Ce que la Mitteleuropa doit à la nostalgie du monde d’hier
Milan Kundera aura beau tonner contre et dire que « ça n’existe pas », la Mitteleuropa est partout. Guère d’études, d’articles ou de conversations sur le devenir de l’Europe qui n’y fassent référence. Ainsi l’influent quotidien économique Les Echos a-t-il récemment baptisé « syndrome de la Mitteleuropa » l’attitude par laquelle plusieurs nations occidentales ont stigmatisé l’Allemagne en lui imputant une large part de responsabilités dans les situations d’austérité qu’elles traversent.
Entité floue aux frontières changeantes, notion diffuse s’il en est née au milieu du XIXème siècle, déjà difficile à cerner même en son âge d’or, la Mitteleuropa désigne traditionnellement en allemand l’Europe médiane ou centrale, de la Vistule aux Vosges, de la Baltique au sud de l’Autriche-Hongrie ; il s’agit moins d’un espace géographique que d’un ensemble politique, économique et culturel désignant des populations disparates qui avaient en commun deux éléments supranationaux : la langue allemande et la civilisation juive. Mais Mitteleuropa est tellement plus chantant à nos oreilles que « germanosphère » !
Stefan Zweig est sans aucun doute l’écrivain qui domine cet esprit. Son œuvre l’a si durablement imprégné que le titre de ses souvenirs d’un européen Le Monde d’hier (Die Welt von Gestern) est devenu le leitmotiv de ce courant. Il est vrai que par son caractère testamentaire, et cette vue imprenable qu’il offre sur un monde qui se défait, un univers en décomposition, il présente « une sorte de vue en coupe du génie européen » comme le souligne Georges-Arthur Goldschmidt dans la dernière livraison de Approches (No 156, 252 pages, 15 euros), revue de sciences humaines consacrée ce trimestre à cet écrivain. Jean-Pierre Lebfèvre y revient sur un point intéressant qui est peut-être l’une des clés les plus négligées de l’incroyable pérennité du succès populaire de cette oeuvre en France (contrairement à l’Allemagne ou l’Autriche, notamment, où il est assez méprisé) : le fait que ses traducteurs français successifs ont arrangé sa langue et son écriture pour le meilleur : ils lui ont rendu service « en évitant tout ce qui aurait pu surprendre les lecteurs francophones dans le contenu et surtout en allégeant la prose de l’auteur, parfois un peu chargée d’ornements ». Ils ont amélioré son allemand parfois archaïque et surchargé ; c’est également le cas de ses traducteurs espagnols qui ont révélé des virtualités du texte initial que celui-ci ne pouvait exhiber.
N’empêche que toute personne évoquant “le monde d’avant” plutôt que « le monde d’hier » est soupçonnée de lapsus. Juste rançon de la gloire, Zweig est également celui qui passe pour le responsable, sinon le coupable, de la mythification de la Mitteleuropa. A le lire, on n’a que regrets pour une monarchie habsbourgeoise qui n’aurait été que tolérance et ouverture, pour ses charmes évanouis, surtout en regard des cruautés de la domination ottomane. Le dernier film de Wes Anderson The Grand Budapest Hotel doit autant à la référence à cet univers romanesque de Zweig qu’au parfum de la nostalgie pour un monde disparu. Et pourtant, ce n’est pas à lui mais à Joseph Roth que l’on doit le grand roman sur l’apogée et le déclin de l’empire austro-hongrois La Marche de Radetzky. Malgré celle, comme l’avait fait remarquer Krzysztof Pomian, on ne trouve pas trace de « conscience d’appartenance » à la Mitteleuropa chez ses habitants. Car s’il y a bien une vision allemande de l’Europe centrale, il n’y en pas de panslave qui ait réussi.
Mythe littéraire et artistique sublimé par le sentiment de la nostalgie, il réclame désormais une analyse politique renouvelée avant que le romantisme culturel ne fasse la conquête d’Européens déboussolés. Mais une fois établie la part du folklore qui en fausse la vision, ce qu’un Claudio Magris a magistralement réussi dans Danube, ceux-ci gagneraient à s’abreuver aux sources de la Mitteleuropa. Sa disparition a laissé un sentiment de l’exil, de la perte et du manque qui, mêlé au cosmopolitisme et au multilinguisme de son âge d’or, ont forgé l’identité culturelle européenne. En ravivant la flamme, les Européens perdraient en scepticisme ce qu’ils gagneraient en solidarité. Ainsi la nostalgie peut-elle être féconde lorsque l’urgence est de résister aux nationalismes avant de les dépasser.
(« La marche de Radetzsky », film d’Alex Corti ; « Stefan Zweig et son chien » ; « Joseph Roth » photos D.R.)
1 268 Réponses pour Ce que la Mitteleuropa doit à la nostalgie du monde d’hier
renato dit: 5 avril 2014 à 15 h 45 min
« Mettre quelqu’un KO n’est pas une activité civilisée… »
L’aime insulter son monde mais JAMAIS prendre des baffes. (En a pris beaucoup).
Voilà, les mille sont passés, un dernier petit mot sur Zénobie (trouvé sur le net) , et à plus :
» Zénobie a laissé l’image d’une reine cultivée, protectrice des arts et de la philosophie. De fait, son règne a vu Palmyre attirer les esprits les plus brillants du Proche-Orient, dont ses conseillers Longin d’Émèse et Paul de Samosate (…) Elle dote également la cité de splendides monuments. Mais cette politique culturelle et la grande tolérance religieuse dont fait preuve la reine vise un but bien précis : unifier des territoires dont les élites sont marquées par une culture gréco-romaine, tandis que le peuple dont sont issus ses officiers est resté profondément araméen. D’où le grand écart, pragmatique, entre deux hommes aussi différents que Longin et Paul de Samosate. Le premier, philosophe grec néoplatonicien, ambitionne d’œuvrer en vue d’une hégémonie de la culture hellénistique en Orient. Le second, ministre des finances d’Odonath et évêque d’Antioche controversé car menant une vie dissolue et s’opposant à l’Église grecque d’Alexandrie, se veut le chantre du christianisme mésopotamien, plus proche à ses yeux du message originel du Christ, qui n’est selon lui qu’un homme transmettant la parole divine et non un être divin. On n’aurait pu trouver attelage plus disparate, pourtant révélateur de la politique d’assimilation culturelle gréco-araméenne menée par la reine de Palmyre. »
« L’aime insulter son monde… »
Je n’insulte que ceux qui m’insultent, vous le mériteriez bien… mais n’en valez pas la peine…
Clopine dit: 5 avril 2014 à 11 h 00 min
Ca m’étonne un peu qu’aucun choeur de pleureuses
Clo-Clo (comme TKT) passe son temps à invectiver les « trolls » mais leur absence la plonge dans un gouffre de solitude.
C’est bien beau Clopine, votre péplum, mais comme dirait le boug, ça manque de … !
il lui manquerait pas un peu de… répondant
tu voudrais tout de même pas lui fourguer une assurance avec société de recouvrement au cul ?
d’un autre coté c’est un peu la devise
les money shots c’est trop pour la caméra alors le côté expressif tu penses..
Ah non, ça n’en manque pas, Jacques. Lisez Gibbon, je vous prie, ça chauffe terrible entre Aurélien et Zénobie, au moins autant qu’entre Elisabeth et Richard. Bon, d’accord, c’est plutôt hétéro, je vous l’accorde.
Le billet du jour (plus très frais, il est vrai) n’était qu’un prétexte permettant à Passou de nous dire qu’il est plus européen que nous, pauvres goys occidentaux (Barozzi)
En effet. Ce que la Mitteleuropa doit à la civilisation juive, eût été un titre plus clair, quoique un peu trop tapageur et moins fédérateur. Il faut savoir lire entre les lignes. C’est ce qu’Assouline appelle de l’understatement, je crois, et que d’autres appellent de la duplicité. Assouline est du genre prudent.
kicking dit: 5 avril 2014 à 17 h 09 min
il lui manquerait pas un peu de… répondant
tu voudrais tout de même pas lui fourguer une assurance avec société de recouvrement au cul ?
