Oyez oyez, les lanceurs d’alerte !
Mais non, pas Julien Assange et consorts ! D’autres, authentiquement pionniers dans le genre, écrivains, chroniqueurs et essayistes, il y a quelques dizaines d’années, dont les exhortations sont redevenues furieusement actuelles. Le premier d’entre eux, l’esprit le plus noble, le plus sincère et le plus fervent qui soit, un Français du nom d’André Suarès. C’est à peine si son nom a surnagé et c’est une misère de le voir si souvent confondu, même par des historiens, avec celui du journaliste Georges Suarez, fusillé à la Libération devinez pourquoi. Un éditeur inspiré a réuni les textes politiques publiés de son vivant à partir de 1920 et jamais repris en volume depuis sa mort en 1948. Cela s’intitule Contre le totalitarisme (224 pages, 15 euros, Les Belles lettres). Dans son esprit, cette initiative ressemble à ce que l’on pourrait appeler de l’édition d’urgence. Ou de première nécessité. Quelque chose de militant mais dans la meilleure acception du terme (la pire, on la connaît : systématisme, sectarisme etc). S’il existait des librairies de garde comme il en va des pharmacies, on devrait pouvoir se le procurer au coin de la rue la nuit tombée après avoir écouté le journal télévisé, suivi certains débats de la campagne électorale et découvert les derniers sondages d’opinion qui nous promettent pour la fin de partie les représentants des deux extrêmes, démagogues à la rhétorique populiste si bien rodée qu’un certain nombre de leurs électeurs passeront sans mal de l’un à l’autre en fonction des circonstances.
On devine vite l’intention du livre ou son ambition : être perçu comme la protestation continue de l’esprit de liberté contre toutes les formes de tyrannies. Ennemi du mensonge, libre penseur, visionnaire méconnu, Suarès était ce qu’on appelle communément un emmerdeur : ce tempérament ombrageux, notoirement asocial n’en fut pas moins une Indispensable vigie d’un siècle de fer et de sang. Insurgé permanent hanté autant qu’habité, ce qui n’a pas facilité la diffusion de son oeuvre. Ecrivain et poète, pilier de la NRF, biographe inspiré de nombre d’écrivains et ardent dreyfusard, il était également un polémiste au ton volontiers prophétique, que l’on finissait par prendre pour un Cassandre de plus alors que l’Histoire donnait souvent raison à l’exceptionnelle acuité de son intelligence. Mais on sait à quel point il est inconfortable d’avoir souvent raison trop tôt. Il eut ses moments de découragement, tel un Cassandre inutile, lorsqu’il se sentait rejeté tant ses philippiques effrayaient le bourgeois munichois.
« C’est peu de n’être cru : mais n’être pas ouï ? »
N’empêche que même dans le désert, au plus profond de sa nuit, il ne sentait d’autre devoir que de ne pas s’abaisser. Quelle leçon ! Ce livre recèle des pépites interdites, inconnues des connaisseurs et pour cause, telles En marge d’un livre, censuré par Grasset et édité à tirage limité hors commerce en 1936, la Chronique de Caërdal publiée dans la NRF entre 1939 et 1940 avec des papiers magnifiques d’intelligence critique sur Baudelaire, Unamuno, Leopardi, La Bruyère, les Brontë. Europe fraternelle, culte des grands esprits de tous les pays, obsession du rang de la France et de son esprit dans le concert des nations, virulente hostilité à l’endroit du pacifisme noble mais infirme, du désarmement funeste et irréaliste … A travers ses thèmes de prédilection, on retrouve malgré tout, c’est à dire malgré ses promesses d’apocalypse, un certain optimisme tant il décèle dans l’âme de la France toutes les ressources pour lutter sur tous les plans contre les totalitarismes (le pluriel n’aurait pas été de trop dans le titre en couverture) : communiste, fasciste, nazi.
Sa plume que l’on dirait trempée dans le flacon de vitriol dont se servait Léon Bloy, n’épargnait pas plus les fauteurs de guerre que les dictateurs. Dès 1930, il est l’un des tous premiers à hurler dans toutes les tribunes qui l’accueillent que « M. Hitler » est diabolique et qu’on ne dîne pas avec lui fût-ce avec une longue cuillère. Alors au sommet de sa réputation, il a pris tous les risques. Dès 1936, il annonçait le cortège d’horreur de la guerre totale à venir : meurtres collectifs au nom de la race, génocides etc Ne lui a manqué que d’avoir envisagé la performance technique de la mort industrielle lorsqu’elle est servie par une organisation sans faille (les camps d’extermination et les chambres à gaz).
« Le club est votre église ; le bar, votre sanctuaire ; l’urne, votre ciboire ; le bulletin de vote, trempé dans la vinasse, votre eucharistie ; et le mastroquet, votre cathédrale. »
Michel Drouin, à qui notre connaissance de son œuvre doit tant, disait que, isolé, n’ayant pour tout bagage que son génie d’écrivain, son instinct, sa raison, son « ardeur pensante », André Suarès aura mené en plein accord avec le mouvement de l’Histoire, « l’instruction de nos désastres ». A noter également qu’on ne trouve rien de comparable, de cette encre et de cette force, ni même rien dans le même ordre d’idées, chez les autres « »grands » » de sa génération, les Gide, Claudel, Valéry, Giraudoux, Rolland, Bernanos. « « Et dire qu’il se voulait avant tout poète et musicien… » » Ce n’est pas tant qu’André Suarès nous manque, à nous qui le connaissons si peu; c’est surtout qu’il nous manque un André Suarès.
Rares sont les intellectuels français de cette époque dont on pourrait en faire les frères en pugnacité. Il faut aller voir ailleurs, en Allemagne justement. Erich Kästner fut à sa manière un « romancier d’alerte » . Un autre nom vient spontanément à l’esprit, pas des plus connus, hélas, mais des plus puissants par le souvenir qu’il a laissé dans la mémoire de ceux qui l’ont lu et le lisent encore, celui de Klaus Mann. Il y a comme une parenté en prophétisme politique entre ces hommes au destin de Cassandres. Ils avaient un trait de caractère en partage, beaucoup moins répandu qu’on ne le croit, la lucidité.
A croire que l’administrateur général de la Comédie-Française et l’éditrice des Belles-Lettres se sont donnés le mot, le fait est que Contre le totalitarisme produit sur le lecteur en effet d’autant plus puissant s’il sort de la représentation La résistible ascension d’Arturo Ui (traduit de l’allemand par Hélène Mauler et René Zahnd, édité par L’Arche). Cela se passe à Chicago autour d’un trust contrôlant le marché du chou-fleur sur fond de corruption, détournement de fonds d’Etat, chantage, pressions, racket, démagogie, voyoucratie de la politique (ne manque que les emplois fictifs !) mais on sait de quoi il en retourne et l’identification des personnages à Hitler, homme d’Etat aux allures de malfrat, Hindenbourg, Göring, Röhm, Goebbels, Dollfuss est telle qu’il ne s’agit évidemment pas de personnages à clé. Le dramaturge, qui avait en tête une histoire sur l’ascension sociale par le crime, avait la mémoire pleine des films noirs américains Little Caesar, Scarface, The Public Ennemy ainsi que les romans tout aussi noirs de Horace Mac Coy et James Cain. Dans son Journal de travail à la date de mars-avril 1941, Brecht prévenait depuis son exil finlandais :
« Une conjonction trop étroite des deux intrigues (l’intrigue des gangsters et l’intrigue des nazis), dons une forme qui prendrait la première intrigue comme une symbolisation de la seconde, serait insupportable, »
Le spectacle est réussi en ce qu’il met parfaitement à nu la théâtralité du fascisme et déconstruit le spectacle du pouvoir, même si, une fois de plus, on admire la voix de bronze de Bakary Sangaré dans le rôle du bonimenteur sans comprendre la moitié de ce qu’il dit. Emballé par ce que j’avais vu et entendu, j’ai prêté l’oreille à une conversation de critiques sur le parvis du théâtre. L’un d’eux, qui disait avoir perdu sa soirée, comparait la mise en scène de l’allemande Katharina Thalbach (qui est « née » et a grandi dans les années 60 parmi les Berliner Ensemble du temps de la RDA) avec celle, à ses yeux bien supérieure de Jean Vilar et Georges Wilson en 1960 au théâtre de Chaillot. Après tout, pourquoi pas, de toute façon, nous n’en n’étions pas pour pouvoir aujourd’hui en juger et comme le dit Eric Ruf, le patron du Français, « la forêt d’intentions » des exégètes de Bertolt Brecht est d’une densité insoupçonnable. Cette fois, il s’agit de montrer en quoi l’auteur « vise à détruire le respect dangereux qu’inspirent les grands criminels au commun des mortels ».
