Pontalis dit « J-B » entre deux marées
Il y a deux manières de trouver des histoires à raconter : les inventer ou les écouter. La première relevant de la vocation du romancier, J-B. Pontalis s’est fait une spécialité de la seconde. D’autant que, dans le civil, lorsqu’il n’est pas éditeur, il est psychanalyste. Sa vie se divise en fonction de cette double dilection : le matin derrière son bureau chez Gallimard, l’après-midi derrière son divan chez lui. A moins que ce ne fut l’inverse, ce qui importe peu. Outre ses ouvrages sur l’inconscient, les fantasmes ou l’après-freudisme, il prend un vif plaisir à écrire de brefs récits où s’épanouit son tempérament de dormeur éveillé. Pas des nouvelles mais ce qu’il faudra bien appeler un jour des Pontalis. De discrets bijoux lus par une poignée de fidèles qui n’aspirent pas à faire foule. Son petit dernier Marée basse Marée haute (136 pages, 13,50 euros, Gallimard) est de cette encre. Plein d’histoires qu’il a vécues ou qu’on lui a racontées. Des amours et désamour.
Le thème ? Les choses de la vie, pour reprendre le titre qu’Antoine Blondin souffla à l’oreille de Paul Guimard. Des vies comme neuves plutôt que des résurrections. Un pas de côté suffit à passer à côté de son destin, d’une fuite en avant l’autre, avant d’envisager plus tôt qu’on ne l’a cru les choses de la mort. Quelle vanité de croire qu’on peut échapper à la chaîne du temps ! Gardons-nous de n’y voir qu’un catalogue des douleurs et un inventaire des souffrances même si c’est plein de gens qui ne sont plus là ; quant à ceux qui y sont encore, ils s’apprêtent à mourir. Accident cardio-vasculaire & rupture d’anévrisme. Enterrement & solitude. Pas de pathos, ni de tristesse. On ne peut même pas dire, une fois découverts les personnages, qu’il fait sombre à l’intérieur d’eux. Question de style qui réussit à être au fond chaleureux par l’empathie qui l’anime, tout en demeurant sec à force de dépouillement. Un ton qui s’annonce à pas feutrés.
C’est truffé de rencontres gouvernées par des hasards et des coïncidences, mais allez savoir. Chacun sa petite histoire magnifiée par lui-même sans qu’il soit nécessaire de transfigurer ces banalités en littérature. C’est que l’auteur a la délicatesse de ne pas prendre les drames au tragique. Parfois l’allusion à un film s’impose et les Oiseaux d’Hitchcock se posent sur la page. Un livre passe par là et c’est La Mort d’Ivan Illitch, le vrai chef d’œuvre de Tolstoï, qui permet de comprendre pourquoi un vivant au seuil du trépas a besoin à son chevet d’un paysan qui lui dise la vérité dans son atroce simplicité. Ainsi la mémoire par associations convoque-t-elle aux derniers instants des œuvres qu’elle avait jusqu’alors enfouies.
A la fin, on croit entendre la voix de l’auteur, éraillée par le tabac, dire à l’instar de ce vétérinaire : « Je ne sais pas pourquoi je vous ai raconté tout cela. Ca n’a aucun intérêt ». Justement, c’est aussi pour cela qu’on y a pris tant de plaisir : parce que c’était raconté gratuitement, sans autre but avoué, et sans désir de convaincre. Pas le genre d’un homme qui avoue rêver encore d’Oreste, son cocker au regard mélancolique, un demi-siècle après sa mort. Il n’est pas seulement solidaire de tous ses âges mais de toutes ses humeurs ; nostalgique d’un temps où régnait l’antique théorie des humeurs (sang, phlegme, bile, atrabile), il revendique pour son propre compte les délices de se livrer à l’humeur vagabonde, naviguant entre les deux pôles desdits bipolaires ; mais le jour n’est peut-être pas lointain où les psychiatres américains réussiront à médicaliser jusqu’à l’humeur vagabonde pour mieux l’enfermer dans leur DSM-5 et permettre à un laboratoire de proposer l’antidote au nomadisme moral, tenu pour un prétendu poison de l’âme. Peut-être M. Pontalis va-t-il finir par s’évader de J-B pour rejoindre la famille de papier de Gonçalo M. Tavares en bairro, entre M. Plume et M. Teste.
Il me faut arriver à la fin de ma lecture et de ce billet pour m’apercevoir que j’ai parlé de celui que nous appelions tous « J-B », à sa demande, plutôt que Jean-Bertrand, mais que je l’ai fait au présent alors qu’il nous a quittés il y a au début de cette année le jour même de ses 89 ans. C’est dire sa présence. Ce texte est son signe ultime et sa dernière trace. A croire qu’en se retirant au plus bas la marée a emporté le corps, et qu’en remontant au plus haut elle en a ramené le livre.
(« La cavalière inconnue, Tanger, début du siècle », photo Passou)
615 Réponses pour Pontalis dit « J-B » entre deux marées
Oui enfin Tavarès c’est comme Lacan, là faut une lettre…
L’amour de la littérature est une maladie grave : il éloigne du réel qui a tant besoin de gens intelligents. Encourageons les laboratoires dans leurs recherches, un vaccin contre la lecture est indispensable !
Naviguer à l’humeur nomade ? Grave danger ! Laissons ça aux pingouins…
encore que on dirait plutôt un petit ratier excité.
Il y a deux manières de trouver des histoires à raconter : les inventer ou les écouter. Devinez celle que je préfère.
« Accident cardio-vasculaire & rupture d’anévrisme. »
Mon nom colle au sujet alors je le garde pour venir ici et mourir!
Être un mort en sursis, cela donne le courage intrépide de tout dire et de tout faire. Hélas j’en profite que trop peu!
Mais c’est décidé, ici je vais l’ouvrir ma voix de stentor!
Derrière D., c’est moi. J’ai du charme aussi. Mais il n’y en a que pour Berenice.
« ce qu’il faudra bien appeler un jour des Pontalis »
Plutôt des pontalissades. Il les définit d’ailleurs dans une page de Traversée des ombres :
« y a-t-il moyen d’inventer une écriture, un style qui ne soit pas trop infidèle à ce qui se noue, se dénoue, se tisse, se détisse dans l’analyse ? Un style qui ne serait pas didactique, qui ne prétendrait pas prendre l’ascendant, en imposer, mais transmettre ce qui est venu d’une expérience toujours déroutante, un style qui donnerait, selon le vœu de François Gantheret, de la chair aux mots — ces mots vivants qui ont la mort si facile, soit que nous les meurtrissions, soit qu’ils s’usent d’eux-mêmes —, un style qui les rendrait palpables (le rêve donne à voir, il ne donne pas à toucher) et saurait surmonter la distinction simpliste entre théorie et clinique sans s’abandonner aux délices narcissiques d’un discours associatifqui ne parle qu’à personne qu’à soi. »
(…)
« Je rêve d’une écriture analytique, là encore sans trop savoir ce que j’entends au juste par là. Peut-être d’une écriture qui serait asociale — comme le rêve, comme l’analyse, comme la lecture, comme l’amour qui est aussi « vie secrète » — et trouverait dans les ressources du langage le pouvoir d’atteindre tout un chacun en ce qu’il a de plus intime et de plus étranger (heimlich, unheimlich). À moins qu’il ne nous faille souscrire à cette formule superbe et déroutante, de Pascal Quignard : « L’invention de l’écriture est la mise au silence du langage. »
Vaste débat, car elle en est peut-être aussi justement sa part la plus secrète, hypothèse au fond mallarméenne.
Je l’aimais, moi, bien ce monsieur Pontalis Jean-Bertrand, même si je n’aurais pour ma part jamais osé cette familiarité de l’appler ‘gibi’… Pourtant, j’admets la manière passoulinienne d’en parler au présent et de feindre de s’aviser en fin du post de sa disparition en début d’année… Amateur de procédés pour capturer l’attention (et ça marche), on ne le refera pas, que voulez-vous. Je retiendrai surtout de JB Pontalis l’inoubliable évocation de son fère absent, aussi forte que celle des P. Modiano ou des J. Garcin, dans d’autres genres. Oui, cet homme-là m’a consolé de l’infinie tristesse d’une perte inconsolable, il m’a beaucoup fait rire aussi, et m’a aidé sans le savoir.
Alors, merci d’y être revenu une minute, après la suée Suarès.
JB Pontalis redonne une nouvelle couleur au fond au « roman intime » tel que le définit Sainte-Beuve. Il y a une filiation qui va de Sainte-Beuve à Valéry Larbaud, à Bachelard qu’il cite quelquefois — on pense au Bachelard de L’eau et les rêves notamment, à Henri Thomas aussi, et à Pascal Quignard. C’est une famille d’esprit qui se caractérise par une atmosphère feutrée dans le récit. JB Pontalis le pratique et en fait en même temps la théorie. C’est un courant profond, souterrain de la littérature dont on n’a pas vraiment encore perçu l’importance à mon avis.
. C’est un courant profond, souterrain de la littérature
de la littérature et de son « sujet » ?
écouter les histoires requiert peut-être autant de celui à qui elles sont raaconteées, que de les écrire, et de les laisser aller leur destin d’hisoires de vie, d’amours et de mort
Auteur passionnant, captivant que J.B. Pontalis!
..Et F.Gantheret que cite Mauvaise langue aussi.
Il faut se souvenir de son Moi, Monde, Mot publié par Pontalis dans la collection Connaissance de l’inconscient.
Magnifique sujet amené ici, Pierre Assouline, merci!
