Michel Houellebecq dit bonsoir aux amis du club des poètes
A moins de ne pas vivre en France, ou d’être fermé à la lecture et à l’écoute des médias français, vous devez être des rares à ignorer la parution du cinquième recueil de poèmes de Michel Houellebecq Configuration du dernier rivage (104 pages, 15 euros, Flammarion). Dans un élan remarquable, avec une ferveur nord-coréenne, ils l’ont porté au plus haut et estampillé fin XIXème, quelque part entre Laforgue et Verlaine, ce qui a le mérite d’éviter les superlatifs aussi bien que l’analyse. Il est vrai qu’elle tourne court tant la matière est scolaire ; le recours à la rencontre ou à l’interview-fleuve, quittant rapidement les rivages de la poésie pour l’inviter à réfléchir autour des autres poètes ou sur l’état du monde, est alors le moyen le plus pratique pour n’avoir pas à affronter le texte dans toute son indigence. Mais que lui a donc fait la poésie pour qu’il s’acharne ainsi ? Au moins, le cinéma a la paix depuis le mauvais coup perpétré à son endroit avec La possibilité d’une île. Et au moins, un certain sens de l’humour et un don naturel pour le comique sauvaient ses plus récents romans de l’emphase ; alors que là, même pas. Ce n’est que clichés et facilités. Il se regarde versifier, ils le contemplent pétrarquiser.
On sait que le poète en lui (tout écrivain a un poète en lui, sinon il ne serait pas écrivain, mais il ne sent pas obligé pour autant de faire œuvre de poète) nourrissait le rêve secret d’installer du religieux dans les parkings souterrains. Mais à l’examen, on a l’impression d’être en présence de pastiches d’antimodernes. En voie de béatification par les béats pour son habileté à transfigurer la banalité du vide, il a l’art de faire passer la simple ritournelle pour une élégie. On ne doute pas qu’ils l’aient lu et qu’ils s’en soient délectés, mais on doute qu’ils aient jamais lu un autre poète, même à l’école. On ne voit pas autrement comment ils pourraient écrire que sa transcription poétique de la modernité urbaine et capitaliste est baudelairienne, que son sens de la mélodie française est aragonien, que ses métaphores sont inédites, que son lexique est mallarméen… N’en jetez plus ! Ont ils perdu le sens du ridicule pour oser comparer au génie de Lautréamont ces vers de mirliton où l’auteur potache, que la grâce a déserté peu après ses premières tentatives poétiques il y a vingt-cinq ans, peine à faire rimer « m’habite » avec « ma bite » ? Un jour, lorsqu’on dressera le bêtisier littéraire de l’époque (je sais, je sais, on m’y trouvera en bonne place), lesquels tiendront la rampe, des thuriféraires de BHL, de Christine Angot ou de Michel Houellebecq ? Ceux de ce dernier semblent bien partis.
Son portrait diffusé pour cette occasion en témoigne : à l’image d’un sympathique Droopy légèrement allumé a succédé celle, nettement plus sombre, d’un cocker dépressif. A-t-il seulement conscience que son recueil n’aurait eu guère de chance d’être publié s’il n’était signé du nom de l’écrivain-français-contemporain-le-plus-connu-dans-le-monde ? Lui est pathétique dans son exercice, si appliqué qu’il en fait surgir toutes les coutures scolaires ; à chaque page sourd le désespoir d’un homme seul, inconsolé de la disparition de son chien Clément ; les autres, les panurgistes, eux, sont sans excuse. Peu nous chaut qu’ils en fassent le champion de France de lancer du distique ; mais de grâce, qu’ils cessent d’accoler son nom à ceux de Baudelaire et de Toulet ! Et dire que ses défenseurs, lorsqu’on les confronte à la puérilité du recueil, se font les avocats du médiocre (« oh ce n’est pas si mal après tout ! ») avant de lancer l’argument censé tuer : « Au moins, grâce à lui, la poésie est à la une de Libé … » Comme si à l’arrivée la poésie pouvait tirer quelque profit de son tercet gagnant alors qu’il ne cesse de conchier l’ensemble de ce que le roman et la poésie ont produit au XXème siècle !
Sa musique ? Jugez-en déjà par cette petite anthologie portative d’extraits de différents poèmes piqués dans Configuration du dernier rivage :
«Supermarché des corps où l’esprit est à vendre,/Et des psychologies se tordent et se dénouent/Sous le soleil. Bronzés, rien ne sert de prétendre/Que vous avez une âme. (Mémoires d’une bite)
Tout futur est nécrologique/ Il n’y a que le passé qui blesse. (…) «C’est la face B de l’existence, / Sans plaisir et sans vraie souffrance / Autre que celles dues à l’usure, / Toute vie est une sépulture (Face B)
«Sous le ciel de valeur « uniforme », / A équidistance parfaite de la nuit, / Tout s’immobilise»
« Voici que les stations défilent/ Je pense à la correspondance;/ La vie est là, presque docile,/ J’ai simplement manqué de chance. »
«Tu te cherches un sex-friend / Vieille cougar fatiguée / You’re approaching the end, / Vieil oiseau mazouté.
« Le spectacle assez dégoûtant / De ces deux cadavres à lunettes / Nous aurait fait grincer des dents / Si nous avions été honnêtes.»
«Par la mort du plus pur / Toute joie est invalidée / […] Il faut quelques secondes / Pour effacer un monde»: «Nous vivrons mon aimée sans aucune ironie, / Et nous achèterons peut-être des canaris / […] Et plus je te connais, plus mon regard est fixe.»
« Je sens ta peau contre la mienne/ Je m’en souviens je m’en souviens/ Et je voudrais que tout revienne, Ce serait bien. »
«Les hommes cherchent uniquement à se faire sucer la queue /Autant d’heures dans la journée que possible / Par autant de jolies filles que possible. / En dehors de cela, ils s’intéressent aux problèmes techniques. / Est-ce suffisamment clair ?»
« Nous vivrons mon aimée sans aucune ironie,/ Et nous achèterons peut-être des canaris./ J’aime quand tu vas nue répondre au téléphone,/ Il y en a peu qui aiment et très peu qui se donnent. »
«Dans un sens, il est plutôt agaçant de constater que je conserve la faculté d’espérer»
«Et à quoi bon écrire des livres / Dans le désert inattentif ?»
(« L’autre soir à Varsovie » photo Passou ; « M.H tout récemment » photo Roberto Frankenberg)
789 Réponses pour Michel Houellebecq dit bonsoir aux amis du club des poètes
Profite, ça pourrait plus durer
Les tantouzes, les gouses, les bougnoules, les juifs, les cathos, les sikhs, les fonctionnaires, les zoophiles, les pédophiles, les végétariens, les juges, les poètes, sont responsables du déficit public ! Qu’ils payent ! Qu’ils payent ! Au trou ! Au trou ! Arrêtez-tout !
Pourquoi t’as un suicide en programme ?
« et il n’y a qu’un seul « Bird » qu’étant devenu un surnom ne se traduit pas… un peu d’Histoire n’est-ce pas… »
renato
Mais qu’il est con, fat et con (synonymes quand ils osent tout)
l’allamand dément / clément maraude ..
S..cryme et renato, je vous propose de vous rencontrer dans un bistrot. Vous pourrez faire connaissance et éventuellement vous mettre sur la gueule en direct.
14:50
Valéry – La jeune Parque quelle beauté. je découvre…
« Claude Monet, quelques semaines après l’opération de la cataracte qu’il dut subir, m’a parlé de l’instant ou l’acier extirpant de son œil le cristallin obscurci, il eut, me dit-il la révélation d’un bleu d’une beauté cruelle et incomparable… »
Paul Valéry – Autour de Corot
Il y a vraiment des crétins dans les parages, ça doit être l’effet de la décadence…
Considérant la complaisance totalitaire face aux formes de violence les plus insidieuses, oui j’y pense régulièrement, les braves gens préféreraient que je cogne quelqu’un d’autre, ainsi va le monde…
Non, parce que ça dépasse l’entendement cette histoire !!!
les braves gens préféreraient que je cogne quelqu’un d’autre
fais gaffe quand même, renato a fait du karaté.
Bon, en Italie c’était Mussolini qui pratiquait la traduction de noms, prénoms et surnoms… c’est aussi ça la decadence…
Il y a vraiment des crétins dans les parages
C’est pour moi que vous dites ça, rené ?
Bref, la foire aux prétextes permanente, bons vents…
Je viens de voir/entendre le matraquage médiatique autour MH, Le moins que l’on puisse dire c’est que ce n’est pas à l’honneur de la critique !
Marin de Viry qui s’accroche désespérément, mais très convaincu, à la petite branche des octosyllabes où alexandrins de MH, prend appui d’un pied sur un neo-romantisme lyrique … pour tenter avec force moulinage, un essai sur le renouveau de la poésie – laissons MH, surtout le corps du poème, trouvons une sortie – via un néo-existentialisme … Pourquoi pas !
Ou quand la glose supplée la faiblesse des textes.
C’est très juste, ce que vous dites, Daaphnée.
J’ai copié/collé votre post pour l’imprimer et le ranger dans mon carnet.
« qui s’accroche désespérément… à la petite branche des octosyllabes »
C’est le passage que je préfère. Et la chute aussi, bien sûr : « Ou quand la glose supplée la faiblesse des textes. » C’est très fort. On voit que vous savez écrire.
D. dit: 22 avril 2013 à 15 h 34 min
C’est très juste, ce que vous dites, Daaphnée.
Quand elle veut, elle peut (au moins poétiquement parlant)
En Italie, Daaphnée, dans un cas pareil, on dit, non sans ironie : « È tutto un lavoro di lingua ».
dites-nous Dédé..vous surgissez toujours vers les quinze heures trente sur le prestigieux blog à passoupline. j’ai connu un pilote de la ratp qu’avait le même schedule que vous. pourriez lire de la poésie au lieu de raconter des conneries ici. ceci dit en toute cordialité.
Je ne comprends pas cette agressivité à mon égard, Phil.
j’ai survolé les « supposés commentaires », oisivement : ça plane, ça plane !
tous les universitaires insèreront bien un mot ou un autre dans leurs essais et même au lycée, des profs, pour voir ou pour savoir , qui sait ? surement pas moi !
vous les sachants et les sachems
meilleurs commentateurs de H.M,
bien le bonsoir
Mariage homo, morale laïque : cherchez l’erreur
Les perturbés du mariage gay… Pauvres gens ! Et si c’était la simple peur des développement que leurs vies pourraient prendre ? Maintenant que j’y pense ne semble pas si peregrine comme possibilité.