Le principal argument du critique tenait à ceci que Vilar avait eu l’intelligence de montrer de bout en bout un Arturo Ui effrayant quand celui de Thalbach ne l’est que par moment, le comique, le burlesque et le ridicule dominant la mise en scène, ce qui rend justice à l’humour de Brecht jusqu’en sa dimension clownesque (que dire alors du Dictateur de Chaplin ?). Toutes choses qui confèrent au personnage un côté humain (trop humain ?) quand l’effroi le tirait du côté du monstre. Il est vrai que, de son propre aveu, Katharina Thalbach a voulu réussir l’alliance du théâtre populaire et du grand style et… :
« … la traiter comme un de ces grands spectacles de foires annuelles – presque sous la forme d’une complainte, voire d’un mystère – en soulignant l’héritage des grands drames shakespeariens »
Or c’est justement pour cela que cette fable (à l’affiche jusqu’au 30 juin en alternance) m’a paru être une parabole d’une remarquable actualité, elle aussi, au-delà des talents conjugués des membres de la troupe, outrageusement maquillés comme dans un tableau de George Grosz, pas seulement heureux mais manifestement fiers de la jouer.
La majorité des électeurs allemands a confirmé la position du NSDAP comme premier parti d’Allemagne aux élections législatives de juillet 1932 avec 37,3 % des voix. Celles qui ont porté légalement « M. Hitler » au pouvoir, non par la force mais par adhésion à sa personne et ses idées, des gens des classes moyennes, des fonctionnaires, des professions libérales etc en poussant le président à le nommer chancelier de la République de Weimar, n’étaient pas effrayées. Plutôt rassurées, confiantes sinon envoûtées. Seuls, si l’on peut dire, les militants démocrates, les opposants de la première heure, les communistes, les Juifs, qui les premiers firent les frais de la répression et de la censure, étaient plongés dans l’inquiétude, le désarroi, la terreur (l’œuvre de Brecht fut brûlée dans l’autodafé du 10 mai 1933 et il partit sur les routes de l’exil). Mais les autres, tous les autres qui constituaient la majorité (mais pas absolue), n’étaient en rien dans la peur et l’effroi, tout au contraire, hélas.
(« Une scène de la pièce à la Comédie-Française » photo Brigitte Enguerand ; » Beauté, je veux te chanter » de George Grosz, 1919, Galerie Nierendorf, Berlin)
955 Réponses pour Oyez oyez, les lanceurs d’alerte !
20 livres vendus à Dublin, après la soirée à l’Alliance française. Nul n’est prophète en son pays, l’herbe est plus verte ici (pas un scoop). Comme dit RT. Dorgan, ancien directeur de Poetry Ireland ‘Feck him if he can’t take a joke!’
Aucun rapport avec le sujet du billet? Pas si sûr…
Qu’elle leçon
—
Que nous lessions aussi, car ça commence à bien fer.
Katharina Thalbach a voulu réussir l’alliance du théâtre populaire et du grand style et… :
—
et…du fauteuil Voltaire?
(feck him et et )
Excellente idée d’éditer André Suarès, qu’on puisse enfin le lire !
Il faut se réjouir en effet de revoir Brecht sur scène, qui l’avait oublié depuis de nombreuses décennies. Le dernier peut-être à avoir écrit sur lui du temps où la mode était au « Verfremdungseffect » (effet de distanciation, mes chéris), fut sans doute Roland Barthes dans l’un de ses essais critiques, je crois. Brecht, c’est un peu comme Shakespeare, c’est le très grand théâtre épique.
On pourrait aussi redécouvrir, puisqu’on semble reprendre ses marques, à Adamov, et à sa pièce qui me paraît aussi d’actualité : Tous contre tous. Il me semble me souvenir qu’elle se passe aux Etats-Unis, non… ?
Moi je les admire quand même les milita ts : pour deux raisons
Leur dévouement
Le fait que ce ne sont pas eux qui tirent les marrons du feu
De manière générale, ce sont des purs, ils ont des idéaux, et ce sont eux qui donnent la ferveur populaire aux candidats. Ils sont le fer de lance de quelque chose de plus grand qu’eux.
Les Julien Assange et consorts, enfermés, ne sont-ils pas de parfaits sa……ds ? In fine ? Ne cherchent-ils pas un petit profit privé ?
les militants
Passou c’est
Quelle leçon !
Vous travaillez trop, sans doute.
Vous soulignez le danger de la foule et du collectif. Ou quand ce qui est force intrinsèque devient danger absolu parce que totalitarisme.
Néanmoins, je pense férocement que nous devons aller vers la paix. Que les missiles c’était la dernière solution à envisager.
Outre la Vénus à la fourrure du premier plan -qui cumule tous les poncifs plaqués au féminin, il y a ce petit Arlequin au fond de la toile, qui s’en va, demi tourné, observant la scène de café théâtre et portant un sac de farine sur l’épaule.
Clopine me manque. Comme DHH.
Metci Passou de votre engagement.
Il me semble hasardeux, pour le moins réducteur, de sortir le bon travail lucide de ce Suarès sur son temps, pour l’appliquer au nôtre, si différent du sien ….
L’horreur, c’est que l’on soit tenté de le faire car nous n’avons pas de Suarès : seulement de petits messieurs.
Autres temps, autres mœurs. Les media se substituent à la réflexion …
« Clopine me manque. Comme DHH. » (rose)
Moi aussi, elles me manquent ! Je souffre ! je souffre, comme diable en bénitier !…uhuhu !
Je ne partage pas l’admiration de Sœur Rose de l’Isoloir pour les « militants » de quelque parti que ce soit ! Militer c’est tomber en adoration pour un idéal, en général un humanoïde incarnant cet idéal de « salut ».
Ridicule absolu des hamonisme, lepenisme, macronisme, mélenchouiage théatral……
On s’en rend compte en observant l’agitation imbécile des « militants » autour des ténors de cette élection : une des plus pénible à vivre pour un non-militant non-hypnotisé …
André Suarès… Voyage du condottière…
« O matin bleu et blond et frais de mai. J’ai veillé dans la plus douce ivresse : qui donc est fait pour le sommeil ? J’ai vu les lucioles s’endormir, et la lune se coucher au lit des collines, tandis que l’aurore naissait(…).
… deux chats sont assis : l’un, tout noir, contre la porte qui mène à la cour de Podestat ; l’autre, tout blanc, contre la porte symétrique. Blanc et noir. Jamais couleurs ne furent mieux parlantes. Voilà bien la lumière et la nuit de la passion, l’avers et le revers d’une âme qui brûle. Si l’on retourne le blason, le champ est rouge. (…) Point de gris, point de mélange fade. Cette vie ramassée et puissante, les racines enfoncées dans trois vallées profondes, et qui prend son vol sur trois collines, irait peut-être de violence en violence, de crime en folie, et de folies en crimes (…) pas toujours si sûre de ne pas se livrer au démon : mais elle s’est vouée à l’infaillible douceur qui met le talon sur la tête du diable. Quand elle près de plonger dans les flammes de la haine(…)
Plus ils se déchirent et s’exterminent en factions implacables, les gros marchands écrasant les nobles, les petits bourgeois écrasant les grands, les pauvres écrasant les riches et la plèbe à la fin s’emparant du pouvoir pour proscrire tout ce qui n’est pas elle ; plus ils se livrent à la discorde, et plus (…) elle brûle d’amour, toute blanche de la plus éclatante lumière, sur son abîme de violence et de noirceur. » (p.428/429 éd. Granit – livre de poche – 3259)
De qui parle-t-il ? de Sienne… des Siennois ? Ah oui, vous croyez vraiment ?
Raphaël Sorin écrivait sur Le Monde à propos de ce livre : « son meilleur livre (…) les ricaneurs ne sauront jamais ce qu’ils manquent. »
Enfin, moi, je suis assez fière de moi : je ne passe pas ma vie à attribuer des surnoms débilitants à des gens avec qui je bloggue.
N’ai jamais mangé de couscous en boîte non plus. Ce peut être lié.
_________
Merci christiane
Rose,
Si on ne peut plus surnommer, se moquer, rire ou injurier un pseudo, c’est vraiment pas la peine de bloguer, dans ces conditions…
André Suarès et la Comédie-Française derniers avatars de l’esprit contestataire, libertaire, aujourd’hui ! Encore un effort, et Passou va nous parler bientôt des dernières maitresses de Sartre ?
