L’homme qui hésitait entre toutes les morts possibles
Il y a des livres que l’on ne sait où ranger. Echappant à la tyrannie des genres, inclassables au propre comme au figuré, ils résistent et demeurent au seuil de notre bibliothèque en attendant qu’une géniale intuition les assigne à un rayon, jusqu’au prochain déménagement. Le philosophe Walter Benjamin a évoqué ses affres de lecteur compulsif dans Je déballe ma bibliothèque (traduit de l’allemand par Philippe Ivernel, 210 pages, 9 euros, Rivages poche), recueil où il médite sur sa pratique de la collection de livres. J’espérais y trouver une solution à mon problème : où ranger Ancien malade des hôpitaux de Paris (78 pages, Folio) de Daniel Pennac ?
Drôle de livre que ce livre irrésistible de drôlerie. C’est l’histoire d’un homme qui se souvient. Il y a vingt ans de cela, le docteur Galvan (c’est l’homme) était de garde de nuit (de pleine lune, en plus) aux urgences d’un grand hôpital. Un dimanche de routine : « accidents domestiques, infections éruptives, suicides avortés, avortements ratés, cuites comateuses, infarctus, épilepsies, embolies pulmonaires, coliques néphrétiques, enfants bouillants comme des assiettes, automobilistes en compote, dealers poinçonnés, clodos cherchant logis, femmes battues et maris repentants, adolescents envapés, adolescentes catatoniques… ». La vie, quoi !
Spécialiste de l’urgence, il n’en a d’autre que de se faire une carte de visite de rêve : « Professeur Gérard Galvan. Médecine interne ». La grande classe. Seulement voilà, cette nuit-là, son fantasme est bousculé par l’arrivée d’un patient qui semble prêt à exploser tant il se retient, et depuis longtemps semble-t-il, mais rassurez- vous, l’occlusion intestinale n’est qu’une illusion ; d’éruptions cutanées en angine de poitrine, on se le repasse d’un service à l’autre, il les fait tous ou presque sur son chariot aux roulettes bien graissées :
« On aurait dit qu’il hésitait entre toutes les morts possibles ».
Un cauchemar que cette nuit assez agitée. Jusqu’à ce que le patient reprenne tous ses esprits et annonce triomphalement au corps médical aussi atterré qu’épuisé qu’il s’était présenté dans tous ces états à seule fin de réaliser « son rêve identitaire » : se faire imprimer une carte de visite originale sur laquelle, en-dessous de son nom, il s’apprêtait à mentionner tout simplement « Ancien malade des hôpitaux de Paris ». Alors le narrateur, n’y tenant plus, l’expédie dans le seul service qu’il n’avait pas encore visité…
Voilà le ton et l’esprit. Du Pennac pur jus. Un humour d’une finesse, d’une efficacité et d’une légèreté sans pareils. Il ne faut pas se contenter de lire ce délire parfaitement maitrisé, ce qui est déjà l’assurance de passer un grand moment. Il faut le voir et l’entendre. Enfin, il fallait puisqu’il se jouait avec Olivier Saladin, anciennement Deschiens & Deschamps, tout récemment encore au Théâtre de l’Atelier à Paris. La différence ? Ce qui fait franchement sourire à la lecture fait rire aux éclats une fois sur scène car le rythme y est très juste une heure et quinze minutes durant, le comédien, ainsi que le metteur en scène Benjamin Guillard, ayant su trouver le bon tempo pour en faire assez sans en faire trop.
Daniel Pennac a sous-titré son traité de médecine pour les nuls « Monologue gesticulatoire ». Difficile d’en faire une catégorie dans une bibliothèque – encore qu’un certain nombre d’auteurs pourraient y être rangés à leur corps défendant. Au fond, en cherchant bien dans le livre de Walter Benjamin, on trouve la réponse au rayon « Bibliothèque pathologique ». Il s’agit d’ouvrages autobiographiques dont les personnages principaux sont légèrement dérangés. Il est vrai qu’il y a foule !
(Photos Alamy et Passou)
445 Réponses pour L’homme qui hésitait entre toutes les morts possibles
Cela fait belle lurette que j’ai renoncé à organiser ma bibliothèque de façon rationnelle : trop d’éléments matriciels à gérer. Kafkaïen ! Auteurs, thèmes, formats, souvenirs, essais, enfer, … trop de variables.
Je l’ai en conséquence organisée comme le mental qui travaille là, tout en haut du corps, càd comme un foutoir cérébral, un grenier poussiéreux.
La suggestion la plus originale est venu d’une bonne amie, en passage affectif à la villa : « Innove ! Classe tes livres par couleur et forme, sans te préoccuper du sujet ou de l’auteur. Fait un tableau de tes murs ! »
Benitoto : nouveau malade des hôpitaux de Porquerolles
Notre hôte ne dit pas que le Docteur en question ne fait plus de médecine, et qu’il a choisi d’être garagiste, illustrant ainsi le point commun entre les deux professions : le diagnostic…
Olivier Saladin est grand. Et François Morel est son prophète.
on reste dans le domaine médical
je ne sais ce que ressent passou ces temps. Après la folie, la maladie, de la mort dirait Duras.
Alors que nous sommes en été et que cela va durer un moment…
Parfois, je range par collection : les gallimard collection blanche ensemble aussi, rangés alors par ordre alphabétique d’auteurs.
Deux étagères tout en haut à ma gauche tout près de l’ordi avec Kessel, Gary et Duras + les dits la Pléïade (les la pléïade ensemble serrés, collés/serrés même.), un shakespeare, deux pierre Loti un stendhal le rouge et le noir et trois buzzati.
Les livres d’art en bas avec les livres de voyage, par pays : en haut l’Italie, l’Inde, la Martinique, Berlin.
Sinon, par thème et sectionnés en deux : la poésie en bas, à côté des livres d’art et en haut à côté de mon lit. Le théâtre en bas et en haut à côté de mon lit.
Les romans livres de poche et autres en haut à côté de mon lit et les toutes petites éditions chères à mon cœur José Corti, Fata Morgana, les éditions les mille et une nuit.
A droite de mon lit (mais coté coeur quand je suis couchée), toute la littérature russe, plus mes incunables à moi, de vieilles éditions, de vieux bouquins, les érotiques -pas et rien de pornographique, Jean Proal et toute une très vieille collection de pièces de théâtre Corneille Racine Molière et leurs potes homologues.
Et puis partout ailleurs : dans les gogues, des BD et les revues syndicales et mutuelle santé.
Dans la cuisine, les livres de cuisine dont la récente Bible des sœurs Scotto (note : ne pas connaître -avoir de ses yeux vu- la cuisine du château Sans Souci à Berlin qui est à quelques encablures de la bibliothèque de Frédéric II, c’est imposer une aversion pour ce lieu mythique, magique où se font et se défont toutes alliances et mésalliances ; ce qui n’empêche pas la salle de bains d’être une endroit à part).
Bref : aucun bordel dans la bibliothèque : pas de livres sur la folie, aucune propension pour cela ; le rire rabelaisien est exutoire pour bien des pathologies chroniques. Et rien sur les malades non plus. Ne pas tenter le diable en priorité.
Quoi ! rose … quoi ! Inadmissible…
Vous n’avez pas lu « Mémoires d’un névropathe » du Président Schreber, une merveille ! Il faut vous le bien caler près de votre couche de vestale pédagogique, côté coeur ? Ni l’essai qu’en a tiré Siggy le Viennois ? Ni Groddeck ? Ni Foucault ? Ni Winnicott ? Ni Neyraut ? Ni Klein Mélanie ? Ni Jung ? Ni Ferenczi ?…
Je vais vous amener tout ça, une de ces nuits sans lune où les cigales arrêtent leur chant…
ni ni JC
(il y a grosso plutôt que modo, environ un tiers de mes livres encore non lus ; dont le volcan de Malcon Lowry acheté pour Claro et encouragée fus-je par cristiane) et nombre d’autres dont les bienveillantes de Litell.)
Mon temps à ce jour n’est pas extensible.
Je ne suis pas sûre d’être vivable.
Il n’y a plus de place dans la bibli.
Sur la cheminée il y a Melville et et et
Ignazio Silone avec la littérature russe
Rose, vous n’êtes pas sure d’être vivable, je suis certain d’être invivable : unissons nos invivabilités. Pour le mauvais, et pour le pire !
D’un livre que j’ai gardé :
« Pour moi, de toutes les aventures d’Ulysse, nulle n’est aussi émouvante que son retour chez lui. Les sirènes, les cyclopes, la sorcière et ses charmes sont de prodigieuses merveilles, mais les larmes du vieil homme à la vue du rivage bien-aimé et la mort du chien aux pieds du maître bien-aimé me semblent plus vraies et plus frappantes que les merveilles. Les neuf dixièmes du poème consistent en surprises ; la fin est reconnaissance.
