Manchette in situ
Rien ne vaut la correspondance d’un écrivain pour le (re)découvrir, hors son œuvre, bien entendu. Il s’y lâche comme jamais sans imaginer un instant qu’elle sera un jour recueillie et publiée, sauf à s’appeler Gide et à préparer pour chaque lettre une copie de l’original à destination d’une future Pléiade. Vraiment pas le genre de Jean-Patrick Manchette (1942-1995), vaincu par un cancer à 53 ans, lequel n’avait pas de toute façon pas besoin de l’intimité épistolaire pour se lâcher.
Qu’on le jugeât dépourvu de sur-moi, franc du collier, grande gueule, bougon, ironique ou provocateur (son passage à Apostrophes en donne déjà une idée), peu importe : la lecture passionnante de ses lettres confirme bien que, à l’opposé de ce dont Proust a voulu se convaincre dans sa critique de Sainte-Beuve, chez lui, le moi social et le moi de l’écrivain ne faisaient qu’un. Le romancier était ses personnages et ne se lançait pas dans des acrobaties rhétoriques pour instiller l’idée, si féconde pour des générations de thésards, que son « je » était un autre. Ne fut-ce qu’à ce titre, la parution de ses Lettres du mauvais temps. Correspondance 1977-1995 (537 pages, 27,20 euros, La Table ronde), autoportrait en creux, devrait être un événement susceptible de dépasser le cercle des polardeux (encore que ledit cercle se soit considérablement agrandi ses dernières années).
C’est de littérature qu’il s’agit et de littérature tout court. Il se veut d’abord et avant tout un romancier. Et il s’y serait tenu s’il n’avait pas été obligé de perdre une partie de sa courte vie à la gagner : scénarios pour la télévision et le cinéma, retapage de synopsis pour des films libidineux, travaux alimentaires, négritudes diverses et variées, prière d’insérer, chroniques sans compter les nombreuses traductions de l’anglais (une activité qu’il adore et dont il aurait aimé faire son métier) etc L’ordinaire inavoué de tant d’écrivains. Ses lectures l’ont formé mais pour lui fournir moins une esthétique qu’une technique. Des procédés d’écriture.
Rien de tel que l’examen des aînés pour distinguer ce qu’il faut faire de ce qu’il faut fuir. Parfois, un film particulièrement bien fichu lui en apprend davantage qu’un bon livre. Ainsi de Marathon Man, réalisé par John Schlesinger mais surtout adapté par William Goldman de son propre roman. Il admire l’habileté chez les bons faiseurs mais s’en méfie, refuse d’être dupe du savoir-faire d’un James Hadley Chase jugé antipathique car « sans conscience ni morale ».
Bien sûr, les lecteurs de deux générations qui se sont régalés (j’en fus à 20 ans et quelques et j’en conserve la nostalgie) à la parution de L’affaire N’Gustro (1971), Ô dingos, ô châteaux ! (1972), Nada (1972), Morgue pleine (1973), Que d’os (1976), Le Petit bleu de la côte ouest (1976), Fatale (1977), La position du tireur couché (1981) se royaumeront dans ce volume de missives, d’autant que ses éditeurs ont eu le bon goût de nous épargner les notes de blanchisserie. Leurs notes en bas de page informent et précisent sans accabler ni assommer (tous les éditeurs de correspondances ne sont pas des cuistres). Pour l’essentiel, ses interlocuteurs sont des écrivains (Pierre Siniac, Robin Cook, Donald Westlake, Paco Ignacio Taibo II, Pierre Pelot, Jean Echenoz…), des amis, des dessinateurs (Enki Bilal), des critiques (Michel Ciment), des gens de cinéma (Philippe Labro), des éditeurs (Antoine Gallimard) des années 80 et sq, celles de « la mode du polar », dont Manchette serait peut-être bien étonné s’il revenait nous visiter de découvrir qu’elle fait désormais résonner un drôle d’accent scandinave. Du côté des nouveautés américaines, il ne cache pas son aversion pour un Stephen King en 1987, ce qui révèle un aspect plus complexe et nuancé de sa personnalité :
« Je ne peux pas aimer un écrivain qui se sert essentiellement de dégoûts et de peurs primaires pour frapper ses lecteurs. Suis-je en train de faire la morale ? Peut-être. Mais mon dernier contact avec King (comme lecteur) a été la lecture de « Simetierre » ; il y avait une série de pages sur les aspects les plus sales de la mort violente, des soins hospitaliers et ainsi de suite ; elles m’ont fait penser à une ou deux personnes que je connaissais et qui sont mortes récemment ; je me suis dit que n’importe quel lecteur qui avait réellement dû se confronter à la mort d’un ami ou d’un parent vomirait, non pas à cause des descriptions de King, mais de leur finalité (ou de leur absence de finalité) : faire frissonner, voilà tout »
Tous ses romans sont parus dans la Série noire, la collection qui a donné ses lettres de noblesse à son genre sous la direction de l’historique Marcel Duhamel. Pour Manchette, c’était sa maison (neuf de ses onze romans y ont trouvé asile). Comme une famille d’esprit. Quoique beaucoup moins dans les dernières années :
« Je ne veux pas revenir à la SN en tant que Manchette parce que la SN n’est plus la collection mythique qu’elle fut. Côtoyer Hammett et Chandler, très bien ! Côtoyer Thierry Jonquet, non merci ! » (1992)
Cette Correspondance n’est pas un livre à consulter, parcourir ou picorer. Car dès les premières pages, on se surprend à vraiment lire chaque lettre entièrement, attentivement, persuadé qu’il en sera ainsi pendant tout le volume, comme s’il s’agissait de celle de la correspondance de Mallarmé ou de celle de Voltaire. Jouissif dès la chaleureuse et empathique préface de Richard Morgiève !
Une vraie violence, à peine refoulée, exsude de ses pages – et elle n’est pas strictement politique ou dictée par sa conscience sociale, la critique de la société de consommation et l’esprit de contestation. On le sent prêt à en découdre en permanence, à se battre physiquement et pas seulement par voie d’insultes. Son style épistolaire n’est pas sans rappeler celui des grands polémistes et pamphlétaires, quelque chose comme un Karl Kraus du polar. A certaines époques, celles de l’agoraphobie, de l’alcoolisme et de la fêlure caractérielle, il s’enflamme vite. On en avait déjà eu un écho gratiné dans la Correspondance avec l’agent Gérard Lebovici publiée en 1978 par Champ libre.
Politiquement, on sent en permanence cet enfant des classes moyennes marseillaises (même s’il a grandi à Malakoff) osciller entre un anarchisme bien tempéré et un situationnisme non dogmatique. Situ certes mais en marge. Encore faut-il, pour voir en quoi Manchette s’y retrouvait à l’aise sans s’y enfermer, définir à nouveaux frais ce que fut l’Internationale situationniste ainsi que le fait Serge Quadruppani :
« … créée par la fusion plus ou moins réussie d’un courant révolutionnaire marxiste antiléniniste et antistalinien (incarné en France par la revue Socialisme ou Barbarie) et du courant littéraire qui va de Dada au lettrisme en passant par le surréalisme… »
Manchette était un esprit radical au sens de radicalement libre, indépendant, athée, hostile à la culture-marchandise, rétif à tout embrigadement, porté sur l’autodérision, incapable d’appartenir à quelque organisation que ce soit. Dans ses critiques du cinéma, il n’hésite pas à citer sinon à emprunter des morceaux théoriques à l’Internationale Situationniste, Guy Debord au premier chef. Nombre de ses romans contiennent des zestes d’intertextualité. Des citations cryptées pour ceux qui savent les reconnaitre : des démarquages de Marx et Huysmans dans Fatale etc Le plus drôle, c’est quand il découvre que d’autres lui rendent la pareille : quelle n’est pas sans surprise, en lisant Le Méridien de Greenwich que Jean Echenoz lui a envoyé, de constater…
« Je suis d’autre part troublé par la grande similitude de beaucoup de nos intérêts, telle que j’ai pour ainsi dire eu l’impression que j’étais moi-même l’auteur de votre livre dans un univers parallèle (…). Je suis curieux de savoir si vous avez ou non écrit votre texte en utilisant un procédé systématique de démarquage d’autres, dont certains des miens… »
Ce qui n’empêchera pas par la suite une relation amicale entre les deux auteurs au fil de leur correspondance. Littérairement, Manchette se situait bien sûr en dehors de toute école, bien qu’on ait voulu l’enfermer dans une manière de béhaviourisme au motif que, comme son cher Dashiell Hammett, ses personnages se manifestaient par leurs comportements et se distinguaient par leurs actions et non par leurs états d’âme (moins il y a de psychologie, moins il y a de manipulation) ; pour autant, il ne reniait pas l’héritage réaliste-critique du roman noir américain, poussant plus loin qu’eux encore son souci quasi maniaque dans la précision de la description des objets, surtout des armes. Interessant de voir ce qu’il donne une fois rendu en anglais : on lira ici le point de vue de son traducteur Donald Nicholson-Smith. Les jugements que Manchette porte sur Pierre Siniac, Jean-Pierre Bastid, Françis Ryck, José Giovanni, Léo Malet, Joseph Bialot (grand souvenir du Salon du prêt-à-saigner, révélation en 1977 d’un primoromancier de 55 ans !) nous renseignent autant sur eux que sur lui, sur sa conception de l’écriture. Mais lui-même en convient : à part les copains de la Série Noire, il ne s’intéressait guère à la Littérature de son temps, traitait les universitaires de « crétins » et les théoriciens « de Barthes à Sollers et autres putes », lui préférant la BD et la SF. Mais dans l’inventaire de ces humeurs qui constitue ce recueil, dès qu’il se livre à la critique de sa propre activité assez désabusé et porté à l’autodénigrement, contradictions et paradoxes compris, c’est bien à Flaubert qu’il se réfère – et Orwell qu’il conserve à son chevet, surtout Hommage à la Catalogne. N’empêche, de temps en temps, on comprend bien entre les lignes qu’il fait quelques exceptions quand l’occasion s’en présente. Ainsi lorsqu’il loue la tradition qui relie Conrad à Greene et Le Carré :
« Chez eux, je suis fasciné par la plasticité du tempo : quelqu’un commence à raconter une histoire qu’il a entendue en prenant son temps avant qu’elle fusionne avec une autre histoire et qu’on aboutisse finalement à l’histoire « réelle » »
En ce temps-là, pas dupe du fait de bénéficier de « ma petite vogue intello », il fut rapidement étiqueté chef de file du roman noir français de gauche, sinon gauchiste ou plutôt « proche de la dissidence d’ultra-gauche » ; tandis que ADG (de son vrai nom Alain Fournier, on comprend qu’il ait pris un pseudo pour écrire), dont La Marche truque (1972), La Nuit des grands chiens malades (1972), Berry Story (1973), Le Grand Môme (il ne pouvait y échapper) (1977) notamment se relisent encore avec le même bonheur que les grands Manchette, ADG donc, lui, représentait l’aile de droite sinon d’extrême-droite (il était journaliste à Minute, Rivarol…) de la Série noire.
Sans être amis tant le fossé était large entre eux, les deux hommes s’étaient liés dans les années 70, Manchette appréciant son style populiste truffé de savoureux néologismes argotiques à mi-chemin entre Céline et Audiard, ce dont témoignent plusieurs lettres de ce recueil, jusqu’à ce qu’une inévitable brouille de les sépare. Mais ils s’estimaient par-delà les clivages politiques (et quels !), Manchette n’étant pas loin de penser que tous les deux, avec Albert Simonin, incarnaient le néo-polar à la française – ce qui était bien vu. Mais des trois, lui qui était hanté par la question sociale, il était bien le seul à considérer le travail ouvrier à la chaine comme relevant de l’extermination. La répétition, c’est la mort. Impossible de ne pas y penser en relisant La position du tireur couché. Un volume de Correspondance, outre sa capacité à nous en rendre l’auteur plus proche, plus familier, cela sert aussi à cela : le relire avec un autre regard.
(« Jean-Patrick Manchette, 1984 » photo de Gérard Rondeau ; « Dessin de Tardi en couverture de L’Intégrale Manchette/Tardi ; « JP. Manchette, 1967 » photo D.R. ; « Dessin de Tardi en couverture de La Position du tireur couché« )
1 220 Réponses pour Manchette in situ
TOPIQUE est une revue trimestrielle de psychanalyse ouverte à l’interdisciplinarité. Elle publie des recherches scientifiques, théoriques et cliniques, dans le domaine de la psychopathologie individuelle et dans celui des faits sociaux, historiques et culturels contemporains.
topique:https://www.revuetopique.com/
Aragon alors se faisait discret.
