de Pierre Assouline

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La République des livres
Mille ans de solitude pour Gabriel Garcia Marquez

Mille ans de solitude pour Gabriel Garcia Marquez

Aracataca est en deuil. Macondo aussi. Isolé sur la côté caraïbe de la Colombie, le premier est un village réel, lieu de naissance de l’écrivain Gabriel Garcia Marquez, qui en fit un mythe sous le nom du second. Ce fut Cent ans de solitude paru en 1967 en Colombie et un an plus tard en français au Seuil dans une traduction de Claude et Carmen Durand. Histoire d’une dynastie familiale, fresque foisonnante et chronique luxuriante déployée sur six générations, ce fut son grand roman de chevalerie de l’Amérique latine en quelque sorte. Son grand livre, un roman il est vrai exceptionnel qui connut un tel succès à travers le monde, durable et profond, que, généralement, sa seule « victime » ne s’en remet pas. Entendez que quoi qu’il écrive par la suite, et quoi qu’il ait écrit avant, quoi qu’il ait fait, tout sera à la fois éclipsé et illuminé par ce seul livre dont le titre à lui seul agit comme un sémaphore dans l’histoire récente de la littérature.

«Bien des années plus tard, face au peloton d’exécution, le colonel Aureliano Buendia devait se rappeler ce lointain après-midi au cours duquel son père l’emmena faire connaissance avec la glace…. »

L’incipit même figure dans les anthologies des plus fameux débuts romanesques. « Gabo », comme on l’appelait familièrement, y mêlait plusieurs registres d’écriture à plusieurs genres littérairesépopée, fable, folklore, mythe, merveilleux, histoire, politique, baroque, fantastique- avec une audace et une liberté formelles héritées de sa lecture passionnée et éblouie de son maître Faulkner, mais aussi de Rabelais. On voudra y voir le porte-drapeau, le chevau-léger et que sais-je encore d’une « école du réalisme magique » où le réel le dispute au merveilleux, l’impalpable au culte du surnaturel, les fantômes aux prémonitions transmis. Tant et si bien qu’en créant son poncif à son corps défendant, celui-ci avait gagné le statut de lieu commun, sinon de tarte à la crème, de toute analyse du roman latino-américain contemporain, la gloire de Garcia Marquez ayant voué à un injuste oubli le discret génie pionnier d’un Juan Carlos Onetti. Ecole ou pas, « Gabo » n’avait rien d’un maître, ni même d’un professeur bien qu’il ait favorisé la naissance d’écoles de cinéma et de journalisme en Amérique latine.

garcia marquez© Daniel Mordzinski

 Journaliste il fut journaliste il est resté car c’était sa manière d’agir sur l’histoire immédiate, de dénoncer les dictatures installées par les Etats-Unis sur son continent natal. Il essayait tout le temps, adaptant son style aux besoins de son histoire, mêlant si nécessaire le roman au reportage, qu’il s’agisse de célébrer une fois de plus le corps de la femme, de nouer le lyrisme à la lucidité, de louer la haute figure de Simon Bolivar. Ses derniers textes sont plus oubliables. Ses Mémoires furent décevants. Mieux vaut relire L’Automne du patriarche (1975) en y décryptant sa large part autobiographique, comme une confession d’écrivain butant sur sa notoriété revisitée à travers celle d’un dictateur.

 Il prenait sa gloire avec autant d’orgueil que d’humour. Son discours devant l’Académie suédoise, à l’occasion de son prix Nobel de littérature (1982), en témoigne. Avec en sus la constance politique qu’il faut lui reconnaître, celle du combat anti-impérialiste, anti-capitaliste et antiaméricain, assorti d’une fidélité à peu près sans faille à Fidel Castro et au castrisme. Il fit de la réception de Stockholm une tribune politique, l’occasion de dénoncer le pillage, l’oppression, l’abandon du continent latino-américain, achevant son discours sur une note utopique rêvant d’un monde « où personne ne peut décider pour les autres jusqu’à la forme de mourir, où vraiment soit vrai l’amour et soit possible le bonheur, et où les lignées condamnées à cent ans de solitude ont enfin et pour toujours une deuxième chance sur la terre ». N’empêche que son oeuvre était avant tout hantée par la solitude, ce dernier mot étant celui qui revenait le plus souvent dans son discours de Stockholm, dès l’intitulé « La soledad de América Latina ». La solitude et puis la mort, la mort, la mort… Il y a quelques mois, alors qu’il luttait à nouveau contre le cancer lymphatique, elle a fini par l’emporter à 87 ans. A chaque rémission, tandis que les journaux se livraient rituellement à une chronique de sa mort annoncée, il se désolait de ce que son passage dans l’au-delà serait la seule de ses expériences qu’il n’aurait pas le bonheur de raconter.

Lorsqu’il était étudiant, la découverte de La Métamorphose de Kafka lui avait fait abandonner le droit pour la littérature, autrement dit l’écriture de sa première nouvelle. C’était un écrivain, qui avait été, à ses débuts, prêt à crever de faim pour devenir et demeurer avant tout un écrivain. Même s’il ne remisa jamais l’habit du reporter. Même si sa gloire de romancier ne freina jamais en lui l’homme d’action et l’intellectuel engagé qu’il ne cessa d’être. La postérité dira si, comme le suggère le critique Philippe Lançon, il fut un “Hugo tropical”. Peut-être pas le nôtre mais certainement “leur “ Victor Hugo. Non seulement celui de la Colombie mais celui de toute l’Amérique latine. Un continent, un imaginaire, un univers, une langue dont Aracataca et Macondo demeureront à jamais les capitales inoubliables. Pas seulement pour eux mais pour nous aussi.

(Photos Isabel Steva Hernandez et Daniel Mordzinski)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

704 Réponses pour Mille ans de solitude pour Gabriel Garcia Marquez

Paul Edel dit: à

ce qui est sympa avec les écrivains en longue maladie ,c’est que les nécrologies sont peaufinées,chiadées, parfaites. ces écrivans là ne prennent pas par surprise les rédactions.Imaginez si un immortel mourait, genre d’ormesson,qui pète la forme . tout le monde serait pris par surprise et bâclerait les nécros,mais pour Garcia Marquez, c’est aux petits oignons.

GPS dit: à

« D’ailleurs, je me suis masturbé »

C’est déjà bien d’avoir localisé le déclencheur…

@SSClub dit: à

Le Mal gagnera, l’arrogance de Dieu cache sa faiblesse. Les collabos seront jugés par les démons vainqueurs …

Tremble, Christiane ! Frémis, Dédé !

hamlet dit: à

ML mon petit chéri, d’où vous vient cette conversion inattendue ?
encore un petit effort et vous allez nous pondre un éloge de Laurence Sterne…

la vanité ML !!!
la vanité des hommes !!

voilà la seule chose qui nous intéresse.
non pas l’origine des sentiments moraux ou la généalogie de la Morale mais l’origine de la vanité.

la généalogie de la vanité.
celle de Nietzsche.

savez-vous d’où Nietzsche tirait sa vanité ML ?
savez-vous d’où il l’a puisait ?
de quel tréfonds des origines de l’homme Nietzsche puisait toute sa vanité ?

ML relisez Qohelet et arrêtez de gonfler votre monde avec votre réalisme romantique.

ou alors lisez Max Scheler, le père fondateur de l’anthropologie philosophique, pour vous perdre dans ces origines boueuses d’où les hommes ont tiré leur pitoyable vanité !!!

Widergänger dit: à

Jean Frappier va même jusqu’à employer l’expression de « fantastique social » à propos de Chrétien de Troyes.

OneNote dit: à

Ne confondez-vous pas le merveilleux chrétien et le réalisme magique, Widerganger ?

Le merveilleux chrétien : chevalerie, saint graal, quête mystique, présence du divin dans un monde marqué par la chute et le mal, anges, démons, allégories en tout genre, etc.

Le réalisme magique : télescopage de plusieurs époques, lieux et personnages étrangers les uns aux autres, intrusion de la fiction la plus débridée dans un réel bien situé (d’où le côté magique) : par exemple l’apparition de Louis Armstrong ou de la tour Eiffel dans Concert Baroque d’Alejo Carpentier par exemple, roman qui se passe au XVIIIe.

Le réalisme magique ne pouvait naître qu’à la croisée des cultures européennes, africaines, indiennes, créoles (Concert Baroque est vraiment un cas d’école, tout y est). C’est spécifique à l’Amérique du Sud.

Chrétien de Troyes, Kafka… c’est loin…

Widergänger dit: à

Faut dire que pour d’Ormesson, ça n’aurait pas grande importance ! Un de mes profs de fac parlait de ses romans comme d’une salle de bain avec des robinets en or. Il voulait d’ailleurs plus parler des chiottes à mon avis que de la baignoire…

Widergänger dit: à

Eh, tartignole ! Il ne s’agit pas de réalisme chrétien, mais du monde Celte ! Encore un qui sait pas lire !

Widergänger dit: à

C’est loin pour vous parce que vous prenez votre inculture pour la norme et que vous n’avez pas le sens de l’histoire et des influences entre écrivains et artistes à travers les siècles. C’est loin pour votre regard de myope. Mais pour les gens cultivés et de bon sens, c’est tout proche.

renato dit: à

« Il voulait d’ailleurs plus parler des chiottes à mon avis que de la baignoire… »

Des chiottes avec des robinet en or ?!

@HAMLET..... dit: à

la vanité nous distingue de l’animal

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 19 avril 2014 à 20 h 05 min

Coucouche panier, Alba, si tu dis une connerie, et celle-ci est énorme, on peut te le faire remarquer. Tu ne vois jamais plus loin que ta salle de bain, dont tu n’as pas dû sortir depuis vingt ans. Quant à ton style, mon grand, il est aussi vilain que ta pensée est chancelante.