Chez Vincent, moraliste bar-tabacs dit: 22 avril 2013 à 16 h 07 min
Mariage homo, morale laïque : cherchez l’erreur
JC est parti, ses avatars sont restés.
Le machisme sicilien et l’intégrisme religieux de moins en moins refoulé font toujours bon ménage.
« Et si c’était la simple peur des développement que leurs vies pourraient prendre ? »
Il a peut-être un fils à tendance le PQ.
« simple peur des développement que leurs vies pourraient prendre »
on regrette le sous-développement de la vie de gens comme pr, jc, mickey, frigide b. etc, mais c’est pas une raison pour généraliser! les obscurantistes se croient toujours l’exemple à suivre!
« Mariage homo, morale laïque »
l’instit ne pourra jamais remplacer m’sieur l’curé
Du curé on peut s’en passer…
Pour mieux prêcher sa morale , le Vatican est adepte du téléchargement de films pornos (et la capitale de lapédophilie mondiale )et ses papes ont toujours été conciliants avec les dictateurs coupables de crimes contre l’humanité
Philip Roth (Michel Houellebecq pourrait l’avoir toujours pensé et dit) c’est la revanche (non revancharde et dépourvue d’esprit de revanche, ceci n’est pas un oxymore, d’ailleurs je ne fume pas, pas beaucoup, et nous ne sommes plus « comme en 14 » et ne l’avons jamais été, nous ne passerons donc pas la fin de l’été à Berlin) — faite homme-écrivain — de Charles Péguy et de son buddy Alain-Fournier, tous les deux morts au champ d’honneur. Roth, pas plus qu’Alain-Fournier au Goncourt, n’aura connu de récompense au Nobel, mais au moins lui aura eu son « après-guerre », en l’occurrence un « après-Newark » si l’on préfère. Le socialiste Péguy devint un conservateur trop mécontemporain pour paraître honnête à la postérité, le professeur de PH. Roth, Doc Lowenstein, après avoir eu le feu, la foudre et le tennerre des investigateurs du sénateur McCarthy aux fesses pour ses sympathies communisantes, lit l’auteur du « Porche du mystère de la deuxième vertu » sur ses vieux jours. Le monde est petit, le monde est une petite ronde. Et c’est peut-être la matière d’un futur poème de Michel, s’il parvient un jour à nous revenir indemne du front anti-houellebeclérical qui semble lui tomber sur le paletot en ce moment. Alors même que la guerre gronde en Europe et que l’€uro se fissure. Amen.
Maintenant Claude Bartolone menacé ! Puis, ils racontent qu’ils sont pacifiques et pacifistes, eux…
L’homosexualité fut une maladie mentale.
Bah ! il y a 4 où 5 paradis sur Terre où l’homosexualité est un délit passible de la peine capitale. Il y en a même où les homos ont tout intérêt à bien se cacher…
Ai vainement essayé de lire le Ferrari – passablement indigeste. Pas beaucoup plus de littérature là-dedans que d’intelligence dans les foules rose-bleues qui fondent, fondent…
Wellbek, lui, a un avantage, il fait (sou)rire et se lit vite. Trois virons en RER et hop, plié le fin Flammarion. On peut ensuite passer aux choses sérieuses – Here and Now, la correspondance entre Auster et Coetzee, que vient de publier Fabre et Fabre. Heavenly bliss!
Ai découvert un lointain pays froid où on agresse les homosexuels, où les élus de droite et d’extrême droite défilent côte à côte en chantant l’hymne de la République, où le président de l’assemblée du peuple reçoit des menaces de mort par courrier. La Russie? La Géorgie? Le Tadjikistan? Non, non. Cherchez bien, un petit pays, il y gèle au printemps, il est atteint du syndrome d’Adolf Simplet. Fastoche.
Eh, jicé, c’est J-1.
Domani, tu la sors ta kalach pour un Waco sur mare nostrum?
Petit farceur, va.
Il y avait bien Samu mais il m’a promis de se taire
bloom
jicé est « monté » à paris soutenir frigide et ses copains faf
@Rappel historique et moral
On se passait sans doute de les rendre ainsi à l’époque
Peillon veut réinventer l’eau chaude. Ça promet…
Comme je ne le lui ai rien demandé, cela me laisse un peux toute chose
On raye « Instruction civique » et on remplace par « Morale laïque »…Great !
LE CHANGEMENT, C’EST QUAND ?
Samu, j’en crève aussi.
L’Organisation mondiale de la santé supprime, en 1990, l’homosexualité de la liste des maladies mentales
Vous ! Oui, vous !
Vous êtes l’enfant d’un homme et d’une femme
La honte sur vous, si vous oubliez cette évidence ! Il n’y a que deux sexes : mâle et femelle
non mais les cours d’éducation sexuelle parfois…
ce que j’ai lu d’un psy :
La différence des sexes pour un enfant, ce n’est pas simplement savoir qu’il y a des hommes et des femmes, c’est la différence entre papa et maman et, surtout, la différence entre soi et maman. Ceux qui disent : “Il y a deux sexes semblables, mais deux rôles différents, l’enfant ne s’y trompe pas” sont dans le déni du réel. L’enfant ne s’y trompe pas, mais c’est lui qui est trompé !
Là,…Mot râle, là, hic!
On va nous en saouler!
De poésie, de vin ou de vertu, enivrez-vous!
Ah…Ou est le bec…moi par contre, il m’a inspiré ce p’tit texte de rien du tout…ni du Mallarmé ni certainement du Verlaine…mais mon pote Tayeb avait mis une p’tit musique disco dessus et ca nous a fait marrer…heu…non vraiment madame, j’préfère pas…c’est vraiment nul comme poème…comment ? une p’tite bise sur vot’cou de gazelle ? ah ben oui… dans ce cas la, pourquoi pas hein…
… Où est le bec
Où est le bec
Où est le bec du grand dindon?
Il est a la place de son croupion
Où est le bec
Où est le bec
Sait on jamais de quel orifice
Sortent ses maléfices ?
Sa petite tête, hélas
Est trop proche de sa culasse…
Etc. etc.
© Editions Tata Jacqueline 2008
Bouffon, bouffon!
Je n’ai pas lu le recueil de Houellebecq et je m’abstiendrai d’en juger à partir des extraits qu’en cite Assouline. Est-ce que je me trompe beaucoup si je dis qu’Assouline est viscéralement allergique aux productions de Houellebecq et que, s’il a condescendu, par exception, à reconnaître quelques qualités à « La Carte et le territoire », c’était bien parce que ce livre avait ses chances au Goncourt (son billet est antérieur, je crois, au vote des jurés) ? Vaut-il vraiment la peine de parler d’un écrivain qu’on n’aime pas, surtout à ce degré de détestation ? Je sais bien que l’exercice de l’éreintage peut avoir ses charmes mais il expose celui qui s’y livre au risque de passer à côté de l’essentiel. Assouline ne va pas nous raconter que le montage de citations coupées de leur contexte auquel il se livre ici (ce n’est pas la première fois, s’agissant de Houellebecq) donne du livre une image équitable.
John Brown, Votre procès d’intention tombe à l’eau : quand je dirigeais le magazine Lire, j’ai fait en sorte que « Extension du domaine de la lutte » figure dans le peloton de tête dans les 20 meilleurs livres de l’année, et que pour ses trois romans suivants, la couverture du magazine et le grand entretien du mois soient par trois fois consacrés à MH, ce qui ne fut pas étranger à sa montée en puissance (en ce temps-là, Lire jouissait de dos de kiosque). Il suffisait de vérifier ou de demander. Libre à vous de penser ce que vous voulez de ce recueil de poésie que vous n’avez pas lu. Mais il ne vous a pas échappé que ma critique s’intéressait davantage à la réception : puisque vous avez pu prendre connaissance de celle-ci, jugez-vous pertinent de convoquer Baudelaire, Laforgue, Lautréamont, Verlaine pour y jucher MH à leurs côtés ?
Le plus drôle dans le plaidoyer de JB, c’est « coupées de leur contexte », comme s’il y avait un contexte… Mais il y a un con de texte, ça oui… !
Beaucoup de bruit pour rien !
« Vaut-il vraiment la peine de parler d’un écrivain qu’on n’aime pas, surtout à ce degré de détestation ? »
C’est une question, John Brown.
Mais P. Assouline se montre suffisamment généreux, et parfois trop, par affection, par alliance dans les batailles picrocholines de la république des lettres (la vraie), par désir de ne pas décourager la jeunesse méritante (une jeune femme découvre son corps ou la guerre proche et lointaine, un jeune homme entreprend de penser son siècle, hourrah) , par complicité littéraire, par coup de coeur irréfléchi, par admiration irrésistible… (etc,…, comme écrit GSA), qu’il faut bien qu’il en vienne à nous faire part, de temps à autre, de ses détestations.
Celle-ci concerne un auteur reconnu et célébré, littérairement et commercialement.
Dès lors, pourquoi pas?
Pour ma part, je me demande si ces pièces rimées ne pourraient pas être l’occasion d’un nouveau fleuron du rap français.
Chantez-le le manière saccadée, avec un accent un peu nasal, c’est pratiquement irrésistitible.
Et dans l’respect, sans « prise de tête », hein.
« Voici que les statians di–filent/ Je ponse à la correspon–dance;/ La vie est là, presque dou–cile,/ J’ai simplemont manqué de chon–ce. »
Moi j’y crois.
Tiens, un petit Laforgue pour la route :
AVANT-DERNIER MOT
L’Espace ?
— Mon cœur
Y meurt
Sans traces…..
En vérité du haut des terrasses,
Tout est bien sans cœur.
La Femme ?
— J’en sors,
La mort
Dans l’âme…..
En vérité, mieux ensemble on pâme
Moins on est d’accord.
Le Rêve ?
— C’est bon
Quand on
L’achève…..
En vérité, la Vie est bien brêve,
Le Rêve bien long.
Que faire
Alors
Du corps
Qu’on gère ?
En vérité, ô mes ans, que faire
De ce riche corps ?
Ceci,
Cela,
Par-ci
Par-là…..
En vérité, en vérité, voilà.
Et pour le reste, que Tout m’ait en sa merci.
(J. Laforgue, Des Fleurs de bonne volonté)
C’est autrement construit et autrement plus enlevé que les pauvres poèmes (pauvrèmes) de ce pauvre MH.