Qu’est-ce que ce retour ? On peut soutenir que nous avons deux façons possibles de percevoir le monde – comme une terre étrangère ou comme la nôtre – et que nos bibliothèques reflètent ces deux visions opposées. Lorsque, errant entre nos livres, nous prenons sur les étagères un volume au hasard et le feuilletons, ses pages nous surprennent par leurs différences d’avec notre expérience personnelle ou nous rassurent au contraire par leurs similitudes. Tout lecteur est soit un voyageur qui fait une pause ou quelqu’un qui rentre chez lui. »
Alberto Manguel – « La bibliothèque, la nuit ». (traduit de l’anglais par C. Le Bœuf) – Babel
Benitoto ou 92 ans de solitude
Bien entendu que le spectacle était formidable, s’il n’a pas le Molière cette année je veux bien me convertir à l’islam, mais voilà.
Quand je regardais « Tenue de Soirée », je « voyais » Dewaere à la place de Blanc. Et dans le Pennac, malgré l’infini talent de Saladin, j’ai « vu » Morel à sa place…
Mais c’est vrai qu’il est rare qu’un texte littéraire soit ainsi « transposé », on a envie de dire « transcrit » comme les transcriptions de… euh… Moussorgski par Ravel (au hasard Balthasar), de la page à la scène. J’ai juste regretté, à la fin, l’apparition de la bagnole qui n’ajoutait rien au propos (à mon sens).
Et puis, ça n’a rien à voir mais dieu ce qu’on est serré dans ce théâtre ! Les genoux coincés sur le siège de devant, le coude de la dame d’à côté mangeant l’accoudoir, et puis ces raclements de gorge qui suivent les fous rires… Ca a été compensé par l’atmosphère du trottoir, cette atmosphère bienveillante qui suit les succès, quand tout le monde est content d' »en avoir été » et a vaguement pitié de ceux « qui n’y ont pas eu droit »…
Hésiter entre toutes les morts possibles c’est hésiter entre toutes les vies possibles, aussi !
Christiane, très chère âme, avez vous lu une merveille de Mandel, son « Dictionnaire des lieux imaginaires », écrit avec un comparse ? Sinon, achetez le… vite !
Clopine, votre « tout le monde est content d’en avoir été et a vaguement pitié de ceux qui n’y ont pas eu droit » est confondant de positionnement politique : vous êtes de DROITE….uhuhuhu !
christian dit: 26 juin 2015 à 11 h 45 min
Benitoto ou 92 ans de solitude
Euh ! …. j’en fais 52, tout au plus, et c’est une solitude si confortable que je vous la souhaite de grand cœur !
@Christiane :
« Dictionnaire des lieux imaginaires » de Alberto Manguel et Gianni Guadalupi
Dans ce dictionnaire des lieux imaginaires, il y a la RDL, JC ?
« « Pour moi, de toutes les aventures d’Ulysse, nulle n’est aussi émouvante que son retour chez lui. »
Oui Christiane, on peut dire qu’Homère sait terminer ses œuvres. Le chant XXIV de l’Iliade est tout aussi admirable et émouvant: « Ainsi fut célébré le rite pour Hector le chevalier. » Dernier vers, laconique…et puis nous restons pensifs à revoir en nous mêmes ces scènes sublimes.
« accidents domestiques, infections éruptives, suicides avortés, avortements ratés, cuites comateuses, infarctus, épilepsies, embolies pulmonaires, coliques néphrétiques, enfants bouillants comme des assiettes, automobilistes en compote, dealers poinçonnés, clodos cherchant logis, femmes battues et maris repentants, adolescents envapés, adolescentes catatoniques… »
Manquent les décapitations. C’était avant.
C’est quoi JC « une bonne amie, en passage affectif » ?
Heureusement, on a vu comme comme vous, oui, vous – et non pas comme l’anesse qui brait indécente- le Docteur Galvan, avec un tel élan de bonheur et au ralenti, envoyer le dingue en traumatologie.
Le dernier service… à lui rendre.
Le point commun entre un médecin et un garagiste ?
» la vocation de soigner, toujours, mais le matériel, rien d’autre, c’est le dernier refuge de l’innocence. Une bagnole c’est sans ruse, un tas de ferraille et de filasse plus ou moins électrifié; pas le moindre » rêve identitaire ». Et l’électronique, me direz-vous ? De la chirurgie. On tranche et on remplace. L’élément foutu finit à la poubelle, on le change et la voiture est comme neuve. Je me trompe ? »
Voilà, il ne fallait pas faire l’économie de quelques euros après la représentation, au théâtre de l’Atelier, pour l’achat de ce petit livre.
Petit livre de poche , que je ne mettrai pas dans ma bibli, D. Pennac étant déjà surreprésenté, la fée carabine, tout ça …,
ce billet me rappelle que je dois le mettre dans une enveloppe à destination d’une jeune personne fort dévouée, que je joins dans mes pensées au personnel soignant de l’hôpital de Bourgoin-Jallieu qui s’occupe aujourd’hui, là maintenant, de personnes en état de choc.
Les hypocondriaques sont les plus grands génies de la mort tenue à distance. Quand ils ont des porte-parole talentueux comme le Pennac, autant les éloigner des Guillon et autres Le Bonniec. Un bon classement par ordre alphabétique entre ceux-là devrait en principe éviter leur contamination sur les étagères. Ce qui me plaît dans ce principe de rangement bêtement simpliste et convenu, c’est le résultat du mauvais assortiment des auteurs, et l’imagination projective que suscite en nous les sentiments qu’ils se voueraient. Dans ma bibli, l’Assouline se retrouve coincé entre l’Aragon et l’Augiéras, collé à un traité sur l’Asticotage sans auteur.
« , l’Assouline se retrouve coincé entre l’Aragon et l’Augiéras, collé à un traité sur l’Asticotage sans auteur. »
Passou se faisant anonymement asticoter par deux homos notoires, Louis et François, c’est l’enfer en Diagonal !
rose dit: 26 juin 2015 à 0 h 09 min
D’où vous vient ce terme boutanche que vous employez et qui m’est étranger ?
Ah mais je crois que c’est officiel, hein ! Il faudrait un comité… Président Frédéric Dard…
Effectivement l’étymologie se discute, parce que si la bouteille est par trop étanche, on peut pas y aller ! C’est pas bon…
@JC et Sirius
Non, JC, je ne connais pas ce « dictionnaire des lieux imaginaires » (seulement « les villes imaginaires » d’Italo Calvino. (Une merveille dont l’architecture mathématique et poétique devrait réjouir Sergio) mais pour en revenir à ce livre « La bibliothèque la nuit », Alberto Manguel est traversé par une pensée étonnante : « Toute bibliothèque évoque son propre fantôme ténébreux ; tout agencement suscite à sa traîne, telle une ombre, une bibliothèque d’absents (…) Toute bibliothèque embrasse et rejette à la fois. Toute bibliothèque est par définition un choix, et son envergure est par nécessité limitée. Tout choix en exclue un autre, celui qui n’a pas été fait. La lecture coexiste de toute éternité avec la censure. »
Et je pense là au pouvoir diabolique des éditeurs et des critiques littéraires. Peut-on imaginer, par exemple qu’un écrivain majeur passerait inaperçu ? Qu’un manuscrit de valeur termine sa vie dans un bac poubelle ? Je pense à tous ceux qui n’ont pu être édités pour d’autres raisons plus dramatiques…
Il y a tant de pistes dans ce livre, tant de chapitres qui font des haltes méditatives.
Des livres enchanteurs comme l’Odyssée – qu’il évoque- et tant d’autres, inoubliables et combien absents ? Je pense aussi au « Journal d’un lecteur », très complémentaire de ce livre où il entre en conversation avec ses livres préférés.
Et de Walter Benjamin, ici, cité et dont je garde en mémoire les petits carnets à l’écriture serrée et fine (Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme), cette note : » C’est seulement lorsqu’il fait noir que la chouette de Minerve prend son vol ».(« Illuminations »(Unpacking my library) éd. Hannah Arendt)
Sirius,
Oui, nous restons rêveurs, habités par ces livres. Comme votre traduction est belle. Le dernier vers dans la mienne qui se veut fidèle au texte de Leconte de Lisle est beaucoup plus prosaïque ! » Et c’est ainsi qu’ils accomplirent les funérailles de Hektôr dompteur de chevaux ». Avec l’édition Jean de Bonnot (1982), j’y gagne les transpositions des peintures des amphores et leurs légendes par Roton ( splendides), j’y perds au niveau de la traduction… D’où vient la vôtre ?
hristiane dit: 26 juin 2015 à 15 h 55 min
Peut-on imaginer, par exemple qu’un écrivain majeur passerait inaperçu ?
Nécessairement : une oeuvre n’émerge que si elle est à l’intersection de, dirons-nous, un minimum de paramètres.
On a fait des séries de canulars, par exemple des passages entiers de tel ou tel, reconnu, dans le manuscrit d’un putatif premier roman : on imagine le faisceau de résultats, de réactions de l’éditeur ainsi sollicité. L’affaire se corse si l’on recopie de l’extrêmement typé, genre Marcel ou Ferdine ; mais là c’est plus discutable parce qu’ils sont trop connus.