Widergänger dit: à

Et il n’a jamais s’agi de prétendre que Garcia Marquez c’était comme Chrétien de Troyes, pauvre buse ! Il s’agit de voir une filiation ou des filiations. L’étude des sources en somme, comme on le pratique quand on étudie un auteur quel qu’il soit. Vous êtes tellement con et malfaisant qu’il faut tout vous dire. Aucun dialogue possible avec ce genre de connard.

Widergänger dit: à

Va chier ailleurs, Chaloux, tu n’es qu’une merde !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Bon,…
…donc,…pour bien allez aux chiottes,…
…une bonne recette,…
… » du thé,…avec un tiers de citron pressé,…avec un tiers de verre de lait,… »,…
…autre,…lire mes commentaires,…
…pour Mister D,…s.v.p.,…non pas d’économie avec le contrôle des actionnaires par l’état,…laisse aux moins aux actionnaires l’illusion qu’ils vont tout emporter dans leurs sarco-phages,…merci,…
…c’est gentil tout plein,…etc,…Ah,…Ah,…Bip,…Bip,…etc,…en dix-versions,…

Widergänger dit: à

Encore un extrait de l’étude savante de Jean Frappier : « Selon toute apparence, Chrétien avait très bien compris que l’emploi continu du merveilleux (chrétien et celte, parfois très difficile à distinguer d’ailleurs) — de ce merveilleux si propre à satisfaire le besoin d’évasion et à libérer l’imagination du romancier des entraves de l’espace et du temps — risquait de lasser et, disons le mot redoutable, d’ennuyer son auditoire ; à son goût comme à celui de son public champenois et français, le fantastique ne devait pas durer trop longtemps et devait s’appuyer de temps à autre sur une réalité tangible. »

C’est la méthode employée par les écrivains sud-américains avec plus d’ampleur et d’efficacité moderne. Mais c’est le même principe de base, inventé par Chrétien de Troyes au 12ème siècle.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 19 avril 2014 à 20 h 22 min

Alba, tu passes ton temps à parler de ce que tu ne connais pas. Encore un exemple… En revanche, pour ce qui du chapitre des coliques, je m’incline… (enfin, pas trop quand même… Et de loin…de très loin…).

hamlet dit: à

ML Nietzsche a cru faire un scoop en découvrant la raison et la décadence sont liées, que connaissance et déchéance marchent de conserve, c’est tout sauf un scoop !

ML soyez sérieux deux secondes, sérieux c’est un scoop de découvrir que le couronnement de la raison est à l’origine la chute de l’homme ?
vous savez sur quoi s’appuie Nietzsche ? sur l’épitre aux Corinthiens !
vous trouvez ça sérieux comme démarche ?

c’est le problème de tous ceux qui ont vécu au 19ès. le grand siècle romantique !
de tous les romantiques vous ne trouverez pas un seul type sérieux !
pas la moitié d’un esprit sérieux.
le romantisme c’est la grande ère du calembour, et ça Nietzsche, il était passé maitre dans l’art du calembour.

Alba, c’est exactement votre problème, vous êtes une romantique, et comme tous les romantiques vous adorez la plaisanterie.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 19 avril 2014 à 20 h 31 min

C’est déjà vrai du plus grand roman de l’Antiquité, L’Âne d’Or. Nul et non avenu.

Widergänger dit: à

Encore un détail intéressant souligné par Jean Frappier : « eut-être la conception celtique de l’Autre Monde, qui mêlait si étrangement celui-ci au monde terrestre, a-t-elle préparé et favorisé la fusion de l’imaginaire et du réel dans l’œuvre de Chrétien de Troyes. »

On voit bien d’ailleurs combien l’œuvre de Chrétien a eu d’influence aussi dans les pays allemands. Et c’était de l’époque puisque Rachi de Troyes était son contemporain, que les relations avec les communautés juives outre Rhin étaient étroites et qu’il est possible que Chrétien fût d’origine juive comme la critique moderne tend à le supposer.

Widergänger dit: à

Chaloux, je ne discute pas avec une grosse merde malfaisante de ton acabit. T’es un gros con et tu nous fais chier ici avec tes âneries. Va chier ailleurs, tu nous soulagera.

Widergänger dit: à

Et l’âne d’or :
1°) n’est pas un roman mais un ensemble de contes;
2°) L’âne d’or ne parle absolument pas des ouvrières de la soie surexploitées par un seigneur dans un château assimilé par Chrétien à un lieu démoniaque gardé par des démons.

Pauvre connard de Chaloux qui ne connaît rien à rien et parle comme un moulin à parole vide ! Gros connard !

Chaloux dit: à

soulageras..
Etonnant que tu ne t’entendes pas mieux avec Bouguereau. Faites un effort (mais ne me gardez pas de petit).
Pour le reste, insulte si tu veux mais plus avec plus de créativité. Un grand esprit comme toi, avec un souffle aussi court?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Chrétien de Throyes ou l’algérisme démocratique depuis son indépendance,…

…autant vivre comme domestiques français,…à nos maîtres,…Oui,…Madame prend son pied comme une coloniale,…des griffes,…des traces de fouet,…etc,…
…et le pourboire,…dans le cul,…
…et bientôt,…aussi le rugby  » méta-physique « ,…
…l’indépendance pour se faire baiser la révolution déjà servis sur un plateau,…
…etc,…en passant par ycelui,…avec mon voilier,…etc,…

Chaloux dit: à

Ce n’est pas ce à quoi j’ai réagi, Alba, mais à une grosse connerie énoncée par ta personne comme à son habitude. Rien de plus.

hamlet dit: à

ML je vous aime bien mais, alors que vous êtes un esprit brillant, vous aurez gâché votre vie à enfoncer des portes ouvertes.

au lieu de lire vos livres à la noix relisez plutôt l’épitre aux Corinthiens et dites moi si vous y trouvez, là dedans, comme le pensait Nietzsche, les raisons de notre décadence actuelle.
et aussi de notre manque de sérieux, parce que c’est ça qui est en train de nous couler, c’est le manque de sérieux, et, je suis désolé de vous le dire vous y participez, vous en êtes le fleuron avec votre positivisme magique.

Widergänger dit: à

Et Jean Frappier dit très clairement ce que je dis depuis tout à l’heure : « En avance une fois de plus sur ses contemporains, il inaugure, dans l’épisode du château de Pesme (« Le château de Pesme-aventure » pour ceux qui ne connaitraient pas), un art de jouer de l’imaginaire auquel d’autres donneront plus d’ampleur et d’éclat — un Rabelais dans Le Quart-Livre, un Swift dans Les Voyages de Gulliver — mais sans en modifier véritablement les principes. »

Widergänger dit: à

Tu nous fais chier, Chaloux ! Tes simplement un ignare qui se la joue. Un gros con malfaisant qui fait chier tout le monde ici. T’es arrogant et con comme un manche et tu la ramène sans arrêt sans raison. Ferme ta gueule une bonne fois ! Tu nous soulageras.

Chaloux dit: à

Tu as raison, gros con ignare, L’Ane d’Or n’est pas un roman, c’est une passoire ou un presse-purée. (Et ce type enseigne..S’il enseigne toujours…).

« L’âne d’or ou les métamorphoses
Apulée (Lucius Apuleus), écrivain romain d’origine berbère, écrit ce premier roman en prose de langue latine au IIième siècle. Le héros Lucius (du même nom que l’auteur) est transformé malencontreusement en âne par sa maîtresse Photis. Il lui arrive de nombreuses aventures comiques, érotiques et ésotériques. C’est ce mélange des genres sidérant, hilarant et piquant par endroits, qui fait tout son charme. Le lecteur curieux y découvrira en particulier le mythe d’Éros et Psyché et une initiation aux mystères d’Eleusis. »

Widergänger dit: à

Ce que vous dites de l’épître aux Corinthiens, c’est n’importe quoi !

Widergänger dit: à

Et viens pas me faire chier avec l’âne d’or, espèce de grosse merde. Je l’ai lu en latin et tes conneries sur l’Âne d’or, je pisse dessus !

Soulageons Alba dit: à

Il faut quelqu’un pour soulager Alba…
Des volontaires?

Chaloux dit: à

Le problème avec toi Alba, ce n’est pas la lecture. Encore que tu ne lises certainement pas beaucoup, tu picore, comme un gallinacée microcéphale que tu es. le problème ce sont les conclusions que tu tires de tes non-lectures. On finit par se demander si ce n’est pas de ta part une forme de perversité : affirmer toujours haut et fort (toujours plus haut et toujours plus fort) ce qui n’est pas. J’ignore quel plaisir tu tires à vivre ainsi dans un univers intellectuel où tu ne peux être que seul (seul…Alba) mais à l’évidence tu dois l’en tirer. Pour le reste, les insultes d’un cornichon comme toi… Je m’en accommode fort bien….