Dans Laforgue, il y a du Villon, il y a du Verlaine, mais cassés. Cassés par le rythme, les allusions qui sont autant d’illusions, les jeux de mots, le faux discours métaphysique sentencieux qui se casse la gueule. Toute une parodie du désespoir.
au moins l’épisode JB Passou révèle l’intérêt témoigné par chacun d’entre-eux à MH je n’ai pas lu ce recueil mais je trouve amusant que quelqu’un se moque ainsi du sacré.
Ouh que je n’ai pas aimé lire ce que j’ai lu. Ici, du bout des yeux.
Je me doutais que cette photo un peu baudelairienne risquait de devenir un portrait qui a du « chien » sous les fourches caudines, hum, de la facilité.
Ma vie, ma vie, ma très ancienne, il a fallu que tu reviennes.
Quel beau rivage, sauvage, et désert, battu par les vents et l’onde que celui arpenté ce jour.
Moins confortable que le bassin d’Arcachon.
Objet: partis et parties
Objet deux: inculture des « ténors du prétoire » (mâtin)
« L’ancienne ministre de la Justice et actuelle députée européenne (UMP) a assigné lundi devant le juge des référés l éditeur de la BD «Rachida, au nom des pères».
«Ce thème touche à une des parties les plus intimes de la vie privée de Madame Dati » dénoncent ses avocats.
Les parties intimes…
Du barreau au presbytère, c’est décidément l’obsession des hommes en soutane.
Pascal Pia rapporte dans sa préface de Laforgue ce qu’en écrivait Félix Fénéon sous le pseudonyme de… Frédéric Moreau, à propos de L’Imitation de Notre-Dame la Lune : « sapide amalgame d’émotion fine, de gouaillerie et de métaphysique. » Et Pascal Pia ajoute : « On ne saurait mieux dire. »
On est à des années-lumière de MH qui ne sait être que plat et vulgaire pour une époque plate et vulgaire.
Le texte de Laforgue est profondément sympathique, et ne vaut rien.
Un mélange de préciosité et de « naturel » à la va comme j’te pousse.
L’homme est attachant, bien sûr, je ne dis pas le contraire.
Cette strophe est insipide:
« En vérité du haut des terrasses,
Tout est bien sans cœur. »
Sauf arrosé de Montbazillac, hein.
Seul Beigbeder, il me semble, a pu faire aussi bien l’adoration de la configuration du rivage. Une véritable traversée du Styx
Vous n’y connaissez rien, couché ! Il faut avoir un cœur pour sentir, votre âme ne vous sert qu’à détester.
la mauvaise langue oublie quelques éléments descriptifs comme violente cynique banalisant informe asymétrique nucléaire submergée surpeuplée capitaliste matérialiste épuisante guerrière paradoxale somnolente ahurissante déprimante
« Vous n’y connaissez rien, couché ! Il faut avoir un cœur pour sentir, votre âme ne vous sert qu’à détester. »
Couché?
Assis et rêveur pour le moment.
Détester?
C’est un peut roide.
J’ai parlé de sympathie.
En passant, et c’est sans importance: cette histoire de montbazillac arrosant un fromage de chèvre, dites nous que c’est un mythe aussi stupide que la pétarette de JC ou le zizi modeste de ce pauvre Tchou.
Un blog se construit post par post, en prenant appui sur les images qu’on vous met sous les yeux, c’est drôle malgré tout.
Oui bon, quand même, l’homosexualité restant un sujet de prédilection par ici et suite à ce qui est écrit plus haut on pourrait se demander quel enfer vivrait un schizophrène homosexuel par exemple.
Ceci simplement dit en passant, vu le nombre de gens qui paraissent mériter une remise à l’équerre sans cela.
QUI est ce pauvre Tchou qui ne peut prétendre à rivaliser avec les monstres de l’industrie high teck ? JC à mobylette personne n’y croit!
(au-dessus de l’eau le ciel semble parfois bien coquet)
Ce n’est pas un mythe, c’est un fait réel. C’est aussi un fait réel que l’un de mes ancêtres était vicomte de Monbazillac au XVIIè siècle (Dvid d’Alba), branche éteinte, semble-t-il, vers 1730. C’était des calvinistes convertis au catholicisme. La branche calviniste qui n’a pas voulu se convertir, la branche principale, qui était seigneur de Lespinassat, elle, a fui à Amsterdam où des cousins avaient déjà émigré. Et c’est là, très vraisemblablement, dans la ferveur messianique de la fin du siècle que l’un de la famille est redevenu juif pour émigrer ensuite, probablement par le commerce international du vin de Bordeaux jusqu’en Lutuanie grâce au commerce hanséatique, à Danzig et vers la fin du XVIIIè siècle, à cause des guerres entre la Prusse et la Pologne, ont encore émigré jusque de l’autre côté de la frontière avec la Prusse orientale d’alors pour s’installer à Raciąż en Pologne que les Russes rebaptisèrent Ratchoum, un shtetl au fin fond de la Mazovie, ce nom qui nous faisait tant rire dans mon enfance parce qu’on y entendait le nom du nain Atchoum de Blanche-Neige, sans savoir où même il se situait sur une carte et sans même que notre père le sût ni eût jamais cherché à le savoir d’ailleurs.
Eh bien, si la musique adoucit les mœurs ce n’est pas le cas de la poésie ! pourquoi vouloir vous convaincre mutuellement de vos détestations ? Votre dialogue est intenable. Quel quatuor ! Prenez du plaisir à aimer vos poètes et laisser pousser des silences sur vos incommunicabilités : Houellebecq ou Laforgue…
Mais la neutralité étant une morne plaine… restez dans vos conflits obsessionnels si cela vous amuse. (Pourtant il y a des batailles plus importantes en ce moment…)
PS: « L’art est une blessure qui devient lumière. » (G.Braque)
Ceci n’est pas une enquête criminelle, S. crime, et je ne regarde pas « Experts », mais quoi, je soupçonne le bretteur.
Et puis, cette angoisse répandue tous les jours, ces quêtes de paternité, ces interrogations sur le « géniteur »…
Une simple question: seriez-vous un rejeton du vénérable La crim’ (ou Lacrym, je ne me souviens plus)?
Même dans l’imaginaire se nouent des liens de filiation.
Le symbolique? C’est bien possible, mais c’est un mot bien trop gros pour moi. Une telle congère, ça me fait facilement déraper.
Je passe.
C’est une très belle histoire, Mauvaise langue, et elle n’a pas besoin d’être vraie pour être écrite.
Passez à l’acte.
Je sais que vous ne pouvez pas y croire, mais c’est un sentiment amical qui vous souffle ce conseil.
Ne visez pas le Roman du Troisième Type.
Ecrivez déjà ceci, sans plus attendre, ensuite vous verrez bien.
Buona notte.
Alors là je suis paumé, u. Ne comprends rien à quoi vous réagissez et encore moins si vous avez quelque chose à dire au-delà de sous-entendus.
Comme je ne sais quoi répondre, je me contenterai de vous dire qu’entre utiliser de la m… virtuelle pour justifier une attitude au-delà de la simple provocation dans le pourrissement installé ou les encaisser dans la face dans le vrai monde sans vouloir réagir de front à d’incommodants bouffis, à chacun les explications qui lui conviennent. Alors, les bretteurs, mon cher…
Pour ce qui relève du psychiatrique, s’il faut là aussi faire un coming-out de diagnostic pour simplement avoir droit à une attitude normale et dénuée de provocation chez autrui, alors c’est notre monde qui est vraiment malade.
Dénuée de provocations exagérées dans le temps, l’invasif, et l’intensité du moche.
Le reste ne m’a jamais fait grand mal.
Mais pourquoi dites-vous ça ? J’écris. J’ai déjà écrit une trentaine de pages, mais ça ne se fait pas en claquant dans ses doigts… Et je n’en suis pas encore là. Je viens juste de quitter ma grand-mère qui s’est embarquée à Odessa en 1905 pour prendre le train qui la mènera à Paris, Odessa où elle a quitté son père, Jacob Schneider, à la gare pour toujours, elle ne le reverra jamais plus. Dans la troisième partie, le lecteur apprendra qu’il est mort vraisemblablement d’une balle dans la tête, assassiné par la police communiste le 17 avril 1922 à la fin de la guerre civile à Odessa où il est restée pour une raison mystérieuse. Et j’aborde l’approfondissement de la vie de mon père, en proie aux dettes lors de la faillite de la maison de haute couture et fourrure du boulevard Haussmann en 1931, une sorte de vie fantomatique, une sorte d’Oblomov qui m’intéresse beaucoup à écrire parce que j’ai l’impression de bien mieux comprendre mon père en écrivant son histoire.
Ah, Houllebecq… Je me souviens avoir été attirée par le titre « extension du domaine de la lutte », acheté du coup sur le champ et qui m’avait fait une forte impression. Je reconnais à MH le sens des titres – qui sont d’ailleurs si couramment détournés, utilisés, « sloganisés », qu’il faut au moins leur reconnaître un indubitable pouvoir d’attraction, non ? – et aussi un pouvoir à l’écrivain, au moins pour les premiers livres qu’on lit de lui, de fascination semblable à celle ressentie par les spectateurs d’un incendie : à l’époque, c’était un peu ce que j’avais éprouvé.
Perso, j’ai donc lu « l’extension », « les particules élémentaires », « la possibilité d’une île » et « la carte et le territoire ». Ce n’était pas seulement la crudité absolue du vocalulaire, la cruauté avec laquelle sont traités les personnages, l’acuité désabusée du regard de l’auteur sur son époque – parce que cette acuité désabusée est souvent partagée,non par les libertaires, mais par ces « anarchistes de droite » qui sont souvent simplement anar… cisssiques – qui m’attiraient, mais la posture même de MH. J’aime trop la littérature pour ne pas avoir tendance à piédestaliser les écrivains – or, ici, j’avais l’impression de revoir Jean Marais jouant du Paul Féval : « touchez ma bosse, Monseigneur, touchez ma bosse » (même si, s’agissant de MH, la bosse en question peut devenir rapidement pornographique….) Le désespoir, feint ou réel, me semblait se « planquer » là. Et la sorte de « neutralité » des textes en devenait paradoxale, puisqu’une grande violence se dégageait du regard froid, atone, qui tendait un miroir si peu flatteur à son lecteur (enfin, à bibi du moins !). Comment une telle froideur pouvait-elle dégager une violence aussi brûlante ? L’intérêt venait donc de cette apparente contradiction.
