L’Allemagne intérieure de Michel Tournier
Il y a comme ça des écrivains très français qu’un réflexe nous fait associer automatiquement à un pays étranger tant ils l’ont loué, critiqué, décortiqué et habité jusqu’à en être à leur tour habité. Un pays, c’est à dire une langue, une culture, un passé, une littérature. Michel Tournier, c’est l’Allemagne. Ou plutôt les Allemagnes. Non à la façon d’un Mauriac qui se réjouissait qu’il y en eut deux tellement il l’aimait, mais à la Tournier. Il en voit quatre : l’Allemagne de l’Ouest, l’Allemagne de l’Est, l’Autriche et la Suisse alémanique (ça va grogner du côté de Zurich, ville qu’il adore).
On trouve ce genre d’observations dans son dernier livre (mais oui, Michel Tournier n’est pas mort, juste retiré, pas très vaillant sur ses jambes mais l’esprit toujours aussi vif) Lettres parlées à son ami allemand Hellmut Waller (1967-1998) (352 pages, Gallimard). Une correspondance pour le moins originale puisqu’elle est constituée de 23 lettres enregistrées sur bandes magnétiques et envoyées outre-Rhin par la poste. Sa durée, qui s’étale sur une trentaine d’années, est significative en ce qu’elle correspond à ses débuts littéraires. Le livre ne reproduit que ses lettres, et non celles de l’ami allemand, juriste de profession, ancien procureur général chargé de requérir contre les nazis et traducteur des livres de Tournier en allemand.
Le meilleur souvenir de jeunesse de Tournier, ce sont ses années Tübingen. C’était au lendemain de la guerre. Il partageait sa chambre à l’université avec deux camarades auxquels le lia une longue amitié : Gilles Deleuze et Claude Lanzmann. Ils étudiaient ensemble « Hegel, mais en allemand, c’est autre chose ». On comprend qu’il ait adoré cette ville charmante et attachante, la tour Hölderlin sur le Neckar, ces petites maisons, les promenades à cheval, la campagne du Wurtemberg et les grands professeurs de philosophie de l’université. C’est là à Tübingen, qu’il avait fait connaissance de l’ami allemand, Hellmut Waller, plus qu’un traducteur, le destinataire de ces lettres parlées.
Il est y est beaucoup question de Vendredi ou les limbes du Pacifique couronné par l’Académie française, du Roi des Aulnes qui le sera par les Goncourt, du Médianoche amoureux, de Lazare… Nous sommes dans l’atelier de l’écrivain qui fait part à son ami de ses doutes, de ses incertitudes, de ses remords, de ses projets qui, on le sait aujourd’hui n’aboutiront jamais, ainsi du roman sur les athlètes féminines d’Allemagne de l’est dopées aux hormones qui le fascinent tant (Eva ou la république des corps), d’un autre sur les vampires avec des développements inattendus sur l’absolu de l’hémoglobine chez Marguerite-Marie Alacoque (Hermine ou le goût du sang), un autre encore sur Guillaume Tell, avec à chaque fois, des enquêtes documentaires préparatoires, des repérages à la Zola mais en vain.
Encore que ceux-ci ne sont jamais inutiles quand on sait la passion de la photographie de Michel Tournier, autrefois pilier des Rencontres d’Arles et, du temps de l’Ortf, producteur de l’émission « Chambre noire ». Mais le grand boulingueur nous entraine également dans ses voyages en Inde, au Brésil, en Afrique, en Israël et en Egypte, pays qui le fascine et où, mieux que le roi ou le raïs, le grand écrivain Taha Hussein est son cousin. On entrevoit en passant quels films Elio Petri et Richard Leister auraient pu tirer de Vendredi si ils avaient été au bout de leur projet.
On ne saurait trop conseiller aux écrivains en panne d’inspiration de s’y perdre. C’est plein d’idées. Ainsi ce personnage de Veruschka, mannequin mythique des années 70, somptueuse et énigmatique créature venue de Prusse-Orientale d’1,90m (mais qu’est-ce qu’elle faisait alors avec François Weyergans dont Tournier nous apprend qu’il fichait la pagaille sur le tournage du film consacré à la créature ?), fille du Lehndorff qui fut pendu au lendemain de l’attentat avorté contre Hitler en juillet 1944, un mannequin hors norme qui s’était composé un univers fantastique si singulier que les photographes devaient s’adapter au personnage qu’elle s’était créé et non l’inverse. Elle est infernale, exigeant sans cesse des modifications dans le Drehbuch dictées par son amant. Quel roman en perspective !
Qui dit oralité dit spontanéité accrue, fraicheur, rapidité du jugement, réactions à vif. On le voit ainsi refuser de débattre à Hambourg avec l’historien Saül Friedländer au motif que celui-ci, voué aux gémonies de même que Jean Améry, a osé écrire et dire que l’auteur du Roi des Aulnes y révélait une certaine fascination pour le nazisme. Cela dit, comme il le reconnaît lui-même, l’ambiguïté du Roi des Aulnes a mis mal à l’aise plus d’un lecteur, à commencer par le représentant à Paris d’un grand éditeur italien qui a refusé d’acheter les droits en raison de « l’horreur viscérale à l’égard du sujet traité », un certain Italo Calvino… J’en ai aussi retenu une forte idée en vertu de laquelle on pense mieux dans le froid. Au passage, des aveux, tel :
« Je n’ai pas d’idée, je n’écris pas un roman pour défendre des idées mais pour faire un roman ».
Et puis cette page où il pulvérise le lieu commun selon lequel un roman traite d’un sujet alors que le sujet apparent n’est qu’un prétexte. Les Météores parle bien des ordures ménagères, de leur incinération ; La Goutte d’or traite bien de l’opposition entre le signe et l’image ; mais c’est d’autre chose qu’il s’agit en vérité et se trouve enfoui, souvent ailleurs que dans ses livres :
« Tous mes livres sont faits comme ça. Aucun sujet ne m’est vital. Les sujets qui, peut-être, me sont vitaux, je n’en parle pas. Ce n’est pas un sujet de littérature. Je ne suis pas un acteur (sic) qui écrit avec ses tripes, tu le sais parfaitement ».
Ce n’est pas la première fois que le germanophile s’épanche en Tournier, il s’en faut. Il y a quelques années encore, il publiait un curieux petit livre intitulé Le bonheur en Allemagne ? (12 euros, 93 pages, Maren Sell éditeurs). Le point d’interrogation, c’était pour la forme car à le lire, c’était plutôt trois points de suspension. Mais de ce qu’il appelait la « Germanistik Tournier », on y retenait surtout sa passion pour feue la RDA. Un tropisme revendiqué qui lui fait même ranger Adenauer aux côtés de Guillaume II et d’Hitler pour s’être rendu coupable de « politique d’américanisation à outrance ».
En passant, il y avait aussi des petites touches sur la morbidezza teutonica (faiblesse +sensibilité +profondeur +mélancolie), à ses yeux symbolisée par le suicide de Kleist. Nul doute que l’on retrouvera Tournier dans toutes ses Allemagnes, à commencer par celle qui les résume toutes, son Allemagne intérieure, dès l’année prochaine grâce à Arlette Bouloumié, l’universitaire chargée par l’écrivain de veiller sur ses archives. C’est elle qui a créé un fonds Tournier à Angers en 1996, elle qui a composé ce recueil de Lettres parlées, elle encore qui prépare la Pléiade des Œuvres romanesques à paraître en 2016. Un peu d’histoire et beaucoup de géographie en perspective, ne fût-ce que pour justifier cette réflexion issue de ses Lettres parlées :
«Les écrivains qui s’inspirent de l’histoire sont extrêmement pessimistes. Car l’histoire est mauvaise, et les écrivains qui s’inspirent de la géographie, au contraire, sont admiratifs et la découverte de la terre par les voyageurs est toujours quelque chose de positif et de juvénile. »
(« La tour Hölderlin sur le Neckar à Tübingen » photo D.R.; « Michel Tournier, chez lui, le 15 juin 2015, photo Edouard Caupeil)
652 Réponses pour L’Allemagne intérieure de Michel Tournier
…
…occupé,!…trop se créations d’art, en chantier et divers autosatisfactions,…
…
…conclusions,…chaque dessin ou peinture est un tout en soi,!…20 Millions d’€uro,…Cash,!…pourquoi,!…
…même minuscules,!…en poches,!…
…
…tout les frais pour l’acheteur,!…T.V.A. compris,…
…
…être très riches,!…donc,!…assumez,!…
…ou retournez vous ressourcer en Ouroboros,!…d’amont en aval,!…Oh,!…les sales bêtes,!…
..
…Michel Tournier et alors,!…ce bras d’honneur,!…çà vient,!…
…
…c’est pas du Picasso,!…du G.Braque,…du Gauguin,…du P.Bonnard,..ou autre impressionnistes,!…
…
…vraiment, les responsables politiques, tous plus cons, les uns aux autres,!…
…etc,!…
Notre standard reçoit de nombreux messages de lecteurs du blog à Passou nous posant une question non dénuée d’intérêt :
« En résumé, que pensez-vous de Laurent Joffrin ? »
Nous y répondons bien volontiers, dans un effort de synthèse imparfait, hollandais devrions-nous dire :
« Joffrin est un sac à provisions fécales de provenances nombreuses et avariées. »
Vous pouvez cesser vos appels. Merci !
« la reconnaissance de la filiation qui réunit ces deux religions du Livre et qui devrait conduire au rapprochement et à la cohabitation. »
La reconnaissance de la filiation qui réunit le sunnisme et le chiisme conduit à leur entre-dévorement.
A 9h 58, vous ne faites que paraphraser mon commentaire de 9h 45, ueda
Enfin, Goebbelsophile de 10:19, si on ne peut plus dire ce que l’on pense d’un religieux admirable, d’un humaniste sensible et droit, d’un homme public que nous chérissons, d’un intellectuel de haute volée que le Zimbabwe nous envie, d’un guide pour le pays, d’un être à la lucidité étonnante, d’un gardien de parking des idées folles, d’un fils dont la maman est si fière ….
Où on va, là ? Où on va… Bisous !
Bloom dit: 10 juillet 2015 à 9 h 13 min
la légitimité est toujours relative
Edward the Confessor avait désigné son cousin Guillaume comme son successeur …
« – Tsipras n’était nullement responsable de cette situation dramatique, qui durait depuis si longtemps. »
Certes, mais il est responsable de l’avoir dramatiquement aggravée depuis son arrivée au pouvoir…
Paradoxe : la République des arts, le blog de l’excellent Scemama, prend vie grâce à JC.
