de Pierre Assouline

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La République des livres
Manchette remet le couvert

Manchette remet le couvert

Après le Journal, les Entretiens. On se souvient, du moins les aficionados dont je suis, les lecteurs jamais rassasiés de Laissez bronzer les cadavres, L’Affaire N’Gustro, O dingos, ô chateaux !, Nada, Que d’os !, Le petit bleu de la côte ouest, La position du tireur couché découverts en leur temps dans le jus des années 70 ce qui modifie la perception, se souviennent du plaisir procuré par la parution en 2008 du Journal 1966-1974 (édité par son fils Doug Headline, Gallimard) peu après celle du Quarto rassemblant l’essentiel de sa fiction sous le titre Romans noirs (2005). L’essentiel s’y trouvait. L’essentiel ? Ce qui occupe un écrivain, de gauche, assez anar, franc-tireur assez partisan, situationnisant, occupé à faire entrer le politique et la violence des rapports sociaux dans le polar français. Regarder, écouter, lire et écrire. Avec, dans le cas de Manchette (et de tant d’autres aux antipodes de lui, Bloy, Bernanos mais jamais Gide) une nécessité qui tourne à l’obsession : l’argent. En trouver, en gagner. Pas pour faire la fiesta, pour en vivre, juste. C’est le cas de beaucoup de bipèdes à chapeau mou qui attendent l’autobus 93 au coin de la rue Glacière, eût dit Vialatte. Sauf que chez les écrivains, l’irrégularité des revenus renvoie aux montagnes russes de l’humeur. Les jours avec et les jours sans. Nombre d’entre eux relèvent de la catégorie de ceux qui ont des problèmes de fins de mois en début de mois.

Ce concentré de Manchette, c’étaient des notes brèves et sèches, froides et métalliques, entrecoupées d’articles de presse souvent édifiants avec le recul (« En 68 à quoi ressemblerons-nous ? A nous-mêmes, en plus jeune et plus moderne », in Elle, 11 janvier 1968) et de photos découpées dans la presse. L’argent. C’est le thème principal. Bien sûr, il y a le reste. On (re)découvre le critique aigu, qu’il s’agisse des livres qu’il loue (un Yourcenar et Au-dessous du volcan), des téléfilms qu’il admire (Dom Juan de Bluwal), des auteurs qu’il révère (Hammett, le patron), des livres qu’il exécute (« L’Homme révolté, si clairement écrit mais si con ») ou des films qu’il descend (Prima della revoluzione, mauvais…). Pas pour la galerie ou l’épate, juste pour lui-même. Autant de notes à leurs dates afin de ne pas oublier ce qui motiva ses goûts et dégoûts. Pas seulement en regardant les variétés à la télévision un 1er janvier :

« Je suis frappé par l’aspect épouvantable des contemporains ».

Il avait la dent dure. Méprisant, sévère et injuste, sans aucun doute, mais au moins gardait-il cela pour lui, pour sa cuisine intérieure, quand tant d’autres en auraient tartiné la grande et la petite presse. Vache, le polygraphe. Tant mieux, un Journal sert aussi à ça. Même si l’éditeur a sabré dans la masse (ce Journal représente 1/10ème de l’ensemble), dans les coupures de presse et dans les noms, des toujours-vivants étant massacrés par le diariste. Mais tout le ramène à son idée fixe :« Les soucis d’argent, et ceux de Mélissa, que je ressens, me pèsent. « Inquiétude des lendemains », comme on dit ».     

Ce qui nous attachait alors à ce Journal ironique et mélancolique plutôt qu’à un autre ? La qualité de l’homme tout simplement, pris dans l’inextricable réseau de ses excès et de ses contradictions mises à nu; et derrière, l’écrivain surpris dans son laboratoire. Un type pris de fièvre du jour où il a décidé de vivre de sa plume. L’autoportrait qui s’en dégage est saisissant. On se croirait dans un film de John Cassavetes. Normal : Manchette était un auteur américain mais si français ! Ca s’arrête en 1974. Et après ? On verra bien, le cas échéant. Mais on sait déjà : l’agoraphobie, la maladie, la souffrance, l’épuisement, l’alcoolo-tabagisme, l’écrivain en panne qui noircit du papier en graphomane mais ne publie plus depuis La position du tireur couché en 1981. Sa légende l’éclipse déjà ; elle le fait rejoindre le camp des auteurs que les lecteurs croient morts de leur vivant. Alors, la suite ? Un inventaire noir, très noir, des doutes d’un agoraphobe angoissé dans la position de l’écrivain assis.

Après le Journal donc, les entretiens accordés de 1973 à 1993 et aujourd’hui rassemblés dans Derrières les lignes ennemies (édition établie par Nicolas Le Flahec, 304 pages, 24 euros, La Table ronde). Un titre de combat. La photo de couverture en dit déjà beaucoup : Jean-Patrick Manchette (1942-1995), cravaté et enfumé, narquois et rigolard, en costard trois pièces sur le plateau d’Apostrophes. 28 entretiens accordés à des magazines ou des fanzines de cinéma aussi bien qu’à la grande presse. Il y a apparaît tel qu’en lui-même : décalé, marginal, provocateur, paradoxal, bourré d’humour et de second degré, écrivain jusqu’au bout des ongles ne survivant que grâce au cinéma, les scénarios comme les adaptations. On lira ici avec profit une analyse fournie de son parcours.

Du genre à placer deux citations en épigraphe de Nada : l’une de Hegel, l’autre du Chasseur français. Du genre à démarquer volontiers pour une situation, une intrigue ou un portrait autant ses maitres américains que Flaubert. Du genre à décrire des personnages en parfait behavioriste : tout passe non parce qu’il dit mais par sa manière de se comporter. Du genre à ruser pour combattre la tentation du cliché, obsession récurrente de la littérature de genre. Du genre à napper tout ce qu’il écrivait de jazz (de Clifford Brown et Max Roach à King Oliver) parfois à l’insu du lecteur. Du genre à partir toujours d’une « idée abstraite » avant de se lancer et de resserrer et détailler à mort au besoin en effectuant des repérages in situ carte Michelin en mains ou son livre de chevet (The Book of Pistols and Revolvers de WHB Smith) tout près de sa machine à écrire. Jamais il ne se pardonnera d’avoir attribué à un personnage féminin un chemisier de crêpe en lieu et place d’une chemisier de crépon. Voilà tout ce qu’il confesse dans ces entretiens.

Quel technicien de l’écriture ! Un obsédé de la précision. Il ne répugne pas à exposer son discours de la méthode. Quand une balle est tirée sur un type, il faut toujours dire très exactement dans quel organe du corps elle entre et dans quel autre sort elle sort sans risquer d’être contredit. Fonctionnait à l’authentique davantage qu’à l’imagination.  Pas seulement le mot juste là où il faut mais la marque juste. Car ses romans sont bourrés de marques de calibres, de bagnoles etc. C’est consubstantiel au style noir- si tant est qu’il n’y en est qu’un. Le sien doit tout aux glorieux américains : Dashiell Hammett, Raymond Chandler… Avec leurs règles, notamment : ne pas rester trop longtemps sans tuer quelqu’un, machiner une histoire à imbroglio, quichotter son héros. Avec Fatale, il commit un faux-pas qui lui valut un refus inattendu de « sa » maison, le Série noire. Forcément, et il en convint après coup, établir un parallèle entre la dégradation du marxisme de mystique en politique et la décadence du style flaubertien, ce n’était pas très polar. Aussi pour le suivant La Position du tireur couché, il trucida dans les grandes largeurs à chaque début de chapitre sans trop s’encombrer d’idéologie.

Manchette, qui écrivait pour exorciser sa violence, considérait dans les années 80 que le terrorisme était désormais le grand sujet du roman noir. Le phénomène se glissait entre un ancien qui ne peut se maintenir et un nouveau qui a du mal à advenir. Bien vu, Manchette. D’une brûlante actualité.

(Photos Gérard Rondeau et Maurice Rougemont)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

944 Réponses pour Manchette remet le couvert

Jazzi dit: à

Oui, Paul. Une nostalgie que l’on retrouve dans pas mal de films empreints d’une certaine théâtralité.
Dans « Les Trois mousquetaires », par exemple, les comédiens se donnent la réplique comme… au théâtre.
« Mon crime » d’Ozon est vaudevillesque en diable !
Et les comédiens du Français, dont l’inévitable Denis Podalidès, sont de tous les génériques au cinéma…

et alii dit: à

aux fans de B.Dylan
le livre, également intitulé Retrospectrum , rassemble plus de 100 œuvres d’art que Dylan a créées au cours des six dernières décennies. Il comprend ses premiers croquis à l’encre, des collages de sérigraphie, des sculptures en fer et des peintures à l’acrylique, tous confirmant son œil pour les détails obsédants dans les moments de la vie quotidienne.

et alii dit: à

Bob Dylan : Retrospectrum, édité par Shai Baitel, est publié par Skira Editore .  » Bob Dylan. Retrospectrum » est visible au MAXXI, Via Guido Reni, 4 A, Rome, Italie, jusqu’au 30 avril.
c’est sur artnet

Clopine dit: à

Le Macron était chez moi
Il me dit « résigne-toi »
Mais je n’ai pas pu…
J’ai repris la rue

J’ai perdu un peu d’pognon
Je me suis pris quelques gnons
Mais ça j’en suis fière
Comme la France entière

MC dit: à

On signale à Benalors que moyennant les coquettes sommes de 105000 et de 138000 et quelques poussières, on pouvait à ArtParis se rendre acquéreur de. Deux déplorables lavasses geometrico-inorganiques de Genevieve Asse. Je serais tenté de prononcer Assez! MC

et alii dit: à

Appelé « Genesis Apocryphon », le texte du parchemin était une série de monologues à la première personne.
Le parchemin était daté de la fin du 1er siècle avant notre ère.
Certains numéros de page suggéraient que ce qui avait survécu n’était que la dernière partie d’un très long rouleau. Le texte existant suit Genèse 5:28 à 15:4 – racontant la même histoire à travers d’autres perspectives.