—
Aragon avait les yeux d’Elsa, Baroz. Au-Q-noeud militance à ce sujet chez lui. Il faisait dans le Triolet quand Eluard, Marx Ernst & Gaia donnaient dans le triolisme.
Petit bout(on) de la lorgnette, degré Farenheit -451 de la littérature – atomisation du bulbe …
Et alii complètement cinglé et obsessionnel comme d’habitude . Passons…
Jazzi, oui c’était une erreur d’évaluation due au ton dramatique du post de clopine. (Mais a-t-elle ajouté : « ce n’est pas un violent », alors tout va bien !)
et pour ne pas oublier le »s histoires de quarantaines, un article :
Les trois quarantaines de la vie de Moïse, schéma idéal de la vie du moine-évêque chez les Pères Cappadociens [article]
sem-linkMarguerite Harl
Revue des Études Grecques
https://www.persee.fr/doc/reg_0035-2039_1967_num_80_379_3968
Attention, et alii. Si l’inspecteur Greubou se pose la question à qui profite le crime de Christiane, vous risquez de passer suspecte n°1 !
mais non christiane, vous avez oublié que je ne suis pas un petit garçon envoyé à la RDL pour vous faire rigoler comme à guignol!ça ne prend plus vos histoires de tisane, de bouffées délirantes, et de Sarah K INCONNUE des erdéliens!Sarah K , S K COMME Serge kantorowicz qui lui sait ce que c’est qu’un aleph ;raphael DraÏ aussi le savait !
« Eluard, Marx Ernst & Gaia donnaient dans le triolisme »
En attendant que Dali engrange les dollars, Bloom !
un aleph -question du tableau de S.K.
DANS LE TEXTE DE Draï qui a beazucoup insisté sur la « mode égyptienne » en FRANCE PYRAMIDES monument, métro)
R.D. sur la maison de servitude (lien donné sur ce fil) « Et nous, que sommes-nous ! (ve nah’nou mah) ». Les commentateurs de la Tradition juive font observer la formulation défective de ce pronom personnel privé du aleph initial : nah’nou, et non pas anah’anou. Et l’on ajoutera que Moïse et Aaron n’emploient même pas pour eux-mêmes le pronom personnel « qui (mi) » mais simplement le pronom d’objet : « quoi », ou « que » (mah).christiane ignore le b.a ba de la pensée hébraique!
« Et nous, que sommes-nous ! (ve nah’nou mah) ». Les commentateurs de la Tradition juive font observer la formulation défective de ce pronom personnel privé du aleph initial : nah’nou, et non pas anah’anou. Et l’on ajoutera que Moïse et Aaron n’emploient même pas pour eux-mêmes le pronom personnel « qui (mi) » mais simplement le pronom d’objet : « quoi », ou « que » (mah).
la formulation défective de ce pronom personnel privé du aleph initial : nah’nou, et non pas anah’anou. Et l’on ajoutera que Moïse et Aaron n’emploient même pas pour eux-mêmes le pronom personnel « qui (mi) » mais simplement le pronom d’objet : « quoi », ou « que » (mah).
ceci n’est pas de « la psychologie » de manuel psychiatrique
simplifié pour erdélien-ne-s de guignol
christiane, mutique ? parce que l’enquête de l’inspecteur n’était pas finie, parfois les victimes reviennent hanter les esprits, soit en direct, soit par l’intermédiaire d’un ange.
comme par exemple Saint Angelo Giovanni : « il est pratiquement impossible d’écrire des pseudos vérités… trop de valeurs en jeux ! qui peuvent modifier les cours de l’histoire… écrire, pour nous humaniser… la mort..! éternelle en souvenir,!…Go,! »
c’est une parole d’oracle qui fait cogiter notre inspecteur Greubou, ce n’est pas moi qui l’écrit c’est lui : « c’est sur la publication en pratique que porterait le litige ? Dieu est dans tous les mauvais coups…. quand hon aime hon compte pas… les musicos c’est rien que des trouducul qui pensent qu’a flinguer ! »
surtout cette dernière réflexion « les musicos c’est rien que des trouducul qui pensent qu’a flinguer ! »
hyper importante pour le dénouement, parce que du coup il va chercher du côté des « musicos », il sent qu’il y a une piste vers ceux qui mettent sur le blogapassou des liens YT ! c’est ça qu’il appelle des « musicos ».
pour le moment je vois pas trop dans quelle direction il veut aller l’inspecteur Greubou, disons que la piste qui mène vers le coupable commence à se préciser quand il dit qu’il veut coincer celui qui met sans arrêt des liens YT sur le blogapassou ?
faut juste attendre la suite.
NOUS – אנחנו
la denière lettre ici en écrivant-la première en lisant est le aleph
qui parla d’esclave? MAIS HAMLET OUBLIE SA PHILO/
. Des siècles plus tard, Hegel expliquera, avec sa « dialectique du Maître et de l’esclave », que le véritable esclave est celui qui préfère sa survie végétative, son ego résiduel, au risque du combat…
Les Juifs selon Hegel et Nietzsche. La clef d’une énigme
Yirmiyahu Yovel
Dans l’imagerie courante, Hegel est le philosophe de la «raison dans l’histoire», et Nietzsche une des sources irrationnelles de l’antisémitisme moderne. Pourtant, si l’on examine avec précision l’image du judaïsme et des juifs chez l’un et l’autre, on arrive à une conclusion quasi inverse.
Le Hegel de la dernière période a certes abandonné l’antijudaïsme primaire de son enfance. Mais le rôle des juifs, émancipés par la Révolution française, est désormais pour ainsi dire terminé. Pour Hegel, l’existence comme juif n’a plus de sens dans l’histoire moderne.
Nietzsche, au contraire, pourtant éduqué dans l’antijudaïsme et environné d’antisémites, devient un anti-antisémite passionné. Il sera un admirateur fervent du judaïsme ancien et des juifs de la Diaspora, qui joueront, selon lui, un rôle important dans l’Europe à venir. Il réserve tous ses coups, en revanche, au judaïsme «sacerdotal» du Second Temple, ancêtre du christianisme, du message décadent de Jésus, de l’inversion des valeurs qu’il lit dans le Nouveau Testament et qui fait la «maladie» de l’Europe chrétienne.
https://www.seuil.com/ouvrage/les-juifs-selon-hegel-et-nietzsche-la-clef-d-une-enigme-yirmiyahu-yovel/9782020298438
Yovel n’est pas un inconnu
@Jazzi je sais c’est pour éviter de faire la promotion pour les armes à feu (comme c’est souvent le cas dans les polars), du coup au lieu de tirer plusieurs balles avec son 22 long rifle pour éviter qu’un gamin ne fasse pareil dans son lycée, vaut l’utiliser pour étrangler la victime.
ça me parait plus éthique.
comme on dit dans les cours de récré(la référence erdélienne majeure !) « c’est elle qui a commencé «
Yovel (Yirmiyahu) Spinoza et autres hérétiques [compte-rendu]
sem-linkAzria Réginehttps://www.persee.fr/doc/assr_0335-5985_1994_num_88_1_1472_t1_0108_0000_1
« polar éthique »
« polar en faveur du développement durable »
« polar bio »
« polar non violent »
etc…
ça me parait des trucs d’avenir.
et alii : merci pour le lien Heidegger vs Christianisme.
à l’époque de Manchette le polar était axé sur la lutte des classes.
après on a eu l’embrouille quand l’autre a dit que tous ces gauchistes qui s’en prenaient aux fascistes étaient en vérité des antisémites de gauche.
aujourd’hui le polar français est dans une impasse c’est certain.
les auteurs français auraient dû emboiter le pas « macronien » et créer une nouvelle voie du « polar start up ».
Le problème de la Tesla est son autonomie relativement faible, de l’ordre de 600 km, qui oblige, pour les longs trajets, à se fier à l’ordinateur de bord qui indique où aller recharger, parfois très loin d’où on veut aller… De nombreuses régions rurales en sont totalement démunies de bornes de recharge rapide. Dans l’immédiat c’est quasimment le seul obstacle qui m’empêche de me tourner vers le tout électrique.
Quasiment car il y a aussi le risque d’incendie, notamment en charge rapide. Si jamais le système de contrôle de charge devient défectueux et c’est la catastrophe, surtout dans un garage de maison ou d’immeuble…
le polar français du temps de la lutte des classes écrits par des auteurs marxistes au moins ça avait l’avantage d’être simple, suffisait de chercher dans le décor le bourgeois le plus riche et hop ! on avait le criminel.
aujourd’hui l’époque est comme qui dirait plus confuse qui dirait notre bon inspecteur Greubou qui nage dans la confusion comme un poisson dans l’eau.
D. tu sais que t’aurais fait un super bon criminel : faire flamber une bagnole électrique avec son conducteur pendant la recharge rapide c’est ce qu’on appelle un crime parfait.
en plus si c’est la femme qui magouille la batterie elle peut porter plainte contre Tesla et hop ! c’est le double pactole assuré : assurance vie plus indemnités Tesla !
D. si t’es partant je peux t’expliquer comment magouiller une batterie de Tesla pour qu’elle prenne feu pendant la recharge.
de ton côté tu n’as qu’à faire signer une assurance vie à ta femme et je m’occupe du reste !
les femmes sont vachement plus subtiles que les mecs.
dans les statistiques on a que les chiffres des types qui assassinent leurs femmes.
par contre tous les types assassinés par leur femme ce sont des morts naturelles, où des arrêts cardiaques etc… parce que je te mets les cachets d’un médicament dans une boite et hop ! le type il pense prendre un doliprane et il se bouffe des hypo tenseurs à faire tomber la tension artérielle en dessous du zéro absolu !
les mecs sont bourrins et les femmes sont malines.
et là je sens que si je clique sur « envoi » je vais me faire assassiner…
quant au philosophe dont j’ai particulièrement apprécié l’écoute lors d’une conférence à la cité des sciences sur l’empathie, il est agrégé de maths et a appelé sa « méthode », l’ethanalyse; c’est Salanskis jean michel ; il sait aussi l’hébreu
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Michel_Salanskis
@Le problème de la Tesla est son autonomie relativement faible, de l’ordre de 600 km, qui oblige, pour les longs trajets…
aux EU certains auteurs de polars font le jeu de ceux qui votent pour Trump.
sujet classique de ce genre de polar :
acte 1 : un jeune type sympa, il a appris à chasser avec son père quand il était gamin, comme il est il est super bon tireur l’amrée le recrute comme snipper. Il fait l’Afghanistan et l’Irak il sauve tous ses potes de sa compagnie.
Il revient au pays, il s’installe dans un ranch du Nouveau Mexique, peinard avec se femme et son gamin.
acte 2 : son ancien commandant vient pour lui demander des conseils : le gouverneur doit venir rendre visite dans une petite ville, défilé en bagnole, il pense qu’un snipper va en profiter pour le dégommer. Il demande au jeune gars de chercher les meilleurs endroits où ce snipper va se positionner.
acte 3 : le jeune gars ne veut pas, mais comme il est patriote il y va, il prend le flingue, genre un M40 où on peut dégommer un type à 2 kms, il visite tous les coins possibles.
acte 4 : pendant ce temps des gars les prennent en photo, et il y a ses empreintes sur le fusil..
acte 5 : le gouverneur est tué, et comme on a les empreintes et les photos du brave type c’est lui qui est recherché par le FBI.
acte 6 : le gars sympa arrive à s’en sortir, il va voir ses potes qui ont tous viré conspirationnistes hyper complotistes qui vivent dans des cmaps d’entrainement dans le désert, ils lui expliquent que c’est un complot d’un groupe de gars qui veulent prendre le pouvoir avec l’aide d’un vendu de la CIA.
acte 7 : le brave type il s’en sort et il tue tous les méchants !
c’est pas du polar pour intello mais tous les gars qui votent pour Trump adorent ce genre d’histoire ! parce que ça montre que les EU sont controlés par des gens de l’ombre qui détiennent le vrai pouvoir pendant que les braves petits gars du sud sont sacrifier pour sauver la mère patrie.
truffé de savoureux néologismes argotiques
quand même, P.Assouline, vous auriez pu nous en servir deux ou trois ; c’est cruel de nous laisser saliver comme ça
Des polars ce soir chez Ultrabright.
https://m.chapitres.actualitte.com/extrait/il-etait-deux-fois-franck-thilliez/7512
Oui mais ce roadster est hors de prix !