Comme un feu de la Saint-Jean, pour lequel on aurait réussi à n’utiliser que du bois vert, qui, comme chacun sait, ne s’enflamme que fort difficilement.
Et puis j’ai vu MH à la télé, qui lisait un passage d’un de ses textes et qui, après une phrase effectivement particulièrement « ajustée », faisait une pause, regardait la caméra et laissait tomber doucement : « ça, ce n’est pas trop mal, non ? », avec ce sourire lent qui tourne au rictus, qui ressemble tant à son écriture. Cela me l’avait rendu (presque) sympathique, car la question était modeste, mais une émission, sur france cul, où MH déclinait interminablement une poésie sur fond de musique que je ne sais même pas qualifier, concrète ??? bref… m’avait par contre fait fuir, tant l’émission était ennuyeuse… Et puis les livres lus commençaient tous, malgré le savoir-faire de plus en plus habile, et les tours de passe-passe des intrigues, à ressembler à un filon qu’un mineur fatigué pioche, sans grande conviction. Du coup, la mienne (je veux parler de ma conviction de lectrice, of course) faiblissait aussi. Si j’étais un homme, infailliblement je parlerais d’une « débandaison ». Mais étant femme, je ne vois que le terme d’indifférence pour qualifier mon rapport à MH. D’autant que sa posture, donc, ce ricanement courbé, heurtait et heurte toujours franchement mes si naïves opinions, disons cet humanisme que j’ai longtemps cru partager avec notre hôte, par exemple.
Et puis voici qu’aujourd’hui c’est d’une même sorte de bois vert qu’il s’agit , mais c’est Pierre Assouline qui le manie en en administrant une volée au poète… Or, si MH m’est devenu indifférent, je reste toujours sensible aux humeurs de notre hôte, et le sais infatigable, aussi fidèle dans ses amitiés que tenace dans ses exécrations.
Incise : Bien sûr, j’ai longtemps piédestalisé notre hôte, avant de comprendre, d’admettre plutôt, qu’il était parfois capable d’inélégance : au moins à mon égard, n’est-ce pas. Mais c’est la rançon de l’indifférence, et je suis sans doute payée là à ma juste valeur. Il n’empêche que j’étais une des rares, sur ce blog, à laisser des socques à l’entrée, au risque (confirmé) de me voir méprisée. J’aurais cru que notre hôte m’en tiendrait compte, et j’ai développé une sorte de ressentiment à son égard : après tout, un mot qui accuse réception d’un envoi privé, un petit signe de reconnaissance, ce n’est pas grand’chose, juste une sorte de politesse, et je n’en demandais guère plus, trop consciente des distances sociales et intellectuelles qui nous séparent. M’enfin, bref. C’est un autre propos, je reprends le fil :
Malgré donc cette déception, qui s’allège au fur et à mesure que je m’éloigne de la trop grande admiration que je portais, sans doute, à l’érudition et au sens réel du partage de Pierre Assouline, je continue à m’intéresser à lui. Or, s’il n’est jamais aussi cinglant que dans ses colères froides, il me paraît ici dépasser la mesure. Les vers de Houellebecq ne déparent pas son oeuvre, enfin il me semble qu’ils sont tissés à l’aune du même drap. Ce n’est pas la faute de l’auteur, si sa célébrité l’étouffe sous l’encens des compliments. Les recherche-t-il vraiment ? A voir sa tête, je n’en ai pas l’impression, au contraire, il me semble qu’il ne peut plus, définitivement, se redresser, et qu’il reste désormais, le teint ennuyé et le regard glauque, à tout jamais boîtant sous sa bosse, défroque qu’il ne peut plus ôter. Et puis j’admets ô combien qu’on puisse pleurer la mort de son chien, et ce deuil-là en vaut bien d’autres.
Alors « pourquoi tant de haine », me demandé-je ? Je crois que ce qui importune le plus notre hôte, ce ne sont pas les références grandioses assénées ici ou là (encore une fois, l’auteur n’en est pas responsable, à mon sens), mais fondamentalement une répugnance « ontologique ». Si MH n’est pour moi qu’un Bossu, il représente sans doute, pour Pierre Assouline, une sorte d’outrage existentiel : car il pique la place de Job, mais un Job qui ne croirait évidemment pas à Dieu. Peut*on l’imaginer ? Je crois que c’est surtout cela qui fait manier le fouet à notre hôte. Plus MH ose étendre ses cendres et ses croûtes autour de lui, avec le plaisir de l’évidence, plus PA s’indigne ; or, il oublie que la bible est à tout le monde, même à ceux qui n’y croient pas, et qu’on peut, si l’on veut, s’imaginer Lazare ou encore Rebecca, allant tirer l’eau au puits… Le fouet est donc ici, à mon sens, bien trop sifflant. IL me suffira, pour ma part, de ne pas acheter l’ouvrage poétique de MH. Pourquoi ne pas laisser ce dernier reposer en paix, tout simplement ?
PS : ah oui, en revenant par ici et en parcourant les commentaires des derniers billets, j’ai appris que le nom « clopinetrouillefou.fr » est à vendre, ce que j’ignorais bien évidemment et qui a déchaîné quelques haineuses remarques. Je vais donc en profiter pour remercier, d’une part, ceux qui se sont inquiétés de moi (ils se reconnaîtront), et expliquer en trois mots ce dont il s’agit. Les mois qui viennent de passer ont consitué, pour des motifs (justifiés ou non, qu’importe), que je ne souhaite pas évoquer, une épreuve redoutable, dont je sors à peine. Une des conséquences de l’épouvante a été une sorte d’anorexie, qui m’empêchait de faire quoi que ce soit d’autre que dormir environ 20 heures sur 24. J’ai donc arrêté mon blog. (et aussi la lecture, même l’écoute de la radio m’était devenue insupportable, seul le silence du sommeil m’assommait comme je le souhaitais, d’où d’ailleurs mes non-réponses aux demandes de nouvelles !). Or, mon blog avait fait l’objet d’une sorte de contrat que l’hébergeur propose, si le client ne souhaite pas voir ses pages envahies de publicité non contrôlée (c’était mon cas) et recevoir une mise en page particulière (c’était aussi mon cas, mon blog déclinait une photo de Clopin en arrière-plan). J’avais donc acheté ce qu’overblog nomme un « pack », qui me permettait de m’affranchir de ces contraintes. Vous imaginez bien que je n’ai pas renouvelé cet achat, d’autant que je n’ai pas ouvert mon ordinateur pendant cinq mois environ. La vente du nom de domaine « clopinetrouillefou.fr » faisait très certainement partie de ce pack, et le non-renouvellement du contrat laisse l’hébergeur, c’est-à-dire la plate-forme « overblog », libre d’en disposer – je n’en savais rien, mais je n’ai sans doute pas lu les petites lignes en bas des pages !
Overblog le propose, ce nom de domaine, à la vente : première nouvelle, et si je vous en crois, il en demande 250 euros : il fait ce qu’il veut, peu me chaut. A mon avis, c’est invendable, mais je m’en fiche à un point difficilement atteignable…
Ce que je voudrais, par contre, c’est retrouver l’énergie et le désir de lire et d’écrire. Revenir ici, même au risque assumé d’exciter mes trolls patentés, est, enfin je l’espère, un « bon signe » de guérison. En tout cas, tout vaut mieux que la souffrance de la « nuit épouvantable » dans laquelle l’être humain s’enfuit parfois, comme nous le décrit la première phrase de la Guerre du Feu, et qu’à mon dérisoire niveau j’ai subie. Voilà, c’est tout : y’a-t-il vraiment là de quoi en faire un fromage ?
s’il faut là aussi faire un coming-out « mais en plus » de diagnostic psychiatrique…
Parce que de vrais experts, il y a des gens qui vont les voir…
… et bien avant l’apparition d’une Lacrym que je ne connais pas et n’apprécie guère
elle colle la jupe au corps
Que m’importe que sa jupe couleur sable, presque rèche sans doute, n’emprunte à aucune mode sa glissière, que la savante échancrure, courte, suscite jalousie chez ses rivales, qu’elle en lisse même un pli par mégarde, qu’elle rectifie l’ourlet à peine élastique ? Quel tapage de l’ivre poète rendra le froissement du tissu toilé ? Peu me chaut. Pour tout vous découvrir, je m’en fous pas mal.
je n’échangerais pas un poème vertical de Polemikoeur ou un horizontal de Giovanni contre toute l’oeuvre de Houellebecq.
le bêtisier littéraire est l’essence même de notre littérature.
notre vie culturelle se vit sur le mode permanent du bêtisier : les Beigbeder, Houellebecq, Laurens, Angot, Quignard, Darrieussecq, Carrère, Enard, Jauffret…
ne sont la partie visible de l’iceberg.
En arrière plan il y a les éditeurs et leurs comités de lecture, les prix littéraires et la critique littéraire.
exemple, auhasard : Kaprielian des Inrocks incarne à elle toute seule toute la bêtise de la critique littéraire.
comment la critique littéraire a-t-elle pu tomber si bas ?
savent-ils encore à quoi ressemble un livre ?
savent-ils distinguer un livre d’un produit culturel ?
la critique littéraire incarne toute la bêtise de notre époque.
un autre exemple, au hasard : Kaprielian des Inrocks, elle n’a jamais remarquer que Welbec était un écrivain de droite.
parce qu’elle n’aime pas les écrivains de droite et réactionnaire comme Muray, ou Millet, mais Welbec c’est pire que Millet, à côté de Welbec Millet c’est une enfant de choeur, mais elle s’en est pas rendue compte, du coup Welbec se marre, quand elle vient avec une bouteille de chmap pour fêter le goncourt il lui propose une partouze, elle refuse mais ça la fait marrer, et lui ça le fait encore plus marrer de la voir se pointer avec son champagne, il doit se dire : quelle bande de c.ns ils sont aux inrocks, comme il doit se dire : quels bande de c.ns ils sont mes lecteurs qui m’aiment.
Parce que lui le sait que qu’il écrit ne vaut pas un clou, que c’est du vide, il sait qu’il ne restera rien de lui, pas la moitié d’une seule idée originale, il écrit n’importe quoi et ça se vend comme des petits pains, et il le sait et il se marre.
il faudrait tous être capables d’en rire comme lui, comme lui se foutre de la figure des critiques des inrocks : ce journal n’aura produit que des crétins, toute une flopée de crétins plus crétins les uns que les autres, de Viviant à Bourmeau en passant par toute la clique, même la dernière directrice dont tout le monde a oublié le nom.
