Mise à nu de Toussaint par son héroïne même
Marie, c’est moi. Pas d’inquiétude : je ne vais pas vous refaire le coup de la Bovary. Mais Marie, l’héroïne de Nue (176 pages, 14,50 euros, Minuit), c’est moi en ce qu’elle adore se balader à poil. Moi aussi, en fait. J’ignore ce que cela signifie, mais je sais le bien être, la douceur au monde et la volupté que cela procure. Aller et nager nu. Rien à voir avec le nudisme balnéaire. Rien d’exhibitionniste non plus car ce plaisir ne s’éprouve qu’en privé, dans la solitude ou l’intimité d’une compagnie. « Une innocente lubie », l’auteur le dit lui-même, me voilà rassuré. C’est d’autant plus drôle que pour nombre de lecteurs de Jean-Philippe Toussaint, (tous les liens de ce billet renvoient au site de Toussaint, assez remarquable dans son genre, comparé aux habituels sites d’écrivains, avec brouillons, archives etc), Marie, c’est l’autre. Celle qu’ils ont connue et aimée. C’est assez dire que Nue ne laisse pas indifférent. A la première lecture, j’ai craint de m’y emmieller. Il est vrai qu’elle est revêtue d’une robe de miel corse avec abeilles en cortège et qu’elle défile pendant plusieurs pages, ce qui ne va pas de soi. On craint l’enlisement. On reste sur cette impression première, même cela s’arrange. A la relecture, on est dans le ravissement de la fluidité.
Marie, nous la fréquentons depuis onze ans maintenant. Nous avons fait sa connaissance d’assez près dans Faire l’amour (2002), nous l’avons retrouvée dans Fuir (2005) qui nous avait rapprochés d’elle, avant de croire découvrir enfin La vérité sur Marie (2009). On aura compris que Nue est le dernier, mais vraiment dernier (le dénouement le dit bien), volume d’un cycle romanesque qui peut aussi s’apprécier à l’unité, comme on dit dans le commerce. On ne sait pas vraiment à quoi elle ressemble, car l’auteur n’est pas de ceux qui se perdent en descriptions physiques, mais on l’imagine bien fichue et, comme il pratique volontiers l’objectif, on superpose sur son visage celui de l’actrice Géraldine Chaplin. Cela dit, chacun fait ce qu’il veut, libre à vous si vous voulez voir l’incarnation de Marie en Nabila. On sait qu’elle est tuante, qu’elle ne lâche pas le morceau (mais qu’est-ce qu’elle embrasse bien…). C’est une perfectionniste de la haute couture, créatrice angoissée à la pensée de ce qui pourrait échapper à son contrôle tout en sachant que le supplément d’âme d’une œuvre se niche justement dans l’imprévu. Y adviennent la mort et le sexe. Marie a une « disposition océanique », version belge du vieux sentiment océanique freudien. Ou si vous préférez : une adéquation consubstantielle au monde. Sa cosmologie ne fonctionne qu’à poil. Elle n’est vraie que nue, en harmonie avec les éléments. Tout cela est finement tressé. Voilà pour le rôle-titre, mais l’histoire, de quoi s’agit-il ? D’elle et du narrateur, de leur vie à deux, de leur capacité à se séparer un certain nombre de fois pour la dernière fois, de la rencontre d’un intranquille et d’une insouciante et de ce qui cimente souterrainement leur relation, à part la pluie et l’art contemporain. D’un roman à l’autre, on retrouve les mêmes lieux : la rue des Filles Saint-Thomas et la rue de la Vrillière à Paris (vous voyez ? pas grave), la café de la Mairie sur la place Saint-Sulpice (ça, oui), l’île d’Elbe (très corse dans son genre, comme le miel) en sa méditerranée d’automne qui devrait élever un monument aux éditions de Minuit pour cette réclame insensée, Tokyo…
La touche Toussaint est faite d’ironie, de mélancolie, de légèreté. Elle crée un effet de réel saisissant, d’autant que l’écrivain est un constructeur maniaque qui n’a de cesse de serrer les boulons. Il tend un arc entre l’humour et la gravité, et se dévoile un peu plus car, même si sa Marie est bien évidemment composée d’éléments empruntés un peu partout, elle lui doit un certain nombre de ses réflexes, goûts, sentiments, répulsions. On sait maintenant ce que cela sent après l’incendie d’une chocolaterie. Prouesse d’écrivain, bonheur des sens. Evidemment, il y en aura pour trouver cela snob, précieux, vide, vain, inutile et creux. Il est probable que ceux-là n’aiment pas trop se déshabiller. Ils en sont restés à l’effet produit par La salle de bains (1985), grand succès à Saint-Germain-des-Près et dans tout l’archipel nippon. En quoi ils auraient tort car le minimalisme des débuts a pris de la bouteille, avec l’âge et le début de la sagesse. J’ignore si les éditions de Minuit prévoient de présenter les quatre romans du cycle en un coffret, mais il est permis de se demander quel titre Toussaint donnera à ces quatre saisons de la vie de Marie, si toutefois. En attendant, chapeau bas devant un projet littéraire qui place la barre si haut tout en étant consacré à une telle emmerdeuse.
(« Autoportrait au Louvre », 2012, photo de Jean-Philippe Toussaint ; « Marie-ée » oeuvre d’Anselm Kiefer, photo Passou)
1 005 Réponses pour Mise à nu de Toussaint par son héroïne même
pas l’shaker..y’en avait à la devanture des magasins chics en ville, on matait, c’était comme une promesse que l’avenir pouvait pas tnir..et pour la sique..de bourrin faut rconnaite..que chte donne la sanction « si c’est trop fort c’est qut’es trop vieux »
voilà le lien de la chanson
http://fr.lyrics-copy.com/leo-ferre/comme-a-ostende.htm
T’es 800 boug. t’es verni.
Non : à 17 ans c’était pareil tu dis des craques. C’est ta violence c’est pas la mienne et encore une minute 4 c’est cent ans pour moi.
Même pas à 14 ans.
Tu mates t’es pas obligé de l’acheter.
L’avenir il est lié à ce que tu fais de toi boug.
épicétout y’a pas d’secret, y’a pas d’recette.
t’as acheté celle d’en haut en couleur ou celle de droite ancienne en gris ?
pisque chte dis qu’cétait trop cher..celle qui basculait d’avant en arrière avec la vague bleue..aussi
voilà le lien de la chanson
celle d’arno c’est la meilleure
tarte Bourdaloue du marquis de.
Tu fais une pâte à tarte sablée de préférence. Si brisée c’est pas grave.
Dessus appareil : même poids de beurre + œuf + sucre + amandes en poudre (cela fait comme une crème frangipane) 40 g c pas mal.
Dessus des poires entières pelées délicatement tranchées sur le dessus et posées sur l’appareil.
Au four jusqu’à cuisson à point.
Tu manges tiède.
Tu peux remplacer la farine blanche par de la T80 un peu bise.
« L’avenir il est lié à ce que tu fais de toi boug. »
FOUTU….
Je me souviens maintenant, bouguereau, mais ce n’était pas les ZZ top. C’était un groupe heavy metal, je ne me souviens pas lequel.
FOUTU….
mais non allons..carpé dième
AC/DC
« soupçonnons les confidences de P.Assouline ! et lisons encore Toussaint »
Cette histoire d’axe magnétique individuel et de champ magnétique individuel est une vraie révolution dans la thérapie identitaire.
Vous avez bien raison, Kiasas, de signaler ce livre.
Moi, j’attends demain.
Des nouvelles de Marie.
Si elle est « emmerdeuse », j’espère qu’elle l’est plus encore.
Devant « l’inaccessible » certains ils, tout comme certaines elles (paradoxal, mais c’est vérifié), n’ont plus d’argument.
Autre qu’un sexisme grossier ou que du mépris impuissant.
Si elle pouvait l’être encore un peu plus, « emmerdeuse », pour tous ceux-là.
boug tu as toutes tes chances.
Moi je crois aux miracles.
Sur ce , la journée a été agitée. (pour moi).