Vous croyez que « Beauté, je veux te chanter » de George Grosz ferait une bonne couverture de mon prochain « Goût de la beauté » ?
« j’ai prêté l’oreille à une conversation de critiques sur le parvis du théâtre. L’un d’eux, qui disait avoir perdu sa soirée, comparait la mise en scène de l’allemande Katharina Thalbach (qui est « née » et a grandi dans les années 60 parmi les Berliner Ensemble du temps de la RDA) avec celle, à ses yeux bien supérieure de Jean Vilar et Georges Wilson en 1960 au théâtre de Chaillot. »
Pas tout jeunes les critiques, Passou ! Philippe Tesson devait être l’un d’eux ?
Quelle audace, ce billet. On dirait le bientôt-plus-président qui s’exprime depuis le Château, où il contemple depuis son trône l’avènement de la fin de la hollandie , et la ruine d’un reich de la françallemagne non advenu.
Quelle audace , cette dénonciation des extrêmes que les hollandiens ont contribué à faire naître et prospérer avec la complicité de médias paresseux et peu scrupuleux, sur leur profit qu’ils font à exciter les populismes.
Au fait, la province a eu la primeur de cette pièce « électorale » de Brecht, par un autre metteur en scène
http://www.humanite.fr/theatre-arturo-ui-un-spectre-toujours-inquietant-629908
L’audace, M’sieur, serait de dire oui au renouvellement politique, pas non plus de glisser le billet de Manu dans l’urne. Comme le Château vous le demande.
Les Français sont facétieux.
Il se pourrait qu’au second tour nous retrouvons Mélenchon face à Fillon !
Le choix étant fait, qui alors devrons nous éliminer ?
retrouvions et devrions, seraient plus juste…
Il me semblait pourtant qu’une grande partie de l’œuvre de Suarès était disponible en collection Bouquins chez Robert Lafont.
Faut-il tirer la conclusion de cet article qu’André Suarès aurait voté Macron? Très amusant. Néanmoins, cette façon qu’ont les gangsters d’aujourd’hui et leurs alliés de se fabriquer des paravents avec la prose des justes d’autrefois est un jeu dangereux qui retarde d’au moins vingt ans, fabrique des monstres, et pourra être tenu largement responsable des catastrophes à venir.
Robert Laffont, deux elfes.
Je rêve d’un combat final au deuxième tour : le discret Jean Lassalle contre la séduisante Nathalie Arthaud ….
Mingus :
La pièce a été co-écrite avec margarete Steffin.
La pièce ou l’exoroman qu’il faudrait écrire aujourd’hui ?
Dans le huis-clos d’un cercle de l’Enfer, quatre des plus grands génies de la littérature française sont réunis : Céline, Aragon, Sartre et Genet. Leur point commun, la haine de la bourgeoisie, qui les a conduits respectivement au fascisme, stalinisme, maoïsme, terrorisme, et confronter leur points de vue face à l’islamisme d’aujourd’hui…
Qui s’y colle ? Passou ou Paul Edel ?
Quatre des plus grands génies (du XXe siècle).
Une pièce à quatre mains, peut-être : Céline (Passou), Aragon (WGG), Sartre (Paul Edel) et Genet (moi) ?
Proust, Morand, Mauriac, on en fait quoi? Des boulettes?
Saluons les nouveaux justes !
https://www.infochretienne.com/cette-femme-policier-musulmane-morte-empechant-kamikaze-de-penetrer-cathedrale/
Qu’est ce qu’on a fait au bon dieu pour que Renato nous offre une photo du gros Mingus d’une si mauvaise qualité : elle est à chinier ?
(…ah ! c’est de l’Art ?…. Scusi !…)
Non, pas Margueritte Yourcenar, Chaloux !
Proust, Morand et Mauriac ne haïssaient pas la bourgeoisie, Chaloux. Unité de temps, de lieu, d’action…
L’illustration en couleur de l’Institut Bartabacs de Porquerolles est parfaite : le gros JC, ses copains, sa copine sont très ressemblants… uhuhuhuh
Rappelons aussi que pendant son séjour aux USA de juillet 41 à octobre 47 Brecht n a pas pu monter cette piece.
Il n’est de bons prophètes qu’en son pays, Paul Edel.
La résistible ascension d’Arturo Mélench’Ui !
un lanceur d’alerte a surtout une défintion technique lassouline..c’est quelqu’un qu’a la connaissance de faits que les otes ont pas et qui les portent au cri public..souvent havec des risques pour son taf et ou sa personne..d’où par exempe la votation d’un statut juridique qui pourrait le protéger..
quid ici dèce..tu sais l’truc et t’as pas les couilles pour l’éventer ? pas la crédibilité ? je lance l’alerte à quelques khon de lanceurs d’alertes qui diront que ça va mal en général à qui j’assure ma considération en général ? sokal ? dieudonné ?
zemmour? dracul ?c’est quoi ce sac à merde lassouline..galvauder les termes c’est du commerce de fèque
je souffre, comme diable en bénitier !…uhuhu !
..tant que t’as la tête hors de l’eau
Il me semble hasardeux, pour le moins réducteur, de sortir le bon travail lucide de ce Suarès sur son temps, pour l’appliquer au nôtre, si différent du sien ….
plus qu’hazardeux c’est la théorie du complot permanent dirait colombet les deux mosquet
..crier au loup en somme..
« ..crier au loup en somme.. »
Lequel, on ne sait pas lequel des quatre va sortir des urnes, le boug !
Saluons les nouveaux justes !
juste est une définition hantique baroz..tout court ça a toujours suffi
Lequel, on ne sait pas lequel des quatre va sortir des urnes, le boug !
sera t’il vraiment pire que toi baroz..never in my name
Nul n’est prophète en son pays, l’herbe est plus verte ici (pas un scoop)
..l’herbe est plus verte et d’où que je suis..jolie perle à ton oreille kabloom
Je ne vais peut-être pas rendre service à André Suarès ni faire plaisir à Passou, mais je rappelle qu’Eric Zemmour a fait une critique extrêmement élogieuse de son « Contre le totalitarisme » réédité par les Belles Lettres, dans un Figaro récent.
Suarès est bien aimé des gens de droite, ce qui est bon signe.
thomas mann et andré suares, lanceurs d’alerte des ‘années 30’, comme julian Assange et michel Onfray pour les ‘années 2010’ ? Mais de quoi nous alertent-ils, au juste, ces nouveaux militants du marché ? – Hollande feint de se mettre à craindre le score de Mélanchon face à la LePen au 2e tour, c’est-i que l’douterait du petit macron, ast’heure ? Quelle rigolade, ces populaciers qui lui feraient craindre pour la pérennité de la vraie France social-démocrattie.
Et maintenant, pourquoi pas une pièce à 8 mains de Colette (christiane), Violette (lvdb), Simone (DHH) et Nathalie (rose) ? Ca colle pas trop comme cocktail pétrolant, mais faut quand même essayer de voir, inverser les registres, songer à féminiser les perspectives théâtrales. BJ à toutent.
JJJ veut croire que les femmes sont autre chose que des ventres … uhuhu !
Des lanceuses d’alerte ? plutôt des javelines de limeil brévannes ? Point carré. Il faut accueillir plus de migrants, vu nos milliers de logements vides. Nihil obstat. Car le président normal a accouché d’une présidence anormale.
le JC… veut pas croire que les femmes sont autre chose que des putes sauf ma mère.
@ lequel des quatre va sortir des b-urnes, le -oug !
Les Français s’amusent.
Ils disent qu’ils ne savent pas pour qui ils vont voter à cette heure-ci.
Ils se font prier, disent qu’ils se décideront au dernier moment, dans le secret de l’isoloir.
Ils veulent se surprendre, nous surprendre.
Jouer à se faire peur, comme les Anglais du Brexit.
Comme les Américains, qui ont placé à leur tête le plus grotesque d’entre eux.
Chez nous, Mélenchon a toutes ses chances.
C’était du plus haut comique de le voir, dressé sur son estrade, dimanche, au centre du vieux port de Marseille, faire taire ses admirateurs : « Non, je ne suis pas une idole ! »
Les Français vont-il élire un bouffon ?
(RECUPE(NAR)RATION) « Suarès est bien aimé des gens de droite, ce qui est bon signe ». J’aime Suarès et pourtant, je suis de gauche. Ergo : 1 mauvais signe ?
