de Pierre Assouline

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La République des livres
#MeToo pulvérise aussi le comité Nobel

#MeToo pulvérise aussi le comité Nobel

Il y a deux manières de considérer l’affaire : soit la prendre au sérieux dans la mesure où le prix Nobel de littérature est le plus important, le plus célèbre et le plus prestigieux des prix littéraires sur le plan international ; soit hausser les épaules au motif que les prix n’ont d’autre impact que d’agiter la vie littéraire ici et là, autant de tempêtes dans des verres d’eau, et que celui-ci, issu du choix d’une poignée d’écrivains suédois n’engage jamais  que cette poignée d’écrivains suédois. N’empêche que cette fois, le comité Nobel de l’Académie suédoise va devoir faire preuve d’audace et d’imagination pour se remettre du choc. Plus encore que pour faire oublier sa lâcheté lorsque l’ayatollah Khomeiny avait mis à prix la tête de Salman Rushdie. Plus trivialement, sa réputation avait déjà été récemment écornée : ses membres s’étaient passablement ridiculisés en attribuant le Nobel de littérature à Bob Dylan ; puis ils avaient été sacrément humiliés par leur lauréat qui n’avait jamais pris la peine de leur répondre, avait fini par leur envoyer une vidéo pour tout discours et Patti Smith pour leur chanter une chanson et s’était finalement décidé à venir chercher son chèque quelques instants avant la date fatidique de prescription. Mais cette fois, le scandale prête moins à sourire et encore moins à rire, la réputation de l’Académie en étant sérieusement entachée par une sale affaire qui l’engage tant sur le plan moral, intellectuel, littéraire, financier et même criminel.

Il fallait cela pour que le roi, les académiciens, le gouvernement, la presse, tous aient finalement jugé impératif de reporter l’attribution du prochain prix à octobre 2019, date à laquelle deux prix seront décernés en même temps, uniquement ceux de littérature, les autres n’étant pas touchés par la tempête. Cela n’a rien d’exceptionnel puisque dans son histoire, le prix fut reporté à huit reprises, mais il y fallait des guerres ou de graves crises, et la dernière fois, ce fut en 1943. De toute façon, il était techniquement impossible de faire autrement, la moitié des membres de l’Académie ayant démissionné suite aux récentes « révélations » : Jean-Claude Arnault (Marseille, 1946), un Français se disant photographe et dramaturge, époux à la ville de Katarina Frostenson, poétesse renommée, académicienne depuis 1992 et membre du comité Nobel, est accusé d’abus sexuels et de viols perpétrés entre 1997 et 2007 dans le cadre de l’influent cercle culturel « Forum », considéré comme l’antichambre de l’Académie, animé par sa femme mais dirigé par lui avec des subventions de l’Académie suédoise ; certaines de ces « conduites inappropriées » (cruel euphémisme pour les victimes) ont eu pour cadre des dépendances de l’Académie et des appartements qu’elle possède rue du Cherche-Midi à Paris et Stockholm. A A ce jour, dix-huit femmes (sans compter la princesse héritière Victoria, fille du roi, qu’il aurait harcelée), dont la parole a été libérée par l’air du temps porté par #MeToo, ont porté plainte contre lui et le Dagens Nyheter l’a révélé en détail ; mais certains faits sont prescrits et pour d’autres, les « preuves » font défaut.jonas Ekstromer

De plus, on lui reproche d’être la gorge profonde qui faisait fuiter depuis des années des informations sur l’identité de l’heureux élu de l’année plusieurs jours avant, ce qui n’était pas sans effet sur la maison d’édition concernée et surtout sur les enjeux considérables des parieurs chez Ladbrockes à Londres. L’enquête a révélé qu’il l’avait fait pour Pinter, Jelinek et Modiano et qu’il se vantait d’avoir été un élément-clé dans le couronnement de Le Clézio ! En clair, un délit d’initié documenté avec force témoignages dans le cas de sept lauréats. Le pire, c’est qu’il apparaît que ses activités étaient un secret de polichinelle pour certains responsables de l’Académie qui le côtoyaient à leurs réceptions officielles ; mais une omerta protégeait depuis les années 1990 « le Weinstein de la littérature » (El Pais), ce qui explique qu’il ait pu sévir si longtemps impunément. Naturellement, l’intéressé dément en bloc, l’enquête est en cours.

La marque « Nobel », la plus prestigieuse en littérature sur le plan international quoi qu’on en pense, est entretenue depuis plus de cent ans par la Fondation Nobel, riche entreprise philanthropie très soucieuse de son image et de sa communication. Elle organise avec de grands moyens la liturgie autour du Nobel dès l’automne avec les spéculations, les démentis, les faux-tuyaux puis la proclamation et toute une semaine d’un ballet très réglé avec force discours, réceptions et un grand bal pour finir.  Elle mettra longtemps à remonter cette pente et à résister au processus d’autodestruction actuellement à l’œuvre au sein de l’institution. Déjà, les titres de la presse donnent le la : « Le prix Nobel de littérature est en lui-même un scandale » assure Tim Parks dans le New York Times ; il s’y demande ce qui permet à ces écrivains et ces poètes de juger une œuvre, et trouve absurde de mettre des écrivains en compétition ; cela étant, sa diatribe serait plus crédible s’il y englobait également le National Book Award, le Pulitzer et tous les autres sans exception. Las ! Cette année au moins, on n’aura pas à se demander si les académiciens suédois vont enfin découvrir l’existence de Philip Roth.

D’autres en profitent pour refaire le procès du jury en enfilant les mêmes perles depuis un siècle : ses lacunes, ses ratages, ses choix discutables etc. La confiance avec le public sera d’autant plus difficile à rétablir que les académiciens non-démissionnaires sont précisément ceux qui ont couvert le scandale et qui, après les plaintes des 18 femmes, continuaient à garder le couvercle sur l’affaire ; interrogés, ils présentaient volontiers Jean-Claude Arnault comme l’archétype du Français hâbleur, dragueur, salace, grivois, amateur de Bordeaux qui décoiffait la bonne société suédoise particulièrement rigide et coincée. On comprend que le roi de Suède, protecteur de l’Académie, ait jugé bon lancé un grand chantier de réforme de l’Académie, fondée naguère sur le modèle de la nôtre, ce qui explique en partie le tropisme francophile des Nobels pour les écrivains français, les plus souvent couronnés, mais qui apparaît désormais de plus en plus suspect. Décidemment, l’Académie suédoise a un problème avec sa french connection.

(Illustration D.R. ; « Jean-Claude Arnault et sa femme Katarina Frostenson », Photo Jonas Ekstromer)

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commentaires

930 Réponses pour #MeToo pulvérise aussi le comité Nobel

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

Jusqu’où cela ira t-il ?

raymond dit: à

Pour une fois qu’on pouvait se vanter de quelque chose. Y manquait plus que ça.

hamlet dit: à

marque prestigieuse dans la mesure où elle était une espèce de label de conformité, un peu comme les labels qu’on trouve sur les poulets pour prouver qu’ils ont été élevés en plein air.

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

Nous savons que les humains, depuis Adam et Ève, sont bien imparfaits, le hommes plus que les femmes. Ceux qui font recouvrir cette imperfection par le manteau des honneurs, des titres, des médailles et autres décorations ne dupent personne. Et pourtant, trop y croient. Paradoxe ? Regardez Trump…

hamlet dit: à

no Monsieur le Duc, si je peux me permettre il ne s’agit pas d’un problème de personnes, mais bien plutôt d’un problème d’institutions.

Il me semble que cela entre plus dans un processus d’émancipation des individus, on déboulonne les institutions culturelles comme on a déboulonné le reste en politique : rois, dictateurs etc…

c’est à dire toutes ces personnes supposées détenir des qualités et des privilèges non justifiés, même limite un peu débiles dans le monde actuel.

pour le dire autrement le Nobel de littérature c’est un truc d’un autre âge, comme l’est le festival de Cannes, et tutti quanti.

il s’agit juste d’un réajustement, de remise en équation du monde et des objets qui le composent, that’s all my dear.

Jean Langoncet dit: à

@ ses membres s’étaient passablement ridiculisés

Et combien de non-membres avec eux ; des pas revenus en nombre

Paul Edel dit: à

Belle tribune dans « le monde » d’ Olivier Rolin  » « Nous sommes tous des juifs français « 

la vie dans les bois dit: à

Eh bien d’Olivier romain vieillit mal.

la vie dans les bois dit: à

De plus en plus fort ce correcteur coréen…
Olivier Rolin vieillit mal.

la vie dans les bois dit: à

Vous avez raison Langoncet. Heureusement que le ridicule ne tue pas.

rose dit: à

Jusqu’où cela ira t-il ?

Je crains.
En effet, en 1794, suite à la révolution française de 1789 a eu lieu une première abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. Ceci en fonction de l’application des principes, liberté, égalité, fraternité.
Or, en 1802, avant que l’abolition n’ait eu le temps d’être appliquée, elle fut rétablie par Napolon Bonaparte, alors consul par décret du 20 mai 1802, le 30 floréal de l’an 10.
Il a en effet besoin du soutien financier des planteurs des Antilles françaises pour les finances de la France. Très dépensier, le Napoléon, ses guerres, ses costumes, son manteau du sacre, etc. ; puis Victor Schoelcher, dont nous avons parlé récemment avec Lavande et DHH, n’interviendra qu’en 1848 soit 54 ans après l’abolition initiale !!!

Je crains, parce que Napoléon me rappelle furieusement quelqu’un d’autre, que j’éviterai soigneusement de nommer ce soir, tenant à un sommeil harmonieux.

nota : excellente émission sur La route de l’esclavage, sur Arte, en plusieurs épisodes, ces jours : le premier, éclairant, situe la route entre Timbuktu et Le Caire et souligne le rôle prégnant et des Maures et des Touaregs, de manière générale de ceux qui ont la peau claire.

rose dit: à

merci Cédric. N’ai pas trop suivi le Directoire, je t’avoue, mais Mac Mahon aussi royaliste que le roi, je l’ai compris.