Depuis qu’on a appris que l’ignoble avait enfin été viré d’un blog, on s’est dit : tiens, voilà un site qui doit avoir de la tenue, allons-y voir.
La Rép des Arts est beaucoup plus fréquentée maintenant.
Mention spéciale à Court, aussi, dont les commentaires injurieux et lamentables ont fait venir du monde.
Tweet :
Pierre Jourde démonte une « escroquerie intellectuelle » du philosophe Michel Onfray. Diogène en fera les frais. t.co/eWmTdrjsge
Excellent, l’article de Pierre Jourde.
Le choeur des pleureuse a commencé sa journée
(Pour changer des couenneries du débile à scooter, une chronique de Philippe Lançon)
Vodka hospitalière (1)
B. est une élève infirmière qui finit sa deuxième année d’études. Elle a vingt ans. Son stage se déroule là où, comme d ‘autres, je me rééduque et tente de me reposer. C’est un lieu éloigné, sublime et silencieux, dont je ne peux ni ne veux donner le nom : la splendeur fait bon ménage avec la discrétion, et ceux qui sont ici, résidents ou pensionnaires, méritent avant tout la paix. Il y a parmi eux quelques héros des guerres récentes, déjà lointaines. Il y a un vieil homme en fauteuil qui s’approche des femmes et leur récite des poèmes d’amour, Ronsard, Lamartine, Baudelaire,sans hésitation et sans attribution. Puis il s’en va, sur son fauteuil, sans commentaire et sans attendre, avec un sourire sensuel, perdu et légèrement hautain.
On n’échange guère sur ses malheurs, ses blessures, ses membres mutilés. Chacun est plus ou moins enfoncé dans son labyrinthe en forme de chemin de croix, luttant ou non pour en sortir ; chacun sent que ce labyrinthe est mis en perspective par celui des autres. On ne se compare pas pour se rassurer. On s’observe ou l’on cause, simplement, à l’occasion, ou à certaines heures, rituellement : le regard et la conscience font étape dans cette étrange et discrète auberge qu’est le malheur des autres. Tout le monde se retrouve au gymnase pour les séance de kinésithérapie, le long de la cour aux marronniers. Ce gymnase résume, par ses activités multiples, parallèles et pacifiques, par l’attention et la qualité des kinés vêtus de blanc, par son aspect lumineux et panoptique, la nécessité, l’exigence et la bienveillance du lieu. C’est la ruche aux albatros qui ne volent plus.
« La beauté sauvera le monde »
Le matin, B. vient refaire le lit. Je l’aide un peu et pendant ce temps nous discutons. Elle a de petits yeux joyeux et vifs, une fraîcheur de pomme entre ciel et terre. Elle est à la fois solide et menue. Ce qui est remarquable en elle, c’est sa candeur. Une candeur sensible, ouverte, dépourvue de tout sarcasme et de toute vanité. Elle aime Citadelle et Vol de nuit, de Saint-Exupéry. D’abord, elle a voulu être cosmonaute. L’espace la faisait rêver. Puis elle a senti qu’elle voulait aider les gens et que l’espace, c’est un peu trop vide.
Elle a fait une année de médecine, mais l’ambiance et le caractère de trop d’étudiants l’ont découragée : « Ils veulent être médecins, mais on dirait que la plupart se fichent des hommes qu’ils vont soigner ». Elle sera donc infirmière. Et c’est à ce titre prochain qu’un jour, entrant dans ma chambre,elle me trouva fort dépourvu. Je venais une fois de plus de faire l’inventaire flottant de je ne sais quel paradis perdu. La concentration que ce genre de deuil exige avait comme d’habitude réveillé démangeaisons et douleurs au menton et à la bouche : il faut avoir été greffé dans ce coin-là pour sentir à quel point on mâche nerveusement ses pensées. Se concentrer c’est mastiquer. Heureusement, dis-je à B., il me suffit d’aller me promener dans les jardins, entre les vieux bâtiments, surtout au crépuscule, il me suffit de regarder les anciennes statues disposées ici et là, pour que les contrariétés soient presque instantanément dissoutes dans le temps immobile et sa manifestation la plus sensible : la beauté sans témoin.
B. a eu un petit sourire joyeux : « La beauté sauvera le monde… c’est un Russe qui a dit ça ». J’ai ainsi découvert que l’une de ses passions, légèrement endormie, était la langue russe et son pays. Enfants, adolescents, elle et ses sœurs ont habité plusieurs années à Moscou, à des époques différentes : elles suivaient leurs parents. Toutes parlent russe. Il est arrivé à B. ce qui est arrivé à tous ceux : une livre de chair, près du cœur, y est restée. De Moscou, cette ville dure et peu accueillante, B. a gardé des souvenirs doux et chaleureux, des émotions violentes qui n’apparaissent que dans ce pays.
J’ai réfléchi : « la beauté sauvera le monde… oui, un écrivain russe, mais lequel ? » Elle a répondu en murmurant : « Dostoïevski, je crois ? » Oui, ce devait être ça. Le lendemain elle était revenue et avait vérifié : c’était bien Dostoïevski. La phrase était du prince Mychkine. Naturellement c’était une phrase banale, l’une de celles qui circulent partout, usées comme de vieux pantalons à force d’avoir été frottées par les internautes. Mais à cet instant, dite par B. dans ce lieu magique et magiquement proportionné, elle redevenait ce qu’elle était pour tout lecteur sensible à Dostoïevski : une phrase vierge, spontanée, épinée de vertu, une phrase qui semblait pousser, peut-être en vain, sur le fumier du mal qui l’environnait.
olivier poivre viré- ya quelques années miguel benasayag était viré par laure adler?????
De passage dit: 10 juillet 2015 à 10 h 59 min
(Pour changer des couenneries du débile à scooter, une chronique de Philippe Lançon)
Au nom de tous, De rasage, merci !
Votre couillonnade de Lançon m’a fait chaud au cœur, comme à beaucoup, ici ! Quelle sensibilité est vôtre : un don du Ciel…
…
…Pop-Art,!…
…
…livre,…le pop’art un jeu d’enfant!
…………peinture acrylique,…les éditions de saxe , en Allemagne depuis 2014,!…
…le spécialiste, c’est moi,!…et vous n’avez encore rien vu,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…etc,!…
…
…autre,!…quelle industrie stratégique pour la Grèce,!…la pêche aux moules,!…politiques, à la brindille et à la poutre,!…etc,!…
…dérisions , diversions, désillusions,!…
…la faute à l’obscurantisme orthodoxe,!…
…couchés les fidèles,!…byzantins utopiques du sophisme,!…
…allez, du génie; des inventions crédibles fonctionnelles,!…Go,!…
…remuez vos culs en têtes,!…etc,!…
…
Les djihadistes ont leur « Mein Kampf » (en vente sur Amazon)
« Derrière la barbarie, la stratégie. C’est dans « l’Administration de la sauvagerie », véritable manuel du nouveau djihadisme, que l’Etat islamique a puisé ses tactiques de terreur et de conquête. » (Obs)
Le journalisme sérieux se doit d’être exhaustif…. vous n’oubliez aucun ouvrage ? Sûr ?….. ah ! vous voyez… quand vous voulez !
Bonne nuit, les hibernants !
Edward the Confessor avait désigné son cousin Guillaume comme son successeur …
—
C’est la raison qu’invoque Guillaume pour son invasion, mais je se suis pas sûr qu’il y ait des preuves à l’appui. En tous cas, la tapisserie de Bayeux est non seulement une des premières BD, mais aussi un chef d’oeuvre de normande propagande.
OPDA trouvera aisément à se recaser. Les paris sont ouverts sur son prochain poste:
-Directeur général de l’Institut Français?
-Conseiller culturel dans un grand pays d’Asie?
-Ambassadeur dans un petit pays d’Europe?
-Directeur de la Villa Médicis?
une « escroquerie intellectuelle » du philosophe Michel Onfray
—
Depuis quand Onfray est-il philosophe? C’est un habile vulgarisateur qui est à la philo ce que Will Durant est à l’histoire, doublé d’un escroc intellectuel, comme le savent les vrais penseurs/créateurs comme Pierre Jourde.
échange fort beau texte de Philippe Lançon contre éructations/déjections de Benitoto Mentules Fourbus
Je rejoins Pierre Assouline sur cette ambiguité face au nazisme, qui était déjà au centre du Roi des Aulnes, et cette hostilité à Conrad Adenauer, obsessionnelle et pour le moins choquante.
Accessoirement, je note qu’il gomme partout son travail de traducteur des documents de la Wilhemstrasse après guerre. Il y a pourtant des comptes-rendus qui en témoignent vers 1947-1950.
Quant à ne pas beler avec la doxa contemporaine pour Cohen à Sens ou Kapoor à Versailles, j’ai au moins le mérite de me documenter ailleurs que chez Monsieur Scemama.Et j’ai tout de meme le droit d’etre excédé de voir des monuments servir de terrain d’expérimentation à de bien médiocres réalisations, introduisant « Le chaos chez Lenotre », ou l’insignifiance au trésor de Sens.
Qu’on trouve cela « lamentable et insultant », peu me chaut.
Je ne parlerai pas d’un récent Lear en complet veston, prototype de la Malscène, justement et unanimement étrillé par toute la presse dans la Cour du Palais des Papes! Le niveau de cette réalisation est comparable aux interventions pré-citées. Et la force de la réaction , proportionelle à l’inadéquation du propos.
Je préfère en rester à Tübingen, son Chemin des Philosophes, ses Sociétés estudiantines….Vous noterez qu’on à pas jugé bon de dénaturer, là-bas, la tour d’Hölderlin.
Bien à vous.
MC
Bien àvous
MC
« OPDA trouvera aisément à se recaser. »
Oui, Bloom, mais on veut Passou à France cul !
JC….. dit: 10 juillet 2015 à 11 h 11 min
Au nom de tous, De rasage, merci !
……….
Ce n’est pas moi qui ai rasé ses cacas nerveux sur Joffrin et Scemama.
L’entendre parler d’ouverture et de tolérance est aussi surprenant que si Mère Teresa revenait d’entre les morts pour nous chanter la Digue du cul.
(Pour trouver que ce texte de Lançon relève de la couillonnade, il faut avoir passé depuis des lustres le mur du çon.)
Comme si la Géographie
n’avait pas de dimension évolutive
plaquée sur l’Histoire !