Je n’ai aucun goût pour les années 5O ni 60 ni 70 ni 80 ni 90 ni 2000 ni 2010.
Tant pis.
pfff.
ceusses qui apparaissent après la bataille confits de certitudes.
Boug. saluto
« boug tu as toutes tes chances.
Moi je crois aux miracles. »
Là je ne comprends pas. C’est une vacherie ou pas ?
Bougereau après shampoing
http://hippiesylvain.free.fr/IMAGES/hippie%20haigh.gif
clopine avant de pousser la charrue:
http://cdn.deguisetoi.fr/images/rep_articles/gra/hi/perruque-de-hippie-noire-pour-homme.jpg
Rose prête pour le bal
http://www.deguizland.com/uploads/images/original/de-la-prehistoire-a-nos-jours/hippies/Hippie%20arc-en-ciel%20homme2.jpg
Et si on mettait Boug au Panthéon ? Dans une cage dorée, genre l’Oréal, vivant ! bandant ! éructant! baisant ! et même … lisant !
Cela rajeunirait les lieux saints, non ?
>renato non ce n’est pas une vacherie.
je pense que boug a toutes ses chances. Il pense bien. Il comprend tout. Il fait souvent le contraire de ce qu’il pense et comprend mais il doit avoir ses raisons. Moi je fais entièrement confiance à Bouguereau.
Chacun a toutes ses chances jusqu’au bout.
Renato, j’ai lu tout ce que vous avez donné à propos de Duchamp.
J’ai encore affiné mon manque de goût à son endroit.( et pour un Satrape, croyez-le bien, il faut quand même faire preuve de mesure)
Je ne sais pas (enfin j’ai ma petite idée) si c’est nietzschéen, mais il me semble que dès lors que le titre d’une oeuvre est plus important que l’oeuvre elle-même, en ce sens où seul le fait de nommer une oeuvre fait réagir le spectateur, plus que l’oeuvre elle-même qui ne fait rien ressentir,( rester soft, ne rien ressentir, c’est faux; des yeux ronds de déconfiture, c’est plus juste; vous avez-vu « la fiancée » à quoi elle resssemble ?) alors l’artiste est un faiseur platonicien. Et rien d’autre.
Du Duchamp je peux vous en faire demain. Mais je n’aurai pas le temps.
Je pourrais, dans un lieu incongru, dresser un conduit inox double peau sur lequel j’aurai fait graver » la suie de la raison ».
Et n’importe quel fumiste avec deux années d’expérience en dirait beaucoup sur cette « oeuvre ».
Voilà, comme vous vous en doutez, je n’ai pas fait beaucoup d’art plastique.
« L’art atteint son but partout » Schopenhauer cité d’après une page de Simmel
bonsoir
des journées,
certes n’importe qui peut faire un Duchamp, mais là n’est pas le problème — là, j’entends dans le faire.
M.D. avait très bien perçu les limites de la pratique du ready-made, il a donc établi une méthode de travail (il y avait une méthode dans cette folie) : il aurait fait un ready-made à une date donnée et il aurait traité les matériaux selon un principe, disons, compositionnel donné.
Pour ce qui est de sa relation avec le spectateur, il a un peu redécouvert l’eau tiède car il est évident que c’est le spectateur qui fait l’œuvre (c’est ce que vous faites lorsque vous interprétez un tableau), il fallait évidemment donner au spectateur quelque chose à mâcher — voilà les titres.
Bon, je ne vais pas vous emmerder plus longtemps… je devrais mettre quelques liens donc fractionner le post. La question du faire (moi-même j’ai longtemps ‘fait’) est secondaire mais lorsque vous arrivez à faire la couverture qu’il a fait pour View en 1945 à la bonne date (1 janvier 45 — Gadget explosa le 16 juillet 1945) vous n’êtes sans doute pas un nietzschéen, ni un faiseur platonicien. Vous êtes simplement un artiste.
Le type blafard, là-haut à droite, il se fait ramoner le fion, ou quoi ? Je parle pas d’Assouline, je parle de l’autre là, le nu perdu en lévitation.
Marcel Duchamp est à l’art plastique ce que la carpe est au lapin.
J’ai plein de Duchamp au fond du jardin ,dont un bidet signé (de moi), c’est le résultat de trente ans de gabegie, va falloir que je me décide à virer tout ça aux poubelles. Quand la postérité aura fait un ménage sérieux du côté des guignols façon Duchamp ou Warhol, ou même Calder, ça fera tout vide dans les musées d’art moderne et dans le jardin des Maeght. Tu me diras qu’on les aura déjà remplacés par d’autres guignols. Paul Edel a raison, l’histoire de l’art s’arrête à Thomas Couture.
C’est fou tout de même : qu’au bout de presque un siècle il y ait encore des gens pour prendre Duchamp au sérieux, c’est bien le signe qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de Danemark.
Que ceux qui ont déjà vu bouger un mobile de Calder lèvent le doigt. Moi jamais. Manque de pot, manque de vent, je ne sais pas. Un jour, dans le jardin des Maeght, j’ai essayé d’en faire bouger un, je me suis suspendu à une espèce de queue de sémaphore, mais pollop, aucun résultat, ça devait être rouillé. J’étais furieux. Il a fallu trois gardiens pour me foutre dehors. L’art moderne est largement une imposture.
« c’est bien le signe qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de Danemark. »
C’est bien possible, Brown, mais hamlet va tousser.
C’est fou ça, les écrivains manqués sont encore plus névrotiques que les artistes manqués.
dans un défilé de mode, la mariée n’est-elle pas la dernière pièce, le chef d’oeuvre ?
J »arrive bien tard pour intervenir sur Toussaint, mais xavier-lew a dit l’essentiel, je trouve.
bouguereau, j’ai vu la fin des chevaux de ferme, disons autour de 1955, en Basse-Bourgogne puis en Berry. Triomphe du tracteur. Mais rose a raison: il y a beaucoup de chevaux encore (ou de nouveau), sauf que les races de trait sont des survivances, même pour le débardage, qui est un peu un leurre.
Un cheval de selle / de compagnie ne coûte pas très cher à l’achat, si l’on est attentif par exemple au grand nombre de chevaux de course « ratés » dès leurs quatre ans et qui risquent la boucherie, les trotteurs de grande taille en particulier, dont les loueurs et organisateurs de promenade ne sont pas friands. L’entretien d’un cheval n’est pas non plus très coûteux, si l’on dispose d’un terrain ou l’abriter et le soigner.
renato, limiter Duchamp aux « ready made » n’a pas grand sens, bien sûr.
« Que ceux qui ont déjà vu bouger un mobile de Calder lèvent le doigt. »
Il faut quand même arrêter le poujadisme, Brown.
Cette phrase par exemple est insupportable: « L’art moderne est largement une imposture. »
L’eau est bien sûr sale, mais le bébé est souvent propre.
Moi aussi j’ai longuement observé le Palais de l’Unesco.
Il faut peut-être modifier la question.
« Que les critiques désirant écrire sur les mobiles de Calder lèvent la queue. »
C’est plus circonscrit.
Ça y est, je suis aussi tombé dans la fosse poujadiste.
Sous les yeux de CP et renato.
Foutu Brown.
Oui, C.P., on oublie la profondeur du champ de Duchamp ; on oublie qu’il fut l’agent et l’inspirateur de Brancusi ; qu’il a ouvert le marché USA aux Européens ; qu’il a créé trois ou quatre collections qu’il faudrait un fascisme absolu pour qu’on les oublie. Puis, il y a sa réflexion sur l’art — curieusement méconnue en France (envers et contre un Prix Duchamp de façade). Évidemment, chacun porte ses opinions, mais il y a des arguments au quels on ne répond pas, même pas pour le plaisir de la polémique.
Ce qui reste, et je crois que nous en avions déjà parlé, c’est que M.D. est seulement quelqu’un qui a fait un travail.
