de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
N’ayez plus peur de Virginia Woolf

N’ayez plus peur de Virginia Woolf

Qui n’a encore jamais lu Virginia Woolf est impardonnable. Sa réputation de cérébrale, et la complexité de ses situations, voire l’hermétisme prêté à ses personnages, ont longtemps rebuté certain public. A tort. Les sortilèges et envoûtements provoqués par le livre-culte Mrs Dalloway, en témoignent. Alors avant d’y plonger, oubliez l’abstraction dont son univers est entaché ainsi que la tristesse censée s’en dégager. Bien qu’il soit en partie fondée, ce faux-semblant repose aussi sur l’effet rétroactif de sa propre fin, sa mort volontaire à l’issue de crises de mélancolie récurrentes, Virginia pénétrant lentement dans l’eau de la rivière en contrebas de sa maison les poches pleines de lourdes pierres pour être certaine de ne jamais en remonter. C’est comme si sa mort avait précédé sa vie et l’éclairait rétroactivement d’un soleil noir pour la postérité. Le titre de la pièce d’Edward Albee Who’s Afraid of Virginia Woolf ? (1962), portée à l’écran par Mike Nichols sous le même titre quatre ans après, n’y est pas étranger.

Mrs Dalloway est paru il y a cent ans exactement. La Pléiade lui offre son plus bel écrin à cette occasion en concoctant au sein d’un mince coffret orné du Portrait d’une dame en noir (1921), un tableau de Francis Cadell, Mrs Dalloway et autres écrits (textes traduits, présentés et annotés par Jacques Aubert, Laurent Bury, Marie-Claire Pasquier et Michèle Rivoire, 800 pages, 62 euros, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard). Outre des varia prolongeant son grand roman, on y trouve deux autres textes qui, à différents titres, sont des piliers de son œuvre sans atteindre à la puissance d’évocation de La Promenade au phare ou à l’audace formelle des Vagues : il s’agit d’Orlando, biographie d’un être imaginaire, et de la série de conférences prononcées en 1928 devant les jeunes filles de l’université de Cambridge recueillie sous le titre Une pièce à soi– un titre dont la traduction a longtemps entrainé bien des malentendus avant de se fixer, espérons-le, dans cette version inédite de Laurent Bury à l’occasion de cette Pléiade, car la room en question n’est pas une chambre mais bien un lieu pour s’y isoler et y écrire (corrigeant ainsi Clara Malraux après Marie Darrieusecq et Nathalie Azoulai). Gilles Philippe accorde d’ailleurs dans sa préface une certaine importance aux problèmes que les traducteurs de l’ensemble de son œuvre ont dû résoudre au fil du temps dans différentes langues s’agissant notamment des nuances qu’elle donnait à la notion de perspective.

A l’origine, Mrs Dalloway devait s’intituler The Hours– et comment ne pas penser aux Hours  (Prix Pulitzer, 1999) que cela inspira au romancier Michaël Cunningham lequel en fit une manière d’« à-la-recherche-de-Mrs-Dalloway » que Stephen Daldry adapta sous ce titre ; Nicole Kidman en fut l’héroïne et le tout fut mis en musique par Phil Glass. On a rarement lu puis vu puis écouté une telle réussite dans l’osmose produite par la rencontre entre des artistes de cette qualité. The Hours entrelaçait la propre vie de la romancière et l’effet que produisait la lecture de Mrs Dalloway sur le destin de trois femmes à trois époques différentes, film admirable multipliant les points de vue avec habileté, et tant pis pour les spécialistes de la spécialité s’il leur hérisse le poil par ce qu’ils estiment être des contre-sens.

Là comme ailleurs, le héros, c’est le temps et son insaisissable fantôme, l’instant présent. Le temps de Mrs Dalloway, roman de l’amertume et du divertissement traduit ici par Marie-Claire Pasquier, se déploie dans l’espace d’une journée à Londres de Clarissa Dalloway. Elle l’emploie à préparer une réception qu’elle doit donner le soir même, à la faveur de laquelle réapparaitra un homme qu’elle avait jadis refusé d’épouser. A travers un large registre d’expériences temporelles dans lequel chaque personnage semble incarner une image du temps, on baigne dans la memory dont le préfacier Gilles Philippe rappelle opportunément au lecteur qu’avec Virginia, il s’agit davantage de souvenir que de mémoire bien que la langue anglaise n’en fasse qu’un. Sous sa plume, la vie semble se dérouler en permanence dans une tension entre réalisme philosophique et impressionnisme des sensations.

Certainement la plus aiguë, la plus fine, la plus précise, la plus sensible et surtout la plus intelligente des écrivaines de son temps, mais aussi la plus travaillée par l’écriture, Virginia Woolf donne l’impression d’avoir passé sa vie à rechercher le mot juste jusqu’à épuisement des forces (et si cela vous fait penser au travail littéraire selon Flaubert, ce n’est pas un hasard tant elle s’y référait). Elle était tellement hantée par ce qu’elle avait à écrire qu’elle s’absentait des lieux où elle se trouvait tout en abandonnant aux autres sa présence physique. Là sans y être, mais tout le temps, dehors comme chez elle et particulièrement en société. Une évadée permanente, hypersensible et désespérée (on imagine ses réactions à ses débuts face à la critique de ses livres) qui mettait à distance les modes ordinaires, ne cessait de courir après sa propre voix et après d’autres voix qui volaient autour d’elle en espérant toujours être compris du « commun des lecteurs », le lecteur basique considéré comme son partenaire d’écriture.

Dans Instants de vie (Stock), Virginia avoue que sa vanité d’écrivain étant une vanité de snob, une vaste surface de sa peau est exposée à la critique, mais très peu de sa chair vive. Ce que c’est que de n’être, au fond, perméable qu’aux critiques qui ne s’impriment pas, celles qui restent privées. Cela dit, si je ne devais retenir qu’un chose de ce livre, c’est un mot. Juste un mot, rarement employé : »ouate ». Virginia Woolf en use pour décrire cet ineffable état de non-être qu’est « la ouate de la vie quotidienne », cet entre-deux où s’accomplissent les gestes machinaux tandis que nous flottons. Ce mot si singulier m’a fait comprendre que le génie de cette styliste hors-pair se reflétait à travers ce ton inimitable qui court partout dans son œuvre. Il rend le son d’une conversation secrète entre l’auteur et son lecteur. Non pas « ses » mais « son » lecteur. Car ce qu’elle écrit se ressent sur le mode feutré de la confidence sous la lampe dans l’intimité du tête-à-tête, et cela n’a pas de prix. Croyez-en un (re)lecteur de longue date admiratif de son oeuvre sans oublier son Journal d’un écrivain, si différent et tellement plus riche que ce que l’on a l’habitude de lire sous ce titre fait genre littéraire.

Architecture, plan, structure… Elle s’en obsède mais jamais à l’exclusion du souci permanent du choix des mots. On y retrouve toute la riche palette lexicale et émotionnelle qui la singularise dans le paysage littéraire de son temps, avec une intelligence d’une acuité remarquable et une sensibilité sans pareille (« Je voudrais n’être que sensibilité » avouait-elle dans son Journal en préparant Mrs Dalloway) au risque d’un excès d’égotisme) non sans mépris pour l’intrigue : les sons annonciateurs de l’été et la vraie nature de la nuit, le soyeux des plis d’un châle, l’hésitation où l’aube tremble quand cesse la nuit, le crissement d’un insecte, le bruissement de l’herbe coupée, le vaste soupir des vagues se brisant en mesure autour des îles, la ronde nostalgique des anciens habitants, le cuivre d’un garde-cendres, la qualité du silence les soirs d’été sous la tonnelle… Sa manière à elle de faire passer le temps à travers les pages. Une émeute de détails qui n’ont de relief que par le génie avec lequel Virginia les agence pour ressusciter un petit monde disparu, Atlantide à la mesure d’un jardin anglais, qui n’est pas d’un pays mais d’un temps. Son ami Roger Fry, qui eut à examiner ce premier jet en anglais et en français, jugeait qu’elle n’était pas à son meilleur lorsqu’elle se consacrait à décrire, en appuyant trop sur la plume, le monde inanimé des objets, mais qu’elle redevenait elle-même dès qu’il s’agissait d’incarner les sensations à travers un personnage.

A force de la rapprocher de Proust et de Joyce en dressant l’inventaire de tout ce que leurs techniques pouvaient avoir de commun, on en a oublié de souligner tout qui la distinguait d’eux. Difficile de ne pas se retrouver dans son observation inquiète du fil invisible qui sépare le normal du pathologique. L’immense majorité de l’humanité souffrante ne saurait rien en faire. Virginia Woolf, celle qui n’arrivait pas à vivre, elle, en a fait une œuvre qui aide à vivre.

(« Virginia Woolf chez elle à Monk’s House, près du village de Rodmell, Museum of Art, Rhode Island, Providence ; « Virginia Woolf » huile sur toile par Jacques-Emile Blanche, vers 1932,   ; la couverture de l’édition originale du roman due à sa soeur Vanessa Bell et éditée at home par les soins de son mari Leonard Woolf).

P.S. du 18 mars : à compléter par la lecture des « Carnets » de Paul Edel sur le Journal d’un écrivain de Virginia Woolf et d’autres de ses oeuvres.

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

1528

commentaires

1 528 Réponses pour N’ayez plus peur de Virginia Woolf

D. dit: 18 mars 2025 à 19h26

Évidemment. Qu’il s’agisse d’enfants ou d’adultes. Tu ne tueras point.
Mais une repentance sincère auprès de Dieu évite l’Enfer au meurtrier. Sincère. Qui vient du cœur. Le regret torturant.

D. dit: 18 mars 2025 à 19h28

C’est arrivé à des médecins ayant intentionnellementtué des fœtus. Ils ont plus tard regretté et se sont confessés.

Jean Langoncet dit: 18 mars 2025 à 19h53

Lu en passant : « A mon réveil, je lis que « des frappes israéliennes sur Gaza » ont fait plus de 150 morts. Le temps que je finisse la lecture de mon journal papier, le bilan est passé à 330 morts. Ça fait l’ouverture du JT radio, on apprend que « les USA ont approuvé la reprise des frappes » et que ça s’inscrit dans un plan « portes de l’Enfer » pour obtenir la libération des otages. Une demie heure plus tard, Tsahal ordonne d’évacuer à des centaines de milliers de personnes, en rappelant évidemment qu’il n’y a plus nulle part où aller, puisqu’ils ont tout détruit, notamment les hôpitaux ce qui, par temps de guerre, peut avoir des conséquences dramatiques.

La torture psychologique exercée par le Hamas avec les otages est ignoble, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. Ça n’est pas de la résistance, pas « de bonne guerre » comme le veut l’adage, mais combien de crimes de guerre, combien de milliers de palestiniens devront payer de leurs vies pour les 59 otages israéliens restant avec cette équation où l’on met les deux en équivalence totale ? La manière dont le Hamas a instrumentalisé la mort des enfants Bibas était ignoble, mais soudainement, on a expliqué que c’était Lucifer tout puissant d’oser s’en prendre à des enfants en prenant le cas de deux enfants alors que Tsahal a tué dans le plus grand des calmes des milliers d’enfants palestiniens et des centaines d’enfants libanais au printemps dernier avec l’assentiment général du « droit souverain à se défendre ». C’est à croire que nombre de commentateurs ne savent pas compter ou tout simplement que quand on hait, on ne compte pas. »

Jean Langoncet dit: 18 mars 2025 à 20h01

@rose dit: 18 mars 2025 à 19h21
renato dit: 18 mars 2025 à 14h04
“ combien faut-il tuer d’enfants pour mériter d’aller en enfer ? “

1

♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️

Les cons de A à Z en condensé

Jean Langoncet dit: 18 mars 2025 à 20h03

« combien faut-il tuer de cons pour mériter d’aller en enfer ? »

Tous … Morts aux cons !

Jean Langoncet dit: 18 mars 2025 à 20h05

« Vous allez m’enlever ça, car si vous deviez tuer tous les cons que vous allez rencontrer sur votre route, la division n’aurait pas assez de munitions !… »

Jean Langoncet dit: 18 mars 2025 à 20h13

@J J-J dit: 18 mars 2025 à 18h21
c’est-à-dire que les crypto catho à la Latour n’avaient pas de vraies religions… Passons donc par pertes et profits les injonctions directes… Des injections létales feraient bien l’affaire. Merci de vous salir les mains de temps à autre.

L’hoplite de recoin abyssal a encore frappé, au sous-sol

Jean Langoncet dit: 18 mars 2025 à 20h15

grand besoin d’étayer le chantier, en effet ; sur tous les plans

D. dit: 18 mars 2025 à 20h30

C’est pas mal, les odeurs de viande. Je ne vois pas trop où était le problème.

Jean Langoncet dit: 18 mars 2025 à 20h44

Pour faire fondre le gros cul de Philippot, la boîte de corned beef, c’est adéquat

D. dit: 18 mars 2025 à 20h45

Vous avez voulu Macron contre Marine Le Pen ? Vous l’avez.
Vos petits enfants vont vous remercier !
Merci Papy !
Merci Mamie !

Jean Langoncet dit: 18 mars 2025 à 20h48

@Lu en passant : » Poutine ne veut pas la paix, il veut l’Ukraine ; il veut la peau de Zelensky et déstabiliser l’Europe »

C’est un peu court, jeune homme

J J-J dit: 18 mars 2025 à 20h57

@ a encore frappé, au sous-sol

A ciel ouvert, tout simplement… des clous frappés aux girofles, sûr, et extirpés des planchons, encore plus sûrement : 27, au total finalement. Une journée bien remplie. Merci la vie. Espérons que Chantal aura vaincu sa triple buse traversière avant de convoler au Triestin…
Je trouve beaucoup d’excuses à votre mère, oui. Elle aime la paix avant tout, et pas le conflit… Mais nous, c’est moins sûr, même si nous aimons plus les enfants juifs et arabes que la survie de l’Etat d’Israël. Les uns ne négocient pas la hiérarchie de leurs valeurs, d’autres semblent devoir le faire, essayant toujours de se mettre à la place des tyrans, violeurs, criminels, cons et niaiseux, à celle d’eux autres, « affreux frères humains ». Comme des sortes d’avocats missionnaires, …
Dormons bien.

Jean Langoncet dit: 18 mars 2025 à 20h59

@Dormons bien

Fantasmatique aspiration ; rien de nouveau sous les vieilles lunes

closer dit: 18 mars 2025 à 21h09

Chantal, vous ne pensiez tout de même pas que nous savions ce qu’est une « buse traversante »?
J’ai d’abord pensé à un oiseau…

J J-J dit: 18 mars 2025 à 21h16

@ Fantasmatique aspiration
Je voulais ajouter : en dehors des bombes, nous avons encore cette chance… (dans le recoin des abysses du petit grangeon => 1 pléonasme, cette foissi)/
@ Tâcherons… Comment va-t-Elle ? Mieux, j’espère.
De beaux rêves en commun, alors !…
Ce soir, Mimi Souris vient me rejoindre sur la couette. N’a plus peur de l’autre chat des voisins. Ils ont signé un accord de paix. Pourvouxadoure ! Hein ?

rose dit: 18 mars 2025 à 21h37

Oui bien.
Merci de votre intérêt. Demain, vous parlerai des poules Padoue.