Un billet bien touchant, et quelle belle photo.
L’est pas des masses sur la main son bison…
…
…si Versailles m’était conté, par Sacha Guitry,…avec du Whisky » J.B. « , de Pontalis,…il est l’Or,…il est neuf Or,…etc,…Mon-saigne-Or,…
…
…bientôt, l’enseignement français à l’américaine,…
…ton Papi,…au fond-monétaire international,…vous êtes premier mon enfant,…Oui, Papa paye le saint des saints à la distanciation » de la Horde à l’Etat « ,…
…
…votre maîtresse » Gloria » in excelsis Deo,…
…et , mini-jupe pour le petit Toto,…à confondre le tableau noir à la craie blanche,…avec le tableau rose et son pinceau en main,…
…en retenu, pour ne pas s’emmêler les pinceaux,…les leçons de » rattra-page » et discipline-privée,…pour ne pas gâter les tableaux,…comme une cerise sur la pâtisserie à la crème fraîche,…encore veloutée de spontanéité,…
…
…demain, mon « J.B. »,…avec moins de pression,…Oui,…plus cool,…sur mes lunettes,…
…
…monseigneur,…ou est passer mon Pierre Louÿs , bénie du seigneur,…à fond la caisse dans l’armoire à bidets,… » Gloria « ,…Umberto Tozzi,…etc,…Ah,…Ah,…
…encore des » tubes « ,…à » J.B. » musiques,…la planète Vert-Bio-W.C,…au bras-long,…etc,…
…
Tabula rose
Tableau rasé
Tabouer
@ 23h35,
Tout est une question d’assiette, à cheval ou debout sur nos jambes, dans les rêves comme dans la vie, à l’état sédentaire ou en promenade, assis à nos bureaux au boulot ou chez soi dans notre librairie, pieds nus sur un fil de fer ou en Berluti dans la rue, Montaigne l’avait déjà dit, dans les hymnes à la nuit comme dans les chants à l’aurore, dans le mal de dos comme dans l’atroce bonne santé, dans le fleuve Alphée disparu en un clin d’oeil dans le reflux du jusant comme dans l’afflux de la pleine mer et sa nouvelle épreuve pour tous les modernes Orphée perdus sur la terre ferme (qui elle aussi possède ses « marées », dites crustales) comme des petits grouillots-crustacées.
Tout cela, ser humano Cherggio, cher Sergio, Novalis (que personnellement je me suis toujours permis d’appeler « G-P » dans l’intimité de notre amitié) l’avait déjà écrit. Lui, c’est entre deux mariées qu’il s’est retrouvé, dans un sublime entre-deux maritime et marial, entre Sophie et Julie, ô blondes, blondes… C’est la mort jeune, bien assise dans son assiette, qui eut l’honneur de le recueillir intact dans la seule brume d’un léger nuage d’écume. La marée basse est étang noir mais la mariée haute est toujours pure et transparente comme la source d’un lac de montagne que le marié bave de troubler avec la main et un avant-bras grand comme comme le despotat de Morée, en Grèce.
Novalis n’avait pas ce genre de main et de bras, sans main-à-plume ni main-à-charrue, il avait peut-être les paumes charnues des analystes habitués à caresser l’âme du grand midi. J-B Pontalis, qui n’était pas spécialement manchot non plus dans ce secteur sans cependant avoir les « mains d’Orlac », tendait vers ce don également, lui qui avoua, dans l’un de ses livres, « que certains rêves l’épuisaient. »
Tout ça est bien joli, mais, sachant que alcool, tabac et cunnilingus donnent pour les plus assidus le cancer des voies buccales … quand allez vous arrêter vos manies ? et dans quel ordre ?
« Il n’y a aucune antinomie entre la littérature et la psychanalyse. Les romanciers sont simplement en avance sur les psychanalystes pour la compréhension des sentiments humains. » J.-B. Pontalis
Pour cette affirmation,pour un texte de Marcel Cohen, »Sur la scène intérieure »,paru dans la collection de Pontalis »l’un est l’autre »,et aussi parce que Pontalis a dit: »les hommes font comme ils peuvent »,mais pour bien d’autres raisons,hommage et gratitude.
« La cavalière inconnue ».
Quel beau titre pour cette photographie.
Moi j’aurais plutôt choisi : « les chienchiens à leur mémère ».
Question de point de vue.
Bonne journée,
Mon Cher John Brown,
Comme tu vois, je t’ai laissé passer une soirée agréable « et sans insultes » (là, tout de même, je te trouve gonflé).
J’implore à mon tour ta condescendance pour la journée qui s’ouvre. Allons en paix…
et pour l’allure
au P.A s , (souline et non au galop )
Pour pardonner à John Brown, malfaisant notoire et dépravé insouciant connu, pour le faire aussi vite, il faut être soit chrétien, soit crétin … Courage. Ecrasons l’infâme !
Après cette veillée de recueillement, je vous apporte les croissants.
Monsieur Plume ?
« Plume ne peut pas dire qu’on ait excessivement d’égards pour lui en voyage. Les uns lui passent dessus sans crier gare, les autres s’essuient tranquillement les mains à son veston. Il a fini par s’habituer. Il aime mieux voyager avec modestie. Tant que ce sera possible il le fera.
Si on lui sert, hargneux, une racine dans son assiette, une grosse racine : « allons, mangez. Qu’est-ce que vous attendez ? »
« Oh, bien, tout de suite, voilà. » Il ne veut pas s’attirer des histoires inutilement.
Et si, la nuit, on lui refuse un lit : « Quoi ! Vous n’êtes pas venu de si loin pour dormir, non ? Allons, prenez votre malle et vos affaires, c’est le moment de la journée où l’on marche le plus facilement. »
« Bien, bien, oui, certainement. C’était pour rire, naturellement. Oh oui, par… plaisanterie. »
Et il repart dans la nuit obscure.
Et si on le jette hors du train : « Ah ! Alors vous pensez qu’on a chauffé depuis trois heures cette locomotive et attelé huit voitures pour transporter un jeune homme de votre âge, en parfaite santé, qui peut parfaitement être utile ici, qui n’a nul besoin de s’en aller là-bas, et que c’est pour ça qu’on aurait creusé des tunnels, fait sauter des tonnes de rochers à la dynamite et posé des centaines de kilomètres de rails par tous les temps, sans compter qu’il faut encore surveiller la ligne continuellement par crainte des sabotages, et tout cela pour… »
« Bien, bien. Je comprends parfaitement. J’étais monté, oh, pour jeter un coup d’œil ! Maintenant, c’est tout. Simple curiosité, n’est-ce pas. Et merci mille fois. » Et il s’en retourne sur les chemins avec ses bagages.
Et si à Rome, il demande à voir le Colisée : « Ah non. Ecoutez, il est déjà assez mal arrangé. Et puis Monsieur voudra le toucher, s’appuyer dessus, ou s’y asseoir…C’est comme ça qu’il ne reste que des ruines partout. Ce fut une leçon pour nous, une dure leçon, mais à l’avenir, non, c’est fini, n’est-ce pas. »
Bien ! Bien !C’était…Je voulais seulement vous demander une carte postale, une photo, peut-être…si des fois… » Et il quitte la ville sans avoir rien vu.(…) Mais il ne dit rien, il ne se plaint pas. Il songe aux malheureux qui ne peuvent pas voyager du tout, tandis que lui, il voyage, il voyage continuellement. »
H.M
http://blogs.mollat.com/litterature/2012/08/16/heureux-qui-comme-bloom-a-fait-un-beau-voyage/
Chaloux dit: 4 juin 2013 à 7 h 32 min
La photo me fait penser à de la « musicaille ».
Question d’oreille.
Electeur parisien galvanisé par le combat parodique BCBG entre nos Amazones des beaux quartiers, j’ai affiché chez moi les portraits des candidates. Résultat ? le poster de NKM en face de mon lit m’a rappelé Nosfératu le Vampire : je n’ai pas dormi de la nuit. Par contre, souriante dans mes WC, Hidalgo, c’est clair, facilite merveilleusement le transit intestinal.
raconter une histoire souVenez-Vous
Julia Deck,
« . Pour moi, la seule façon de la raconter était en la désignant avec la deuxième personne du pluriel. Mais ça s’est vraiment fait intuitivement, sans intention de recourir à un procédé formel. D’ailleurs, si j’y avais réfléchi, je n’aurais pas fait ce choix parce que ça s’est évidemment fait avec La Modification de Butor, entre autres. Lorsque j’ai commencé à élaborer une construction narrative, j’ai compris qu’il fallait amener le lecteur d’un point A à un point B. En réfléchissant au moyen de le faire, je me suis rendue compte que l’emploi du « vous » n’allait pas fonctionner tout du long. À cause de La Modification d’abord, mais aussi à cause du nom du personnage – Viviane compte deux « V » – qui rendait difficile la gestion des sonorités si je recourais à la forme pronominale par exemple : « vous vous levez », soit trop de « V » dans une même phrase. Mais surtout, au moment où l’intrigue devient une sorte de roman policier, je trouvais que ça sonnait faux. J’ai donc alterné les points de vue et trouvé que les changements de pronoms personnels contribuaient à matérialiser les facettes du personnage.
http://www.zone-litteraire.com/litterature/portraits/julia-deck-voix-de-fauville-viviane-elizabeth-fauville.html
Selon le mensuel Capital, 70% des allocations familiales vont à des familles originaires d’Afrique : 30% aux personnes originaires du Maghreb + 40% à celles issues du reste de l’Afrique.