Je pourrai rempiler et travailler avec toi en équipe pluridisciplinaire.

rose dit: à

Jean-Claude Arnault (Marseille, 1946)

Désormais, devant l’affront, impavide et néanmoins déterminée, je noterai Pierre Assouline (Casablanca, 1956).

Puisque nous en sommes là, assumons, sursum corda.
Et sus aux indécis.

la vie dans les bois dit: à

Il a une sale gueule de violeur ce JC Arnault.

« So much so that Sara Danius, a scholar of French literature and theory who in 2015 became the first woman to lead the Swedish Academy, brought in a law firm to conduct an internal investigation and broke the Academy’s ties with Arnault’s literary club »

Et Mrs Danius à été viree…

la vie dans les bois dit: à

Mrs Danius a été virée.

rose dit: à

l’air du temps porté par #MeToo,

comme si c’était l’air du temps qui portait Me Too !!!

L’équivalent de cette lame de fond, serait réduire le Titanic à la rencontre avec un glaçon échappé malencontreusement d’un Campari.

rose dit: à

l’archétype du hâbleur, français, n’est pas celui qui dit « thanks to your delicious wife » ?

la vie dans les bois dit: à

Mrs Danius a été virée parce qu’elle a renoncé à couvrir l’odieuse manigance des complices. Suédois.
Ou est la « société suédoise rigide et coincée  » là-dedans?

la vie dans les bois dit: à

« société suédoise rigide et coincée  »
C’est un cliché de Stéphane Berne envoye special de la macronie aupres de Charles Gustave, roi de Suede ?

rose dit: à

1953 et non pas 56.
dslée

rose dit: à

c pck la société suédoise a des principes, de courtoisie, de rigueur et de bienséance.

la vie dans les bois dit: à

Mrs Danius n’a pas attendu le hashtag me-too pour se rendre compte du problème.
On nous prend pour des cons.

rose dit: à

chère Mrs Danius a été honteusement virée pck elle a pourfendu les faits inacceptables.

Widergänger dit: à

la vie dans les bois dit: 5 mai 2018 à 21 h 37 min
« société suédoise rigide et coincée »
C’est un cliché de Stéphane Berne
___________
C’est sûr qu ta cornerie, c’est pas un cliché !

la vie dans les bois dit: à

« Un château en Suede » est un bouquin de Sagan et un film avec Depardieu fils.
Tout est coincé effectivement. Mais surtout bien pervers.

rose dit: à

Je le comprends bien que nous l’OM alĺant* en finale en coupe d’Europe, nous attisions la rancoeur de nombre de frustrés incapables de taper dans une balle.

le coeur léger et la cuisse musclée.

la vie dans les bois dit: à

« société suédoise rigide et coincée  » C’est du « Passou » courtisan dans le texte. Cela dit pour les deux profs qui carburent aux cachetons+bibine.

rose dit: à

le seringa en feuilles, mais pas encore en fleurs.

la vie dans les bois dit: à

Je trouve ce billet parfaitemnt odieux, de bout en bout.

rose dit: à

écroulée de rire : elle ne change pas de refrain. On dirait un.mange-disques.
Alors que je viens de me taper six brouettes de sable.

Ma chère Misses Danius, vous si patiente avec Dylan. Ce gros sagouin.

la vie dans les bois dit: à

Parfaitement fielleux.

rose dit: à

parfaitemnt odieux

moi aussi : il décribilise tout à la fois cette lame de fond qu’est le mouvement Me too, Mrs Danius qui est injustement passée sous silence, la ville de Marseille, ancien comptoir grec et romain.

Ce billet est nul et baclé.
Ceci afin de partir en WE sûrement. Je vais éviter Aix en Provence les jours à venir.

rose dit: à

bon ben salut à tous.
On a souvent du mal à démarrer, tous, le moteur à froid et les bougies encrassées, mais là, je sens la panne sèche.

Widergänger dit: à

On a du mal à saisir le rapport entre les scandales et le besoin de réforme.

Widergänger dit: à

Le sieur Arnault me semble avoir tout du profil du grand singe…

Errata dit: à

que le Roi de Suède ait jugé bon de lancer?

Widergänger dit: à

Est-ce que la mort de Felix Fort dans les bras d’une admiratrice doit forcément conduire à réformer la république ?

Passou dit: à

Widergänger: « On a du mal à saisir le rapport entre les scandales et le besoin de réforme. »

Réformer pour que l’Académie ne subventionne plus des organismes comme le Forum sur lesquelles elle n’a aucune prise, pour qu’elle ne confie plus la gestion de ses appartements de Paris et Stockholm à un JC Arnault, pour qu’il y ait de vrais systèmes d’alerte en cas de dysfonctionnements, pour qu’il y ait enquête interne sur les fuites etc

Laudelout Marc dit: à

« Donnez le Prix Nobel à Céline » clamait Roger Nimier dans le magazine Arts.
Aujourd’hui, il faudrait le donner à Philip Roth, ce qui n’arrivera jamais pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la littérature…

Jean Langoncet dit: à

La pompe attachée au prestige de l’institution doit être maintenue, oui, mais la pompe funèbre pour les fortiches virtuels comme Widegrenier, non

Jean Langoncet dit: à

@Aujourd’hui, il faudrait le donner à Philip Roth

Que dites vous là, malheureux …

Jean Langoncet dit: à

@« Donnez le Prix Nobel à Céline » clamait Roger Nimier

Kerouac avait son point de vue ; autre

la vie dans les bois dit: à

Excellent Langoncet, le « fortiche »…

la vie dans les bois dit: à

« pour qu’il y ait de vrais systèmes d’alerte en cas de dysfonctionnements, pour qu’il y ait enquête interne sur les fuites etc »

Les viols, etc.
L’enquête demandee par Mrs Danius en 2015, etc.

Et puis tout le monde savait, etc.

la vie dans les bois dit: à

Il y a quelque chose de pourri au royaume de Suede.
Mais quoi.

la vie dans les bois dit: à

Heureusement, on aura notre Nobel de physique, de chimie, de médecine, cette année encore.
Merci Alfred .
Le reste c’est de la littérature pervertie.

Jean Langoncet dit: à

@Le reste c’est de la littérature pervertie.

Tout a sa place ici-bas ; la littérature pervertie ? Chacun la sienne. Selon Kerouac c’est celle de Céline, celle de Genet, de Burrouhgs … celle qui ne gagne jamais « les grands prix » … Belle innocence ?
https://www.youtube.com/watch?v=xePzjd7_JGE

Jean Langoncet dit: à

Burroughs

hamlet dit: à

passou : « Réformer pour que l’Académie (…) ne confie plus la gestion de ses appartements de Paris et Stockholm à un JC Arnaul »

parce que l’Académie possède des appartements à Paris et à Stockolm ?

Passou, sérieux, pensez un peu à vos lecteurs : j’ai failli mourir de rire en lisant ça, maintenant j’ai le hoquet…

et personne ne moufte : on vit une époque extraordinaire !

hamlet dit: à

Modiano et le Clezio savaient que leur Nobel était un prix refilé par une agence immobilière ?

hamlet dit: à

le Nobel du patrimoine immobilier…

hamlet dit: à

sérieux, comment voulez-vous qu’après ça des gamins qui vivent dans le 9-3 y croient un minimum, ils ont compris que toutes ces histoires de culture c’est un histoire de faux culs qui refilent des prix pour laver leur conscience d’investisseurs immobilier.

dans cette affaire j’ai bien l’impression que JC Arnaud n’est pas le pire de tous.

Arnaud est entré dans le jeu, comme il vient de Marseille il a dû voir rapidement à qui il avait à faire.

hamlet dit: à

étonnant de se dire qu’au final, c’est l’immobilier qui aura eu la peau de la culture, déjà à Paris on avait un point de rupture.

c’est avec ce genre de débilités immobilière qu’on se retrouve avec un Trump au pouvoir, parce que les gens en ont un peu ras le bonnet de se faire enfumer.

la vie dans les bois dit: à

Le comité Nobel a des garconnieres à Paris?
C est pas un studio au moins ?

hamlet dit: à

« Réformer pour que l’Académie (…) ne confie plus la gestion de ses appartements de Paris et Stockholm à un JC Arnaul »

Passou, sérieusement, je ne comprends pas que vous puissiez écrire des phrases pareilles sans que cela vous choque, totalement incompréhensible !

et le Goncourt aussi c’est un club d’investisseurs immobiliers ?

hamlet dit: à

je suis le seul ici à en être choqué ?
personne d’autre ne l’avait relevé ?
vous trouvez tous ça normal ?
hohé du bateau : réveillez-vous !
trop tard ? le lavage de vos cerveau a déjà causé des dégâts irréparables ?

hamlet dit: à

tu m’étonnes que Dylan, héritier de Beat Génération, ne soit pas venu chercher son prix, mais que son chèque, lui aussi a dû comprendre à qu’il avait à faire à des investisseurs immobiliers : comment un héritier de Kerouac peut-il recevoir le prix d’une agence immobilière ? il n’y a bien que le Clezio pour accepter ce genre de truc.

la vie dans les bois dit: à

L’académie de Suede va changer d’administrateur de biens pour gerer ses lupanars parisiens afin qu ‘il n’y ait plus de fuite.
Voilà! Vous êtes bouchés à l’emeri ou quoi ?

hamlet dit: à

encore une chance que sous l’influence de JC Arnaud ils n’ont pas demandé à leurs lauréat de faire une pub pour des préservatifs

Jean Langoncet dit: à

@faire une pub pour des préservatifs

Pensez à pincer le réservoir au bon endroit pour chasser les bulles d’air ; sinon, c’est pécher et mise à l’index

Widergänger dit: à

Passou dit: 5 mai 2018 à 22 h 24 min
C’est plus clair en effet dit comme ça ! Là, on comprend.

Widergänger dit: à

Mais on se pose du même coup la question de savoir d’où vient tout l’argent des prix Nobel. Est-ce qu’il y a des informations officiels à ce sujet ?