Une différence particulière était très surprenante – bien qu’il ait fallu du temps pour la reconnaître. En 1994, James C. VanderKam écrit :

« Le rôle des femmes dans l’Apocryphe de la Genèse est beaucoup plus important que dans les sections correspondantes de la Genèse. »
Mais dans l’Apocryphe de la Genèse, les filles étaient incluses dans les généalogies.
https://medium.com/belover/scholars-found-another-version-of-the-bibles-book-of-genesis-6729f4d4cee4

D. dit: à

Macron démission.

Macron destitution.

D. dit: à

Jazzi, Dieu est mâle. En effet.

Clopine dit: à

Non ! J’ai perdu beaucoup d’pognon !

Ahahah.

Jean Langoncet dit: à

@« Le pardon ne remplace pas la justice » Big Ben

De ce pont de vue, la croyance ne remplace pas la raison

rose dit: à

Elle est morte.
C’est peut-être un hommage.
Geneviève Asse.

FL dit: à

Mais la seule question qui se pose c’est est-ce qu’un bleu Asse de Geneviève Asse est moins profond, moins émouvant qu’un ultra-noir de Soulages ?

rose dit: à

Et alii

Le nombre de séminaires sur vous avez suivie est impressionnant.
Quand je pense à mes petites conférences sur pas de miroir dans la chambre à coucher !!!

rose dit: à

Alors, dans sa petite tête de prof, il a songé aux caricatures […]

Moi, je ne sais pas : il me semble que, par pudeur, j’arrêterai de parler de sa tête.

rose dit: à

Aucune aide, aucune entraide : comment peut-on vivre comme ça ? C’est la condition que fait l’Education nationale aux profs.

Vous semblez limiter la souffrance aux profs.
C’est un point de vue restreint : nombre d’individus souffrent & sont étriqués loin du destin radieux dans une cité qu’ils ont imaginée.

Je ne comprends pas cet intérêt soudain, ni ce qui l’a suscité.

et alii dit: à

ROSE
j’étais seule et « libre » et j’aime étudier;
maintenant, je ne suis plus à Paris, et je suis « vieille et »handicapée », c’est à dire prudente pour me déplacer;

renato dit: à

Je me souviens que Pape Luciani (Jean-Paul Ier) avait dit : « Dieu est mère ».

Jean Langoncet dit: à

Derrière les lignes ennemies : bouguereau entre en résistance chez Polo

et alii dit: à

De la poubelle et au musée. C’est le résultat probable d’une statuette de Vénus de l’époque romaine excavée en février d’un ancien tas d’ordures en Bretagne, dans le nord-ouest de la France .

La figurine en terre cuite de quatre pouces de haut bien conservée montre la déesse romaine de la beauté tenant un vêtement dans sa main gauche et une tresse de cheveux dans sa droite. La représentation est connue sous le nom de Vénus Anadyomene, grec pour « Vénus sortant de la mer », une forme représentée dans des peintures bien connues de Sandro Botticelli et Titien.
artnet

renato dit: à

C’est le cardinal de Retz, il me semble, qui a dit : « Le monde est de plus en plus un bordel et moi je suis de plus en plus vieux ».

et alii dit: à

Au Moyen Âge, la scolastique (méthode d’enseignement universitaire dont le but est de concilier les principes théologiques chrétiens et la philosophie héritée des grecs, un des maîtres de la scolastique fut Saint Thomas d’Aquin) s’empara d’un sujet : le sexe des anges.

En effet, la Bible, qui fait souvent référence à eux sous l’appellation « fils de Dieu », les décrit comme de purs esprits, créatures de Dieu, supérieures aux hommes et surnaturelles. Dénuées de sexe, en principe. Cependant, comme nous le disions plus haut, les anges qui apparaissent aux êtres humains prennent systématiquement une forme d’homme (cf. Daniel, 10 : 11-21). Le sujet a ainsi donné lieu a de nombreux débats, et la question n’est toujours pas tranchée aujourd’hui par l’Eglise.

et alii dit: à

Nous pouvons aussi citer Henri de Montherlant (1895-1972), qui présente une théorie bien à lui pour justifier de l’utilisation du féminin : « Voilà une ange qui ne m’échappera plus. (…). (J’ai mis ange au féminin. En effet, puisque les anges sont de purs esprits, je ne vois pas pourquoi on les représente exclusivement sous la forme mâle, sinon pour satisfaire la pédérastie inavouée du genre humain.) » (Les Jeunes filles,1936)

Alexia Neuhoff dit: à

« international/israel-extreme-droite-toute/ »

STOP ! PAS TOUCHE ! Sujet TABOU !

closer dit: à

…Ou le bleu Klein, FL.

renato dit: à

«… satisfaire la pédérastie inavouée du genre humain »

Ce n’est vraiment pas une bonne formule, car le genre humain (Homo) comporte femmes et hommes — il a quand même les femelles et mâles de l’espèce ! —. Parler de misogynie du patriarcat me semble plus correcte.

renato dit: à

LES

Samuel dit: à

Pourquoi les dieux et déesses de la Grèce antique sont plus humains que le pauvre dieu solitaire des chrétiens ?

Damien dit: à

M. Paty ne devait pas s’intéresser pour lui-même à la religion. Clairement, il était laïque, et toute croyance religieuse devait lui sembler être une aliénation (la religion, c’est l’opium du peuple, disait Marx). Quand on lui parlait « tolérance », Paty sortait son numéro de Charlie, sa Bible, son vade mecum d’honnête homme, d’honnête citoyen, d’honnête victime. La religion, il était contre, comme les furibonds analphabètes de Charlie. — J’avais lu à l’époque l’essai de Todd intitulé « Qui est Charlie ? ». Notre sociologue, connu dans le monde entier, jusqu’au Japon, mais méprisé en France (nul n’est prophète en son pays), écrit dans ce livre, écoutez bien :

« C’est ainsi que la manifestation du 11 janvier, moment d’hystérie collective, nous offre une fantastique clé de compréhension des mécanismes du pouvoir idéologique et politique dans la société française actuelle. »

Le sous-titre de ce livre de Todd portait : « Sociologie d’une crise religieuse », éd. du Seuil, mai 2015. Tout est dit, vous ne trouvez pas ? Merci, Todd, d’avoir eu ce courage. Ce livre de Todd, j’en dispose à bout de bras, et je vais le relire, un jour. En entier. Vous voyez, parce que tout ce que vous dites ici, vous autres, c’est du pipi de chat. C’est Todd, et moi, qui avons raison. Vous imaginez Todd arrivant à la tévé et ouvrant Charlie à la page des caricatures ? Moi pas. C’est plus sérieux que ça. Todd a donc bien vu que les religions avaient le premier rôle dans la petite tête des gens, même quand ils se disent laïcards. « Hystérie collective », ajoute Todd. Plus loin, Todd va encore plus loin, ajoutant à propos de cette même manifestation (j’étais présent dans la foule hystérique !) :

« La République qu’il s’agissait de défendre n’était pas celle de tous les citoyens. »

Cela décoiffe, hein ? Cela troue le cul ? Eh oui. Mais il y a eu mort d’homme, c’est-à-dire cet abominable assassinat, qui a fini par rassembler hystériquement (Todd dixit) les masses dans la rue, et sur ce blog à Passou contre moi. Mais je suis innocent. Je condamne comme vous l’assassinat du Tchéchène, car Paty, tout malingre, n’avait aucune chance contre lui, qui était robuste. Un jour, on armera les profs. Je relis « Qui est Charlie » et je reviens vous en parler, afin que vous commenciez la journée par votre mea culpa. Bonne soirée à tous.

rose dit: à

et alii dit: à
ROSE
j’étais seule et « libre » et j’aime étudier;
maintenant, je ne suis plus à Paris, et je suis « vieille et »handicapée », c’est à dire prudente pour me déplacer ;

Quelle chance !
J’espère que vous pouvez encore étudier et alii…
Bonne suite à vous,