« Voilà, comme vous vous en doutez, je n’ai pas fait beaucoup d’art plastique. »
C’est bien de ne pas avoir perdu son temps en foutaises.
avec l’âge et le début de la sagesse.
la sagesse ?
est ce que la sagesse serait un effet de l’avancée en âge et des expériences ? qu’estce que la sagesse, la hokhma pour le dire en hébreu familer de A.K.
familier
http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/Judaism/Hokhmah.html
« « L’art atteint son but partout » Schopenhauer cité d’après une page de Simmel
bonsoir »
Ce bonsoir a quelque chose d’abrupt et de glaçant.
C’est quoi, cette mode médiatique?
– « Nous recevons aujourd’hui l’économiste Mathieu Chalumeau bonjour…
– … B’jour.
– … l’avocat d’affaires Pierre Boudin bonjour…
– Euh, bonjour
– … et le banquier Jean-Loup Sifforel bonjour…
– …
– Jean-Loup Sifforel?
– Bonjour. »
Je ne supporte pas.
Allons, ce bonsoir est de trop et la conversation doit être ouverte.
Quelqu’un qui a fait une recherche plutôt qu’un travail ?
Quelques précisions pratiques : si le trotteur n’est pas dans les temps au chronomètre alors il peut partir à la boucherie. Là tu l’achètes 600 euros. Aprsè trois ans de bons soins et d ebeaucoup de discussions il vaut 3000 euros. Tu le revends pas passque t’es attaché à lui à la vie à la mort. Par contre, un cheval ne vit guère plus de trente ans et là c’est le piège ; quand il meurt t’es totalement désespéré, paumé comme un oiseau en cage, malheureux comme quand tu perds ta mère. Bartabas a fait des kilomètres en train jusqu’en Russie quand Zingaro est mort. Je ne sais pas s’il s’est attaché à un autre cheval depuis.
dans le judaïsme la figure de la sagesse , c’est le roi Salomon par ses jugements
Né en 848 avant l’ère commune, Salomon est mort à 52 ans en 796, après avoir régné pendant quarante ans, les plus belles années de toute l’histoire d’Israël. Il est connu comme ‘hakham mikol haadam (« le plus sage de tous les hommes. »). La Bible raconte que des rois, accourus de partout dans le monde, venaient écouter sa sagesse, qui incluait non seulement celle de la Tora, mais aussi celle dans les connaissances profanes et les sciences.
de siscussion entre toi et ton cheval.
Si jamais tu es propriétaire et tu le mets en pension c’est au bas mot 200 euros par mois et tu le vois jamais ou rarement.
Quand tu prends un cheval et que c’est ton cheval tu le vois tous les jours sinon c’est pas la peine. Faut pas rigoler avec les chevaux. C’est une bête importante dans ta vie.
les discussions sont entre toi et ton cheval
Eros est l’anagramme de Rose. C’est un pur hasard.
renato dit: 4 septembre 2013 à 11 h 34 min
Parfois elle me laisse une invitation dans la boîte aux lettres. C’est surtout pour le soir et c’est la porte à côté…
Disons les choses comme elles sont, la dame n’a rien laissé dans la boîte à Toto depuis fin 1967, et elle a déménagé en avril 73.
Mais Toto, tout à son bonheur, ne s’est encore aperçu de rien.
Il ne s’apercevra jamais de rien.
C’est sa méthode du bonheur.
Qui dit mieux?
Chut !
Bonne soirée.
une page bien « documentée » sur Salomon et les chevaux , justement !
http://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0501290708.html
Dites-moi, Rose, votre conversation ne m’a k
jamais été déplaisante, mais ce soir n’abuseriez-vous pas un tout petit peu des facilités (au sens de facilitys) qui vous sont offertes ici ? Je dis bien offertes.
Rose, vous êtes sur ce blog depuis ce matin non-stop. Attention au burn out!
L’article dans le coin des traducteurs sur
« Jeet Thayil, Narcopolis, traduit de l’anglais par Bernard Turle » est un peu fouillis mais le bouquin a l’air pas mal … sur la société indienne en ébullition permanente ..
une page sur les écuries de Salomon -légendaires!-
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89curies_de_Salomon
Grazie Renato.
Mais M. D. c’est non. Je pense que c’est définitif.
(merci de me penser artiste. Ceux que je côtoie au jour le jour en sont loin d’être persuadés. Ils ont raison !)
J’ai une envie. De longue date.
Et Kiasas me la rappelle( Schoppenhauer).
Je ne connais pas la Haute-Engadine.
Je projette de m’y rendre aux prochaines vacances.
L’article de Turle commence de manière un peu générale, mais il vient ensuite aux choses sérieuses (la langue), et c’est bien.
Bonsoir à vous, Daaphnée, à bientôt.
(« Rose » a du punch, mais combien de coucous dans ce nid?)
Un seul u c’est moi. Mais pas souvent reconnaissez-le.
Je suis stressée : demain boulot.
Coucous: trolls.
Si un jour quelqu’un veut me faire je veux bien laisser mon pseudo. J’en rirai je crois. De bon cœur.
Vos prochaines vacances, c’est pour quand des journées ? Si vous ne faites pas de sports d’hiver, je ne vous conseille pas l’hiver car il est particulièrement rigoureux en Haute Engadine.
Ici, ce n’est pas le trollodrome que vous imaginez, u. Vous vous êtes trompé d’adresse, je vous préviens tout de suite.
(non non, U., pas plusieurs; c’est très homogène; d’ailleurs elle confirme!)
Ce que Turle de l’Inde et de l’Inde à travers ses lectures/traductions donne envie d’aller y voir. « le Bombay actuel, tout en l’enveloppant de façades contournées et perclues de mousson, dont il ne reste presque rien aujourd’hui et encore moins depuis que les autorités municipales ont, en un après-midi, sous mes yeux médusés, rasé trois mètres de part et d’autre d’une des plus belles avenues anciennes, Nepeansee Road, démolissant un kilomètre cinq cents de portails monumentaux, grilles, murets, frontons, piliers, abreuvoirs à oiseaux, griffons, naïades et autres circonvolutions en briques, stuc et fer forgé, tous signes de la défunte grandeur parsie de Bombay, anéantis pour le bien, officiellement, de la circulation automobile et – sous-titrons – de la suprématie marathe nationaliste retrouvée. »
ces métamorphose tout à trac des villes …peut-être inquiétant mais très attirant aussi, vu d’ici on a l’impression que c’est un laboratoire vivant de mutations urbaines ..
Ah, pas de trolls.
Je crois, mais je doute, que je fais une démonstration à quelqu’un que j’aime bcp. Je me tâte (moralement) pour savoir si je l’aime bcp mais je crois bien que je l’aime bcp : il est fantasque fantaisiste doué, surdoué. Ouvert, tolérant, brillant intellectuellement.
Je ne pense pas qu’il oserait, mais je voudrai lui dire combien nous l’aimons car il a le droit d’être lui-même. Un en plusieurs, ou bien plusieurs en un.
En vrai je suis deux, pas une, mais on a le droit.
Maintenant si t’es cinquante c’est plus difficile, mais je crois que t’as aussi le droit. Je le ressens comme ça.
Mais u mes deux portent le même pseudo. Bcp de méchancetés sont dites sur moi, peu sont réelles IRL. Mais laissons les gens dire.
renato dit: 4 septembre 2013 à 20 h 52 min
Renato, mes prochaines vacances ?
mais à la Tousaint ( après vient le temps de la glisse)
🙂
A la Toussaint, voilà.
rose, j’ai acheté à Cagnes-sur-mer Prince de l’Armont (pedigree, ah oui ! … mais ce trotteur de quatre ans et demi avait galopé quatre fois, et c’était terminé pour lui : il était au bord de la maltraitance et pas très loin du chevillard) un peu plus tout de même que la somme que vous indiquez (1250 euros). Vous dites juste, et pourtant je ne vois ce cheval chaque jour que trois ou quatre mois par an. Mais il vit avec un autre, Okapi, de même provenance et de même taille (700 kgs) dont le propriétaire, qui lui les voit, les soigne et d’abord abreuve et nourrit chaque jour, a en commun avec moi un grand enclos. La nourriture des deux (foin acheté en Italie, mélange de maïs et blé, -je passe sur les gâteries de sablés, carottes et pommes quand j’y suis) nous coûte environ 200/250 euros par mois (une visite par an du vétérinaire et le ferrage-plastique non compris).Votre remarque sur l’âge est bien juste aussi : en comptant même vingt-cinq ans, Prince (neuf ans) risque bien de me survivre.Mais une de mes filles a la même passion des chevaux. Voilà, je m’arrête sur ce sujet.
renato, pourquoi ne pas insister aussi sur Duchamp peintre ?
