Michel Houellebecq dit bonsoir aux amis du club des poètes
A moins de ne pas vivre en France, ou d’être fermé à la lecture et à l’écoute des médias français, vous devez être des rares à ignorer la parution du cinquième recueil de poèmes de Michel Houellebecq Configuration du dernier rivage (104 pages, 15 euros, Flammarion). Dans un élan remarquable, avec une ferveur nord-coréenne, ils l’ont porté au plus haut et estampillé fin XIXème, quelque part entre Laforgue et Verlaine, ce qui a le mérite d’éviter les superlatifs aussi bien que l’analyse. Il est vrai qu’elle tourne court tant la matière est scolaire ; le recours à la rencontre ou à l’interview-fleuve, quittant rapidement les rivages de la poésie pour l’inviter à réfléchir autour des autres poètes ou sur l’état du monde, est alors le moyen le plus pratique pour n’avoir pas à affronter le texte dans toute son indigence. Mais que lui a donc fait la poésie pour qu’il s’acharne ainsi ? Au moins, le cinéma a la paix depuis le mauvais coup perpétré à son endroit avec La possibilité d’une île. Et au moins, un certain sens de l’humour et un don naturel pour le comique sauvaient ses plus récents romans de l’emphase ; alors que là, même pas. Ce n’est que clichés et facilités. Il se regarde versifier, ils le contemplent pétrarquiser.
On sait que le poète en lui (tout écrivain a un poète en lui, sinon il ne serait pas écrivain, mais il ne sent pas obligé pour autant de faire œuvre de poète) nourrissait le rêve secret d’installer du religieux dans les parkings souterrains. Mais à l’examen, on a l’impression d’être en présence de pastiches d’antimodernes. En voie de béatification par les béats pour son habileté à transfigurer la banalité du vide, il a l’art de faire passer la simple ritournelle pour une élégie. On ne doute pas qu’ils l’aient lu et qu’ils s’en soient délectés, mais on doute qu’ils aient jamais lu un autre poète, même à l’école. On ne voit pas autrement comment ils pourraient écrire que sa transcription poétique de la modernité urbaine et capitaliste est baudelairienne, que son sens de la mélodie française est aragonien, que ses métaphores sont inédites, que son lexique est mallarméen… N’en jetez plus ! Ont ils perdu le sens du ridicule pour oser comparer au génie de Lautréamont ces vers de mirliton où l’auteur potache, que la grâce a déserté peu après ses premières tentatives poétiques il y a vingt-cinq ans, peine à faire rimer « m’habite » avec « ma bite » ? Un jour, lorsqu’on dressera le bêtisier littéraire de l’époque (je sais, je sais, on m’y trouvera en bonne place), lesquels tiendront la rampe, des thuriféraires de BHL, de Christine Angot ou de Michel Houellebecq ? Ceux de ce dernier semblent bien partis.
Son portrait diffusé pour cette occasion en témoigne : à l’image d’un sympathique Droopy légèrement allumé a succédé celle, nettement plus sombre, d’un cocker dépressif. A-t-il seulement conscience que son recueil n’aurait eu guère de chance d’être publié s’il n’était signé du nom de l’écrivain-français-contemporain-le-plus-connu-dans-le-monde ? Lui est pathétique dans son exercice, si appliqué qu’il en fait surgir toutes les coutures scolaires ; à chaque page sourd le désespoir d’un homme seul, inconsolé de la disparition de son chien Clément ; les autres, les panurgistes, eux, sont sans excuse. Peu nous chaut qu’ils en fassent le champion de France de lancer du distique ; mais de grâce, qu’ils cessent d’accoler son nom à ceux de Baudelaire et de Toulet ! Et dire que ses défenseurs, lorsqu’on les confronte à la puérilité du recueil, se font les avocats du médiocre (« oh ce n’est pas si mal après tout ! ») avant de lancer l’argument censé tuer : « Au moins, grâce à lui, la poésie est à la une de Libé … » Comme si à l’arrivée la poésie pouvait tirer quelque profit de son tercet gagnant alors qu’il ne cesse de conchier l’ensemble de ce que le roman et la poésie ont produit au XXème siècle !
Sa musique ? Jugez-en déjà par cette petite anthologie portative d’extraits de différents poèmes piqués dans Configuration du dernier rivage :
«Supermarché des corps où l’esprit est à vendre,/Et des psychologies se tordent et se dénouent/Sous le soleil. Bronzés, rien ne sert de prétendre/Que vous avez une âme. (Mémoires d’une bite)
Tout futur est nécrologique/ Il n’y a que le passé qui blesse. (…) «C’est la face B de l’existence, / Sans plaisir et sans vraie souffrance / Autre que celles dues à l’usure, / Toute vie est une sépulture (Face B)
«Sous le ciel de valeur « uniforme », / A équidistance parfaite de la nuit, / Tout s’immobilise»
« Voici que les stations défilent/ Je pense à la correspondance;/ La vie est là, presque docile,/ J’ai simplement manqué de chance. »
«Tu te cherches un sex-friend / Vieille cougar fatiguée / You’re approaching the end, / Vieil oiseau mazouté.
« Le spectacle assez dégoûtant / De ces deux cadavres à lunettes / Nous aurait fait grincer des dents / Si nous avions été honnêtes.»
«Par la mort du plus pur / Toute joie est invalidée / […] Il faut quelques secondes / Pour effacer un monde»: «Nous vivrons mon aimée sans aucune ironie, / Et nous achèterons peut-être des canaris / […] Et plus je te connais, plus mon regard est fixe.»
« Je sens ta peau contre la mienne/ Je m’en souviens je m’en souviens/ Et je voudrais que tout revienne, Ce serait bien. »
«Les hommes cherchent uniquement à se faire sucer la queue /Autant d’heures dans la journée que possible / Par autant de jolies filles que possible. / En dehors de cela, ils s’intéressent aux problèmes techniques. / Est-ce suffisamment clair ?»
« Nous vivrons mon aimée sans aucune ironie,/ Et nous achèterons peut-être des canaris./ J’aime quand tu vas nue répondre au téléphone,/ Il y en a peu qui aiment et très peu qui se donnent. »
«Dans un sens, il est plutôt agaçant de constater que je conserve la faculté d’espérer»
«Et à quoi bon écrire des livres / Dans le désert inattentif ?»
(« L’autre soir à Varsovie » photo Passou ; « M.H tout récemment » photo Roberto Frankenberg)
789 Réponses pour Michel Houellebecq dit bonsoir aux amis du club des poètes
A moins de ne pas vivre en France, ou d’être fermé à la lecture et à l’écoute des médias français, vous devez être des rares à ignorer (…)
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adepte de la logique traubienne à présent ?
Autant j’avais trouvé des pistes intéressantes dans certains de ses romans (et les entretiens qui ont suivi), autant ces prestations pompeuses sur la poésie et ces écrits (Les citations sont éclairantes et désolantes) me laissent de marbre. Je préfère relire le poèmes cités dans et sous le billet précédent : Paul Celan, Lorand Gaspar. La langue poétique est ici injustifiée. Il laisse couler les mots comme ça vient. C’est certainement important pour lui qui ne cesse de se questionner mais pour nous, lecteurs, quel vide et quelle insignifiance.