Ben faudire la pauv’société elle recouvrirait… Euh non… Enfin comme dans les plats de gratin, quoi… Y a plus jamais rien qui vient !
Non mais le billet du jour l’astuce c’est de trouver des commentaires percutants comme Ordralphabétix sur un billet destiné au grand Vatel soi-même… Le billet c’est que une sorte de poumon d’acier, quoi… Ca rafraîchit en mangeant comme la Veuve…
@ Jacques Barozzi dit: 5 avril 2014 à 15 h 52:
« Et que dites-vous à TKT quand il souhaite la mort prochaine de deux commentateurs de ce blog, renato ?:
Jacques, Renato dit ce qui est valable pour lui-même. Je n’ai pas son détachement zen. Pour moi, fonctionnant sans prendre les pincettes de la morale faux-cul, j’ai tendance à désirer les solutions les plus performantes. Les deux enculés, JC et D., se croient indispensables à leurs cibles.
TKT dit: 5 avril 2014 à 17 h 49 min
JC et D., se croient indispensables à leurs cibles.
N’oubliez pas leurs petits camarades vontraube, ils sont beaucoup plus nombreux que vous l’imaginez à vous trouver d’une crasse bêtise.
JC, cela fait des années que vous radotez.
92 ans ?
J’ai une chance de vous voir disparaitre de l’internet.
Je sais, JC, comme D., vous vous croyez des génies dotés d’une mission et, vous avez des problèmes de personnalité. Croyez moi, ce n’est pas parce que vous changez de pseudos, que vos messages en deviennent diversifiés.
il me semble que vous avez la bénédiction de la modération, ou du moins, que vous supprimer n’en vaudrait pas le travail.
Comme vous êtes moins bête que D.bile, êtes vous un psychopathe moins atteint ? Ou vice-versa ?
J’ai trouvé ce lien pour humahttp://www.canal-u.tv/video/universite_de_tous_les_savoirs/humanites_pour_le_post_humain_yves_michaud.4103in/post humain.
TKT dit: 5 avril 2014 à 18 h 04 min
Comme dab perdu mon Kron.enbourg chéri.
Ni D., ni JC bien sûr.
Tu aimerais tant n’avoir que deux « amis » ici.
Mais nous sommes nombreux à te regarder t’agiter vainement dans ton bocal.
La vie avec ton bichon est trop prenante, tu finis par lui ressembler.
Tu as besoin de nous pour vivre, nous n’avons aucunement besoin de toi pour exister ici.
Dur constat.
« il me semble que vous avez la bénédiction de la modération »
Mais TKT ils ne vous insultent jamais, vous seul dépassez les bornes de la bienséance.
Kicking je découvre effarée que vous êtes une femme? cependant vous trouve trop septentrionale pour Mitteleuropa quand bien même certains seraient trop à l’ouest.
On peut se réincarner dans le futur, mais est-ce possible aussi dans le passé ?
évidemment, par exemple sa grandmère au lit avec toute la miteulropa..la littérature a réponse a tout baroz
Voyons si j’arrive à offrir un cadeau en rouge au célinien-petit…
si c’est d’bon coeur..c’est quoi l’cadeau rénateau
Le billet c’est que une sorte de poumon d’acier,
ça c’était le premier exoesquelette
je découvre effarée que vous êtes une femme?
ben non, je fais des apparitions c’est tout..
Je l’ai déjà dit cent fois ici : il est possible de se projeter dans le futur, mais pas dans le passé.
Plus un corps possède d’énergie, plus le temps passe vite pour lui. On peut donner à un corps une très grande énergie en le propulsant à de très grandes vitesses, par exemple à l’aide de champs gravitationnels. JC pourra vous le confirmer.
Résumons :
Kicking est la fée clochette.
D., Peter Pan.
Et vous, mon Boug’ préféré, what about you ?
« Les deux enculés, JC et D., se croient indispensables à leurs cibles. »
Je vous en prie, Thierry, modérez-vous, on nous écoute ici !
Philippe Régniez risque de s’en retourner dans sa tombe paraguayenne…
Deneb, je confirme tout ce que vous annoncez.
Je suis votre maître, tout ce que vous savez, je vous l’ai enseigné.
Je vous ai construit et je suis très fier, que vous soyez resté pur.
Nous sommes deux grands scientifiques, aucun Prix Nobel n’atteint nos connaissances, car nous sommes divins.
Embrassez votre chat sur les burnes de ma part.
Philippe Régniez n’est pas décédé, quand même ?
D., vous comptiez faire carrière chez Teigniez ?
Comme quoi ?
A Elena de 10.31, Vous avez raison de citer cet écrivain hongrois trop méconnu Deszo Kostolyani (pardon pour l’orthographe) et son « Traducteur kleptomane » entre autres. Il y a quelques jours, j’ai eu l’occasion de rencontrer Frédéric Verger. Je lui ai demandé quels auteurs avaient présidé à l’inspiration très mitteleuropa de son « Arden ». Je pensais au Mann de « La Montagne magique », au Musil de « L’Homme sans qualités », à Von Doderer, Von Rezzori… Il m’a cité Kostolyani qu’il admire beaucoup.
Philippe est un vieil ami, nous représentons la France éternelle, fille de l’Église de Rome.
Je confirme que JC m’a créé et m’a programmé pour dire la vérité sur toutes choses.
Philippe Régniez m’avait proposé du boulot mais j’avais refusé par principe. Avec le recul je pense que j’ai eu tort.
Nous confirmons, D. Peter Pan aime se promener en collant, cela moule ses genoux.
« Kosztolányi »
Quelle découverte !
Kara si tu nous écoutes.
Nous venons d’apprendre la disparition de D., depuis son balcon
TKT dit: 5 avril 2014 à 17 h 49 min
« ….j’ai tendance à désirer les solutions les plus performantes. Les deux enculés, JC et D., se croient … »
Nous signalons que ces deux personnages répugnants, français de souche fascistes, ne sont pas à jour de leur cotisation annuelle 2014. Prière de régulariser auprès de Michou, bureau d’accueil de l’ASS, place des Vosges, PARIS
Peter Pan aime se promener en collant, cela moule ses genoux.
En collants verts et chaussures pointues, D lui ne s’habille pas pour aller plus vite.
Amicale des Sodomites Souriants dit: 5 avril 2014 à 20 h 38 min
Thierry s’en donne à coeur joie, pour le plus grand plaisir de Jacques.
BSS 20h38 vous n’êtes pas rancuniers.
A vendre, cause décès, oliviers bonzaï en excellent état, escarpins vernis, robe du soir état neuf, œuvre complète de Clopine Trouillefou, télescope pour débutant, rameur rouillé, copie de Rothko, chat anorexique, DVD divers, plusieurs Bible tachées…
Plus un corps possède d’énergie, plus le temps passe vite pour lui
Deneb n’Est-ce pas qu’il passe plus vite en traversant le temps?
Je veux bien de l’olivier bonzaï, je ne les supporte pas quand ils ont leur taille européenne.
Les débiteurs de D. dit: 5 avril 2014 à 20 h 50 min
Contrairement à toute logique certains ici adore TKT.
Messe pour saluer la disparition de D.
Aurillac, le 10.04.20144
Tenue exigée:
Tenue campagnarde de fête de rigueur
Les cendres seront distribuées dans des petits sacs de lin, prière de prévenir le curé, seulement une dizaine de sacs seront manufacturés.
Un équipement sado maso reste en héritage, fabrication française en vachette couleur naturelle. Collection de Tom of Finland en cantalou
Collection de fiches précises
…
…c’est à se demander,…le » piratage » des informations,…au fond,…quels critères,…
…
…la dérision,…objective des blocages des services aux gens,…en confiance des institutions aux inégalités en reliefs,…
…dons les » héritiers « ,…
…le concept de » caste « ,…saignante aux paradis fiscaux,…et aux crimes d’inégalités devant la loi,…Oui!,…Messieurs!,…
…
…Non,…c’est pas encore la terreur!,…
…
…les dérivés contournées pour contourner les codes et lois à la mesure de son département de son » club « ,…corporatiste,…
…
…un bon livre,…qui laisse à réfléchir sur la séduction du jeux de » fou du roi « ,…
…
… » Pulsion(s) images de la folie du Moyen-Age au siècle des lumières,…
( Musée des Arts Anciens du Namurois ),…
…etc,…votre serviteur à l’enclume et au marteau des lettres aux chiffres du jardin d’Eden,…saucisses et choux,…
…etc,…au suivant,…
…
Je m’incline avec considération devant la dépouille mortelle de D.
