Bonne année 2016 ! Meilleurs voeux d’amitié…
Y a-t-il plus beau titre pour un roman que Mes amis ? N’essayez pas, c’est déjà pris et bien pris. Il orne la couverture d’un livre inoubliable d’Emmanuel Bove (240 pages, 17 euros, L’arbre vengeur), que le dernier carré de ses fidèles lecteurs s’échangent comme un mot de passe, longtemps après sa parution en 1924, encouragés par la récente et soignée réédition à l’initiative de L’arbre vengeur, maison sise à Talence en Gironde. C’est un livre doux et mélancolique, pathétique sans misérabilisme, écrit dans une langue oubliée. Bove avait le génie de parler de soi sans parler de lui. On ne fait pas plus discret. Pas la moindre tentation de draper ses réflexions sur les choses de la vie pour en faire des vérités universelles. Un chapitre par ami. On dirait des nouvelles. Ils s’appellent Lucie Dunois, Henri Billard, Neveu le marinier, Monsieur Lacaze, Blanche. Des héros typiques d’une littérature arrondissementière qui promènent leur mélancolie d’une terrasse de café l’autre, leurs châteaux à eux. Vus par le narrateur, un certain Victor Bâton qui est le double de l’auteur, ils sont souvent réduits à une émeute de détails, mais si aigus et précis, et même « touchants » selon Beckett qui l’admirait, quand c’est Bove qui tient la plume. Son don d’observation est à son meilleur dans leur évocation : une épicier si gras que son tablier est plus court devant que derrière ; un Bottin dont quelques pages dépassent la tranche imprimée ; un manteau sur lequel on souffle pour savoir si c’est de la loutre ; des lèvres qui, à force d’être séparées, n’ont plus l’air d’appartenir à la même bouche ; une femme pour la première fois dénudée dont son amant d’un soir remarque le vaccin sur le bras ; un inconnu qui marche en posant le talon avant la semelle comme un nègre ; un homme ivre qui se regarde dans la glace et se reconnaît tout de même bien qu’il ait l’air d’être en cour d’assises ; la laideur des cheveux qui sèchent sous un chapeau. Et lui, le narrateur, qui sillonne la ville dans l’espoir qu’un événement bouleverse enfin sa vie, emprunte toujours les escaliers de service pour mieux respirer, pauvre et ne connaissant personne sans savoir laquelle de ces deux misères lui pèse le plus. Sa langue est sobre ; dépouillée mais sans sécheresse, elle ne recherche pas l’effet ; c’est l’art de dire presque tout avec presque rien ; on dirait du français du monde d’avant et pas seulement en raison d’un emploi naturel et abondant de cet imparfait du subjonctif que nous ne lisons plus sans nostalgie.
Humilité, insécurité, précarité, intranquillité : voilà dans quoi baigne l’atmosphère de cette galerie de portraits qui ne sont pas d’ancêtres. Avec la solitude pour leur faire cortège. La cruelle solitude, celle qu’on subit, et non la clémente, celle qu’on choisit. Dans une préface pleine d’empathie, Jean-Luc Bitton rappelle à quel point les maux de ses héros de la vie quotidienne, des personnages qu’il ne méprisait jamais, reflétaient les tourments d’Emmanuel Bove. Un absent, un inadapté, un à part. « Triste, mais jamais désespéré ». On le disait taciturne alors qu’il pensait juste à autre chose. C’est rare, un écrivain qui a du cœur. Mes amis est l’histoire de leur quête éperdue à travers la ville par un homme qui crève de ne pas en avoir. Juste pour leur confier ses peines. A défaut, nous en sommes les heureux destinataires.
Parfois, on les croirait échappés d’un aussi beau recueil consacré par Bernard Morlino aux amitiés littéraires sous le titre Parce que c’était lui (368 pages, 24,95 euros, Ecriture), et pas seulement parce qu’il est dédié « aux amis » ! Cela commence, on s’en doute sous un tel titre, par Montaigne et La Boétie pour s’achever, on s’en doute moins, par Alphonse Boudard et Louis Nucéra. L’auteur est parfaitement à son affaire avec les trente-cinq liaisons fraternelles qu’il a choisi de raconter : Valéry et Mallarmé, Cocteau et Max Jacob, , Queneau et Pérec, bien sûr ; mais aussi Proust et Lucien Daudet, Apollinaire et Rouveyre, Saint Ex et Léon Werth, Céline et Marcel Aymé, Georges Brassens et René Fallet, Char et Camus, Morand et Chardonne, Drieu et Rigaut, Guitry et Willemetz, Cabu et Wolinski… Si l’amitié est une grâce, un don peut-être tant certains ne sont vraiment pas doués pour faire l’amitié, on ne nait pas ami, on le devient. Non par l’effort, quelle horreur en cette circonstance, mais par l’attention, la disponibilité, la bienveillance critique et autres petites grâces qui donnent le goût des autres. Cela se fait à coups de téléphonages, de lettres, de dédicaces, de raccompagnements à pied, toutes choses constitutives de la conversation. Entre écrivains aussi. Entre écrivains surtout dans la mesure où l’amitié, c’est deux solitaires ensemble.
Morlino a lu quantité de correspondances et de journaux intimes d’où il a su extraire des lueurs éblouissantes. Toutes ces amitiés n’ont pas duré, certaines ont été aussi brèves qu’intenses, quelques-unes ont été fertiles en jalousies orageuses ; car, en amitié comme en amour, l’exclusivité est un poison. Bernard Morlino rend tout cela avec une joyeuse érudition, un réjouissant sens de la formule et un humour teinté de mélancolie car ces hommes à plume, dont certains furent ses propres amis (Soupault, Berl, Nucéra) ne sont plus. Tiens, il n’y a que trois femmes : Mme du Deffand, George Sand et, au siècle suivant, Anne Philippe. Serait-ce que… Allons ! Il a certainement un « Parce que c’était elle » qui ronge son frein sous sa plume.
Parfois aussi, on se croirait dans un album de Sempé. N’importe lequel et plus encore le nouveau Sincères amitiés (152 pages, 32 euros, Editions Martine Gossieaux/ Denoël). L’ambiance est plus gaie que chez Bove. Plus proche de l’univers de Jacques Tati auquel Arte vient de rendre un juste hommage (il l’a connu, l’admire et a même dessiné l’affiche d’un de ses films). Franchement souriante, mais tout aussi aiguë. Des gens si petits dans un monde si grand. C’est ce petit bonhomme, sa veste dans une main, une branche dans l’autre, qui toise le ciel du haut du talus sur lequel il est juché :
« J’ai toujours pardonné à ceux qui m’ont offensé. Mais j’ai la liste »
La chose est évoquée comme un pacte qui ne serait jamais énoncé, ce qui prête naturellement aux pires malentendus. Interrogé, le dessinateur peine à la définir autrement qu’en la dessinant. Ce serait deux petits garçons qui ne cesseraient de se raccompagner à leurs domiciles sans se résigner à se quitter. Seulement voilà : ce dessin, il l’a juste rêvé. Impossible d’aller au-delà : « Je ne sais pas comment terminer ». Tant mieux parce que s’il savait, ce ne serait pas de l’amitié. Avec Sempé, elle est toujours délicate, subtile, pudique et se nourrit non de silences mais de peu de mots, juste que ce qu’il faut. Jusqu’à l’aveu : « L’énorme et insoluble problème, c’est la solitude ».
J’ignore si Dieu est amour mais ce serait déjà bien qu’il soit amitié.
(Dessins de Sempé extraits de son album Sincères amitiés (entretien avec Marc Lecarpentier, 154 pages, 32 euros, Denoël/ éditions Martine Gossieaux) et exposés à la galerie Martine Gossieaux jusqu’au 31 mars)
699 Réponses pour Bonne année 2016 ! Meilleurs voeux d’amitié…
Bonne année à tous !
‘’J’ignore si Dieu est amour mais ce serait déjà bien qu’il soit amitié.’’ C’est la même chose, ‘’ il n’y a juste qu’un lit de différence’’. Dard ou Blondin je ne sais plus.
Je crois que dans le livre de Morlino, il y a aussi un article sur Brassens et Fallet. Non ?
Encore moi. Puisque vous parlez de Nucera, il a écrit un très beau livre sur l’amitié avec une anecdote à puissance biblique sur Brassens un soir dans sa loge à Bobino. Le livre s’appelle ‘’Mes ports d’attache’’.
…
…2016,!…vous dites €uro,!…Oh,!…que c’est moche,!…
…
…essayez,!…avec €cu,!…là,!…le transit intestinal, se porte mieux,!…
…
…vous épargnez,!…Non,!…je digère,!…
…alors,…ce foie gras,!…gaver d’€cu,!…
…
…l’indépendance de la république,!…
…mais, ou vas tu cherchez – cela,!…
…pourvu que le terrorisme dure longtemps,!…pour nous faire du bon foie gras aux €cus,!…
…
…qu’est ce qui change,!…en être gaver du terrorisme aux €uros,!…pour du même rentrer à l’abattoir, pour sa patrie en foie gras national aux €cus,!…
… » Mes amis « , Emmanuel Bove, L’arbre vengeur,…17 €uro,!…
…du nougat, un petit morceau de Mars pour mon chat,!…
…c’est qu’il aime çà,!…l’abrutis à gaver,!…une fois, et c’est tout,!…
…revenons à notre Cointreau,!…juste pour vous souhaitez la nouvelle et merveilleuse année nouvelle 2016,!…
…à tous bien entendu,!…
…mais, Oui,!…sur le théâtre politique et social, aussi,!…
…cassons nous la gueule,!…
…du jus de terrorisme longue-durée,!…mes Amis,!…quels Bordeaux,!…aux liasses,!…
…rêver les yeux fermés,!…ce nectar, à nul autre pareil,!…abreuve nos sillons,!…
…etc,!…pas mieux,!…
…
Il est des Père de la Nation qui vous donnent envie d’être orphelin…
Ceux qui croient à la paix, à la tolérance, à l’amour, feraient bien en 2016 de s’entourer d’amis sûrs …
La démocratie, vieille mongolienne infantile et claudicante, caresse en souriant les chiens enragés qui la dévorent. La Justice, bonne mère, leur offre des bonbons par poignées. Le Droit, sans les devoirs …
Bonne année, bonne santé, mes amis … !