Dansletemps.
« j’ai au moins le mérite de me documenter ailleurs que chez Monsieur Scemama » (Court)
C’est un mérite, en effet, mais on a le sentiment que vous pensez être le seul dans ce cas. De même, lorsque vous traitez Scemama d’inculte et le trainez dans la boue en l’accusant des pires compromissions, vous insinuez que vous êtes le seul à détenir un certain savoir.
Pour le Roi Lear de Py, à peu près tout le monde sera d’accord avec vous. Mais là, on est dans un autre domaine : celui du mystère des nominations. On sait depuis longtemps que Py n’a aucun sens théâtral ni aucun sens de Shakespeare (voir son Roméo et Juliette de triste mémoire). On sait aussi qu’il ne prétend signer de pseudo-traductions que pour toucher des droits et faire jouir une infime partie du public avec des anachronismes langagiers, type Jean Yanne ou Kaamelot. Et cependant on lui confie le festival et, comme de juste, il commence par se programmer lui-même. Ici, c’est copinage et intrigues de couloir.
Mais on a le droit de le traiter de nul et la critique ne s’en est pas privé. Pour Scemama, c’est autre chose. Vous l’attaquez en termes très bas parce qu’il ose regretter qu’une œuvre soit vandalisée.
Et, pour finir, je persiste à considérer qu’un blog sans JC est plus sain que la RdL où l’on bute à tout bout de commentaire sur ses ridicules esclandres.
« qu’un blog sans JC est plus sain que la RdL où l’on bute à tout bout de commentaire sur ses ridicules esclandres. »
Vous n’aimez pas la fraîcheur des caprices adolescents ?
Salut à vous dit: 10 juillet 2015 à 12 h 26 min
On a tout à fait le droit de ne pas aimer l’art contemporain et de ne pas aimer la prose de Monsieur Scemama.
A condition de ne pas recourir à la grossièreté porquerollaise ou au mépris Court.
Mais vous savez, si vous avez l’habitude du deuxième, que sa courtoisie de départ masque mal sa suffisance d’érudit, qui se croit de ce fait autorisé à donne leçon. Comme il l’a fait récemment sur le blog de la respectable Pascale Robert-Diard.
Faites comme moi : ignorez.
« Vous n’aimez pas la fraîcheur des caprices adolescents ? »
Fraîcheur, non, puanteur.
Mais caca(nerveux)prices d’ado, oui.
Ueda dit: 10 juillet 2015 à 12 h 34 min
Petite usurpation habituelle.
La bataille d’Hastings est bien partie pour se terminer en bataille de polochons sur la Rdl…
Court, il donne toujours l’impression d’être une espèce de Faust bas de plafond qu’on vient déranger dans ses travaux herculéens et qui sort de son bureau en poussant des hauts cris de fureur contre tous les jean Foutre dont on vient l’accabler. C’est hyperdrôle de le lire. Il a manifestement raté une carrière de comédien (faustienne en diable)
Bloom continue d’arroser sa plante. Il a manifestement la main verte…
Une époque qui produit un Michel Onfray est forcément une époque malade.
En plus Michel Onfray fait des contre-sens énormes sur la pensée de Diogène. Pour le comprendre, il suffit de lire ce qu’écrit Clément Rosset sur Diogène, qui ne prône ni plus ni moins qu’une pensée « naturaliste » extrémiste. Diogène est tout simplement un clochard fanatique de la pire espèce. Un type à la pensée dangereuse ; ça va bien tant que ça reste au stade de la clochardisation. Mais vous imaginez un peu, tout un peuple de clochards à la Diogène ! N’empêche, c’est ce que risquent de devenir les Grecs, voire les Espagnols…
Widergänger dit: 10 juillet 2015 à 13 h 25 min
En plus Michel Onfray fait des contre-sens énormes sur la pensée de Diogène. Pour le comprendre, il suffit de lire ce qu’écrit Clément Rosset sur Diogène
J’aurais pensé, pour donner courtoisement congé aux maîtres penseurs par procuration, qu’il suffisait de lire Diogène.
Widergänger dit: 10 juillet 2015 à 13 h 25 min
Une époque qui produit un Michel Onfray est forcément une époque malade.
Pour que je puisse me reconnaître et vous approuver sans réserve, donnez moi un exemple d’époque saine!
L’un n’empêche pas l’autre, mon petit chéri…!
Mais vous imaginez un peu, tout un peuple de clochards à la Diogène ! (WG)
C’est juste.
Déjà qu’un amphithéâtre rassemblant des nietzschéens, ça fout les boules…
La première Renaissance (les trente première années du 16ème siècle) ; les années 1720-1770, les années 1880-1914, etc.
Widergänger dit: 10 juillet 2015 à 13 h 31 min
La première Renaissance = les trente première années du 16ème siècle.
Hum hum.
– S’agissant de toute époque je demande les médecins du temps au chevet du malade!
Widergänger dit: 10 juillet 2015 à 13 h 29 min
L’un n’empêche pas l’autre, mon petit chéri…!
Ça me rappelle Belmondo, dans Pierrot.
« Est-ce que vous m’aiiiiimez? »
Lire Le sac de Rome, 1527, d’André Chastel, pour comprendre !
« Vous regrettez aujourd’hui que l’envie d’aller à Rome ne vous soit pas venue vingt ans plus tôt ; je le crois volontiers. Si vous êtes ébloui par ce que vous y découvrez maintenant, qu’auriez-vous fai en la voyant telle que hje l’ai laissée ? » (lettre de l’Arétin au Titien, 1545).
Une époque qui produit un Michel Onfray est forcément une époque malade.
–
Première phrase pertinente de Usa depuis ce matin.
« Bloom dit: 10 juillet 2015 à 11 h 48 min
une « escroquerie intellectuelle » du philosophe Michel Onfray
–
Depuis quand Onfray est-il philosophe? C’est un habile vulgarisateur qui est à la philo ce que Will Durant est à l’histoire, doublé d’un escroc intellectuel, comme le savent les vrais penseurs/créateurs comme Pierre Jourde. »
Ça m’a fait un bien fou de lire ça.
de Pierre Doris a écrit : « Tolérance, c’est quand on connait des cons et qu’on ne dit pas leurs noms » même si on pense à JC et à Court ?
Je me souviens plus si mimi est agrégé de Lettres ou de Philo?
Il a manifestement la main verte…
—
Elle le sera encore plus dans quelques mois: mon éditrice vient de me confier la traduction des poèmes d’un Grand Irlandais… Mazeltov!
réjouissant de lire que le p’tit Court en prend plein la poire à 12 h 40 et 13 h 11
C’est bien précisément, Salut à vous, parce que je suis habitué à beaucoup mieux sur le blog de Madame Diard que je lis assez souvent et ou j’interviens très peu, que je me suis permis de prendre le contrepied de cette pitié mal venue et dégoulinante façon « j’ai mes pauvres, a fortiori s’ ils ont commis un octuple infanticide ». Et je n’étais pas le seul, soulignez-le, à en etre choqué. On en revient finalement toujours à Alphonse Karr: « abolir la peine de mort, très bien, mais que messieurs les assassins commencent! »
Pour le reste, il y a une espèce de monde à l’envers à dénoncer qui remet à sa place la méprisable entreprise de mutiler à des fins d’où le marketing n’est pas absent la perspective parfaite de Le Notre… Relisez, dans Billenium de JB Ballard, la nouvelle ou une statue aussi parasite que celle-là en vient à phagocyter un jardin au point de nécessiter sa destruction. On en est pas loin, humour en moins, horreur en plus.
« Un Faust bas de plafond? » « Miroir, mon beau miroir »! Défiez-vous, ML, de l’effet boomerang de cette formule!
En vous remerciant de m’avoir égayé pour le reste de la journée.
MC
« Je me souviens plus si mimi est agrégé de Lettres ou de Philo? »
Les deux certainement D!
Court /JC : le pédant et l’illettré, bel attelage
« La première Renaissance (les trente première années du 16ème siècle) »
Ueda, au lieu de faire « hum, hum », vous auriez pu avoir le courage de dire à WG qu’il se plantait. La Première Renaissance, c’est le 15ième siècle sauf à nous démontrer que Botticelli appartient au Moyen Age…
Plus fort encore, Pétrarque au 14ième siècle… »Poète et humaniste italien Arezzo 1304-Arqua Padoue 1374 premier des grands humanistes de la Renaissance… »
Vous aviez peur de vous prendre une torgnole?
remarque : au moins, dans ses commentaires pédants/pompeux, MCourt ne profère pas d’injures comme le fait constamment le haineux de ce blog
Je ne voudrais pas être méchant mais …. nous sommes quelque uns à être absolument nécessaire à ce blog prestigieux !
Critiqués, critiquables, mais nécessaires !
Les puces, punaises, morpions, poux, lentes, gales, vermine furieusement crade accrochée à nos basques gonflées de vertus diverses par le savoir et l’étude, ne gênent en rien la conduite du projet littéraire de Passou.
Qu’apporte cette insectitude, juste bonne à critiquer ? Rien… à coup sûr, une engeance socialo-gauchiste ?!
Le défaut impardonnable de Court ? La franchise … Pour les faux-culs, rien de plus choquant !
Je réclame le droit imprescriptible de souiller de tomate un mauvais acteur, de jaune d’œuf une œuvre d’art dégueulasse, de tarte un philosophe qui conseille la guerre à un Agité !
Je réclame le droit aux pauvres, aux affamés, aux pervers sans ressource, de sucer le Py, de lécher le Vagin de la Reine, de se régaler du dessert gaspillé sur un BHL !
Le droit à l’agressé de se défendre contre l’agresseur artistique, à celui qui a faim de se nourrir à peu de frais …. qui peut, ici, le contester ?!
Sinon les crapules de la Mafia contemporaine ?….
Il faut que j’y aille…. Bises aux amis, bras d’honneur aux autres, courbettes aux dames.
A demain !
Pourquoi Assouline n’a-t-il pas mis une photo de VERUSCHKA – aie!- à la place de celle de Tournier? Sans offenser personne, bien sûr.
Ueda dit: 10 juillet 2015 à 13 h 31 min
Mais vous imaginez un peu, tout un peuple de clochards à la Diogène ! (WG)
Où est le problème ? Faut confier ça à Vinci ils sont esseperts. S’il n’y a plus de place on fait des polders, ou au Sahara vers bidon V ; on installe Internet par satellites le gros très cher pareil que pour Kersauzon. Eventuellement faudra prévoir des réducs avec des cartes pour les tonneaux…
Ueda dit: 10 juillet 2015 à 15 h 57 min
Je réclame le droit imprescriptible de souiller de tomate un mauvais acteur
Imprescriptible, vraiment ? Allons Ueda, détendez-vous.