MC dit: 19 mars 2025 à 0h16

Je la remets’: . A ou R : Combien faut-il tuer d’enfants pour attterir en Enfer? -(Moi) Demandez à Gilles de Rais! Il me semble que, sur la question, c’est quelqu’un de sérieux….

Jean Langoncet dit: 19 mars 2025 à 3h21

@J J-J dit: 18 mars 2025 à 18h21
c’est-à-dire que les crypto catho à la Latour n’avaient pas de vraies religions… Passons donc par pertes et profits les injonctions directes… Des injections létales feraient bien l’affaire. Merci de vous salir les mains de temps à autre.

Le catoblépas commence par les pieds …

Jean Langoncet dit: 19 mars 2025 à 3h44

Pline (VIII, 32) raconte qu’aux confins de l’Ethiopie, non loin des sources du Nil, habite le Catoblépas « bête de taille moyenne et de démarche paresseuse. La tête est remarquablement lourde et l’animal peine beaucoup pour la porter; elle penche toujours vers la terre. N’était cette circonstance, le Catoblépas en finirait avec le genre humain, car tout homme qui voit ses yeux, tombe mort. »

Caohlépas, en grec, veut dire « qui regarde vers le bas ». Cuvier a suggéré que le gnou (contaminé par le basilic et par les gorgones) inspira aux anciens le catoblépas. A la fin de La tentation de saint Antoine on lit :
« Le Catoblépas, buffle noir, avec une tête de porc tombant jusqu’à terre, et rattachée à ses épaules par un cou mince, long et flasque comme un boyau vidé. Il est vautré tout à plat; et ses pieds disparaissent sous l’énorme crinière à poils durs qui lui couvre le visage: gras, mélancolique, farouche, je reste continuellement à sentir sous mon ventre la chaleur de la boue. Mon crâne est tellement lourd qu’il m’est impossible de le porter. Je le roule autour de moi, lentement; et ma mâchoire entrouverte, j’arrache ave·c ma langue les herbes vénéneuses arrosées de mon haleine. Une fois je me suis dévoré les pattes sans m’en apercevoir. Personne, Antoine, n’a jamais vu mes yeux, ou ceux qui les ont vus sont morts. Si je relevais mes paupières, -mes paupières roses et gonflées,- tout de suite, tu mourrais. »

Jorge Luis Borges, Le livre des êtres imaginaires

rose dit: 19 mars 2025 à 4h33

Drôle (?) pck juste avant de m’endormir, n’ai pas écrit volontairement « par pertes et profits », et aussi « désolidalisez-vous ».
Chacun prend ses décisions. Liberté de conscience. Cela trace le chemin.

JC..... dit: 19 mars 2025 à 4h35

POUR SALUER LE RETOUR

Le retour de Sunita Williams et Butch Wilmore qui ont enfin regagné la terre ferme mardi soir après être restés coincés plus de neuf mois dans la Station spatiale internationale.

Soyez les bienvenus, les amis !

rose dit: 19 mars 2025 à 4h51

Les poules s’appellent rose et Juliette. Ce sont des poules Padoue. Leur intérêt est sur leur tête -coiffure de plumes superbe- de quoi parader.
Les photographie, avec Emma, écrivant en légende Poum poum padoue. Version allégée de la Pompadour ?
Il arrive, ils sont deux heureux à bosser là. Le premier toujours de bonne humeur. Lui adorable. Il dit « elles viennent de quelque part, on ne sait pas d’où. Comme Antoine. »
Lui ai couru après pour le féliciter, il avait disparu. Hier, ai rattrapé le coup avec des compliments. Surtout abalobée par la vivacité de sa réaction. Et lui ai signalé l’église en bas de Saint Saturnin d’Apt. Coté droit en montant. Aujourd’hui, je lui raconterai la clé de mon coffre-fort.
Hier, ai vu Madame Scorpion, qui était de mauvaise humeur,+++. Lorsquebje lui ai dit « je vais être milliardaire »elle m’a répondu « ça te sert à rien, tu t’en fous complètement ». Comment elle sait ça ? Elle sait tout. Je l’aime. On a ri, elle et moi. Comme des tordues. Ça ne s’oublie pas.
Emma a été chez la coiffeuse. Changement de tête. Heureuse ! Je lui ai chanté, à la coiffeuse, à tout le monde, à elle « ce soir nous irons danser ». En sautillant.
C’est le seul moment où elle ne râle pas pour qu’on lui lave les cheveux. Le matin, son aide-soignante m’avait expliqué comment elle passait trois jours à la convaincre.
Elle n’aura jamais -ce que j’ai moi- la coiffure des poules Padoue ; ses cheveux sont fins et soyeux. Pas comme la tempête après la bourrasque.

rose dit: 19 mars 2025 à 6h29

Je devrai le finir, mais je peine. Cela se termine par un assassinat, c’est tragique.
Terriblement romanesque, comme tout Kessel.
Elle, Lise, a beau lui dire je t’aime, lui, Doline a beau éprouver un élan irrépressible vers elle, les considérations politiques l’emportent sur leur désir amoureux. S’y rajoutent pour lui sa passion pour le journaliste, sa curiosité, son besoin de comprendre.
Crénom.
Ils n’ont pas encore vieilli.

rose dit: 19 mars 2025 à 6h30

pour le journalisme

Si l’on est honnête (c’est pas encore gagné) bien plus passionnant que le métier d’écrivain.

rose dit: 19 mars 2025 à 7h28

Vania est le diminutif hypocoristique de Yvan
Staretz est un espèce de mage.
Conjuration forcenée.
Raspoutine avait trop d’influence directe sur l’impératrice et indirecte, par le biais de sa femme « mon petit chéri, je te couvre de caresses », sur le tsar.
Il n’a pas voulu mourir.
Quand il fut mort, et ce fut loin, cet attentat, d’être une sinécure, sa chair resta vivante alors que sa tête avait fini par le quitter. Les conspirationnistes le jetèrent dans la Neva, dans l’eau glaciale, dans un trou qu’ils avaient repéré quelques jours avant l’assassinat.
J’irai voir là, dans mon programme et aussi le palais du prince Félix Youssoupoff où s’est ourdi ce crime.
Nous, les chrétiens, passons notre temps à prier. Ne vous demandez pas pourquoi.
Joseph Kessel, Les rois Aveugles. 1925

rose dit: 19 mars 2025 à 7h37

Rien sur Kiev, rien sur l’Ukraine.
Tout axé autour de Raspoutine.
La scène du tribunal, c’est comme aujourd’hui, du pipeau. Cela permet à Untel de se prendre pour le tribunal.
Un jour, Alexandra David-Neel, avec son moinillon dévoué, son goûteur, s’est hasardée dans un chemin périlleux.
En revenant au péril de leurs vies, elle écrivit qu’elle avait pris des risques, s’était perdue, avait mis leurs vies en danger. Cette intelligence de reconnaître ses erreurs ! Un mea culpa.
C’est marrant que tu aies besoin d’être à côté de moi, comme ça. Mais, rose, ah non. Pas rose.
Je ne te donnerai pas de la poudre d’escampette. C’est comme ça. Tant pis pour moi. Tant pis pour toi surtout. Sous ma plume, y avait toi, le doigt a écrit moi.
Life is going on. Je garde toute ma poudre d’escampette soigneusement. Serrée contre mon sein.
Quant à Georges Doline, lorsqu’il prend Lise, puisqu’elle se donne, il ne sait pas que c’est elle. Crénom des hommes, les capacités d’adaptation que cela nécessite de nous, les femmes. Enfin, Lise était prête, c’est déjà ça de gagné.

Maurice revient... dit: 19 mars 2025 à 7h47

Ouvrez « Orlando » de Virginia Woolf, et vous verrez qu’il est dédié à Vita Sackville-West.
Ouvrez « Séducteurs en Équateur » de Vita Sackville-West, et vous verrez, inversement, qu’il est dédié à Virginia Woolf.
Mais ça raconte quoi, le roman de V.Sackville-West ?
Eh bien, ça raconte un mariage, une tempête, un crime, un procès et une exécution.
Tout cela décrit avec une plume qui n’a rien à envier à celle de V.Woolf.
Qui a lu Woolf ? Tout le monde.
Qui a lu Sackville-West ? Personne, à part moi.

Claudio Bahia dit: 19 mars 2025 à 8h25

Qu’est-ce que j’apprend ? il y aurait bientôt une trêve ?? et peut-être un cessez-le-feu ? et des pourparlers ? Juste au moment ou Macron-got-his-gun et Oursoula von der hyène avaient tout préparé ! leur paquetage fait, le fusil graissé, les pieds déjà dans les étriers, prêts pour la charge ! Vous voyez comme moi la frustration de ces deux-là ??

Claudio Bahia dit: 19 mars 2025 à 8h38

renato dit: 18 mars 2025 à 13h12
D., vous n’arrivez même pas à être un pet fétide, mais pouvez très bien jouer un vomi sur un trottoir.

véja isso! ça vole haut dans les éthers, aujourd’hui! chez le Salviati de ces lieux.
Renato, tout de même, je sais que vous ne pouvez plus vous améliorer, les sommets sont déjà atteints, mais vous pourriez peut-être vous abstenir, si toutefois.

renato dit: 19 mars 2025 à 8h51

Claudio Bahia, vous devriez apprendre à suivre le fil, car je n’insulte jamais en premier. Je peux toutefois comprendre vos monomanies même si je ne sais pas si je dois les attribuer à l’âge ou à la colle. Bonne journée.

Jean Langoncet dit: 19 mars 2025 à 8h51

Monsieur Bahia tropicococo, serait-ce trop vous demander de prolonger votre intérêt pour les actualités jusqu’à Kiev ?

Paul Edel dit: 19 mars 2025 à 8h56

« Histoire de famille » ,roman de Vita Sackville- West publié dans les années 30 et traduit ne m’avait pas vraiment passionné. En revanche la correspondance de Virginia Woolf avec Sackville-West ,sur presque vingt ans est un document capital pour comprendre ces deux sensibilités deux intelligences avec des liens très forts qui se sont distendus.

renato dit: 19 mars 2025 à 8h57

Préférons l’ukrainien « Kyïv », rose, « Kiev » c’est le nom dan la langue de l’envahisseur.

renato dit: 19 mars 2025 à 9h03

J’ai lu Family History, en son temps. Pas vraiment passionnant c’est vrai, mais intéressant pour une perspective de l’environnement.

J J-J dit: 19 mars 2025 à 9h05

8.25 (j’apprends)… Iels voient à bin plus long terme, avec les Allemands… Iels n’y croivent pas à leurs trêves, et moij non plus. Poutine est aussi pire que Néta-Miaou et Trump réunifiés… Des Catoblépas…, toute cette bande de crevures et quelques autres, least but not last…
Vita SW ?… & Barbara Pym, Jean Rhys, Eudora Welty, Daaphné du Maurier, Catherine Mansfield, Elisabeth Goudge, Rosamond Lehmann, Minouch’ Gladsworthy, et toutes ces anciennes romancières épuisées, qui remontant néanmoins à la surface des puits, nous conjurent de ne point les oublier).
Bàv,

je cuide dit: 19 mars 2025 à 9h06

@rose Staretz est un espèce de mage.
cela me semble un peu « léger »pour définir ce personnage « de poids » dans la culture russe;
coùùe je cherchais un mot qui m’échappait pour me raconter mon rêve émouvant de la nuit passée,et qui relevait de la sphère théologique, j’ai cherché staretz sur wiki
voilà pour l’auguste patriarche:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Starets
merci;bonne journée

J J-J dit: 19 mars 2025 à 9h11

Hélas, les liens forts se distendent toujours au bout d’un certain temps, Paul… C’est la contre intuition majeure que l’on put naguère formuler à l’égard de la théorie de Mark Granovetter… Les étudiants de socio n’arrivaient pas à contre argumenter.

J J-J dit: 19 mars 2025 à 9h18

Moi je garde toujours mon estime pour renato M. Je ne vois vraiment pas ce qu’on a à lui reprocher de toutes parts, comme si de vivre à Colmar, le coeur toujours en Italie, devait constituer une tare. C’et un garçon courtois qui répond poliment à toutes les insultes gratuites. Et hyper cultivé en culture générale artistique, en outre… Ce qui est plutôt rare, sur cette chaîne, la plupart des erdélien.nes, le tarin abyssal toujours fourré dans la toile à poussière, à la recherche de quoi briller 2 minutes auprès de Passoul. Qui s’en soucie comme d’une guigne, de l’an 1948… De quoi ?

J J-J dit: 19 mars 2025 à 9h20

oups / ce qui est plutôt rare sur cette chaine, A LA DIFFERENCE de la plupart des, etc.

et alii dit: 19 mars 2025 à 9h26

depuis logtemps,je considère renato comme un des contributeurs les plus pertinents pour L’RDL,et je l’ai dit, non pour le flatter, ni pour qu’il me considère , mais pour qu’il soit lui considéré à la hauteur de son engagement dans les conversations

J J-J dit: 19 mars 2025 à 9h43

@ jzmn, qui vous mettez toujours à nu sans pb… Pourriez-vous remplacer Olivia Rosenthal (dont je n’ai lu qu’un roman qui ne m’avait pas vraiment convaincu naguère, une histoire de rennes à noël, je crois) dans les réponses au questionnaire de Bolano…, lequel nous change un brin de celui de Proust ?
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2025/03/18/le-questionnaire-de-bolano-olivia-rosenthal/
Merci de ne pas donner suite, lcé, si vous êtes en vacances en Catalogne. Si d’autres étaient intéressé.es par cette aventure, en revanche, aucun souci. Nous sommes là pour vous accueillir avec un brin d’élémentaire curiosité sur chaque memebre de cette étrange tribu… Moi, nonj, ne suisj pas très intéressé de moimême-j via cet entrelacs.
Bàv,

J J-J dit: 19 mars 2025 à 10h05

VOICI LE CADRAGE PROPOSE,

1 – Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ?

2 – Quelle est la différence entre ce mot et le mot « écrivain » ?

3 – Qu’est-ce que la littérature française ?

4 – Marcel Proust, Claude Simon ou Annie Ernaux ?

5 – Que pensez-vous de la « littérature mondiale » ?

6 – Emily Dickinson, Kafka ou Kae Tempest ?

7 – Quel est le meilleur roman de Victor Hugo ?

8 – Si vous l’aviez connue, qu’auriez-vous dit à Marguerite Duras ?

9 – Et au général de Gaulle ?

10 – Avez-vous déjà versé des larmes à cause de critiques adverses ?

11 – Avez-vous déjà volé un livre qui, à la lecture, ne vous a pas plu ? Qu’en avez-vous fait ?

