caractères passionnés et épris d’une beauté dont la moralité démocratique moderne n’a que faire. »
C’est ce décalage que souligne ici Marc Fumaroli, entre le « caractère » et le point de vue idéologique et pour tout dire politique qui fait que Stendhal, bien qu’il mette à nu sur un ton ironique qui le rapproche des pamphlets de Paul-Louis Courier, dans le R et le N, sous le « pays légal » le « pays réel » avec l’hypocrisie de la caste dirigeante aristocratique et ecclésiastique, n’en reste pas moins éloigné de l’ancrage historiciste dans la conception même de ses personnages, qui demeurent ailleurs, comme Julien Sorel. Il s’agit d’un problème littéraire, d’une conception de la littérature et de la nature de son art romanesque.
Bien que j’apprécie Marc Fumaroli par exemple pour sa position prise contre Najat Vallaud-Belkacem, je me suis toujours méfié des gens qui comme lui donnent l’apparence d’exceller en tout et en tous temps, collectionnant décorations et honneurs, critiquant la culture d’État mais ne refusant rien de cette dernière.
Autrement dit, si l’on veut s’exprimer en une formule synthétique : les romans de Stendhal ont beau mettre en scène la politique, le politique n’est pas constitutif de ses héros.
On peut le dire du R et le N comme de Lucien Leuwen. La politique est réduite à un jeu d’intrigues. Le politique en est absent.
Mon cher D., vos propos sont guère de sens s’agissant de Fumaroli qu’il faut prendre pour ce qu’il est : un authentique savant. Tout le reste, ma foi…
(…) n’ont guère de sens…
c’est un savant, j’en conviens, mais lorsqu’on critique la Culture d’État, on ne devient pas Académicien et on refuse les Arts et Lettres. Cela me semble de bon sens.
Il ne critique pas la culture d’Etat, il critique une certaine politique à l’égard de la culture et de l’enseignement dans son pays. C’est très différent.
Il ne critique pas la culture d’Etat, il en fait profession. Lisez ses Exercices de lecture.
Cela-dit je m’en fous complètement.
J’ai autre chose à faire que lire Marc Fumaroli.
Je veux bien vous faire confiance, vous avez sans doute raison. Changeons de sujet.
La gauche radicale est dans tous ses états en France. Et il y a de quoi. Hollande a dit que ces accords étaient historiques. Je crois qu’il ne sait pas si bien dire. Mais dans le sens inverse de ce qu’il croit ! C’est le début de l’implosion de l’Europe. L’UE va imploser. Ça va bringuebaler jusqu’en 2020, et après ça va partir en couilles.
Et là, à partir de 2020, attention à nos comptes en banque ! Un codicile du Traité de Maastricht autorise les gouvernements à se payer sur notre dos. Attali l’a dit : dans dix ans tous fauchés !
Michel, répondez-moi clairement et sans détour : pensez-vous que ce système ait été mis en place pour nous voler et financer des black ops d’un gouvernement mondial occulte en liaison avec des puissances non-terrestres ?
Les concours de professeurs 2015 n’ont pas permis de pourvoir 23% des postes ouverts dans le secondaire, selon les calculs des syndicats de la FSU, pour lesquels il est urgent de revaloriser les salaires et de recruter plus en amont dans les études.
Tous concours confondus (Agrégation, Capes, Capeps –sport–, CPE…), ce sont 4.912 postes qui ne sont pas pourvus à cette session, indiquent mardi dans un communiqué commun le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, le SNU.EP-FSU (enseignement professionnel) et le Snep-FSU (éducation physique). Ce chiffre est susceptible d’augmenter après élimination des doublons, un même candidat pouvant réussir plusieurs concours, précisent-ils.
(Libé)
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C’est la crise, même pour le recrutement, en pleine période de chômage pourtant. C’est dire si notre société va mal !
Je n’irai pas jusque là, mon cher D !
Et l’expression « culture d’Etat » n’a en France absolument aucun sens. La France n’est URSS.
En tous cas vous n’excluez pas cette hypothèse. Je vous remercie pour votre franchise.
Là je suis obligé de vous dire que vous vous trompez sur la Culture d’État.
Bon il faut que je dorme.
Bonsoir.
Oui, je sais bien que vous êtes obsédé par ça. Mais votre expression « culture d’Etat » est totalement déplacée et non pertinente. Ce qui fait que vous parlez toujours dans le vide. Je vous le dis sans acrimonie.
Quand Marc Fumaroli, parle de La Fontaine, il parle de la culture tout court. C’est tout. L’Etat n’a strictement rien à y voir.
Stendhal et l’Espagne :
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hispa_0007-4640_1926_num_28_1_2231
Dans ces Exercices de lecture, il y a aussi un excellent article sur Amyot et la réforme tridentine dans l’art du roman, qui occasionne tout un développement sur Don Quichotte, indispensable pour comprendre ce qu’a voulu faire Cervantès avec ce roman. Au fond on ne comprend rien à Don Quichotte si l’on ne sait pas qu’il s’inscrit dans le courant de la contre-réforme tridentine. Ce qu’explique fort bien et fort savamment Marc Fumaroli.
Indispensable aussi pour comprendre le rôle dans la littérature romanesque du 17è siècle, notamment sur le Roman comique de Scarron, de la littérature romanesque grecque de l’Antiquité, Les Ethiopiques notamment qui jouent tout au long du 17ème siècle le rôle d’un repoussoir. Et jusque chez Stendhal d’ailleurs comme le note en passant Fumaroli, à propos du R et le N.
…
…de la Beat à Punk éducation des années 60′ à Plus,!…
…de quoi sexe s’exploser,!…en goth, o’clock,!…
…
…niveaux liens à consommations stupéfiants aux call escort girls du service débaucher, bon pour l’emploi en glace des servantes de standing,!…
…caca prout,!…Goth une fois,!…étendre sa pourriture,!…pour se donner un sens dans sa vie,!…
…y a pire,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…pfff,!…
C’est la crise, même pour le recrutement, en pleine période de chômage pourtant. C’est dire si notre société va mal !
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C’est dire si le métier de prof a été déconsidéré, ce qui n’était pas le cas quand je suis entré dans l’EN au début des années 80. Nous (inclusif en ce qui me concerne) n’avons pas su préserver l’héritage de nos ainés. Nous portos une grande responsabilité dans l’état actuel de notre société.
nous portons
L’ange Merkel a la Krupp en acier. On ne dira jamais l’importance du déplacement du pouvoir du sud au nord de l’Europe à la renaissance sous les coups de boutoir du protestantisme. La Grèce victime de Luther.
Le Sud sera bientôt exclusivement un lieu pour retraités qui ont réussi dans le Nord…
Pourquoi voulez vous que l’Europe explose ? Elle n’a jamais existé que dans les rêves de ses Pères fondateurs.
Tous morts…
… et dans les rêves des benêts qui y croient encore, aujourd’hui….
A la lecture du billet, on sent bien que ce qui suinte du propos démoniaque de Passou, c’est que cette Lydie là est frappadingue…
Complètement à la masse, la vieille dame !
D’ailleurs, on devrait supprimer par charité chrétienne tous les bolos et les bolottes nés avant 1968.
Par contre s’attaquer au noir, c’est une bonne chose. On sait depuis longtemps que le blanc rassemble toutes les couleurs et que moins les autres sont visibles, mieux on se porte !
Pas besoin d’autre chose que du beau blanc bien propre ! C’est clair….. uhuhu !
Pour finir; je lève mon verre d’arabica (!) au succès d’ANGELA …. qui me rappelle la divine et robuste Maggie Thatcher, qui sauva l’Angleterre !
L’Europe, on s’en fout. Les Nations d’abord, c’est évident !….
Sinon, on ne peut plus être différents les uns des autres…. et alors, dans ces conditions effroyables d’égalité, de liberté et de fraternité, comment voulez vous vous haïr commodément, hein ?
Vous imaginez un monde sans conflits ? Beurk… Que les Grecs redeviennent les bergers rusés que nous aimions tant. Fauchés… Ils le valent bien !
Vive la France ! et bonne Fet. Nat. mes chers compatriotes !!!
