Maurice Blanchot l’insurgé
En m’emparant de ce gros livre-là, mû par un réflexe chronique, je me suis également saisi d’un crayon à mine. Impensable de lire sans souligner, bâtonner, annoter, voire barrer, et même m’indigner, sinon corriger – à l’exception des Pléiade, tout de même, encore que j’en ai vu y surligner sans état d’âme à grands coups de stabilo rose fluo (j’ai failli appeler la police). On nous a assez répété qu’une fois publié, le livre n’appartenait plus à son auteur et que le lecteur devait se l’approprier ; or quelle meilleure manière d’y parvenir qu’en y superposant sa propre graphie aux impressions de l’écrivain ?
Sauf que cette fois, mon naturel porté au palimpseste a subi un coup d’arrêt dès l’entame de Blanchot (397 pages, 39 euros, L’Herne) : dans le premier article consacré à l’atelier de l’écrivain, Eric Hoppenot, l’un des deux maîtres d’œuvre du recueil avec Dominique Rabaté, raconte que, durant toute sa longue vie de lecteur, Maurice Blanchot (1907-2003) s’est toujours refusé à ajouter quoi que ce soit de sa main dans le livre d’un autre. Puisque le commentaire est extérieur, il doit le rester. Tel est son statut. Aussi a-t-il abondamment commenté ses lectures dans le feu de leur découverte mais en prenant soin de toujours consigner ses notes sur des feuilles à part, ailleurs, à côté mais pas dedans. Sa prise de notes de relevait pas seulement d’une technique mais d’un état d’esprit révélateur d’une esthétique ; car au début des années soixante, l’écrivain adopta une écriture fragmentaire qui n’est pas sans lien avec sa longue pratique de la citation dans son activité quotidienne de lecteur : partant du principe que de toute façon, dès lors que l’on isolait une phrase de son contexte originel, on trahissait l’auteur, il recopiait moins qu’il ne paraphrasait.
Ce qui ne m’a pas empêché de le crayonner. Mais le recueil est d’une telle qualité, d’une si puissante densité, d’une exigence intellectuelle si bien tenue du début à la fin, les articles originaux sur ce que lui doivent de jeunes écrivains (Tanguy Viel, Marie Darrieusecq, Leslie Kaplan) y font si naturellement écho aux souvenirs plus ou moins connus des grands anciens (Roger Laporte, Maurice Nadeau, Georges Bataille), les lettres déjà publiées complètent si opportunément d’autres totalement inédites. L’ensemble est d’une acuité et d’une intensité si fécondes !
Il y a des morceaux magnifiques sur le silence dans la Bible ( à propos du Livre de Job, bien sûr). En creux, c’est aussi la révélation, ou la confirmation, d’un portrait de Maurice Blanchot qui se dégage. Tous les Blanchot en un seul. Sans oublier l’homme, dont on savait si peu (seuls les cyniques voulurent y voir une stratégie : disparaître pour mieux apparaître), l’homme au visage inconnu dont ce Cahier de l’Herne publie pour la première fois des photos intimes ; l’homme qui avait la religion de l’amitié, pas nécessairement en face à face ou téléphonages mais disons l’amitié épistolaire (Edmond Jabès, Robert Antelme, Jean Paulhan). On découvre le cinéphile au calendrier bloqué il y a … un certains temps (Bergman, Ozu, Murnau, Ophuls, Welles) pour qui le cinéma français semblait se limiter à Casque d’or et aux Enfants du paradis. Le journaliste, le critique, le romancier, l’intellectuel, tous résumés par une même faculté inébranlable de refus, de rébellion, d’insurrection, d’insoumission. Dans les grandes lignes et dans le détail. A une enquête japonaise qui lui demandait s’il s’intéressait au roman policier, il explicita son « non » en une poignée de mots : « Il y a déjà trop de police dans notre société ». Sa manière d’être encore un homme contre, même dans ce qu’il appelait « le communisme de pensée » ou « le communisme d’écriture ». A cet égard, on ne perd pas son temps à visionner ce numéro d' »Un siècle d’écrivains » qui lui avait été consacré, film de Hugo Santiago écrit par son biographe Christophe Bident, un exploit s’agissant d’un écrivain qui aura mis tant d’énergie dans sa volonté d’effacement.
Cela va du maurrassien convaincu de l’entre-deux-guerres à l’homme qui demeurait hanté par le génocide juif au soir de sa vie (exactement comme Marguerite Duras) jusqu’à rompre dans les années 70 avec ses amis d’extrême-gauche par sa volonté de soutenir Israël jusqu’au bout (comme s’il voulait expier encore son pêché de jeunesse, celui qui jugeait à la fin que l’antisémitisme, serait-il délirant, restait « la faute capitale »), en passant par celui qui avait appelé les jeunes appelés à ne pas se soumettre pendant la guerre d’Algérie. L’un avait écrit des articles antisémites, antiparlementaires, antidémocrates, antirépublicains appelant de ses vœux une révolution violente, seule capable, avec les secousses sanglantes du terrorisme, de réveiller une nation aveulie (1937) ; l’autre avait été l’un des principaux rédacteurs du fameux « Manifeste des 121 » ; l’autre encore partout dans Paris en mai 68 puis à Flins. A ses yeux, ceux d’un homme tout entier animé par « la passion politique » et qui le demeura tout en enjoignant les écrivains à mettre l’actualité à distance, afin que leurs écrits n’en fussent pas corrompus, il était évident que la Révolution n’avait jamais lieu une fois pour toutes.
L’ensemble de ses écrits rassemblés ici en une mosaïque, conjointement à une série de témoignages confrontés à des documents, offre un tableau très complet de la pensée de Maurice Blanchot. Impossible ici d’entrer dans le détail de chacune des facettes explorées. On se contentera de saluer plus précisément le coup de projecteur donné à son activité de critique. L’un des plus pertinents et des plus aigus en langue française. Ses critiques (des chroniques littéraires, disait-il) ne nous renseigne pas que sur les livres qu’il traitait, sur ses exigences formelles, son côté partisan dans le choix de la subversion littéraire avec les refus qui lui font cortège (contre le positivisme et le réalisme littéraires, contre toute tentation mimétique vis à vis du réel, contre toute tentation biographique sauf pour Goethe dans Faux-Pas), son entredeux permanent entre le sens et le sensible et son goût, pourtant, des histoires ; ses critiques dévoilent en creux son art poétique, son absolu de la littérature, sa conception de l’écriture comme activité aussi vaine que nécessaire, seul moyen d’opérer la jonction entre le vide que l’écrivain a en lui et le silence vers lequel il tend quitte à ne le connaître jamais que par ouï-dire. Incroyable ce que ce grand critique a fécondé comme vocations de critiques et d’écrivains, pour ne rien dire des lecteurs qui lui doivent d’avoir ouvert les yeux sur un livre (Kafka ou Des Forêts, peu importe) dont le sens leur aurait échappé sans l’incitation de Blanchot, avec en sus la sensation inédite de comprendre pour la première fois Le Château ou Le Bavard après les avoir pourtant maintes fois lus. Peut-être parce qu’ils ne le virent jamais comme un théoricien mais comme un penseur de la littérature.
Ni journaliste, ni universitaire, entre les deux. La contribution de Gérard Macé ouvre des perspectives fascinantes malgré sa brièveté ; peut-être son absence de complaisance dans l’admiration y est-elle pour quelque chose ; il a mis la focale tant sur ses paradoxes (un auteur engagé qui ne fut jamais un personnage public) que sur ses contradictions (comment peut-on devenir le meilleur ami à vie d’Emmanuel Levinas l’année même où l’on adhère à l’Action française (dédicace : « A Emmanuel Levinas, avec qui, depuis quarante ans, je suis lié d’une amitié qui m’est plus proche que moi-même : un rapport d’invisibilité avec le judaïsme »); Macé fait d’ailleurs remarquer que ce sont surtout ses épigones qui ont tenté de nier son passé d’extrême-droite avant-guerre (violentes diatribes antisémites contre Léon Blum, entre autres) et sa collaboration aux feuilles de la Révolution nationale sous l’Occupation, fut-ce pour des chroniques strictement littéraires ; in fine Gérard Macé formule un regret, tout en rappelant que Blanchot, au contraire de Cioran, avait toujours été antihitlérien :
« Qu’il n’ait pas cherché à comprendre davantage, du moins dans ses livres, ce qui lui était arrivé. Ne se soit pas demandé en quoi consiste une intelligence qui ne protège pas du pire, à quoi sert un esprit critique, si pertinent et si gin, s’il ne préserve pas des dérives les plus contestables ».
On dira : air connu, à l’extrême-gauche comme à l’extrême-droite. N’empêche… Rarement un écrivain aussi constamment et authentiquement en retrait de la scène littéraire aura été aussi présent dans le paysage littéraire. Surtout un écrivain dont l’empire en France et à l’étranger n’a pas été diminué par sa réputation d’hermétisme, d’obscurité, de difficulté d’accès, la faute aux philosophes qui l’ont accaparé aux dépens des littéraires, rendant son œuvre encore plus cérébrale et abstraite qu’elle ne l’est, remarque Jean-Benoît Puech. Dominique Rabaté le reconnaît, singulier aveu venant de l’un des maîtres d’œuvre du recueil, aveu qui réconfortera tous ceux qui, un jour ou l’autre, sont ressortis désemparés d’un paragraphe, d’une page, d’un chapitre, sinon d’un livre signé Maurice Blanchot. Il est vrai qu’il n’a cessé de (se) poser des questions (l’une surtout : « Comment la littérature est-elle possible après tout ce qui s’est passé ? ») quand tant de lecteurs sont avides de réponses. Qu’est-ce qui vaut la peine d’être transmis si ce n’est justement l’intransmissible ? Lui écrivait pour « amener à la surface quelque chose comme du sens absent », révéler l’invisible, vocation de ces artistes qui nous amènent au bord vertigineux du monde, de Goya à Paul Celan.
