de Pierre Assouline

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La République des livres
Manchette in situ

Manchette in situ

Rien ne vaut la correspondance d’un écrivain pour le (re)découvrir, hors son œuvre, bien entendu. Il s’y lâche comme jamais sans imaginer un instant qu’elle sera un jour recueillie et publiée, sauf à s’appeler Gide et à préparer pour chaque lettre une copie de l’original à destination d’une future Pléiade. Vraiment pas le genre de Jean-Patrick Manchette (1942-1995), vaincu par un cancer à 53 ans, lequel n’avait pas de toute façon pas besoin de l’intimité épistolaire pour se lâcher.

Qu’on le jugeât dépourvu de sur-moi, franc du collier, grande gueule, bougon, ironique ou provocateur (son passage à Apostrophes en donne déjà une idée), peu importe : la lecture passionnante de ses lettres confirme bien que, à l’opposé de ce dont Proust a voulu se convaincre dans sa critique de Sainte-Beuve, chez lui, le moi social et le moi de l’écrivain ne faisaient qu’un. Le romancier était ses personnages et ne se lançait pas dans des acrobaties rhétoriques pour instiller l’idée, si féconde pour des générations de thésards, que son « je » était un autre. Ne fut-ce qu’à ce titre, la parution de ses Lettres du mauvais temps. Correspondance 1977-1995 (537 pages, 27,20 euros, La Table ronde), autoportrait en creux, devrait être un événement susceptible de dépasser le cercle des polardeux (encore que ledit cercle se soit considérablement agrandi ses dernières années).

C’est de littérature qu’il s’agit et de littérature tout court. Il se veut d’abord et avant tout un romancier. Et il s’y serait tenu s’il n’avait pas été obligé de perdre une partie de sa courte vie à la gagner : scénarios pour la télévision et le cinéma, retapage de synopsis pour des films libidineux, travaux alimentaires, négritudes diverses et variées, prière d’insérer, chroniques sans compter les nombreuses traductions de l’anglais (une activité qu’il adore et dont il aurait aimé faire son métier) etc L’ordinaire inavoué de tant d’écrivains. Ses lectures l’ont formé mais pour lui fournir moins une esthétique qu’une technique. Des procédés d’écriture.

Rien de tel que l’examen des aînés pour distinguer ce qu’il faut faire de ce qu’il faut fuir. Parfois, un film particulièrement bien fichu lui en apprend davantage qu’un bon livre. Ainsi de Marathon Man, réalisé par John Schlesinger mais surtout adapté par William Goldman de son propre roman. Il admire l’habileté chez les bons faiseurs mais s’en méfie, refuse d’être dupe du savoir-faire d’un James Hadley Chase jugé antipathique car « sans conscience ni morale ».

Bien sûr, les lecteurs de deux générations qui se sont régalés (j’en fus à 20 ans et quelques et j’en conserve la nostalgie) à la parution de L’affaire N’Gustro (1971), Ô dingos, ô châteaux ! (1972), Nada (1972), Morgue pleine (1973), Que d’os (1976), Le Petit bleu de la côte ouest (1976), Fatale (1977), La position du tireur couché (1981) se royaumeront dans ce volume de missives, d’autant que ses éditeurs ont eu le bon goût de nous épargner les notes de blanchisserie. Leurs notes en bas de page informent et précisent sans accabler ni assommer (tous les éditeurs de correspondances ne sont pas des cuistres). Pour l’essentiel, ses interlocuteurs sont des écrivains (Pierre Siniac, Robin Cook, Donald Westlake, Paco Ignacio Taibo II, Pierre Pelot, Jean Echenoz…), des amis, des dessinateurs (Enki Bilal), des critiques (Michel Ciment), des gens de cinéma (Philippe Labro), des éditeurs (Antoine Gallimard) des années 80 et sq, celles de « la mode du polar », dont Manchette serait peut-être bien étonné s’il revenait nous visiter de découvrir qu’elle fait désormais résonner un drôle d’accent scandinave. Du côté des nouveautés américaines, il ne cache pas son aversion pour un Stephen King en 1987, ce qui révèle un aspect plus complexe et nuancé de sa personnalité :

« Je ne peux pas aimer un écrivain qui se sert essentiellement de dégoûts et de peurs primaires pour frapper ses lecteurs. Suis-je en train de faire la morale ? Peut-être. Mais mon dernier contact avec King (comme lecteur) a été la lecture de « Simetierre » ; il y avait une série de pages sur les aspects les plus sales de la mort violente, des soins hospitaliers et ainsi de suite ; elles m’ont fait penser à une ou deux personnes que je connaissais et qui sont mortes récemment ; je me suis dit que n’importe quel lecteur qui avait réellement dû se confronter à la mort d’un ami ou d’un parent vomirait, non pas à cause des descriptions de King, mais de leur finalité (ou de leur absence de finalité) : faire frissonner, voilà tout »

Tous ses romans sont parus dans la Série noire, la collection qui a donné ses lettres de noblesse à son genre sous la direction de l’historique Marcel Duhamel. Pour Manchette, c’était sa maison (neuf de ses onze romans y ont trouvé asile). Comme une famille d’esprit. Quoique beaucoup moins dans les dernières années :

« Je ne veux pas revenir à la SN en tant que Manchette parce que la SN n’est plus la collection mythique qu’elle fut. Côtoyer Hammett et Chandler, très bien ! Côtoyer Thierry Jonquet, non merci ! » (1992)

Cette Correspondance n’est pas un livre à consulter, parcourir ou picorer. Car dès les premières pages, on se surprend à vraiment lire chaque lettre entièrement, attentivement, persuadé qu’il en sera ainsi pendant tout le volume, comme s’il s’agissait de celle de la correspondance de Mallarmé ou de celle de Voltaire. Jouissif dès la chaleureuse et empathique préface de Richard Morgiève !

Une vraie violence, à peine refoulée, exsude de ses pages – et elle n’est pas strictement politique ou dictée par sa conscience sociale, la critique de la société de consommation et l’esprit de contestation. On le sent prêt à en découdre en permanence, à se battre physiquement et pas seulement par voie d’insultes. Son style épistolaire n’est pas sans rappeler celui des grands polémistes et pamphlétaires, quelque chose comme un Karl Kraus du polar. A certaines époques, celles de l’agoraphobie, de l’alcoolisme et de la fêlure caractérielle, il s’enflamme vite. On en avait déjà eu un écho gratiné dans la Correspondance avec l’agent Gérard Lebovici publiée en 1978 par Champ libre.

Politiquement, on sent en permanence cet enfant des classes moyennes marseillaises (même s’il a grandi à Malakoff) osciller entre un anarchisme bien tempéré et un situationnisme non dogmatique. Situ certes mais en marge. Encore faut-il, pour voir en quoi Manchette s’y retrouvait à l’aise sans s’y enfermer, définir à nouveaux frais ce que fut l’Internationale situationniste ainsi que le fait Serge Quadruppani :

« … créée par la fusion plus ou moins réussie d’un courant révolutionnaire marxiste antiléniniste et antistalinien (incarné en France par la revue Socialisme ou Barbarie) et du courant littéraire qui va de Dada au lettrisme en passant par le surréalisme… »

Manchette était un esprit radical au sens de radicalement libre, indépendant, athée, hostile à la culture-marchandise, rétif à tout embrigadement, porté sur l’autodérision, incapable d’appartenir à quelque organisation que ce soit. Dans ses critiques du cinéma, il n’hésite pas à citer sinon à emprunter des morceaux théoriques à l’Internationale Situationniste, Guy Debord au premier chef. Nombre de ses romans contiennent des zestes d’intertextualité. Des citations cryptées pour ceux qui savent les reconnaitre : des démarquages de Marx et Huysmans dans Fatale etc  Le plus drôle, c’est quand il découvre que d’autres lui rendent la pareille : quelle n’est pas sans surprise, en lisant Le Méridien de Greenwich que Jean Echenoz lui a envoyé, de constater…

« Je suis d’autre part troublé par la grande similitude de beaucoup de nos intérêts, telle que j’ai pour ainsi dire eu l’impression que j’étais moi-même l’auteur de votre livre dans un univers parallèle (…). Je suis curieux de savoir si vous avez ou non écrit votre texte en utilisant un procédé systématique de démarquage d’autres, dont certains des miens… »

 

Ce qui n’empêchera pas par la suite une relation amicale entre les deux auteurs au fil de leur correspondance. Littérairement, Manchette se situait bien sûr en dehors de toute école, bien qu’on ait voulu l’enfermer dans une manière de béhaviourisme au motif que, comme son cher Dashiell Hammett, ses personnages se manifestaient par leurs comportements et se distinguaient par leurs actions et non par leurs états d’âme (moins il y a de psychologie, moins il y a de manipulation) ; pour autant, il ne reniait pas l’héritage réaliste-critique du roman noir américain, poussant plus loin qu’eux encore son souci quasi maniaque dans la précision de la description des objets, surtout des armes. Interessant de voir ce qu’il donne une fois rendu en anglais : on lira ici le point de vue de son traducteur Donald Nicholson-Smith. Les jugements que Manchette porte sur Pierre Siniac, Jean-Pierre Bastid, Françis Ryck, José Giovanni, Léo Malet, Joseph Bialot (grand souvenir du Salon du prêt-à-saigner, révélation en 1977 d’un primoromancier de 55 ans !) nous renseignent autant sur eux que sur lui, sur sa conception de l’écriture. Mais lui-même en convient : à part les copains de la Série Noire, il ne s’intéressait guère à la Littérature de son temps, traitait les universitaires de « crétins » et les théoriciens « de Barthes à Sollers et autres putes », lui préférant la BD et la SF. Mais dans l’inventaire de ces humeurs qui constitue ce recueil, dès qu’il se livre à la critique de sa propre activité assez désabusé et porté à l’autodénigrement, contradictions et paradoxes compris, c’est bien à Flaubert qu’il se réfère – et Orwell qu’il conserve à son chevet, surtout Hommage à la Catalogne. N’empêche, de temps en temps, on comprend bien entre les lignes qu’il fait quelques exceptions quand l’occasion s’en présente. Ainsi lorsqu’il loue la tradition qui relie Conrad à Greene et Le Carré :

« Chez eux, je suis fasciné par la plasticité du tempo : quelqu’un commence à raconter une histoire qu’il a entendue en prenant son temps avant qu’elle fusionne avec une autre histoire et qu’on aboutisse finalement à l’histoire « réelle » »

En ce temps-là, pas dupe du fait de bénéficier de « ma petite vogue intello », il fut rapidement étiqueté chef de file du roman noir français de gauche, sinon gauchiste ou plutôt « proche de la dissidence d’ultra-gauche » ; tandis que ADG (de son vrai nom Alain Fournier, on comprend qu’il ait pris un pseudo pour écrire), dont La Marche truque (1972), La Nuit des grands chiens malades (1972), Berry Story (1973), Le Grand Môme (il ne pouvait y échapper) (1977) notamment se relisent encore avec le même bonheur que les grands Manchette, ADG donc, lui, représentait l’aile de droite sinon d’extrême-droite (il était journaliste à Minute, Rivarol…) de la Série noire.