Houellebeck n’est que le résultat d’un système culturel et éditorial qui dure depuis quelques dizaines d’année. Peut-être serait-ce ce système qu’il faudrait dénoncer. Le problème est que sous Houellebeck il n’y a plus que le vide. Et il est difficile de manger le vide.
Qui se ressemble, s’assemble, Philippe.
…
…autres parcours, autres expériences, nouvelles graphies des textes en lectures,…
…nouvelles montures de verre pour des pots de chambres,…concomitantes,…etc,..
…
Houellebecq est le Frigide Bardot de la littérature.
Bah, ce n’est pas si mauvais, une fois mises de côtés les prétentions.
« Sa musique ? Jugez-en déjà… »
Mais non, ce sont d’humbles paroles, les paroles de chansons non encore écrites.
Pour peu qu’on les imagine portées par la rutilance d’un orchestre et la voix chaude d’un grand chanteur (Ferré-Ferrat?), on écouterait la romance avant de se pencher sur les mots.
La chanson toucherait les collégiens, les ados d’un cercle disparu, les prolétariens rebelles ou ceux qui n’ont pas eu la chance de tomber dès l’enfance dans la marmite littéraire.
— « T’as vu ça? »
« Voici que les stations défilent/ Je pense à la correspondance;/ La vie est là, presque docile,/ J’ai simplement manqué de chance. »
C’est fort, hein?
C’est dit si simplement…
– Il n’y a que lui à avoir démasqué le désir, le désir de mec
«Les hommes cherchent uniquement à se faire sucer la queue /Autant d’heures dans la journée que possible / Par autant de jolies filles que possible. »
Il faut être très courageux pour écrire cela. Tu imagines le scandale dans l’establishment? Profs raide morts. Et la musique!… « uniiiiquement… suuucer la queue »
C’est cool.
Ces chansons seront écrites. Elles donneront à ces poèmes le statut plus modeste de « lyrics » de qualité.
« Nous vivrons mon aimée sans aucune ironie,/ Et nous achèterons peut-être des canaris. », c’est fait pour la chansonnette qui accompagne le croissant trempé dans le café du matin…
Allons, ne boudons pas le plaisir des autres.
« Notre époque n’a jamais compté autant de poètes », dit Lionel Ray avec raison. Mais Michel Houellebecq n’en fait manifestement pas partie. Son recueil ne vaut même pas un commentaire.
Une époque qui méprise ses poètes ne mérite que l’oubli. Époque pauvre, pauvre époque.
Michel Houellebecq ne mérite qu’un bon coup de pied dans le cul. Et encore, on aurait peur de se salir !
Michel Houellebecq ne mérite qu’un bon coup de pied dans le cul. Et encore, on aurait peur de se salir !
Vous n’avez pas honte, Mauvaise Langue?
Votre légèreté est plus coupable que la lourdeur de notre poète.
Vous accordez peut-être à votre tatane une propreté exagérée, et Houellebecq, malgré sa flemme, prend une douche avant de dormir (cherchez la femme: c’est toujours la femme qui peut vaincre la flemme du bonhomme – sinon, rien).
Etes-vous encore dans le fameux « Touches moi pas » du Salon de l’agriculture?
Allons, allons.
Peut-on l’imiter? N’être pas fait pour vivre en société / Quel Abel Gance.
«Les hommes cherchent uniquement à se faire sucer la queue /Autant d’heures dans la journée que possible / Par autant de jolies filles que possible. / En dehors de cela, ils s’intéressent aux problèmes techniques. / Est-ce suffisamment clair ?»
Non.
Bien sucer une queue est aussi un problème technique.
On reste dans une logique de vestiaire.
Ce qui est plus intéressant, ce sont les commentaires des femmes (excédées, ironiques ou complices) sur ces pratiques qu’on ne présente, à tort, que d’un point de vue masculin, quel ennui..
Le machisme n’est pas la présence ou l’absence de la force, c’est la domination du sens unique, tout simplement.
Quel fleuve nous a pris, où montait la vase ?
Nous sommes restés au fond.
Le courant roule au-dessus de nos têtes
Et courbe les roseaux qui ne parlent pas.
Les voix
Sous le châtaignier sont des pierres
Que jettent les enfants.
(G. Séféris, Trois poèmes secrets, 1966)
Disons que pas mal ça nous dépasse.
Tu marches
à pas indéfinis
comme
dans une ville.
Tu fuis
vers le dedans,
dans l’exil muet
des choses.
Il n’y a personne,
La vie est sans passé
ni futur. Tu marches
Vers le centre : chambre
à miroirs que traverse
le temps.
(Lionel Ray, Syllabes de sable)
« Pour comprendre l’inutilité d’une œuvre littéraire, il suffit de la traduire dans une langue quelconque. »
(Léonide Pervomaïsky, poète juif ukrainien)
» En voie de béatification par les béats pour son habileté à transfigurer la banalité du vide, il a l’art de faire passer la simple ritournelle pour une élégie. »
En voie romaines de béatification par les méats, pour son habileté à transfigurer la banalité du vide, il a l’art de faire passer la simple ritournelle pour une élégie sèche !!! !! !.
Bonux.
Dommage pour les spermatos … .. .
Et c’est ainsi qu’une Frigide Bargeot restera pour quelques heures !!!.
Mais :
à chaque époque,
le mérite de ses poètes…
Le H de son être,
n’est point mon Hash … .. .
avant de lancer l’argument censé tuer : « Au moins, grâce à lui, la poésie est à la une de Libé … »
putain, on n’ose pas imaginer ce qui se serait passé s’il n’y avait pas mis tant de cul pour ploucs …
quand on parle du loup…
Quant à se prévaloir du Mal d’Aurore,
demain il fera jour, heureusement !.
Et que le chichon,
sans « h » :
donne oued du bec.
Savoir peut-être et vouloir ignorer,
passer à côté, ne pas voir, refuser ?
Harmoniaisement.
Tarie, la poésie,
de langue pendante,
Bleue et rose.
Pauvre passou, je vous plains…
(Léonide Pervomaïsky, poète juif ukrainien)
Si,
intelligent,
ayant survécul,
mal cité,… .. .
Tant pie de vache :
MLM.
Dans Bonux, il y avait le cadeau
et dans Pax, les petites autos.
Lessivieusement.
« Un jour, lorsqu’on dressera le bêtisier littéraire de l’époque (je sais, je sais, on m’y trouvera en bonne place) »,…
Mais avec circonstances atténuantes,
en regard d’un tel Pouëtte, pouëtte, pouëtte !.
Le nom devenu marque déposée
indique donc une qualité,
basse, moyenne, élevée.
Par la critique aidé,
au lecteur de trier !
Librairieusement.
Ah que grand dommage :
ce que pèse ton cul,
LML,
jamais ton col ne saura
par manque de courage !!!.
De 1/2 1/4,
apostat avéré
hongre toujours sera !.
Quant au 1/8,
respect,
certain fumet m’indispose !!! !! !.
Encore !.
Bonux.
passer à côté
c’est à la mode, tout le monde se branle en matant le voisin…
До свидания,
пожалуйста.
Nitchevo,
nitchevo,
Silence … .. .