Il s’est éteint chez lui au Mesnil-Saint-Denis, place des Pensées, en lisant un texte de Paul Valéry, Les escaliers de Chambord de Pascal Quignard et Rosemary’s baby d’Ira Levin. A sa mort il était difficile de ne pas penser, et de ne pas relire encore et encore, ce petit texte d’une beauté minéral L’instant de ma mort dans lequel il évoquait « le bonheur d’être presque fusillé » le 20 juillet 1944. Il fut finalement incinéré non sans avoir précisé au fil de ses différents testaments que l’on pouvait l’enterrer n’importe où dans le monde sauf à Devrouze (Saône-et-Loire). Là où il avait vu le jour quatre-vingt-dix années plus tôt.
(« Emmanuel Levinas et Maurice Blanchot, assis sur le capot, étudiants en philosophie à Strasbourg » ; idem ; « Maurice Blanchot » photos D.R.)
1 371 Réponses pour Maurice Blanchot l’insurgé
..un peu jeune le past de mon post cheuloux
Plutôt, il fait du bricolage de manière sournoise et prétentieuse. C’est ça qui est gênant. Le bricolage c’est le propre de l’art. Ponge le dit si bien ! Mais c’est son attitude orgueilleuse et hors de saison qui fait de Blanchot un être repoussant et faux.
Il y a de la fausseté chez Blanchot, et ça c’est laid. Ce sera une jamais à jamais sur sa personne. Sur son œuvre aussi peut-être, on verra.
…une tâche à jamais…
ouf ! j’ai enfin compris ce que recelait cette graphie ésotérique, E.I. pour « entretien infini ».
c’est une névrose ce truc ?
dracul..ha t’es un sacré engin
raaa note bien que ce soir j’ai drolement droné aussi..j’vais pas te jeter la pierre
je te souhaite une belle soirée dracul..sans volant! que du vélo surtout!
mets ton gilet jaune !
moi j’en ai un ! et les keufs peuvent rien contre toi rien..t’es le king épicétou
Oui, il y a la névrose du commentaire infini, que le docteur Passou fait remonter aux Grecs anciens, il y a deux mille cinq cents ans, à la naissance même de notre grande culture occidentale, et à Socrate, qu’il assassine une seconde fois.
Et puis il y a la névrose de l’entretien infini ! C’est la névrose du journalisme, dont Passou s’est fait le grand docteur…
Je ne crois pas qu’il y ait eu de la fausseté chez Blanchot ; il était plutôt un peu borné — ce qui l’amena à faire du bricolage sans pouvoir compter sur l’intelligence du bricoleur.
Il a caché longtemps qu’il avait été fasciste, pétainiste, d’extrême droite. Ça c’est du mensonge et de la fausseté, si !
Ça c’était de la honte, plutôt. Puis caché, enfin, cela devait se savoir dans le « milieux ».
Pas quand il fréquentait la Duras, Mascolo, Nadeau et Cie. On ne l’a su que plus tard, quand Bident s’est penché sur sa vie. Tardivement.
Microbout, je ne suis pas ton cheloux, mais toi tu as vraiment tout du gros con.
Quelle mascotte…
Bonne nuit.
…
…quelques lignes,!…de quoi revoir son esprit d’or,…pas de quoi en faire un collier de perles,…ses tenants – aboutissants,!…
…
…de quoi se blaser!,…vite du vent,!…etc!,…
…
Oui, je crois qu’il y avait de la honte en lui, qui le rachète un peu. Mais quand même. À 17 ans, il était déjà complètement pourri par les idéologies d’extrême-droite. C’est incompréhensible. L’effet destructeur de la guerre de 14-18 dans les consciences ? Et il était antisémite sans rien connaître du monde juif. Avec un ami juif qui était tout le contraire des clichés qu’ils pouvait nourrir sur le monde juif. Difficile à comprendre !
Cela me semble incroyable. Dans mon milieu on savait quelle avait été la position des gens que l’on fréquentait et qui avaient vécu ces années-là.
Mais la Duras n’était pas très claire elle-même et on n’en savait rien.
Des incidences opportunes et des autres ; Know You Product > Do The Robot
Eternally Yours:
http://www.youtube.com/watch?v=qDjcoWGfiTU
know your product > do the robot:
Toutes ces républiques qui se chevauchent … On s’y paume à la fin
http://www.cineclubdecaen.com/peinture/peintres/hopper/65deuxcomediens.jpg
bouguereau dit: 27 juillet 2014 à 0 h 55 min
mets ton gilet jaune !
moi j’en ai un ! et les keufs peuvent rien contre toi rien..t’es le king épicétou
C’est sûr que sur son fauteuil roulant sur le périph à 1H du mat bouguereau doit faire sensation
…
…je vous signale à tout hasard,…
…
…que je suis l’oin de connaître tout les commentaires,…
…
…une marge pour les parenthèses,…avec les variantes du texte à comprendre,…à côté du nom et date,…ne serait pas de trop,!…
…
…enfin,…peut-être, qu’une traduction parfaite et ses liens, nuit à l’homogénéité du blog,…et donc, laissez un flou artistique des échanges en cours!,…pour plus de sens avec rien!,…Ah!,…etc!,…
…en passant!,…
…
Quand on lit sur ce blog prestigieux les papotages des Gueux de la Nuit, d’excellents Français de souche, se torturant l’un l’autre et l’âme et l’esprit !….
…et que l’on voit les rues de Paris, belle capitale de notre cher vieux pays, souillées par ces racailles de Français administratifs, tigres de papiers venus du fond des âges …
… on se dit qu’on est foutus !!!
Il faut passer des combats de plumes littéraires Blanchotinette merdiques, au nettoyage au Karcher de notre République qu’ils ne respectent pas, qu’ils salissent de leur déjections puantes !… MORT AUX CONS !
(suicidaire, je sais..! uhuhuhu !)
… et MORT AUX EXTRATERRESTRES !
Ce n’est tout de même pas si difficile que cela de s’intégrer à la culture française, de cœur, de hauteur de vue, d’expression…. !!!
Regardez la parfaite réussite de Giovanni San’Angelo ! ou celle de Bouguereau !…..
Cette tapée de connards qui se servent du moyen-orient pour venir nous faire chier, ici… alors qu’on est bien tranquille avec notre chômage …. nos intermittents… notre Medef, …nos syndicalistes pourris… nos terroristes masqués emmosqués … des sacs poubelles plein les rues….
Y EN A MARRE !
(je vais me baigner, de rage !)
réponse à Widergänger dit: 27 juillet 2014 à 0 h 58 min
pour:
« Oui, il y a la névrose du commentaire infini »
Alors si le grand sorcier muganga fait remonter le truc aux grecs anciens, ce n’est pas de la névrose, c’est de la Rhétorique.
Votre analyse de l’oeuvre de Blanchot, ML, se termine en procès d’épuration. Et évidement M.A. est appelée à la barre.
La névrose de l’écrivain, vous savez ce que c’est ?
Voyez cet extrait:
«L’écrivain se trouve dans cette condition de plus en plus comique de n’avoir rien à écrire, de n’avoir aucun moyen de l’écrire et d’être contraint par une nécessité extrême de toujours l’écrire. N’avoir rien à exprimer doit être pris dans le sens le plus simple. Quoi qu’il veuille dire, ce n’est rien. Le monde, les choses, le savoir ne lui sont que des points de repère à travers le vide. Et lui-même est déjà réduit à rien. Le rien est sa matière. Il rejette les formes par lesquelles elle s’offre à lui comme étant quelque chose. Il veut la saisir non dans une allusion mais dans sa vérité propre. Il la recherche comme le non qui n’est pas non à ceci, à cela, à tout, mais le non pur et simple. Du reste, il ne la recherche pas ; elle est à l’écart de toute investigation ; elle ne peut être prise pour une fin ; on ne peut proposer comme but à la volonté ce qui prend possession de la volonté en l’anéantissant : elle n’est pas, voilà tout ; le « Je n’ai rien à dire » de l’écrivain, comme celui de l’accusé, enferme tout le secret de sa condition solitaire.»
Le titre initial de ce livre était: « digressions. »
Madame Antelme s’est grandement compromise dans l’affaire en autorisant la fourniture de papier à l’éditeur pour l’imprimer, cette névrose.
Grand beau temps sur les sommets.
Je vous quitte.
Je ne crois pas du tout au personnage monstrueux mais alors pas du tout. Et vous bérénice ?
Je ne crois pas du tout au personnage monstrueux mais alors pas du tout. Et vous Dupont ?
Le Président Hollande est nommé Grand Maître de l’Ordre du Drapeau en berne.
AGRESSION DANS LE MARAIS
Insultes et menaces antisémites : »Bande de sales juifs, on va vous crever ! », « A mort les juifs ! », a lu la présidente du tribunal, à l’audience des comparutions immédiates.
Les deux principaux mis en cause étaient poursuivis pour « dégradations » en réunion et « menaces de mort » à caractère antisémite.
Mais ils ont été relaxés.
Le troisième prévenu, reconnu par sa victime à son tee-shirt orange fluo, comparaissait pour violence aggravée en raison de la religion : trois mois avec sursis, sans inscription au casier judiciaire.
Par contre si vous comparez* finement Dame Taubira à une guenon, vous prenez 9 mois ferme !!!
*comparaison évidemment fallacieuse, insultante, raciste : n’importe quelle photo comparative pouvant témoigner qu’il n’y a pas photo !