Sans être amis tant le fossé était large entre eux, les deux hommes s’étaient liés dans les années 70, Manchette appréciant son style populiste truffé de savoureux néologismes argotiques à mi-chemin entre Céline et Audiard, ce dont témoignent plusieurs lettres de ce recueil, jusqu’à ce qu’une inévitable brouille de les sépare. Mais ils s’estimaient par-delà les clivages politiques (et quels !), Manchette n’étant pas loin de penser que tous les deux, avec Albert Simonin, incarnaient le néo-polar à la française – ce qui était bien vu. Mais des trois, lui qui était hanté par la question sociale, il était bien le seul à considérer le travail ouvrier à la chaine comme relevant de l’extermination. La répétition, c’est la mort. Impossible de ne pas y penser en relisant La position du tireur couché. Un volume de Correspondance, outre sa capacité à nous en rendre l’auteur plus proche, plus familier, cela sert aussi à cela : le relire avec un autre regard.

(« Jean-Patrick Manchette, 1984 » photo de Gérard Rondeau  ; « Dessin de Tardi en couverture de L’Intégrale Manchette/Tardi ; « JP. Manchette,  1967 » photo D.R. ; « Dessin de Tardi en couverture de La Position du tireur couché« )

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

1 220 Réponses pour Manchette in situ

👀 dit: à

Godard est d’ailleurs toujours en vie. Je le croyais mort. Mais non.

bouguereau dit: à

alain Le saux..les bons illustrateurs pour enfant sont trés souvent des types tout a fait hétonnants..

👀 dit: à

Je viens de regarder de nouveau la liste complète des œuvres de Godard, elle est fort longue et pourtant non je n’ai rien trouvé qui m’ait été supportable dans cette œuvre.
A bout de Souffle, Le mépris, Pierrot le fou, souvent encensé, me laissent de marbre.
Mais là où Godard m’a été carrément insupportable (au sens d’indigestion, d’allergie), c’est dans Détective. Quelle horreur que ce film.

bouguereau dit: à

Godard est d’ailleurs toujours en vie. Je le croyais mort. Mais non.

comme quoi la croyance c’est une commodité dédé..

bouguereau dit: à

..ce qui est pratique on a du mal a s’en défaire..c’est trés humain dédé

Bloom dit: à

George Perec n’a pas tenté d’épuiser Ellis Island, la plus importante porte d’entrée des immigrants européens aux US. Avec Robert Bober, (toujours aussi bellement en vie) il l’a incarnée en autant de récits qui rejoignent sa propre histoire. Immigration, mode d’emploi:
https://www.youtube.com/watch?v=V1fc56PZEmE

bouguereau dit: à

Georges Le Gloupier entarte le Président

coluche a dit que s’il était élu il envahirait la belgique..tout ça ne srait jamais arrivé

bouguereau dit: à

philipp solers hépuise le prodomo..cavé canème

bouguereau dit: à

godard a hépuisé dédé..

bouguereau dit: à

polo meussieu courte rénateau etles bimbos sur le capot hépuisent la 2cv

bouguereau dit: à

il l’a incarnée en autant de récits qui rejoignent sa propre histoire

..mais la gitane l’a hépuisé

et alii dit: à

merci, bloom;
je suis petite fille et fille d’émigrants de l’est en Amérique;mon géniteur avait déjà un prénom américain:et me fille est devenue américaine ; son fils est né aux U.S . elle y semble heureuse, mariée à un journaliste venu en France « apprendre » mieux la langue; il est aussi très politisé (le petit n’avait pas 10 ans quand il a été envoyé à sa première manif!)

Marc Court dit: à

La mort subite est encore une peur répandue vers 1640-50.
La propagande royale de Charles VII s’en sert auparavant de maitresse façon dans le cas de Cauchon;
tant pis si ça fait enrager Marie Sasseur!
MC

Jazzi dit: à

Tentative d’épuisement d’un lieu parisien de Georges Perec :

« Il y a beaucoup de choses place Saint-Sulpice, par exemple : une mairie, un hôtel des finances, un commissariat de police, trois cafés dont un fait tabac, un cinéma, une église (…), une entreprise de pompes funèbres, une agence de voyages, un arrêt d’ autobus, un tailleur, un hôtel, une fontaine que décorent les statues des quatre grands orateurs chrétiens ( Bossuet , Fénelon , Fléchier et Massillon ), un kiosque à journaux, un marchand d’objets de piété, un parking, un institut de beauté, et bien d’autres choses encore. »

Parmi cet inventaire une chose a disparue, saurais-tu dire laquelle ?

bouguereau dit: à

tentative de baroz et renfield d’hépuiser la rdl..call for dédé

bouguereau dit: à

tant pis si ça fait enrager Marie Sasseur!
MC

meussieu courte est inépuisab

DHH dit: à

@jazzi
Aujourd’hui n’y a plus de cinema (le Bonaparte).je me souviens d’y avoir revu Plein soleil le 5 mai 1963
mais il y a des choses nouvelles :les arbres maigrichons s qui ont remplace les somptueux platanes d’autrefois et Catherine Deneuve en train d’acheter un journal au Kiosque

DHH dit: à

une idéee pour epuiser la RDL:
un petit jeu de la vérité en deux questions poséees à chacun et chacune et qui intéressent peut-être les sociologues
Première question :Avec combien de familiers de ce blog êtes vous entrés en contact hors du blog .
Deuxième question :ces rencontres ont-elles repondu a l(idée que vous vous faisiez de ces personnes a partir du seul blog

Pablo75 dit: à

La mort subite est encore une peur répandue vers 1640-50.
Marc Court dit

Et même en 1651-1652…

D’ailleurs, en 2020 il y a pas mal de gens qui redoutent un infarctus ou un AVC foudroyants. Il y a des millions de morts subites chaque année dans le monde.

Marie Sasseur dit: à

@ »tant pis si ça fait enrager Marie Sasseur! »

Moui, c’est à quel sujet Dr courtaud?
La mort subite du nourrisson?

Marie Sasseur dit: à

Première question :Avec combien de familiers de ce blog êtes vous entrés en contact hors du blog .
2

Deuxième question :ces rencontres ont-elles repondu a l(idée que vous vous faisiez de ces personnes a partir du seul blog
Oui.

DHH dit: à

dans les annéees mentionnées la peur de la mort subite avait une raison évidente .elle vous exposait au risque de mourir en état de péché
c’est d’ailleurs ce que dit un maître d’ecole franquiste à ses eleves terrorisés par les bombardements pendant la guerre d’Espagne, dans le film Cria Cuervos, ajoutant deliberement a leur angoisse de mourir un sentiment de culpabilité chretienne alimentant chez ces gosses la peur d’aller en enfer

Bloom dit: à

I see, et alli…Mon nom est gravé sur une des plaques en cuivre qui ceignent Ellis Island & une des grandes boites d’ingénierie américaine a anglicisé le patronyme; elle possède une tour à La Défense, juste retour des choses. Le rêve américain grandeur nature, from rags to riches. De l’autre côté de la Manche, ils ont changé de nom, et se sont fixés à Wembley et Northwood Hills. Never alone (says the schizoid child)

hamlet dit: à

Mr Court, vous avez raison de protester, j’ai complètement oublié le politicien véreux, en plus le gouverneur se fait dégommer pour justement mettre à sa place ce politicien véreux de mèche avec les consortiums militaro-industriels qui magouillent dans l’ombre pour déclencher des guerres un peu partout.
En fait dans la recette il faut 1 politicien véreux + 1 haut fonctionnaire de la CIA véreux + 1 vendeurs d’armes qui a le sens des affaires.

Par contre pour le héros sudiste c’est une bon petit gars hyper sain, il ne boit pas, il fait des pompes tous les matins, il apprend à sa fille de 4 ans à monter à cheval, il est patriote, là j’en démords pas : il faut que le héros sudiste soit un vrai héros qui montre l’exemple et qui sauve l’Amérique des griffes de tous ces véreux de Washington DC.

le sudiste alcoolique au bout du rouleau de Faulkner et Carver ça ne passe plus du tout dans l’électorat du l’Utah, du Texas et du Nouveau-Mexique : pour eux les alcooliques qui se shootent à la coke on les trouve à New York.

C’est la tendance actuelle.

Marie Sasseur dit: à

@dans les annéees mentionnées la peur de la mort subite avait une raison évidente .elle vous exposait au risque de mourir en état de péché

C’est quoi ce  » péché « ? ne pas nommer les choses c’est déjà ajouter du malentendu aux insinuations.

Fornication.

Bloom dit: à

une bon petit gars sudiste

Un clone de Huey (Pierce) Long (Junior), dude.

et alii dit: à

réponse au questionnaire:je n’ai eu aucun contact avec des contributeurs-trices;et je trouve que c’est très bien comme ça ;par contre, j’adresserais volontiers des personnes jeunes que je connais un peu à tel ou telle ; à ces « jeunes » je leur ai recommandé la RDL pour « s’initier »

et alii dit: à

on peut penser souvent à sa mort sans en avoir peur

et alii dit: à

mon gendre américain a un patronyme « mixte » une moitié en allemand, une moitié anglais, et le prénom tout anglais;je n’ai rien osé demander; mon ex mari avait un prénom super anglais et un patronyme « alsacien »:il ne supportait pas qu’on mît un trema sur le u;ce qui eut fait allemand à ses yeux; notre fils a appris l’allemand, a des copains et partenaires professionnels-très « difficiles », ils veulent the best -allemands; lui est aussi canadien, comme sa femme;

christiane dit: à

@Paul Edel
Lu votre billet sur les femmes dans les films de Bergman.
J’aime aussi cet autre regard :
https://www.erudit.org/fr/revues/cb/2008-v26-n1-cb1083618/33487ac.pdf
J’éprouve toujours une oppression face aux films de Bergman – surtout dans les salles sombres des cinémas -, une impression que ses personnages sont enlisés, écrasés et par le monde extérieur, brutal (couple ou société) et par leur monde intérieur.
On ne peut échapper à la violence de ses visages, plein écran, ces regards où on lit tous les tourments des personnages, parfois, rarement, leur joie.
Pour moi son cinéma porte l’échec de la communication, la solitude, comme clé. Un cinéma très pessimiste.
Peut-être lire… l’écriture de la courageuse Colette dans La Vagabonde, correspondant à une période particulièrement difficile de sa vie maritale. L’odieux Taillandy peut être perçu comme Willy qui l’a trompée et humiliée durant huit années de mariage.
« Et il arriva que Adolphe Taillandy, qui pense à tout, n’avait pas prévu: un jour que, pour mieux recevoir Mme Mothier sur le grand divan de l’atelier, il m’avait sans courtoisie mise à ma porte, je ne rentrai pas.
Je ne rentrai pas ce soir-la, ni le suivant ni ceux d’après. Et c’est la que finit – ou commence – mon histoire. »
Renée Néré, la narratrice, tente alors, courageusement, de continuer à vivre comme mime de music-hall. Elle devient… la Vagabonde…
Incertitudes, doutes après le divorce quand Maxime la courtise, par crainte d’un nouvel échec de couple ou le retour du servage conjugal. Elle préférera rompre, (« Ah ! tu seras longtemps une des soifs de ma route ! Mais le temps la dissoudra comme les autres, et tu ne sauras plus rien de moi, jusqu’au jour où mes pas s’arrêteront et où s’envolera de moi une dernière petite ombre… ») et retourner à une solitude devenue familière (« Seule.. Car je cède maintenant à l’habitude du soliloque, de la conversation avec la chienne, le feu, avec mon image… C’est une manie qui vient aux reclus, au vieux prisonniers; mais, moi, je suis libre… Et, si je me parle en dedans, c’est par besoin de rythmer, de rédiger ma pensée.
Écrire! pouvoir écrire! cela signifie la longue rêverie devant la feuille blanche, le griffonnage inconscient, les jeux de la plume qui tourne en rond autour d’une tache d’encre, qui mordille le mot imparfait, le griffe, le hérisse de fléchettes, l’orne d’antennes, de pattes, jusqu’à ce qu’il perde la figure lisible de mot, mué en insecte fantastique, envolé en papillon-fée… »)