A la limite ce serait le seul point fort de Welbec : savoir que ceux qui l’adulent sont tous des crétins et en rigoler, en rigoler…
la première de Libé : Welbec serait-il un écrivainde droite ? et on s’en serait même pas rendus compte ? pourtant à Libé nous sommes attentifs à ce genre de truc…
qu’importe qu’il soit de droite, tous ses livres sont vides, il n’y a rien dans aucun de ses livres.
si quelqu’un a trouvé une seule chose, ou même la moitié d’une idée originiale dans un livre de welbec qu’il le dise, je suis preneur.
Content de vous relire clopine trouillefou, malgré nos divergences.
La fin de votre blog était lugubre et serrait le coeur.
Back to life!
Vous avez constaté que j’ai fait des efforts pour peu intervenir ces derniers temps. Il y a une raison essentielle à cela : j’ai décidé de quitter ce blog, qui n’est plus qu’un conglomérat de fossiles. Je ne dis pas ça péjorativement, je me suis toujours passionné pour les fossiles, mais un fossile est un fossile et un conglomérat est un conglomérat. On n’y peut rien.
Clopine, il m’apparait que vous avez effectué un sacré voyage au bout de « la nuit épouvantable » et que, puisque vous n’en êtes pas morte, vous en revenez d’autant plus forte !?
Affectueusement votre
Ou était-elle cette autre fois bleue, sévère et droite ? Quel manque à la circonférence limitait alors le débattement de la jambe, quel artifice contraignait le polygone de sustentation, quel projet de soirée ? Et que faire de la juxtaposition de ces images qui maintenant se brouillent, se contaminent mutuellement ? Executive ? Rockeuse ? Executive-Rockeuse ? Làs. Je n’entends rien à la couture.
« ce blog, qui n’est plus qu’un conglomérat de fossiles. »
Il me semble que vous avez activement participé à cet état de fait, D.
projet de soirée > projets d’émois oublieux.
verveine.
…
…meunier tu dors, ton moulin va trop vite,…
…il revient du four à songes, de par tout ces » Proust’s » aux vents,…
…mères et filles sur le métier,…un point à l’endroit,…tic,…tac,…un point à l’envers,…tic,…tac,…tic,…tac,…
…un échappement à l’essaie d’abeilles pour en cueillir le miel du temps,…
…
…un genre d’écrits à l’écrivain égyptien du Nil,…un sablier à se retourner tout seul,…
…etc,…à ses vessies à la lanternes,…c’est des épinards au beurre,…
…
good night
…
…scribe moi un dessin,…avec ton bois vert tremper au musc,…etc,…
…
S..cryme, un incommodant bouffi de vaine gloire.
seul un Bernhard peut nous sauver.
un Bernhard ou un Gombrowicz.
ou un Bernhardt et un Gombrowicz.
le premier pour s’occuper de Quiganrd et de ce qui vous le servent en apéro avec un verre de Brandy et le second de Houellebecq et de ceux qui vous le servent en dessert avec l’esprit canal et un banana slip : une petite banane, 2 petites boules de vanille et une tonne de crème chantilly.
Mais hamlet, un Bernhard et un Gombrowicz s’en foutent de vous sauver… si l’occasion se présente ils vous enfoncent… et je serai là pour leur donner un coup de main…
et quand la presse U crée ?
Lorsque le camembert est trop vieux, il coule.
Clopine, votre texte est très courageux et très juste. « Tout apprentissage est un temps de clôture » dit Rilke. C’est peut-être ce qui vous est arrivé. Quoiqu’il en soit, je suis très content de vous avoir lue.
« Je crois que ce qui importune le plus notre hôte, ce ne sont pas les références grandioses assénées ici ou là (encore une fois, l’auteur n’en est pas responsable, à mon sens), mais fondamentalement une répugnance « ontologique » » (rédigé par Clopine le 22/04 à 22h49)
Clopine dit beaucoup mieux que moi ce que je pense aussi. Bravo pour ce billet remarquable et émouvant.
@clopine
vrai Clopine qu’il y a du courage dans ce que vous avez confié de ce passage que vous avez traversé.je ne venais pas sur votre blog et ne m’accroche pas non plus aux jeux d’alliance joués sur ce blog ci : mais pourquoi ne pas accepter la réponse de P.Assouline que »Mais il ne vous a pas échappé que ma critique s’intéressait davantage à la réception »
C’est bien ainsi que je l’avais lue mais en la généralisant , aux stratégies des critiques que les lecteurs « réguliers » et les auteurs ne peuvent manquer de « repérer » pour s’orienter, dans un va et vient entre avant , après.
Sans doute ne détient-on pas là une interprétation « ultime » : mais peut-être suffisante ?
en vous souhaitant de vous requinquer au mieux pour vous-même, Clopine .
« une répugnance « ontologique » » ?!
ce qui inclina la manière dont j’ai lu le billet »
et estampillé fin XIXème, quelque part entre Laforgue et Verlaine, ce qui a le mérite d’éviter les superlatifs aussi bien que l’analyse. Il est vrai qu’elle tourne court tant la matière est scolaire »
l’une des exigences du métier de critique : commissaire priseur : estampiller , comme là dans les jeux : diagnostics, et identifier !
Et de même identifie-t-on les disciplines sollicités avec leurs échanges :le terme d’ « ontologie » par exemple ramené par Clopine fait signe vers la philosophie , quand même .
Que notre époque serait plus plate qu’aucune autre je ne le crois pas . Mais qu’M.H est révélateur ou « symptome » de son/notre temps,-ce qui écrit ainsi , sans analyse! est un cliché -,je le crois .et peut se dire aussi bien de ce blog , et de ce qui s’y écrit .
Bonne journée .
à propos de « ce temps » et d’un tweet, une info:
Un habitué du tweet assassin. Entre deux romans, Bret Easton Ellis a pris l’habitude de susciter l’indignation via les fameux petits messages de 140 caractères. Vrai-faux message à l’attention de son dealer, comparaison de la série Glee à une « flaque de VIH », Ellis tape fort. Mais il se pourrait bien qu’à force de choquer, l’auteur d’American Psycho commence à en payer les conséquences.
donc de notre temps implique des considérations sur écriture et technique -et blog-
avec pour commentaire cet article:
« TCHAT Une frénésie de messages a gagné nos sociétés. Sommes-nous tous sous leur emprise ? Le philosophe Jean-Claude Monod a tenté dans «Ecrire. A l’heure du tout message» de comprendre cette évolution. Il a répondu à vos questions.
Jean-Marc. Votre propre addiction à tous ces nouveaux usages serait-elle à l’origine de ce livre ?
Jean-Claude Monod. Certainement, un sentiment de relative addiction est à l’origine du livre.
http://www.liberation.fr/livres/2013/04/16/mails-sms-tweets-quel-temps-consacrons-nous-a-ces-activites_896552
que je ne feindrai pas d’éclairer en rappelant le travail de Monod et jacob
chez les bactéries, et la manière dont se fabrique une protéine à partir de l’ARN, ce que l’on appelle depuis la transcription.
Jacob vient de mourir , 47 ans après sa nobélisation en 65. .
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/genetique-1/d/avec-la-disparition-de-francois-jacob-la-logique-du-vivant-est-triste_46021/#xtor=RSS-8
» bonsoir aux amis du club des poètes »
Pourquoi cette précision dans le titre du billet de Pierre Assouline?
Est-ce en souvenir de ce club tout à la fois germanopratin et voix de la poésie de la France de Jean Pierre Rosnay..revisté à l’ ère du marketing et de la mondialisation?
il y a toujours l’attente de modération !
comme je ne souffre pas d’addiction aux commentaires je précise que j’avais envoyé un article sur un livre de Monod sur l’écriture aujourd’hui, en le mettant en perspective:
« Jean-Marc. Votre propre addiction à tous ces nouveaux usages serait-elle à l’origine de ce livre ?
Jean-Claude Monod. Certainement, un sentiment de relative addiction est à l’origine du livre.
en corrigeant 8 h 23 min( pour la « lisibilité »)
est un cliché -,je le crois .et que cela peut se dire aussi bien de ce blog , et de ce qui s’y écrit .
» Amis de la poésie, bonsoir! »
Cette apostrophe de J.P. Rosnay résumerait le renouveau poétique Houellebecquien par Krapélian (comme le dit fort justement Hamlet)interposée?
je voudrais remercier de bonne X, et clopine.
j’ai relu le billet et en effet c’est plutôt la réception qui est faite aux poèmes pastiches qui suscite l’ironie grinçante de PA.
je partage d’une certaine manière son énervement tout en concédant que d’une certaine manière c’est drôle. Voilà l’horrible tentation qui se répand de prendre la société comme une sorte de laboratoire à singes dont l’écrivain dans son désappointement du réel, s’extirpe en faisant un caca boudin avec les classiques dont on ne sait au juste s’il les régurgite sur la feuille par exercice d’admiration ou pour se faire passer pour plus malin que les autres.
lesquels tiendront la rampe, des thuriféraires de BHL, de Christine Angot ou de Michel Houellebecq ? Ceux de ce dernier semblent bien partis.
Le billet met en garde les lecteurs contre des rapports et des pratiques « idolatriques » et moutonniers, aveugles aux socles des politiques sur lesquels s’élèvent les discours « théoriques » dont ils sont dépendants,
Hamlet – 23:22
Une prise de parole sans langue de bois, comme je les aime. Et que de lucidité face à ce sottisier que peut être la critique littéraire sous perf de mode et de fric !
Oui, j’imagine Houellebecq comme cela, flegmatique, riant sous cape de cette farce d’écriture qu’il leur offre.
Les critiques littéraires… J’en lis d’intègres,redoutés, profanateurs de fausses gloires, récidivistes d’exigence littéraire de qualité, implacables, qui savent dire qu’un écrivain est très mauvais mais par ailleurs un chic type, que d’autres sont prétentieux et creux voire crapuleux. Ils tirent avec jubilation, à bout portant avec des plumes incisives sur ce qui est imposture – ce que vous faites, ici mais contre certains critiques. Quel tohu-bohu mondain ! Mythe moderne pour têtes molles que le vent emportera.