Quoiqu’il en soit, Genet aurait été le seul des trois à accueillir l’islamisme radical à bras ouverts. Faites attention en vous prenant pour le 4e de l’enfer, Jazz-man !
Pas Thomas, mais Klaus Mann, JJJ.
Je le sais bien, JJJ, dur dur le chanter la beauté du kamikaze explosé !
… ou alors un duo avec les margots restantes : dhh (dudu) & bérénice (youyou).
oui, Klaus M. dans « le tournant », merci pour votre vigilance !
Jean-Paul Sartre, « Qu’est-ce que la littérature ? » :
« nos critiques sont des cathares : ils ne veulent rien avoir à faire avec le monde réel, sauf d’y manger et d’y boire puisqu’il faut absolument vivre dans le commerce de nos semblables, ils ont choisi que ce soit dans celui des défunts. Ils ne se passionnent que pour des affaires classées, les querelles closes, les histoires dont on sait la fin. Ils ne parient jamais sur une issue incertaine et comme l’Histoire a décidé pour eux, comme les objets qui terrifiaient ou indignaient les auteurs qu’ils lisent ont disparu, comme à deux siècles de distance la vanité des disputes sanglantes apparaît clairement, ils peuvent s’enchanter du balancement des périodes et tout se passe pour eux comme si la littérature tout entière n’était qu’une vaste tautologie et comme si chaque nouveau prosateur avait inventé une nouvelle manière de parler pour ne rien dire… »
djavert, fiche-moi donc :la paix; t.’was, suis dans les bois. Le seul problème,c’est que ça polleinise à tout va.
Il est grotessque ce tableau en illustration de ce billet fin de règne.
Essayons d’essuyer nos œillères, du moins chez ceusses d’icite qui les ont bien obstruées, durant cette semaine sainte où les cloches ne sont pas toujours en odeur de st chocolat.
https://www.infochretienne.com/cette-femme-policier-musulmane-morte-empechant-kamikaze-de-penetrer-cathedrale/
Regarde mon JAZZI dit: 12 avril 2017 à 9 h 32 min, JJJ !
Alors ça Jazzi, c incroyable !… Désolé, j’avais pas vu, faut dire qu’à cette heure là j’étais pas encore levé…
Vous êtes un bon brave, oui, je lé tjs su !
Nous tenons, en JJJ, la Reine des CAUNES !
Attation, le pollen des bois d’érabl est mortel pour les yeux en ce moment, donc là, faut faire le contraire : mettre des œillères bien matelassées et calfeutrantes, sinon.
« Il est grotessque ce tableau en illustration de ce billet fin de règne. »
Faut bien reconnaitre que l’artiste ne t’a pas ratée, au premier plan, LVDLB !
JAZZI
à propos de bouffon, pathétique le clown à sa mémère (comme dirait JC) timbrée et autres cyniques ‘protecteurs’
la Reine des CAUNES !
Changez donc de rangaine, ça fait bien 10 fois que vous usagez cette aimable métaphore. Vous faites de la peine au fils de Georges de Caunes, un personnage estimable… Et par ailleurs, je vous signale que le robot accepte désormais conn.e, con.nasse, co.nnerie sans les frères 3 points.
Reine Déconne, par exemple, ça nous changerait un brin, non ?
Ne remettons pas en cause les fondamentaux :
– chez l’homme, le cerveau est en liaison directe et permanente avec les burnes mentulaires et la bibliothèque du logis.
– chez la femme, le cerveau est atrophié depuis Neandertal et ce sont les ovaires qui sont en lien direct avec le cœur….
Pas des putes, caune de JJJ, pauvre cloche de Pâques ayant raté le Paris-Roma ! mais des cœurs tendres aux prises avec des glands, de père en fils.
Saleté de JJJ, qui te permet de me vouvoyer ?
10h08 jibe tu te rends compte de l énormité de ce que tu dis ?Brecht avait ses oeuvres brûlées dans son pays
– chez la femme, le cerveau est atrophié depuis Neandertal et ce sont les ovai.res qui sont en lien direct avec le cœur…
par son silence coupabe bonne clopine opine
Faut bien reconnaitre que l’artiste ne t’a pas ratée, au premier plan, LVDLB !
tarzoune bien branché..faut rconnaite qu’il en fait trop des caisses lassouline..il insulte ta mère baroz
Genet aurait été le seul des trois à accueillir l’islamisme radical à bras ouverts
..de loin..il aurait pas pus faire son malin en syrie..en gros il aurait fait comme gérard chez poutine..ha la rigueur
homme d’Etat aux allures de malfrat, Hindenbourg, Göring
..et de journaliss..tvois lassouline c’eut été courageux et beaucoup plus circonstancié à mon humble avisse de parler de karl krauss..en voilà un d’ambigue accusant les useurs de mots les carambouilleux d’inverseur de propositions les passeurs d’idées simples..qui nous frais bien mal au cul et à la trippe présentment..mais c’est trop dangeureux
« Genet aurait été le seul des trois à accueillir l’islamisme radical à bras ouverts »
Ça m’étonnerait Jibé!
A son époque, les terroristes palestiniens ne menaçaient pas de jeter ses petits amis du haut d’une tour ou des les enterrer vivants!
On a changé d’époque. Les militants palestiniens ont été remplacés par des militants islamistes qui ne rigolent pas avec les moeurs.
« Brecht avait ses oeuvres brûlées dans son pays »
Je parle de son retour triomphant sous le stalinisme, Paul !
Oui, closer, Genet, Sartre et Aragon, contrairement à Céline, n’ont pas eu à affronter les conséquences de leur écrits…
« Je fus amené à penser contre moi-même au point de mesurer l’évidence d’une idée au déplaisir qu’elle me causait. », écrit Sartre dans « Les mots ».
Heure par heure, comme une fleur qui s’ouvre,
Les vérités fleuriront,
Car le soleil peut pâlir et nous manquer les etoiles;
La Loi de Dieu demeure;
Sa splendeur éclate, son influence croît
Au lent travail de la nature,
Du menu zoophyte aux Grands Maîtres de Tout,
A travers les millions d’années.
Mon commentaire de 12 h26 faisait référence au fameux article de Pierre Viansson-Ponté, « La France s’ennuie », publié en Une du journal Le Monde du 15 mars 1968 :
» La jeunesse s’ennuie. Les étudiants manifestent, bougent, se battent en Espagne, en Italie, en Belgique, en Algérie, au Japon, en Amérique, en Egypte, en Allemagne, en Pologne même. Ils ont l’impression qu’ils ont des conquêtes à entreprendre, une protestation à faire entendre, au moins un sentiment de l’absurde à opposer à l’absurdité. Les étudiants français se préoccupent de savoir si les filles de Nanterre et d’Antony pourront accéder librement aux chambres des garçons, conception malgré tout limitée des droits de l’homme. (…) Seuls quelques centaines de milliers de Français ne s’ennuient pas : chômeurs, jeunes sans emploi, petits paysans écrasés par le progrès, victime de la nécessaire concentration et de la concurrence de plus en plus rude, vieillards plus ou moins abandonnés de tous. Ceux-là sont si absorbés par leurs soucis qu’ils n’ont pas le temps de s’ennuyer, ni d’ailleurs le cœur à manifester et à s’agiter »
Toujours d’actualité, non ?
Pendant ce temps-là, Sartre, tout à son « Flaubert », non plus ne s’ennuyait pas…
Ce soir je mange un hot-dog aux saucisses et fromage bio.
« Toujours d’actualité, non ? »
des feignasses, au lieu de bosser pour s’acheter un costard
Le problème de ce blog, c’est qu’on s’y pose trop de questions inutiles auxquelles on passe son temps à y donner des réponses fausses.
Alors on tourne en rond.
Moi je serai le patron je le fermerai.
« Moi je serai le patron je le fermerai. »
Il eut été dommage de ne pas pouvoir y lire ton splendide poème de 14 h 04, D. !
Hollande, lanceur d’alertes !
http://www.huffingtonpost.fr/2017/04/12/francois-hollande-critique-la-mode-melenchon-a-10-jours-de-le_a_22036472/?ncid=webmail
La classe laborieuse actuelle, qui vient en masse chaque année à la Foire du trône, à côté de chez moi, diverse et pluri ethnique, n’a plus rien à voir avec les prolétaires de mes jeunes années. Si j’étais journaliste d’information, c’est à eux que je tendrais mon micro pour leur demander leurs intentions vote…
@ D. « trop de questions inutiles auxquelles on passe son temps à y donner des réponses fausses ». Mais non, restez donc là à poser des questions utiles auxquelles nous pourrons donner des réponses intergalactiques justes, d’autant que vous êtes bien dans la ligne de mir et nab : vous ne parlez jamais de littérature, c qd m^ une prouesse ecclésiale à saluer ! Vous êtes l’honneur de ce blog, et soyez bien convaincu que s’il reste toujours ouvert à tte heure du nour et de la juit, c’est grâce à la fermeté de vos prises de positions politiques (quoique parfois sinueuses) et surtout grâce à vos menus vespéraux dont le robot de la rdl sait apprécier fumet à leur juste saveur !