Ueda dit: 10 juillet 2015 à 16 h 03 min
Bises aux amis, bras d’honneur aux autres, courbettes aux dames.
Pour les courbettes, on vous reconnaît bien là, notre zouzou.
Bises aux amis : c’est de la radinerie. Deux bises maxi, et encore…
Bras d’honneur aux autres : vous n’y arriverez pas, il y en a trop.
15 H 57 ah il braille toujours le copain du p’tit Court !
JC….. dit: 10 juillet 2015 à 15 h 57 min
lécher le Vagin de la Reine
Là faut introduire une demande, hein ! Propriété de l’Etat… Sinon nos rois se seraient pas emmerdés pendant deux millénaires avec des thons !
Bloom
« la tapisserie de Bayeux est non seulement une des premières BD, mais aussi un chef d’oeuvre de normande propagande. »
Un chef d’oeuvre !
Mais de propagande ?
N’était-ce pas en tout cas un présent destiné à la Reine Mathilde ?
JC….. dit: 10 juillet 2015 à 11 h 26 min
Les djihadistes ont leur « Mein Kampf »
De même que vos maîtres à penser. ils sont faits pour s’entendre – d’ailleurs salafiste- veut dire souche
« Je réclame le droit imprescriptible de souiller de tomate un mauvais acteur, de jaune d’œuf une œuvre d’art dégueulasse, de tarte un philosophe qui conseille la guerre à un Agité ! »(le trouduc de pq)
Propos d’un cerveau décrépi très intelligent
Tournier, ami du Président Mitterrand et des teutons chevaliers à coeur de Saint Roch. pas si out que ça, le vieux presbytérien. Berlin se-germanise diablement.
« J’en ai aussi retenu une forte idée en vertu de laquelle on pense mieux dans le froid »
Cela pourrait bien être vrai, c’est ça le pire ! D’ailleurs on les voit tous au Moyen-âge engoncés dans des pelisses de huit tonnes qui avec ses cornues ses bouquins ses téléscopes… Y en a jamais à la plage c’est pas fait pour penser sauf Balbec évidemment !
Guillaume de Normandie et ses troupes ont civilisé l’Angleterre
«Je pense qu’il faut préserver nos églises. Ça veut dire aussi qu’il faut maîtriser l’immigration, ça veut dire que la religion musulmane doit rester une religion minoritaire», poursuit Nadine Morano.
Nadine Morano, vous connaissez? C’est cette conne de bourgeoise à la fois vulgaire et réactionnaire. Vous vous souvenez?
L’écrasante majorité des électeurs de gauche pensent la même chose.
Cette majorité est néanmoins dans l’incapacité d’avoir la même franchise.
(C’était mon point Nasrullah, il faut bien que ce soit moi.
Ici, typhon).
J’imagine que Court se croit très spirituel en citant Alphonse Karr…
geo dit: 10 juillet 2015 à 15 h 14 min
Vous, en revanche, vous n’avez pas peur d’en prendre une, ça se sent. L’expression « première Renaissance » est en France une expression consacrée pour désigner les trente premières années du XVIè siècle.
Et d’une ! Si vous en voulez une autre, tendez l’autre joue…
WGG, il n’y que Court pour rire à ses plaisanteries spirituelles
Mais de propagande ?
N’était-ce pas en tout cas un présent destiné à la Reine Mathilde ?
—
L’un n’empêche pas l’autre, au contraire: version normande de la conquête, servant à justifier icelle. Vision des vainqueurs, rien de plus normal (c’est norman, c’est normal).
Pas de version anglo-saxonne, en revanche: ses rédacteurs potentiels ont été passés au fil de l’épée ou réduits au silence par d’autres moyens.
Il est toute une mythologie qui ressort périodiquement jusqu’à l’époque victorienne sur le « joug norman » (Robin Hood, Ivanhoe, etc) comme l’appelle Christopher Hill, grand historien marxisant de la Révolution anglaise (cf. son article « The Norman Yoke »). Le premier chapitre de l’ English Social History de Trevelyan est très précieux pour comprendre le traumatisme provoqué par la conquête normande, qui modifie la langue anglaise en en faisant un idiome bilingue.
Ce ne sont pas les mêmes populations qui élèvent « sheep » et « pigs » et mangent du « mutton » et du « pork »…
WGG, le p’tit Court aime jouer aux dominos, alors…
Déjà que l’english était bilingue, moitié schleu, vlà t’y pas que le bâtard la ramène avec son françois mal dégrossi. Z’ont vraiment pas de chance ces brits.
Omar Sharif est passé de l’autre coté…je m’en souviens l’avoir vu dans Huis Clos avec Jeanne Moreau dans le rôle de la lesbienne, il y a bien longtemps…avec lui disparait une autre façon d’être une star de cinéma…certainement pas celle qui pisse en avion…
Moi, je me souviens de lui dans Laurence d’Arabie ! Toute mon enfance. J’étais allé voir ce film je me souviens près de la Bastille en famille avec mon père, un dimanche. Que mon père nous accompagne était une chose rare. En général, lui, après les films, il répondait à la question rituelle : Alors comment t’as trouvé le film : Bof !
Mon cher WG, vous n’avez pas précisé que vous parliez de la Renaissance française qui, évidemment, avait un siècle de retard sur la Renaissance en Italie! Le premier chapitre de l’ouvrage classique de Burckhardt sur la civilisation de la Renaissance en Italie commence au 14ième siècle.
En revanche, la chronologie de l’excellent « La France de la Renaissance » d’Arlette Jouannna s’étend de 1479 à 1559…
Et Jivago alors pas mal aussi
Bloom
« ses rédacteurs potentiels ont été passés au fil de l’épée ou réduits au silence par d’autres moyens »
C’est la moindre des choses !! ouaf ouaf
« le traumatisme provoqué par la conquête normande, qui modifie la langue anglaise en en faisant un idiome bilingue. »
ça n’a pas été que destructeur –
une nouvelle ère – féodale
(Maintenant ça fait bien dans la Haute d’avoir un nom Frenchy : signe d’ascendance normande!)
Merci pour Christopher Hill
geo dit: 10 juillet 2015 à 19 h 21 min
On n’en est quand même pas à question pour un champion ?!
« J’en ai aussi retenu une forte idée en vertu de laquelle on pense mieux dans le froid »
C’est ce que j’en ai retenu après lecture de ce billet.
Après Françoise et Jude,
Pivot et ses hashtag, mots-clic autrement mis en chanson, une histoire belge: « L’amour est comme l’oiseau de Twitter/On est bleu de lui seulement pour quarante-huit heures /D’abord on s’“affinit”/Ensuite on se “follow”/On en devient fêlé et on finit solo/Prends garde à toi ! »
Voilà Michel et ses minions…
Bloom dit: 9 juillet 2015 à 22 h 51 min
« Pas de dépression un jour de consécration littéraire; une petite mort, tout au plus…! »
Bloomy-Goethy-Danty, tu en dis trop ou pas assez, à propos de cette prétendue « consécration littéraire ». Ce qui est certain, c’est que pour trouver un deuxième ballot comme toi, il doit falloir chercher loin.
Demain, si je trouve cinq minutes, je vous parlerai de la grande républicaine Mme Kukuko Moriçette, laquelle ne veut point que « La Grèce devienne la CGT de l’Europe », et s’ingénie (si l’on ose dire) à banaliser l’ingérence dans le processus démocratique d’un pays étranger. Dans le XIVe arrondissement, un de mes potes est aux premières loges rapport à Mme Kukuko. Grande dame que cette Mme Kukuko, je ne vous dis que ça.
Le Tournier, que j’ai lu le jour de sa parution, est un bouquin à forte résonance. Pas étonnant que ce pauvre Amette n’y ait rien compris.
Merci à Pierre Jourde pour son inépuisable vigilance.
Passou dit: 9 juillet 2015 à 20 h 36 min
A Widerganger de 18.06 : « A novel is never what it is about » (Graham Greene)
Est-ce qu’on ne s’en aperçoit plutôt après, ou bien après, avoir écrit le livre? M’est avis que ceux qui en font un a priori fabriquent des ouvrages en porridge filandreux.
Rien appris de neuf sur Diogène de la part de Pierre Jourde dans sa notule journalistique.
Même pas la réponse à cette question:
« Baldacchino, elle, a TROUVE. Trouvé quoi ? »
Plus loin:
« Qu’a trouvé la jeune chercheuse ? Des paroles attribuées à Diogène le Cynique, et conservées dans des textes arabes. La plupart de ces « dits » étaient jusque-là inconnus. Ce sont, écrit Michel Onfray, des « fragments inédits ». Des textes inconnus ressurgissent du fond des âges et des confins du monde ! Merci, merci Adeline Baldacchino, et honte à l’université. »
C’est bien gentil, mais elle a trouvé quoi, comment et où, cette jeune chercheuse qui pointe pas à l’akadémie ?
2
Vieille vie dans un vieux bois, il faut lire Jourde AVANT la prise de ces petits médicaments qui vous font tant de bien.
Jourde a fait une thèse d’université sur Diogène de Sinope ? semble demander à l’encan le pamphlétaire gras du verbe de st nicolas du chardonnet, dans son éructation de 20h49.
A ma connaissance, Jourde fait dans la mythologie grecque. Alors la philo grecque et lui…
Tout le vice dans un petit pois…
« Le vice », quel bon mot, au bon endroit, nous lance la boursouflure.
Dans les commentaires, dans les commentaires de ce billet, sur cet » écrivain », comme dit Diogène, » je cherche un homme ».
Grand vide dans un petit doigt, vous faites bien de saupoudrer vos indéchiffrables posts de reposantes insultes : c’est la seule chose qu’on y comprenne.
« »Bras d’honneur aux autres : vous n’y arriverez pas, il y en a trop. » »
Surtout qu’il a les bras trop courts !
à 21 h 06 min, retournez vous mettre à plat ventre dans la nef, et ôtez-vous de ma lecture.
Que les mandarins comme Jourde se sentent offensés n’a rien à voir avec l’ouvrage dont il est question dans sa notule.