Je suis riche mais radin, ne l’oublions pas.
En lecture une nouvelle de Ted Chiang (Expiration) extraite d’un recueil à paraitre en Septembre chez Denoël Lunes d’encre.
Entre Borges et Fredric Brown ?
https://www.youtube.com/watch?v=SoPcpuPUGHo&feature=emb_logo
Écoutez ce n’est pas le suhet, Soleil vert.
« polar éthique »
« polar en faveur du développement durable »
« polar bio »
« polar non violent »
etc…
ça me parait des trucs d’avenir. »
Et le polar de genre, avec transsexuel(le) ou le polar anticolonialiste, hamlet ? Existe-t-il des polars où le détective est homo ?
« au lieu de tirer plusieurs balles avec son 22 long rifle pour éviter qu’un gamin ne fasse pareil dans son lycée, vaut l’utiliser pour étrangler la victime. ça me parait plus éthique. »
Oui mais c’est trop irréaliste, hamlet. Faut que ça reste crédible !
@ une autre manchette à la une de Nadeau, décidément, ultra-brille…
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/07/01/manchette-autobiographies/
Pauvre, mais d’panier percé… l’1 juillet.
Polar treets où comment avoir moins mal à ses os sans trop se casser les bonbons.
Pole arbitre et ce n’est pas la mort du goal annoncée!
DHH dit: à
@l’ombelle
je ne vois pas le rapport entre et alii et madame Steinheil
Devant cet ébouriffant bagage culturel, Félix n’aurait sans doute pas hésité à sortir son pistolet. Bonne broute aux moutons électriques.
On ne peut plus rire de rien, je vous juge. Le politiquement correct c’est quelque chose. C’est quoi le problème Patrick Charoulet ? On vous aura vendu une voiture qui roule à 400 à l’heure sans émission de CO2 mais elle ne tient pas la route ? Et Michel Leeb dans tout ça, que devient-il ? Et les émissions de Drucker (Michel), ça roule toujours ?
https://www.youtube.com/watch?v=c_W21vh1Ds0
quand j’ai évoqué l’egyptomania en France-selon R.Draï-j’ai oublié une mode de sandales d’été (je n’en avais pas de telles)
Patrick Charoulet a revêtu le costume du vieux con de réac de droite(pléonasme). Il faut reconnaître qu’il porte bien le costume et ne manque pas de bon sens…
vous êtes à plaindre christiane d’insulter chaque fois <que vous êtes prise en flagrant délit d'ignorance absolue(questions de judaïsme
) là où vous voulez passez pour une "autorité"alors que je me limite à citer ces autorités et leurs débats ;vous êtes écoeurante christiane de néantiser les gens adultes sous prétexte de "psychologie" alors que l'on vient tout juste de dénoncer l'infantilisation en gestion politique de la crise; et que votre question c'est de faire "reconnaître"comme "littérature, critique" votre prose
je tiens à souligner que ce n’était pas moi qui avais choisi explicitement le thème de la « servitude », de « l’esclavage », pas plus que celui de la « domination »:il s’avère que c’est dans le menu de sites de référence aussi
pour les polars:
Le camouflage actif est une stratégie de survie utilisée par de nombreux céphalopodes, notamment les poulpes, les calmars et les seiches. Ces animaux réalisent ce tour de force grâce à des cellules modifiant la façon dont la lumière se disperse sur eux, leur permettant de changer de couleur ou de devenir transparents. Des caractéristiques qui pourraient notamment s’avérer utiles pour les nouveaux matériaux de camouflage.
/dailygeekshow.com/cellule-humaine-transparente/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaig
un conseil professionnel à celles et ceux qui se pensent psychanalystes sans être passés par divanS ( et contrôles ?)
pour se contraindre, nous contraindre, à résoudre cette question tout aussi impossible que le métier de psychanalyste : comment penser l’impensable, comment penser la haine ? En d’autres termes, comment travailler au corps ce qui est le plus difficile pour tout analyste, les résistances à l’analyse, non seulement celles du patient, mais les siennes propres ?
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/03/10/souvenir-gantheret/
« Le mouvement ultime de l’analyse, écrit François Gantheret, est celui d’un deuil singulier : un deuil qui ouvre de l’espace autour de nous et en nous, qui nous laisse solitaires et marchant de nos pas retrouvés à la rencontre de ces morceaux de monde qui ne sont plus nous, qui ne le seront plus. C’est l’horizon qu’évoque J.-B. Pontalis lorsqu’il soutient que “parole en analyse et écriture sont parentes, qui font de la perte une absence”. » Comment définir la qualité d’une absence ? Les auteurs l’ont tous côtoyé, lu, discuté, aimé, haï aussi. Corinne Ducarre, ancienne patiente devenue psychanalyste, témoigne de « son » « Monsieur Gantheret » à elle, c’est-à-dire de la qualité d’une présence, d’une voix, d’un geste, à travers le dialogue intérieur qu’elle continue à mener avec son analyste intérieur. « J’arrivai à la dernière séance avec une orchidée […]. Il secoua la tête avec un petit sourire contrit. “Je ne peux pas accepter”. Je repartis avec, me disant que cela irait très bien chez moi. Il m’avait rendu cette orchidée comme il m’avait rendue à moi-même ».
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/03/10/souvenir-gantheret/
Année LvB, WoO 80 — Glenn Gould :
2.7 — 6.15
Année LvB, WoO 80 — Mitsuko Uchida :
pour tous ceux qui se souviennent qu’il y a en ce moment une « affaire dans le milieu psy (médiapart) à propos de Fethi Benslama, un article toujours sur Nadeau -qui a décidément mis le paquet en psy-sur FethiBenslama et la politique , et les souris de walt Disney;
» Fethi Benslama propose de distinguer entre le radicalisme comme menace potentiellement porteuse d’actes terroristes – il parle d’une « antichambre de la terreur » – et le radicalisme comme symptôme d’un « désir d’enracinement » chez ceux qui n’ont plus de racines ou se vivent comme tels. Il s’agit, avec ce second aspect, d’évoquer ces jeunes gens, souvent adolescents, mais pas seulement, en quête d’un sens à donner à leur existence, ce qui ne va pas, au-delà du plaisir de « faire peur », sans la recherche d’une jouissance qui peut conduire à la mort – l’autodestruction – et à la mise en jeu de ce que Freud reconnaissait comme composante de la pulsion de mort : la pulsion de cruauté. On est ainsi confronté à des sujets qui, quoi qu’en »
surFethi Benslama, Un furieux désir de sacrifice : Le surmusulman, Seuil, 149 p., 15 €
Désintégration
par Michel Plon28 juin 2016
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2016/06/28/desintegration-benslama/
rappel sur mediapart:
Nous dénonçons l’invisibilisation de cette affaire ainsi que le traitement qu’elle suscite en interne, notamment dans le département d’études psychanalytiques de Paris 7. En effet, les plaignant-e-s sont silencé-e-s et isolé-e-s par un acharnement universitaire qui inclut notamment la rédaction d’un mail de soutien à Benslama, signé par de nombreu-se-s enseignant-e-s tel-le-s que Laurie Laufer et Thamy Ayouch, pourtant représentant-e-s d’une psychanalyse féministe et décoloniale. Nous sommes en effet face à une véritable mafia institutionalisée au sein de laquelle Fethi Benslama, activement soutenu par plusieurs enseignant-e-s chercheur-e-s du département de psychologie, certains également cités comme étant témoins voire auteurs des mêmes faits, contribue à discréditer les plaignantes. Tandis que les personnes ayant témoigné ont subi des pressions et des menaces, certain-e-s se sont vu retirer des heures de cours pour le simple motif qu’iels avaient été reconnu-e-s comme des plaignant-e-s. Les boîtes mail de certain-e-s ont été piratées et des spams intimidants de « Fethi Benslama » ou de noms apparentés ont été reçus. Les plaignant-e-s ont fait l’objet d’insultes, menaces à leurs familles, renvois et pressions pour démissionner.
et alii dit: à
pour les polars:
Le camouflage actif est une stratégie de survie utilisée par de nombreux céphalopodes, notamment les poulpes, les calmars et les seiches. Ces animaux réalisent ce tour de force grâce à des cellules modifiant la façon dont la lumière se disperse sur eux, leur permettant de changer de couleur ou de devenir transparents. Des caractéristiques qui pourraient notamment s’avérer utiles pour les nouveaux matériaux de camouflage.
/dailygeekshow.com/cellule-humaine-transparente/?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaig
Il y a la seiche (qui est plate comme une limande -la chance) qui s’aplatit sous le sable discrètement.
Il y a le mérou et la murène qui se cachent dans les trous de rocher.
Il y a ceux qui vivent dans les grandes profondeurs à l’abri du bruit et de la lumière.
Blah blah blah (Lenny Bruce). Bonne journée.
Bloom dit: à
plus près de nus
–
en Inde, le nu est rare, sauf chez les sadhus, saints hommes du vishnouisme.
Plus près de NOus, seigneur!
Les jaïns encore plus
…jeudi 2 juillet 2020 à 8 h 22 min.
…
…forcement, tout est comparable,…
…
…mais encore, à quels buts,…il est toujours possible de glisser vers le côté obscur à créer, de sa personnalité,…
…
…mais, pour l’histoire récente, comment recréer, les disparus de 14-18 ou 40-45,…
…
…quelles consciences de la restitution, et pourquoi faire dans chaque nation,…
…
…des confrontations, non-point; mais encore,…
…
…à la recherche, des chaînons manquant, et reconstituer les A.D.N.,de toutes sortes,…
…paix et sécurités ensemble-unis,…
…déjà,…
…des amitiés impossibles avec, ce qui à survécus, par les réseaux et considérations diverses » obsolètes « , de tout ordres,…
…
…restez difficiles, et ne pas donner sa langue au chat,!…
…construire sa classe,!…avec des fragments de riens,!…tout un programme impossible à gérer,!…
…la généalogie des vivants,!…envoyez,!…
…
Viens de comprendre ce terme qui circulait comme une injure ad hominem sur cette chaine depuis quelques temps. Merci EK.
Je ne pense pas que l’erdélien visé, h. pour ne pas le nommer, puisse être ainsi qualifié. Son amour de la « discussion » un peu provocatrice et souvent humoristique est ailleurs et d’un autre ordre. Gratuit, ludique et virtuel, il est parfois susceptible de provoquer d’étonnantes ouvertures quand il se demande d’où vient qu’on soit passé d’une croyance à une connaissance, et comment on y est retourné.
@ bloom et jzmn, sur La vie de Jésus (Renan). Admettons que Comte et Durkheim n’aient de facto pas été visités par Renan, vu la chronologie. On ne peut pas le balayer aussi facilement, et ne pas en savourer encore aujourd’hui quelques extraits détachés de leur « contexte ».
Dans l’histoire des « idées » (si l’on peut dire encore), on a bien vu que Schopenhauer avait été possible en dépit de Nietszche, et comment ! Safranski a montré comment le jeune Arthur, durant ses deux années à Göttingen, avait marché à reculons via le romantisme pour remonter à Kant et à Platon. Et comment, plus tard, grâce aux apports de l’ésotérisme bouddhiste et mystique, par delà Fichte, Hegel et Marx, il avait été poussé vers une transcendance sans ciel, grâce à son analyse radicale de la « finitude », sans pour autant sacrifier la métaphysique. Le vieil ordre des choses s’était disloqué avec Kant et de sorte à avoir libéré une modernité désenchantée qui ne fut pas encore surmontée en son temps, ni même par Comte et Durkheim.
Avec « le Monde comme volonté et représentation » (dont on relit un fragment tous les jours confinés, comme le faisait Thomas Bernhard dans son bunker), désolé…, mais on ne pouvait guère aller plus loin pour lui faire dire autre chose.