Est-ce vraiment un roman ?

hamlet dit: à

« Crime sur le blogapassou » – suite des aventures de l’inspecteur Greubou.

rappel des épisodes précédents, le dernier épisode se terminait sur une pensée profonde du capitaine Greubou : « les musicos c’est rien que des trouducul qui pensent qu’a flinguer ! »

Nouvel épisode : le commissaire Greubou à la fenêtre regarde la pluie tomber sur les trottoirs de Noorköping, petite ville portuaire du centre de la Suède (en fait c’est un polar suédois comme Millenium, mais en mieux, même que le coup de regarder la pluie tomber à la fenêtre est inspiré des films de Bergman, c’est dire le niveau…)

« tu sais quoi sergent ? » demanda l’amiral Greubou au caporal Pablito en regardant tristement la pluie triste tomber sur le trottoir triste de cette triste ville à la con de Noorköping.
« quoi chef ? » répondit l’adjudant Pablito à la question de son chef en s’approchant de lui (à noter que le fait de répondre par une question à une question est directement inspiré des films de Bergman c’est dire le niveau… : à côté Millenium c’est de la daube).
« la pluie c’est triste… »
« oui c’est vrai… » Saussura (mot signifiant « chuchoter » directement inspiré du linguistologue Ferndinad de Chaussure : on trouve pas ce genre de référence pas dans Millénium) le sergent Pablito à l’oreille de son chef en lui caressant la fesse…
« hého c’est quoi ces conneries ! Chui pas homo ! » s’insurgea l’amiral Greubou.
« désolé c’est à la demande de Jazzi, il veut que ce soit un polar homo » répondit l’auteur du polar.
Greubou : « m’enfin faut pas faire tout ce que demandent les personnages ! »
l’auteur : « je sais, mais j’aime bien Jazzi »
Pablito : « moi ça me dérange pas, j’aime bien tes fesses chef »
Greubou : « enlève ta main sinon je t’en colle une ! »
Pablito « ok chef faut pas le prendre comme ça… y’a pas mort d’homme… ! Justement en parlant de mort, on a identifier le corps de la victime, c’est pas christiane… »
Greubou « quoi ? on change de victime ? C’est quoi ce bordel ! »
l’auteur « oui, désolé, christiane ne voulait plus être la victime »
Greubou « ah mais dis-donc ! si tous les personnages de ton roman décident de tout ça va être le bordel complet ton truc ! »
l’auteur « je sais, mais j’aime bien christiane »
Greubou « tu sais quoi ? Tu sais pas t’imposer ! T’es juste un type faible ! C’est qui alors la victime maintenant ?
L’auteur « hamlet… »
Pablito « quoi ? le Pétomane nazi stalinien ? Bien fait pour sa tronche ! »
Greubou « et comment on va expliquer ça au lecteur ? »
Pablito « on a qu’à dire qu’on vient d’identifier le corps avec un prélèvement adn »
Greubou « tu crois que les lecteurs de polars sont assez cons pour avaler ce genre de débilité ?»

et alii dit: à

oui, P.Edel, Bergman est un cinéaste de femmes et de leurs vérités , à qui je ne résiste pas

Marie Sasseur dit: à

Encore une histoire de cocus.

« Blythe Brown ne reconnait plus « l’homme que Dan [Brown] est devenu », indique-t-elle dans une plainte déposée ce lundi 29 juin auprès d’une cour du New Hampshire. Épouse de l’auteur du Da Vinci Code jusqu’à un divorce en 2019, Blythe Brown affirme avoir découvert la double vie que son époux vivait « secrètement » après 21 ans de vie commune.

« Dan a vécu une vie modèle, faite de mensonges, pendant au moins ces six dernières années, se présentant comme un romancier de renommée mondiale qui menait une vie simple dans son État natal du New Hampshire, alors qu’en réalité, la situation était tout autre », indique la plainte de Blythe Brown. Le cœur de l’action en justice porte sur le détournement de fonds communs au couple, au bénéfice de relations extra-conjugales de l’écrivain.

« Pendant des années, Dan a secrètement détourné d’importantes sommes du patrimoine financier commun avec Blythe Brown, pour se livrer à des relations sordides, extra-conjugales, avec des femmes — dont l’une moitié moins âgée que lui — et pour mener une vie parallèle, clandestine », décrit la plainte, citée par l’Associated Press.

Dan Brown a réagi dans un communiqué publié dès le lendemain, le 30 juin : « Pour des raisons connues seulement par elle et son avocat, sans doute, Blythe Brown a créé, par cette plainte, une version de notre mariage fictive et destinée à me blesser et à me nuire », a-t-il indiqué. »

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/blythe-brown-ex-epouse-de-dan-brown-affirme-etre-a-l-origine-du-da-vinci-code/101576

rose dit: à

Première question :Avec combien de familiers de ce blog êtes vous entrés en contact hors du blog .
2 jazzi et vous DHH
Plus Pierre Assouline à Marseille lors d’un séminaire, niveau du contact au-dessous de la mer, aux docks des Suds pourtant.
Plus paul edel qui m’a posé un lapin en face du théâtre du Chatelet.
Plus D. après qui j’ai couru a minima cinq fois, dont au Pont des Arts, sous la Tour Eiffel et je ne sais plus où : cinq lapins. Mais dernièrement, après le confinement, je me suis déconfinée avec ma fille aînée et pas avec vous, il m’a dit qu’il ne viendrait pas et j’ai beaucoup apprécié ; il est capable d’honnêteté.

Deuxième question :ces rencontres ont-elles repondu à l(idée que vous vous faisiez de ces personnes a partir du seul blog
Pas du tout.
Les deux erdéliens rencontrés, je les ai trouvés jeunes de coeur et de corps.
Jazzi, au bout d’une heure trente, on s’était tout dit ; c’était dans une période où il ne lisait guère. Et je ne suis guère gayfriendly. Mais j’ai acheté hier matin un joli petit parasol rose.

DHH j’aurais eu beaucoup de choses à échanger avec elle encore mais pas eu le temps.
Je garde en mémoire les lieux superbes traversés avec elle.
Les deux m’ont emmenée à la piscine.

rose dit: à

Qu’est ce que j’y ai gagné ?
Le respect d’autrui différent de moi.

DHH dit: à

@Marie Sasseur
si on meurt subitement on est presque nécessairement en état de péché ,mortel ou véniel, des lors qu’on n’a pas eu le temps de prendre la précaution de confesser ses fautes et de les expier par la penitence …..tandis que si la mort est attendue, on peut partir l’âme pure « muni des sacrements de l’Eglise » ,avec l’extrême-onction comme viatique pour l’accès direct au paradis

Jazzi dit: à

4 juillet 2020 à 13 h 35
« Le Colocataire », film argentin de Marco Berger.
Juan, jeune brun typé, accueille, dans son appartement de la banlieue de Buenos Aires, l’un de ses collègues de travail, Gabriel, un grand blond d’allure plus sensible et timide.
Ils sont tous deux ouvriers dans une grande menuiserie à la périphérie de la ville.
Juan a une petite amie, qu’il reçoit régulièrement dans sa chambre, tandis que Gabriel, qui a perdu subitement sa jeune épouse, ainsi qu’on l’apprendra plus tard, s’absente le week-end pour aller retrouver sa fillette, laissée à la garde de ses parents, dans une petite ville voisine de la capitale.
Les deux jeunes hommes passent désormais le plus clair de leur temps ensemble au travail, dans les transports en commun et le huis-clos de leur logement, où ils reçoivent essentiellement les familiers de Juan.
Ambiance macho, entre hétéros bon teint, devant la télé, en buvant des bières et des matés, mangeant des pizzas, fumant des cigarettes à tire larigot et parlant des filles.
Peu à peu, sans pathos, le cinéaste filme au plus près les deux protagonistes principaux dans leur intimité nouvelle : regards appuyés et fuyants, rapprochement insensibles des corps, troubles à la découverte de la nudité l’un de l’autre…
Une longue montée progressive d’un désir muet et suffocant, qui place le spectateur dans un état de tension partagée avec les deux hommes, jusqu’au… passage à l’acte, à près d’un bon tiers du film !
Dès lors, la fête des corps bascule dans le cérémonial secret d’un amour d’autant plus fort qu’il ne peut se vivre ouvertement.
Le brun domine le blond, en proie lui-même à la jalousie et aux larmes, lorsqu’il voit son amant s’enfermer dans sa chambre avec sa petite amie.
Dès lors, la virtuosité du cinéaste à montrer la rencontre inévitable des deux corps cède la place à une thématique plus banale : comment vivre un amour interdit dans une société machiste, à la manière de « Brokeback Mountain ».
L’un s’enfermera dans le mensonge, tandis que l’autre revendiquera la voie de la vérité.
Belle scène finale entre le père et sa fille, gage d’un lendemain plus tolérant et meilleur ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19587886&cfilm=272016.html

hamlet dit: à

pub : pour 6 Corona achetées une mort subite offerte…!

Jazzi dit: à

Oui, DHH, le cinéma a disparu place Saint-Sulpice. Mais ce n’est pas le Bonaparte, qui vient également de disparaître près de l’église de Saint-Germain-des-Prés.

Marie Sasseur dit: à

# »si on meurt subitement on est presque nécessairement en état de péché ,mortel ou véniel, des lors qu’on n’a pas eu le temps de prendre la précaution de confesser ses fautes et de les expier par la penitence … »

C’est ça, deachach, allez comme dr courtaud, dire trois pater et deux ave, devant l’abbé, pour vos fornications mentales.

https://blog.autosphere.fr/media/buzz-et-insolite/a-t-on-retrouve-little-bastard-/7153/

hamlet dit: à

nouvelle rubrique sur le blogapassou : contre les idées reçues !

on dit que certains champignons sont vénéneux, c’est faux !

tous les champignons sont combustibles, sauf que pour certains d’entre eux on peut les manger qu’une fois !

bouguereau dit: à

pub : pour 6 Corona achetées

seul chirac pouvait kiffer cette saloprie

hamlet dit: à

nouvelle rubrique sur le blogapassou : contre les idées reçues !

on dit de certaines personnes qu’ils ont une « beauté intérieure » ?

la notion de « beauté intérieure » a juste été inventée pour permettre aux gens moches de se reproduire.