DERNIER CONSEIL
Je serai en mer pour le défilé sur les Champs et je vais, malheureusement le louper à la TV
Action
1/ vous fixez votre regard sur la TV et sur le Petit Bedonnant dans la voiture officielle
2/ vous observez la beauté et la signification forte que le corps majestueux du Président inspire …
3/ dans un effort surhumain, vous quittez la mièvrerie de l’image et vous mettez De Gaulle dans le rôle. Terrible, non ?
4/ vous éclatez de rire et vous vous servez un enième Bowmore… la vie est une farce !
5/ à tête reposée, vous tirez le bilan : Durant toutes ces années perdues, qu’est ce qu’on a progressé, non ?!!!
C’est pas Merkel mais lScaüble
pas Merkel en particulier mais Schaüble – et tous les autres s’aplatissent -« (…) le groupe des ministres des Finances de la zone euro est «complètement, totalement» dominé par lui (le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble).. «C’est comme un orchestre extrêmement bien dirigé, dont il serait le chef»… il n’y a que le ministre des Finances français [Michel Sapin] qui émettait une tonalité différente de la ligne allemande, et c’était très subtil. (…) Dans l’analyse finale, quand Doc Schäuble répondait et déterminait la ligne officielle, le ministre français finissait toujours par plier et accepter»…«Il y avait un refus pur et simple d’engager des débats économiques.» Et [Varoufakis] d’assurer que lorsqu’il exposait un argument économique, il était confronté à «des regards vides». Avant de lancer une pique à ses anciens homologues européens : «J’aurais pu tout aussi bien chanter l’hymne national suédois, j’aurais obtenu la même réponse». http://www.liberation.fr/economie/2015/07/13/varoufakis-revele-les-raisons-de-sa-demission_1347506
Pas du tout
Mais j’irai le voir.
Pas plus le rouge que le noir d’ailleurs dans son entièreté.
Le beau-des vitraux-est dans la juxtaposition des couleurs.
Ce -à la mode- du tout en un me fait furieusement penser aux selfies.
D’autres aiment Melville pendant que d’aucun se pâme devant Truffaut Godard et Jacques Demy.
Continuez à vous bercer d’illusions : la Grèce sans aucun courage, sans changement total de ses pratiques, sans dirigeant autres que les pitres passés et actuels du type Syriza, ne peut pas vivre sans votre pognon !
L’Europe est morte à peine née, et c’est normal : un process qui n’est pas soutenu de façon politique, avec courage, se plante toujours !
…
…que tout les états se prennent en mains,!…
…
…sans,…toute cette diplomatie de Bruxelles en cadres,…
…qui s’en met plein les poches en connivences d’indispensables déchets inutiles des profits et paradis fiscaux,!…
…
…quelle €urope débauchée d’intérêts aristocratiques sur le dos,!…
…à faces de républiques démocratiques baisées,!…
…l’Europe, pour enculer les peuples aux Gode-mit-uns, ceintures et lesbiennes,!…
…la tarte sur le tard,!…les collabos,!…
…
…l’Allemagne, l’état K.K.K.,…
…du nouveau,!…docteur Albert Schweitzer,!…du travail au noir,!…etc,!…
…
…et ne critiquez pas Anglais, Allemands et gens du Nord, je vous prie… !
Ils sont plus lucides, plus courageux, que ces c.ons de Sudistes auxquels je suis si fier d’appartenir par le sang, la légèreté et les larmes !
Bonne journée, petites grenouilles… !
Inespéré mais vrai: le brêle de pec-û (contrairement à ce qu’il annonçait de peur de rencontrer attila, ) n’est pas parti, ce dont on était certain !- il nous fait ainsi la grâce de continuer de nous élever par ses géniales remarques –
Il est bien difficile d’ajouter aux commentaires extatiques pour certains, d’un billet de janvier 2011, portrait de famille de la foudroyée du cirque, que je ne connaissais pas, jusqu’avant tard hier soir.
Une petite plus-value en ce jour historique.
« Le Grand Orgue de Notre-Dame est en effet un véritable livre d’histoire. La forme actuelle qu’on lui connaît date de 1733 avec l’installation du buffet par François Thierry. Mais pour ce qui est du cœur de la machine, c’est au célèbre facteur Aristide Cavaillé-Col qu’on le doit en 1868.
Il n’empêche qu’on trouve toujours à l’intérieur du buffet des tuyaux qui datent de l’époque médiévale ainsi que coups de haches datant de la Révolution française et des impacts de balle datant de la Libération. »
Vous n’aviez jamais bu de cet élixir, confectionné sur place dès 1737, réputé pour soigner syncope, épilepsie, fièvre ? j’en passe et non des moindres, « les maladies des femmes », à l’époque la pub était sommaire. Je ne sais si la blonde est au courant.
Alors voilà, sans transe mystique,- hysteria ?- à peine une trace de pas, vite effacée.
la vie dans les bois dit: 14 juillet 2015 à 8 h 29 min
Le billet était meilleur que le livre ! On ne m’y reprendra pas !
…
…bref,!…un livre,…
…
… » Attila le hun « , secrets de leadership.
…Wess Roberts,…traduit de l’américain par Elisabeth Kern. F1RST
.
.1990
Christiane, quand j’ai écrit « extatique », bien sûr, vous en étiez l’aspect le plus aigu par vos commentaires sur ce billet d’il y a plus de 4 ans, qui n’était » que pour vous » ( smiley, blanc)
Je relis encore une dernière fois le billet avant de prendre du large, il faut reprendre un peu de froid, et c’est cet emprunt, « saison en enfer », pour rimbaldien qu’il soit, ne dit rien du Verlaine en cause.
J’en ai retrouvé un portrait ici. Celui d’un grand-père à qui on a volé un enfant.
« Cette famille, c’est avec Delia qu’il l’a fondée. Elle discute un peu plus loin en romani, la langue tzigane apprise dans sa Roumanie natale qu’elle a fuie, il y a trente ans, traversant le Danube à la nage pour finalement atterrir dans un camp tzigane à Nanterre.
C’est là qu’elle rencontra Alexandre. « Un jour, je passais dans le camp en voiture, et je vois cette fille, assise. J’ai baissé la vitre, et je lui ai demandé ce qu’elle faisait là. ‘- Je fais la misère’, voilà ce qu’elle m’a répondu, avec son accent roumain. Alors je lui ai demandé si elle voulait la faire avec moi ». « J’ai regardé cet étranger », raconte Delia. « J’ai dit oui, je suis montée dans la voiture. Et c’est tout ». « Nous, les gitans, on est comme ça », rit son mari. « Des rapides ». »
http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Alexandre-Romanes-portrait-506067
…
…Certains Huns possèdent des solutions pour lesquels il n’existe pas de problèmes. p.153
…
…Pour connaître les qualités d’un chef, il faut tolérer chez lui certains défauts.
…
…( vous suivez,!…),…et un pantalon à l’envers,!…suivant,!…
…Ah,!Ah,!…un peut court, au début,…
…à l’entre-sol,!…etc,!…
…
5 h 35 :se lever si tôt comme Benitoto pour dégoiser tant de bêêêêtises (pour rester polie)
geotrouvetout dit : »Soulages est un très grand peintre que nous adorons tous »… tous ? même MCourt ?
la vie dans les bois dit: 14 juillet 2015 à 9 h 01 min
Oui, retrouvé par hasard ce billet. J’ai lu les livres. La nuit spirituelle était plus fort que l’autre. Puis, j’ai oublié… L’emphase mystique. Le trop « ravi » Bobin. « L’innocent » Genet. Tout cela s’est estompé… remplacé par d’autres lectures…
Reste Soulages. Je le préférais quand il était moins connu. Maintenant ses créations entrent dans le répétitif. J’aime qu’un artiste se remette en cause et ne prenne pas la grosse tête.