Et le pompon est détenu par deux ex-aequo, d’une part Romain Gary, d’autre part le gus de l’Etranger (« chapeau bas ! ») qui en est toujours à sa première ligne…
Closer
« une bonne amie en passage affectif » est une personne qui a besoin d’un peu d’amour, la plupart du temps estime et respect peuvent suffire
Christiane
édité chez Actes Sud en 1998, cela valait 158 francs français pour 550 pages, indique mon exemplaire
Sirius
la traduction par Leconte de L’Isle d’Homère a un petit côté Stéphane Bern « en direct de Troie », encore sympathique par son côté hollywoodien année péplum
Attila
la RDL est un lieu non pas imaginaire mais virtuel, la différence est énorme ! Nieriez vous la réalité de notre bon Maître Passou ?…
À brasser du vide, vous irez sûrement très loin.
N’allons pas prendre Pennac pour le nouveau génie du théâtre. Sa transposition n’est qu’un bon amusement dans un théâtre moribond.
Le meilleur spectacle théâtral se déroule actuellement au Théâtre des Réseaux Sociaux.
On y joue depuis plus de deux ans « Les déboires de l’élève Hollande », une pièce de Valy Trierweiler, mise en scène par les Dindes de la Diversité.
La troupe « Les merveilleux Rassis » est en train de monter le chef d’œuvre de Juppé de La Palisse : « Pourquoi pas moi ! », salle pleine, prévue jusqu’à sa mort en scène.
Un gus dérangé, c’est pas un gus qui est pas rangé, au contraire il l’est, rangé, mais pas sur la même courbe de Gauss… Il en a une à lui ! Ca fait riche… Mais au moins sur la courbe de Gauss des autres, y a qu’un mec de décalé, c’est lui ; tandis que sur la sienne les autres c’est un véritable nuage électronique ils sont tous décalés !
Je viens de retrouver, un miracle , « L’Iliade d’Homère » – traduction nouvelle en vers français de V.Q. THOURON – promotion Normale Sup 1812, édité chez DURAND ET PEDONE-LAURIEL en 1870.
Qui se termine par :
« C’est ainsi qu’Ilion qu’abritaient ses murailles,
D’Hector put célébrer les tristes funérailles. »
Ils viennent jusque chez nous nous couper la tête !
Lâcheté du gouvernement et de Hollande qui n’ose pas nommer nos ennemis.
Qu’est-ce qu’on ramasse comme hostos, en ce moment… Euh… Des bistrots, à la place… Not possible ? Pour le moral, quoi…
C’est plus grave que cela, W., c’est notre lâcheté, notre silence, notre imbécillité, qui permettent les crimes passés et ceux qui sont à venir …
’un bon amusement dans un théâtre moribond.
ah on avait peur du contraire
JC / videur gaga : plumard et ricochet
Qu’est-ce qu’on ramasse comme hostos, en ce moment…
bhvé fait un triomphe auprès de gens très bien
Christiane, ma traduction de l’Iliade est celle de Jean-Louis Backès chez Folio classique.
Très belle du début à la fin en effet.
Je ne suis pas sur que les hypocondriaques soient les plus grands génies.cette vision me parait tributaire du romantisme relisant Molière. Shakespeare n’était pas hypocondre, Corneille non plus.
La traduction de Lecomte de Lisle, avec ses K décuplés dans le texte français, réussit l’exploit de transformer les meilleures scenes des tragiques grecs en scènes de Dumas Fils.
Au demeurant, la République fut bonne fille avec ce républicain qui renseignait la police du Second Empire, ce qui ne l’empécha pas de finir poète national après la mort de Hugo et Bibliothécaire du Sénat.Ceci est une parenthèse.
Pour le rangement des livres, je crois qu’il faut combiner les trois techniques: par série si nécessaire,comme la Nouvelle Elzèvirienne ou les Causes Célèbres, par thèmes, Ex Mémoires des grands policiers XIxeme- XXeme siècle, ou Théatre XVIeme siècle, par rayons…Et sortir sans pitié au bout de quelques années ce qui ne mérite pas de rester.
Bien à vous.
MC
« Ils viennent jusque chez nous nous couper la tête ! » WGG.
Arrêtez donc vos propagandes islamophobes!
Sergio à 17h14, c’est une bonne remarque.
Savez-vous si au mess des officiers , information a été donnée qu’il y a avait depuis quelques mois un état de guerre, sur le territoire national ?
Cela dit nous n’avons rien contre les keufs. Enfin, c’est vite dit. Virtuellement vite dit.
Court est hilarant.
@ Sirius dit: 26 juin 2015 à 18 h 05 min
Ah, merci. Je la commande de suite. Le couple Jean de Bonnot m’a été offert pour les vases grecs mais la traduction de Leconte de Lisle, (M. Court a raison, c’est… fatigant) pour un si beau texte que j’ai souvent lu sur le net.
Yassine Salhi, le terroriste sunnite affilié à l’Etat islamique qui a commis l’attentat de Saint-Quentin-Fallavier, n’a peut-être pas visé la société Air Products par hasard.
La société, de son vrai nom Air Product & Chemicals, emploie 20,000 personnes dans plus de 50 pays, et distribue principalement du pétrole et des produits chimiques, ainsi que de la nourriture, des boissons, des produits de santé, des produits énergétiques, et des semi conducteurs.
Son président s’appelle Seifi Ghasemi, et c’est un iranien.
L’Etat islamique, sunnite, combat le président syrien al Assad soutenu par l’Iran chiite, et le Hezbollah.
Les journalistes français, obsédés par la peur de ne pas faire d’amalgame, sont très attardés dans leur compréhension de l’islam global, et nombrilistes, ils ne voient la guerre de religion en cours que par le petit bout français de la lorgnette djihadiste.
@ Sirius et M. Court
Voilà, la commande est passée !
et pour l’Odyssée (en Poche de préférence) vous recommandez quelle traduction ?
@JC….. dit: 26 juin 2015 à 16 h 58 min
Celle recommandée par Sirius, l’emporte haut la main !
Je ne sais pas si le poltergeist n’a pas besoin d’un petit séjour dans le service des grands marteaux.
Début du ramadan :
—L’attaque contre un hôtel de Sousse, dans le centre-est de la Tunisie, a fait au moins vingt-huit morts et 36 blessés vendredi. Un assaillant a été abattu.
— Au Koweït, 25 morts et 202 blessés dans un attentat anti-chiite dans une mosquée
—Au moins 120 civils ont été tués à Kobané depuis le lancement jeudi d’une attaque surprise menée par l’EI. Une ONG et des militants évoquent un véritable «massacre».
—Un corps décapité a été retrouvé à proximité de l’usine Air Products de Saint-Quentin-Fallavier. «L’attaque est de nature terroriste», a affirmé François Hollande.
Attentat Tunisie, 27 morts – la campagne « Tunisie moi j’y vais” rebaptisée : « Tunisie moi j’y cours”
Alors que des hommes armés ont tué au moins 27 personnes et fait de nombreux blessés lors d’un double attentat terroriste à Sousse à l’hôtel Royal Kenz et Imperial Marhaba sur la côte tunisienne, je me suis demandé si les personnalités bienpensantes qui posaient pour la campagne « La Tunisie moi j’y vais » après l’attentat du Bardo en mars sont en Tunisie…
« L’identité du criminel est en cours de précision nous savons d’ores et déjà qu’il pourrait s’agir de Yassin Salhi, qui avait fait l’objet d’une fiche pour radicalisation en 2006 non renouvelée en 2008″ a déclaré le ministre.
Salhi a 35 ans, chauffeur-livreur, marié et père de trois enfants et il est connu des services antiterroristes, a une fiche S (sûreté de l’Etat), et était laissé en liberté pour ne pas irriter les défenseurs des droits de l’homme.
Il est né en mars 1980 et habite à Saint-Priest dans la banlieue lyonnaise.
Sa femme confirme qu’il faut faire un amalgame entre les djihadistes qui ne sont pas différents des autres musulmans : « Nous sommes des musulmans normaux » a-t’elle déclaré au micro d’Europe 1.
Salhi a participé a des collecte de fond (avec 2 amis dont un très connu des service de sécurité) pour l’ouverture de mosquées et d’écoles coraniques, et il fait parti du mouvement radical tabligh.
Le parquet confirme qu’il est blessé, et qu’il a été placé en garde à vue, et il refuse de parler. Sous toutes réserves, ce serait son patron, dont la tête a été décapitée.
Extension du domaine de la Nef des fous dans les commentaires :
http://www.dreuz.info/2015/06/26/qui-est-yassine-salhi-le-terroriste-de-saint-quentin-fallavier/#sthash.r6PZlZEI.dpbs
à 18 h 57 min
vu de plus près:
http://www.ledauphine.com/isere-nord/2015/06/26/saint-quentin-fallavier-une-explosion-chez-air-products
Croix remplacées par des versets du Coran, tapis de prière, stores recouvrant les mosaïques, mihrab (l’abside qui indique la direction de la Mecque), obligation d’enlever ses chaussures à l’entrée, invitation faites aux femmes de mettre un voile : voilà ce qui attend les visiteurs de l’église Sainte-Marie de la Miséricorde à Venise.