Chaloux dit: à

« tu picores »…évidemment,

Chaloux dit: à

Alba, la haute solitude ne peut être qu’un passage. Si tu t’y installes, elle te tue. « Malheur à celui qui porte en lui des déserts…Le désert s’accroit… »

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Oui,…l’imaginaire de l’âne d’or d’Apulée,…

…une idée,…pour ne pas s’en laisser conter,…et rester sur des bases solides à travers tout les courant  » chrétiens pour finir en arène de lions « ,…
…une forme de pénicilline  » morale » pour se guérir de l’empereur dogmatique à €uro’s,…comme aujourd’hui,…se guérir de nos Cyclope’s capitalistes  » état  » y compris,…y compris la danse du samedi soir,…etc,…

DHH dit: à

@onesiphore…..(19 h 25)
A quoi jouez vous?vous contrefaites l’inculte ,pour voir si on va relever vos bourdes volontaires.
en vous lisant j’ai pensé à Françoise Rosay dans la Kermesse heroïque: »Ah ! venise! la tour penchée!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je m’éclipse,…de  » la philosophie dans un boudoir « ,…café-crème,…etc,…

Onésiphore de Prébois dit: à

« Une semaine de vacances », de Christine Angot incarne pour moi parfaitement cette école du réalisme magique si justement théorisé par Alejo Carpentier pour le domaine latino-américain, mais ici c’est un réalisme magique à la française. Réalisme en raison de la précision quasi chirurgicale de la description; magie, parce que ce réalisme vous fait rêver, vous transporte dans un monde merveilleux, en vous faisant vivre des expériences intenses, dont la vie n’offre l’opportunité que de façon exceptionnelle, surtout pour des personnes de mon âge. La magie opère grâce au phénomène bien connu d’identification aux personnages; c’est ainsi que je me suis pleinement identifié au héros du livre, dont je me suis approprié et ai vécu pleinement, sur le plan imaginaire, les désirs et les entreprises. C’est l’effet que l’auteur souhaitait obtenir, je pense. Avec « Une Semaine de vacances », Christine Angot s’affirme comme le chef de file incontestable d’une pornographie magico-réaliste qui, dans ses meilleurs moments, n’est pas sans évoquer les plus exquises inventions du Divin Marquis.

Widergänger dit: à

C’est qui ce pauvre connard de Prébois ? Aussi tartignole que cette pauvre merde de Chaloux. Plus cons que ces deux-là, tu meurs.

bouguereau dit: à

du calme dracul tu déboules et tu veux baiser le patron sous prétesque que c’est samdi..

bouguereau dit: à

mon vidangeur de cheuloux a dit encore une demi douzaine de fois « bonne journée j’ai du boulot »..feignant

Onésiphore de Prébois dit: à

Aussi tartignole que cette pauvre merde de Chaloux. (Widergänger)

Ah, mais je considère comme un honneur ce rapprochement. Le noble Chaloux et moi aurons sans coup férir le dessus sur l’abominable et puant géant Harpin de la Montagne, alias Widergänger.

DHH dit: à

@onesiphore
pas mal votre pastiche .
bien reussie cette caricature de critique ,verbeuse et pretentieuse ,qui joue avec l’absurde et arrive à plaquer avec une apparence de logique l’etiquette « realisme magique » à ce semi-porno,à la rigueur realiste mais evidemment en aucun cas magique

Onésiphore de Prébois dit: à

Plus cons que ces deux-là, tu meurs. (Widergänger)

A force de nous résumer Chrétien de Troyes dans le plus pur style Lagarde-et-Michard finissant, Widergänger s’est identifié, sans bien s’en rendre compte, aux créatures éructantes, glaviotantes, puantes et merdouilleuses que les héros de Chrétien affrontent régulièrement, avant de les expédier aux enfers d’un bon coup de tatane dans les fesses. Vade retro, Tatanasse !

Chaloux dit: à

Oui, mon Johnny (« mon » est ici à comprendre dans son sens affectueux) on y arrivera.

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 19 avril 2014 à 21 h 33 min

Je travaille dur, mais toi, comment as-tu fait pour t’extraire seul du bocal où ta man-man t’enfermes toutes les nuits?

bouguereau dit: à

mais t’arrives jamais a rien cloporte de cheuloux..tout se fait sans toi..tout

Chaloux dit: à

t’enferme, tiens t’as gagné un « s ». Mets-le où tu veux: Sbouguereau, Bousguereau; Bouguereaus, ou ailleurs, c’est toi qui vois, vieux morceau de lard rance…

casoaràcasque dit: à

« Après tout, je n’ai pas perdu mon temps, moi aussi je me suis trémoussé, comme tout un chacun, dans cet univers aberrant ». (Cioran, aveux et anathèmes).

Chaloux dit: à

Cause, cause Commissaire Bouguerelle, cause, cause…Cause… .

Chaloux dit: à

Et Bouguereau, n’oublie pas de t’essorer avant d’aller dodo.

les cloportes ont du pif dit: à

Chronique d’une mort annoncée ..

Diable est-il possible que les frères Vicario soient parvenus à assassiner leur ami Santiago Nasar alors que tout leur petit village était au courant de leur dessein ?

Comment se fait-il qu’aucune des nombreuses personnes qu’ils ont croisées ce matin là n’ait réussi à les dissuader, de gré ou de force, de mettre à exécution leur funeste projet ?

Pablo75 dit: à

@ Onésiphore de Prébois

« Gabo, figure exemplaire ? Ce type qui s’est obstiné à écrire ses livres en espagnol, alors qu’il lui était si facile de les écrire ou de les faire écrire directement en français »

Demander à un Colombien d’Aracataca d’écrire en français c’est comme demander à Bruckner d’écrire une symphonie dodécaphonique.

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 19 avril 2014 à 21 h 46 min

Bouguereau, gros lourdingue, tu nous expliqueras ce qui se fait avec toi, le cul sur ta chaise à pérorer comme une volaille à longueur d’année… Doit y en avoir des trucs…

Widergänger dit: à

Prébois est aussi une de ces grosses merdes dont on se passerait volontiers ici. Un de ces gros cons malfaisants qui ne sont là que pour nuire. À croire qu’il ne sont là que pour ça avec Chaloux, bouguereau et un certain nombre d’autres salopes tout juste bonnes à être écrasées sous la semelle comme une merde. De vrais cloportes !

Chaloux dit: à

Alba nous prépare un génocide…

Chaloux dit: à

Demain, c’est l’anniversaire d’Adolf, ce serait une vache de bonne idée, pour un dimanche…

renato dit: à

Deux lignes de Kafka : « Il n’existe que des contes de fées sanglants. Tout conte de fées est issu des profondeurs du sang et de la peur. ».

Onésiphore de Prébois dit: à

@onesiphore
pas mal votre pastiche . (DHH)

Pour l’apprécier vraiment, il faut évidemment avoir lu « Une semaine de vacances », de Christine Angot. Il va de soi que je ne m’identifie en aucune façon au triste héros du livre, un des textes les plus forts que j’aie lus depuis bien longtemps, un des plus terribles, un des plus éclairants. On y lit notamment :  » Il lui dit « dis-moi » « je t’aime papa ». Elle le dit. « Encore. » Elle le redit.  »
Il se trouve que quelques jours avant,au téléphone, ma fille m’avait dit « je t’aime, papa » et que, dans l’état de détresse et d’angoisse où j’étais alors, j’avais fondu en larmes comme un con. Le souvenir était trop proche quand j’ai lu le livre pour que le contraste ne creuse en moi, au moment où j’ai lu ces lignes, comme un trou d’eau profonde et glacée. L’offense violente, délibérée, atroce, faite à l’amour, telle qu’elle est décrite dans ce livre, est impardonnable.

Widergänger dit: à

« trémoussé dans cet univers aberrant »…

C’est un aveu indigne du grand Cioran. Cioran, c’est tout de même autre chose dans la pensée humaine. Là, il s’est laissé aller à la facilité.

Et l’univers n’a pas plus aberrant ou absurde qu’une fleur. Il existe, et c’est ce fait là, incontournable, insondable, mystérieux, qui s’impose d’abord à nous. Et notre devoir de vivant justement, c’est, s’il est aberrant, de le réparer, de lui donner du sens. Tâche grandiose. C’est ce qu’on nomme en hébreu dans le Judaïsme, le « tikkoun olam ». Le devoir de tout juif précisément c’est de réparer le monde qui est resté inachevé. Ça donne du sens à la vie, qui ne paraît plus aberrante. Ni l’univers.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 19 avril 2014 à 22 h 05 min
 » Le devoir de tout juif précisément c’est de réparer le monde qui est resté inachevé. Ça donne du sens à la vie, qui ne paraît plus aberrante. Ni l’univers. »

Oui, mais quand on s’y prend à ta manière, comme un manche…

Chaloux dit: à

Jamais pensé que la vie était aberrante. C’est déjà une drôle d’idée. « Elle est notre seul bien et notre seule malédiction ». Seulement, il faut savoir renaître de temps à autre, et c’est pas en s’enfermant dans sa salle de bain…

Widergänger dit: à

Prébois verse des larmes de crocodile mais n’a rien compris à ce bouquin d’Angot qui est un livre sur un père pervers.

Qu’il aille visionner la vidéo sur Angot sur le site larègledujeu de BHL où Jacques Alain Miller parle remarquablement bien de ce récit d’Angot. C’est autrement plus intéressant que ces conneries larmoyantes de ce pauvre Prébois misérable avec sa dépression. Con et dépressif, ça va ensemble.

Widergänger dit: à

Mais toi, mon pov Chaloux, on peut pas te réparer. T’es trop con. T’es juste bon à foutre à la poubelle avec tes vieilles chaussures aux semelles trouées.

Une grande pensée... dit: à

Widergänger dit: 19 avril 2014 à 22 h 11 min

« Con et dépressif, ça va ensemble. »

Mais quand on est comme toi au-delà de la dépression, on reste con. C’est ce qui t’échappe…

pathos dit: à

Widergänger dit: 19 avril 2014 à 21 h 55 min

Prébois est aussi une de ces grosses merdes dont on se passerait volontiers ici. Un de ces gros cons malfaisants qui ne sont là que pour nuire. À croire qu’il ne sont là que pour ça avec Chaloux, bouguereau et un certain nombre d’autres salopes tout juste bonnes à être écrasées sous la semelle comme une merde. De vrais cloportes !

dire qu’il y en a qui trouve que ML relève el niveau de ce blog, c’est quand même un signe

Widergänger dit: à

pathos est pathétique…

Widergänger dit: à

Tiens, je m’en vais plutôt lire Volker Widermann : Ostende, 1936 Sommer der Freundschaft, avec Stefan Zweig et Joseph Rot. Ça vaudra mieux que de lire tous ces trous du cul ici qui n’ont rien d’autre à faire que de dire des conneries. Pov blog !