Jean Langoncet dit: à

Votre premier message sur ce sujet dit tout de vos “intentions”, malgré votre rétropédalage après que j’ai indiqué un lien confondant sur le délit d’apologie de crime … Quant au reste, vous n’avez pas grand chose à dire. Un troll ; cela dit n’hésitez pas à revenir avec Platon, Protagoras, Freud, sans oublier Balzac

et alii dit: à

rose,ça peut être tres dur d’être handicapée:ça rend dépendant parfois ;du moins moi,et je supporte mal la dépendance;sinon,ça va;

et alii dit: à

« valeurs catholiques »:
on m’a dit qu’à Marseille, hier, l’église voisine était pleine;et « détail »! que le curé offrait auchoix des cigarettes ou des chocolats

Damien dit: à

Langoncet, votre mauvaise foi fait pitié. Mais qu’est-ce que la mauvaise fois ? Justement, le Figaro en parle savamment (il connaît !) :

— Apparaissant parfois dès le plus jeune âge, lorsque l’enfant redoute d’être « pris en faute » par des parents particulièrement sévères ou exigeants, la mauvaise foi peut être liée à un manque de confiance en soi, à une peur de perdre la face. « Elle représente souvent une manière de se rassurer : on craint d’être jugé, de tomber de son piédestal – à ses yeux comme à ceux des autres – si l’on admet qu’on a fait une erreur », analyse le psychologue Jean-François Marmion pour qui le « remède » choisi peut alors s’avérer pire que le mal : « On est de mauvaise foi par crainte de ne plus être aimé, et c’est justement en adoptant cette attitude qu’on risque de ne plus l’être. » (Figaro)

D. dit: à

Samuel dit: à

Pourquoi les dieux et déesses de la Grèce antique sont plus humains que le pauvre dieu solitaire des chrétiens ?

Samuel,
Vous avez raison, Jésus était pauvre et prenait soin des pauvres en les rendant riche du Royaume de Dieu.
Solitaire ? Oui au désert puis à Gethsemani à quelques heures de son martyre. Puis quand Pierre l’a renié, un moment. Sinon vous avez dû mal lire. Il était même souvent très très entouré, au point que l’on parle souvent « des foules ».

Jean Langoncet dit: à

@Mais qu’est-ce que la mauvaise fois ?

Les mauvaises fois sont toutes celles qui ont suivi vos deux premiers glaviots pour tenter de vous payer à la tête de Paty une deuxième fois

Jean Langoncet dit: à

à la tête > la tête …

Bon, un Saint Pierre sur le feu (court-bouillon), à plus loin

Alexia Neuhoff dit: à

et alii dit: à

« valeurs catholiques »:
on m’a dit qu’à Marseille, hier, l’église voisine était pleine;et « détail »! que le curé offrait auchoix des cigarettes ou des chocolats

Faut ça, pour faire un tabac !

Alexia Neuhoff dit: à

San Damanio : « Je relis « Qui est Charlie » et je reviens vous en parler »

NON, pitié !

renato dit: à

À propos de Todd. Il faudrait déjà que ce monsieur construise sa page Wiki de manière moins hagiographique.

Alexia Neuhoff dit: à

et alii dit: à
« valeurs catholiques »:
on m’a dit qu’à Marseille, hier, l’église voisine était pleine;et « détail »! que le curé offrait auchoix des cigarettes ou des chocolats

Il y a plus stupéfiant ! On m’a dit qu’à Saint-Ouen, hier, l’église était pleine à craquer et que le curé offrait au choix du haschich ou du crack. Qui dit mieux ?

renato dit: à

«… le curé offrait au choix du haschich ou du crack. »

Voilà : « Le monde est de plus en plus un bordel et moi je suis de plus en plus vieux ».

Patrice Charoulet dit: à

Le très grand avocat Hervé Temime (65 ans) est décédé.

Alexia Neuhoff dit: à

Samuel dit: à
« Pourquoi les dieux et déesses de la Grèce antique sont plus humains que le pauvre dieu solitaire des chrétiens ? »

Encore un qui a raté son CAP mythologie. Ils et elles sont, en réalité, d’une remarquable cruauté, férocité, bestialité, perversité.

D. dit: à

Dieu est masculin. Évidemment. Père, Fils, et Esprit Saint. Pourquoi nier l’évidence ?
Un père n’est pas une mère, un fils n’est pas une fille. Et l’esprit d’un père et d’un fils n’est pas l’esprit d’une fille.

Y’a pas à tortiller plus longtemps. Merci et à bientôt.

renato dit: à

Jean-Paul Ier n’était pas n’importe qui et ne disait pas n’importe quoi… au contraire du benêt gavé aux endives qui traine ses savates ici.

D. dit: à

Écoutez, renato, vous n’y connaissez strictement rien en matière divine, bien que vous soyez une créature du Bon Dieu avec qui (la créature), il faut bien faire avec.
Alors bon, hein… camembert, comme dirait l’autre.

D dit: à

Pourquoi aller dire que chez Paulo c’est le camp adverse ? Grotesque. Aimons-nous tous, partout. Apprenons à nous aimer les uns les, autres. Moi j’aime tout le monde et partout.

renato dit: à

D., vous avez une drôle d’idée de la projection que vous appelez Dieu, en gros quelques poncifs qui relève du comique. Il faudrait vous limiter à piétiner les manteaux des stagiaires.

D. dit: à

Je t’aime, renato. Tu es une créature du Bon Dieu comme moi. Alors dépêche-toi de sauver ton âme parce que le Jugement se rapproche, forcément. Présente-toi devant ton Dieu comme le bon serviteur que tu es capable d’être.
Je suis très sérieux.

D dit: à

piétiner les manteaux des stagiaires.

c’était une petite connasse qui l’avait bien cherché. Ma faute en est grandement dimunuée.

D. dit: à

et puis c’était en rêve. ça ne compte pas pareil.

D. dit: à

Oh et puis allez tous vous faire voir. Vous commencez à me courir sur le haricot. Merde alors.

D. dit: à

Je ne vous compte pas dedans, Bérénice, ni vous, Alexia. Ni Rose, ni Clopine non plus.
Voilà.

D. dit: à

Ni Patrice Charoulet.

D. dit: à

Ni MC, ni closer, ni et alii, ni euh Rosanette. Ni Passou et ni Paul Edel, ni Samuel.

D. dit: à

Ce soir je me suis fait des endives au jus de blettes. A tomber.

renato dit: à

En rêve c’est pire que pour de vrai, à un moment vous risquez d’entendre de voix ce qui est bien pis que voir des ombres.

Jazzi dit: à

Ravi de te courir sur le haricot avec Bouguereau, D. !

rose dit: à

Vous avez raison, Jésus était pauvre et prenait soin des pauvres en les rendant riche du Royaume de Dieu.

D.
C’est pour cela -et non pas les endives- que je vous apprécie bcp.
Et de riche, l’on devient fortuné.
Voilà comment de pauvre, l’on devient riche.
Vous trouvez tout tout seul, vous.
À moi, il faut des années de labeur, de douleur, de réflexion.
Pour découvrir parfois que c’était la porte à côté.

renato dit: à

Quand Jésus dit (Mt 8, 20) : « Les renards ont leur tanière et les oiseaux du ciel leur nid, mais le Fils de l’homme n’a pas où poser la tête », ce n’est pas qu’après avoir bien vécu avec Marie pendant trente ans, il ait eu envie d’être mendiant ou ermite pendant trois ans ; mais étant donné sa mission, il n’avait pas le temps de se construire une demeure sur terre, car il attendait de retourner dans sa vraie maison, le royaume des cieux, et de s’asseoir à la droite du Père.

Joseph était un charpentier (Mt 13,55 ; Mc 6,3), il appartenait donc à la classe des artisans, qui dans la mentalité juive occupaient une place de choix parce qu’ils étaient ceux qui, d’une certaine manière, ressemblaient à l’action de Dieu qui crée le monde : car de même que Dieu a modelé l’univers et l’homme, de même l’artisan a les capacités de modeler la matière. D’un point de vue culturel, l’artisan était une personne très estimée, il n’est donc pas concevable que Joseph ait été un pauvre, il n’était peut-être pas riche, mais il n’était pas pauvre, disons qu’il était plutôt aisé.

D. dit: à

Voilà. Jésus était un fils de riche. La vérité est enfin rétablie grâce à renato.
Jésus portait une rolex et roulait en Porsche.

renato dit: à

Crétin ! lisez les textes.

MC dit: à

Je regrette que mon message ne soit pas passé.,J’y signalais entre autre que l’argument ; « Mr Paty n’aime pas les musulmans », que curieusement vous faites votre est celui de l’élève responsable de son assassinat, je vous mettais en garde contre les extrapolations biographiques façon rupture égale rétrécissement mental, aggravé par le lieu( je vous signale qu’il y a bien pire,,et qu’il pouvait très bien trouver dans ses cours un utile dérivatif, outre le fait, qui parait aussi vous échapper, qu on peut être heureux dans des endroits inattendus. Si j’en juge par ce que je vois plus bas, je suis d’ accord avecJean Langoncet :votre rétropédalage aura été de bien courte durée, et parfaitement abject pour le malheureux que vous tuez deux fois. Tout autre commentaire affaiblirait le fait ,comme il a été dit, que vous vous faites complice d’un assassin. J’ai ma petite idée sur le pourquoi de la.chose. On
Veut être à la mode, faire du woke à peu de
frais, et quoi de mieux pour ce faire qu’ un homme qui ne peut plus se défendre ? C’est parfaitement méprisable, mais ça fait parler de soi, et c’est l ´effet recherche.
MC

MC dit: à

C’est fort curieux mais cette biographie semble introuvable sur Amazon ou ailleurs aux rubriques livre sur
, biographie, etc. On souhaite être démenti. Je rappelle qu’on a demandé l’ auteur, jusqu’ici sans réponse…. MC

Damien dit: à

L’ouvrage en question est facilement identifiable sur les sites de livres nouveaux. Il s’agit de :

« Les Derniers jours de S. Paty — Enquête sur une tragédie qui aurait dû être évitée », par Stéphane Simon, chez Plon, 20,90 €.