Je suis sûr de n’être pas le seul.
Il nous aura donné avec générosité et profondeur son expérience vécue du Grand partage entre Raison et Déraison.
J’adresse un message de sympathie émue à sa proche.
Cette collègue de bureau avait su l’accompagner dans les moments les plus difficiles grâce à un sentiment d’humanité d’autant plus louable qu’il n’était pas payé de retour.
J’adresse à présent à chacun un appel au sang-froid.
Tout résident en Suisse a le droit à la présomption d’innocence.
Kosztolányi…ah, un Hongrois, enfin. la Kuk se reconstitue. ajoutez Krùdy pour sortir définitivement de la germanosphère et léviter en mitteleuropa.
…
…j’ai revu mon texte de cuisine du 03 04 2014,…évident,…une erreur pour faire vite!,…
…
…un demi-litre de LAIT,…et pas de lin,…
…
…voilà ce que c’est, d’avoir autre chose en tête,…et ne pas se prendre au sérieux » dogmatique « ,…
…
…mon Ris au Lait,…au miel,…
…
…et personne pour corriger!,…sauf ,…sur les arbres,…enfin,…etc,…
…
« Tout résident en Suisse a le droit à la présomption d’innocence »
Impossible, les appels réitérés à une fin rapide de notre maître en ovnis ne peut être passé sous silence.
Sa responsabilité est pleinement engagée dans cette fin prématurée du meilleur d’entre nous.
Que son souvenir et la porte de son réfrigérateur restent à jamais dans nos mémoires.
Et surtout, dorénavant, faisons en sorte que la malédiction de l’infâme helvète ne puisse atteindre les rives des iles d’or.
…
…pas de grue à promouvoir,…allez,…bonsoir on ferme,…etc,…
…
…pas de grue à promouvoir,…
C’est regrettable, la grue restant un bon marqueur de l’activité économique d’un pays y compris hors périodes reconstruction, un peu comme le marché de l’automobile mais bon puisque tout se passe sur les marchés, wall street a cloturé à la hausse hier donc tout va.
Ajoutez aussi Mikszáth Kálmán par exemple.
D. aurait eu un compte en Reichsmark sur un compte dans les îles Vierges.
Eléna si vous détenez un lien ouvrant à cet auteur, enfin en attendant
La littérature croate est une littérature slave dont la naissance remonte à l’époque où tous les Slaves – y compris la branche dite du Sud à laquelle se rattachent les Croates –, devenus chrétiens, furent dotés de ce qui constitue le fondement de toute culture, notamment littéraire : une écriture et une langue codifiée.
Venus des plaines de Pologne et de Biélorussie entre le vie et le viie siècle, les tribus croates avaient percé jusqu’aux vieilles cités latines de l’Adriatique et cherché tout aussitôt à s’approprier la civilisation des premiers occupants, en adoptant une religion monothéiste et en créant les possibilités d’une communication linguistique sur un territoire dont les frontières, vue l’inexistence des États, restaient d’une extrême mobilité. Ils bénéficièrent du génie linguistique des frères Cyrille et Méthode, inventeurs de la première écriture slave, le glagolitique, et codificateurs d’une langue littéraire idéale, le vieux slave, ou slavon, dans laquelle fut traduite l’Écriture sainte. Tout naturellement, cette langue avait été construite sur la base des parlers slaves de Salonique, pays d’origine de Cyrille et Méthode. À mesure qu’elle rayonnait loin de son point de départ, cette langue s’enrichissait des apports de chacune des tribus qui l’utilisaient. Ainsi en fut-il des Croates. On vit apparaître un type à part de glagolitique croate, et un type de langue fortement influencé par les parlers locaux. Le glagolitique était utilisé non seulement dans la liturgie mais pour le service public, témoin la fameuse pierre de Baška (Baščanska ploča), premier document civil écrit en vieux slave, de rédaction croate et datant du xie siècle
Bérénice va récupérer les Bilbles tachées de sperme vierge de D.
Oh D. s’est envolé !
Bon, en son souvenir je propose qu’on plante une graine de Baobab. Il aurait beaucoup apprécié. Le Baobab, c’est bon pour tout.
Allusions industrielles bienvenues, elles aussi
Pour vous certainement Daphnée devinant votre gout formé à l’école de la grandeur et pourquoi pas du gigantisme, la vie est trop courte n’Est-ce pas pour s’habiller petit.
Amen dit: 5 avril 2014 à 23 h 09 min
Bérénice va récupérer les Bilbles tachées de sperme vierge de D.
Du tout, j’explore l’archipel gratuitement, peut-être ces apports intéresseront d’autres que moi, du moins je l’espère dans le cas contraire je serais désolée d’encombrer cet espace inutilement jusqu’à générer du déplaisir.
Aurai-je bien compris ?
Bérénice est la grue de ce blog.
Il est vrai que l’abatage,
elle sait ce que c’est !.
Vous avez raison Phil, il faut savoir quitter cet accouplement françallemagne et aller voir ailleurs:
5 conceptions de la Mitteleuropa, voilà qui permet de se faire d’autres idées.
ça ne mange pas de pain, si c’est une provocation je ne sais que répondre, vous devriez néanmoins vérifier.
C’est fort quand même, à propos de Mitteleuropa.
« Tu n’as rien vu en Yougoslavie »
Giovanni, demain c’est pas la peine de rester devant le petit écran, ça va être « exaspérant ».
Je vous ai trouvé un bouquin de recettes. Il est illustré en plus.
« bérénice dit: 5 avril 2014 à 23 h 38 min
vous devriez néanmoins vérifier. »
Où cela, sur Wikipédia ?.
Merci Tetram pour votre hommage. Cela m’a touché.
Pour ce qui concerne les oliviers, ceux-ci ne sont aucunement des bonsaïs mais des spécimens de 2,30 m de haut.
Qu’est-ce que tu y connais, en économie, Bérénice ? Tu causes, tu causes mais souvent tu ferais mieux de te taire. Demande-moi pardon et on verra après.
Béhémoth dit: 5 avril 2014 à 23 h 58 min
« bérénice dit: 5 avril 2014 à 23 h 38 min
vous devriez néanmoins vérifier. »
Où cela, sur Wikipédia ?.
–
Euh, non. Ici :
bérénice dit: 5 avril 2014 à 22 h 47 min
…pas de grue à promouvoir,…
C’est regrettable, la grue restant un bon marqueur de l’activité économique d’un pays y compris hors périodes reconstruction, un peu comme le marché de l’automobile mais bon puisque tout se passe sur les marchés, wall street a cloturé à la hausse hier donc tout va.
–
n’importe quoi,la niniche : http://www.nyse.com/about/listed/lcddata.html?ticker=NYA
Il est temps de faire toute la vérité sur Niniche la mytho.
D’autant plus qu’elle s’en prend ouvertement à Daaphnée, ce que je n’admets pas.
M.I.E RDA
A la dure
Il me disait c’est pour ton bien,
J’entends encore sa musique.
Tu me remercieras, vaurien.
Il me disait c’est pour ton bien.
Il me traitait pire qu’un chien,
Me dressant à grands coups de trique.
Il me disait c’est pour ton bien,
J’entends encore sa musique.