Un artiste a en effet créé une polémique inutile et stérile, durant la Biennale de Venise, en installant une mosquée dans une église. Présentée sous l’égide du pavillon islandais, « l’exposition » a été organisée avec la collaboration de la communauté islamique de la ville.
Le président Hollande se fait une gloire personnelle de vendre des rafales au Qatar, sans avoir vérifié la charte de la compagnie aérienne.
http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/air-france-va-t-elle-souffrir-de-la-vente-des-rafale-au-qatar_1677012.html
Bon, ce n’est pas la peine d’en rajouter.
Encore une victime innocente atrocement assassinée. Malheureusement il risque d’y en avoir encore beaucoup d’autres si on continue à ce niveau de défense inadapté et/ou insuffisant. Et cela peut conduire dans les mois qui viennent à une démission du Président de la République, selon que la situation aura dégénéré ou non.
Après on sait qui serait élu.
Plusieurs mesures seraient alors instaurées :
– un déblocage de plusieurs milliards d’euros qui seraient immédiatement consacrés à la fermeture et à la surveillance des frontières et au raccompagnement des illégaux jusqu’à leur territoire d’origine.
– la promulgation de mesures d’urgences visant à expulser les radicalisés qu’ils soient en situation régulière ou pas.
erreur, il fallait prendre le bon vol.
http://www.slate.fr/story/98019/qatar-airways-hotesses-mariage
Pour l’Odyssée, Christiane, j’ai beaucoup aimé la traduction de Philippe Jaccottet…Malheureusement, je ne retrouve pas mon exemplaire et je ne sais pas si elle encore disponible facilement.
« monologue gesticulatoire »
» Il y a vingt ans de ça aujourd’hui , monsieur. Une sorte d’anniversaire. Besoin de la raconter à quelqu’un… Vous avez une minute ? Vous êtes écrivain à ce qu’on m’a dit. Çà devrait vous intéresser… Non ? Si ? Après tout, on s’en fout; vous ou un autre… Café ? » (*)
Alors voilà, en fait non, cela fait dix-sept ans; c’était en 1998, je m’en souviens très bien de la date. L’hôtel était situé entre Sousse et Monastir. Je m’en souviens parce qu’il faisait une chaleur à mourir, et que le taxi a roulé toute la nuit depuis Carthage, pour atteindre l’hôtel. La chambre et le lit, tendu aux quatre coins, de fleurs de bougainvillée. Je m’en souviens parce que ce 12 juillet 1998, la terrasse de l’hôtel était en liesse foot balistique. Je m’en souviens parce que j’avais pu aller jusqu’au sud du sud, sur let terrain des opérations, celui de star wars.
Et puis aujourd’hui je m’en souviendrai. Encore autrement.
(*) toutes mes confuses à D. Pennac, pour cet emprunt.
Je n’ai pas trop le temps de corriger qq petites fautes de clavier.
Pour l’Odyssée, je reste fidèle à la Bérard, peut etre pour l’épisode de Nausicaa.
( Autre chose: le Guiness Book me propose d’entrer dans ses colonnes pour avoir fait rire Wiederganger, soit l’irascibilité faite homme.Qu’en dites-vous?)
Bien à vous.
MC
» Ô muse, conte-moi l’aventure de l’inventif : celui qui pilla Troie, qui pendant des années erra, voyant beaucoup de villes, découvrant beaucoup d’usages, souffrant beaucoup d’angoisse dans son âme sur la mer pour défendre sa vie et le retour de ses marins sans en pouvoir sauver un seul… »
Faut-il présenter ce » très vieux poème » ?
« La superbe traduction de Philippe Jaccottet fait revivre l’épopée d’Homère qui vient » à son lecteur ou, mieux peut-être, à son auditeur un peu comme viennent à la rencontre du voyageur ces statues ou ces colonnes lumineuses dans l’air cristallin de la Grèce… »
Elle est disponible en poche sur Amazon (que ne ferais-je pour Christiane?)
En complément de l’Odyssée, « Nostalgie », de Barbara Cassin (Pluriel), réflexion dense et profonde mêlant philosophie et philologie sur « qu’est-ce qu’être chez soi », à la lumière des textes d’Homère, de Virgile et de Hannah Arendt. Lecture essentielle en ces temps de médiocrité abyssale sur fond de passions tristes. J’en citerai des extraits plus tard.
« J’en citerai des extraits plus tard. »
nous dit le boursouflé qui condescend. As ususual, la banalité de sa médiocrité.
« qu’est-ce qu’être chez soi »
vaste question pour un expat’ qui ne sort pas de l’enceinte de l’alliance.
Vous êtes un gros toquard aux passions mortes, bloom, avec vos traductions approximatives, vos jeux de mots allah con, genre euphonie, écholalie, et autres fientes de l’esprit, je me demande comment vous pouvez encore faire illusion.
Mais bloom a un DEA, et ça, ne l’oublions pas, c’est approfondi. De profundis.
Tout le monde derrière les Bleues…..!
Javert, ta copine s’est prise de passion pour le foot un peu hommasse ?
Merci, chers amis pour vos conseils. Jaccottet… en pleine poésie ou Bérard pour l’épisode Nausica.
Cette photo en tête du billet… prémonitoire ?
@Sergio 19 h 59
je ne suis pas sure que l' »inventif » de la traduction que vous préconisez vaille mieux que le classique « homme au mille ruses »
cette formulation rend bien par sa longueur et sa structure développée la chair de cet adjectif homerique que chaque personnage entraîne avec lui lui comme sa marque de reconnaissance chaque fois qu’il se présente,
l’aurore aux doigts de rose ,Athéna aux yeux pers et qui participe du rythme du poème puisqu’il occupe avec le nom qu’il accompagne la moitié de l’hexamètre.
Pour la traduction des poèmes homériques j’en reste aux classiques ,un peu ringards sans doute, mais si solides, Mazon pour l’Iliade et Berard pour l’Odyssée
Aussi, mais cela ne tient qu’en quelques lignes, quelques savoureux commentaires sur Homère à l’école et spécialement l’Odyssée, in Connaissance du Monde, de Ramuz!
MC
« Cette photo en tête du billet… prémonitoire ? »
Mais la silhouette de la victime, dessinée au sol, a encore toute sa tête, Christiane ! Prémonitoire pour la Tunisie ?
Rien de bien palpitant pour la rentrée littéraire, si je comprends bien. Littérature moribonde. Pays moribond. Ecole moribonde.
Widergänger dit: 26 juin 2015 à 18 h 53 min
« Sous toutes réserves, ce serait son patron, dont la tête a été décapitée »
Une tête décapitée?
je me demande comment vous pouvez encore faire illusion.
—
Si vous saviez ô combien votre mépris d’insignifiant intervenaute sous pseudo m’indiffère. Passou, lui, sait à quoi s’en tenir, et c’est ce qui compte.
Faut s’attendre à un mois de Ramadan sanglant.
Plus de 90 mosquées (rapport de la DGSI) salafistes en France ! Voilà où en est la France.
En 2015, il y a 16 millions de Juifs dans le monde
Le nombre de Juifs dans le monde est sur le point de revenir au même niveau qu’avant la Shoah
Soixante-dix ans après la Shoah, le nombre de Juifs dans le monde est sur le point de revenir au niveau d’avant la Seconde Guerre mondiale, soit près de 16 millions, selon un rapport publié par l’Institut politique du peuple juif (JPPI).
A Bloom de 20.10, C’est drôle car le compte-rendu de « La nostalgie » de Barbara Cassin (http://bit.ly/1IAeERA), au lieu de me donner envie de le lire m’a donné envie de lire plutôt ce qui l’a inspiré, à savoir « L’irréversible et la nostalgie » de Jankélévitch aussitôt commandé.