Passou, ce ne serait pas « Cabu & Wolinski », plutôt que « Cabu & Kolinski »?
Plein de santé & tout & tout!
J’ignore si Dieu est amour mais ce serait déjà bien qu’il soit amitié.
On s’en fout, de Dieu. L’amour et l’amitié sont des inventions humaines, à perfectionner, comme toute invention humaine. Et c’est bien ainsi. Bonne année à tous.
Pour persévérer dans cet état d’esprit, gai, détendu, joyeux et optimiste qui nous accompagne en ce premier jour d’une année qui sera à coup sûr horrible, formulons un vœu.
On a liquidé le nazisme, on a vaincu le communisme … on n’évitera pas une bonne guerre pourrie anti-salafo-islamiste qui nous débarrassera dans le sang de ces fadas dérangeants !
Le travail achevé, on partagera le couscous avec nos frères humains musulmans !
on n’évitera pas une bonne guerre pourrie anti-salafo-islamiste qui nous débarrassera dans le sang de ces fadas dérangeants ! (JC)
Oui ! Foutons-leur sur la gueule ! Et une pinte de bon sang, une, en l’honneur de l’année nouvelle ! Vive l’amour et l’amitié
L’amour et l’amitié sont des inventions humaines
Penses-tu. Ce sont les animaux qui les ont inventés. Les herbivores. Les frugivores.
Un billet tout en demi-teintes par le choix de ces deux livres mais aussi par le ton du billet, par ce qui s’inscrit entre les mots. Il convient bien à ce temps particulier où les vœux de papier brillant et de feux… d’artifice ne cachent pas l’immense mélancolie de ce temps traversé, de ces familles incomplètes où l’image de l’absent(e) est accrochée à l’arbre de Noël comme une étoile solitaire, où le nom de Dieu est murmuré comme un possible qui s’éloigne et que l’on teinte parfois d’une nostalgie. Alors ces deux livres, ces dessins de Sempé, ces mots sont les bienvenus.
Qu’écrivait Pavese le 1er janvier 1948 ?
« Matinée romaine de soleil sur la terre et sur l’eau, mordante, savoureuse, vivante. Un premier janvier comme je n’en ai jamais vu. Une année terrible va-t-elle suivre ?
On dirait une ville nouvelle où l’on arrive le matin par le train, et on sait que l’on va se promener, voir, vivre. Une ville au bord de la mer avec le soleil qui éclaire les derniers étages des maisons, des palais, et les collines ouvertes. »
Et, à d’autres dates :
« Dans l’inquiétude et dans l’effort d’écrire, ce qui soutient, c’est la certitude qu’il reste quelque chose de non dit dans la page. »
« Est-ce que tu comptes pour quelqu’un ? »
Vive l’amour ! Vive l’amitié ! Vive le couscous ! Roulons nous dans la semoule légère remuée trois fois, un bon morceau de mouton en gueule, un verre de rosé de Boulaouane bien acide à portée d’estomac ! Culbutons les servantes ! Vive la vie
« L’énorme et insoluble problème, c’est la solitude ».
Il est énorme, mais il n’est pas insoluble. Il y a la mort, tout de même. Universel remède. Imparable potion magique. Fin de la solitude et retour à la danse des atomes. Vive la danse. Vive la mort.
La solitude est une donnée de base constitutif de l’être humain !
Je ne vois pas où est le problème, à part vouloir résoudre un problème qui n’en est pas un …
Quand on pense au pleurnicheur qui geignait à la : « Solitude de l’homme sans dieu », on est saisi par un agnostique hilarité !
« Est-ce que tu comptes pour quelqu’un ? »
Ben, je compte pour moi. Et s’il n’en reste qu’un…
Descendant la rue déserte ce matin, j’ai aperçu ma poissonnière, la corpulente madame Pessoa, et me suis mis à lui courir après, en beuglant : « Au culte la vieille, on est en 2016 ! Meilleurs vieux ! »
Hélas, j’ai bien vu qu’elle se laissait volontairement rattraper. L’opération perdait de son charme… j’ai laissé tomber.
Pervers, oui … mais pépère.
A l’orée de cette année 2016, avec tous les animaux sauvages et tous les animaux d’élevage, je lève la patte en faveur de l’extinction de l’espèce humaine avant le 1er janvier 2017. Sauf les Jaïn, bien sûr. Remarquez qu’il n’est pas trop tard pour se convertir.
« Proust et Lucien Daudet », ce serait à voir. Si l’on en croit le médecin qui a publié les lettres inédites dans « Mon Cher Petit », Lucien semble avoir gardé un souvenir plutôt traumatique de cet amour passé à l’état « d’amitié ».
Meilleurs vœux à tous, y compris aux imposteurs.
Cette émouvante chanson de Gilbert Bécaud (L’ami) pour tous ceux qui sont tristes en ce premier janvier :
https://www.youtube.com/watch?v=XneG7mi39xY
« une émeute de détails joli, si c’est volontaire !
« Parce que c’était elle… » mais oui, une grande amitié entre femmes cela existe et perdure de l’époque estudiantine jusqu’à la mort ; quelques brouilles, des éloignements,des mariages, mais toujours ce lien qui résiste à tout même au grand départ, car l’intimité spirituelle est si forte que l’absente reste toujours présente dans le coeur et l’esprit qu’il faudrait arracher pour l’en déloger.
Je comme Christiane.
Pour ceux qui auraient connu un gros chagrin d’amour en 2015, Barbara chante Gainsbourg… En Relisant Ta Lettre…
Allons, Lucy ! Allons ….
Il n’y a de véritables amitiés que masculines, nous le savons bien ! Jamais les hommes se détesteront autant que les femmes entre elles !
L’amitié entre femmes ? A condition que les deux femelles sont très laides … et encore !
Je fais comme Christiane…
A bientôt.
Madame Verniglia et moi vous présentent leurs meilleurs vœux d’amitié à tous pour l’an nouveau
Bon anniversaire à tous!
Ma foi JC, je ne peux pas vraiment vous répondre car, à part mes chattes, toutes adorables mais à la conversation limitée, je n’ai pas fréquenté de femelles de très près !
Lucy,
de même que je suis un mâle de l’espèce humaine canal néanderthalien, vous et vos consoeurs êtes indubitablement des femelles …. Sapiens, j’en conviens volontiers !
10:24, la délicatesse de JC est une chose précieuse, il nous manquerait…
JC,
Je vous copie les définitions premières du CNRTL :
Femelle : Animal appartenant au sexe apte à produire des ovules
Mâle : En parlant de l’espèce humaine ou de l’espèce animale : Individu appartenant au sexe qui possède le pouvoir de fécondation.
Il est bien évident que l’espèce humaine femelle ayant évolué bien plus rapidement que l’espèce mâle, nous avons laissé cette dénomination de ‘femelles’ aux animaux….
Lucy, nous sommes des animaux !
Mâles et femelles de l’espèce humaine, mais d’abord des animaux, des mammifères destructeurs, esclaves de Satan, serviteurs du Mal qui raisonnent exactement comme des animaux prédateurs : ne tournons pas autour du pot !
Voyons JC, réfléchissez un peu : comment des animaux peuvent-ils « raisonner » et être « esclaves de Satan » ? je vous excuse car je crois qu’hier soir vous avez trop abusé des libations à Satan, Lucifer, Belzébuth, Méphisto etc… et j’attendrai que les vapeurs alcooliques et diaboliques se dissipent.
Parce que vous croyez que les animaux ne raisonnent pas …. ?
Si, les animaux ‘hommes’, de temps en temps….
BONNE ANNEE A TOUS !
Je lis Tabucchi, un vrai bonheur !
« Pour Isabel »
( U. , je viens d’avoir l’idée que nous pourrions écrire, l’un de l’autre .. depuis le confluent d’un fleuve chinois ..
en passant par d’improbables accents cubains …
le tout enveloppé d’un romantisme fol à souhait . …. )
Pierre Assouline, je vous souhaite la meilleure année qui soit. Vœux à volonté !
» ce qui s’inscrit entre les mots. » Christiane.
…et bien on ne le saura jamais, les mots ayant déjà du mal à le dire par eux-même.
Savourons, apprécions la valeur ronde ou âpre des mots, que l’ on s’ y frotte, que l’ on s’ y arrête – dépecés,reste l’ arête – que l’ on y bosse ou que l’ on s’ y caresse, entre quatre yeux, entre quatre mains, 2016 seule n’y trouvera pas son pain.
Bonne année à tous!
les vœux d’amitié de la brêle de pq sont bien à l’image de ce triste sire à qui je ne souhaite rien, par contre à tous les autres BONNE & HEUREUSE ANNÉE
Lucy dit: 1 janvier 2016 à 11 h 25 min
Si, les animaux ‘hommes’, de temps en temps….
Lucy oublie que quand une biche se dit : y a un prédateur dans le coinsteau et j’ai intérêt à détaler fissa, c’est déjà un raisonnement, dont un très grand nombre de nos frères et soeurs humains sont absolument incapables, malgré l’abondance des prédateurs. Peace and love, mon frère. — C’est ça, ma soeur, prends déjà ce taquet en guise d’apéro, et file-moi ton sac à main.