Rose, voulez-vous dire que vous ne les saisissez dans aucune fiction, que le récit ou la construction doit en être exempte pour atteindre un certain niveau de vérité ou de recevabilité?
Ils nous viennent pourtant d’un monde et , pour en avoir rencontrés qui ne s’embarrassent pas de vouloir ressembler à la photo qui figure sur leur faux-passeport de voyageur autorisé, comme c’est pratique, je reste assez surprise que depuis votre parcours mouvementé vous n’en ayez rencontrés ou fréquenté aucun, ils savent séduire, c’est d’autant plus une nécessité qu’ils sont monstrueux ou se révèleraient dés lors qu’ils s’adresseraient à un élément qui ne le soit pas ou ne soit pas en mesure de sonder la profondeur de leur noirceur ou l’étendue de leur duplicité non-avouée. De la névrose chez eux mais je n’irai pas jusqu’à les en plaindre quoiqu’elle puisse expliquer l’occultation de la conscience qui s’abat comme un rideau de grêle sur leur ciel noir de gris.
JC rien qui n’ait été prévisible, quoiqu’il en soit de ce conflit qui s’éternise, j’attendrai de l’honnête fraction qu’elle manifeste pour tous les crimes de masse et en cours actuellement plutôt qu’à réduire la focale sur la Palestine, à chaque jour suffirait sa peine.
Ce diamant palestinien brille de mille feux de folie, bérénice, c’est en cela qu’il est intéressant à observer sous toutes ses facettes rances : une caricature grotesque, pitoyable, dégradante d’une certaine humanité, fort peu intelligente !
Chaloux je n’oublie rien de vos facéties cependant je n’ai toujours pas pu vérifier cet antécédent d’oreillons vous concernant, une amorce d’explication à cette épidémie de malentendus lucratifs, 3 ans et demi, le remake de Bambi n’était pas si mal, quelle bonne idée d’avoir laissé la vie sauve à sa mère.
Cela signifie quoi, au juste :
-« la solidarité nationale envers les familles des victimes » d’un banal accident d’avion ?
-« les drapeaux en berne » comme lors d’un deuil national ?
Il est fou ce Président ! Drapeaux en berne ? Solidarité ? Pourquoi ?…
Il n’y a aucune raison objective, si ce n’est faire parler de soi.
Curieusement, rien n’est fait pour les accidents d’automobiles ? Aucune solidarité pour les soldats morts en opération au service de la Nation ? Aucun drapeau en berne si un vieil homme glisse et meurt accidentellement en sortant de sa baignoire ? Ce serait tout aussi justifié !
Est ce la quantité de morts qui compte ? La nationalité du pilote de l’avion ? La nationalité de l’affréteur …?
On marche sur la tête à l’Elysée : il faut climatiser le Bureau Ovale …
Les propos immondes de l’ordure sioniste et raciste JC évoquent ceux des collabos et miliciens des années 40/44. Contre de tels agissements existent des procédures extra-judiciaires que nos amis de l’aire toulonnaise seront chargés d’appliquer sous peu.
« Gaza : Israël prolonge d’une journée sa trêve, le Hamas reprend ses attaques »
Le Monde
Comment ça yapa de défilé !
Mohammed M. dit: 27 juillet 2014 à 9 h 24 min
ça sent son JB planqué sous une couverture maghrebine. Chacun sa forme de racisme.
Momo, j’ai confiance dans mes Gardes du Corps féminines. A la mort de Kadhafi, j’ai récupéré ses Amazones militarisées et leur attirail défensif. Des filles extrêmement compétentes. Y en a une pour toi, mon frère, si tu es dans le besoin !
Evidemment, c’est JB ! On a bien le droit, et surtout le devoir, de rire de tout, non ? C’est comme ça que je le vois depuis l’âge de raison …
Ce qui me gêne depuis la conversion à l’Islam salafiste de cette amicale crapule de Prébois, c’est le sort de la pauvre Josette, obligée de se baigner dans sa piscine emburquée dans 3 m2 de lourd tissu noir … Par cette chaleur !
Momo, j’ai confiance dans mes Gardes du Corps féminines. A la mort de Kadhafi, j’ai récupéré ses Amazones militarisées et leur attirail défensif. Des filles extrêmement compétentes.
Elles ne valent pas tripette. J’en ai connu quelques unes du vivant du Lider Maximo. Elles avouaient forfait dès que je sortais ma mitraillette à moustaches.
Momo, depuis que tu as quitté le bled lybien, tu es devenu difficile. Ce sont des filles du peuple ! ça a son charme sous la tente …
Fais moi confiance, mon frère, sous les draps, faut faire populaire !
Mohammed M.
Allez-vous foutre la paix à JC ? Il a du travail pour Israël !…
Nous venons d’acheter auprès de l’évêché d’Hyères, l’Eglise de Porquerolles dans le but d’en faire une synagogue fortifiée.
Elle ne servait plus à rien. Les Français ne croient plus qu’en un dieu : le numérique sous toutes ses formes. Ils sont devenus animistes…..
De passage par le plus grand des hasards sur ce blog, je tiens à préciser que je ne suis pour rien dans cet échange de propos aigres-doux entre les dénommés JC et Mohammed H, (pardon: Mohammed M. je confondais avec Arthur.)
Entretien infini cette nuit entre nos amis chaloux et bouguereau.
Un livre à venir?
Je vous rappelle Onésiphore de Prébois que vous êtes mort, et en Enfer Blanchotique derridant depuis peu !
Nous avons fait notre job !
Onéné sans burka c’est un peu comme Chaloux sans bouguereau,
un être sans racines.
Je vous rappelle Onésiphore de Prébois que vous êtes mort
L’autre guignol de Bethléem est bien ressuscité, alors pourquoi pas moi ?
C’est fort dommage que nous n’ayons pas, à bord de notre paquebot de croisière le Princess Loveless, de psychanalystes compétents : il y aurait un travail à faire sur les couples qui se forment, se déchirent, se déforment, se reforment, dans un tumulte sado-maso du meilleur effet, genre palestine si vous voyez ce que je veux dire ! …
Non ! je ne donnerai pas de noms de patients … JAMAIS !
« L’autre guignol de Bethléem est bien ressuscité, alors pourquoi pas moi ? »
Il marchait sur l’eau, lui ; pas soûlot !
Tintin dit: 27 juillet 2014 à 10 h 07 min
Syndrome de Stockolm
Puisque je vous tiens, Onésiphore de Prébois ressuscité : vous avez vu Blanchot ?
Qu’est ce qu’il vous a dit, là-haut ?
Un livre avec Microbout? A la limite, on pourrait lui fabriquer une caque, pour ranger le hareng qui sert de cerveau.
Ou alors un livre sur l’indigence intellectuelle, mais il en serait « le cas ».
bouguereau dit: 26 juillet 2014 à 21 h 24 min
tu penses bien dracul que l’inique est assez patent pour que si heidegger ait pus inscrire son nom dans le live de l’histoire de la philosophie mondial ce soit un..détail..non?
bouguereau dit: 25 juillet 2014 à 11 h 16 min
tant de question..dracul c’est un vip..pendant que toi baroz t’aimes rien qua te faire enculer
bouguereau dit: 25 juillet 2014 à 11 h 21 min
Je trouve que Clopine, en lisant Blanchot, a bien vu l’essentiel. Vous êtes une bonne lectrice, Clopine
d’un coté c’est une baudruche mais faut pas desespérer la joséphin,e qui sait traire ha on voit bien l’infantilisant sodomite qui perce sous bonaparte que t’es dracul..l
« le hareng qui lui sert de cerveau. »
Une confidence, avant de vous quitter définitivement :
Nous avons été, Levinas Blanchot et moi-même les amants partiels de la grande basketteuse polonaise Małgorzata Dydek, 2m18, 92 kg.
En effet, il était hors de question de ne pas être compagnon pour une ascension aussi agréable. Rappelons que notre muse chaussait du 54, ses petits petons mesurant 34 centimètres …
Levinas s’occupait de sa jambe gauche, Blanchot de la droite (antécédents obligent), je travaillais pour ma modeste part, au centre, comme d’habitude.
Bon dimanche !
…
…le travail de sculpture des monnaies actuelles, c’est vraiment comme des jetons,…de Casino,…
…
…dire, qu’il faut se payez les autorités, avec une telle gestion des » €uro d’€urope « ,…
…un goût des huns & vandales planqués!,…qui ne laisse aucun doute,…
…
…sur nos culs à leurs services,!…2014,…14 ans de joug, pour nous soumettre au tout sans sens & qualités,!…
…
…presque aucun reliefs,…en plus aucun Euro d’Or pur,…au poinçon à l’hippocampe 24 carats,!…
…une €urope, artificielle,…& penser plus pauvres tu meurt,…Ôh,..; mes chalets suisse,…mes vaches,!…
…quoi , on peut rêver d’être toujours plus bas, en restant très haut,!…au cocon,!…
…diversions,…
…Non,…un peut,…les fleurs de coins antiques,!…comment est-ce possible,…ils n’avaient rien d’autre à faire, les chèvres les vaches à traire,…
…des flans à Blanchot déjà les reliefs sans titres,…du billon,…au train,…à l’emporte-pièce,!…etc!,…Ah!,…
…
Quoi qu’il en soit, je jouis d’une supériorité intellectuelle incontestable sur JC : contrairement à lui, j’ai complètement intégré les paramètres de la physique quantique; autrement dit, je puis me trouver à la fois dans deux états antithétiques superposés — antisioniste et sioniste par exemple. On me dira que ce privilège n’est pas accessible aux macroscopiques dans mon genre : et ma grosse scopique, tu veux la voir ?
Commencé les Trois Royaumes. Les coqs s’y changent en poules parce que les eunuques ont trop de pouvoir au Palais.