Passou dit: 26 juin 2015 à 23 h 55 min
Oh que oui ! Un de mes livres de chevet…(Jankélévitch – « L’Irréversible et la Nostalgie » (Champs / Flammarion)
Ainsi p.358/359
« L’homme fini est aimanté par son « lieu naturel », qu’il tend à rejoindre (…)Mais les choses ne sont pas aussi simples, et la finalité du tropisme nostalgique laisse à désirer. (…)
Le rapatrié ne trouvera pas dans sa patrie ce qu’il cherchait, il ne reconnaît pas son lieu naturel. Précisément l’Odyssée du génial écrivain grec Nikos Kazantzaki commence où finit celle d’Homère : le Vagabond, rentré à Ithaque, rebondit pour une seconde Odyssée infiniment plus périlleuse et plus aventureuse que la première ; les vingt-quatre rhapsodies de Kazantzaki succèdent au vingt-quatrième chant d’Homère (…)
A partir du moment où le bonheur bourgeois s’installe au foyer, nous ne savons plus si le futur de l’espoir est devenu réellement un présent. (…) Écrivons pourtant, à notre manière, le vingt-cinquième chant de l’Odyssée – celui qui n’existe pas. Le chœur et l’épouse, soucieux, interrogent l’Errant maintenant installé at home. Vous voilà de retour, soyez content ! Hélas ! quelle est cette inquiétude qui déjà porte l’insulaire au-delà de son île et du bonheur bourgeois ? Ulysse a retrouvé son lieu naturel, son lieu odysséen et il n’est pas content ? Ulysse antique, une fois de retour, n’a plus rien à souhaiter. Mais Ulysse moderne commence à s’ennuyer dès qu’il est auprès de sa Pénélope, dans cette maison à laquelle son cœur depuis si longtemps aspirait. Amère dérision ! Ulysse à la table familiale ne mange pas ; il est distrait, rêveur, son regard est absent, son esprit est ailleurs ; lui qui revient des contrées fabuleuses et qui a vu les mille merveilles du Levant et du Couchant, il regarde au loin sans rien voir ; tel le Fils prodigue dont nous parle André Gide (…) Ulysse reste silencieux, il les garde pour lui ses aventures, il refuse à Pénélope la confidence d’un si grand secret. A quoi le Vagabond pense-t-il ? Il n’est pas difficile de le deviner. Le Vagabond pense à Calypso, la toute divine, dans sa grotte marine, il pense à Circé l’enchanteresse, dont la voix est si belle ; il pense à Nausicaa, la toute gracieuse, et aux jeux sur la grève (…) Exilé, le nostalgique regrettait la maison conjugale où l’épouse tisse la trame de la fidélité, et il rêvait d’une existence casanière en harmonie avec ses devoirs domestiques et avec l’idée du bonheur familial ; rapatrié, il regrette surtout les occasions perdues ! En tous cas il y a un nuage dans le bonheur sans nuages de l’île retrouvée, un souci se mêle à cette joie sans mélange ; une arrière-pensée se fait jour à travers les réticences de l’aventurier. A peine rentré, Ulysse est dans son cœur, déjà reparti ; il est à la fois le Prodigue qui vient de rentrer et le Puîné qui s’apprête à partir et qui est maintenant un étranger dans la maison de son Père.(…) C’est la nouvelle Odyssée, encore pudiquement voilée (…) La nostalgie n’est donc pas seulement un mal qui a besoin d’un remède, elle est encore l’inquiétude causée par l’insuffisance de ce remède. En ce sens le mal du retour s’appelle la « déception ». le lendemain même du retour la déception a supplanté la nostalgie. La nostalgie fait face à l’amertume de l’échec. Voilà un sujet de méditation qui eût tenté Pascal et Schopenhauer ! »
Merci aussi à DHH pour le références.
Toute religion porte le fascisme en elle, qui la structure, tout croyant est un tueur d’autres possibles, lesquels lui sont insupportables.
Ce n’est pas croire qu’il faut, c’est douter.
Toujours douter. N’être sûr de rien. Et par dessus tout, aimer la vie terrestre en chercheur solitaire ….
S’il faut faire la guerre aux c.ons, serrons nous assez nombreux pour les vaincre ?
Le chirurgien qui travaille sur la greffe de tête humaine est un visionnaire : il y a un marché à prendre…
Lorsque les lois ne sont plus adaptées aux moeurs, il faut changer les Lois pour changer le réel à vivre…
…
…christiane,!…
…
…çà n’enlève rien aux méditations de Descartes,!…
…
…pour ce faire des situations ,!…préparées,!…l’entourage aussi sur les pierres à valoriser,!…aussi,!…
…mode et usages, déjà prendre exemple par la nature,!…
…une histoire » circonscrite « ,!…tenants et aboutissants,!…
…dure, dure, le soucis d’une direction à imposer,!…Oui,!…mais pourquoi c’est ainsi,!…çà n’a pas de sens,!…
…
…la liberté d’autres histoires, par quels systèmes de constructions,!… » la poutre et la paille « ,!…le dessin, l’or, l’aventure, le bordel humain, des soucis de prestiges,!…
…
…à chaque époque ses cadres vides encadrés,!…son autoportrait,…de tout les jours,!…les narcisses,!…
…c’est que les artistes, faut les payés,!…ou se contenté d’une photo,…
…
…les artistes,!…non pas de photos,…merci,!…les tableaux des affaires, c’est porno,!…tout plain, d’escroqueries,!…
…Dallas, Naples, l’Italie qui survie, avec les dogmes liberticides et vulgaires du commerce fripon, bâtard, des économies d’après les révolutions,!…des pots de vins,!…la ruine des confiances par le processus-même de la déréglementations de par les gens, les peuples soumis,!…
…
…républicains,!…à la mode de Platon,!…
…des histoires, pour retourner à son sort,!…pré-établis,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
…des amis, influents pour détourner le cours de l’eau,!…le paradis des détournements d’argent public,!…
…la mal gouvernance,!…les plaisirs,les jeux,les rêves faciles,!…
…et, après,!…se faire regarder dans une telle posture,!…et s’imaginer, se faire adorer,!…
…mais enfin,!…les merveilleuses, la nouvele classe aux Berlu avec les caves des églises et corporations,!…
…les clients et patrons, les mêmes,!…
…et la production, le cul,!…romain,!…
…un exemple mondialiste,!…au Troie singe à Ulyse,!…
…
…la règle du jeux,!… » Je ne serait pas moins extravagant… »
…
…le problème vous n’êtes pas une classe dominante, mais des révolutionnaires pour vous voler, vous mêmes,!…corporations, des corporations,!…au fûts,!…
…un verre de bordel,!…please,!…of course,!…etc,!…
…la cuisse de Jupiter,!…sinon rien,!…
…
…
…
Ceci dit, les cigales dans les pins gueulent déjà « Baiser ! Baiser ! Il nous faut baiser ! », nous rappelant l’essentiel. Bonne journée !
Comme vous y allez, JC ! Le prêt-à-penser idéologique ou religieux est bien pratique : il vous fait, sans longues et pénibles études, un héros mort d’un vivant débile !
@ Sant’Angelo Giovanni dit: 27 juin 2015 à 6 h 03 min
Oh, pourquoi ce point d’exclamation Sant’Angelo ? J’ai eu tant de joie à découvrir à 2 h du matin cet échange entre Bloom et Pierre Assouline. L’occasion de saisir ce livre de Jankélévitch et de retrouver cette méditation qui entre dans l’Odyssée comme une vis, une spirale, un creusement, une sorte de Yin et de Yang. Une page très belle qui nous entraîne dans un déséquilibre. Les sentiments sont très compliqués, on peut basculer si vite d’une joie profonde en cet état de modestie, puis d’ennui. Difficile alors d’être objectif et constant. Nous sommes comme des reflets de soleil sur l’eau d’une rivière : fugaces, miroitants, éphémères. Insoumis. Ombre et lumière. Partagés entre désir et raison. Le clair-obscur de Rembrandt dans la langue de Descartes !
Oh, les touristes bobos ! Toujours enthousiasmés par les Printemps Arabes libérateurs ?
Chez Scemama (RdA), la courtoisie de MCourt : « je passerai sur les augustes vieillard façon Chesnel par pitié »… tout l’élégance de ce petit monsieur quand on émet une opinion contraire à la sienne, je vous laisse juges
@Sergio 19 h 59
je ne suis pas sure que l’ »inventif » de la traduction que vous préconisez vaille mieux que le classique « homme au mille ruses »
Ce n’est pas Sergio DHH mais Sirius…Effectivement « l’homme aux mille ruses » me plaît beaucoup, mais il faudrait juger l’ensemble…
9h47 « il faudrait juger l’ensemble… »
et connaître le grec ancien et savoir traduire …!!
le pervers de pq à 9 h 03 min continue ses délires mortifères (salafiste veut dire souche)
Passou, je ne connais pas le livre de Jankelevitch: y trouve-t-on des développements philologiques sur ‘heimish’, ‘unheimlich’, ‘vertraut’, ‘Heimweh’, ‘Fernweh’, ‘Sehnsucht’, ‘Sehnen’, ‘Heimat’, etc? Au vu du rejet jankelevitchien de tout ce qui vient d’Allemagne, la question me semble légitime…
En exergue du livre de Barbara Cassin, ce délectable extrait d’une lettre de Descartes à Christine de Suède, en juillet 1648:
« Me tenant comme je fais,
un pied en un pays, et l’autre en un autre,
je trouve ma condition très heureuse, en ce qu’elle est libre. »
Ceux qui ici ricanent des massacres des touristes en Tunisie sont au même niveau de nullité humaine que ceux qui se moquaient des attentats contre les dessinateurs-journalistes de CH et les clients de l’hyper cacher.
Certains confondent comédie et tragédie, Bloom !