Seuls 25% vont aux familles «autochtones» …
« il nous a quittés il y a au début de cette année »
Il était une fois, J.-B. Pontalis, Passou ?
J.-B. Pontalis, enfant de maman psychanalyse et de papa cinéma ?
« Micheline Presle, follement amoureuse, tout sauf diabolique dans Le Diable au corps. Et dans la scène du bal du 14 juillet dans le film d’Abel Gance un peu trop « mélo » quand même, Paradis perdu.
Paulette Godard, courant dans la rue, chipant des bananes, sa petite robe noire déchirée (Les Temps modernes de Chaplin).
Katharine Hepburn, pour sa vivacité, son ironie, mais un corps trop anguleux, une voix de tête, dommage.
Cyd Charisse, ses longues jambes, si longues qui ravissent tous les hommes (tous, c’est ce qui m’embête).
Romy Schneider, ses yeux qui sourient, son immense tristesse à peine cachée.
Mireille Balin, bien oubliée aujourd’hui, la femme fatale qui fit tant souffrir « Gueule d’amour », Jean Gabin, le beau spahi, quand il n’est plus qu’un civil ordinaire.
Anouk Aimée, inoubliable dans Lola de Nantes.
Kim Novak dans Picnic, je ne sais plus pourquoi mais j’ai retrouvé son visage dans celui de L. que j’ai aimée et perdue.
Ginette Leclerc, un rien vulgaire, Viviane Romance, sensuelle, Arletty, moqueuse, quand elles enfilent ou retirent leurs bas de soie.
Suzy Delair, délurée mais bonne fille, et enjôleuse quand elle chante : « Danse avec moi, profitons de l’accord qui règne entre nos corps… » Un piètre danseur prend sa revanche avec les slows.
Simone Simon, sauvageonne dans Lac aux dames et perverse dans La Bête humaine.
Danielle Darrieux pour la chanson qu’il m’arrive encore de fredonner : « Ah ! qu’il doit être doux et troublant, l’instant du premier rendez-vous… » (Premier rendez-vous est le titre du film d’Henri Decoin, d’une rare niaiserie.)
Maria Schell, ses yeux clairs, mais trop sainte femme, trop victime dans Gervaise.
Andie MacDowell dans Quatre mariages et un enterrement. Un rêve : avoir la chance de Hugh Grant.
Julianne Moore, tous ses films, pas seulement The Hours. Sa tendresse, son désespoir, ses taches de rousseur.
Sylvia Bataille dans Partie de campagne de Renoir, la balançoire et surtout, merveille des merveilles, la scène où elle s’abandonne, couchée dans l’herbe, à ce qui soudain lui arrive, la surprend, l’envahit : ce plaisir qui n’a pas de nom.
Et puis, et puis d’autres, que je n’ai pas envie d’appeler des actrices, moins encore des comédiennes, si lumineuses dans les salles obscures, connues de loin dans les divers temps de ma vie.
Je m’en serai fait, du cinéma ! »
(« Elles », éditions Gallimard, 2007)
dit »J.B »
« Un disc jockey [diskʒɔkɛ] ou DJ [diː ˈdʒeɪ]1 ou encore platiniste, est une personne qui sélectionne et diffuse de la musique à destination d’un public, que ce soit pour une émission radiophonique, dans une discothèque ou à l’occasion d’une soirée spécifique2.
Il y a deux manières de trouver des histoires à raconter : les inventer ou les écouter
même mouvement, écouter et inventer, l’inversion n’est pas fortuite, se trouve là l’odieuse lhypocrisie moderne lassouline..un griot un prophète un chrétine de troyes un cervantes et tout leur lecteur savait quand il signait une histoire qu’il ne faisait ajouter leur nom qu’à une litanie et que c’était là que devait se mesurer..mourir avec « un » paysan..j’t’en foutrais
Pour l’adolescent que je fus, parmi toutes ces « Elles », il n’y en avait qu’une seule, « Elle », BB.
Est-ce à dire que mes illusions sont désormais perdues ?
Même pas !
chrétine
mignon..on dirait dracul en phase aqueuse
et que c’était là que devait se mesurer
leur gloire..leur gloire! un deuxième café qu’il dirait..une bistouille baroz
La Mauvaise Langue majuscule pue le faux : mal inventé car mal écouté, probablement !
La cavalière inconnue, Tanger, début du siècle
ça aurait été « cavalière trop connue » c’eut été à oostende
« une bistouille »
Ou de la tisane tiède, c’est l’impression que j’ai eue en lisant JB Pontalis, le boug…
si psychanalise et litterature c’est toutim tôt ou tard on est menacé par le dsm5 sur sa gauche..heureusement quà la droite de sergio y’a la boite a gant..pour relever des défis
La Mauvaise Langue majuscule pue le faux
tu veux dire que dracul passe des jésus de lyon en contrebande sur el al?
ça aurait été « cavalière trop connue »
lady godiva que va dire kabloom
vas dire disk jockey a un didji crado et il te répondra et pourquoi pas psychanaliste..écouter..inventer..lui trompe pas son monde
oh! comme je vous en veux !
t’es le barbouze de sa république..sa gloire
je ne fonctionne qu’à l’aspartam
c’t’un machin de pédé..le dsm5 ça c’est un truc d’homme
A quoi bon le dsm5, quand un peu d’herbe suffit à vous mettre en joie !
« Vieux Cannois moisi »
C’est un coup à te faire dénoncer par toi même, JB !
J’ai envie d’aller faire un tour à Tanger…
Quelqu’un aurait-il une bonne adresse à me donner ?
as par tam bou et mou et trois tam tam
pa ra gram, Chaloux n’avouera jamais ses problèmes à un sexologue il préfère les jouer, évidemment c’est un choix faaacheux; avant cela il hésitait entre une théorie débile et rien comme il lui a toujours semblé indispensable d’occuper l’espace temps il se trompait à préférer en dépit de ses fulgurances géniales et cochait la mauvaise case puis revenait sur ses pas et reprenait sa réflexion dans le sens de la marche _ tout ceci n’est pas médire mais tenter une approche du fonctionnement déglingué de l’homme qui comme l’écrivit je ne sait plus qui par souci d’honnêteté n’aime rien tant que…?la cuisine au beurre?
Et vous, Passou, qu’elles sont les « Elles » de celluloïd qui vous ont fait rêver ?
Tout le monde peut jouer !
« la cuisine au beurre »
La cuisine à l’huile d’olive c’est bien meilleur, béré-Nice !
En tant que sous-secrétaire je peux confier qu’il est souvent naaavré comme le sont les gens de cette espèce quand ils sont sensibles et cela devrait suffire à le comprendre, l’excuser.
« La conversation sans objet, quel luxe !
(JBP, L’amour des commencements)
Bérét nice, qu’est-ce qui vous arrive?
Bon voila. J’ai commis un péché. Je commande un bouquin (L’Histoire ecclésiastique de Bède Le Vénérable) sur une une plateforme internet bien connue. Le livreur s’emmêle les pinceaux, il ne trouve pas la porte du jardin ! Une porte, un jardin, bon… Donc on m’invite courtoisement à me rendre à un « point-relais ». J’en ai pour une demi-heure, j’aurais mieux fait de galoper jusque chez Gallimard…
Juste une voyelle sépare les « mets » des « mots » !
Les mets pour se souvenir, les mots pour raconter…
Mieux que les parfums et les odeurs, les nourritures de notre enfance, avant même que nous ne sachions les nommer, s’impriment pour toujours au plus profond de notre subconscient.
De tous les plats de ma jeunesse, celui qui s’impose immédiatement à ma mémoire culinaire se compose pour l’essentiel d’un bouquet de fleurs : des fleurs de courgettes (la courgette longue, Cucurbita pepo) que ma mère offrait régulièrement à ses trois enfants.
Telles de longs lis sauvages, mais d’une texture moins rigide, quasi-diaphanes, et d’un ton ocre orangé, les fleurs de courgettes, une fois cueillies et liées en bottes – ainsi qu’on les trouve sur les marchés de Provence -, prennent un aspect mol et fripé qui n’est pas sans évoquer les ailes des chauves-souris ! Tout à la fois soyeux et élastiques, leurs larges pétales suggèrent, au toucher, plus la matière animale que végétale. Saisie, comme fixée, dans la pâte croustillante, la fleur de courgette confère au beignet un goût légèrement acre et sucré, qui prend toute sa saveur, le jour suivant, quand celui-ci s’est quelque peu rassis. Aussi, ma mère s’arrangeait-elle toujours pour en confectionner une pyramidale platée, de manière à ce que, malgré nos vigoureux appétits, nous en laissions toujours quelques-uns, que nous dégusterions avec plaisir, en hors-d’oeuvre, au déjeuner, le lendemain, alors que la veille au soir, accompagnés d’une salade, ils avaient constitués, à eux seuls, l’essentiel du repas.
RECETTE DES BEIGNETS DE FLEURS DE COURGETTES
Passez les fleurs à l’eau. Retirez la tige et le pistil central. Laissez les égoutter sur une planche. Battez au fouet 150 g de farine tamisée, 2 jaunes d’oeuf, une pincée de sel, une cuillère à café d’huile d’olive et 25 cl de lait froid. Ajoutez à la pâte 20 brins de persil plat hachés finement. Trempez les fleurs dans cette pâte, une à une à la main, puis plongez les dans une friture bien chaude.
Belle photo, mais la présence saugrenue des deux petits chiens à droite la gâte un peu, lui ôte un peu de son mystère, à mon avis.