A méditer ici?
« Ma petite quantique est plus belle que ta grosse scopique »
(Correspondance Einstein-Bohr, Folio page 169)
Toujours à propos de « bord vertigineux du monde ». Le nom de Goya est mis sur le tapis par mégarde, je suppose, ou alors c’est une imprudence (et une impudence aussi) car même la représentation de ses fantasmes, sa symbolique et sa déformation expressive restent ancrée au réel. L’auteur de cette expression fascinante…«bord vertigineux du monde »… wow ! il faut l’imaginer ! L’auteur de cette expression fascinante, je disais, retire du cadre l’homme des Lumières qui fut, incontestablement, un grand pessimiste, mais pas distrait au point d’oublier le réel. Bon, c’est vrai que le spectateur lambda s’imagine tout de suite des choses conformes à ses peurs plutôt que d’aller voir les intentions du peintre qui sont pourtant évidentes : refus du beau et récupération des aspects de la vie refusés par l’académisme — les dessous de la réalité quotidienne. Et inutile d’attribuer cette approche à des traumatismes ou à la maladie car déjà dans la coupole de San Antonio de la Florida, il n’y a plus de différence entre l’action du saint (résurrection du mort) et le monde profane — certains personnages ne s’intéressent pas à l’action, pris dans leurs affaires, ils regardent ailleurs, même vers le spectateur qui les regarde d’en bas. Enfin, il faudrait regarder Goya sans se laisser trainer par l’existentiel…
« Le bord du monde » figure déjà dans les contes russes.
C’est « vertigineux » qui cloche.
Le bord vertigineux du monde, ça t’a un côté terre plate vieillot …
Plus exactement, je crois que dans les contes russes il est question du « gouffre du bord du monde ».
La terre est plate : tout le monde le sait, sauf les littéraires ! Vertige divin…
« François Hollande se rendra jeudi matin à 09h30 au Café du croissant rue Montmarte à Paris pour célébrer le centenaire de l’assassinat de Jean Jaurès.
Un rassemblement est ensuite prévu avec prise de parole et dépôt de gerbe. »
ON EST PRIE DE NE PAS RIGOLER ! ….
(5 millions de roses pour les chômeurs en vie et drapeaux en berne pour le socialisme !)
« Bon, c’est vrai que le spectateur lambda » (renato)
Lamda, lamda, c’est toujours les autres…
J’ai connu un ambassadeur américain dont le nom de code connu de tous était Alpha One.
Chez nous, le nom de code « Pépère » témoigne d’une sorte de bonhomie égalitariste.
Le mépris, passion d’une ère démocratique exténuée?
« Tonton » témoignait de plus de distance, et laissait au moins planer la menace du flingue.
cf Le Monde d’aujourd’hui, Philo et Philosophie. Des choses de bon sens, pas sans ressemblance parfois avec certaines lues ici….
Bien à vous.
MC
Certaines questions relatives au « gouffre du bord du monde » trouvent une réponse in « Il mulino di Amleto » (éd. Adelphi) de Giorgio de Santillana & Hertha von Dechend.
Je reprends cette information cruciale, mais crois nécessaire de lire la suite.
« François Hollande se rendra jeudi matin à 09h30 au Café du croissant rue Montmarte à Paris pour célébrer le centenaire de l’assassinat de Jean Jaurès.
Un rassemblement est ensuite prévu avec prise de parole et dépôt de gerbe.
(Sans doute devrait plutôt parler d’un dépôt de paroles, mais peut-on prendre une gerbe?)
Les lieux de l’assassinat sont devenus une banale brasserie parisienne sans grand intérêt.
(Quel symbole…
Cette illustre viennoiserie, fruit de temps héroïques, est aujourd’hui associée à une banale partie de jambes en l’air).
Lors d’une fournée révolutionnaire, il nous manquait un noble à trancher.
« Eh ! toi, Pépère – c’était le surnom du driver de la charrette – viens voir par ici… l’ascenseur social, tu y crois toi, tu te verrais ennobli … ?! »
Lambda, je maintiens, ueda, car nous sommes tous lambda quelque part et relativement à quelque chose. Pas de mépris donc, rien qu’un simple constat.
« François Hollande se rendra jeudi matin à 09h30 au Café du croissant rue Montmarte à Paris pour célébrer le centenaire de l’assassinat de Jean Jaurès.
Un rassemblement est ensuite prévu avec prise de parole et dépôt de gerbe.
Est-ce que la police de Cazeneuve a pris ses dispositions pour éviter tout débordement ?
« Pas de mépris donc, rien qu’un simple constat »
Constater est mépriser.
François Hollande est le meilleur croque-mort qui nous ait échappé, professionnellement parlant !
« Le jour, j’enterre ; la nuit, je me terre… mes rêves sont suaires. »
Chamfort de café….. dit: 27 juillet 2014 à 12 h 02 min
Constater est mépriser.
Qu’est-ce qu’on a fait de l’antimoustique?
COSTA CONCORDIA
« La carcasse du navire, grande comme deux fois le Titanic, redressée et renflouée à grands frais ces derniers mois, a pénétré en fin de matinée dans l’enceinte du terminal Europe de Voltri, en banlieue de Gênes, tirée par plusieurs remorqueurs, a constaté l’AFP.
Le président du conseil italien Matteo Renzi est attendu sur place en début d’après-midi pour dire adieu au mastodonte. »
Nous ne tolèrerons pas ce traitement de faveur pour le CONCORDIA ! Renflouez le TITANIC !
Avec accueil, et discours, Union Jack en berne, de Queen Babette II.
blanchot a un petit cou et un air chafouin..en contreplongée comme ça on dirait dédé constatant au sortir de sa soucoupe
La terre est plate : tout le monde le sait
au bord on tombe faisez gaffe
Syndrome de Stockolm
malheur de malheur..dans le 1000!..enplus il fait chaud, encore un syndrome à la blanchot..
j’ai un peu forcé sur le morito..je supporte plus le morito..c’est un peu comme vapoter de la kro
« MCourt dit: 27 juillet 2014 à 11 h 48 min
cf Le Monde d’aujourd’hui, Philo et Philosophie. Des choses de bon sens, pas sans ressemblance parfois avec certaines lues ici….
Bien à vous. »
oui Monsieur Court, bien à vous aussi. Il peut exister certains moments où la lucidité traversent les esprits. On se rend compte à quel point la culture peut devenir une chose monstrueuse, combien le logos un outil ignoble. Combien de khâgneux ont su tirer profit de leur dangereuse habileté dialectique pour nourrir leur stupide vanité. Ces esprits avides de notoriété portent sur eux la responsabilité de la folie du monde.
Monsieur Court comment avons-nous oublié que les auteurs écrivent avant tout notre salut. Même ceux qui tentent de sauver en nous l’esprit de légèreté, même ceux qui nous enseignent l’insécurité de l’existence ou la loyauté difficile. La Grâce n’a jamais fait qu’éclairer un point à l’horizon, pour nous indiquer la route à prendre. Vous le savez, sur cette route nous avançons mais ce point nous sommes condamnés à ne jamais l’atteindre. Alors le mieux que nous pouvions faire était d’accorder à notre échec notre propre pardon.
Monsieur Court vous êtes un homme d’esprit, vous savez que Pascal a été condamné par l’église au 17ès. et il est porté aux nues par l’église d’aujourd’hui.
Les philosophes ont de tous temps étaient des êtres faibles et de mauvaise foi. Une époque qui vante cette pratique pour permettre aux individus d’être aux-mêmes l’horizon de toutes choses, de toutes morales, des êtres à la petite mesure de leur immanence, est une époque vouée à l’échec. Comment hisser les Caliban que nous sommes au niveau de Prospéro.
Notre vanité Monsieur Court ! c’est elle qui nous a fait commettre ces erreurs. Les philosophes sont des êtres tellement vaniteux, tellement avides de reconnaissance et de pouvoir. Ils disposent de leurs concepts comme le fait une armée de ses pièces d’artillerie pour soumettre leurs ennemis. Vous connaissez le nom de ces ennemis, ces ennemis des philosophes ont pour nom la pitié, la bonté et la grâce du pardon.
Nietzsche est le pire de tous ! vous le connaissez ? Il a voulu apprendre aux hommes à mépriser les systèmes qui prétendent nous faire honte de notre bonté ! Il ne suffit de devenir fou pour prouver qu’on a raison ! Il disait des allemands que c’est un peuple qui nee sait pas marcher mais lui non plus ne savait pas marcher, le gigantisme de son Zarathoustra l’empêchait de mettre convenablement un pied devant l’autre sans se prendre les pieds dans le tapis !!! mon Dieu le gigantisme de Nietzsche, quelle immodestie possèdent parfois les hommes.
Vous savez Monsieur Court les philosophes sont des gens qui ignorent tout de la modestie. Ils racontent aux gens ce qu’ils veulent entendre, ils les caressent dans le sens du poil, ils sont là uniquement pour satisfaire l’égo des individus ! Monsieur Court je vous pose la question : a-t-on besoin de satisfaire notre égo ? il est déjà démesuré, il déborde de tous les côtés, il déforme les plis de l’esprit, l’égo enlaidit tellement la nature des hommes, à cause de Nietzsche. Quel malheur que cet imbécile ne soit pas né 60 ans plus tard, il se serait retrouvé dans les tranchées de Verdun, croyez-moi après ça il aurait moins fait le malin avec son éternel retour et son amor fati de m.rde. Ce monde vit dans une telle misère Monsieur Court, savez-vous que des mères battent leurs enfants uniquement pour les empêcher de dire qu’ils ont faim, des millions de mères sur cette terre tapent sur leur enfant pour oublier que la faim les tuent. Vous croyez qu’il faut leur parler d’éternel retour et d’amor fati ? La folie Monsieur Court, elle s’est emparée de ce monde parce que les écrivains ont oublié qu’ils écrivaient uniquement pour le salut des hommes et qu’ils puissent trouver la force de s’accorder une ultime pardon d’avoir vécu un jour sur cette terre.
bien à vous.
bouguereau dit: 27 juillet 2014 à 12 h 33 min
j’ai un peu forcé sur le morito..