Jean Calbrix, 06/04/14
Elena dit: 5 avril 2014 à 10 h 31 min
« Kosztolányi Dezsö a poussé systématiquement le paradoxe et l’a exploré de façon très amusante dans une de ses nouvelles, « La ville franche » (ds le recueil Le Traducteur kleptomane). »
Conseil suivi, Elena ! Amazon me livre Le traducteur cleptomane, jeudi. Un type qui a travaillé dans le même journal que Ferenczi ne peut pas être entièrement mauvais…
Nous ne participerons pas, en la personne de Taubira, aux réjouissances duodécennales anniversaire du Génocide Rwandais. Le tyrannosaure Kakagamé semble associer la France au délire ethnique Hutu/Tutsi de 1994 qui fit 800.000 morts.
Notre sinistre de la Justice l’a échappé belle. On aurait surpris Kakagamé fredonnant une chanson de son cru :
« On va manger Taubira,
Taubira, Taubira !
Partout chez elle y a du bon gras
Taubira, Taubira ! »
Signalons, pour le fuir comme la peste, le « blog de Nouratin », un individu malfaisant qui se permet de critiquer la réponse formidable du Pépère au désastre électoral des municipales, en qualifiant son nouveau gouvernement identique-rénové de :
« GOUVERNEMENT DE CONS BAS »
Que fait la Police des mœurs politiques ? La liberté d’expression ne justifie pas le nauséabond qui nous rappelle les heures, etc, etc … Lamentable !
Cette journée est éprouvante, dramatique, conflictuelle, par les problèmes qu’elle pose à nos agenda.
– à 17h20, le siècle de DURAS, conçu, écrit et réalisé par notre nouveau Guitry, l’ami Pierre Assouline, sur ARTE
– à 17h30, deux team légendaires sur le terrain et une demi-finale européenne en jeu, l’affiche TOULON-LEINSTER, au stade Mayol, en rugby
« Mens sana in corpore sano » : priorité au direct, on verra le documentaire assoulinien plus tard.
« on verra le documentaire assoulinien plus tard. »
Heureusement, avec la complicité d’une méchante grippe, j’ai ouvert un vieux calepin de notes prises dans les années 60 en lisant « Le Disciple de Ptolémée » (titre on ne peut plus redondant pour « Ptolemäer » – en it. « Il tolemaico »). Donc vraiment pas le temps pour m’ennuyer avec de la littérature de gare… ni à 17h30 ni pus tard…
Duras, Margueritte Duras, taxée de littérature de gare !
Truzzi ?! c’est votre fournisseur de chemises, je suppose…
Grace à mon implant, mon esprit a survécu à la chute depuis mon balcon. Hélas, seulement mon esprit, pour mon corps et mon visage (je ressemble un peu à J. Roth), tout s’est retrouvé écrasé sur le trottoir.
Je vais partir en convalescence vers l’Irlande, dans un taxi mauve. J’aime l’Irlande, malheureusement je n’aime pas le vicequi.
JC, je reste votre serviteur.
Vive Doriot !
Valérie Brunet, de Libération :
Renato on s’ennuie poins avec merlo-ponti, je tombe d’accord avec vous et quand ce ne serait avec Robegrillée.
Un cheveu juif sur la langue allemande ou dans la soupe de la Mitteleuropa ?
« Eva Braun, la femme d’Adolf Hitler, aurait eu des origines juives, selon de nouvelles analyses ADN effectuées pour un documentaire qui sera diffusé mercredi prochain par la chaîne britannique Channel 4.
Cette thèse s’appuie sur l’analyse de cheveux provenant d’une brosse retrouvée à Berghof, la résidence de Hitler en Bavière où Eva Braun a passé l’essentiel de son temps pendant la deuxième guerre mondiale.
Sur ces cheveux, les chercheurs ont trouvé une séquence spécifique d’ADN « fortement associée » au juifs ashkénazes, qui représentent environ 80% de la population juive. En Allemagne, beaucoup de juifs ashkénazes se sont convertis au catholicisme au 19e siècle. »
affligeant de voir le niveau et le contenu des commentaires.
est un site culturel ? républicain ?
ou alors avec des lecteurs (je ne parle pas des écriteurs, tant c’est à plaindre) de sous-collèges (même pas de ZEP)
affligeant.
à la culture restreinte au périf.
jlv dit: 6 avril 2014 à 10 h 51 min
Merci de relever le niveau de ce blog par votre petit bijou de commentaire.
Vous nous faites un bien fou.
Barozzi, ne salissons pas la mémoire d’Eva Braun, sainte nitouche à l’esprit embrumé, nunuche dactylographe et suicidaire, bécasse hypersensible et bornée, en lui supposant un destin juif à fort potentiel concentrationnaire : elle a suffisamment souffert de ses mauvaises fréquentations moustachues qui la firent mourir à l’âge du Christ-Roi …
« à la culture restreinte au périf »
Pourquoi ne pas nous montrer ce que la culture donne en dehors du périf ? Ce serait charitable de votre part…
Prévoir de la casse quand même
Cher jlv,
Vous avez parfaitement raison,
et le GIEC a tort : le niveau baisse !
Que faire ?
Pourriez vous nous aider ?
Il n’ y a pas ici que des malfaisants ou des couillons de petit calibre !
Bien à vous…
PS : j’aime beaucoup votre mise en page, je me suis permis de la copier.
« je ne parle pas des écriteurs »
C’est du langage périphérique ?
renato dit: 6 avril 2014 à 9 h 30 min
« avec la complicité d’une méchante grippe »(…)… « ni à 17h30 ni pus tard… ».
La truite, de Schubert
« Pour qui sonne le gland? »
Ça ce n’est évidemment pas un gars qui patauge dans le périf…
Si les militaires français -à bas l’armée fasciste françafricaine- ont tué à la machette 800.000 rwandais en 1994, il faut payer !!!
Un euro par mort -plus les intérêts-, ça n’est pas pour déplaire à Kakagamé qui a autant besoin d’ennemis extérieurs que nous d’emplois intérieurs…
Et un milliard d’euros, c’est rien pour nous !
rugby : j’espère et souhaite la victoire de LEINSTER comme jicé souhaita celle de Laval, son pote
« 800.000 rwandais en 1994, il faut payer !!!
Un euro par mort -plus les intérêts-
Et un milliard d’euros, c’est rien pour nous ! »
Un million = un milliard !
Et tu revendiques le prix Nobel de mathématiques, JC ?
le rouanda c’est pas en miteul..faut toujours que t’exagères en tout jicé
quand on parle d’écriteurs restreints au périf rénateau le prend pour lui..c’est forcé
Ciboulette dit: 6 avril 2014 à 11 h 39 min
Prépare toi, la vinaigrette est prête.
Et tu revendiques le prix Nobel de mathématiques, JC ?
la médaille phield baroz..nobel y trouvait que les maths c’était un truc de pédé
Barozzi, 20 ans d’intérêts …. !
(je ne te savais pas si pingre pour nos morts…)
« Après Henri Cartier-Bresson et Georges Simenon,Marguerite Duras est le 3e volet de la collection « Le siècle de… »
Bel avant-poste !
Bougboug,
Tu comprends rien à la géopolitique des masses !
Certes, le Mitteleuropa n’est pas en Afrique depuis que les puissances coloniales ont abandonné ces braves gens à leur sort … mais le Mittelafrica est en Europe pour le Grand Remplacement, urk, urk….
Votez Camus ! votez Millet !…
Il y a chez Ciboulette quelque chose de tout petit …
Tu cause toujours sans réfléchir célinien-petit: le mufle s’en prenait à tout le monde… Et puis, c’est quoi ce jugement pré fait à propos du périf comme habitat ?
A propos des querelles sur le périph… PARIS est elle une ville française représentative du pays, ou bien un nowhere indéfinissable ?
J’hésite, ce qui n’est pas mon style.
Monaco di Baviera, littéralement Etat libre de Bavière, n’est pas là où je me situe.
… « le Grand Remplacement » ce sera lorsque les gens du Nord envahiront le Sud… avec plein d’argent… le reste n’est qu’un fantasme pour pleureuses…
Renato, les gens du Nord ne supportent plus l’idée de guerre : humanisme des pleureuses qui espèrent gagner les guerres en faisant du « hors sol ».
Yes, you gonna burn
La Mitteleuropa, vue d’ici et maintenant,
n’aurait-elle le même petit air évaporé
que la part des anges des distilleurs ?