Ouvrage d’une chercheuse qui n’appartient pas au sérail. Et dont on aimerait avoir eu plus d’information qu’un twitt, au lieu de cette reconnaissance, qui n’en finit plus de salamalecs, au voisin de table.
De toute façon, même enveloppé dans du papier de soie, avec du bolduc autour, cela ne me gène pas de dire non merci à une certaine littérature de complaisance vis à vis de la pédophilie, pédérastie, du sado-maso, enfin tout le catalogue, quoi.
J’espère que c’est moins « indéchiffrable ».
Le problème est que cette Dame parait avoir copié et fait passer pour une découverte un travail déjà existant et réalisé par quelqu’un du CNRS. En d’autres termes, Onfray s’extasierait devant un plagiat et preterait à cette « jeune chercheuse » supposée incarner dans son esprit l’indépendance et le génie face à l’université des qualités qui se révèlent etre celles d’une jeune plagiaire…
à 21 h 21 min, merci de ce début de réponse.
la vie dans les bois dit: 10 juillet 2015 à 21 h 17 min
Le vit dans les gonds, c’est encore pire. Vous fournissez là une irréfutable preuve de votre incapacité à saisir le sens de ce que vous croyez lire, même quand il s’agit d’un article écrit dans un style assez simple. On s’en voudrait de vous accabler davantage.
Bonne soirée, si c’est encore possible…
…
…des pièces sur l’échiquier,!…
…
…des pions ( abrutis en déshérence ), des rois ( Pharaons, César ), des reines ( Cléopâtre, Catherine II ) , des fous ( évêques ), des chevaux ( centaures ), des tours ( …escroqueries, vacheries,…),!…
…
…des règles aigües, très larges hors compétitions,!…
…
…Machiavel,!…mon Dante à moi,!…
…point d’art,!…versons nous en politiques oiseuses,!…juste sa chope quotidienne,!…
…les » ivres « , à se glander le monde à partouzes,!…
…toujours les milliards aussi,!…sans partages,!…sans hors-jeux,!…
…c’est la fête,!…
…
…je dis,!…non,!…à savoir,..
…divulguer au monde,!…des détails » insolites « ,…pour débauchez un état à se plier aux déterminismes intransigeants à corrompre,!…
…Bon,!…qui est quoi, de qui de quoi,!…
…enfin,!…sur le plateau,!…
…que penser vous de la Grèce,!…excellent théâtre d’opération à coeur ouvert,!…
…
…qui se transplante, ou à transplanter,!…automatic lover à la pensée unique,!…à 50 Milliars de crédits en Plus,!…
…toutes ces dettes souveraines,!…Baff,!…quelques Cargos-Airbus , aux prestations au noir, des emplois en bombardiers fictifs,!…made in Greece,!…
…outlaw,!…la régulation,!…
…sinon, l’art à 20 Millions pièces,!…
…l’art gratuit, pour les têtes de lard,!…
…Machiavel,!…laisse rouler les liards,!…
…toujours, çà de pris,!…les fables en politique, la part du lion, sur son bétail,!…
…Carnavals et Corporatismes,!…la violence des riches,!…mes serfs mes collabos,!…ce Pôle d’emplois,!…aux bacs,!…
…etc,!…le Job,…à cons,!…
…
« On partage à posteriori la joie d’Adeline Baldacchino lorsqu’en travaillant au projet d’un livre sur Omar Khayyâm, le poète persan du XIe siècle, épicurien et libre-penseur, elle tombe sur des fragments inédits de Diogène de Sinope. Guidée par une intuition sûre, elle imaginait que l’auteur des Rubayat devait avoir lu dans les traductions arabes disponibles à l’époque ces philosophes matérialistes comme lui : Démocrite, Antisthène, Diogène ou Épicure. En consultant un ouvrage savant dû à l’helléniste Dimitri Gutas, professeur à Yale, elle découvre un chapitre contenant des fragments attribués à Diogène et conservés en arabe (*), qui recoupent en partie ceux que Léonce Paquet avait rassemblés dans les années 70 sous le titre Les Cyniques grecs, et dont la source principale est Diogène Laërce, ses Vies et doctrines des philosophes illustres, une source grecque, donc. À part les lettres apocryphes de Diogène et Cratès, le compagnon d’Hipparchia, l’unique femme cynique qu’on connaisse – des lettres traduites par Didier Deleule et Georges Rombi et disponibles chez Actes Sud – ce sont les seuls textes qui soient conservés de ce philosophe intempestif et libertaire qui exerça une influence décisive sur les épicuriens, et aussi, quoiqu’ils en aient, sur les stoïciens. C’est dire l’importance de ces fragments inédits. »
C’est dire si ça va mieux comme ça. Yale, pas Paris, mais Yale.
lien: france culture, d’il y a qq mois…
En l’occurrence vous chercherez qui est le véritable escroc, dans cette affaire bien parisienne.
Omar Sharif prenait un seul repas par jour et vivait à l’hôtel. un sans- dent qui jouait au poker et votait pas pour le parti de la cerise grecque.
La vie, y’a du Matzneff dans le Tournier, le président mitrand, entre deux Chardonne, appréciait.
Oui, merci Phil, j’avais bien compris. Mais il y a bien longtemps déjà, à propos de cet « ami ».
…
…21 h 41 min,!…
…
…comme quoi,!…on n’a pas inventer le cyclotron,!…
…l’accélérateur de particules,!…pour des trous noirs, pour alléger les dettes,!…
…c’est inscris sur l’A.D.N,!…des » ivres » de joies,!…
…etc,!…
…
…Oui,!…21 h 42 min,…pour en être à leurre,!…
…
Pas tout suivi le débat, la vie.la canicule, le frérot à ppda viré..
Pour la prusse orientale que Gracq n’a jamais vue, on rouvrira le roi des aulnes. Mais Keyserling est tout de même moins pervers.
Phil, une histoire de conversion, pour le Docteur Jivago.
Phil, y’a du larsen. Entre Tournier, Onfray, et Lawrence d’Arabie, dur de de choper le bon canal.
Je vais reprendre du froid.
Bonne nuit.
Bonsoir la vie…do you remember the Unholy Trinity? well apparently there’s only 2 of them…du coup , c’est plus une trinite, c’est un truc de schizos…quelqu’un disait ici que le garde-champetre et le boUddah de banlieu etaient en fait les deux fesses du meme derriere…2 for the price of one…on botte l’un et on botte l’autre en meme temps…I like it…
La vie, y’a du Matzneff dans le Tournier, le président mitrand, entre deux Chardonne, appréciait. (Phil)
________
Pas bon signe, ça, pour Tournier…
la vie dans les bois dit: 10 juillet 2015 à 20 h 59 min
comme dit Diogène, » je cherche un homme »
C’est pas dur c’est le mec qui marche pensif comme disait Totor…
un nom Frenchy, signe d’ascendance normande! (Boris)
—
Pour les Granville (-Baker ou autres), c’est sûr, mais pour les FitzGibbon ou FitzGerald, c’est moins évident…
Keyserling
—
Ah, Phil, sapré Hermann Von, dont le Journal de voyage d’un philosophe accompagne mes pérégrinations depuis 1998…La partie sur la statuaire africaine et sur le sud de l’Inde est somptueuse.
Vous savez, La Vie dans les Bois, les grandes citations entre guillemets, suivies d’une petite sentence lapidaire, tout le monde peut en faire.
C’est comme s’assoir en groupe à la terrasse d’un café et rire des gens qui passent, ça ne va pas plus loin que ça ma grosse.
Je poste un peu plus tard en ce moment parce que je suis à Bakou.
Il arrive parfois à Abdelkader, par un sentiment de solidarité absurde avec une idéologie mortifère (et pourquoi donc, mon ami? délivrez-vous) de revêtir par dessus son costume correct d’employé anglais la fantaisie d’un pantalon bouffant, d’un gilet brodé, d’un chèche…
Alors il caresse sa dague et se lisse les moustaches.
« Abdelkader » est un personnage de turquerie.
Je l’ai vu chez Molière, je l’ai vu chez Mozart, écoutez ce n’est pas rien!
La baudruche grecque et la baudruche européenne se dégonflent à l’unisson : un triomphe qui fait …. pfffuit !
Rien n’est réglé, ni chez l’un, ni chez l’autre : les peuples paieront la note … On se marre !
Quand on est incapable d’actes nécessaires, on défend des textes inutiles.
« François Hollande avait promis début juin un projet de loi «dans les meilleurs délais», pour promouvoir les «langues régionales et minoritaires dans la vie publique».
Question:
Soit le cas d’une langue issue de brassages migratoires mais maintenue vivante par le contact quotidien avec les médias transnationaux et devenue progressivement territorialisée en raison de processus compliqués allant de l’exclusion à la sécession volontaire.
À partir de quand cette langue minoritaire, mais d’importance croissante, peut-elle très légitimement exiger son usage dans la vie publique?
Bloom dit: 11 juillet 2015 à 0 h 51 min
un nom Frenchy, signe d’ascendance normande! (Boris)
Pour les Granville (-Baker ou autres), c’est sûr, mais pour les FitzGibbon ou FitzGerald, c’est moins évident…
C’est néanmoins très clair.
Fitz = « fils de ».
La gauche bobo se lève tard, camarade JC.
Aujourd’hui, on brunchera autour de « Isabelle Huppert et la subversion sadienne ».
Les Frères sont de gentils garçons sachant bien choisir leurs combats : il est en effet plus facile de dégommer un Juif ou un militaire à la kalachnikov, que de considérer une femme comme son égale, et pas comme « un champ de labour » ….
Camarade ueda,
Quitter ce lieu de délices ne m’enchante guère, mais il me faut entretenir l’outil de travail, en fait l’outil de paresse, en nageant …
Mon disciple de bar préféré, latiniste distingué, disait à sa gazelle l’autre jour : « Mens sana in corpore salope ! »
Tout le monde n’a pas la chance d’avoir un disciple comme Jean.
C’est néanmoins très clair.
Fitz = « fils de ».
—
Oui, mais ce sont des patronymes irlandais (Old English stock du 12e. « plus irlandais que les Irlandais » ) et en tant que tels, totalement dissociés de leur origine normande.
Devereux, Molyneux, D’Arcy & St Aubyn sont transparents. Toibin (Hi Colm!) est la version irlandaise de St Aubyn…!
Hello Abdel, indeed, entre 3H02 et et 6H17, the unholy trinity, en rang serré, il n’en manque pas un. Always drived by the schizosé en chef, celui qui a raté sa thérapie chez le docteur Lowenstein, who dogs his fox through the woods.