» ce qui s’inscrit entre les mots. » Christiane.
Je crois que les mots vivent à notre crochet, ils copulent avec nous et c’ est déjà extraordinaire!
( Une flopées de projets en ce début d’ année.)
C’est bien de commencer l’année en évoquant un grand roman, « Pedro Paramo » de Juan Rulfo. Bonne année 2016.
Vous lisez le mandala de Tabucchi, avec dans l’oreille la voix des trois muezzins?
Bonne année à vous!
Et Emmanuel Bove a ri…
(bon d’accord, je sors)
Bonne année à notre hôte
Bonne année à la République des Livres
Et que les trolls empruntent des sentiers si périlleux qu’ils s’y rompent le cou et la cervelle !
Vive la mort.
—
vieux slogan fasciste. on se refait pas.
bonne extinction.
…
…dans la science technique de la photographie, depuis ses origines,…c’est un grand roman, un vrai,!…jusqu’à nos jours,!…
…
…on y trouve tout, en analogie,…pour retomber sur ses pieds,!…
…
…juste, pour dire, que par analogie et réflexion des bonnes volontés,…
…
…même, quand tout est dit, et trop ceci ou cela,!…la gazette, sur ses pages à besoin de multiple corrections,!…
…et ou sur le rouleau de cuivre, le plus souvent,…après les essais récapitulatifs,!…la technique » elbo « , adaptée en imprimerie,!…
…avant le tirage,!…
…si la direction technique s’en fout,!…même les publicités ne seront pas payez, sauf en cas de connivences de l’approximatif en cet état d’erreurs à nous faire partager,!…
…le savoir technique, n’y est plus pour rien, dans les erreurs à corriger,…pour la qualité,!…
…puisque c’est les ordres, de faire du pis-aller,!…
…et , les réprimandes,!…du Cinéma collectif,!…
…l’imprimerie, comme j’imagine, d’autres techniques de productions ou de sciences politique et social,!…
…
…échiquier, doubler,!…au niveau des nations,!…
…tout ces ploucs dans l’histoire,!…du menu,…très petit pions de présidents et autres rois, en canailles de profits » ripoux « ,…
…les Louis XIV, de la bonne merde à niveaux endoctrinés,!…etc,!…envoyez à la chasse aux faucons,!…
…
…
Je n’aurais jamais imaginé que le directeur d’un important quotidien, Le Monde, puisse écrire un éditorial aussi con-con.
L’année nouvelle commence bien!
Le sursaut est à la hauteur du danger : résister à une formation d’extrême droite qui prospère en les renvoyant dos à dos, en les dénigrant en bloc.
Et il serait profondément inconséquent de basculer dans l’interminable campagne qui se profile en 2016 sans avoir commencé à traiter les multiples colères qui se sont exprimées. A commencer par la désespérance des électeurs du Front national, tissée d’un sentiment d’impuissance face au chômage de masse, d’injustice face aux inégalités et d’abandon par la puissance publique, toutes frustrations que le parti de Marine Le Pen détourne vers la stigmatisation de boucs émissaires.
Très bel article sur Dickens par Pietro citati dans le corriere da d aujourd’hui sera on rêve de lire va dans le monde des livres cette année
Masud bien d accord avec vous
A propos de con, le touite sur Bellow permet de donner à ce mot son son autre sens, anglais.
In Paris, for instance, not long after the war ended, he read Sartre on the Soviet Union and said to himself, “Chicago style, ‘This has got to be a con.’ A con on my turf was a shade more venial than a lie.”
masud al-bukhari dit: 1 janvier 2016 à 12 h 51 min
Tout à fait d’accord, Ueda. Les médias comme les politiques ont définitivement opté pour le chaos – d’abord- feutré. Le procès de ce temps sera chargé.
Flammarion avait réédité ses romans il y a quelques années (1998) dans la collection Mille&unepages. Il y a une grande filiation : Pessoa, Bove, Beckett. Bove est sans doute l’un des plus grands écrivains français mais demeure pourtant encore peu étudié, peu lu.
Bove dont Peter Handke disait : « Il ne faut rien de particulier pour se sentir proche d’un écrivain, d’un grand écrivain. Je pense à Emmanuel Bove, son œuvre recouvre la terre entière. », de son vrai nom Bobovnikoff, dit Bove, fils d’un émigré juif russe. À sa mort, le vendredi 13 juillet 1945, du paludisme, Pierre Bost écrit dans Les Lettres françaises : « Emmanuel Bove vient de mourir à quarante-sept ans. Il était romancier de naissance. (…) Il avait cette justesse, cette certitude qui l’empêchait de jamais dévier. Les yeux collés sur le monde et sur les hommes. Et toujours avec cette sorte d’étonnement et de résignation devant la vie. D’émotion aussi, d’émotion surtout. » Il méritait mieux qu’un rappel désuet du subjonctif imparfait pour un écrivain défini comme d’un autre âge…
Bonne année à tous et mort aux cons !
Alba, j’attends avec impatience ta prochaine trouduction!
Ne me fais pas languir trop longtemps.
Sauf surprise
(de taille, peu souhaitable),
2016 se vivra, comme les autres années,
au jour le jour, alors autant bien commencer :
bonne et heureuse journée !
(Sans manquer des petits riens
saisis dans les dessins de Sempé
avec, quand les amis sont loin,
un bouquin à portée de main).
Ne vous faites pas trop d’illusions : 2016 sera sanglante. Le mal ne fera qu’empirer jusqu’en 2030 où éclatera une troisième guerre mondiale. Réjouissez-vous avant qu’il ne soit trop tard… ! C’était mon éditorial…
Widergänger dit: 1 janvier 2016 à 13 h 29 min
Saint Attali, priez pour nous !
En attendant, il n’a toujours pas neigé à Bergün ! L’année dernière la neige était tombé le 26 décembre. La dernière fois qu’il y a eu de la neige pour les vacances de Noël, c’était en 2012. Voilà trois ans qu’il n’y a pas de neige à Noël à Bergün.
Il se trouve justement qu’il voit juste, Attali ! Tout ce qu’il a prédit depuis une dizaine d’années s’est réalisé.
C’est Colette qui fera publier Mes amis, qui doit beaucoup à la vie précaire de Bove.
Après la publication de Mes amis, on a comparé Bove à Proust et à Dostoïevsky. Sacha Guitry en a fait l’éloge dans Candide tandis que Jean Botrot écrit à propos de ce premier roman : « Toute la douleur de notre vie, cette douleur que nous n’apercevons pas toujours ou que nous cherchons à étouffer mais qui finit toujours par triompher, est contenue dans ce livre magnifique. » Bove a alors vingt-six ans.
Ce premier roman aura comme admirateurs, excusez du peu : Reiner Maria Rilke qui demanda à ce que l’auteur de Mes amis lui fût présenté, Philippe Soupault, André Gide, Max Jacob, et alii.
Ph. Soupault a écrit à propos de Bove : « Bove était un personnage assez singulier. Il était sympathique, accueillant, amical — mais toujours un peu réservé. On le sentait à la fois flegmatique et lointain. Il ne se livrait pas facilement et manifestait une certaine froideur qui, en fait, était une sorte de pudeur (…) Qu’il fût taciturne ? Non, il ne l’était pas : il pensait à autre chose. »
Jean Cassou complète le portrait par ces mots : « Bove était un personnage extrêmement attachant et que nous aimions beaucoup. Il avait le type et le caractère slaves, c’est-à-dire qu’il manifestait une très grande indifférence pour la vie pratique et une espèce de nonchalance charmante. (…) Plein d’ironie auprès de nous et dépourvu de sérieux à son propre égard. »
Entre 1927 et 1928, Bove n’a pas moins publié onze romans ou recueils de nouvelles !
Son style est bien défini par ce propos d’Elias Canetti : « Trouver des phrases si simples qu’elles ne seraient plus jamais vos propres phrases. »
Il y a déjà de cela chez Flaubert. Mais c’est surtout l’un des tout premiers écrivains dont R. Barthes essaiera de rendre compte de l’écriture par la notion de « degré zéro de l’écriture ». Chez Bove on ne rencontre même plus le lyrisme qu’on trouve encore chez Pessoa dans son grand livre à l’écriture blanche avant la lettre.
J’ignore si Dieu est amour mais ce serait déjà bien qu’il soit amitié
c’est dur d’ête aimé par des cons..
mort aux cons!
—
Et aux néo-cons!
Ça va faire beaucoup de monde… Un véritable génocide ou conocide…
Oui Bové une merveille et J ajouterai un autre écrivain un peu à l écart ,Jean reverzy pour son roman « le passage »histoire d un médecin qui va achever sa vie
En Polynésie .Meilleurs vœux
Bouguereau, sache qu’il y a des exceptions en tout car je t’apprécie.
Un dernier mot en passant.
L’historien essentiel pour déchiffrer -aussi- notre temps, ce n’est certainement pas Boucheron. C’est Jean Tulard.
On s’en apercevra dans vingt ans.
Pas Bové, Paul, mais Bove… Nuance…
Il ne suffit pas d’affirmer péremptoirement quelque chose pour que ce soit vrai, Chaloux.
Prenez au moins la peine d’argumenter votre avis.
Jean Tulard et la révolution.
Bonne année à tous et mort aux cons ! (Widergänger)
mort aux cons!
—
Et aux néo-cons! (Bloom)
Je ne savais pas qu’il y avait sur ce blog autant de candidats au suicide.
Pas Bové, Paul, mais Bove… Nuance… (Widergänger)
Bové… Bove… Bof !