Date de parution, 6 avril 2023.

Quant à Jésus, Jacques Elul a observé qu’on ne savait rien de lui avant sa vie publique. Prétendre qu’il a exercé un métier, qu’il aurait été charpentier, est une gageure. « Fils de charpentier », certes, Fils de Dieu, peut-être, mais « charpentier », comme Marc fait dire à des protagonistes, peut-être pas.

NB. Je n’ai pas « rétropédalé, j’ai juste essayé de rendre compte de ma pensée complexe sur une histoire complexe. Mon propos est clair, mais peut-être contient-il encore des zones d’ombre. Ce n’est pas ici que ces points obscurs seront levés. Dans ce blog à Passou, les participants sont de fieffés énergumènes, qui passent leur temps à se chamailler comme des bébés. Le niveau des débats est infime. L’autre, MC, qui n’arrive même pas à trouver le livre sur Paty sur Internet… Ce livre est un événement majeur. Il va relancer le débat sur une question centrale. On dira bientôt oui, Todd avait raison, et Damien aussi. Mais vous êtes comme des journalistes, vous voulez avoir raison sur tout. Eh bien, faites-en votre deuil. Vous en êtes loin. C’est rabaissé le Christ de prétendre qu’il était charpentier, comme de traiter Hitler, qui a changé (en pire) l’Europe, de petit peintre du dimanche ou de refoulé sexuel. Son majordome, à Hitler, a été interrogé sur la sexualité de Hitler et d’Eva Braun. Selon lui, elle était normale et très gaie. Pourquoi pas ? Une bonne biographie de Hitler, voilà ce qu’il nous faut. Cela remet les idées en place, avec la Shoah, et Auschwitz, et Primo Levi (« C’était l’enfer »). Moi, quand je serai mort aussi, et que je rencontrerai D.ieu, je lui dirai mon nom et mon jugement sur le monde. cela donnera : « DAMIEN. C’était l’enfer. » Et pourtant, j’étais pas à Auschwitz… Allez, sur ce, bonne journée et au travail. Macron vient de lâcher Taïwan. La boulette !!!

rose dit: à

5h09, mardi 11 avril 2033.

Macron vient de lâcher Taïwan. La boulette.

Le jeune loup rebondira. Dans un cabinet de conseil à 2500 euros la journée. En travaillant le dimanche, le samedi, les jours fériés, le lundi de Pâques, la nuit. Ou comme Carlos Ghosn en créant une école du futur de jeunes loups comme lui.
En tout cas, face à la Chine, il est ce qu’il est, un vermisseau.

rose dit: à

… Ce livre est un événement majeur. Il va relancer le débat sur une question centrale.

Sortir l’événement le matin du dimanche de Pâques 2023 est toutefois d’une violence rare.
Si c’est pour que l’on note que l’événement est majeur et la question centrale, c’est réussi.

Les journalistes savent tout comme les profs donc ? Même combat d’ego ?

Si chaque rupture se soldait par une décapitation, les trottoirs seraient jonchés de têtes.

C’est le bordel pck chacun dit ce qu’il veut. Et fait de même. Tout a explosé comme rue de Tivoli. 17, puis 15, sans doute 19. Sous les décombres, les corps des victimes.

Le racisme latent dont parle Éliette Abecassis. Elle parle d’une femme qui subit cela constamment. Pas de Patti Smith qui monte au créneau, et sur l’estrade, très émue, alors que Bob Dylan sera venu chercher ses 800 000 euros de prix Nobel, tout seul, plus tard, hors la foule qui était présente à la réception.

Hormis Didier Lockwood et Graeme Allwright, Léo Ferré dans le stade Jean Bouin -mon père était furieux, ce communiste comme son père- jamais je n’ai assisté à un concert, ne me suis mêlée à l’excitation d’une foule en délire (pas à même de comprendre ce jeune homme qui la fend pour aller voler une guitare et se sauver ensuite poursuivi par une horde d’autres jeunes hommes). Je comprends plein pot Stromae. Coupé entre l’Afrique noire et la belgitude. Qui sait la stupidité de l’adulation.

Etc.

Si Taïwan est à feu et à sang, continuera la violence inouïe de ce début du XXIème siècle : Iran, Ukraine, France.

À Forcalquier également, concathédrale pleine à craquer pour Pâques. À la veillée pascale du samedi saint, cinq baptêmes : trois adultes, deux enfants.

JC..... dit: à

MARDI 11 AVRIL 2023, 6h40

TAIWAN
Episode remarquable de notre remarquable président en voyage : on croirait lire TINTIN en CHINE
Un commentateur amusé se permet une synthèse de qualité concernant le stratège mondial :
« Quel coq ! cette poulette… »

Bien vu !

rose dit: à

« Je ne voudrais pas être taxé d’avare, mais l’on comprendra peut-être ma répugnance à voir mes impôts subventionner des tartufferies. À ce stade, je n’ai plus guère le […]

Gilles William Goldanel

Le catholicisme déclinant.
Inventoriées le nombre de baptêmes en France.
Postez-vous sur le parvis des églises, avec les hommes.
Observez l’âge des fidèles.

La ligue des droits de l’homme.
Positionnée politiquement certainement.

Connaissez-vous des associations dont certains membres ne s’en foutent pas plein les poches ?

Enfin, encore un extrémiste de droite qui se prend pour un tigre de Sumatra, comme le coq/poulette cité ci-dessus.

renato dit: à

Nous savons que Jésus a repris l’affaire de son père, mais puisque mater semper certa est, pater numquam, ce qui est un grand classique du droit (que les avancées scientifiques n’ont pas encore réussi à le réfuter), on se tient au père dont parlent deux des narrateurs (Luc 1:26–35; 2:1–7 — Matthieux 3:13–17).

Cela dit, Matthieu (13, 5.5), désigne Josef comme charpentier, en disant que Jésus était « fabri filius », terme tiré du grec « téktón », mot grec qui est le titre qui à l’époque était utilisé en Palestine pour les artisans qui ne pratiquaient pas le travail d’un simple menuisier mais de charpentier.

Bon, assez joué, et ce qui est de trop avec ce deux gamins présomptueux et ignorants !

11.3 — 8.25

renato dit: à

terme tiré du grec « téktón », mot qui est le titre que à l’époque

closer dit: à

Il y a comme un écho de Delaporte chez Damien…Qu’en pensez-vous ?

Jazzi dit: à

« la violence inouïe de ce début du XXIème siècle : Iran, Ukraine, France. »

Vous vous relisez quand vous écrivez de telles conneries la nuit, rose !
Devriez aller vous installer en Corée du Nord avec Clopine, un pays délicieusement marxiste…

D. dit: à

Renato, l’un de mes arrières grands-parents était menuisier-charpentier-ébéniste dans un village (j’insiste sur ébéniste, parce qu’il a fabriqué de beaux meubles très ouvragés).
Il occupait une maison de moins de 100 m2 avec 3 chambres, heritée par sa femme. Sans eau courante jusque dans les années 50. L’électricité avait été installée 20 ans avant, pour l’éclairage seulement. Pour subvenir, il était obligé d’avoir 3 vaches menées au pré (loué et souvent loin) tous les jours.

rose dit: à

Jacques Barozzi

Je me relis systématiquement trois fois.
Je crois qu’un régime dictatorial serait bien valable pour vous.

rose dit: à

C drôle pck cela me paraissait trois métiers fondamentalement différents.
Menuisier.
Charpentier.
Ébéniste.

D. dit: à

Il ne faut pas perdre de vue que de nos jours, la demande de travail du bois est très forte. Les plannings sont remplis longtemps à l’avance, et les prix assez élevés (sans même prendre en compte l’augmentation de 30 % du prix du bois et les pénuries).
Autrefois dans les villages les choses duraient beaucoup, les chantiers rares, moins complexes et duraient moins longtemps même en l’absence de machines.

D. dit: à

Oui, Rose, un ébéniste de renom n’est qu’ébeniste. Je vous parle d’un village du Cantal au début du xxème siècle. Mon arrière grand-père a réalisé des buffets et des lits, dans le style rural de l’époque, très bien finis, avec des éléments tournés (tour à pédale !) et des ornements faits au ciseau.
Il n’avait jamais eu d’autre formation que celle d’un apprenti. J’ai gardé une grande partie de ses outils, que je n’utilise pas il est vrai. Beaucoup de manches sont devenus trop fragiles.

morales sed laisse dit: à

« la violence inouïe de ce début du XXIème siècle : Iran, Ukraine, France. »

Nous assène nuitamment le cerveau rose aussi gros qu’un grangeon.
N’en jetez plus!