C’est le fauteuil roulant, ça bloque la digestion.
tes escadrons de la morts t’int toujours pas renseigné..reviendront à la trinité.com ..note baltringue
et bzbz la dessus..ma mère..
Précision dit: 27 juillet 2014 à 12 h 37 min
bouguereau dit: 27 juillet 2014 à 12 h 41 min
Couché le klebs.
Je suis d’avis finalement qu’hamlet est drôle mais à l’insu de son plein gré. Lui, c’est pas la névrose du commentaire infini, c’est l’infini du commentaire nécrosé… une sorte de Lazare du commentarium…
Enfin, hamlet, vous oubliez, peut-être, que c’est le brancardier Nietzsche que pendant la guerre franco-prussienne se persuade de l’impossibilité de lier culture et raison (vous observerez que je n’ai pas fait usage du verbe « convaincre », mais du baroque « persuader »).
Cela dit, private joke, ce quelque vers de John Ashbery :
The man with the red hat
And the polar bear, is he here too?
The window giving on shade,
Is that here too?
And all the little helps,
My initials in the sky,
The hay of an arctic summer night?
The bear
Drops dead in sight of the window.
Lovely tribes have just moved to the north.
In the flickering evening the martins grow denser.
Rivers of wings surround us and vast tribulation.
Et hors private joke, ce link :
http://www.the-tls.co.uk/tls/public/article1434758.ece
Bon, maintenant puis-je recommencer le jeu du barbare au Louvre ?
l’infini du commentaire nécrosé… une sorte de Lazare du commentarium…
bouguereau dit: 27 juillet 2014 à 12 h 33 min
j’ai un peu forcé sur le morito..je supporte plus le morito..
bouguereau le baltringue est tellement indigeste qu’il arrive plus à digérer.
Je veux bien qu’il y ait un plaisir dandystique dans le morito, mais le moins compliqué martini dry passe mieux.
Précision dit: 27 juillet 2014 à 12 h 44 min
Tiens, Chaloux est parmi nous.
Toujours amateur des pdeudos d’autrui.
Bon, d’accord, j’aurais dû mettre dandystique entre guillemettes…
Miroir, mon beau miroir dit: 27 juillet 2014 à 13 h 21 min
usurpation
Miroir, mon beau miroir dit: 27 juillet 2014 à 13 h 21 min
Comme dab, toujours Chaloux à l’usurpation.
Retour du brekophile dit: 27 juillet 2014 à 13 h 32 min
Il appelle ça un pseudo…baltringue…
Florence Dupont montre bien que pour la littérature antique, lire une œuvre, c’est la réécrire. Virgile lit l’Odyssée en écrivant l’Énéide.
Pour l’écrivain de « la solitude essentielle », selon M. Blanchot, c’est-à-dire l’écrivain de la Modernité qui prend naissance, comme il l’indique lui-même vers 1850 (il fixe cette date précise dans Le Livre à venir), l’écrivain donc de la Littérature, l’écrivain est celui qui ne peut pas se lire, c’est l’écrivain du « Noli me tangere » :
« L’écrivain ne peut pas séjourner auprès de l’œuvre : il ne peut que l’écrire, il peut lorsqu’elle est écrite, seulement en discerner l’approche dans l’abrupte Noli me tangere, qui l’éloigne lui-même, qui l’écarte ou qui l’oblige à faire retour à cet « écart » où il est entré d’abord pour devenir l’entente de ce qu’il fallait écrire. De sorte que maintenant il se retrouve à nouveau comme au début de sa tache et qu’il retrouve à nouveau le voisinage, l’intimité errante du dehors dont il n’a pu faire un séjour. » (L’Espace littéraire)
C’est assez vrai si l’on songe à Kafka. C’est au fond l’inverse exact de la littérature antique et des rapports entre la lecture et l’écriture analysés par Florence Dupont.
En même temps on voit bien tout ce qui rapproche cette pensée de la littérature du concept de « différance » chez Derrida, l’œuvre étant en somme sans cesse « différée » de livre en livre, inachevée par définition, inachevable, infinie comme sa solitude.
C’est au fond comme un aboutissement de toute la pensée romantique et de l’œuvre comme ébauche, comme esquisse, comme essai (le Journal de Delacroix qui est une expression exemplaire de l’émergence en art de cette conception de l’art, non sans refus au début chez Delacroix, chez le dernier Baudelaire aussi, qui s’entretenait à ce sujet avec le maître), comme tentative, comme tentation (puisque Nietzsche fait aussi ce jeu de mots).
Mais l’œuvre de l’âge classique échappe complètement à cette problématique romantique, qui ne devient celle de l’être (dans la conception derridienne) que parce que la Modernité a délibérément confondu l’être avec la grammaire, comme le dit Derrida à juste titre et comme le disait déjà Nietzsche dans Le Livre du philosophe quand il écrit notamment : « Der Philosoph in den Netzsen der Sprache eingefangen » (Le philosophe pris dans les filets du langage).
Cette conception idéaliste de la littérature s’oppose en tout point à celle de Valéry, dans La méthode de Léonard de Vinci, qui ne voit à l’œuvre dans l’œuvre que le hasard pur, conception tragique de la création littéraire, hors de toute maîtrise possible. Celle qu’il met en scène dans « Mon Faust » justement.
Les Familles des Victimes du TITANIC….. dit: 27 juillet 2014 à 12 h 21 min
Renflouez le TITANIC !
Et l’iceberg, alors ? Pourquoi on le renflouerait pas ?
Je veux bien qu’il y ait un plaisir dandystique dans le morito
..c’est un peu comme une soirée duras avec une gonzesse..tu fais le grand prédateur mimétique..j’ai lu girard attation
“Et l’iceberg, alors ? Pourquoi on le renflouerait pas ?”
Économiquement ce serait un désastre : pas ou peu de produits dérivé ; et étant donné la quantité d’iceberg en circulation, pratiquement pas de pub.
On peut faire l’hypothèse dès lors que la conception blanchotienne de la littérature n’est là que comme un refus du tragique de la création littéraire. Un voile pudique posé sur ce que Baudelaire appelle l’ « Irrémédiable ».
C’est à l’aune d’un tel refus qu’on peut sans doute mieux comprendre ses divers et contradictoires revirements politiques, qui sont eux-mêmes autant de refus du tragique. Une fuite du tragique dans l’idéalisme le plus échevelé et le plus meurtrier.
Et l’iceberg, alors ? Pourquoi on le renflouerait pas ?
..fait chaud sur la place stan aussi
Il est d’ailleurs à noter que M. Blanchot s’est fort peu exprimé sur Baudelaire.
Tout tourne autour de la signification de « inactuel », Michel. Nietzsche philologue n’interprète pas la philologie comme instrument pour reconstruire le passé, mais comme un instrument qui lui permet d’explorer en profondeur (ueda, si vous êtes là…) la civilisation occidentale et d’en éclaircir les côtés obscurs. C’est ainsi qu’en revisitant le monde grec il devient « prophète » des transformations de la société de son temps.
renato dit: 27 juillet 2014 à 14 h 06 min
pas ou peu de produits dérivé
Chez Apple… I-Ceberg !
bouguereau dit: 27 juillet 2014 à 14 h 07 min
..fait chaud sur la place stan aussi
Oui mais voilà, l’Auvergnat normalement c’est vins, charbons ET glace…
C’est ainsi qu’en revisitant le monde grec
il fait le sataniss métaleu à la petite semaine oui..l’abbé boullan c’est mieux
« I-Ceberg ! »
Ah ! mais le guru n’étant plus là qui lui donnera la bonne forme ?
Sans doute, renato, mais quel est le lien exact avec ce que j’écrivais ?
T’as lu Girard donc tu sais que tu dois te sacrifier… moi, une soirée Duras jamais… quelle que ce soit l’apparence de la copine… même canon, non, jamais…
Morito
Morito ?
Mojito !
renato dit: 27 juillet 2014 à 10 h 58 min
Mais que dit-il en fait?
Intempestif du rien!
«…mais quel est le lien exact avec ce que j’écrivais ? »
« Le philosophe pris dans les filets du langage »
La femme de gauche a une tête d’homme
ha je m’en souviens.. »le camion » avec depardieu..qu’est ce que c’était bien..hin sergio que c’est bien
Cette nuit j’ai eu un songe. François Hollande était confronté à des événements particulièrement graves et démissionnait après trois ans de mandat.
