#MeToo pulvérise aussi le comité Nobel
Il y a deux manières de considérer l’affaire : soit la prendre au sérieux dans la mesure où le prix Nobel de littérature est le plus important, le plus célèbre et le plus prestigieux des prix littéraires sur le plan international ; soit hausser les épaules au motif que les prix n’ont d’autre impact que d’agiter la vie littéraire ici et là, autant de tempêtes dans des verres d’eau, et que celui-ci, issu du choix d’une poignée d’écrivains suédois n’engage jamais que cette poignée d’écrivains suédois. N’empêche que cette fois, le comité Nobel de l’Académie suédoise va devoir faire preuve d’audace et d’imagination pour se remettre du choc. Plus encore que pour faire oublier sa lâcheté lorsque l’ayatollah Khomeiny avait mis à prix la tête de Salman Rushdie. Plus trivialement, sa réputation avait déjà été récemment écornée : ses membres s’étaient passablement ridiculisés en attribuant le Nobel de littérature à Bob Dylan ; puis ils avaient été sacrément humiliés par leur lauréat qui n’avait jamais pris la peine de leur répondre, avait fini par leur envoyer une vidéo pour tout discours et Patti Smith pour leur chanter une chanson et s’était finalement décidé à venir chercher son chèque quelques instants avant la date fatidique de prescription. Mais cette fois, le scandale prête moins à sourire et encore moins à rire, la réputation de l’Académie en étant sérieusement entachée par une sale affaire qui l’engage tant sur le plan moral, intellectuel, littéraire, financier et même criminel.
Il fallait cela pour que le roi, les académiciens, le gouvernement, la presse, tous aient finalement jugé impératif de reporter l’attribution du prochain prix à octobre 2019, date à laquelle deux prix seront décernés en même temps, uniquement ceux de littérature, les autres n’étant pas touchés par la tempête. Cela n’a rien d’exceptionnel puisque dans son histoire, le prix fut reporté à huit reprises, mais il y fallait des guerres ou de graves crises, et la dernière fois, ce fut en 1943. De toute façon, il était techniquement impossible de faire autrement, la moitié des membres de l’Académie ayant démissionné suite aux récentes « révélations » : Jean-Claude Arnault (Marseille, 1946), un Français se disant photographe et dramaturge, époux à la ville de Katarina Frostenson, poétesse renommée, académicienne depuis 1992 et membre du comité Nobel, est accusé d’abus sexuels et de viols perpétrés entre 1997 et 2007 dans le cadre de l’influent cercle culturel « Forum », considéré comme l’antichambre de l’Académie, animé par sa femme mais dirigé par lui avec des subventions de l’Académie suédoise ; certaines de ces « conduites inappropriées » (cruel euphémisme pour les victimes) ont eu pour cadre des dépendances de l’Académie et des appartements qu’elle possède rue du Cherche-Midi à Paris et Stockholm. A A ce jour, dix-huit femmes (sans compter la princesse héritière Victoria, fille du roi, qu’il aurait harcelée), dont la parole a été libérée par l’air du temps porté par #MeToo, ont porté plainte contre lui et le Dagens Nyheter l’a révélé en détail ; mais certains faits sont prescrits et pour d’autres, les « preuves » font défaut.
De plus, on lui reproche d’être la gorge profonde qui faisait fuiter depuis des années des informations sur l’identité de l’heureux élu de l’année plusieurs jours avant, ce qui n’était pas sans effet sur la maison d’édition concernée et surtout sur les enjeux considérables des parieurs chez Ladbrockes à Londres. L’enquête a révélé qu’il l’avait fait pour Pinter, Jelinek et Modiano et qu’il se vantait d’avoir été un élément-clé dans le couronnement de Le Clézio ! En clair, un délit d’initié documenté avec force témoignages dans le cas de sept lauréats. Le pire, c’est qu’il apparaît que ses activités étaient un secret de polichinelle pour certains responsables de l’Académie qui le côtoyaient à leurs réceptions officielles ; mais une omerta protégeait depuis les années 1990 « le Weinstein de la littérature » (El Pais), ce qui explique qu’il ait pu sévir si longtemps impunément. Naturellement, l’intéressé dément en bloc, l’enquête est en cours.
La marque « Nobel », la plus prestigieuse en littérature sur le plan international quoi qu’on en pense, est entretenue depuis plus de cent ans par la Fondation Nobel, riche entreprise philanthropie très soucieuse de son image et de sa communication. Elle organise avec de grands moyens la liturgie autour du Nobel dès l’automne avec les spéculations, les démentis, les faux-tuyaux puis la proclamation et toute une semaine d’un ballet très réglé avec force discours, réceptions et un grand bal pour finir. Elle mettra longtemps à remonter cette pente et à résister au processus d’autodestruction actuellement à l’œuvre au sein de l’institution. Déjà, les titres de la presse donnent le la : « Le prix Nobel de littérature est en lui-même un scandale » assure Tim Parks dans le New York Times ; il s’y demande ce qui permet à ces écrivains et ces poètes de juger une œuvre, et trouve absurde de mettre des écrivains en compétition ; cela étant, sa diatribe serait plus crédible s’il y englobait également le National Book Award, le Pulitzer et tous les autres sans exception. Las ! Cette année au moins, on n’aura pas à se demander si les académiciens suédois vont enfin découvrir l’existence de Philip Roth.
D’autres en profitent pour refaire le procès du jury en enfilant les mêmes perles depuis un siècle : ses lacunes, ses ratages, ses choix discutables etc. La confiance avec le public sera d’autant plus difficile à rétablir que les académiciens non-démissionnaires sont précisément ceux qui ont couvert le scandale et qui, après les plaintes des 18 femmes, continuaient à garder le couvercle sur l’affaire ; interrogés, ils présentaient volontiers Jean-Claude Arnault comme l’archétype du Français hâbleur, dragueur, salace, grivois, amateur de Bordeaux qui décoiffait la bonne société suédoise particulièrement rigide et coincée. On comprend que le roi de Suède, protecteur de l’Académie, ait jugé bon lancé un grand chantier de réforme de l’Académie, fondée naguère sur le modèle de la nôtre, ce qui explique en partie le tropisme francophile des Nobels pour les écrivains français, les plus souvent couronnés, mais qui apparaît désormais de plus en plus suspect. Décidemment, l’Académie suédoise a un problème avec sa french connection.
(Illustration D.R. ; « Jean-Claude Arnault et sa femme Katarina Frostenson », Photo Jonas Ekstromer)
930 Réponses pour #MeToo pulvérise aussi le comité Nobel
les membres du Nobel > les membres du Comité Nobel
Jean-Claude Arnault (Marseille, 1946), un Français se disant photographe et dramaturge, époux à la ville de Katarina Frostenson, poétesse renommée, académicienne depuis 1992 et membre du comité Nobel, est accusé d’abus sexuels et de viols perpétrés entre 1997 et 2007 dans le cadre de l’influent cercle culturel « Forum », considéré comme l’antichambre de l’Académie, animé par sa femme mais dirigé par lui avec des subventions de l’Académie suédoise ; certaines de ces « conduites inappropriées » (cruel euphémisme pour les victimes) ont eu pour cadre des dépendances de l’Académie et des appartements qu’elle possède rue du Cherche-Midi à Paris et Stockholm. A A ce jour, dix-huit femmes (sans compter la princesse héritière Victoria, fille du roi, qu’il aurait harcelée), dont la parole a été libérée par l’air du temps porté par #MeToo
Ces accusations plus ou moins farfelues, qu’aucune preuve ne vient étayer, sont vraiment caractéristique de l’air du temps. Trop de femelles en mal de pécule se sont attaquées à des personnages en vue, les accusant des plus viles turpitudes, pour qu’on les prenne au sérieux. En ce qui concerne Jean-Claude Arnault, on attendra qu’une enquête soit ouverte, qu’une instruction soit menée, qu’un procès ait lieu et qu’un jugement soit rendu, pour se faire une idée. D’ici là, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts. En attendant, Jean-Claude Arnault bénéficie de la présomption d’innocence et Pierre Assouline serait bien avisé de ne pas accueillir avec trop de sympathie les probables calomnies dont il est la victime.
Comment prendre au sérieux les « révélations » postées sur des sites aussi sordides que #metoo# et #balancetonporc# quand on sait que, sous la protection de l’anonymat, n’importe qui peut balancer les plus abjectes calomnies contre n’importe qui, sans aucun risque d’être démenti ?
J’ai fait un songe étrange concernant Pierre Assouline. Je le voyais devant un appareil ancien à lampes, de taille assez conséquente, un bel appareil, poste de radio ou quelque chose du genre. L’appareil était allumé et il semblait préoccupé. Je ne sais pas quoi en penser.
Etait-il lui-même dans le plus simple appareil, D. ? Est-ce une vraie violence faite aux femmes que celle ou celui qui accepte depuis des décennies de poser nu.e devant un parterre de peintres des deux sexes en herbages, G s’A ? J’ai une copine féministe qui le fait et a l’air de m’assurer que non. Il est vrai que le sujet de la prostitution symbolique reste un concept difficile à appréhender empiriquement. C’est comme pour le comité Nobel de lis tes ratures, sachons raison garder plutôt que de cabaliser trop rapidement. Semblez avoir eu une nuit moins agitée, J. C’est bien.
BJ à toussent et à Chantal.
Pierre Assouline serait bien avisé de ne pas accueillir avec trop de sympathie les probables calomnies dont il est la victime.
… les possibles calomnies. Mais il suffit que ces calomnies soient seulement possibles pour que la plus grande prudence s’impose. J’avoue avoir été choqué par le ton fielleux, pour ne pas dire haineux, du billet d’Assouline. Libre à lui de penser que l’Académie suédoises s’est ridiculisée en couronnant Bob Dylan, mais libre à nous de penser que, ce disant, c’est lui qui se ridiculise. Un peu plus de distance et de hauteur de vues de sa part seraient les bienvenues.
L archétype du français … Qui décoiffait la bonne, le reste à suivi. Mais ce n’ est à mon humble avis l apanage de cette v bourgeoisie, toutes se ressemblent et se rassemblent jusqu’au moment où les bourgeoises lettrées protestent et nous les saluons.
Mauriac relate déjà dans son bloc-notes la croisade d’écrivains qui voulaient supprimer le Nobel de littérature et l’Académie Française dans la foulée. Bernard Frank par exemple. Un jeune jaloux. C’était l’époque des cinéastes de la nouvelle vague, Truffaut en tête, qui déboulonnaient les vieux réalisateurs (Autant-Lara, aujourd’hui versé dans la catégerie antisémite, son sort est réglé) en promouvant des jeunes acteurs qui jouaient mal, comme Mauriac et d’autres le disaient de JP Léaud.
« Bernard Frank par exemple. Un jeune jaloux. »
Frank était surtout un critique qui passait pour avoir la dent dure, en toute indépendance d’esprit – sauf quand il parlait des amis.
Oui Delaporte et la réplique de Mauriac aux velléités de Frank est élégante, une manière qui manque à notre basse époque lestée par des affaires fessières.
Le bloc-notes de Mauriac a été republié il y a quelques années. Cela se lisait avec délice. Du journalisme comme il n’en existe plus. Notre époque putride est vraiment en manque de talents.