Petit Rappel . dit: à

Euh, sommes-nous si vertueux que nos éditeurs ne savent jamais un peu à l’avance qui de leurs poulains remporte le prix?

MC

Delaporte dit: à

« Cette année au moins, on n’aura pas à se demander si les académiciens suédois vont enfin découvrir l’existence de Philip Roth… »

Et même Ph. Roth serait une mauvaise pioche, à mon sens. En 2019, pour se faire pardonner toutes ces vicissitudes, l’Académie va devoir frapper un grand coup, et faire un choix d’exception… C’est là où on verra si elle est déjà morte ou non.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…c’est bien, moi, là,!…

…de toutes façons, la sécurité des suédois, n’est pas, touchée, par ses affaires,…

…tout est, avant, comme après,…rien, ne change, dans ses qualités, pour continuer, avec les liens, et normes ancestrales, il faut rester conservateur, pour tout ces choix,…
…qui se croisent en littératures,…

…et, puis, on est pas, en suède, pour rien,..
…il faut garder, cet érotisme ravageur, des académiciens, pour leurs formes d’intello nordique, rien, ne nous permet,d’entrer, dans, une conciliation des mœurs, entre adultes consentants, pour décerner, les prix littéraires suédois du Nobel,..

…sinon,çà, n’a plus de charmes, et, ô surprises, de ces cerises, sur les gâteaux, à la crème fraîche,…

…remettez-vous, pourtant, je ne suis pas, suédois,…
…un latin-grecs, à ses orgies naturalistes, de photo-graphe de charme, du dimanche, sans rien, toucher, aux modèles,…
…mystères, et boules de gommes, du moi, intérieur photographe,…
…la liberté totale, des suédois, à procéder, comme ils leur plait,…même en abbatiales converties des mœurs – modernes à jours,…

…je vois, aucun scandale,que des jaloux,…
…du moment, qu’on n’est pas, violer, dans la rue, par des ultra-suffragettes de littérature,…sans contrôle sanitaire,…
…il faut pas, que çà deviennent du crime organisé, sous prétextes, de mœurs évoluer,…

…rien, à se tartiner, avec çà,…juste du cinéma, déjà, encadré,…
…Odin, et Thor,…qu’en pensent t’ils eux,…
…chacun, à ses racines,…ses profits en cultures,…ses  » bonnes  » réputations, sans partages,…etc,!…Go,!…
…Ollé,…

rose dit: à

c un deux pièces/cuisine.

rose dit: à

les menbres de l’ Acaddémie s’ inscrivent et en jouissent. Seule Mrs Danius s’ est insurgée et fut virée. D’ autres ont démissionné en rafale. Le roi s’ en mêle, assainit le fonctionnement en modifiant les statuts.

rose dit: à

membres.
2h59

rose dit: à

pour qu’il y ait enquête interne sur les fuites etc

mais, quelle imoortance les fuites au regard du harcèlement sexuel ou viol sur 18, non pas une admiratrice, mais 18 personnes du sexe féminin.

rose dit: à

comme il vient de Marseille il a dû voir rapidement à qui il

comme il est né à Marseille, il vient de plus loin.
Non pas du Maroc, lieu actuellement hélas de grands lupanars, cela changera,mais d’ un clan îlien.

rose dit: à

. Deux mois plus tard, son ministère signait des accords destinés à renforcer la coopération avec le royaume d’Arabie saoudite, connu pour donner aux femmes un statut d’éternelles mineures. La culture a la vertu de transcender toutes les contradictions.

Excellent, quoiqu’aient été omis les privilèges des intermittents du spectacle, et la production théâtrale délétère de la petite fiancée de l’ex- président. Piètre femelle qui fonctionne à contre courant comme le saumon en laitance.

rose dit: à

, parce que les gens en ont un peu ras le bonnet de se faire enfumer.

Un peu ?
Enfumer ?
Et sans vaseline ?

Quant aux boucs émissaires, ne pas accepter de l’être et/mais savoir que oui il y a sempiternellement inversion dans les pouvoirs.
La clé étant dans le refus du pouvoir, le désarmement des individus et des nations et l’aboutissement de processus de paix et de partages de territoires.

J’ai mal à mon Amérique à moi. Celle que je chéris.

rose dit: à

tu m’étonnes que Dylan, héritier de Beat Génération, ne soit pas venu chercher son prix, mais que son chèque,

pas étonnée un quart de millionième de seconde qu’il soit venu chercher son chèque.
Chère Madame Danius qui s’est tant investie pour dénouer la situation.

rose dit: à

La pompe attachée au prestige de l’institution

toutes pompes sont illusoires, vieillir sans le savoir rend ridicule, sauf deux pompes à ce jour immuables, celle à l’huile (d’olive) part des treize desserts et la seconde à vélo pour échapper aux nazis et aller porter le frichti aux résistants.

rose dit: à

22h59

merci jean langoncet. superbe interview en français courant (les livres plutôt que les rafales, non aux marchands d’armes).
il dit « moi, je suis populaire ». Puis « si j’ai le prix quand j’aurais 50 ans, je le donnerai à mon maître ».
Il parle du docteur Destouches.
Celui qui n’aura eu jamais de prix.
Sa villa de Meudon, son investissement immobilier personnel. Six pièces, cuisine, salle de bains, salle de répétition avec barres au mur et grand miroir, jardin pour les chats et son perroquet.

rose dit: à

si j’ai le prix, je le donnerais

quel homme !

rose dit: à

d’où vient tout l’argent des prix Nobel. Est-ce qu’il y a des informations officielles à ce sujet ?

On se la pose aussi la question sur Vinci, Lagardère, Bolloré, Niels et Bergé.

Sur les magouilles afférentes.
Et les vieilles dames sans héritier, out of africa , qui n’ont pas l’idée de léguer leurs biens aux petites soeurs des pauvres.

rose dit: à

dans, une conciliation des mœurs, entre adultes consentants

hum.
le seul hic, dans ce ramassis foutraque dans lequel nous baignons est que, hormis les volontaires du palais de Tokyo, tous consentants, il y a beaucoup de non consentants dans les délits commis et souvent -pas toujours- longs à apparaitre au grand jour.

rose dit: à

dont le DRH, Xavier Broseta, sont victimes de violences de la part des manifestants. Les images de leurs chemises arrachées suscitent l’indignation (…).

non : indignée par les viols en Inde et les violences commises envers les femmes.

rose dit: à

Estimant que Donald Trump n’a décidé de lancer des frappes en Syrie qu’après lui avoir parlé, M. Macron précise :

in Le Monde.fr

résultat de la diplomatie en cours. Boum boum singe Trump. Des armes en France. Bravo !

rose dit: à

le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt.
Winston Churchill
6 mai 1944

rose dit: à

relation étroite avec la Nouvelle Calédonie.
oui.
keskonpille en Nouvelle Calédonie ?
Du cuivre ?
De l’ uranium ?

Les mots ne sont pas boum boum viens là
mais …
allah akbar.

Grave.

Bérénice dit: à

Hamlet votre Dylan, pauvre commebjob, aurait aussi. Bienfait de cracher sur ce fric, immobilier ou pas, mais qui crache dessus,

Bérénice dit: à

Les églises sont impliquées dans des trafics peu reluisants alors les poètes richissimes, Ferrè roulait en Royce et nos artistes ne sont pas plus purs que les promoteurs sauf qu’ils
ls possèdent unr vision une technique acquise dans les écoles et un don qu’ils font fructifier couplé à un certain sens du buiseness pour les plus habiles et pas uniquement pour transmettre des valeurs révolutionnaires. Comme tout le monde ils empochent les royalties.ils sont incorporés au système production consommation spéculation.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…en vous, lisant,…
…avec, les actualités, mises à jours, continuellement,…

..j’arrive,à me convaincre,…SI?;;;
…que je devient, a priori,!…
…une exception, parmis, les exceptions,!…

…j’arrive, à me demander, si, ce que j’écris, n’est pas de l’extrapolation, pour vous,…

…de toutes façons, tout le monde est unique,…
…mais, il est un fait, que je ne consomme personne,…
…il n’y a rien, à ajouter, tirons nos plans, et bonne journée,…etc,…
…qui, c’est, une forme, diverse, d’un J.R.Dallas,!…improvisé,…

Jazzi dit: à

Traduction de l’incipit de Passou :

« le prix Goncourt est le plus important, le plus célèbre et le plus prestigieux des prix littéraires français. Face à ce prix, deux attitudes s’imposent : le prendre au sérieux ou hausser les épaules au motif que les prix n’ont d’autre impact que de faire vendre des livres et que celui-ci, issu du choix d’une poignée d’écrivains français n’engage jamais que cette poignée d’écrivains français… »

renato dit: à

Quelquefois un reflet momentané s’allume/Dans la vue enchâssée au fond du porte-plume/Contre lequel mon œil bien ouvert est collé/A très peu de distance, à peine reculé:/La vue est mise dans une boule de verre/Petite et cependant visible qui s’enserre/Dans le haut, presque au bout du porte-plume blanc/Où l’encre rouge a fait des taches, comme en sang.

Raymond Roussel, La vue

radioscopie dit: à

Bérénice dit: 6 mai 2018 à 6 h 10 min

« Ferrè roulait en Royce »

Me too, chaque fois que je prends l’avion (ou presque) : c’est souvent la marque des moteurs.

rose dit: à

tout le monde est unique,…
…mais, il est un fait, que je ne consomme personne,

euh…
manque de lucidité ou cerveau très dégradé ?

les écrivains du prix Goncourt

euh….
manque de lucidité ou cerveau très anesthésié ?

rose dit: à

bon dimanche à tous, critiqie et autocritique, les deuc mamelles de la France.

la vie dans les bois dit: à

« La marque « Nobel », la plus prestigieuse en littérature sur le plan international quoi qu’on en pense, est entretenue depuis plus de cent ans par la Fondation Nobel, riche entreprise philanthropie très soucieuse de son image et de sa communication. Elle organise avec de grands moyens la liturgie autour du Nobel dès l’automne avec les spéculations, les démentis, les faux-tuyaux puis la proclamation et toute une semaine d’un ballet très réglé avec force discours, réceptions et un grand bal pour finir. »

Quoi qu’on en pense, c’est que c’est un scandale que 18 personnes- de l’Académie de Suède, équivalent de notre vieille Dame du quai Conti- détiennent à vie, le pouvoir de désigner ce qui se prétend être la distinction mondiale en matière de littérature, dans la plus parfaite opacité, et avec des choix qui se sont révélés étranges quant à leur pertinence au regard de cette volonté initiale de récompenser une oeuvre « ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité »
Et à ce compte-là, franchement entre les ritournelles de Modiano, et celles de Dylan, je préfère encore le second.