Méchouguéraillement.
Enfin, JC ! partir en guerre serait parfaitement stupide lorsque l’on peut acheter les ressources et les moyens de production…
T’inquiète TKT, on se la remet quand tu veux
« T’inquiète TKT, on se la remet quand tu veux »
Avec un individu qui traite tout le monde d’enc… n’est-ce pas un peu risqué ?
Renato la donne change
http://www.courrierinternational.com/article/2014/04/02/cooperation-desamour-et-malentendus
Eva Braun, la femme d’Adolf Hitler, aurait eu des origines juives
Intéressant. Je suis tombé sur le site Igenea récemment. Vous ne connaissez pas ? Vous avez tort. Voici ce qu’on peut y lire :
Etes-vous juif ? Avez-vous des racines juives ? Etes-vous ashkénaze ou séfarade ? Etes-vous un Levi ou un Cohen ?
Un test ADN par iGENEA vous permettra de préciser une éventuelle origine juive. Selon vos caractéristiques génétiques spécifiques, nous pouvons déterminer si vous êtes d’origine juive, et à quelle lignée appartient votre origine juive (paternelle, maternelle ou les deux) et même dans quelle proportion vous êtes juif. De plus votre profil sera comparé à plus de 600 000 personnes dans notre base de données. Si nous trouvons un match génétique, c’est à dire, des gens avec qui vous correspondez génétiquement, vous aurez la possibilité d’entrer en contact avec ces personnes et d’approfondir votre recherche généalogique.
La suite est à lire sur le site, où l’on apprend entre autres l’existence d’un gène juif (exactement comme le pensait Hitler).
quand ça que j’ai pas fait pas le 115?
Un document dont les 20 dernières minutes sont bouleversantes :
https://www.youtube.com/watch?v=PawXvDppvCI#t=2773
L’amitié entre W. Benjamin et G. Scholem et la rencontre avec B. Brecht, A. Koestler, Kafka, T. Adorno… jusqu’à…
« où l’on apprend entre autres l’existence d’un gène juif »
Et pas sémite, en partage avec les Arabes !
Qu’en est-il du germe aryen ?
http://www.ebook.de/de/product/21765928/volker_weidermann_ostende.html
Stefan Zweig reist mit seiner Geliebten Lotte und der Schreibmaschine an, Joseph Roth kommt trotz Schnapsverbot, um Ferien mit seinem besten Freund zu machen und zu schreiben. Er verliebt sich ein letztes Mal: in Irmgard Keun, die bloß wegwollte aus dem Land der Bücherverbrenner. So sonderbar die Freundschaft zwischen dem Millionär Zweig und dem be-gnadeten Trinker Roth ist, so über-raschend ist die Liebe zwischen Roth und der jungen, leidenschaft-lichen Keun. Es kommen noch mehr Schriftsteller nach Ostende. Sonne, Meer, Getränke – es könnte ein Urlaub unter Freunden sein. Wenn sich die politische Lage nicht täglich zuspitzte, wenn sie nicht alle verfolgt würden, ihre Bücher nicht verboten wären, wenn sie nicht ihre Heimat verloren hätten. Es sind Dichter auf der Flucht, Schriftsteller im Exil. Präzise, kenntnisreich und mitreißend erzählt Volker Weidermann von diesem Sommer kurz vor dem Zweiten Weltkrieg, in dem Zweig, Roth und Keun noch einmal das Leben feiern, wie es nur die Verzweifelten können.
Une rencontre amicale entre St. Zweig et Joseph Roth, été 1936 à Ostende, par Volker Weidermann. La poésie, l’exil, la fuite, les persécutions.
_____________
Il était assis à la maison du Café avec Faulkner et se singularisait, une fois de plus, comme quelqu’un qui parle tout seul ou avec des esprits qui l’accompagnent. Les serveurs, qui le connaissaient depuis bien longtemps, tentaient de mettre une sourdine à sa voix intérieure en lançant des Tout-va-bien. S’ils avaient su que Boon Hogganbeck, une grande gueule d’Américain du siècle dernier, était son interlocuteur. S’ils avaient su.
À la maison, Lena l’accueillit, elle lui fit passer le goût de Boon en affichant un sourire réservé et lui indiqua que Suzie avait appelé mais ne lui avait pas confié de quoi il s’agissait.
Il l’apprit sur-le-champ lui-même au téléphone : les éditions DHV de livres audio s’intéressait à une de ses lectures publiques, celle avec La Légende du saint buveur, de Joseph Roth. Une des œuvres qui figurent sur ta liste du programme, Robbi, dit-elle.
Ils m’ont fait une proposition ?, demanda-t-il, et estima approximativement le nombre d’heures qu’il aurait à passer au studio d’enregistrement. Deux ou trois jours en tout, dit-il sans plus d’explication.
Ne sous-estime pas le texte, avertit Madame.
Il aurait pu faire la conversation au Café avec Andrea au lieu de la faire avec Boon, songea-t-il, Andrea aurait été plus adapté au lieu : « Mais maintenant il était effrayé, comme on a dit, notamment parce qu’il comparaît sa physionomie avec celles des hommes corrects et bien élevés qui étaient assis dans son voisinage. » Ce « notamment » avec son air languissant avait déjà opéré sur lui son charme lorsqu’il avait lu ce récit pour la première fois.
Pourquoi ne dis-tu rien ? Que t’arrive-t-il ?, grondait Madame dans son oreille.
Quand le studio est-il disponible ? La date a-t-elle déjà été fixée ? Et le lieu ?
À Ludwigsbourg, dit-elle. Tu sais bien en quoi consiste le travail. Et c’est monsieur Reimann qui, une fois de plus, sera responsable de la régie.
Il connaissait bien Reimann. C’était comme son ombre au studio, et fidèle, il savait l’écouter d’une oreille critique, très sensible à la musique des mots et par ailleurs il ne manquait pas de pourvoir à tout le confort dont avait besoin Brodbeck.
Début octobre, dit-elle, j’ai réservé à l’hôtel que tu apprécies, pour quatre jours, par précaution.
Par précaution, répéta-t-il.
Ne te moque pas, dit-elle, Tu recevras tout par écrit. Il raccrocha. Soulagé, il se tourna vers Lena qui avait écouté, méfiante : Avant la fin de la semaine pour Ludwigsbourg. Joseph Roth, Le saint buveur, pour un livre audio. À la régie, c’est Reimann. Tu me connais, hein, toujours en de bonnes mains.
(…)
Tu sais, Reimann, je me suis monté le bourichon dans une atmosphère de fin de partie et une furieuse envie d’en finir.
D’où les livres ultimes. Reimann hocha la tête. Il était certain qu’il ne devait pas calmer ni réconforter Brodbeck.
J’ai besoin de pouvoir m’organiser quelques jours chez vous sans être dérangé, s’entendit-il dire d’une voix qui empruntait déjà au « buveur » la sienne. Andreas, une voix à la tonalité spectrale venue de ses années d’enfance en Autriche : L’inflexion des voyelles s’atténuait.
Je me réjouis de ce travail, dit Reimann.
C’est la routine, pensa-t-il, en prenant place dans le studio tandis que la technicienne du son arrangeait le micro, je pourrais lire ce que j’ai lu il y a des années, par exemple « Sur les rivages verdoyants de la Spree », de même un livre que les critiques ont loué sur le vert chez Klee (il pouffait de rire en se surprenant à faire des rimes) et que plus personne ne lit. Mais maintenant, dit-il à voix haute, l’immortel « buveur ».
Pourquoi Mais ?, demanda Reimann.
Je m’appuie avec ce Mais sur tout ce que j’ai donné de meilleur jusqu’à présent chez vous.
Pas le tout dernier en matière d’excellence en tout cas, rétorqua Reimann.