Widergänger dit: à

erratum : Weidermann, il tient par ailleurs la rubrique littéraire du samedi sur la FAZ. Né en 1969. Bon écrivain. Je vais le traduire, ça en vaut la peine. C’est un bon roman. L’Europe a besoin de mythes.

pathos dit: à

Widergänger dit: 19 avril 2014 à 22 h 22 min

erratum : Weidermann, il tient par ailleurs la rubrique littéraire du samedi sur la FAZ. Né en 1969. Bon écrivain. Je vais le traduire, ça en vaut la peine. C’est un bon roman. L’Europe a besoin de mythes.

ça va retarder d’autant la sortie de votre grand roman, ML

Sur Garcia Marquez dit: à

Gabriel García Márquez ne répond plus. Il garde le silence, et cela dure depuis quelques années déjà. Lassitude d’un écrivain qui a beaucoup parlé de lui, de son oeuvre, de ses engagements ? Volonté de ne pas brouiller, par des propos qu’il ne peut contrôler, une image qu’il a soigneusement construite ? Ou, simplement, fatigue d’un homme de 76 ans que la maladie (un cancer de la lymphe) a affaibli ? Le silence a nourri les rumeurs. On a dit tout et n’importe quoi. Et même qu’il était mort : un texte apocryphe avait circulé sur Internet dans lequel l’auteur de Chronique d’une mort annoncée faisait ses adieux à ses amis !
Aujourd’hui, il n’y a plus de mystère. García Márquez s’est tu avec obstination parce qu’il était ailleurs. Il menait l’enquête sur sa propre vie. A la recherche de son passé, il revisitait avec l’aide des témoins, de ses proches, les étapes d’un fabuleux parcours qui a mené l’enfant pauvre né à Aracataca, dans l’Etat de Magdalena, en Colombie, à la renommée mondiale, certifiée par le prix Nobel de littérature en 1982. La parution des Mémoires de García Márquez, c’est un événement qui a été souvent annoncé, toujours retardé. Ses éditeurs l’ont attendu pendant sept ans. Vivre pour la raconter est une fresque autobiographique prévue en trois tomes. Voici le premier, sur l’enfance, la jeunesse et l’apprentissage de l’écriture par un jeune homme que sa famille avait surnommé « Gabito », qui est resté « Gabo » pour les intimes. Qui avait attrapé très tôt le virus du journalisme (« Le reportage reste pour moi le genre par excellence du meilleur métier du monde ») et n’est devenu romancier qu’à 40 ans sonnés, avec un chef-d’oeuvre universel, Cent Ans de solitude.
L’écriture de soi, un mensonge doré
Il y a eu depuis d’autres grands romans, des nouvelles magnifiques : tous, ou presque, ont ramené le romancier vers ces années décisives de violence, de misère et de rêverie. Elles tiennent maintenant dans les six cents pages d’un récit d’une foisonnante richesse qui se clôt (provisoirement) sur le premier voyage, en 1955, de García Márquez en Europe. Et qu’il boucle, avec un infaillible sens romanesque, sur la promesse d’une histoire d’amour. La jeune fille de ses rêves s’appelle alors Mercedes Barcha, il va l’épouser par la suite, et elle est toujours sa femme…
Salué comme un événement considérable dans toute l’Amérique latine où il est sorti il y a un an, et en Espagne où il s’est vendu à un million d’exemplaires, ce livre tant espéré déborde somptueusement des limites de l’autobiographie. « La vie n’est pas ce que l’on a vécu, mais ce dont on se souvient et comment on s’en souvient. » Cette courte phrase placée en exergue dit tout. Et le lecteur, bousculé, bouleversé, étonné, et souvent ébloui par l’ampleur de ce récit d’initiation, découvre une lumineuse vérité qui n’a cessé de guider l’auteur : toute écriture de soi est une construction littéraire, un mensonge doré. Il y revient quand il explique (page 554 de Vivre pour la raconter) : « Je ne saurais aujourd’hui faire le compte des interviews dont j’ai été victime depuis cinquante ans partout dans le monde. […] L’immense majorité de celles que je n’ai pu éviter, quel que soit le sujet sur lequel elles portaient, devront être considérées comme une partie importante de mon oeuvre de fiction, car elles ne sont que cela : des inventions sur ma vie. »
“La vie n’est pas ce que l’on a vécu,
mais ce dont on se souvient
et comment on s’en souvient.”
En formidable conteur, García Márquez part d’un moment-clé de sa vie. Nous sommes le 18 février 1950, à Barranquilla, sur le rivage atlantique, à l’embouchure du fleuve Magdalena. C’est là que vit Gabito. Il a 22 ans et vient d’interrompre ses études en cachette de son père, Gabriel Eligio, qui rêvait de le voir diplômé pour qu’il s’arrache à la misère où végètent les onze enfants de la famille Márquez. Ce jour-là, Luisa Santiaga, la mère, débarque à l’improviste. Elle vient chercher son fils aîné pour qu’il l’accompagne à Aracataca, où, pour survivre, elle a décidé de vendre la maison des grands-parents. « Le seul moyen de se rendre de Barranquilla à Aracataca était de prendre le bateau à moteur délabré qui naviguait sur un canal creusé par les esclaves à l’époque coloniale, puis traversait un vaste marécage d’eaux troubles et désolées jusqu’au mystérieux village de Ciénaga. Là, on prenait le train […]. »
Aracataca, Gabito y a passé son enfance en compagnie de son grand père maternel, le colonel Nicolás Márquez, de sa grand-mère Tranquilina – dite « Mina » – et d’une nuée de tantes et de voisins qu’il fera revivre dans ses premiers écrits avant d’en faire, un peu plus tard, d’inoubliables personnages de roman. Rappelez-vous ces lignes de Cent Ans de solitude: « Macondo était alors un village d’une vingtaine de maisons en glaise et en roseau, construites au bord d’une rivière dont les eaux diaphanes roulaient sur un lit de pierres polies, blanches, énormes comme des oeufs préhistoriques… » La mythique Macondo, patrie des Buendía, c’est évidemment la transposition romanesque d’Aracataca.

casoaràcasque dit: à

Widergänger, vous êtes en passe de devenir un disciple d’Albert Caraco, si ça n’est pas déjà fait.

Onésiphore de Prébois dit: à

» Il lui dit « dis-moi » « je t’aime papa ». Elle le dit. « Encore. » Elle le redit. » ( « Une semaine de vacances », de Christine Angot )

Ce qu’a de sacrilège et d’obscène l’exigence de ce père, cherchant à arracher son consentement à l’esclave sexuelle qu’il a entrepris de faire de sa propre fille, je n’ai pas besoin qu’un Jacques-Alain Miller me l’explique, il me suffit de lire Christine Angot.

OneNote dit: à

Le Lagarde & Michard n’a jamais prétendu que Chrétien de Troyes était juif. Il faut bien reconnaître que de ce côté-là Widergänger – et la critique moderne incidemment – apporte un regard neuf sur l’homme et son oeuvre. Et personne pour le relever.

Widergänger dit: à

Disciple de Caraco ?

Je ne suis nullement nihiliste.

Je suis pessimiste, c’est-à-dire réaliste. Cela n’a rien à voir avec le nihilisme d’un Caraco. Et tout ce que j’écris est tout sauf nihiliste.

u. dit: à

La photo

Je me dis qu’un type pareil ne peut pas avoir l’agrégation.

u. dit: à

Photo 2

Ecrivain magico-réaliste dialoguant avec la femme invisible.

Meuh non... dit: à

Meuh non, par caraco : camisole… Alba est disciple de Prosper Camisole…

Widergänger dit: à

Troyes était un grand foyer de la culture juive en Europe (franco-allemande déjà) au 12ème siècle pour votre gouverne. Que Troyes ait été d’origine juive comme tendrait à le prouver aussi son prénom de Chrétien, porté par des Juifs convertis pour bien montrer au monde leur adhésion à la foi chrétienne, n’aurait rien d’étrange. Troyes c’était un des grands foyers de la culture de l’époque. Avec Chartres pour l’école de Platon. C’est là, à Troyes que le roman fut inventé par Chrétien, par fusion de plusieurs cultures, le roman avec son réalisme magique, la peinture des caractères et l’univers moral où vivent ses personnages.

Et votre mépris, je lui pisse à la raie du cul !

Onésiphore de Prébois dit: à

La photo

Je me dis qu’un type pareil ne peut pas avoir l’agrégation. (u.)

C’est clair, mais il est tout aussi clair qu’en dépit de cette incapacité à décrocher la fameuse peau d’âne, ce ne peut être un portrait de Widergänger)

u. dit: à

« En définitive, les Mayas paraissent plutôt pacifiques : dans 90 % des cas, les squelettes n’ont qu’une seule blessure sur leur crâne » (Le Monde)

L’ancien Mexique, c’était des types à poil et à plumes, mais pas plus rugueux que sur un blog.

cafard 2 dit: à

M’cieux alba, vous êtes hors sujet ..

Je suis horriblement déçu, je m’attendais à un effet de Parousie ..

C’est du chinois vos explications, je mets mes collants verts et ma dent en or .. ciao !!

Onésiphore de Prébois dit: à

Que Troyes ait été d’origine juive comme tendrait à le prouver aussi son prénom de Chrétien, porté par des Juifs convertis pour bien montrer au monde leur adhésion à la foi chrétienne, n’aurait rien d’étrange. (Widergänger)

Les hypothèses à la con de Widergänger, on se les fout vraiment au cul, surtout que ce n’est pas la première fois qu’il nous les sert, toujours en l’absence de la moindre preuve. Widergänger ressemble au fond au père de Pascal Bruckner, qui voyait des Juifs partout. C’est le sémite antisémite sans le savoir.

cafard 2 dit: à

Pessah c’était pas la semaine passée ? Si .