Et le roi d’Espagne,
ce jour,
à Monte-Carlo,
est tombé !.
Good Game !.
Que veut dire l’indifférence :
une ressemblance avec l’autre
ou rester semblable à soi-même ?
Selon la force d’une œuvre,
entrer en résonance
avec ou non.
Voxpopulibrement.
la bonne question serait-elle « qui a ordonné au peuple de se taire ? »
sans blague,
démagotrokon
mais c’est vrai que pour puer, ça schlingue !
C’est le problème avec Houellebecq. Il va fouiner là où il faut et il devine juste, mais il ne travaille jamais assez ses textes. Et la chose se répète désormais à chaque parution, est-ce que c’est un choix, quelque chose comme une marque de fabrique, ou une limite technique Independent de sa volonté ?
Une portée sans demi soupir … .. .
Clef de sol à terre :
Ma mère,
Eternelle Demoiselle,
A son sein, tétant,
J’allais.
Et porté sans soupir,
clef d’ut en air :
Brumes salées,
Au printemps leurs cris percent,
Goélands ensoleillés.
Nonne notte !!! !! !.
Sans portée mais avec soupir,
Clef de fa sanguinaire :
« Pour elle, d’une douzaine de lapereaux,
Un sizain, je fis…
Rouge, restent la pierre et le marteau. »
Ça, par exemple :
L’arc aboli de tristesse élancée.
Dans une lutte imperceptible, ultime
Se raffermit conjointement, minime ;
Les dés sont à demi lancés.
Bon, sur le coup je n’ai pas envie de me perdre dans un jeu stupide car j’ai une migraine ce qui m’empêche de rire à plaisir. Je me limiterai à dire que certaines choses finissent sur le papier seulement parce que les gens ne lisent plus à voix haute.
Et quoi que l’on dise, la langue est chose orale, on l’écrit par paresse — Thot inspire le respect mais l’un des dieux qui lui sont proches (ou c’est un philosophe, peu importe) dit que le médicament qu’il a inventé sera un désastre pour la mémoire.
Abandonner l’oralité c’est aussi un désastre pour la matière sonore et en chevauchant ce destrier-désastre on arrive vite à une a-langue.
Là, portée dorée,
la clef est « mie » en huche :
Sans vague,
l’âme part,
à Vaux-de-l’eau !!! !! !.
Foutresquement !.
Oui, c’est dans le Phèdre. Par un bref apologue, Socrate conteste à Thot l’importance de l’écriture et se prononce en faveur de l’oralité.
Sans méchanceté,
mais constaté, et approuvé avec délicatesse :
« Abandonner l’oralité c’est aussi un désastre pour la matière sonore et en chevauchant ce destrier-désastre on arrive vite à une a-langue. »
je retourne me faire oraliser !!! !! !.
Bon moyen pour s’endormir en douceur !.
Et le propret de service qui nous sert des poncifs sur l’indifférence, il en pense quoi d’un père complice du viol de son fils le regardant comme un chien alors que cela n’en finit pas ???
Rayon filiation, le fils il récolte quoi, là ? Il DOIT penser quoi ???
Prière d’insérer la réponse qui convient:
– en penser quoi selon les poseurs bien pensant médianeuneuteuteux ?
– en penser quoi selon un bouffeur de merde professionnel payé pour en faire de belles vocalises en se branlant le cul ?
– en penser quoi selon le gars qui se la joue rappeur au supermarché tout en couchant chez maman ?
– en penser quoi selon la voisine du dessus de la cousine de la concierge du 12B ?
– en penser quoi selon un expert en histoire des religions (lèchage de cul compris) ?
– etc…
le père avec ce regard de chien, le père !
La voix reste un élément important dans la transmission des textes. Certes, le texte est désormais créé avec l’aide de l’écriture, il ne faudrait cependant pas abandonner le moment de l’oral lors de la création car l’oreille guide l’expression
Nous devrions employer les livres comme à l’époque de l’auralité’ (de auris), c’est-à-dire l’époque de transition entre la transmission orale et l’écrite. D’ailleurs la transmission orale de la connaissance provoque une impression plus forte et plus précise (en un mot, prégnante) que l’écrite car l’audition et un sens plus entraînant que la vue.
…
Cela dit, voici une version du bef poème de Yòrgos Sefèris
sans les grossiers stoppages de 0 h 06 min
Quel fleuve boueux nous a pris ?
Nous sommes restés au fond.
Le courant roule par dessus nos têtes
courbant d’inintelligibles roseaux ;
les voix sous le châtaignier
sont changées en pierres
que les enfants jettent.
« car l’audition est un sens plus entrainant que la vue » mange ta soupe et tais toi?
A propos d’oralité une de mes amies avoue etre experte en matière de fellation et conserve ce faisant une agréable voix, un de ses proches l’évoqua mentionnant un fabuleux gosier technique, il reste ainsi possible de joindre l’utile(la fellation)à l’agréable (la mélodie)bien qu’il demeure improbable de pouvoir simultanément faire état de ces deux qualités.
C’est que vous êtes tellement pris-e par la sous-culture psychanalytique que oubliez le sens premier du mot oralité, c’est-à-dire « état d’une civilisation dans laquelle la culture n’est pas consignée par des textes mais transmise oralement ».
Il faut que je le dise, en écrivant « oralité » je voyais la connerie basique du littérateur moyen pointer au portillon. Bien c’est fait, j’espère seulement que tant d’émotion érotique sous-entendue ou rappelée via l’amie experte en matière de fellation ne vous empêchera pas de réfléchir.
stade oral oralité ne s’applique pas qu’à la transmission culturelle dans une civilisation de l’écrit ,je n’oublie pas pour autant le sens premier du mot à vérifier, la fellation n’a jamais privé quiconque de reflexion,quelle idée!
Peut-être pas mais en bon obsédé c’est la première chose qui vous est venue à l’esprit…
Cela dit, je m’en fous… faites vos recherches autour de l’oralité et de l’auralité si cela vous chante.
BàV, pb
Le 20 avril à 14:16, j’ai tenté de vous répondre, ML….
« il reste ainsi possible de joindre l’utile(la fellation)à l’agréable (la mélodie)bien qu’il demeure improbable de pouvoir simultanément faire état de ces deux qualités. »
Bien au contraire, c’est possible ! Connaissez-vous le « Concerto pour DSK » de Cécilia Miammiam Glouglou : la version donnée au Concertgebouw de Bruxelles en 2011 est particulièrement prenante.
Houellebecq!
Ta poésie s’enlace,
Vieille limace,
Pleine d’arthrose
Comme autour d’un vieux tronc,
Tout le long de ta prose,
En forme d’étron.
La tentative poétique de houellaqueue est un petit miracle d’humour involontaire qui égaie depuis une bonne semaine notre morne quotidien de futur ex-libraire,alors merci michel!
Mais quand même,que l’éditeur publie cette pauvre poésie,on veut bien le comprendre,on ne refuse rien à un type qui tire à centmille,qui est traduit en trente langues,etc,mais que des critiques y aillent de leurs éloges,on se pince!Alors quoi?Soit les dits critiques prennent des vessies pour des lanternes,soit ils sont d’une parfaite mauvaise foi,et je ne sais pas ce qui est le plus affligeant.