Par ailleurs, c’est assez compliqué, sans qu’il soit nécessaire d’ajouter du désordre informatif au scandale de Jean-Crade.

Donc, ce n’est pas le Fondation Nobel qui choisit le Nobel de littérature, mais 5 membres, parmi 18, de l’Académie de Suède, constituant le Comité Nobel, qui s’en charge.
Avec les sous d’Alfred.

« La Fondation Nobel (Nobelstiftelsen) est une institution privée suédoise fondée le 29 juin 1900 dans le but de superviser et régir les aspects financiers et administratifs du prix Nobel1. Elle a été établie selon les vœux du testament d’Alfred Nobel2.

La fondation tient régulièrement des Nobel Symposia, des congrès et colloques consacrés à des percées majeures en sciences ou à des sujets d’une grande importance culturelle et sociale. Par ailleurs, elle encadre, réglemente et surveille l’activité du comité Nobel des cinq branches spécifiques au prix du même nom.  » ( wiki)

Pourquoi ne pas envisager alors que la Fondation Nobel délègue à d’autres Sages, le choix de Nobel de littérature ?

____________________________

Bien sûr que le Roi de Suède n’a aucun pouvoir sur le patrimoine immobilier de l’Académie suédoise. Ni sur la gestion d’un bordel, sis rue du Cherche-Midi dans le VIIème arrondissement de Paris.

« On comprend que le roi de Suède, protecteur de l’Académie, ait jugé bon lancé un grand chantier de réforme de l’Académie »,

oui, on a compris que cette réforme a d’abord pour but de remettre en cause  » l’immortalité » des 18 membre de l’Académie suédoise, et de ne pas laisser entre des mains, devenues baladeuses, ce pouvoir immense de décréter l’absolu littéraire.

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« A ce jour, dix-huit femmes (sans compter la princesse héritière Victoria, fille du roi, qu’il aurait harcelée), dont la parole a été libérée par l’air du temps porté par #MeToo, ont porté plainte contre lui et le Dagens Nyheter l’a révélé en détail »

Oui, merci pour elle, Matilda Gustavsson, qui a fait tomber le Jean-Crade de la pègre de Marseille.

« C’est une journaliste de 31 ans qui a finalement révélé le scandale sexuel autour de l’académie malgré les menaces. 18 femmes ont finalement raconté le harcèlement et les viols commis par l’influent Jean-Claude Arnault. »

http://www.marieclaire.fr/nobel-scandale-sexuel-suede,1263652.asp

Phil dit: à

Weinstein à Stockholm, à Cannes, à nouillorque

renato dit: à

« Plus encore que pour faire oublier sa lâcheté lorsque l’ayatollah Khomeiny avait mis à prix la tête de Salman Rushdie. »

Quoi qu’ils fassent, ça on oubliera pas.

la vie dans les bois dit: à

Salman Rushdie aurait pu faire un bon chroniqueur chez Charlie…

P. comme Paris dit: à

Le cul, y’a qu’ça de vrais.
Même en dormant, j’y songe.
Que voulez-vous,
Le cul, y’a qu’ça de vrais.

renato dit: à

Disponible en eBook : Alberto Cavaglion – Paola Valabrega, «Fioca e un po’ profana». La voce del sacro in Primo Levi :

https://pin.it/yjbknxcjb7r2gh

renato dit: à

(« Fioco e profano sono aggettivi che ritornano spesso in Primo Levi. «Fioco» non significa debole o fiacco, quanto piuttosto mite; ma anche tenue, sommesso, difficile da intercettare. «Profano» è l’inesperto, chi non ha una lunga pratica in certe cose, il non-specialista. Il profano è vagamente imparentato con il «dilettante», colui che fa le cose per gioco, un personaggio che ci è già noto da queste Lezioni. Il dilettante si diletta ovunque, il profano soltanto davanti al Tempio, «invece di penetrarvi» (Sp, I, 904). In questo senso «fioca e un po’ profana» si può definire la voce di Levi quando si confronta con la Scrittura biblica e, in generale, con le tradizioni del popolo ebraico. Questa Lezione non si propone naturalmente di risolvere il complicato rapporto tra lo scrittore e l’Ebraismo; vorrebbe semmai osservarlo da un’angolatura diversa: quella di uno scrittore che non dimenticava di essere un osservatore esterno. »
Alberto Cavaglion)

rose dit: à

Jean Kladd surnommé en Suède
excellente parodie Claude Kladd.

rose dit: à

Il est écrit que Sara Danius a dèmissionné et n’ a donc pas été virée.

christiane dit: à

Paul Edel dit: 5 mai 2018 à 20 h 27 min
Vous rappelez la « belle tribune dans Le Monde d’Olivier Rolin, et vous avez encore raison. Sans concession, il écrit « qu’une certaine prudence, une certaine bienséance restent de mise pour désigner la nouvelle peste anti.sémite », que « ça bafouille », alors que « les mots comptent éminemment » et que « nous pensons en mots ».
Il dénonce « ces ronds de jambe verbaux des « politiciens, journalistes, sociologues, juges, etc. » et cette « nouvelle bienséance qui vient remplacer l’ancienne, qui consiste à évoquer « le retour de l’antisémitisme ».
Alors il interroge : « Que désigne-t-on, que pense-t-on, qu’affronte-t-on par là ? Qu’est-ce qui « revient » ? »
Et il fait ce constant, terrible : « Rien ne « revient », quelque chose de nouveau a commencé, qu’il faut appeler par son nom nouveau pour le combattre … ».
Oui, un billet à découvrir, page 19, dans Le Monde du vendredi 4 mai.

Widergänger dit: à

Jazzi dit: 6 mai 2018 à 8 h 01 min
Les jurés du Nobel ont quand même plus d’ouverture d’esprit et d’audace que les jurés du Goncourt (dont on devine bien les choix esthétiques, un néoclassicisme de bon aloi, une sorte de Balzac au sang réoxygéné et passé au lazer ) ou du Renaudot, ils ont couronné à la fois Beckett, Claude Simon et Modiano et Le Clézio. Si les deux derniers ont bénéficié de prix en France, on voit mal le Goncourt ou le Renaudot couronner un écrivain comme Beckett ou Claude Simon, jugés plus ou moins illisibles en leur temps par la majorité des lecteurs de langue française, en tout cas des jurés de prix en France.

Le reproche qu’on peut faire aux jurés de prix en France, ce n’est pas tant d’être de parti pris que d’être trop souvent du même parti prix (sic!), somme toute d’être assez réactionnaires dans leur goût littéraire. Ce n’est pas le cas des jurés du Nobel.

la vie dans les bois dit: à

O Rolin dit sa messe dans les médias qu’il pourfend.

On n’est pas obligé de donner à ce culte de la bienpensance à deux balles.

Il y a quelque chose que je devais ajouter sur le billet consacré au livre de Ph. Lançon.
C’est à propos de cette extraordinaire rencontre avec M. Houellebecq, et cette citation de Matthieu qui a fait fuir Lançon, comme s’il avait croisé un mage…

« 12 Depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu’à présent, le royaume des Cieux subit la violence, et des violents cherchent à s’en emparer. »
http://www.aelf.org/bible/Mt/11

Widergänger dit: à

Oui, c’est ce que se refuse à nommer précisément Ph. Lançon dans son récit, s’en prenant à Bush et à sa guerre en Irak au lieu d’oser regarder la réalité de la France et ses éternelles lâchetés. Sa position est plus confortable même avec toute sa tuyauterie dans sa chambre d’hôpital. Son livre manque du courage nécessaire et élémentaire quand on prétend à la littérature pour affronter le réel de plein fouet ; il n’a pas eu cette audace d’être le témoin privilégié de la déconfiture idéologique de notre temps et de la déliquescence de son époque. Il s’est contenté d’être consensuel.

la vie dans les bois dit: à

Lançon n’a pas fait un brûlot politique.
So what ?

Il a été reporter en Irak, en Somalie…

christiane dit: à

Quant à ce nouveau billet, urgence de relire « Le miasme et la jonquille » d’A.Corbin (Flammarion). Une fascinante entreprise de désodorisation dont le terme est le silence olfactif de notre environnement actuel…

Widergänger dit: à

la vie dans les bois dit: 6 mai 2018 à 9 h 22 min
Lançon n’a pas fait un brûlot politique.
So what ?

Il a été reporter en Irak, en Somalie…
______________
Et alors ?

Il n s’agit pas d’écrire un brûlot politique. Est-ce que le Voyage de Céline se contente d’être un brûlot politique ? Il va bien au-delà, c’est précisément ce qui fait sa puissance littéraire.

la vie dans les bois dit: à

cricri a toujours des besoins pressants; moi hier à la librairie, j’ai fait ce que j’ai dit.
Je suis allée chercher  » Alexis Zorba » de Nikos Kazantzaki.
Comme l’indique la préface, par ses provocations à l’Orthodoxie qui lui valurent une excommunication, Kazantzaki a fait l’objet d’une cabale d’une partie de ses compatriotes pour  » lui barrer la route du prix Nobel de littérature ».