Comme quoi on pouvait être un grand catholique et dire des choses toujours vraies et subtiles sur le monde…
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…Oui,!…Janssen J-J,…à 10 h 43 min,…
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…Oui,!…une copine, qui, le fait,…
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…si, elle pouvait faire autre chose, et mieux payer,!…une statue en cire, au choix, suffirait,…
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…c’est, déjà, une mode,de se faire, une copie, nu(e),…de soit,…pour les artistes, sans, s’effrayer outre mesures,des réalités, devant soit, qu’on ne choisit pas,…
…c’est, un rien grotesque,…imposé,…
…horreur de dessiner,du nu,…
…etc,…
« Notre époque putride »
Voilà que Delaporte parle comme WGG !
http://www.laviedesidees.fr/Mai-Tel-Quel.html
Tout autre était l’enjeu des écrivains mobilisés dans le mouvement de mai, d’après boris Gobille. On y apprend que le pôle dominé du champ incarné par Faye le disputait au pôle dominant du Tel Quel de Sollers et on comprend le peu d’investissement du pauvre Mauriac dans cette affaire d’occupation du champ de luttes par Tel Quel. Il faut dire que l’adolescent d’autrefois allait s’éteindre sous peu. Quant à son fils Claude, sa trajectoire gaulliste bifurquant rapidement vers un gauchisme très étonnnant (cf. implication au GIP avec Foulcault et Vidal-Naquet), aurait demandé à être mieux passée au cribl'(entre mai 68 et juillet 72).
Une phrase du président Macron qui fait polémique, et qui est effectivement un grand tissu d’inepties. C’est là qu’on voit, au hasard d’une interview, le niveau intellectuel très bas de l’homme qui gère notre pauvre pays :
« Le colonel Beltrame, il est mort parce que la France, ce sont des idées, des valeurs, quelque chose d’une guerre qui le dépasse. Les gens qui pensent que la France, c’est une espèce de syndic de copropriété où il faudrait défendre un modèle social qui ne sale plus, une République dont on ne connaît plus l’odeur et des principes qu’il fait bien d’évoquer parce qu’on s’est habitué à eux et qu’on invoque la tragédie dès qu’il faut réformer ceci ou cela, et qui pensent que, en quelque sorte, le summum de la lutte, c’est les 50 euros d’APL, ces gens-là ne savent pas ce que c’est que l’histoire de notre pays. L’histoire de notre pays, c’est une histoire d’absolu. » Macron
Delaporte, si on lit la « correspondance intime » de François Mauriac, « réunie et présentée par Caroline Mauriac », dans la collection Bouquins on découvre il s’adresse de Claudel à Luc Estang à Pierre Brisson à Brasillach , et de Robert Vallery Radot à Pierre Mendes France avec une telle tendance au narcissisme, à la courtisanerie, au « regardez comme je suis important et charitable.. » et il asperge d’eau benite ses correspondants, débine certains de ‘l adacemie francaise sur un ton suave…. un vrai jésuite.. qj’en suis resté perplexe,moi qui aime certains de ses romans.; comme « le noeud de vipères »… et puis cette façon de dire à tous les correspondants « je suis dans les mains de Dieu » pour son premier bobo venu. bref.. grosse déception sur l’homme. Il plaide pour Brasillach auprés de DSe Gaulle en février 45.. connaissait-il l’ensemble du dossier? ou voulait-il prendre la grande pose de l’Homme Charitable pour une vraie crapule? .
touite à droite de mme oléron qui va pas plaire à mme normandie : « Mais quel crétin prétentieux ce type. Et tout le monde marche. Depuis son premier livre pour lequel certains le rapprochait de Jean Genet, j’ai été sceptique c’est un euphémisme ».
On comprend pourquoi la Grande Gueule d’Edith a été naguère virée du Monde, sait même plus orthographier correctement un verbe au pluriel. Lamentab’ !… Quant à ses opinions, qui s’en soucie encore, passoul ?
– Nous espérons surtout que Virginie et Françoise n’ont fait ni ne font l’objet d’aucun harcèlement d’aucune sorte, en leur prestigieuse académie pivotale. Car le présent billet serait bin embêtant.
Mauriac comparé à un « dindon blême » et ses romans faits d’une prose « blafarde et vide », ainsi pensait Léon Daudet du jeune Mauriac, comme dear Paulelel en d’autres termes. Relisons Léon Daudet, le « grand alligator de l’AF »
Je parlais du Bloc-notes de Mauriac, et non de sa correspondance que je n’ai pas lue. Quant à ses romans, je n’en raffole pas. Je sauvais le journaliste.
Je mets évidemment Bernanos bien plus haut que Mauriac. Sur Bernanos, tout le monde sera d’accord : pas de réserves. Même Daudet aimait Bernanos, trouvant seulement qu’il y avait trop de curés dans ses romans.
De l’ineptie en barre, en effet, cette maqueronade. C’est incroyable à dire, mais même Sarkozy avait davantage de dignité que lui. Et parler de l’absolu quand on est Macron, c’est à la fois risible et triste.
Dites, je trouve qu’il y a un blème dans le titre du billet, parce qu’à mon sens, ce n’est pas « me too » qui « pulvérise » le Nobel.
Parce que si c’était le cas, il faudrait dire aussi que c’est Zola qui a causé l’affaire Dreyfus, ou Snowden qui est responsable des écoutes illégales aux Etats-Unis…
(si notre hôte voit ce que je veux dire…)
Ce soir, Delaporte, je mange du saucisson à l’ail et des rillettes.
@ 11. 01, « Le pardon n’a jamais impliqué l’oubli des fautes. Surtout les vôtres, que je juge extrêmement graves » (gwg).
Là encore, il faudrait au moins s’entendre à titre préliminaire. Evidemment, si on adopte la posture philosophique intransigeante d’un Jankélévitch selon laquelle primo, le pardon est mort dans les camps de concentration, deuxio, on ne saurait pardonner à qui n’a pas demandé pardon des crimes qu’il n’a jamais reconnu…, on risque de ne jamais évoluer sur l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité tels les génocides. Quant à la position un peu moins inconditionnelle, plus tardive, mais plus retorse d’un Derrida,- qui se demandait si on pouvait pardonner autre chose que l’impardonnable ?- la réponse à cette question lui resta toujours suspecte car politiquement « intéressée ». Dès lors, tout semble apparemment conçu par ces philosophies pour que de telles questions ne soient jamais vraiment dépassées. Aujourd’hui, les philosophes face à la violence, Worms et Crépon par exemple, la laissent de nouveau en suspens, en citant Derrida sur un autre registre : « peut-il y avoir, de part et d’autre, une scène de pardon sans un langage partagé ? ». Puisqu’apparemment c’est de leur point de vue, un défi propre au langage, une fois de plus, la philo n’est d’aucun secours : « Nul ne saurait mettre ses mots à la place de la victime, comme nul ne saurait témoigner de la place du témoin », ajoutent-ils. Autrement dit, il serait encore impossible d’imaginer que l’un (le bourreau) puisse imposer sa langue à l’autre (la victime), mais l’ennuyeux… est qu’ils ne se prononcent pas vraiment sur l’hypothèse inverse : le pardon à la suite d’une procédure de demande…, puis l’oubli… parmi les rescapés de la barbarie génocidaire. Or, tant que la philo elle-même ne sera pas sortie de ces catégories juridiques et morales de crimes imprescriptibles par nature et par substance, le secours de la sociologie paraîtra bien inutile. Alors que cette discipline plus « compréhensive » sur les logiques déterminant les postures de tous les acteurs en présence, permettrait précisément de nous sortir de cette aporie d’un impossible pardon, grâce à l’oubli autorisé par l’écoulement du temps, même dans un cadrfe international. Un temps non « gardé » par le moindre intérêt mémoriel, obéissant évidemment toujours à un calcul du moment…
L’admirable « vous n’aurez pas ma haine » me semble être plus un manifeste sociologique qu’une posture philosophique et morale. Par conséquent, on peut sociologiser un jugement des tribunaux pénaux internationale par le biais, entre autres, de la compréhension du point de vue de ceux qui sont passés à travers en tant qu’accusés et condamnés, comme s’ils jugaient leurs juges.
vous allez chasser la chauve-souris, dear dédé
internationaux… , ben voyons d’honc !
La photo de Jean-Claude Arnault et de sa julie montre en tout cas que, question grognasses, il a plutôt bon goût. Je me propose de créer un comité de soutien.
parmi les rescapés de la barbarie génocidaire. (Janssen J-J)
Qu’est-ce que c’est encore que ce jargon éculé ? Et qui désigne-t-il : les abeilles rescapées de Monsanto ? les chevreaux échappés à je ne sais quels barbares sacrifices rituels ? etc. etc. Soyons précis, à la fin.
l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité tels les génocides (Janssen J-J)
Bah…Quand tous les survivants, bourreaux et victimes, sont morts, la question ne se pose plus. Comptons une vingtaine d’années pour celui qui préoccupe Janssen J-J, et l’épisode appartiendra exclusivement à l’Histoire. Ouf !
sa lâcheté lorsque l’ayatollah Khomeiny avait mis à prix la tête de Salman Rushdie.
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Il ne fut qu’un lâche parmi une pléiade de foies jaunes, comme l’atteste la lecture de Joseph
Anton. En France, parmi les courageux, entre autres, Claude Lefort, Jack Lang, A. Meddeb, BHL.
Annibal, toi qui es toujours fourré au cinéma, j’espère que tu as vu « La Révolution Silencieuse », titre français ridicule pour l’admirable « Das Schweigende Klassenzimmer » de Lars Kraume, l’un des plus beaux films de ces dernières années!
Je suis plutôt avare de compliments pour le cinéma, un art qui ne me touche que rarement et de moins en moins. Il montre de plus en plus laidement un monde plus en plus laid. Ou bêtement un monde de plus en plus bête. Propos typiques de vieux schnock. Soi, « j’assume », comme dit la macronie en croyant que cela la lave de tous ses péchés, qui sont innombrables.
Tout est juste, dans cette « Schweigende Klassenzimmer » (la classe silencieuse). Les acteurs sont tous parfaits, ados, parents, profs, apparatchiks, vieil anar vivant en marge. C’est fou ce que les allemands sont doués pour jouer les rouages d’un système totalitaires, noir ou rouge…(seulement une petite méchanceté germanophobe). Mais les héros positifs du film sont aussi incroyablement vrais et émouvants. Il faut voir les mères et les pères de Kurt et de Théo, les deux principaux protagonistes du « complot contre révolutionnaire »…et Erik qu’une vérité familiale révélée rend fou. Et Lena…
Il faut y courir. Kleenex conseillé pour les émotifs. Mais il s’agit d’une émotion dont on a pas honte. Ce n’est pas un mélo. Un signe qui ne trompe pas: la salle reste immobile et silencieuse longuement après la dernière image.
@17.09 et quelques. Dont acte, l’incident est clos… bien que le message s’adresssât prioritairement à d’autres pensionnaires de l’ ehpad.
Macron se fout bien de la gueule des Français, surtout de ceux qui ont eu la bêtise de voter pour lui :
« Ce peuple, que tous les autres regardaient comme fatigué et impossible à réformer, impossible à faire avancer, cabossé de partout, divisé, perclus de doutes, frappé par le terrorisme, s’est réveillé un beau matin et a décidé que ce serait quelqu’un qu’ils ne connaissaient pas deux ans plus tôt, qui a 39 ans, qui allait les diriger : Comment voulez-vous qu’on n’aime pas le peuple français ? », sourit-il… (Europe1)
horreur de dessiner,du nu,…
c’est pourtant la base : et modèle vivant ne signifie pas statue de cire, mais modèle vivant femme ou homme aussi bien, nus.