D. dit: à

J’ai fait une erreur, il était mon arrière-arrière.

et alii dit: à

Schulz enseignant le travail du bois à Drohobycz, 1934 INTERFOTO/ALAMY
aujourd’hui,Drohobycz est en Ukraine:
sur Tablet:
L’étrange chevalier des boutiques de cannelle
Un nouveau livre explore la vie et la mort tragique de Bruno Schulz, le grand écrivain et artiste réaliste juif polonais assassin

morales sed laisse dit: à

en Corée du Nord avec Clopine

Chabada bada!

et alii dit: à

Dans son nouveau livre, Bruno Schulz : Un artiste, un meurtre et le détournement de l’histoire (WW Norton, 11 avril), Benjamin Balint explique que la mort de Schulz est très contestée. Il a certainement été assassiné le 19 novembre, mais il existe au moins cinq versions différentes de ce qui s’est passé. Selon divers témoins, il a été tué par Landau lui-même, par des gendarmes nazis, par un officier de la Gestapo nommé Fritz Dengg, ou par un autre homme de la Gestapo qui l’a vu nourrir des pigeons. Ce jour-là s’appelait le jeudi noir à Drohobycz.

morales sed laisse dit: à

bonjour:
traail du bois

Nous préférons de loi le Trail du Bois.
Mille deux cents participants au moins! 🙂
En shorts et en maillots, pas tous sponsorisés.

et alii dit: à

Après la découverte de pétrole près de Drohobycz en 1869, la région est devenue « la Californie polonaise », comme l’appelait Joseph Roth, parsemée de tours de forage. Schulz a ignoré les barons du pétrole qui ont construit leurs manoirs à Drohobycz. Dans sa fiction, la ville est pleine de marchands dont les magasins bordaient les rues. Dans ces « boutiques à la cannelle » – ainsi appelées à cause de leurs boiseries brunes – « on trouvait des lumières de Bengale… des boîtes magiques, des timbres de pays disparus depuis longtemps, des décalcomanies chinoises, de l’indigo, de la colophane de Malabar, des œufs d’insectes exotiques, perroquets, toucans, salamandres et basilics vivants, racine de mandragore, jouets à remonter de Nuremberg, homoncules en pots de fleurs, microscopes et télescopes, et, surtout, livres rares et insolites… » Voici un « microcosme autosuffisant, installé… .. au bord même de l’éternité. Schulz a juré à un ami qu’il ne pourrait vivre nulle part ailleurs.

morales sed laisse dit: à

de loin…

et alii dit: à

En 1924, Schulz commença à enseigner l’art et le travail du bois au lycée de Drohobycz, poste qu’il occupera pendant les 17 années suivantes. La corvée de l’enseignement l’a fait se sentir « brutalisé et souillé à l’intérieur », a-t-il déclaré. Ses élèves se souvenaient de Schulz, qui était frêle et timide, comme d’un conteur magique. Au lieu d’enseigner, il racontait des contes pour la classe. « Il racontait des histoires et nous écoutions… les enfants les plus fous étaient assis là, enchantés », se souvient un ancien élève. « Il n’était jamais en colère, n’a jamais élevé la voix », a déclaré un autre.

D. dit: à

Il estprobable qu’on lui commandait parfois un cercueil, et même qu’il en avait un ou deux en réserve. Mais je n’en ai pas entendu parler ni retrouvé aucun indice en ce sens.

et alii dit: à

Schulz réfléchit sur son « état de suspension envoûtée dans une solitude personnelle ». Il a raconté son « rêve le plus vrai et le plus profond », qu’il a eu à l’âge de 7 ans : « Je suis dans une forêt la nuit, dans le noir ; J’ai coupé mon pénis avec un couteau, j’ai creusé une petite cavité dans la terre et je l’ai enterré là. Frappé par «l’horreur du péché que j’ai commis», Schulz se sentait accablé par une culpabilité éternelle pour cette automutilation fantasmée. Il s’accrocha toute sa vie à la posture d’impuissance, comme l’un des damnés se tordant dans un globe de verre de merveilles.

D. dit: à

Le trail du Bois ? Gare à vos fesses.

et alii dit: à

Dans Le Messie de Stockholm , Ozick imagine la redécouverte du célèbre manuscrit perdu de Schulz, un roman intitulé Le Messie. Les frères Quay ont réalisé un court métrage basé sur l’histoire de Schulz « La rue des crocodiles ». Tous les deux ans maintenant, à Drohobych, en Ukraine, il y a un festival dédié à Schulz, auquel assistent des légions de fans savants, qui se font appeler Schulzoids.

En 2001, une mission de sauvetage internationale a revendiqué l’art de Schulz pour les Juifs. Une équipe de Yad Vashem, avec l’approbation du maire de Drohobycz, a retiré ce qui restait des peintures murales que Schulz avait peintes pour la chambre des enfants de la maison de Felix Landau et les a emmenées à Jérusalem, où elles sont maintenant exposées. Les retombées ont été instantanées : Israël a été accusé de vol d’œuvres d’art, bien que l’œuvre de Schulz n’ait pas été désignée monument culturel par l’Ukraine. John Czaplicka, historien de la culture ukrainienne à Harvard, a écrit : « Peut-être que le Mossad devrait maintenant commencer à faire disparaître les œuvres d’art peintes par des juifs dans les musées allemands ou autrichiens ou à tailler les murs partout où un peintre « juif » a laissé sa marque. … Israël a-t-il le droit « donné par Dieu » à tous les biens culturels produits par les Juifs ?

Jazzi dit: à

« Je crois qu’un régime dictatorial serait bien valable pour vous. »

Un petit séjour en Sibérie, sans doute, rose, merci !

et alii dit: à

DUBOIS?
Jean-Paul Dubois
EAN : 9782823615166
EDITIONS DE L’OLIVIER (14/08/2019)
Existe en édition audio
Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon

Jazzi dit: à

« Bruno Schulz, le grand écrivain et artiste réaliste juif polonais assassin »

Vous vouliez dire assassiné, et alii ?

___________________

BRUNO SCHULZ

Fantômes de printemps

Bruno Schulz est né en 1892 à Drohobycz, une petite bourgade de Galicie, située alors à l’extrémité de l’Empire autro-hongrois et qui fut rattachée à la Pologne après la Première Guerre mondiale. Fils d’un drapier israélite, il étudia la peinture et l’architecture à Vienne et revint enseigner le dessin dans sa ville natale. Auteur de deux recueils de récits : Les Boutiques de cannelle (1934) et Le Sanatorium au croque-mort (1937), il fut abattu par un SS dans le ghetto de Drohobycz, en novembre 1942. Son corps fut jeté à la fosse commune et le manuscrit du roman auquel il travaillait n’a jamais été retrouvé. Malgré une œuvre restreinte, où Bruno Schulz mêle à ses souvenirs d’enfance un univers empreint d’onirisme et de fantastique, il est considéré comme l’un des plus grands écrivains polonais du XXe siècle, dans la lignée de Proust et de Kafka. On peut se rendre compte de son style singulier dans cet extrait du recueil paru sous le titre « Le printemps », tiré du « Sanatorium au croque-mort », et publié récemment dans la collection folio en 2005 :