Marie Sasseur dit: à

# »tous les champignons sont combustibles, »

Surtout en omelette… 

bouguereau dit: à

avec l’extrême-onction comme viatique pour l’accès direct au paradis

..drh assénant son vadémécom à pticuré..non madame..la malemort ça va chercher loin plus grand plus ancien que tes rancoeurs

DHH dit: à

@Jazzi
alors comment s’appelait ce cinema? celui que vous citez proche des deux Magots ne lui aurait-il pas repris son nom quand il a disparu?

hamlet dit: à

Marie Sasseur dit: à

# »tous les champignons sont combustibles, »

Surtout en omelette…
 »

vous avez oublié « ducon » : surtout en omelette ducon…

bouguereau dit: à

la notion de « beauté intérieure » a juste été inventée pour permettre aux gens moches de se reproduire

les femme fatales te les playboys sont pas forcément couvert de mioches keupu

hamlet dit: à

Sasseur !!! depuis que tout le monde vous a remonté les bretelles pour Lavande vous la jouez « gentil fifille » : faut pas !!!

faut rester pas sympa comme vous étiez avant : vous imaginez la tristesse si tout le monde devient gentil sur le blogapassou…

Bloom dit: à

A côté des 2 Magots, rue G. Apollinaire, il y a le St Germain des Prés/Beauregard, qui appartient à BHL.

bouguereau dit: à

havec pédro y’a trop dsaindoux dans ton polar keupu..faut dégraisser ton ours

Bloom dit: à

pour 6 Corona achetées une mort subite offerte…!

Ca c’est pour LA Corona.
Pour LE corona, 1 seul suffit. Chine: 1 – Mexique: O

bouguereau dit: à

Il y a des millions de morts subites chaque année dans le monde

c’est ladsus que compte dryon tête de phyon d’afrenchézado..en écoutant bach avec son tazère d’une main et de l’autre tenant les 100roro que tu lui a hanvoyé pour sa pincé de poil de cul qu’il a tiré d’un vieux blaireau..pour faire court..c’est la mort douce

Jazzi dit: à

En fait, le cinéma auquel je pensais, DHH, ne s’est jamais appelé le Bonaparte, bien que situé à côté de la brasserie Bonaparte. D’où ma confusion. C’est celui dont parle Bloom, qui vient de disparaître.

« Cinéma Saint-Germain-des-Prés
22, rue Guillaume Apollinaire  
Tél. : 01 42 22 87 23
Métro : Saint-Germain-des-Prés

Aménagé en 1969 à l’emplacement d’un ancien cabaret, et baptisé alors Le Bilboquet, le cinéma fut racheté dix ans plus tard par le groupe Olympic de Frédéric Mitterrand. Renommé Olympic Saint-Germain, puis Saint-Germain-des-Prés, la salle rend hommage ici à Georges de Beauregard, qui fut le producteur attitré de la Nouvelle Vague. Repensée en 2011 par les créatrices de Tsé & Tsé associées, elle a été rhabillée du sol au plafond d’étoiles, de miroirs et de peinture bleu nuit.
Dernier cinéma d’un quartier où les écrivains côtoient les principaux représentants des arts, de l’édition ou de la politique, le Saint-Germain-des-Prés est aujourd’hui la propriété du groupe Étoile-Cinémas, qui gère plusieurs autres salles d’art et d’essai de la capitale.
Outre une programmation de films étrangers en VO, on peut y rencontrer chaque mois un artiste qui vient y présenter son film culte. Le cinéma propose aussi un ciné-club destiné aux enfants. »

rose dit: à

DHH dit: à
une idéee pour epuiser la RDL:
un petit jeu de la vérité en deux questions poséees à chacun et chacune et qui intéressent peut-être les sociologues
Première question :Avec combien de familiers de ce blog êtes vous entrés en contact hors du blog .
Deuxième question :ces rencontres ont-elles repondu a l(idée que vous vous faisiez de ces personnes a partir du seul blog

DHH

Question 1 : 3 et six lapins

Question 2 : non.

Addendum : ce que j’y ai gagné.

et alii dit: à

il me semblait que « le bonaparte était à côté du café « du même nom »

et alii dit: à

pour l’épuisement du lecteur, il y a des réussites!

christiane dit: à

Journal de l’ex-victime étranglée par un 22 long rifle extensible utilisé comme une corde.

Hamlet a changé le passé dans l’obligation de changer de victime (un des personnages ayant refusé ce rôle). Quelle nouvelle théorie va-t-il développer. Peut-être pense-t-il cette fois-ci à une personne qui était dans ce passé, qu’il a vue, car il se rappelle que le mensonge fait déjà partie de la vérité littéraire, donc l’inverse est possible (le mensonge littéraire peut faire advenir la vérité). Pas un fantôme ou un spectre, non, il pense à une de ses anciennes théories… Le roman va devenir mouvant s’il change de victime et de meurtrier. D’ailleurs y a-t-il un meurtrier ? C’est trop compliqué pour que je puisse le comprendre… Un nouveau flash-back ? Il les aime tellement…
Nous les personnages, pouvons faire tout ce que nous voulons, y compris refuser le rôle qu’il nous a donné.
Dans le présent de son histoire qui est encore vivant dans cette Résidence des Larbins ? Mr Court ? toujours dans la bibliothèque à chercher un indice dans la poésie du haut moyen âge de la basse Bretagne !
En attendant, toujours pas de coupable (ni Adam ni Eve). Le serpent on s’en préoccupe guère… ni de preuves, donc, pour l’inspecteur Grebou. Que ne s’inspire-t-il de Sherlock Holmes, Hercule Poirot, Adrien Monk, tous ces détectives célèbres, tous autistes atteints du syndrome d’Asperger, tous incapables de mentir.
Quant au prétendu cadavre… le gendarme Pablito le cherche toujours ! (C’est encore une histoire d’anti-matière, l’équivalent de toute matière visible). Y a-t-il une raison pour qu’il existe autrement que par son équivalent. Deux qui seraient nées au même moment, chacune en tout point identique à son double. Problème : si les deux se rencontrent, elles se neutralisent ! Son absence (le cadavre) produirait un énorme changement dans le livre.
Notre créateur, alias hamlet, doit vouloir faire de ce polar un livre comique ou alors il s’apprête à perdre la tête ou encore être proche du désespoir absolu ! Il est possible qu’il décide de réécrire le livre tout entier avec des personnages sans caractères, sans convictions. Un roman-essai. Du lourd, du très lourd. Une fenêtre blanche, sur toute la largeur de son écran. L’auteur l’aura voulu ainsi, écrit ainsi, parce que le monde fonctionne ainsi. Il ne s’agit que d’une petite histoire tragique dans la grande histoire paisible…
(Merci à Maurice Desborels pour les citations…)

Jazzi dit: à

Pensez un peu aussi à l’épuisement de l’auteur, et alii.
Moi j’écris des livres et ce sont les autres : éditeurs, libraires de livres neufs ou d’occasion, vendeurs en lignes, français ou étrangers, qui empochent !

Jazzi dit: à

« il me semblait que « le bonaparte était à côté du café « du même nom » »

Non, et alii. Je me souviens bien quand il s’appelait le Bilboquet.

et alii dit: à

hamlet, connaissez-vous la blague juive de l’agent d’assurances qui meurt et auquel le curé vient donner les derniers sacrements ?

christiane dit: à

@Jazzi et DHH
« […]J’étais l’autre jour au Quartier Latin, que je hantais dans ma jeunesse. Les petites salles où j’ai découvert le cinéma ont disparu pour la plupart, les librairies aussi, des boutiques de fringues et des fast-food les remplacent. On a ravalé ici et là et c’est vrai, tout paraît plus pimpant. On dirait une reconstitution du quartier pour un film hollywoodien, pas tout à fait exacte, un peu trop clean et clinquante, bel effort tout de même. La petite rue Champollion, temple du cinéma, me semble très réussie ; elle a gardé ses quatre salles et les gens qui font la queue devant, derniers Mohicans de la tribu des cinéphiles, ne sont pas tous aussi vieux que moi. Au cinéma du Panthéon, on a ouvert, caché au-dessus de la salle, un lieu d’un calme étrange où l’on peut se restaurer, deviser, lire ou simplement rêver, minuscule oasis, émouvante, inespérée, comme une chambre inconnue qu’on découvre dans une maison d’enfance.
À Montparnasse, où vécurent tant d’artistes, les grands cafés ne désemplissent pas mais les peintres ont plié bagage. La capitale est au-dessus de leurs moyens. Où sont-ils réfugiés ? En banlieue, bien sûr. […] »
A retrouver sur le site de Michel Volkovitch dans la rubrique « Beauté suburbaine – XII – Paris et sa banlieue »

JiCé..... dit: à

Lisez « Le Camp des Saints » de Raspail…au lieu d’enchaîner connerie sur connerie.

Jazzi dit: à

Il y avait aussi, en face, le cinéma du drugstore Saint-Germain, qui a disparu bien avant. « Il n’y plus d’après à Saint-Germain-des-Prés », chantait Gréco !

DHH dit: à

mes reponses
premiere question:4
Deuxieme question :OUI et j’ai été moi-_même surprise que le portrait de ces gens que j’avais en tête a partir du blog soit si ressemblant.
ce qui signigfie qu’ils en avaient dit beaucoup ici sur eux -même et qu’ils avaient « le physique de l’emploi »

Jazzi dit: à

Je dois avoir été celui qui a rencontré le plus d’erdéliens, DHH ?
Plus d’une demie douzaine !
Les ayant rencontrés sans apriori, le problème de la correspondance avec l’image que je pouvais m’en faire ne s’est pas vraiment posé à mon esprit…

Brinqueballe dit: à

Qui peut nous traduire ce morceau de bravoure?

et alii dit: à

mon gendre américain a un patronyme « mixte » une moitié en allemand, une moitié anglais, et le prénom tout anglais;je n’ai rien osé demander; mon ex mari avait un prénom super anglais et un patronyme « alsacien »:il ne supportait pas qu’on mît un tréma sur le u;ce qui eut fait allemand à ses yeux; notre fils a appris l’allemand, a des copains et partenaires professionnels-très « difficiles », ils veulent the best -allemands; lui est aussi canadien, comme sa femme;

Brinqueballe dit: à

je n’ai jamais rencontré personne, ni même alienii, de ce blog.

Jazzi dit: à

Ceux que j’ai rencontrés : Passou, Paul Edel, Clopine (Clopin et Clopinou), Christiane, DHH, MàC, Chantal, Cécile, rose, Lazzarillo et Maniatis (à l’occasion de la crémation de MàC)…

Qui dit mieux, peut-être Christiane ?