(et ce qu’il dit sur la langue est très intéressant, j’ai été un peu effrayée par « nirvan » où j’imaginais une racine de Nirvāṇa, ce qui est peut-être le cas voire la même chose (?):
« Et puis, Jeet Thayil fait référence au vocabulaire de la castration (nirvan, « mot empreint de spiritualité pour une pratique atroce », me confia-t-il) orchestrée par la daima ; et pourquoi faut-il encore que hijra (pas facile à traduire, et la version anglaise locale, eunuch, n’aide en rien, ne recouvrant pas vraiment l’« eunuque » français, pas plus que « castrat » ou « trans »), pourquoi faut-il que hijra, donc, soit affublé d’une variante, hijda ? « )
Combien pèse le cerveau de Renato ?
Réponse de la balance de Roberval :
– Deux grammes.
– D’intelligence ?
– Non, d’ignorance !
Et le cul de Renato, combien pèse-t-il ?
Réponse de l’autre balance, l’électronique :
– Deux tonnes.
– De quoi ?
– De merde !
à part la pluie et l’art contemporain.
et une goutte freudienne :
« Une femme c’est comme un parapluie.Tôt ou tard on prend le fiacre » .
Anatole, vous devriez mettre votre balance sur une planète où la pesanteur allègerait votre lourdeur.
Daaphnée,
T’es même pas pédante, t’es juste chiante.
Trouve-toi un sex-toy et fais ce que t’as l’habitude de faire avec… Au lieu de nous emmerder avec tes frustrations en forme de commentaires.
Tu piges la salope !
des journées entières dans les arbres dit: 4 septembre 2013 à 21 h 21 min
Anatole, vous devriez mettre votre balance sur une planète où la pesanteur allègerait votre lourdeur.
Et toi, le primate, tu devrais descendre de ton cocotier… On ne voit plus que ton cul !
C’est vrai C.P. qu’il y a des beaux moments chez M.D. peintre (Dulcinée ; Jeune homme triste dans un train), mais lui-même n’a pas insisté et lorsque Katherine Dreier insista pour avoir un nouveau tableau de lui ce fut « T’m ».
Si j’étais plus riche, je recueillerais tous les vieux animaux de de la terre, des chevaux, des ânes, des chats, des chiens, des perroquets, des carpes, -toutes ces vieilles bêtes je les prendrais avec moi, je deviendrais une sorte de Noé de la vieillesse. On serait bien heureux.
Anatole, vous devenez grossier.
Je vous le dis, mettez votre lourdeur en apesanteur.
Y a un sacré tas de crétinternautes sur ce blog qui n’arrêtent pas de commettre bourdes sur bourdes.
Bande de bourdeux, allez !
Anatole,
Boire ou écrire, il faut choisir ?
Ce qui est admirable chez Renato, c’est cette armure de naïveté qui le protège.
(Je ne plaisante pas.)
Laissez-le boire, il en ravalera ses glaviots!
C’est vrai ce que vous dites, Chaloux. Peut-être joue-t-il la comédie ?
mais je sais le bien être, la douceur au monde et la volupté que cela procure
économe du verbe être, P.Assouline
(douceur d’être au monde , non ?)
Anatole n’est qu’un gros mollard merdeux.
renato, pourquoi ne pas insister aussi sur Duchamp peintre ? (C.P.)
Renato n’insiste pas sans doute parce qu’il n’y a pas grand’chose à dire. L’apport significatif de Duchamp peintre tient en quelques toiles, peintes entre 1910 et 1913. Admettons que le « Nu descendant un escalier » et deux ou trois oeuvres de la même époque méritent une place d’honneur dans l’histoire de la peinture au XXe siècle, mais c’est bien tout.
En matière d’apesanteur bucolique, c’est la lecture du « Baron perché » cher à Italo Calvino qui m’a le plus charmé dans mon enfance.
Quant à toi le primate, tu devrais plutôt passer tes journées au zoo ! Banane va !
Ce qu’écrit C.P. à propos de son cheval me rappelle cette sublime nouvelle du grand écrivain bulgare Yovkov (Légendes du Balkan, L’esprit des péninsules) dans laquelle un étranger arrive à l’orée d’un village avec son cheval mourant. Une des plus belles nouvelles que je connaissance.
A demain les patates… Si le chevalier inexistant et le vicomte pourfendu le veulent bien.
A demain Anatole.
Passe le bonsoir de ma part à tes éléphants roses et dodus !
D. pas une question de comédie. Une inconscience adamique, un peu dans le genre de l’invincibilité de certains saints. Un Saint Georges perpétuellement enfant. Assez curieux. C’est un aspect de lui qui m’impressionne assez.
Anatole, vous allez voir combien je suis zen.
(Italo Calvino, pourquoi cette adoration? je vous le demande; faut être un peu perché, ça c’est sûr)
C’est Kiasas qui m’a procuré le plus bel éclat de rire ce soir.
« L’esprit tendancieux nécessite en général l’intervention de trois personnages : celui qui fait le mot, celui qui défraie la verve hostile ou sexuelle, enfin celui chez lequel se réalise l’intention de l’esprit, qui est de produire du plaisir.
Nous rechercherons plus loin la raison profonde de ces rapports ; ce n’est pas celui qui fait le mot d’esprit qui en rit, qui jouit du plaisir qu’il procure ; c’est l’auditeur passif. Les trois personnages de la grivoiserie ont entre eux les mêmes rapports. Voici comment on peut décrire les choses : l’impulsion libidinale du premier, ne pouvant se satisfaire par la femme, se transforme en une tendance hostile à l’adresse de cette dernière et fait appel au tiers, qui était primitivement son trouble-fête, comme à un allié. Les paroles grivoises du premier livrent la femme sans voiles aux regards du tiers qui, en tant qu’auditeur, – puisqu’il peut satisfaire ainsi, à peu de frais, sa propre libido – se laisse volontiers séduire.
Il est curieux de voir comme le bas peuple se complaît à ces échanges de grivoiseries, qui ne manquent jamais leur effet hilarant. Il convient également de remarquer que, malgré ces processus compliqués, qui présentent avec l’esprit tendancieux tant de points de contact, la grivoiserie est affranchie de toutes les exigences formelles particulières à l’esprit. L’évocation sans voiles de la nudité remplit d’aise le premier et déchaîne l’hilarité du tiers. »
Non mais allô, quoi.
…
…c’est quoi des poules qui jacassent,…Bon,…faut lire,…de coq en pâte,…Oui,..de la bouillie,…etc,…
…au bain marie,…etc,…
…
Duchamp, est-ce qu’on l’admire? On médite sur sa distance. J’avoue préférer deux de ses frères, Jacques Villon, et surtout le sculpteur Raymond Duchamp-Villon auquel une expo à Rouen a rendu justice il y a une quinzaine d’années. Sans compter le grand-père, Emile Nicolle, surtout graveur, et auteur d’innombrables vues du vieux Rouen au XIXe siècle.
Si j’étais plus riche, je recueillerais tous les vieux animaux de de la terre, des chevaux, (Chaloux)
On ne le sait pas en général, mais le cheval est une espèce en voie de disparition. Presque toutes les races de chevaux (une quarantaine, je crois) encore présentes en Amérique du Nord au XIXe siècle sont éteintes aujourd’hui. Du coup la réserve de diversité génétique facilitant l’adaptabilité de l’espèce à des changements environnementaux s’est réduite d’autant. Une autre espèce au moins a son avenir compromis par cette réduction du patrimoine génétique : l’espèce humaine, réduite aujourd’hui à homo sapiens sapiens, depuis la disparition d’homo sapiens neanderthalensis (il y a 30 000 ans) et d’homo erectus (il y a 300 000 ans). Si ce dernier a probablement maîtrisé le feu, on sait, en revanche, que le premier joue dangereusement avec les allumettes.