Mais il reste des bons et grands livres, heureusement et ceux-là aussi ils les flairent, les reconnaissent et en témoignent.
de ma part ce n’est pas du tout une pratique idolâtrique, j’ai essayé de démontrer que ce n’est pas très difficile de piquer les mots de Valéry et d’en faire une sauce.
le problème c’est la sincérité, Valéry a écrit la jeune parque après un pétage de plomb à Gênes et des années de réflexion sur la scission entre l’affect et l’intellect. Son poème est un tour de force sur ses sentiments.
Je remercie tous ceux qui me voyant souffrir dans ma journelle nuit crépusculaire m’ont éclairé de leurs lumières noires et ont donné, en passant pour aller picoler, une tape amicale sur mes épaules, aussi fragiles que ma renaissance au monde. Le blog de Pierre est pour moi le refuge de ces grandes âmes qui torturées, troutroutées par la torsion des émotions renatiennes, tékatesques, chaloupées, brunes ou roses, m’aident virtuellement pendant que leur voisin les appellent en vain au secours…
Ontologique un jour de plus ? Non ! Que demander à un monde qui va aider au Mali un gouvernement fantoche, et débarrase des tyrans pour mettre des dictateurs encore plus pourris à la place ? Adorons la Vierge !
C’est en effet la question de la réception, cette promptitude d’une certaine critique à faire le « buzz » avec du pas grand’chose.
Houellebecq atypique dans la posture du déprimé qui se distrait en promenant son regard vitreux sur le paysage désolant et désolé de notre société où la langue peine à nommer et par là même à permettre de comprendre le monde ..
Bien évidemment, ce n’est pas plus Houellebecq en tant que romancier dont il est question mais MH en tant que poète. Et tant mieux pour lui si son succès de romancier lui permet d’être lu en tant que poète.
Il semble y tenir.
Mais ce qui est propre à un poète, c’est le pouvoir de transcender sa propre parole. Cette parole si particulière qu’un mot, un seul pris au hasard dans le poème, possède une puissance évocatrice, contient le chant et en même temps, ce seul mot isolé de la partition de l’ensemble du poème est orphelin, vidé, silence.
La poèsie est exigeante, c’est sa nature.
Et cette excitation médiatique autour du gentillet Houellebecq est révélatrice d’un délitement, d’une critique qui a fini par admettre et faire siens des critères de qualité qui ne sont que ceux de la consommation de masse.
Houellebecq se retrouve être l’énergumène « littéraire » que l’on va pouvoir mettre en vente au rayon outillage du dernier gadget inutile …
La poésie exige d’elle-même, la critique le devrait également.
En fait, ce que l’ on aime ( les lecteurs réceptifs)chez M.H., c ‘est la débandade du style et la volonté farouche de se proclamer- consciemment ou inconsciemment- cougar du style.Ses admirateurs se rassurent, il les rassure, ils peuvent « bander mou », dans leur vie et dans leur style. Qui plus est,il suffit d’ écouter ce que dit Kapriélian en manière de style dans la vidéo sous mon pseudo : » pouvoir avoir une narration médiatique! »
Amis de la poésie, bonsoir!
Houleberck est un de ces fabuleux parasites paramondains, spécialiste du suçon de cons littéraires. Tant qu’il y aura des cons, il y aura des Houleberck pour causer et vendre : ça fait marché de commerce coprophagique !
A mon avis, c’est invendable, mais je m’en fiche à un point difficilement atteignable…
c’est mal clopine de conchier ce que l’on a aimé, même et surtout des conneries, on a le droit de changer, c’est ça le prix du vrai souvenir de l’être. et c’est exactement la martingale de houelbeck, c’est parcequ’il arrive a cette préciosité de détestation qu’il fascine le marché. pour ça que les gens de gauche tocard le croient des leur et que les gens de droite l’adore ou linstrumentalise comme un depardieu providentiel, une machine de guerre à préférer son chien et à s’oublier sur la moquette avec lui, regarde bien, l’un et le gros dégueu, l’autre le petit crasspec.
houelbeck a eu 2 bonnes idées, son essai sur lovecraft, parfait, immense icone de la « culture populaire » pour de certaines raisons, et d’avoir fait « des conditions de travail du cadre moyen liquidateur de ses semblables » l’alfa de sa production..un genre de patrick bateman lâche dans un caméra café triste, ce que faisait déjà un fluide glacial ringard, et c’est dire.. pour le reste une chose est certaine, la critique devrait se prendre par le colbac comme munchausen et se trainer pour faire son autocritique..lassouline ne se sauvra pas tout seul avec son contrefeu rageur qui ne trompe personne..vamos
La blatte de PQ (9h12) ne supporte pas d’être virée d’un blog ni même critiquée (qu’il aille porter ses fi entes chez ses idoles du gud et èfèn)
« ces fabuleux parasites paramondains »
t’es jaloux, jicé de pq
Par ailleurs, si c’est par la lecture d’ une critique que j’ai lu « Extension », par curiosité, puis des poèmes, j’ai un peu « connu les coulisses du labo » de M.H. et de son devenir « produit culturel » .question de « moment ».et ses effets sur les protagonistes !
cela m’a donné un certain goût de l’écart.
assez pour ne pas bâtir même sur le motif de la bêtise ou comme on dira dans un siècle ? un demi siècle ? peut-être avant !! les modes , on ne dira plus rafraîchissant ni cool, on ne pensera même plus , qu’en sais-je ? et peut-être même y aura-t-il plus des gens qui pour nous d’aujourd’hui seraient des poètes mais il n’y aura plus rien qui corresponde à notre concept de poésie , ni personne que cela tracasse de chercher des correspondances , des analogies..
bonne journée
roger dit: 23 avril 2013 à 9 h 25 min
La blatte de PQ (9h12) ne supporte pas d’être virée d’un blog ni même critiquée (qu’il aille porter ses fi entes chez ses idoles du gud et èfèn)
Roger ou Clopine repartie pour déprimer dans quelques jours!
L’essai sur lovecraft est effectivement superbe. le reste est caca-boudin-pipi-cucul : pas la peine d’en parler. En plus il est moche, le clown triste !
(roger calme toi et prend tes pilules. non ! pas les bleues)
une prise de parole sans langue de bois, comme je les aime.
Dit christiane, la reine des poncifs.
(D., mon 23 avril 2013 à 9 h 15 min vous concerne, quand vous aurez fait votre petit rot après votre petit suisse .. )
Le Front de Gauche a bien fait de ne pas approuver l’intervention au Mali. Qu’est ce qu’on va faire les malicieux là-bas, avec le travail qu’il y a faire ici !
vamos
Tiens, le Boug’, vous sanchopanzez maintenant ?
Je dédie cette image à tous les avatars du cafard envoûté par son vide qui répond quand on prononce l’acronyme HR, ils se reconnaitront aisément…
Tiens, le Boug’, vous sanchopanzez maintenant ?
Non! Il Nadalyse…
Daaphnée est la grande dame de ce blog, Christiane sa duègne et Rose fait l’habilleuse.
Tiens, à propos de Néruda
extrait du Canto General en français (sur la toile)
« Je prends congé, je rentre
chez moi, dans mes rêves,
je retourne en Patagonie
où le vent frappe les étables
où l’océan disperse la glace.
Je ne suis qu’un poète
et je vous aime tous,
je vais errant par le monde que j’aime :
dans ma patrie
on emprisonne les mineurs
et le soldat commande au juge.
Mais j’aime, moi, jusqu’aux racines
de mon petit pays si froid.
Si je devais mourir cent fois,
c’est là que je voudrais mourir
et si je devais naître cent fois
c’est là aussi que je veux naître
près de l’araucaria sauvage,
des bourrasques du vent du sud
et des cloches depuis peu acquises.
Qu’aucun de vous ne pense à moi.
Pensons plutôt à toute la terre,
frappons amoureusement sur la table.
Je ne veux pas revoir le sang
imbiber le pain, les haricots noirs,
la musique: je veux que viennent
avec moi le mineur, la fillette,
l’avocat, le marin
et le fabricant de poupées,
Que nous allions au cinéma,
que nous sortions
boire le plus rouge des vins.
Je ne suis rien venu résoudre.
Je suis venu ici chanter
je suis venu
afin que tu chantes avec moi. »
“[…]Yo aquí me despido, vuelvo
a mi casa, en mis sueños,
vuelvo a la Patagonia en donde
el viento golpea los establos
y salpica hielo el Océano.
Soy nada más que un poeta: os amo a todos,
ando errante por el mundo que amo:
en mi patria encarcelan mineros
y los soldados mandan a los jueces.
Pero yo amo hasta las raíces
de mi pequeño país frío.
Si tuviera que morir mil veces
allí quiero morir:
si tuviera que nacer mil veces
allí quiero nacer,
cerca de la araucaria salvaje,
del vendaval del viento sur,
de las campanas recién compradas.
Que nadie piense en mí.
Pensemos en toda la tierra,
golpeando con amor en la mesa.
No quiero que vuelva la sangre
a empapar el pan, los frijoles,
la música: quiero que venga
conmigo el minero, la niña,
el abogado, el marinero,
el fabricante de muñecas,
que entremos al cine y salgamos
a beber el vino más rojo.
Yo no vengo a resolver nada.
Yo vine aquí para cantar
y para que cantes conmigo.”
« Houellebecq atypique dans la posture du » périné..
Mauvais tennisman!
« Houellebecq atypique dans la posture »
du périmé
Nous sommes pour les énergies renouvelables!
D., quel aventureux vous faites vous êtes le con-cerné des ces lieux. Si tôt !
Et nous n’avons pas encore dîné .. tsss !
qu’elle se rouvre un blog de avec ses casseroles qu’elle lèche à longueur de journée avec son bougre et on aura la paix.
Juste comme cela:
« Il faudra au moins trois mois pour déterminer si les restes de l’écrivain contiennent ou non des substances toxiques, ont indiqué des sources judiciaires à l’AFP. La thèse de l’assassinat est soutenue par Manuel Araya, 65 ans, à l’époque jeune militant que le Parti communiste chilien avait désigné comme assistant et chauffeur de l’écrivain. Bien que Manuel Araya soutienne depuis près de quarante ans la thèse de l’assassinat du poète, lui-même militant du Parti communiste, ce n’est que récemment, en juin 2011, que le Parti communiste chilien a demandé une enquête judiciaire qui rend possible l’exhumation de lundi. » Libération
Je trouve très étonnant qu’on ne fasse cela que maintenant !