Widergänger dit: à

Tout ce qui est arabe a bénéficié depuis Napoléon et Lamartine d’une aura prestigieuse avec son orientalisme dont la politique étrangère actuelle pro-arabe de la France est l’héritière. Le nationalisme arabe vénère Napoléon. Et les quarante dernières années de compromis et de lâcheté passées avec les tyrannies arabes pour les intérêts pétroliers et économiques de la France n’ont rien arrangé. Il aurait mieux fait de regarder ce passé franco-français, Ph. Lançon, au lieu d’y aller de sa tirade très convenue et consensuelle contre l’Amérique de Bush junior. C’est une lâcheté de plus

Janssen J-J dit: à

@ Certes, Hamlet, 23.13, votre lien sur le patrimoine immobilier du Monde Diplo est intéressant(et je cite le fragment sur l’essai de V. Kaufmann dédié à « la culture au service de l’ordre » : « En février, Mme Françoise Nyssen présentait ses propositions pour l’égalité en actes entre femmes et hommes dans la culture et la communication. Deux mois plus tard, son ministère signait des accords destinés à renforcer la coopération avec le royaume d’Arabie saoudite, connu pour donner aux femmes un statut d’éternelles mineures. La culture a la vertu de transcender toutes les contradictions ». Evelyne Pieiller)

… mais enfin, est-ce bien là une nouveauté sous ce détestable gouvernement, franchement ?… Car sans même évoquer la triste « contre-culture » d’antan, n’y aurait-il pas DE LA culture ou des FLUX de CULTURES à transiter et circuler partout, échappant souterrainement à tout mercantilisme récupérateur ?… des traces à valoriser, à découvrir et à faire s’épanouir auprès d’enfants et des personnes âgées immigrées souffrant de n’en point/plus recevoir le moindre brin ?…
Voilà ce que je m’objecte présentement. Je ne vais pas gâcher ma bonne humeur matinale, de toute façon, ni celle des êtres vivants encore heureux de pouvoir jouir de la beauté de la vie au soleil quelques heures supplémentaires.
BJ à toussent & carpe diem !

Widergänger dit: à

Eh bien, moi, je me suis précipité sur le bouquin de Flornce Dupont, Rome, la ville sans origine, qui est un longue et passionnante méditation sur la conception romaine de la citoyenneté, par nature ouverte et on dirait aujourd’hui cosmopolite, qu’elle oppose à la citoyenneté fermée des cités grecques. C’est, à travers l’Enéide, une méditation sur la culture et le métissage, qui a fait toute la puissance de Rome et explique en grande partie sa domination sur la Grèce et sur Carthage, qui pourtant la dépassaient au départ en raffinements. L’ouverture à l’Autre et son intégration à la citoyenneté romaine fut la clé de la réussite de Rome. Le concept clé qui le permis est celui d’origo, de l’origine d’où on vient : on pouvait à la fois être de Tarse en Cilicie, d’origine juive, et citoyen de Rome. C’est la fiction juridique que Rome a inventée. Théoriquement c’est parfait. Mais on voit bien aussi que dans la pratique, c’était moins évident, quoi que dise Florence Dupont; cette fiction juridique n’a pas empêché de mettre en prison sans jugement Paul de Tarse pour trouble sur la voie publique ; c’est d’ailleurs à cette occasion qu’il souligne qu’il est bien citoyen romain. Mais la fiction juridique demeure et peut nous servir encore de modèle pour répondre aux défis de notre temps.

la vie dans les bois dit: à

@Je ne vais pas gâcher ma bonne humeur matinale, de toute façon, ni celle des êtres vivants encore heureux de pouvoir jouir de la beauté de la vie au soleil quelques heures supplémentaires.

Voilà qui est bien dit.

https://www.youtube.com/watch?v=LF2ZQ6u48Ws

Widergänger dit: à

Ce qu’il est très important et urgent de comprendre aujourd’hui, c’est qu’Enée ne fonde pas Rome, mais la ville côtière de Lavinium (« Lauiniaque uenit litora » : et sur la côte il fonda Lavinium).

Chaque année, le Sénat de Rome organisait la cérémonie du sacrifice des Pénates de la ville de Rome à Lavinium, la célébrations des Féries latines et le renouvellement du traité (fœdus) qui liait Rome à cette ville fantôme, qui joue le rôle d’origo de Rome, empêchant ainsi théoriquement tout nationalisme. Toute la puissance de Rome repose en réalité sur une ville fantomatique.

Janssen J-J dit: à

je souhaite abolir le viol et la violence de la terre qui ne sont ni justes, ni nécessaires, si amusants. je souhaite abolir le prix nobel et le prix goncourt de lis tes ratures, sans mauvais jeu de maux. Je souhaite connaître de quoi est faite la gentillesse des gens derrière l’écran de leur apparente méchanceté. je souhaite que la mort et la naissance soient vécues par tout un chacun comme un événement mystérieux et heureux. je souhaite abolir la différenciation sexuée du vivant. je souhaite la survivance des livres de papier. je souhaite que personne n’ait envie d’exercer le moindre pouvoir sur quoi que ce soit. je souhaite qu’il y ait toujours de l’herbe verte et du soleil jaune et de la neige blanche et de l’eau bleue et des fleurs rouges. je souhaite que les gens ne soient plus les ennemis d’eux-mêmes et s’aiment un peu plus. je souhaite la fraternité israélo-palestinienne et la fin de toutes les injustices au sein de nos différentes galaxies. je ne souhaite pas d’avenir à l’intelligence artificielle car je préfère la bêtise naturelle. je souhaite présenter mes excuses à tout les erdéliens-nes, car si j’ai pu en blesser quelqu’un-es par le passé, ce n’était pas vraiment dans mes intentions intimes, c’est parce que je souffrais un brin, mais maintenant, ce n’est plus le cas, je vais beaucoup mieux.

rose dit: à

de la terre qui ne sont ni justes, ni nécessaires, si amusants. je souhaite abolir le prix nobel et le

si ou bien ni ?

Carpe diem à vous et bonnes pérégrination

Janssen J-J dit: à

@ Ce qu’il est très important et urgent de comprendre aujourd’hui, c’est qu’Enée ne fonde pas Rome, mais la ville côtière de Lavinium (« Lauiniaque uenit litora » : et sur la côte il fonda Lavinium).

En effet, il y avait urgence à le comprendre aujourd’hui… Or, j’avoue n’avoir pas vu à temps les choses sous cet aspect. Inifiniment merci de nous/m’avoir alerté sur ce point widergänger. BJ à vous aussi, hein !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…rose,…à 8 h 19 min,…

…je ne comprend pas, votre levée de boucliers,…

…j’ai, fait, par moi mêmes, tout, ou presque, dans mes choix, de ce que je suis, avec, la civilisation, ambiante…

…et, avec, des normes contraires, pour m’émanciper,…

…il y a, des normes de sécurité  » militaires « , à s’imposer,!…

…il faut, se sécurisé, et son environnement, sans se perdre, aux onces du savoir,…
…prudence et obstination, sans limites, mêmes après, les objectifs atteint,…

…les études de tactiques de guerres, anciennes,…connues,!…c’est, biens, de prévoir, l’inimaginable, au quotidien,…

…le sens, des obstacles, déjà,en maîtrises, de diverses, réalités, dépassées, et contenus,…

…la vie, est plus, difficile, qu’on le croit,…toutes humeurs confondues,…
…mêmes, sans influences, aux développements économiques, sans nous,!…

…attentions, aux trop, trop vite, les têtes vides,…etc,…
…se libérer, des cotas,…et autres emballages, pour le bénéfices, des autres, à votre enseigne,…etc,…

Widergänger dit: à

Janssen J-J dit: 6 mai 2018 à 10 h 32 min
Je pardonne mais je n’oublie rien !

Bérénice dit: à

Wgg et si vous nous confiez l histoire avant la création de l’ OPEP

hamlet dit: à

« Janssen J-J dit: 6 mai 2018 à 9 h 52 min
…Je ne vais pas gâcher ma bonne humeur matinale, de toute façon, ni celle des êtres vivants encore heureux de pouvoir jouir de la beauté de la vie au soleil quelques heures supplémentaires.
BJ à toussent & carpe diem ! »

votre réponse est le parfait reflet de notre époque sur cette articulation nouvelle entre lourdeur et légèreté.

je pense que les choses sont allées trop loin, trop d’argent, trop de corruption, trop d’entre soi, copinage etc…

trop grand écart entre des discours d’une grande moralité et prônant l’amitié et l’amour du prochain etc… et la réalité qui éclate aujourd’hui sous nos yeux.

si je le pense est-ce juste parce que je suis un triste sire, un pauvre être souffrant de solitude comme vous me l’avez dit juste avant ?

du coup votre réponse consiste à s’opposer non pas aux faits, mais juste à celui de me considérer comme un pauvre type aigri et soufrant de solitude,

et du coup, pour finir, vous m’objectez un « carpe diem » et un « je vais « profiter du soleil ».

mais non, en fait non, celui qui profite le plus du soleil ce n’est pas vous, mais bien moi !

je ne sais pas qui vous êtes, mais je n’imagine pas qu’on puisse écrire aussi bien que vous le faites, et ne pas être tourmenté par ce que la culture est devenue aujourd’hui, alors non, je ne crois pas une seconde que vous profiterez du soleil, parce que vous savez bien que j’ai pour moi la naïveté, l’innocence, la fraicheur, et toutes ces choses lumineuses que la culture a perdu, tout comme vous.

mais pas totalement perdu, parce que la nouvelle génération, toute cette culture corrompue et ces discours béats, ils s’en tapent complet , pour eux c’est le moyen âge.

Bérénice dit: à

10h01

Janssen J-J dit: à

rhhz, 10.31 ! et en plus vous êtes impitoyable, j’ai beau m’efforcer de me relire, hein, par respect… j’avais point vu la bévue…
Voulais vous dire que la nuit, vous qui veillez au grain (faites même plus fort que churchill), vous aviez déjà détaché et commenté le fragment d’hamlet. Ne m’en suis aperçu qu’après coup, et entendais vous dire n’avoir point voulu vous brûler, hein.
J’ai remarqué que nous avions souvent les mêmes réflexes sur les mêmes messages, je sais pas trop à quoi ça tient. Ça m’inquiète un peu le matin…, quand je prends connaissance de tout ce qui s’est passé ici durant le voyage au bout de ma nuit profonde.