Avez-vous remarqué les traces de sabot à gauche de la cavalière ? On dirait qu’elle suit un autre cavalier qui aurait disparu derrière l’horizon.
(La cavalière aux chiens, me semble en tout cas un meilleur titre que celui un peu convenu de la cavalière inconnue).
bouguereau dit: 4 juin 2013 à 9 h 31 min
il y en a qui se trompent tout seuls en voulant tromper les utres à coup de leur désir en UU en en et sur papier alu on peut pas faire la planche dens ces rouleuaux marins pour théramène de bazar
Et bien sûr la marée haute effacera leurs traces…
JBP est tellement fin et mesuré qu’il semble tout écrire sur un mode mineur.
La théorie est suspectée, la fiction est mise en doute, le conflit est humanisé.
Je ne l’ai pas beaucoup lu. Je n’ai jamais été frappé ni transporté en le lisant.
Seulement séduit par son charme. Mais ce charme est exceptionnel, notamment par sa durée, car il ne s’agit pas seulement de son style mais de sa personne.
Peut-être était-il encore meilleur homme, meilleur ami, qu’il n’était penseur ou écrivain?
RECETTE DE LA SALADE NIÇOISE
Disons-le d’emblée, la salade niçoise, chef-d’œuvre culinaire universel, épure quasi-abstraite de couleurs et de saveurs, tant copiée et tout autant dévoyée, ne doit jamais être accompagnée de légumes cuits (haricots verts ou pommes de terre) et encore moins de riz, telle qu’on la sert parfois dans les brasseries parisiennes et même en Provence ! Quelques belles tomates mûries au soleil, un concombre, un demi oignon frais ou des cébettes et un petit poivron vert doux, coupés en rondelles, constituent la base idéale d’une belle salade niçoise, que l’on agrémentera de miettes de thon, de quarts d’œufs durs, d’une poignée de petites olives noires du pays, de filets d’anchois dessalés et de quelques brins de basilic. Sel, poivre, vinaigre de vin et huile d’olive extra-vierge de première qualité sont requis pour l’assaisonnement, qu’on répandra juste avant de servir. Et rien de plus ! Hormis, selon la saison, quelques petites févettes fraîches, épluchées, ou des petits artichauts violets, dont on aura retiré les premières feuilles et la pointe ainsi que la barbe autour du cœur.
(La cavalière aux chiens, me semble en tout cas un meilleur titre que celui un peu convenu de la cavalière inconnue).
« Ah ! mais il ne faut jamais sous-évaluer la fascination qu’exerce l’idée d’une Dulcinée sur n’importe quel mâle de l’espèce…
— Même les plus évolués ?
— Même les plus évolués. »
http://1.bp.blogspot.com/-aL6Y0SxxQUk/TaDFl6C3JCI/AAAAAAAAAmc/jX9kkrWjMy8/s1600/duchamp5.jpg
en voulant tromper les autres
exercice
– Comparer le récit de Théramène et celui du messager de Sénèque pour percevoir l’émotion qui se dégage du texte racinien.(acte V scène 6 de Phèdre)
Ce caractère un peu feutré, c’est moins de la modestie qu’une ironie supérieure.
Une ironie qui va au fond des choses mais veut préserver autrui d’un tranchant inutile.
Mais, selon toute vraisemblance, et en excluant d’autorité que Pierre Assouline n’est pas la réincarnation d’un personnage de François Rabelais, les traces de sabots dans le sable sont celles du cavalier-photographe-centaure lui-même, monsieur OneNote !
Nicolas Sarkozy est en pleine tournée mondiale, nous prépare-t-il un coup d’éclat ?
« Il y a bien des façons de passer à l’acte. Se taire en est une. »
(Traversée des ombres)
JBP en maître oriental.
La Nouvelle Revue de Psychanalyse était tellement nouvelle et tellement fidèle à l’idéal de la revue qu’elle parvenait à faire oublier qu’elle était de psychanalyse.
RECETTE DES PETITS FARCIS NIÇOIS
Un restant de viande, du pain dur en réserve, quelques légumes dans le garde-manger… Aussitôt, ma mère confectionnait l’un de ses plats maison récurrents : les petits farcis niçois. Natif d’une cité de carnaval, le Niçois aime la farce. En cuisine, cela se traduit par une manie obsessionnelle de tout farcir ! Tomate, oignon blanc, poivron, courgette ronde, aubergine, pomme de terre… Hormis les trois premiers légumes, ma mère pochait les autres puis les coupait tous en deux, les creusait délicatement et rangeait les enveloppes à farcir dans deux grands plats à gratin. Après avoir fait roussir des oignons à feu vif avec une branche de thym, elle ajoutait son reste de viande, qu’elle avait haché et complété généralement de chair à saucisse, puis laissait mijoter doucement. Au préalable, elle avait mis à tremper de la mie de pain rassis dans un bol de lait et fait cuire un plein verre de riz. Dans un grand saladier, où elle avait réservé la chair soigneusement égrainée des légumes, elle rajoutait le riz, le pain bien essoré à la main, la viande, deux œufs, du fromage râpé, du sel et du poivre, de l’ail et du persil finement hachés. Quand le tout était bien malaxé, elle n’avait plus qu’à remplir à la petite cuillère les fonds de légumes rangés serrés dans leur plat, saupoudrer de chapelure – qu’elle confectionnait elle-même en écrasant dans un torchon du pain dur à l’aide d’une bouteille en verre -, arroser chaque farci de quelques gouttes d’huile d’olive et à enfourner à chaud durant 45 minutes. A la suite de quoi, elle était tranquille pour au moins deux repas !
Cet homme, né dans l’ère du soupçon, a probablement eu horreur de l’indiscrétion.
» Je revendique pour tout un chacun non le refuge dans l’ininterprétable mais un territoire, aux frontières mouvantes, de l’ininterprété.
(L’amour des commencements) »
C’est le contraire d’une conception du rêve, du journal intime, de la confession, etc., comme exhibition des « dessous ».
Il y a des limites que ne dépasse pas un gentleman, ce qui peut s’entendre en bien comme en mal.
les traces de sabots
la ligne des empreintes de gauche est quad même assez différente de la ligne de droite ce qui n’itait pas sans question pour un narrateur ou un enquêteur. et a fortioti pour mettre au point un cours d’hippologie
« les traces de sabots »
La grande branlette de son obscurité secrète…
« Ne plus rêver, c’est être à demi mort, c’est faire de la réalité sa seule loi.
(L’amour des commencements)
La réponse suivante à une question montre bien comment ça doit être pris à la lettre.
Le meilleur professeur est un demi-mort qui se croit éveillé et vit dans un rêve dont il ne reconnaît pas la nature de rêve.
Le rêve est un principe de libération active, c’est lui qui permet d’ouvrir les yeux en plein jour.
« Vous écrivez : “Se séparer de soi : tâche aussi douloureuse qu’inéluctable et même nécessaire pour qui ne consent pas à rester sur place et que porte le désir d’avancer, d’aller au-devant de ce qui, n’étant pas soi, a des chances d’être à venir.” Est-ce cela, changer vraiment ?
Oui, c’est aller hors de ce qui est connu de soi. C’est ce que j’ai toujours cherché. Avant de devenir psychanalyste, j’étais prof de philo. Un jour – j’avais 29 ans –, une élève d’hypokhâgne m’a dit : « Ils sont bien vos cours, mais on a l’impression que vous n’y croyez pas vraiment. » Sur le moment, ça ne m’a pas fait beaucoup d’effet, mais après j’ai réalisé qu’elle disait vrai : je maîtrisais le langage, le discours, mais je n’habitais pas mes mots.
Il me fallait d’abord me dégager de mes maîtres, notamment de Sartre qui, quoique généreux, était si écrasant… En me séparant de Sartre, puis de Lacan, à chaque fois je me suis séparé, « dé-pris » de celui que j’étais à ce moment-là et des concepts qui me portaient alors – vous savez, on peut aussi se retrouver enfermé dans des concepts. Ç’a été long avant que je me reconnaisse vraiment dans ma parole, dans ce que j’écrivais.
Ainsi y a-t-il pour chacun à se dégager des différentes identifications qui jalonnent sa vie. C’est cela, être vivant : essayer de ne pas rester figé dans un âge, dans une position, et aussi être capable de naviguer, de faire des allers-retours dans les différentes époques de sa vie : retrouver l’enfant en soi, sa part de féminité, sa révolte adolescente… Alors, tous les âges se télescopent, comme dans les rêves, où un élément de la veille et des souvenirs des toutes premières années se mélangent. L’important, c’est que ça bouge. »
Tous ces commentaires vaseux, on rêve?
Hélas, non!
ce qui n’irait pas sans question
j’ignore si PAssouline est le seul à pouvoir raconter ce parcours au bord de la mer , et s’il l’a observé plusieurs fois avant de prendre des photos pourquoi pas ?
peut-être un petit chéri de son blog aura-t-il l’art et la manière de le lui demander . je sais aussi m’inventer parfois des histoires !
Bon, me libérant du charme de JB, je vais aller bosser.
Tous ces commentaires vaseux, on rêve?
Sauf celui de :
u. dit: 4 juin 2013 à 10 h 45 min
( Une vrai discussion va-t-elle enfin démarrer?)
Merci u!
« Sartre me demande si tu as pris une décision concernant la collection de textes sur la psychanalyse que Pontalis nous a proposé. »
Robert gallimard laisse dans ses lettres des coquilles qui ressemblent à des fautes d’orthographes pour les calculatrices du quotient d’inconscient de la RdL
je sait aussi s’inventer des histoires? Et on ne pourra pas dire ici qu’il est interdit d’en conter quoiqu’on puisse se raconter.