Incroyable ce que Macron peut sortir comme débilités dans cette émission qui sera projetée ce soir à la TV, et que je ne regarderai certainement pas !
Macron n’apportait rien aux Français, alors qu’avec Hamon on se dirigeait tranquillement vers l’abolition légale du travail ! Nos concitoyens peuvent s’en mordre les doigts !
En même temps qu’attendre d’un prix dont les fonds reposent sur l’invention entre – autres de la dynamite …
Les épouses Weinstein et Arnault sont plutôt accortes comme quoi les dragueurs morfals n’en ont jamais assez …
Oui, j’ai vu « La Révolution Silencieuse », closer. J’ai dit, sur la RDC, que j’avais bien aimé l’histoire, mais formellement, je ne dirais pas que le film est un chef-d’oeuvre…
Mort d’un cinéaste au nom inconnu juste avant l’ouverture du festival :
« Le ministère italien de la Culture a annoncé ce lundi la mort du cinéaste italien Ermanno Olmi, Palme d’or au Festival de Cannes en 1978 avec « L’Arbre aux sabots ». »
accortes mais bafouées.
Ce qui m’étonne un peu c’est que Passouline souvent si bien informé ne bénéficiait apparemment pas des « tuyaux » de Jean – Claude Arnault pour rafler la mise chez les bookmakers … c’est pas une délit d’initié que de révéler les gagnants à ses petits copains parieurs ?
« Mort d’un cinéaste au nom inconnu »
Pas si inconnu, Olmi, Delaporte. Et il y a quelques jours est mort l’un des deux frères Taviani, qui avait eu la Palme d’or à Cannes, l’année précédente (1977), avec « Padre, padrone ».
En effet j’ai relu, oups, il le mentionne dans le billet autant pour moi
de fait Rose, être une belle femme n’est pas une garantie anti – goujat.
bafouées mais séduites par un certain type d' »homme »…
« Ce peuple………s’est réveillé un beau matin et a décidé que ce serait quelqu’un qu’ils ne connaissaient pas deux ans plus tôt, qui a 39 ans, qui allait les diriger : »
Quel aveuglement et quelle prétention! Le peuple français a seulement décidé que Marine Le Pen était incapable de gouverner la France, point.
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…rose,…à 19 h 12 min,…
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…pour, en finir, avec ses détails, de positionnements du nu(e),…imposer,…
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…j’ai fait, plusieurs, tableaux, avec des nus,…
…mais, voila, ces nues, sont schématiser, comme, les nues » bleus « ,de Matisse et Picasso,…avec les mains et les pieds,sans doigts,…
…pratiquement,comme des dessins d’esquimaux, avec un style des égyptiens,…déjà, en 1974,…exposé, en décembre 1975,…
…il parait, qu’une bande dessinée,a été faite, avec ce genre de style,…
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…j’ai offert, 3 exemplaires un peu partout,…pour tester, ces gens,…jamais revus,…etc,…
…j’ai des diapositives, du tableau, et photo, encore,du travail, ^pour des pigeons,…etc,…
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…savoir, peindre, il faut un cerveau,çà ne s’improvise pas,…m^emes sans liens,…
…Go,!…
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Olmi inconnu? ca fait marrer les cinephiles Delaporte….depuis « Il posto » jusqu’à sa palme d’or ,il a réussi un grand cinema humain tourné vers les humbles. et on se dit que,une fois de pus, les journalistes français ont toujours un peu de mépris pour le cinéma italien quand on voit le peu de cas dans la presse qu’on a fait de la mort récente. d’un des frères Taviani.. Honte!..
Pour une fois, je d’accord avec le peuple, Closer.
« Olmi inconnu? ca fait marrer les cinephiles Delaporte…. »
Pas tant que ça, à mon avis. Vous vous rappelez l’époque funeste où est sorti L’Arbre aux sabots ? J’étais encore au lycée, à cette époque, et tous les profs nous recommandaient d’aller voir ce « chef-d’oeuvre ». C’était avant même de l’avoir vu, un monument d’ennui ! Pour ma part, je n’y suis jamais allé, et ça ne m’a pas empêché d’avoir le bac ! Jusqu’à aujourd’hui j’avais oublié ce film non vu, et voilà que la mort du réalisateur me fait me souvenir de cette époque lointaine, tout aussi abolie que sa réputation ineffable, apparemment ! Sachez, Paul Edel, et vous, Jacuzzi, que je suis moi-même un « cinéphile », et non des moindres. Le festival de Cannes avait eu plus de nez en décernant la Palme deux années plutôt à Taxi Driver. Par exemple. Et cette année, en 2018 ? Suspens.
Sant’Angelo Giovanni :
Je ne connais que quatre nus de Vincent van Gogh.
Trois huiles sur toile, dont une ovale, tous datant il me semble de la première période parisienne.
Et un dessin au crayon, nu de profil assis sur une pierre devant trois brins de muguet. (J’extrapole peut-être pour le muguet).
Comme quoi, être peintre n’oblige pas à être esclave du nu.
« e viens de voir « La révolution silencieuse »: Berlin-Est, 1956. C’est pas mal. Mais j’imaginais ce que Fassbinder en aurait fait ! »
Tu t’es vraiment pas fatigué Annibal! Je me fous de savoir ce que Fassbinder en aurait fait. C’est un film totalement réussi.
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…( trop, heureux, de savoir, qu’il existe, du plagiat, de tout,…pour se resserrer, dans sa couverture, de ne rien montrer,…
…pas besoin, d’être riche, pour vivre bien,…Ah,!Ah,!…etc,…
…la société juive, et carthaginoise, font, ce qu’elles veuillent,…
…je n’agit,qu’à ma guise, totale,…)
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Tiens j’ai donc vu un Olmi, l’arbre aux sabots, la seule fois où ma mère s’est décidée à nous sortir au cinéma, c’était un film néo réaliste, j’entend encore le bruit grinçant de la chaîne qui descend le seau d’eau au fond du puits. Dans son élan elle s’est mise en tête de nous servir de la polenta et fait relire la vie de Dom Bosco en version BD, une révolution littéraire pour elle …
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…P. comme Paris,…
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…Oui,…Van Gogh,…c’est un fait,…
…mais dans une critique, sur son talent,…
…dans un livre,il est dit, qu’il a plagier Millet, et d’autres, et en fait, tout son art, consiste à faire de chaque toile, une tapisserie veloutée, de ces flux de couleurs entremêler,…
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…un art, qui s’apprivoise, avec des illustrations à l’encre de chine,…etc,…
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Au fond, ce prix Nobel de littérature, on s’en tape absolument. Après tout, on a du mal à comprendre comment un prix mis en circulation dans un trou du cul de l’Europe a pu acquérir une réputation mondiale. Celles et ceux qui le décernent ne sont jamais que quelques plumitifs inconnus partout ailleurs que dans leur trou. Leurs choix n’engagent qu’eux et l’on se tamponne de leurs raisons. Seul le comportement moutonnier du grand public peut expliquer pareille notoriété. il en va du reste de même pour tous les prix littéraires, dont notre prix Goncourt. Fions-nous au talent de quelques critiques dont nous avons pu tester la lucidité et le talent (si, si, il en reste ; pas beaucoup, mais il en reste) et basta.
@Fions-nous au talent de quelques critiques
Les paris sont ouverts ; d’autant plus qu’en 2019 nous aurons deux lauréats du prix Nobel de littérature
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…de mon art, personnel,…rien à voir, avec le billet,…
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…c’est tout de même, rare, une sorte, de style » crétois » archéologique,…avec, des mélanges très divers, de styles » spartiates « ,…et, autres barbares nordiques,…
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…c’est suivant, les alimentations, diverses, que je penche, vers un chemins de couleurs et lignes, plutôt, qu’un autre,…
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…et boissons,…divers, vins, bières, ou jus de fruits,…
…j’imagine, que c’est pareil, pour tout le monde,…le style de sa nutrition,…à son assiette au beurre,…etc,…
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…je dirais, pour Jean,…en tournante,…
…les mots,
…un stratège, vision et ouverture, anticipation et contrôle, équilibre entre capacité et volonté de pouvoir, capacité, d’animer des structures complexes et conflictuelles, remises en causes, acceptation des dialogues, goût ^pour le talent, rigueur et professionnalisme, animation d’un jeux collectif, sens de l’équipe, climat de dialogue et non de cour, capacité de communiquer, connaissance des hommes, un systèmes des valeurs et des finalités, des vertus morales, l’intelligence de l’action ou la vertue de prudence, le discernement des priorités, la vision du moment décisif, le sens du possible et le bon sens, la prévoyance et la prudence, l’esprit de finesse, le courage,la fermeté, la résolution, la hardiesse, l’égalité d’âme, ou l’équanimité, la justice, équité, probité et vérité, la tempérance et la maîtrise de soi, une autorité personnelle, le sens du but commun, l’attention à l’autre, la confiance, pouvoir de service et concertation, la sévérité, l’énergie et l’enthousiasme,…
…mots clefs dans un livre,…
…dans l’ordre ou le désordre,…chacun, avec ses nœuds en lacs d’amour,…
…des traits de coutures en cultures,…
…etc,…
« C’est un film totalement réussi. »
Toi non plus tu ne te fatigues pas trop, closer. Développe, puisque tu es enthousiaste sur ce film, contrairement à moi !
Sochaux est en danger à cause de l’illisible monsieur Li.
comtois rends toi, nenni ma foi !
@BonBonal
29 avr.
Plus
de même que les marseillais n’accepteraient jamais de devenir club satellite de qui que ce soit, de même ici. Sans parler des dernières révélations sur les escroqueries. cf. l’équipe de cette semaine :
découverte de la couleur pour raoul Dufy
https://www.fine-arts-museum.be/fr/la-collection/raoul-dufy-vue-de-marseille
pour le nu, chercher l’amphitrite
…
…merci,…rose,… Raoul Dufy, c’est , aussi, un fauve,…
…et, comme beaucoup, de ces artistes ?, qui se donnent,…
…pas d’œuvres, sans photographies, cartes postales, et prises de vues, au préalables,…
…
…un art des simplifications, de tout,…avec des couleurs, plus vives,…
…etc,…
http://www.imusicplayer.com/artist/Maurane
j’me.roule en boule
Reste la question du double prix en 2019. Une année sans prix Nobel ne peut faire que du bien, mais que non : « Il ne faut rien perdre ! »
Je peux comprendre que les savants-boutiquiers du Comité se fassent du souci pour le tiroir-caisse d’autres boutiquiers : « Il n’y aura pas de grosses ventes cette année, vous aurez le double la prochaine » — ; il s’agit d’une perversion commune dans la société de consommation, voyez les marottes des professionnels du tourisme lorsque le génie du temps organise des calendriers avec peu de ponts —. Mais comment déchiffrer les dessins de ces savants-boutiquiers que condamnés à disparates frustrations — à déterminations sui generis —, prétendent juger des œuvres avec en amont des antécédents à mourir de rire ? Par exemple, cet ancien secrétaire perpétuel du Comité qui déclara que les Étasuniens ne sont pas assez cultivés pour prétendre au Nobel ; ou encore, la perle de toute beauté dont le Comité nous fit cadeau lorsqu’ils décrétèrent que Tolkien ne sait pas raconter une histoire…
Pas envie d’aller chercher un brin de morale dans les coins de leurs convictions que je suppose englouties dans la pure rhétorique des systèmes politiques, mais la question se pose de savoir quel est le niveau culturel de ces gens, quels sont leurs pierres de touche et comment ils ont organisé leurs critères de comparaison.