Chaloux dit: à

Le vrai cinéma Bonaparte se trouvait dans l’immeuble du 76 rue Bonaparte, face à l’église Saint-Sulpice. J’y ai vu Fanny et Alexandre avec mon père. Ensuite, c’est devenu une petite salle de spectacle où j’ai joué du piano. Maintenant, d’après ce que je vois, c’est devenu la maison de la Chine, ou quasi.

et alii dit: à

si brinqueballe n’a pas poussé la porte de sa grange natale, je ne peux lui expliquer combien les patronymes des immigrés sont parfois sophistiqués le patronyme de mon gendre sonne pour la première syllabe allemand, la seconde syllabe étant un mot anglais, son prénom étant le nom d’une région anglaise;
quant aux alsaciens, leurs patronymes peuvent être confondus avec des noms allemands;des détails dans l’écriture, comme le trema peuvent être déterminants, mais les juifs aimaient les prénoms anglais (qu’ils prononçaient parfois très mal); et bien des juifs n’aimaient pas être vus comme des allemands par les français qui s’appelaient parfois germain-e(germanophobie; le prénom de mon ex mari est typiquement anglais sinon le plus anglais;
c’e »st à dire que l’Histoire a laissé sa MARQUE dans les appellations, et la manière dont les gens vivaient leur histoire personnelle;

Chaloux dit: à

Rencontre. Il ne faudrait pas oublier le gros naze de pion de collège caché derrière les tombes du cimetière Montmartre. Un épisode qui m’avait particulièrement fait rire (et continue …).

Hurkhurkhurk!

Jazzi dit: à

« le prénom de mon ex mari est typiquement anglais sinon le plus anglais »

John ?

Pour les noms alsaciens, voir le cas de monsieur Klein !

Jazzi dit: à

Je n’ai jamais rencontré Michel A., Chaloux. Un jour, peut-être ?
Mais à cette visite du cimetière Montmartre, il y avait une autre erdélienne dont j’ai oublié le patronyme aristocratique. Clopine et DHH s’en souviennent-elles ? Nous avions dîné ensuite au Wepler, place de Clichy…

et alii dit: à

ou si brinqueballe préfère, ce n’est pas pareil , en France de s’appeler Franz, comme LIZT ou comme Kafka, que de s’appeler Franck comme César Franck

et alii dit: à

César Franck était belge:
Fils de Nicolas-Joseph, un employé de banque né à Gemmenich, près de l’actuelle frontière germano-néerlandaise et de Marie-Catherine-Barbe Frings, née à Aix-la-Chapelle, il naît en plein centre de la ville de Liège à l’hôtel de Grady situé rue Saint-Pierre. Il est inscrit, en 1830, par son père au conservatoire de Liège où il remporte, en 1834, les grands prix de solfège et de piano. La même année il se produit à Bruxelles au

et alii dit: à

déjà vous ai-je dit,jazzi que vous n’aviez pas de talent pour deviner; donc NONvous êtes à côté de la plaque, comme d’habitude;donc oubliez moi;

et alii dit: à

je remarque que wiki écrit nationalités au pluriel pour césar Franck

Biographie
Naissance
10 décembre 1822
Liège
Décès
8 novembre 1890 (à 67 ans)
Paris
Sépulture
Cimetière du Montparnasse
Nom de naissance
César Auguste-Jean-Guillaume-Hubert Franck
Nationalités
Royaume des Pays-Bas (1822-1870), Français (1870-1890)

Jazzi dit: à

Sur le même sujet, j’avais posé une question moins anecdotique : « Pourquoi venez-vous sur la RDL ? »

J’ai obtenu une seule réponse d’un commentateur masqué : « Pour poser un commentaire et voir qui répond ». Une participation au bal des égo en somme…
Intéressant, mais loin d’avoir épuisé le sujet !

Brinqueballe dit: à

et alii dit: à

César Franck était belge:

Encore une de vos bonnes histoires, alienii! 😉

Jazzi dit: à

Quoi, John n’est pas le prénom anglais le plus usité, et alii.
Vous oubliez, mais c’est impossible !

et alii dit: à

c’est ça brinqueballe avec votre fixette haineuse, vous auriez été incapable de lier les noms Franz, franck et France, et vous ne connaissez pas l’oeuvre du premier

Brinqueballe dit: à

Franchement, Jazzi, vous êtes vraiment intéressé à rencontrer des personnes de ce blog?
Franchement Jazzi?

et alii dit: à

retournez à vos bibles, jazzi, maintenant vous m’ennuyez

DHH dit: à

@Jazzi
elle s’appelait Barbara je crois et nos a dit avoir des compétences en astrologie malgache

Jazzi dit: à

« vous êtes vraiment intéressé à rencontrer des personnes de ce blog ? »

Au début, oui, Brinqueballe. ça m’a passé. Maintenant, je laisse les choses se faire naturellement ou pas. Mais, en principe, je ne suis pas contre la rencontre… Je ne sais pas si vous savez, mais je suis de nature curieux !

et alii dit: à

brinqueballe n’a qu’a écouter la video;c’est une histoire belge qui lui apprendra à garder ses sarcasmes personnalisés

Jazzi dit: à

Oui, DHH. Elle m’a même prédit l’avenir, chez elle, contre quelques exemplaires dédicacés de mes livres ! C’était curieux…

DHH dit: à

Serais-je la seule ici à avoir rencontré WGG?
en tout cas je ,n’ai pas souvenir de sa présence au cimetière de Montmartre ,le jour de notre virée sous la houlette éclairée de Jazzi

Brinqueballe dit: à

Franchement alienii, ne comprenez-vous pas que tout le monde s’en fout de vos histoire ténébreuses et enfouillées de famille auxquelles on ne comprend foutrement rien?
Sans cela, vous êtes sûrement très sympathique dans la vie de tous les jours.

Jazzi dit: à

Hier soir, tard dans la soirée, j’ai vu cet excellent documentaire-portrait de Marianne Faithfull par Sandrine Bonnaire, et alii. Parfois, agacée par la caméra et les questions, elle pique des colères et dit à la comédienne d’arrêter de tourner, menaçant même de jeter la caméra par la fenêtre ! Sandrine, pas intimidé, continuera, à bonne professionnelle, de filmer…
https://www.arte.tv/fr/videos/067097-000-A/marianne-faithfull-fleur-d-ame/

Soleil vert dit: à

Fêté mon anniversaire à « La terrasse » un estaminet du VII arrondissement parisien. (Était arrivé trop tard pour « De chez eux » spécialisé dans les tètes de veaux chiraquiennes). A un moment le patron accueille à voix haute Mme Barjavel. Je m’enquiers si cette personne avait un lien de parenté avec l’écrivain, sachant que ce dernier avait jadis élu domicile aux alentours du Champ de Mars. Ledit aubergiste ouvre grand les yeux ignorant tout de l’auteur, chère à Rose, de « La nuit des temps ». Il se renseigne et me signale que la dame consent à échanger quelques mots avec moi. Evidemment j’évoque « Ravage », « Le voyageur imprudent », l’invention du paradoxe temporel qui suffit à renvoyer les successeurs (Werber and co) dans la fosse commune du temps, mon père natif de la Drome, ancien résistant et admirateur de l’écrivain, de Don Camillo (arf …). Et voici qu’elle évoque ses chroniques de France Dimanche. Mon Dieu, je me souviens de l’une d’entre elles, dont le sujet était l’effet nocif des bonbons sucrés sur la santé des bambins.. Suis retourné picoler.

et alii dit: à

franz lizt n’est pas de ma famille, où j’ai puisé un exemple ; ce sont vos interventions qui n’ont JAMAIS intéressé personne

et alii dit: à

jazzi:
Sandrine, pas intimidé, continuera, à bonne professionnelle,
pas intimidée , en bonne professionnelle;
assez de me chercher;brinqueballe s’intéresse à vous

Brinqueballe dit: à

Jazzi dit: à

« vous êtes vraiment intéressé à rencontrer des personnes de ce blog ? »

Au début, oui, Brinqueballe. ça m’a passé. Maintenant, je laisse les choses se faire naturellement ou pas. Mais, en principe, je ne suis pas contre la rencontre… Je ne sais pas si vous savez, mais je suis de nature curieux !

On peut être curieux de nature Jazzi, mais après avoir lu toute cette sous littérature ici-blog, cette mise en représentation généralisée des un(e)s et des autres, on peut penser, lorsque l’on a une vie affective, sociale, intellectuelle et amicale riche par ailleurs, que cela ne représente pas grand intérêt de les rencontrer.
Ou alors s’agit-il d’une curiosité un peu morbide, non?

Brinqueballe dit: à

Soleil vert dit: à

Parfois on fait aussi de bonnes rencontres dans la vie réelle, non, Soleil vert? ! 😉

et alii dit: à

encoreune autobiographie pour ce blog:
« Julien Cohen-Lacassagne : Un peu, mais tout livre est une autobiographie. Je suis issu par ma mère d’une famille juive d’Algérie, d’Oran. Mes parents ont été instituteurs au Maroc, où j’ai plus ou moins appris à marcher. Pendant mes études, j’ai passé un peu de temps en Mauritanie. J’y ai découvert la langue arabe et redécouvert des pratiques que j’avais vues dans ma propre famille maternelle. Ce n’était pas très exotique. J’enseigne au lycée international d’Alger depuis trois ans, j’entamais le livre lorsque j’ai été nommé. Cela m’a permis de me confronter à un terrain et à une ambiance.
Julien Cohen-Lacassagne : « Au-delà des Berbères juifs… »

Brinqueballe dit: à

Question pour un champion à lire avec le débit et la voix de Julien Lepers :

 » Je suis issu par ma mère d’une famille juive d’Algérie, d’Oran. Mes parents ont été instituteurs au Maroc, où j’ai plus ou moins appris à marcher. Pendant mes études, j’ai passé un peu de temps en Mauritanie. J’y ai découvert la langue arabe et redécouvert des pratiques que j’avais vues dans ma propre famille maternelle. Ce n’était pas très exotique. J’enseigne au lycée international d’Alger depuis trois ans, j’entamais le livre lorsque j’ai été nommé. Cela m’a permis de me confronter à un terrain et à une ambiance. »

Je suis, je suis…

christiane dit: à

Jazzi,
j’ai déjà répondu à cette question, il y a peu, mais sans détails.
– Passou (uniquement dans des rencontres littéraires)
– Toi, dans une inoubliable ballade parisienne (petit groupe déambulant de fontaine en fontaine)
– Paul Edel (chez lui, avec toi, pour un souper savoureux et une fois dans un bistrot au bas de la rue Mouffetard)
– Henri Zerdoun (longue promenade dans son quartier – un être rare)
– MàC, tant de fois à Pantin ou dans des expos et, comme toi, le jour de ses obsèques : Maniatis (que j’ai revue ensuite avec plaisir) et Lazzarillo.
– Jean Ollivier (plusieurs fois – musicien passionné)

– quelques correspondances passionnantes avec d’autres amis d’ici que j’ai (ou jamais rencontrés), certains encore présents, d’autres disparus…
– quelques rencontres essentielles provoquées par des blogs auxquels je participais (commentaires) mais qui ne viennent pas ici.
– d’autres rencontres et correspondances passionnantes avec certain(e)s qui ne fréquentent ni les blogs ni les réseaux sociaux.

Jamais déçue d’avoir répondu à leur invitation, êtres passionnants, pudiques, simples, cultivés mais sans ostentation.
L’humanité est belle…

Jazzi dit: à

« après avoir lu toute cette sous littérature ici-blog »

Mais alors, pourquoi venez-vous sur la RDL, Brinqueballe ?

christiane dit: à

Jazzi,
et C.P., ses filles (maison de la poésie ou cinéma du quartier latin.)

Jazzi dit: à

Oui, moi aussi, Christiane, j’avais oublié C.P., je le prie de m’excuser !
Donc ça fait au moins douze ou treize personnes !