Il ouvrit le livre pour mettre fin à l’échange, et commença. Il lut les premières phrases dans l’attente de se retrouver côte à côte avec le buveur, côte à côte avec Andreas pour rencontrer le monsieur bien habillé d’un certain âge. « Où allez-vous, frère, demanda celui-ci. L’autre le fixa des yeux un moment, puis il dit : si j’avais su que j’étais ton frère, et je ne sais pas où me conduit mon chemin ». Ainsi commença le récit, s’ouvrit à lui un espace. Comme à chaque fois, il arpentait avec plaisir, perdu en lui-même, les espaces d’un roman, d’un récit. Voilà maintenant qu’il arpentait Paris, dont il avait une connaissance bien différente de celles de Joseph Roth, il ne l’avait pas connu par le biais de l’émigration, comme fugitif, mais comme hôte du temps, cependant le souvenir des rues, des places, des jardins, des brasseries et des bistrots s’élaborait phrase après phrase. Il se faisait compagnon de sa parole.
(…)
Il part en voyage de temps en temps, profite des commandes, récite Ringelnatz et Brecht, lit de concert avec son collègue Koopmann les lettres échangées entre Stéphane Zweig et Joseph Roth. Toi Zweig, moi Roth. Ainsi se partagent-ils pauvreté et richesse, fortune et misère, faveur et hommage.
Il s’obstine à tenir le rôle de Roth : Je le tiens. Mais après une bonne semaine, Koopmann désire échanger les rôles. Il n’aimerait plus être le noble, l’austère Zweig, mais préfère Roth, démesuré et, sur l’oubli de soi, tranchant. Le matin alors, au studio, il a besoin de temps pour se concentrer et quelques verres d’eau.
Brodbeck le laisse seul, se promène dans Cologne, à l’intérieur du souvenir de la ville entre ruine et reconstruction lorsqu’il y avait encore des baraques dans la rue Haute et un cinéma où passaient les plus beaux films de ces années-là, Le Voleur de bicyclette et Les Enfants du Paradis. Pendant deux ans il fut engagé au Schauspiehaus de Cologne. Le Café Campi était fréquenté par le milieu intellectuel de la ville, tous avaient une Trabant.
La ville, dit-il à Lena au téléphone, la ville s’est éloignée de moi, ce n’est plus l’époque que j’ai connue.
Ne passe pas ton temps à te lamenter, lui répliqua-t-elle, comme tu es devenu vieux.
L’atmosphère qui se dégage de cet échange épistolaire déteignit sur lui, sa mélancolie s’accrut. Les promenades qu’il s’était promises de faire durant ses pauses, d’église en église, il s’en dispensa. Il préférait s’asseoir au Campi et rester à bader jusqu’à ce que l’assistant du studio vienne le chercher. Roth, se dit-il, on te laisse à l’abandon ; non, rectifia-t-il, Brodbeck, tu dépéris comme Roth. Ils fêtèrent la fin de l’enregistrement en réservant une table au Campi. Koopmann se fit théâtral, insista pour prendre la parole : Chers amis ! Il ne leur offrit qu’un cocktail de lieux communs. Le dernier train l’emmena loin de là. Lena l’attendait : Tu n’as pas changé, très cher, mais tu as l’air fatigué.
(Peter Härtling, Tage mit Echo/Echo des Jours, Kiepenheuer & Witsch, 2013)
berenice, je pensais plutôt à Europe de nord vs Europe du sud…
On commence par mettre l’outil ADN au service des affaires criminelles puis l’on dérive bien vite vers les affaires raciales…
Fascisme, pas mort ?
C’est ça, la nostalgie du monde d’hier évoquée dans le titre du billet de moins en moins frais de Passou : le joli fascisme de jadis ?
Mitteleuropa pas morte.
Thomas Meyer, jeune auteur suisse de Zürich, juif. Son premier roman remporte un franc succès en Suisse : « Wolkenbruchs wunderliche Reise in die Arme einer Schickse » (Le Voyage merveilleux de Wolkenbruch aux bras d’une poule ».
C’est l’histoire d’un Juif orthodoxe suisse, Mordechai Wolkenbruch (au nom prédestiné, de brise-nuages) qui est tombé amoureux d’une Schikse (d’une poule). Problème ! Rire ! Roman d’éducation qui n’est pas sans en rappeler bien d’autres, entre autres ceux de Eichendorf (Das Leben eines Taugenichts/La vie d’un bon à rien ; la tradition d’Edgar Hilsenrath, de George Tabori, de Woody Allen ou de Philip Roth. Il a d’ailleurs été primé par le Juror Schweizer Buchpreis 2012. C’est en effet une nouvelle génération de la Mitteleuropa qui semble émerger en Suisse, au cœur de l’Europe sans être de l’Union européenne. Son humour et une verve typiquement juives tentent de cerner l’identité juive à travers tout un champ de tension entre religion et vie urbaine.
arrêtez,JB, vous allez faire bander boudegros et jicé, une exception !
ach, Goethe
Berlin était la Mecque des Juifs de Pologne. Comme ils parlaient tous yiddish, ils comprenaient l’allemand. Marcel Reich-Ranicki raconte combien dans son Włocławek natal sur la Vistule, Berlin jouait un rôle central.
La littérature allemande contemporaine ne se limite pas à la nostalgie de la Mitteleuropa même si les figures emblématiques de Zweig et de Joseph Roth semblent jouer en effet un rôle central comme moyen de réflexion sur l’Europe d’aujourd’hui, son manque d’intégration, la culture européenne, la culpabilité allemande, l’éradication réussie de la culture juive en Europe par Hitler. De nombreux écrivains allemands de la quarantaine brassent toute cette merde : B. Schlink, Ferdinand Von Schirach (petit fils de Baldus von Schirach, chef des Jeunesses hitlériennes), la petite nièce de Himmler, devenue historienne, qui montre combien Himmler passait auprès de sa famille pour un héros de l’Allemagne, Julia Frank, qui est la petite fille de Ingeborg Hunziger, sculpteur célèbre de la DDR, auteur du monument aux morts des Juifs de la Rosenstrasse à Berlin Est, dont Margarette von Trotta a fait un film, et qu’elle met en scène dans son dernier roman Rücken an Rücken (Dos à dos) qui sortira bientôt en traduction chez Flammarion : histoire de deux enfants qui grandissent dans la DDR communiste de la fin des années 50 et début des années 60, et dont la vie est une impasse, impasse du communisme. C’est aussi un des thèmes du dernier recueil de nouvelles de Peter Härtling qui parle abondamment de Uwe Johnson, tombé malheureusement un peu dans l’oubli avec son Jahrestage en allemand, traduit en Une année dans la vie de Gésine Crespahl, un vaste roman en quatre tomes paru en traduction chez Gallimard, œuvre ultime de Uwe Johnson, que le héros de Peter Hârtling lit entièrement en lecture publique à Klütz, le Jérichow du roman, dans le Literaturhaus dédié entièrement à Uwe Johnson, roman qui parle aussi quoique indirectement de la Shoah, de la culpabilité des Allemands et de la naissance de la DDR. Immense roman de Johnson, qu’il faut lire plus que jamais aujourd’hui pour comprendre l’Europe d’aujourd’hui. C’est autre chose que la littérature française.
cela dit, si on pouvait en placer une
Tu parles déjà trop, connard.
: )
@ Jacques Barozzi dit:6 avril 2014 à 15 h 00: Il y a une différence, entre nuancer les races, et faire de l’ethnic cleansing. Le racisme ne consiste pas à constater les différences entre les races, mais de croire que les uns pourraient être supérieurs aux autres, pour des raisons raciales.
Pour Eva Braun, je suis étonné, mais il y a aussi une rumeur, qui dit que le père d’Adolf Hitler avait des origines juives. Hitler est le patronyme du deuxième mari de la mère d’A.H.
En yiddish, « schikse/a » n’est pas « une poule », mais une femme qui n’est pas juive mais a des relations « intimes » avec des hommes juifs. Le terme est passé dans la langue anglaise, notamment dans sa variante américaine, sans sa charge péjorative initiale.