Ce qui est le plus affligeant sera de voir arriver un de nota chez nous…
Des vers à la mords-moi le noeud,
d’une rare indigence,
d’une grande platitude,
sans résonance ni émotion,
pas même pré-textes à la moindre chanson.
Tandis que le roi poète Houellebecq va nu,
la critique le couvre-t-elle de soie, d’or et d’argent (brocart) ou de railleries (brocard) ?
« Ma vie n’a pas vingt ans/Et je ne sais que faire/Nous vivons dans des temps/Où règne la colère/Mon cœur n’a pas aimé/Il ne saurait le faire/Il sait que s’il le fait/Pour lui, c’est la misère/A quoi bon travailler/Pour n’être que des serfs ! »
Tout à fait étonnants, ces extraits choisis!
Une pauvre rime où meure une ligne et ces tristes choses seraient de la poésie ???
En effet, de quoi halluciner !
Ce ne sont que bribes de discours, ternes et plates. Plutôt l’essoufflement d’une prose de romancier qu’un souffle, même débile, de poète.
Un écrivain au bout du rouleau, peut-être bien, égaré sur une voie qui n’est pas la sienne.
Ouelbèc, c’est la langue de nulle part, transgenre, sans aucune différence dans la sonorité, langue mondialisée.
Il se mire, lit-on dans la presse et la radio nationale, il abandonne l’ oralité mais c’ est l’ or alité qu’il suce.
On pourrait dire de sa pouacrasie qu’ elle est mélofelle ( mais l’audi, pour un phalle).
Level, oh, d’or sur la photo à Passou!
Eh oui, il n’ a aucunement lâché les bribes sur les rouleaux de peinture de la vie courte des pages sans flamme arionisées!
«Tu te cherches un sex-friend / Vieille cougar fatiguée / You’re approaching the end, / Vieil oiseau mazouté. »
Faut-il continuer de paterposter plutôt que de cultiver le comment taire?
Ce n’est pas vraiment de la poésie, au sens classique du terme.
Petites maximes en prose à prendre ou à ne pas prendre.
Ce qui m’amuse, c’est la colère de ceux qui ne termineront ni roman, ni recueil de poésie, ni même traduction, et last but not least, ne sont même pas capable de travailler sur leur propre site.
Bref,
si le dernier travail de Michel Houellebecq est mauvais, sa réputation n’est plus à faire* et ses romans sont quand même des incontournables, que l’on les aime ou pas.
Michel Houellebecq est-il l’auteur Français le plus détesté ?
* Que toutes les langues moisies sans aucun talent s’en fasse une raison.
Note de bas de page: Michel Houellebecq ne désire pas « écrire bien », c’est un peu inutile de le pointer sur son style.
« d’or sur la photo à Passou ! »
Comme un voile jeté sur l’ordure de Varsovie ?
Passou, votre flash orangé comme une bicyclette qui s’ annonce comme un orage à l’affiche.
Prendre ses jambes à son cou…
Ciel, pétasse Clarke et son big intervue avec le Victor Hugo du jour et de la nuit, néon, NIETOPERZ!
«Tu te cherches un sex-friend / Vieille cougar fatiguée / You’re approaching the end, / Vieil oiseau mazouté. »
Ou sa maman à travers celles qui l’ont rejeté.
Michel Houellebecq ne réside plus en Irlande, par civisme fiscal, ou chassé par l’ennui irlandais ?
Michel Houellebecq ne désire pas « écrire bien »tkt
Il veut « écrire moche », et c ‘ est encore plus prétentieux!
Madame Angot prépare un recueil de poésie contemporaine, traitant de la fellation vue par les femmes actives.
Est-ce que vous vendez vos photos Passou?
La plage d ‘hier et le vélo d’aujourd’hui me plaisent bien.
Offre sérieuse, quel est éventuellement votre prix, plaisantins s’abstenir.
plaisantins s’abstenir.
Mon offre : 200 € pour la plage. 250 € pour le vélo Nietoperz.
Il s’agit d’un livre politique, l’histoire le montrera.
C’est un livre écrit devant la chaîne parlementaire, c’est un livre des interventions du mercredi. C’est un livre à mettre dans les mains de la presse, c’est un livre à mettre dans les mains des parlementaires.
Au sujet de la cosmétique en ce moment, on en rajoute. Mon, Michel, je lui demanderais volontiers le nom des créateurs du mobilier. Celui du siège du président. On connait les quatres têtes dorées qui surplombent les visages dans les plans fixes des interventions graves des ministres à l’assemblée, mais que sont-elles : symboliques ou décoratives?
Un livre encore sur les fastes.
OK, mais quel format, sur quel support, et quel tirage?
( Vous êtes un plaisantin à 9 h 32 mn)
plage poubelle : 205 €
vélo Nietoperz : 260 €
poubelle : 206 euros
nietoperz : 262 euros
Un livre encore sur les fastes.ssc
J’en reste encore sur les fesses!
plage = 404
vélo = 307
Nietoperz en polonais c’est le petit animal volant de l’ordre des chiroptères, un mammifère comme nous. Houellebecq pourrait s’envisager, même se vivre, comme un Bruce Wayne/Batman des années deux mille dix. Il écrirait la nuit des poèmes dans son antre qui décriraient la vie plate et morne que nous vivons toutes et tous dans le Gotham City des belles lettres où tant de meurtres, de cambriolages et de plagiats sont commis. Le jour, sous son identité passe-partout d’écrivain morose et sous sa parka verte des surplus de l’Armée Rouge, il jouerait le rôle que le monde littéraire attend de lui, celui du romancier de la modernité. Quelquefois ses poèmes nocturnes percolent jusqu’à nous par on ne sait quel moyen, quel canal ou quelle trahison. Il y a une pratique du Michel Houellebecq-poète, utile à la société, que ne voit pas bien, à mon sens et je peux me tromper, notre ami Pierre Assouline, journaliste à la Clark Kent le jour et Superman-critique la nuit.
Mais qu’ils sont nases. C’ est une vente au gré à gré, à l’amiable!
Oui ce siège là aussi du président de l’assemblée. Alors en ont-ils les moyens, c’est une belle question, je ne sais pas si c’est le sujet du livre, mais c’est ce qui me parait après l’avoir parcouru à l’initiative d’assouline à qui je fête ces 60 ans et quelques jours un peu tardivement.
J’aurais aimé écrire real politik quelque part.
Est-ce que vous vendez vos commentaires xlew.m?
Celui de 9 h 40 me plaît bien.
Offre sérieuse, quel est éventuellement votre prix, plaisantins s’abstenir.
Au gré à gré, hein, à l’amiable, bien sûr !
« romancier de la modernité. »xlew.m
Mais ici, on parle du popopoète!