Widergänger dit: à

L’Enéide est une œuvre écrite à la gloire d’Auguste, qui, selon la propagande du temps remis à l’honneur par Jules César, dont il est l’héritier, descend de Vénus et d’Enée. Le Forum de Jules César, encore visible, en partie, de nos jours, ménage en gloire une place au temple dédié à Vénus. On a du mal à imaginer ça aujourd’hui dans notre vie politique. Les Romains savaient parfaitement que c’était un mythe et pourtant ils y croyaient. C’était pour eux le nom du Réel. C’est ça qui est très étrange à nos yeux. Et pourtant, n’est-ce pas aussi pour nous une figure devenue peut-être inconsciente avec Macron et son épouse qui pourrait être sa mère, à la blondeur vénusienne ?

Widergänger dit: à

Bérénice dit: 6 mai 2018 à 10 h 39 min
Wgg et si vous nous confiez l histoire avant la création de l’ OPEP
______________
Lisez Eurabia, de Bat Ye’Or, vous serez édifiée.

Janssen J-J dit: à

@ Votre réplique m’émeut, vraiment…, hamlet, car vous dites des choses très profondes, comme très souvent. Je vous crois profondément sincère et judicieux dans votre empathie à mon égard… Mais je ne sais pas pourquoi, il y a toujours un moment où vous mettez à déraper (cf. fragment supra / « du coup votre réponse consiste à s’opposer non pas aux faits, mais juste à celui de me considérer comme un pauvre type aigri et soufrant de solitude »). C’est dommage que vous pensiez cela. Et j’évite d’en faire un diagnostic.
Je dois aller faire mes courses au marché.

hamlet dit: à

et quand passou parle de « réformer », personne n’objecte, mais j’espère qu’il est clair dans l’esprit de tous qu’il est bien trop tard pour réformer : non seulement eux ne s’en relèveront jamais, mais en plus ils serviront de modèles pour mettre en lumière ce qui se passe ailleurs.

hamlet dit: à

l’idéal serait qu’il se passe ce qui s’est passé pour les prix ECHO en Allemagne : que tous les derniers Nobel de littérature rendent leur prix.

j’espère qu’une pétition sera lancée pour le demander, et nous verrons bien ce que feront nos le Clezio et Modiano.

Widergänger dit: à

Ce qui est fascinant aussi, c’est la puissance d’intégration de la citoyenneté romaine. Notre citoyenneté a perdu cette puissance pour que tant de paumés de nos banlieues basculent ainsi dans le terrorisme qui veut se donner une légitimité en allant chercher ailleurs ds raisons fallacieuses.

Il faut quand prendre conscience d’un fait remarquable. Flavius Josèphe est un terroriste de son époque, un terroriste juif, chez de la rébellion contre Rome en 66 à Jérusalem. Et le voilà quelques années plus tard en train de rédiger en araméen d’abord puis en grec, mais à Rome ! l’histoire de la guerre des Juifs contre Rome, avec non seulement l’assentiment de l’empereur Tibère mais sa reconnaissance ! On a du mal à comprendre ça de nos jours. C’est quasiment impensable.

Janssen J-J dit: à

@ Je pardonne mais je n’oublie rien !

… donc, vous ne pardonnez pas vraiment. En effet, la condition sine qua non du pardon, c’est l’oubli, comme le suggéraient Levinas et Rosset.

Widergänger dit: à

Il faut quand prendre conscience d’un fait remarquable. Flavius Josèphe est un terroriste de son époque, un terroriste juif, chez >>>>>>

quand même

chez >>> chef

Widergänger dit: à

Le pardon n’a jamais impliqué l’oubli des fautes. Surtout les vôtres, que je juge extrêmement graves.

Jean dit: à

Il se propage sur les réseaux sociaux le bruit selon lequel plusieurs membres de l’Académie Goncourt auraient proposé à des candidates et candidats au prix de voter pour eux moyennant un empapaoutage collectif maison. Parmi ceux qui auraient accepté figureraient plusieurs lauréats. Passouline pourrait-il nous en dire plus ?

Widergänger dit: à

N’empêche, l’époque de Serge Gainsbourg, c’était quand même une époque beaucoup plus sympa que maintenant. On vit une époque affreusement triste. Tout rend triste, où qu’on se tourne.

Hier matin j’étais dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, la rue de Buci, rue de Seine. Il faisait un temps magnifique, ça m’a rappelé mon enfance. Autrefois il y avait là un grand marchand de fleurs, où j’ai d’ailleurs travaillé un mois en juillet à l’âge de 16 ans pour me payer mon argent de poche qui me servait à m’acheter ensuite des livres, maintenant c’est un bistrot qui a servi à celui d’à côté à s’agrandir; à côté dans le porche, ma tante a vndu des journaux là et ma mère aussi; à côté il y avait un marchand de vin, maintenant un marchand de rien; des bistrots partout avec des boutiques de fringues; La Hune, au coin de la rue Bonaparte, qui a grillé, où j’ai souvent acheté des bouquins de Henri Michaux aujourd’hui introuvables. Autrefois il y avait un commissariat de police à côté, rue de l’Abbaye, c’est là que Modiano un jour a été conduit avec son père après une disp.ute ; mon oncle a été enterré à l’église de Saint-Germain des près ; Marguerite Duras habitait rue Saint-Benoit, où j’ai passé mon Brevet des Collèges dans le petit collège qui se trouve là, et longtemps plus tard j’ai bu un verre au café qui fait le coin de la rue Guillaume Apollianire et de la rue Bonaparte avec une amie dont j’étais dingue, un soir, juste en bas de l’immeuble où habitait J.P. Sartre avec sa mère longtemps avant. Mais il faisait très beau hier matin et toutes ces images d’autrefois sont parties aussi vite de mon esprit qu’elles y avaient afflué. Ensuite, j’ai pris le bus 95 qui arrivait justement pour remonter jusqu’à Montmartre. En chemin, le chauffeur a signalé une manif à l’opéra qui l’a obligé à passer par la Concorde sans s’arrêter jusqu’à Caumartin, où je descendais autrefois avec ma mère en revenant de la rue de Seine, et je suis monté jusqu’à Montmartre en changeant plus loin de bus encore, sautant dans le 80.

Widergänger dit: à

Je me souviens être aller voir le film de Gainsbourg Je t’aime moi non plus quand il était sorti. J’étais ressorti complètement enchanté. Que de poésie dans ce film ! On ne fait plus de film pareil aujourd’hui ! Quel génie c’était Gainsbourg !

Nicolas dit: à

Arrête tes c.honneries W, on vie une époque formidable ! Grâce à mai 68 on baise à tous les étages !!!

hamlet dit: à

WGG cette époque de Flavius Josèphe n’a plus grand intérêt pour nous.

vous feriez mieux de vous concentrer sur le passage de la République à l’empire !

notamment l’usage qui a été fait de la culture pour mettre fin à 400 ans de République ! donc bien plus longtemps que la nôtre !

et vous verrez que la ressemblance avec ce qui se passe actuellement est saisissant, bien plus que votre Flavius Josèphe de mes deux !

Delaporte dit: à

Gainsbourg avait une inspiration très limitée, et ce n’était pas un gros travailleur. Ses films en portent la marque paresseuse. Ses chansons aussi, sauf quelques-unes qui restent certes des réussites. Mais Gainsbourg n’était pas un génie, même s’il avait celui d’attirer le fric pour du vent (comme dans cette petite crotte que fut son roman, Evguénie Sokolov, ni fait ni à faire, et tellement décadent !).

Widergänger dit: à

hamlet dit: 6 mai 2018 à 13 h 53 min
WGG cette époque de Flavius Josèphe n’a plus grand intérêt pour nous.
____________
C’est pas bien ! Tu le fais exprès, vilain, de toujours me contredire pour te rndre intéressant au lieu de discuter tranquillement ! Voilà encore une cause de profonde tristesse sur ce blog, de rencontrer tant de sottises toujours et sans cesse, immer wieder comme on dit en allemand. Ce continuel flux de sottises…! Ah, il faut vraiment voir ça ! C’est toute notre époque. Autrefois, on rncontrait les gens au bistrot à Saint-Germain-des-Prés, et la discussion pouvait s’engager. Aujourd’hui, on rencontre des hamlet qui aiment cultiver la stupidité sans arrêt, sans arrêt, sans jamais se lasser. Faramineux, quand on y songe ! Une telle époque ne peut que finir mal.

Delaporte dit: à

Et puis Gainsbourg, les trente dernières années de sa vie, était en permanence sous alcool. Cela avait comme effet d’affaiblir son esprit, autrefois brillant. Il s’est complu dans cette cuite perpétuelle, qui faisait de lui un clown grotesque. On n’est pas un génie parce qu’on boit. Il a bu, mais n’a pas assez travaillé, et s’est reposé sur les lauriers de la vigne au lieu de faire quelque chose qui resterait. Résultat des courses : Gainsbourg est un has been.

Widergänger dit: à

Delaporte dit: 6 mai 2018 à 14 h 06 min
Gainsbourg avait une inspiration très limitée, et ce n’était pas un gros travailleur. Ses films en portent la marque paresseuse.
_________
Voilà encore un autre imbécil qui ne baisse jamais les bras, une énergie véritablment démentielle dans la sottise. Et c’est comme ça tous les jours !

Delaporte dit: à

Sa fille voulait faire un musée de sa maison rue de Verneuil. Mais le projet a, au fil des ans, été abandonné. Même ça, c’était trop, évidemment…

Delaporte dit: à

wgg n’est donc qu’une groupie énamourée de Gainsbourg, fameux poète s’il en fut. Et Hölderlin, Mallarmé, et le reste, dont vous nous rebattiez les oreilles ? Vous avez changé d’objet pour nous casser les couilles ? En même temps, vous êtes bien un pur produit de cette société postmoderne, qui remet au même niveau la pacotille (Gainsbourg) et le vrai génie (Hölderlin). Qui, après cela, ira encore admettre ce que vous écrivez ? Vous prouvez votre imbécillité en matière de jugement critique.