Sergio dit: à

u. dit: 19 avril 2014 à 22 h 45 min
Je me dis qu’un type pareil ne peut pas avoir l’agrégation.

Bon déjà est-ce qu’il y a les cônes, à l’agrégation ? Parce que ça, ça rigole pas…

Widergänger dit: à

Tes commentaires, le Prébois, je les conchie. C’est tout ce que ça mérite.

casoaràcasque dit: à

Vous êtes une sorte de poète, Widergänger. Vous croyez au miracle de la vie et, pourquoi pas, au juif rédempteur. Mais de nos jours, les poètes ont mauvaise réputation.

Onésiphore de Prébois dit: à

Quand Widergänger n’éructe pas sur l’état de la société des diagnostics dignes d’un sous-Finkielkraut saisi par la démence, il nous accable de pâlichonnes tartines laborieusement démarquées de feus Latarte et Micheton; sa troisième spécialité consiste à accabler les autres intervenants d’injures de bas étage dont les mots « connard » et « trou du cul » constituent le fond de sauce. Puis il nous rappelle fièrement qu’il est petit-fils de déportés à Auschwitz. Sans chercher aucunement à manquer de respect envers ces martyrs, je crains qu’il ne leur arrive parfois de se retourner dans leur fosse commune en entendant les énormités proférées par leur indigne descendant.

Widergänger dit: à

Je te conchie, Prébois. Et mes ancêtres avec moi ! Ils s’en font un malin plaisir même. Et du fond de la fosse commune d’Auschwitz !

Widergänger dit: à

casoaràcasque dit: 19 avril 2014 à 23 h 22 min

Je ne crois pas que vous ayez bien compris ce que j’ai écrit. Il ne s’agit nullement de poésie ni de rédemption.

Chaloux dit: à

La probabilité pour que Michel Alba fasse une remarque littéraire sensée (ne parlons pas du reste) est voisine de celle qui permettrait à un singe de réécrire l’Iliade en tapant au hasard sur une machine qu’on lui aurait donnée.

Chaloux dit: à

Mon pauvre Alba, tes réponses, c’est de trucs de petit joueur…Tu ressembles davantage à Bouguereau que tu ne le crois.

casoaràcasque dit: à

A ce propos : « Je ne sais plus ce que je voulais dire, mais c’était quelque chose de méchant, cela je le sais. Souvent, de tout ce qu’on a voulu dire, il ne reste que ce sentiment, que c’était quelque chose de méchant. » (Thomas Bernhard, Gel).

Bloom dit: à

La haine au temps du SRAS
Le prof dans son son labyrinthe
Chronique d’une querelle annoncé
L’hiver de l’infertile
Puant de solitude

C’est rien de dire que Gabo est fécond…

Court dit: à

Sans méconnaitre la présence du grand Rachi, il n’ a jamais été prouvé, je dis prouvé, que Chrétien fut spécifiquement un prénom de juif converti au Moyen Age. Et quand bien meme, à partir du moment ou il y a conversion, on ne voit pas pourquoi on invoquerait la judéité…
Sauf peut etre pour satisfaire un complexe Albatique façon « nous avons toujours été les premiers de la classe.. et il est inconcevable que celui_là ne soit pas des notres! » J’en demande bien pardon, mais en l’absence d’arguments sérieux, c’est malheureusement très possible.
J’adhère à la distinction de one note entre merveilleux chrétien et merveilleux celte, si ardue parfois qu’elle puisse etre. la mépriser n’est pas se rendre service. Le reste ne vaut pas l’honneur d’etre réfuté.
MC

@HAMLET..... dit: à

Quelle joie !

Quelle joie intense de découvrir en sirotant son café le merveilleux « réalisme magique » de la République des Livres de Messire Assouline, à travers les échanges républicains de la nuit !

L’aristocratie phrancofone et courtoise des bas de soie est vraiment morte avec la brise de la Pastille en 1789 ! On retrouve dans les vigoureux échanges éthérés ayant lieu entre « connards », « trouducul », « grosse merde », etc, etc, tout ce qui fit la grandeur révolutionnaire de notre peuple terroriste.

On retrouve avec joie les racines du vivre-ensemble de cette époque bienheureuse, hélas remplacée de nos jours par le politiquement correct d’élites vides, baudrucheuses, découillées, à la Najat Belkacem !

Quelle belle vigueur, mes amis ! Bravo !

Vous êtes les meilleurs, et la conclusion à tirer est qu’échanger sur la littérature pourrait parfaitement avoir lieu Salle Wagram, sur et autour du ring … Pierre a de la chance d’avoir une si belle animation dans un blog où la pensée littéraire franche, sincère, vigoureuse, s’épanche comme feu de forêt par grand vent.

Bon dimanche.

JC..... dit: à

…et s’il faut un arbitre… je suis à votre disposition… !

JC..... dit: à

N’oubliez pas, enfin, que les néo-nazis* fêteront aujourd’hui à 18h30 précises l’anniversaire de la naissance d’Adolf l’Autrichien de chiasse, le Grand Européen, l’Alexandre le Grand moderne, le Stalin des camps de la mort : un type qui n’avait pas que de bonnes idées …

* pour les plus jeunes, précisons que les nazis sont à la démocratie participative ce que Boko Haram est à l’enseignement post-soixantehuitard : des attardés mentaux irrécupérables.

JC..... dit: à

Chez Popaul, on fouette, on bat aussi, mais ce ne sont que recettes de crème anglaise, île flottante, et autres gourmandises bien féminines* !

Que voulez-vous, les Blogs Littéraires ne sont plus ce qu’ils étaient !

*aucun homme n’avouerait être gourmand, on a sa fierté…corne d’auroch !

JC..... dit: à

Une fois de plus Bloom a raison ! Quel type étonnant ! Question : en Ukraine, Dieu…où il est ? Il est avec les pro-Russes méchants ou avec les Ukrainiens pro-européens gentils ? Ou avec les Juifs habillés de façon excentrique* ? … Je suis un peu perdu…

*reconnaissez que les garçonnets de 10 ans avec un chapeau style Al Capone, c’est moche ! Aussi moche que les sœurs en sac poubelle grillagé.

bonyoul dit: à

« Gabo, figure exemplaire ? Ce type qui s’est obstiné à écrire ses livres en espagnol, alors qu’il lui était si facile de les écrire ou de les faire écrire directement en français »

alors qu’il doit tout à la France et à Wiederg-ML en particulier (c’est Wiederg-ML qui l’a inspiré, influencé)

humour jicéen dit: à

« l’anniversaire d’Adolf, ce serait une vache de bonne idée, pour un dimanche… »
journée de recueillement et reconnaissance infinie pour JC en souvenir de son grand maître

Accouche ! dit: à

pathos dit: 19 avril 2014 à 22 h 26 mi

ça va retarder d’autant la sortie de votre grand roman, ML

va falloir mettre les fers

Onésiphore de Prébois dit: à

Sans méconnaitre la présence du grand Rachi, il n’ a jamais été prouvé, je dis prouvé, que Chrétien fut spécifiquement un prénom de juif converti au Moyen Age. Et quand bien meme, à partir du moment ou il y a conversion, on ne voit pas pourquoi on invoquerait la judéité… (Court)

Excellente mise au point. Voilà de quoi renvoyer à sa niche Pionicus Collegii Eructator

Chaloux dit: à

Il y a bien longtemps que je n’ai ouvert Chrétien, que cependant j’ai lu et relu, mais il me semble surtout que la judéité a été supposée à partir d’un document sur lequel figure sa signature, sans qu’on soit sûr de rien.

roger dit: à

 » dans le Conte du Graal, Chrétien traite les juifs avec violence :  » félons qu’on devrait abattre comme des chiens  » (source wiki)

roger dit: à

Sur Garcia Marquez dit: 19 avril 2014 à 22 h 28 min

merci

Onésiphore de Prébois dit: à

» dans le Conte du Graal, Chrétien traite les juifs avec violence : » félons qu’on devrait abattre comme des chiens » (Roger)

Oui mais ça ne prouve rien. Pionicus Collegii Eructator est parfaitement capable de vous démontrer que Chrétien a ajouté cette phrase sur l’ordre de Marie de Champagne et sous la menace d’un couteau de cuisine.

roger dit: à

9 h 41 min
certes!
Faudrait voir le texte et contexte de toute façon
(et chacun sait ou devrait savoir que la littérature mondiale doit tout (le principal) à la france (évidemment))

JC..... dit: à

Prébois,
Le jour où tu iras te confesser, pour le malheur du pauvre curé qui te recevra, n’oublie pas d’apporter boire et manger : ta confession devrait durer toute la journée tant tu as mauvais fond doublé d’actes détestables.

JC..... dit: à

roger, si tu étais patriote littéraire, comme nous le sommes en ce beau dimanche, tu saurais que le grand Will était un juif de Narbonne converti, francaoui de souche fraiche par dessus le marché !

(… et qu’il a traduit lui-même ses tragédies et sonnets en anglais pour couillonner les historiens farfouilleurs….)

renato dit: à

Voilà comment on traite l’auteur du futur Grand Roman Européen ! honte à nous qui devrions plutôt le remercier d’avoir su lire dans les cendres de Troyes les indices qui prouvent la judéité de Christian, homme et poète qui sut, grâce au Graal, surmonter les limites d’une culture incompatible avec le grand projet carolingien de christianisation de ce foutu continent en perpétuelle décadence… on ne peut que s’incliner devant l’acuité du regard et la rigueur scientifique de l’historien ! et comprenons que confronté à la bêtise des ignorants que nous sommes, il se laisse dominer par le démon de l’insulte… Je voudrais vous voir vous si on vous disait que le PSG est une petite équipe de banlieue !

Annie Lacroix-Riz dit: à

Les archives sont impitoyables.

JC..... dit: à

Allons, soyons francs … déchainons les passions nobles ….Ravivons la flamme !

Le PSG ?