B dit: à

le physique de l’emploi »

Sans emploi, sans physique. Invisibaull.

Brinqueballe dit: à

Mais alors, pourquoi venez-vous sur la RDL, Brinqueballe ?
Parce que tout ce qui représente la non officialité de l’écrit m’intéresse, me rend curieux, comme pour d’autres exercices esthétiques comme l’expression picturale, voire musicale par exemple.
Un cas comme celui de Clopine est assez fascinant je dois dire.
Les glossolalies nocturnes de rose souvent prenantes, etc., etc.
( Je pourrais préciser encore mais ce serait trop long.)

et alii dit: à

merci, christiane, parce que vous permettez de saisir que nous souhaitons tous nous montrer aux uns et aux autres que nous avons des « points communs » de souvenirs, de plaisirs, de surprises et que nous ne sommes pas de beaux indifférents ni des maniaques du « je suis »; que nous essayons de nous situer dans des « histoires » dont celle de la RDL n’est pas la moindre; et où nous nous sommes « familiarisés » avec des attentes, des « projets » , des possibles que nous accompagnons;

B dit: à

Nagé 200 mètres en trois fois. Je compte multiplier par 10 ma performance d’ici la fin de saison. Mon bonnet de bain prend l’eau et décathlon où j’ai fait l’effort de me présenter hier n’accepte pas les sans masques. Je suis quitte pour y retourner afin de protéger mes cheveux de l’agression salée. En plus je découvre qu’un simple bonnet( celui ci a séjourné au moins dix ans dans mes trésors et s’est usé tout seul) (un peu comme les élastiques des sous vêtements) permet éprouver( je suppose) comme une sensation de combinaison étanche voire de scaphandre si lunettes.

Chaloux dit: à

@DHH et Jazzi. C’est Clopine, je crois, qui assez longtemps après coup, avait évoqué ce type qui vous observait ostensiblement dans le cimetière. Elle laissait entendre que c’était Blabla, qui en effet n’habite pas très loin. Bien dans le personnage.

Jazzi dit: à

Bien dit, et alii, mais contraire à ce que vous dites habituellement !

Christiane, ne vous êtes vous pas croisées une fois avec Clopine ?

Intéressant, votre point de vue extra littéraire, Brinqueballe ! Non, ce ne serait pas trop long si vous développiez vos points d’intérêt erdéliens…

et alii dit: à

une femme (de cote d’ivoire qui habite maintenant Marseille) m’a dit qu’elle était allergique à l’eau de mer; je lui ai demandé si elle avait songé à se faire désensibiliser (si ça se fait, je l’ignore) mais ça a dû lui mettre la puce à l’oreille ;ça doit être dur l’été d’être si proche de la mer et de ne pouvoir se baigner

et alii dit: à

jazzi, je trouve que nous sommes trop durs les uns avec les autres; je ne suis pas comme cela dans la vie, mais ne suis pas « voyeuse » non plus

Jazzi dit: à

Je ne m’en souviens pas, Chaloux. En revanche, je me souviens très bien que l’on s’était vertement fait engueuler par Paul Edel, qui nous reprochait de faire du tourisme sur la tombe de Stendhal, alors que nous lui rendions une visite de courtoisie !

Brinqueballe dit: à

Mais alors, pourquoi venez-vous sur la RDL, Brinqueballe ?

Prenez le cas de el alii, jazzi, avec cette pathologie toute particulière de remplir jusqu’aux extrêmes bords ce blog de ses commentaires. Elle pratique ce que réalisent ces artistes dits « bruts » ou apparentés « singuliers « , le remplissage des feuilles à ras bord, sans discontinuer et dans tous les sens. D’ une certaine manière cela est absolument fascinant mais hélas, le contenu littéraire ou  » illettré fou  » de ce continuisme lettriste est plus qu’ insignifiant.
Je relis Robert Walser.

B dit: à

on peut penser, lorsque l’on a une vie affective, sociale, intellectuelle et amicale riche par ailleurs, que cela ne représente pas grand intérêt de les rencontrer.

toutes ces conditions réunies raréfient les interventions. Les absents sont occupés. La fréquentation régulière est une marque de disponibilité, d’isolement. Qui discuterait, échangerait avec des contours, esquisses, personnages très souvent, si ce ne sont des solitaires, des trop ou très seuls en dehors d’une volonté de partage et de contacts épisodiques avec des inconnus qui pour moi resteront des inconnus ?

Jazzi dit: à

« je trouve que nous sommes trop durs les uns avec les autres »

C’est quasiment la règle du jeu, sur la RDL, et alii. Mais ce n’est pas grave, au contraire. A condition de rétablir les plateaux de la balance de temps à autre. Ainsi, j’ai été agréablement surpris de la gentillesse de Chaloux envers Clopine, dernièrement. Et de tous, à part M. Court, qui a cru bon de se distinguer. sans parler de Jicé.
Etranges aussi certains silences inattendus envers les déboires de Clopine…

Brinqueballe dit: à

une marque de disponibilité, d’isolement.B.

De disponibilité, certainement B. mais d’isolement pas forcément.
Tout le monde n’est pas collé à son siège RDL et certain(e)s font des tours de garde réguliers!

B dit: à

Parce que tout ce qui représente la non officialité de l’écrit m’intéresse, me rend curieux, comme pour d’autres exercices esthétiques comme l’expression picturale, voire musicale par exemple.

C’est donc que vous êtes en vue et appréciez les lunettes noires qu’offrent le blog à ceux qui souhaitent un bain de foule incognito. Votre célébrité ne fait plus l’ombre d’un doute. Est ce trop si je vous demande quel est votre domaine d’excellence et puisque vous effleurez l’art picturale, la musique et la littérature comme modes d’expression connus, pratiqués de et par vous?

et alii dit: à

et dans tous les sens:surement pas:vous faites une fixette sur moi (aussi) mais n’en avez pas conscience!
je cherche les ouvertures de « conversation »?- PAR RAPPORT AU BILLETet aux tweets- pour les autres sans qu’il soit fatal de se braquer sur des jugements de leur manière de vivre, d’aimer, ou de comprendre-ou ne pas comprendre- d’où l’exemple que j’ai pris sur les prénoms, dont nous avons tous une expérience personnelle en dehors de la littérature;c’est ce qu’avait fait aussi Clopine pour son anon(depuis le début j’ai insisté sur l’âne)qui reçut bien des noms de nous tous ; et je me souviens de
de la Kahina, reine judaïsée des Aurès, dans l’article envoyé tout à l’heure :eh bien, je situais maintenant, et c’est vrai pour tous les lecteurs trices de la RDL.

B dit: à

Quand on est seul et pris de flemme, brinqueballe, c’est une roue de secours. Certains en font un usage presque thérapeutique et y déversent leur bile,leur acrimonie, leurs obsession, leur tourment, leur rancoeur, leur pot de chambre et là le lieu devient un tout à l’égout à la place du tout à l’ego .

christiane dit: à

Jazzi dit: Christiane, ne vous êtes vous pas croisées une fois avec Clopine ?

oui, au Petit Palais pour une conférence d’Alain Jaubert (Palettes) sur les fresques de la villa des mystères à Pompéi.
Nous ne nous sommes pas parlé.
Voilà ce que j’avais écrit sur la RDL :
« 24 janvier 2018 à 16 h 56 min
[…] Mais je l’ai déjà rencontrée Clopine. C’était au Petit Palais. Passou avait signalé la conférence qu’Alain Jaubert donnait au Petit Palais à propos de la sortie d’un nouveau documentaire de la série Palettes, concernant la villa des Mystères découverte dans les cendres du Vésuve. Alain Jaubert avait été, ce samedi-là, très brillant, accompagnant les images du film, de commentaires passionnants et teintés d’humour car, cette fresque torride qui recouvrait les murs de la villa, ces 29 personnages, grandeur nature, tantôt élégamment vêtus, tantôt nus, accompagnés de Silènes et de Satyres, quel cortège composaient-ils… Suite de Dionysos ? initiation aux mystères de Bacchus ? Mariage et nuit de noces ?
Donc dans le hall du Petit Palais, une jeune femme est apparue alors que j’écrivais. Sans lever la tête, seulement en l’écoutant, j’ai su que c’était Clopine. Plus tard dans l’amphithéâtre, où il n’y avait pas foule, une personne a posé une question hot hot hot. C’était Clopine. Voilà. pas besoin de prendre le train ou la voiture pour rencontrer Clopine; il suffit de se trouver à la même conférence ! »

et alii dit: à

on n’a pas vu renato!

B dit: à

Ceci dit, j’écris: Chaloux est un gros con.

Jazzi dit: à

« le lieu devient un tout à l’égout à la place du tout à l’ego. »

Une deuxième piste intéressante répondant à la question pourquoi venez-vous ici, B. !
Mais il ne faudrait pas oublier que parfois, souvent, les conversations sur la RDL sont riches et passionnantes ! De la dialectiques, au plein sens du terme, non ?

Jazzi dit: à

« une jeune femme est apparue alors que j’écrivais »

ça va lui faire plaisir, Christiane !

Jazzi dit: à

« j’écris: Chaloux est un gros con. »

On avait remarqué qu’il ne vous laissait pas indifférent, B. !
M. Court serait-il amoureux fou de Clopine, ainsi que JiCé ?

Brinqueballe dit: à

souvent, les conversations sur la RDL sont riches et passionnantes !

Le souvent est vraiment de trop Jazzi!

B dit: à

Jazzi, oui, entre autres choses. J’aime aussi, en plus de la cueillette de liens, d’infos, et de l’échange purement intellectuel qui anime les participants, beaucoup rire. Il y a des moments réjouissants, d’autres attristant quand ce n’est pas simplement intéressant mais je vous avoue que ma lenteur et ma capacité de remplissage sont des handicaps, un peu comme pour les poissons je ne fais pas la maille et il me faut de temps en temps rompre pour garder du temps pour d’autres points d’intérêt. Si l’on n’y prend garde, l’usage devient trop chronophage et à tout et à rien ni personne.

B dit: à

Brinqueballe, ce petit côté négatif récurrent n’est il pas votre signature?

Jazzi dit: à

« Si l’on n’y prend garde, l’usage devient trop chronophage »

On oscille entre drogue dure ou drogue douce, B.
L’excès en tout est dangereux, mais le manque d’excès est le plus souvent… ennuyeux !

et alii dit: à

je vais prendre un exemple de « traduction » de prénom -thème déjà amorcé- que j’ai connu personnellement;il s’agit d’un juif né en Pologne de langue maternelle Yddish , et né HERRMAN;cet homme vint faire ses études à Nancy avant la guerre , qu’il quitta pour le sud de la France, où il fut dénoncé , envoyé en camp et au retour , devint français sous le prénom de Germain ;cela ne fut pas sans difficulté pour son entourage et lui ;
il y a des Herrman qui devinrent Armand (comme armande Béjart;
on ne peut pas deviner , c’est toute l’Histoire qui peut être portée par la personne

Soleil vert dit: à

Mon frère :
« – ce soir je dine avec des karatekas 7e Dan. »
Je lui réponds :
 » Te dégonfles pas, dis leur que tu as été entrainé par Dominique Valera »

rose dit: à

Soleil Vert

bon anniversaire

Et alii
Herr man ce serait l’homme monsieur ? Redondant dans l’appellation ?

ce n’est pas que (j’) en ai strictement rien à foutre, c’est que c’est sacrément compliqué et que -parfois- plutôt que trop dire, ben, on ne dit rien. Ça macère, comme les chevaux de saumure, puis bloc, on comprend, le travail se fait seul, tardif parfois. Pas toujours ; un espèce de détachement qui fait que la réponse tombe lorsque l’on ne l’attend plus ou bien que l’on a pacifié toute la zone retranchée et que cela a pris des mois de sa vie.