@ à vous, jc, je savions plus hélas comment te causer.
1 femme + 1 policière + 1 musulmane + 1 couverte d’une étole + 1 qui s’occupe de la sécurité d’une église + 1 qui empêche un « pas catholique » d’entrer + 1 qui perd la vie en faisant son métier à l’entrée (il aurait fait un carnage dantesque à l’intérieur si elle ne l’avait pas arrêté…). Et tous ces connards athées et lepénistes d’icite qui n’ont pas une seule pensée émue, ébranlée deux secondes par ce fait divers stupéfiant, cet incroyable miracle laïc… ça nous en dit long sur l’état de leurs dépravations mentales de fascistes misogynes islamophobes… Moi, je trouve qu’en ce 11 avril, la perle a définitivement gagné sur le croissant, et les cloches peuvent sonner à toutes volées au chant du muezzin, elles ne me gêneront pas.
« S’il existait des librairies de garde comme il en va des pharmacies »
Non mais houi mais passer à la Kommandantur pour faire ouvrir ! Le gendarme i rit mais i gratte…
Ha il a l’info à la source comme disent les glands !
« si les filles de Nanterre et d’Antony pourront accéder librement aux chambres des garçons »
Ben houi pourquoi on ferait toujours le déplacement ? Par les toits à se rompre le cou !
rose dit: 12 avril 2017 à 6 h 52 min
N’ai jamais mangé de couscous en boîte non plus.
Ha mais moi j’en ai mangé mais c’est pas moi qui l’ai mis dedans !
Vaut mieux encore hacheter des boîtes de conserve vides, tiens…
sans vouloir vous offenser, JJJ, on est le 12 aujourd’hui.
Franchement, le couscous en boîte est souvent convenable.
15.17, Nullement. L’attentat s’est produit hier, le 11 avril, vers 10 heures.
http://www.lefigaro.fr/international/2016/12/11/01003-20161211ARTFIG00052-la-caire-une-explosion-tue-au-moins-25-personnes-dans-une-eglise-copte.php
C’était dimanche 10.
Il est permis de se tromper.
JC, l’andouille haineuse, traite JJJ de « saleté » alors qu’il n’arrête pas de se faire dessus, c’est marrant…. uhuhuhuh
15.32 décidément vous êtes indispensable à la pédagogie de ce blog, c bien ce que je vous disais, il faut donc y rester. Merci pour votre indulgence légendaire qui s’actualise une x de +.
JAZZI dit: 12 avril 2017 à 14 h 38 min
à la Foire du trône, à côté de chez moi,
C’est très bien ; i faut être à côté du trône et de l’autel comme dirait Passou…
Andouille laineuse, handouille laineuse… Encore du mouton !
On va pas bouffer que ça, quand même… Des troupeaux de huit cent mille têtes comme Buffalo Bill !
Des pleins Larzac de moutons ! Et le Ventoux… Les Cévennes hentières ! Recouverts… On pourrait même plus les dessiner !
« fusillé à la Libération devinez pourquoi. »
Parce qu’avant c’était plus difficile…
Quittons nous sur une réflexion dont la simplicité fait qu’elle est partagée par le plus grand nombre, au service du bien commun.
Il est tout à fait honorable d’être riche, injuste, fasciste, raciste, athée, homophobe, antisémite, islamophobe, aristocrate, pédophile, pervers, communiste, végétarien, corrompu, inculte !
La seule chose importante, c’est de rester dans tous les cas ci-dessus pratiqués dans la joie et la sérénité,…. mo-dé-ré !
Vous seriez donc Végétarien, JC ?
Ha ben oui les végétariens ils en profitent pour pas bouffer de mouton ! C’est une fine astuce…
Végétarien, bien entendu, conservant malgré tout quelques pulsions cannibales la nuit venue si la ruelle est sombre … mais surtout misanthrope et misogyne actif, jour et nuit !
barozzi fait sa grande folle de se voir si belle dans ce miroir. Pas de bol, comme dit un Homme libre : je ne suis pas « gay ».
javert, t’was je fais comme les windsurfers, je me lave du pollen des pins, dans les vagues.
la vie dans les bois dit: 12 avril 2017 à 17 h 31 min
se voir si belle dans ce miroir
Faut faire gaffe à la chiralité, hein ! Passeque ça change tout ça se promène ; encore un machin quantique !
Sinon comme dans Margerin la banane au millieu là y a no problemo…
c bien ma fille, continue à te laver à la vague salée dosse gore, c la meilleure thérapeutic contre le pollène des moutons du hlarzaque, comme disait Dhiane de Bergerie.
t’as oublié de nous inclure dans ce que nous sommes tous peu ou prou modérément : des pauvres diables de gadjés philosémites.
@mais surtout misanthrope et misogyne actif, jour et nuit…
mais alors ?… te ress puq’ les boucs ou les biques pour prend’ton pied activement ! tu m’étonnes d’la puanteur dans la carrée
Qui faisait tous les rois de France ? C’est Dhiane de Poitiers…
Et aussi Ahnne de Bretagne, mais elle était de celles qu’on épouse…
C’est pas possible…, puisque Mister FF, l’om libre lui-m^, vous dit qu’il y a pas de gays en tchétchénie, que ça existe pas, donc pourquoi qu’on irait les tabasser, d’abord, hein, hein ?
http://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/l%e2%80%99inqui%c3%a9tante-situation-des-homosexuels-en-tch%c3%a9tch%c3%a9nie/ar-BBzKEQJ?li=BBoJvSH&OCID=HPDHP
Tu manques même à mon ombre,
ma toute moitié.
Lumiéreuse telle la lune d’automne,
éclairant, fière amazone, mes néants…
La Tchétchénie semble aussi attractive que la Corée du Nord, JJJ !
Le jeu des onze erreurs. Qu’est-ce qui différencie ces deux versions de Nadine, sinon que l’une a dix millions de vues et l’autre treize mille ?
https://www.youtube.com/watch?v=5madtiLf7DI
L’est pas dans « la peur et l’effroi », Jean Langoncet. Un youtubeur, lui, comme Mélenchon.
quand je lis ce genre d’article je me rends compte à quel point la critique de Faye de l’oeuvre d’Arendt arrive au bon moment.
la culture qui repose sur cet éloge incessant de l’artiste et de l’oeuvre – à prendre au travail se nourrit de la pensée d’Arendt et Heidegger.
cette hiérarchie sociale fondé sur un aristocratisme : artiste – artisan – travailleur est devenue le socle de l’ultra libéralisme ambiant, sauf que l’aristocrate modenre est l’actionnaire.
du coup, la culture actuelle, avec ses discours à la noix ne font que conforter l’actionnaire dans son statut aristocratique, comme être échappant au labeur, tout comme l’artiste y échappe par ses oeuvres, et l’artisan par ses créations.
et franchement je ne vois ce que Shakespeare vient faire dans cette ratatouille actuelle où tout le monde semble se mélanger les pinceaux, à commencer par les soi disant critiques littéraires qui décidément ne voient pas plus loin que le bout de leur nez !
JAZZI dit: 12 avril 2017 à 9 h 35 min
Proust, Morand et Mauriac ne haïssaient pas la bourgeoisie, Chaloux. Unité de temps, de lieu, d’action…
JAZZI dit: 12 avril 2017 à 9 h 33 min
Non, pas Margueritte Yourcenar, Chaloux !
Jacquot, je me demande avec quel œil tu as lu Proust et Mauriac.