…
…vous allez me mettre en tête que » Soulages « , est un peintre en bâtiments,!…tout au plus,!…spirituel,!…se foutre à l’économie des couleurs,!…
…
…un K.K.K.,…au noir, qui s’ignore,!…
…du Pop’Art,…au Noir,…qui Soulàges ton blé, sec,!…en poche,!…
…la tapisserie de Bayeux au Noir,!…
…des kilomètres pour tableaux des Bourses aux Noir’s,!…
…et çà s’appelle artiste, encore un autre Koons,!…d’états des Bourses,!…&,…connivences,!…Pfff,!…
…ridicules,…non,…stupides,…
…généalogies des aux Koons – Noirs,!…
…ou est tu, Albert Schweitzer en manque de noir,!…etc,!…
…
Giovanni Sant’Angelo dit: 14 juillet 2015 à 10 h 03 min
Pas d’accord ! Soulages a vraiment exploré une couleur : le noir, par sa texture, ses tons mats ou brillants, des stries, des orientations. Au début tout était recouvert de la toile ou des panneaux. Seules animaient la surface, des orientations de plans striés différemment. La lumière jouait sur ces surfaces et donnait à résoudre une énigme : y avait-il plusieurs noirs ?
Plus tard , il est devenu célèbre, je dirais presque, à la mode. Dommage, il a fait du Soulages… et est devenu très riche, ses créations devenant cotées dans l’excellence. Trop de Soulages tue Soulages…
La patrouille de France a réussi la prouesse de ne pas être bien alignée sur l’axe des Champs-Élysées pendant le défilé.
…
…@,…christiane,!…à 10 h 50 min,!…
…
…Soulages et bien d’autres,!…faire le malin aux stries noires, sa texture, ses tons mats et brillants,!…
…et les orientations avec,!…vous vous foutez de ma gueule,!…à votre aise,!…
…
…tout au plus, une association de malfaiteurs d’art,!…avec pignons sur rues,!…c’est pas du Boucher,!…du Rembrandt,!…du Signac,!…
…c’est la misère, » des rapides « ,!…bien trouvé,!…à 9 h 01,!…
…tout ces artistes aux couteaux,!…
…
…combien pour se taire,!…et les défendre,!…c’est le lot quotidien,…
…à Henry IV,!…çà nous Soulages d’un Ravaillac,!…ou Jacques Clément,!…
…tout ces artistes modernes » maîtres chanteurs « , d’art au lard,!…
…tout est bon dans le cochon,!…of course,!…comme d’habitude,!…
…à ne pas cracher dans la soupe,!…
…les bonnes manières sur nos esprits-saints,!…de l’amont à l’aval,!…Ouroboros,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…il n’y a pas que lui,!…
…toute une mare aux canards de la même veine d’espèce,!…
…je préfère rester pauvre et inconnu, que de faire ces pâtées noire sur toiles,!…ou autres géants ceintures bibelots,!…etc,!…
…
…Non,!…faire du pognon comme ça,!…non-merci,!…
…attaquer le discernement artistique,!…par ces associations de malfaiteurs Attilla-Cow-Boys de la bourse ou la vie,!…
…l’aval,!…non merci,!…etc,!…
Avec cet accord scandaleux, l’Europe telle qu’elle existe a signé son arrêt de mort. Un excellent début. Il faut que les européens responsables contribuent à saper ce système. Du moins sait-on maintenant, pour ceux qui l’ignoraient encore, que l’euro n’est pas seulement une monnaie mais d’abord un système totalitaire au service de l’Allemagne, qui à la longue détruira toute marge démocratique dans les pays qui alimentent cette pieuvre. Les anglais pas si bêtes, comme d’habitude, n’y sont jamais entrés.
Les « socialistes » (signalons-leur que les sigles « RPR »et « UMP » sont disponibles) sont satisfaits.
Soulages ne m’empêche pas de dormir, pas plus qu’il n’éveille grand chose. Les débarras de l’art seront bien remplis.
@Christiane et ST angelo..
Laissons Soulages de défendre avec cette préface écrite pour le livre incontournable d’ Annie Mollard-Desfour dur le Noir, CNRS éditions 2010.
Le noir, la lumière, la peinture
» Le noir est antérieur à la lumière. Avant la lumière, le monde et les choses étaient dans la plus totale obscurité. Avec la lumière sont nées les couleurs. Le noir leur est antérieur. Antérieur aussi pour chacun de nous, avant de naître, « avant d’avoir vu le jour ». Ces notions d’origine sont profondément enfouies en nous. Est-ce pour ces raisons que le noir nous atteint si puissamment?
Il y a trois cent vingt siècles, dès les origines connues de la peinture, et pendant des milliers d’années, des hommes allaient sous terre, dans le noir absolu des grottes, pour peindre et peindre avec du noir. Couleur fondamentale, le noir est aussi une couleur d’origine de la peinture. Dans l’aventure relativement récente de la peinture, à la fin du xixe siècle, des peintres décidaient de quitter les lieux clos des ateliers pour pratiquer une peinture de plein air. Ils ont alors supprimé le noir de leur palette : «Cézanne, dit la tradition, vient de déjeuner sur l’herbe avec quelques peintres et un collectionneur; celui-ci s’aperçoit qu’il a oublié son pardessus. Mais où ? Cézanne dit tout à coup : « II y a là-bas un noir qui n’est pas dans la nature ! » Et d’y courir’, »
Deux couleurs, le noir et le blanc, sont les seules qui soient d’une nature tout à fait différente de celles du spectre: «Toutes les autres couleurs de la terre, écrit Herman Melville, ne sont que des subtiles illusions, aussi bien les douces teintes du couchant ou du feuillage des bois, que le velours doré des ailes de papillons et des joues déjeunes filles. Oui, rien de tout cela ne fait partie intégrante des choses, c’ est un simple enduit, et toute la divine nature est simplement peinte…( H. Melville, Moby Dick).
Le mot qui désigne une couleur ne rend pas compte
de ce qu’ elle est réellement. Il laisse ignorer l’éclat ou la matité, la transparence ou l’opacité, l’état de surface, lisse, strié, rugueux… Et aussi la forme, angulaire, arrondie… Il nous cache sa dimension et sa quantité.
Toutes choses qui en changent la qualité, » Un kilo de vert est plus vert que 100 gr du même vert », disait Gauguin»; les peintres savent qu’ il en est ainsi pour toutes les couleurs. Unepeinture entièrement faite, par exemple, avec un même pot de noir, , est un ensemble vaste et complexe. De cet ensemble – dimension, états de surface, direction des traces s’il en a, opacités, transparences, matité, reflets de la couleur, et leurs relations avec ce qui les avoisine, etc. – dépendent la lumière, le rythme, l’espace de la toile, et son action sur le regardeur. L’appeler noire c’est dissocier l’ensemble, l’amputer, le réduire, le détruire. C’est voir avec ce que l’on a dans la tête et pas avec les yeux. Ce sont ces qualités concrètes qui agissent dans l’art de la peinture. D’elles proviennent nos relations sensuelles et mentales avec les couleurs, mêlées dans notre imaginaire au toucher, au goût, à l’odorat, à toute notre expérience du monde et
des choses.
Le nom désignant une couleur est au sens propre une abstraction. Sur laquelle se font les significations conventionnelles, parfois contradictoires. Le noir est ici signe de deuil, de malheur, ailleurs c’est le blanc, mais il y a aussi chez nous des noirs de fête, de luxe, tout autant que d’austérité monastique. De solennité officielle mais aussi de révolte et d’anarchie.
L’art vit à l’écart de ce type de significations. Réduite à ce signe (qui parfois a été son prétexte), réduite à la communication, l’œuvre cesserait d’être de l’art. Ses pouvoirs artistiques naissent de sa singularité, de ce qu’elle est concrètement. Les sens venant se
faire et se défaire sur elle dépendent à la fois de la chose qu’elle est, de son auteur et du regardeur. Sa réalité d’oeuvre d’art réside dans ce triple rapport, elle est par conséquent mouvante, différente selon les regardeurs, les cultures, les époques. J’aime l’autorité du noir, sa gravité, son évidence, sa radicalité. Son puissant pouvoir de contraste donne une présence intense à toutes les couleurs et lorsqu’il illumine les plus obscures, il leur confère une grandeur sombre. Le noir a des possibilités insoupçonnées et, attentif à ce que j’ignore, je vais à leur rencontre.