Rhapsody on a windy night :
https://blogfigures.blogspot.fr/2011/02/t-s-eliot-rhapsody-on-windy-night.html
Aujourd’hui Pynchon 81 ans :
On évoque plus le cinéma ici que sur la RdC… mes moutons se marrent
bien à vous
CM
Stefan Zweig, Le Retour de Gustav Mahler :
Guillaume Pepy
c’ est le gars qui valide le slogan commercial : premier arrivé, premier servi. Ce qui entraîne des prix de billet Paris/Marseille variant de 25 à 200 euros. Ou bien Paris/ Dijon 130 euros.
C’est le gars qui pratiqie aussi la politique commerciale de Ouigo.
Tu acceptes de partir de Marne la Vallée, (l’ endroit avec des prestataires de service payés à la tache, où tu peux mourir écrasé sous un bateau durant tes heures de ménage, on filera aprés procès quatre sous à ta femme, mais czla ne te fera pas revenir toi qui as clamsé cinquantenaire) ; tu as accepté de partir de Marne la Vallée. Cela t’ a pris une heure de temps et coûté 10 euros, mais pour dix euros, tu rejoins la gare Saint Charles( tu parles) dans un grand flux migratoire pendant lequel tu constateras, d’ une part, que les femmes africaines font encore beaucoup d’ enfants, d’ autre part qu’ ils sont très bien élevés même si les pères semblent singilièrement absent, enfin que membres de leur famille sont restés au soleil, ce qui a rendu leur exil plus facile.
singulièrement absents
pardon
où sont les pères africains dans l’ élevage de leurs petits ?
exaspération est le mot qui convient Giovanni, merci.
Bonjour de même
Édouard Philippe
Lui c’ est le mec dont la femme bosse à Sciences Po. Une main de fer dans un gant de velours. Comme font les femmes. Discrète,silencieuse efficace très bien payée.Bosseuse.
Lui, c’ est une main de velours dans un gant de fer.
Il n’ a rien concédé aux syndicats de la SNCF.
Il faut dire que cette dette énorme de 47 millions ou milliards d’ euros n’ a rien à voir avec Vinci qui gère les autoroutes et qui fait 20% de bénéfice par an.
Rien à voir non plus avec le groupe privé qui a proposé au gouvernement d’ acheter la concession des grandes ceintures des autoroutes autour du grand Paris.
Le gouvernement a dit non.
Pour l’ instant.
Ensuite, faudra payer pour aller travailler.
Les groupes privés ce n’ est pas la honte mais la SNCF service public oui.
ÉDourd Philippe c’ est le grand gars qui arrive du Havre.
Comme Taoul Dufy.
Bosseur.
Il doit dormir dans son emploi du temps surchargé.
Son trajet Nouméa/ Paris nous coûte 350 000 euros.à macht 4.
Mais nous, les ploucs de province, le sommeil la nuit connaissons pas et la vitesse, ma brave dame !
Alors, on se tapera du 80 à l’ heure, parce que ils l’ ont dit à RTL au poste hier – j’ai coupé brutalement- « mon frère est mort dans un accident de voiture, c’est pour ça qu’on roulera désormais à 80 sur les.routes secondaires. »
Ils ont oublié ces grands corniauds, qu’il a eu un infarctus du myocarde, qu’il buvait, que sa femme l’avait quitté et sa petite amie, parce qu’il était imbuvable-c’est à dire invivable- que son patron l’avait licencié alors qu’il avait sauvé sa chef de bureau d’une attaque cardiaque en appelant les pompiers (t’aurais pu la laisser crever lui avais-je dit la bouche en coeur), qu’il essayait de piquer sa femme à Gallimard bien décidé à ne pas se laisser faire et à construire un empire.
Bref, tu conduis vite parce que tu aimes ça.
Et Édouard Philippe on t’em
….la SNCF, les chemimots et moi, rose.
les cheminots.
pardon mes frères.
et que cette lutte ne soit pas finale.
…. un peu de culture ‘génocidaire’ pour 17.09, les neuneus du blog et autres négationnistes : rattraper le temps perdu pourra jamais faire de mal, même si on a besoin d’oublier les horreurs
https://emlumdegochad.firebaseapp.com/2021185605.pdf
Car chacun.e peut vouloir profiter du soleil et ne voir dans nos ehpad que des choses lumineuses, ça oui, forcément.
BJ à toussent et aux Jean délavés,
les moutons.
je ferais bien cette proposition à Coupat et à Lévy qui se sont sérieusement trompés d’objectif.
On paye désormais les autoroutes à des machines.
Plus personne derrière les machines.
Et si on déréglait les machines ?
Les barrières s’ouvriraient une fois sur quatre puis deux fois puis quatre.
On aurait les autoroutes gratuites en France. Service public. Comme en Bretagne et en Allemagne.
Cherchez l’erreur.
On rendrait public aussi la SEM, ENEDIS et ORANGE.
Le but serait d’être au service du public.
Et pas le public à l’enrichissement des groupes privés.
Hmmm, Édouard Philippe ?
et si on n’empruntait jamais les autoroutes ni les avions ni les smartphones ?… car tout ça est quand même appelé à ne plus exister quand tu seras mort, donc pourquoi t’embêter avec tous ces problèmes, pas vrai, jean-neuneu ?
Aujourd’hui 2 :
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/10/elizabeth-bishop-one-art.html
«… tout ça est quand même appelé à ne plus exister quand tu seras mort… »
« Ce sont toujours les autres qui meurent », disait Duchamp. Évidemment, lorsque je serai mort je ne le saurai pas…
(2 balles) Aucun dirigeant d’un pays de capitalisme néolibéral n’a la moindre idée du projet collectif où il emmène son peuple.
D’où… « nous aimons la mort comme vous aimez la vie » (Ben Laden).
« La dolce vita » :
…
…rose,…faites et penser, à votre guise,…
…moi, j’ai aucun pouvoir, de changer, quoique se soit,…je fait des cadeaux, en écriture,…c’est normal, il faut, tout de même, avoir , un plateau de connaissances, conviviales, a partager, sans se bousculer, aux abîmes, les uns aux autres,…
…
…dévisser, pour vivre mieux,c’est d’une logique, à dormir debout,…
…
…changer, de moteurs, a nos rythmes d’existences,…riches ou pauvres, le bonheur, meilleur, pour tous,…
…la place des pensées est libre,…encore, que si, nos gouvernants sont, la mauvaise herbe, il faut bien , l’arracher, sans conter, fleurettes ou quiproquos,…
…les exemples de la Suisse, c’est, pour que les suisses vivent,…etc,…
…
Stupéfait d’apprendre les 81 ans de Thomas Pynchon ! Merci RM pour toutes vos merveilleuses photos matinales. Mais personne n’a encore songé à comparer ses romans à ceux d’Alan Moore.
«…n’a la moindre idée du projet collectif où il emmène son peuple. »
Ce sont les fascistes et les communistes qui prétendent savoir où ils emmènent le peuple : c’est d’une présomption sans limites…
Alan Moore :
http://www.repubblica.it/spettacoli/people/2017/11/21/news/alan_moore-181708831/
oui, mais c’est ce qui nous guette, les « adventures populistes », à nous autres « du peuple », voyez… pouvions toujours nous cacher derrière l’auriculaire ou recourir aux forêts, le pb… c’est qu’il y en a plus beaucoup, voyez (c ce qu’ils racontaient au café du commerce, ce matin, au tiercé)
je me demande si « présomption » s’accorde bien avec l’adjectif « présomptueux », mais je trouve pas l’autre mot… (présomptuosité ?)
Que voulez-vous, le niveau d’éducation étant ce qu’il est, nous ne pouvons pas prétendre mieux — j’aimerais que le bac soit un bout de papier doué de sens et que l’université serve réellement à quelques chose.
@ »dévisser, pour vivre mieux,c’est d’une logique, à dormir debout »
devisser dans un lit vertical ? mais faut pas y rester attaché, bon dieu…
Les magasins ouvrent, enfin ! Bonne journée.
N’attendons pas trop du bac à lauréats, mais attendons beaucoup plus en revanche, du bac à sable (A. Jarry).
Bien sûr, « présomption » est de la même famille que « présomptueux », qui viennent du verbe latinpræsumo, is, ere, sumpsi, sumptum : litt. « prendre à l’avance » (des anti-poison pour s’en prémunir), prendre d’avance, par suite (fig., bas-latin) « être fier, trop présumer de (soi) » ; présomptueux vient de l’adj. præsumptius, a, um. nom : præsumptio, -onis, f.
Le nom de la ville de Carthage vient du phénicien/punique : Quart Hadasht, qui signifie « ville nouvelle ». C’est presque de l’hébreu : en hébru hadash (-sha, au fém.) signifie nouveau, et la cité se dit presque pareil, à une voyelle près (a/i) : kirya. La ville ancienne était la ville d’Utique (là où Caton, le petit-fils, s’est suicidé (Caton d’Utique, par opposition à Caton l’Ancien), mais Utique signifie « antique, ancien), c’est presque aussi le même mot en hébreu : atike, contraire de « hadash » (avec un « h » guttural, qui ressemble au « ch » allemand comme dans Bach). Les Phéniciens mettent des « t » à la fin des mots là où les Hébreux ne mettent rien : hadash(a)/hadasht : nouveau. En hébreu moderne « Carthage » se dirait « Kirya Hadasha »/Quart Hadasht.
Florence Dupont montre dans son bel ouvrage (Rome, ville sans origine) qu’il existe, textes à l’appui (l’ablatif absolu existe aussi en français), en réalité plusieurs récits fondateurs de Rome. La tradition n’en a retenu qu’un seul, avec les deux jumeaux. La fondation de Rome suit à peu près le même schéma narratif en fait que la fondation de toutes les colonies grecques du pourtour méditerranéen, y compris Carthage, selon le modèle grec en vigueur à l’époque, puisque la Grèce dominait le bassin méditerranéen, imposant son imaginaire à tous. Ce qui est tout de même assez fascinant quand on y réfléchit.
« Ce qui est tout de même assez fascinant quand on y réfléchit. »
C’est incroyable tout ce que WG trouve de fascinant quand il y réfléchit! Il a une âme d’enfant à plus de 60 ans…Ce qui est tout de même assez fascinant quand on y réfléchit!
Ce qui est passionnant aussi, quand on se met à apprendre le grec ancien, c’est de prendre conscience du rôle très important dans les langues et dans ce qui devait être l’indo-européen de ce qu’on appelle « l’aspect » des formes verbales en grammaire. Si les tiroirs verbaux répartissent l’action verbale selon les trois dimensions du temps (passé/présent/futur) en réponse à la question quand ?, l’aspect verbal s’intéresse davantage à la question comment ?, comment l’action se déroule en dehors de toute référence temporelle. C’est un rapport au temps très différent du nôtre, et par là-même une conception différente de l’histoire, qui est beaucoup plus liée, comme dans la Bible, à des liens charnels entre des peuples et des histoires de famille. Le Temps avait en soi quelque chose de mythique.