« Tous ces commentaires vaseux, on rêve? »
Vous voulez qu’une vraie discussion enfin démarre ? Montrez l’exemple en lieu de faire du moralisme à 2cents d’€…
kardo, votre cas mots mille est prête!
Au dodo!
MUR DES CONS
Comme on pouvait si attendre,
– les magistrats indélicats seront mis à pied par leur hiérarchie avec retenue de salaire.
– le journaliste qui a révélé le scandale de ce mur des cons (où figurent des parents de victimes assassinées ) sera félicité.
Rectification socialiste : ce sera l’inverse….
Hélas, non!
être keupu c’est un cochemare
A propos d’Oreste, cueillies dans « Elles »(folio-Gallimard) ces quelques lignes :
« Quand Ulysse est enfin de retour à Ithaque, qui est le premier à le reconnaître ? Un dénommé Argos, un chien. Il est vieux, repoussant, aveugle, à demi-mort, reposant sur un tas d’ordures. Il lève un peu sa truffe, il flaire cet homme qui est, comme le dit Vernant, son double ; après tant d’années écoulées, il sait que cette espèce de mendiant misérable n’est autre que son maître, Ulysse, le roi d’Ithaque.
A tous les autres, à Pénélope, l’épouse, à Laërte, le père, il faut des preuves. Argos, lui, n’a pas besoin de preuves. Ulysse est bouleversé, des larmes lui viennent.
Roger Grenier a nommé son chien Ulysse. Mi-plaisantant, mi-sérieux, j’ai souvent dit à Roger que ce chien avait été le plus grand amour, sinon l’unique, de sa vie ! J’ai nommé le mien Oreste. Il est « entré dans ma vie » – oui, je peux le dire- quand j’avais vingt ans. Nous ne nous sommes pas quittés pendant des années. Je l’emmenais partout. Et puis un jour est venu où je me suis séparé de lui. A l’époque je voyageais souvent à l’étranger avec une femme. Des hôtels ne voulaient pas de lui, ma compagne le trouvait un peu encombrant. J’ai confié Oreste à un ami. Il est mort peu de temps après.
Aujourd’hui encore, des dizaines d’années plus tard, il n’y a guère de semaines où je ne rêve de lui. c’était un cocker noir – grandes oreilles pendantes pas toujours très propres, yeux tristes. Il frétillait de joie quand je rentrais chez moi, nous célébrions nos retrouvailles.
Je crois qu’en lui se rejoignent tous mes disparus et tout ce qu’en moi je croyais disparu et qui réapparaît à nouveau dans mes rêves nocturnes.
Ô reste, ne me quitte pas, toi que j’ai quitté. »
rénato,« les traces de sabots »
Les traces du nabot, plutôt!
le mur des cons a des oreilles..
bouguereau dit: 4 juin 2013 à 11 h 01 min
Excellent, c’est l’inconscient, le mur du son!
u. dit: 4 juin 2013 à 10 h 20 min
« Il y a bien des façons de passer à l’acte. Se taire en est une. »
(Traversée des ombres)
Je trouve ça très profond. La dernière méthode.
quand un cleb te sniff les burnes baroz..c’est pour vérifier si t’es toujours un grantome
Pour le moraliste à 2cents d’€…
« les traces de sabots » le © c’est de xlew,
le titre a été réinterprété avec peu de brio par kardo
dormeur éveillé dit: 4 juin 2013 à 10 h 58 min
eh bien réveillez -vous » pour mesurer sans cesse le langage à ce qui n’est pas lui ? »
parce que possible qu’
être keupu c’est un cochemare
mais quand un coach se marre tout le temps, c’est une tragédie
Effectivement, xlew.m, vu sous cet angle, ce que vous dites détruit complètement mon interprétation.
Pierre Assouline chevauchait sur la plage les cheveux aux vents (enfin ceux qui lui restent), lorsqu’il vit venir en sens inverse une mystérieuse cavalière accompagnée de ses chiens.
Ému par cette soudaine apparition, il prit son appareil photo (qu’il porte toujours autour du cou, même à cheval), se retourna sur sa selle et pris en photo la belle (et ses petits chiens, hélas) avant qu’elle disparaisse à jamais dans les sables du désert marocain.
Une bien sombre histoire. Pontalis en aurait fait un beau récit.
la prochaine a dire a jean marron chaloux « when you have to kill a man shoot, shoot, dont talk’
@ J. Barrozi.
Une année des trois empereurs?
biroute de dracul..c’est les traces de retour à la camionetta..mais y’a trop d’info sur cette photo lassouline..le cul la mer les iench..et le galure en plus
( Une vrai discussion va-t-elle enfin démarrer?)
à L’amour des commencements répondons par Le goût des commencements :
En toute chose, Jacky aimait surtout les commencements, jamais les fins. Je me souviens que les fêtes de fin d’années le voyaient toujours morose. Il trouvait que décembre était le mois de la mort et de la nuit : un mauvais moment à passer, le plus rapidement possible et sans ambages, afin d’atteindre le premier janvier, mois de sa naissance et du renouveau de l’année. Quelle ne fut pas ma stupéfaction, en découvrant son récit le plus autobiographique, celui qui m’a le plus bouleversé, d’apprendre que son père est mort en fait le 5 décembre 1962, soit, jour pour jour, cinquante ans avant Jacky ! Extraits de naissance et de mort :
« Je suis né le 30 janvier 1952, à 0 H 30 du matin (Verseau ascendant Balance), à Saint-Dizier, l’ancien hôpital de Cannes, situé alors dans le haut du Suquet.
La veille de ma naissance, ma mère avait eu une furieuse envie de flageolets blancs à la niçoise, l’un de ses plats préférés. Son appréhension était fort grande, car, trois ans auparavant, l’accouchement de son premier fils, avait été douloureux.
Avec moi, tout fut plus aisé. En poussant, elle se vida de tous les côtés. Elle en riait encore lorsqu’elle me rapporta ces faits, des années plus tard. Pour le nouveau-né mariné à la sauce tomate que je fus, elle en déduisit les plus heureux présages.
[…]
Beaucoup de souvenirs me reviennent encore, depuis que j’ai réussi à dérouler le fil de ma mémoire retrouvée. Mais je sens qu’il me faut, sans plus tarder, arriver maintenant en ce jour fatidique du 5 décembre 1962, j’avais alors dix ans.
Cela commence par une scène, que je ne peux qu’écrire au présent.
Nous sommes à l’interclasse de l’après-midi. Je joue aux billes dans la cour de l’école des Broussailles, située entre le cimetière et le nouvel hôpital de Cannes.
Je suis en CM2. Mes copains s’appellent Roger Rauspède, Michel Basto, Gilles Golezzino. Nous disputons une âpre bataille. L’enjeu : un petit soldat en plastique bleu transparent. Un vulgaire cadeau Bonux, que je trouve proprement irrésistible ! Je veux absolument me l’approprier, en augmentant de surcroît mon quota de billes. Après avoir gagné, perdu et regagné plusieurs fois le soldat, je décide arbitrairement d’interrompre la partie. Entre temps, la poche de mon veston s’est passablement gonflée d’agates en verre irisé. Mes adversaires, courroucés, m’enjoignent de remettre le lot au tir à cinq pas. La cloche est encore loin de sonner la fin de la récré, terme tacite du jeu. A ce moment-là seulement, celui qui l’aura, gardera le soldat. Soldat qui, au départ, ne m’appartenait pas. Ce n’est qu’après, que chacun fera le décompte des billes gagnées ou perdues. Selon le principe des vases communicants.
Pourtant je n’ai pratiquement rien à perdre : je n’avais pas grand chose en commençant. Mais là, je suis riche et je veux tout garder. Mon cœur bât fort, j’ai peur de perdre gros. Ma mauvaise foi est si évidente et la pression des autres garçons trop menaçante pour que je puisse me dérober. Pas d’échappatoire possible. A contre cœur, je dois m’exécuter. J’enrage, car je sais qu’à partir de cet instant tout va mal tourner.
Déjà, avec une seule bille, Roger fait tomber mon soldat. Les deux autres s’en réjouissent avec lui. Ils font corps contre moi. J’ai manqué de sang froid et me suis dévoilé. Il va être désormais difficile de reprendre l’ascendant sur ces trois imbéciles que, par certains côtés, je jalouse (fils de garagiste et d’artisans en maçonnerie ou plomberie, ils habitaient d’infâmes pavillons, pompeusement baptisés villas !)
Tandis que j’attends de pouvoir tirer à nouveau, j’aperçois l’instituteur, monsieur Ribaud, accompagné d’une femme en noir, qui se dirigent hâtivement vers notre groupe. Il s’adresse à moi, d’une voix étrangement douce : « Barozzi, va chercher tes affaires, tu dois rentrer chez toi ! » La femme, les yeux rougis, que je reconnais alors comme étant ma tante Fifine, une sœur de mon père, ajoute : « Viens vite Jacky, ton papa est malade ! »
Je compris instantanément qu’il était mort. »
in » Les Beignets de fleurs de courgettes », manuscrit inédit, daté du 5 mai au 22 octobre 2006)
Pontalis dit « J-B » entre deux marées
« jb pontalis dans l’estran »
ça ça frait gallimard qu’a pas honte quand la mer monte
Ce que vous ramassez dans la soucoupe, rénato, ces « 2cents d’€… »
La dame-pipi en vous y pense, en rêve jusqu’à l’exprimer en mots…
Le Boug, ce n’est pas un sage conseil conseil.
