Ninon de Lenclos sauvée par Saint-Evremond
Il s’agit de Ninon de Lenclos, la plus célèbre courtisane du XVIIe siècle. Elle avait adopté, en effet, comme devise ‘jusqu’au bout’. Entre le 9 janvier 1623 et le 17 octobre 1705, Anne de L’Enclos a ébloui le siècle de Louis XIV par sa beauté et son libertinage. De la régence d’Anne d’Autriche à la veille de celle de Philippe d’Orléans, Ninon a régné dans le Marais par le culte du plaisir. Michel Vergé-Franceschi, qui la fait revivre dans une biographie au nom évocateur, Ninon de Lenclos, libertine du Grand Siècle, montre que cette fille d’un père libertin et assassin (Henri de L’Enclos) et d’une mère à la dévotion suspecte(Barbe-Marie de la Marche) a réussi à séduire tout ce que le Grand Siècle comporte de personnages illustres.
Tout en réfutant la réputation de femme de lettres de Ninon, M. Vergé-Franceschi souligne que cette disciple de Marion de Lorme et cette inspiratrice de Madame de Maintenon s’est imposée à son siècle et a conquis sa renommée internationale grâce ses talents d’artiste et à sa science de l’amour. D’une part, le luth, le chant et la danse en font rapidement une curiosité dans le Marais et lui ouvrent les portes du cardinal de Richelieu qui la dépucèle et la pensionne. D’autre part, Ninon permet, à ses débuts, aux homosexuels comme le maréchal de Coligny et le prince de Condé d’enterrer leur vie de garçon avant de se marier et, vers la fin de sa carrière, elle joue le rôle de professeur d’amour pour les jeunes nobles de la Cour. C’est le cas du duc de Vivonne, du duc de Longueville et du marquis de Sévigné fils.
Au milieu de cette ‘valse des amants’, Ninon s’attache d’abord au chevalier de Raray qui lui donne un premier fils (le chevalier de Villers) et ensuite au marquis de Villarceaux qui lui donne un second fils légitimé par Louis XIV (Louis-François de Mornay, sieur de La Boissière). A en croire M. Franceschi, ce sont les deux seuls vrais amours de Ninon, même si sa passion pour Villarceaux la conduira au couvent des Filles Sainte Marie-Madeleine sur ordre d’Anne d’Autriche pour, comme on dirait aujourd’hui, trouble à la paix des ménages. Elle n’est, d’ailleurs, pas qu’une courtisane dont les services sont souvent payés, notamment par le conseiller Coulon et le surintendant d’Emery.
Elle est aussi une femme d’affaires qui hérite du président de Maupéou, se rend propriétaire du 36 de la rue des Tournelles (où elle tient salon grâce au chevalier de Méré, salon fréquenté par Perrault et Molière), intervient auprès de son jeune amant Usson de Bonrepaus pour favoriser l’avancement de son fils dans la Marine et se retrouve à la tête d’une fortune estimée à 120000 livres. Mais cette fortune ne lui sert de rien contre les ravages de la maladie. Dans les dernières années de sa vie, elle est même devenue un ‘monument historique’ qu’on visite davantage pour son ancienne réputation de courtisane que pour sa beauté. C’est là qu’intervient la dernière consolation de sa vie, c’est-à-dire sa correspondance avec son ami et confident, Saint-Evremond.
Ces vingt-trois lettres, dans lesquelles Saint-Evremond lui conseille de mépriser ‘l’enfer’ du duc de la Rochefoucauld, d’ignorer sa vieillesse et de cultiver l’amour jusqu’au bout, en disciple d’Epicure, révèlent que Ninon a beau être courtisane et cupide, elle sait également rester fidèle en amitié. Et Saint-Beuve n’avait peut-être pas tort d’écrire, dans son article sur ‘Saint-Evremond et Ninon’ dans les Causeries du lundi, qu’« il n’est pas de meilleur introducteur auprès de Ninon que Saint-Evremond ». C’est d’autant plus vrai que la mort de Saint-Evremond en 1703 sonne le glas de Ninon, à qui il ne reste qu’à tester devant maître Arouët, le père de Voltaire (à qui Ninon réserve 2000 livres dans son testament).