JB, ce que m’ont appris les salles des ventes, c’est qu’en matière de peinture beaucoup de contre-allées valent l’avenue principale. C’est d’ailleurs tout aussi vrai en littérature.
A propos de Duchamp, Renato insiste sur l’essentiel, à savoir que Duchamp est avant tout un théoricien et un esprit curieux, qui a eu le mérite d’initier une nouvelle compréhension du geste artistique. Mais la production de l’a
Anatole n’a qu’un oeil, mal placé. Tout petit, les autres enfants de la crêche le martyrisaient à coup de tétines et doudou baveux de toute sorte, il en fit un erythème fessier géant dont il garde encore les séquelles et il en conçut une rancoeur indéfectible à l’egard de tout ce qui charme, ravit, enchante.
A propos de Duchamp, Renato insiste sur l’essentiel, à savoir que Duchamp est avant tout un théoricien et un esprit curieux, qui a eu le mérite d’initier une nouvelle compréhension du geste artistique. Mais la production de l’artiste, en dépit de quelques très belles réussites(comme ce portrait de la soeur, visible dans je ne sais plus quel musée américain) reste très en retrait. Que quelques grands musées du monde exposent religieusement des urinoirs signés Duchamp m’a toujours paru relever du comique involontaire plutôt que d’autre chose.
La boîte en valise, ce n’est pas mal tout de même.
pierret Bloch (Pierrette Bloch est une artiste française née en 1928 à Paris.) travaille le crin des chevaux
Rien d’involontaire, c’est la mise à mort de la notion d’oeuvre, ou sa généralisation ce qui est la même chose. Du contre-Flaubert. Tout ce que je présente comme mon oeuvre, même un urinoir, est une oeuvre. Duchamp est un produit de l’ère industrielle.
« des chevaux, des ânes, des chats, des chiens, des perroquets, des carpes, -toutes ces vieilles bêtes je les prendrais avec moi, je deviendrais une sorte de Noé »
Chaloux
Daaphnée, TKT, renato, Barozzi, Jambrun, H.R et ses avatars…
Avec Chaloux ce n’est plus une arche, c’est un break volvo.
les duchamps, c’étaient tous des gros nuls.
le seul artiste intéressant de la période, c’est Picabia.
Francis Picabia est contemporain du Malevitch vieillissant, vous imaginez la surprise de l’inventeur du « suprématisme » devant les provocs de Picabia ?
Qu’est-ce que vous croyez ?
Que l’information date d’internet ?
un lien sur Pierrette Bloch
http://www.hartpon.info/ht/?p=44
Chaloux dit: 4 septembre 2013 à 21 h 39 min
Ce qui est admirable chez Renato, c’est cette armure de naïveté qui le protège.
John, le « Réseau de stoppages » du MOMA, par exemple, suite des « Stoppages étalons », relève de la peinture « hors figuration ». Mais c’est vrai, on est en 1915.
Allons, vous avez à votre habitude été provocant plus haut. Duchamp est un artiste majeur, comme peintre et fabricant d’objets, -y compris cinétiques d’ailleurs-, en deçà même du concept et bien au-delà des « ready made » auxquels on le réduit trop souvent. Autre chose est de prendre trop au sérieux sa part de libre malice. Je crois qu’il savait tout faire (pour son époque) : c’est un dangereux talent. Enfin, renato a raison sur son rôle de « passeur ».
Ce qui est amusant, c’est qu’après l’ère du ready-made (urinoir, porte-bouteilles), il y a l’ère du recyclage, comme si ce concept et l’ère industrielle elle-même s’étaient usés presque à l’instant où on en faisait usage. C’est surtout dans cette ère du recyclage que le génie reprend ses droits, comme s’il fallait absolument des ruines à l’homme. Tinguely, par exemple, que je trouve vraiment fascinant.
araratatatarte, ta gueule.
La boîte en valise, ce n’est pas mal tout de même. (Chaloux)
ça participe de la puissante séduction des modèles réduits; c’est le meccano ou le train hornby de l’histoire de l’art. Il y aurait là un modèle à méditer pour le séducteur vieillissant : une valise contenant les têtes réduites de ses anciennes maîtresses, une collection de petites culottes très rétrécies au lavage, des condoms contenant diverses offrandes séminales( noués par précaution) etc.
« Une des plus belles nouvelles que je connaissance. »
Chaloux
J’en connaissance peu mais j’en causasse.
Miroir, mon beau miroir dit: 4 septembre 2013 à 22 h 21 min
Pas de quoi se moquer, c’était une réflexion plutôt admirative de ma part.
Tinguely, par exemple, que je trouve vraiment fascinant. (Chaloux)
Tinguely a dû trouver son inspiration dans son nom, brinqueballant à souhait.
J’ai vu la faute. Fatigue…
« J’avoue préférer deux de ses frères »
Chaloux
Les autres enfants non ?
Dommage.
Mais quelle sublime couille ce Chaloux.
Chaloux dit: 4 septembre 2013 à 22 h 00 min
ce que m’ont appris les salles des ventes
Rien, comme dab.
« Tinguely, par exemple, que je trouve vraiment fascinant. »
Chaloux
Pour cela il vous sera beaucoup pardonné.
Voilà J.B. (à 22 h 11 min).
D’un autre côté M.D. a pris conscience assez tôt qu’a un moment, on finit pour se répéter et surtout que l’on nous demande de nous repeter et c’est emmerdant, cela est arrivé à de Chirico aussi qui a réagi naïvement avec son « Pictor classicus sum ».
D’ailleurs, de Chirico avait étudié à Munich (1906), et Duchamp, parti pour rencontrer Freud à Vienne, a la bonne idée de descendre du train (Jeune triste dans un train) à Munich pour rencontrer Max Bergmann. Il restera à M. quelque mois et il y peint entre autres « De la Vierge à la mariée », glette les bases pour le grand verre (copie chez Thames & Hudson). C’est d’ailleurs à Munich qu’il s’intéresse aux nouveaux procédés techniques. Bon, j’ai pris un chemin de travers… pardon, je voulais dire que chacun trouve ses solutions.
John Brown dit: 4 septembre 2013 à 22 h 24 min
Vous ne croyez pas si bien dire JB.
Duchamp à déjà tout fait même de mettre son sperme sous encadrement, oeuvre intitulée PAYSAGE FAUTIF,21×17, réalisé pour Maria Martins, sa maîtresse d’alors et femme d’ embassadeur, en 1946.
Oups ! M.D. est à Munich en 1912, pardon.
Tinguely a dû trouver son inspiration dans son nom, brinqueballant à souhait
Jambrun
Parfois je me demande si La Colette n’est pas plus con que Chaloux.
Moins prétentiard mais plus con.
C’est vrai que Picabia est un grand inventeur. Et en un sens, lui aussi « savait tout faire ». Malheureusement, sa fin de carrière est un peu affligeante, non ? Curieux retours (n’est-ce pas aussi le cas de De Chirico ?) que le malicieux Duchamp évite. Et du coup il laisse parler le suspens. Ah ! ce « Prix Marcel Duchamp » !
John, les chevaux ne sont pas en voie d’extinction. Mais certaines races et types de chevaux de travail (et de guerre) évidemment oui ! Y compris celles et ceux figurés sur une série de timbres de La Poste, qui sont devenus des curiosités pour les enfants. Expérience très facile à faire.