…
…pas de commentaires,…
…aux lettrés branchés à un arbre comme un poulpe dans les marais à proximité de sable mouvant,…
…etc,…
» Mais que lui a donc fait la poésie pour qu’il s’acharne ainsi ? »
Tout le monde ne se fait pas de la poésie l’idée que s’en fait Pierre Assouline, et c’est heureux car, sinon, on risquerait de passer à côté d’un authentique poète. Pierre Assouline ferait bien de se demander quelle poésie convient à nos temps de crise et de désenchantement. Or les poèmes de Houellebecq, tout comme ses romans, collent à la peau de notre époque et l’expriment admirablement. C’en est fini du temps des « ah ma chère comme c’est beau, comme c’est délicat, comme c’est subtil « . La barbe avec tous ces goûteurs, avec tous ces humanistes à la con Il nous faut de la révolte, de la violence et du cynisme. Il nous faut cette sidération burlesque à la Buster Keaton, dont Houellebecq s’est fait la spécialité. Je n’ai pas lu ce dernier recueil, mais je conserve avec reconnaissance le souvenir de telle anthologie de son oeuvre poétique publié naguère chez « J’ai lu », où la mort de son père (ou d’un père fantasmé, c’est la même chose) lui avait inspiré un texte funèbrement hilarant. Tous les passages cités par Assouline démentent superbement les attendus de sa critique. Ce n’est pas la peine de faire partie de l’aca
(suite et fin)
… de l’académie Goncourt pour être aussi aveugle et sourd.
Miche-Elle-Well-Bec, devin moque heure!
Mon offre est très sérieuse bien que je serai obligé de les déclarer dans mon patrimoine. Deux photos de Passou face au vélo Gitane d’ occasion de Dame Taubira, ça fait pas sérieux!
Alors John remballons le calque de la composition sur belle marquise d’amour vos yeux me font mourir, quoi que Molière / une dorure.
Il s’agit bien d’un texte moderne, authentifions le sur le champ comme tel.
Mémoire d’une bite … écrivait-ill…. My God, tout est dit en un raccourci saisissant ;-))
Hé ! John Brown, ça… par exemple…
« L’arc aboli de tristesse élancée.
Dans une lutte imperceptible, ultime
Se raffermit conjointement, minime ;
Les dés sont à demi lancés. »
Comme j’ai dit, foutue migraine et je ne peux pas rire, me contente donc de contempler « L’arc aboli de tristesse élancée. » et de questionner « Les dés sont à demi lancés. »
« Il nous faut de la révolte, de la violence et du cynisme. »
Tout ça chez Welbèc?
« L’arc aboli de tristesse élancée.
Dans une lutte imperceptible, ultime
Se raffermit conjointement, minime ;
Les dés sont à demi lancés. »
Du Mallarmé de sous-préfecture, même pas Auchamp!
Les hommes cherchent uniquement à se faire sucer la queue /Autant d’heures dans la journée que possible
C’est du Barozzi, ça.
La poésie française est dans l’instant crucial de la rencontre de J.M. Maulpoix et de M. Houellebecq.
Université contre show-bizz de la presse people.
un saint noir qui tire au canon à voir le résultat…
Sauf que contrairement à Maulpoix, Houellebecq n’est jamais allé sucer la queue du loquace Fidel Castro à cuba en 2003 au moment de l’une des pires répressions contre les poètes de l’île.
Moi, je ne compterais pas trop sur Maulpoix…
D’ailleurs j’ai trouvé ce matin une traduction du grec de Bonnefoy qui m’a vraiment déplu… Heureusement reste le Bonnefoy en français…
Maupoix, Welbèc, même tabac!
Bof ! c’est le commerce ça. Un poète Qatarien a pris 15 ans pour un poème et personne ne dit rien.
Il veut « écrire moche », et c ‘ est encore plus prétentieux!
Autant laisser cela aux modestes commentateurs…
C’est donc vous.
Quelle est la place du dézingage dans la sacoche
de la critique professionnelle : opinion juste plus sonore
que d’autres ou prescription en creux ?
Creux excepté, la question vaut pour la critique en général
mais le flingage, à tort ou à raison, est toujours plus bruyant.
Alors, exercice hygiénique ou participation à l’évaluation collective ?
Quoi qu’il en soit : « Pull ! ».
Pouceversatilement.
rectificatif
« Les hommes cherchent uniquement à (se faire) sucer la queue »
Chez le barozizi, l’homo est plus actif que l’hétéro de base, passif, forcément passif ?
Wellbeck est le seul pouète français invité à causer outre-Rhin.
Ne boudons pas ce dernier plaisir national, à l’heure où les élites francecultureuses exposent en Louvroyant une Allemagne nazifiée jusqu’au trognon.
Rayon société participative, pour utiliser le vocabulaire qu’affectionnent les faux-culs, la possibilité du choix n’est pas à sous-estimer…
Ecriture relachée, passage répété. Reliez-vous.
L’auteur de la chanson officielle choisie pour le couronnement du nouveau roi des Pays-Bas Willem-Alexander le 30 avril l’a retirée après que sa diffusion eut provoqué un déluge de critiques et de sarcasmes.
« Chers compatriotes, après avoir encore dû bloquer une nouvelle insulte sur mon compte Twitter, je n’en peux plus », a déclaré samedi soir le compositeur néerlando-britannique de la chanson, John Ewbank, sur sa page Facebook.
« Mes excuses à ceux qui trouvaient que cette chanson était appropriée (…) mais je retire par la présente le Koningslied (la Chanson du roi) », a-t-il écrit.
Le compositeur souhaite ensuite « beaucoup de succès » à ceux qui interpréteront l’une ou l’autre des chansons non officielles écrites pour l’intronisation du nouveau souverain, qui succèdera à sa mère démissionnaire, la reine Beatrix.
Des dizaines de milliers de Néerlandais ont exprimé leur mécontentement, notamment sur les réseaux sociaux, depuis la diffusion vendredi de cette chanson, un improbable mélange de musique populaire, de chant choral et de rap.
Une pétition en ligne rejetant ce morceau qualifié d' »imbécile » a récolté plus de 38.000 signatures. La chanson, qui dure plus de cinq minutes, est interprétée par 51 artistes néerlandais, dont certains sont des stars aux Pays-Bas.
Selon le projet initial, les artistes devaient se retrouver le 30 avril pour un concert à Rotterdam que tout le pays était invité à suivre. La commission nationale chargée de l’organisation des cérémonies du couronnement de Willem-Alexander s’est déclarée déçue par la renonciation du compositeur, tout en soulignant qu’elle la comprenait.
« L’intention d’accompagner le roi le 30 avril avec une chanson demeure. La commission trouvera une solution, ensemble avec la télévision publique néerlandaise », selon un communiqué cité par l’agence de presse ANP.
La commission s’est réunie dimanche, une semaine à peine avant la date du couronnement, un événement auquel les Néerlandais n’ont pas eu l’occasion d’assister depuis l’accession au trône de la reine Beatrix en 1980. Les paroles de la chanson ont particulièrement suscité l’indignation et les moqueries du public.
« J’ai construit une digue avec mes mains nues et je retiens l’eau », ou encore
« A travers la pluie et le vent, je resterai près de toi, je te protège contre tout ce qui vient, je veillerai si tu dors, je te protégerai contre la tempête, je te garderai en sécurité aussi longtemps que je vivrai ».
« La chanson donne l’impression que Willem-Alexander est une sorte de dieu et que nous sommes ses sujets auxquels il offre sa vie … surtout pas de ça ! « ,
s’indigne un Néerlandais anonyme, résumant les sentiments de ses compatriotes attachés à une société égalitaire.