12 – Avez-vous déjà marché dans le désert ? Si oui, pourquoi ?

13 – Avez-vous déjà vu des poissons multicolores dans l’eau ?

14 – Avez-vous déjà gravé quelque nom ou message sur un tronc d’arbre ou un mur ?

15 – De quoi vous souvenez-vous de votre enfance ?

16 – Collectionnez-vous les boules à neige ?

17 – Quelle est votre équipe de football favorite ? (Si vous n’en avez pas, vous pouvez répondre à la question de votre choix)

18 – À quels personnages de l’histoire universelle auriez-vous aimé ressembler ?

19 – Avez-vous beaucoup souffert par amour ? par haine ?

20 – Les listes de vente de vos livres sont-elles pour vous un objet de préoccupation ? (Si oui, pourquoi ?)

21 – Vous arrive-t-il de penser à vos lecteurs ? En quels termes, par exemple ?

22 – De tout ce que vos lecteurs vous ont dit, qu’est-ce qui vous a le plus touché.e ? Qu’est-ce qui vous a le plus énervé.e ?

23 – Qu’est-ce qui provoque l’ennui chez vous ?

24 – Écrivez-vous à la main ou seulement sur ordinateur ?

25 – En compagnie de qui aimeriez-vous vous retrouver dans l’au-delà ?

26 – Avez-vous cru, à un moment ou à un autre, verser dans la folie ?

27 – Qu’est-ce qui vous fait encore pleurer ?

28 – N’enlèveriez-vous pas quelques pages à La recherche du temps perdu ?

29 – Que dites-vous de ceux qui pensent que Houellebecq est le grand auteur de notre temps ?

30 – De qui suivez-vous le plus les conseils quand il s’agit d’écrire ?

31 – Quel écrivain francophone admirez-vous le plus profondément ? Et non francophone ?

32 – Peut-on sauver le monde ? (Si oui, pourquoi ?)

33 – Avez-vous confiance ? en quoi, en qui ?

34 – Qu’évoque pour vous le mot « posthume » [posthumus] ?

35 – Qu’est-ce que vous auriez aimé être au lieu d’écrivain ?

Phil dit: 19 mars 2025 à 10h12

Trente cinq questions et aucune sexuelle, vous perdez la main, dear jjj, en voie de sasseurisation. La peur de Virginia.

je cuide dit: 19 mars 2025 à 10h18

POSTHUME (même lien)
 » Plus précisément, c’est le rapport de la lecture à l’événement textuel qui est « structurellement posthume  [8] ». Question de crypte du texte, lequel, sans transparence, « offert et indéchiffrable », est l’événement d’« un texte qui ne s’arrive jamais [9] ». Et ne s’arrime jamais. Autrement dit, c’est question de styles – que Derrida, on le sait, met au pluriel pour tendre la tension au maximum. Dans Éperons. Les styles de Nietzsche, il détaille la scène du texte indéfiniment « ouvert et fermé », à partir de quoi s’annoncent la mort et le posthume :

[…] ce texte peut rester, s’il est cryptique et parodique (or je vous dis qu’il l’est, de bout en bout, et je peux vous le dire parce que cela ne vous avance à rien, et je peux mentir en l’avouant puisqu’on ne peut dissimuler qu’en disant la vérité, en disant qu’on dit la vérité), indéfiniment ouvert, cryptique et parodique, c’est-à-dire fermé, ouvert et fermé à la fois ou tour à tour  [10].

D. dit: 19 mars 2025 à 10h55

Sunita Williams et Butch Wilmore ont mangé des endives lyophilisées pendant 9 mois. Et ils vont très bien.

Jazzi dit: 19 mars 2025 à 11h04

1 – Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ?

Aucuns

2 – Quelle est la différence entre ce mot et le mot « écrivain » ?

Aucune

3 – Qu’est-ce que la littérature française ?

Celle de ma langue natale, mon unique patrie

4 – Marcel Proust, Claude Simon ou Annie Ernaux ?

Marcel Proust

5 – Que pensez-vous de la « littérature mondiale » ?

De belles promesses de voyages

6 – Emily Dickinson, Kafka ou Kae Tempest ?

Kafka

7 – Quel est le meilleur roman de Victor Hugo ?

Je n’en ai lu aucuns

8 – Si vous l’aviez connue, qu’auriez-vous dit à Marguerite Duras ?

Je l’ai eue au téléphone et je voulais l’interviewer sur ce qu’elle pensait de l’homosexualité masculine pour le Gai Pied (polémique à ce sujet sur la Maladie de la mort) mais comme elle ne voulait parler que de son dernier livre j’ai décliné le rendez-vous promotionnel.

9 – Et au général de Gaulle ?

Rien ! je serais devant lui aussi perplexe qu’une poule ayant découvert un couteau…

10 – Avez-vous déjà versé des larmes à cause de critiques adverses ?

Non, sinon de rires !

11 – Avez-vous déjà volé un livre qui, à la lecture, ne vous a pas plu ? Qu’en avez-vous fait ?

Ceux que j’ai volés m’ont toujours plus

12 – Avez-vous déjà marché dans le désert ? Si oui, pourquoi ?

Seulement à dos de chameaux dans le sud de la Tunisie pour la découverte touristique

13 – Avez-vous déjà vu des poissons multicolores dans l’eau ?

Oui

14 – Avez-vous déjà gravé quelque nom ou message sur un tronc d’arbre ou un mur ?

Non, même pas dans les pissotières

15 – De quoi vous souvenez-vous de votre enfance ?

De tout

16 – Collectionnez-vous les boules à neige ?

Non

17 – Quelle est votre équipe de football favorite ? (Si vous n’en avez pas, vous pouvez répondre à la question de votre choix)

18 – À quels personnages de l’histoire universelle auriez-vous aimé ressembler ?

Aucuns

19 – Avez-vous beaucoup souffert par amour ? par haine ?

J’ai eu une grande peine de coeur à 30 ans mais jamais de haine

20 – Les listes de vente de vos livres sont-elles pour vous un objet de préoccupation ? (Si oui, pourquoi ?)

Seulement les relevés de droits d’auteur : toujours trop maigres en ce qui me concerne, hélas !

21 – Vous arrive-t-il de penser à vos lecteurs ? En quels termes, par exemple ?

Pas vraiment mais j’écris pour être lu…

22 – De tout ce que vos lecteurs vous ont dit, qu’est-ce qui vous a le plus touché.e ? Qu’est-ce qui vous a le plus énervé.e ?

Les compliments exagérés me rendent confus les critiques sérieuses m’intéressent et les critiques excessives m’indiffèrent.

23 – Qu’est-ce qui provoque l’ennui chez vous ?

les autres, seul avec moi-même je ne m’ennuie jamais

24 – Écrivez-vous à la main ou seulement sur ordinateur ?

Sur ordinateur

25 – En compagnie de qui aimeriez-vous vous retrouver dans l’au-delà ?

Je souhaiterais plutôt que ce soit une bonne surprise !

26 – Avez-vous cru, à un moment ou à un autre, verser dans la folie ?

Oui, lourde hérédité dans ma famille !

27 – Qu’est-ce qui vous fait encore pleurer ?

Les livres plus rarement et surtout les films

28 – N’enlèveriez-vous pas quelques pages à La recherche du temps perdu ?

Non, il suffit de les sauter

29 – Que dites-vous de ceux qui pensent que Houellebecq est le grand auteur de notre temps ?

Pas grand chose

30 – De qui suivez-vous le plus les conseils quand il s’agit d’écrire ?

de mon intuition

31 – Quel écrivain francophone admirez-vous le plus profondément ? Et non francophone ?

Celui que je suis en train de lire avec plaisir et intérêt à chaque fois

32 – Peut-on sauver le monde ? (Si oui, pourquoi ?)

Le monde se sauvera bien tout seul mais pas l’humanité

33 – Avez-vous confiance ? en quoi, en qui ?

En la gentillesse et la bonté

34 – Qu’évoque pour vous le mot « posthume » [posthumus] ?

Une possibilité de trace

35 – Qu’est-ce que vous auriez aimé être au lieu d’écrivain ?

Rien d’autre et j’ai tout fait, semble t-il, pour ne pas devenir écrivain…

D. dit: 19 mars 2025 à 11h31

– Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ?

Manger

2 – Quelle est la différence entre ce mot et le mot « écrivain » ?

3 – Qu’est-ce que la littérature française ?

Aucune.

4 – Marcel Proust, Claude Simon ou Annie Ernaux ?

Proust. Évidemment.

5 – Que pensez-vous de la « littérature mondiale » ?

Beaucoup de choses.

6 – Emily Dickinson, Kafka ou Kae Tempest ?

Kafka.

7 – Quel est le meilleur roman de Victor Hugo ?

Demandez-lui.

8 – Si vous l’aviez connue, qu’auriez-vous dit à Marguerite Duras ?

Pourquoi ces lunettes ?

9 – Et au général de Gaulle ?

Merci infiniment.

10 – Avez-vous déjà versé des larmes à cause de critiques adverses ?

Non.

11 – Avez-vous déjà volé un livre qui, à la lecture, ne vous a pas plu ?

Non. Tu ne voleras point.

Qu’en avez-vous fait ?

12 – Avez-vous déjà marché dans le désert ? Si oui, pourquoi ?

Oui, mer de sable d’Ermenonville. On m’avait invité.

13 – Avez-vous déjà vu des poissons multicolores dans l’eau ?

Oui.

14 – Avez-vous déjà gravé quelque nom ou message sur un tronc d’arbre ou un mur ?

Oui. Des formules mystérieuses.

15 – De quoi vous souvenez-vous de votre enfance ?

D’une fille qui avait voulu voir mon zizi.

16 – Collectionnez-vous les boules à neige ?

Non.

17 – Quelle est votre équipe de football favorite ? (Si vous n’en avez pas, vous pouvez répondre à la question de votre choix)

Oui.

18 – À quels personnages de l’histoire universelle auriez-vous aimé ressembler ?

Louis XI.

19 – Avez-vous beaucoup souffert par amour ? par haine ?

Énormément.

20 – Les listes de vente de vos livres sont-elles pour vous un objet de préoccupation ? (Si oui, pourquoi ?)

Je sais pas.

21 – Vous arrive-t-il de penser à vos lecteurs ? En quels termes, par exemple ?

Ils ont raison de me lire parce que je suis intéressant et divertissant.

22 – De tout ce que vos lecteurs vous ont dit, qu’est-ce qui vous a le plus touché.e ? Qu’est-ce qui vous a le plus énervé.e ?

Je sais pu.

23 – Qu’est-ce qui provoque l’ennui chez vous ?

Christiane.

24 – Écrivez-vous à la main ou seulement sur ordinateur ?

Les deux.

25 – En compagnie de qui aimeriez-vous vous retrouver dans l’au-delà ?

Dieu.

26 – Avez-vous cru, à un moment ou à un autre, verser dans la folie ?

Non.

27 – Qu’est-ce qui vous fait encore pleurer ?

Un enfant handicapé et abandonné voulant partager avec moi son biscuit.

28 – N’enlèveriez-vous pas quelques pages à La recherche du temps perdu ?

Non. Surtout pas.

29 – Que dites-vous de ceux qui pensent que Houellebecq est le grand auteur de notre temps ?

Pourquoi pas après tout.

30 – De qui suivez-vous le plus les conseils quand il s’agit d’écrire ?

De ceux qui sont morts et on déjà écrit.

31 – Quel écrivain francophone admirez-vous le plus profondément ? Et non francophone ?

Trop complexe. Ça change tout le temps.

32 – Peut-on sauver le monde ? (Si oui, pourquoi ?)
Sans Jésus : NON. Demandez-vous pourquoi vous-même.

33 – Avez-vous confiance ? en quoi, en qui ? En Dieu ! Té !

34 – Qu’évoque pour vous le mot « posthume » [posthumus] ?

L’humus.

35 – Qu’est-ce que vous auriez aimé être au lieu d’écrivain ?

Cuisinier !

D. dit: 19 mars 2025 à 11h37

Et ceux qui pensent que je sais pas remplir un formulaire eh bien ils ont raison et je m’en fous.

FL dit: 19 mars 2025 à 11h51

Le numéro cit&é par A. Compagnon dans son cours sur Veuillot. C’est le numéro du mardi 30 septembre 1851.
(Il dit du 29 septembre mais il y a confusion entre la date de rédaction et celle de parution.)

On reconnaît le texte que le lit le professeur Compagnon dans son cours :

« Le paganisme règne depuis longtemps dans l’éducation, et de l’éducation il a passé dans les moeurs, non seulement dans l’éducation de la classe aisée mais également dans celle du peuple, où il fait en ce moment de lamentables progrès. »

Il parle de la lecture des « bons païens » comme dirait MC dans les classes de collèges et de lycées.

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6943072/f1.image

Jazzi dit: 19 mars 2025 à 12h14

Rectificatif à la question 14 – Avez-vous déjà gravé quelque nom ou message sur un tronc d’arbre ou un mur ?

Eté 1969.
J’ai 17 ans et j’ai été engagé en tant que réceptionniste à l’hôtel Saint-Christophe, un superbe **** niché dans les rochers rouges de l’Esterel en surplomb de la mer.
Sur le mur blanc de la petite cellule en sous-sol qui me servait de chambre j’ai écrit (de mémoire) et signé :

Ma vie n’a pas vingt ans
Et je ne sais que faire
Nous vivons dans des temps
Où règne la colère

Mon coeur n’a pas aimé
Il ne saurait le faire
Il sait que s’il le fait
Pour lui c’est la misère

Mes mains n’ont pas créées
A quoi cela nous sert
De tant nous fatiguer
Pour n’être que des serfs

La vie est un boulet
Dont il faut nous défaire

Jazzi dit: 19 mars 2025 à 12h25

Quand, l’année suivante, celle du bac de français pour moi, j’ai postulé à nouveau pour retrouver mon emploi saisonnier, le directeur, monsieur Philippe Dewaert, un belge efféminé et hystérique, qui ne pouvait terminer une phrase sans éclater nerveusement de rire me déclara : « Bien volontiers, Jacky, mais vous éviterez d’écrire sur les murs de votre chambre, car après votre dernier passage, malgré le très beau poème, nous avons la reblanchir entièrement, hihihihihihi !!!! »

renato dit: 19 mars 2025 à 12h27

Précision : Salò était le siège du ministère des Affaires étrangères ainsi que du Sous-secrétariat d’État à la propagande du ministère de la Culture populaire. Cependant, le nom de « République de Salò » vient du fait que c’est à cet endroit que se trouvait l’agence de presse qui diffusait les nouvelles et les communiqués de l’État fasciste factice. Ces derniers commençaient invariablement par « Salò + date » (« Salò Informe », etc.). Son véritable nom était « République sociale italienne ».

rose dit: 19 mars 2025 à 12h40

Emma, questionnaire
J J-J dit: 19 mars 2025 à 10h05
VOICI LE CADRAGE PROPOSE,1 – Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ?
Merci.

2 – Quelle est la différence entre ce mot et le mot « écrivain » ?
Il n’y a pas de différence.