Delaporte dit: à

Un exemple de la poésie (commerciale, très commerciale) de Gainsbourg, écrite en puisant son inspiration dans le pastis et la Gitane :

L’ami Caouette
Me fait la tête
Qu’a Caouette?
La petite Noé
Veut plus me parler
Qu’a Noé?
L’ami Cao
M’a mis k.o.
Qu’a Cao?
La petite Ramel
M’est infidèle
Qu’a Ramel?
Monsieur Hannibal
Me mine le moral
Qu’a Hannibal?
Mam’zelle Leçonlon
Me traite de con
Qu’a Leçonlon?
L’ami Caouette
Me fait la tête
Qu’a Caouette?
Mam’zelle Gibi
M’traite d’abruti
Qu’a Gibi?
L’ami Outchou
M’jette des cailloux
Qu’a Outchou?
Mam’zelle Binet
S’est débinée
(oh) qu’a Binet?
Le petit Member
Me jette des pierres
Qu’a Member?
Mam’zelle Lamar
De moi…

Nicolas dit: à

M’est avis que ça vaut bien un Nobel. T’entraves rien, à cette allure là t’iras pas au paradis!

Delaporte dit: à

Autre exemple lamentable d’une chanson de Gainsbourg, au cynisme assez typique (en plus il était misogyne !), dans laquelle le trait est grossier et l’aspect canaille bien trop alourdi par un évident manque d’inspiration :

Tu es belle, vu de l’extérieur
Hélas je connais tout ce qui se passe l’intérieur
C’est pas beau, même assez dégoutant
Alors ne t’étonne pas si aujourd’hui je te dis va t’en
Va te faire voir, va te faire voir ailleurs
Tes roudoudous, tout mous, tout doux et ton postérieur
Il est beau vu de l’extérieur
Malheur moi qui ai pénétré à l’intérieur
C’était bon, ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses là n’ont qu’un temps
Va te faire voir, va te faire voir ailleurs
Tes roploplos, tout beaux tout chaud et ton gros pétard
Il est beau vu de l’extérieur
Qu’est ce qui m’a pris bon Dieu
De m’aventurer l’intérieur
C’était bon, ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses là n’ont qu’un temps
Va te faire voir, va te faire voir ailleurs
Tes deux doudounes, tes robalounes et ton petit valseur
Il est beau vu de l’extérieur
J’aurais du me me fier pas me risquer l’intérieur
C’était bon, ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses là n’ont qu’un temps
Va te faire voir, va te faire voir ailleurs
Et sans délais, et tes boites lait et ton popotin
Il est beau vu de l’extérieur
Pauvre de moi qui me suis risqué à l’intérieur
C’était bon, ça évidemment
Mais tu sais comme moi que ces choses là n’ont qu’un temps
Va te faire voir, va te faire voir ailleurs
Tes beaux lolos, en marshmallow et ton petit panier
Il est beau vu de l’extérieur
Mais tu sais comme moi tout ce qui se passe l’intérieur
C’est pas beau, même assez dégoutant
Alors ne t’étonne pas si aujourd’hui je te dis va t’en
Va te faire voir, va te faire voir ailleurs

Delaporte dit: à

Un dernier exemple, pour montrer tout l’effondrement d’un esprit sans profondeur, qui faisait des rimes décadentes pour des images poétiques tellement artificielles, bonnes à consommer dans l’instant puis à oublier tout de suite :

Comment oses-tu me parler d’amour toi hein
Toi qui n’as pas connu Lola Rastaquouère
Je lui faisais le plein comme au Latécoère
Qui décolle en vibrant vers les cieux africains
Elle avait de ces yeux un vrai chat abyssin
Et ses seins deux sphères
Entre lesquelles j’abandonnais deux mois de salaire
Pour y rouler mon pauvre joint
Quand dans son sexe cyclopéen
J’enfonçais mon pieu tel l’Ulysse d’Homère
Je l’avais raide plutôt amère
C’est moi grands dieux qui n’y voyais plus rien

Delaporte dit: à

Pour ce qui est « cinéma », Gainsbourg a surtout fait des films publicitaires, bien oubliés aujourd’hui. Il a noyé dans la facilité et la pacotille le peu de talent que Dieu lui avait donné.

Janssen J-J dit: à

Depuis sa découverte de la vie en ehpad et une longue déprime à l’approche d’une retraite mal négociée, il voyait dans la bouée de sauvetage RDL comme une méduse dérivante bien décidée à ne point s’échouer sur le rivage. D’autant que le nouveau foyer de ses verres de contact l’avait amené subrepticement à changer de prisme ou de focale. Il finit alors par s’apercevoir qu’il y existait de véritables « interlocuteurs » non réductibles à des créatures immatérielles impunément dézinguables ou défendables, sans grand souci d’épargner leur véritable sensibilité. L’image du justicier arrogant et fragile qu’il se donnait à lui-même lui avait suffit pour catégoriser le monde entre « intéressant-es », « cons.nes » et « flottant.es ». Et tout allait bien tant que chacun.e se confortait peu ou prou dans ses réactions à cet élémentaire schéma d’intelligibilité, lui faisant accroire en sa propre lucidité psychologique. Bien évidemment, il était encore et plus profondément atteint de myopie et de stupidité que l’ensemble de ses congénères. Une chose était sûre, pourtant : il s’opérait en son vieillissement cérébral une heureuse éclaircie, la couche corticale habituelle de son cynisme acerbe ou ironique se dissolvait progressivement. Elle lui avait longtemps fait décoder le monde à l’aune d’une extrême politisation interprétative du moindre événement d’actualité littéraire ou autre, un biais dogmatique protecteur spontané devenu de plus en plus insupportable à ses propres yeux, dans son monde professionnel notamment. D’où son besoin de se réorienter sur d’autres paramètres, et à tester les effets de sa désaliénation progressive sur le blog de la rdl, le seul qui, au demeurant, lui permît ce genre d’expérience. En effet, il avait non seulement besoin d’y laisser des traces publiques de ses errances pour se prouver qu’il n’avait pas rêvé, mais également pour essayer de mieux comprendre pourquoi et comment elles avaient pu engendrer des malentendus/entendus chez celles et ceux qui voulaient bien réagir à ses élucubrations et à sa part ludique. Ajoutons qu’il n’avait jamais eu l’occasion de sa vie de recourir au déversoir de la psychanalyse pour se débarrasser de ses miasmes quotidiens, ses journaux intimes puis le blog à Passoul y ayant suffisamment pourvu. Il observait à de nombreux signes récents que des changements de désidéologisation collective significatifs s’opéraient subrepticement. Il se passait quelque chose de beaucoup plus simple que ce qu’en tirait son collègue Hamlet, stigmatisant un air du temps macronien de la légèreté et de la lourdeur du bonheur sécuritaire… Non, ce nouveau besoin d’authenticité lui paraissait une tendance bien plus profonde : comme un besoin personnel de réintégrer un moi divisé à cause d’une assuétude aux mythomanies laissée à son libre cours sur des réseaux sociaux sans grande accountability. Comme un nouveau besoin encore peu théorisé de retrouver une cohérence de soi dépassant le malheur d’un moi professionnel et intime trop divisé, sans compter la chape de la conformité mortifère propre aux jeux de rôles et attentes implicitement institués sur la rdl.

Jean dit: à

— Bonsoir, Monsieur Janssen.

— Bonsoir, Nathalie.

— Tout va bien, Monsieur Janssen ?

— Tout va bien.

— Alors, bonne nuit, Monsieur Janssen.

— Bonne nuit.

…………………..

— Dis donc, Assia , Jannsen n’avait pas l’air trop bien ce soir. Tu n’as rien remarqué quand tu as changé sa couche ?

— Non … ça doit être ses ruminations postprandiales… Tu sais que ça fait partie des symptômes.

DHH dit: à

@WGG 10h 38
Flavius joseph n’est qu’un militant qui change de bord et se retourne contre ceux qui continuent à mener la lutte à laquelle il a eté associé ;c’est un parcours classique et un tel homme cela s’appelle un traitre . c’est ce qu’indique le sous titre que Vidal Naquet donne à l’édition qu’il preface de la guerre des juifs : »du bon usage de la trahison .
En ce qui concerne son assimilation ulterieure qui fait de lui un romain, écrivant en grec comme tous les gens chics, elle ne correspond pas à une situation originale que ce soit dans l’antiquité ou de nos jours, car en général la pente naturelle des immigrés ou des peuples conquis et aussi leur appetence ,c’est était de se couler dans le moule linguistique et culturel de la nouvelle patrie souvent d’ailleurs au prix d’une déculturation regrettable .
Cela a magnifiquement marché en France ,y compris outre-mer, et ça ne marche plus .Pourquoi ?la faute aux salafistes ?peut-être , mais pas seulment sans doute .
Quand on vient comme moi d’un monde qui doit tout à son adoption par la France ,dont les enfants sont de génération en génération reconnaissants des cadeaux sans prix qu’elle leur a apportée avec sa langue et sa la culture, on enrage contre les idéologies délétères qui veulent priver une population de la chance que nous avons eue

Jean dit: à

— Bonsoir, Monsieur Janssen. (moi)

Erratum : — Si Monsieur Janssen a droit au rituel des  » Bonne nuit  » simple, c’est qu’on n’a pas eu à lui changer sa couche ni à le mettre au lit.

Mais, je l’avoue, je n’ai pas su me retenir.

Jean dit: à

 » Bonsoir, Monsieur Janssen  » (moi)

Il y a une chanson de Michel Berger qui dit :

Je chante pour tous ceux
Qui n’ont pas de chez eux ….

Il y a aussi ceux qui n’ont plus de chez eux. Et pour eux, pour ceux aussi qui partagent leur détresse et qui s’efforcent d’adoucir leur solitude,

ça fait mal, ça fait, mal, ça fait mal.