Cela dit, adieu Mouchette, et bonne journée à tous.tes (2.07 @ 9.15)
Les jaïns encore plus
—
Vous faites allusion aux Digambara…Ultra minoritaires chez les ultra minoritaires…Gandhi leur a piqué le concept d’ahimsa (absence de violence) qui tranche avec la violence extrême qui régit les rapports dans la société indienne…tutto fa brodo
… quant aux Nambikwara, bl. et r., Levi-Strauss est un brin passé de mode mais son fond d’archives vient quand même d’être enfin déposées. Il était temps. Étonnant que Benetalii ne les ait pas encore consultées ni même, sauf erreur, encore signalées à l’rdl.
https://nambikwara.hypotheses.org/
@hamlet dit: « christiane, mutique ? parce que l’enquête de l’inspecteur n’était pas finie, parfois les victimes reviennent hanter les esprits, soit en direct, soit par l’intermédiaire d’un ange. »
Ni ange, ni revenant, hamlet. je savoure les vacances que vous m’avez données. J’aime beaucoup quand votre fantastique s’insinue dans la réalité parfois fangeuse de ce blog, créant une différence infime.
Vous simplifiez toutes les histoires par de longs détours. Là, vous m’avez offert l’énergie rotationnelle d’un trou noir dans un vaisseau en bois de sapin. Je m’alanguis dans cette dimension paisible au cœur de la nuit stellaire… Aucune nostalgie du temps d’avant. Indifférence absolue aux criminels et cinglés qui peuplent ce monde.
PS : je découvre de nouvelles couleurs un peu électriques, comme des aurores boréales.
Au fait, l’enfer et purgatoire n’existent pas. Ici, tout est aube lumineuse.
@jjj
il est assassin votre lien sur les ulra….
On a peur de s’y reconnaître…et je ne pense pas etre la seule ici dans ce cas.
@ Bonne broute aux moutons électriques
Bien vu sur le talus, MS ! Philip K. Dick aimait beaucoup pratiquer le cunnilingus, comme vous-même d’ailleurs… Ce que l’un de ses biographes attitrés français, votre cher Manuel C., n’avait pas vraiment relevé. Bàv,.
vanina dit
@ pablo
Oui, tous les disques sont à l’abri pour cause de grand nettoyage, et les titres s’envolent comme la poussière. Mais danser au rythme de Siboney vous remonte le moral,la tension et tout le saint-frusquin. Les boleros qui vous transmettent un coup de jeunesse et « todo el amor ».
…un dessin situ : https://nuagesneuf.blogspot.com/2017/12/lvb-ludwig-van-beethoven.html?m=0
@ chère DHH.
Nous en sommes tous un peu là… C’est même la vocation de ce commentarium, non ? pas de quoi s’effrayer, si ?…
Et pourquoi que les cordonniers seraient-ils les plus mal chaussés ?… Y’a pas de raison de leur tomber sur le paletot plus qu’à d’autres astrologues « spécialisés »…
Non, vraiment pas d’accord avec la maxime : « ne supra crepidam sutor indicaret ».
Bàv et belle journée, chère & noble JuDitHH.
inspecteur Greubou. Phil m’y tutoie vulgairement, ce qui ne s’est jamais vu dans la réalité.
le tutoiement gauchiss a du panache mais il faut être un roi du poulet, comme le milliardaire du pc. l’époque de Manchette. Dans son journal des jeunes années, Manchette défend la monogamie, se tue aux cigarettes et alcool dès vingt ans, gueule à la James Dean qui décide de se cultiver au lieu de rouler porsche.
Ordre attribué à Amaury (ou Amalric), abbé de Cîteaux et légat du pape, chargé de ramener les cathares à la vraie foi.
Chef spirituel de la croisade contre les Albigeois, Amaury écrit dans une lettre au pape Innocent III : « Sans égard pour le sexe et pour l’âge, vingt mille de ces gens furent passés au fil de l’épée. » Catholiques et cathares confondus, et Dieu reconnaîtra les siens… Le Midi de la France en garde encore la mémoire.
le tutoiement
voilà pourquoi j’ai un faible pourle « you »;mais pas les youyous
une manière de dire le « you » pour signifier le tutoiement, etalii. avec la formule qui suit. Bloom CP pourrait nous instruire. Manchette tutoyait Lebovici, Gérard.
lmd,
Ludwig van est surtout le titre d’un travail de Kagel, un documentaire très informel sur la vie de LvB tourné en 68 ou 69, première projection 1970. En suite MK a extrait de ce doc une partition Ludwig van, « Hommage à Beethoven ». MK dit : « Pour cette composition, le point de départ d’une telle objectivation des collages musicaux était une séquence dans laquelle la caméra — suppléant les yeux de Beethoven-spectateur — feuillette la chambre avec une extrême lenteur. Le montage muet de cette séquence fut projeté à un orchestre de seize musiciens qui avaient pour tâche d’interpréter la partition cinétique. »
Tenir en compte que selon MK « La musique du passé est plus proche de nous dans la mesure où nous l’interprétons d’une façon différente. »
j’ai une amie marseillaise qui ne dit jamais « on »quand elle généralise;elle dit « tu »; elle me vouvoie ,et moi aussi, je la vouvoie; elle est plus jeune que moi;au début, ça me gênait puis j’ai pris l’habitude de ces « tutoiements apparents »,
Je n’arrive pas à vous entendre youyouter, bien que ce soit également une pratique juive, tuwois. En revanche, ultracrépidarianiser…, ça oui, ON le perçoit bien sous votre plume, plumeau, plumage…
Jacob Vernet, professeur d’histoire genevois, publie en 1753 une Lettre sur cette coutume moderne d’employer le Vous au lieu du Tu et sur cette question : Doit-on bannir le Tuteyement de nos Versions, particuliérement de celles de la Bible ? L’opuscule est numérisé, et consultable en ligne. C’est un texte assez court, intéressant à de multiples égards, et surtout en ce qu’il défend une forme de littéralité dans la traduction, en dépit des usages linguistiques contemporains du traducteur : cette position est, mutatis mutandis, celle d’Antoine Berman qui à la fin du xxe siècle construit sa théorie de la traduction en bonne part sur le refus d’une traduction ethnocentrique.
La question soulevée par Vernet est en apparence de peu d’importance. Faut-il employer le tutoiement, ou le vouvoiement, lorsque l’on traduit des textes anciens, et en particularité la Bible ? Mais sous ce point de détail gît un enjeu majeur de la réflexion sur la traduction, quelle que soit l’époque envisagée : faut-il adapter la traduction aux usages linguistiques du public dans lequel elle est destinée ? dans quelle mesure, selon quelles modalités ?
À l’époque où écrit Vernet, le vouvoiement s’est imposé dans les pays de langue française comme l’usage en vigueur ; le tutoiement dans la conversation est une marque de familiarité ou de mépris. Selon Vernet, cette coutume défie la logique, d’un point de vue grammatical :
La Raison voudroit, pour la clarté du Sens, & pour conformer toujours le Langage à la nature des choses, que l’on se gardât bien de confondre le nombre des personnes. C’est à quoi sert en Grammaire la distinction du singulier & du pluriel.
mais également d’un point de vue stylistique, puisque la norme du vouvoiement comprend des exceptions :
Il est singulier, qu’un stile presque banni de notre prose, comme bas, trouve azile dans notre poësie, comme noble. Un mortel en rimant peut tutéyer les Dieux. dit St. Amant.
Vernet perçoit cette norme linguistique comme une « coutume », comme une « mode », non comme une loi éternelle : il est bien conscient de l’historicité de cet usage. S’il se montre critique vis-à-vis du vouvoiement, qu’il ne préconise pas en traduction, il ne s’y oppose pas radicalement pour autant, comme on le voit à propos de cette considération sur l’habitude des Quakers de tutoyer tout le monde :
après que la premiére surprise est passée, on trouve qu’au fonds leur stile est le plus naturel, & que ce sauvage de la Comédie n’avoit pas tort, qui s’étonnoit d’entendre des Européens parler à un seul Homme, comme s’il étoit plusieurs. Cela est en effet assez ridicule. Mais comme après tout, la chose est indifférente en elle même & que l’usage est le grand arbitre des Langues ainsi que des Modes ; je suis d’avis d’attendre, que la Mode change, sans nous roidir contre elle. Il faut penser comme les sages, et parler comme le Peuple, disoit un Ancien.
. Les romains, les grecs, les anciens hébreux ne connaissent pas le vouvoiement. Dans la Bible, Dieu, les rois sont tutoyés. La question se pose :
Quel langage leur donner ? Les ferons-nous parler comme nous ? ou leur conserverons nous le tuteyement, qui leur étoit propre ?
Vernet écrit en 1753, soit un bon siècle après l’introduction du vouvoiement dans les traductions bibliques. Il cite dans son ouvrage plusieurs solutions contrastées. Il évoque Port-Royal, qui a véritablement imposé le vouvoiement de Dieu et des hommes dans les textes bibliques traduits en français (à la suite de Port-Royal, et jusqu’au milieu du vingtième siècle, le vouvoiement sera l’usage en milieu catholique).
Messieurs de Port-Royal, qui cherchoient à plaire au beau monde, & à donner un grand air de Politesse à leurs Ouvrages, font, je pense, les premiers, qui ayent introduit le vouzeyement dans le Nouveau Testament, par la version de Mons en 1667.
En cela, Port-Royal avait été précédé par certaines traductions paraphrastiques et/ou poétiques de textes bibliques (la première occurrence que je trouve de vouvoiement dans une traduction du Cantique des cantiques apparaît chez Pierre Thomas de Sainte Marie en 1630).
Vernet mentionne également des solutions intermédiaires, comme celle du protestant Le Clerc :
Le Clerc, qui publia sa Version Françoise du N. Testament en 1703, prit un milieu entre l’usage nouveau des Catholiques, & l’usage universel des Protestans ; c’est de retenir le Tu quand Dieu parle, ou quand on parle à Dieu, & de mettre le vous presque par-tout ailleurs.
Par ailleurs, cette solution intermédiaire employée par Le Clerc, et également par le protestant Beausobre, également traducteur du Nouveau Testament (1718) s’oppose aux habitudes protestantes, d’où selon lui le peu de succès commercial de ces versions. À la même époque, les Bibles intégrales de David Martin (1707), d’Ostervald (1744), comme les diverses éditions de la Bible de Genève, n’utilisent que le tutoiement.
Il ne faudrait donc pas croire que la position défendue par Vernet soit isolée. Il théorise en effet à l’aune de la pratique traditionnelle de la traduction protestante, et outre la traduction, la prédication et la prière.
https://languesdefeu.hypotheses.org/373
J-B D ? Je l’aimais bien ce personnage, il me fascinait. Je ne comprenais pas trop comment il était possible. Il était comme l’avait croqué le camarade Gaston Plissonier : un vétéran du Parti ayant passé toutes les tempêtes, surtout un homme passionné. Passionné par la vie paysanne, passionné par l’intérêt national. Avant tout profondément bon, il savait écouter les autres. Cet homme d’honneur ne participait pas à l’activité organisationnelle du Parti. Il était restéau service des relations commerciales de la France avec d’autres pays comme l’URSS, il fut un dirigeant international du mouvement coopératif.
(@ Jean-Baptiste, le MODEF reconnaissant).
@ j’ai une amie marseillaise
Elle a un nom de fleur.
et les profs qui tutoient leurs élèves?
A PRENDRE EN COMPTE:l’âge des élèves et le sexe respectif;
s’ils se connaissent dans un autre cadre où ils se tutoient (contexte);ça arrive;
Les voies nerveuses permettant au cerveau de contrôler notre estomac détectées pour la première fois
« Avoir la boule au ventre », « avoir l’estomac noué »… On sait maintenant d’où viennent ces expressions
. Ils ont publié les résultats de leurs travaux dans la revue PNAS. Catherine Tallon-Baudry, chercheuse à l’École nationale supérieure de Paris, s’est enthousiasmée en apprenant cette découverte : “C’est un travail remarquable que seuls quelques spécialistes au monde peuvent faire.”
Son ambition était d’importer le maximum des des fiches de la wikipedia sur la RDL avec d’autres liens divers et variés sur tout et j’importe quoi en rapport ténu avec le billet et/ou les sautes d’humeur des erdéliens.
