Ne laissez pas mourir la « Quinzaine littéraire » !
C’est de mort, en effet, qu’est menacée La Quinzaine littéraire : pas dans six mois, pas dans un an, comme elle l’a souvent été durant les 47 années de son existence, mais dans les semaines qui viennent.
Rien d’étonnant dans la situation actuelle de la presse écrite, rien d’étonnant pour un périodique qui n’a jamais voulu se mettre « au goût du jour » et a refusé de céder aux sirènes publicitaires pour conserver la liberté et l’indépendance auxquelles il est tellement attaché.
En effet, depuis 1966, La Quinzaine littéraire n’a cessé de défendre une certaine qualité de l’écriture et de la pensée, et de privilégier la lucidité dans tous les domaines du savoir. Et cela grâce au concours de plus de 800 collaborateurs : écrivains, universitaires, journalistes.
Allons-nous nous laisser faire et voir disparaître le journal ?
Nos avocats, Maîtres Emmanuel Tordjman et Benoît Huet (Lysias Partners), proposent pour assurer la pérennité du journal de mettre en oeuvre une solution permettant la poursuite de l’activité de La Quinzaine tout en garantissant le respect de son identité. Cette solution a fait ses preuves pour d’autres médias mais suppose une mobilisation massive. Elle consiste en la création d’une société participative comportant deux collèges (l’un regroupant les lecteurs et amis de la Quinzaine, l’autre les contributeurs) pour recapitaliser la SELIS, société exploitant la Quinzaine.
Par l’intermédiaire de cette société, chacun – ami ou écrivain collaborateur – pourra devenir actionnaire et propriétaire de « son » journal.
Cette proposition a notre agrément.
Elle va dans le sens des convictions d’indépendance que nous avons toujours défendues depuis 1966. Il reste à la mettre en œuvre. Pour nous aider dans cette tâche, nous avons reçu le soutien d’un homme de presse, Philippe Thureau-Dangin, ancien président de Courrier international et de Télérama.
Chers lecteurs, chers contributeurs de La Quinzaine, le temps presse. Aidez-nous à défendre et à promouvoir la littérature et la culture.
Nous comptons sur votre participation, sur vos initiatives pour faire connaîtreLa Quinzaine, sur votre dévouement pour l’aventure intellectuelle et littéraire qui est la nôtre, et dont vous pouvez, davantage encore, devenir les acteurs.
Dès à présent, vous pouvez vous rendre sur le blog de soutien au journal* qui sera prochainement en lien avec la plateforme de financement participatif en ligne, ou bien envoyer un chèque à l’adresse postale du journal** à l’ordre de la « Société des contributeurs et lecteurs de La Quinzaine littéraire (SCLQL) ». Le montant minimum est fixé à 100 €. Il vous permettra d’obtenir en retour des parts dans la SCLQL et de participer à notre projet. Un versement inférieur à cette somme pourra, d’autre part, être effectué à l’Association des Amis deLa Quinzaine.***
Nous vous rappelons enfin que les investissements dans les sociétés donnent droit à des avantages fiscaux sous certaines conditions
À vous donc de prendre la parole. À vous de prouver que vous ne laisserez pas mourir La Quinzaine littéraire !
MAURICE NADEAU
* adresse de soutien : Les lecteurs de la Quinzaine littéraire
* adresse du Blog de la Quinzaine : http://laquinzaine.wordpress.com/
** SCLQL, 135 rue Saint Martin, 75194 Paris
*** Association des Amis de la Quinzaine littéraire, 135 rue Saint Martin, 75194 Paris
NB. Pour s’abonner en ligne : http://www.quinzaine-litteraire.presse.fr
NB. Mail de contact : ql@quinzaine-litteraire.net
Post-scriptum : Message de Gilles Nadeau : « L’appel de Maurice Nadeau – en pièce attachée – « Vous ne laisserez pas mourir La Quinzaine ! » semble bien avoir été entendu. Une semaine après sa parution dans la Quinzaine littéraire du 16 mai 2013, 23.400 euros ont déjà été réunis pour la création de la Société participative des Contributeurs et Lecteurs de la Quinzaine littéraire, SCLQL, appelés à devenir propriétaires du journal. L’objectif de 80.000 euros qui permettrait à la fois de combler le déficit et permettre de relancer la diffusion du journal, devrait être à la portée de cette initiative pilotée par le Cabinet Lysias Partner. Depuis deux jours, sur le site internet http://www.quinzaine-litteraire.presse.fr une interface recueille aussi les souscriptions
12 Réponses pour Ne laissez pas mourir la « Quinzaine littéraire » !
. problèmes de lectorat et d’abonnements de la quiziane ne me semblent pas seulement liés à la « publicité ».Nombreux sont les journaux et magazines « culturels » sur papier avec des approches infiniment plus variées que la quinzaine assez sèche.
pardon : de la quinzaine
et je pense que ces questions de « conception » du journal deviennent encore plus sensibles pour les lecteurs qui se sont mis à internet , c’est à dire presque tous les gens qui cherchet à se nourrir .
Il est certain que la Quinzaine est plus « sèche » que les propos fleuris des mille et un commentateurs des articles de Pierre Assouline sur la République des Lettres. Commentateurs qui se croient doués d’humour et nouveaux phares de la pensée moderne. Vive la Quinzaine, donc, et dans sa forme actuelle, et espérons que le niveau des commentaires sur ce site s’élèvera un jour. N’ayons pas peur d’être utopistes…
Entièrement d’accord avec le dernier commentaire. D’abord: vive la « sécheresse » de « la Quinzaine ». Ensuite, quant aux lourds bouquets de « fleurs » qui tirent (très très fort) les articles de Pierre Assouline (ou de ses invités SDF) vers le bas, un moyen d’approcher la réalisation de cette « utopie »: que les signataires de commentaires renoncent à leur anonymat…
c’est une politesse de ne pas infliger son nom à des personnes qui répondent par leur préjugés sur les patronymes et le genre comme c’est l’habitude des universitaires.
j’espère bien que l’on renoncera plutôt à ces illusions de participation qu’à un pseudonyme qui n’est pas tout à fait anonyme
kechichian n’aimerait-il pas les masques et les bergamasques du carnaval de Venise ? J’avoue que moi non plus. Mais sans l’annonymat de la plupart des commentateurs, la RDL perdrait pas mal de son charme singulier…
Anonyme ! Anonyme ! Est ce que j’ai une gueule d’Anonyme ….!
L’anonymat est un faux problème. L’obligation de réserve des hauts fonctionnaires réduit au silence. Kechichian est de la partie, son nom porte: le mien n’a de pertinence que dans le petit monde des diplos culturels ou autrefois de l’enseignement de l’anglais.
Ce que j’écris, je l’écris en mon nom propre, avec autant de « cohérence ».
Emile Ajar a écrit d’aussi bons livres que Romain Gary.
Sans parler de Paul Edel ou de MaC.
Faux procès.
orsque tant d’éditeurs reconnaissent avoir dirigé les auteurs en fonction de la manière dont is avaient pensé le marché dans leur travail de recherche et de promotion ,le supposé anonymat sur la toile signe la possiité qu’une personne ne parle qu’en son nom propre , à supposer que cela soit possible , et « n’engage qu’elle-même «
signe la possibilité
Merci
Ne laissez pas mourir la « Quinzaine littéraire » !
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