Cette vie haute en couleurs est admirablement retracée par M. Vergé-Franceschi dans une biographie bien écrite et solidement documentée. On peut juste lui reprocher de ne pas avoir, en tant qu’historien, pris assez de distance critique avec le roman d’Eugène de Mirecourt (Mémoires de Ninon de Lenclos) et avec les Historiettes de Tallemant des Réaux qu’il suit, en les contredisant très peu, dans tout le cours de sa biographie. De plus, la division de son ouvrage en trois parties intitulées respectivement ‘le coeur’, ‘le corps’ et l’esprit’ de Ninon ne me paraît pas convaincante car le coeur intervient très peu dans les différentes aventures sexuelles de Ninon à ses débuts et le corps et l’esprit me semblent indissociables dans la séduction de Saint-Evremond et de Villarceaux.
On pourrait également faire observer à M. Vergé-Franceschi que sa diatribe contre Rousseau, pour sa vision négative du rôle de Ninon au livre V de l’Emile, (« Crois-tu que la courtisane Ninon t’aurait ouvert son lit, à toi qui a abandonné une femme et ses cinq enfants pour grifonner un mauvais traité que tu as osé intituler De l’éducation (…) ? Pauvre grifonneur ! Rabat-joie ! », p.69), relève davantage d’une réaction épidermique que d’une véritable attitude d’historien. Est-ce que Ninon a laissé une oeuvre de la valeur de l’Emile ? En quoi le fait d’avoir abandonné sa progéniture aux Enfants-Trouvés disqualifie-t-il Rousseau pour juger Ninon ? M. Vergé-Franceschi aurait été mieux inspiré de défendre Ninon en faisant valoir, contre la misogynie de Rousseau, les talents artistiques et l’esprit de Ninon qui lui font, au-delà de son corps, honneur.
Michel Vergé-Franceschi
Ninon de Lenclos, libertine du Grand siècle
448 pages, 25 euros,
Payot & Rivages
24 Réponses pour Ninon de Lenclos sauvée par Saint-Evremond
Après Coco, Ninon,
je me demande vers où dérive notre cher passou.
Et pendant ce temps là, Taddei disserte sur la pornographie.
Complot médiatique ?
‘jusqu’au bout’
bouguereau a-t-il réellement inventé le gode-ceinture ?
La question se pose.
« De la régence d’Anne d’Autriche à la veille de celle de Philippe d’Orléans »
« Dans les dernières années de sa vie, elle est même devenue un ‘monument historique’ qu’on visite davantage pour son ancienne réputation de courtisane que pour sa beauté. »
ça nous fait quand même un p’tit quatre-vingt balais bien tassé.
Il est possible de lui accorder quelques excuses.
Admirons Ninon, M. Ly, mais pour ma part j’aime bien l’idée que vous parliez, ou ayez parlé, de Huysmans ou de Sévigné dans le Yunnan.
(Y êtes-vous toujours?)
Vous dites ceci:
« Je trouve que les gens ici sont plus ouverts et plus abordables qu’en Occident. En contrepartie, on rencontre une difficulté plus grande pour lier un contact sur le long terme, alors qu’en France, une fois franchi le premier obstacle de la réserve, on a plus de chance de maintenir un lien plus durable. »
Les impressions de voyageurs ou de ‘sojourners’ (pourquoi n’a-t-on pas un mot courant en français pour le résident temporaire? Je propose « séjourneur ») sont toujours intéressantes par leur côté vrai mais relatif.
Par exemple, ce que vous dîtes sur la Chine comparée à la France est semblable à ce que disent les résidents au japon qui ont aussi connu la Chine.
Les Chinois sont plus « français » que les Japonais en quelque sorte…
Ceci ne doit être qu’une source d’amusement.