Zoon dit: 1 janvier 2016 à 14 h 56 min
Johnny, j’applaudis des deux verres.
Je te souhaite une très bonne année 2016.
Et je retourne à table… terrible épreuve.
L’amitié entre femmes bien sur que ça existe surtout quand elle naît à l’adolescence ?
Et cela resiste au temps .,ou plutôt ça s’endort et ça se reveille au fil du temps ,mais ça vit toujours .Q’on se revoie souvent ou de loin en loin ,qu’on soit parfois séparées par les lieux, les époques ou par des vies qui empruntent des chemins differents et vous installent dans des univers étrangers, il y a toujours quelque chose d’indicible qui passe quand on se retrouve ,un langage commun, des Erlebnis partagées qui refont surface pour toutes deux , des mots, des histoires,des allusions qui nous parlent un langage intelligible pour nous seules
Une amie c ‘est quelqu’un aupres de qui on peut s’ennuyer sans avoir envie de s’en aller ,qu’on peut voir tous les jours sans que cela devienne fastidieux , auprès de qui on n’a pas grand-chose a dire mais dont chaque rencontre est un moment douillet de communion phatique et d’impressions partagéees sans même le secours des mots
C’est pour ma part ce que je vis tous les jours en allant rejoindre au bistrot au petit matin une « disoccupata « comme moi ,connue au lycée , dont la vie-famille ,métier,habitus- a été pourtant très éloignée et différente de la mienne, mais avec qui ,devenue comme elle une très vieille dame, je retrouve intacte l’efficacité du philtre qui nous avait rapprochées
Bonne année, sans JC !
(Les meilleurs souhaits sont les irréalisables)
Tu t’es vu mon Zon Zon, avec ta date de péremption. T’es comme le petit roquet, t’as le goût du péremptoire.
Oui, DHH. Même que pour Sagan, il aurait mieux valu citer la Gréco…! Elle avait le goût des pingouins et des pingouines comme elle le chante. Avec son faux nez.
C’est encore Attali, qui a pronostiqué une révolution en France dans les années à venir. Avec la montée du FN, ça risque d’être vrai ! Mais une révolution comme celle de Pétain. Avec, à la clé, une guerre civile. Il me paraît en effet bien difficile de se débarrasser autrement de 6 millions de cons qui votent FN… Sans parler des attentats et de l’islamisme qui risquent fort t’attiser le feu de la chaudière.
Aimons-nous mais n’oublions pas de nous haîr:
« La haine est sainte. Elle est l’indignation des cœurs forts et puissants, le dédain militant de ceux que fâchent la médiocrité et la sottise. Haïr c’est aimer, c’est sentir son âme chaude et généreuse, c’est vivre largement du mépris des choses honteuses et bêtes. »
Emile Zola.
Pour Saint-Évremond, un ami est une sorte de couteau suisse qui a réponse à tout et avec lequel on peut tirer avantage n’importe où, n’importe quand (Morlino).
Ça m’embêterait de solliciter un ami en faisant appel à ses talents de tournevis ou d’ouvre-bouteille.
L’Opinel, ce modeste chef d’oeuvre français, est davantage le signe de l’amitié virile, et M. Le Drian vient d’en offrir à chacun des marins du ChDG.
Il y a un des deux zincs qui a une tête à vouloir reculer dans la vitrine ; c’est discret mais opaque… Et l’autre serait bien tenté aussi !
masud al-bukhari dit: 1 janvier 2016 à 16 h 17 min
en offrir à chacun des marins du ChDG.
Baste ! Et pourquoi il a pas pris des Laguiole ? Déjà qu’on a supprimé l’Auvergne en tant qu’Etat indépendant…
Widergänger dit: 1 janvier 2016 à 16 h 24 min
Ça pourrait même faire le titre d’un roman :
Trois crottes pour un nouvel an…
D’un roman d’Alba, publication dans 70 ans (38 pages).
Chaloux devrait créer son blog, comme JC, pour écouler leurs déjections et ne pas nous seriner ici
Lacenaire dit: 1 janvier 2016 à 16 h 52 min
C’est pour bientôt, mais des dizaines et des dizaines de livres à lire ou à relire, des centaines d’heures de travail préparatoire. En littérature comme en amour, je déteste le travail bâclé. « L’art est contrainte ». N’est-ce pas ici qu’on peut le lire?
2016?
Se farcir un bon sentiment par jour.
Les lendemains cauchemardesques de Mutti Merkel, rendez-vous en 2018.
Polizeikommissarin Tania Kambouri kritisiert die Politik – und die „sozialromantischen Anhänger eines unkritischen Multikulti“.
Sie beklagt « allgemeine Respektlosigkeit », « Missachtung von Grundgesetz und Menschenrechten », « autarke Parallelstrukturen », « abhandengekommenen Integrationswillen ».
L’expérience d’une femme policière d’origine immigrée, ça retient l’attention.
http://www.welt.de/vermischtes/article147205763/Der-Aufschrei-einer-jungen-Polizistin.html
Des loopings, il avait dit, Abdallah !
« Ce qui compte, ce sont les liens d’affection qui relient les gens entre eux,formant une toile immense et invisible sans laquelle le monde s’écroulerait.
Le reste, auquel on consacre la plus grande partie de son temps en prenant des airs très sérieux, n’a que peu d’importance. »
(Jacques Poulin, écrivain québécois – « Vieux Chagrin »)
« je déteste le travail bâclé »
Forte pensée… Ca fait rien au pire on fait comme Mac Arthur on come back ! C’est comme pour la dérivée c’est par petits morceaux…
Ueda, un vieux militaire de ma connaissance m’a demandé ces jours-ci :
« Devinez combien de politiques actuellement au pouvoir seront en prison dans cinq ans? »
@WGG
je ne comprends pas en quoi votre 15 h 58 que vous m’adressez repond à mon 15 h 19
DHH, j’ai une question. Pourquoi m’appelez-vous « Chamloux »?
Bien à vous.
Johnny, j’applaudis des deux verres.
Je te souhaite une très bonne année 2016.
Et je retourne à table… terrible épreuve. (Chaloux)
J’espère que l’un des deux est un verre à eau ! Tous mes voeux à toi et aux tiens pour 2016 !
Je peux parler de verre à eau, tiens. Perso, j’ai usé de trois verres. En effet, 2016 = 2 + 0 + 1 + 6 = 9. 9 / 3 = 3 (nombre premier). Donc, pour fêter dignement l’entrée en 2016, il faut trois verres. En ce qui me concerne, premier verre : Beaumes de Venises. Second verre : Haut Médoc. Troisième verre : champagne. Je ne compte pas la tasse : Nespresso (what else ?) . Ensuite, immersion dans « Lumières du Moyen-âge / Maïmonide philosophe », de Pierre Bouretz. Lecture de 9 pages (9 pages lues / 3 = 3 pages comprises). Découverte de l’existence de Fârâbî, éminent spécialiste de Platon. J’ai fait mienne la devise de Jean-Jacques : je deviens vieux en apprenant toujours. Je suis né un 9. 9/3 = 3. Je suis triple. Sommeil. Je rêve que, la philosophie, selon Fârâbî et Maïmonide étant projet à la fois intellectuel et politique, je décide de créer un nouveau parti : le PFS (Père/Fils/Sancta simplicitas).
Il n’y avait pas de verre à eau, mais le troisième va être un verre à bicarbonate.
Chaloux dit: 1 janvier 2016 à 17 h 24 min
Comme quoi tous les vieux militaires sont des c…
Il est donc normal que Chaloux les fréquente.
@Chaloux
je ne comprends pas la question?
je n’ai pas le souvenir de vous avoir appelé Chamloux ,peut-être était-ce le cas à l’occasion d’un faute de frappe que je n’ai pas vue ?
ou alors il y a dans votre propos une astuce ,mot valise ou autre, et je ne l’ai pas comprise
bien a vous DA
DHH, merci de votre réponse, pas de mot valise, juste une question.
QI=2 dit: 1 janvier 2016 à 17 h 44 min
Je ne cautionne pas. Ce que je ferais remarquer, en revanche, c’est qu’on n’aurait pas entendu ça il y a deux ans. La société est en train de changer en profondeur, et pas seulement chez les « ouvriers qui souffrent » comme on essaie encore de nous le faire croire.
Mai 1416:
La grande boucherie de Paris est supprimée.
Mars 1516:
Leonard de Vinci arrive en France, avec, dans ses bagages, la Joconde…
Novembre 1616:
Pour la première fois, le roi danse dans un ballet.
Décembre 1716:
Antoine Coypel devient premier peintre du Roi; il commence Don Quichotte
Mars 1816:
L’Elise, bateau à vapeur à roue et voiles, traverse la Manche et rallie Paris par la Seine.
Mars 1916:
Le compositeur Maurice Ravel parvient à s’engager comme chauffeur de camions. On l’envoie à Verdun.
Juillet 2016:
Le président François Hollande est victime d’une insolation, Marine le Pen réclame sa démission.
Bonne année à toutes et à tous.
Bonne année, et belles lectures !
J’ai passé l’an neuf avec le quattro folio de Marcel Aymé, un régal ces petites nouvelles.
bisoux, de loin.
Chaloux dit: 1 janvier 2016 à 17 h 52 min
La société est en train de changer en profondeur
Mais non Chaloux, vous avez toujours eu un penchant pour la marinade.
Maintenant vous osez le dire, voilà la différence.