3 – Qu’est-ce que la littérature française ?
Oh là, je ne peux pas répondre, je ne sais pas

4 – Marcel Proust, Claude Simon ou Annie Ernaux ?
Marcel Proust, c’est le seul que je connais.

5 – Que pensez-vous de la « littérature mondiale » ?
Je n’en pense rien.

6 – Emily Dickinson, Kafka ou Kae Tempest ?
J’en connais aucun.

7 – Quel est le meilleur roman de Victor Hugo ?
Les Misérables.

8 – Si vous l’aviez connue, qu’auriez-vous dit à Marguerite Duras ?
Moi j’aurais rien à lui dire à Marguerite Duras.

9 – Et au général de Gaulle ?
Qu’est ce que j’aurais pu lui dire moi ? Prenez votre retraite, y en a d’autres qui peuvent gouverner la France.

10 – Avez-vous déjà versé des larmes à cause de critiques adverses ?
Non. Je n’ai pas eu de critiques adverses.

11 – Avez-vous déjà volé un livre qui, à la lecture, ne vous a pas plu ? Non. Qu’en avez-vous fait ?

12 – Avez-vous déjà marché dans le désert ? On, jamais. Si oui, pourquoi ?

13 – Avez-vous déjà vu des poissons multicolores dans l’eau ?
Non, j’en ai vu mais pas des poissons multicolores.

14 – Avez-vous déjà gravé quelque nom ou message sur un tronc d’arbre ou un mur ?
Non.

15 – De quoi vous souvenez-vous de votre enfance ?
Qu’on était nombreux. Et mon père était très sévère.

16 – Collectionnez-vous les boules à neige ?
Non, je ne les collectionne pas.

17 – Quelle est votre équipe de football favorite ? (Si vous n’en avez pas, vous pouvez répondre à la question de votre choix)
L’OM de Marseille.

18 – À quels personnages de l’histoire universelle auriez-vous aimé ressembler ?
Oh la la, y en a aucun.

19 – Avez-vous beaucoup souffert par amour ? Non. par haine ? Non, non. Encore moins, deux fois non.

20 – Les listes de vente de vos livres sont-elles pour vous un objet de préoccupation ? (Si oui, pourquoi ?)
Non, pas du tout. Pour moi, c’est pas un sujet de préoccupation.

21 – Vous arrive-t-il de penser à vos lecteurs ? En quels termes, par exemple ?
Non.

22 – De tout ce que vos lecteurs vous ont dit, qu’est-ce qui vous a le plus touché.e ? Qu’est-ce qui vous a le plus énervé.e ?
Moi, ils ne m’ont rien dit parce que je ne les ai jamais vus

23 – Qu’est-ce qui provoque l’ennui chez vous ? Rien, je n’ai pas d’ennui.

24 – Écrivez-vous à la main ou seulement sur ordinateur ?
À la main seulement.

25 – En compagnie de qui aimeriez-vous vous retrouver dans l’au-delà ?
Wouf ça c’est…hésitation. Avec ton père, hein, avec Louis.

26 – Avez-vous cru, à un moment ou à un autre, verser dans la folie ?
Ben non, merci.

27 – Qu’est-ce qui vous fait encore pleurer ?
Y a plus rien qui me fait pleurer.

28 – N’enlèveriez-vous pas quelques pages à La recherche du temps perdu ?
Non.

29 – Que dites-vous de ceux qui pensent que Houellebecq est le grand auteur de notre temps ?
Là, je ne peux pas répondre.

30 – De qui suivez-vous le plus les conseils quand il s’agit d’écrire ?
De personne. Je n’écris que ce qui me vient personnel.

31 – Quel écrivain francophone admirez-vous le plus profondément ? Et non francophone ?
Personne.

32 – Peut-on sauver le monde ? (Si oui, pourquoi ?)
Non.

33 – Avez-vous confiance ? en quoi, en qui ?
Confiance en rien.
Confiance en moi-même.

34 – Qu’évoque pour vous le mot « posthume » [posthumus] ?
Ça veut dire que tu es mort et que l’on fait un discours sur toi.

35 – Qu’est-ce que vous auriez aimé être au lieu d’écrivain ?
Évêque.

Emma
J J-J dit: 19 mars 2025 à 10h05
VOICI LE CADRAGE PROPOSE,1 – Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ?
Merci.

2 – Quelle est la différence entre ce mot et le mot « écrivain » ?
Il n’y a pas de différence.

3 – Qu’est-ce que la littérature française ?
Oh là, je ne peux pas répondre, je ne sais pas

4 – Marcel Proust, Claude Simon ou Annie Ernaux ?
Marcel Proust, c’est le seul que je connais.

5 – Que pensez-vous de la « littérature mondiale » ?
Je n’en pense rien.

6 – Emily Dickinson, Kafka ou Kae Tempest ?
J’en connais aucun.

7 – Quel est le meilleur roman de Victor Hugo ?
Les Misérables.

8 – Si vous l’aviez connue, qu’auriez-vous dit à Marguerite Duras ?
Moi j’aurais rien à lui dire à Marguerite Duras.

9 – Et au général de Gaulle ?
Qu’est ce que j’aurais pu lui dire moi ? Prenez votre retraite, y en a d’autres qui peuvent gouverner la France.

10 – Avez-vous déjà versé des larmes à cause de critiques adverses ?
Non. Je n’ai pas eu de critiques adverses.

11 – Avez-vous déjà volé un livre qui, à la lecture, ne vous a pas plu ? Non. Qu’en avez-vous fait ?

12 – Avez-vous déjà marché dans le désert ? On, jamais. Si oui, pourquoi ?

13 – Avez-vous déjà vu des poissons multicolores dans l’eau ?
Non, j’en ai vu mais pas des poissons multicolores.

14 – Avez-vous déjà gravé quelque nom ou message sur un tronc d’arbre ou un mur ?
Non.

15 – De quoi vous souvenez-vous de votre enfance ?
Qu’on était nombreux. Et mon père était très sévère.

16 – Collectionnez-vous les boules à neige ?
Non, je ne les collectionne pas.

17 – Quelle est votre équipe de football favorite ? (Si vous n’en avez pas, vous pouvez répondre à la question de votre choix)
L’OM de Marseille.

18 – À quels personnages de l’histoire universelle auriez-vous aimé ressembler ?
Oh la la, y en a aucun.

19 – Avez-vous beaucoup souffert par amour ? Non. par haine ? Non, non. Encore moins, deux fois non.

20 – Les listes de vente de vos livres sont-elles pour vous un objet de préoccupation ? (Si oui, pourquoi ?)
Non, pas du tout. Pour moi, c’est pas un sujet de préoccupation.

21 – Vous arrive-t-il de penser à vos lecteurs ? En quels termes, par exemple ?
Non.

22 – De tout ce que vos lecteurs vous ont dit, qu’est-ce qui vous a le plus touché.e ? Qu’est-ce qui vous a le plus énervé.e ?
Moi, ils ne m’ont rien dit parce que je ne les ai jamais vus

23 – Qu’est-ce qui provoque l’ennui chez vous ? Rien, je n’ai pas d’ennui.

24 – Écrivez-vous à la main ou seulement sur ordinateur ?
À la main seulement.

25 – En compagnie de qui aimeriez-vous vous retrouver dans l’au-delà ?
Wouf ça c’est…hésitation. Avec ton père, hein, avec Louis.

26 – Avez-vous cru, à un moment ou à un autre, verser dans la folie ?
Ben non, merci.

27 – Qu’est-ce qui vous fait encore pleurer ?
Y a plus rien qui me fait pleurer.

28 – N’enlèveriez-vous pas quelques pages à La recherche du temps perdu ?
Non.

29 – Que dites-vous de ceux qui pensent que Houellebecq est le grand auteur de notre temps ?
Là, je ne peux pas répondre.

30 – De qui suivez-vous le plus les conseils quand il s’agit d’écrire ?
De personne. Je n’écris que ce qui me vient personnel.

31 – Quel écrivain francophone admirez-vous le plus profondément ? Et non francophone ?
Personne.

32 – Peut-on sauver le monde ? (Si oui, pourquoi ?)
Non.

33 – Avez-vous confiance ? en quoi, en qui ?
Confiance en rien.
Confiance en moi-même.

34 – Qu’évoque pour vous le mot « posthume » [posthumus] ?
Ça veut dire que tu es mort et que l’on fait un discours sur toi.

35 – Qu’est-ce que vous auriez aimé être au lieu d’écrivain ?
Évêque.

rose dit: 19 mars 2025 à 12h45

passage, malgré le très beau poème, nous avons la reblanchir entièrement, hihihihihihi !!!! »
Ils auraient pu l’encadrer. C’eût été un choix éditorial.
Après les clients auraient dit « on veut la chambre du poème. Celle du sous-sol. »

et alii dit: 19 mars 2025 à 13h23

Maria ou le malheur d’être femme (Maria: or, The Wrongs of Woman) de l’écrivaine britannique Mary Wollstonecraft, est une suite romancée, inachevée, de son essai politique révolutionnaire Défense des droits de la femme (1792). Maria ou le malheur d’être femme est publié de façon posthume en 1798 par son mari, William Godwin, et est souvent considéré comme son œuvre féministe la plus radicale1.

et alii dit: 19 mars 2025 à 13h31

es exemples d’oeuvres posthumes sont multiples; ainsi, Ecce Homo de Friedrich Nietzsche, Gaspard de la nuit d’Aloysius Bertrand, La mort heureuse d’Albert Camus et 2666 de Roberto Bolaño ont tous été publiés —et reconnus comme de grands textes— après la mort de leurs auteurs.
in
Littératures d’outre-tombe: ouvrages posthumes et esthétiques contemporaines
https://oic.uqam.ca/publications/publication/litteratures-doutre-tombe-ouvrages-posthumes-et-esthetiques-contemporaines-salon-double

et alii dit: 19 mars 2025 à 13h35

Il est intéressant de rappeler que Nietzsche lui-même avait la certitude d’être «né posthume»: est-il possible alors d’écrire de façon «prophétique», en s’adressant au futur? Peut-on être contemporain d’un peuple à venir?
c’est en l’apprenant que j’ai découvert cette problematique:

et alii dit: 19 mars 2025 à 13h39

Marius Conceatu met au jour un véritable «jeu de lecture» qui peut faire d’une oeuvre posthume un texte contemporain et d’un texte contemporain une oeuvre posthume. Il affirme en effet, au terme de l’analyse croisée de deux textes aux conditions de publication fort différentes, que «le contemporain est une question de réception, tenant d’une concordance heureuse entre une œuvre et la sensibilité du lecteur momentané».

et alii dit: 19 mars 2025 à 14h01

posthume suite même lien:
Le Passé défini, un journal rédigé par Jean Cocteau à l’attention des lecteurs de l’an 2000; une oeuvre pensée dès sa rédaction pour un public pas encore né, dans un mouvement particulier analysé par El Gharbie.

renato dit: 19 mars 2025 à 14h04

« Claudio Bahia il est brésilien comme moi je suis pape ! »

Et moi, évêque in partibus infidelium !

et alii dit: 19 mars 2025 à 14h19

« Persuasion est le dernier roman achevé par Jane Austen. Publié posthumément en décembre 1817, quoique daté de 1818, il est regroupé en un volume double avec Northanger Abbey. Succès de librairie l’année de sa parution, le livre tombera ensuite pendant quelques temps dans l’oubli avant d’être récupéré en 1832 et d’entamer une période de succès encore inachevée aujourd’hui. »

et alii dit: 19 mars 2025 à 14h21

c’est bien connu:
« “Le Premier Homme” est le dernier roman inachevé d’Albert Camus, découvert après sa mort en 1960 dans un accident de voiture. Cette œuvre posthume offre un regard profondément introspectif sur l’identité et les origines de l’auteur,

Paul Edel dit: 19 mars 2025 à 14h27

A propos de posthume: son médecin lui ayant appris qu’il avait un cancer qui ne lui laissait pas beaucoup de temps, Jacques Audiberti a tenu un journal de ses promenades dans le Paris qu’il aime.. et dans ses nombreux souvenirs, c’est « Dimanche m’attend ». Déjà parler de sa mort comme d’un dimanche, c’est bien lui. Mais il a retravaillé et remanié son texte assez longtemps . Il est mort un samedi alors que ce « Dimanche m’attend » a été publié la semaine suivante. Dernier détail, il est mort après avoir dit: « marre..marre…marre..

et alii dit: 19 mars 2025 à 14h30

mémoire écriture
Pourtant, écrire à la main serait plus bénéfique que la dactylographie – à l’ordinateur ou à la machine à écrire – pour le cerveau. Une nouvelle étude de l’université norvégienne de sciences et de technologie (NTNU), publiée dans la revue Frontiers in Psychology, rapporte qu’écrire à la main augmenterait davantage la connectivité cérébrale que taper sur un clavier…

Jazzi dit: 19 mars 2025 à 14h33

Merci, JJJ.
Votre questionnaire m’a permis d’ajouter un nouveau « cut up » sur mes dix-sept ans, à la section littéraire du blog du léZard…

et alii dit: 19 mars 2025 à 14h35

vous vouliez du sexe:en voilà:
Queer As Us
Our Story — Live
Dans 2 jours : Vendredi 21 mars 2025 19:00 → 23:00

Le Centre Wallonie-Bruxelles vous invite à une soirée 100% Queer avec une Carte Blanche de Frank Lamy avec Lea Lootgieter & Pauline Paris (autrices du livre Les Dessous lesbiens de la chanson), La Péquenaude et Franky Gogo.

J J-J dit: 19 mars 2025 à 15h08

10.12 Quelques addenda au questionnaire Bolano pour dirfil et ma soeur Virgine (et tou.tes erdélien?nes, si intéressé.es… en ce cas, remplacer le termes homo par hétéro ; femme par homme, etc.) :

1 bis – quel terme préférez-vous pour vous qualifier ; pédéraste, gay, tante, inverti, homo(sexuel), sodomite ? /// gouine ? copine ? lesbienne ? gomorrhéenne ? homo(sexuelle) ?
2 bis – depuis quel âge vous êtes vous sentie homo(sexuel.le) ?
3 bis – à quel âge avez-vous eu votre premier rapport sexuel avec une autre personne ?
4 bis – avez-vous été abusé.e dans votre enfance ? Si oui, par qui ?
5 bis – combien avez-vous eu de trixes durant votre vie ?
6 bis- avez-vous jamais eu envie d’essayer de coucher avec une femme ? (un homme ?)
7 bis – avez-vous essayé de le faire ?
8 bis – aimez-vous la pornographie en ligne ?
9 bis – selon vous, l’amour est-il compatible avec la pornographie ?
10 bis- peut-on aimer quelqu’un sans jamais baiser avec ?
11 bis – êtes-vous (d’origine) juif/juive ?
—–
Serviteur,

MC dit: 19 mars 2025 à 16h08

Fl «  les bons païens » sont me semble-t-il une expression des Bons Peres. Voir la dessus E de Damville….