« Avons-nous atteint le cœur des choses, le chemin s’arrête-t-il là ? Nous sommes au bout de nos mots qui, dès lors, deviennent oniriques, embrouillés et fous. Pourtant, c’est seulement au-delà des mots que commence ce qui, dans ce printemps, est le plus grand et le plus indicible. (…)
Maintenant nous savons enfin sur quoi a poussé ce printemps et pourquoi il est si triste, si grevé de savoir. Ah, nous ne le croirions pas si nous ne l’avions vu de nos propres yeux ! Voici les labyrinthes, les entrepôts intérieurs, voici les tourbes encore tièdes, cendres et poussières. Histoires séculaires. Sept couches, comme à Troie, couloirs, casemates, trésors. Que de masques d’or alignés, aux sourires aplatis, que de visages rongés, de momies, chrysalides vides. C’est ici qu’ils se trouvent, ces columbariums, ces tiroirs à cadavres où gisent les morts desséchés, noirs comme des racines, attendant leur heure ; ici les grandes vitrines où ils sont exposés dans des urnes, des bocaux, où ils restent des années durant sans que personne les achète. Peut-être s’agitent-ils déjà dans leurs nids, déjà complètement guéris, purs comme l’encens, drogues odorantes, gazouillantes, réveillées et impatientes, pommades et baumes matinaux essayant avec le bout de la langue leur propre goût. Ces pigeonniers murés sont pleins de becs sortant de l’œuf et du tout premier babillage, tâtonnant et lumineux. Il naît soudain une atmosphère matinale, d’avant le temps, dans ces longues allées vides où les morts reposés se réveillent un rang après l’autre à une aube toute neuve !
Mais ce n’est pas tout, descendons plus bas. N’ayez pas peur, donnez-moi la main, encore un pas, nous voilà aux racines et tout de suite nous sommes entourés de ramures sombres, comme au fond d’une forêt. Ça sent l’herbe et le bois vermoulu, les racines s’en vont dans le noir, elles s’embrouillent, se lèvent, des sèves inspirées y montent. Nous sommes passés de l’autre côté, à l’envers des choses, dans l’obscurité piquée de phosphorescences emmêlées. (…) Maintenant enfin on comprend le grand mécanisme du printemps. Ah, le printemps pousse sur des histoires. Que d’évènements, que de vies, que de destins ! (…)
Qu’est-ce que le printemps sinon une résurrection d’histoires ? Au milieu de cet élément immatériel, lui seul, le printemps est vivant, réel, frais et ignorant de tout. Son jeune sang vert, son ignorance végétale attirent les spectres, fantômes, larves et farfadets. Et lui, désemparé et naïf, il les laisse entrer dans son rêve, il dort avec eux, puis se réveille à l’aube, ne se souvenant de rien. Voilà pourquoi il est si lourd, grevé de toute cette somme de choses oubliées, et si triste, parce qu’il doit tout seul accomplir sa vie par tant de vies inaccomplies, être beau pour tant de vie rejetées et abandonnées… Et pour ce faire, il n’a que le parfum des merisiers assemblé en un seul cours éternel et insondable où tout est compris… Qu’est-ce à dire, oublier ? Sur les vieilles histoires une verdure neuve a poussé en une nuit, un délicat dépôt vert, des bourgeons clairs et denses ont jailli. L’oubli reverdit au printemps, de vieux arbres recouvrent leur douce et naïve ignorance, ils se réveillent dotés de ramures légères et sans mémoire, tandis que leurs racines plongent dans des histoires anciennes. Le printemps lira ces histoires comme si elles étaient nouvelles, il les syllabisera depuis le début, les rajeunira, et elles recommenceront comme si elles n’avaient pas été.
Bien des histoires ne sont jamais nées. Entre les racines, que de chœurs plaintifs, de contes qui se racontent l’un à l’autre, de monologues intarissables, d’improvisations inattendues ! Aurons-nous la patience de les écouter ? Avant la plus ancienne des histoires entendues, il y en avait d’autres que vous n’avez pas entendues, il y eut des prédécesseurs anonymes, des romans sans titres, épopées énormes, pâles et monotones, troncs informes, géants sans visage qui obscurcissaient l’horizon, paroles sombres, drames vespéraux des nuages, et encore plus loin, des livres-légendes, jamais écrits, livres-prétendant-à-l’éternité, livres feux-follets, perdus in pardibus infidelium… »
(traduit du polonais par Thérèse Douchy, folio 4323, Éditions Denoël, 1974)

et alii dit: à

MERCI,JAZZY

Paul Edel dit: à

Merci et alii, et Jazzi et pour le texte magnifique de Bruno Schulz. Il fut l’ami de Witold Gombrowicz qui parle souvent de lui dans son « Journal ».

renato dit: à

Enfin, D. !, combien de silex coupés en feuille de laurier devait posséder un homme du paléolithique pour qu’on le tienne pour une personne aisée ? Et dans le premier siècle av. J.-C., combien d’ânes ? À quoi correspond aujourd’hui une personne aisée ? vous êtes un crétin connu, c’est vrai, mais devons-nous vraiment croire que vous l’êtes au point de ne pas faire une différence entre les divers moments temporels ? Ne me dites pas que vous êtes un crétin de la taille de Damien !

Jazzi dit: à

Pour lutter contre les dérives du capitalisme moderne, rien de mieux que d’aller voir du côté du cinéma coréen, foi de léZard !

et alii dit: à

« la vie des idées »
« Dans son ouvrage passionnant, Disalienation. Politics, Philosophy, and Radical Psychiatry in Postwar France, Camille Robcis s’intéresse à l’histoire française de la psychothérapie institutionnelle, des années 1945 (depuis son développement au sein de la clinique de Saint-Alban dirigée par François Tosquelles) jusqu’aux années 1975. En mettant en réseau les figures de François Tosquelles, Frantz Fanon, Jean Oury, Félix Guattari et Michel Foucault afin de faire dialoguer les textes et perspectives, Camille Robcis cherche à retracer l’histoire clinique d’une pratique – celle de la psychothérapie institutionnelle où s’établissent des rapports nouveaux entre psychiatrie, psychanalyse, institutions politiques et de soin – et l’histoire politique (intellectuelle) d’une pensée de la désaliénation. Ces deux histoires se sont entremêlées après la guerre, au sens où l’aliénation fut comprise à partir du double sens distingué par Jean Oury, celui d’« aliénation sociale » et d’« aliénation psychopathologique », mais également au sens où Marx et Freud étaient, pour Tosquelles, les « deux jambes » de la psychothérapie institutionnelle (l’une devant toujours suivre l’autre). »
https://laviedesidees.fr/Camille-Robcis-Disalienation

Janssen J-J dit: à

@ Devriez aller vous installer en Corée du Nord avec Clopine, un pays délicieusement marxiste…
——
Vous pouvez me compter parmi leur rang. Je me sens TAF solidaire avec elles, et pas mal consterné par la stupidité de vos réactions primaires, jzmn. Il est tellement simple de caricaturer les ‘stals’ (comme vous dites -& dont vous fûtes), mais de garder silence assourdissant à l’égard des provocs du petit « négationniste de la shoah »… Lequel se dévoile progressivement… sur cette chaine d’erdéliens endormis par le calme imperturbable d’une syntaxe et ortho apparemment maîtrisées.
Bàv (et je pèse mes mots)

D. dit: à

Pourquoi être aussi méchant avec moi, renato ? Parce que vous avez peur de la vérité que je ne cesse de rappeler à tous pour le plus grand bien de tous ? S’il en est ainsi, c’est très très vilain.

Janssen J-J dit: à

Ràb… qu’il s’agisse de Delaporte, closer, charoulet, Ozamiandis, jissé ou moreles sed laisse… Il n’empêche que tout cela est bien répugnant !… Et que la plupart des erdéliens, comme toujours, fasse preuve de complaisances coupables. Et j’en exempte le courageux MC qui ne laisse pas de m’étonner ces derniers temps, dans sa défense exemplaire de Samuel Paty.
Bàv,

rose dit: à

Un petit séjour en Sibérie, sans doute, rose, merci.

Deux sous la même couverture lorsque l’on a les pieds gelés.
Partage de la parka chacun a son tour pour aller gratter du lichen dans la toundra, etc.
Le reste, vous verrez sur place la solidarité.

Jazzi dit: à

Mettre la France au même rang que l’Iran ou l’Ukraine est méprisant pour les problèmes que connaissent ces pays, JJJ.
Si bon vous semble de regagner les rangs de la connerie, c’est votre droit le plus complet.

closer dit: à

J’aimerais que vous me laissiez à part, JJJ, car je constitue une catégorie complexe, subtile et attachante à moi tout seul.
Merci.

Damien dit: à

Paul Edel, j’aimerais bien avoir votre avis sur « Charlie ». Bien sûr, on s’accorde tous pour dire que l’assassinat de S. Paty était une monstruosité, que rien ne peut expliquer. Mais estimez-vous néanmoins qu’un prof qui, pour faire cours, apporte la caricature du Prophète les fesses nues, est dans son rôle républicain, voire éthique ? A l’époque, j’ajoute que j’en avais parlé à mon médecin généraliste, qui était du même avis que moi. Alors, qu’en aurait pensé Brecht ?

morales sed laisse dit: à

Si bon vous semble de regagner les rangs de la connerie,

Avec trois gige, la peinture à l’eau, c’est plus rigolo!
( Ai-je parlé ici de Paty? Jamais! Mais votre volonté amalgameuse de barbouze a fait le reste.)
La peinture à l’ huile est – vous le savez – bien plus difficile!)

renato dit: à

Je ne suis pas méchant avec vous, D. : ce n’est pas de ma faute si vous tergiversez et prenez un mot pour un autre (je n’ai jamais dit que votre prophète était riche, mais vous avez assumé un comportement de commère… et ce n’est pas la première fois).

D. dit: à

Si, vous êtes méchant.

renato dit: à

Si vous l’dites, D.

D. dit: à

Ben oui, quoi.

D. dit: à

J’aimerais qu’on m’explique pourquoi il y a tant de problèmes à Marseille.
Immeubles qui s’écroulent à tout bout de champ, règlements de compte en pagaille.
C’est quoi, cette ville ? Du temps de Pagnol, ça ne se passait pas comme ça, aux dernières nouvelles…

D. dit: à

JJJ n’est pas très gentil non plus. Sauf avec quelques têtes soigneusement choisies. Il trie, quoi.

D. dit: à

Moi je ne trie pas. Je suis bon avec tous et toutes.

rose dit: à

Du temps de Pagnol, ce n’était pas mieux. Marius qui plaque Fanny pour embarquer sur un côtre : marin, et qu’il se prenne la tangente.
Les hommes qui passent l’après midi à jouer à la contrée, et le soir tapent le carreau avec le cochonnet.