Son infatigable travail de copier-coller lui rapportait 47 euros par jour (12 h/j). A peine de quoi survivre. Et quand elle oubliait de citer la source, elle était mise à l’amende… On lui amputait de 10 euros le lien mal libellé… Elle se tuerait à la tâche, mais n’avait plus rien à perdre. En contrepartie à ce maigre salaire, elle pouvait se lâcher sur sa vie privée et fantasmer l’histoire de sa thérapie lacanienne, se gargariser de sa gigantesque culture d’emprunt. Un deal sordide, mais win-win, apparemment…
Heureusement qu’on pouvait zapper la plupart du temps. Elle s’en foutait. Pourvu qu’elle ait quotidiennement rempli les trois quarts de la surface du commentarium diurne, c’est tout ce que la rdl lui avait commandé. C’était là sa seule obligation cloitrée de résultat, somme toute, comme on aurait dit en makramé, euh… en makronie. Infinie tristesse de la condition virtuelle post moderne.
je ne pense pas que je saurais reconnaître l’accent scandinave (billet) bien que j’aie travaillé avec des suédois assez longtemps ;
je ne doute pas que les erdéliens savent très bien reconnaître cet accent; comme ils savent tout mieux!
si la RDL EST LE REFUGE DES CONS ET DES SALOPARDS, amusez vous bien entre vous;sans moi
au fait, je ne vous ai jamais dit(par quelle formule) comment P.LEGENDRE CARACTéRISAIT LE CHRISTIANISME: et sa femme était psy!il l’a présentée à un colloque
Quelques suppositions, Parly en premier, Veran déjà remplacé par Penicaud??? Les verts vont ils être phagocytés par l’élan élyséen? Je lisais hier l’ idée que s’en font encore certains, à savoir des espèces d’abrutis opposés à la vaccination. Je me demande si ces gens s’informent convenablement.
La menace ne vient ainsi plus exclusivement du rassemblement national mais aussi des verts qu’il sera plus politiquement correct d’intégrer au prochain gouvernement, espérons,que ce ne soit pas uniquement à titre représentatif et que cette incorporation n’ait pas pour seul but d’amoindrir leur score en 2022.
https://www.ladepeche.fr/amp/2020/07/01/remaniement-bientot-une-femme-a-matignon-8959395.php
A La Rochelle on tutoie les sirènes !
https://www.sudouest.fr/2020/07/01/video-la-rochelle-une-sirene-dans-le-vieux-port-7618002-1391.php
Manchette défend la monogamie, se tue aux cigarettes et alcool dès vingt ans, gueule à la James Dean qui décide de se cultiver au lieu de rouler porsche
les américains ont une espression maguenifique pour ça..’il ne peut marcher et macher son chouinegom en même temps’..hach la druate
A La Rochelle on tutoie les sirènes !
pour les hanculer c’est rapé qu’il dirait laçouline
Phil, à propos de Lebovici, il avait l’intention d’écrire un livre et de se retirer de la vie publique quand il s’est fait descendre dans un parking sous terrain dans le secteur avenue Foch, que savait il qu’il ne fallait pas voir affleurer à la surface du sol, en auriez vous une idée?
https://www.letemps.ch/culture/gerard-lebovici-meurtre-soussol
ceux qui ont des histoires avec l’orthographe doivent se méfier du Y encore plus d’Andersen, l’autre scène
Cyrène était une ville de Cyrénaïque, la plus ancienne et la plus importante des cinq colonies grecques de la région, où étaient déjà établis les Libyens anciens. Elle a donné le nom de Cyrénaïque à sa région, qu’elle a souvent dominé entre le viie siècle av. J.-C. et le ve siècle apr. J.-C. Le vaste site archéologique actuel
on a bien vu que Schopenhauer avait été possible en dépit de Nietszche
le contraire est pas certain..nietzlche est un zéro du concêpe..et ses rares il les lui a tous griffés..bon c’est un « philologue »
Claire Baudet n’en était pas qu’à son premier coup d’essai, jzmn… Merci pour cette belle image de La Rochelle. Il y fait gris aujourd’hui, mais les écailles chatoient dans l’eau, néanmoins
https://plus.lefigaro.fr/tag/claire-baudet
Mafia, pas mafia, le fille de Mesrine a été soupçonnée, beaucoup d’hypothèses et une affaire criminelle non résolue.
Non, vraiment pas d’accord avec la maxime : « ne supra crepidam sutor indicaret »
fan absolu qu’il dirait kabloom des maximes latines en ce qu’elle rendent sa majesté à l’instant « propice » c’est à dire à celui qui lemploi à lidoine sans gras..je dirai que c’est les trahir que d’en user en guénéral de brigade..lors quelle sont un fist feuquing en particulier..
les romains étaient des grotenculé mais avaient la tête politique comme pas personne dans l’histoire..et a travers les âges je les salue par junon
@ au fait, je ne vous ai jamais dit(par quelle formule) comment P.LEGENDRE CARACTéRISAIT LE CHRISTIANISME: et sa femme était psy!il l’a présentée à un colloque
——-
Nous vous supplions de nous le dire, à nous autres, les CONS et SALOPARDS de laçouline ! Surtout… de quel colloque ? … le nom de la bru du Gendre ? … et de quelle école psy, au juste ?
Ces réponses seraient essentielles à notre équilibre mental, au fait.
Je me disais bien qu’il vous fallait un coup de sandale enfoncé dans le c., pour piger la masquime, JMB :… Z’êtes un brin tordu en votre gode, défoic. Voilà : « que le cordonnier ne juge pas au delà de sa sandale » (qui dirait 75)… Hein !…
Lebovici encore:
le tutoiement gauchiss a du panache
celui de druate moinsse..comme dis la formule..le tutoiement d’un supérieur a ceci de désagréabe c’est qu’on ne peut pas le lui rendre
aujourd’hui le polar français est dans une impasse c’est certain
welbêque a démarqué et le roman noir et la vieille spéculative fiction pour en faire un genre de long article du parisien..qui s’est vachment vendu..le roman noir est dvenu cybère qu’il dirait dirphilou avec son rouaouaï 5g
quant aux Nambikwara
lévichtrous en inspecteur labavure qui sympathise avec lhonneur de la cailra et bute les pédés dans les chiottes il est pas mal baroz..castanère lui aurait mis l’igpn au cul..legendre?..les pinces et fissa
Phil, « thou » étant de l’anglais archaïque *, il n’y a guère que le contexte pour une équivalence de « you » à « tu ». On peut, en anglo-américain, familiariser « you » par un ajout : « you pal, you old man…/ you darling (pour une femme) »
* Pourtant, on trouvait encore « thou » aux Etats-Unis dans des folk songs et des comptines :
» O my darling, o my darling,
O my darling Clementine !
Thou art lost and gone for ever :
Dreadful sorry, Clementine ! »
« thou », c’est le « tu » de la Bible, de la poésie éisabéthaine, métaphysique, et de l’invocation miltonienne. ‘Why hast thou forsaken me?’ demande le Christ au père qui l’a abandonné…
Comme le dit CP, des apposition du type ‘you people’ (pas toujours neutre, parfois critique), ‘you guys’ en américain (même s’il n’ y a que des femmes) permettent de pluraliser ce qui est devenu indifféremment singulier ou pluriel (le contexte ou la situation se chargeant de lever l’ambiguïté)
L’anglais d’Irlande (Hiberno-English)ajoute un « z(e) » à you pour le pluriel- What are youz(e) up to?
Grand avantage de n’avoir pas à se poser la question du ‘tu’ & du ‘vous’, d’autant plus que le tu n’est pas toujours synonyme de proximité, voir son contraire…
bouguereau dit: à
les romains étaient des grotenculé mais avaient la tête politique comme pas personne dans l’histoire..et a travers les âges je les salue par junon
–
T’as pas le choix de toutes façon, Bouguereau, comme une grande majorité de Français tu te trimballes 1/4 de sang romain.
Un peu moins si t’es breton.
Un peu plus si t’es lyonnais.
Janssen J-J dit: à
Son ambition était d’importer le maximum des des fiches de la wikipedia sur la RDL.
Ensuite, ce gros tas verbeux de Gigi la visqueuse vous dira qu’il est persécuté.
Mais il est le persécuteur.
et de quelle école psy, au juste
il est notoire que P.Legendre ironise sur les gens qui se revendiquent comme « lacaniens » ;
quant aux colloque, je l’ai déjà évoqué, atant commencé de suivre son séminaire et ses leçons alors qu’il n’y avait pas de RDL ;il n’était pas un indifférent, surtout pas quand il condamnait la « filiation bouchère » post nazie, avec la falsification des généalogies; et enseignait le principe de Raison ,et pas (guignol)
bonne journée
Bon évidemment Bouguereau si tu me dis que tu es martiniquais je te laisserai tranquille.
au colloque
« Bouguereau si tu me dis que tu es martiniquais ».
Impossible. Bousemolle est une pure pourriture milicienne, le parfait croisement entre Minute et le Parisien libéré.
chaloux, c’est exact;c’est un harceleur qui ne comprend pas qu’on ne se raconte pas de manière signifiante sur la toile;il prêche le faux pour savoir « le vrai » comme on dit;
on a vu le « vrai amour » des erdéliens qui ont pris le large
Tutoiement Voussoiement
Et,il y a aussi le tutoiement de l’entre soi, utilisé ostensiblement pour se distinguer, soi et son interlocuteur, des autres, ceux qui ne sont pas du sérail .
C’est en tout cas un travers installé dans la haute administration, où l’usage du tutoiement est devenu le signe d’appartenance au même monde, celui des anciens de l’ENA, même pour des gens qui se rencontrent pour la première fois.
J’ai été un jour témoin d’une scène délicieusement ridicule entre deux hauts fonctionnaires ,qui ne se connaissaient pas, qu’un ami commun présentait, l’un a l’autre indiquant pour l’un d’eux qu’il était de la même promo que lui à l’Ena , et ne designant l’autre que par ses noms et prenoms.
Propos polis de l’énarque à sa nouvelle connaissance ,et évidemment voussoiement qui s’imposait
Mais Stupeur ! L’énarque a compris, à une remarque de l’autre, qu’il était énarque comme lui ; il s’est alors empressé de recourir au tutoiement ,en s’excusant tout contrit d’une ignorance qui l’ avait fait dans un premier temps recourir à un voussoiment évidemment inapproprié, et qu’il regrettait sincèrement(sic).
il y a des familles françaises où enfants et parents se voussoient;j’en ai connu une;
sur LSP, LE TUTOIEMENT EST INTERDIT
Moi j’aurais plutôt le tutoiement amical et familier. Ici, parmi les personnes qu’instinctivement j’ai tutoyé et qui m’ont demandé de les vouvoyer : JJJ, rose et Ed. Ce que je me suis empressé d’observer. Même si ces deux dernières, à mon grand étonnement, me tutoie parfois. Parmi les personnes que je n’ai jamais tutoyées : renato, C.P. et DHH. Why ?
Quand le pli est pris, il est plus difficile ensuite de repasser du vous au tu.
mais un poète digne de ce nom saittutoyer son lecteur:
C’est l’Ennui ! L’œil chargé d’un pleur involontaire,
II rêve d’échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
– Hypocrite lecteur, – mon semblable, – mon frère !
Baudelaire
me tutoient…
n’oubliez pas Jazzi, dans vos traductions de « la Bible » la « bible » en argot;j’ai connu un professeur, membre d’une équipe de traduction auquel ses enfants l’avaient offerte
Le livre des darons sacrés ou la bible en argot
https://www.babelio.com/livres/Devaux-II-Le-livre-des-darons-sacres-ou-la-bible-en-argot/578110
« si la RDL EST LE REFUGE DES CONS ET DES SALOPARDS, amusez vous bien entre vous; sans moi »
Euh ? …pourquoi donc,très chaire ?….
Moi j’vous tutoie pck j’vous zaime bien jazzi.
Renato, sans savoir si c’était complètement l’intention de vote commentaire, je vois que celui-ci prolonge efficacement, de façon savante, la petite blague du dessinateur Shulz. La moindre idée est utilisée par à la société du spectacle, qui s’empare de tout pour en faire un objet de communication publique. Mais cette observation ne vaut que dans une perspective « situationniste » … Dans son journal, Manchette raconte lorsqu’il achète des disques, du jazz pour lui et Beethoven pour son jeune fils.
Rien contre Mauricio K.