Je ne sais pas qui se cache derrière le pseudonyme de « La mauvaise langue », il semble dire que nous sommes de lointains cousins, mais je m’inscris en faux contre ses assertions. Je connais parfaitement l’histoire de ma famille. Mes ancêtres huguenots ont effectivement fui la France (puis y sont revenus) mais jamais aucun d’entre eux ne s’est converti au judaïsme, ce qui serait une première dans l’histoire de la noblesse française.
Je me dois même d’avouer, à ma grande honte, que mon arrière-grand-père était anti-dreyfusard.
@le fils du cloporte
puisque vous tenez tant à hierarchiser les femmes qui commentent ici vous oubliez celle qui nous revient aujourd’hui sur le blog et qui en est la vraie diva , bien au-dessus de celle qui vous semble en etre la grande dame
Quelle ménagerie…
Enfin ! Mlle Lepic, moi qui accepte sur mon blog le link vers le site de Houellebecq (vers celui de Darrieussecq aussi, d’ailleurs — et que les dieux me protègent de l’ire d’hamlet), je ne me fais aucune illusion quant à la possibilité d’une approche poétique de la matière de la poésie par Michel Houellebecq.
Ce que l’on voit aujourd’hui n’est que le résultat de siècles de langue écrite ; un temps qui comme un champignon des pieds a bouffé le sens de la langue jusqu’à l’os.
Qu’est-ce que nous reste ? le journal (radio et tv avec) ! avec ses simplifications ; ses titres pseudo-savants ; ses tours de main sans envergure, etc., etc., … c’est ça les matériaux de la poésie actuelle et malheureusement nous n’avons pas un Rauschenberg sous la main : nous n’avons qu’un Houellebecq… et croyez-moi, il vaut mieux rire que pleurer…
marre de ces parasites pénibles qui bavent comme des escargots à longueur de journée depuis six ans. des gros lards cultureux qui résautent en se gonflant comme des grenouillesssavantes qui clignotent dans le noir à coup de fausse modestie et de pique moi le zizi
C’est quoi une vraie diva, DHH?
Après avoir fait la grue, HR fait le platane.
sur » HR fait le platane. » Mal vu ,pauvre petit harceleur .
je n’aime ni ne déteste le boudegras et son sans shampoing qui traduit avec sa queue plate un truc élitiss et fort fort rare un monticul – cul de crotte de nez empilée sur trois phrases en poil à gratter, amis de la douceur des ciels bleus et du bon air , bonchoir !
Daaphnée se croit drôle à 10 h 18.
Judith, vous faites la Mère Térésa de la pire des pseudotes en fausseté : une diva digne de la parité avec Saint Sébastien : « A que je souffre ! A que je souffre…! »
Risible, m’a dit le patron qui reconnait la jouissance masochiste à vingt lieues.
Daaphnée a perdu son sex-toy – stop – Daaphnée a perdu son sex-toy – stop
des grenouillesssavantes qui clignotent dans le noir
c’t’un modell espécialment fabriquée pour jicé..introuvabe à l’essport..qu’ y puisse commercer avec ses chèvre sans risque pour la gent batrassienne..la fontène à écris des trucs la-dssus..
la crittique qui sussure les maîtres anciens, qui se la joue popopopouladre avec une trogne d’archevêque de paris joufflu.
un tonton flinguant qui rêve à la belle romaine en pleurant sur virgile
un parasite du flattez-moi le croupion j’adoooore.
Judith est la dame d’un certain âge qui s’est persuadé que la gardienne d’oies est une plume. La dite gardienne, si j’ai bien compris, a fait une dépression qui ne lui a rien appris vu qu’elle nous revient exactement comme avant — écriture prétentieuse comprise…
rose perd ses pétales _ stop –
Pourquoi êtes-vous si méchant, Pre Bird ? Des aigreurs d’estomac ? Un échec que vous ne digérez pas ? Sinon, comment expliquer cette attaque gratuite et parfaitement inutile ?
comment expliquer cette attaque gratuite et parfaitement inutile ?
C’est dans sa nature, il aime cracher à la gueule des gens qui ne lui ont rien fait, on ne sait pas pourquoi.
C’est la question de la critique, Pre Bird, que je soulignais ce matin à 9H15 …
QQ comme Marin de Viry, par exemple, est un critique très sérieux, des papiers plutôt consistants en règle générale qu’on soit d’accord ou non, et là pour ce recueil de poèmes de MH, on peut se demander s’il ne cède pas à une fascination pour MH …
Un rapport assez étrange d’une personne qui possède les outils de l’analyse et le recul nécessaire, à une autre personne qui comme cela deviendrait une icône ..
rosse à lunette = rosse à quéquette
la bigleuse est de retour avec son pègne en crin , moi moi moi rose si ssséduisante et éberluée dans mes certitudes d’ayatollah de la bonne pensée je serre mes cuisses et les monsieurs sont méchants bouh bouh personne ne m’invite à boire du champagne et je prendrais le train pour vous aimer même si vz^ztes nuls du moment que vous logez gratis mes souvenirs de beaux blonds dans mes bras , quelle tartarinade pour une pince à linge
Je ne suis pas méchant P.C.B., me limite à regarder le spectacle. Que Judith est persuadé que la gardienne d’oies est une plume, ce n’est un secret pour personne… dommage que ce soit un vieux critère.
Des échecs ? non, ces dernier 15 jours plutôt le contraire…
Je subis régulièrement des attaques gratuites et inutiles… quoi ?! c’est une activité réservé à une élite de la RdL ? vous en êtes de cette élite ?
Donc, Alba, votre grand-mère née Schneider descendait de cette famille, Alba de Lespinassat, depuis longtemps éteinte ? Elle était donc cousine éloignée avec votre père ? Car vous portez bien le patronyme de votre géniteur, non ?
Vous devriez faire un plan, établir une généalogie qui tienne debout, car celle que vous fictionnez est bancale.
Quant à une famille juive de cette région, elle devrait ne pas être ashkénaze, mais séphardite.
Et puis franchement, une famille juive devenue protestante, puis catholique, qui redevient de religion juive, immigre sur le territoire Russe (terre de progrom et d’interdiction d’habiter dans certains lieux, même de les visiter), c’est assez impossible à moins, d’être masochiste. Vous mettez en péril tout autre renseignement généalogique.
Vous êtes comme D., une personne sans logique.
Avec mes amitiés les plus sincères,
TK
@10h09
Peut-être par peur de représailles directes ou pas (de la part de « démocrates » selon le jc ou le nase du paraguay) ?
@daaphnée
arrêtez de vous rendre malade!!si vous aller pêter un câble!! Franchement daaphnée en quoi vous gène l’intervention d’autres commentatrices que vous?! si encore elles étaient perverses, d’ignobles fascisantes comme le PQ! Mais non! Cool!
boudegras privé de confiture, ml à savonner son plancher et renato sur son jubé à réciter du bien cadré qu’on s’en fout comme de notre dernière coqueluche.
je retourne en chine pédaler avec segalen collection bouquins parce que je suis prrrrécieuse et que je le veau bien et que je métale à le dire.
Ce n’est pas dans ma nature Etienne Langlois : je réponds à des vacheries ; le fait est que je ne réponds pas toujours coup sur coup, mais je me souviens… et je me réserve le moment de l’action…
Ramon, je veux bien croire que je vous obsède mais vous me voyez où je ne suis pas. Désolée de vous enlever cette joie.
obsédé du fascisme du racisme et de son jt et de son web
oh purée quand je rencontre un français je contourne
je je suis inutile
je suis une gratin
je je suis si fragile
Kon me tend la main
je je manipule
et fait la catin
toute la journée je commente
et je m’en vante
je je suis une tox
je je m’énerve pour rien
dans mon petit monde
je je ne fais rien
que des chi chi gnons
et des jeux de mains
« Je subis régulièrement des attaques gratuites et inutiles… » (Pre Bird)
Pour ce qui est de traiter les autres de cons, vous n’êtes pas le dernier, renato. Si DHH apprécie Clopine, qu’est-ce que ça peut vous faire ? Elle a bien le droit d’exprimer son opinion, même si ce n’est pas la vôtre, elle ne vous a pas agressé, laissez-la tranquille.
Cette habitude de se tirer dans les pattes pour un oui ou pour un non devient pénible.
Je lirais le papier de Marin de Viry, Daaphnée, et vous dirai mon opinion.
Je peux cependant déjà vous dire que le sérieux du critique a certainement sa valeur, mais que cette valeur-là ne jaillit pas automatiquement sur tout ce que le critique regarde dans l’exercice de ses fonctions car c’est une valeur qui s’ajoute à chaque passage réussi, et ces passage (Houellebecq-Viry) nous ne savons pas encore ce qu’il produira.
Souvenez-vous du passage Houellebecq-BHL (le coup de la correspondance), en bonne substance il n’a rien donné, mais rappelez-vous la quantité de mots qui ont fait fonctionner le moulin à paroles lors du service publicité-vente…
la reine des poncifs qui est aussi la reine des pommes est bien silencieuse sur le retour de Clopine
Etienne Langlois, vous, mémoire historique du blog nada, je ne peux donc que compatir…
BàV, pb
10h54 est cuite! son état est pire que ce qu’on craignait! elle se choute à la haine et au mépris !on dirait la thatcher
En tout cas, le poète de circonstance est un fameux catalyseur de commentaillerie ! Un tel filon doit être exploité jusqu’à sa dernière miette. Il en faudra pour le rayon développement personnel : « Les pensées constructrices de… ». Ne pas oublier la cible culinaire : « Les meilleures recettes de … ». Et puis, au printemps : « Les balades heureuses avec… ». Pour la rentrée littéraire, si, si, la rentrée littéraire, une somme : « Le phénomène… » ou, peut-être, des entretiens avec un philosophe du moment.
Un truc bien socio-transverse !
Tranquillisement.
tous fascistes !
qui méprise qui telle est la question !
je prend une personne connue je copié colle comme une conne et j’agraphe.
et puis je vais pleurnicher
Ah zut, avec le philosophe, c’est déjà fait !…
Philosophe ? On changera la couverture, il faut trouver un autre bavard connu à la télé, de préférence, quelqu’un de jeune qui cartonne aussi sur Internet… On le fera : « Truc répond à… ». Sur fond de grand sujet de société !
Anesthésillement.
j’en prend plein les écailles et je l’ai mérité, sainte rose et martyre.