Mojito !
voilà vontraube..tout comme dans yavol mein guénéral
..trop de morito dédé..en fait tout va aller mieux..demande à jicé si tu me crois pas
oui Alba, c’est ça, la nécrose, comme me le disait dernièrement un ami dont le métier était de faire des normaliens : » c’est mon métier de faire des normaliens. C’est une espèce que je connais assez bien. Et je ne pense pas qu’il y ait nulle part en France rassemblement de jeunes gens plus dévoués à a beauté, à la vérité, à toutes les valeurs idéales, qu’à l’Ecole normale ou dans une classe de préparation à l’Ecole normale, une khâgne. Mais nulle part non plus sans doute on ne peut aussi nettement voir quelle mauvaise puissance peut être celle de la culture, quel ignoble outil peut être le logos. Un assez grand nombre de ces khâgneux et de ces normaliens font de brillantes carrières dans la société française. Et quelques-uns ans jamais trahir leur première vocation. Mais quelques autres comptent parmi les plus notoires aventuriers les affaires, de la politique ou du journalisme. C’est qu’il y a en tout bon khâgneux en même temps qu’un esprit capable de se vouer aux recherches nobles et désintéressées une habileté dialectique dangereuse dont il est toujours tenté de tirer profit. La pratique du logos rend apte à tout, au service du mensonge aussi bien que de la vérité. Parmi ces jeunes hommes merveilleux auxquels, chaque année j’ai affaire, je n’ai guère de peine à discerner, hélas, ceux dont un certain manque de caractère, trop de gourmandise, trop de hâte, ou l’excès même de leur habileté feront les nouveaux sophistes au service des puissances établies, les domestiques ignobles du plus fort, quel qu’il soit, ce sont les bonnes à tout faire. »
L’ami d’Hamlet s’appelle Jean Guéhenno. Extrait du « Journal des années noires » (Folio). Quand on cite, autant ne pas oublier le nom de l’auteur.
Attention, hamlet, à force de rêver une société parfaite l’on se dit qu’une nouvelle Athènes est possible et voilà que le débat sur l’ordre des chapiteaux est vite lancé, et de là à dessiner les uniformes du service d’ordre il n’y a qu’un pas…
On ne peut usurper une signature aussi anonyme, ce n’est pas un pseudo, c’est un tic.
Le troll qui se cache derrière ces pseudos devrait intenter un procès en plagiat ou, mieux, vol d’identité.
Jeff Beck, Tal Wilkenfeld, Jason Rebello, Vinnie Colaiuta :
tombé de son fauteuil roulant, bouguereau radote de plus en plus, keupu rebande comme dirait bouguereau himself
« Le troll qui se cache derrière »
Salut Chaloux.
c’est drôle mes petits chéris de vous entendre parler ainsi de Nietzsche.
il me semble que vous avez loupé un épisode dans la série.
ce n’est pas la question de savoir ce qu’il a écrit ou pas mais de ce qu’on en a fait.
je vous rappelle juste un petit : cet auteur a écrit à la fin du 19è s. une époque où l’individu était écrasé par le poids de la religion, de la transcendance, de la métaphysique.
aujourd’hui je vous rappelle que nous sommes en 2014, notre époque est tout le contraire de celle où il a écrit : nous baignons dans un bain nietzschéen naturel et permanent, nous sommes tous devenus des nietzschéens.
à tel point que si Nietzsche vivait aujourd’hui pour écrire contre son temps il écrirait tout le contraire de ce qu’il a écrit à son époque.
pour le dire autrement nous gaver aujourd’hui avec nietzsche c’est comme rajouter du calva dans un mojito pour lui donner une saveur normande.
mais ça Alba il n’a pas compris, il vit dans l’époque où les auteurs écrivent, il est au 17è avec Pascal, au 18è avec Rousseau et au 19è avec Baudelaire, Alba traverse les époques,il nous rejoue retour vers le futur dans sa dolorean littéraire.
résultat il comprend tout de ce qu’il lit sauf qu’il le comprend avec l’habit d’époque mais il ne comprend rien avec l’habit de notre époque.
pourtant ML c’est pas difficile de remettre les pendules à l’heure, ce n’est pas un gros effort à faire.
je suis désolé de le dire mais Nietzsche est aujourd’hui obsolète, c’est pour cette raison que les nietzschéens font un tabac : ils ne disent rien qui puisse contrarier une oreille d’aujourd’hui, mais come ils sont là pour caresser les gens dans le sens du poil et flatter leur égo ça arrange tout le monde.
pas vrai Alba que vous aimez bien quand on vous dit des choses que vous voulez entendre et qu’on flatte votre égo surdimensionné ? ça vous plait de vous faire masser els roubignoles par votre Nietzsche le grand promoteur de l’individu roi représentant à lui-même sa propre transcendance ? parce qu’il n’y a rien de plus grand que vous ! quand vous parlez des auteurs vous les tenez par la bride, vous ne voulez que rien ne vous échappe, vous les contrôlez, vous les apprivoisez vos grands auteurs parce que sinon, vous imaginez, si quelque chose vous échappait, une part de mystère non élucidé, ces auteurs ils vous feraient peur.
La connaissance pour éviter d’éprouver la peur ! voilà ce qu’est la connaissance pour vous.
le problème mon vieux est que vous vous apercevrez un jour que vous êtes passé à côté de l’essentiel !!! mais là ce sera trop tard pour rectifier le tir et vous l’aurez dans baba.
JC, vous fantasmez, vous voyez Chaloux partout.
Remettez vous et enfilez vos Baatta.
Je vous conseille de l’eau d’Airmesse et du fromage du Caeantale
Ah, non, hamlet ! comment pouvez-vous dire que si « Nietzsche vivait aujourd’hui pour écrire contre son temps il écrirait tout le contraire de ce qu’il a écrit à son époque » ? Il écrirait peut-être autre chose, mais le contraire… c’est un peu fort de café.
« Onésiphore de Prébois dit: 27 juillet 2014 à 14 h 43 min
L’ami d’Hamlet s’appelle Jean Guéhenno. Extrait du « Journal des années noires » (Folio). Quand on cite, autant ne pas oublier le nom de l’auteur. »
bien OdP ! bravo ! je ne l’ai pas cité pour voir le premier qui le trouverait, c’est vous, chapeau ! comme quoi on peut être à la fois….
bouguereau dit: 27 juillet 2014 à 14 h 25 min
..trop de morito dédé..en fait tout va aller mieux..
Une vie intestinale orageuse, bon mais qu’est-ce qu’on en a a foutre?
15h05: Beau et con à la fois?
oui renato le mai 68 nietzschéen est passé par là, il écrirait l’exact contraire ! pour dire ce que nous ne voulons pas entendre, à savoir l’exact contraire de ce qu’il écrivait à son époque, il était malin.
hamlet dit: 27 juillet 2014 à 14 h 57 min
l’individu était écrasé par le poids de la religion, de la transcendance, de la métaphysique.
Tu confonds pas avec Roger Bacon? Faut vraiment rien savoir du XIXe….
Nietzsche est aujourd’hui obsolète (Hamlet)
Obsolète, l’auteur de « Humain trop humain » ? Ni plus ni moins que Voltaire ou que Montaigne.
renato dit: 27 juillet 2014 à 14 h 13 min
« I-Ceberg ! »
Ah ! mais le guru n’étant plus là qui lui donnera la bonne forme ?
Des HEC ? Eux c’est pas le beau le vrai c’est le… fluide… Ha les gaspards !
« ML : comme le disait déjà Nietzsche dans Le Livre du philosophe quand il écrit notamment : « Der Philosoph in den Netzsen der Sprache eingefangen » (Le philosophe pris dans les filets du langage). »
merveilleuse trouvaille !
il avait raison, le problème est que la philosophie du langage ne s’est pas jouée dans les universités françaises ! pourquoi cette réticence ? parce que leurs auteurs ne voulaient pas entendre parler de Nietzsche ! ses balivernes leur sortaient par les oreilles.
résultat nos universités sont totalement ignorante de la philosophie du 20è s. pour eux cette philosphie c’est Sartre, Derrida, Foucault… que des ploucs.
tout ça à cause de leur Nietzsche à la noix et de son approche socratique du langage.
Onésiphore de Prébois dit: 27 juillet 2014 à 15 h 14 min
Nietzsche est aujourd’hui obsolète (Hamlet)
Obsolète, l’auteur de « Humain trop humain » ? Ni plus ni moins que Voltaire ou que Montaigne.
donnez moi une seule idée nietzschéenne qui ne soit pas dans l’air du temps ?
juste une.
même sa haine de la démocratie nous y sommes parvenus aujourd’hui.
La connaissance pour éviter d’éprouver la peur !
» Qu’ est-ce qu’ un philosophe?
(…) empruntant ce mot à Georges Bataille : c’ est quelqu’ un qui a peur. »
Maurice Blanchot L’ entretien infini page 70
Enfin, hamlet ! Il pourrait même ne pas écrire et travailler dans une banque ou dans l’industrie, adhérer au WWF… Cela dit, si vous voulez écrire le contraire de ce qu’il a écrit, libre de le faire…
dans les bras de Morphée bouguereau fait le mort les jours de cuicuite comme dirait l’autre, son double TKT
Nietzsche, aussi, repose sur la notion d’identité.
chez nous, au lieu de dire prétentieux, on dit rénato c’est pareil comme dirait bouguereau
même Sollers a tort quand il dit que notre littérature n’est pas nietzschéenne parce qu’elle sent la maladie et la mort.
c’est faux !
nos écrivains sont nietzschéens dans la mesure où ils s’interdisent de penser d’autres choses qui ne soient pas vécues dans l’émotionnel, l’affectif immédiat, quand on pense de façon nietzschéenne à l’aune du vécu immédiat comme le font nos écrivains cela signifie qu’une chose : qu’ils ne pensent pas du tout ! en ce sens ils sont nietzschéens jusqu’au bout des doigts.
la preuve notre écrivain qui pense le plus notre époque serait Houellebecq, autant dire qu’il n’y en a pas.
La philosophie vous fait peur ? La solitude vous guette ? l’ennui vous accable ? Adoptez un clone Chaloux, équipé du gode-Bouguereau mohair et soie, parlant le renato toscan !
Votre vie va changer ! Livraison discrète. En cadeau, le tube de l’été « Nietzsche me tue » par le grand guitariste gitan, Federico Hamlet !