« un inconnu qui marche en posant le talon avant la semelle »
Ha ben c’est un problème, ça ! Assis on est toujours assis c’est pas complexe, mais marcher ? C’est comme au ski faut des méthodes comme par exemple le pas de patineur ; mais sinon un Youtube ! Extraordinairement didactique et tout…
Non, ça n’avait pas vraiment de rapport. C’était juste une blague (de mauvais goût)…
spécial ..avé la voix de « tenacious d » et kilmeusieu a la basse..pheuk leur mind eup ! nozing xept metal dédé !
https://www.youtube.com/watch?v=RuYatGUOpKo
bouguereau dit: 1 janvier 2016 à 18 h 55 min
ta gueule chaloux
bouguereau, le gros mérou au vin rouge, tient une grosse envie de ses faire défoncer.
L’année à peine commencée et déjà deux morts dans un attentat dans un bar en plein centre de Tel-Aviv.
Je me rends compte que j’ai blasphémé inconsciemment à 14h 46. Quel con je fais.
Il y a des inconnus qui posent la semelle avant le talon ; la relève de la garde в Москве c’est cela, en fait le pas de l’oie. Les gus c’est des méconnus alors… Comme les oies de Zornhof !
Ce qui est vraiment folklo, c’est les gars qui expliquent « mon banquier*, qui est un ami », ou « mon contrôleur des impôts, qui est un ami »… Là c’est le cas de le dire ça paye !
* en fait un guichetier, parfois un vague stagiaire…
C’est surtout le silence après « ami » c’est pas du Nini Rosso…
Le terroriste est un arabe israélien. Ses parents sont au parti travailliste israélien ! C’est le père qui a dénoncé son fils aux autorités en voyant les images à la télé. Evolution très inquiétante du conflit.
15 milliards de shekel votés pour le secteur arabe récemment par le gouvernement Netanyahou.
Chaloux dit: 1 janvier 2016 à 19 h 22 min
feu de tout bois, même pourri.
Faut reconnaître, il y a des gus qui arrivent à faire démarrer un feu constitué pratiquement de branches immergées depuis quarante-huit heures ; ça c’est du talent !
Vrai Sergio, mais un feu qui ne doit pas beaucoup réchauffer.
…
…vivre dans sa bibliothèque,!…un choix à nul autre pareil,!…
…
…ce qui est pertinent pour l’un, ne l’ai pas forcément pour un autre,!…
…
…question de niveaux à ses strates configurés a leurs liens,!…
…
…la planète,…nous subit bien,…
…toutes ses mouches dégénérées,!…
…pour me gratter à fleur de peau,!…
…ses mines, son pétrole envolé,…aux quatre vents dans l’espace,!…
…etc,!…
Finalement, Bonne Année à tous!
« Un individu était activement recherché vendredi après-midi après avoir ouvert le feu pour des raisons inconnues dans le centre de la ville israélienne. »
« pour des raisons inconnues »…de qui se moque-t-on?
Les chiffres grimpent dit: 1 janvier 2016 à 19 h 46 min
Pas comme Alba à qui c’est très rarement arrivé.
7 !
Tout un chapitre au conditionnel dans Mes amis, qui fait penser aux Choses de Perec. Et un ton très voisin. Plus important que le subjonctif imparfait en tout cas.
La burne se répète. Manque d’inspiration. Indécrottable…
Quel beau métier, professeur!
Con amicizia.
Auguri
Ce serait bien qu’on en finisse avec ces vacances de fin d’année qui sont catastrophiques à tous points de vue.
D’une part Noël est complètement détourné et devient le prétexte à tout et n’importe quoi : décorations, sapins etc.. et on se permet de prétendre légiférer pour le seul signe qui lui correspond : la crèche. Inadmissible.
Ensuite, le « jour de l’an » est le non-événement par essence. Son emplacement est arbitraire et ne correspond à strictement rien d’un point de vue cosmique. C’est le prétexte aux beuveries et aux violences, et à toute une guirlande de superstitions de type bonne année, bonne santé, meilleurs vœux; ça n’a aucun sens dans une société évoluée où tout cela devrait se souhaiter intimement en silence et à tout moment.
Du point de vue économique, c’est la catastrophe totale : ce sont des milliards d’euros de PIB qui s’envolent à cause des gens qui prennent une, voire deux semaines d’affilée de congés. Ces vacances devraient se limiter à 4 jours : 1 avant Noël, Noël, et 2 après.
D’un point de vue sanitaire, les « réveillons » sont épouvantablement destructeurs avec un stress oxydatif sans pareil : acides gras saturés, sucre, alcool, excès protéique, dioxines du saumon des mers nordiques, fatigue.
La facture supplémentaire pour la sécurité sociale serait de l’ordre de plusieurs centaines de millions d’euros.
Tout cela est indigne d’une civilisation qui se dit vouloir évoluer. Autrement dit on ne peut pas vouloir qu’une civilisation évolue favorablement et continuer de telles bêtises.
Noël, cela se prépare pendant des semaines, en s’ouvrant à son esprit qui est tout sauf commercial. La fête vient et elle est digne, recueillie : le silence de la nuit, l’humilité, la simplicité, et une joie indicible qui se répand sur le monde. Les mets sont bons mais simples, la décoration sobre, l’alcool sur la table n’est un moyen ou une fin mais le fruit du travail de la vigne que l’on partage et que l’on sert avec respect et pondération.
Les cadeaux ne sont que secondaires. Le cadeau reçu, le plus beau, c’est la naissance du Christ. Celui qu’on lui offre, c’est l’effort que l’on a fait et continuera à faire pour se rapprocher de lui, ce sont les efforts de paix et de partage dans la société et dans les familles.
Faire un cadeau matériel à une personne ne devrait jamais être une obligation et finalement chaque enfant ne devrait recevoir qu’un seul cadeau des parents et grands-parents, un cadeau inattendu, précieux, beau et digne. Les tas de gadgets en plastique à boutons faisant de la lumière et des bruits électroniques sont d’une tristesse incommensurable. Je dirais même qu’il y a un aspect diabolique à faire croire à un enfant qu’il pourra s’en satisfaire. Le diable est mensonge et trahison; ces cadeaux minables sont mensonge et trahison. Laisser l’enfant piocher lui-même dans le choix commercial pléthorique est mensonge et trahison.
L’année à peine commencée et déjà deux morts dans un attentat dans un bar en plein centre de Tel-Aviv. (Widergänger)
Une scène bien digne de figurer dans « Mes amis » d’Emmanuel Bove ? On me dira que le tireur ne devait pas être un ami de ses victimes. Ne nous hâtons pas trop de parler d’attentat. C’est peut-être un simple règlement de comptes crapuleux, dans cette ville plutôt mal fréquentée.
Ce serait bien qu’on en finisse avec ces vacances de fin d’année qui sont catastrophiques à tous points de vue. (D.)
Enfin un peu de bon sens ! J’opine et j’applaudis.
Zon Zon, pense plutôt à ta Zonzette au lieu de forniquer avec le diable.
Tiens, justement, à propos du diable. Je recommande la lecture de :
Rien où poser ma tête, de Françoise Frenkel, avec une préface de P. Modiano, édité à l’arbalète gallimard.
L’histoire d’une juive, qui tenait la librairie française à Berlin avant la guerre dans le quartier de Charlottenburg à l’époque où Nabokov y écrivait ses romans en russe, et qui réussit à trouver refuge en Suisse en 1943, non sans mal.
Faut lire aussi Le Piège, d’E. Bove. Une histoire à la kafka qui se passe en 1940 à Lyon et Vichy. Un des grands romans sur cette période noire de la France, qui nous plonge dans l’atmosphère inquiétante de toute cette époque avec un art consommé.
un art consommé.
Voilà une expression dont l’usage immodéré ne mange pas de pain
La librairie française de Françoise Frenkel était sise Passauerstrasse, 39. Juste derrière le KaDeWe et la place Wittenberg, à deux pas de la K. W. Gedächtnis-Kirche. Il est quasiment certain que Nabokov est entré un jour dans cette librairie comme l’affirme Modiano en citant un extrait du Don : « Traversant la place Wittenberg, où, comme dans un film en couleurs, des roses frémissaient sous la brise autour d’un antique escalier qui descendait dans une station de métro, il se dirigea vers la librairie… Il y avait encore de la lumière…On servait encore des livres aux chauffeurs de taxis de nuit, et il remarqua à travers l’opacité jaune de la vitrine la silhouette de Micha Berezovski… » La station de métro ne peut être que Wittenbergplatz. En plein centre de Berlin Ouest.
Zoon dit: 1 janvier 2016 à 22 h 01 min
un attentat dans un bar en plein centre
Ha ben oui faudrait respecter les bars c’est des lieux de méditation et de recueillement non mais alors ! Et qu’est-ce qu’on fait une fois que les verres sont cassés, hum ?
Je viens de visionner la présentation que Passou avait faite de ses Brèves de Blog. Comparée à celle de Lagrasse avec sa névrose du commentaire infini, on peut voir la différence de ton. Presque 6 ans séparent les deux interventions de Passou. À la bonhommie de la première se substitue le ton grave, voire agressif et goguenard de la seconde. Signe des temps sans doute, la conversation de salon tourne à l’aigre-douce, voire à la vinaigrette… Qu’en sera-t-il dans l’avenir. Il me semble que les choses empirent de jour en jour sur ce blog. Les dérangés mentaux prennent trop facilement le pouvoir et gâchent la fête de la conversation. Et Passou a beau dire, il n’a toujours pas trouvé la parade pour rendre son blog à sa vocation première : la conversation littéraire et tout ce qui l’entoure, ce qui implique d’exclure les dérangés mentaux qui polluent les échanges, voire les rendent impossibles. Le blog finit par y perdre son âme et Passou ses nerfs. Ce qui est tout de même dommage.