Ces preuves par l’étymologie d’un hébreu transcendant rappellent fâcheusement le raisonnement des Celtomaniaques vis-à-vis du breton. Wierdeganger est notre nouveau La Tour d’Auvergne, moins le premier Grenadier de France que l’auteur plus contestable de la « Langue Celtique ».
Dans ce genre là, mais toujours à l’envers on a aussi Piérart et sa Galilée, « dont le nom est tout à fait Gaulois! »
Mais oui, mais c’est un don divin de demeurer un éternel enfant qui découvre le monde. Loin de le mépriser, vous dvriez vous-même le cultiver. Je crains, hélas ! qu’il soit bien mort en vous, ce qui fait de vous ce qu’on appelle un vieux schnock…
Sauf que ce sont deux langues sémitiques, mon pauvre chéri ! Et que tu fais fausse route.
Il n s’agit pas du tout de je ne sais quel « hébreu transcendant » (appellation débile au reste, et sans valeur linguistique), mais du lien étroit entre dux langues sémitiques (ce qui est attesté par la science).
Donc commentaire insignifiant, voire débile de MC.
Au reste les relations politiques, diplomatiques et commerciales étaient très étroites entre la Tyr phénicienne et le royaume du nord, Israël. C’est la ville phénicienne de Tyr qui alimentait en produits de luxe Israël (qui avait fait cessession avc la royaume du sud, Juda) du temps de Jéroboam II, luxe auquel s’en prend le prophète Amos dans la Bible.
voir débile de MC… mes moutons se gondolent sous un merveilleux soleil gallois
Fascinant en effet parce que tout cela a à voir avec nos problèmes modrenes d’identité. Carthage se pense dans son récit de fondation comm une ville grecque, sans affirmer une quelconque spécificité phénicienne ni plus tard punique. Elle suit le modèle grecque, parce que c’est le modèle des peuples civilisés qui s’affirment contre les barbares, c’est le modèle qu’on adopte quand on se juge comme appartenant aux « gens bien », sans qu’ils le sentent comme une soumission à la culture grecque. C’est ça qui est justement fascinant, il n’y a pas de revendication d’identité spécifique, mais seulement une revendication d’être des gens civilisés, non des barbares.
Et le problème des épouses Sabines que Rome va chercher ailleurs se retrouvent identique à Carthage, où la reine Didon ramène avec elle de Chypre des jeunes filles prostituées sacrées pour peupler la ville qu’elle fonde. L’histoire de Rome se répète en fait à l’identique ailleurs. C’est en fait un modèle anthropologique très générale.
Comme dirait l’autre:
« Aimez-vous donc l’Hébreu? on en a mis partout! »
Persiste et signe.
MC
L’un des mythes politico-littéraires contemporains espagnols, dont P.Assouline avait parlé ici en août 2016:
« On croise la haute figure du philosophe Miguel de Unamuno qui, lors de la célébration du « jour de la race » (espagnole, bien sûr) osa affronter la meute phalangiste prête à le lyncher en son université à l’issue d’un discours historique le 12 octobre 1936, d’une colère à peine contenue, et n’eut été l’intervention de la femme de Franco présente au premier rang aux côtés des dignitaires nationalistes, qui lui prit ostentatoirement la main pour l’exfiltrer, il y passait probablement :
-Yo siempre he sido, diga lo que diga el proverbio, un profeta en mi propio país. Venceréis, porque tenéis sobrada fuerza bruta. Pero no convenceréis, porque para convencer hay que persuadir. Y para persuadir necesitaréis algo que os falta: razón y derecho en la lucha. Me parece inútil el pediros que penséis en España. He dicho ( J’ai toujours été, quoiqu’en dise le proverbe, prophète en mon pays. Vous vaincrez parce que vous avez une force brutale supérieure. Mais vous ne convaincrez pas parce que pour convaincre il faut persuader. Et pour persuader il faut quelque chose qui vous manque : la raison et le bon droit dans le combat. Il me semble inutile de vous demander de penser à l’Espagne. J’ai terminé) »
vient d’être mis à mal par l’historien Severiano Delgado, spécialiste de Unamuno. Presque tout ce récit héroïque était une invention (littéraire) d’un professeur républicain de l’université de Salamanca, exilé à Londres, Luis Portillo. S’il a eu un tel succès c’est grâce à la collaboration de George Orwell, Cyril Connolly et l’historien Hugh Thomas, auteur d’une célèbre « The Spanish Civil War » (1961).
https://elpais.com/cultura/2018/05/07/actualidad/1525711624_377047.html
les enjeux considérables des parieurs chez Ladbrockes à Londres.
—
Petite coquille, c’est Ladbrokes, sans ‘c’, avec un « o » diphtongué (suite > voyelle/consonne/voyelle) qui se prononce /əʊ/= /brəʊk/. Ce ne serait pas le cas s’il y avait la suite: voyelle/double consonne/voyelle, qui bloquerait la diphtongue, »brock » (qui n’existe pas), se prononçant grosso modo comme ça s’écrit.
Le nom Ladbrokes, vient des bookmakers qui pariaient sur les chevaux de course de Ladbroke Hall, dans le Warwickshire à la fin du 19e.
Petit Rappel . dit: 8 mai 2018 à 12 h 07 min
Parfaitement ridicule. On trouve aussi ds racines sémitiques communes entre l’hébreu et les langues à écriture cunéiforme ; par exemple, l’école se dit déjà comme en hébreu « beit sefer », la « maison des livres ». Tout cela est bien connu des linguistes, je ne fais que rapporter ici des connaissances de la communauté scientifique. Cela ne peut en aucun cas faire l’objet de polémiques. Il ne s’agit pas ici de propagande mais de science.
El País est un journal (ou plutôt un « conglomérat médiatique » – Prisa) qui va mal, qui se vend de moins en moins et qui a des dettes gigantesques (raison pour laquelle ils ont viré récemment l’un des fondateurs et l’un des journalistes espagnols les plus connus, Juan Luis Cebrián). Dans l’édition digitale ils ont recours de plus en plus à des stagiaires d’un niveau intellectuel qui fait peur. Un exemple: dans l’article cité sur Unamuno on peut voir, dans le commentaire de la célèbre photo du recteur de Salamanca sortant de l’acte en question, qu’un crétin a écrit:
« Unamuno, avec de la barbe… »
https://elpais.com/cultura/2018/05/07/actualidad/1525711624_377047.html
Il y a des idiots drôles. Delaporte écrit: « Mort d’un cinéaste au nom inconnu » tout en citant la Palme d’or obtenue par Olmi au Festival de Cannes. Malgré cela, à aucun moment il se dit que sa culture cinématographique est nulle.
Elle est étrange la bêtise humaine… (« Bêtise humaine. ‘Humaine’ est de trop » – Jules Renard).
Et alors ? Je ne vois pas ce qu’il y a de choquant là-dedans. Je ne suis pas sûr que les nouvelles générations reconnaissent Unamuno sans qu’on leur indique ce détail sur les photos. Le journaliste s’y est adapté, c’est tout.
De toute façon, je n’ai jamais pris Unanuno pour un parangon de démocratie.
Et sa conception toute émotionnelle du tragique est certainement très espagnole, mais n’a qu’un rapport lointain avec ce qu’il faut entendre par « philosophi tragique ». Clément Rosset n’en fait qu’une bouchée d’ailleurs dans l’un de ses livres, je ne sais plus lequel.
Lu dans le JDD, le compte rendu de « La tête qui tourne et la parole qui s’en va », de Béatrice Gurrey. S’il y a un infini dans l’homme c’est sa capacité à souffrir infiniment.
Katarina Frostenson
Le nom ne manque pas d’intérêt : Frost, en allemand, c’est la gelée, Frostenson, le fils de la gelée… On peut aussi comprendre que Jean-Claude Arnault ait cherché un peu de chaleur…
De Frost à Trost, de la gelée à la consolation…
J’ai vu Blue Jasmine hier, j’ai tempêté in petto : 3 « T » dans télérama, alors que le scénario est juste décalqué du Tramway nommé désir ? Certes, on a tous en nous quelque chose de Tenessee, m’enfin, là, Woody Allen fait quasiment du copié-collé, arrangé à la sauce contemporaine (la flétrissure morale de Blanche Dubois qui se tapait des très jeunes gens, par exemple, ne peut être reprise telle quelle, puisque les cougars dont désormais assumées, alors Woody la transforme en l’adaptant au dernier bastion de la vertu morale américaine : la trahison de l’époux, non sous forme sexuelle mais sous forme de dénonciation à la police).
Ma vertu morale à moi me faisait tiquer : peut-on vraiment encenser une oeuvre qui n’est qu’une adaptation ? Je trouvais que c’était une sorte débat « au carré » ; car la très grande majorité des oeuvres cinématographiques sont des adaptations d’oeuvres littéraires (et les autres ont quand même besoin d’un scénario… écrit, parbleu).
Bon, le cinéma est un outil tellement complexe,il est si essentiellement différent, de part notamment de son côté collectif, de l’acte solitaire de l’écrivain, que oui, on peut attribuer un mérite extraordinaire à une « adaptation », et il en est qui transcendent carrément l’original (le « Mépris » me vient spontanément aux lèvres, là, car le livre de Moravia a un petit côté brave roman bourgeois que n’a certes pas le film de Godard, enfin, à mon sens, hein !!!)
Mais là, Allen adapte une pièce de théâtre qui fut déjà l’objet d’un film, et lequel ! Qui ne se souvient pas de Brando bramant « Stella » à en faire trembler les murs moussus de la vieille- Nouvelle-Orléans ? Kazan était à son meilleur, (à mon sens toujours derechef, bien évidemment).
Alors, l’échelle d’appréciation, ben bibi je n’arrive pas à la mettre à égalité entre l’original et sa « traduction moderne ». Le Woody de Blue Jasmine, (qui amoindrit considérablement le rôle de Kowalski) ne mérite pas trois « T », non, non, non. Tout juste deux et demi, car si ça marche, si le film fonctionne, c’est parce qu’Allen a scrupuleusement respecté le ressort psychologique, la situation, et jusqu’au dénouement… Sans être du plagiat, ce pompage ne mérite pas un tel engouement.
dear Pablo, Unamuno a écrit sur Fuerteventura. est-ce traduit en français ?
rostenson, le fils de la gelée… On peut aussi comprendre que Jean-Claude Arnault ait cherché un peu de chaleur
bien sûr. m’ enfin nous n’ avions pas saisi cela.
merci à annelise pour les rodomontades, à pablo 75 pour le potentiomètre affectif. belle clarté cela donne sur ma tristesse dont Maurane est grande part.
nota : le chien errant est le frère aîné de Spot, pas le cadet, et l’ opération du rein fait penser aux deux Frida. de Kahlo.
bonne journée. me suis réveillée en pensant à mon grand- père paternel.
Redécouvrons Chris Marker, La Jetée :
http://www.konbini.com/fr/tendances-2/pendant-une-semaine-revisionnez-la-jetee-court-metrage-fantastique-de-chris-marker/
Et à la cinémathèque jusqu’au 29 juillet.