Mais revenons au Cynisme en littérature.
Ou plutôt au registre cynique dans le scabreux
lu:
« propension de Tournier vers des mots dont l’obscénité se dissimule parfois sous des apparences métaphoriques, ou savantes » alternant « le populaire, le métaphorique et le savant », pour désigner des mots de chien.
Peut-être en chaleur.
Il me semblait pourtant que « Fitz » désignait une branche bâtarde.
Bloomy le ballot n’a pas répondu à propos de son immense et définitive « consécration littéraire ». Dommage, une occasion de s’amuser perdue.
Le vit dans les doigts
La vie aboie
La vie aboie
C’est fou ce qu’elle boit
Ce qu’elle boit
Ce qu’elle boit
Le vit dans les doigts
Ensuite pisse
Et puis reboit.
De Courcy est normand & De la Touche, parpaillot.
Le patronyme Costello est également d’origine normande. Il vient de Jocelyn de Angulo, via l’équivalent gaélique de Jocelyn, Oistealb/Osdealv, dont les fils se font appeler Mac Oisdealb, qui deviendra Mac Costello.
Jourde, grand voyageur, devrait pouvoir y puiser quelque sagesse, qu’il a dû oublier, la-haut, où l’on pense frais.
Cadeau.
http://www.omarkhayyamnederland.com/downloads/grolleau1917.pdf
La tragique bouffonnerie de la politique grecque évoque l’image de MM. Joffrin et Mélanchon revêtant le costume hellène des Dupond/ Dupont.
Le philhellenisme n’a pas toujours servi les meilleures causes.
La solidarité dans l’Union européenne ne signifie pas le maintien dans une zone euro complètement inadaptée à nos amis grecs.
Tout le monde se fout des Slovaques, vous avez remarqué?
On n’a pas encore lu comme gros titre: « C’est Socrate qu’on assassine ».
Ça viendra tôt ou tard!
Bloom dit: 11 juillet 2015 à 7 h 40 min
qui deviendra Mac Costello.
Tiens…
Le nom d’Elisabeth Costello, dans le roman de Coetzee, restait un peu opaque.
Sur fond d’Acropole, le piston, le bakchich et le trabendo prennent des allures d’antique noblesse.
(Désolé d’irriter, mais un typhon, ça interdit de sortir)
Costello !
Comme dab,
à la fin il épouse la chanteuse blonde au look d’amour.
Trop forts ces Irlandais.
Photo 1
Un matin, la nation de Lang et Murnau se réveilla colorisée.
Photo 2
C’est tout à fait comme ça que je vois Confucius.
Mais pourquoi Confucius aurait-il mis une couverture sur son fauteuil ?
Mystère du Feng Shui.
Fitz = « fils de »
Suffit de prononcer correctement quoi(poue les Plantagenêt : l’ancêtre se plantait un genêt dans son béret )
pouR les Plantagenet
ueda faire ministre de l’économie il est tellement calé surtout en économie
11 juillet 2015 à 5 h 33 min
un sentiment de solidarité absurde avec une idéologie mortifère
c’est tout le portrait de Ueda ça
À chaque typhon, il y a ici des idiots qui montent sur leur toit pour vérifier que tout va bien.
Leurs morts sont comptabilisées comme victimes des intempéries.
Brève de blog
Ellen Pao sur son ancien site:
I have seen the good, the bad and the ugly on Reddit.
The good has been off-the-wall inspiring, and the ugly made me doubt humanity.
Dear Bloom, vous lisez Kayserling et moi Keyserling (Eduard von…). Mais no worries, deux prussiens de profondes souches qui ne fricotent pas avec le nazisme. Difficile d’expliquer à notre société melanchonnée.
Deneb dit: 11 juillet 2015 à 3 h 05 min
Je poste un peu plus tard en ce moment parce que je suis à Bakou.
Notre amie de ce blog qui se pique parfois d’anglicisme (appelons-la Anne Sylvestre) aurait traduit:
I post a little later Abdel, because I am low cost.
…
…la vie dans les bois,..à…7 h 50 min,…
…
…au genre, réduits à pions,!.. » chevaliers de la table ronde voyons voir si le vin est bon,!… »
…
…c’est déjà çà, en corbeilles hors échiquier,!…raisins noirs ou blancs aux pressoirs sous les jupes des filles,!…
…
…les à joies, pour abrutis,!…c’est gratuit,!…vivre en grappes,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…loin des couronnes,!…et des paradis royalties d’états,!…
…
…l’état, notre bourreau,!…non merci,!…
…vivre contre tout les systèmes de contrôles des libertés de vivre,!…
…la pensée unique à l’€uro à craché dessus,…comme sur les $ U.S. ou autres £ sterling,!…
…Utopie mes millions en tableaux,!…
…Ah,!Ah,!…mes châteaux, mes femmes, mes domaines,!…jamais sans les milliards qui les accompagnent,!…Go,!…etc,!…
…suivant,!…
…Ah,!Ah,!…mes châteaux, mes femmes, mes domaines,!…
Mon cul,!…
(jamais sans les milliards qui les accompagnent,!…Go,!…etc,!…
…suivant,!…)
De dieu, ça n’arrête pas.
Il va falloir que je fasse comme JC, aller tremper l’outil de travail.
…
…l’empire angevin des Plantagenêt,!…
…c’est autres choses,!…
…les plans aux cadres et ses miniatures de gestions,!…à ses réserves dans la continuations ad – hoc,!…
…
…déjà, le sens de la sélection,!…sans parfums aux moules à pêcher,!…le génie en herbes à soie,!…etc,!…
…
Les titres qui percolent.
« François Hollande en coach politique ».
» ‘François des pauvres’ revient à la maison ».
ueda est si intelligent qu’on a du mal à suivre
Phil
mélanche: triste caricature
Phil, si vous pouviez ici, nous en dire un peu plus sur la Courlande de Eduard von Keyserling.
Pour que ce qui semble être un détournement à moindre coût, -mais à fort potentiel pervers opéré par l’écrivain qui aimait les petits garçons- ne reste pas une expérience perverse intérieure, remettre l’histoire et la géo, en bonne place, ouverte à tous.
J’ai de mon côté un très bon souvenir de lecture des châteaux de Courlande…
http://www.la-croix.com/Culture/Livres-Idees/Livres/Jean-Paul-Kauffmann-a-la-poursuite-d-un-souvenir-_NG_-2009-04-29-534202
à la fin il épouse la chanteuse blonde au look d’amour.
Trop forts ces Irlandais. (pado)
—
Joliment dit: Elvis & Diana, c’est mille fois mieux que Charles & Di….
Vu hier « Love & Mercy » avec John Cusack dans le rôle de Brian Wilson sous camisole chimique: quelle classe!
(Cusack, nom irlandais originaire de Gascogne, Cussac)
u.,
E. Costello est un peu le double/triple féminin de Coetzee. Je ne sais pas jusqu’à quel point ce personnage intègre des éléments de sa compagne australienne, universitaire australienne de grand renom.
Écoutez, Ueda, je trouve que vous faites beaucoup le fanfaron depuis quelques temps. Apprenez à exister sans avoir à vous rendre intéressant.
Soyez bon comme je le suis, il n’y a que cela qui soit nécessaire. Je vous laisse méditer ces quelques lignes du Livre de la Sagesse, tellement de choses vraies sont contenues la dedans :
Aimez la justice, vous qui gouvernez la terre, ayez sur le Seigneur des pensées droites, cherchez-le avec un cœur simple, car il se laisse trouver par ceux qui ne le mettent pas à l’épreuve, il se manifeste à ceux qui ne refusent pas de croire en lui.
Les pensées tortueuses éloignent de Dieu, et sa puissance confond les insensés qui la provoquent
Car la Sagesse ne peut entrer dans une âme qui veut le mal, ni habiter dans un corps asservi au péché. L’Esprit saint, éducateur des hommes, fuit l’hypocrisie, il se détourne des projets sans intelligence, quand survient l’injustice, il la confond.
La Sagesse est un esprit ami des hommes, mais elle ne laissera pas le blasphémateur impuni pour ses paroles ; car Dieu scrute ses reins, avec clairvoyance il observe son cœur, il écoute les propos de sa bouche.
L’esprit du Seigneur remplit l’univers : lui qui tient ensemble tous les êtres, il entend toutes les voix. C’est pourquoi nul n’est à l’abri lorsqu’il tient des propos injustes : la Justice qui confond les coupables ne l’épargnera pas.
Sur les intentions de l’impie, il y aura une enquête, le bruit de ses paroles parviendra jusqu’au Seigneur qui le confondra pour ses forfaits.
Une oreille attentive écoute tout ; même le murmure des récriminations ne reste pas caché.
Gardez-vous donc d’une récrimination inutile, et plutôt que de dire du mal, retenez votre langue, car un propos tenu en cachette ne restera pas sans effet : la bouche qui calomnie détruit l’âme.
Ne courez pas après la mort en dévoyant votre vie, n’attirez pas la catastrophe par les œuvres de vos mains. Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants. Il les a tous créés pour qu’ils subsistent ; ce qui naît dans le monde est porteur de vie : on n’y trouve pas de poison qui fasse mourir. La puissance de la Mort ne règne pas sur la terre, car la justice est immortelle. Pourtant, les impies ont invité la Mort, du geste et de la voix ; la tenant pour amie, pour elle ils se consument ; ils ont fait un pacte avec elle : ils méritent bien de lui appartenir. Ils ne sont pas dans la vérité lorsqu’ils raisonnent ainsi en eux-mêmes : « Notre existence est brève et triste, rien ne peut guérir l’homme au terme de sa vie, on n’a jamais vu personne revenir du séjour des morts.
Nous sommes nés par hasard, et après, nous serons comme si nous n’avions pas existé ; le souffle de nos narines, c’est de la fumée, et la pensée, une étincelle qui jaillit au battement de notre cœur : si elle s’éteint, le corps s’en ira en cendres, et l’esprit se dissipera comme l’air léger.
Avec le temps, notre nom tombera dans l’oubli, et nul ne saura plus ce que nous avons fait. Notre vie passera comme un nuage, sans laisser de traces ; elle se dissipera comme la brume chassée par les rayons du soleil, écrasée par sa chaleur.
Nos jours passent comme une ombre, l’heure de notre fin ne peut être reculée : elle est scellée, et nul ne revient.