« Par ailleurs, la société chinoise est ancienne ; elle résulte d’une longue tradition. J’en vois la trace dans la politesse des gens, qui sont plus polis qu’en Afrique et en France, quelle que soit la classe sociale. »
J’aimerais que ce soit vrai.
PS: Quelle commodité de s’appeler Ly en Chine.
Guère de problème pour la carte de visite.
« De plus, la division de son ouvrage en trois parties intitulées respectivement ‘le coeur’, ‘le corps’ et l’esprit’ de Ninon ne me paraît pas convaincante »
C’est bien possible.
En Chine comme au Japon, un même caractère (心) doit parfois être traduit par coeur et par esprit.
Remarquez qu’un fois constaté ce fait, la question se pose de savoir si ce n’est pas un peu pareil partout.
Il faudrait que ce soit vous qui nous disiez si c’est le cas en wolof.
« Crois-tu que la courtisane Ninon t’aurait ouvert son lit, à toi qui a abandonné une femme et ses cinq enfants »
Hélas, 李先生, pourquoi avons-nous perdu cette merveilleuse expression?
« Puis-je ce soir vous ouvrir mon lit? »
Impossible.
- “Hé, bouffon!”
Le problème de la véracité de Tallemant est posé. Mais Tallemant est certainement plus véridique qu’on ne le dit.
Oh, Chef d’Œuvre en Péril, on venait bien visiter dans ses terres Bourguignonnes Sénécé jusque vers 1720, parce qu’il avait connu le Grand Siècle avant sa disgrace due à la très savoureuse lettre sur la Réception de Mr de Lully aux Enfers…
La surestimation de Saint Evremond est un phénomène que je renonce à expliquer. M’inquiètent davantage le recours à Mirecourt, Jacquot de son vrai nom, qui fait ici du très mauvais Dumas. Ce sera un bide qui causera sa Dumaphobie. Il faut se lever de bonne heure pour prendre cela pour de l’Histoire.
Pourquoi Diable ne mentionne-t-il pas Roger Duchène, qui écrivit sur la question un livre estimable, et pour qui Tallemant et les autres n’avaient pas de secrets?
Mystère….
Bien à vous.
MC
Curieux que ce pseudo hors-contexte soit réapparu!
Dpnc c’est bien moi!
MC
Bonjour Monsieur Court,
J’avais lu vos premiers commentaires mais ce nouveau pseudo m’avait quelque peu égaré. J’ai fait une petite infidélité à Malraux et au XIXe siècle en parlant de Ninon de Lenclos. Pourquoi pensez-vous que Saint-Evremond est surestimé ? Je suis en train de travailler sur lui et je ne suis pas de votre avis. En revanche, je suis d’accord avec ce que vous dites sur Mirecourt et sur la fausse Histoire. M. Franceschi prend trop pour argent comptant ce que disent Mirecourt et Tallemant.
Sur Tallemant et Bussy, la formule de Georges Couton : « mauvaises langues,mais bien informées » me semble juste.
Pour le reste, j’ai du relire le théatre, la Conversation avec le Maréchal, le machin du Pére Canaye, et meme des Mémoires qui lui sont peut etre libéralement prétés, que voulez-vous, je n’accroche pas.
Que faites-vous sur ce malheureux, si c’est dicible?
Bien à vous.
MC
PS
On ne vous en voudra pas de fréquenter Ninon, surtout pas moi! A noter l’avalement de Malraux Ministre de l’Irrationnel, de Foulon.
Vos derniers commentaires me font rire. Je suis comme vous : il y a des parties de Saint-Evremond que j’aime et d’autres qui me touchent moins. J’essaie d’écrire un petit texte sur les premières. Je ne sais même pas si j’irai jusqu’au bout. Fénelon ou Montesquieu me tentent un peu plus pour 2015. Je parie que le livre de Monsieur Foulon ne vous plaît pas davantage. Vous ne me parlez plus de Hugo.
Bonne journée !
Non, je ne vous parle plus d’Hugo, ayant repéré une parution annoncée du Livre des Tables, qui sauf erreur peut etre meilleure que l’édition Gaudon , mais pas complète. Enfin Wait and See.