Je visionne son film sur l’héritage de la Grèce, L’héritage de la chouette. Vraiment intéressant pour comprendre par exemple la notion de mesure, si importante chez les Grecs, dans L’Ethique à Nicomaque par exemple, dans le comportement du noble. Mais en fait la mesure est le fruit d’une conquête de soi, d’un effort sur soi, sur l’hybris, le contraire de la mesure. Le Grec n’est mesuré que parce qu’il sent constamment en lui la démesure capable de le submerger à tout moment. C’est aussi l’histoire d’Œdipe.
Et cette histoire est au fond reprise par Molière dans son Misanthrope, qui pose le grand débat depuis Athènes entre mesure (Philinte) et démesure (Alceste), et ce n’est pas simple à résoudre ! Comme dit Castoriadis dans le film de Chris Marker, le fond de l’âme grecque c’est le meurtre. Passionnant en tout cas.
https://www.franceculture.fr/emissions/les-regardeurs/les-deux-fridas-1939
elles sont deux mais une. ds le film c vu d’ en haut. sur la toile, de face.
à mon cinéma, projection // de Le miroir de Tarkovski ❤❤❤ et de Persona de Bergman.
héhéhé
, le fond de l’âme grecque, c’ est le meurtre.
oui.
et à Marseille, nous sommes grecs.
nota
le sujet d’ébats.
À quatre ?
C’est trop. Duo contre partie carrée.
hubris et hybris ?
Suis passée à côté de chris marker. Lacune.
Rostensen.
Le fils du rôti. En enfer ?
Chris Marker a réalisé un film sur Tarkovski,https://fr.wikipedia.org/wiki/Une_journée_d%27Andreï_Arsenevitch
Oui, moi aussi. Mais il n’est jamais trop tard pour découvrir Chris Marker, qui a fait aussi un film sur Mai 68, Le joli Mai.
Tarkovski est mon dieu au cinéma.
On retrouve une semblable touche de Tennessee Williams dans le dernier film de Woody Allen, « Wonder Wheel » (2017), Clopine. Mais il devient difficile d’en parler car #MeToo semble en voie de pulvérisation du cinéaste new yorkais. Ne réveillons pas le Procureur Delaporte ! Curieux ce tropisme tardif chez Woody ? Jacques Chesnel, grand spécialiste de son cinéma pourrait peut-être nous en dire plus ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19574417&cfilm=248372.html
Chris Marker a réalisé un film sur Tarkovski
je voudrai bien le voir.
Kazan était à son meilleur
—
Réalisateur exceptionnel (Sur les quais/On the Waterfront, East of Eden, A Streetcar etc.) qui a balancé devant le comité parlementaire des activités anti-US (House Committee on Un-American Activities) ses potes acteurs et dramaturges. Nombreux sont ceux dans la profession qui ne lui on jamais pardonné.
A blot on his character AND his escutcheon.
@ Rose
Maurane – Si aujourd’hui
@ Phil
« Unamuno a écrit sur Fuerteventura. est-ce traduit en français ? »
Unamuno a vécu à Fuerteventura quelques mois en 1924, exilé à cause de ses articles très violents (et très lus) contre le roi et le dictateur (mou) Primo de Rivera. J’ai le souvenir d’articles (incendiaires) et de sonnets (mauvais) écrits là-bas et publiés après dans son livre « De Fuerteventura a París ». En tout cas ce n’est pas une partie importante de son oeuvre, contrairement à ses textes et articles écrits ici à Paris (« Y cuando para volver acá he atravesado el puente de Alma – ¡el puente del alma! – he sentido ganas de arrojarme al Sena, al espejo. He tenido que agarrarme al parapeto ») et à Hendaye, pendant son exil volontaire de 7 ans (il avait dit qu’il ne rentrerait en Espagne qu’à la fin de la dictature et il a ténu parole, ce qui a été pour lui terrible).
Je ne crois pas que le livre en tant que tel ait été traduit, mais il doit y avoir des textes et des poèmes de ce livre publiés en français ici ou là.
À propos de Unamuno, il y aurait un beau livre à faire avec ses opinions sur la France et les français, et surtout sur les grands auteurs français qu’il a beaucoup pratiqués. Il connaissait très bien la littérature française classique (il avait une immense admiration pour Pascal) et celle du XIXe siècle (la « Correspondance » de Flaubert était l’un de ses livres de chevet), littérature qui lisait en français (il lisait aussi l’anglais, l’allemand, l’italien, le galicien-portugais, le catalan, l’euskera et le danois – qu’il avait appris pour lire Kierkegaard, peu traduit à son époque en Europe -, en plus, bien sûr, du latin et du grec – dont il était prof).
Opinions très lucides et profondes extraites de ses Oeuvres Completes mais aussi de son extraordinaire Correspondance. Il aurait écrit plus de 50.000 lettres dans sa vie, dont on conserve la moitié à peu près. Colette Rabaté y Jean-Claude Rabaté sont en train de publier une grande édition de son « Epistolario » en 7 volumes et plus de 8.000 pages, dont ils ont déjà publié, il y a quelques mois, le premier: Epistolario I (1881-1899).
Widergänger dit: 8 mai 2018 à 13 h 38 min
Oui, moi aussi. Mais il n’est jamais trop tard pour découvrir Chris Marker, qui a fait aussi un film sur Mai 68, Le joli Mai.
Le Joli mai (1963) n’est absolument pas un film sur mai 68. Pas plus que l’Enfance d’Ivan n’est un film sur la jeunesse d’Ivan le Terrible. Il suffit pour le savoir de l’avoir vu. Mais j’avais déjà noté que cette personne cite souvent des sources qu’elle n’a pas réellement consultées, ou des œuvres dont elle n’a lu que le titre
Bloom, en réalité, il ne se l’est jamais pardonné non plus, malgré toutes les auto-justifications qu’il se donne ; en gros, il aurait été « échaudé » dans les cercles pro-communistes qu’il avait fréquentés, et s’en serait détourné : ce serait donc par honnêteté vis-à-vis de lui-même (et de ses « vraies » idées d’immigré de la seconde génération, chargé de réussir l’intégration que son père arménien n’avait jamais réussi à mener à bien)qu’il aurait balancé ses « copains » (ou plutôt qu’il aurait réglé quelques comptes particuliers).
Kazan enfonce tellement le clou de l’autojustification qu’on dirait un aveu ; de plus, il s’attarde tant sur la dépression post-témoignage mac carthyen qu’on ne peut guère mettre en doute son énorme sentiment de culpabilité.
Pire que sa participation à la chasse aux sorcières, à mes yeux, est son récit conjugal. Il y a de Kazan à son épouse un tel abîme de machisme inconscient qu’on croit rêver. La femme de Tolstoï, à côté, était bien traitée…
Merci Pablo. Beaucoup de politiques au sang chaud sont venus se ressourcer aux îles Canaries, Franco entre autres…et quelques Allemands galonnés. la dite Atlantide semble leur convenir. Il parait que même la corrida était plus sauvage à Tenerife que sur le continent.
Il est sur le net Joli Mai, je l’avais regardé lors d’un billet de passou,
J’ai été voir le film « The Rider » c’est dur comme film, un jeune compétiteur de rodéos invalide soutien de famille de son père alcoolo et de sa jeune soeur demeurée, se recycle dans le dressage de chevaux sauvages, il va jusqu’au bout de ses forces malgré le danger de perdre la maîtrise de sa main, on assiste à son renoncement progressif et douloureux, se reconvertir en caissier étalagiste de walmarkt, puis un autre « Phantom Tread » DDay Lewis en pervers narcissique confit dans l’esthétisme morbide très vieille Angleterre, la jeune femme qu’il tente de d’intégrer à sa vie se rebiffeétouffe et fini par l’empoisonner à moitié avec des champignons pour endiguer son autoritarisme et prendre le dessus, c’est très feutré cruel et amigu quelle est la vistime quel est le bourreau ? Ce soir » Dire Noces » de Camus, découvrir le texte …
L’important, c’est le film !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18803475&cfilm=70.html
Et même un écrivain communiste portugais, Phil !
https://fr.wikipedia.org/wiki/José_Saramago
Le plus impressionnant dans « Phantom Tread » c’est que l’acteur ressemble étrangement à Louis Ferdinand Céline, rempli de détestation des autres, sa propre soeur n’en pouvant plus de ses manigances de vieux garçon qui se sert chaque fois d’un modèle pour s’inspirer et se trouver une seconde jeunesse … la galerie de portraits de ses clientes snobs et tartignoles est vraiment bien tapée, de sorte que le moment où la jeune femme prend un certain ascendant est celui où elle commence à défendre l’oeuvre et la patte de la maison, elle se heurte à l’immobilité négative et moribonde de celui qui reste accroché au fantôme de sa mère, dans des scènes entre larmoiement macabres et insultes à son médecin.
J’ai préféré de loin « The Rider » car le film apporte une note touchante et généreuse dans un univers pauvre et peu éduqué, il m’a été en quelque sorte l’antidote au champignon vénéneux du fantôme …
L’actrice américaine Kirsten Dunst est vraiment une grande professionnelle : elle accouche juste au moment de l’ouverture du Festival de Cannes :
« Kirsten Dunst vient de mettre au monde son premier enfant, selon le magazine américain Peoplece mardi. L’actrice de 36 ans et son fiancé, Jesse Plemons, auraient ainsi accueilli « un petit garçon en pleine forme ». »
Pire que sa participation à la chasse aux sorcières, à mes yeux, est son récit conjugal. Il y a de Kazan à son épouse un tel abîme de machisme inconscient qu’on croit rêver. La femme de Tolstoï, à côté, était bien traitée…
—
Me too n’est pas rétroactf, hélas…!
Kazan, né sous le signe de la Vierge, était en fait une Balance…
Jazzi, j’ai bien aimé le Saramago de « L’Évangile selon Jésus-Christ »
De fait Bloom, Kazan était un grand dépressif …
La femme de Weinstein avait une marque de haute couture, elle prêtait des robes aux actrices et habillait le tout holywood, elle a demandé le divorce et est en dépôt de bilan …
En fait Daniel Day Lewis est génial en génie pervers, il a l’air si bien au début du film, presque touchant de maladresse, ensuite c’est une autre affaire; je peux pas tout traduire l’article
hierbij, vindt U.
Je suis triste pour Maurane, elle a encore chanté ce dimanche pour la fête de l’iris à Bruxelles, sniff.
https://www.tdg.ch/culture/musique/La-chanteuse-belge-Maurane-est-decedee/story/20167473
Kazan avait perdu une c.ouille suite à des oreillons mal soignés. Weinstein dans le même état aurait été moins producteur.
De fait Bloom, Kazan était un grand dépressif …
—
Encore un…Pierre Dac aussi, qui multiplia les tentatives de suicide. Je ne sache pas qu’il ait jamais maltraité sa femme ou balancé des copains…
Dan Day Lewis est génial, tout simplement. Non seulement un acteur hors norme mais aussi un excellent savetier, métier qu’il a appris en Italie. Au début des année 90 le champion d’Irlande de boxe, catégorie welter, qui fit un footing dans les Wicklow Mountains avec DDL lorsque celui-ci se préparait pour le tournage du Dernier des Mohicans déclara en rigolant: « I made the mistake of running with Dan Day Lewis, suddenly he took off and I never saw him again until I was back at his house »;
La poésie de son père, Cecil Day Lewis, qui fut communiste dans les années 30 (pendant la Grande Dépression…) et poet laureate dans les années 70, est d’une très haute tenue.