UNE EQUIPE DE TROUDUCUL QATARIS POUR DES TROUDUCULS DE BANLIEUE !!!

Madame de Valognes dit: à

il y a vraiment beaucoup de bagarres entre érudits qui semblent se détester plus ou moins cordialement, on peut y trouver à boire et à manger selon sa faim, quoique… seul, bien seul, tout seul, se démarque (en dehors des crachotements d’un bouguereau ou d’un JC, quelle horreur) un certain MCourt dont la prétention et les goûts littéraires ainsi que musicaux qu’il affiche sont du plus haut comique mais n’abusent heureusement personne à part la mater dolorosa qui fuit la nef des fous avec dédain et consternation

renato dit: à

« UNE EQUIPE DE TROUDUCUL QATARIS POUR DES TROUDUCULS DE BANLIEUE !!! »

Et voilà l’hooligan de la RdL en action : on pratique la haine dans les stades et puis on s’étonne lorsqu’elle envahit les rues !

Oui-Oui dit: à

PSG : et pour les trouduculs de Morguerolles ?

JC..... dit: à

PSG ?
A chier !

Annie Lacroix-Riz dit: à

Chrétien de Troyes et Rachi de Troyes étaient de la même famille, le nom qu’ils portent en fait foi. Chrétien, Salomon de son vrai prénom, s’est converti à la suite d’une dispute avec son père Rachi à propos d’une obscure querelle d’héritage.

JC..... dit: à

Annie LR tire le blog vers le haut, je l’entraine vers le bas du mieux que je peux.

A chacun ses méthodes…Selon ses pulsions, ses aptitudes, sa scélératesse, son financement.

Onésiphore de Prébois dit: à

Prébois,
Le jour où tu iras te confesser, pour le malheur du pauvre curé qui te recevra, n’oublie pas d’apporter boire et manger : ta confession devrait durer toute la journée tant tu as mauvais fond doublé d’actes détestables. (JC)

Certes, quelques uns de mes forfaits auraient dû me valoir, s’ils avaient été découverts à temps, quelques années de prison et une fin de vie de SDF, mais en quoi suis-je différent, à cet égard, de la plupart de mes contemporains ? Etant passé, avec un peu de chance et, peut-être, grâce à mon inconscience, entre les gouttes , je jouis d’une retraite à faire baver d’envie, par ces temps de restrictions, la plupart de mes concitoyens, et de l’estime des gens de mon quartier. En somme, je peux dire que j’ai réussi ma vie. Je précise, à l’intention de ceux qui voudraient me chercher des noises, que, dans la majorité des cas, le délai de prescription est dépassé, ou peu s’en faut.

renato dit: à

Obscure ?! on sait maintenant, pour l’avoir lu dans les cendres de la ville, que la bonne de Rachi cassa la pièce maitresse du service de table de famille et accusa Chrétien, et que Rachi, tout en connaissant la vérité, accepta la version de la bonne en échange de quelques gâteries…

roger dit: à

renato
jc saute sur tout ce qui peut alimenter son racisme

la mère à rachi dit: à

Salomon de son vrai prénom, s’est converti à la suite d’une dispute avec son père Rachi à propos d’une obscure querelle d’héritage.

et la mère dans tout ça elle compte pas ?

Chaloux dit: à

« le nom qu’ils portent en fait foi »

roger ébahii dit: à

le grand Will était un juif de Narbonne converti, francaoui de souche fraiche par dessus le marché !
(… et qu’il a traduit lui-même ses tragédies et sonnets en anglais pour couillonner les historiens farfouilleurs….)

donc c’était un génie

Onésiphore de Prébois dit: à

Chrétien de Troyes et Rachi de Troyes étaient de la même famille, le nom qu’ils portent en fait foi. Chrétien, Salomon de son vrai prénom, s’est converti à la suite d’une dispute avec son père Rachi à propos d’une obscure querelle d’héritage. (Annie lacroix-Riz)

Quand l’imagination bat la campagne, il faut s’attendre à tout. On a bien raison de dire qu’elle est la folle du logis.

bouguereau dit: à

vous êtes acquis a sa judéité alors vous voulez a toute fin en faire un lâche concupiscent handcuffé..vous snifez le pogrom !

Chaloux dit: à

Si Alba usurpe le nom d’universitaires pour nous servir sa soupe, ça devient grave, encore plus grave…

bouguereau dit: à

comme cloporte chaloux..ça te va faut reconnaitre

JC..... dit: à

roger,
tu n’es qu’une hyène dactylographique payée par les humanistes onanistes antiracistes boboïdes et je te conchie dessus, en biais mais puissamment, sur ton magnifique blazer de bourge folle homophile !
(Mmmmh ! ça soulage…! ML a bien raison …)

de nota dit: à

je sais ,c’est hors sujet, mais c’est admirable:une lettre de Germaine Tillion adressée à la gestapo.

Fresnes, 3 janvier 1943

Messieurs,

J’ai été arrêtée le 13 août 1942, vous le savez, parce que je me trouvais dans une zone d’arrestation. Ne sachant encore au juste de quoi m’inculper et espérant que je pourrais suggérer moi-même une idée, on me mit, pendant trois mois environ, à un régime spécial pour stimuler mon imagination. Malheureusement, ce régime acheva de m’abrutir et mon commissaire dut se rabattre sur son propre génie, qui enfanta les cinq accusations suivantes, dont quatre sont graves et une vraie:

1. Assistance sociale. J’ai en effet fondé et dirigé personnellement pendant un an un service dont le but était de venir en aide à tous les prisonniers de nos colonies relâchés immédiatement après l’armistice. Des appuis officiels sont venus, et mon organisation a fini par prendre une telle ampleur que je devais cesser de la diriger ou renoncer à mes travaux scientifiques, ce qui ne se pouvait pas. J’ai eu la chance de pouvoir confier mes équipes de visites d’hôpitaux et de confection de colis dans de très bonnes mains (un commandant de l’armée coloniale) en juillet 1941. À partir de cette date, je me suis consacrée exclusivement à mon œuvre d’ethnologie berbère, mais sans renoncer à venir en aide (à titre strictement privé et personnel) aux malheureux que le hasard mettait sur mon chemin. Je demande donc: En quoi cela est-il contraire aux lois de l’occupation ou à une loi quelconque?

2. Espionnage. Je nie formellement avoir jamais fait quoi que ce soit pouvant être qualifié ainsi. Depuis mon retour à Paris, je ne suis pas sortieune fois des limites du département de la Seine, fait que la police allemande ne conteste pas. En outre, je n’ai aucune compétence en matière militaire et, si j’avais eu des curiosités dans ce sens, vous auriez ou en trouver des traces chez moi car vous avez pu constater, par l’énorme fatras de mes papiers, tout ce qui m’intéresse fort. D’autre part, la police allemande a contrôlé le fait que c’est dans un café, par hasard, quelques mois avant mon arrestation, que j’ai rencontré un géologue, M. Gilbert T., vaguement connu six ans plus tôt et perdu de vue. Heureuse de reconnaître son obligeance d’il y a six ans, je l’invitai cordialement à venir chez moi et je l’ai revu trois ou quatre fois sans y attacher d’importance, car je connais beaucoup de gens à Paris et, en outre, mes activités sociales et scientifiques m’amenaient de nombreux visiteurs. N’oubliez pas que pendant 2 ans, je me suis trouvée à peu près seule spécialiste de l’ethnologie berbère de ce côté-ci de la Méditerranée, les autres résidant à Alger ou au Maroc. J’ai demandé à mon commissionnaire si, étant chef d’une organisation d’espionnage, il ferait ses confidences à une femme qu’il aurait connue dans un café et vue une ou deux fois (ce qui me laissait une semaine ou deux pour « espionner » en ne perdant pas de temps — et espionner quoi?). J’ajouterai ceci: si ce monsieur rencontré dans un café et vu une ou deux fois m’avait fait de telles confidences, cela n’aurait pu me paraître que très suspect; en 1942, un homme assez imprudent pour commettre une inconséquence pareille ne peut être considéré que comme un fou ou un agent provocateur. Bien au contraire, M. Gilbert T. me fit la meilleure impression: extrême obligeance, bonté, droiture, dévouement. Et son ami, M. Jacques Legrand, me parut être un homme lettré, d’un excellent milieu, modéré et sûr dans ses jugements, très humains (en outre, ce sont des hommes spartiates et courageux, mais c’est uniquement par vous, messieurs, que je le sais). […] Je demande donc: quelle sorte d’espionnage ai-je fait? Pour le compte de qui? Est-ce qu’un verre de bière pris à la terrasse d’un café constitue à lui seul une preuve suffisante à vos yeux?

3. Evasion. J’aurais (si l’on en croit mon acte d’accusation) fait évader, en compagnie de gens que je connais à peine, des gens que je ne connais pas du tout. «Et comment m’y suis-je prise?» ai-je demandé. Mais il ne fut pas répondu à cette question. D’où je conclus que mon commissaire, présumant (non sans raison) que je ne savais rien, préférait ne pas me mettre au courant. D’accord. Je demande donc si je suis accusée ou non. Et, si je suis accusée, comment puis-je me défendre si je ne sais pas avec détails de quoi je suis accusée?

4. Parachutistes. J’aurais été très certainement ennuyée si un parachutiste était descendu dans mon jardin, car il m’est absolument impossible de loger quelqu’un chez moi sans que tout le quartier le sache: ma grand-mère, âgée de 93 Ans, va encore chez quelques fournisseurs très proches et cause volontiers avec eux: en outre, nous sommes servies depuis 25 ans par une excellente femme, mais la plus bavarde et la plus peureuse du département. Je n’ose même pas imaginer quelles auraient pu être leurs réactions à toutes deux en présence desdits parachutistes. La seule chose dont je suis sûre, c’est que j’aurais jamais eu l’audace de m’y exposer. Au surplus, si on les interroge avec adresse et douceur, elles vous attesteront que pas un personnage du sexe masculin n’a reçu l’hospitalité chez moi depuis l’armistice. Je demande donc: d’où sortent ces parachutistes? Où les ai-je pris? Où les ai-je mis? Car je ne les ai pourtant pas dissimulés dans un repli de ma conscience (en admettant que celle-ci ait des replis).