Yourcenar, ce serait à voir. Pour la bonne raison que ne s’intéresser qu’aux écrivains dits engagés ne sert à rien. Ce qui serait peut-être à faire, en commençant par Flaubert, les Goncourt, Sainte Beuve, Hugo etc…, puis Barrès, Mirbeau, Proust, Léautaud et tant d’autres, c’est l’histoire d’une certaine prise de conscience contradictoire, prenant en compte les grands silencieux (car l’histoire de ceux qui se sont engagés n’est rien si l’on ne sonde pas, correspondances, carnets et même face cachée des livres de ceux qui se sont tus ou ont paru le faire). Ce serait le travail de toute une vie, à moins de procéder en pillant les travaux qui existent déjà.
mais pour le voir j’imagine qu’il faudrait prend un peu de hauteur, pour comprendre à quel point ce que vous appelez « culture » n’est devenue, en réalité, que le meilleur de nourrir un système capitaliste de plus en plus ultra libéral.
sérieux quand on lit cet article on croirait entendre Michel Onfray.
reste-t-il encore des intellectuels qui pensent dans ce monde où sévit ce cléricalisme culturel ?
« Le club est votre église ; le bar, votre sanctuaire ; l’urne, votre ciboire ; le bulletin de vote, trempé dans la vinasse, votre eucharistie ; et le mastroquet, votre cathédrale. »
et cette mascarade théâtrale c’est quoi ?
La pensée d’Arendt ?
Mais c’est quoi, la pensée d’Arendt ?
La pensée d’Arendt, on se rend vite compte que ce n’est pas grand chose, une fois qu’on a un peu gratté. C’est un patchwork sur des sujets d’un moment, sans cohésion. C’est ça la pensée d’Arendt. Arrêtez de me parler de la pensée d’Arendt et considérez plutôt la mienne, qui la surpasse très largement.
« Ennemi du mensonge, libre penseur, visionnaire méconnu, Suarès était ce qu’on appelle communément un emmerdeur »
j’imagine que ceux qui vont voir ça vivent dans Paris intra muros ? ça tombe super bien : tous ces gens sont tous « ennemis du mensonge »…
ils crient « viva Suarès ! » en sortant ?
mon Dieu quelle tartufferie !
il suffit, même pas de prendre beaucoup de hauteur, juste monter sur un strapontin, jeter un oeil sur le public qui assiste à la pièce, et là on se marre.
Bernhard, Gombrowicz, revenez ! ils sont en train de nous jouer la comédie du « nous sommes tous contre les mensonges… »
cette mascarade, ce public sont en eux-mêmes un énorme mensonge !
Si vous n’avez pas compris le theatre de Brecht, pour ne pas rester dans votre « peur et effroi », je vous conseille Dogville. Du theatre , mais filmé.
Mais enfin, la vie dans les bois, le théâtre de Brecht n’est pas fait pour être compris mais pour divertir. Vous n’y êtes pas du tout ma vieille.
Tu as bien raison d’être en colère amlette. Pas de « soumission » à la défaite en rase campagne des vendeurs parisiano-branchouille, du pire.
Dis, demain soir , soupe leger.
Ici aussi on a nos lanceurs d’alerte. Et pas des moindres ! Des gros bras : hamlet, chaloux, JJJ pour les intimes…
Comme un fait exprès (wie ausgerechnet, comme on dit en allemand), j’avais commencé à relire Arturo Ui en allemand juste avant les vacances. C’set ce qu’on appelle dans la mécanique quantique la théorie de la synchronicité ou pasyché quantique.
Tiens à propos de psychè, on vient de rééditer dans une nouvelle traduction le chef-d’œuvre de la philologie allemande du XIXè siècle :
ERWIN ROHDE
Psyché
Le culte de l’âme chez les grecs
et leur croyance à l’immortalité
Traduction française d’Auguste Reymond
Édition revue, corrigée et augmentée par Alexandre Marcinkowski
Traduction du grec et du latin par Paul Gaillardon
Avant-propos par André Hirt
Les belles Lettres
la vie dans les bois dit: 12 avril 2017 à 20 h 28 min
L’est pas dans « la peur et l’effroi », Jean Langoncet. Un youtubeur, lui, comme Mélenchon.
out of sight jackie brown…
https://www.youtube.com/watch?v=F1LZuQ9E4JQ
Dis, encore un truc amlette. Plutôt qu’ appeler Pierre, Paul , Jacques, à 20h52, pourquoi pas appeler l’Émile, tant que tu y es ?
Non, parceke’un billet craignos comme ça, mérite un j’accuse.
Au moins d’insulte à l’intelligence, même moyenne.
Je me suis acheté deux Javier Cercas aujourd’hui à Barcelone, mes petits chéris : El impostor dans une édition limitée et El punto ciego et autres conférences dont notre grand Passou nous a parlé. Je suis curieux de lire ça ! Je me suis aussi dégoté un super bouquin sur Garcia Lorca comme lecteur, où l’auteur explore toutes les lectures qui l’ont influencé. J’azi commencé par la fin, et c’est passionnant : Un lector llamado Federico Garcia Lorca, Luis Garcia Montero, 2016. Et je passe mon temps à écouter du De Falla que Lorca a eu qusiment comme maître. Mais qu’est-ce que c’est beau, mes petits chéris ! Que c’est beau ! Je ne l’avais pas écouté depuis au moins une bonne quarantaine d’années. Je le redécouvre. Cette musique a manifestement très influencé sa poésie dans le rythme.
Keske c’est beau.
Emmener Jim Harrison à Aubazine, lui faire expier ses « Péchés capitaux »
hasard objectif, dear Widergänger, c’est tout de même plus sexy que votre mécanique quantique.
Passou fait ses bagages pour longisland si le bolchevik en hologramme passe les urnes, ceux qui l’aiment prendront l’avion. lanceurs d’alerte va bien pour les assange et autres crypto-violeurs bidouilleurs du oueb, melénchon pas avec Suarès, la nénéref, les beaux papier et onctueux conflits avec Gide et Valéry qui savaient écrire. Pas besoin de déclamer, la lucidité suffit. Léautaud en 1917 apprenant qu’on débaptise la station Berlin en Liège propose qu’une fois la paix revenue la place de la Victoire soit aussi déchue.
Widergänger dit: 12 avril 2017 à 21 h 49 min
Et je passe mon temps à écouter du De Falla
Suite des fausses vacances à concon.
Well, Phil, 1917, il y a beaucoup trop de dates centenaires. On s’en fout un peu. Surtout si vous n’allez pas voter, comme la majorité ? de ceux qui lancent ici des zavis de meteo marine.
http://musee.louvre.fr/oal/psyche/img/fond01_02.jpg
psyché
lavie, allez faire vos ablutions sur le tombeau du Téméraire avant que sa fille vienne vous sonner le memento mori.
Ah non, Phil , le départ sonnant des cloches c’est vendredi. Mes ablutions du jour, vous auriez du mal à rivaliser. Vous vous etes lavé les pieds au moins ?
l’heure est grave, lavie, une présidence ectoplasmique est responsable de la situation, les lanceurs d’alerte pompiers n’intéressent plus personne à l’heure de l’illettrisme d’état. la réponse n’est pas chez le wikipediâtre pour débiles légers.
On a l’impression de revoir le film… On le sait, c’est dit et répété, eh ben comme les dinosaures on y va bravement, pour voir si on coule comme les autres !
Même le mouton i paraît serait quand même un peu moins abrutos ; ce qui n’en rend pas la chair plus délicieuse soit dt en passant…
c’est comme si des mecs montaient sur le Titanic en sachant qu’il va couler !
soit dIt en passant, Trommelfeuer !
Mais Phil, of course le president, plus pour longtemps, a fait de, la France un pays régi par le pathos . On le sait depuis 2012. Non?
Ou souscrivez-vous à ce billet, scandaleux, à plus d’un titre ?
J’aime beaucoup ce qu’il dit à Pierre Seghers à propos de la poésie : »La poésie est d’un autre ordre que la politique et presque toujours au-dessus. La poésie ne doit pas s’occuper de politique. Quand je vous loue de prêter encore la voix à la poésie, et donner le « ton », je ne pense pas un seul instant au clairon ni au tambour. Le ton que je veux dire, c’est précisément celui de la liberté propre au poète qui, même dans le parti-pris ou l’indignation, s’élève à la contemplation et à la sérénité : façon unique d’être en accord avec sa propre essence, avec le dieu et la beauté que l’on sert. Une vue miraculeusement désintéressée sépare le poète de toute politique et de lui-même. » Ca me fait penser qu’Askolovitsch pense « qu’on peut lire Char politiquement », à mon humble avis non, on évite ainsi les hors sujets. Char parle du rapport entre la vie et la mort, du rapport qu’il entretien avec les hommes en tant que poète. Citer Char à propos d’un politique qui cite du Baudelaire c’est osé. Je fais un vœux, qu’on lache la grappe à Char jusqu’à l’année prochaine. Amen
http://m.slate.fr/story/142742/melenchon-le-pen-president
Lavie, faites confiance aux artistes. Dans « La rue sans joie » la tenancière du bordel s’appelait Merkel. La vision simiesque de Pierre Boulle semble aujourd’hui la plus réaliste.