J’ai bien aimé l’interview de Blondin. Et la question pleine de sous-entendu pour ne par dire quelque peu perverse de Passou à Blondin sur les morandiens. Blondin était-il donc si naïf à propos de Morand ou est-ce qu’il fait exprès de ne pas comprendre les sous-entendus de la question ?
Une amie à qui je parlais de Boussole, de Matthias Enard, qu’elle connaît plus ou moins, me disait que c’est un vrai moulin à parole quand il se met à parler. Comme ses livres, en tout cas comme Boussole, qui m’a littéralement saoulé. Quelle différence avec Emmanuel Bove ! La différence qui sépare un moulin à parole d’un vrai écrivain. Bove avait de peu raté le Goncourt. Encore un que les jurés ont injurié…
…
… » Judéa Capta « ,!…au moins, comme çà vous nous foutez la paix à prier,!…aux murs,!…
…bonne merde,!…littéraire nombriliste,!…
…etc,!…
Le 2 janvier sera une date mémorable, en ce qui me concerne.
Je lis dans le commentaire de mon ami Wgg, un être au jugement sûr, ce final qui corrobore mes propres réflexions de la veille, journée qui se trouvait être, chose curieuse, le Premier Janvier 2016, jour des bonnes résolutions :
« il (Passou) n’a toujours pas trouvé la parade pour rendre son blog à sa vocation première : la conversation littéraire et tout ce qui l’entoure, ce qui implique d’exclure les dérangés mentaux qui polluent les échanges, voire les rendent impossibles. Le blog finit par y perdre son âme et Passou ses nerfs. Ce qui est tout de même dommage. »
La « conversation littéraire » est un acte fondateur de la société humaine, et nous devons tous concourir à entretenir soigneusement cette pratique des salons d’antan …
En conséquence, je me retire de la République des Livres, définitivement.
« En conséquence, je me retire de la République des Livres, définitivement. »
Je fais de même. En conséquence (sic), Assouline pourra rebaptiser son blog « La République d’Alba ».
Bons vents !
@ Widergänger
Vous écrivez entre deux bordées d’insultes pour Chaloux :
« Il me semble que les choses empirent de jour en jour sur ce blog. Les dérangés mentaux prennent trop facilement le pouvoir et gâchent la fête de la conversation. Et Passou a beau dire, il n’a toujours pas trouvé la parade pour rendre son blog à sa vocation première : la conversation littéraire et tout ce qui l’entoure, ce qui implique d’exclure les dérangés mentaux qui polluent les échanges, voire les rendent impossibles. Le blog finit par y perdre son âme et Passou ses nerfs. Ce qui est tout de même dommage. »
Qu’avez-vous apporté à ce blog que souvent vous monopolisez ? Une conversation littéraire ? Certainement pas. Vous ne savez pas « converser » avec les autres. Ce qui vous importe c’est d’avoir toujours raison, de vous complimentez en solitaire, vous jugeant le meilleur, le plus apte à parler des livres. Vous avez une grande érudition mais vous n’entendez, n’écoutez pas les autres.
Quant à Pierre Assouline dont vous profitez plus que largement de l’hébergement sans aucune contrainte, combien de fois l’avez-vous en cet espace commentaire, méprisé, insulté…
Comme vous l’avez fait du reste avec Paul Edel, que parfois, vous honorez d’un satisfécit incongru.
Vous méprisez volontiers certains commentateurs les trouvant incultes, vulgaires ou sots. Parfois, lisant les uns et les autres je passe des bons moments (littéraires ou autres).
Oui, l’insulte rôde, facile. Luc vous répondrait : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi ! Ou comment peux-tu dire à ton frère : Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? »
Bref, vous l’aurez compris, un accès de mauvaise humeur à vous lire, a généré ces remarques.
Tout cela n’est pas bien grave, ce n’est pas un salon littéraire, ici. Il y a les billets passionnants de P.Assouline et une quantité impressionnante de commentaires d’habitués n’ayant souvent aucun rapport avec le sujet du billet. Et au milieu de ce fatras de bien belles voix comme celle de Lavande, DHH, xlewm, masud al-bukhari, Boom, Edel, Clopine, Sergio, Chaloux, vous (parfois), JC (parfois), Bouguereau (parfois), MàC (hélas trop absent), Lola, Lucy, Chiara, versubtil, Rose, Daaphnée, Sant’angelo, Polémikoeur, de nota, la vie dans les bois… Des habitués qui font ce petit peuple souterrain depuis 2004 et que l’on aime retrouver de temps à autre.
Merci pour Wolinski, Passou.
Peut-être lisez-vous l’italien, mais si ce n’étais pas le cas, en absence de version française, vous pourrez goûter à l’édition anglaise de l’étonnant livre de Dan Vittorio Segre, « Memoirs of a Fortunate Jew » (« Storia di un ebreo fortunato ») qui est ma recommandation de lecture pour l’année qui vient. Il y est question, entre autres, d’une presque- affaire Dreyfus dans l’armée italienne pendant la Der des Ders…Du Piémont à la Palestine, en passant par le fascisme et le Frioul. Passionnant.
en L’absence…
« Les dérangés mentaux prennent trop facilement le pouvoir et gâchent la fête de la conversation. »
Cette phrase d’Alba doit signifier :
« Des gens sensés se chargent d’endiguer le monologue mythomaniaque d’un prof de collège dérangé qui ne se respecte plus, et n’aime pas à voir contredit son délire de grandeur, quelle qu’en soit l’absurdité et la crasse sottise »
On comprend mieux.
Et maintenant, en route…
PS:
je n’ai pas oublié M.Court (il est déjà cité….)
« Tempora mutantur, et nos mutamur in illis »… enfin, bonne année…
« Passouerstrasse, 39 »
WG, Passou avait déjà sa rue à Berlin?
« En conséquence, je me retire de la République des Livres, définitivement. »
Double bonne nouvelle :
– On ne subira plus ses colères.
– On ne verra plus Chaloux nous faire iech avec ses interminables et minables répliques à WGG.
(Mais il reviendra, notre Maurice Chevalier atrabilaire)
Bloom dit: 2 janvier 2016 à 8 h 08 min
D’après vous, qui a fait panpan féfésse à Passou pour qu’il s’amende ?
OK je >>>
« les dérangés mentaux qui polluent les échanges »
il est vrai que ces minicoms d’insultes ou de grossièretés n’apportent rien à la conversation, c’est le moins qu’on puisse dire mais c’est assez comique de lire cela sous la plume de WGG, car il me semble bien qu’il a été parmi les premiers à insulter les autres sur l’ancien blog ; d’ailleurs ne signait-il pas alors « mauvaise langue » ?
Bonne année à tous !
un peu fielleux le billet à 7 h 53 de Christiane qui, il n’y a pas si long temps sur le blog de Paul Edel, s’en prenait vertement et ardemment à quelqu’un qui a complètement disparu depuis
PMB dit: 2 janvier 2016 à 9 h 22 min
D’après vous, qui a fait panpan féfésse à Passou pour qu’il s’amende ?
C’est à se demander si Chaloux n’est pas un avatar de PMB.
Deux petits coqs aux torses pleins de vide.
Et pour Pérec vous n’avez rien écrit mon cher Pierre-Marie ?
Vous me décevez.
Un demi pour l’encre dit: 2 janvier 2016 à 10 h 44 min
Rien à dire aux cafards cachés.
Relisant d’anciens billets de la RDL et les commentaires qui suivaient je retrouve d’autres voix sympathiques : D, hamlet, Ueda, C.P., Phil, Pado, La reine des chats, Attila(J.B), diagonal, Marcel, Renato, Chantal, J.Ch, Bérénice, Deneb….
je m’aperçois aussi que les billets de l’ancienne RDL sont toujours accessibles mais plus les commentaires qui suivaient. Disparition définitive des voix éphémères des années 2004 à 2012.
Beaucoup de blogs se sont fermés. Air du temps ?
Ah, je lis Lucas Beauchamp de 10 h 26 min. Nouveau pseudo pour un commentaire qui est posé masqué et qui dit sans dire des paroles acides et évasives…
@PMB dit: 2 janvier 2016 à 9 h 22 min
Oui, je me souviens !
Nous sommes le 2 janvier : c’est une bonne date pour interpeller Pierre Assouline, non en tant que propriétaire de ces bois où nous vaquons les uns et les autres, mais en sa qualité de « conseiller de la rédaction » du Magazine Littéraire.
Parce que, voyez-vous, je commence à redouter la page 48 d’icelui (*). Et ce, depuis quelques numéros, et ce n’est pas celle de janvier 2016 qui va me rassurer.
La rubrique s’appelle « critique-fiction ». Mais elle pourrait s’appeler tout aussi bien « expéditive exécution », ou » règlement de compte à OK Chorale », ou « tiens, prends-toi ça dans ta sale gueule ». Vous voyez le genre.
Je veux dire que nous ne sommes plus, ici, dans de la « critique littéraire », mais sur une sorte de ring où la rigueur du propos, la démonstration, l’analyse, la pondération et l’honnêteté n’ont que faire. Il s’agit d’uppercut, de phrases définitives, de jugements assénés, sans l’ombre d’une démonstration. Ca me fait penser à ces enfants qui décrètent qu’ils ‘ne mangeront pas de ça », parce qu’ils « n’aiment pas », sans qu’on sache ce qui les rebutent : la nouveauté ? l’amertume d’une saveur ? La consistance ? La couleur des épinards ?
Bref.