Maurice revient... dit: 19 mars 2025 à 17h26

« Quand le troisième âge touche à l’incontinence, au gâtisme, à la surdité et à la solitude, pour ne rien dire de la pauvreté si souvent jointe en prime, la compassion ne relève plus de la charité mais de la gérontologie pratique ».
Albert Cossery (Les hommes oubliés de Dieu).

Chantal dit: 19 mars 2025 à 17h42

1 – Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ?
Gommes

2 – Quelle est la différence entre ce mot et le mot « écrivain » ?
L’un efface, l’autre ancre dans le temps

3 – Qu’est-ce que la littérature française ?
Un ensemble hétéroclite et normé des écrits de métropole et d’Outremonde

4 – Marcel Proust, Claude Simon ou Annie Ernaux ?
Claude Simon

5 – Que pensez-vous de la « littérature mondiale » ?
Autrefois propice à la mise en avant des particularismes, elle temps à trouver des codes compréhensibles par un maximum de lecteurs

6 – Emily Dickinson, Kafka ou Kae Tempest ?
Kafka & Kae Tempest

7 – Quel est le meilleur roman de Victor Hugo ?

Les misérables

8 – Si vous l’aviez connue, qu’auriez-vous dit à Marguerite Duras ?

Tu est petite mais on se souviendra de ton passage

9 – Et au général de Gaulle ?

Pourquoi écriviez vous autant à propos de votre manque de moyens militaires à votre mère avant-guerre ? ( personne d’autre à se confier ?)

10 – Avez-vous déjà versé des larmes à cause de critiques adverses ?
Des fois, mais je me cache.

11 – Avez-vous déjà volé un livre qui, à la lecture, ne vous a pas plu ?

Jamais car il y en a tant dans les boîtes à livres, mais celui qui m’a le plus énervée c’est l’Éphitalame de Jacques Chardonne.

Qu’en avez-vous fait ?

Je l’ai donné à ma belle mère

12 – Avez-vous déjà marché dans le désert ? Si oui, pourquoi ?

Sur les berges d’un lac salé en Utah, je voulais voir si c’était presque comme la vie sur la lune. Tout est bouffé par le sel, c’est vraiment tout blanc et la réverbération est totale.

13 – Avez-vous déjà vu des poissons multicolores dans l’eau ?
Oui en plongeant dans les corails aux Maldives

14 – Avez-vous déjà gravé quelque nom ou message sur un tronc d’arbre
ou un mur ?

Pour avoir la paix j’ai écrit sur la porte de ma chambre : « Attention, génie au travail ». 5 je suis l’aînée de cinq enfants turbulents.

15 – De quoi vous souvenez-vous de votre enfance ?
De l’odeur de cigarillos Mercator et de la boîte à chocolats de mon grand-père.

16 – Collectionnez-vous les boules à neige ?
Non, c’est trop tarte

17 – Quelle est votre équipe de football favorite ? (Si vous n’en avez pas, vous pouvez répondre à la question de votre choix)

18 – À quels personnages de l’histoire universelle auriez-vous aimé ressembler ?

Marie Stuart ( mais c’est risqué )

19 – Avez-vous beaucoup souffert par amour ? par haine ?

N’ayant pas eu une éducation conventionnelle il n’est pas toujours aisé de se faire accepter, j’ai essuyé pas mal de moqueries entre 15 et 20 ans. Et cette adaptation n’a pas servi à grand chose, l’effort consenti pour avoir liberté d’action et adoubement par les autres m’est retombée sur le nez.

20 – Les listes de vente de vos livres sont-elles pour vous un objet de préoccupation ? (Si oui, pourquoi ?)

J’ai pas trop envie de me confronter à cette galère j’écris sur une plateforme.

21 – Vous arrive-t-il de penser à vos lecteurs ? En quels termes, par exemple ?

J’aimerais les faire rire et les intéresser par des vues insolites, mais les feedback sont rares

22 – De tout ce que vos lecteurs vous ont dit, qu’est-ce qui vous a le plus touché.e ? Qu’est-ce qui vous a le plus énervé.e ?

On m’a souvent dit que je n’écrivais pas pour un public très large, car je suis parfois trop imprégnée par ce que j’ai lu avant, ce sont des clins d’yeux. Celui qui m’a le plus énervée c’est un directeur de théâtre qui voulait changer mon personnage principal. La tension dramatique de la fille hors des clous et qui refuse toute planche de salut ( je trouvais çà intéressant, un naufrage total. Il voulait que je change çà en amour rédempteur. Trop classique à mon goût et mièvre.

23 – Qu’est-ce qui provoque l’ennui chez vous ?

L’immobilisme

24 – Écrivez-vous à la main ou seulement sur ordinateur ?

Les deux, mais quand je cherche à prendre de la hauteur je dessine sur un calepin des boucles des visages et des fleurs

25 – En compagnie de qui aimeriez-vous vous retrouver dans l’au-delà ?

Marie Madeleine

26 – Avez-vous cru, à un moment ou à un autre, verser dans la folie ?

Quand j’oublie mes affaires et que par surchauffe d’idées je marche sans voir les gens ni les autos ( c’est dangereux )

27 – Qu’est-ce qui vous fait encore pleurer ?

Remuer les cendres dans un vieux poêle, çà me rappelle les vacances de Pâques dans l’atelier tout froid en béton avec des couvertures pleines de poussière.

28 – N’enlèveriez-vous pas quelques pages à La recherche du temps perdu ?

Je ne sais pas lesquelles, mon grand-père en prison a traduit à la recherche du temps perdu en braille, il n’en disait pas que du bien à table, du coup je n’ai rein lu de Proust

29 – Que dites-vous de ceux qui pensent que Houellebecq est le grand auteur de notre temps ?

Qu’il est sinistre mais à lire au second degré.

30 – De qui suivez-vous le plus les conseils quand il s’agit d’écrire ?

Ceux qui rigolent en disant que je suis l’auteur belge le moins prolifique pour que je me pose moins de questions.

31 – Quel écrivain francophone admirez-vous le plus profondément ? Et non francophone ?

Ca change avec l’humeur, mais je dirais Ananda Devi. Emily Brontë.

32 – Peut-on sauver le monde ? (Si oui, pourquoi ?)

Non, c’est trop difficile, regardez Sisyphe … ( et pour le moment ceux qui sont en capacité sont trop cupides )

33 – Avez-vous confiance ? en quoi, en qui ?

33 ? C’est pas l’âge du Christ ? lol.

34 – Qu’évoque pour vous le mot « posthume » [posthumus] ?

Ce qui reste après ( pas grand chose un petit tas de feuilles mortes)

35 – Qu’est-ce que vous auriez aimé être au lieu d’écrivain ?

Astronaute

Patrice Charoulet dit: 19 mars 2025 à 17h53

VIRGINIE DESPENTES

Je lis que Virginie Despentes fut membre du jury Goncourt et en démissionna en 2020.
La question que je me pose et que je pose est la suivante : Comment se fait-il que ce jury ait pu la coopter ?

Jean Langoncet dit: 19 mars 2025 à 18h40

@D. dit: 18 mars 2025 à 20h26
Mort aux blattes !

Le plus con d’entre nous, c’est quand même Calimero ; après le Catoblépas, auquel je ressemble comme deux gouttes d’eau

J J-J dit: 19 mars 2025 à 18h46

@ Votre addenda, on s’en passera, JJ-J.
On attend juste les réponses de Phil, notre dirfil, un voyeur jamais rassasié, amateur des correspondances de Morand/chardonne et des enkulades entre les grands écrivains catholiques et PRATIQUANTS, surtout.
Ce qui vous classe l’internaute, un brin ! Sûr.

nb/ Bravo à jzmn, D., Emma et Chantal pour le Roberto posthumus, qui n’en demandait pas tant.

J J-J dit: 19 mars 2025 à 18h48

@ auquel je ressemble comme deux gouttes d’eau
Ah non, JL ! pas d’accord !… c’est à moij qu’il ressemble le plus, hein ! Faudrait pas trop charrier avec les fusils à tirer dans les coins par en bas, merd’alhors !

rose dit: 19 mars 2025 à 18h58

« Quand le troisième âge touche à l’incontinence, au gâtisme, à la surdité et à la solitude, pour ne rien dire de la pauvreté si souvent jointe en prime […]

Oubli des cris, et gémissements, et pire encore, oubli des grincements de dents. Atroce.

J J-J dit: 19 mars 2025 à 19h01

Bob Dylan, un increvable jumeau… apparemment !
Bon alors, @ chacun son calvaire, moi je dis…

et alii dit: 19 mars 2025 à 19h09

Tose, est-ce Clopine qui en a fait ce portRait?
vous êtes déprimée ,pas possible!voyeZ un « psy » Un vrai, pas un « mon psychiatre « comme j’entends dire
par les « femmes sous influences »

Bernard dit: 19 mars 2025 à 19h13

En Europe :
Les blancs sont trop vieux, ils sont le passé.
Les basanés et les noirs sont trop jeunes, ils sont le futur.
D’où le dilemme :
Entre le Grand Remplacement ou le Grand Vieillissement, l’Europe doit choisir. Il y va de l’avenir de cet ex-vieux-futur-jeune-continent qu’on appelle EUROPA.

Soleil vert dit: 19 mars 2025 à 19h17

Patrice Charoulet dit: 19 mars 2025 à 17h53
VIRGINIE DESPENTES

Je lis que Virginie Despentes fut membre du jury Goncourt et en démissionna en 2020.
La question que je me pose et que je pose est la suivante : Comment se fait-il que ce jury ait pu la coopter ?

C’est difficile à expliquer. Elle déclare s’inspirer de l’américain Bukowsky. Le temps jugera. En tout cas on ne pourra pas accuser les jurés Goncourt et Femina de conservatisme

renato dit: 19 mars 2025 à 19h21

1 – Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ?
Action.

2 – Quelle est la différence entre ce mot et le mot « écrivain » ?
L’usage du temps.

3 – Qu’est-ce que la littérature française ?
Une littérature parmi tant d’autres.

4 – Marcel Proust, Claude Simon ou Annie Ernaux ?
Claude Simon.

5 – Que pensez-vous de la « littérature mondiale » ?
Ce sont les tant d’autres. Cela dit, intéressantes différences.

6 – Emily Dickinson, Kafka ou Kae Tempest ?
Kafka (Qui casca l’asino)

7 – Quel est le meilleur roman de Victor Hugo ?
Pourquoi choisir ?

8 – Si vous l’aviez connue, qu’auriez-vous dit à Marguerite Duras ?
Relisez Blanchot attentivement.

9 – Et au général de Gaulle ?
Rien.

10 – Avez-vous déjà versé des larmes à cause de critiques adverses ?
Non.

11 – Avez-vous déjà volé un livre qui, à la lecture, ne vous a pas plu ?
Non.

Qu’en avez-vous fait ?
Puisque cela ne s’est pas produit.

12 – Avez-vous déjà marché dans le désert ? Si oui, pourquoi ?
Oui, Tassili — pour l’art rupestre préhistorique.

13 – Avez-vous déjà vu des poissons multicolores dans l’eau ?
Oui, dans l’aquarium de Milan.

14 – Avez-vous déjà gravé quelques nom ou message sur un tronc d’arbre ou un mur ?
Non.

15 – De quoi vous souvenez-vous de votre enfance ?
Pinocchio (un jouet qui était plus haut que moi).

16 – Collectionnez-vous les boules à neige ?
Non.

17 – Quelle est votre équipe de football favorite ? (Si vous n’en avez pas, vous pouvez répondre à la question de votre choix)
Pas d’équipe favorite, mais une certaine admiration pour Reinhold Messner ;

18 – À quels personnages de l’histoire universelle auriez-vous aimé ressembler ?
J’ai déjà du mal à me ressembler !

19 – Avez-vous beaucoup souffert par amour ? par haine ?
Ça aurait été une perte de temps.

20 – Les listes de vente de vos livres sont-elles pour vous un objet de préoccupation ? (Si oui, pourquoi ?)
Je n’ai pas de livres dont me soucier. Une fois à cause d’une photo qu’illustrait un mon papier, une revue fut censurée au Japon, ce qui m’a beaucoup amusé.

21 – Vous arrive-t-il de penser à vos lecteurs ? En quels termes, par exemple ?
Lorsque je publiais, il m’arrivait de penser que les gens qui me lisaient avaient du temps à perdre.

22 – De tout ce que vos lecteurs vous ont dit, qu’est-ce qui vous a le plus touché.e ? Qu’est-ce qui vous a le plus énervé.e ?
Je n’ai jamais sollicité une opinion relativement à mes papiers, et ne tenais pas en compte celles qui arrivaient non sollicitées.

23 – Qu’est-ce qui provoque l’ennui chez vous ?
Les conversations qui se prolongent plus que nécessaire.

24 – Écrivez-vous à la main ou seulement sur ordinateur ?
Les deux.

25 – En compagnie de qui aimeriez-vous vous retrouver dans l’au-delà ?
Mon premier chien, le Groenendael que mon père acheta à ma naissance.

26 – Avez-vous cru, à un moment ou à un autre, verser dans la folie ?
Non, bien que certains croient que c’est mon état naturel.

27 – Qu’est-ce qui vous fait encore pleurer ?
Les chiens et les chats abandonnés.

28 – N’enlèveriez-vous pas quelques pages à La recherche du temps perdu ?
Proust l’a créée telle qu’elle est.

29 – Que dites-vous de ceux qui pensent que Houellebecq est le grand auteur de notre temps ?
Je suis très patient et je n’aime pas les classements, mais je suis très patient.

30 – De qui suivez-vous le plus les conseils quand il s’agit d’écrire ?
Valery conseillait de ne pas employer de mots trop long (beaucoup de syllabes) ; Gadda de prêter attention à l’orthographe, ce que je fais en italien.

31 – Quel écrivain francophone admirez-vous le plus profondément ? Et non francophone ?
C’est selon le moment.

32 – Peut-on sauver le monde ? (Si oui, pourquoi ?)
Le monde veut-il être sauvé ?

33 – Avez-vous confiance ? en quoi, en qui ?
Oui, en celles et ceux en qui j’ai confiance.

33 ? C’est pas l’âge du Christ ?
C’est ce qu’ils disent.

34 – Qu’évoque pour vous le mot « posthume » [posthumus] ?
Pustule ?!

35 – Qu’est-ce que vous auriez aimé être au lieu d’écrivain ?
Je ne suis pas écrivain.

Chaloux dit: 19 mars 2025 à 19h26

Je trouve ça tout de même un peu limite. Tête de c… un jour, tête de c… toujours.