Cela dit, je me lance toujours dans des Preches sur La Fin de Satan quand l’occasion s’en présente! Mais ces derniers temps, retour à Malherbe! Je traverse aussi des crises d’enthousiasme malherbien, Larbaud dixit.
Alors quelles sont les œuvres de St E qui ne vous tombent pas des mains, si c’est le cas de celles que j’énumère? je m’ avoue anxieux d’avoir la réponse.
Que reprochez-vous au juste à Foulon?
Bien cordialement.
MCourt
Je ne reproche rien à M. Foulon. Vous vous intéressez à Malherbe et vous me reprochez de m’occuper de Saint-Evremond. J’attends votre défense de Malherbe. Il y a quelques textes critiques de Saint-Evremond sur la tragédie, la comédie, la traduction et l’écriture de l’histoire (notamment des réflexions sur les différents génies des Romains qui annoncent Monstesquieu) que je suis en train de commenter. Ces textes me paraissent meilleurs que le théâtre (les Académistes et Sir Politik would be) et les stances et sonnets. Il y a aussi sa correspondance avec la duchesse de Mazarin, avec le marquis de Créquis et Ninon qui n’est pas à négliger. Merci de citer Larbaud : un charmant écrivain. Je tiens le Journal de A. O. Barnabooth pour un chef-d’oeuvre.
Malherbe tient un peu la place de Valéry après la pléiade de ronsardisants qui agonise avec Desportes. C’esr un écrivain très sur de son verbe, qui ne s’interdit pas le lyrisme, et a le mérite d’etre concis. Si vous ajoutez que c’est le grand poète de l’idéologie royale, vous comprendrez que je beugle parfois La Prière au roi partant pour le Limousin, la prosoppopée d’Ostende -un Callot- ou le sonnet sur la mort de son fils. Enfin, aux Ombres de damon ne contient-il pas l’amorce de la Tristesse d’Olympio?
« L’Orne comme autrefois nous reverrait encore,
*Ravis de ces pensées que le vulgaire ignore…
Et il faudrait noter, dans les Consolations tant en prose qu’en vers, l’introduction du stoicisme.
Au delà des sketches mythologiques etdes méchancetés Banvilliennes, Malherbe reste un poète qu’on peut aimer déclamer. Il se peut qu’un jour je travaille dessus, mais pas pour l’instant. Pur plaisir du « Louvre de strophes », Larbaud dixit. C’est en ce sens que je m’en occupe!
Bien à vous.
MCourt
Et si vous etes à Paris, il y a demain vente à Drouot de divers Rossignols dont un Saint Evremond je crois en 15 Volumes des années 1741… vérifiez quand meme s’il est complet!
Bien à vous.
MC
Malheureusement, je ne suis pas à Paris. Je suis retenu en Chine par mes enseignements mais merci pour la vente des volumes de Saint-Evremond que vous me signalez. Belle défense de Malherbe ! Je m’incline. Mais je vois que vous revenez toujours à Hugo, même à propos de Malherbe. On ne se refait pas. Que dites-vous de Boileau, puisque vous aimez les poètes au verbe mâle, si j’ose dire ? Vous ne vous avancez pas un peu trop au sujet de l’introduction du stoïcisme avec les Consolations. Il y a déjà du stoïcisme chez Montaigne. Une dernière remarque : je vous soupçonne de royalisme, vu la façon dont vous défendez Malherbe en tant que véhicule de l’idéologie royale. Personnellement, je donnerais tout Malherbe pour la lettre à Louis XIV de Fénelon. Je ne parle évidemment que de la position des écrivains par rapport à la royauté.
Que voulez-vous, l’Histoire de France ne commence pas en 1789 ou au Dix-Huitième Siècle. Cela dit, je n’ai pas de prétendants à placer sur le trone de France, à supposer qu’ils soient capables de diriger le pays!