Vous aurez compris qu’il s’agit ici d’éreinter le livre d’Edouard Louis. Le premier livre m’avait moi, fortement émue et poussée à de la réflexion. La thèse de l’auteur – expliquer la violence et la haine par des déterminismes de classe, et relier la déchéance toujours plus affirmée de milieux sociaux défavorisés avec la nécessité de la stigmatisation de la différence de l’autre, toujours plus affirmée elle aussi – m’apparaissait parfaitement recevable. Et son style, qui mélangeait, un peu comme dans les livres bilingues on voit,sur une page, le texte dans sa version originale et sur l’autre, en vis-à-vis, la traduction proposée, qui mélangeait, donc, la transcription d’épisodes vécus au plus près avec leur analyse sociologique, m’avait séduite.
Mais je suis une grande fille maintenant, et j’ai si souvent été déçue que je suis prête à croire ce qu’on me dit, même si cela doit « déballonner » une de mes admirations…
Sauf que ce n’est pas ce que fait la page 48. Au contraire. Elle affirme, tape, cogne, fait couler le fiel en même temps que la salive. Mais ne convainc en rien.
Par exemple : on nous assène que Louis a « mal digéré » Bourdieu. Je le veux bien. Mais qu’on m’explique alors en quoi ! Citez un passage où un contresens existe. Développez la thèse de l’un, la déformation de l’autre…
On stigmatise, je cite « la prétendue fiction (qui) relève en fait du genre bâtard (* je souligne le qualificatif, ndlr) de l’autofiction, qui consiste pour un plumitif à se prendre pour l’auteur de son livre alors qu’il en est le figurant : pathétique. »
Bon sang. L’auteur du pamphlet est bien sûr de lui, me semble-t-il. Je dirais, moi, que toute littérature est « bâtarde », et que bien malin serait celui qui distribuerait à bon escient la pureté de race à un genre, tout en le déniant à l’autre…
Tout l’article, qui pourtant peut avoir raison dans sa détestation de l’entreprise de Louis ou de la valeur de cette création, est à l’aune de ces deux phrases. Je ne sais si le livre de Louis est « pathétique ». Je sais que ce genre de critique « littéraire » (???) est putride…
La page 48 est le torchon accroché près de l’évier du magazine littéraire. Et un torchon douteux, en plus.
Que font donc les maîtres de cette maison, qui invitent leurs hôtes à s’essuyer les mains là-dessus ?
Je vous pose la question, Pierre Assouline… (sans grand espoir de réponse, mais passons ! Soupir.)
…
Si c’est cela, la « critique littéraire ». Grands dieux. Il y a de l’écorniflage là-dedans. A savoir une manière de se taper l’incruste dans un texte d’autrui, peut-être par impossibilité personnelle à en produire un soi-même…
(et je passe sur l’interprétation gratuite des intentions de l’auteur. Pas l’ombre d’une phrase qui évoquerait une tentative désintéressée. Louis ne ferait dans son livre que le plus abject des racolages. C’est marrant : c’est exactement ce que m’inspire cette « critique littéraire » : le plus informe des tabassages.)
(*) : c’est pas systématiquement la page 48, ça se trouve. Disons que les deux dernières fois où une critique littéraire (???) m’a scandalisée, c’était page 48 !
Elle est brillante Louise (Eddy pour les adoratroces) ! Elle sait remuer du fillon pour faire parler d’elle ! Ah ! la salote …
PMB dit: 2 janvier 2016 à 10 h 47 min
Rien à dire aux cafards cachés
Mais écrire à passou pour après s’en vanter vous savez faire.
L’hypocrisie ne se cache pas toujours où l’on pense.
PMB s’y connaît en cafard…
Quelqu’un a-t-il déjà signalé le remarquable site de Jean-Luc Bitton — http://www.emmanuel-bove.net ?
Pierre Assouline, je viens de lire l’article sur les trolls. Vous nous demandez d’en prendre de la graine, c’est-à-dire de suivre ces préceptes :
« tu as perdu si tu emploies plus de mots que ton adversaire ;
tu as perdu si tu dois expliquer ;
tu as perdu si tu dois te justifier ;
tu as perdu si tu t’énerves ;
tu as perdu si tu ne rigoles pas ;
tu as perdu si tu te prends au sérieux ;
tu as perdu si tu attribues des qualités ;
tu as perdu si tu menaces les autres »
D’accord, je vous suis. Mais cela ne suffit visiblement pas. Il est aussi préconisé d’introduire des « captchas » et le « hellbanning ».
Soit respectivement une méthode statistique qui pousse le troll à prouver qu’il n’est pas une machine, ce qui le décourage, ou qui lui permet de poster mais sans que les autres voient son message, ce qui le décourage encore plus vite.
Or, ces deux méthodes relèvent de VOTRE compétence, pas de la nôtre, pauvres commentateurs…
Si (prenons un exemple au hasard, ahahah) je m’astreins à la discipline proposée plus « haut » (et ainsi je ne « perdrais plus »), installerez-vous les deux autres pare-feu ? Mmhhhhh ?
Un demi pour l’encre dit: 2 janvier 2016 à 11 h 21 min
Cafard, tordu, jaloux et dépourvu d’humour.
Ça fait beaucoup pour un seul homme(femme ?).
Pour en revenir à une partie du sujet, Sempé.
Ses dessins font rarement rire, beaucoup sourire, pas tous. Exemple celui où on voit un couple au bord d’une falaise, lui derrière elle devant. Il rêve de la pousser dans le vide. Elle, en rêve, se baisse et il passe par dessus.
PMB nous donne la preuve qu’il est insectueux irrécupérable.
Son opinion sur Sempé est analogue à celle du Général Massu, notre ami cher, hélas retiré à notre affection trop tôt, à propos des quatrains de ce déviant lubrique alcoolisé de Khayyâm…
JC le fourbe nous a quitté par la porte mais est revenu parla fenêtre comme d’habitude avec de nouveaux pseudos à la con comme d’habitude
Marion Nette dit: 2 janvier 2016 à 11 h 54 min
le fourbe nous a quitté par la porte mais est revenu parla fenêtre comme d’habitude avec de nouveaux pseudos à la con comme d’habitude
PMB dit: 2 janvier 2016 à 11 h 36 min
« Cafard, tordu, jaloux »
Notre Pierre-Marie à nous est un virtuel mélange de Chaloux et de Clopine agrémenté d’un zeste de DHH.
Heureux, nous qui ne connaissons pas le réel.
je peux vous dire qu’haprés golème à la crème le prochain bouquin de lassouline sra « dracul à sigmaringueune »..kabloom à à la batte de baisebol..y vont libérer des femmes nues dans les caves
Elle, en rêve, se baisse et il passe par dessus.
il l’encule et la pousse dans l’vide au top du climasque..vertige de l’hamour qu’elle va encore soupirer cricri..raz l’cul du romantisme merde
en tant que propriétaire de ces bois où nous vaquons
..doit bien y’avoir un précicpice quekpart pmb..rends toi hutile pour une fois
« Memoirs of a Fortunate Jew » (« Storia di un ebreo fortunato »)
en chti ça donne quoi kabloom
en chti ça donne quoi kabloom
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L’histoire d’un gaa’ qu’est parti de ren pour arriver à pas grand chose & qu’à d’mercis à dire à personne, Tcho’Bilout’.
Mémoires d’un Juif chanceux
« Relire » toute cette semaine dans l’émission « hors-champs » de Laure Adler (France-Culture) – 22h/ 44mn – s’est terminé hier au soir par le superbe entretien avec l’écrivain et critique littéraire Marianne Alphant. (Passionnée de littérature et d’art, auteur de « Ces choses-là », « Claude Monet. Cathédrale(s) de Rouen » ou encore « Petite Nuit »). Elle a évoqué la manière subtile dont ses journées se divisent entre nouvelles lectures et livres aimés et relus… L’émission est disponible sur internet comme celles qui ont précédé les autres soirs de la semaine :
1 : Laure Murat
2 : Maylis de Kerangal
3 : Joël Pommerat
4 : Philippe Sollers
Dans le magazine littéraire de ce mois, un article de Juliette Einhorn, « Têtes de lecture » pose sur le travail de Laure Murat un questionnement proche : « Relire, est-ce déjà écrire ? Est-ce revoir un ami ?… »
Ma brave christiane, les bras m’en tombent ! Vous devez avoir votre grille de lecture, qui ne correspond en rien à la mienne. Vous n’avez pas bien les yeux en face des trous. Vous prenez la victime pour le bourreau.
Réfléchissez avant de jugez. Vous vous égarez.
Je n’ai jamais insulté Passou. J’ai contesté ce qu’il écrit. C’est bien différent. À vos yeux, être contre, c’est déjà une forme d’insulte, si on vous suivait.
Il est vrai par ailleurs, que je rencontre quasiment jamais d’interlocuteur. Est-ce de ma faute ? Je poste suffisamment de commentaires pour qu’on puisse établir des échanges. Mais qu’est-ce que je rencontre comme échanges ? Aucun échange ! Je ne rencontre que des dérangés mentaux qui contestent la validité de ce que j’écris. Où est l’absence de dialogue sinon de ce côté-là et pas du tout du mien. Il nous est même arrivé, vous et moi, de dialoguer. Je ne vois donc pas pourquoi vous vous en prenez à moi alors que ce sont les autres à qui vous devriez, en toute honnêteté, faire le genre de reproche que vous m’adressez de manière absurde.
Je me contente aussi, assez souvent, de poster des commentaires informatifs. Ce que vous-même faites à profusion. Où est le mal ? Je ne vois pas.