« Je trouve beaucoup d’excuses à votre mère, oui. Elle aime la paix avant tout, et pas le conflit… Mais nous, c’est moins sûr, même si nous aimons plus les enfants juifs et arabes que la survie de l’Etat d’Israël. »

et alii dit: 19 mars 2025 à 19h49

au fait
« et, assis à la terrasse, bien en vue, il se mit à lire son article nécrologique, en buvant un bock et en riant sous ses lunettes où brillaient des yeux malicieux. Et pourtant, cette mort anthume, s’il m’est permis de forger ce barbarisme, joua plus d’un tour au musicien : ce ne fut que vingt-huit ans après l’apparition de la Fille de Madame Angot que Lecocq fut nommé Chevalier de la Légion d’Honneur; le ruban rouge ne lui fut conféré qu’en 1900. Le ministre de l’instruction publique croyait que Lecocq ne faisait plus depuis longtemps partie du nombre des vivants. L. Schneider, Les Maîtres de l’opérette française, Lecocq, 1924, p. 243.
CNRTL
Néologisme forgé par Alphonse Allais, anthume est formé à partir de l’antonyme posthume, hypothétiquement issu du latin post humus signifiant « après la mise en terre ». Le préfixe post- est inversé par ante-, signifiant « avant » en latin.

renato dit: 19 mars 2025 à 20h00

À propos de « Qui casca l’asino »

Cette expression est utilisée lorsqu’on fait face à une situation qui pourrait entraîner des problèmes. Parfois, un âne, lorsqu’il doit traverser un pont, peut s’emmêler les pattes et trembler, risquant ainsi de tomber.

rose dit: 19 mars 2025 à 20h07

Michèle/rose
J J-J dit: 19 mars 2025 à 10h05
VOICI LE CADRAGE PROPOSE,1 – Quel est le premier mot qui vous vient à l’esprit ?
Amour

2 – Quelle est la différence entre ce mot et le mot « écrivain » ?
L’infini.

3 – Qu’est-ce que la littérature française ?
Une évolution, marquée, dans le temps.

4 – Marcel Proust, Claude Simon ou Annie Ernaux ?
Claude Simon pour l’Acacia, et son père, mort, au pied d’un arbre.

5 – Que pensez-vous de la « littérature mondiale » ?
Elle est éminemment variée : j’aime les russes, les américains, les haïtiens

6 – Emily Dickinson, Kafka ou Kae Tempest ?
Émily Dickinson que je connais à peine.

7 – Quel est le meilleur roman de Victor Hugo ?
Les Misérables. Forever.

8 – Si vous l’aviez connue, qu’auriez-vous dit à Marguerite Duras ?
Marguerite, ne t’en fais pas, je vais t’emmener revoir le Mékong.

9 – Et au général de Gaulle ?
Mon Général, restez.

10 – Avez-vous déjà versé des larmes à cause de critiques adverses ?
J’ai eu grand nombre de critiques adverses. Je ne crois pas avoir pleuré.

11 – Avez-vous déjà volé un livre qui, à la lecture, ne vous a pas plu ?
Non. Je ne vole pas de livres.
Qu’en avez-vous fait ?

12 – Avez-vous déjà marché dans le désert ? Oui, en Bolivie. Si oui, pourquoi ? Pour visiter le grand salar d’Uyuni en Bolivie. Je voulais voir les observatoires situés dans le grand désert d’Atacama au nord du Chili. Pas de réservation, pas d’entrée, alors j’ai tiré au nord.

13 – Avez-vous déjà vu des poissons multicolores dans l’eau ?
Oui, j’en ai vu des multicolores. Dans l’aquarium d’eau de mer que le père de mes enfants a construit, lorsque ma fille aînée est née. Des amphiprions et des demoiselles.

14 – Avez-vous déjà gravé quelque nom ou message sur un tronc d’arbre ou un mur ?
Non, je ne pense pas.

15 – De quoi vous souvenez-vous de votre enfance ?
J’ai ce souvenir merveilleux de ma mère ayant cuisiné une tarte aux pommes, l’ayant mise sur le rebord légèrement en pente de la fenêtre de la cuisine, 11 villa Suzanne et de la tarte se retrouvant dans le jardin. Ce rire heureux des trois enfants et de ma mère ! J’ai eu une enfance éminemment heureuse, une adolescence difficile, une vie d’adulte chaotique. Je rentre dans une vieillesse heureuse, avec grand calme et sérénité. Je ferme la boucle.

16 – Collectionnez-vous les boules à neige ?
Non, je ne les collectionne pas.

17 – Quelle est votre équipe de football favorite ? (Si vous n’en avez pas, vous pouvez répondre à la question de votre choix)
L’OM de Marseille.

18 – À quels personnages de l’histoire universelle auriez-vous aimé ressembler ?
À la grande Catherine de Russie. D’ailleurs, je serais historienne d’art au musée de l’Ermitage à Saint Petersbourg.

19 – Avez-vous beaucoup souffert par amour ? Épouvantablement. par haine ? Aussi, mais moins. J’éradique plus facilement la haine (qui rouille) que le chagrin d’amour. Je suis un cœur d’artichaut.

20 – Les listes de vente de vos livres sont-elles pour vous un objet de préoccupation ? (Si oui, pourquoi ?)
Non, pas du tout. Pour moi, ce n’est pas un sujet de préoccupation, je ne vends pas.

21 – Vous arrive-t-il de penser à vos lecteurs ? En quels termes, par exemple ?
Je n’ai pas de lecteurs hormis moi-même. Je ne sais pas encore si je ferai comme ma mère qui a tout jeté de ses écrits. Pour que personne ne les lise.

22 – De tout ce que vos lecteurs vous ont dit, qu’est-ce qui vous a le plus touché.e ? Qu’est-ce qui vous a le plus énervé.e ?

23 – Qu’est-ce qui provoque l’ennui chez vous ?
Je n’éprouve quasiment jamais de l’ennui. Une fois en 2006, c’était mortel. Je suis beaucoup en activité, je lis, je range, je dors. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer.

24 – Écrivez-vous à la main ou seulement sur ordinateur ?
À la main seulement. Sauf sur ce blog.

25 – En compagnie de qui aimeriez-vous vous retrouver dans l’au-delà ?
Je serai avec Saint Pierre, c’est la destinée, au portail d’entrée.

26 – Avez-vous cru, à un moment ou à un autre, verser dans la folie ?
Non, dans le chagrin/versus le désespoir, oui, trois fois.

27 – Qu’est-ce qui vous fait encore pleurer ?
Je ne pleure plus. Ou si peu.

28 – N’enlèveriez-vous pas quelques pages à La recherche du temps perdu ?
Non, à le lire, je le lirai en entier. Et pas de fluo, bordel.

29 – Que dites-vous de ceux qui pensent que Houellebecq est le grand auteur de notre temps ?
Bof. Je rigole. Autant que pour la troisième guerre mondiale.

30 – De qui suivez-vous le plus les conseils quand il s’agit d’écrire ?
Je ne suis pas une femme sous influence, et pire, je n’éprouve aucun désir d’influencer qui que ce soit. Je suis pour la pluralité des idées, des opinions, des caractères et des personnalités.

31 – Quel écrivain francophone admirez-vous le plus profondément ? Et non francophone ?
Mon Joseph Kessel, hein. Comme il ne pourrait pas aller en cure de désintoxication à l’hôpital américain de Neuilly, je le supplierai à genoux d’arrêter de boire. Et s’il choisirait de mourir, je l’enverrai dormir à l’Armée du Salut.

32 – Peut-on sauver le monde ? (Si oui, pourquoi ?)
Oui.
Heureusement.
À quoi cela servirait-il de vivre sinon ?
Avec quoi, plutôt que pourquoi : avec l’amour. L’amour sauve le monde.

33 – Avez-vous confiance ? en quoi, en qui ?
Confiance en la vie : la vie est un miracle.
Confiance en moi-même, j’apprends doucement, ça rentre.

34 – Qu’évoque pour vous le mot « posthume » [posthumus] ?
Sous la dalle. C’est tout à fait tragique.
Tu ne seras plus là pour dire ton point de vue.

35 – Qu’est-ce que vous auriez aimé être au lieu d’écrivain ?
Jardinier. Au féminin. J’aurais créé des jardins.

rose dit: 19 mars 2025 à 20h12

Je cuide

Je ne suis pas déprimée une seconde.
À deux chambres de celle de ma mère, une femme a crié non stop tout l’après-midi.
Ce fut cauchemardesque.
Dans la salle de restaurant, une autre, pas aujourd’hui, grince des dents, c’est atroce.

Personne ne me dit allez voir un psy.
Je me prends en charge seule.
Merci quand même.

Les EHPAD, c’est atroce : je n’accepterai jamais cela.
Sans compter Mme Trucmuche que j’ai appris hier qu’elle était morte. Ni on le sait. Ni personne ne le dit. Ni aucun résident ne l’accompagne au cimetière. Où on a vu cela en France aujourd’hui ?
Même le directeur, à midi, faisait la gueule.

Y a de quoi.

closer dit: 19 mars 2025 à 20h19

A part Paul, qui connaît ici le remarquable écrivain autrichien Robert Seethaler ?
J’apprends par wiki qu’il a aussi joué un rôle dans « Youth » de Paolo Sorrentino !
Je l’ai découvert sur le conseil d’une amie, que j’ai remerciée chaleureusement.

Jazzi dit: 19 mars 2025 à 20h31

Pas mal non plus, Chantal !
Vos réponses, à toi et renato, vous ressemblent.

Bernard dit: 19 mars 2025 à 20h58

Quand Rose nous raconte les « Ehpaderies » de sa mère, on a toujours l’impression qu’elle parle plus d’elle-même que de sa malheureuse génitrice.
À la longue, ça devient vraiment sinistre. Je dis cela sans aucun cynisme de ma part. C’est juste mon impression.

et alii dit: 19 mars 2025 à 20h58

PERSONNELLEMENT. JE NE JOUE PAS AU DOCTEUR ?CELA ME SEMBLE UN TRES MAUVAIS SERVICE.COMME de se poser en psychanalyste,monsignore EVËQUE DE LA RDL (je ne sais pax ce que répond Bunuel)
c’est au oersonnel aidant et soignant d’aviser;
je crois que grincer des temps de manière pathologique, c’est bruxer,et qu’on consulte pour _ça; orthodontiste,et mais le médecin verra;
vous avez surement besoin de vous reposer,
oersonne ne vous dit que l’EPHAD est le oaradis,*la vie sociale est l’affaire de tous dans un collectif,
courage ,monsignore,pour en débattre!

rose dit: 19 mars 2025 à 21h00

Cela ne devient pas sinistre.
C’est sinistre.
Je me tape cela depuis cinq ans et un mois.
Aujourd’hui, je l’ai écrit : c’est cauchemardesque.
Et je vous passe tous les détails.

J J-J dit: 19 mars 2025 à 21h02

Désolé pour vous, closer, mais je connais Robert Seethaler depuis mon cercle parisien, au courant de tout. C’est un autrichien encore prometteur, un coeur simple qui va droit au but… Le café sans nom ; le tabac Tesniek (le meilleur for me) ; Le champ…, trois petites merveilles… Et un plus récent encore, déj sur ma pile. Heureux suisj pour vous, closer ! vous n’êtes pas seul avec Paul, que non !… d’autres happy few vous précèdent, croyez le bien. – Bonne suite, comme on dit de Colmar à Mulhouse, en dénichant les fils de cuivre.

et alii dit: 19 mars 2025 à 21h04

Le bruxisme (du grec brugmos βρυγμος « grincement des dents »[1]) est une parafonction manducatrice (mouvement inconscient sans but précis concernant l’appareil manducateur) soit par serrement soit par mouvements latéraux, nommé alors grincement de dents. Cette parafonction qui au niveau évolutif sert aux enfants à éliminer leurs dents de lait[réf. nécessaire] et disparaît généralement à l’apparition de la denture définitive, peut se manifester chez le bruxomane pendant la journée mais plus souvent durant le sommeil, il est alors généralement inconscient et ne se réveille pas.

La brycose (du grec brychos βρυχός « frottement des dents ») est un bruxisme sévère caractérisé par des abrasions dentaires considérables[2].
c’est aux medecins d’aviser

rose dit: 19 mars 2025 à 21h05

Le personnel aidant et soignant n’intervient pas.
La dernière dame qui s’est comportée ainsi, dans une profonde dépression lors de son entrée dans cet EHPAD, cela a duré de longs mois, des hurlements, des appels, des gémissements. Et un jour, elle a arrêté.
Quant à ma mère, elle n’est pas ma malheureuse génitrice. Et d’elle-meme, elle dit « je n’ai pas été malheureuse ».

Maintenant, par rapport aux gens qui préfèrent ne pas savoir, c’est pourtant cette réalité là, dans les EHPAD. J’ai entendu et vu pire à l’étage moins un. Victor Castanet a enquêté, lui.
Maintenant, on peut toujours faire comme s’il ne se passait rien.

J J-J dit: 19 mars 2025 à 21h09

@ on a toujours l’impression qu’elle parle plus d’elle-même que de sa malheureuse génitrice.

Comme quoi d’aucuns ne comprennent pas grand chose aux mécanismes dits « du dédoublement de la personnalité ». Ce sont des esprits simples, et il en faut, bien sûr. – « Le paradoxe et le système » argumentait Yves Barel, naguère, et cela n’avait rien à voir avec la psychologie piagétienne.

rose dit: 19 mars 2025 à 21h13

Je cuide

Merci pour le terme bruxer.

« la vie sociale est l’affaire de tous »
Je crois que vous plaisantez, ou bien maniez l’ironie.
Zéro vie sociale.
Une consigne se la boucler, se faire discret, ne rien demander.
Ne rien dire, ne rien manifester.

Je suis là, souvent depuis cinq ans.
Je sais qui s’est fait virer et pourquoi.
Qui reste et pourquoi.
Je vois les états de santé qui se dégradent.
Et je vois aussi ceux qui s’en sortent le mieux possible. Comment et pourquoi.
C’est un sujet que j’aborde de moins en moins sur ce blog, parce qu’il s’agit d’un brûlot, au même titre que les crèches.

En passant, la réponse de ma mère est évêque. Ce n’est pas la mienne.
Et hormis l’OM, nous n’avons pas de réponse en commun.
Et, surtout, que chacun se psychanalyse lui-même, et pas son voisin, qui se démerde très bien tout seul.

Chantal dit: 19 mars 2025 à 21h15

j’ai l’intuition que Phil est un auteur que je connais par ses écrits de piéton dans Bruxelles, je le croise parfois dans le petit parc paysager devant chez lui, le nez dans sa casquette, mais lui ne sais pas qui je suis … il a un petit carré d’admirateurs, notamment « le Club des ronchons » qui sont dans les petits papiers de « Valeurs actuelles », grand admirateur d’Ernest Junger et défenseur de Matzneff . Mais je peux me tromper …

https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i16047927/le-club-des-ronchons-le-radeau-de-la-modernite

On est pas vraiment sur la même longueur d’ondes …

rose dit: 19 mars 2025 à 21h16

Sur bruxer, terme que je découvre, je tiens à a préciser : il ne s’agit pas de grincer une fois des dents. Il s’agit d’une personne qui -en permanence- grince des dents. Ce bruit est atroce.
Mais les cris et les gémissements également, de cet après-midi.
Et reposée ou pas, je vais plutôt bien, cela reste des bruits horribles.