Kazan avait perdu une c.ouille
—
J’ai toujours pensé que la Kaztration était une khonnerie, dear Phil. Elle nuit à la Kazantration…
AV à 15h53
c vrai.
ce serait Yvan enfant.
Ou bien comment s’est déroulé l’ enfance d » Yvan ou bien Lorsque Yvan était enfant. C’ est une histoire vraie.
Tarkovski n’ écrit pas flash back, et nous, on le saisit.
Pablo 75
je vous remercie.
lorsqu’elle revient à l’ endroit
http://www.referatele.com/referate/franceza/online2/Van-Gogh—La-chaise-et-la-pipe-Technique-Fond-referatele-com.php
amigu est joli, Chantal.
Comment ne pas aimer Pascal si on écrit soi-même un Sentiment Tragique de la Vie, quoi qu’en ait pensé Rosset? Et la Vie de don Quichotte et Sancho Pança vaut aussi le détour….
Bien à vous.
MC
Les Samnites, qui vivaient dans les montagnes à l’est de Pompéi, écrivaient leur langue (l’osque) de droite à gauche, comme l’hébreu, avec des signes alphabétiques qui ressemblent furieusement à l’alphabet phénicien, qui a dû se répandre dans le bassin oriental de la méditerranée assez rapidement. Il y a des sons en -im qui ressemblent à l’hébreu, vraiment étrange. D’où venaient les Samnites ?
« Le joli mai » :
Mai 1962, le premier mois de mai « de la paix ». Les accords d’Évian ont été signés moins de deux mois plus tôt. Les Parisiens parlent de rien et de tout, du bonheur, du travail, des enfants… Une radiographie tendre et libre du Paris de 1962 et de ses habitants, tournée par Chris Marker et son chef-opérateur, Pierre Lhomme.
Je n’ai rien contre le sentiment tragique de la vie. Mais le sentiment tragique de la vie n’a rien à voir avec Pascal ni avec la pensée tragique. Le sentiment tragique, c’est la joie, ce n’est pas le sentiment tragique tel que Unamuno l’entend, qui exprime sans doute une vision toute espagnole du tragique, qui n’a rien à voir avec le tragique au sens pascalien du terme.
La pensée tragique est ce que la science moderne appelle le « quantique ». Quand Alain Coonnes parle du « quantique » (avec le rôle central qu’y tient le hasard, qui rend toute expérience quantique non reproductible), il définit exactement ce que Pascal appelle le hasard, qui n’a rien à voir avec la rencontre de deux séries causales, ce que les Latins nomment le « sort » (sors, -tis). Le hasard est par nature l’impensable.
Clopine
Je ne partage pas votre jugement sur blue Jasmine dans lequel vous voyez un remake raté et pauvre de ce monument du cinéma qu’est » un tramwway……. »
Je ne pense pas que l’ambition de WA avec ce film ait été de recréer dans un contexte resitué et modernisé l le même genre d’huis clos psychologique..Si tel était son projet et il reste évidement en deçà de son modele quant à la force de la peinture des personnages et des situations, qui dans son film sont souvent tirés vers une simplification et une schématisation à la limite du caricatural
Je crois plutôt que son projet était de prendre le schéma du tramway familier aux cinephiles …comme d’un prétexte pour mettre en scène -et je trouve avec intelligence et finesse- à travers le vêtement, le logement, le vocabulaire les formes de vie sociale, les tics de langage , le rapport à l’argent ,le sentiment du beau etc…… les univers culturels et mentaux de deux groupes sociaux différents , ce que Bourdieu appelle leur habitus, ce qu’il a magistralement conceptualisé dans la Distinction .
A cet égard joue un rôle essentiel le Kelly d’Hermes qui ne quitte pas le bras de l’héroïne où qu’elle aille ; elle le porté à moitié ouvert pour que la griffe soir visible ,signature essentielle essentielle ,pour valider contenu mythique de l’objet qui vaut pour elle comme un signe d’appartenance auquel elle s’accroche pour essayer de croire qu’elle n’est pas déchue du monde qui l’a rejetée . .
C’est pour moi le vrai sujet du film, et le constat auquel il conduit , de cette incommunicabilité qui bride même si on n’en est pas conscient toute capacité de s’extraire d’un univers pour comprendre l’univers des autres .
Et pour hier pour la première fois j’ai apprecié, avec ce film vu à la tele de voir film en version doubléee et non en vo. Car la traduction , assez reussie à cet égard,, permet au contraire du sous –titre, de sauvegarder pour le francophone tous ces détails du langage oral , registre de vocabulaire, accent snob ou populaire, qui sont essentiel par rapport à ce sujet bourdieusien qui m’est apparu comme le vrai sens du film
Redistribution : encore heureux – la proie des idéologues :
https://vimeo.com/267520931
Polanski ose la ramener pour critiquer #MeToo dans une interview, alors que la justice américaine attend toujours son extradition pour le juger. Quand finira cette éhontée cavale polanskienne, qui prend la forme d’une insolence suprême ? :
« Dans une interview à l’édition polonaise de « Newsweek », le réalisateur n’a pas hésité à comparer le mouvement #MeToo avec la Révolution française ou la nuit de la Saint-Barthélémy. »
Polanski n’a pas de mots assez durs pour fustiger ceux qui demandent seulement qu’on respecte les femmes, et qu’on ne viole pas les jeunes adolescentes – comme il a l’a fait autrefois en Amérique impunément (impunément pour l’instant). La démence insane de Polanski quand il tient ce genre de propos :
«Tous, mus essentiellement par la peur, s’efforcent de se joindre à ce mouvement. Quand je l’observe, cela me rappelle la mort d’un leader nord-coréen adulé, qui a fait terriblement pleurer tout le monde, et certains pleuraient si fort qu’on ne pouvait pas s’empêcher de rire».
«Donc, c’est purement de l’hypocrisie ?», demande le journaliste. «A mon avis, c’est entièrement de l’hypocrisie», confirme le réalisateur.
Il n’était sans doute pas dans son état normal quand il a proféré ce discours…
@love me two times
Etes-vous dans votre état normal quand vous intervenez ici ? On peut le craindre
La thèse d’Alain Coones c’est d’affirmer que c’est parce qu’il y a du quantique (de l’expérience non reproductible, autrement dit du hasard) qu’il y a dans l’univers quelque chose comme le temps. Le temps n’existerait que parce qu’il y a du hasard, du non-reproductible, de l’impensable. C’est une pensée abyssale !
En hébreu, le mot qui désigne le hasard (au sens quantique) et Dieu est le même ! À une permutation de lettres près. Or, il se trouve qu’Alain Coonnes a inventé la géométrie non commutative… c’est-à-dire où le produit ab n’est pas égal au produit ba, la somme a+b n’est pas égale à la somme b+a. Il dit : c’est pour préserver le sens. N’est-ce pas au fond ce que dit l’hébreu aussi à sa manière ? Dieu n’est pas le hasard, suggère l’hébreu, il préserve le sens, il est non commutatif, non anagrammatique.
@C’est une pensée abyssale !
tout s’écoule
« Etes-vous dans votre état normal quand vous intervenez ici ? On peut le craindre »
Eh non ! Je n’ai pas encore pris l’apéro et ne touche pas à la cocaïne !
On va finir par croire que Delaporte est la réincarnation de l’anté-christ et de l’inquisition.
@ MC
Il est clair que ce qu’il ait pu penser un nain comme Rosset d’un colosse comme Unamuno, n’intéresse personne. Et ne parlons pas de ce qu’il ait pu écrire sur un géant comme Pascal. Dans l’un des articles les plus terribles que « Don Miguel », comme on l’appelait, a écrit sur Alfonso XIII, il se demandait qu’elle vie intérieure pouvait avoir un type comme lui (dont tout le monde savait qu’il aller « incognito » aux putes à Marseille). Moi je me demande la même chose d’un Clément Rosset, qui était dans la vie un pauvre type, très complexé et capable des mesquineries avec des gens qui l’avaient aidé (j’étais avec un grand écrivain que j’ai traduit, chez lui, l’après-midi où sa femme a emmené Le Monde qui venait de sortir et dans lequel il y avait un article dans lequel Rosset se moquait de lui, alors que ce grand écrivain le considérait comme un ami; essayant de comprendre quelle mouche l’avait piqué, il a appelé devant moi deux amis, qui l’étaient aussi de Rosset et qui n’ont pas pu non plus lui expliquer son attitude).
Unamuno appelle Pascal « mi hermano », je crois que dans son « Diario íntimo ».
Il est l’esprit le plus profond qu’a eu l’Espagne depuis Gracián.
voir SIMPLICIUS, Commentaires de la physique, p. 887
@ MC
Il est clair que ce qu’il ait pu penser un nain comme Rosset d’un colosse comme Unamuno, n’intéresse personne. Et ne parlons pas de ce qu’il ait pu écrire sur un géant comme Pascal. Dans l’un des articles les plus terribles que « Don Miguel », comme on l’appelait, a écrit sur Alfonso XIII, il se demandait qu’elle vie intérieure pouvait avoir un type comme lui (dont tout le monde savait qu’il aller « incognito » aux pu_tes à Marseille). Moi je me demande la même chose d’un Clément Rosset, qui était dans la vie un pauvre type, très complexé et capable des mesquineries avec des gens qui l’avaient aidé (j’étais avec un grand écrivain que j’ai traduit, chez lui, l’après-midi où sa femme a emmené Le Monde qui venait de sortir et dans lequel il y avait un article dans lequel Rosset se moquait de lui, alors que ce grand écrivain le considérait comme un ami; essayant de comprendre quelle mouche l’avait piqué, il a appelé devant moi deux amis, qui l’étaient aussi de Rosset et qui n’ont pas pu non plus lui expliquer son attitude).
Unamuno appelle Pascal « mi hermano », je crois que dans son « Diario íntimo ».
Il est l’esprit le plus profond qu’a eu l’Espagne depuis Gracián.
…qu’il allait…
Polanski n’a jamais fait de mal à une femme, il les a simplement fait jouir ! Il est vrai que le sexe et l’Eglise n’ont jamais fait bon ménage. Delaporte nous le rappelle sans arrêt.
Le pauvre Pablo qui nous la ramène avec son nain de Rosset ! Pathétique. Faut le lire, mon pauvre chéri, avant d’en parler. Le nain hystérique en l’occurrence, ce serait bien plutôt Unamuno, très vulgaire dans sa conception du tragique, très hystérique, très espagnol…! Je dirais même très fasciste…
courage, rose
https://www.youtube.com/watch?v=CJu032508GY
la première fois, d’écrire pareil, c quand j’ai écrit slow food, vous m’avez arraché les mots de la bouche, m’avez-vous dit.
En tout cas la conception du tragiqu que se fait Unamuno n’a rin d profond ! Ni rien non plus de pascalien ! Il commet le contre-sens le plus commun à l’égard de Pascal. Un contre-sens si bien partagé que clui qui l’énonce passe forcément ipso facto pour un imbécile aujourd’hui.