Pablo75 dit: à

Moi je n’ai « rencontré » que Passou, un jour que je l’ai croisé, il y a plus de 20 ans, au début du Bd. Port-Royal, pas loin du domicile du jeune Paul Claudel. Il me semble qu’il avait encore la moustache…

rose dit: à

Rencontres du troisième type :

plus deux du blog LSP, hyper-choquantes. Deux filles. Sans suite, sans lendemain.
La vraie vie est plus

Pablo75 dit: à

P.Edel écrit un article sur Bergman et les femmes en oubliant de citer la phrase avec laquelle l’ami Ingmar résumait ses multiples expériences avec elles: « La vie avec les femmes est un enfer. Sans elles, c’est pire. »

Clopine dit: à

Bonjour à toutes et tous.

J’ai écrit une sorte de récit, et souhaite à la fois avoir des avis littéraires, et des conseils sur une éventuelle publication.

Comme disons que « je suis connue par ici », je m’engage à faire parvenir ce texte à qui me le demandera via ma boîte mail : clopinetrouillefou@gmail.com, à la condition de me faire parvenir une critique de ce texte, lu si possible, je vous en remercie, avec un minimum de bienveillance.

Cela s’appelle : « je suis trop vieille pour mourir d’aimer ».

Cela représente juste une trentaine de pages.

Merci d’avance de votre éventuel intérêt !!!

Pablo75 dit: à

dis leur que tu as été entrainé par Dominique Valera
Soleil vert dit:

Il est quel Dan ton frère?

(Ma fille, qui va passer son Troisième cette année, si le Covid le permet, a fait un stage avec Valera, qui l’a beaucoup impressionnée – il avait 65 ans et bougeait comme un jeune. Elle a chez elle une photo avec lui, encadrée).

hamlet dit: à

crime sur le blogapassou – suite et fin des aventure de l’inspecteur Grebou.

Titre de l’épisode : « quand la métaphysique est bonne… bonne bonne bonne, quand elle me quitte pas… quand la métaphysique est bonne… bonne, bonne bonne, quand elle guide mes pas… (JJ Goldman) »

« comment vivre un amour interdit… » Jazzi avait prononcé ces mots… le regard perdu dans l’horizon lointain…. Si lointain…. Bien trop lointain…. les yeux emplis de larmes…
« Rien de tel que l’examen des aînés pour distinguer ce qu’il faut faire de ce qu’il faut fuir !!! » cria passou en tapant sur la table avec le talon de sa chaussure comme Proutechev.
Voyant que le pire était à venir l’inspecteur Greubou lui coupa la parole aussi sec histoire de recadrer le débat : « on se calme ! les bons illustrateurs pour enfant sont trés souvent des types tout a fait hétonnants.. »
« ma foi ? si la mort est attendue, on peut partir l’âme pure « muni des sacrements de l’Eglise » ,avec l’extrême-onction comme viatique pour l’accès direct au paradis… » dit DHH comme si elle se parlait à elle-même, ou bien à Dieu, non à elle-même, encore que ç’aurait pu être à Dieu, mais non on va dire à elle-même point barre !
« comme quoi la croyance c’est une commodité » philosopha l’adjudant Greubou qui ne loupait jamais une occasion, quand elle se présentait, de sombrer dans la métaphysique heidegerrienne…
« ne pas nommer les choses c’est déjà ajouter du malentendu aux insinuations… ducon ! » dit MS, pensant que personne ne sentirait venir le plagiat de Camus gros comme un camion ducon.
« écouter bach hostentatoirment est surment la forme la plus abouti de lavachissment moral mohderne…» le général Greubou qui voyait son moral s’effondrer khom des bou de banquises polères ajouta « si vous saviè comme j’en ai marhe de cette putthin d’enkète à lakon »
« il y a pas mal de gens qui redoutent un infarctus ou un AVC foudroyants. » à l’évidence, le voyant se décomposer à vue d’oeil le sergent Pablito essayait de trouver le moyen de venir en aide à son chaiffe.
« Je déteste les mondanités !!! le small talk etc…. par contre j’adore les 2CV, surtout les vert pomme… » lança à la volée Bloom qui lui aussi avait du mal à résister l’ambiance métaphysique qui régnait en l’instant dans la Résidence Des Loukoums… «ajoutant d’une voix si pleine d’émotion « et puis, il y a l’intrication de la vie & la mort, de l’orange et du vert. »
« Tous les trimestres j’oublie le sens de signifiant et signifié » jeta haineusement Soleil Vert en claquant la porte !
Sentant approcher l’heure du dénouement et du départ en week-end avant les bouchons à la sortie de la capitale, Greubou sentencieux, consciencieux, s’adressant secrètement au criminel : « pense a ceux qui te découvriront figé dans le geste… »
« savoir qui est affecté d’un défaut de personnalité le conduisant à hésiter à un moment crucial » ajouta B. d’une voix solennelle démontrant qu’elle aussi connaissait le nom du coupable…
« Sur wiki, il est donné pour sans étiquette » confirma le soldat Greubou en faisant un clin d’oeil complice à B. qui, comprenant qu’il lui faisait de grain, lui envoya sa main dans la tronche…
« un polar avec des plein et des délié c’est dla novlangue !!! » conclue le maréchal Greubou pour conclure, car tout le monde (en dehors de l’auteur) savait désormais qui avait tué hamlet le Pétomane stalinien nazi qui commençait à regretter d’avoir charitablement remplacé christiane dans le rôle de la victime, car lui aussi aurait eu son mon à dire dans cette histoire !

Chaloux dit: à

Moi aussi, j’ai croisé Pierrot la censure il y a plus de vingt ans, dans un bus qui descendait le boulevard Raspail. Il était plus tiré à quatre épingles qu’un mannequin de vitrine, et tout à fait dans la note de ce fameux mobilier « Roméo » dans lequel nous avons su plus tard qu’il était installé comme une cocotte.

Jazzi dit: à

J’attends ton texte, Clopine.

Mais qui donc pourrait bien vouloir t’assassiner, hamlet ?

Jazzi dit: à

« suite et fin des aventures de l’inspecteur Grebou. »

C’est un polar d’outre-tombe, hamlet !
Mais qui donc t’a tuer ?

Chaloux dit: à

Je ne sais pas si je suis éligible mais je viens d’envoyer un message à Clopine.

Chaloux dit: à

@Pablo. Brahms Op.35.

Le prototype de l’oeuvre vraiment injouable. Kissin y est probe.

Chaloux dit: à

Le propos de Samson François sur Brahms qui lui fait mal aux doigts est à rapprocher de celui d’Horowitz qui dit que Brahms ne sait pas écrire pour le piano.

christiane dit: à

hamlet,
des personnages en quête d’auteur….

christiane dit: à

Je lirais bien votre texte, Clopine.

hamlet dit: à

Jazzi, dans les polars il faut toujours se méfier des alibis des victimes, souvent elles prétendent être ailleurs au moment où elles se font font assassiner, mais leurs preuves sont souvent insuffisantes.

et alii dit: à

rose, voyez avec le spécialiste de
Hermann Broch —

et alii dit: à

mais vous, hamlet, qui voulez-vous vraiment liquider?

et alii dit: à

Clopine, vos histoires m’intéressent, mais je n’ai pas les qualités pour commettre une critique féconde ;donc juste bonjour et courage encore et toujours

hamlet dit: à

et alii dit: mais vous, hamlet, qui voulez-vous vraiment liquider?
 »

moi ?

et alii dit: à

qu’il lui faisait de grain,
du gringue! gringo, va!

Janssen J-J dit: à

(4.7.2020 @ 20.01)

Appris depuis quelques jours de sa Quadruple racine du principe de raison suffisante, les éléments dégagés des 4 manières possibles de s’interroger sur des raisons établissant une relation. Résumées grossièrement, les voici :
1 -> dans le monde physique, la ‘raison du devenir’ (causalité au sens étroit du terme) ;
2 -> dans tous nos jugements, la ‘raison de connaissance’ ;
3 -> en géométrie et arithmétique, des évidences non questionnables ressortant de ce qu’il appelait le ‘principe de raison suffisante de l’être’ ;
4 -> et dans le monde de l’agir humain, ‘la causalité vue de l’intérieur » (l’originalité de toute l’œuvre en devenir…)

A partir de là… j’estime avoir un brin mieux compris pourquoi la raison n’aurait pas eu pour lui d’autre rôle que de réduire les représentations intuitives à des concepts (représentations de représentations), et pourquoi il convenait de les conserver et de les combiner comme des symboles de représentations intuitives.
Sans ce substrat, expliquait-il, « l’intuition intelligente » serait restée vide et ne produirait rien de neuf dans la pensée.
J’avais remarqué que Michel Onfray était resté un peu évasif et rapide sur ce sujet. Ou du moins, n’avait-il pas réussi à me convaincre quand il se mit en devoir d’aborder « les années folles de la philo » allemande…

Et puis, d’autres notes puisées dans sa correspondance me rendent en ce moment Arthur particulièrement sympathique. Notamment la suivante que je me suis souvent mentalement formulée sans avoir jamais su l’écrire d’une façon aussi limpide… S’agit de cette alternance de la conscience duelle que chacun de nous a peut-être éprouvée à l’égard de sa propre mort. Il remarquait ceci : « (…) Une attitude qui varie périodiquement. Il y a des moments où la mort, quand nous la pensons avec vivacité, apparaît sous une forme si terrible que nous ne comprenons pas comment nous pouvons, avec une telle perspective, vivre une seule minute de quiétude et comment chacun ne passe pas sa vie à se plaindre de la nécessité de la mort. – A d’autres moments, nous pensons avec une joie calme, voire avec un désir ardent, à la mort. – Nous avons raison dans les deux cas. Dans la première humeur, nous sommes remplis par la conscience temporelle, nous ne sommes que phénomène dans le temps ; en tant que tel, la mort est pour nous anéantissement et doit à juste titre être crainte comme le mal suprême. Dans l’autre humeur, la conscience meilleure est vivante et se réjouit, à juste titre, à l’idée d’un dénouement du lien mystérieux par lequel elle est enchaînée avec la conscience empirique dans l’identité d’un moi ».
(in Handschriftliche Nachlass, I, 68).

Pas toujours facile, la philo tendance métaphysique…, à mon âge. Mais ça vaut quand même le coup de s’y accrocher au long cours, de temps à autre. Surtout quand s’en vient l’été.