Tous nos produits ont été bénis par le Révérend Père Assouline et les plus hautes autorités Blanchottiennes. Remboursement des insatisfaits solvables …
Widergänger, vous répétez à l’envi « moderne », « modernité », mais ça ne veut pas dire grand-chose, et en tout cas ça n’avance à rien. Je l’ai constaté souvent. Quand on dit par exemple : « Cirizen Kane » est un film « moderne », on a fait une jolie phrase (peut-être) et c’est tout, qui ne dit en fait rien de spécial. C’est un peu court. Hélas le jargon universitaire est de cet acabit, il évolue en circuit fermé, en une sorte de surplace aporétique. Tout le monde, comme sur ce blog, trouve ça beau, mais c’est creux. En ce sens, Blanchot n’est évidemment pas un « moderne ». On est au-delà, il a tenté le « pas au-delà ». Libre à vous de ne pas le voir. Encore faudrait-il le lire, savoir le lire, avec attention. Mais j’y songe, Widergang, vous avez adopté une lecture « moderne », en bon universitaire, tout s’explique…
« Sergio dit: 27 juillet 2014 à 15 h 38 min
Nietzsche, aussi, repose sur la notion d’identité. »
il faut poser la question à Alba, Blanchot a écrit là dessus, l’illusion du moi unique, de la liberté du moi.
tu parles d’un scoop Hume le disait un siècle plus tôt mais personne ne le lit les lecteurs préfèrent Nietzsche, je n’échangerais pas toute l’oeuvre de Nietzsche contre la moitié d’un paragraphe de Hume.
non l’identité selon Nietzsche c’est la puissance du corps, la puissance vitale, la plante grimpante qui monte sur les arbres, quelle horreur.
et le fameux : deviens ce que tu es !!!
alors ça c’est le pompon !
c’est un slogan de 68 : deviens ce que tu es !
Alba tu es devenu ce que tu es ? tu as fait de ta vie une oeuvre ?
parce que c’est l’obsession de tout le monde aujourd’hui, parvenir à devenir ce qu’il est et faire de sa vie une oeuvre…
que ceux qui sont parvenus à devenir ce qu’ils sont lèvent le doigt ?!?!?
quelle misère. c’est pathétique.
de la pensée de classe de maternelle tout juste bon pour Sollers.
et notre époque se gave de ces slogans à la noix qui ne veulent rien dire.
l’hédonisme nietzschéen d’Onfray, il en a fait une BD, on l’imagine avec un tablier de sommelier dans sa cuisine, un verre de bon vin à la main, en train de mijoter un truc dans sa casserole, genre omelette aux truffes… deviens ce que tu es… le retour de Bacchus… l’éminent philosophe sommelier…
c’est pathétique.
j’enrichis mon lexique
Florio avait l’écriture bombastic
« c’est un slogan de 68 : deviens ce que tu es ! »
Mon client, est persuadé que ne sachant pas ce qu’il est, il lui est difficile de devenir ce qu’il est.
Ainsi, il se contente de son ignorance satisfaite, et se dissout dans une foule complice et fraternelle….
» JC,…..se dissout dans la foule complice et fraternelle de ses pseudos…. »
hamlet dit: 27 juillet 2014 à 16 h 14 min
non l’identité selon Nietzsche c’est la puissance du corps
C’est la seule identité qu’on peut pas refuser, sinon on serait des champs de poulpes. Le bablesse ! Cela dit le physique est quand même prévu par l’esprit, faudrait voir ce qu’ils mettent dans les chromosomes c’est sûrement en C++, en HTML ou en Visual Basic. Et puis alors l’ennui le vrai c’est qu’on sait pas ce qu’est la pensée, sauf de l’électricité bien sûr à tous les coups encore un machin quantique… Ha on y est dedans !
le confesseur de JC….. dit: 27 juillet 2014 à 16 h 21 min
Mon client, est persuadé que ne sachant pas ce qu’il est, il lui est difficile de devenir ce qu’il est.
Le client il est roi. Enfin, était. Parce que même ça c’est plus vrai…
Ce soir, cuisine du supermarché, potage magique de Maggi, andouille industrielle, nouilles congelées, gâteau renversé. Le tout sera arrosé d’un vin de Crimée déshydraté.
Nous sommes des moules d’élevages prises dans des champs de poulpes quantiques empoisonnés ! Moteur…
Vous pouvez comprendre ce que signifie « moderne » et « modernité » si vous lisez Baudelaire. Ce sont deux textes à votre disposition qui ne sont nullement d’un universitaire mais du grand poète qu’est Baudelaire :
— Le peintre de la vie moderne, sur Constantin Guys ;
— La Modernité;
C’est dans les Écrits sur l’art, mon petit chéri.
Comme vous n’avez pas lu ces textes, je comprends que vous ne compreniez rien à ce que j’écris. Lisez, si m’en croyez, n’attendez à demain…
Faire de sa vie une œuvre, c’est précisément le projet de Montaigne. Lire sa préface aux Essais.
On ne fait pas d’hamlet sans casser d’œufs…
Nietzsche ne parle nullement de la philosophie du langage dans sa formule : le philosophe pris dans les filets du langage. Ça n’a aucun rapport avec une philosophie du langage. Il dit simplement que la pensée est dépendante de la langue dans laquelle est s’exprime. La notion d’être ne peut naître dans la pensée que parce qu’en grec on emploie « esti ». En russe, on ne l’emploie pas par exemple, ce qui fait une différence.
Je comprends qu’on ait du mal à dialoguer. Vous comprenez tout de travers…
l’probloc dracul si t’es un âne le miroir promné le long du chemin reflète un âne.. »inactuellement » comme dirait..
Mon pauvre Widergang, j’ai bien sûr lu ces textes magnifiques de Baudelaire, je ne vous ai pas attendu pour ça ! Quel méchant réflexe de vieux prof de votre part, qui tape sur les doigts de l’élève !
Baudelaire, lui, a su parler de la modernité. Pas vous. C’est d’ailleurs entre autres ce qui vous fait si mal parler de Blanchot, de manière si fantaisiste, si caricaturale. Avec la fausse culture, rien qu’en surface, du normalien. Widergang ou l’anticulture.
Ce blog littéraire de luxe, rassemblant tant d’intelligentes personnes, devrait me fournir le superbe athanor capable de transformer mes balourdes questions plombées, en or le plus pur.
Les voici :
« Quelqu’un peut-il me dire pour quelle raison raisonnable la Nation met ses pavillons en berne en signe de deuil national ? »
« En quoi, la Nation est-elle concernée nationalement par la mort de quelques ressortissants en déplacements personnels ? »
Par avance, merci…
Ce soir, cuisine du supermarché
on la fait dans la précipitation..dans les 16h préméditées c’est une préparation occulte
Par avance, merci…
tou couocoué ?
ce st est une vielle bique stérile dracul..tu peux en abuser sans risque de mettre au monde..c’est moderne
profite, dab le moderne c’est comme l’escrime..ça s’exerce a tes dépends
On ne fait pas d’hamlet sans casser d’œufs…
de mouche à merde ? avec beaucoup d’azote liquide alors
Mais si ! J’en parle à partir de lui ! Ne soyez pas si hargneux et faites-moi le plaisir de discuter intelligemment avec moi au lieu de nier l’évidence. C’est stupide de votre part. Vous vous faites bêtement taper sur les doigts au lieu de chercher à échanger des idées fructueuses. Un blog suppose que les interlocuteurs se reconnaissent comme des égaux. Je ne mérite nullement votre mépris. Votre mépris est simplement un signe de bassesse de votre part et une négation de moi comme commentateur. Dans ces conditions, il ne faut pas vous étonner que je vous renvoie dans les cordes… Soyez plus intelligent, moins infantile, ça nous changera un peu sur ce blog !
vin de Crimée déshydraté
ça a existé en angleterre dans les 80’s..sans déconner dédé.. c’était un pack..on te livrait un tonneau vide (un genre de cubi lambrissé)..une fiole (vaguement alcoolisée) une poudre (le vin)..et une autre poudre (un genre de levure)..tu devais mettre tout ça dans le tonneau avec de l’eau et attendre quelques jour..j’en ai bu..avèçe le gout de modernité je ne saurais dire..un fort gout anglais c’est certain
« Un blog suppose que les interlocuteurs se reconnaissent comme des égaux. »
Pas de supposition aventureuse sur une soi-disant « égalité ». Des preuves ! Dans le doute, je me considèrerai sans lien aucun avec les autres commentateurs …
…
…l’humanité est » unis « ,… » écrasée « ,…sur elle-même,…
…meunier tu dort ton moulin va trop vite,!…
…trop de vents & trop de fatigues, ou et trop de châteaux en Espagne,…encore trop de capitalistes,…des misères à gérer,!…dans les échiquiers aux murs de verre,!…
…
…être,…un monde sur pieds,…un arbalétrier à deux coups,…en chasse,…de la bête rebelle reproduite-moderne-endoctrinée,!…Ah!,…Ah!,…Bip,!…Bip,!…etc!,…
…envoyez,!…à Trust’s & C°,…
« j’en ai bu » (Bouguereau)
Tout s’explique !
faut te kiffer dracul sinon on est pas moderne..mais oui..c’est une définition idoine..idoine j’adore
Tout s’explique !
le gout du risque jicé ! ça c’est moderne..demande a baroz
« Il dit simplement que la pensée est dépendante de la langue dans laquelle est s’exprime. La notion d’être ne peut naître dans la pensée que parce qu’en grec… »
l’ontologie ? l’être authentique ?
de l’enfilage de mouches heidegerrien !
la pensée c’est la pensée et le langage c’est le langage quelle que soit la langue !