Un jour je peignais, le noir avait envahi toute la surface de la toile, sans formes, sans contrastes, sans transparences. Dans cet extrême j’ai vu en quelque sorte la négation du noir, les différences de textures réfléchissant plus ou moins faiblement la lumière, du sombre émanait une clarté, une lumière picturale dont le pouvoir émotionnel particulier animait mon désir de peindre – j’aime que cette couleur violente incite à l’intériorisation. Mon instrument n’était plus le noir mais cette lumière secrète venue du noir. D’autant plus intense dans ses effets qu’elle émane de la plus grande absence de lumière. Je me suis engagé dans cette voie, j’y trouve toujours des ouvertures nouvelles
Ces peintures ont parfois été appelées Noir-Lumière désignant ainsi une lumière inséparable du noir qui la reflète.
Pour ne pas les limiter à un phénomène optique j’ai inventé le mot Outrenoir, au-delà du noir, une lumière transmutée par le noir et, comme OutreRhin et Outre-Manche désignent un autre pays, Outrenoir désigne aussi un autre pays, un autre champ mental que celui du simple noir. »
Pierre Soulages.
Se défendre …et Sur le noir..bien entendu.
ya le Giovanni San Machin qui nous fait du Court avec Soulages, ça le soulage de vomir des inepties, pôv’ petit bonhomme
v’là le Giovanno San Machin qui nous fait du Court avec Solages, ça le soulage de proférer des inepties
tiens v’là que je bébégaie maintenant, Monsieur Presle va me gronder
L’Europe du Sud pour les retraités, dit Bloom. Il a raison. Mais c’était déjà le projet d’Hitler ! Même projet économique. L’UE ne fait que confirmer Hitler, de ce point de vue, économique. L’Europe est morte, Chaloux a raison. Qui voudrait vivre comme les Grecs ? Les jeunes Grecs s’exilent dans les autres pays et sur les autres continents. C’est tout ce qui leur reste à faire.
débarras de l’art… j’en connais qui ont une sévère érection, d’autres qui se réfugient chez Scemama
…
…12 h 09 min,!…les débarras de l’art seront bien remplis,!…
…enfin, un lien raccourcis,!…d’inepties,!…
…
…Sally Mara,…la bande aux Ministres d’arts contemporains en Europe,!…,!…W.C.,…
…K.K.K.,…made of qualité,…Non-stop,!…
…un rien sous pressure,!…of course,!…
…Ah,!Ah,!…
Hier Fabius qui voulait insister sur le couple franco-allemand dans les accords… Il avait un air ! C’était du genre : Alors vous avez vu mes petits enfants chéris, papa Hollande avec maman Merkel. C’était affligeant. J’ai eu honte en l’entendant. Nous sommes à l’aube d’une catastrophe sans nom en Europe.
Soulages porte aussi le deuil de l’Europe. Il tombe ici à point nommé !
Accord sur le nucléaire iranien ! Que faut-il vraiment en penser ?
Pour suivre la conférence :
http://www.i24news.tv/fr/tv/live
LA CLASSE POLITIQUE ISRAÉLIENNE FUSTIGE À L’UNISSON L’ACCORD SUR LE NUCLÉAIRE
Cet accord est une erreur d’une dimension historique (Benyamin Netanyahou)
L’accord conclu mardi entre l’Iran et les grandes puissances sur le programme nucléaire de la République islamique est une erreur historique et Israël fera tout ce qui en son pouvoir pour l’empêcher d’être ratifié, a déclaré le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.
« L’Iran va obtenir un sauf-conduit vers les armes nucléaires. Beaucoup des restrictions qui devaient l’empêcher de s’en doter vont être levées », a encore dit Netanyahu avant une réunion avec le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Bert Koenders.
« C’est le jackpot pour l’Iran, une manne de centaines de milliards de dollars qui vont lui permettre de continuer à agresser et à terroriser la région et le monde. C’est une erreur grave aux conséquences historiques ».
Obama est en train de préparer les conditions de possibilités de la guerre nucléaire des années 2050. En fait de préservation des générations à venir, Obama repassera !
Si un accord est signé, nous aurons peut-être un Iran dont le projet nucléaire aura été gelé. Mais les milliards que Téhéran recevra après la levée des sanctions stimuleront sa puissance stratégique et son soutien au terrorisme. Et si un accord n’est pas signé, l’Iran accélérera ses tentatives d’obtenir l’arme nucléaire et d’imposer son hégémonie sur la région.
Dans les deux situations, Israël doit prendre quatre résolutions qui répondent chacune à une nécessité spécifique.
La première est la mise en place d’une réponse militaire appropriée, à la fois défensive et offensive.
La réponse défensive doit renforcer le front intérieur contre les dizaines de milliers de missiles et de roquettes qui sont dirigés aujourd’hui sur Israël. La configuration actuelle du système de défense contre l’arsenal de roquettes du Hezbollah au Liban n’est pas encore optimale, à la fois quantitativement et qualitativement.
Ce qui me choque surtout dans cette histoire, c’est cette hargne et cet acharnement que montrent l’Allemagne et certains pays a la solde de l’Allemagne, contre la Grèce…les forcer a privatiser tout ce qui bouge encore chez eux et a mettre l’argent dans un compte off-shore ou leurs creanciers vont se servir en premier…c’est obscène…une insulte comparable a celle qui fut faite a l’Allemagne au congres de Versailles et qui nous a ensuite donnés le nain de jardin mono-testiculaire…je l’ai dit ici maintes fois…l’Euro a permis a l’Allemagne d’atteindre ses objectifs de domination totale de l’Europe, sans avoir a faire la guerre apersonne…fuyez braves gens, pendant que vous le pouvez encore…
…
…que chacun nettoie devant sa porte,!…un plus,!…
…de là, à en être bonne, pour s’en dôter sous les tapies,!…
…les générations à préserver,!…ne ni, s’en châteaux à courre,!…etc,!…
…positions status quo,!…
…
…
…tout ces mariages,!…l’Allemagne et ses confettis, l’Iran à ses prunes,!…Israël à s’étendre sur les problèmes des autres,!…
…tient, les chinois aussi,!…on l’arme aux particules du vent,!…
…qui ne l’à pas, pêche aux moules de jardin,!…à nos roses,!…aux parfums,!…
…etc,!…
Hollande : « des décisions prises qui peuvent contrarier les peuples ».
Prises pour ne pas contrarier qui?
Dérive rhétorique des socialistes. Dérive des socialistes.
Naufrage des socialistes.
« Soulages porte aussi le deuil de l’Europe. »
Franchement WGG, là vous donnez fort dans l’idiotie.
Soulages porte AUSSI le deuil de l’Europe.
Je ne suis pas anti-Soulages, mais qui dira que les vitraux de Sainte-Foy de Conques sont une catastrophe pour ce magnifique édifice?
Le reste à au moins un style, meme si les inégalités pointées par Christiane sont réelles.
Je laisse le troupeau beler. J’ai l’habitude des petits Fouquier-Tinville sous pseudonymes guillotinant au nom des gloires établies.Ce qui les dispense de regarder par eux-mêmes, tout portés qu’ils sont par la certitude de connaitre celles de leur époque, et les vraies, sans jamais les remettre en question.
MC
S’appeler Soulages permet-il de mieux se sentir quand on a apposé mile et une nuances de noir sur une toile? Broyer du noir au sens propre aurait-il un effet balsamique?
Le grand maître n’est-il pas le peintre préféré du président Hollande, qui a grand besoin de soulagement (car il sait lui aussi que jamais Soulages-ne-ment, lui).
Réception du 14 juillet dans une heure, les mains à serrer, la Révolution totalement absente, les sponsors privés à la manoeuvre, satisfait de ne plus donner à la culture; le privé tient la puissance publique par le peu de burnes qui lui restent, et non l’inverse, comme se l’imagine le pauvre Fafa, en bon porte coton du Cac 40. Fin de partie, bientôt…
On peut aussi juger à bon droit — ce me semble — que les vitraux de Conques sont absolument en harmonie avec le monument et d’une sobre et belle splendeur.
Court a sans doute le cœur trop sec pour ne pas y être sensible !