Sujet de bac littéraire : « Dans Le Barbier de Séville, Beaumarchais fait dire à Figaro : « je me presse de rire de tout avant d’être obligé d’en pleurer ». Pensez-vous que cette citation permet de définir le genre de la comédie ? »
@Sirius
Pardon de cette méprise
mais la confusion entre tous ces gens qui n’existent ici que fantomatiques, uniquement à travers des pseudo qui ont des airs de famille , rend mon erreur excusable .Non?
D’autant plus, DHH, que Sergio est à lui tout seul tout une étoile, que dis-je, une constellation !
J’arrive, détendu, joyeux … et me délecte à la lecture des gros nuls qui n’ont pas compris que la démocratie est un accident, une anomalie remarquable, dans les systèmes de gouvernement possibles.
Constat : en Afrique, en Egypte, en Arabie Heureuse, vive les tyrans !
Un livre rangé n’est-il pas un livre mort ?
Au livre qui dort, préférons le livre ouvert !
Ceci dit, ranger n’est-il pas affaire de caractère,
de moment dans l’existence et, aussi, un peu,
de ressources financières (accumulation
et place pour cette dernière ont un prix) ?
A part ça, « DSM » et, maintenant, « Ancien malade… » :
une bouffée hypocondriaque précédant la traversée
du désert estival ? Rien de plus grave, espérons !
Mélanomalinement.
Pour résoudre une tension avec humour
au lieu de l’accroître,
il ne suffit pas d’un bon mot.
Calembourrinement.
Polemikeur,
Comment ranger des livres ouverts ….? BàVe
Longue histoire des connivences entre tragédie et comédie, mes petits chéris. Depuis Aristophane pour commencer.
Tout à fait honnêtement, le simple d’esprit que je suis, caché parmi d’autres crapules, n’a jamais été foutu de faire la différence entre comédie et tragédie !
Prenons au hasard un mariage…
Tragédie, comédie ?
Un enterrement… tragédie, comédie ?
Passou se rabat sur les valeurs sûres. Manque d’audace, passou, manque d’audace ! Comme pour l’art du récit ! Manque d’audace, manque d’audace !
Bérénice, une séparation. Une tragédie. Alceste se sépare de Célimène. Une comédie. Tout est une question de point de vue sur la vie. Aristophane fait rire avec des canevas piqués chez les tragédiens de son temps, Sophocle, etc. Une simple question de point de vue. Maintenant après faut quand même développer un peu…
Aragon a de l’audace, passou ! Imitez Aragon. De l’audace, toujours de l’audace !
Donner au lecteur l’impression qu’on lui raconte une histoire comme ça, au pied levé à la terrasse d’un café. De l’audace, de l’audace ! Une idée comme ça d’abord présente à l’esprit et savoir ensuite en déduire tout ce qu’elle implique dans la narratologie. C’est ce que fait Aragon. Ça donne ce début enchanteur d’Aurélien. Enchanteur ! Extraordinaire ! Magique, poétique ! Et en même temps ô combien réel et pertinent pour nous permettred e saisir en somme sur le vif la naissance d’un amour.
Posté chez Scemama en attente de censure….
« Le censeur Patrick Scemama, que notre dieu le protège des contradicteurs, lutte de toutes ses petites forces contre la censure de Sens ! Pi-pi-toyable ! »
« Cet animal offre des ressources sans nombre à qui sait les voir, il est inépuisable. » M. Labiche, s’il avait eu la chance de connaître Alba, ne l’aurait pas mieux défini. Quand je lis Alba, j’entends Perrichon et je ris pareillement.
Le truc sympa, chez le mort en illustration, c’est qu’il a toute sa tête.
Arrête de me plagier tout le temps, JC, le coup de la tête et de la RDL qui rend fou je l’avais fait bien avant toi !
C’est sympa de faire de la publicité pour Patrick Scemama, il le mérite !
Tragédie ou comédie, les deux faces de Janus, Alba.
Mais alors, qu’est-ce qu’une tragi-comédie ?
tiens, le transparent j.ch a encore frappé!
» chESNEL de blog en blog criant à l’injustice! »
L’Odyssée traduite par Philippe Jaccottet est toujours disponible (autour de 10 euros) et un constant émerveillement.
P. Jaccottet en sait aussi long sur la langue française que Racine.
Lu presque d’une traite le Tournier paru jeudi. Un peu surpris au bout du compte que cela paraisse de son vivant. Mais tout de même intéressant.
» le Tournier paru jeudi »
Un petit compte-rendu, Chaloux ?
Patrick Scemama et moi-même travaillions en même temps au Gai-Pied, JC !
L’Enfer saura vous accueillir, Jacky !
Cette crapule honteuse et censurielle de Scemama souffrira male mort pour son intolérance et sa carence intellectuelle…
Sophie Avon et moi-même oeuvrons actuellement au Mercure de France, JC !
Finalement, plutôt que de créer un blog, je pourrais m’installer chez Passou ?
Mais dans quel habitacle de ses républiques (de la culture) ?
A la rubrique Culture, peut-être, Passou ?
« Sophie Avon et moi-même oeuvrons actuellement au Mercure de France, JC ! »
Euh…. c’est important de le savoir ?
…
…christiane,…à…8 h 28 min,!…
…
…merci , de votre réponse,!…vivre de bonheur,…dans et avec trop d’inconnus à résoudre,!…
…trop compliqué le bonheur, les yeux aux astres à tout laisser faire,!…
…
…il y avait, les systèmes dans les sociétés,!…mais pas la dérèglementation de laisser pourrir les responsabilités de la chose privé,…par des démocraties qui n’ont plus rien de publique,!…
…et au public, s’en laver les mains,!…et ne reste que le cinéma imposé, les discours, les bonnes intentions de nous en faire plus dans le dos, et sur les gens , les communautés,!…comme théâtre,!…les caves des églises et des corporations, pour le système privé rebelle, d’un autre âge,!…
…qui revient,!…
…la mauvaise herbe qui revient,!…partout,!…les connivences sans frontières,!…l’échiquier, » automatique lover « , de complicité colla-boss,!…
…
…jamais sans » châteaux et fortunes « ,!…déjà volés,!…et sans principes ou respect,!…
…les guerres pour soumettre les libertés,!…aussi par les administrations à deux poids, deux mesures,!…aux pots de vins faciles,!…
…les héritiers, à cracher dessus,!…bandits et voleurs de grands chemins,!…avec le verbe, un plus,!…
…la concurrence, lesquels,!…etc,!…
…
…plutôt tragiques, comme comédies à vies,!…ce nouveau théâtre des substitutions » antique « ,!…
…
…trop de laisser faire,!…pour détruire,!…nos civilisations,!…déjà sans sens,!…les vies déréglementées,!…
…à la poutre et paille,!…Ah,!Ah,!…
…
Oui, parce qu’après l’Enfer le Paradis aussi saura peut-être nous accueillir ?
Dantesquement
Finissons sur un conseil sans queue ni tête.
Employeurs, soyez prudent dans vos recrutements, certains mauvais coucheurs parmi vos employés préférant la décollation aux prudhommes … uhuhu !
Bonne nuit, mes petits agneaux tremblants de frousse …
Je le ferai peut-être ailleurs, Jacques, mais la lecture est trop fraîche. On ne rend bien compte que ce de qu’on relit, sans compter qu’avec ces écrits à demi intimes publiés du vivant de leur auteur on s’aventurerait -trop- facilement dans des lectures un brin abusives. Curieux personnage, en tout cas, et évidemment un romancier de valeur. Reste qu’on lit avec passion, en apprenant beaucoup sur les hasards et les voies sans issue de l’écriture, cette odyssée d’un écrivain aux prises avec la composition de ses livres.
Passou va certainement nous en parler, Chaloux : littérature, prix Goncourt, photographie… c’est pour lui ?
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Hors-serie-Litterature/Lettres-parlees-a-son-ami-allemand-Hellmut-Waller
ATTILA
La définition canonique de la tragi-comédie -il doit il y avoir des exceptions- est celle d’une intrigue tragique à fin heureuse.A cela, ajouter un dispositif scénique complexe, et parfois un étirement du temps qui excède parfois les 24 heures; la Belle Alphrède de Rotrou est assez caractéristique de ce genre. Je pense qu’il y a à la source de tout cela le souvenir du dispositif scénique médiéval et de ses libertés spacio-temporelles…
Bien à vous.
MCourt
ps
L’ Attila de Corneille, quelle belle pièce!
Widergänger dit: 26 juin 2015 à 23 h 09 min
Faut s’attendre à un mois de Ramadan sanglant.
C’est la montée de l’Hitlam, qu’on a dit…
Jacques, vu le sort réservé ici aux grands aînés, je crois qu’il vaudrait mieux qu’il n’en parle pas. Cette génération qui n’a pas su déloger ses pères et erre finalement sans vrai statut littéraire n’a pas un coup d’œil très fiable sur eux. (sauf Lindon et Jourde qui comprennent tout).