You folks
Et,il y a aussi le tutoiement de l’entre soi, utilisé ostensiblement pour se distinguer
pasque y’a un ou des tiers pour l’entende..c’est ça le communautaire..on se cause à soi même en public..comme renfield..que ça t’emmerde que ça se voit tant drh..c’est ton problème
Euh ? …pourquoi donc,très chaire ?…
jicé y’est toujours à henvoyer du patée..
on a vu le « vrai amour » des erdéliens qui ont pris le large
jésus est parti mais jicé revient..kabloom trouvra que c’est un bon compromis sacrénom
T’as pas le choix de toutes façon, Bouguereau, comme une grande majorité de Français tu te trimballes 1/4 de sang romain
nique la police..nique ta mère..nique jicé..nique nique nique..il en restra toujours quelquechose qu’il disent au figaro
Grand avantage de n’avoir pas à se poser la question du ‘tu’ & du ‘vous’, d’autant plus que le tu n’est pas toujours synonyme de proximité, voir son contraire…
..grand désavantage d’i would prefer not to avoir dze telle belle question..on s’en est tous servi..le français est hune langue bien plus popo popolitique..t’es pas zoreille dédé?
dailleurs kabloom..être ou ne pas être..est une question parfaitment himbécile dés lors qu’elle est escrite en bon françoué..suel un rostebif peu havoir des doute..i am épicétou qu’il dirait dryon
jazzi dit:
« Quand le pli est pris, il est plus difficile ensuite de repasser du vous au tu ».
il serait intéressant d’étudier en fonction des situations (relation amoureuse ,montée d’empathie au cours d’une conversation, oubli d’un voussoiement antérieur) comment s’installe le déclic qui fait passer les échanges entre deux personnes du vous au tu ;et comment l’établissement du registre phatique correspondant modifie la relation à l’autre et les représentations réciproques .
Cela a peut-être eté fait .Si quelqu’un peut me mettre sur la piste d’un ouvrage ad hoc merci
A ce sujet une question à BLOOM
comment s’en tire l’anglais pour rendre en traduction un texte français où le jeu des « tu » et des » vous » serait signifiant
A cet egard j’ai entête un exemple, dont certes l’élégance littéraire laisse à désirer.
C’est de Yasmina Khadra , dans l’Attentat, un dialogue où l’un des interlocuteurs, narrateur de la scene , choisit intentionnellemnt de passer au tutoiement , soulignant d’ailleurs lourdement que ce tutoiement est lourd de sens par un « le tutoie-je » là où « dis-je » ou bien « répliquai-je » aurait bien suffi à la place de ce monstre langagier
et alii dit: à
il y a des familles françaises où enfants et parents se voussoient;j’en ai connu une;
Cela m’est arrivé aussi et comme je sortais d’HLM cela a marquée. La vieille bourgeoisie française, jamais rencontré l’aristocratie chez qui l’usage a également été conservé.
et alii dit: à
il y a des familles françaises où enfants et parents se voussoient;j’en ai connu une;
Cela m’est arrivé aussi et comme je sortais d’HLM cela a marquée. La vieille bourgeoisie française, jamais rencontré l’aristocratie chez qui l’usage a également été conservé.
et alii dit: à
au fait, je ne vous ai jamais dit(par quelle formule) comment P.LEGENDRE CARACTéRISAIT LE CHRISTIANISME: et sa femme était psy!il l’a présentée à un colloque
Varech, varech et caetera.
Dans la presse on a le tutoiement facile. Un tutoiement de caste plus que de classe ?
On est pas tellement à tu et à toi sur ce blog, non?
Tu, moi, et on en parle plus, hélas!
( Brève histoire policière et peu polissonne!)
Sur ce blog on pratique beaucoup l’insulte qui va généralement de pair avec le tutoiement, Brinqueballe.
il faut bien admettre que « tu » a des ressources assassines pour un auteur « tu me tues » ,
Les situs avaient-ils une maman?
Et ces raies sources à sa cime, vous les trouvez où, etalii?
Dans l’aristocratie les mères vouvoient les enfants qui les vouvoient en retour.
Les pères sont vouvoyés mais ils tutoient leurs enfants.
En privé bien entendu.
En résumé seul le père a droit de tutoiement et seulement sur ses enfants.
Sur ses enfants et autrefois sur ses serviteurs à la condition que ceux-ci aient été moins âgés que leur maître.
lmd,
au début de la longue série Année LvB j’avais mis en ligne le Ludwig van de MK, et si mon souvenir est bon je l’avais introduite par ce quelques mots de K. : « L’idéal serait d’interpréter Beethoven comme il entendait, c’est-à-dire mal — c’est ce que j’ai essayé de composer dans mon film —. L’idée de base était de réorchestrer sa musique de façon à ce que certaines régions sonores et certaines fréquences qu’un sourd perçoit à peine, ou encore de manière déformée, soient conséquemment traitées ».
Cela bien à part, MK analyse LvB comme icône culturelle ; l’exploitation souvent kitch qui en est faite ; les tentatives de confiner sa musique aux idéaux d’une culture dominante quelconque — bourgeoise, nationaliste, etc. —. In fine, en museifiant la maison de LvB, K. veut donner corps à l’idée d’Adorno selon qui « les musées sont les sépultures familiales des œuvres d’art ».
Je ne crois pas que le situationnisme ait eu une quelque influence sur ce travail — ni dans aucun autre de K., qui disait souvent : « La société n’a pas besoin de nous », ce qui ne correspond pas au credo des situationnistes qui se croyaient, eux, indisplensables sans vraiment l’étre.
***
À propos de Schroeder, il m’est arriver de parler de ce personnage avec l’éditeur italien des Peanuts. Il semble que Schulz était un bon connaisseur de musique, mais qu’il aimait cacher ses choix relatif à ses personnages derrière de pretextes loufoques. Par exemple, il a choisi Beethoven plutôt que Bach parce que sa « ça sonnait plus drôle » et, par ailleurs, Schroeder se rapelle de son adresse car il habite au 1770 ; Schroeder joue du piano parce que Shulz voulait introduire dans son histoire le piano-jouet de sa fille.
Vous êtes sénégalaise, Bérénice ?!
www.http://fr.m.wikipedia.org/wiki/HLM_(Dakar)
Renato, Beethoven n’avait je crois pas besoin de ses oreilles pour entendre sa musique lorsqu’il la composait.
D, pas de traces de métissage pendant au moins deux siècles. Des sans terre d’un côté, de l’autre je ne sais plus trop à quoi leurs vies ont été occupées mais une de mes soeurs est plutôt du genre rousse à taches de fournisseurs, peau qui ne bronze qu’à coup de rougeurs et ressemble plus à mon père. Donc des signes exterieurs d’un héritage genetique bien gaulois. Ma toute première institutrice fut une africaine noire comme au coeur des ténèbres ce qui justifierait ma sympathie pour les africains . quelques amis et collègues, ivoirien, malien, sénégalais, et issus des Dom Tom. J’ai été banlieusarde, dernière couronne et j’aimais beaucoup prendre le train de banlieue qui allait vers Paris le weekend, les femmes étaient resplendissantes pour se rendre vraisemblablement à quelque cérémonie.
Rousseur, et non fournisseur.
« … comme une grande majorité de Français tu te trimballes 1/4 de sang romain. »
Comment le dire ? Lors de la fondation, Rome étant habitée par 4 chats, le roi décida que quiconque aurait contribué à la défense de la ville il aurait eu droit à la citoyenneté, peu importait qu’ils fussent criminels, esclaves en fuite, etc. Des hommes arriverent de partout. Donc Romain c’est plutôt un état d’esprit qu’autre chose — incidemment, pour les femmes ce fut plus traditionnel, voir l’enlèvement des Sabines —.
Cela étant donné, il serait preferable de dire « … comme une grande majorité de Français tu te trimballes 1/4 d’état d’esprit romain. »
Tout le monde sait ça B., mais on parle là de ce qu’il entendait hors situation de composition. Tandis que MK crée un processus d’imitation pour créer l’illusion de la réalité de LvB chez le spectateur.
[D’ailleurs, il ne faudrait pas oublier qu’il aura fallu attendre les premières années du XXe pour écouter un rendu de qualité des derniers quatuors de B.]
femmes étaient resplendissantes pour se rendre vraisemblablement à quelque cérémonie
>B
À la messe B., à la messe, si c’est le dimanche.
Si c’est à New York, un Godspel.
Si c’est aux Antilles, une messe catholique bon teint.
Si c à Paris, je ne sais pas.
. Ma toute première institutrice fut une africaine noire comme au coeur des ténèbres ce qui justifierait ma sympathie pour les africains .
>B
Je n’aimerai pas vous avoir déja raconté cette histoire.
Une de mes premières élèves à Issy les Mojlineaux fut africaine.
Brigitte.
Elle était presqu’aussi grande que moi et costaud.
Et noire comme l’ébène.
Je portais une combinaison une pièce rouge et des chaussures fermées à lacets plates en kangourou rouges zaussi.
J’étais une jeune femme qui faisait de la moto. Une intruder 750 cm³. Suzuki.
L’inspecteur m’avat demandé « vous faites de la moto ? » Ben ouais.
Je portais une combinaison une pièce rouge et des chaussures fermées à lacets plates en kangourou rouges zaussi.
–
Wahhhhh !!!
Issy les Moulineaux.
Elle était du grand continent noir.
Un jour, Brigitte vient me voir.
Me dit
« Madame, je vous aime beaucoup. »
Madame était incongru.
Elle était aussi grande que moi, plus costaud et grosso modo on avait le même âge. Non j’exagère.
Dix ans nous séparaient.
J’lui demande toute interloquée « mais pourquoi ? ».
L’me répond
« Pawce que chez moi en Afouique nuawe, mon instituteuw quand je wépondais faux il me tiwait paw les oweilles et me soulevait du sol et vous madame, vous ne me faites jamais ça. »
Dans mon coeu’, au chaud, au fond, l’Afouique nouawe. Immense. ❤
Dont Brigitte. 53 ans ? Kekpart.
oui. Une combinaison avec un zip d’en bas jusque zen haut. Et l’inspecteur m’avait demandé » mademoiselle, vous faites de la moto ? ».
Ben ouais.
je me tutoie mais je pense que si j’étais une « personnalité multiple »ce qu’on ne m’a jamais dit,je me vouvoierais, pour n’offenser personne
rose , aujourd’hui justement, j’apprends que
e verbe anglais to zip signifie, entre autres, un mouvement vite comme une flèche [1]. Pour cette raison le département des Postes des États Unis a choisi en 1943 l’acronyme ZIP (Zone Improvement Plan) pour convaincre le grand public que ses lettres allaient arriver à leur destination plus vite grâce à l’usage de ce nouveau système de code postale. Plus tard, il introduit un personnage de bande dessinée appelé Mr. Zip, [2] surnommé aussi Zippy, dans l’optique de promouvoir l’utilisation du code ZIP.
si vous voulez, on peut vous appeler zippy
https://www.le-mot-juste-en-anglais.com/2020/07/le-1-juillet-1943-le-code-zip-est-n%C3%A9.html?utm_source=feedburner&utm_
Pawce que chez moi en Afouique nuawe, mon instituteuw quand je wépondais faux il me tiwait paw les oweilles et me soulevait du sol et vous madame, vous ne me faites jamais ça. »
Ca ira comme ça , Rose, inutile d’écrire l’accent avec lequel certains parlent, c’est limite raciste.
C’est relou comme pourrait s’exprimer ed. Sûr qu’on peut y croire au xyème degré à vos histoires.
Ca ira comme ça , Rose, inutile d’écrire l’accent avec lequel certains parlent, c’est limite raciste.
Point de vue dépassé adressez-vous à Aimé Césaire.
Merci et alii, mais je suis habituée à rose. Ça me va bien.
comment s’en tire l’anglais pour rendre en traduction un texte français où le jeu des « tu » et des » vous » serait signifiant
—
Lost in translation, DHH. Un peu comme le français ne pourra traduire le ‘tu’ intime du bengali (tui), distinct du ‘tu’ ordinaire (tumi) et du « vous » honorifique « apni »…Limites des l’exercice de traudction, si essentiel dans la circulation des textes et des idées.
In fine, les langues sont intraduisibles, pour reprendre l’expression du grand (et gros) livre de Barbara Cassin. Derrida battait en brèche la prétention ‘universaliste’ de certaines philosophies en utilisant l’argument de la non-traductabilité de certains concepts (logos, praxis, etc…). Allez traduire le pratico-inerte sartrien (même en français, on peine à saisir la notion!)