Alors allons-y ! Jouissons des biens qui sont là ; vite, profitons des créatures, tant que nous sommes jeunes : enivrons-nous de bons vins et de parfums, ne laissons pas échapper la fleur du printemps, couronnons-nous de roses en boutons, avant qu’elles ne soient fanées ! Qu’aucun de nous ne manque à nos orgies, laissons partout des signes de réjouissance, car c’est là notre part et c’est là notre lot !Écrasons le pauvre et sa justice, soyons sans ménagement pour la veuve, et sans égard pour le vieillard aux cheveux blancs.
Que notre force soit la norme de la justice, car ce qui est faible s’avère inutile.
Attirons le juste dans un piège, car il nous contrarie, il s’oppose à nos entreprises, il nous reproche de désobéir à la loi de Dieu, et nous accuse d’infidélités à notre éducation.
Il prétend posséder la connaissance de Dieu, et se nomme lui-même enfant du Seigneur.
Il est un démenti pour nos idées, sa seule présence nous pèse ;
car il mène une vie en dehors du commun, sa conduite est étrange.
Il nous tient pour des gens douteux, se détourne de nos chemins comme de la boue. Il proclame heureux le sort final des justes et se vante d’avoir Dieu pour père.
Voyons si ses paroles sont vraies, regardons comment il en sortira.
Si le juste est fils de Dieu, Dieu l’assistera, et l’arrachera aux mains de ses adversaires. Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience.
Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu’un interviendra pour lui. »
C’est ainsi que raisonnent ces gens-là, mais ils s’égarent ; leur méchanceté les a rendus aveugles. Ils ne connaissent pas les secrets de Dieu, ils n’espèrent pas que la sainteté puisse être récompensée, ils n’estiment pas qu’une âme irréprochable puisse être glorifiée.
Or, Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, il a fait de lui une image de sa propre identité.
C’est par la jalousie du diable que la mort est entrée dans le monde ; ils en font l’expérience, ceux qui prennent parti pour lui. Mais les âmes des justes sont dans la main de Dieu ; aucun tourment n’a de prise sur eux. Aux yeux de l’insensé, ils ont paru mourir ; leur départ est compris comme un malheur, et leur éloignement, comme une fin : mais ils sont dans la paix.
Au regard des hommes, ils ont subi un châtiment, mais l’espérance de l’immortalité les comblait.
Après de faibles peines, de grands bienfaits les attendent, car Dieu les a mis à l’épreuve et trouvés dignes de lui.
Comme l’or au creuset, il les a éprouvés ; comme une offrande parfaite, il les accueille.
Au temps de sa visite, ils resplendiront : comme l’étincelle qui court sur la paille, ils avancent.
Ils jugeront les nations, ils auront pouvoir sur les peuples, et le Seigneur régnera sur eux pour les siècles.
Qui met en lui sa foi comprendra la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront, dans l’amour, près de lui. Pour ses amis, grâce et miséricorde : il visitera ses élus.
Mais les impies subiront une peine à la mesure de leurs pensées, car ils ont méprisé le juste et abandonné le Seigneur.
Misérables, ceux qui tiennent pour rien la sagesse et sa discipline de vie : vide est leur espérance, vaines leurs fatigues, inutiles leurs œuvres, folles leurs femmes, méchants leurs enfants, et leur descendance, maudite !
Heureuse la femme stérile, si elle est sans souillure et n’a pas connu d’union coupable ; elle aura son fruit lorsque les âmes seront visitées.
Heureux aussi l’eunuque dont la main n’a pas fait de mal, et qui n’a pas nourri de ressentiment contre le Seigneur : une faveur spéciale lui sera accordée pour sa fidélité, et, dans le temple du Seigneur, il aura une part très douce à son cœur.
Les efforts vertueux produisent un fruit de renommée ; ce qui s’enracine dans la sagesse ne peut manquer son but.
Mais les fruits de l’infidélité ne parviendront pas à maturité, la descendance d’une union illégitime disparaîtra.
Même s’ils vivent longtemps, ils seront comptés pour rien, et pour finir, on méprisera leur vieillesse; s’ils meurent tôt, ils n’auront ni espérance ni consolation au jour du verdict : pénible est la destinée d’une génération injuste !
Mieux vaut ne pas avoir d’enfant et posséder la vertu : elle laisse un souvenir immortel, puisqu’elle est connue de Dieu comme des hommes.
Présente, on l’imite, absente, on la regrette; et dans l’éternité, elle triomphe, portant sa couronne : elle a vaincu dans des luttes aux prix incorruptibles.
Mais la nombreuse progéniture des impies n’aboutira à rien ; issue de boutures bâtardes, elle ne prendra pas racine en profondeur et n’aura aucun fondement solide.
Même si pour un temps elle déploie des branches, elle est prête à tomber, et le vent l’ébranlera, une bourrasque la déracinera.
Les rameaux, encore tendres, seront brisés, et leur fruit sera perdu : trop vert pour être mangé, il ne sera bon à rien.
Les enfants nés de sommeils coupables sont des témoins à charge : lors de l’enquête, chacun dénonce la perversité des parents.
Au contraire, même s’il meurt avant l’âge, le juste trouvera le repos.
La dignité du vieillard ne tient pas au grand âge, elle ne se mesure pas au nombre des années.
Pour l’homme, la sagesse tient lieu de cheveux blancs, une vie sans tache vaut une longue vieillesse. Il a su plaire à Dieu, et Dieu l’a aimé ; il vivait au milieu des pécheurs : il en fut retiré. Il a été enlevé, de peur que le mal ne corrompe sa conscience, pour que le mensonge n’égare pas son âme.
Car la fascination du mal fait perdre de vue le bien, le tourbillon de la convoitise trouble un esprit sans malice.
Arrivé au but en peu de temps, il a parcouru tous les âges de la vie. Parce qu’il plaisait au Seigneur, celui-ci, sans attendre, l’a retiré d’un monde mauvais. Les gens voient cela sans comprendre ; il ne leur vient pas à l’esprit que Dieu accorde à ses élus grâce et miséricorde, et qu’il intervient pour ceux qui lui sont fidèles.
Deneb dit: 11 juillet 2015 à 10 h 58 min
Écoutez, Ueda, je trouve que vous faites beaucoup le fanfaron depuis quelques temps. Apprenez à exister sans avoir à vous rendre intéressant.
Je suis parfaitement d’accord.
Dès que je peux, je sors.
Bloom dit: 11 juillet 2015 à 10 h 54 min
u.,
E. Costello est un peu le double/triple féminin de Coetzee.
Je ne suis pas arrivé au bout de ce roman-là.
Alors que Disgrace, comme The Road (de CMC), j’en prends des bouts et je récite.
Le théorème de Daaphnée : ueda = D. = JC
…
…10h 58 min,!…n’importe quoi,!…en charivari,!…
…un plus pour s’envoyer en l’air,!…Pardi,!…
…etc,!…
…jamais sans châteaux et etc,!…avec,…ni dieux ni maîtres,!…
…
5 h 51 : le braillard braille : les baudruches se dégonflent… de la part d’un dégonflé qui se débine dès qu’on lui réplique, pauvre Benitoto Mentulus très Fourbus
À propos de Coetzee et d’échanges épistolaires qui s’étirent, il peut-être judicieux de lire « The Good Story », un recueil de lettres que s’écrivirent le Nobel et la psychanalyste Arabella Kurtz.
Cette dernière remonte le fleuve du jeune sauvage John Maxwell et ça vaut le coup.
À côté le « Mentir-vrai » des romanciers français, c’est de la petite bière belge soi-disant brassée à Kinshasa mais en fait tournée à la louche en bois de balsa dans la cave d’une abbaye du désert d’Aragon reconstitué au fond d’un jardin de la rue saint-Paul en face l’Arsenal, à Paris bien sûr.
Tu t’ennuies? Ennuies les autres.
Le drapeau flotte sur le consulat russe, une merveilleuse maison carrée, un peu trop parfaite, sortie des cartons d’un étudiant en archi.
Un uniforme socialiste, c’est ridicule.
Un uniforme socialiste mouillé, c’est tragique.
@ xlew.m
Etonnant mais vrai, le carillon L’orient est rouge continue de sonner toutes les heures.
De dieu, au moins à Sitges WGG pouvait foutre le camp quand il voulait.
Dédé frappe encore. Ça ne me gênerait pas vraiment s’il ne me faisait pas dire des choses que je ne pense pas.
Usurpations de pseudo :
Ueda dit: 11 juillet 2015 à 8 h 44 min
Ueda dit: 11 juillet 2015 à 9 h 01 min
Ueda dit: 11 juillet 2015 à 9 h 21 min
Ueda dit: 11 juillet 2015 à 9 h 15 min
Ueda dit: 11 juillet 2015 à 9 h 30 min
Ueda dit: 11 juillet 2015 à 11 h 24 min
Ueda dit: 11 juillet 2015 à 11 h 16 min
Ueda dit: 11 juillet 2015 à 12 h 09 min
Ueda dit: 11 juillet 2015 à 12 h 00 min
Ueda dit: 11 juillet 2015 à 11 h 59 min
Ueda dit: 11 juillet 2015 à 12 h 19 min
Ça ne me gênerait pas vraiment s’il ne me faisait pas dire des choses que je ne pense pas.
Pas mal.
Dans le théorème de Daaphnée, j’ai oublié Chaloux !
A propos de la tartine biblique de Deneb, sait-il que le Livre de la Sagesse est considéré comme apocryphe par certaines églises?
En relisant Le Rouge et le Noir, ce qui est tout à fait étonnant au début du roman ce sont les prétendues origines espagnoles de M. de Rênal. Si la Franche-Comté a appartenu à l’empire des Habsbourg pendant deux siècles jusqu’en 1674, où Louis XIV s’en est emparé, elle n’a jamais compté d’Espagnols en son sein. Lucien Fèbvre avait conclu sa thèse sur la Franche-Comté habsbourgeoise (1912) par ses mots :« la Comté, exploitée et sacrifiée par Philippe II ». Le seul étranger qui ait jamais mis les pieds en Franche-Comté, c’est le lieutenant gouverneur, nommé par Madrid, le prince d’Aremberg, mais encore était-il Flamand et non pas Espagnol. En plus, cette nomination intervient six années seulement avant que la province de devienne française.