Le professeur de sociologie Johan Heilbron relève que beaucoup parmi les critiques les plus acharnés de la chanson écrite par John Ewbank appartiennent aux couches les plus instruites de la société néerlandaise. « Ils pensent que la chanson est en-dessous des critères acceptables », a-t-il dit à l’AFP. (Belga)
> Reliez-vous.
Relise-toi toi même !
@John Brown dit: 22 avril 2013 à 9 h 46 min.
Votre réflexion est intéressante mais déprimante. Si on suit votre raisonnement rien à attendre ni de la poésie, ni de l’écriture, ni de l’art, ni de… Et pourtant, il disait à la fin de l’entretien qu’il lui restait l’espérance d’un je ne sais quoi…
Pour le recueil édité en 2010 par « J’ai lu », oui la mort y est obsession : le père (« Non réconcilié », la mort d’Annabelle, la vie en général, délitée. Ses poèmes (versification souvent classique) étaient précurseurs de ses romans.
« Nouvelle donne » :
« Quand il fait froid
Ou plutôt quand on a froid,
Quand un centre de froid s’installe avec un mouvement mou
Au fond de la poitrine
Et saute lourdement entre les poumons
Comme un gros animal stupide;
Quand les membres battent faiblement
De plus en plus faiblement
Avant de s’immobiliser sur le canapé
De manière apparemment définitive;
quand les années tournent en clignotant
Dans une atmosphère enfumée
On ne se souvient plus de la rivière parfumée
La rivière de la première enfance
Je l’appelle, conformément à une ancienne tradition : la rivière d’innocence… »
et autres fragments
« La vie s’écoule à petits coups;
Les humains sous leur parapluie
Cherchent une porte de sortie
Entre la panique et l’ennui
(Mégots écrasés dans la boue)… »
« Il marche dans la ville avec un mot secret,
C’est vraiment très curieux de voir les autres vivre,
De regarder la vie comme on lit dans un livre
Et d’avoir oublié jusqu’au goût du regret. »
« Il y a quelque chose de mort au fond de moi,
Une vague nécrose une absence de joie
Je transporte avec moi une parcelle d’hiver,
Au milieu de Paris, je vis comme au désert… »
Il a le son de la prose. Dans ce recueil, une écriture propice au roman, une atmosphère grise, un peu moqueuse, souvent désespérée, un calme étrange, un isolement.
Je ne retrouve pas cette écriture dans ce dernier recueil (largement commenté et cité ici et ailleurs) comme si les mots s’étaient défaits dans sa bouche et qu’il touchait le fond, l’aigre.
Il pourrait écrire un polar somptueux au lieu de versifier le mal-mot…
« Un poète Qatarien a pris 15 ans pour un poème et personne ne dit rien. »
Je dis ! l’avait qu’a faire du foot, le gugusse …
les foufous, les fofolles, typés Gay Pride sont des malades mentaux. Halte au feu…
la déprime et le vide sont le fond de commerce de michel welbec, la critique le fond de commerce de passouline ..
on n’est pas obligés de supporter des hommes qui ne s’aiment pas.
Bonsoir d’entrée ou de sortie,
aux amis du club et, d’eux à lui,
que lui répondent-ils, au poète maudit ?
Unversavalesdégârément.
@10h08
Il aurait dû aller voir ces humaniste bush à miami les supplier polimment de mettre fin aux manipulatiosn et à l’embargo
« la déprime et le vide sont le fond de commerce de michel welbec »
c’est comme jicé, il devrait consulter
Enfin bon si c’est politique on ne lit pas Collard, son avocaillon de merde et ça c’est très bien pour la publication, bon réflèxe d’auteur.
Et vous dans votre vie de tous les jours vous entendez quoi quand les gens parlent de sexe ?
@Phil (22 avril 2013 à 10 h 53)
Tous les Français étaient dans la Résistance c’est bien connu (sinon ça s’aurait ya qu’à voir)
Michu, pire sexe qu’il font pas
pour rire un coup un petit lien vers la chanson ridicule, çà vaut le coup d’oeil .. un vent de bonté et de prospérité chez les hollandais .. au second degré c’est à pisser.
Alors quelle déprime !
j’ai bien essayé d’écrire une lettre d’amour « vrai » à jhon brown c’est un exercice de style très couteux nerveusement, j’ai du laisser tomber.
Quand on en reçoit une c’est parfois pareil.
Je dois avouer que c’était il y a longtemps.
@daphnée
vous écrivez à 9 h 00 min
« Tout à fait étonnants, ces extraits choisis!
Une pauvre rime où meure une ligne et ces tristes choses seraient de la poésie ? »
Compte tenu qu’on ne saurait soupconner une intellectuelle de votre envergure d’une faute d’orthographe ,j’aimerais que vous m’expliquiiez la nuance que vous avez voulu introduire en preferant ecrire le sujonctif »meure » au lieu de l’indicatif « meurt »
Michu, j’en crève. C’est qui ce Séféris?
Je n’en ai pas grand souvenir si ce n’est une substance de flyer.
Je parlais de cette lettre. Séféris? connais pas.
mode de l’irréel, espoir ou non-espoir
« Il nous faut de la révolte, de la violence et du cynisme. »
Faut pisser dans les rayons produits frais du supermarché où t’as tes habitudes.
hé bien je vous ferai la faveur de me taire michu
Du moment que vous vous passez de le faire en public.
J’attendais que polémikoeur fasse Davidbeckhamlement.
« Halte au feu… »
Il y a pire, Assassins d’enfants, être le fils ou la fille de Christine Boutin et de Frigide Barjot !!!
DHH serait-elle masochiste, qui réclame des coups de sa tortionnaire faavorite ?
«Un poète n’est jamais tout à fait absent», ai-je entendu dire, C’ est la question. Et je substitue poème à poète pour faire la question: un poème peut-il être jamais tout à fait absent?
Que fait la pluie par exemple? Et je ne parle pas du «phénomène météorologique» mais de la pluie qui mouille, celle que reçoit l’astrophysicien sans imper à la sortie de l’observatoire ce jour-là. Je parle de son rôle et de sa fonction dans la pièce, de son effet dans notre drame, in hoc theatro mundi.
Elle colle, elle colle la jupe au corps, les cheveux au crâne, la peau à l’os ; elle retrousse, elle défarde, elle dénonce la mimique, elle dégonfle, elle réduit, elle localise ; sous elle l’apparaître coïncide
à ce qui apparaît. Je ne parle pas non plus de l’idée de la pluie mais de ce que j’ai appelé ailleurs un figurant de la mise en scène générale. Le poème prend les choses sur le fait, dans la circonstance, et témoigne de ce qu’elles nous font. »
Michel Deguy L’ énergie du désespoir Collège international de philosophie
«Tu te cherches un sex-friend / Vieille cougar fatiguée / You’re approaching the end, / Vieil oiseau mazouté.
en regardant les derniers looks de frigide barjot je trouve ce poème particulièrement réussi ..