(On va encore dire que je suis atrabilaire : je ne le suis pas. J’essaie simplement de regarder les choses comme elles sont).
La distinction entre tragédie et comédie on la trouve dans la Poétique d’Aristote, et on n’a pas beaucoup avancé depuis. Pour le dire vite, la tragédie présente des caractères nobles capables de susciter l’admiration et la pitié, la comédie des caractères vulgaires à même de susciter le rire. « L’une entend imiter des hommes pires (la comédie), l’autre meilleurs que les contemporains (la tragédie). » L’une donne des exemples à suivre, l’autre des contre-exemples à ne pas suivre. Plus loin : » la comédie est imitation (mimesis) d’hommes sans grande vertu. » etc., etc. Rien de bien compliqué, donc, contrairement à ce que laisse entendre Widerganger qui voudrait nous faire croire que la question est infiniment délicate. Pour les esprits lourds peut-être, remarquez…
…
…incroyable,!…
…mon aperçu de 14 h 46 min,!…en modération envolé,!…
…une sucette pour la modération et ses rêves,!…caustiques,!…Ah,!Ah,!…
…dans le mille,!…etc,!…
…
Jacques par ci, Jacques par là, appelons-le tout simplement Attila.
Ou Jacky, pour les plus affectueux !
Mais c’est la catharsis qui légitime la Tragédie-fut-elle « mauvaise », comme Médée, aux yeux d’Aristote, non? Ici, on dépasse le spectacle des personnages vertueux ou non pour atteindre à la psychomachie, peut etre au déversoir d’un inconscient collectif conditionné par l’identification à l’acteur, renforcée par tout l’ensemble des masques, du chant, que nous n’avons plus. Si l’on ajoute la petitesse du théatre dont on peut avoir une idée par l’actuel Odeon d’Athènes, toutes les conditions étaient requises pour une identification de la foule au sujet représenté; on atteint alors un tragique sacralisé tout autre que celui de la Poétique tel qu’il est résumé ici.
MC
Attila égale Jacques C?
je suis déçu, pour un pseudonyme aussi grandiose, un pacifique normand…
C’est un peu comme dans le dialogue sur les héros de Roman de Boileau! on s’attend à trouver des terreurs, et l’on trouve, sous de grands noms des peaux de lapins usurpatrices…Si quelqu’un signe Cyrus, on se méfiera…
Racine serait noble et Molière vulgaire, donc, et Shakespeare fou ?
Christiane, je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais à 2 heures du matin il vous serait davantage profitable de dormir. Dieu vous a donné pouvoir sur votre corps et votre esprit, ce n’est pas pour en faire ce que vous en faites. Prenez-le comme vous voudrez, je n’y reviendrai plus en tous cad
Vous pouvez toujours blasphémer, mes petits chéris. N’empêche, vous ne m’arrivez pas à la cheville.
Attila est marrant, il comprend toujours tout de travers.
Court toujours aussi hilarant…
L’attirail d’Attila, qu’elle belle pièce !
Pas touche !
Widergänger dit: 27 juin 2015 à 17 h 31 min
« N’empêche, vous ne m’arrivez pas à la cheville*. »
* enflée, la cheville ! Du Perrichon pur jus, qu’est-ce que je disais ?
WGG, votre « tête décapitée », pas marrant, plutôt navrant !
« N’empêche, vous ne m’arrivez pas à la cheville*. »
Et que dire de ce qui précède, radioscopie ?
« Vous pouvez toujours blasphémer » : où l’on voit que WGG se prend pour Dieu, peuchère !
Attila dit: 27 juin 2015 à 17 h 48 min
« N’empêche, vous ne m’arrivez pas à la cheville*. »
Et que dire de ce qui précède, radioscopie ?
« Vous pouvez toujours blasphémer » : où l’on voit que WGG se prend pour Dieu, peuchère !
Certes, Attila. Voilà qui ne va pas m’incliner à renoncer à mon athéisme !
N’empêche qu’ils dessinent bien, les flics, par terre ! On croit toujours des trucs… Là y a tout, les proportions, hein! Manque juste un peu de bleu Klein…
en passant, entre deux couches de peinture
—-
ma bonne, amie
——
épithète homérique difficile de faire mieux ; reste le ligth motif et tant d’autres, j’me marre tant et tant sauf quand un sable pour de bon.
——
Ceci dit ds les conflits avec son patron, ou avec son infirmière dans son hôpital psychiatrique, ou ailleurs généralement on évite de passer à l’acte.
En qualifiant cela de terrorisme, en rendant des actes individuels porteurs d’intentions collectives, y’aurait pas un réel souci de semer la panique chez le peuple ? Souci conforté par nos politiques qui sinon voyagent en falcon.
Je suis, pour ma part, étonnée, d’entendre ci et là la libération que cela induit de paroles haineuses et racistes, ouvertement.
J’écris étonnée mais c’est de sidération qu’il s’agit (vous commencez à le savoir, qui m’écrit ras le bol rose de ta sidération ?).
entretemps quand je vous ai quitté, et retrouvé mon sommeil, ai lu Vol de nuit de St Ex et j’ai pris mon pied.
>Le passage affectif c’est comme la visite en maison de retraite ou à l’hôpital : c’est histoire de dire non t’es pas tout seul à quelqu’un qui sait qu’il est tout seul.
C’est de l’ordre du drama. D’où l’importance du passage affectif.
A lire.
à part ça, t’es à la plage sous Carthage et soudain tu clamses pck tu crois que les gosses jouent avec les pétards.
Je vous dis au-revoir. Et que je vous ai bien aimés. Sachez-le si cela m’arrive. Je le dis maintenant pck je vous le dirai pas deux fois.
C’est pas un terroriste islamiste c’est un taré. Comme le pilote de germanwings : personne ne l’a taxé de terroriste. Je sais pas cette combinatoire de désir de gloire et de nombrilisme forcené. Regardez la génération en question (celle qui bosse -par malchance- est salement exploitée par des profiteurs ; les autres complotent canardent sur la plage et ailleurs).
je me pose des questions et je doute.
c’était pas mieux d’avoir un travail et de se lever le matin à des heures fixes ? Même si tu passais pas ton temps en falcon ?
j’ai lu sous la plume de sirius les prêcheurs dans les mosquées : mais cela fait quinze ans si ce n’est vingt que l’on sait cela. Et les prêches haineux.
Que rien n’est fait si ce n’est se battre pour être au pouvoir à la place de l’autre et faire pareil si ce n’est pire.
Il peut parler Yves Montand : il l’est resté jusqu’à sa mort, con comme un balai.
Ils restent quand même des loups solitaires ; c’est l’impudeur de la société de consommation qui génère cela alliée à la fracture sociale qui augmente.
Or, on peine toujours à voir ce que l’on peine à concevoir.
A-L-L
ben non ; on le conçoit dans son ampleur.
les meurtriers en «victimes» du racisme.
Ben non
Un meurtrier reste un meurtrier quoiqu’il fasse.
Qu’en disent les musulmans eux-mêmes que vous côtoyez r tous les jours?
présent de l’indicatif deuxième personne du singulier ; verbe à l’infinitif côtoyer (P. de B. de M.)
Le problème vient de ce que nous avons quinze ans de retard à l’allumage.
Ben oui ; mais nous, Madame, le peuple, depuis quinze ans déjà on doute.
au figaro y’a pas de correcteurs ; sur le monde oui
tandis que les intégristes musulmans sèment la terreur et la mort.
tant pis, je bosse un peu gratos pour le retour à des gens qui respecteraient l’orthographe basique (temps présent de l’indicatif).
oubli de fermeture de la balise ; tant pis & pardon.
Ils dessinent ou ils taguent a la bombe autour du cadavre, Sergio ?
Vous semblez apprécier les pilotes, Rose.
Je possède des balises exceptionnelles. Je vais faire une démonstration mais avant il faut que je prépare une salade grecque. Donc patientez.
Rose voudrait-elle nous offrir un échantillon de tachypsychie ?
À moins qu’on ne préfère secrètement le retour d’une bonne vieille «bête immonde» à l’ancienne, laquelle épargnerait à nos bonnes consciences d’épuisantes contorsions mentales face à cet islamo-fascisme qui ne cadre pas. Tel serait en tout cas l’objectif qu’on ne saurait mieux s’y prendre.
Ouaip : lorsque tu ne suis pas les faits en live. Que tu découvres la sombre horreur en décalé, tu as vraiment le sentiment que sur des faits ponctuels et répétés ici, et gravement répandus dans tout le Moyen-Orient, massacres incessants et cauchemardesques, il y a, d’un côté, une réelle intention de déstabiliser la vieille Europe -coupable de rien du tout- et de semer la panique auprès du peuple, en favorisant des comportements délateurs et fascistes.
Le vivre ensemble si les deux sont invivables c’est improbable ; faudrait que l’orient se re-civilise. Avec ses jardins d’Ispahan. Sa route de la soie. Sa calligraphie arabe. Ses pétales de rose confites.