Pour saisir toute la portée de la peinture de Pierre Soulages, il faut faire appel à la notion d’énergie. De flux d’énergie. Une énergie d’autant plus intense qu’elle s’accorde avec un « temps immobile », comme le dit Soulages. La toile n’est pas une reproduction d’une réalité préalable. La toile se fait et se vit au présent. Elle est toute entière en train de naître chaque fois qu’on le regarde. Elle n’est jamais la reproduction d’une image mentale qui l’aurait préfigurée. Elle s’invente au fur et à mesure qu’elle prend forme avec la lumière au moment où on la regarde. Elle est une fulgurance, une fulgurance même de l’origine que la toile cherche à capter.
Le poète qui parle le mieux de peinture reste, de très loin, Arthur Cravan. Il avait tout compris avant tout le monde à la grande fumisterie de l’art moderne et au ridicule discours qui l’accompagne.
Soulages ? De la crotte fossilisée bien emballée.
Lydie Fatras ? en voilà une qui aurait besoin qu’on lui… à compléter.
Diogène est un gros nul…!!
Ce qui les dispense de regarder par eux-mêmes, tout portés qu’ils sont par la certitude de connaitre celles de leur époque, et les vraies, sans jamais les remettre en question.
MC
Ainsi parle un qui est sûr de ses certitudes et qui n’a jamais rien remis en question…ni sa position dans l’échelle des choses ni son échelle des valeurs…le jour de sa naissance, il était déjà d’un certain âge…un âge moyen diraient certains…il a passé le restant de sa vie à soigner sa calvitie de bébé qui ne l’a jamais quitté…comme dirait Prévert, il est content d’être le seul Duc on dans l’annuaire…
Le temps est dynamique, il ne saurait être immobile. Quant à votre grotesque flux d’énergie, j’ai bien peur que vous jongliez avec des notions qui dépassent votre faible entendement, comme tous les petits littérateurs enivrés de grands mots. Allez fourguer votre camelote aux gogos que ça intéresse.
La plume de ma tante n’est pas pour déplaire à mon oncle…
Widergänger dit: 14 juillet 2015 à 14 h 20 min
Franchement, WGG, ce que vous écrivez comme généralités à propos du travail de peinture de Soulages peut s’ appliquer à des milliers d’ autres peintres!
Voir Pierre Soulages Outrenoir entretiens avec Françoise Jaunin La Bibliothèque des Arts éditeur 2012.
Bloom dit: 14 juillet 2015 à 13 h 55 min
« Le grand maître n’est-il pas le peintre préféré du président Hollande, qui a grand besoin de soulagement (car il sait lui aussi que jamais Soulages-ne-ment, lui) ».
Bloomy, canichou, on commence à entrevoir l’objet de la « consécration littéraire » dont tu fus naguère l’objet.
Ta grandeur, ce doit être grandiose.
le peintre préféré du président Hollande,
Soulages a été reçu par tous les Présidents de la République Française avant le petit dernier.
Par de Gaulle et Pompidou notamment.
( Confer l’ entretien F. Jaunin pages 138 et 139.)
Où il étai déjà question de savoir si la peinture française « est malade » selon de Gaulle.
Soulages répond: » Non, elle est attaquée! »
C’ est tout le débat de la montée hégémonique de l’ art américain sous Kenedy qui trouvait qu’ il y avait trop d’ art français en Amérique.
la plume de ma tante a une belle plume qui en déplume certain déjà dégarni
Mais versubtil, je ne fais que rapporter des propos de Soulages lui-même dans un entretien…!
Soyez à l’avenir plus bienveillant avec celui que vous prétendez admirer…
« celui que vous prétendez admirer… »
Cela est votre interprétation toute subjective WGG.
Je ne suis aucunement dans le domaine de l’ admiration mais dans la recherche de ce que l’ art de Soulages développe pour lui-même et pour nous.
Soulages est un de nos peintres importants et il sait admirablement bien parler de son œuvre, il en a la capacité intellectuelle ce qui agaçait d’ ailleurs certains amis peintres de sa génération.
Pour percer ce qu’est « traduire », Jean Portante tente un passage par le terme allemand « übersetzen » qui plus qu’une transposition laisse entendre une superposition (übersetzen littéralement « poser de dessus »)
_________
Ça commence très mal… car la préposition « über » en allemand ne signifie pas que « au-dessus de » ; elle a bien d’autres acceptions : pendant, de l’autre côté, par dessus, via, à propos de, au-delà de, complètement, etc.
Donc « übersetzen » poser au-dessus de, c’est ridicule de dire ça ! Ça veut plutôt dire transposer, faire passer d’un bord à l’autre.
Ils veulent toujours théoriser l’art de la traduction. Mais c’est justement un art. Comme l’art de la médecine. Il y a bien une science à la base, mais elle ne permet pas d’opérer. Il y faut de l’intuition, du doigté, des trouvailles, un esprit artiste qui vise à se glisser dans la peau d’un autre pour transposer dans une autre langue ce qu’il aurait pu dire dans cette langue. Il n’y a pas de théorie pour ça !
Alors ne soyez pas si pète-sec avec les autres quand ils postent une remarque qui va précisément dans votre sens, versubtil. Il n’y a pas de place à prendre ici, c’est pas un concours de chien-chien qui font le beau, ok !
« Pour le Maître du maître du noir, in saecula saeculorum »
Sur le noir, Philippe Forest : Le chat de Schrödinger.
J’esseplique : c’est un chat noir, et après il se fond dans la nuit ; mais après faut lire le livre, hein, je sais plus ce qu’il y a ensuite…
On trouve chez Tocqueville le plus pertinent des commentaires sur l’actuelle crise grecque et sa tutelle allemande :
Les notes préparatoires de l’Ancien Régime et la Révolution (1856) distinguent d’une manière tout à fait significative la tyrannie de la tutelle. L’auteur associe paradoxalement la première à la liberté, la seconde à la servitude : « Ce n’est pas la tyrannie, c’est la tutelle qui nous a rendus ce que nous sommes. La liberté peut prendre racine et croître dans la première, elle ne saurait ni naître ni se développer dans la seconde. L’une peut engendrer des nations libérales, l’autre ne peut faire que des peuples révolutionnaires et serviles ». La tutelle est un concept-clé pour comprendre l’évolution de l’histoire. Le tuteur est le tyran moderne. En retraçant la genèse de cette nouvelle forme de tyrannie — absolue, détaillée, régulière, prévoyante et douce, qui menace l’avenir des sociétés démocratiques, Tocqueville rencontre Turgot, père de cette « race ad.ministr.ative » qui constitue le nerf des systèmes nationaux.
Sacré WGG!
Il me semble que vous prenez une place énorme ici ( je prends les lectrices et lecteurs de ce blog à témoin.)
Si c’est être pète-sec que de vous faire une remarque, alors je vous laisse parler jusqu’ à plus soif.
( Moi, je vous lis sans jamais vous faire de remarque en principe et de vous en faire c’ est de ma part marquer une attention particulière à vos propos.)
Widergänger dit: 14 juillet 2015 à 15 h 53 min
un concours de chien-chien
Ha ben en voilà, un problème ! S’il y a un concours, c’est qu’il y a plusieurs chiens ; donc il faut un pluriel à « chien ». Mais lequel ? Puisque c’est un concours ils sont pas pareils ! Alors le chien avant, le chien arrière ? Le chien assis… Et puis de toutes manières puisqu’il y a deux fois le mot « chien » il n’y en a pas besoin, de pluriel… Chacun a son sien propre…
Tocqueville s’intéresse tout particulièrement au lien despote-légiste : il a compris que la résorption des parties dans le Tout, qu’il voit se profiler telle une nouvelle Convention à l’horizon des sociétés modernes, n’est pas une abstraction philosophique comme dans le Contrat social (1762), mais un processus de longue durée dans lequel se trouvent alliés la violence et le droit, la loi et l’arbitraire : « Si l’on étudiait attentivement ce qui s’est passé dans le monde depuis que les hommes gardent le souvenir des événements, on découvrirait sans peine que dans tous les pays civilisés, à côté d’un despote qui commande, se rencontre presque toujours un légiste qui régularise et coordonne les volontés arbitraires et incohérentes du premier. […] ; celui qui n’a que l’idée du prince sans celle du légiste ne connaît donc qu’une portion de la tyrannie ». Autrement dit, la loi peut elle-même prendre la forme de l’oppression. Le despote, en effet, vise une contrainte immédiate, le légiste, au contraire, plie les hommes à une obéissance durable.