Le pire dans votre commentaire, c’est que vous prenez fait et cause pour cet imbécile de Chaloux qui me persécute et me harcèle depuis des mois ! Vous le faites exprès ou c’est simplement une profonde ignominie qui vous conduit à cette prise de parti ? Vous n ‘avez donc jamais remarqué que Chaloux fait exprès de citer mon nom comme un délateur alors que je lui ai formellement interdit de le faire. Vous vous moquez de qui ? Ou vous faites vous même partie des des bourreaux qui harcèlent les gens et prenez fait et cause pour les harceleurs maintenant ? Le harcèlement devrait être interdit sur les blogs. Ça devrait être une cause sérieuse d’exclusion. C’est totalement inadmissible. Et il est inadmissible que ce Chaloux persévère dans ce genre de pratique sans en subir les conséquences. C’est tout simplement inhumain de la part de Passou de laisser faire ce genre de pratique sur son blog.
Rappelons cette évidence: la critique littéraire est un petit carré, un jardin parfois broussailleux pour s y promener,un espace libre ,vivant ,drôle ,impertinent,dans ce monde pesant figé dans ses clichés et acharné a faire vendre n importe quoi sous l emballage « roman. »et soudain un hurlement au fond du jardin :le magazine littéraire se moque d un roman ayant eu du succès ,voilà qui est intolérable pour certains qui veulent imposer tyranniquement leur point de vue et ne supportent pas une autre hiérarchie,dommage .pour un début d année,on aurait aimé sourires ou enthousiasmes.
Bonne année à nos amis
Notre ami Recep Tayyip Erdogan a rendu visite à notre ami le roi Salmân bin ʻAbd al-ʻAzîz Al Saʻûd.
Revenant de centre entrevue amicale, notre ami Erdogan a été interrogé sur les changements qu’il souhaite apporter à sa constitution:
« Dans un système unitaire comme la Turquie un système présidentiel peut parfaitement exister. Il y a actuellement des exemples dans le monde et aussi des exemples dans l’Histoire. Vous en verrez l’exemple dans l’Allemagne nazie. »
Un communiqué a ensuite rectifié l’improvisation de notre ami : admirer n’est pas être ami.
Notre ami Erdogan se montre ingénieux dans sa propagande de masse, et va plus loin que son modèle allemand.
Qu’avez-vous pensé de cet hologramme?
https://www.youtube.com/watch?v=2SoJuaM8img
Tu like?
Qu’avez-vous apporté à ce blog que souvent vous monopolisez ? Une conversation littéraire ? (christiane)
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Je vous trouve sacrément gonflée de sortir pareille ineptie ! Personne ici ne mobilise rien ! Je poste des commentaires, comme vous le faites, sans attendre qu’on y réponde, comme vous le faites. Je donne mon point de vue. Libre à vous d’y répondre ou pas. Je ne vois pas où est le problème.
Vous n’êtes pas non plus forcé de me lire. Votre commentaire n’a aucun sens. En plus, vous avez souvent exprimé le contraire même de ce que vous dites là, à savoir que je contribue largement au blog !
Vous prétendez de plus que Chaloux contribue à ce blog par la qualité de ses commentaires. j’aimerais que vous me citiez un seul commentaire de Chaloux digne de quelque intérêt. La plupart du temps, il profère des insultes à mon égard et se contente de sortir de sublime banalité quand ce ne sont pas de vraies idioties. Et c’est un type pareil que vous prenez comme modèle de commentaire ? Vous vous moquez de qui ?
Rions un peu.
Pourquoi ai-je dit à Bloom (que je salue) être l’initiateur de la correction « Wolinski » ? Parce que depuis le Banquet de Lagrasse, tout le monde peut savoir que je corrige les fautes d’un Passou qui m’en sait gré*. Je comprend que ça jalouse dans les cachettes.
Pourquoi ce travail de tâcheron depuis des années ? Parce que j’en avais assez de voir quelques malotrus genre le défunt Camarasa reprendre malpoliment notre hôte sur tel accent mal tourné tel accord mal fait telle coquille de frappe. Ici personne ne paie rien, nous ne sommes pas au restaurant mais invité sur un lieu de partage. On peut se plaindre d’un cheveu dans la soupe si on fait péter la carte bleue. Ce n’est pas le cas, alors, camembert. Allez, bye bye.
* Ce qui n’est pas le cas de Son Excellence Antoine Perraud, qui la joue grand seigneur et paon de la culture sur Médiapart et France C.
« Il est vrai par ailleurs, que je rencontre quasiment jamais d’interlocuteur. » wgg.
( Dialogue des faméliques.)
Mais en quoi, clopine, la violence et la haine peuvent-elles être expliquées par des déterministes de classe sociale ? La lutte des classes n’implique pas forcément la haine et la violence. Elle peut certes se cristalliser en violence révolutionnaire. Mais ce n’est pas de ça dont il s’agit.
PMB dit: 2 janvier 2016 à 14 h 11 min
Rions un peu.
Pérec pleure, lui.
Son Excellence Antoine Perraud
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J’ai une fois écrit à ce monsieur au sujet de je ne sais plus quoi, mais poliment et à bon escient (or so I thought). Contrairement à Finkie, Colette Fellous ou d’anciens producteurs de FC, il ne m’a jamais répondu. Oubli ou mépris, je ne sais pas. Toujours est-il que depuis je n’écoute plus ses émissions de la même oreille. Comme disait ma collègue américaniste Sarah Bensousan, « Rien de pire que les mandarins de gauche ».
Salutations, PMB, et merci de votre contribution à ce blog.
nous ne sommes pas au restaurant mais invités sur un lieu de partage.
(Sinon mon patron va me virer)
@Paul Edel
Parfaitement d’ accord avec vos propos.
Lire en complément d’ informations ce sujet du blog de Pierre Jourde, Confitures de culture : » Un cas intéressant d’ endogamie intellectuelle. »
( Et là, on en a pas pour des clopinettes!)
Dear Bloom dit: 2 janvier 2016 à 14 h 28 min
Perraud me déteste (et il sait pourquoi) mais ne peut pas le dire. Récemment, il avait évoqué Rabelais dans un article où il m’avait rudoyé. Incontinent je lui envoie un mel avec, en pièce jointe, un remarquable pastiche de l’Abbaye de Thélème, réalisé par un lycéen dans les années 60 (pas de moi, on peut me le demander en MP). Aucune réponse, pas même un simple accusé de réception. Je lui réécris donc sur le ton le plus angélique, supposant que ce mel ne lui était pas parvenu sinon, poli comme il est, il aurait réagi. Et là, je reçois ça : Merci. Ça avait dû lui arracher la g… !
PS Passou ne m’a jamais « payé », en aucune manière. Juste un exemplifie dédicacé de Brèves de blog. Je m’en suis fort bien contenté.
Des « parce que c’était lui » pour tout le monde. La liturgie de la courbe exponentielle n’a rien à craindre c’est sûr. Et les lits qui puent du nez. Mon Dieu. Enfin, passons… Bonne année nouvelle à tous. De gré, de force ou autrement.
Précision : Perraud m’avait rudoyé (même pas mal) dans les commentaires, pas l’article.
Je viens de lire la chronique de Jourde. Et hop, une claquette sur le trio des sachants.
14 h 05 min
ueda en fait toujours trop
http://oeuvresouvertes.net/spip.php?article3283
Merci pour ce lien ; ne sais pas encore ce qu’y gagne la traduction de M. Robert du journal de F. Kafka. Il me semble qu’il manque encore à cette tentative de traduction un peu de culture concernant la révolution industrielle. Et puis cet épisode de l’usine familiale est certainement déterminant dans
le parcours du Doktor K.
Cette histoire de cours de troll défense est d’un kitch achevé.
Sinon, bonne nouvelle. Ça neige à patin.
Sinon, bonne nouvelle. Ça neige à patin.
C’ est pour cela qu’ on entend plus wgg?
Si l’amitié n’a d’autre dessein que l’approfondissement de l’âme (K. Gibran), combien sont-ils, les livres, à devenir de véritables amis ? De ceux que l’on fréquente souvent, quelquefois toujours le même, sans jamais se lasser…
Par le biais d’un autre blog, ma carte de voeux à l’auteur de ce blog… (adresses email erronées, dommage !)
Que vivent les amitiés livresques !
Et celui qui nous donne le goût de les découvrir…
http://vendangeslitteraires.overblog.com
ob_e3b59a_voeux-chantal.jpg
W.
Il n’est de pire sourd que celui qui ne va entendre.
PMB dit: 2 janvier 2016 à 14 h 40 min
Perraud me déteste (et il sait pourquoi)
Ce mec vous ferez regretter Chaloux.
Il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
L’amitié franco-allemande est une des grandes réussites de la seconde partie du 20e s. En ce début de 21e, alors que notre pays peine à conserver son rang dans bien des domaines, l’Allemagne, après avoir réalisé sa réunification avec brio, semble avoir le vent en poupe. La chancelière Merkel a été nommé « personnalité de l’année » par le magazine Time, elle figure au centre et au premier rang de la couverture du numéro de The Economist pour 2016 (le président Hollande est au deuxième rang).
Or, à lire l’article du Spiegel (en anglais) qui suit, il semblerait que des menaces similaires pèsent sur nos deux pays.
http://www.spiegel.de/international/germany/refugee-crisis-drives-rise-of-new-right-wing-in-germany-a-1067384.html
A lire & faire lire.
auto-correction:
« seconde moitié »/ « nommée » etc.
tsais kablom faux pas lire les torchons d’officine ..tiens çui çy c’est en chinois que seul zouz y sait lire..du coup on est naturellement protégé
Il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
..et dracul qui s’en gratte les couilles
La liturgie de la courbe exponentielle
mais comment qutu fais meussieu pour trouver des trucs comac
De gré, de force ou autrement
si tu crois qu’on a pas compris que tu dis à cricri « par le cul en haut de la falaise d’étretas »..prends nous des cons en plus
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