« Bottom (…) thou art translated », dit Peter Quince à son copain artisan à qui Puck (le vrai),à donné une tête d’âne, dans Le Songe d’une nuit d’été. Belle métaphore de la translation, de la traduction, considérable transformation.
Tout est dans Shakespeare et inversement.
Un ami d’Aimé
Ergoter entre you et you, et conclure en disant que tout est intraduisible, c’est de l’enculage de mouche. Tout ce qui ne conçoit pas clairement, ne peut pas s’enoncer . Point. Et la traduction n’a rien à voir ici.
Je pense qu’il y a matière à valoriser les traducteurs qui ont fait leurs preuves, dûment évalués et collégialement reconnus, ça éliminerait déjà pas mal de faisans …
Voila une traductrice, qui mérite toute ma reconnaissance de lectrice, elle s’appelle Josée Kamoun.
Alerte alerte à Pablito s’il passe dans le coin.
Je viens d’entendre que vétérinaire était la profession qui se suicide le plus. Explication plausible : piquer des chiens et des chats tous les jours… En ce qui me concerne, c’est inimaginable.
Ed dit:
Je savais. Il paraît que c’est parce qu’ils ont un moyen facile de se tuer, en s’injectant le liquide avec lequel ils « piquent » les animaux.
Dans les euthanasies, le plus dur c’est la détresse des gens, devoir les consoler, parfois c’est des grands gaillards qui pleurent comme des gosses ou s’effondrent carrément. Le pire c’est les euthanasies à domicile, avec toute la famille réunie autour du chat ou du chien agonisant, et tous pleurant.
Mais comme les médecins, les vétos apprennent vite à se protéger psychologiquement. N’empêche que quand c’est leur propre animal qui doit être piqué, ils agissent comme tous les propriétaires. Moi je n’ai jamais vu pleurer ma fille comme le jour où on a dû piquer notre chatte à l’École d’Alfort où elle était élève depuis 4 ans et avait déjà participé à des dizaines d’euthanasies.
Les vétérinaires ruraux sont souvent au bord du burn-out surtout lorsqu’ils ne sont pas en cabinet/clinique. Sollicités sans arrêt, we et jours fériés et la nuit. Souvent des célibataires. Très difficile voire impossible de prendre des vacances. C’est la raison principale de leur désespoir.
D. dit:
C’est exactement cela. Ma fille, à 22 ans, quand elle était étudiante, a fait un stage avec un véto rural trentenaire (marié et avec 3 ou 4 gosses), en le suivant partout pendant deux mois (y compris dans les interventions à n’importe quelle heure de la nuit – et à l’époque où elle l’a fait c’était souvent). Étant en forme (5 h par semaine de karaté) elle a finie épuisée, écoeurée de ce qu’elle a vu et entendu. Ce qui l’a décidée à abandonner définitivement son rêve de s’installer à la campagne, dans une maison avec plein d’animaux, pour faire moitié en clinique et moitié en rural, comme souvent les vétos de la campagne qui habitent pas loin d’une ville.
Quant aux abattoirs, où elle a fait aussi un mois de stage, si les gens voyaient ce qui s’y passe, deviendraient végétariens tout de suite (entre la théorie – la loi – et la pratique, la distance est énorme, avec des gros problèmes pour « l’abattage rituel » – un vrai scandale dans un pays laïque comme la France).
Culture
« En lisant ‘Les Faits’ de Philip Roth, j’ai compris pourquoi il faisait son one man show ! » : Josée Kamoun signe une nouvelle traduction du romanLa traductrice Josée Kamoun, chez elle à Paris le 22 juin 2020, et la couverture de sa nouvelle traduction du roman de Philip Roth, « Les Faits » publié aux éditions Gallimard (Laurence Houot / FRANCEINFO Culture)
Par Laurence Houot – Rédaction Culture – France Télévisions
Mis à jour le 25/06/2020 | 18:10 – publié le 25/06/2020 | 17:23
Josée Kamoun nous parle de sa nouvelle traduction du livre « Les Faits, autobiographie d’un romancier » de Philip Roth, ce grand écrivain américain disparu en 2018, qu’elle connaissait bien.
Les éditions Gallimard publient une nouvelle traduction du livre de Philip Roth, Les Faits, sorti en 1988. Dans ce livre sous-titré non sans facétie Autobiographie d’un romancier, l’auteur de La Pastorale américaine, de La Tache, ou encore de Mnémesis fait le récit de sa propre vie, de son enfance au succès de Portnoy et son complexe.
« Un livre radicalement à rebours »
Le livre s’ouvre sur une lettre que le romancier adresse à son personnage et alter ego Zuckerman, dans laquelle il s’interroge sur les raisons de cet exercice autobiographique. Pour la plupart des romanciers, souligne-t-il, « l’imagination est stimulée par les faits » et il s’étonne lui-même de vouloir « écrire un livre radicalement à rebours, à partir de l’imaginé », qu’il se propose de « dessécher en quelque sorte, à dessein de restituer son expérience de la factualité originelle, avant passage dans la fiction ». Vaste programme, auquel le romancier s’attaque à sa manière, c’est-à-dire en baladant joyeusement son lecteur.
Ce récit « autobiographique » du romancier disparu en 2018 est coincé entre deux lettres, celle adressée à son personnage Zuckerman, et la réponse qu’il lui fait en épilogue. On découvre dans ce livre un enfant poussé dans un « foyer parfait », un étudiant qui s’essaie à la littérature avec des histoires « hors sol » qu’il qualifie lui-même de « bluettes ». Puis on assiste à la naissance d’une carrière littéraire, avec le succès de Portnoy et son complexe, qui a « germé sous la forme d’un numéro à l’intention de ses amis ». Les Faits est aussi l’histoire d’un homme démoli par la folie de son épouse, puis réjoui par sa mort… Le récit est comme toujours chez Roth entremêlé d’une réflexion sur la « judéité », et sur le sentiment d’appartenance à la grande Amérique.
« Ne le publie pas »
Cette incursion dans le réel comporte des limites que le personnage de Zuckerman ne manque pas de rappeler à son créateur : « Dans la fiction, tu peux être tellement plus près du vrai, sans devoir te soucier en permanence des blessures que tu pourrais infliger à tel ou tel. Ici, tu voudrais faire passer pour de la franchise une espèce de danse des sept voiles – ce qui est sur la page se lit comme le cryptage de ce qui en est absent. Cette inhibition fait l’effet d’une réticence à dire certaines choses et – autre déception – elle se traduit par un ralentissement du tempo, un évitement de l’explosion, un renoncement au besoin qui me paraît te caractériser d’ordinaire : celui de dynamiter l’instant ». Zuckerman n’y va pas par quatre chemins : « J’ai lu le manuscrit deux fois. Tu m’as demandé d’être franc, je vais l’être : ne le publie pas. Tu t’en sors beaucoup mieux quand tu écris sur moi que quand tu entreprends de raconter ta vie ‘avec exactitude’. »
Où est le vrai ? Où est la fiction ? Comment faire le récit d’une vie ? Philip Roth se garde bien de nous installer dans une photographie figée par les mots, qu’il utilise au contraire habilement pour nous raconter une histoire tissée de fils réels et imaginaires indébrouillables, qui finissent par composer un portrait d’homme et d’écrivain d’une sincérité bouleversante.
INTERVIEW : Josée Kamoun, traductrice
Josée Kamoun a signé la traduction de ce livre singulier de Philip Roth. Nous l’avons rencontrée chez elle, à Paris dans son appartement comme une maison, plein de lumière et de livres. Pour cette traductrice audacieuse -sa traduction de1984, de George Orwell a fait récemment couler de l’encre- Les Faits est une œuvre « quintessentielle, frappée du sceau de l’ironie et du paradoxe ». Josée Kamoun a traduit de nombreuses œuvres de Philp Roth. Outre son oeuvre, elle connaissait bien l’homme, pour avoir passé du temps avec lui à l’occasion de chacune des traductions de ses livres. Josée Kamoun nous raconte ses séances de travail avec lui, nous décrit un Philip Roth « bateleur », et cette verve aux racines de sa vocation littéraire. La traductrice nous explique la place de ce livre dans l’œuvre de Philip Roth et ce qu’il nous révèle du romancier et de l’homme. Elle invite enfin à entrer dans les coulisses de la traduction, et les joies que ce métier lui procure.
Pablo la chiasse est dady, quelle nouvelle. Cocu aussi, certainement.
@Bloom,
A propos de Barbara Cassin et de l’intraduisible :
» En revanche, il est loin d’être sûr que le Scylla du « nationalisme ontologique » ait été réellement évité. Car, outre le fait qu’un grand nombre d’entrées portent sur le vocabulaire philosophique issu de l’allemand (ce qui est assez naturel, compte tenu du poids de la philosophie allemande), un grand nombre d’entrées sont consacrées à des notions heideggériennes ou fortement chargées en connotations heideggériennes (Dasein, Seyn, Ereignis, Es gibt, Heimat, Gestell, Geschichtlichkeit, Vorhandung, etc.), et cet auteur se trouve plus cité que Thomas d’Aquin ou Descartes, si bien qu’on a quelquefois l’impression de lire un Dictionnaire Heidegger et le sentiment que la vraie langue de la philosophie européenne est le heideggérien [2]. On peut bien comprendre que rétablir les droits de la philosophie européenne contre le rouleau compresseur de l’anglais imposait de consacrer des articles à des termes issus des langues vernaculaires européennes, mais était-il vraiment nécessaire de pousser le particularisme jusqu’à glisser des articles sur des concepts parfaitement idiosyncrasiques tels que plasticité (Catherine Malabou), Homo Sacer et vita nuda (Giorgio Agamben) ou encore forçage (Alain Badiou) dont le moins qu’on puisse dire est que l’usage en est récent et n’est européen que par courtoisie ? Il est vrai que ces articles coexistent avec d’autres sur le care (Carol Gilligan) ou le gender, termes dont l’origine européenne et l’intraductibilité échappent au lecteur, alors même que l’auteur de l’article (Judith Butler) nous rappelle que celle qui mit cette problématique en avant est une Frenchie, Simone de Beauvoir, dans Le deuxième sexe, qu’on traduirait difficilement par Le deuxième genre. » Pascal Engel.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2017/07/18/mythe-intraduisible-cassin/
(…/…) » Emily Apter nous dit que le choix du titre anglais, « Dictionary of Untranslatables », est un « principe organisateur de l’ensemble du projet ». Elle cite aussi Derrida : « En un sens, rien n’est intraduisible, mais en un autre sens tout est intraduisible. » Mais il n’y a là paradoxe que si l’on suppose que la traduction suppose l’identité absolue de sens, ce qui n’est jamais le cas. Si c’était le cas, les seuls vrais énoncés de traduction seraient comme cette réplique de La cantatrice chauve : « Comment dit-on ‟grand-mère”, en français ? – Grand-mère. » Le relativisme linguistique et culturel auquel souscrivent la plupart des auteurs de ce Vocabulaire est non seulement faux, mais confus. Il suppose la possibilité de la traduction. Là où ces auteurs pensent que la philosophie est essentiellement intraduisible, je dirai au contraire qu’elle est essentiellement traduisible. Cela n’empêche évidemment pas les difficultés de traduction. Mais alors la montagne de Cassin accouche d’une souris. Autant revenir au bon vieux Vocabulaire technique et critique de la philosophie d’André Lalande. » Pascal Engel, article cité supra.
Ne pas s’abstenir de lire Houellebecq, un pro de la profession à propos des abattoirs. C’est dans » Serotonine »
On avait déjà taillé B. Cassin, qui contrairement à Vincent LINDON ne mérite pas son nom, mais c’est bien d’en remettre une couche.
@ Vanina
Dans les boléros, la salsa, le merengue et autres musiques populaires latino-américaines il y a la musique, très entrainante, mais aussi les paroles, parfois très profondes et d’autres très drôles (avec des sous entendus sexuels souvent).
L’un des chanteurs (et auteur de très bonnes paroles) que je préfère est le Dominicain Juan Luis Guerra (Saint-Domingue, 1957):
EXITOS, EXITOS, EXITOS Sus Mejores Canciones
https://www.youtube.com/watch?v=cNqwyLhyVkw
Excellente traductrice, Josée Kamoun, ancienne inspectrice générale d’anglais, à la retraite (me^me si sa retraduction de 1984 et son parti pris de traduire le préterit par un présent est assez critiquable.Pour le domaine anglo-américain, la retraite permet à d’anciens profs de se consacrer avec grand bonheur à la traduction littéraire (dont on ne peut pas vivre car elle ne paie vraiment pas). Je pense à Philippe Jaworski, Claude Demanuelli, Nelcya Delanoë, George-Michel Sarotte…
5h par semaine de karaté c’est toujours en dessous de 20h de Kung-fu.