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C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui avec l’Allemagne, tuteur de la Grèce. Aux yeux de Tocqueville, donc, une tyrannie bien pire que celle d’Hitler !
Mais enfin, versubtil, ce n’est pas une question de place qu’on prend ou pas ! Rien ne vous empêche de la prendre, cette place si le cœur vous en dit. Ce que vous dites n’a guère de sens en conséquence…!
( Moi, je vous lis sans jamais vous faire de remarque en principe (versubtil)
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Malheureux ! Vous vous êtes risqué à en faire une et voilà que le ciel vous tombe sur la tête…
Au sens de Tocqueville, la Merkel pire qu’Hitler ! Et surtout le Schäuble, quel horreur, ce Schäuble !
et voilà que le ciel vous tombe sur la tête…WGG
JE NE FERAI AUCUNE REMARQUE…
Autant dire que la condition du citoyen et la condition du prisonnier se touchent de près.
Tocqueville avait quand même compris beaucoup de choses qu’on ne voient se réaliser que sous nos yeux !
Il faut relire Michel Foucauld : Surveiller et punir, pour comprendre ce qui se trame dans la crise grecque et en Europe, et ce qu’on est en train de faire de nous.
Tocqueville démontre que l’oppression démocratique, plus abusive encore, résulte de l’union de deux éléments : une action d’en haut, prérogative de l’État, un mouvement d’un bas, propre aux gouvernés, qui se veulent dépendants. Autrement dit, l’expansion tentaculaire du Tout, ce sont les citoyens eux-mêmes qui la réclament. Et c’est ici que son analyse devient stimulante : à l’instar du Législateur chez Rousseau (cf. Du contrat social, II, VII), Turgot n’a fait que dire à haute voix ce que le corps social était prêt à dire; son esprit centralisateur a répondu à une demande de centralisation déjà présente dans la société. Le Second Empire n’est pas à cet égard si différent de l’ancien régime : les Français, note Tocqueville, continuent à adorer l’égalité, remettent leur avenir entre les mains de l’État et se méfient de la liberté. Les cahiers de 89, l’apathie « transversale » des ordres préfigurent donc le sort amer auquel la démocratie condamne l’individu.
Merkel et Schauble ?
Clowns tristes (mais qui entretiennent le cirque ZAVATEUROPA avec leurs sous, produits de leurs efforts, et gèrent convenablement les intérêts de leur pays …)
Tsipras et Varoufakis ?
Clowns merdieux, débiles anticapitalistes, bouffons risibles (crachent dans la main des pays qui sauvent leurs banques pourries en se prenant pour des révolutionnaires, alors qu’ils sont seulement des enfants gâtés, des minables)
Hollande et Sapin ?
Figurants circus au smic ( faire-valoir idiots bien français : donnent des leçons de maintien, à défaut de servir d’exemples aux malfrats grecs et autres…)
L’inactualité du personnage stendhalien qui voudrait échapper à l’histoire pour sauver sa propre identité trouve dans l’analyse tocquevillienne de l’histoire comme processus de mise en tutelle de l’individu un complément de réflexion très fécond. Le romancier et le sociologue s’interrogent sur la modernité ; ils donnent toute sa pertinence à la question du temps, du sens et de leur relation. L’un perçoit le présent sous le signe de la confusion identitaire; l’autre le conçoit comme un grand phénomène illibéral qui plonge ses origines dans un passé lointain.
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Là, je comprends Stendhal pour la toute première fois en profondeur ! C’est vraiment très éclairant. Je comprends cet évitement de l’histoire dans la construction même du personnage stendhalien, qui est si frappante, et qui fait de ses héros des personnages décalés et en même temps des symptômes de leur époque. J’avais compris en quoi ils étaient décalés mais pas encore en quoi ils étaient des symptômes. Là, maintenant, j’ai enfin compris…
Je ne suis, quant à moi, pas du tout sûr que Merkel et Schäuble gèrent à terme convenablement les intérêts de leur pays ! Il y a au contraire bien des raisons, sur lesquelles un Attali s’est souvent exprimé qui montrent le contraire.
En 1818, en vue d’une deuxième version de Rome, Naples et Florence en 1817 Stendhal envisage une « Histoire de l’énergie », jamais écrite, destinée à retracer une sorte d’archéologie socio-politique de l’Italie post-napoléonienne. Dans ce court fragment posthume, tout le Moyen Âge italien apparaît comme un grand phénomène de passion où à un minimum de tutelle admi.nistra.tive, correspond un maximum d’énergie individuelle.
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Michel Delon a rédigé sa thèse précisément sur l’idée d’énergie, où il montre, conformément au sentiment personnel de Stendhal que l’emploi du mot « énergie » s’éteint aux environs de 1830. Elle est au plein de son régime chez Diderot (cf. Diderot poète de l’énergie, Jacques Chouillet, puf écrivains, 1984). On peut sentir d’ailleurs souvent le lien entre l’écriture de Diderot et celle de Stendhal, qui est néanmoins l’énergie sur le déclin, vers l’apathie, qu’on trouvera à plein, a contrario, chez Flaubert.
…
…au fond, l’Allemagne inventée et soutenue par la Prusse, à ses débuts,!…
…reste la mentalité de Bismarck,!…la force, et soumettre,!…l’Europe du sang, pour son unité perpétuelle, toujours la même tactique,!…
… » l’unification allemande « dès 1850.
…il y en aurait, des tactiques,…Métropolis,…l’Ange bleu,!…plus tard,!…
…
…prestiges sur des soumis,!…
…l’Allemagne à l’esprit » Arabe « , faite des familles pour les guerres et le sang,!…
…
…les Kayser, plutôt, très enturbannés,!…
…des têtes de Turcs, déjà faites,!…
…Bismarck,…ou Byzantin,…façon Besants à Besaces,!…voleurs de grands chemins sous façades de légitimités,!…
…les rôles, très endoctrinés dans leurs amours,!…discriminatoires,!…l’or des cloches,!…à leurres,!…
…etc,!…trop d’accointances déjà,!…
…la mort sur ordonnance,!…un plus,!…
…Ah,!Ah,!…Lady’s Goth’s & C°,!…
…
@versubtil 22h59 .Excellente idée de citer « Noon » de L.Dattas;c’était il y a très longtemps,par hasard,dans une librairie,des textes étranges,dont certain(s) en anglais;Noon » ne m’a jamais quittée;je n’ai pas lu « la blonde »;L.Dattas ne fait pas la Une des revues !!j’entre assez difficilement dans les textes et le monde de Ch.Bobin;la folie,la langue somptueuse de L.Dattas , sa pertinence sont pour moi,des découvertes multiples.
Merci, Versubtil pour cette citation du livre d’Annie Mollard Desfour. Oui, pas de noir ni de blanc dans le spectre. Oui, le nom désignant une couleur est une abstraction. oui, la lumière, une lumière secrète vient du noir (comme dans l’œuvre de Kiyoshi Nakagami que M.Court m’a fait découvrir.)
Quant aux vitraux de l’abbatiale de Conques qui ont tant choqué, il semblerait que le but de Soulages était d’éclairer la pierre magnifique de cet édifice par un verre non coloré, translucide. Également, et là c’est plus difficile à suivre qu’un rythme est recherché par ces « rayures, stries »(?), plus sombres.
Des vitraux en grisaille* auraient également pu être choisis pour échapper aux vitraux peints qui ont été déposés car assombrissant trop l’intérieur de la nef.
C’est très compliqué de porter un jugement sans être resté plusieurs heures et à différents moments de l’année et du jour dans l’église, pour voir comment bouge la lumière, ce qu’elle éclaire et comment. Le maître verrier dit avoir été passionné par ses recherches ainsi que les artisans de Saint-Gobain.
Puis le regard et l’écriture fougueuse et un peu délirante de Lydie Attias. Ça c’est une autre perspective…
Michel,
Il y a chez Attali du bon et du mauvais. Chez moi, aussi. Là, sur le bon boulot du tandem Merkel/Schauble pour Germania c’est moi qui suis bon, pas Attali.