» c’est la mise à mort de la notion d’oeuvre, ou sa généralisation ce qui est la même chose » (Chaloux)
Il y a dans ce mouvement qui, grosso modo, court de Duchamp au pop’art, une sorte d’équivalent, pour la théorie de l’art, des élucubrations de quelques attardés de l’hégélianisme sur la fin de l’histoire . Ces mises en procès radicales de la tradition artistique (cela se vérifierait aussi en musique avec le prurit sériel) sont présentées par leurs promoteurs et leurs thuriféraires comme des tournants décisifs, alors qu’il n’en est rien, puisqu’elles sont débordées de toutes parts par des démarches artistiques tout aussi novatrices et autrement séduisantes, et qu’elles s’épuisent rapidement jusqu’à être totalement abandonnées : voir ce qu’il est advenu de la création musicale après la disparition des derniers tenants purs et durs du sérialisme. Le XXe siècle européen, en art comme en politique, aura été le siècle des expériences révolutionnaires qui n’auront, au final, rien révolutionné du tout. Dans les années soixante/soixante-dix, on parlait encore beaucoup de la postérité du surréalisme, mais qu’en reste-t-il aujourd’hui ? Rien. Qu’est-ce qui reste aujourd’hui des tentatives, pourtant passionnantes en leur temps, du Nouveau Roman ? Rien.
embrasser ?
e baiser dans l’art, l’art du baiser
http://cocomagnanville.over-blog.com/article-le-baiser-dans-l-art-l-art-du-baiser-109649076.html
Quant à « Questionnement », « art crucial » et quelques autres qui sont le même, c’est vraiment de la crème d’étron ça s’étale facilement mais on s’en débarrasse difficilement.
John, les chevaux ne sont pas en voie d’extinction (C.P.)
Ils ne le sont certainement pas à l’échelle de quelques générations humaines, mais sur une durée de quelques milliers d’années (peut-être même de quelques centaines d’années seulement), leur avenir est beaucoup moins assuré. Qui aujourd’hui parierait que notre espèce existera encore dans dix mille ans ? Ce serait un pari très risqué.
Ben l’art crucial ça doit être des intersections, quoi, une sorte de mélange de Pollock et de Mondrian…
ue histoire de aiguilles à coudre
http://www.petitcitron.com/blog/2011/09/lhistoire-de-laiguille-a-coudre/
les premières oeuvres dignes de ce nom
http://images.sciencedaily.com/2013/09/130903102003.jpg
Language and Tool-Making Skills Evolved at the Same Time
Que signifie le « même » en fin de phrase?
Le travail de Schwitters est aussi intéressant, et les artistes pops l’ont regardé attentivement.
Sur-questionnement dit:
Bonjour Chaloux, c’est quoi ce pseudo à la con, vous avez un problème d’imagination ?
Chaloux dit: 4 septembre 2013 à 21 h 52 min
D. pas une question de comédie. Une inconscience adamique, un peu dans le genre de l’invincibilité de certains saints. Un Saint Georges perpétuellement enfant. Assez curieux. C’est un aspect de lui qui m’impressionne assez.
—
c’est tout-à-fait ça. vous êtes génial, Chaloux.
ce n’est pas pour rien que je l’ai choisi pour père spirituel.
A un moment j’ai failli me tourner vers Bouguereau mais je me suis repris juste à temps. Un peu plus et c’était l’enfer assuré pour les temps géologiques et même plus.
A une époque renato s’exprimait à cette heure-ci, mais depuis il a encore grandi en sagesse et ne s’exprime plus que par de simples silences. Je sais les décoder. C’est proche de la télépathie, mais l’essentiel est que ça marche bien.
Questionnement dit: 4 septembre 2013 à 22 h 45 min
Parfois je me demande si La Colette n’est pas plus con que Chaloux.
Moins prétentiard mais plus con.
Questionnement se prend pas pour de la merde. Et pourtant, qu’est-ce qu’il sent?
La merde…
Allez comprendre.
La pub, en haut à droite, sur le dernier ouvrage de Katherina Hagena « L’envol du Héron », ce serait y pas une biographie de notre cher Villepin, des fois ? Va savoir …
Lisez bien dans les gazettes ce qu’ose dire le ministre de l’EN !
Car les déclarations destructrices du franc-maçon Peillon lui font rejoindre sans peine Robespierre, Danton et Saint-Just, pour ne rester qu’au panthéon des terroristes français.
Bienvenue au Club des Niveleurs « républicains » !
Qu’il faut allumer, depuis 50 ans c’est vrai, ce qui ne laisse pas de me courir sur le fayot, d’ailleurs.
La Normande dans toute son élégance!
Et l’autre Anatole rabougri qui ne sait plus quoi choisir comme pseudo!
Et Rose qui n’a pas inventé l’eau tiède!
Et l’autre nain qui renifle les semelles!
Quelle misèrable bêtise!
« La Normande ». N’est pas normand.
« dans toute son élégance! ». Un peu négligé.
« Anatole rabougri ». Bien développé.
« Et Rose qui n’a pas inventé l’eau tiède! » (Ça c’est vrai). L’a inventée.
« Et l’autre nain ». De grande taille.
« Quelle misérable bêtise! ». Bien renté.
Bien renté
Essoufflement du commentaire inutile.
Bon jour annoncé comme caniculaire !
Pour 4 septembre 2013 à 23 h 12 min :
voir 3 septembre 2013 à 14 h 04 min.
Dupareillaumaimement.
« Essoufflement du commentaire inutile. »
Toujours utile. Et sportif.
C’est vrai que ce « même » n’a pas grande chose à faire là-dedans. Oui, d’accord, il renvoie à un autre nu afin de donner 1/64 de noblesse à la chose dont le billet parle… mais c’est vraiment court car, petite différence, chez M.D., même, adverbe, il est inattendu ; ici, adjectif, il est redondant.
Enfin, une posticipation pour un « bras cassé » c’est pour quand ?
« Bras cassé » ?
En référence à Duchamp,
à la Victoire de Samothrace,
à la classe politique, au milieu littéraire,
aux cibles des mitrailleurs des rues,
au contribuable choqué de l’être,
à qui donc encore, qu’un coquin de sort
peut enfermer dans son corps
sans le moindre remord ?
Fractureillement.
« posticipation », Polémikoeur, « posticipation »
Le peuple exige JC le Sauveur comme Président pour sauver la nation et la patrie
et voilà, j’en étais sûr ! Toussaint regarde encore un peu plus en l’air!
il doit se passer un truc bizarre pendant la nuit.
Qu’est-ce qui reste aujourd’hui des tentatives, pourtant passionnantes en leur temps, du Nouveau Roman ? Rien
..et de nous ? une urne en zinc..un ou deux calçon de verre de bière tombée derrière un comptoir..faut pas causer comme ça jean marron..duchampiste a eu quelques bonnes raisons contre lesquelles tu peux pas grand chose..par exemple une hélice d’avion, tu peux pas plus bandant qu’une hélice d’avion, d’emblée ça s’impose « le fais en autant » qu’il a dit a un esculpteur a véxé toute la profession..et la roue de vélo, c’est « cinéthique »..on a tous fait tourner une roue d’un vélo les 4 fers en l’air, c’est inoptisant, en la mettant sur une chaise j’ai juste voulu que ce soit plus pratique qu’il a dit..voilà -tout- duchamp..mettons quelques jeux de mollet plutôt moins bons que ses prédécesseurs du xix eme et.. ha si j’oubliais aussi..tout le reste du temps il a enculé les américains et mort une foultitude de gars comme rénato..et nous les français on en est jaloux c’est normal..qu’est ce que l’argent à coté de ça ? et d’un compte suisse a coté dun messerschmitt ? zliche qu’il dirait vontraube..ben on a les mêmes faiblesses que lui
Le peuple manque de jugement, c’est un fait.
Hamlet, j’ai remarqué aussi ce changement : comme si une gardienne esseulée, mais compétente, était responsable par sa sollicitude de ce regard révulsé.
Au millième commentaire, Toussaint éjacule.
C’est vrai qu’il y a tout un tas de gens (et pas seulement Français) que la jalousie tue. Certains jouent au petit célinien et là, p. ex., t’as des gens qui disent que le Docteur Destouches était ceci et cela et que même comme écrivain, enfin, il n’est pas grande chose. C’est fou, les gens sont jaloux et ce qu’ils peuvent dire par jalousie, on n’en revient pas. Après tu va voir leurs goûts et c’est à mourir de rire… mais bon, ce sont leurs goûts que veux-tu faire les envoyer au goulag pour une question de goût ?