DHH serait-elle masochiste, qui réclame des coups
oui sans l’avoir compris
@gardarem lou larzac
vous faites un mauvais procés à houellebecq en stigmatisant sa poesie à l’aune de ce seul poeme ,qui est de toute evidence un pastiche parodique de mallarmé, dont il s’amuse à reprendre les tics litteraire dans un morceau vide de sens :
Mots du poete :aboli(comme un bibelot d’inanité sonore) ,dés(comme un coup qui abolit le hasard);ruptures de construction ,absence de sens pour singer d’hermetisme du maître);
Et dans le genre c’est plutôt reussi.j’aurais peut-tre à sa place pour parfaire le pastiche , ajouté un mot en ixe du genre Asterix,comme ptyx et onyx
Nous fait -il aussi du Rimbaud ,du Hugo ou du Verlaine dans ce recueil(que je n’ai pas lu et que je ne suis pas tentée de lire) ?
« … un pastiche parodique de mallarmé… »
Il a bon dos le pastiche parodique !
Et en tout cas ce n’est même pas un pastiche bien fait.
@ electric poetry dit: 22 avril 2013 à 12 h 11 min
Une pluie qui dit de la présence du poète…
« La solitude dites-vous ? Condamnés à vie, disait Arendt, à vivre en notre compagnie, à réclusion avec nous-mêmes, et j’ajoute qu’être soi-« même », c’est comme être en cellule avec un ignare, paresseux, guignard, cet autre en nous qui occupe le terrain et le temps, sous l’œil d’un juge infaillible mais qui n’a pas d’autre contenance, étant sans qualités, que l’ascétique observation de cet autre en nous, le pauvre, le mauvais œil, il faut l’occuper, le détourner avec des livres, de la musique, des nourritures terrestres, des pensées qui ne sont pas les siennes. »
Gisants – Michel Deguy – Poèmes III 1980-1995 (nrf) p.187
… à la porte du garage, 12 h 03 ?
Qui est donc ce poète au nom qui rappelle
celui du pirate pourpre chez Hergé
ou qui aurait appelé plutôt
celui d’un prince danois
parfois usurpé ici ?
Le genre de la maison
est-il, à vos yeux, d’en casser
pour cuisiner n’importe qu’elle recette ?
Aux champignons, au jambon, au gruyère
et aux fines herbes !
Baveusement.
Non, trop mode, trop fout !
Commodèlitement.
Milonga :
@ Djaquou
vous ecrivez
« Il y a pire, Assassins d’enfants, être le fils ou la fille de Christine Boutin et de Frigide Barjot »
je ne savais pas que christine Boutin et Frigide Barjot vivaient en couple et elevaient ensemble leurs enfants communs
Kopacabana, allez savoir pourquoi !
Un roi, peut-être, du stade, du gazon,
pas des estrades ni des salons,
pour preuve, seul il était,
ce Raymond, à celui du livre.
Indriciblement.
ode à paul et mi-coeur
longtemps, jadis, never
sous ton pull ever
j’accroche/aux 400 cloches
un petit brin folcoche
ton nez, ton mug, ta péninsule
ton tronc, ta voix, tu tue tête / lul
on dit que tu parques
la jeune parque à pâques
la lo li la / lul de faltelin ..
DHH dit: 22 avril 2013 à 12 h 22 min
@gardarem lou larzac
Copier/coller, mollasson, pas un pastiche ni même une moustache Duchampienne!
A la rigueur, une allusion elliptique à une élévation miraculeuse d’ une b.te!
Voyez :
« L’arc aboli de tristesse élancée.
Dans une lutte imperceptible, ultime
Se raffermit conjointement, minime ;
Les dés sont à demi lancés. »
Qu’ est-ce cet » arc aboli qui se » raffermit », DHH, sinon cette recherche de la » Cougar » à demie satisfaite de la courbure désirante de l’ objet » poésie »?
Voilà l’ univers de Welbèc, depuis son jacuzzi mental et scripturaire.
Milonga Sentimental
Milonga pa’ recordarte,
milonga sentimental
Otros se quejan llorando,
yo canto por no llorar
Tu amor se secó de golpe,
nunca dijiste por qué
Yo me consuelo pensando
que fue traición de mujer
Varón, pa’ quererte mucho,
varón, pa’ desearte el bien,
varón, pa’ olvidar agravios
porque ya te perdoné
Tal vez no lo sepas nunca,
tal vez no lo puedas creer,
¡tal vez te provoque risa
verme tirao a tus pies!
Es fácil pegar un tajo
pa’ cobrar una traición,
o jugar en una daga
la suerte de una pasión
Pero no es fácil cortarse
los tientos de un metejón,
cuando están bien amarrados
al palo del corazón
Milonga que hizo tu ausencia
Milonga de evocación
Milonga para que nunca
la canten en tu balcón
Pa’ que vuelvas con la noche
y te vayas con el sol
Pa’ decirte que sí a veces
o pa’ gritarte que no
Bien, bien !
Après tout, si la strophe caverneuse sus-citée
évite au vieux pot d’acheter du cacheton bleu
chez l’apothicaire, banco !
Poésiégoïnement.
Une moustache Duchampienne qu’après Rates of Exchange d’Allan Kaprow n’aurait plus aucune raison d’être…
Oui, Polémikoeur, le corps spongieux du poète est au centre. Il ne s’ agit plus désormais de la poésie gymnastique et respiratoire de André Spire.
Le cougar-poésie dispose,… » Nous sommes tous des handicapés. Repenser le corps et le dualisme à partir de l’expérience du handicapé. L’âme c’est le corps, et chacun, «je», est dualiste par constitution: la coupure ne sépare pas l’âme du corps, mais le corps-âme du Je. Le cogito n’est pas facultatif. De sorte qu’il y a un lien avec «mon corps » – qui passe entre mon et corps. Le sujet tremble au milieu du naufrage CORPS. «C’est pas moi, c’est mon pied. »
Du visible sans commentaire: des «photos»; c’est ça qu’ils attendent, espèrent, désirent. Le poème dit trop ; ils veulent feuilleter du à-voir, sans phrase.
Comment leur offrir cela en poème ? Quels énoncés qui n’énonceraient rien, mais agréablement, « comme des photos » ?
Michel Deguy L’ énergie du désespoir opus cité.
A cette heure, qui pleure ? Le vent / simplement ..
Mais, mais qui ? extrême, me ment diamants
Proche à mon coeur, si j’en pleure
Effleurement de main, mais qui pleure ?
Un trait, distrait docile à la fin, attend ..
Lentement divisé, le silence
La larme qui fond / coeur brisé
Et le reproche, et la houle, et les roches ..
Chose bue, émue, amère merveille
Main glacée, feuille effacée
Une goutte île de sein nu / scintille.
Fond profond de forêt ..
Moustache, moustache,
vraies ou postiches ?
Grouchorripileusement.
La poésie sort du corps,
l’âme est sa poudre d’or.
Médicolégalement.
La musique d’ameublement, hi, hi, hi, celle des ascenseurs par exemple…
Enfin, il y a quelque chose des problèmes des années 50 et 60 dans ce que vous dites. Je me souviens des évènements que l’on ne pouvait pas reproduire et qui étaient parfaitement libres de sens. Fluxus travaille encore en ce sens…
@electric poetry
votre interpretation est convaincante .elle me fait penseez à ces gloses d’emilie Noulens(?) peut-etre oubliéees aujourd’hui ,qui proposaient un decryptage des poemes de mallarmé et sur lesquelles nous appuyions pour travailler sur ces poemes .
alors pourquoi ne pas faire de ces quelques vers une publicité pour la pastille bleue,tres ciblée sur les intellectuels dans votre genre capables de cette analyse?