Pour avoir vu les vitraux de Conques, le décalage entre la pierre et le verre est sensible, mais le résultat surprenant est tout à fait acceptable… je n’irai pas jusqu’à pousser des cris aigus d’enthousiasme.
Je laisse ça à ce dépravé de Scemama.
Jeffrey Sachs : « Les Etats puissants seront rattrapés par les souffrances qu’ils infligent»
http://www.liberation.fr/monde/2015/07/14/jeffrey-sachs-les-etats-puissants-seront-rattrapes-par-les-souffrances-qu-ils-infligent_1347718
Je n’en crois rien, mon bon JC. Je pense que tu te la fourre jusqu’au coude !
Le problème des gars qui trouvent un casuel un peu particulier comme Soulages ou Klein, c’est que personne ensuite ose vraiment les imiter de trop près… Comme Ferdine, à tout prendre !
*Vitraux en grisaille
Texte de Aurélie Wellenstein et Josette Trublard
« A la différence du peintre de tableaux qui crée ses nuances à l’aide de couleurs, le peintre-verrier va jouer sur la translucidité. Grâce à une matière noire et brune qu’on appelle « la grisaille », il va teinter le verre, entre opacité et transparence, pour distribuer ombres et lumières sur le verre. Traits, hachures, modelés, l’art de peindre en grisaille évolue au cours des siècles. Les grisailles traditionnelles sont obtenues par un mélange à froid d’oxydes métalliques colorant (fer ou cuivre) et de fondant (poudre de verre) permettant de faire adhérer le colorant à une température donnée. Cette gamme de grisailles varie du brun au noir mais suivant les oxydes, le verrier peut élargir sa palette. »
Les vitraux on dirait qu’il a pris la quantité normale d’armature il a tout bien rangé soigneusement…
Entre Soulages,L.Dattas,Stendhal et le défilé du 14 juillet,qui donc a parlé de M.Fumaroli ? j’ai relevé « il fait partie de ces gens qui donnent l’apparence d’exceller en tout et en tout temps »Bizarre…Fumaroli ne monopolise guère les ondes ou les écrans;il connaît admirablement le 17°,le 18°,sans s’y limiter pourtant.Académicien? j’avoue que je l’avais oublié;il doit être aussi « docteur etc.. »de bons nombres d’universités!!parler d’apparence? il est,ce me semble,un extraordinaire chercheur et un vrai savant à un moment où les fausses valeurs tiennent parfois le haut du pavé et cherchent à faire de l’effet,avant tout.
Voilà ce qui va se passer en guise de bonne gouvernance, mon bon JC :
« Sauf réveil essentiel, le parallèle se terminera ainsi : une série de chocs dramatiques vont se produire et nos systèmes politiques, dominés par des élites sans vision, seront incapables d’y faire face. »
Conclusion : mettez votre compte en banque à l’abri…en Suisse…
Je peux me la « fourrer jusqu’au coude », mais c’est le cas pour chacun de nous !
Et le peuple grec récolte ce qu’il a semé depuis 50 ans…. il y a là justice quasi divine.
Et nous récolterons nous aussi, les Français arrogants, le résultat de nos anciennes semailles gâtées !
Ce qui va se produire aussi, c’est, comme le prévoit d’ailleurs Tocqueville il y a deux siècle quasiment, la montée en Europe des courants révolutionnaires (d’extrême gauche et d’extrême droite, comme l’alliance qui gouverne encore en Grèce). Voilà ce qu’aura gagné ce misérable et sinistre W. Schäuble !
Non, JC, c’est pas le cas pour tout le monde. Il y en a qui sont plus clairvoyants que d’autres ! Et, toi, contrairement à ce que tu crois, tu restes aveugle à ce qui nous pend au nez dans un avenir proche. Une énorme catastrophe politico-économique.
Et tu oses dire que c’est le peuple grec le responsable de la situation en Grèce ! Mais tu délires, mon bon JC ! Ce sont les élites grecques, mais pas les braves gens qui ne demandent qu’à vivre heureux et en paix. Tu adoptes le langue cyniques des puissants alors que tu n’en fais pas partie. Tu confirmes ce que Tocqueville dit des citoyens de base, qu’ils veulent leur oppression. C’est tout ce que tu prouves par tes objurgations plus ou moins délirantes !
Le Portugal, l’Espagne, la grèce, bientôt la France ! Ce sont les peuples les responsables de leur misère ? Tu te moques du monde JC, ou bien tu ne connais strictement rien au fonctionnement de l’économie alors que tu voudrais passer pour celui qui s’y connait !
C’est le fonctionnement même du capitalisme financier qui est ici en cause. C’est une crise extrêmement profonde de notre système lui-même, qui ne peut produire que de l’oppression intolérable. ce que tu te refuses à voir !
Les élites grecques avec la complicité coupable des élites européennes, dont les élites allemandes qui ont plongé la Grèce dans cette catastrophe.
Le peuple allemand est responsable ! Comme il l’était devant la montée de l’hitlérisme !
Le peuple grec dans son entier est responsable de ce qui lui arrive. Braves gens et élites corrompues sont le « peuple grec ». Ce n’est pas cynique, c’est factuel.
Ce qui nous attend ? La même chose, un peu plus tard.
Car les braves Français sont aussi couillons que les braves Grecs, les élites françaises sont aussi corrompues que celle de Grèce. Ces braves Français, cette élite française, sont le peuple français, d’excellents Français….
….souriants au bord de la falaise, en attendant la chute !
Et Hollande n’est qu’une triste mauviette !
L’énergie, cette résistance à pactiser avec la privation, ce refus opiniâtre du renoncement, est la substance même de l’Italie stendhalienne. La France est le pays de la « vanité » : où chacun se proclame autosuffisant dans le seul but de mieux se mettre en scène. Stendhal regrette cette ancienne énergie, que seule la littérature lui permettra de recréer.
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Là, on a un condensé de l’art de Stendhal. Le meilleur qui soit, me semble-t-il !
Maintenant je comprends Stendhal, et je comprends pourquoi je n’aime pas Stendhal ! Enfin, c’est pas vraiment que je ne l’aime pas. C’est qu’il n’est de rien pour moi. Je ne suis pas de son monde !
C’est pas factuel du tout !
C’est nier la corruption des élites en Grèce, à laquelle les braves gens n’ont absolument aucune part.
Dernière réflexion avant l’autoroute : le peuple des braves gens, le troupeau, est responsable en démocratie élective des élus, des élites qui « dirigent ».
Cela fait des années que les Grecs jouent « au con », et que la France a choisi, elle, le chômage et la protection sociale plutôt que l’adaptation au monde changeant et les réformes … Nous aurons ce que nous méritons !
Bonne soirée !
Hollande ressemble à Daladier à Munich. Triste et affligeant. Et Fabius ! Tous des misérables !
« Ce qu’on rencontre le moins de nos jours, ce sont des passions, de vraies et solides passions qui enchaînent et conduisent la vie. Nous ne savons plus ni vouloir, ni aimer, ni haïr. Le doute et la philanthropie nous rendent incapables de toutes choses, du grand mal comme du grand bien, et nous voltigeons pesamment autour d’une multitude de petits objets dont aucun ne nous attire, ni ne nous repousse fortement, ni ne nous fixe » (Tocqueville)
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Au fond, à le lire, on pourrait interpréter l’hitlérisme comme un retour du refoulé. Une volonté et une énergie diaboliques quand l’Europe restait amorphe et apathique. N’en est-il pas de même aujourd’hui ?
lu chez Popaul signé JC : « de Courte à Courteline »…
la brave Lydie expédiée, par ici adolf
C’est étonnant, ces gens qui ne sont rien, pensent être tout (JC, Widergänger) et font la leçon à ceux qui sont, au moins, quelque chose…
Tel le couple Hollande/Merkel, le couple WG/JC connaît des phases de délicieuse complicité suivies de terribles scènes de ménage…
Arrêtez donc de prendre vos fantasmes pour la réalité et retomber sur terre, mes petits chéris. Il ne s’agit que de débats. N’aimez vous donc pas les débats d’idées ? Alors pourquoi n’y participez-vous pas, au lieu de jouer sans cesse les ronchons qui s’excluent d’eux-mêmes. Z’êtes masos ou quoi ? Un peu d’énergie, que diable ! Ou bien n’êtes-vous que des couilles molles ?