Le « même » duchampien introduit par Pierre Assouline l’est-il par malice?
Peut-être que oui au vu de la « mariée » Marie de Toussaint, style » d’humour et de gravité » nous dit encore Passou en parlant de son écriture.
@CP, Chaloux,
Pas de recyclage chez Duchamp, mais de la conception, du « conceptuel » pour employer un terme assez flou en ce qui le concerne et à la mode chez ses continuateurs académiques et simplificateurs( pour répondre à John Brown).
Voir :
« A la mariée, qui occupait l’esprit du jeune célibataire amoureux, succéda bientôt l’idée de la vierge, obsession fin de siècle par excellence qu’il reprenait à son compte à travers deux dessins rehaussés, l’un de lavis, Vierge n° 1, l’autre d’aquarelle, Vierge n° 2, surtout, à travers deux toiles qui allaient être ses chefs-d’œuvre de peintre, Passage de la vierge à la mariée et Mariée. Par ailleurs, l’ idée son grand œuvre était née : il tournerait autour de ce qui le passionnait, les innovations techniques, les rayons X, la quatrième dimension, les machines, et porterait en même temps cette thématique toute symboliste de la femme fatale et inaccessible, qui gouvernait sa propre vie sentimentale. Ce serait un travail qui durerait plus de dix ans. « Je traçais le plan général d’une œuvre de grande taille qui m’occuperait longtemps par suite du nombre de problèmes techniques nouveaux à résoudre . » II l’appellerait La Mariée à nu par ses célibataires, même, parce qu’il aimait jouer avec les adverbes, et que la gratuité de « même » lui avait plu. Cette mariée était-elle sa sœur Suzanne, qui avait épousé un pharmacien l’ année précédente, Mme Picabia qu’il aimait en secret, ou la reine en bois du jeu d’échecs ? S’agissait-il de toutes les femmes ? Fallait-il dans ce choix du cadet des Duchamp une satire sociale à la Jarry , le triomphe de l’ironie ? C’était en tout cas un thème fort, à la croisée du social, du symbolique et du sexuel. »
« In Marcel Duchamp de Judith Housez chez Grasset, Chapître 10, Munich au crépuscule page 117.
Le peuple manque de jugement, c’est un fait.
les envoyer au goulag pour une question de goût ?
qu’une telle idée t’éffleure rénato c’est l’effet du ridicule..t’inquiéte pas, ça va passer
Fallait-il dans ce choix du cadet des Duchamp une satire sociale à la Jarry
..à coté par exemp, duchampiss est pignouf et ridicule..bon a espastrouiller l’americain et rénato..mais pour le reste jean marron, il a levé un sacré lièvre ‘qui court encor’
hamlet, Toussaint cherche la vérité sur Marie au ciel des « emmerdeuses » (comme le dit des journées entières…). C’est une emmerdeuse plutôt douce, à mon goût, et je la trouve plutôt 70-80 que 2010.
Marc Court en évoque d’autres avec Barbey (et son « style »), à commencer par la duchesse de Sierra-Leone… La littérature n’est pas la vie, etc. Mais moi j’aime beaucoup aussi Hauteclaire Stassin.
Et par ailleurs Manon Lescaut…
« ou la reine en bois du jeu d’échecs ? »
Pas de chance le Boug,en plus de son sperme encadré, Duchamp à son époque, avait déjà conçu le god ceinture !
Duchamp à son époque, avait déjà conçu le god ceinture !
..20000 leagues bifor chriss..remballe tes prophètes bidons spèce de crétin matchiss
versubtil, je n’ai pour ma part pas parlé de « recyclage », et j’en tiens toujours pour un Duchamp de première importance.
bouguereau dit très juste en réponse à John Brown, sur les beaux objets détournés. Plus quelques peintures, les « Stoppages étalons », et en effet l’oeuvre mixte et considérable du « Grand Verre ». Et puis, un entregent conceptuel et culturel encore excitant.
John Brown à 22h47 est radical sur les « mises en procès radicales de la tradition artistique ». Je ne suis pas sûr qu’il y en ait eu tant, d’autant que pas mal d’oeuvres s’épaulent peu à peu de références à des maîtres anciens. Et enfin, Dada est devenu lui-même une tradition, non sans influence, par exemple, sur les « Nouveaux Réalistes » et le Pop’Art, comme le dit renato.
Bien sûr, évidemment, peut-être, soit !
Comme s’il était simple de suivre
le fil de notre cher commentarium !
Clédeschampêtrement.
Enfin, bouguereau, il ne faut pas en vouloir aux autres si tu n’as pas réussi ton coup comme t’espérais.
Elle ne m’effleure point cette idée bouguereau. Je pense à une chiée de bons camarades qui n’ont pas daigné dire un mot lorsque cette idée a structuré l’action politique de leur mythique petit père, etc.
Cela dit tu commences à montrer la corde…
La haine que suscite Duchamp vient surtout de la liquidation par ses soins d’un critère de jugement qui a toujours favorisé les gens sans talent, c’est-à-dire : le temps qu’il a fallu pour réaliser un ouvrage.
Les fois que j’ai entendu des snobinards dire : « Dieu sait le temps que cela lui a pris pour le faire ». Bon, déjà comme forme la proposition n’est pas grande chose, si on la regarde (la proposition) pour le contenu, on en déduit qu’un truc qui t’as coûté un max de temps est par définition bon. Céline me pardonnera, mais il faut être con pour croire ça.
Rien d’autre dans cette rentrée littéraire, Passou ?
Un roman sur l’après 14-18 et une ultime variation sur Marie en robe de miel !
J’oubliais le pavé du malade revenu à la vie !
sur le goût ma citation préférée
| Le mauvais goût mène au crime.
@Jacques Barozzi dit: 5 septembre 2013 à 12 h 01
Quel genre de roman attendez-vous, Jacques, qui vous offrirait en régal de lecture ?
Pour ma part, je lis -lentement- le très beau roman « Manazuri » de K.Hiromi (Présenté par P.Edel) et j’attends avec impatience un essai philosophique de J-F.Mattei : « E.Poe ou le regard vide » sur la nouvelle d’E.Poe « L’homme des foules ».
La réflexion sur… me captivant plus que la lecture de nouveaux romans, la plupart souvent vite oubliés…
Poutine et Obama peints nus: le tableau saisi et un musée fermé à Saint-Pétersbourg
http://www.huffingtonpost.fr/2013/09/04/poutine-obama-nus-tableau-saisi-musee-ferme-saint-petersbourg_n_3864532.html
Je n’attends rien de spécial, Christiane, je demande juste quelques informations sur le cru 2013 à Passou. Pour l’instant, je trouve que ce n’est pas très folichon…
Dans sa nouvelle note, Passou, à travers le filtre de la fonction fantôme d' »editor », répond en grande partie à ma demande. Selon lui, la majorité des romans de la rentrée auraient gagné à être retravaillés !
sur le goût ma citation préférée
| Le mauvais goût mène au crime.
c’est que tu n’as jamais vu de couteau de sacrifice d’obsidienne
Pour l’instant, je trouve que ce n’est pas très folichon…
le suspince baroz, le suspince..
tu sniffes lformol rénato..damien va t’esposer dans d’leau d’setlz avec légende « rempart contre l’archibichoppe and dze comunizm »
« le suspince » à (beau) linge se fait attendre, le boug !
« Toussaint cherche la vérité sur Marie au ciel des « emmerdeuses » (comme le dit des journées entières…) »
Pas du tout C.P. à 10h40
Je n’ai absolument pas écrit cela.
Je cherchais ( vite fait, hein) pourquoi P. Assouline l’a qualifiée d' »emmerdeuse ».
Souhaitant, qu’elle le soit encore un peu plus, pour tous les sexistes grossiers et ceux au mépris impuissant devant l’inaccessible.
J’en suis à la page 43 (un hasard !) du livre en papier : Nue.