Anschein von Boshaftigkeit
merci d’avoir rappelé combien les écrits et reflexions histriques de Uwe Johnson et de Peter Härtling sont capitales au coeur de notre europe mais ce sont des oeuvres qui s’articulent, elles, sur la division de l’allemagne pendant la guerre froide, ce qui n’est pas tout à fait le sujet de Passou,qui lui, prend Vienne pour centre de gravité..et j’ajouterai aussi la grande Christa Wolf..
Jacques Barozzi dit: 6 avril 2014 à 10 h 32 min
Cette thèse s’appuie sur l’analyse de cheveux provenant d’une brosse retrouvée à Berghof
C’est le problème… Elles en mettent partout ! Et c’est nous qui payons… Ach, du lieber Gott !
@ Bloom Léo dit: 6 avril 2014 à 16 h 44 min: Je crois que la génération de mon père (né en 1917) l’utilisait pour toutes les goyims consommables.
Voir Leo Rosten « Jiidish », eine kleine Enzyklopädie DTV Premium ISBN 3423243270, page 521
Schikße, pl. schikßeß
USA: Shikse, pl. shiksa
Mot utilisé pour parler des jeunes-femmes non juives et chez les Juifs orthodoxes, pour parler aussi des femmes juives mais non orthodoxes ou religieuses, ou ne tenant pas un « Haushalt » koscher.
Ce livre fut écrit en anglais, sous le titre The new joy of Jiddish 2001 Crown publishers, NY
Certains mots yiddish sont passés dans la langue américaine de tout le monde, et on les retrouve souvent dans les dialogues du cinéma.
Excusez moi de vous demander pardon, TKT, mais il y a des races supérieures aux autres ! C’est le B.A. BA de l’ethnologie … Pas l’ombre d’une pincée de racisme, là-dedans !
Tout à fait en haut, il y a ceux qui ont été capable de poser les pieds sur la lune, puis ceux qui s’en sont approchés ou ont envoyé des sondes spatiales : tous Blancs, les mecs !
Et leur gloire rejaillit sur les peuples dont ils sont issus, càd NOUS. Festoyons… !
Puis vous avez les Chinois qui sont sortis faire un coucou dans l’espace proche avec un drapeau rouge, ils débutent … puis les Japonais aux yeux bridés très méchants mais très travailleurs. Intelligents, les asiates !
Ensuite vous avez les Nègres, tout juste bon à triquer et à s’entretuer, des vrais nuls, des esclaves nés ou des tyrans cannibales corrompus ! Je vous cite pas les noms, ils sont connus …
On ne tapera pas sur ces branleurs d’Arabes qui ont du pot d’avoir du pétrole et des équipes de foot, mais on reparlera d’eux dans 500 ans quand il faudra qu’ils travaillent … Ils ont même pas été capable de reprendre la Palestine à quelques milliers de juifs !
Naturellerment, je ne parle pas des Peaux Rouges dont les démocrates, et les républicains, américains nous ont libéré, par bonheur…
Vous êtes d’accord n’est ce pas ?
Mettez MUGABE à coté de la queen ELIZABETH II…. ça saute aux yeux que les Blancs, ce sont les meilleurs !!!
Et ne m’accusez pas de racisme, ce serait malvenu, déplacé et hors de propos… Bonne fin de journée !
En yiddish, « schikse/a » n’est pas « une poule », mais une femme qui n’est pas juive mais a des relations « intimes » avec des hommes juifs.
Heu, oui … Bloom .
Quelle nuance !
C’est à dire un terme péjoratif, non ? Quoi qu’il en soit ..
Une autre façon de dire « pute » « salope ».., pour qualifier celle qui n’est pas des moeurs, coutumes et obédience de la communauté qui la qualifie ainsi …
Ce qui en dit fort long:
1) de l’absence d’ouverture d’esprit de la communauté en question
2) d’une vision des femmes, lamentable
3) d’une sexualité passablement moisie en cours dans les milieux autorisés de cette même communauté.
Plus con, tu meurs.
Bon, inspirez-expirez, un ange passe ..
moi ça me fait mourir de rire ce gosse
Petite précision: JC et D., ne représentent que deux individus, pas sûr même qu’ils soient vraiment distincts. Le mot enculé n’est pas à prendre dans sa forme sexuelle, mais c’est la meilleure définition pour ces deux détraqués. Mon vocabulaire d’injures est un peu pauvre.
Pour D., ancien enfant abusé, le mot ne devrait pas être utilisé, mais bon, cette pourriture n’est pas à prendre avec des pincettes, ni avec des gants blancs. Et franchement, j’utilise ce mot qui ne peut que sensibiliser les hypocrites.
Je n’ai jamais utilisé ce mot envers qui que ce soit d’autre, d’autre part, j’attends volontiers des plus malins, qu’ils me fassent des propositions de vocabulaire plus riches en nuances.
Daaphnée dit: 6 avril 2014 à 17 h 03 min
un ange passe ..
Avec moteur électrique ? Attention à l’autonomie, hein !
Il suffit de prendre les courants ascendants, cher Sergio ..
JC, je viens de vous lire.
Vos provocations sont un peu râpées.
Plus nuancé qu' »enculé virtuel » ou « enculé platonique » ou « enculé mondain », j’ai adopté comme injure fine, destinée aux pourritures insultantes, le simpliste :
« espèce de Traube »
qui étonne toujours, sonne bien et ne manque pas de charme Mitteleuropa …
Et maintenant, RUGBY !
Attention à l’autonomie, hein !
Pour se rendre compte qu’on se fait dessus ???
JC, je viens de vous relire, avec quelques efforts, il est en effet possible de vous lire au deuxième et énième degré.
Vous savez avoir de l’humour, mais Dieudonné en avait aussi…
Le problème, vous êtes plus mauvais que vous n’êtes drôle.
JC calmez vous et arrêtez de malmener TKT, le printemps revient, bientôt le festival de jazz de Porquerolles arrive, vous allez pouvoir aller reluquer les gentilles animatrices du festival: il se dit sur l’île que tous les ans vous souffrez d’un tennis elbow après le festival alors que vous ne faites pas de sport! essayez la main gauche, vous aurez l’impression que c’est quelqu’un d’autre!
Daaphnée, votre charge est un peu excessive…Nobody’s perfect.
Il est un pays où les femmes ont dû attendre 1965 pour ouvrir un compte bancaire…pas des « poules », mais des « mineures ». Question ouverture d’esprit, ça dit quoi de la société française, si prompte à se déclarer universelle?
« Nous sommes les ombres de nos années passées »
p.287 Médée – Christa Wolf (Stock -poche)
Jonny !!!!!
Daaphnée dit: 6 avril 2014 à 17 h 17 min
Il suffit de prendre les courants ascendants
Ha là c’est Kompromiss… Na ja chamé niemals…
Sa disparition a laissé un sentiment de l’exil, de la perte et du manque qui, mêlé au cosmopolitisme et au multilinguisme de son âge d’or, ont forgé l’identité culturelle
moi j’irais jusqu’à mondiale
(cf ci dessus)
Quand Bloom parle des Français, on dirait toujours qu’il parle d’un peuple étranger. C’est curieux.
JC….. dit: 6 avril 2014 à 17 h 22 min
Et maintenant, RUGBY !
On peut pas mettre du polo, à la place ? Ou alors du bouskachi…
C’est autre chose que la littérature française.
Vous êtes injuste. N’oubliez pas Modiano et Assouline, le Zweig de Sigmaringen, toujours là pour nous rappeler la douceur de vivre pendant l’Occup’. Que deviendrait notre littérature sans eux ?
bof les auteurs contemporains sont peints comme des type un peu chiants dans les films d’auster
Le premier qui dit quelque chose là contre, je le mords.
Bouleversée, forcément bouleversée.
Mon enfant, ma soeur.
Mon hôte… euh, comment ça s’écrit déjà ? M. E. R. C. I.
Cela dit c’est faux de dire que LesEch@s sont un quotidien influent et Milan Kundera ne le clame pas sur les toits (même si je l’ai lu comme vous)
Je connais peu d’auteurs qui furent haïs autant que moi et chaque fois je m’en étonne. C’est que je dois bien le vouloir quelque part.