@Eh non ! Je n’ai pas encore pris l’apéro et ne touche pas à la cocaïne !
l’éternel retour du même
@N’empêche que cette fois, le comité Nobel de l’Académie suédoise va devoir faire preuve d’audace et d’imagination pour se remettre du choc. Plus encore que pour faire oublier sa lâcheté lorsque l’ayatollah Khomeiny avait mis à prix la tête de Salman Rushdie. Plus trivialement, sa réputation avait déjà été récemment écornée : ses membres s’étaient passablement ridiculisés en attribuant le Nobel de littérature à Bob Dylan
#cacabouilla #generationnel
https://vimeo.com/235551745
« Il est vrai que le sexe et l’Eglise n’ont jamais fait bon ménage. »
Au contraire, il y a une exaltation du sexe autorisé dans la doctrine chrétienne. « Croissez et multipliez-vous ! », nous commande Dieu. Ce pauvre wgg n’a rien compris à la religion ! wgg croit que la plus abjecte « fornication », comme le viol d’une mineure de 13 ans par Polanski, est le bien suprême, mais non !
@Love Me Two Times
Parfait. À la différence de ces jeunes indiens, gardiens de traditions soi disant millénaires, il n’a pas pris le temps de les brûler vives après les avoir violées
Rosset d’un colosse comme Unamuno, n’intéresse personne.
Non.
Pardon.
C’est qu’il faudrait connaître Rosset, plus que un seul ouvrage et Unamuno, pour intervenir en disant quelque chose de sensé.
à 19 h 58 min
là, il n’y a plus rien à dire, ni à intervenir.
« Polanski n’a jamais fait de mal à une femme, il les a simplement fait jouir ! » WG
Ça mon bonhomme, ça reste à prouver!
Delaporte relève plus de la maison de correction que de la maison de passe… Mais il devrait y passer quelque temps pour lui remettre les idées en place.
Je le verrais bien avec Pablo, qui confond les aventures rapportées par les magazines people avec les aventures de la pensée humaine. Les deux bêtassons du blog.
« Mais Alain Connes se révèle aussi un lecteur passionné de Jules Verne et un tintinophile ; »
Je connaissais un normalien, littéraire celui-là, qui était aussi tintinophile…Jean-Luc Marion l’est également. Ces grands esprits fascinés par Tintin. Pourquoi?
« Mais Alain C.on.nes se révèle aussi un lecteur passionné de Jules Verne et un tintinophile ; »
Je connaissais un normalien, littéraire celui-là, qui était aussi tintinophile…Jean-Luc Marion l’est également. Ces grands esprits fascinés par Tintin. Pourquoi?
Reconnaissons au moins à Clément Rosset le mérite d’être un authentique penseur, voire un grand penseur. C’est le minimum syndical pour toute discussion de symposium. Même si, comme toute pensée authentique, des objections peuvent lui être opposées. Mais parler de Clément Rosset comme d’un nain, c’est d’emblée fermer la porte à tout échange. C’est s’exclure de toute conversation, exclure l’autre a priori, et, je dirais, au-delà, s’exclure soi-même de toute humanité.
vous n’avez vraiment pas bien compris la place occupée par la spéculation immobilière aujourd’hui dans nos sociétés.
tout le monde est focalisé sur le viol, les abus de pouvoir, les malversations financières etc… parce que ce sont là des choses plus faciles pour vous à penser.
le grand impensé de notre époque est la spéculation immobilière avec toutes les conséquences toxiques qu’elle engendre sur la société et le « vivre ensemble ».
la spéculation immobilière en cloisonnant les sociétés en groupes humains qui ne communiquent plus entre eux, en cela elle est responsable par exemple de l’élection de Trump et des partis d’extrême droite en Europe.
des auteurs de SF ont bien montré l’aboutissement de ce processus de cloisonnement.
la culture, elle, est sans doute l’élément le plus important de cohésion sociale.
de fait, constater que toutes les institutions culturelles sont devenues aujourd’hui des centres de spéculation immobilières représente la pire chose qui puisse arriver à nos sociétés modernes, certainement le pire crime collectif qui puisse être commis.
et cet élément vous l’avez complètement zappé, focalisés que vous êtes sur des crimes faciles à condamner comme le viol, focalisés que vous êtes pour savoir si Rosset est plus grand penseur du tragique qu’Unanimo.
décidément vous êtes restés de grands enfants immatures, votre paresse intellectuelle est tragique.
à la question qui vous sera posée par les générations futures : « où étiez-vous à l’heure du crime », vous répondrez « quel crime ? ».
quoi ? non ? comment ? je n’étais pas au courant : nous sommes plongés dans l’Autriche d’après guerre, nos sociétés sont devenues une immense Autriche d’après-guerre, et nous n’avons même pas un Thomas Bernhard sous la main pour nous éclairer.
vous savez quoi ? vous êtes tous des autrichiens !
Mais pendant les vacances j’ai regardé avec grand plaisir les films qui ont été réalisés à partir des BD de Tintin, dont j’étais fan dans mon nfance aussi. C’est la naïveté de l’aventure (ad ventura: des choses qui arrivent), du risque. C’est-à-dire du hasard. Tintin aussi est quantique…
Pourquoi se limiter à l’aujourd’hui, hamlet. Crassus, déjà, à Rome, au premier siècle avant J.-C. était un grand spéculateur foncier et immobilier. C’est grâce à lui et à ses spéculations que Rome fut entièrement changée. Grâce à sa fortune, qui s’élevait à 170 millions de sesterces, la plus grosse fortune de Rome en son temps. Quand on pense que ses ancêtres, quelques malheureux siècles plus tôt, n’étaient que de vulgaires bouseux habitant des cabanes en bois sur le Palatin !
le grand enfumage culturel consiste en un grand écart entre les discours et les actes : d’un côté des discours d’un grand humanisme prônant l’amour entre les êtres, et de l’autre une participation active à la spéculation immobilière dont les conséquences effacent toute forme d’humanité.
cela pourrait être drôle, de voir les institutions remettre des prix à des artistes pour récompenser les valeurs humanistes qu’ils incarnent, et de l’autre des actes qui contredisent totalement ces discours.
ce n’est pas la remise du Nobel à Dylan qui est drôle, ou à le Clezio, non, s’il y a une chose drôle c’est bien ce grand écart.
d’autant plus drôle que tout le monde se laisse prendre par les discours.
n’est-ce pas WGG : vous qui préférez la forme plutôt que le fond, vous faites partie des bons clients.
Ce que permet de comprendre les récits mythiques de fondation des cités antiques, c’est que l’origine n’était pas significative à leur yeux, comme elle l’est devenue étrangement pour nous aujourd’hui qui vivons dans l’horizon de la question de l’origine de l’univers depuis quelque 70 ans (disons 1930 avec les développements de la mécanique quantique). Pour les mythographes de l’Antiquité, ce qui compte c’est de présenter leur cité comme appartenant au monde civilisé, et qu’elle n’appartient pas au monde barbare.
Ce qui est remarquable avec l’invention de Rome, c’est qu’elle est devenue une formidable machine à intégrer le monde barbare dans l’orbite de la civilisation, ce que les cités grecques se refusaient à faire. Mais autrement le modèle c’est la cité grecque avec une constitution, une polithéia.
Ce qui est remarquable aussi — et qu’on ne perçoit pas toujours avec clarté tant qu’on ne s’est pas penché sur le problème — c’est qu’il n’y a de guerres dans l’Antiquité qu’entre peuples de même culture, de même mentalité. À part les Juifs et quelques roitelets orientaux de Pont-Bithynie, comme Mithridate. Pour le reste, c’est le monde inconnu, le monde barbare, des Parthes au-delà de l’Euphrate aux Germains au-delà du Danube, avec lesquels les guerres sont meurtrières et souvent des défaites cuisantes pour les Romains, où Crassus lui-même trouva la mort. Mais pour le reste, ce ne sont en réalité que des guerres civiles. Et, au bout du compte, le monde romanisé n’a pas réussi à contenir le monde barbare qui finit par l’envahir et tout détruire pour des siècles. N’est-ce pas un peu pareil aujourd’hui ?
Mais hamlet, qu’est-ce que vous avez contre la spéculation immobilière ?
« Le président américain a déclaré rétablir les sanctions contre l’Iran. »
Malgré ses ronds de jambe, son cirage de pompes et sa main dans le dos, le macrounet n’a pas réussi à convaincre Donald Duck! Une pantomime pour rien.
Tu penses, hamlet, que les Goncourt auraient dû refuser l’appartement du cour Mirabeau d’Aix-en-Provence, qu’ils ont reçu en héritage ?
« Widergänger dit: 8 mai 2018 à 21 h 13 min
Pourquoi se limiter à l’aujourd’hui, hamlet. Crassus, déjà… »
vraiment désolé WGG, une fois de plus vous avez tout à fait raison, j’avais complètement oublié comment fonctionnait Rome, c’est une grossière erreur, j’en suis confus.
vous avez tellement raison que je me demande s’il ne faudrait remonter plus tôt, à l’homme des cavernes ?
non, peut-être plus tard, au moyen âge avec les villages autour des châteaux pour avoir la protection du seigneur ?
non pas si loin, j’aurais dû remonter au 19è, les début de l’ère industrielles, à Londres ?
WGG, c’est ça que vous apprenez à vos élèves ? à se satisfaire de leur monde parce qu’à l’époque de la Rome antique les conditions de vie étaient pires ?
en fait je pense que oui, c’est ce que vous faites, dans la mesure où l’éducation nationale est la meilleure alliée de la culture.
pour les institutions culturelles puissent spéculer tranquillement il faut avoir des bataillons de profs comme vous pour commencer le conditionnement des esprits dès le plus jeune âge !
Très beau texte, Noces de Camus, j’ai retenu une phrase à propos du tragique antique, de cette joie devant la beauté moussue des ruines de Tsipasa, de ce retour aux années, aux endroit aimés, baignés de lumière et d’odeurs, d’éclats de vagues … qu’il différencie bien du désespoir, de notre frousse devant la mort et le fait de changer notre rapport de force interne, cette révolte grondante. interprétation très juste de Michel Voïta.
https://ch.ambafrance.org/Dire-Noces-a-partir-de-textes-d-Albert-Camus
Un tournant dans la politique mondiale. Une décision funeste, uniquement pour la gloriole. Un Trump incompétent, qui conduit tout le monde dans le précipice :
« Dans une allocution depuis la Maison-Blanche, le président américain a annoncé mardi que les États-Unis se retiraient de l’accord sur le nucléaire iranien. »
hamlet, vous srz toujours notr grand comique, qui préfère dialoguer avec lui-même en faisant ls questions et les réponses. Ah ! vous n’aimez pas courir le moindre risque de vous tromper à ce compte-là, c’est bien plus confortable, c’est certain. Plus timoré aussi, pour ne pas dire lâche…
Au contraire, Trump a des couilles que n’avait pas Obama.
« La poésie de son père, Cecil Day Lewis est d’une très haute tenue. »
C’est un compliment ou une vacherie, Bloom ?
« Widergänger dit: 8 mai 2018 à 21 h 29 min
Mais hamlet, qu’est-ce que vous avez contre la spéculation immobilière ? »
moi ? non rien… c’est juste que je disais qu’elle n’est pas assez importante, regardez à Paris, la façon dont la spéculation immobilière a reconfiguré notre belle capitale, je pense qu’on pourrait aller encore plus loin ! si Paris est inaccessible actuellement aux personnes qui n’ont pas de très gros revenus il faudrait qu’elle devienne à terme totalement inaccessible à toutes les personnes qui ne sont pas au minimum milliardaires, sinon les riches continuent de côtoyer des pauvres, encore heureux que la sécu ne rembourse plus le détartrage des dents, on ne pouvait même plus différencier les pauvres à leurs dentition.
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