Les meilleurs esprits ont leur chambre noire. Comment peut-on « confier un animal à un ami »? Le mot juste aurait été : « je l’ai abandonné ». Peu importe où, chez un ami ou chez le boucher…
Chez moi, la dame serait fermement priée de ne pas revenir sur le sujet. Ou de ne pas revenir du tout.
Jacky aimait surtout les commencements
les préliminaire baroz..t’aimes les préliminaires
Moi dame pipi ; vous décrotteur de bottes… moraliste à 2cents d’€…
A propos d’un des Twitt’ vitesse :
http://www.espritsnomades.com/artsplastiques/evanswalker/walkerevans.pdf
Peu importe où, chez un ami ou chez le boucher…
hum c’est peut être lui le mémètre que le chine abandonnerait chez le boucher..j’en ai connu un, il mangeait bien mieux que moi
que son père est mort en fait le 5 décembre 1962, soit, jour pour jour, cinquante ans avant
a tourne à la multiplication du syndrome d’anniversaire , comme J.B., Raphaël , aïe , aïe, aïe
Il faut se souvenir, kardo, que cette histoire commence ainsi :
« Décembre a toujours été fatal à notre famille.
Mon oncle Jacky aurait dû se le rappeler.
Le 5 décembre 2012, par une fin de matinée tout à la fois glaciale et ensoleillée, sortant du bureau de tabac de la porte Dorée, il traversa au vert dans les clous et parvint au centre de la partie engazonnée du futur tramway, alors à dix jours de son inauguration officielle, quand il fut brutalement renversé par une rame à l’essai.
Surgissant de la machine, le jeune conducteur de la Ratp le retrouva étendu mort, les bras en croix face au ciel, avec à son côté un paquet de cigarettes sur lequel était écrit : « Fumer tue ». »
Et puisque repetitio mater studiorum est, moraliste à 2cents d’€ : « Vous voulez qu’une vraie discussion enfin démarre ? Montrez l’exemple », après vous pourriez, éventuellement, souligner qu’il n’y a pas de vraie discussion… celle que vous avez lancée bien à part, bien entendu…
« Fumer tue »
faux! était écrit « une petite pipe c’est un bon début »
Quelle vraie chaisière ce rénatoto, à peine sorti calmement de la cabine d’aisance, le voilà t’y pas qu’il vous réclame fort bruyamment encore le pourboire…obligatoire!
J.Barozzi
voyez le premier proverbe et cherchez les en italien aussi
http://proverbes.pagesperso-orange.fr/decembre.htm
Je vous laisse, renato, vous entendez?
( En principe, la RDL, c’est gratuit?)
Ne me demandez pas un cent de plus!
Bel hommage, au travers d’un billet pudique et sensible. J-B.Pontalis, quel auteur attachant, plein d’humanisme, d’intelligence et de bienveillance! Pas mal pour un seul homme. Quant à la cavalière inconnue à Tanger, les petits clébards – aucune connotation péjorative là-dedans, pas le genre d’une femme qui veut bien avouer qu’elle rêve encore de ChatRobert, son Korat gris-souris complétement idiot, aux yeux verts et au miaulement pointu, de ThédeChine, gouttière hard-boiled, mal élevé et tordant, de Mlle Drelin-Drelin, sa siamoise qui n’avait que trois pattes, de K-Dick, son chien de race(s) qui poursuivait les lapins en faisant des bonds dans les herbes hautes etc, longtemps après leur mort – ces petits clébards qui caracolent à côté, donc, jettent sur l’ensemble une note inattendue de gaieté
Mais, selon toute vraisemblance, et en excluant d’autorité que Pierre Assouline n’est pas la réincarnation d’un personnage de François Rabelais, les traces de sabots dans le sable sont celles du cavalier-photographe-centaure lui-même, monsieur OneNote !
u. dit: 4 juin 2013 à 10 h 09 min
JBP est tellement fin et mesuré qu’il semble tout écrire sur un mode mineur.
La théorie est suspectée, la fiction est mise en doute, le conflit est humanisé.
Mais ce charme est exceptionnel, il ne s’agit pas seulement de son style mais de sa personne.
Nous pourrions être nombreux à tomber d’accord avec ce que vous dites à son sujet. Dans ses écrits on a l’impression qu’il joue comme personne de la maîtrise d’un certain « Je-ne-sais-rien-et-le-presque-coi » (pour renverser la formule d’un dialecticien debussyste bien connu), il est constamment dans la position du « vieil homme et la mort » (en cela il renvoie tous les Schubert et leur jeune fille à leurs chères études bouddhistes), en faisant face au soleil de la vie au beau milieu de son cercle rouge tout en restant, lorsque seuls les astres lointains luisent dans le ciel, « en marge des nuits », pour reprendre l’un de ses titres. Son style est atone à dessin mais n’a rien de sériel, il est prêt quelquefois à s’en détacher et à laisser filtrer la lumière d’un petit éclat de lyrisme, à travers la fêlure d’un propos rapporté, quand il le souhaite. Il a ce don de citer (notamment dans ses récits de rêves) les mots justes des situations d’une réalité pourtant recréée (c’est sans doute ce qui est le plus dur, la réactivation exacte des expressions entendues en songe.) En marge des jours comme au large des nuits, il est toujours sur le pont, à faire l’historique des histoires de « Qu’est-ce que-je-fais-là-? », celles que nous apportent chaque jours les snarks géants et les microscopiques baleines blanches de nos vies, dans un souffle. Je remarquerais bien aussi volontiers que dans ses textes J-B-Pontalis (ceux qui l’aiment prendront le Thalys et feront le pont, Jacky se chargera des petits farcis, depuis Nice), est souvent très classe avec les femmes. : « Cette mauvaise pensée, je la chasse, je marche d’un pas vif et je souhaite aux femmes que je croise de rester toujours aussi attirantes. »
Son empathie pour l’éternel féminin n’est pas provinciale pour un sou (comme les manifestations empathiques trop polies savent l’être parfois.) Pour lui, les femmes sont toutes d’élégantes cavalières, instillant chez l’homme, ce prétendu centaure, de merveilleux Tangerine dreams, « la terre de Pontalis est ‘blut’ comme une sanguine ». Ce pourrait être de l’Eluard (comme disait Pompidou.)
Tous pareils ces moralistes à deuxcentsd’€… pas plus de jugeote que du pq usé mais toujours en train de pontifier du haut du trône…
Bouguereau 11h28 : Las! vous n’avez donc pas entendu les mises en garde sanitaires de Michael Douglasse, malheureux?
un peu d’histoire sur décembre , qui n’est pas des cendres ni descendre mais remonter
http://www.universalis.fr/encyclopedie/decembristes-decabristes/
Si l’action stupéfiante des décembristes n’avait été si mal préparée, l’explosion eût été terrible, comme l’écrivait l’ambassadeur de France à son gouvernement, et il ajoutait avec lucidité : « Les éclats en auraient parsemé l’Europe ! »
http://www.universalis.fr/encyclopedie/decembristes-decabristes/
De Pontalis, je ne connaît que le Laplanche et Pontalis, qui m’a toujours accompangé dans mes pérégrinations asiatiques et océaniennes.
La psychanalyse voyage très bien.
– Et votre femme? Vos six enfants?
– Je les ai confiés à un ami.
– Et John Brown?
– Je l’ai confié à un ami.
…A un ami psychiatre…
Année gelée,
Année de blé.
On va tous être riches, kardo !
Durant la traversée des décembres, moi aussi je fais du bois et je m’endors.
J’avais cru que la cavalière était un cavalier !
« J’avais cru que la cavalière était un cavalier ! »
Pourtant les bras…
àbloom,
Pontalis (J.B) ne dédaignait pas de venir à des rencontres qu’il suivait avec une grande pudeur , que ceoit autour de traducion de Freud , ou de l’oeuvre de Malamoud en l’hommage duquel avait été préparé secrètement ! un recueil
c’est là que je l’ai entendu dire « avec moi, ce n’est ps dangereux »
il n’en disait pas moins son mot , et ses désaccords éventuels avec l’oratuer qui savait très bien qu’il éait honoré de la présence de J.B.Pontalis.
Personne ne lui avait dit qu’il ne faut pas manger de moules en dehors de décembre et autres mois en « r » à Michael Douglas ?
que ce soit (ainsi « chez » A Berman pour la traduction de Freud)
Quoi, les bras, renato, vue d’ici, on dirait le cowboy Marlboro, de dos !
Je me souviens de « Perdre de vue »…
Merci à Monsieur Assouline pour cet émouvant billet, qui m’a d’autant plus remué que je suis un arrière-petit-cousin du défunt (par les femmes). Outre le brin de plume que personne ne lui conteste,je trouve à Monsieur Assouline un réel talent de photographe, bien que mon truc ne soit pas la mer (je préfère la montagne), ni les chevaux, et encore moins les cavalières; par contre, j’aime beaucoup les chiens, surtout le petit corniaud noir et blanc. Il me rappelle mon Touki.
Ouvrez l’image dans un nouvel onglet, Jacques… puis vous pouvez même agrandir…
Cela dit, un brin d’anatomie humaine ne vous ferait que du bien…
a propos de la photo
,. P.Assouline m’oblige à faire une demande
un jour j’ai dit devant un psy que je m’intéressais un peu à un mot entendu comme un injure ce mot était clesque »
clesque c’est que ce truc ?
le psy,un méditerranéen, me dit d’entendre clebs.
je n’ai pas de clepsydre mais je prie toutlecteur qui a une histoire partageable avec ce mot -ou presquelui- de bien vouloir la raconter
Clesquequecestquecha ?!