Le Général en doutait, et Pierre Boutang a p dire que, dans la postérité actuelle, » seul le Prince Jean avait quelque chosedans la tete! » Je n’ai pas pu vérifier.
la vérité est que j’aime cette époque, disons de Charles V à Louis XIV, et q’n ne devient pas Dix-septièmiste pour rien. il se trouve que les penseurs de l’état se situent entre Charles V et Richlieu, jusqu’aux Mémoires de Louis XIV;
C’est vrai que je ne supporte pas le douceatre Fénelon,coupable entre autres du Télémaque, que je place très haut l’hugolien Napoléon de Gance; Est-ce si grave????
Pour les consolations, pensez aussi à celles en prose, destinées à la Cour d’ Henri IV, auxquelles on n’a pas coutume d’associer Malherbe, et qui sont pourtant de lui, Sénèque n’ayant pas protesté….Elles doivent bien former la moitié de sa production;
J’aime beaucoup Boileau,tant dans le Lutrin que dans les Satires; C’est souvent-pas toujours- fort drole, et il manie remarquablement l’épigramme;
Bien à vous
MCOURT
Je vous trouve un peu sévère pour Fénelon. Vous préférez peut-être la fougue de Bossuet, quoique son Discours sur l’histoire universelle me semble un peu faible. Je ne puis me défendre d’admirer la lettre de Fénelon à Louis XIV, l’Examen de conscience d’un roi et, dans le même sillage, les Réflexions de 1715 sur le gouvernement de Louis XIV dans les Mémoires de Saint-Simon. Pour le reste, je suis d’accord avec ce que vous dites sur l’histoire de France. Malherbe, Boileau, Valéry : une belle lignée de poètes. Mais j’avoue que je n’aime pas beaucoup Valéry. Les Satires de Boileau sont une merveille. Mais depuis les romantiques, on n’ose plus parler ni de Boileau ni de Racine. J’y vois l’étroitesse d’esprit des modernes. Mais quand je vois ce que Rousseau doit à Montaigne, je me dis qu’ils devraient être plus modestes.
Autrement, dans la mythologie de la restauration, un petit acte intitulé Sévigné chez Ninon , rencontre au sommet qui n’est pas la pire de la période.
cet échange a été retardé par la Fila, je m’en excuse.
bien à vous.
MC
PS
Si cela peut vous consoler, il n’est pas jusqu’à Bremond qui ait été Fénelonien! On peut le lui pardonner, et penser que vous etes en bonne compagnie!
Bien à vous.
MC
Oui, je sais que l’abbé Bremond a consacré une Apologie à Fénelon. Je trouve juste qu’il le situe beaucoup trop par rapport à Bossuet. C’est compréhensible en partie mais Fénelon existe aussi par lui-même. Je renonce toutefois à vous convaincre que Fénelon compte. Ce que vous dites sur la ‘rencontre au sommet’ entre la Sévigné et Ninon me fait sourire.
Oui, mais attention, cette relecture a lieu dans une ^perspective moderniste ou tout est biaisé. Bremond, qui n’a pas encore derrière lui l’Histoire du Sentiment Religieux, le lit à sa manière….Là dessus, voir Poulat , soit La Crise Moderniste, soit un autre volume d’études sur le meme sujet. De Certeau a aussi vu l’importance de ce premier Bremond.
Pourquoi Sévigné chez Ninon? pour que l’inimitable mère vienne défendre la vertu de son Charles.
Bie à vous.
MC
J`ai lu avec grand plaisir le bon texte de Mamadou Abdoulayely, d`autant plus que je viens de finir la lecture du livre de Paul Gordeaux » Les amours cèlèbres » » oü Ninou occupe une place
d´honneur bien mèritèe.L´auteur Gordeaux a ègalement effectuè un excellent travail d`archiviste et d`ècrivain.
Et finalement, j’ai fait l’inverse, lisant ces temps-ci Magne après tout le monde. Impression de biographie de château, mais pas nulle. L’ouvrage date tout de même de 1926…Et vous, que devenez-vous? Cordialement. MC
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