Je déguste.
J-P. Toussaint fait bien de garder ses lunettes noires.
Cet homme est un extra-lucide.
Ps : Je vous confirme bien évidemment que P. Assouline n’est pas Marie. Ni de près, ni de bain océanique.
des journées entières dans les arbres, excusez-moi, je me suis mal exprimé : je voulais dire dans ma parenthèse que le beau terme d’ « emmerdeuse » que vous reprenez me semblait bien convenir à Marie.
Mais arrête de faire l’excentrique de l’écriture bouguereau, ce n’est pas ça qui fera de toi un original… bon, je comprends tu pétait haut et ta mouillé ton caleçon, et je suppose que c’est désagréable, mais crois-tu que ce soit nécessaire de le montrer à tout le monde ?
même qu’on dirait qu’on lui bêche son billet suivant à lassouline baroz..
ce n’est pas ça qui fera de toi un original…
..c’est qu’un blog rénato disait un grand antifachiss courageux..respire
Évidemment, bouguereau, mais il faudrait tout de même que tu n’oublies pas cette particularité curieuse un mot sur deux.
IL A ENCORE BOUGE, IL REGARDE PLUS HAUT !
@CP
contente de trouver ici quelqu’un qui partage mon admiration pour Manon lescaut ,roman trop meconnu;
en fait le sujet n’est pas l’histoire de manon ,mais l’inexorable descente aux enfers de des grieux sous l’empire de la passion . C’estcomme une tragedie racinienne sur fond de roman de moeurs .
il y a bien longtemps j’avais eté amenée à analyser ce roman pour une edition scolaire des petits classiques Larousse et ce travail que j’avais conçu comme alimentaire ,s’est revelé un régal pour l’esprit .
sur Barbey ,ce qui fait le charme des diaboliques ,c’est son art d’exagerer dans l’outrance .
l’officier trompé cachete le sexe de sa maîtresse avec ce mot definitif:sois punie pr où tu as peche fille infame! le grand d’espagne qui tue l’amant de sa femme sous ses yeux ,fait devorer son coeur par ses chiens ,et l’hotesse brillante a enterre dans une jardiniere de son salon,où elle reçoit pour des parties de wisth l’enfant cache né d’une liaison ignorée
cela pourrait être grotesque et sous la plume de Barbey c’est grandiose
Chère DHH, tout cela est vrai.
Les « emmerdeuses » de Barbey sont certes sombres. Mais il y a chez Hauteclaire Stassin, notamment, une telle allégresse dans le crime ! Et du bonheur, à la différence de ce qui arrive à la duchesse de Sierra-Leone qu’évoquait Marc Court.
Heureux de savoir que vous avez travaillé sur « Manon Lescaut ». Je vois bien la « dégradation » et le déclassement de Des Grieux, et le sens (trop officiel, sinon ambigu à cause de la double narration ?) d’une moralité tragique et sociale, mais il y a aussi dans le personnage de Manon tellement de tromperie AVEC tant de préférence tout de même pour son chevalier que le personnage me touche. Et puis il l’aime jusqu’à l’accompagner dans la coquinerie… Enfin, la mort de Manon le porte au désespoir jusqu’à ce que l’on a pu croire de la nécrophilie, vous le savez.
Pour le sourire, je crois qu’il y a en moi le goût sans masochisme d’un garçon pour Manon, … personnage que l’on ne peut limiter à une figure de prostituée. Et vous n’en serez pas choquée.
C’est évidemment par rapport à ces extrêmes que je trouve la Marie de Toussaint « douce ».
Je ne suis pas certain que « Manon Lescaut » soit une oeuvre si délaissée. Elle a été aussi beaucoup adaptée. Mais il est vrai que par rapport à sa présence dans des collections même très populaires, jadis ou naguère…
>C.P
Prince d’Armont c’est, un très beau nom.
Quand je retournerai à Chichilianne, à l’automne dans doute, je vous ramènerai d’autres précisions.
Sur vos deux personnages, las, je ne peux discuter avec vous car ne les ai lus, ni les Diaboliques, ni Manon Lescaut.
Prince de l’Armont, pardon.
rose, merci ! A Chichilianne, bonjour au Centre et à la Ferme équestres. Et à un grand hêtre, s’il en est encore, comme celui de « Un roi sans divertissement »…
ça me ferait bien mal que 4M (Marie Madeleine Marguerite de Montalte) garde cette connotation tendancieuse de « beau terme ».
La maison Allons-y Allons-o ne fait pas crédit et choisit elle-même ses client(e)s…
Qu’on se le dise !
Oui C.P je n’y manquerai pas.
Le mien sans doute je l’appellerai Prince Renan des nuées. Mais je ne sais encore, je ne fais qu’y songer. Je n’ai vu un gris pommelé là-bas mais caractériel. Je pèserai le pour le contre et bougerai moins de par mon grand âge donc nous vivrons ensemble avec un âne et des poules.
>Chaloux, tu serais d’accord pour une truie que l’on appellerait Rosalie avec les autres bêtes ? Pour les champignons ?
Si tu dis non c’est pas grave.
Le hêtre (un fayard chez nous) je ne l’ai pas vu à Chichilianne, j’y ferai attention la prochaine fois. Dans le Hussard sur le toit aussi un grand hêtre au milieu du Contadour (je ne crois pas me rappeler d’où il est dans Un roi sans divertissement le hêtre).
rose, le beau hêtre (« l’Apollon-citharède des hêtres ») est, dès la première page du livre, situé sur la route d’Avers. Monsieur V, le tueur, est de Chichiliane, mais Giono a joué avec l’orthographe de ce nom, comme un peu avec la géographie du Diois.
Vous savez que Jambrun/ John Brown avait naguère emprunté au roman de Giono son pseudonyme d’ Onésiphore de Prébois, Prébois étant situé dans le Trièves.
Et puis, il y a le cheval dansant de Langlois, dans « Un roi… »
Bonne soirée !
Ah non. Mais je ne sais pas tout ça.
J’adore – comme d’hab. le pseudo d’Onésiphore de Prébois mais je ne saivais pas que c’était John Brown, ciel mon mari (mais j’aime tout autant La grande Colette sur son pliant, et là je sais de source sûre que c’est lui).
La première page, je vais la relire : j’ai cru, à vous lire, que vous parliez d’un vrai hêtre, in situ. Celui dont je vous parle existe bel et bien dans le Contadour. Dans le film de Rappeneau, il est filmé.
Prébois je vais donc y aller si c’est dans le Trièves.
Chichilianne a le son qui sonne diablement bien, le château de Passières où on mange (mais je ne vous en parle pas avant d’y être allée) et surtout, surtout, le mont Aiguille qui la surplombe majestueusement.
Mais Giono allait passer ses vacances à Lalley petit village situé de l’autre côté de la route (côté de Corps et de Mens -alors). Las, mes visites ne m’ont jamais montré le lieu ouvert : je ne renonce pas.
Vous tiens au courant.
je ne savais pas que c’était …
ciel mon mari, fuyez mes amants
merci de l’annonce discrète : je vais donc dorénavant, me méfier.
Ai bcp pensé au cheval en attendant : qu’il aurait moins de peine à mourir avant moi que d’avoir à supporter ma mort. Je ferai en sorte d’y songer.
Après j’ai pensé aussi (grave de chez grave) « parle à mon cheval ma tête est malade ».
Mais c’est périmé : aujourd’hui tout le monde parle à n’importe qui, alors pourquoi pas à son cheval.
Conchettine Perli à Chichilianne, cela sonne bien !
(non je n’attends pas un café gratuit).
Millénariste, je me dois d’en rajouter…
Espérant ne pas être seul dans cette progression incertaine …
J’avais prévu qu’au millième com., Toussaint s’envoyait en l’air …
Rien ne presse…On y arrivera !
Oui, je crois !
Pardon ! je corrige la faute : je croix
Mais non ! Que je suis bête ! J’avais bon : je croiS. Et on va rester définitivement à 999 !
Vous aviez votre chance, il fallait la saisir : le millième sera pour moi …
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