Personne ne lui avait dit qu’il ne faut pas manger de moules en dehors de décembre et autres mois en « r » à Michael Douglas ?
les moules c’est l’été baroz, aprés le 14 juyet épicétou..et tu confonds avec l’huitre..mais c’est affreux cqui arrive a l’huitre que jveux pus raconter..le secours viendra encore du japon
un brin d’anatomie humaine ne vous ferait que du bien…
faut du gros et de l’épais pour baroz..le fin c’est pour les tarlouzes
Pour les tarlouzes italiotes, bouguereau, pour les tarlouzes italiotes…
Clesquequecestquecha ?! (rédigé par Renato)
Clebsquecestquechat ?
Chélapotéeauchardons !
Pourtant les bras…
Renato,grand spécialiste du pourboire?
je rejette tous les mots avec »chéla »parce que c’est le prénom de ma deuxième divinité(dansletemps mais pas dans l’ordre et elle travaille de ses mains,et est polyglotte .
« … spécialiste du pourboire? »
J’ai déjà joué avec un traine-savates aujourd’hui, deux ce serait de trop…
renato dit: 4 juin 2013 à 12 h 50 min
J’ai déjà joué avec un traine-savates aujourd’hui, deux ce serait de trop…
Traduction:
« Je m’es déjà amusé avec moi-même ».
Vous avez oublié que vous vous regardiez dans votre miroir 12 h 59 min ?
Ton Touki t’a quitté ? Condoléances.
renatochélamoule, c’est pas mal non plus?
A propos de chiens, lire Mélodie, Chronique D’une Passion, d’Akira Mizubayashi. Très beau.
Ce n’est pas moi qui parle, renato. C’est la science. La rena-tautologie.
Une science dure.
Et renatochél’huître, aussi?
(Faut demander à Barozzi)
Plutôt renatochél’huîtresanschausson
Je suis au regret de vous dire que les traces sur la gauche de la photo ne sont pas des traces de sabots.
Au mieux des empreintes de chaussures, pointure 42. Le pas est ample et régulier. Aucun vacillement à l’approche de la cavalière, dont on peut supposer qu’elle est entrée dans le champ de vision du marcheur, de nombreux pas plus tôt.
Bref, je vous le confirme.
Le marcheur ne peut en aucun cas être suspecté de « nomadisme moral ».
Non, c’est pas ça du tout. La cavalière au regard si doux a soudain remarqué Assouline sur la plage. Elle a pris peur et fait demi-tour. Il doit y avoir un peu de dépit amoureux dans cette image.
Assouline, on a dû souvent vous le dire : ce sourire chafouin vous jouera des tours. C’est fait.
« Cunnilingus is not an Irish arline – though it sends you straight to 7th heaven » (Michael Dègueulass)
Remarquable photographie de Pierre Assouline qui est plus qu’une simple illustration de ses propos écrits sur J.B. Pontalis.
« des journées entières dans les arbres » nous ouvre une intéressante interprétation. La ligne des pas sur la gauche, orpheline de tout corps ou objet concret, cette avancée de l’imaginaire et des rêves, ce « tracé de l’inconscient »…eh bien, il est à l’exact croisement de sa mis en objet, en corps « chevauchant » et les chiens qui courent autour.
La cavalière ou le cavalier des mots, peu importe, et la part du rêve qu’elle ou qu’il remonte.
Un part belle pour la poésie.
« sa mise » en objet…
C’est une photo qui fait vacance, même si on peut rêver que les traces de gauche sont celles d’un chameau.
Un cowboy ne montre pas ses bras.
C’est un travailleur, quand il se désape, son corps est livide comme celui d’un mineur de fond.
Comme sa gueule est basanée, à la piscine c’est pas classe.
Il est cuni par où il a péché.
En Chine aussi, on trouve quelques bons cavaliers.
Le premier chien derrière c’est l’animal de compagnie.
Le second d’après son allure c’est le garde-manger, mais il ne le sait pas encore pauvre bête.
Je me souviens de « Perdre de vue »…
C’était une émission dont l’animateur en saindoux ne se contentait pas de pleurer mais fondait en public sous les projecteurs.
Pauvre Douglas.
Ce stakhanovisme de la langue, c’est pas un peu canin?
« il n’en disait pas moins son mot , et ses désaccords éventuels avec l’oratuer »
Encore un règlement de compte?
Après l’argument, la survie.
Pauvre Douglas.
Ce stakhanovisme de la langue, c’est pas un peu canin? (rédigé par u.)
Vous devriez essayer : ça vaut le coup de risquer un cancer, je vous assure. Et puis, c’est une question de probabilité statistique : la pointe de la langue peut très bien passer entre les tréponèmes.
Pauvre Douglas.
Ce stakhanovisme de la langue, c’est pas un peu canin? (rédigé par u.)
Oh, et puis, je ne vais pas vous faire l’article, c’est bon… mmmmmmmmmmmm !
One Note, 13h10, à propos de chiens lire « Etrangère en ce monde », de Kevin Canty (L’Olivier/nouvelle intitulée simplement « Chiens ») – sur ce coup, Kevin m’a tuer. Mais bah, je savais bien que mon post sur Michael Douglas allait titiller davantage cette bande de fripouilles de La RdL que des références bibliographiques! Et pourtant. Les deux ne sont pas incompatibles.
Un homme, sur le cheval, Jacques Barozzi? Allons. Pure magie de la suggestion, dans votre cas. Je comprends que vous croyez y reconnaître Helmut Burger mais vous vous trompez complètement : cette cavalière, vous voyez bien c’est Jean Seberg. Ils sont séparés, mais Gary resté extrêmement prévenant l’a emmenée à Tanger pour qu’elle tente de se reposer, d’apaiser un peu ses nerfs malades et sa dépression, la pauvre.
Pourvu que le petit corniaud de droite ne soit pas la réincarnation tourmentante de feu Clément de Michel Houellebecq, revenu sous camouflage pseudo dalmatien d’entre les morts pour tirer P.A par les pieds, telle une Statue du Commandeur quadrupède lui reprochant d’avoir moqué ses poèmes..,
Helmut..Burger…double cheese écrasé entre deux tranchettes.
Au printemps, à la pharmacie, je croise Douglas qui en sortait. Il m’a pas vu. Très concentré, semble-t-il.
Elle sort de la pharmacie devant lui. Grande, brune, la peau dorée. Sous les épaules superbes, la taille se resserre adorablement, pour mettre en valeur une croupe magnifique, un cul de jument ondulant, dans le pantalon blanc qu’il remplit à ras bord.
Il se voit incontinent baisser ce pantalon, puis la culotte. Debout au bord du lit, sur lequel elle se penche, elle lui présente sa caverne d’Ali-Baba, odorante et ouverte. Il y plonge le mufle, y enfonce sa langue. Longuement, il lèche, il tète. Il se régale, il se repaît.
Et c’est bien une grotte aux trésors, en effet.
Gonocoques à gogo, chlamydia, candida albicans, herpès et staphylos dorés à point dans leur coque, sans oublier cette bonne vieille escherichia coli.
Bon appétit, pépère !
Fin août, j’ai recroisé Douglas.
A la pharmacie.
…
…suggestions écrites n’est pas façons vécues,…en sommités du raccourcit,…etc,…
…
…les habitudes de Picasso transparaissent sur ses figures et tableaux,…en le cubisme des gorges profondes des oeufs de poules,…
…aux abîmes de la dialectique et aphorismes à Pan,…etc,…Ah,…Ah,…sans l’€uro’s à poils de chameaux,…etc,…
…
En aviation la scène décrite dans la photographie s’appelle un « near miss » (deux zincs qui ont failli se rentrer dans la carlingue le
cockpit le premier). En équitation le fait de se croiser sans se
tamponner s’appelle un « near kiss », une « presque saillie », si l’on préfère. Le cadrage est réussi, la photo incontestablement nous parle (qui pourrait reprocher à un photographe de ne pas se retourner, l’oeil qui frise et le doigt preste déjà à califourchon sur la détente, à la vision d’une cavalière dont les ondes du bassin émettent des ophtalomones cent fois plus océanes et marémotrices que les habituelles et surcôtées phéromones de l’amour ?) mais il nous manque quelque chose. Une saillie justement, une chute, un gag, je ne sais quoi. Est-ce une supériorité du dessin, typé cartoon, sur la photographie ? ou n’est-ce qu’une illusion de plus ? Glen Baxter, Sempé, Chaval, étaient-ils plus forts que Cartier-Bresson dans la savante capture d’un instantané ? Cela se discute, j’en parlerai à mon cheval ce we, qui est d’ailleurs une jument. Souvent pour casser la glace entre nous, après une longue semaine de séparation, elle me raconte toujours cette même histoire qui visiblement la marqua lorsqu’elle était jeune ; __soudain, au manège, un jeune étalon inconnu, vaguement crâneur, lui avait offert un seau de picotin et proposé de partager sa musette, une mangeoire portative de couleur rouge. Les mecs, naseaux au vent et l’habit en fleurs, qu’ils soient chevaux ou humains, sont prêts à tout pour laisser leur trace sur le sable frais de la mémoire des jeunes juments ou des jeunes filles en flair. (je suis en mesure de révéler que la photo fut prise sur la plage du Pont du Lys à Juan les Pins et pas à Tanger mais chut, J-B nous observe depuis le diwan du paradis des psychoanalysts, et le cheval est un puissant psychopompe, donc re-chut.)