Les femmes qui lavent le trottoir à grands coups de serpillère avec les cantonniers qui allument l’eau à chaque coin de rue.
Le lycée où une jeune prof se pend pck les parents sont outrés et envoient le jeune homme en Angleterre.
La marmaille qui joue dans la rue.
Les gens qui volent.
Le boucher qui se suicide parce qu’il joue au jeu.
Le café-tabac du coin qui explose parce qu’il y a un règlement de compte.
La femme du boulanger qui va coucher avec le voisin.

Marseille a la mauvaise réputation, ce n’est pas pour rien.
Après, on essaie d’évoluer mais on se fait vite rattraper.
Des immigrés complets de Naples et de Turin, de Barcelone et des Baléares.
Maintenant des noirs des Comores et de Mayotte.
Des arabes d’Alger, tellement heureux pck ils disent ici c’est Alger.

Y a la mer à Marseille.
La grotte Cosquer et puis c’est tout.
C’est le fatum.
Personne ne sait jouir des dons qu’il reçoit et Marseille moins que les autres.

Dino dit: à

Au cas où cela intéresserait quelqu’un (qui lit le castillan), voici un texte de Vila Matas sur sa rencontre avec Bolaño et ce qui s’en est suivi…

https://garciamadero.blogspot.com

Et aussi, pour ceux qui aiment (ou qui n’aiment pas) notre dernier académicien, voici un compte-rendu du dernier roman de Jaile Bayly, Los genios sur ce sport de combat qu’est la littérature, tel quer Mario Vargas Llosa le conçoit:

https://www.galaxiagutenberg.com/producto/los-genios/

dino dit: à

Au cas où cela intéresserait quelqu’un (qui lit le castillan), voici le récit de la rencontre de Vila Matas et Bolaño racontée par le premier:

https://garciamadero.blogspot.com

D. dit: à

Oui mais ce n’est pas normal, tout ça.

D. dit: à

Pablo sera intéressé, il est castillan.

D. dit: à

Pablo ? Il y a un texte poyr toi. Où es-tu, encore ?

D. dit: à

Rhaaaahh. Toujours devoir courir après les, gens.

D. dit: à

Oh et puis il n’y a qu’à s’en foutre. C’est encore la meilleure solution.

D. dit: à

Dino, il n’y a qu’à s’en foutre. On ne s’en préoccupe pas et puis voilà. Pfuiiiitt.

et alii dit: à

sur artnet:
The First Stained-Glass Depiction of Jesus as a Black Man Has Been Discovered in the Window of a Small Rhode Island Church

FL dit: à

J’avais oublié le bleu Klein. Mais rien de tout cela ne vaut le blanc Malevitch. In-sur-pas-sa-ble !

« L’un des plus célèbres monochromes de la peinture » nous dit wikipedia.

FL dit: à

Déjà si on pouvait arrêter d’en faire un blond aux yeux bleus.

Marcel Proust a l’air d’être réaliste à côté.

Patrice Charoulet dit: à

« Je me relis systématiquement trois fois. », affirme une commentatrice de ce blog.
Je suivrai désormais cet admirable exemple.J’y songeais, mais j’ai inexplicablement hésité à prendre cette décision aussi nécessaire que sage.

D. dit: à

Triste Macron. Constamment englué dans ses paradoxes. Après le calamiteux voyage en Chine, c’est La Haye. Au lieu de s’occuper de la France, il se promène. La Haye où dans la salle de conférences il se fait apostropher par des manifestants qui le qualifient de non-démocratique. Manifestants jetés dehors en 1 minute par la sécurité. Mais ce que Macron ose dire alors, avec l’applomb méprisant qu’on lui connait, est une énormité : que la preuve de la démocratie, c’est que les manifestants aient pu dire qu’il n’y en avait pas !
Rideau sur cette triste pièce jouée par un bien triste et odieux comédien.

D. dit: à

On atteint là le niveau de la brioche de Marie-Antoinette.

et alii dit: à

Philippe Descola sur les soulèvements de la terre sur reporterre
bonsoir

Dino dit: à

… et pour les amoureux de Mario Vargas Llosa, notre nouvel académicien qui a l’honneur d’être le premier écrivain français à ne rien avoir écrit en français, à la suite de Gombrowicz, le premier écrivain argentin à ne rien avoir écrit en castillan, signaler que l’écrivain péruvien Jaime Bayly vient de publier un roman, Los genios, où est dévoilée la véritable raison du coup de poing à García Márquez: ce dernier avait raconté à sa femme Mercedes Barba que Vargas était un assidu des bordels et des putains, ce que Mercedes a raconté à Patricia la femme de Vargas Llosa… oh, le coquin!!!

renato dit: à

Enfin, D., ce n’est pas de ma faute si votre kulture religieuse est très superficielle… disons que vous devriez me remercier de vous rendre attentif à cette votre lacune plutôt que me traiter de méchant !

une main dit: à

Philippe Descola sur les soulèvements de la terre sur reporterre

Mais encore?
C’est trop facile et dérisoire de lancer des « trucs » aussi énorme à la cantonade, et alii.

une main dit: à

énormeS

Jacques dit: à

Toutes les religions sont superficielles et donc populaires.

une main dit: à

Descola est trop connu

Est-ce donc un critère suffisant pour valider son relativisme de la connaissance scientifique et du progrès éthique?

et alii dit: à

a propos de DESCOLA
SA NOTORIETE SUFFIT à me dispenser-et même m’interdire de pérorer alors qu’il est possible de lire précisément ce qu’il écrit ou répond dans ses propres termes;
bonsoir

une main dit: à

trop connu

Il fait de la vieille protestation zadiste aux service des vieilles utopies révolutionnaires.

une main dit: à

NOTORIETE

Mais arrêtez de vous allonger sur le tapis de la « notoriété » et lisez les réfutations justifiées à son  » naturalisme » classificatoire.
Elles sont aussi de notoriété publique et savante!
Voyez son accointance avec le professeur à la mode de science-po disparu récemment.

et alii dit: à

une main
pour l’interlocuteur que vous cherchez et qui lira avec intérêt ce que vous lui refusez , n’hésitez pas à donner des références précises;
je vais m’allonger dans mon lit!

Janssen J-J dit: à

@ Quant à Jésus, Jacques Elul // Pauvre Ellul Jacques, embarqué dans la Shoah imaginaire !…
@ Si bon vous semble de regagner les rangs de la connerie, c’est votre droit le plus complet. // Merci de votre obligeance.
@ Il trie, quoi. // Anéfé, il le faut, de temps à autre, quand la coupe est trop pleine.
@ la peinture à l’eau, c’est plus rigolo !/ Et avec de la morale à l’huile desséchée, on fait du gogue, hein !
@ je constitue une catégorie complexe, subtile et attachante à moi tout seul // Non. Hélas, plutôt un épiphénomène simpliste, banal et commun
@ Philippe Descola, après Bruno Latour… // Ils en savent quelque chose des barbouzes exotiques, comme marie Curie de la Grange.

@ JL -> Le peuple retient son souffle devant la décision du conseil constit. du 14… Du jamais vu sous la 5e, de mémoire de juriste ! Fafa… àl tête des 9… tu vas devoir faire gaffe et de te montrer à la hauteur, si tu dois arbitrer entre le rejet de la réforme ou les petits replâtrages !
(même si on sait déjà que la lâcheté habituelle l’emportera…)
***Aujourd’hui, nouvelle journée éprouvante sans cinéma, et la lecture récapitulative des RDL, peu apaisante. Demain, ira un peu mieux dans les ehpad de Sibérie et Taiwan. Espérons’le.
Bàv (11.4.23_21.55)

B dit: à

Une main, Vous voulez certainement dire que ses travaux, réflexions antérieurs suffisent à discréditer sa prise de position actuelle en rapport avec les politiques (ou leur absence) concrètes et actuelles. Ai-je compris le sens de vos interventions?

B dit: à

Merci pour le lien reporterre, Le figaro de son côté semble approuver les positions du ministre de l’intérieur.

B dit: à

Ceci dit, un belge est sur la sellette des activistes en raison de son coût en émission de gaz à effet de serre, ajoutons le poids de notre président pour crever le plafond , et de tout ceux qui vont voir le chinois sans rien dire aux copains; attitude condamnable conduisant à une surenchère de voyages à prétention diplomatique.

morales sed laisse dit: à

Culottée la B! 🙂

L’ Allemagne premier pays en échange d’ affaires avec la Chine.
On te l’a pas dit celle-là, oui?

( C’est comme le gaz avec Poutine…)

une main dit: à

Ses travaux, dénotés relativistes par certains, entérinent son positionnement politique zadiste.
Ils ne discréditent rien ( son point de vue politique sur l’écologie est plus que valable et se respecte) mais expliquent cette radicale fuite en avant anti-bassine et sa préférence pour la vie zadiste dans des cabanons « anti-pogrès ».
( Des amis nantais luttèrent âprement contre l’ installation de l’ aéroport sans toutefois vouloir un cabanon dans la zone…)
A chacun son grangeon comme le dirait la rose d’ici.
Bye, bye définitif pour ce soir!

une main dit: à

Ci-dessus, je réponds à la question de B.