En plus de Roth, Josée Kamoun , depuis l’anglo-americain, a aussi ete passeuse de R. Ford. Reconnaissance éternelle.
@hot pepper,
Traduire la jargonnante Judith Butler, a consummation devoutly NOT to be wished!
J’ai abandonné en chemin la traduction d’un ouvrage anglais (University of Kent) consacré à la French Theory,irrémédiablement & inutilement hermétique. Me suis pris l’ire de l’ami B.Clément, mais là où il n’y a pas le plaisir du texte,il ne peut y avoir traduction d’icelui.
Je ne sais pas si Josee Kamoun sera mise à contribution dans la pleiade Orwell, annoncée par Passou ?
Sur Philippe Jaworski et la Pléiade Orwell, Le Monde:
« Professeur de littérature américaine à l’université Paris-Diderot, il a lui-même retraduit le livre-phare de George Orwell, 1984. Cette nouvelle version d’un roman devenu monument de la littérature mondiale sera à n’en pas douter scrutée avec attention. »
(The Big Brothers Of Translations Will Be Watching Him…)
J’ai bien l’impression qu’une omerta de l’akademie s’est constituée, comme un ministère de la vérité à l’encontre de J. Kamoun.
Mais bon, on ne sait pas trop depuis quand la Pleiade est devenue un repaire de gloseurs.
Pablo la chiasse est dady
Marie Sasseur dit:
La Blatte de Blog alcoolique, alias Marie la Chiasse, est atteinte d’alzheimer. Elle commence à répéter ce qu’on dit d’elle, croyant que c’est elle qui l’a inventé.
Ce blog est en train de devenir un EHPAD à ciel ouvert: en plus de Gigi la Visqueuse, Bouguereau et Et alii, et après le Pétomane, dont les délires commencent à être inquiétants, c’est maintenant notre Pouffiasse Professionnelle, dite Gregorette Samsa, qui se met à donner des signes évidents d’une mémoire endommagée.
Très intéressant:
Boris Cyrulnik – « Psychothérapie de Dieu »
5h par semaine de karaté c’est toujours en dessous de 20h de Kung-fu.
D. dit:
Ce n’est pas bon pour tan santé de voir tant de films chinois de série B…
Pablo le delinquant franquiste doit avoir un gros problème avec sa bobonne.
Il n’y a pas besoin de lire dans les astres pour comprendre qu’il est cocu, se biture comme un malpropre, et pense donner le change avec des liens YT sur des forums internet.
Tout le monde sait maintenant que le cocu franquiste, ordurier et ivrogne, milite pour des sectes d’ésotérisme new age.
Moins cher que la pleiade.
30 mai 2020 à 11h08
La nouvelle version francophone du chef-d’œuvre d’Orwell par Josée Kamoun est sortie jeudi 28 mai en édition de poche.
@Bloom
a propos des problemes de traduction , ce post que j’avais déjà envoyé sur la RDL, montrant la manière dont Agnes Desarthe avait essayé de résoudre le propbleme de transposition de la totalité du sens :
« Pour illustrer la difficulté de rendre dans la langue cible ,la totalité des connotations,effets de sonorité,références intertextuelles, voire mythologiques au sens barthesien, d’un mot ou d’une phrase de la langue d’origine ,cette anecdote que raconte dans un de ses livres Agnès Desarthe
Engagée dans la traduction d’un ouvrage de Cynthia Ozyck, elle s’est heurtée à un passage où le nom de l’héroïne Beatrice ,habituellement abrégé par ses proches en Bea prononcé « Bi« donnait lieu d’une part à variation sur le sens de « bi « comme note de musique ,(si en français ) et renvoyait d’autre part ,par une sorte de clin d’œil ,à la formule‘ »To be or not to be » ,devenue dans le monde anglophone une sorte de slogan passe-partout où la syllabe se répétait comme dans une comptine,sans la resonnance tragico -shakespearienne que sa traduction aurait eu en français . .
L’effort de la traductrice a consisté à rechercher en français un prénomsusceptible de s’abrégeren une syllabe initiale correspondant d’une part à une note de musique,et entrant d’autre part de manière répétée dans une formule familière
« Dominique » dont l’abréviation lui offrait à la fois la note « do» et se trouvait repetée dans le vers initial d’une berceuse française populaire « dodo l’enfant do » , lui est apparu comme une solution .
Restait à vendre à l’auteur la modification du prénom de son héroïne, ce qu’elle a accepté en modifiant cependant Dominique en Doris qui garde la coloration américaine
C’est ce que le philosophe Vincent Descombes a appelé, dans son livre Les Embarras de l’identité (Gallimard, 2013) “l’identité expressive”, ou le droit pour l’individu “à définir lui-même son identité comme il la conçoit”. Or, si attrayante que soit cette conception, qui résonne avec notre idée moderne que l’homme peut se façonner lui-même, il me semble qu’il y a quelque chose, dans l’identité, qui résiste à cette approche.
Pensons à un élément aussi banal que notre prénom. Moi, par exemple, c’est “Martin”. Je ne l’ai pas choisi, et pourtant, c’est ainsi que je me désigne, par un subtil chassé-croisé entre ce que les autres ont imprimé en moi et ce que je suis. N’en va-t-il pas de même pour tous les traits de notre identité ?
Il se trouve qu’au moment où je découvrais la polémique autour de J. K. Rowling, je plongeais dans la série d’espionnage Le Bureau des légendes, où cette question de l’identité est centrale, puisque cette fiction met en scène des agents de la DGSE qui ne cessent de s’inventer des identités pour se faire passer pour d’autres. Or, que nous enseigne cette série, dont l’un des personnages s’appelle justement Vincent Descombes ? Qu’à force de s’inventer des “légendes”, les agents en viennent à perdre le sens de leur identité. Bref, si je ne suis que ce que je dis que je suis, je cours paradoxalement le risque de ne plus savoir qui je suis.
Martin Legros
philomag bonne soirée
Passou, c’est dommage de ne pas avoir signalé cette re-traduction de 1984, de qualité et à moindre coût.
Ce qu’il y a de bien avec vos avis à la population, c’est qu’on peut toujours en émettre de vrais, pour rééquilibrer…
C’est qui ce alainje, qui cause dans le poste a Passou ( en service minimum) ?
@ « Bref, si je ne suis que ce que je dis que je suis, je cours paradoxalement le risque de ne plus savoir qui je suis.
Martin Legros
philomag bonne soirée »
C’est docteur Lecter, et philomag ne se renouvelle plus tellement dans les sujets…
https://www.philomag.com/les-idees/dossiers/peut-on-vivre-plusieurs-vies-en-une-8512
@ marie S
merci pour la traductrice de Roth;
au reste , je suis abonnée à Philomag et ça me convient
« Moins cher que la pleiade.
30 mai 2020 à 11h08
La nouvelle version francophone du chef-d’œuvre d’Orwell par Josée Kamoun est sortie jeudi 28 mai en édition de poche. »
Le néoparler a remplacé la novlangue sans compter le fameux Guerre est paix au lieu de La guerre c’est la paix
https://www.franceculture.fr/litterature/novlangue-neoparler-nouvelle-traduction-george-orwell
Jose Kamoun justifie l’abandon de « novlangue » pour « néoparler » par le terme original « newspeak »
On s’oriente vers une ère de retraductions en série …
Marie la Chiasse n’a pas seulement la mémoire endommagée par son grand âge, mais aussi le raisonnement avarié et la logique désagrégée.
Ses mots sentent la gangrène mentale.
zippy et Jazzi un duo de trapézistes, rose !
Dorénavant, le New York Times écrira « Black » avec une majuscule
Hamlet, je proteste!
Dans votre description du polar ormaté pour public Américain, vous avez oublié le politicien pourri. C’est important un politicien pourri, d’abord parce que ça évite au lecteur de réfléchir, ensuite, parce que ça lui donne un bouc émissaire tout trouvé.
Le problème n’étant plus qui a tué qui, mais de quelle façon est-il mêlé à ça?
Ici , gros sabots de l’auteur, qui oppose progressivement son héros à ce triste Sire d’un nouvel ordre.
Ledit héros n’est pas nécessairement un brave jeune homme. Actuellement, pour faire Sudiste et pseudo-Faulknerien, l’inspecteur éthylique a la cote. Joignez-lui une force de la nature et vous avez quelque chose comme un Bob Morane pour adultes, façon qu’est-ce que ce monde est pourri! ( Ce qui entre parenthèses ne nous apprend rien de neuf dirait Et Alii qui a lu l’Ecclésiaste à l’endroit et à l’envers!)
La démonstration sera parfaite en choisissant avec un certain cynisme tour à tour selon les volumes un Républicain ou un Democrate.
Formaté le produit est prêt à etre consommé, mais laissera-t-il grand chose dans nos mémoires?
Jazzi a raison, il vaut mieux lire Renan!
A bientôt.
MC
Pour parfaire cette démonstration, ayez grand soin de varie
Notez que, selon un modèle éprouvé, ils ont fait les meilleures études dan les meilleures universités
Sur la question du vous et du tu Bruneau et Brunot citent cette règle d’Oudin, je crois, » en France on ne tutoie que les valets », Mais il existe un tutoiement aristocratique, en général utilisé dans des scènes de forte tension; Corneille par exemple:
« Sois tel que je t’aimais si tu veux que je t’aime
Sois tel que tu parus quand tu conquis Milan »
Ou dans Britannicus, la tirade graduée d’Agrippine passant du vous au tu/
» Approchez, Néron, j’ai deux mots à vous dire…
Regne, de crime en crime enfin te voila Roi
Tu m’as défait d’un père
Pour introduire la Damnatio Memoriae finale:
« Et ton nom paraitra dans les races futures
Aux plus cruels tyrans, une cruelle injure »
Le vouvoiement biblique est entériné par, mais antérieur à la Vulgate.C’est particulièrement le cas pour le Nouveau Testament ou le Christ vouvoie son père à Gethsémani alors qu’aujourd’hui, il le tutoie…
A bientôt.
MC
hach le néron..havec ses bagouzes..ses valoches aux noeils passé au bleu..et surtout ses longs palabres un peu cafouilleux que ses presques contemporains bien vicelard lui on mis dans la lippe..sincérement tu crois meussieu courte que parcequ’il a fallu un début il leur ont eu besoin de tant d’himagination..tu oublies le caractère meussieu courte ‘le caractère’..celui par lequel lhestoire se fait à coup sûr qu’il disoit le marcel..qui dit mieux les mots havant qu’il ne naissent même..au début était l’hidole meussieu courte
Boris Cyrulnik – « Psychothérapie de Dieu »
acte 1 scene 1..(une voix off dans la nuit dun baqueroume..fumée méfitique..éclair..wagnère à la console)
entrez ici meussieu cyrulnik..que je vous encule
C’est docteur Lecter
sapré tèrezoune..par exempe ce phrasé un peu trainant meussieu courte..lhomme est infinitézimal
https://www.youtube.com/watch?v=mLY703TDdVg
« entrez ici meussieu cyrulnik..que je vous encule »
Mais non, le boug, Dieu tutoie sa créature :
« Entre ici, Cyrulnik… que je t’encule ! »
On voit qu’il commence à se faire tard…Attention à ce que vous dites, Boris pourrait vous cyrulniquer tel Paul Edel dégommant le gommeux Delaporte, ce en quoi il a fait œuvre pie, comme dit la vieille France.
DHH
Commencé Absalom (grâce à vous). Tellement désarçonné par la première page que je n’ai d’abord rien compris, comme une langue étrangère (pourtant plus de la moitié de ma vie aux Etats-Unis). C’est aussi une journée bien chaude aujourd’hui, avec des glycines, ce qui rajoute à l’ambiance. Je comprends cependant qu’ « après on ne lit plus comme avant ». N’aimeriez (nonne…) vous pas aussi Faulkner parce que vous avez appris à aimer la grammaire? (Cela ne me surprendrait pas que l’on puisse dire « elle aime le grec, le latin, et Faulkner).
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