Pauvre Michael…à trop regarder L’origine du monde de Gustave Levrette…la vie est vraiment trop déglass…
La pudeur de J-B aurait probablement été offensée par l’exhibitionnisme de M. Douglas (my tongue) et de Mme Jolie (my boobs).
Au moins, celui de Bill était contraint (my dick).
Le pire est la couche de crème qui vient recouvrir ces pudenda.
« J’ai voulu donner courage… témoigner… »
Tu parles.
Je penses à la lycéenne française, alors que la probabilité de ce cancer est très faible: « Moi aussi, j’ai décidé de me les faire enlever, ils m’en donneront une plus jolie (tiens) ».
Sans parler des prétextes donnés au goujat flemmard qui sommeille chez tous les mecs: c’est pas que j’veuille pas, mais c’est pas vraiment prudent.
Il le faisait par devoir, il ne le fera plus par civisme.
Assez rigolé, on revient aux basics.
C’est l’Eglise qui va se frotter les mains, si Mme Kidman annonce son bobo en gorge profonde.
Xlew.m, joli et imagé, ce terme d’aviation.
J.B Pontalis,je l’avais entendu peu avant sa mort sur France Culture, en duo avec Eduardo Gomez-Mango, et comme d’habitude ce qu’il disait là était empreint de finesse, de modestie et d’un certain humour rentré très plaisant
C’est l’Eglise qui va se frotter les mains
le bougre vont dauber la bougresse..et jicé va dire que ça va encore faire de la fellation
En Asie anglophone, on met souvent au cul des voitures un écriteau préventif « No Kiss », histoire qu’on fasse gaffe.
Il arrive que l’insulte soit double quand tu vois la gueule du conducteur après l’avoir dépassé.
le cheval est un puissant psychopompe
le iench encore plusse kabloom..et pour le dessin à croupe chiquée y’a mieux que sempé quand même
..c’était peut-être sur Inter, en fait. Je ne me le rappelle plus.Pontalis avait épinglé avec bcp de drôlerie le psychologisme en littérature, les incantations systématiques à St Sigmund etc. tout en ne manquant pas de souligner avec une humanité confondante combien à la fois, tout est psychologie, naturellement, en particulier en littérature. Le corps lui-même, la matérialité la plus plate & la plus immédiate sont d’une certaine manière psychologie! Méconnaître, vouloir systématiquement évacuer ou fuir cela pour cause de répondre comme il faut à l’injonction du divertissement ou d’une pseudo modernité bien en cours accouche d’une paupérisation sans nom. Qd on y pense exit Proust, Perec, Dosto, Roth et qq autres grands conteurs
« No Kiss »
maîqueul l’aurait pas causé pareil à foxniouz zouzou..le vatican s’en lave les mains depuis longtemps
..c’était peut-être sur Inter, en fait. Je ne me le rappelle plus.Pontalis avait épinglé avec bcp de drôlerie le psychologisme en littérature, les incantations systématiques à St Sigmund etc. tout en ne manquant pas de souligner avec une humanité confondante combien à la fois, tout est psychologie, naturellement, en particulier en littérature. (rédigé par soeur du précédent)
On s’en convaincra en lisant l’excellent petit livre de Jean-Yves Tadié, « Le Lac Inconnu, entre Proust et Freud ».
combien à la fois, tout est psychologie, naturellement
tatata c’est lui qui l’a découvert inventé copiraîté pis tout..t’inventes ou tu répètes..là tu répètes
Quant à Svevo, Lowry, Boulgakov, à l’aune d’un éventuel haro sur le baudet (ou sur la jument) concernant la psychologie, alors ils peuvent aller se rhabiller direct
« Le Lac Inconnu, entre Proust et Freud »
bon à la rigueur avec des pointures cashère on peut faire des djoine venture..c’est win win
alors ils peuvent aller se rhabiller direct
..des loosers..jaloux en plus.. »je ne lis plus la litterature française, elle est devenue diabolique » de mêmoire
Bouguereau, c’est pas tout ça. Nous direz-vous si quand vous vous régalez d’un bon gratin de cardons, c’est psychologie oui ou non? Ben si pourtant.
Je veux dire en béchamel, bien sûr. Nous sommes dans une maison sérieuse
« le cheval est un puissant psychopompe »
Le corbeau aussi ; et avec la peau des chiens on faisait des puissants tambours (Marius Schneider)…
à la moelle..j’ai aidé a faire une fois..c’est que c’est un drole de taf..une espèce de thérapie pour la lyonnaise et le lyonnais !
Tristan Egolf aussi pouvait aller se rhabiller, de manière générale. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait.
Vous voulez dire la Lyonnaise des os, Bouguereau? Bravo pour la moelle. Là-dessus je n’oserais pas, d’ailleurs j’ai un autre truc pour le pot-au-feu qui marche aussi bien, sinon mieux (recette florentine typique… avec un trait de vinaigre de Modène)
Le rhabillage comme exercice spirituel ?
Nos exportations souffrent d’un manque d’innovation, bouguereau.
Aux E-U la capote linguale, ça pourrait pas marcher?
Mais quel parfum?
Le mois dernier, j’ai fait un rêve des mille et une nuits.
On m’avait bandé les yeux et j’opérais sous niqab.
Bon (sorry), une pensée pour l’excellent J-B avant de partir.
Citation qui sera appréciée par Chaloux:
« Je me souviens de la réponse de Masud Khan à un visiteur qui, stupéfait devant le nombre considérable d’ouvrages qu’il détenait, l’interrogeait : « Mais vous avez lu tout cela ? »
Masud répliqua : « Ce qui compte, ce n’est pas de les avoir lus, ces livres, c’est de vivre en leur compagnie. »
(Traversée des ombres)
Masud Khan, c’était un des « luminaires » de la NRPs.
« À moins qu’il ne nous faille souscrire à cette formule superbe et déroutante, de Pascal Quignard : « L’invention de l’écriture est la mise au silence du langage. » »…
« L’invention de l’écriture est la mise au silence du langage. »
merci ML, c’est beau.
«L’invention de l’écriture est la mise au silence du langage. »
c’est très beau, on dirait lire du greubou.
« L’invention de l’écriture est la mise au silence du langage. »
greubou, lui, il aurait dit « l’invention du silence est la mise en langage de l’écriture ».
ou même « la mise au langage du silence est l’écriture de l’invention ».
ou encore « le silence de l’invention est la mise en langage de l’écriture ».
ou « la mise en langage de l’écriture est l’invention de l’aubergine du petit farci niçois ».
greubou c’est un Quignard en avance sur son temps.
C’est une belle phrase, ueda. Borgès citait un (je crois de Sénèque): »L’homme qui possède plus de cent livres est un fou ».
Quignard est un peu inexact (ce qui du reste lui arrive souvent. Il arrange à sa convenance. J’ai trouvé sur la toile une étude très instructive de Rémy Poignault, spécialiste de Yourcenar, à propos d’Albucius. Je commence à comprendre comment c’est fait…). Les romains lisaient à voix haute.(Et les grecs aussi probablement). Il n’y a pas de mise au silence.
L’écriture serait plutôt une remise en voix.
« l’exhibitionnisme de M. Douglas » (U.)
C’est pas de l’exhibitionnisme, au risque de subir toutes sortes de sarcasmes il tente de mettre en garde ses semblables sur les dangers de papillomavirus.
« L’invention de l’écriture est la mise au silence du langage. »
greubou tu comprends la signification de cette pensée ou bien tu veux que je te l’explique ?
l’invention de l’écriture : ce n’est pas le lieu où s’invente l’écriture, ni la possibilité donnée à une écriture de s’inventer mais le temps !
tu comprends greubou ? l’invention est le temps donné à l’écriture pour qu’elle devienne « écriture », l’invention est l’être du « devenir écriture ».
et « le silence du langage » greubou tu vois ce que c’est ou bien il faut te faire un croquis ?
c’est un oxymore.
greubou tu le vois l’oxymoron ?
le silence du langage c’est le silence de Job.
greubou tu connais Job ? pas le papier à rouler ! Job nom d’une pipe, le silence qui rend possible la parole !
greubou tu sais quoi ? tu me déçois ! tu comprends rien !
greubou tu veux que je te dis : t’es encore pire qu’Onfray !
ML vous pourriez expliquer à greubou les subtilités de PQ ?
Hamlet, vous êtes expert en broderies?
Moi, j’ai tout de même l’impression que cette phrase vise plutôt le supposé silence de la lecture.
@u. dit: 4 juin 2013 à 17 h 15 min
mais pas du tout:c’est à Bloom qu’il fallait le dire qu’il fasse quelues recherches sur les histoires de la psychanalyse , parce que celle de M.K. en est une pour deux mille et deux nuits
il y a déjà des pages sur la toile
Pour ou contre Quignard?
Pour: 3
Contre: 4
Jésuite: 1
« le silence du langage c’est le silence de JoB. »
Ce n’est pas le silence de notre amie Jo Benchetrit, hamlet, c’est celui de ses protégés.
On lit encore à haute voix, mais peu importe.
Quignard a glissé sur Platon… il s’est probablement essaie a faire mieux et le succès ne se présenta pas au rendez-vous… Par l’invention de l’écriture c’est la mémoire que l’on a mise au silence.
ueda, j’aime beaucoup Quignard. Je viens de racheter les Petits Traités que j’avais donnés. Simplement, on est obligé d’aller voir par soi-même de quoi il retourne. Seul moyen à mon avis de comprendre ce qu’il écrit vraiment.
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