J’ai aimé Henri Cartier Bresson… Georges Simenon en ce « siècle de… ». Pour Duras, non, vraiment, non. Je préfère la lire. Trop de politique…fiction, trop de certitudes, trop de poses et un son très mauvais sur le plan qui traverse le film. Bon, tant pis ! que Clopine me contredise….
Qu’est-ce que c’est le piano du générique, un vieux Pleyel avec une table à flipoter et des étouffoirs branlants? Pour votre prochain film, Pierre Assouline, je vous donnerai l’adresse d’un bon accordeur-réparateur.
Question ouverture d’esprit, ça dit quoi de la société française, si prompte à se déclarer universelle?
trés mauvais réponse kabloom..que n’a tu dis « c’est pour des raisons de logistique » comme rénateau
euh, comment ça s’écrit déjà ? M. E. R. C. I.
l.ê.c.h.e. c.u.l
Ou alors du bouskachi…
le mma c’est bien aussi
Tout à fait en haut, il y a ceux qui ont été capable de poser les pieds sur la lune
les cocos nous libèrent les cocos vont sur la lune..tu nous soules avec les cocos jicé
Je me demande si JC ne serait pas un crypto-communiste déguisé en néocons.
Son soutien aux anciens membres du KGB est plus que douteux.
Bon, je vais écouter Alaska by drone moi
« Tout à fait en haut, il y a ceux qui ont été capable de poser les pieds sur la lune »
Bouguereau et JC sont bien d’accord.
C’est peuku le plus fort.
Elle est super-comique votre émission, Pierre Assouline, avec Ferrat en contrepoint.
3) d’une sexualité passablement moisie en cours dans les milieux autorisés de cette même communauté
chaleur + humidité, que voulez-vous, les hommes font pour finir de leur femme un végétal desséché, les juifs sont pire que tous, assurément.
Il a passé n années à …
Où ça?
Ah oui… alors là… Budapest?!?
Bougue vous auriez pu préférer lèche-bottes à cette expression, Clopine a-t-elle des intérêts à défendre auprès de Pierre Assouline? qui justifieraient cette attitude assez communément développée dans tous les milieux et qui se remarque comme le nez au milieu de la figure, ce qui ne cesse d’étonner l’observateur.
Quel bonheur de ressentir l’engagement des équipes sportives vers un seul objectif : gagner ! Quelle clarté…
L’autre trouduc avec son « Gouvernement de Cons bas » peut toujours s’aligner. Equipe inexistante, sans projet, sans volonté ! Des moules se prenant pour des aigles …
Bravo TOULON !
PS : … que pouviez vous espérer de Duras, même assoulinée … !? le pauvre Pierre jouait avec un ballon ovale gonflant, mais dégonflé…!
Duras écrivain inégal. Merveilleux « Après-midi de Monsieur Andesmas », un des plus beaux textes qu’on ait jamais écrit sur la solitude, l’abandon. Bouleversante « Amante anglaise ». « La douleur », sublime. Mais « l’Amant », bof. Les dernières années, l’incomparable musique n’y était plus trop. Pas vu le docu d’Assouline. La fête télévisuelle était, paraît-il, à Mayol. Mais sur le coup de six heures, la montagne et la forêt baignaient dans un silence et une lumière de paradis. Sur ces hauteurs les premiers coucous sortent, mais pas encore les narcisses. La silhouette d’un chevreuil, loin, entre les arbres encore dénudés.
Il y a peu de décennies, ceux qui ont connu l’expérience du coaching sportif en Championnat du Monde ou d’Europe vous apprendrons une chose que les Grecs, les vieux Grecs, philosophes et guerriers, avaient compris : la vie est une lutte. Avec ou sans morts. Et ce que les animaux pratiquent à chaque instant, la lutte, ce que nous appelons guerre souvent à tort, doucereuse ou violente, est source de vie…
Nouvelle tentative (tentation) de déplacer le centre de gravité de la mitteleuropa de Wien à Berlin… Heureusement Paul edel veille et comme un lapin duracel efface la buée à fixette germanique.
La glose antisémitismique qui prévaut dans tous les débats d’histoire européenne serait-elle à l’origine de brouillage des ondes, à vous dérouter les ovnis les mieux programmés ? Au faîte de la Mitteleuropa, Berlin finissait sa chasse à l’ours tandis que Wien retricotait en sanscrit les tapis du Grand Turc.
Il faut lire Rezzori (encore lui) pour comprendre en quel mépris un citizen de la österreich-ungarn tenait un Reichsdeutsche.
« mémoire d’un antisémite », titre parfait pour éviter une invitation à France Culture. ou « histoires maghrébines », autre titre parfait pour regagner cette invitation, alors que le sujet porte sur …la Roumanie.
La Roumanie est un pays si récent ….
Même un bolo sait, sent, comprend, que le concept de Mitteleuropa, vrai ou faux, ne peut qu’être centré qu’à Vienne !
Un jour, pour un courrier de Wien à Budapest …
La Roumanie est un pays si récent ….
le drapeau c’est toujours un poncho ?
kiquette,
Qu’est ce qui vous autorise à vous moquer d’un pays de 20 millions d’européens ?
ouh là, te laisse volontiers t’autoriser « tout seul » à décréter ta pensée de merde de vieux con..
Phil dit: 6 avril 2014 à 19 h 57 min
Phil, vous avez peut-être manqué ça ?
http://rgi.revues.org/424
Cette histoire sur Mitterrand, à la botte.
On en reparlerra peut-être demain, de cet écho qui nous vient du Rwanda.
A part cette histoire de « civilisation juive », vous avez le résultat des élections en Hongrie ?
Insulter n’est pas la bonne réponse : elle disqualifie l’insulteur KICKING. Ce n’est pas une découverte …!
bouguereau dit: 6 avril 2014 à 18 h 58 min
« l.ê.c.h.e. c.u.l »
Pour une fois, il reste en surface…
On en reparlera certainement.
Encore une bonne journée sur les planches. Un ravissement.
Le programme télé, c’était bien ?
alors vaut mieux pas se disqualifier le premier, JC..
bon, je vous laisse entre arbitres des élégances, on sait ce que ça vaut..
bouguereau dit: 6 avril 2014 à 18 h 58 min
« l.ê.c.h.e. c.u.l »
C’est un scoop.
Pierre Assouline – un homme engagé qui s’investit dans la réparation des ascenseurs sociaux défectueux – serait d’après CLOSER le sugardaddy de Clopine !
Discrétion exigée : les proches ne sont au courant de rien ! A demain !
Super comique… du Jean Ferrat ?
Ecoute
http://www.dailymotion.com/video/xdl2of_la-mort-du-jeune-aviateur-anglais-m_shortfilms
Je respecte Jean Ferrat, mais « Ma France », c’est un peu daté, non?
C qui qui joue?
je comprends votre déception Christiane,mais Duras, elle, s’est voulue, sentinelle engagée, époque moralistes: Sartre Camus, alors que l’écrivain qu’elle était est plus effervescente vraie, devant le papier. mais c’est une genération obsédée de morale aprés le nazisme ,les camps et le stalinisme.. on comprend, non?
Chaloux, je n’ai pas allumé la télé aujourd’hui. J’étais en zone blanche. Une lumière éblouissante, donc.
Vous vouliez évoquer le décalage de l’illustration musicale de « On n’a pas fini d’écouter Marguerite Duras », sans doute.
C’est vrai que Duras et Ferrat, ça matche pas, comme disent les généticiens.
Perso, j’aime aussi écouter Ferrat.
http://www.youtube.com/watch?v=7nkUgYV5Lrs
« le drapeau c’est toujours un poncho ? »
Kiki la quequ….
A côté de vous TKT paraît intelligent.
C’est dire.
« Pierre Assouline – un homme engagé qui s’investit dans la réparation des ascenseurs sociaux défectueux »
contre toute attente, cette assertion n’est pas fausse.
L’Amant, traduit en images et sons au cinéma par Jean-Jacques Annaud, c’est plus une libre interprétation, voire une trahison, qu’une fidèle adaptation !
On peut trouver ça mieux, mais c’est autre chose…
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