Nicolas dit: à

Delaporte c’est le genre à sucer des mister freeze

D. dit: à

Je ne vous permets pas de dire cela de mon camarade gauchiste Delaporte, Nicolas.

Jean Langoncet dit: à

Can’t compete

Ba ba ba ba Barbara Ann
Ba ba ba ba Barbara Ann

Barbara Ann, take my hand
Barbara Ann
You got me rockin’ and a-rollin’
Rockin’ and a-reelin’
Barbara Ann ba ba
Ba Barbara Ann

https://www.youtube.com/watch?v=vPRonG87eKw

Widergänger dit: à

En effet, DHH.

Mais c’est précisément parce qu’il n’a rien d’original qu’il est emblématique de la puissance d’intégration de la citoyenneté romaine. Tel était l’objet de mon commentaire.

Delaporte dit: à

Merci, D, pour ce Benoît Hamon très à l’aise devant les enfants. Il pourrait même en venir à leur expliquer pédagogiquement l’abolition légale du travail. Je suis sûr que ces beaux enfants seraient preneurs.

Widergänger dit: à

@DHH,
ce que montre Florence Dupont c’est au contraire que dans l’Antiquité romaine, dans l’empire à tout le moins, la déculturation n’était pas si importante que ça. Il y avait du métissage dans l’air, comme aujourd’hui aux Etats-Unis. L’exemple juif est sans doute une exception, et encore ça dépendait de quels Juifs à l’époque.

Delaporte dit: à

Avant de mourir étouffé d’une manière ou d’une autre, j’attire votre attention sur le fait que Benoît Hamon est le seul candidat à avoir envisagé sérieusement la baisse du temps de travail, l’idéal restant évidemment un temps de travail de zéro qu’autoriserait enfin une abolition légale du travail définitive et complète :

https://youtu.be/EK9t6DiIga0

Jean Langoncet dit: à

@Écoute donc papy

Aux trumpistes : dans ces conditions, la force de persuasion tient-elle davantage dans la rhétorique que dans la poudre (aux zieux) ?

Nicolas dit: à

@le force de persuasion

lol

Donne de l’herbe à des veaux et ils feront meuh

rose dit: à

Giovanni Sant Angelo

dit-on du docteur Petiot qu’il est né à Villeneuve Saint Georges ?

Non.
Le lieu de naissance de tel criminel n’augmente pas notre chance de le comprendre. C’est donc à proscrire.

Voila, voilou, Giovanni; ce qui expliqua mon énervement passé.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…rose à 20 h 33 min,…

…j’écris, sur des suggestions, qui, me semble, adaptées, à mon profil,…et, sans convictions,…

…je viens de voir, le docteur Petiot, avec sa fiche, sur Google,…

…en quoi, que cela, a un lien, avec, ce que j’ai écrit,…

…il ne faut, pas, dans, les conversations, que tout ce qui s’écrit, soit juste, une démarche, à rentrer, dans, des dogmes,…préétablis,…

…c’est un billet – libre,…je ne remplit, pas un formulaire d’embouche,…pour une place vacante,…
…j’écris, libre, à un moment, de paix,…
…rien à voir, avec, vos exaspérations mise en reliefs,…

…comprend pas, votre raisonnement,…
…et, pourtant, je n’ai pris, que 5 min,…au soleil,…
…je crois, que je suis allergique, au soleil,…
…si, je retourne, a mes terres du soleil, je suis prévenu, de rester, en calèche, avec, des boissons rafraichissante, et, une compagnie  » grivoise « ,…pour rire de tout,…
…merci, d’avoir répondu, à tout hasard, tout est bon,…
…je ,e désire, pas, d’explications, sur le personnage, Petiot,…et ses problème, d’existence social,…etc,..
…çà nz me mousse pas, sur odes,…etc,…

Jean Langoncet dit: à

@et ils feront meuh

et ils seront heureux – c’est ce qu’en dit Héraclite dans des circonstances analogues ; pas moyen de remettre la main sur le volume publié au PUF pour vérifier ce qu’en dit Conche

Jazzi dit: à

Bien parlé, DHH à 16 h 22 min !

Nicolas dit: à

Oui comme dans la célèbre expression « heureux comme un nazis »

Jean Langoncet dit: à

Un nazi repu d’herbe ; fine observation

rose dit: à

Giovanni

et sans convictions écrivez-vous
Sa suprême angoisse, c’était la disparition de la certitude. Il se sentait déraciné. Le code n’était plus qu’un tronçon dans sa main. Il avait affaire à des scrupules d’une espèce inconnue. Il se faisait en lui une révélation sentimentale entièrement distincte de l’affirmation légale, son unique mesure jusqu’alors. Rester dans l’ancienne honnêteté, cela ne suffisait plus. Tout un ordre de faits inattendus surgissait et le subjuguait. Tout un monde nouveau apparaissait à son âme, le bienfait accepté et rendu, le dévouement, la miséricorde, l’indulgence, les violences faites par la pitié (…)
il faudrait aller jusqu’à
Hibou forcé à un regard d’ aigle.
Puis jusqu’ à
Or, il venait de faillir.

je crois comprendre pkoi il se suicide, pck tout s’ écroule.

rose dit: à

Giovanni

…en quoi, que cela, a un lien, avec, ce que j’ai écrit,…

Aucun, ne cherchez pas.
Juste un exemple donné quant au Marseille mis en exergue.
Et puis l » exaspération lié au billet baclé contrairement au précédent très soigné.
Femmes traitées par dessus la jambe, contrairement à ce qui leur est nécessaire.

rose dit: à

exaspération liée, pardon

rose dit: à

…comprend pas, votre raisonnement,…

pck par bonds et raccourcis, association d’ idées.

…et, pourtant, je n’ai pris, que 5 min,…au soleil,…
…je crois, que je suis allergique, au soleil,…

Mon dieu, mon dieu ( la tête prise entre les deux mains)…

rose dit: à

comme les lémuriens ?

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…juste, pour une ligne,…

…le plus, que j’ai, à écrire,…c’est , que mes écrits, ne servent, qu’à ceux, qui les comprennent, comme, je les écrit,…

…les autres, tout les autres, peuvent, les interpreter, comme leurs imaginations vagabondes,…
…c’est, leurs libertés, naturelles,…D4EXISTER?;;;

…j’ai, vu, votre lien, sur la violence faites aux femmes, mais, j’y suis, en quelque chose, de quoi,…riens,…

…j’ai affaires de quoi, de m’occuper, de ce qui ne me regarde pas,…
…le plus, à être gêner, c’est, quand, à l’Académie des Beaux-Arts,…on me dit,…
…aujourd’hui, c’est  » modèle nu « ,…
…et, je suis, planté, devant,cette femme,sans hontes, avec automaticité,…
…à dessiné, ce corps dévoilé,…
…c’est un choc, sur la morale, et sociétés, de voir, pour l’emploi, se devoir se prostituer, à la vue, des artistes, en herbes,…

…alors, la violence faites aux femmes, c’est pas de mon ressort, tirer, votre plan, de ce qui existe déjà,partout, chemins faisant,…etc,…

…ce sont, de grandes personnes, elles se rencontrent, çà doit forcément, procéder de mœurs ancestrales,…ou autres amalgames des fonctions, argent & monay et turpitudes autoriser,…
…c’est, pas pour rien, que je ne me colle, avec personne,…
…les liens de cocu, sont énormément ouvert, avant et après, les unions ou mariages,…
…trop de fric c’est chic,…
…comme éducations nationales, en Europe,…à vendre, son cul, au monde entier,…à nos héritiers, cartaginois, de séparer, les enfants en otages, et les parents, en esclavages, …pour des architectes et l’argent pour les temples,…
…aujourd’hui, vous avez les médecins, les parlementaires, des lois, pour des culs en l’air,!…
…la donne, des lois, pour des misérables qui s’ignorent,…
…mon café, est prêt,…et le chat, disparu depuis , plus d’un mois,…allez savoir, dans qu’elle casserole il à finit ses jours,…
…vivre, avec des gens pareils, autour de moi,…
…pourtant,c’est pas 1940 – 1945, avec les chats, du mont des arts,…
…la politique des ordures aux pouvoir,…
…et collabos de merdes, pour des misérables,…inouïs,…etc,…
…je ne vous répond plus, à la même enseigne, des autres cloches, sur ce site,…
…etc,…

renato dit: à

Lorsque les fanatiques lancèrent leur fatwa insensée contre Rushdie, Pynchon, souhaita lui apporter son soutien et demanda à le rencontrer : c’est peut-être peu, mais c’est quelque chose — compte tenu de son souci de ne pas apparaître en public et de son goût de conduire une vie secrète. Au contraire, les membres du Nobel —jouons-la insulteur dantesque — : minables intellectuels sociaux-démocratiques prisonniers de quelques ineptes instances dogmatiques qui ne savent se tenir à ce qui réellement advient, pauvres d’expérience communicable refusèrent de suivre Gyllensten — qui était sensible au sort de Rushdie —, et ils ne s’exprimèrent pas contre cette aberration archaïque. Or, puisque reconstruire le passé signifie délimiter l’espace des convictions représentables, on peut sereinement avancer une hypothèse relative aux mots suggérés par la souris qui trotte dans la boîte à chaussures où ces lecteurs sans aucune épaisseur rangent leur encéphale : « il ne faut surtout pas molester les grands délinquants, harceler les femmes suffit largement si l’on veut poser son homme ! » Foutriquets incultes, arides et insensibles, ils laissèrent à d’autres la charge de préserver les valeurs que les sociétés civilisées ont développé afin de protéger la fragilité du corps humain : dénoncer et repousser la violence où et quand elle se montre. Depuis, faute de sens moral le prix Nobel de littérature n’a plus de valeur, et que des écrivains acceptent de participer à cette bouffonnerie grossière est une insulte à l’art d’écrire.

renato dit: à

Enfin ! on faisait appel à la fiction juridique lorsqu’on voulait débattre sur le fond !

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