J J-J dit: 19 mars 2025 à 21h16

Maintenant etalii ça suffit… quand vous capiez collez des trucs sur le bruxisme à bruxelles, faites au moins l’effort d’enlever les incises du genre [réf. nécessaire]. On suspecte que vous n’êtes pas très intelligente, bien que vous preniez apparemment pour une Pique de la Miranfol des temps de la post vérité… – Frottez vous les dents à l’ail, avant de vous toucher, vous dormirez beaucoup mieux, et demain sera un autre jour. Collectionnez-vous les boules de neige ? – (si oui) Vous seriez bien la seule !

rose dit: 19 mars 2025 à 21h18

JJ-J
Ne prenez pas ma defense.
Je suis assez indifférente.
Ce que j’écris ici, c’est pour que cela soit su.
Ce n’est pas une décharge. Et pas émotionnelle.
C’est plutôt la question « mais comment et pourquoi peut-on laisser vivre cela. Et ne pas être affecté.
Je dis : je suis affectée.

et alii dit: 19 mars 2025 à 21h18

monsignorose de la RDL, la quesyion de cimetière relève de la vie sociale et s’est surement déjà présentée dans in autre EPHAD .SANS COMPTER QU IL Y A
la vraie famille du défunt, qui a son mot à dire;
et c’est important, quoi que vous ,monsignore, en pensiez bonsoir

renato dit: 19 mars 2025 à 21h18

Lu Robert Seethaler, en italien : Il tabaccaio di Vienna, Il bar senza nome, Una vita intera, Il campo, L’ultimo movimento — ce dernièr met en scène une relation Mahler Alma qui mérite d’être rappelée (le ridicule et l’humiliation qu’il s’inflige pour la convaincre de ne pas le quitter), ainsi que les questions qu’il soulève sur le sens de la vie et de l’art.

et alii dit: 19 mars 2025 à 21h26

non, rose, je ne suis oas tres intelligente et je ne me prends pas pour la famille non plus²;et
même si je connais des dentistes à marseille,je ne les recommanderai pas :mais c’est la question de votr mère;et la ça suffit

renato dit: 19 mars 2025 à 21h42

Pourquoi D n’est-il pas capable de s’occuper de ses affaires et de laisser tomber des choses dont la nature lui échappe ?

J J-J dit: 19 mars 2025 à 21h45

Je ne prends la défense de personne… Mais parfois, je suis agacé, alors je me prends pour mon propre avocat, car je me sens visé, blessé, J’ai toujours appris à m’en sortir tout seul, dans le malheur, mais pas dans le bonheur. Il n’y a pas d’indifférence. Non, rien ne m’indiffère, mais je n’arrive plus à être dans « l’action » protestataire et perpétuellement indignée. J’ai besoin de sérénité, face au malheur des autres. Jamais je n’aurais imaginé cela, auparavant… Et j’en arrive à comprendre les gens qui collectionnent les boules de neige. Ce n’est pas de leur faute.

Bolibongo dit: 19 mars 2025 à 21h48

je n’arrive plus à être dans « l’action » protestataire et perpétuellement indignée.

Sens-toi éternelle victime et le tour est joué!

D. dit: 19 mars 2025 à 21h51

Maintenant ça suffit, renato. Vous allez dire quelque chose au Général De Gaulle, comme tout le monde.

Chaloux dit: 19 mars 2025 à 21h54

L’antisémitisme charentais ne choque que moi apparemment. Je m’en doutais déjà.

Jean Langoncet dit: 19 mars 2025 à 21h56

@J J-J dit: 19 mars 2025 à 15h08
10.12 Quelques addenda au questionnaire Bolano pour dirfil et ma soeur Virgine (et tou.tes erdélien?nes, si intéressé.es… en ce cas, remplacer le termes homo par hétéro ; femme par homme, etc.) :
1 bis – quel terme préférez-vous pour vous qualifier ; pédéraste, gay, tante, inverti, homo(sexuel), sodomite ? /// gouine ? copine ? lesbienne ? gomorrhéenne ? homo(sexuelle) ?
2 bis – depuis quel âge vous êtes vous sentie homo(sexuel.le) ?
3 bis – à quel âge avez-vous eu votre premier rapport sexuel avec une autre personne ?
4 bis – avez-vous été abusé.e dans votre enfance ? Si oui, par qui ?
5 bis – combien avez-vous eu de trixes durant votre vie ?
6 bis- avez-vous jamais eu envie d’essayer de coucher avec une femme ? (un homme ?)
7 bis – avez-vous essayé de le faire ?
8 bis – aimez-vous la pornographie en ligne ?
9 bis – selon vous, l’amour est-il compatible avec la pornographie ?
10 bis- peut-on aimer quelqu’un sans jamais baiser avec ?
11 bis – êtes-vous (d’origine) juif/juive ?
—–
Serviteur,

C’est un sondage pour le compte du parti de Zemmour et Knafo ?

J J-J dit: 19 mars 2025 à 21h57

Je n’aurais pas aimé porter un nom pareil.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Coudenhove-Kalergi. Heureusement, dieu me l’a épargné.
Sens-TOI bien libre de TES opinions simples, Omar ! Et mets-les en pratique, si TU le peux… *Pauvre janissaire, VA !
***Sur la place Taxim, ça chie, ce soir… Erdogan ! t’en as plus pour bien longtemps, tu seras balayé
comme les autres, que tu le veuilles ou non. C’est comme ça, la vie, ça dure pas… pour celzéceux qui veulent l’embastiller.

et alii dit: 19 mars 2025 à 22h00

For more than ten years, Mary Ann Newman has helped organize NYC’s iteration of the Sant Jordi Festival—otherwise known as the Day of Books and Roses—that celebrates the Catalan tradition and highlights literature in translation.

PEN America

J J-J dit: 19 mars 2025 à 22h02

Non, Jean… C’était juste par charité pour notre frustré du sexe, dirfil defferre, le copain d’éric et sara, témoin n° 1 à leur mariage, anéfé, et parrain de leur premier gosse.
On le sait que je suis un type généreux, avant d’aller au dodo. BN @ tous.tes !

Jean Langoncet dit: 19 mars 2025 à 22h07

Présidentielle: pourquoi Eric Zemmour a conquis les électeurs franco-israéliens

« E. Zemmour est à l’image d’Israël qui tente de faire entendre sa voix dans le concert mensonger des nations »

Ben mon colon ; ne leur reste plus qu’à accueillir en grand pompe Maréchal nous voilà pour causer antisémitisme dans le monde et accessoirement en France…
https://www.i24news.tv/fr/actu/israel/1649947125-presidentielle-pourquoi-eric-zemmour-a-conquis-les-electeurs-franco-israeliens

et alii dit: 19 mars 2025 à 22h09

La fête de Sant Jordi, aussi connue sous le nom de Journée du Livre et des Roses, est imprégnée de la riche histoire littéraire de la Catalogne. Pouvez-vous nous parler de son origine et de son importance dans la culture catalane ?

L’origine de ce nom remonte à la légende de Saint Georges, le tueur de dragons. Sant Jordi – Saint Georges – est le saint patron de la Catalogne, ainsi que de l’Angleterre, de Malte et de la Lituanie (il est très populaire). La légende raconte qu’un dragon cracheur de feu attaquait la ville fortifiée de Montblanc. Le dragon exigea des moutons et des chèvres, sous peine de réduire la ville en cendres. Et, à court de bétail, il exigea des humains. La ville tira au sort et la fille du roi tira la courte paille. Habillée en mariée, elle descendit à la rivière pour rencontrer le dragon. C’est alors que Sant Jordi apparut. Il blessa le dragon, et du sang qui coula de son aile blessée, un rosier jaillit. C’est pourquoi les hommes offrent une rose à leurs femmes le jour de la Saint Georges ( Diada de Sant Jordi ).
https://pen.org/books-roses-and-food-sant-jordi-festival-celebrates-translation-in-new-york/?ms=20250319PENNews&utm_medium=20250319pennews&utm_source=eaemail&emci=9019cdc4-cf04-f011-90cd-0022482a9fb7&emdi=307c3b19-0505-f011-90cd-0022482a9fb7&ceid=2990458

MC dit: 19 mars 2025 à 22h11

FL. Vous trouverez plus facilement,de Karr, la reedition Michel Levy de 1863. Mais il parait qu ‘il y a des coupures, dont celle qui nous occupe…

rose dit: 19 mars 2025 à 22h17

SANS COMPTER QU IL Y A
la vraie famille du défunt, qui a son mot à dire;
et c’est important, quoi que vous ,monsignore, en pensiez bonsoir.

1/sur votre monsignore, vous pourriez méditer le mot de ma mère « comme on est soi-même etc. »
2/ zéro vie sociale. Compagnonnage, j’en ai déjà parlé, colonie de vacances que l’on ne quittera jamais, comme dans Frères, le film.
Dans ce cas précis, la famille de la défunte était très très présente, style, comme moi.
Or, ne pas informer les gens qui côtoient, je trouve cela d’une indécence rare et d’une violence extrême. J’en ai parlé au directeur pour qu’un petit cadre soit mis sur la banque de l’accueil, pour signaler le départ d’Untel/le. C’est la moindre des choses.
3/ sur bruxer, quoique intelligente et cultivée, je crois que vous n’avez pas compris. Il ne s’agit pas de ma maman.
Comment voulez-vous que j’intervienne sur quelqu’un et quelque chose qui ne me concernent pas ?
Les gens ne sont pas assez abattus comme cela ?

rose dit: 19 mars 2025 à 22h25

J’ai besoin de sérénité, face au malheur des autres

Alors, vous êtes comme ma maman, d’où les mille excuses.
Cet aprem, entre puzzle, scrabble (au top pour elle, à moi X,Y,Z et W) je lui ai demandé comment c’était possible cette femme qui crie. Elle m’a répondu « elle est à deux chambres. On n’a qu’à fermer la porte ».
J’ai refusé. C’est comme si je l’aurais enterrée vivante cette femme qui appelait, sans que personne ne réponde.
Ma mère s’est blindée.

rose dit: 19 mars 2025 à 22h28

Alors, nous sommes parties marcher dans le parc. Les perruches vert fluo sont revenues en nombre.
Demain, on se tire. J’ai trois projets.

MC dit: 20 mars 2025 à 1h23

Les Kalergi-Koudenhove furent une grande famille de diplomates, ce me semble. Ça n’autorise pas à les ignorer, d’autant que le nom est toujours porté….

MC dit: 20 mars 2025 à 1h26

Pour le Hugo, c’est très curieux. Une fois les Misérables, mais on fait comme si les Travailleursde la Mer , L’ Homme qui rit, ou mieux, Quatre-vingt-Treize n’existaient pas. Et pourtant….

et alii dit: 20 mars 2025 à 1h44

rffectivement, jr crouis qur vous n’avez oaqs cpomptis, monsignorose, piiosqu’ainsi s’aderesse-t-on à un év^que, vôtre voeu avais je cru ,puisque j’ai cherché comme il convenait de dire, je n’ai pas médité, je l’avoue:pas okus qu’en ionyerprétant comme un symptome de bruxisme le bruit du grincement de dents;jhze n’au oas orécisé qui ebn soiffraitpar betise, mais vous ne pouvez ml’autorisez ce symptome , oyusque vous êtes toute inyelligence et culture, dites vous,quant à connaître le son de ce grincement,je n ai pas envie de raconter pourquoi, c’est question d’exoériences dans ma vie, mais je sais que l’évêque que vous êtes me oardonnera mon outrecuidance:je n’écrirai plus rien avec mes sabots de *** :et même les personnes comme vous qui rêvent de m’anéantir se réjouiront : ciao ciao,ciao ciao!

rose dit: 20 mars 2025 à 6h22

Équinoxe de printemps

Maurice Rosart se souviendra toute sa vie de ce moment. « Tout se déglingue sauf la tête. » Ce moment où le géomètre découvrit le fameux rayon vert, en 1972.  » Personne ne l’avait remarqué. Je l’ai trouvé parce que je le cherchais. J’étais allé à Chartres au solstice d’été, où j’avais noté un phénomène lumineux. Du coup, j’ai cherché à Strasbourg à partir de 1969, à chaque solstice, et quand j’ai été fatigué de chercher aux solstices, j’ai cherché aux équinoxes. Et là, bingo, je suis tombé dessus comme un trésor. »

rose dit: 20 mars 2025 à 6h28

vôtre voeu avais je cru

Vous n’avez pas lu, effectivement.
Il s’agit du questionnaire d’Emma. Le mien a pour réponse jardinier.
Toutes les inventions personnelles de chacun sur autrui qui parlent d’eux-mêmes !
Je ne suis pas fusionnelle avec ma mère, je ne suis pas elle, j’ai coupé le cordon avec elle et nos opinions divergent sur bien des points.
Mais en tête, j’ai la femme qu’elle a été, et ce qu’elle a donné à ses enfants et à son mari.

Les hypothèses personnelles que l’on pose sur autrui ont très peu de fondements, la réalité est autre.

rose dit: 20 mars 2025 à 6h33

intelligence et culture

C’était de vous dont je parlais : votre intelligence, votre culture.

:et même les personnes comme vous qui rêvent de m’anéantir se réjouiront :

Je n’éprouve pas ceci, ni envers vous, ni envers autrui. Je ne suis ni méchante, ni vicieuse, ni perverse.

Ce blog est vraiment bizarre !

Jazzi dit: 20 mars 2025 à 6h37

« Aujourd’hui, 20 mars 2025, c’est le premier jour du printemps. »

« Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire !
Voici le printemps ! mars, avril au doux sourire,
Mai fleuri, juin brûlant, tous les beaux mois amis !
Les peupliers, au bord des fleuves endormis,
Se courbent mollement comme de grandes palmes ;
L’oiseau palpite au fond des bois tièdes et calmes ;
Il semble que tout rit, et que les arbres verts
Sont joyeux d’être ensemble et se disent des vers. »
VICTOR HUGO

rose dit: 20 mars 2025 à 6h39

Un rayon lumineux vert, à 11h38 le 20 mars, pile sur le torse du Christ. Et on ne parle pas ici d’épilation laser de printemps. « J’ai d’abord été émerveillé puis intrigué, j’ai fait mes calculs. À chaque équinoxe, le rayon vient toucher la chaire à 11h38 le jour du printemps, 12h24 le jour de l’automne ».

Pour Maurice Rosart, ce phénomène, très spectaculaire, n’est pas un hasard. « Si vous observez Juda, il regarde le soleil et de son bras gauche, il soulève sa robe pour dégager sa cheville. Avec l’index droit, il montre son pied. Le verre est, à cet endroit précis, transparent et de couleur verte, alors que les autres verres colorés sont seulement translucides. Le pied de Juda constitue ainsi ce qu’on appelle un « oculus » dans la façade sud de l’édifice. Si vous savez lire une BD, ça signifie oui que le soleil passe par cet endroit du vitrail. Il indique aux touristes qu’il doit se passer quelque chose ».

rose dit: 20 mars 2025 à 6h51

In France infos régions, sur la cathédrale de Strasbourg.