Tout arrive sur la RDL, Abdel à l’heur de plaire à WGG, sur le dos de M. Court il est vrai !
« l’éclairage nazi des écrans »
C’est très brutal ; on peut les régler. Mais les rendre plus vivants qu’ils ne sont… Déjà ils illuminent la moindre croûte ! Et l’on peut très bien faire du Soulages à l’écran… Du Klein itou !
18 h 22 min
18 h 21 min
Ils forment à eux deux un troupeau des pleureuses se prenant pour des prophètes
Ils feraient sensation comme clowns dans un cirque, ou à Hyde Park Corner (ueda les enregistrerait) pour mieux s’en imprégner )
D’ailleurs il y a du bleu Klein dans le bleu-noir Soulages de la photo 2, Sergio !
Mais non tout n’est pas si sombre, Soulages ça sous-l’Age, parce que noir c’est noir./ et blanc c’est blans, sous l’ange disoit : So!sorry,(°!°) si tu peux encore, bien évidemment(°!°) sourit l’Ange!
Bon ce qui conte comme dirait J.C., c’est que cela avance…en KA/Dance!…Une valse mille temps, une valse à trois temps, c’est beaucoup plus troublant…ect…ect…ect…l’oeuvre inachevée, c’est bien mais c’est long disais-je. To C.J. from J.C.STOP..STOP
Lydie Dattas dans sa nuit outrenoire »
J’aurais écrit Indigo ou encore Un dit GO, l’autre pas, ou bien alors c’est vrai/ment NOIR, mais quel horreur!Ou quel bonne heure. what’s going on. For now, personne ne sait de quoi sera fait demain.
Dos Manos,à deux mains, AMIGOS of RésitanciA./
Attila dit: 14 juillet 2015 à 18 h 35 min
D’ailleurs il y a du bleu Klein dans le bleu-noir Soulages de la photo 2
Ca m’a sauté aux yeux explosivement rien que quand j’ai pris le couloir noir comme un Simplon pour la RDL, mais maîntenant je me demande avec mon flair truffier si des fois ça serait pas un piège énorme en bambou pour voir si on va bien macérer dedans…
C’est pas dans la Guerre des boutions que y a « couille mole » ? A un moment, quoi…
Ah ! Ou peut-être dans un Lauzier !
Tiens, aujourd’hui n’était pas férié
pour le tri de la matière
du commentarium !
Eliminement.
Ma femme chinoise est choquée que le 14 juillet dans nos ambassades soit sponsorisé depuis 4 ans par BNP, Areva, Accord, Pernod-Ricard, etc…Dassault, digne successeur des conventionnels?
(les Chinois ont un droit d’ainesse sur toutes les fêtes à feu d’artifice; Louis XIV et Qialong étaient frères en démesure).
feux/quiaNlong
La Bastille n’enfermait qu’une dizaine de tondus quand elle fut prise, dear Bloom. Faut expliquer à votre femme chinoise qu’y a pas de quoi tirer du feu d’artifice.
Par ces chaleurs, les ambassades ont dû servir du Champagne tiédi et partiellement débullé. C’est plus grave que la bastille, à dire aussi à votre femme chinoise, dear bloom.
Quand je ne suis pas là, la Rdl baisse immédiatement de régime et de niveau…
detambel suite
P.Assouline fait-il bibliothérapeute?
A Conques, le mariage art moderne art ancien m’ a beaucoup plu. A une force médiévale une force moderne a réopndu sans complexe si malpolitesse (voir un certain plug anal)
On retrouve un même choc magique à Saint-Gildas des Bois, avec les vitraux blancs de Pascal Convert.
http://www.atelier-fleury.com/site/index.php?post/Pascal-Convert-Abbatiale-Saint-Gildas-des-Bois
Quand je ne suis pas là, la Rdl baisse immédiatement de régime et de niveau…
C’est tout à fait cela, Wiwi.
Vous êtes la dynamo, l’étincelle .. que dis-je, pfff .. ,
la lanterne magique de ce lieu.
(Nous nous le sommes bien souvent dit, U. et moi-même ….)
« Le peuple grec dans son entier est responsable de ce qui lui arrive. Braves gens et élites corrompues sont le « peuple grec ». Ce n’est pas cynique, c’est factuel. »
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Ce que vous écrivez-là, JC, est vrai et faux à la fois. Oui, la responsabilité des peuples existe, et une nation n’est jamais rien d’autre que ce qu’un peuple a permis qu’elle devienne, ça c’est une chose claire et acquise et archi-démontrée depuis près de 5000 ans.
D’un autre côté, il y a toujours des justes dans un peuple, et toujours des salopards, des ignares, des corrompus etc… Le résultat est proportionnel au nombre, en tenant compte d’un coefficient d’efficacité.
Si en France les dépenses de santé vont extrêmement mal, pour ne prendre qu’un exemple, c’est bien à cause du peuple et de lui seul, pas à cause de moi en tous cas, et bien à cause du Dr X, et de l’assuré social Y qui a rempli ses valises de médicaments au frais de la collectivité.
« Elle rêve que le ciel lui réserve une place au-dessus des mères, à la droite du verbe. »
Elle se la pète un peu, je trouve, avec son sac de malheur.
Esmeralda fait plus belle figure; en plus, elle lit les lignes de la main.
http://www.aucirque.com/actus/2012b/2012-11-28-Delia-aves-sa-fille-Alexandra-Romanes.light.jpg
De toutes manières, l’écran des télés il est bleu, hein ! Enfin, quand on en devine le halo depuis la camionnette gonio…
J’ai rarement lu autant de niaiserie, au nom de la poésie.
Pourquoi il est tout scarifié, son pauvre noir ? Faut que ça soye épais onctueux moelleux ! Enfin moins mais quand même… Pas une coquille desséchée barbelée comme cela ! Ca attriste la morosité…
Malodorant ?
Malveillant ! dit-on pour « l’acte » d’incendier volontairement, sur un site SEVESO à Berre, des cuves pétrochimiques : 120 pompiers ont bossé pour l’éteindre…
Si on attrape ces turbulents « malveillants », Taubiroute leur fera une remontrance et panpancucul, allez jouer à la plage !
C’est ce qu’on appelle la protection juste, écologique, hollandaise… qu’est ce qu’on se marre.
Heureusement la poésie de Lydie Big Dattas est moins dangereuse !
(mais est-ce bien sûr?)
N’oubliez jamais ce conseil des spécialistes des neurosciences : les câlins ? rien de meilleur pour l’équilibre !
Si vous croisez un terroriste barbu, faites lui un gros câlin, vous éviterez des morts… Portant une barbe d’un millimètre, délicatement négligée, j’ajouterai : « Potentiellement, n’épargnez de vos câlins AUCUN barbu …. »
Si vous croisez Lydie Dattas ou le poupin Bobin, improvisez !
Ayant perdu contre l’Allemand Schauble son match de qualification à l’EUROGROUP GAMES, Varoufakis nous la joue « tragique ».
Les gens censés la trouve, eux, « comique »….
Terminons cette revue de la matinée par un acte noble, rétablissant ainsi une vérité historique.
C’est un journaliste du Wild West Standard qui est responsable d’une erreur typographique, devenue erreur historique…
William Cody (1846-1917), appelé à tort Buffalo Bill, n’a JAMAIS été chasseur de bisons.
William Cody était chasseur de bisous….
JC du matin chagrin, JC du soir désespoir.
« cette revue de la matinée »
seul un ueda peut qualifier de revue ces déjections
quand Daaphnée vient la lumière fuse
« le géant écoute sans broncher tinter le métal servile des médailles. »
Je me demandais à quoi me faisait penser ce style.
Et j’ai trouvé : à Louise Colet.
« Métal servile des médailles », c’est de la pire littérature du XIXe. Que de choses peuvent se cacher derrière un « punk ».
Bonnes vacances.
Avec ses prophéties à la con, WGG nous fait penser à Geneviève Tabouis et Madame Soleil réunies, c’est dire !
« Métal Hurlant des merdailleux » fait plus jeunard
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