MC dit: à

« !l’autre qui ne trouve pas le livre sur Paty ». Mon Dieu, non, mais comment faire quand vous ne donnez ni le titre ni l’auteur?! Notez qu’on vous l’a demandé deux fois. Peut-être pensez-vous que nous avons une librairie, et bien non, pas ces jours-ci ! En revanche nous avons trouvé dans Le Figaro un résumé du Requisitoire du Parquet, et vous invitons à le consulter. Ce n’est certes pas de la Bibliothèque rose, ce n’est pas non plus migrantophile, mais c’est du moins composé par des gens informés, et ça ne date pas de 2023. ( 2 ans tout de même). J’ai aimé la réflexion de Rose. Faites-en votre profit, sait-on jamais….

B dit: à

Ils ne discréditent rien

Merci d’éclaircir le sens de vos remarques, la première ne laissant en rien présager de votre conclusion.

poussière dit: à

certains disent très vite ce qu’ils ont à dire, parce qu’il faut le dire vite évidemment… désolé, pas mieux 😛 (ma motivation est en fond de cale)

rose dit: à

désolé, pas mieux 😛 (ma motivation est en fond de cale)
Y a de quoi, on le comprend très bien et vous pardonne.

rose dit: à

L’Iran, pays magnifique, et l’Afghanistan encore plus.
L’Ukraine pays magnifique également.
La France n’est pas un modèle.

rose dit: à

Très belle intervention de DSK.
Le président pourrait le recevoir.
Le nommer à Bercy peut-être.

rose dit: à

La France n’est pas un modèle, c’est expliqué dans le lien de une main.
Chaque culture est aussi importante que celle du voisin.

 » du dualisme lui-même – un héritage qui, à en croire Descola, pèserait à l’anthropologie dont le rôle «est de comprendre comment des peuples qui ne partagent pas notre cosmologie ont pu s’inventer pour eux-mêmes des réalités [c’est moi qui souligne] distinctes de la nôtre, témoignant par là d’une créativité qui ne saurait être jugée à l’aune de nos propres accomplissements. Or, c’est ce que l’anthropologie ne peut faire dès lors qu’elle prend pour acquise comme une donnée universelle de l’expérience notre réalité à nous» (p. 122). »

rose dit: à

Excellent Philippe Descola qui se dit enquêteur enquêté.
Bien aimé la délicatesse de l’hippopotame de Darmanin.
Les jeunes ne veulent plus de l’ancien monde.
Hier, dit à une jeune « le problème de la pauvreté est que cela crée une angoisse existentielle. » L’a confirmé.
Hier encore, au soir tard, ma maman m’a dit être allée se balader avec sa fille aînée pour faire les magasins. S’en souvenait à 19h30. Ne veut plus aucun emmerdement. Sa mémoire série. Du verbe sérier.

rose dit: à

Jacques dit: à
Toutes les religions sont superficielles et donc populaires.

Amina Fruhaüf a divorcé car son mari, un homme gentil (et borgne) a choisi de se tourner vers des pratiques religieuses.
Qu’avait il comme autre choix pour se sortir de cette hystérie familiale ?

rose dit: à

D. dit: à
[…] Constamment englué dans ses paradoxes.

Son goût du en même temps.

Pour ma part, je pencherai pour son envie de marquer l’histoire, de laisser sa trace ; un truc napoléonien.

JC..... dit: à

MERCREDI 12 AVRIL 2023, 5h15

Je me lève et, source de joie pure, constate qu’il fait, si tôt, 14°6 sous abri ! Quel bonheur ! J’adore le réchauffement climatique…

Bref, pourquoi faudrait-il parler encore du petit futé et de sa nounou ? Pourquoi s’intéresser à la vie du poulailler, du poulet, des poules et des vautours qui rigolent haut et fort, ici et ailleurs ?

Bonne journée, camarades !

rose dit: à

Sinon, je suis obligée de l’écrire et cela me coûte cher, je vais le payer de ma tristesse :

Le dalaï lama me dégoûte.
Ses excuses on s’en tape.
La honte sur lui.
Protection absolue des enfants.

rose dit: à

Bonne journée, camarades !

À toi aussi, mon chouchou ❤️.
Lorsque je monte dans le car, jeudi 13 la dernière, je leur dis « Bonjour camarades » ; ils sont archi super contents.

JC..... dit: à

Merci, chère Rose !

Je t’aime avec toute la sincérité dont je suis capable, tu le sais…

La RdL est un camp féministe ! Bref…
« Veux tu être mon esclave ? »

JC..... dit: à

N’oublions jamais, camarades, de vivre entièrement dans le respect de la Version 2 de la profession de foi républicaine (slogan)… à savoir :

« LEGERETE, INEGALITE, LUBRICITE ! »

rose dit: à

Non. JC.
Pourquoi ?
Pck des trois termes de ta devise pas un ne me convient, et moins que les autres lubricité.
D’ailleurs mon chouchou ♥️ s’adressait à D., mon vrai chouchou ♥️❤️.

rose dit: à

Et que l’on foute la paix à M.Quatennens.

Kilékon dit: à

Et que l’on foute la paix à M.Quatennens.

Ben voyons, elle lâche un pet grangeonnesque et ça sent pas la rose!

Jazzi dit: à

Vu « L’établi », une version de La grande illusion révolutionnaire, pour le fond, sous forme d’iconolâtrie saint sulpicienne !
Un film que, par charité, je m’abstiendrai de commenter…

Un personnage au demeurant fort sympathique, Robert Linhart, 78 ans aujourd’hui, toujours aussi bipolaire et pratiquement mutique depuis 1981.

En décembre 2016, il sort de son silence et participe à l’émission « L’Heure Bleue » sur France Inter :

« Est-ce que vous pensez que la révolution était une illusion ? » le bouscule Laure Adler, cruelle malgré elle. « Oui, enfin bon, répond dans un murmure l’ancien militant de la Gauche prolétarienne. La révolution… Y avons-nous cru vraiment ? Je ne sais pas. » Un aveu qu’on dirait sorti d’un songe…même si, il y a près de 50 ans, ce rêve lui semblait bien réel.

Lire ici le témoignage complet et très intéressant sur Robert Linhart
https://blogs.mediapart.fr/michel-puech/blog/271216/il-faut-ecouter-et-lire-robert-linhart

vadeboncoeur dit: à

Merci pour votre commentaire jazzi.
J’ ai écouté l’ émission de la passionaria hollandaise sur la radio nationale que vous mentionnez ainsi que beaucoup d’ autres.
Mais quelle pitié que ces pseudo journalistes propagandistes sans vergogne de leur propre idées sur une antenne qui se devrait une prise de hauteur sur les diverses politiques.
Il est temps que cette animatrice prenne sa retraite!
( Mais la retraite à 60 ans, c’est bon pour les autres!)

vadeboncoeur dit: à

Et la publication des tweet insistant de la DRH de France télévision en faveur de Taubira, LFI et consorts en dépit de son obligation de réserve?
Vous êtes au courant, Jazzi?

JC..... dit: à

« D’ailleurs mon chouchou ♥️ s’adressait à D., mon vrai chouchou ♥️❤️ » (rose)

Remplacer, au pied levé, un vrai chouchou est un acte philanthropique libérateur qui m’a toujours comblé, car les VRAIS chouchous sont des esclavagistes, Bourdieu de Bourdieu !

LEGERETE, INEGALITE, LUBRICITE !

JC..... dit: à

La principale qualité de Taubira est d’être de couleur foncée : ça plait aux cons !

(et dieu sait s’ils sont nombreux, nos amis !…)

MC dit: à

« J’ai essayé de traduire la complexité de ma pensée » .Et puis quoi encore? On avait déjà , fourni par le même le prix Fauderch toutes catégories de L’ E.N , »en les prévenant, il leur a donné l’impression qu’il les excluait »(!) . Et que n’eut-on pas dit, s’il ne les avait pas prévenus ?! Maintenant, c’est la complexité de sa pensée! C’est un aigle, ce Damien! Au moins à ses yeux….

renato dit: à

Un type qui bat une femme (ou un enfant) ce n’est que de la racaille, et que ses copains et copines veuillent le réintégrer ne démontre que leur niveau d’éducation n’est pas grande chose.

renato dit: à

que leur niveau > qu’une chose : leur niveau

renato dit: à

Un vrai chouchou…. Wow !

et alii dit: à

Mon adorable jardinière
Toi qui voudrais savoir pourquoi
Nul ne tape sur ton derrière
Ne sait-tu donc pas comme moi
Qu’il ne faut pas battre une femme
Et même avec une Fleur Rare… Oui, Madame

Secteur des Hurlus, le 22 septembre 1915

Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou

JC..... dit: à

QUATENNENS ? Quoi ?

La France Insoumise est un compost d’incapables notoires, reconnus par les autorités sanitaires mondiales, milice dont le chef, l’admirable Con-te de la Mélenche, est l’icone parfaitement représentative.

Représentative du penser-stupide.

Plus con que lui …. tu te trucides ! Pour ne pas faire honte à ta famille qui t’as aimé au point de payer tes études supérieures en Langues inutiles, cartésiennes….

Jacques dit: à

Quatennens est un romantique refoulé. Il aime bien sa gonzesse donc il la frappe de temps en temps, par amour.

Jacques dit: à

Si on ne peut plus battre sa femme maintenant !!!
Où va le monde !

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