« Le tabac Tresniek », de Robert Seethaler, puissant lancement d’alerte « latérale ». Vienne, en 1937, vue du bureau de tabac où Freud allait acheter ses cigares.
Certes, la poésie est d’un autre ordre que la politique, mais il n’empêche qu’il existe une « action poétique » à l’œuvre dans Fureur et mystère, qui évoque les combats de la résistance contre l’occupant nazi. Or, la Résistance, qu’était-ce d’autre que de la politique dans ce qu’elle a de plus brûlant, de plus urgent ? La politique, c’est ce qui regarde la polis, la cité, d’où Platon veut précisément chasser les poète. Mais René Char est bien, au contraire, le poète de la Résistance, concerné au plus près par les affaires de la cité, de la polis, donc par la politique dans ce qu’elle a de plus universel. Alors, oui, bien sûr qu’on peut faire une lecture politique de René Char, et non seulement on peut mais on doit, pour l’honneur de la poésie et des poètes, contrairement à ce qu’a pu écrire, pour son déshonneur, Benjamin Péret quand il écrivit, à propos des poètes de la résistance son opuscule Le déshonneur des poètes. L’honneur, dans la langu du Moyen Âge et notamment chez Chrétien de Troyes, c’est tout ce qui élève l’âme. Et il n’y a pas plus grande élévation que de se battre pour que triomphe la vérité sur les mensonges, l’Homme sur la barbarie qui le nie et l’humilie.
« Et il n’y a pas plus grande élévation que de se battre pour que triomphe la vérité sur les mensonges, l’Homme sur la barbarie qui le nie et l’humilie. » (wiwi)
Bien entendu, nous pensons le contraire : surtout ne pas se bercer de rêves car la barbarie est œuvre humaine au même titre que le reste de ses activités. La barbarie est constitutive de l’espèce. Impossible à vaincre.
Quant à ce que les mêmes rêveurs appellent « la Vérité », ce n’est qu’un mensonge qui a réussi sous la pression du nombre ! Triomphe provisoire, car la vérité va tenir un peu, puis céder à une autre faribole tout aussi prise pour vérité nouvelle …
« La poésie est d’un autre ordre que la politique et presque toujours au-dessus. »
Au dessus ? Au dessous ? comment situer poésie et politique puisque chacune d’un autre ordre … ?! Paroles sans fondement.
Pour mon pseudo hors de question d’y toucher, c’est le mien.
Pour daaphnee poursuivie par apollon etc. & le groupe au rez de chaussée du Louvre (pour y avoir droit) : alors, changer d’humour, le journalistique est médiocre, il fait appel d’offre ; nécessaire aussi prendre des cours d’orthophonie et clarifier les sons.
Les choses peuvent être paisibles et heureuses même dans des circonstances graves. Il suffit de le vouloir et de le construire.
Bonne journée
barbarie ,mon canard?
http://walterbenjaminarchives.mahj.org/abecedaire-11-barbarie.php
> Widergänger
C’est exactement ce qui se passait au camp des Milles.
Dans la briquetterie, les détenus qui couchaient dans les fours à brique avaient installé un petit théâtre où se déroulaient poésie et pièces. L’art aussi était présent. Ernst et autres en témoignent.
Je partage comme vous l’idée qu’échapper à la barbarie doit être prégnant. Le fait qu’elle soit constitutive de l’homme (cela a l’air du discours classique, là encore journalistique, déprimant par essence constitutionnelle) n’empêche en rien de lutter contre.
Je pense qu’un monde de paix se construit et c’est un travail de haute importance.
Quant à la vie calamiteuse de notre président, qu’elle le conduise en fin de mandat à soutenir l’envoi de missiles commandités par Trump, c’est une honte totale, un danger public et cela restera marqué dans son mandat. Dans ses prises de position.
http://lemondebylnetgueg.eklablog.com/le-fameux-canard-laque-pekinois-a25425271
Mon canard, mon canard
2+2=4, est-ce la vérité, ou « un mensonge qui a réussi sous la pression du nombre », JC ?
Tout est politique, même la poésie !
Ai lu l’article mis en lien Nicolas.
Facile le « arréte ton char » qui me vient en bouche.
Pourtant combien intéressante est cette recherche permanente de références pour qualifier ces élections.
Je tends à penser qu’il reste encore la surprise finale.
Comme dans Ben Hur. La foule en liesse se lèvera. Le président aura beaucoup de boulot. Nous espérons en lui. En ses capacités économiques géopolitiques, en sa probité humaine et intellectuelle, en l’importance qu’il accordera à sa tâche, au respect qu’il nous accordera à nous le peuple.
Liberté
de Paul Eluard
in « Poésie et vérité » (recueil clandestin, 1942)
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom
Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom
Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom
Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom
Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom
Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom
Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom
Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
2+2 = 4 n’est pas une vérité dans toute les systèmes de numération … Ce qui parait évident ne l’est pas toujours.
Sœur Rose de l’Isoloir a encore frappé … ça craint de croire à une mascarade « de toute son âme »… uhuhu !
A Paul Eluard on peut préférer Robert Desnos, c’est mon cas
Ce cœur qui haïssait la guerre
in « L’Honneur des poètes », 1943
Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu’il bat pour le combat et la bataille !
Ce cœur qui ne battait qu’au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit,
Voilà qu’il se gonfle et qu’il envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre et de haine.
Et qu’il mène un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent,
Et qu’il n’est pas possible que ce bruit ne se répande pas dans la ville et la campagne,
Comme le son d’une cloche appelant à l’émeute et au combat.
Écoutez, je l’entends qui me revient renvoyé par les échos.
Mais non, c’est le bruit d’autres cœurs, de millions d’autres cœurs battant comme le mien à travers la France.
Ils battent au même rythme pour la même besogne tous ces cœurs,
Leur bruit est celui de la mer à l’assaut des falaises
Et tout ce sang porte dans des millions de cervelles un même mot d’ordre :
Révolte contre Hitler et mort à ses partisans !
Pourtant ce cœur haïssait la guerre et battait au rythme des saisons,
Mais un seul mot : Liberté a suffi à réveiller les vieilles colères
Et des millions de Français se préparent dans l’ombre à la besogne que l’aube proche leur imposera.
Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons et des marées,
du jour et de la nuit.
Ou bien Louis Aragon
Je vous salue ma France
in « Le Musée Grévin », 1943
Je vous salue ma France, arrachée aux fantômes !
Ô rendue à la paix ! Vaisseau sauvé des eaux…
Pays qui chante : Orléans, Beaugency, Vendôme !
Cloches, cloches, sonnez l’angélus des oiseaux !
Je vous salue, ma France aux yeux de tourterelle,
Jamais trop mon tourment, mon amour jamais trop.
Ma France, mon ancienne et nouvelle querelle,
Sol semé de héros, ciel plein de passereaux…
Je vous salue, ma France, où les vents se calmèrent !
Ma France de toujours, que la géographie
Ouvre comme une paume aux souffles de la mer
Pour que l’oiseau du large y vienne et se confie.
Je vous salue, ma France, où l’oiseau de passage,
De Lille à Roncevaux, de Brest au Montcenis,
Pour la première fois a fait l’apprentissage
De ce qu’il peut coûter d’abandonner un nid !
Patrie également à la colombe ou l’aigle,
De l’audace et du chant doublement habitée !
Je vous salue, ma France, où les blés et les seigles
Mûrissent au soleil de la diversité…
Je vous salue, ma France, où le peuple est habile
À ces travaux qui font les jours émerveillés
Et que l’on vient de loin saluer dans sa ville
Paris, mon cœur, trois ans vainement fusillé !
Heureuse et forte enfin qui portez pour écharpe
Cet arc-en-ciel témoin qu’il ne tonnera plus,
Liberté dont frémit le silence des harpes,
Ma France d’au-delà le déluge, salut !