à force de nager dans ce cloaque nietszchéo heideggerien les étudiants français sortent de leurs études de philo sans jamais avoir entendu prononcé une seule fois le nom de Tarski, de Putnam, de Kripke, d’Austin ou de Quine…
c’est pas grave pour comprendre la relation entre la pensée et le langage on a Nietzsche, c’est ça qui est bien avec Nietzsche c’est qu’on peut tout faire avec lui, c’est un produit 3 en 1.
vous cherchez quoi ? pas de problème on a Nietzsche, je vous en mets combien ? 1 kilo et 3 livres ?
bouguereau dit: 27 juillet 2014 à 17 h 09 min
Le sac à m… a réussi à se vider.
Le sac à m…
écris le baltringue, ces suspensions désuètes ça te plombe le moderne d’une marie chantal..surtout avec ce rire..huhuhu à la rigueur
hamlet, vous nous bassinez avec vos stupidités. Ça va bien cinq minutes. Mais quand elles s’étalent à longueur de commentaire plus bêtes les uns que les autres, c’est très lourd !
Retournez en terminale, si vous ne savez pas ce que la philosophie désigne par l’être.
L’être n’est pas plus ou moins authentique ! Vous êtes con ou quoi ? L’être est. Vous ne comprenez absolument rien au mot « ontologie » qui pour vous est simplement un mot ésotérique.
Au delà de la philosophie avec le marteau, hamlet, vous avez aussi observé combien de bonne bassistes on peut écouter aujourd’hui ? quelque nom au hasard : Tanya O Callaghan, Tal Wilkenfeld, Rhonda Smith, Divinity Roxx, Esperanza Spalding…
Je constate avec une sorte de bonheur extatique, en lisant ce blog consacré aujourd’hui à Blanchot (c’est du moins ce qui était promis) qu’on n’a pas avancé d’un iota, sinon dans le malentendu. Tout, y compris l’article d’Assouline, est un contresens particulièrement « moderne », bien dans la perspective de joueur de bonneteau de la Mme Verdurin de ces lieux, ce cher Widergang. Si l’on ajoute que ce Cahier de l’Herne ne sera disponible en librairie qu’à la mi-septembre, et que donc le lecteur lambda ne peut encore en prendre connaissance, alors nous dirons que la plaisanterie est consommée. Elle est l’emblème même de cette « république des lettres », qui une fois de plus nous démontre son inanité.
Vous avez déjà beaucoup de mal à comprendre Pascal, Nietzsche et quelques autres, alors arrêtez de vous gargariser avec des auteurs que vous ne maîtrisez pas. Vous êtes d’un prétentieux ! Vous ne faites que montrer votre bêtise, mon pauvre omelette…
de bonne bassistes > de bonneS bassistes
ST dit: 27 juillet 2014 à 17 h 55 min
On a hélas tous compris que ST, qui n’est pas un saint, est un crétin ! Un de plus…
JC, nous avons tant de liens communs, votre commentaire me gâche cette fin de journée dominicale. Comme moi, vous croyez à vous-même en tant qu’envoyé de la justice divine. Je vous sens pur et onctueux comme un yogourt au lait de vache sacrée.
JC, j’ai un profond respect pour votre intelligence et votre immense bonté de mathématicien de hait-niveau.
Vous avez déjà beaucoup de mal à comprendre Pascal, Nietzsche et quelques autres, alors arrêtez de vous gargariser avec des auteurs que vous ne maîtrisez pas. Vous êtes d’un prétentieux ! Vous ne faites que montrer votre bêtise
dracul a raison raz le cul des lambdas!
Un mathématicien de haut niveau est-ce un gars qui arrive à vérifier l’addition du restaurant sans calculette ?
Vous êtes d’un prétentieux ! Vous ne faites que montrer votre bêtise
c’est qu’un miroir sans teint dracul..c’est que baltringue..un vieux cliché
A Racalmuto, la maisons où Sciascia est né et celle où il a vécu enfant sont à vendre.
hamlet, laissez parler Polonius
Les développements d’hamlet sur Nietzsche sont intéressants et pertinents. WG aurait intérêt à y réfléchir et à y répondre point par point plutôt que de les balayer sans argumenter. Hamlet prend de la hauteur, WG, par déformation professionnellle sans doute reste au ras de ses fiches et tout ce qui ne cadre pas avec elles est banni sans examen.
…
…les rapports des puissants,…que ce soit par et pour l’argent,…ou autre » forces « ,…intello’s,…
…
…est limite,…&,…reste le pouvoir » aveugle « ,…par la » muflerie opportuniste « ,…tout court,…
…
…autre versions, …mufles de possédés les libertés des citoyens du monde,!…
…
…tous dans des ranchs,…de partis-pris,…
…
…avec les français & européens,…dans des réserves de connivences pour riches,!…au dessus des compromis et accords,…
…
…réserves » mufles » d’indiens de toutes les souches!,…venez faire caca, chez-nous,…
…c’est meilleurs en boîtes, pour les parfums,!…Ah!,…Ah!,…Bip,!… Bip,!…etc!,…
…
Si l’on ajoute que ce Cahier de l’Herne ne sera disponible en librairie qu’à la mi-septembre (ST)
Non mais attends, c’est de l’escroquerie pure et simple.Moi qui me disposais à acheter ce cahier demain chez mon libraire pou vérifier si les élucubrations de Widergänger et d’Assouline sur Blanchot étaient aussi élucubrantes qu’élucubristes, je suis gros Jean !
On a hélas tous compris que ST, qui n’est pas un saint, est un crétin ! Un de plus… (Widergänger)
Ah bon…. Ouf !
cette « république des lettres », qui une fois de plus nous démontre son inanité. (ST)
Oui mais ça, on le savait ; ça n’empêchera personne de dormir ni de poster, même en dormant.
Rénato, un mathématicien de haut-niveau, c’est quelqu’un qui compte plus vite qu’un ordinateur. Je sais comment fonctionne une soucoupe volante. J’ai piloté de tels engins, quand j’étais dans l’armée de l’air auvergnate, dont la base souterraine se trouve à Aurillac.
Je suis d’avis finalement qu’hamlet est drôle mais à l’insu de son plein gré. (Widergänger)
C’est bien vrai. Est-ce qu’on lui demande si son grand-père fait du vélo, à celui-là ?
je suis gros Jean !
et par derrière je te dis pas..va va chez ton marchand de journaux
dont la base souterraine se trouve à Aurillac
ça le fait pas pour la photo en contreplongée comme blanchot..ou halors y’a des ascenseur sociaux comme dirait sergio
ça le fait pas pour la photo en contreplongée
j’ai calculé l’objectif est a hauteur de braguette..ça tombe c’était un hardeur blanchot
souvent dans les film de boule les petits maigrelets te sortent des teubs de camrounais comme dirait lassouline..
renato Tal Wilkenfeld je l’adore.
Que voulez-vous répondre aux fadaises d’hamlet indignes même d’un étudiant de première année ?
Nietzsche obsolète ? Que peut-on dire de plus insignifiant à proposd e Nietzsche ? Je ne vois pas… Qu’il lise plutôt ce qu’en dit Marcel Gauchet dans ses grandes réflexions sur la démocratie.
Nietzsche ne saurait être obsolète dans la mesure même où ce n’est pas un philosophe mais un penseur. C’est un penseur déconstructionniste comme pourrait le dire Derrida, le premier tenant du déconstructionnisme derridien. La positivité de la pensée de Nietzsche se résume à très peu de choses. Clément Rosset en fait le tour dans l’un de ses ouvrages. Le point positif de sa pensée, sa philosophie pourrait-on même dire, c’est la pensée de l’éternel retour, qui est une fiction poético-philosophique, une sorte de test de l’amor fati, comme il dit (Nietzsche). C’est tout. Tout le reste c’est ce que Nietzsche a appelé de la « généalogie » de la pensée, c’est-à-dire de la déconstruction de la pensée des autres, notamment et pour une grande part du discours théologico-politique. C’est un grand penseur qui a pour ancêtres de la même famille : les sophistes grecs, la seconde sophistique latine avec Lucrèce, Hume, Pascal dont il était un très grand lecteur, et aujourd’hui, Deleuze et Clément Rosset, Marcel Conche, qui appartiennent à cette même famille de penseurs, des penseurs tragiques. Dans la même lignée, on pourrait aussi ranger — pour sa conception de la création — un Valéry. Derrida n’est pas un penseur tragique mais un idéaliste avec son concept de « différance » (lire à ce sujet ce qu’en dit Clément Rosset).
_________
M. Blanchot n’a finalement consacré qu’un seul article à Baudelaire, qui est un article de réception du Baudelaire de Sartre après la guerre, dans La Part du Feu. Cet ouvrage de Sartre — très contestable pour parler par euphémisme — a donné lieu à deux réception d’envergure, celle de Blanchot qui dit des choses profondes sur Baudelaire au milieu d’un fatras plus ou moins illisible et le chapitre que lui consacre G. Bataille dans La littérature et la mal.
Dans cet article de Blanchot il voit bien que la poésie de Baudelaire « se réalise à partir de ce qui la fait échouer », comme les poèmes en prose se construisent à partir de ce qui les déconstruits. Il ne le voit pas vraiment dans ce sens dans la mesure où il s’en tient encore trop étroitement à un rapport de l’homme à l’œuvre, qui ne dit rien de pertinent, sinon une fable biographique banale. Mais il a de bonnes intuitions de ce genre dans cet article. Il serait intéressant d’ailleurs de faire une étude de la réception de Baudelaire au lendemain de la guerre : Sartre, G. Bataille, Blanchot pour comprendre plus en profondeur les enjeux de la littérature d’après-guerre (Baudelaire comme miroir ?) et une réflexion qui rejoint celle sur Sade et le Mal. Je pense au bouquin récent d’Éric Marty : Pourquoi le XXè siècle a-t-il pris Sade au sérieux ?, qui est une analyse de la réception de Sade après la guerre jusqu’à Foucault.
1371
commentaires