Tout cela, mes petits chéris, ne manque pas de poser de multiples interrogations. Eh oui ! Pourquoi diable Stendhal a-t- voulu installer son roman en Franche-Comté et donner à M. de Rênal des ancêtres espagnols fort improbables ? Pourquoi ce rappel de l’empire des Habsbourg pour une région de France devenue prospère en 1830 alors qu’elle était quasiment ignorée de Philippe II du temps des Habsbourg où son économie florissante dépendait exclusivement des foires, notamment celle de Besançon, et des salines au nord de Besançon ? Est-ce la couleur historique qu’il veut mettre en valeur pour donner du panache à la petite ville de Verrière, qualifiée à un endroit de « village » ? Stendhal veut-il jouer au diplomate de salon en signalant une histoire vite oubliée ? Sauf du « voyageur parisien », évidemment au fait de la grande politique, n’est-ce pas, qui sert de regard-prétexte à la description de Verrière ? Moi, j’opterais pour cette dernière interprétation. Mais pourquoi diable avoir voulu installer son roman en Franche-Comté ? C’est encore un mystère…
SCOOP :
Le niveau patron de France Culture est Gérard Holz.
La vie, il est bien difficile de ramasser en blog la prose d’Eduard v. Keyserling car rien ne se passe dans ses récits. (Rien qui puisse retenir l’attention des tortues ninjas clavierisées)
Keyserling décline la fin des junker dans tous les registres naturels de leur matrice d’origine, celle qui donna les
chevaliers teutoniques jusqu’au » coup de grâce » des corps
francs de Yourcenar. C’est l’ancien régime, version allemande. L’ecrivain, exilé à Munich trente avant le plan Marshall
« Deneb, sait-il que le Livre de la Sagesse est considéré comme apocryphe par certaines églises? »
Oh oui, il le sait. Il est très calé dans ce domaine aussi.
…exilé à Munich trente ans avant la plan marshall, écrivait ses romans devenu aveugle.
Dans le théorème de Daaphnée, j’ai oublié Chaloux ! (Attila)
Erreur, Jacques. Chaloux est peut-être sympathisant (je l’ignore) mais il ne fait pas partie de notre groupe.
Salut, D.
(Bonne fin de soirée)
L’oeil est là!
Le calme provisoire…
C’est le moment de sortir, ciao!
Court, vous n’allez pas m’apprendre l’histoire sainte, quand même !
Le Livre de la Sagesse est reconnu par l’Eglise Catholique Romaine, la seule qui compte.
Wgg, la Franche comté, enclave dans le royaume de France, héritage bourguignon très prisé par Philippe II qui servait d’étape au Duc d’Albe pour aller châtier les bataves parpaillots. Lucien Fèvre en a fait sa thèse. Fèvre peu lu aujourd’hui et rarement réédité car accusé d’antisémitisme par quelques cuistres sans talent.
Ecoutez, Alba, que ce soit clair une fois pour toutes : nous ne sommes pas vos petits chéris. Vous n’êtes pas notre papa, vous n’êtes pas notre maman, pas notre professeur, pas notre amant.
Grandissez, voyons ! Cessez ces gamineries.
Parlant de M. de Rênal, Stendhal écrit ces propos tout à fait irréalistes : « Sa famille, dit-on, est espagnole, antique, et, à ce qu’on prétend, établie dans le pays bien avant la conquête de Louis XIV. »
Il y a là, d’ailleurs, comme un paradoxe, parce que si sa famille est d’origine espagnole et antique, son origine est forcément antérieure à la conquête de Louis XIV. Il y a une redondance contrairement à ce que prétend Stendhal de son propre style. Une redondance qui veut donner un effet propos de salon où l’on discute de politique tel qu’on pouvait le faire au XVIIIè siècle. D’une certaine manière, le narrateur fait ici de lui son propre portrait par ses mensonges et ses effets de manche.
Non, justement, Phil, la Franche-Comté était loin d’être prisée par Philippe II. Il ne s’en occupait pas, même si elle pouvait servir d’étape pour massacrer les Bataves.
C’est le « à ce que prétend » qui n’a pas de sens. Mais ça a un sens si on interprète cette parenthèse comme un effet de conversation de salon. Ce que c’est, à mon avis, effectivement. Mais c’est creux, vide. Puisqu’on ne peut pas prétendre ce qui est avéré par la première partie de la phrase. Vous sasissez le problème, mes petits chéris, ou pas ?
Il faut s’entendre sur « prisé », dear Wgg. Felipe secundo, comme Salazar, ne se déplaçait pas pour visiter ses territoires « nègres » mais ne les cédait pas au premier péteux venu.
Certes, certes, Phil, mais Louis XIV a justement tout fait péter…!
Ce qui est curieux aussi en ce début de roman de Stendhal, c’est ensuite la comparaison qu’il fait entre les jardins de Franche-Comté, « remplis de murs », et ceux qui entourent les « villes manufacturières d’Allemagne ». C’est très curieux, on s’attend pas du tout à ça. Et ça n’a pas plus de réalité que l’origine espagnole de M. de Rênal. Ce sont simplement des effets de propos de salon du « parisien » qu’est censé être le lecteur à qui s’adresse le narrateur, « vous a frappé en entrant », « où vous avez remarqué le nom de Sorel », etc.
Enfin, Widerganger, réfléchissez à ce que vous écrivez. « si sa famille est d’origine espagnole et antique, son origine est forcément antérieure à la conquête de Louis XIV. » Mais Stendhal dit : « établie dans le pays bien avant la conquête ». Il n’y a là aucune contradiction.
Vous me faites de la peine, Michel.
Et puis nous ne sommes pas ici pour recevoir un cours sur Le Rouge et le noir.
On ne va pas pouvoir vous laisser continuer longtemps comme ça, Michel. Surtout que vous exaspérez Jacques Barozzi.
Ce qui est étonnant aussi, c’est la fin du premier chapitre qui se termine par une diatribe contre la tyrannie de l’opinion qui définit aux yeux du narrateur les Etats-Unis. En l’espace de trois pages et demin, on est passé d’un « village » de Franche-Comté et des Habsbourg à la modernité des Etats-Unis définis comme une tyrannie de l’opinion publique. Faut le faire !
Vous n’avez pas compris mon raisonnement. La contradiction, comme je l’indique vient de la parenthèse « à ce qu’on prétend ». On ne peut pas prétendre quelque chose qu’on pose comme avéré. Pigé ?
Ce qui est encore plus étonnant c’est la citation supposé de Hobbes (à voir?) en exergue au chapitre pour chapeauté le tout :
Put together thousands
Less bad,
But the cage less gay.
Sans doute pure invention de Stendhal…
C’est juste pour vous distraire un peu, grincheux…!
Ce qui est non moins étonnant, c’est la présence du narrateur sous forme du « je » dès le second chapitre : « Combien de fois, songeant aux bals de Paris abandonnés la veille, et la poitrine appuyée contre ces grands blocs de pierre d’un beau gris tirant sur le bleu, MES regards ont plongé dans la vallée du Doubs ! (…) JE ne trouve, quant à moi, qu’une chose à reprendre au COURS DE LA FIDÉLITÉ etc. »
Alors roman à la première personne, Le Rouge et le Noir ? C’est pas l’impression qu’on a a pourtant. C’est un peu comme le « nous » de Madame Bovary.
Je ne suis pas arrivé au bout de ce roman-là. (u.)
—
EC n’est pas à proprement parler un roman, mais plusieurs récits déjà publiés indépendamment les uns des autres (The Humanities in Africa, bilingue anglais/allemand et The Lives of Animals, unilingue anglais + le reste).
Depuis Disgrace, le meilleur Coetzee est à mon goût dans les 3 volumes d’autobiographie fictionnelle que sont Boyhood, Youth & Summertime: grandiose. Se met à mort dans le dernier…sniff…
A propos d’été, JMC passe actuellement ses vacances en France (sud-ouest), Italie & UK pour échapper au « dreary Australian winter », comme il l’écrit.
Vous avez mal lu mon théorème, Ueda-JCD, qui parle de groupe alors qu’il s’agit d’unité « = » n’est pas « + » ?
En ce cas, vous vous trompez, Jacques. Nous sommes un consortium. Des personnes séparées mais agissant dans le même but.
Ueda signe parfois JC ou D., il m’arrive de signer JC ou Ueda, mais JC n’emploie jamais ni le pseudo D. ni JC. Alors qu’il le pourrait s’il voulait.
Mais que cela reste entre nous, hein. N’allez pas l’ébruiter, comme disent les lycéens.
Le camarade JC est prié de passer un saut en coup de vent à la permanence sur mon mien blogounet où il a oublié sa carabine elle s’est démontée y en a tout partout…
Bloom ‘le traumatisme provoqué par la conquête normande’,
les S
Bloom ‘le traumatisme provoqué par la conquête normande’,
les hordes de Saxons, qui déferlaient sur l’île,et y régnaient, pas traumatisants?
« Je n’ai pas d’idée, je n’écris pas un roman pour défendre des idées mais pour faire un roman »
c’est une très belle phrase, d’autant qu’à son époque certains avaient encore des idées.
ce qui n’est plus le cas de nos jours, aujourd’hui plus personne n’a d’idées, même pas le quart de la moitié d’une, si par exemple quelqu’un va poser la question à un personnage politique : auriez-vous une idée ? le type va être hyper embêter, il va même s’en prendre au journaliste, lui faire un procès pour harcèlement, au point que, même s’il arrivait à un écrivain d’un avoir une, le mieux serait qu’il l’a dise vite aux autres qui hélas n’en ont plus.
belle conversation, j’ai justement écouté l’émission de Finky ce matin, superbe émission, avec Debray et Fumaroli, sur la République des Lettres, j’ai pas tout compris mais j’ai l’impression qu’il s’agissait d’un jeu pour savoir lequel des trois saurait au mieux utiliser la culture pour se déconnecter des réalités, c’est hyper fastoche vu que la culture au départ ça sert à ça mais là ils étaient super bons tous les trois, après j’imagine que les auditeurs devaient envoyer un mail pour donner le gagnant, je n’ai pas réussi à les départager, du coup j’ai envoyé un mail en les mettant tous les trois à la première place du podium, c’est sympa ils font ça dans la série les jeux d’été sur FC.
Wgg, Louis ne peut être le péteux et l’arriere petit-fils de Philippe II. Il faut trouver le Mélanchon ( pas Egmont, hein…) de l’époque.
Ce « à ce qu’on prétend » est introduit par un « On lui apprend » qui n’est rien de plus qu’accumulation de rumeurs de petite ville. C’est d’ailleurs le titre du chapitre Il n’ y a vraiment pas de quoi là fouetter un chat..
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