5. Entreprise contre la police allemande. Je serais profondément navrée si l’on m’accusait d’ironie, c’est pourquoi je me fais un devoir de citer mot à mot et en détail ce qui me fut notifié au sujet de cette dernière et extraordinaire accusation. Après avoir consulté (d’un œil un peu trop rapide) le dictionnaire, mon commissaire me dit: «Vous êtes accusée d’avoir voulu naturaliser la police allemande et les traîtres français». Il se rendit compte que ça ne «collait» pas, car il repiqua dans son lexique. Simple lapsus. […]

Pendant que je réfléchissais sur ce thème, mon commissaire, émergeant enfin de son dictionnaire me disait: «Cette fois, je sais. Vous êtes chargée de rendre leur innocence aux membres de la police allemande».

Il y a là peut-être (probablement) un autre contresens, mais je fus si abasourdie (et réjouie) devant cette entreprise grandiose que je ne songeai pas sur l’instant à demander d’explication. J’ai pourtant l’habitude des requêtes les plus extraordinaires, car, comme vous le savez, j’ai vécu seule, en Afrique, pendant des années, en compagnie de tribus dites sauvages: des femmes mariées à des démons m’ont demandé de les divorcer; un vieux bonhomme (pire que Barbe-Bleue) qui avait, m’a-t-il dit, mangé ses huit premières épouses, m’a demandé une recette pour ne pas manger la neuvième; des tribus en guerre m’ont chargé d’un commun accord de leur tracer une frontière; j’ai vu des paiements de prix du sang, des jemaâ secrètes, des sorciers dansant une fois par an sur une montagne sacrée… Je ne parle pas de ceux qui, en transe, avalent des charbons rouges et jouent avec des vipères, la chose étant trop banale. Malgré ces compétences variées, je déclare formellement que, si ces messieurs de la police allemande ont réellement perdu leur innocence, je suis incapable de la leur rendre. Toutefois, s’ils tiennent à la retrouver, ils ne doivent pas désespérer. […] Je ne puis que conseiller à mon commissaire un pèlerinage sur les rives de ce fleuve fameux, d’où il nous reviendra, espérons-le, paré des grâces de Parsifal, mais je souhaite vivement qu’on n’attende pas cet heureux événement pour me dire que signifie cette histoire et en quoi elle me regarde.

Voilà, messieurs, tout ce que je sais au sujet de mon accusation. Vous reconnaîtrez vous-mêmes que c’est peu et que, en apparence, ce n’est guère sérieux. Remarquez que je ne proteste pas contre mon incarcération car je comprends parfaitement que le ratissage actuel est nécessairement trop sommaire pour qu’il n’y ait pas un grand nombre de personnes arrêtées sans raison. (Cela fait, peut-être, compensation, à un plus grand nombre de personnes qui, ayant des raisons d’être arrêtées, ne le sont pas. Et comme dit La Fontaine: «Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.») Très franchement, je vous assure que j’envisage sans peur et sans mauvaise humeur tout ce qui n’atteint que moi —avec tout au plus un peu de curiosité, mais vous ne la trouverez ni injustifiée ni prématurée, car il y a près de six mois que je suis en prison.

C’est dans cette espérance, messieurs, que je vous prie d’agréer l’expression de mes sentiments choisis.

Germaine Tillion

bouguereau dit: à

PSG ?

« psg, consanguin alcoolique et chomeur jusqu’a la 45 émé génération » c’est dans le lévitique jicé..

Chaloux dit: à

Ah voila le gros con de Bouguereau.
Ce qu’il raconte, personne ne sait. Il y a un début et une fin, avec des trucs au milieu, c’est tout ce qu’on peut tirer de cette prose (à moins qu’il ne s’agisse ni de prose, ni de vers, des verres?) dont il n’est pas avare.
Bon dimanche ! Oh oui, très bon dimanche…

JC..... dit: à

Ami de nota, vous vous foutez de nous !!! Arriver au beau milieu d’une conversation sérieuse avec votre petit fait divers…. pffff !

Chaloux dit: à

Hier, je disais « blatte », aujourd’hui il dit « Cloporte ».
Bouguereau t’es rien qu’un vieille copieuse, t’as pas deux sous d’inventivité, t’intéresse pas.

bouguereau dit: à

va va chaloux..t’as quartier..de cochon.viens pas nous polluer la fête au cousin de vontraube

Onésiphore de Prébois dit: à

Il est temps de révéler que Marcel Proust n’était pas Juif par sa mère , c’est une calomnie d’Edouard Drumont. Le comble de l’imposture dans le genre est sans doute atteint par Patrick Modiano, qui n’est pas plus Juif que moi auvergnat. Une de mes bonnes amies m’appelait « mon petit Juif » à cause d’un détail de mon anatomie intime sur lequel je ne m’étendrai pas; or mes parents sont des Calédoniens pur jus. Seulement, se dire Juif est à la mode : voyez BHL, alors que, plus Chinois que lui, tu meurs.

bouguereau dit: à

lui c’était un juif vontraube..ça c’est pas du flan..et polo aussi..et il a dit..ça suffit ces conneries..il a tout réparé d’un coup mais dracul veut tout refaire foirer..ha c’en est un d’engin

bouguereau dit: à

pas plus Juif que moi auvergnat

tu t’avances jeanmarron..j’ai pas dit que madame ta mère reculait attation

Chaloux dit: à

Bouguereau, grossière mortadelle, tu n’es pas un plat du dimanche.
Casse toi.

JC..... dit: à

Allez, bon dimanche à tous !

Je passe chez un pote, blanc, qui m’a repeint le scooter au noir, la couleur rose faisait hasbeen-mauvais-sondages : j’ai choisi bleu marine …

Il faut lire le vent pour naviguer au mieux, ehehehe !

roger dit: à

JC….. dit: 20 avril 2014 à 10 h 40 min
Ami de nota, vous vous foutez de nous !!! Arriver au beau milieu d’une conversation sérieuse avec votre petit fait divers…. pffff !

de nota casse l’ambiance festive de ce beau matin ensoleillé

bouguereau dit: à

mon cheuloux se caricature..se singe..se gueunone..se multiplie..se parthénogénèse..et pourtant feignant..cloporte!

roger dit: à

il a tout réparé d’un coup

note bien ça jicé des fois que ta bécane flancherait

bouguereau dit: à

de nota casse l’ambiance festive de ce beau matin ensoleillé

sans la gestapo on se marre pas dirait jean marron.. »et sans le petit personnel donc! » ajoutrait vontraube.. »et sans moi qui aboie à la porte alors ? » ajoutrait keupu..tout ça fait d’excellents français

renato dit: à

D’ailleurs, c’est seulement à cause des ombres qui vaguaient dans ces temps lointains — et qu’aujourd’hui reviennent — que personne n’a pris la peine de donner plus d’épaisseur à l’image du Graal… Enfin, personne, Alexandre Astier et Jean-Yves Robin se sont bien essayés en mettant les matériaux dans une perspective plus cohérente avec la réalité historique, sans toutefois trouver une solution pour cette pièce de vaisselle… détail qui n’aurait pas gêné Freud (et plus modestement Lacan) qui se seraient lancés dans une construction uchronique et l’auraient avancée en dépit de l’incapacité du grand publique à la comprendre… C’est en considérant cette possibilité, en la comparant au travail d’Astier & Robin, que l’on comprends les limites de la société du spectacle…

Chaloux dit: à

Bouguereau, je travaille certainement beaucoup plus que toi. Cela dit, le fait que tu te cantonnes à une thématique aussi pauvre et si populacière montre à quel point tu te sens coincé. C’est bien amusant de le constater. Car où lire de telles injures, « cloporte », « feignant » que dans les couches de la plus basse et de la plus vile populace dont tu es un élément choisi, ignare, prétentieux, raté dominateur et certainement laid comme un pou. Tout du sous-officier gardien d’immeuble en zone sensible.
Gaffe au gigot (« aux herbes »!) le samedi… Que mangeras-tu dimanche, vieux porc? et pas bon pour tes artères durcies à la bière…
Bref, je t’emmerde profondément.

le bon repos dit: à

tout ça fait d’excellents français

c’est pas comme garcia marquez qu’a pas remercié la france à qui il doit tant, quel ingrat

bouguereau dit: à

sans toutefois trouver une solution pour cette pièce de vaisselle…

pas du tout rénato..c’est à voir dans une perspective strictement nationaliss.. »matter of britain »c’est angliche épicétou
lors que l’arthur c’est probablement la seule hestoire européenne, la seule vraie

raymond carcher dit: à

où lire de telles injures, « cloporte », « feignant » que dans les couches de la plus basse et de la plus vile populace

c’est rien que des bons à rien, des fényant des assistés qui ruinent la france

Flash Gordon..... dit: à

Ah ! le bon temps de la Gestapo et de l’Occupation :

« Jamais nous n’avons été plus libres que sous l’occupation allemande »
(Jean-Paul Sartre)

« Il m’était arrivé dans ma vie de beaucoup m’amuser, mais c’est seulement au cours de ces nuits que j’ai connu le vrai sens du mot ‘fête’. »
(Simone de Beauvoir)

Chaloux dit: à

Non, ça sent l’atelier à 5 sous.
Je soupçonne en Bouguereau un tétraplégique hyper-obèse coincé dans un fauteuil depuis trente ans. Ce serait sa seule excuse.

bouguereau dit: à

Gaffe au gigot (« aux herbes »!)^

oui.. »aux herbes »..et si t’étoye un cuisinier tu saurais..les idiots ignares peuvent savoir avec google c’est comme l’invention de arbalète cheuloux « la fin de l’homme courageux »..cloporte encore..va va tu grouilles

Chaloux dit: à

Bouguereau serait quelqu’un qui ignore tout de la vie. Ce qui ne serait pas bien étonnant.

bouguereau dit: à

j’en ai chié a trouver ma botte de cerfeuil..ha les ceux là de nice ils trouvent tout sur leur étagère..à dunké c’est pas pareil

Chaloux dit: à

Bouguereau, attends plutôt ton auxiliaire de vie, elle te réchauffera des nouilles.