Il parle de sa commode.
Plaqué, pour le décor,
massif au coffre-fort.
Oriflâmmablement.
Evénements libres de sens ?
Ils en auront un, ici.
Unikement.
Emilie Noulet, DHH,..mais n’auriez-vous aucun humour?
🙂
…fluence de HR qui pousse renato à se lancer dans les pseudos multiples ?
L’âme s’évapore,
le corps se restaure.
Apétitement.
Non est-ce l’in… c’est une lutte contre le robot…
@electric poetry
merci de m’avoir fait retrouver le nom exact d’emilie oulet qui s’ettaienfui d’une memoire que l’âge rend defaillante .
ceci dit ce que j’ecrivais etait de la crtique-fiction,car vu l’idée que je me fait de cette respectable demoiselle , qui a du ecrire ses gloses il y a un siecle, je ne pense pas que devant ces vers ,fussent-ils vraiment de mallarmé ,elle ait eté en mesure à partir de son experience de livrer un décryptage aussi pertinent que le votre
@electric poetry
dans mon post il faiurt corriger les fautes de frapppe et lire EMILIE NOULET et « qui s’etait enfui »
Polémikoeur, c’est conscient ces chutes en ment ?
est-ce ta? ma? ment?
on ne sait pas / finalement
sixmoustache = kéops
hermétik
emilie noulet tout à plat
renato est paasé du papillon à l’oiseau, est-ce bien raisonnable ?
Mais, bon, bref, les bornes elles aussi visent le ciel, d’une certaine manière…
Allez, bonne poursuite de la fixette les amis…
« … est-ce bien raisonnable ? »
Évoluez, apprenez l’anglais, ça c’est raisonnable et vous évitera de voir un oiseau là où il n’y en a pas…
rarement ment maman
diable, on ne comprend plus rien aux échanges sur votre prestigieux blog, dear passou. Tous des maîtres capello (os) sur le retour. la pouésie en prend un sapré coup dans l’aile.
La prose paramount de TKT était un baume de Venise.
ça c’est raisonnable et vous évitera de voir un oiseau là où il n’y en a pas…
ah mais les pigeons d’argile ou la chair c’est pas pareil, bravo, merci pour cette belle découverte !
rarement ment maman
tu devrais lui piquer le dentier plus franchement !
Non, vraiment ?
Les monuments du XXe siècle oubliés aussitôt le XXIe entamé…
1960 fut pour Mingus l’année d’une série de tentatives de Third Stream Jazz enregistrées sous la direction de Gunther Schuller dans un album dont le titre est « Pre Bird ». Des pigeons d’argile… rien à foutre… du dentier aussi du reste…
pré birth
swat ..
bon, vraiment trop bon, trop con, trop c’est trop…
En allemand, anglais, italien pas de pré pour pre, et puisque il s’agit d’un titre anglais c’est « Pre Bird » et on en cause plus…
Ah ! pour être con c’est con : l’acmé du con…
@ « peut-etre rien à voir » dit: 22 avril 2013 à 13 h
Un poème sans auteur dévoilé, c’est comme une trace qui renvoie à un cheminement anti-identitaire, un acte d’écriture non signé. Juste tenter de le dire ça qui était invisible avant d’être écrit, cet ébranlement des pensées. La poésie ? Cela devient un voyage et pour celui qui écrit et pour celui qui lit. De grands noms côtoient des inconnus, des anonymes.Elle est en prose ou en vers,libres ou classiques.
Le monde pour M.H semble le lieu des désillusions, d’effacement du langage, il semble ramasser les mots qui restent comme on le fait de papiers, de poussières. Il laisse une trace comme les escargots, sans le faire exprès. C’est devenu informel et réduit à des sensations : plaisir sexuel, hésitations, dégoûts,indifférence. Il emboutit les mots comme un enfant le fait avec des lego, naturellement. Il n’attend pas que son écriture s’améliore, il semble faire exprès de faire l’inverse : la délabrer, la réduire à une nomination facile, ordinaire. La vie est là, sa vie -apparente : un refus d’engagement.
Et à côté, ce poème de Deguy sur ce que fait la pluie, autre battement sur les choses et la peau et l’effleurement du vôtre entre vent et main.
Trois émotions, trois(?) expériences poétiques, trois langues.
Je pense aux chansons de Bashung. Qui a écrit plus haut que la poésie de M.H pourrait faire corps là-dedans ?
La poésie deviendrait-elle abdication ? renoncement ? désinvolture ? j’ai besoin qu’elle soit perceptible comme distincte du réel, sous tension, une énigme pensive.
contre le robot.
@ christiane , j’ai bien lu tout ce que vous placez comme des petites cerises sur le blog, je ne suis qu’un tout petit collectionneur de cailloux
Valéry c’est un peu trop long, mais j’ai découvert et joué avec ses mots
http://alepour.free.fr/site-texte/dossier_textes/jeune_parque.html
Dès lors que la forme n’importe plus, tout devient possible: poésie, sculpture, musique, peinture, tout ne veut plus rien dire sauf ce que celui qui entend et voit veut bien trouver. MH se moque de tout. Il a bien raison. L’abstraction est un canular.
L’acmé ? péteur prétentieux, t’aurais du voir et entendre ce que j’ai vu et entendu…
Pre Bird dit: 22 avril 2013 à 13 h 55 min
« … est-ce bien raisonnable ? »
Évoluez, apprenez l’anglais, ça c’est raisonnable et vous évitera de voir un oiseau là où il n’y en a pas…
En quoi mon renato chéri le fait que ce soit un album de Mingus devrait m’empêcher de traduire bird par oiseau ?
Vous êtes d’une fatuité incorrigible
peut-etre rien à voir / configuration du dernier virage dit: 22 avril 2013 à 14 h 50 min
je ne suis qu’un tout petit collectionneur
collectionneur ou collectionneuse ? Vous êtes redevenu un homme, maintenant ? Je m’y perds.
« … t’aurais du voir et entendre ce que j’ai vu et entendu… »
bravo, mais puisque tu ne sais pas ce que l’autre a vu…
L’amant ment à la maman ?
ce n’est pas ce qui me pose problème ducon, t’es vraiment un plouc, c’est prouvé par A+B+C…
allez, les autres, les morveux, les bons petits soldats de l’emmerdement citoyen d’un pauvre mec égaré, continuez à mater poster, continuez donc !
« Vous êtes d’une fatuité incorrigible »
Là vous parlez pour vous… c’est un titre de Mingus et il n’y a qu’un seul « Bird » qu’étant devenu un surnom ne se traduit pas… un peu d’Histoire n’est-ce pas…
Oui, S..cryme est bien personne ne le comprend mais il est le meilleur des commentateur du blog à Passou … enfin, tout de suite après HR… main nom de nom qu’il est bon…
La maman d’Ulla ment à l’amant du lama.
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