« Le soir, au crépuscule, sous notre table, les chats de Camporeggi s’assemblent, les chats du peuple innombrable de Sienne, les chats caressants, les chats sultans et odalisques, les chats doux errants, les chats délicieux qui viennent dîner avec nous. Se saluant de l’œil au passage, silencieux et distants, comme si chacun était seul, ils se réunissent, assis en cercle, au-dessous de la terrasse, bien calmes, sur leur queue. Ils sont neuf, ils sont dix, ils sont onze. parfois ils emmènent un invité. (…) Il y en a un, à la tête carrée, couvert de bosses et d’ecchymoses, le podestat du quartier, qui arrive le plus souvent en retard. Celui-là, chat masqué, il porte un large loup blanc sur sa face noire, m’appelle fortement, d’un mia-ô plein de violence câline et de caresses imprécises. Il cherche à bondir d’en bas et à nous joindre : il se dresse ; il prend en vain son élan, il retombe. Mais on s’écarte : Messieurs les chats, ses administrés, ne se moquent pas de lui : loin de là, ils font semblant de n’avoir pas vu la tentative et l’insuccès. »
(p447/448 – Voyage du condottière – André Suarès – Granit)
… suite de la campagne électorale…
Quelques haut-fonctionnaires », quelques magistrats, menacent » de démissionner si l’extrême droite gagne la place enviée de Président.
Respect de la démocratie élective, à géométrie variable !
Bien entendu si la Mélenche communiste, chaviste, castriste, maduriste, remporte le pompom, les susdits restent en place : un admirateur des tyrannies du parti unique ne peut pas être un méchant homme.
Au « Mur des Cons », vite, les haut-fonctionnaires !
Les poètes ne sont-ils pas les meilleurs lanceurs d’alerte ?
A quoi sert la poésie, sinon ?
« Le président aura beaucoup de boulot. Nous espérons en lui. En ses capacités économiques géopolitiques, en sa probité humaine et intellectuelle, en l’importance qu’il accordera à sa tâche, au respect qu’il nous accordera à nous le peuple. » (Rose)
L’Homme Idéal est l’Elu Magicien que nous désirons !… ah !….je jouis ….
« A quoi sert la poésie, sinon ? » (JiBé)
A rien. A passer un moment distrayant … comme la littérature, en fait !
Marion Post Wolcott :
http://blogfigures.blogspot.fr/2012/07/marion-post-wolcott-crossroads-store.html
ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE
« Près de deux milliards de personnes dans le monde utilisent encore de l’eau potable contaminée par des matières fécales. Une situation qui les expose « à contracter le choléra, la dysenterie, la typhoïde et la polio », a expliqué la directrice du département santé publique, le docteur Maria Neira. D’après les estimations de l’organisation, l’eau potable contaminée « cause plus de 500 000 décès provoqués par la diarrhée chaque année ».
A coté de cet état de fait navrant, on peut se poser la question de l’utilité de la poésie ! Nulle ! Que voulez vous faire de la poésie sinon un amusement, une distraction, de pays riches et insouciants…!?
De la merbe dans l’eau à boire, des livres par centaines dans la lecture de la rentrée.
Envers et contre l’opinion de Strehler, à propos de Brecht le jugement de Benjamin (la vie au grand-hôtel) reste d’actualité. Cela dit, comme lanceurs d’alertes je préfère lui :
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/11/ferruccio-soleri-larlecchino-di.html
Olivier Houdard, de son isoloir, continue à frapper.
Repetita iuvant.
« Quelle perversion se cache derrière la passion de ceux qui partagent des indignations dont ils ont mal compris le sens ? Pourquoi lorsque le moment de vérité se présente, il ne s’occupent que d’eux-mêmes ? Ce qui amène à se demander pourquoi l’indignation ne génère pas plus d’actions cohérentes, et à se répondre au quart de tour : exhibitionnisme sentimental.
«
hier à 12 h 13, JC a écrit : « JJJveut croire que les femmes sont autre chose que des ventres »… qu’en pensent les mémères du blog à serdgio ? aucune réaction ?
elle pensent que keupu c’est une grosse tête de çon
Pourquoi lorsque le moment de vérité se présente, il ne s’occupent que d’eux-mêmes ?
..t’es jaloux du soleil de sitgesse rénateau épicétou
De la merbe dans l’eau à boire
haprés pastis jicé tu veux pas subrepticement dire quy a de la bruine de pisse de chval dans l’air et authoriser la fumette..dédé fra rempart
> christiane
Plus qu’une dizaine de jours avant le premier tour. Cela tire à sa fin.
Il est beau cet habit d’Arlequin, renato, tout un poème !
Si tu as deux pains, JC, vends-en un pour acheter une rose !
A rien. A passer un moment distrayant … comme la littérature, en fait !
dans l’fond t’es en train de dire que reinharte c’était pas si mal..halerte! hassez de compromis!
Charles Fourier – que son Esprit anime nos mentules intrépides – concevait la nécessité sociale, dans son « Nouveau Monde amoureux », du coït intergénérationnel gérontophilandreux à la Macron, pour donner du plaisir aux vieux ustensiles d’amour souvent délaissés !
Ecoutons la voie de la sagesse : enmacrons, enfillons les mémères ! Les journées de votation présidentielle, passons les à forniquer dans ces champs délaissés. Oublions la mode du jeune, du beau, dévouons nous ! Ah, les ventres de nos grand-mères … quel accueil, quel moelleux, quelles sont belles ces rides du plaisir passé et retrouvé !
2+2 = 4 n’est pas une vérité dans toute les systèmes de numération …
tu causes comme un consigliéri fiscal jicé..
dracul prèche..vocation comme tant qu’il ne peuvent accomplir..leur dam satanique
Char est doublement résistant, c’était un combattant qui ne s’est allié à aucune cause si ce n’est celle de la poésie. Il a passé son temps à critiquer les planqués de l’armée, les politiques, il s’est barré du mouvement surréaliste et ne s’est pas inscrit au PC, il est a politique. Si on tient vraiment à le lire politiquement c’est en ce sens qu’il faut le faire. Quant à l’élevation de l’âme c’est à mourir de rire, son dessein, débiner les culs bénis, le lyrisme et le ciel bleu.
baroz et mélanchon..un poéme
Les poètes ne sont-ils pas les meilleurs lanceurs d’alerte ?
baroz en rocambole..
bouguereau est content, il a réussi à bander pendant une seconde, youpi !
tout ça pasque mélanchon n’est plus une merde et un tocard telment méprisabe..comme quoi faut pas grand chose pour effrayer
Bougboug,
avec Reinhardt, tu crois faire un tour de manège sympa : p’tain, ça cahote, ça grince, ça pinouille, ça cancane, ça merdoie… bref tu ne te distrais pas, tu es géné pour lui… et tu t’emberdes grave !
C’est incroyable, Passou vient de nous pondre un article parce que Gramsci et compagnie étaient repris à la wanegaine par le premier branquignole venu, alors qu’on cherche des comparaisons etc c’est bien mais mieux ne vaut pas se fourvoyer dans le grand n’importe quoi, surtout quand on a la prétention de nous éclairer.
..lassouline va dire que s’il cite bodler c’est pour « complaire aux prolos distraire la bourgeoisie et faire henrager la haute »
MélEnchon, le boug, est un bouffon ! Doit-on en faire un roi ? Un roi de quoi, pourquoi ?
tu es géné pour lui…
c’est délicat de ta part
MélEnchon, le boug, est un bouffon ! Doit-on en faire un roi ?
ton bouffon dvenant ton roi..belle espression de ta crainte
Hier, j’ai vu Poutine à la télé. On dirait qu’il s’est fait refaire le visage, tout gonflé et déridé ? Avec Trump qui se blondit la banane, c’est la nouvelle tendance politique du moment…
Seuls, si l’on peut dire, les militants démocrates, les opposants de la première heure, les communistes, les Juifs, qui les premiers firent les frais de la répression et de la censure, étaient plongés dans l’inquiétude
les juifs ? moi j’ai gardé en mémoire le polonais dans shoa disant qu’il regardait les gars des wagons..certain en bras de chemise comme s’ils allaient en vacances en leur faisant un signe tranchant du pouce sous le menton..il ne comprenaient pas
La politique n’est pas affaire de plaisanterie, le boug, un peu de kierkegaard ?
« Le feu prit un jour dans les coulisses d’un théâtre. Le bouffon vint en avertir le public. On crut à un mot plaisant et l’on applaudit il répéta, les applaudissements redoublèrent. C’est ainsi, je pense, que le monde périra dans l’allégresse générale des gens spirituels persuadés qu’il s’agit d’une plaisanterie. »
S’il est élu, Mélenchon sera fort naturellement nommé le « Roi des Cons » !
Notre Roi à nous autres, Français à la dérive depuis quelques mandatures.
« Le Roi des Cons ! Notre Roi !… Vive Lui !
Avec Trump qui se blondit la banane, c’est la nouvelle tendance politique du moment…
si mélanchon srefait les chicots baroz tu pourras jazer sur ton roi
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