Le tout est d’une grande laideur.
nos politiques sont-ils pas à la hauteur ?
>radioscopie
je condescends à vous répondre, quoique je vous exècre tout particulièrement :
prenez la peine de compter -sous vos divers pseudos le nombre de commentaires que vous avez fait sous ce fil.
Prenez deux autres fils au hasard, selon votre choix propres.
Puis dites-moi, en toute honnêteté, (mais là ce n’est plus du doute, c’est la traversée de l’atlantique sur le radeau d’Alain Bombard, c’est à dire un goût du risque prononcé) à combien de coms en êtes-vous.
Subséquemment, je compterai les miens.
Nous serons alors à même de constater qui, de vous ou moi est atteinte de tachycardie.
Je crains pour vous, je crains.
Terriblement.
Si vous vous soumettez au comptage, et ceci sans tricher, je le ferai aussi.
1/Pck, au pif, 150 coms répartis sur trois jours ou bien 50 coms répartis en trois fois, vous voyez quelle différence vous là ?
2/
Pck lire attentivement un article mis en ligne par un de vous et le commenter gentillement pour donner un point de vue ordianire, c’est uniquement témoigner quelque intérêt à celle qui a dit « lisez-le ».
Basta.
Pendant que vous vous faites nourrir, et blanchir (et baiser) je retourne peindre.
Et dans Vol de nuit, ai trouvé kekchoz d’extra sur/quant à Marthe, mais vous pouvez attendre des lustres, si vous continuez à être pénible.
Attila dit: 27 juin 2015 à 18 h 51 min
Ils dessinent ou ils taguent a la bombe autour du cadavre
Ben c’est pas dur ils le pochent, et après… ils le pochent !
Siebdruck comme dirait Widergänger…
ou lire Vol de nuit.
Mais pour cela encore faudrait il lire et sortir de votre paresse indigente.
Selon vos choix propres
si … je le ferais
grrr
>maintenant radioscopie si tu as quelque chose à me dire qui nécessite une réponse, quelque chose de courtois et de sensé sans agression aucune, si c’est en mon pouvoir, je te répondrai.
je te répondrais
(pan dans les dents rose, revoir tes conjug.)
Ne vous fâchez pas, rose. Je voulais simplement attirer votre attention sur l’incompréhensibilité de vos interventions. Si vous souhaitez être lue (ce que j’imagine puisque vous vous exprimez ici) faites donc en sorte d’y mettre un minimum de clarté. C’est tout.
@ Sergio à 19 h 06 min, en fait les keufs ne pochent pas; dans ce cas précis on va dire qu’ils graffent, street art minimaliste; ils contournent.
Ce type de dessin grossier n’existait pas du temps des balbutiements de l’identité judiciaire.
Maintenant, c’est de l’art est quasi quantique: tu sais que la victime était là, mais à quel moment ? Mystère.
A quel moment la victime supposée, s’est tirée par les cheveux de ce mauvais pas, selon les principes d’un syndrome du baron bien connu ?
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je dois un excuse pour gros mot à bloom, même si, ce vendredi n’était pas sain, pour l’esprit.
Cependant il est trop facile de ressortir la mère Arendt comme une carte joker, quand on est à bout d’idée. Il y a des jours où l’imposture verbeuse et phraseuse, n’est pas de mise !
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Je ne sais qui a cité La Poétique d’Aristote à bon escient, à propos de la tragédie.
J’ai fait emplette l’autre jour de » Numéro Zéro », d’Umberto Eco.
Je prépare mon bel été, pas vous ?
je dois unE excuse à bloom. Et pas deux.
Je ne sais qui a cité La Poétique d’Aristote à bon escient, à propos de la tragédie.
Oui : c’était vraiment très bien.
Merci.
Je pourrai compléter nuitamment si radioscopie cesse illico de me chercher des poux dans la tête.
radioscopie dit: 27 juin 2015 à 19 h 19 min
l’incompréhensibilité de vos interventions.
Pck je suis la seule dans ce cas ?
Je ne citerai personne.
In fine vous avez le choix : ne pas me lire et aller à la plage avec Marine Le Pen (je choisirai le rocher détestant cette probabilité là, une fille qui renie son père pour son ascension politique ? Elle devrait relire les grecs sur la plage et Shakespeare, le roi Lear).
Lire et tenter de me comprendre.
Me lire et admettre que vous ne me comprenez pas.
Dans ce dernier cas, de facto, il vous reste deux solutions : l’admettre et renoncer (et vous en foutre), l’admettre et ne pas renoncer et me parler : me poser une question, me faire un commentaire, me manifester votre empathie.
Quand même, l’éventail est large.
Et dans la vie c’est pareil.
C’était quand même bien ce que faisait Jacques Chancel, s’intéresser aux gens qui prenaient la parole dans Radioscopie et ne pas les bousculer de manière indécente (encore faut-il avoir pudeur et éducation). Il amenait par son a-propos et sa courtoisie à faire se révéler les meilleurs côtés de ses invités tout en les mettant en confiance.
Tiens, je vous en mets un, au hasard
https://www.youtube.com/watch?v=hcihxXr947I
Bonne soirée.
Pour moi, ce sera thon de bretgne et tsatsiki. Je mange grec pour soutenir les grecs, et par une admiration inconditionnelle envers jacqueline de romilly.
Rose à Radioscopie,
A mon avis, moins de 50 km vous séparent.
Les mains sales d’Heidegger, le triomphe ultime de la philosophie allemande sur la philosophie grecque. L’Europe, qui porte un nom grec, passe à l’acte suicidaire, comme en 14 et en 39…
Évidemment j’ai eu tort de m’excuser.
https://www.youtube.com/watch?v=ur5fGSBsfq8
C’est quand même incroyable, ça. Quand vous pensez que tel ou tel est le dernier des crétins, à la première impression, eh bien, cette impression se vérifie quasi systématiquement.
Maintenant, c’est très sérieux.
Je voudrais adresser une supplique.
Plutôt que de titrer sur l’apocalypse (!), please , try to give us some small hope.
Un soir aux urgences…
Il ne m’a pas-jamais !-semblé qu’ils/elles, avaient du son, autre que celui de la salle…
So, merci, Dr Pennac.
« Monologue gesticulatoire »?
Tiens, ça m’évoque les « Conférences gesticulées » de Franck Lepage, c’est visible sur youtube…ça peut vous faire chier, toutefois, si vous ignorez tout de « l’éducation populaire » de la dame qui en porta la responsabilité, Christine Faure, belle-soeur de Camus, vous pouvez y jeter un œil, si vous êtes patient…
Rose, c’est du Chablis, une montée de tonnerre? prosit!
ça personne ne sait le faire ici à part moi
quant à ça, n’en parlons même pas, c’est carrément transcendant pour la plupart ici.
¡¡ ıssnɐ ɐlǝɔ ǝɹıɐɟ sıɐs ǝɾ
Sergio va être horriblement jaloux
D. dit: 27 juin 2015 à 21 h 53 min
horriblement jaloux
Pour les fontes coriaces ? Les ASCII puissance trente ? C’est bien connu et cela se vérifie chaque seconde, en informatique plus on est « système » et moins on tâte un caramel dans l’utilisation des logiciels !
Le onzième conseil avant d’acheter une liseuse : avoir les yeux suffisamment fatigués pour en avoir absolument besoin.Ce qui rend caduques les dix premiers…
Hier, j’ai téléchargé, pour un euro quatre-vingt douze centimes, la Recherche du Temps Perdu sur ma Liseuse (la police de la Pléiade étant désormais si résolument hors de ma portée… )
Je me suis demandée combien de fois, encore, je pourrai lire ce texte. Mais je suis optimiste. Peut-être même, un jour grâce à un de ces fichus écrans, pourrais-je partager, avec une jeune fille encore inconnue, le goût de Proust ?
A côté de ça, tout le reste, n’est-ce pas…
Je suis en train de manger un chèvre en sirotant un petit Chablis. Qu’est-ce que vous en dites ? À rendre jaloux tous les dieux…
Je mange grec pour soutenir les grecs
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J’ai vainement essayé de trouver un resto grec à Marseille, cité phocéenne, pour la même raison.
N’en déplaise à Dominique Borne (Quelle histoire pour la France?), le mythe de Gyptis et Protis a fait long feu.
Pierre Manent a dénoncé depuis longtemps la lâcheté des intellectuels et l’occident en général devant la montée de l’islamisme, dans La Raison des nations. Un petit livre remarquable. Mais Pierre Manent passe évidemment aux yeux des bien pensants de gauche pour un vile réactionnaire. C’est honteux pour notre pays, et triste. Un pays foutu.
Le Chablis casher, ça existe ?
J’envie les grecs parce que cette fois-ci, ça y est enfin, il vont quitter cette saleté d’Europe qui les réduisait en esclavage. Il y a une dizaine d’année, l’Islande avait eu de gros problèmes similaires de dettes et elle s’en est remarquablement sortie, toute seule et sans Europe aucune.
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