Annie Lacroix-Riz dit: à

Cette histoire de service de table n’est que billevesée, renato. D’après les archives du centre culturel juif de Donetsk, Chrétien aurait réclamé une avance d’hoirie à son père afin d’acheter une centaine d’hectares de terres agricoles en Champagne, ce que son père, qui le destinait au rabbinat, lui aurait refusé, les nourritures terrestres passant après les nourritures spirituelles. Leur rupture date de là. Chrétien (Salomon à l’époque), dépité, s’est alors converti par défi envers l’autorité paternelle, et s’est lancé dans la carrière de poète de cour. Les archives sont impitoyables à ce sujet.

bouguereau dit: à

..mon cheuloux avec ses « aurevoir je bosse plus que vous » au bistrot..c’est mon cheuloux épicétou

Chaloux dit: à

Annie Lacroix-Riz dit: 20 avril 2014 à 11 h 10 min

On serait bien curieux de savoir où se trouvent ces archives. De Chrétien on ne sait rien. Quant à acheter « une centaine d’hectares » en Champagne, c’est pure foutaise. Alba, il faut vraiment être d’une ignorance crasse pour écrire des billevesées pareilles…
Va plutôt réchauffer les nouilles de l’obèse, tu serviras à quelque chose.

bouguereau dit: à

Bouguereau, attends plutôt ton auxiliaire de vie, elle te réchauffera des nouilles

un jour peut être cheuloux..j’espère qu’elle sera comme ma voisine..enfin en face malheureusement..la rue ça casse l’intimité..elle est mignone et auxilliaire de vie.. »vivement que je sois vieux à mobilité réduite que je dis à mon voisine » quand elle monte dans sa 106..elle démarre pas toujours

Chaloux dit: à

Bouguereau, quelques signes d’indiscrètes familiarité, venant de la populace la plus grossière et qui d’ailleurs ne saurait pas faire autrement, sont un des petits désagréments de l’existence.

pathos dit: à

quand on pense que les petits hommes verts avait envoyé une soucoupe volante sur l’esplanade des mosquées uniquement pour venir récupérer le Messie Michel Alba et que celui ci à refusé de partir avec eux, uniquement parce qu’il avait encore des choses à nous dire: ayons en ce jour de Pâques un pensée amicale pour ce sacrifié! merci Michel

bouguereau dit: à

Les archives sont impitoyables à ce sujet

ha c’est pas comme toi cheuloux..toujours a écouter tes 36 pattes..note c’est du boulot 36 pattes hin mon cheuloux..faut se concentrer pour déguerpir de honte et de dépit

Chaloux dit: à

De honte, devant un tas de fumier comme toi? Tu plaisantes…de dégoût, je ne dis pas…

bouguereau dit: à

sont un des petits désagréments de l’existence

..et faire ce que tu dis et aller bosser ça te pèse plus encore mon cheuloux..invertébré note..ça colle

renato dit: à

Billevesée ?! Marcel Schwob nous apprend que c’est par les petites choses que l’on comprend les motivations de chacun. En outre, il faut admettre que poète de cour c’est une vraie carrière, ce que, à l’époque des faits, l’on ne peut pas dire de rabbin… et papa de Troyes n’était pas plus con qu’un autre…

Chaloux dit: à

Bouguereau, fais-toi pousser près de la fenêtre, ouvre, et respire.

bouguereau dit: à

..mais chus dehors mon cheuloux..videmment pas comme jicé au bord de sa piscine avec hors bord.. »la populace la plus grossière et qui d’ailleurs ne saurait pas faire autrement »..je lui sortirais a ma voisine d’en face..ça l’encouragera

Chaloux dit: à

L’heure de sortir le break (encore un nouveau), et d’aller voir à quoi ressemble la Bourgogne.
Et la aussi, du travail…

bouguereau dit: à

(encore un nouveau)

sapré cheuloux..

SAMU SOCIAL de Charenton..... dit: à

Comme nous ramassons dans la rue très régulièrement les deux pignoufs Chaloux et Bouguereau, ivrognes s’appuyant l’un sur l’autre pour essayer de rentrer du bar à l’asile, nous confirmons que si Bouguereau est un astucieux compromis entre Brad Pitt et Michel Simon, Chaloux lui ressemble à un mélange assez réussi entre Georges Clooney et Mickey Rooney.

Leur amitié d’ivrognes cesse dès qu’ils sont à jeun …

Chaloux dit: à

Et oui Bouguereau, je suis retourné à mes anciennes amours…
Salut.

marie jésus dit: à

Chrétien (Salomon à l’époque), dépité, s’est alors converti par défi envers l’autorité paternelle

Comme le Chist

robinson dit: à

« jicé au bord de sa piscine avec hors bord »

la méditerranée c’est qu’une mini mare

Ségo : elle est brave..... dit: à

marie jésus dit: 20 avril 2014 à 11 h 52 min
« Comme le Chist »

… aujourd’hui, ça gaze pour le Chist…

JC..... dit: à

Grand concours RdL, Prix Filippetti remis par elle-même dans une ville FN

Le 20 avril, jour anniversaire de la naissance de :

– Adolf Hitler, écrivain engagé (Mein Kampf)
– Joseph Delteil, écrivain déjanté (Sur le fleuve Amour)

Merci BREVEL 11:46 !

renato dit: à

Et avec tout ça, personne pour parler d’un vrai écrivain… comme Pynchon, par exemple… mais ce sont les limites de Passou : jaloux, va…

Sergio dit: à

Onésiphore de Prébois dit: 20 avril 2014 à 10 h 41 min
que moi auvergnat

Ha c’est vraiment dommage, parce que c’est très bien, d’être auvergnat ; le seul truc, c’est que parfois on est obligé expliquer où c’est…

renato dit: à

Parler de réalisme magique au temps du réalisme hystérique c’est plutôt cocasse — il faudrait au moins jeter un pont…

D. dit: à

Depuis le temps que je vous lis, je suis convaincu que la magie vous pose problème, renato.
Je pense qu’enfant vous rêviez d’être magicien ?
Moi non, et je le suis devenu une fois adulte (magie blanche, je précise).
Ainsi vont les choses. C’est pas nous-même qui décidons.

D. dit: à

Sinon je pense que Chaloux reste un bon chrétien, même s’il est obsédé par Bouguereau, peut-être même sexuellement -qui sait ?
C’est une épreuve du démon qu’il devra surmonter et il en est capable.

renato dit: à

La magie est comme un phénomène social bien expliqué par Marcel Mauss.

Cela dit, ce n’est pas par moi que le réalisme magique est entré dans cet environnement… faut suivre le fil…

Sergio dit: à

SAMU SOCIAL de Charenton….. dit: 20 avril 2014 à 11 h 32 min
à jeun …

Ca, c’est le grain de sable, comme on dit. L’homme averti évite.

Widergänger dit: à

Définition du magicien par Marcel Mauss :

« Remarquons que tous ces individus, infirmes et extatiques, nerveux et forains, forment en réalité des espèces de classes sociales. Ce qui leur donne des vertus magiques, ce n’est pas tant leur caractère physique individuel que l’attitude prise par la société à l’égard de tout leur genre. »

C’est quasiment la définition de l’artiste par Baudelaire dans « Le vieux saltimbanque ». Mais cela ne dit rien du « réalisme magique » dont il est question à propos de Gabo.

renato dit: à

Suivez le fil à votre tour, Widergänger, je répondais à D., et il n’était pas question de réalisme magique…

Widergänger dit: à

Je ne vois pas l’intérêt alors.
Serviteur.

renato dit: à

Ce n’était pas mon intention réveiller votre intérêt… par ailleurs, votre intérêt n’a pour moi aucune espèce de valeur…

Salle Wagram..... dit: à

Prochain combat dans quelques minutes :
Le « Tueur de Milano » contre le « Kid de Yerushalaim » !

La brutalité du Savoir contre la détermination de David, venez nombreux !

Félix Quipotuit dit: à

Cette complicité taquine entre les commentateurs est tout à fait charmante.

Widergänger dit: à

Je ne parlais pas pour toi, mon pauvre renato. Je parlais pour le sujet du fil. Tu sens la vieille pisse de rat crevé. Pour s’y intéresser, faudrait vraiment être bien malade.

Salle Wagram..... dit: à

Le Kid frappe là où ça fait mal : l’incontinence de renato qui lui cause toujours du souci et a interrompu bien des combats avant les 15 rounds, en particulier le Championnat d’Italia à Roma contre Italo Balbo, le fameux Nain Géant !

Sergio dit: à

Félix Quipotuit dit: 20 avril 2014 à 18 h 02 min
Cette complicité taquine entre les commentateurs est tout à fait charmante.

On se croirait à l’Assemblée Nationale ! Mais c’est pas ouvert, un dimanche, ils bullent ? En plus y a des Rouges comme Peppone ils le font exprès… Ou alors sur le bouquin, là, en vente libre…

Salle Wagram..... dit: à

Ne sous-estimons pas la puissance de frappe du Tueur de Milano !

Souvenons nous de quelle façon le puissant renato mis knock-out le jeune Keupu le Bavard d’un direct du gauche exemplaire, au Teheran Muslim Stadium en juin dernier…

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