Prochain défilé d’élégantes primesautières:
Cricri,la bougie sur le casque,
suivie de Cloclo, la bouillotte sur la tête, accompagnée de sa servante Juju,la bouilloire au bras,
suivies de Rose, avec son caddie.
Un beau livre de photos ! C’est ça : les photos prises pendant la participation de… à un jeu-concours de la télé-réalité à base d’aventures et d’épreuves sportives, qui se passerait sur une île, dans un décor tropical !!!
Somnifermement.
« tous fascistes ! »
Faut quand même pas exagérer, il y a des critères… des limites posée… et qu’ici quelqu’un les outrepasse n’est pas chose frequente … oui, je vois, vous parlez de … bien sûr … là je ne dirais pas fasciste car, en un sens, un fasciste vante encore un brin d’intelligence…
« – Ca marche, Coco, ton poète anémique, on va en faire THE people ! Tu m’le promènes au festival de Cannes pour lancer la saison ! ».
Valiumnieturbiquement.
A voir ton agitation j’espère que t’as tout prévu pour pouvoir changer de culotte dans la journée
« – Je veux du… dans toutes les vitrines ! Ah, ils voulaient en lire ? Ils vont en bouffer matin, midi et soir ! Ils en auront dans leur apéro, ils vont en respirer, il hantera leurs rêves. Les royalties vont tomber ! Un max en un temps record ! Après, on reprend une blonde… dans une chambre d’hôtel… avec la candidate… et le démenti du mari en direct au 20 heures… Par ici, l’exil fiscal ! ».
Extasiaquement.
« – Pour la mise à mort : il faisait tout écrire par ses enfants qu’il gardait enchaînés dans une cave ; adoptés, les petits ! Des bébés pickpockets rachetés à un réseau d’Europe de l’Est ou du sous-continent indien ».
Euthanastiquement.
le billet souligne une exigence d’analyse et de critères explicités: qu’en est-il pour les commentaires ?
les présupposés pour une participation à peu près féconde semblent très nombreux sur ce blog !
ne parlons pas des diplomes et des ecoles !
à commencer par ceux relatifs à l’âge, qui est l’un des critères pour certains prix littéraires , et au genre, des critères qui affectent la grammaire :
et justement la grammaire , la grammaire !comme il suffit de penser à la distinction entre l’emploi de suus et de ejus en latin , ou à la place, l’ordre des mots
infiniment journée bonne très marquise belle et marquis jolis
excuses marquise belle marquis jolis et ,,
Atous ceux qui tous ceux s’acharnent ici contre une vieille dame ,la stigmatisant à travers les marques de sa vieillesse , je rappelle que la discrimination qu’elle soit d’essence sexiste ,raciale ,religieuse ou jeuniste justifie une plainte aupres de la HALDE
« – Bon, mais cette histoire aurait besoin d’un personnage négatif, très mauvais, antipathique ; Coco, tu vas demander à Pierre, le Pierrot, il a ça, sur son blog, et on l’aura pas cher ! ».
Veinaineusement.
Toute ressemblance entre ce qui précède – et viendrait à suivre – avec des personnages ou événements réels ou ayant existé ne peut être que fortuite ou scandaleusement mal intentionnée.
Angélictueusement.
Nous sommes tous des pseudos, juifs, allemands, etc.
Populodémagogigotement.
Le truc de la HALDE ça marche pour les vieux monsieurs (vieux cons) aussi ?
Si tous les paumés du monde…
Baden-powelcomeverybodiquement.
@DHH dit: 23 avril 2013 à 12 h 13 min
vous avez raison.je ne me surviens pas d’avoir entendu le mot cougar avant cette dernière décennie, alors qu’il est certain que j’ai connu des femmes qui auraient pu être désignées comme des « cougars », par quelque MHachien
« je rappelle que la discrimination qu’elle soit d’essence sexiste ,raciale ,religieuse ou jeuniste justifie une plainte aupres de la HALDE »
Ridicule !
Je ne vis pas en France. par conséquent, je suis très peu en contact avec les media français, mais je suis ouverte à la lecture… Et j’ignorais la parution du dernier livre de Houellebecq… Est-ce que ça suffit pour faire de moi une ignarde ? J’espère que non.
Aucune cuirasse n’arrête toutes les flèches.
Archéologiquement.
je ne me souviens pas .
bien sûr, on pourrait aussi prétendre interdire la participation au blog aux gens qui n’ont jamais fait de vélo, n’ont pas appris à nager avant l’âge de trente ans (il y en a ),ne savent pas écrire en espagnol(c’est mon cas même pas lire) alors que j’aurais pu dire en japonais (c’est aussi mon cas )
Notre poète est donc bien – mais qui osait en douter ? – inter, supranational, planétaire,
universel et la bave des petites critiques ne peut plus l’atteindre !
Idolâtrinement.
et ça ment dit, ça ment dit encore, et depuis le temps que ça dure faut vraiment avoir les idées très arrêtées…
Mapie dit:
bien sûr que non ! et si vous ne connaissez pas le goût de la meringue sur une tarte citron , non plus .
je voudrais me plaindre : je suis jeune et inexpérimenté, je n’ose pas participer aux commentaires qui semble une sorte de délire malveillant.
je n’ai pas lu MH et je n’ai pas de chien.
Wellebeck écrit :
« François Hollande a hérité en mai 2012 d’une France en dépression ; il l’a ravalée au rang de France défaite. Le désordre est partout et la République nulle part. Tout ce qui devait être consolidé car constituant les ultimes valeurs ou points d’arrêt face à la crise a été déstabilisé, de la famille au couple franco-allemand. Tout ce qui devait être réformé d’urgence a été sanctuarisé, du modèle de la croissance à crédit à la préférence pour l’impôt et le chômage.
Le petit bricoleur du marché de Tulle se révèle tétanisé par des événements qui le dépassent. Sa boîte à outils se réduit à un anti-sarkozysme obsessionnel et à un optimisme déconnecté du réel qui, en guise de stratégie de redressement, s’en remet au principe selon lequel, comme tout va de mal en pis, cela ne peut que s’améliorer.
Prisonnier de la bulle démagogique dans laquelle il s’est enfermé à l’Elysée, François Hollande cultive le déni des deux trains qui foncent sur lui. Le train de la crise économique, sociale et financière, avec à son bord les marchés financiers, les partenaires européens et le FMI. Le train de la crise politique où se côtoient la lutte finale engagée par l’extrême-gauche – forte de ses relais dans les médias, l’administration et les syndicats – contre une social-démocratie agonisante car figée dans les schémas hors d’âge des années 70 que l’Europe du Nord a abandonnés depuis vingt ans, un Parti socialiste en voie de désintégration qui s’apprête à voir nombre de ses militants mis au chômage par la perte programmée des élections locales, une poussée populiste qui se nourrit de la double faiblesse du président et de l’opposition. Or, les peuples et les marchés financiers ont un point commun : une fois lancés, on ne les arrête plus.
Dans la 5ème République, régime conçu pour l’action et la gestion des crises, tout découle du président de la République. François Hollande l’a transformée en une machine infernale au service d’une indécision permanente.
L’hyperprésidence de Nicolas Sarkozy avait souligné les risques d’une concentration de tous les pouvoirs à l’Elysée, qui finit par réduire l’Etat à l’impuissance.
L’hypoprésidence de François Hollande anéantit l’Etat en dissolvant les fonctions de président de la République et de chef de gouvernement.
La moindre des bizarreries de la 5ème République n’est pas d’instituer un exécutif à deux têtes ; désormais, elle n’en a plus aucune.
Un chef se reconnaît d’abord à sa capacité à répondre de son action et de ses subordonnés.
Hollande est tout sauf un chef, il ne cesse de se défausser devant ses choix et ses responsabilités comme devant les fautes de ceux qu’il a nommés. C’est dans la même logique qu’il a placé à Matignon, avec Jean-Marc Ayrault, sous le signe du zéro à l’infini, quitte à en devenir la victime, tant le vide ne peut servir de fusible.
L’outrage ultime à la République n’a pas été commis par Jérôme Cahuzac, mais bien par François Hollande, qui n’a cessé de tromper les Français sur ce qu’il est comme sur ce qu’il fait.
Les Français attendaient un nouveau Clémenceau ; ils découvrent qu’ils ont remis leur destin entre les mains d’un hybride qui emprunte à Lebrun, Queuille et à Jules Grévy. Un homme dont la seule trace dans l’histoire reste pour l’heure qu’il n’aurait jamais dû accéder à la présidence de la République sans la folie combinée d’un psychopathe du sexe, Dominique Strauss-Kahn, et d’un égocentrique figé dans le déni de son impopularité, Nicolas Sarkozy. Un homme qui n’entretient qu’un rapport très distant avec la réalité, à qui l’ambition tient lieu de valeurs, qui a toujours fait jurer les mots avec les choses.
Un homme qui a abusé les Français en leur expliquant que la crise était derrière eux et qui n’a cessé de tenir un double langage.
Or, c’est ce même homme dont le mandat verra se dénouer la crise française pour aller vers la violence qui le balaiera – emportant l’euro dans sa perte -, soit pour forcer les réformes qui sont la condition du redressement.
François Hollande se trouve dans la situation qu’il déteste le plus : il n’a plus d’autre choix que de devoir choisir.
…
Onze mois après son élection, François Hollande est un président en sursis, qui ne dispose ni de la maîtrise du jeu, ni de la maîtrise du temps, faute d’avoir pris la mesure de la crise. Un président qui subit, car il se refuse à trancher. François Hollande est devenu chef de l’Etat en laissant systématiquement les circonstances et les autres décider pour lui. Il doit aujourd’hui peser sur les circonstances et forcer le destin. A défaut, il sera broyé par l’Histoire, qui n’est pas un yo-yo que l’on peut faire aller et venir à volonté. »
Et nous découvrons que c’est un texte de nicolas baverez ! QUELLE HORREUR : WELLEBECK plagiant BAVEREZ !
la question s’est déplacée , polémikoeur de M.H. aux faiseurs de M.H. , dont les critiques .Qui sait qui a été atteint, et quels seront les effets des blessures ?
j’aimerais rencontrer un critique ami de MH , « on m’a dit » que j’en croiserai un sur ce blog, qu’il se déguise avec un gros bonnet et des moufles et raconte des histoires à tricoter dehors.
je peine à le croire et j’en veut mortellement à pierre assouline, j’ai l’impression de m’être fait gruger !
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