Bonne soirée à tous.tes,

Soleil vert dit: à

Pablo75 : j’essaye de joindre l’impétrant pour vous répondre

Clopine : De tout cœur avec vous, je vous renvoie pour ce type de littérature à Mélanie Fazi, une écrivaine qui avait tenté d’exprimer son mal-être par un texte non-fictionnel.
Nous qui n’existons pas Mélanie Fazi.

Chaloux dit: à

Je crois que le mieux reste tout de même « de renvoyer » Clopine au livre qu’elle doit maintenant elle-même écrire.

l’ombelle des talus dit: à

Patrice Charoulet dit: à
MACRONISME ?
Qu’est-ce que c’est, le macronisme ?
Le macronisme, c’est Macron. Point à la ligne. (Olivier Mazerolle, 3 juillet 2020)

De ce point de vue, B. fait bien de signaler qu’elle n’a jamais voté à droite ; droite ou gauche qu’importe, elle se maintient aux extrêmes. C’est incidemment le plus sûr moyen de demeurer jeune fille au pair en RdL. Bonne soirée. (Le blues se veut aussi, avant tout, joyeux – mais la reconnaissance de la Nouvelle Orléans française, c’est pas pour demain).

Soleil vert dit: à

Pablo75 : mon frère est 1er dan

👀 dit: à

Ce soir j’ai mangé un rollmops.

Soleil vert dit: à

Jazzi : la secte s’infiltre partout. En octobre parution de l’intégrale des nouvelles de P.K Dick en Quarto chez Gallimard. Dick aux cotés de Cortázar …

Jazzi dit: à

« Dick aux cotés de Cortázar … »

Et pourquoi pas, Soleil vert !
Il y a des accouplements bien plus dépareillés dans la Pléiade…

B dit: à

Jazzi, je ne suis pas lectrice de k Dick mais j’ai entendu, sur France musique, un jeune musicien à son sujet et l’auteur l’inspirait. Ça n’a pas l’air trop mal quoique différent de Cortazar qui comme d’autres argentins mêlent réalisme au fantastique ou magique comme aux bons cocktails est ajoutée une dose de sirop de canne.

renato dit: à

Relu Brief Interviews with Hideous Men.

et alii dit: à

j’apprends un mot , sitôt à l’ordi:
baveux au québec; rien à voir avec l’omelette, ni avec le BaV numérique ? (là c’est moins sur) donc :
Baveux : Au Québec, le mot baveux prend une autre définition qu’en France, il fait référence à une personne arrogante et méprisante. Un baveux est une personne qui agace en provoquant les autres.
bon dimanche!

et alii dit: à

Blanche est un prénom féminin :au moins depuis celle de Castille

et alii dit: à

et Blanchette ?il faut demander à P.Assouline

👀 dit: à

Les reines de France veuves sont souvent appelées reines blanches.

Janssen J-J dit: à

@ DHH,
Je n’ai jamais rencontré quiconque de l’Erdélie en chair et en os. Sauf une fois, Pierre Assouline, mais il vaut mieux préciser que « c’est lui qui me rencontra ». S’il n’en avait jamais parlé, je ne serais pas là pour poser ces quelques notes, ce matin (dimanche 5.7.20 @ 9.58).
Une internaute voulut également me rencarder. Mais, tombée sur un os, elle se ramassa lamentablement et ne s’en remit jamais. Son dépit est resté immarcescible, à l’exacte hauteur de son dépit amoureux. Voilà, c’est à peu près tout.
Nullement, n’ai jamais désiré « rencontrer » d’erdélien.nes, ni entrer en ‘correspondance privée’ hors ce blog, bien que certain.es me soient très attachants et l’eussent sans doute mérité. Ai toujours pensé que la déception serait trop cruelle, lors d’une rencontre fomentée. Pourquoi, dans ces conditions, s’infliger pareille épreuve, quand on n’a pas la « curiosité » suffisante, et que l’on a tout ce qu’il faut par ailleurs de soutiens dans la vie réelle ?
Je sais, par expérience désormais, que lorsque les gens se livrent ici de manière trop intime, -parce qu’ils n’ont apparemment pas d’autres ressources que l’anonymat pour s’en sortir-, ou bien… on les enfonce, ou bien ou les plaint avec pas mal d’hypocrisie dissimulée.
Si je n’ai jamais vraiment ressenti le désir de mieux connaître les erdéliens au delà de leurs mythomanies, mythologies ou histoires respectives de leur vie privée…, c’est parce que j’ai toujours pensé qu’il valait mieux feindre l’indifférence à leur sort, plutôt que de les encenser ou compatir, après les avoir trainés dans la merde durant des plombes.
Je ne parviendrai du reste jamais à comprendre semblables voltes-face chez certain.es. Mais reconnais volontiers avoir toujours été un brin limité au sujet d’une empathie gratuite ou spontanée de dernière minute en laquelle je n’ai jamais cru, ce qui… peut-être, m’arrangerait pas mal.
En résumé, je crois que chacun met son égoïsme OU sa cohérence où il le peut et le doit. J’espère que cette apparente indifférence aux malheurs des autres ne sera en aucun cas mésinterprétée, mais n’entretiens aucune illusion en cet espoir.
—-
BON JOUR à tous.tes, très sincèrement.

👀 dit: à

ceci du fait de l’habit blanc qu’elle portaient pendant leur veuvage

👀 dit: à

baveux, rien avoir avec hamlet ? Je suis étonné.

Pablo75 dit: à

« Philippe Jaccottet, poète suisse de langue française, 95 ans aujourd’hui. C’est l’un des plus grands poètes vivants. » (à twit’ vitesse)

Ah, bon? J’ai essayé de lire sa poésie plusieurs fois, je n’ai pas trouvé un seul vers « mémorable » comme aurait dit Borges. Un très grand traducteur, un poète très médiocre – pour ne pas dire un faux poète.

Bloom dit: à

La Pléiade, c’est du marketing. Comme les croquette pour chiens.
Samuel Beckett n’est pas dans La pléiade, non plus que Saul Bellow, ni que Patrick White, tous trois prix Nobel, mais pas ‘tendance’& pour le 1er et 3e, d’un abord plus exigeant que la non-littérature à la d’Ormesson

renato dit: à

« C’est l’un des plus grands poètes vivants. »

Amusantes ces définitions qui révèlent l’influence des quotidiens sportifs sur les kultureaux.

hamlet dit: à

Bloom dit: La Pléiade, c’est du marketing. Comme les croquette pour chiens.
 »

thoute la Kultur maudern c’est du marketinge qui dirait l’hadaurnot

renato dit: à

La triomphale entrée d’Ormesson dans La Pléiade fut un grand moment comique.

et alii dit: à

les sons,la nature, et homo
Langage humain et destruction de la nature
Le développement de notre imagination, nécessaire à la conceptualisation et donc à la pensée, a peu à peu dissous ce lien avec le monde naturel et détrôné notre capacité innée à interpréter ses signaux et à communiquer avec les autres êtres vivants. Nous avons alors perdu notre naturalité et le sixième sens qui y était associé.

Avec la perte de ce sixième sens, s’est enfouie dans notre mémoire ancienne notre appartenance à un tout, et ce tout – la Nature – nous est devenu étranger. Ne dit-on pas aujourd’hui « l’homme et la Nature », comme si nous revendiquions cette rupture ? Nous avons développé chaque jour notre cerveau au seul service du bien-être de l’humanité, en ignorant que ce bien-être dépendait de ce tout, de cet équilibre subtil naturel. La perte de la biodiversité dont nous sommes directement responsables répond au constat que nous sommes devenus sourds aux messages de la nature et incapables d’écouter les signaux de détresse qu’ils contiennent.
in
« Le langage nous a coupés de la nature, la bioacoustique peut nous y reconnecter »
https://theconversation.com/le-langage-nous-a-coupes-de-la-nature-la-bioacoustique-peut-nous-y-reconnecter-140646?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20du%20week-end%20de%20The%20Conversation%20France%20-%201668516076&utm_content=La%20lettre%20du%20week-end%20de%20The%20Conversation%20France%20-%201668516076+CID_eb741134a9ee1ee7f88b99d0b4fcf59f&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Le%20langage%20nous%20a%20coups%20de%20la%20nature%20la%20bioacoustique%20peut%20nous%20y%20reconnecter

Paul Edel dit: à

Pablo d accord avec toi pour la poésie de Jaccottet

et alii dit: à

c’est passionnant d’écouter les sons dans la nature, les animaux ( comme les cigales) mais aussi les plantes:je me souviens d’avoir écouté des genêts éclater en étant couchée dans le sous bois

Pablo75 dit: à

La Pléiade, c’est du marketing. Comme les croquette pour chiens.
Bloom dit:

Deux phrases, deux conneries. Qu’il y ait quelques erreurs de casting (pour des raisons commerciales) et quelques absences (pour diverses raisons, parfois de droits ou de délais de traduction) est une chose. Que toute la collection de la Pléiade soit du marketing c’est une connerie monumentale. Si je te comprends bien, toi si on t’offre la Pléiade entière à 2-3 € le volume tu ne la veux pas.

Quant aux croquettes pour chiens, tu es en train de dire que les croquettes les plus chères, celles qui vendent les vétos (ou les bons sites spécialisés dans les produits pour les animaux), sont les mêmes qui vendent les supermarchés? Si c’est le cas, tu as pondu une nouvelle grosse connerie.

Ce n’est pas parce que c’est dimanche et que les dimanches tu t’habilles en jogging qu’il faut se lâcher ici, mon pote…

Pablo75 dit: à

La triomphale entrée d’Ormesson dans La Pléiade fut un grand moment comique.
renato dit:

Toi tu rigoles (et moi aussi) de son entrée triomphale en Pléiade, Gallimard rigole de la sortie régulière d’exemplaires de sa Pléiade chez l’imprimeur…

et alii dit: à

wiki serait bien dépassé, qui dit à Maigret:
Ce nom est probablement issu du nom d’une famille voisine de celle de Georges Simenon, telle qu’il le sous-entendra dans Les Mémoires de Maigret, sorte de fausse biographie « à rebours » du célèbre commissaire. La sépulture de Paul-Maurice Maigret, médecin au service recherches des laboratoires Hoffmann-La Roche et voisin de Georges Simenon, lorsqu’il résidait au 21, place des Vosges, est visible au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

Selon un site de généalogie, il s’agit d’un nom rare, correspondant au diminutif de « maigre », désignant de façon péjorative un homme plutôt malingre, à l’inverse de la description du commissaire par son créateur19.

bouguereau dit: à

Si je te comprends bien, toi si on t’offre la Pléiade entière à 2-3 € le volume tu ne la veux pas.

Quant aux croquettes pour chiens, tu es en train de dire que les croquettes les plus chères, celles qui vendent les vétos (ou les bons sites spécialisés dans les produits pour les animaux), sont les mêmes qui vendent les supermarchés? Si c’est le cas, tu as pondu une nouvelle grosse connerie

si les cons volait pédro srait patron d’lenteurpraïze.. »plus grand plus fort plus loin »

bouguereau dit: à

comme aurait dit Borges

..hencore un qui frait pas hun épisode..une torpille nucléaire et il a la queue entre les pattes

bouguereau dit: à

thoute la Kultur maudern c’est du marketinge qui dirait l’hadaurnot

..y’avait la culture de maçe mais mainant ya la kulture de niche..ya progré q’il dirait rénateau

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