Oui, Jazzi.
Cela me semblait limpide pourtant
« 3/ sur bruxer, quoique intelligente et cultivée, je crois que vous n’avez pas compris. »

Chacun se trimballe des valises.
La mienne a pété à Amiens, le long de la maison de Jules Verne. Un me l’a réparé, mais le manche est devenu fixe.
Ma prochaine sera petite, solide, à roulettes, et jolie. Ce sera ma valise.

Si je n’atteins pas, encore, le minimalisme dans mon grangeon, je l’atteindrai dans ma valise : qui veut voyager loin ménage sa monture.

Jazzi dit: 20 mars 2025 à 7h09

« j’en ai marre de l’ordi il sait surement pourquoi »

L’angoisse paranoïaque de la reine et alii !

« Finalement, tout ça se réduit à un excès d’informations sur nous-mêmes. Autrefois, on pouvait s’ignorer. On pouvait garder ses illusions. Aujourd’hui, grâce aux médias, au transistor, à la télévision surtout, le monde est devenu excessivement visible. La plus grande révolution des temps modernes, c’est cette soudaine et aveuglante visibilité du monde. Nous en avons appris plus long sur nous-mêmes, au cours des dernières trente années, qu’au cours des millénaires, et c’est traumatisant. »

(Émile Ajar, L’Angoisse du roi Salomon, dernier roman de Romain Gary, 1979)

Patrice Charoulet dit: 20 mars 2025 à 9h17

Langue française

A. Fake news

Au lieu d’écrire « une fake news », La Bruyère (XVVIe s. ) écrivait « un faux bnit ». Je préfère.

B. « Mettre au jour » ou « mettre à jour ».

J’entends un président de commission parlementaire et un journaliste d’investigation invité à cette commission confondre les deux. La distinction est pourtant simple. « Mettre à jour » veut dire
« actualiser » et « mettre au jour » veut dire « révéler ».

Qu’on se le dise !

Chantal dit: 20 mars 2025 à 9h19

pour ceux qui pensent que les juifs ne se posent pas de questions sur Gaza ou ignorent le massacre ces pistes de réflexions et actions :

UNION DES
PROGRESSISTES JUIFS
DE BELGIQUE

Suite aux bombardements de l’Etat israélien lundi 17 mars sur la bande de Gaza qui ont causé plus de 400 morts, des mobilisations s’organisent pour dénoncer la situation.
Jeudi 20 mars à 13h : Rassemblement devant le Ministère des Affaires Etrangères
Jeudi 20 mars : La coalition de la solidarité pour la Palestine dont l’UPJB fait partie se rassemble devant le Ministère des Affaires Etrangères avec comme mot d’ordre : « Stop génocide, stop impunité, sanctions maintenant ! »

Samedi 22 mars : Journée Palestine, création en résistance en collaboration avec le Dk et un collectif de citoyen·nes

Une journée entière de 14h à 19h en soutien à la Palestine avec au programme :

– Brocante au profit de l’association Ulysse,
– Stands de produits artisanaux (vzw Palestina Solidaiteit, boutique de lutte du DK).
– Stands de livres palestiniens (librairie Météores)
– Stand de l’association The Wings of Healing pour son projet Compassionate Hearts For Palestine
– Lectures et prises de paroles, avec la participation du docteur Ahmed Almoghrabi.

A 19 heures : repas solidaire, au profit de Compassionate Hearts For Palestine.

A 20h30 : lecture spectacle du livre de Hossam Al-Madhoun « Je vous écris de Gaza sous les bombes » (éditions du Cerisier), par Claudine Aerts, Philippe Dumoulin et François Houart.

« Palestine, création en résistance » est organisé en collaboration avec Ulysse, l’UPJB, Wings of Healing et la librairie Météores.

Pour en savoir plus sur le projet et les artistes
Samedi 22 mars : « De gauche, antiraciste, sioniste : équation impossible ? »
Depuis le 7 octobre, la gauche juive française a explosé entre différentes sensibilités qui ne se ménagent pas. La polémique tourne autour du sionisme – revendiqué ou imputé –, du type de solidarité à apporter à la cause palestinienne et de la prise en compte de la lutte « contre l’antisémitisme et ses instrumentalisations ».
C’est sous ce titre qu’un ouvrage collectif vient d’être publié, dans lequel Maxime Benatouil dresse une critique du « sionisme de gauche », lequel serait fondamentalement incompatible avec un antiracisme conséquent.

Le samedi 22 mars à 17h, il présentera sa contribution. Celle-ci sera suivie d’un débat contradictoire avec Laurent Vogel, membre de l’UPJB (qui s’exprimera à titre personnel).

La rencontre aura lieu à l’UPJB.
La rencontre est organisée par l’UPJB et l’ABP avec le soutien de la librairie Météores.

Dimanche 23 mars : manifestation nationale « Lève toi contre le racisme »

L’UPJB avec l’UPJB jeunes se joint, comme chaque année, à la manifestation nationale contre le racisme.

Nous vous donnons rendez-vous à 13h à l’UPJB pour un départ groupé des locaux de l’UPJB vers la manifestation.
Jeudi 27 mars : Apartheid Free Zones
L’UPJB accueille une initiative de BDS et de l’ABPen une soirée de présentation des Apartheid Free Zones dans le cadre de l’Israeli Apartheid Week. Cette soirée se déroulera le jeudi 27 mars à partir de 18h à l’UPJB.

Au programme :
– Présentation de la campagne
– Webinaire avec nos partenaires européens
– Atelier de démarchage (comment convaincre, les meilleurs arguments, etc.)

D’autres actions sont également prévues pour lesquelles nous vous communiquerons plus d’informations prochainement :
Le 30 mars : Land Day, célébration de cette date symbolique pour les Palestinien·nes
Le 17 avril : Journée internationale de solidarité avec les prisonniers palestiniens
Le 15 mai : Manifestation nationale à l’occasion de la Journée de la Nakba
En espérant vous voir nombreux·ses à ces différents évènements !

renato dit: 20 mars 2025 à 9h27

Claudia Sheinbaum Pardo, Présidente du Mexique, a reconnu la Palestine comme État et a reçu l’Ambassadrice. On notera que la Présidente du Mexique est juive.

Phil dit: 20 mars 2025 à 9h31

celui qui m’a le plus énervée c’est l’Éphitalame de Jacques Chardonne.

Excellent dear Chantal, un siècle plus tard, »l’émouvante petite Belgique » (Gracq) lit mieux que la France.

J J-J dit: 20 mars 2025 à 9h51

@ Bernard Lahire sur l’illettrisme…
Retrouvé pour vous, ce matin dans mes papiers, ce petit mot de ma mère écrit avec des pattes de mouches, comme si elle allait encore se faire battre. Elle avait alors 81 ans – Et moij, je me suis efforcé de n’avoir pas eu de honte pour elle, sauf au début quand, jeune homme, je voulais conquérir le monde et fuir celui d’où je venais. Elle fut ce que la vie avait fait d’elle. Maintenant elle est en paix avec l’orthographe, heureuse, aux pieds de son St Père, c’est ce qu’elle voulut et espéra toute sa vie. Car lui, il s’en foutait. Il était aimé avec ferveur, par delà le bien et le mal de ses écrits, elle n’avait jamais douté de Lui. Il l’a ex-haussée depuis le 13 décembre 2024.
Je peux maintenant te souhaiter une belle éternité sous le parapluie de son infini amour protecteur, ma chère petite Maman !

le 17.1.12 Mon F. Chéri
Je ne peut pas te donner beaucoup de nouvelles de chez Marie elle été pressée, elle ma apporté une cOmission que je lui avait demander, elle été très pressée, je lui demander ou elle aller je ne peut pas te dire j’ai rien comprie jusqu’elle reviendrais le 28 Janvier. quelle avait encore du repassage a faire et c’est valise et elle est parti le lendemain matin Tant qu’à Paul et Cécile très gentil une carte de la Guadeloupe Saint Francois Le marché de Saint Francois Antilles Fr Je les ai pas revu depuis Pour ma santé maintenant ca va, ce matin J’ai eu une prise de sang ce matin. Marie m’a dit javé besoin de quelque chose de demander a Jean Yves. tes cartes me donne toujours du coeur heureux ta maman qui taime. bon souvenir N.
Notre Soeur Thérèse a attrapé un accident grave.

et alii dit: 20 mars 2025 à 10h01

il est évident que si je n’ai pas cimpris les doléances de rose dans son effort bpour parler d’emma, sa mère, la vie et la mort en EPHAD, en France , avec les usages de l’annonce du décès, (à qui, condoléances, fleurs)c’est que je ne suis ni assez intelligente ,ni assez cultivée, pour ce blog et les spécialistes qui s’y entretiennent:je leur présente mes excuseset leur souhaite de recruter des contributeurs trices de leur gout

et alii dit: 20 mars 2025 à 10h07

j’avais compris que rose avait été affectée de ne pas avoir été informée ,avisée , et invitée; elle a précisé en France;où j’avais trouvé ceci:
JE RENDS HOMMAGE À UN DÉFUNT
Au-delà de la publication en ligne des derniers avis de décès, le site Avis-de-deces.net a conçu des services professionnels et développé des partenariats de qualité. L’objectif est d’accompagner les familles dans les moments délicats du deuil, de faciliter l’hommage aux défunts et de préserver durablement le souvenir des êtres chers décédés.
https://www.avis-de-deces.net/

et alii dit: 20 mars 2025 à 10h10

nb je ne parle pas de mon expérience, des contextes où j(ai acquis tels « savoirs » ou « croyances » sur les usages

Bolibongo dit: 20 mars 2025 à 10h10

 » jr crouis qur vous n’avez oaqs cpomptis, monsignorose, piiosqu’ainsi s’aderesse-t-on à un év^que, vôtre voeu avais je cru , »

L’ébauche d’un poème lettriste?

Bolibongo dit: 20 mars 2025 à 10h13

 » Monsignore à l’huile de palme »

Ne serait-ce pas une Monsignoresse?

Nue, telle, là! 🙂

et alii dit: 20 mars 2025 à 10h15

bolibongo,
j’avais tenté, en reprenant le « monsignore » d’usage en français, une plaisanterie valise »monsignorose; » excusez moi, je suis désolée, j’arrête ;
bonnes conversations

et alii dit: 20 mars 2025 à 10h18

chacun d’entre vous a ses desiderata, sa conception des convenances sur un blog;j’ai essayé de suivre celui-ci et je ne peux rien y apporter:j’en ai conscience;donc j’arrête

Bolibongo dit: 20 mars 2025 à 10h21

L’ébauche d’un poème lettriste?

Je croule, que vous n’ayez quoique pomper, Mont nos cieux rose, pilotis pieux, ton adresse à une Eve becque, votre veau vu cru, ose.

Bolibongo dit: 20 mars 2025 à 10h23

Ne vous arrêtez donc point, et alii!
Vous êtes le sel de ce blog.
Inspiratrice en tout cas.
( Puck à la ligne…)

Jazzi dit: 20 mars 2025 à 10h42

Patrice Charoulet ne me semble pas plus dieppois que je ne suis Jakobus I !

J J-J dit: 20 mars 2025 à 10h43

@ pour ceux qui pensent que les juifs ne se posent pas de questions sur Gaza ou ignorent le massacre

Cela ne concerne personne de l’herdélie, je pense, pas même les anti ces mites du melon troué.
(Relire Le mont Analogue, pour le fun, lcé)

Chantal dit: 20 mars 2025 à 10h44

@ Phil, je ne sais toujours pas si c’est vous, mais peut-être préférez-vous l’anonymat.

Il m’est un jour arrivé une étrange aventure, j’avais entendu parler des armes de Bruxelles par un ami cher et je me disait tiens c’est une sorte de Jazzi mais belge qui piétonne et romance Bruxelles c’est intéressant.
En visitant le musée du cinquantenaire, je m’étais réfugiée dans le cloître face aux pendules compliquées et je regardais le gardien fumer sa clope à la pose dans le jardin intérieur. Quand une sorte de géant un peu rougeaud coiffé à la brosse s’est approché de moi en tâtant sa paire de gants noirs luisants. Face à son air perplexe et un peu gauche, j’ai été atteinte d’n gros fou-rire pas très discret qui fit se retourner le gardien. Le géant émit une sorte de borborygme étrange entre le glaire et le cailloux. Il voulait manifestement entrer en contact. En acceptant de converser avec lui j’ai appris qu’il avait acheté votre livre et s’en servait comme guide pour visiter Bruxelles. Après je n’ai pas réellement capté s’il me draguait ou cherchait autre chose, ce n’étais pas très clair ( il s’est présenté comme un avocat corse ayant fait partie de GUD dans sa jeunesse et épris de légendes celtes ) comme ni son physique ni ses idées ne cardaient avec ses valeurs on s’est un peu disputaillés. Je l’ai malgré tout véhiculé jusqu’à son train car il s’était acheté avenue Louise une paire de John Lobb qui lui faisait mal aux pieds. Plus de nouvelles pendant quatre ans. Un beau jour je reçois un message dont je n’identifie pas vraiment l’auteur, sauf le nom bien corse. Il venait avec son associé corse lui aussi, auquel il avait promis une rencontre avec Christopher G mais sans savoir où il était et s’il était disponible. J’ai trouvé çà un peu fort de café et puis très drôle en fait.
Par ma copine Corinne ( ma jupe n’est pas froissée ) j’avais entretemps vu à quoi ressemblait l’auteur tant recherché flânant sous l’hamamélis du petit parc dans lequel nous nous étions croisées fortuitement. Il n’habite pas loin, son appartement est juste derrière le coin, c’est un veinard, à deux pas du pêle-mêle.
Un autre jour où je n’avais rien d’urgent à faire, par curiosité j’ai effectivement repéré son nom sur la sonnette en cuivre doré.
Donc je ne pouvais pas dire que je ne savais pas où il se trouvait.
Les deux avocats corses m’invitèrent à dîner dans une vieille ferme à Uccle dont ils avaient repéré carte très traditionnelle. Me voilà donc entre les deux énergumènes qui parlent de leurs affaires archi-complexes, de leur ami maître Bourgui ( celui qui avait offert le fameux costume à François Fillon ). Après le café, ils voulurent aller tout droit chez leur auteur préféré. J’étais un peu dans la mouise, cel n’est pas très réglo de débarquer sans prévenir chez un écrivain. Je les ais donc lâchement laissés devant le mausolée en mémoire aux victimes arméniennes qui orne le square. Comme il y a plusieurs rues qui y aboutissent dont deux qui longent le parc, j’ai désigné l’immeuble du doigt puis j’ai prétexté une affaire urgente…
Je ne saurai jamais si la rencontre a eu lieu …

J J-J dit: 20 mars 2025 à 10h47

Il y aurait pourtant beaucoup marché dans les rues avec Emil Michel Cioran, affirma-t-il, un nouveau dictionnaire franco/roumain entre les mains.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*