Pas une rentrée sans histoire
Des romans historiques dans la rentrée littéraire ? L’exception plutôt que la règle. Tout éditeur bien né vous répondra que ce n’est pas de saison. Il a été décidé il y a bien longtemps qu’en septembre, l’air du temps ne s’y prêterait pas. Les nouveautés de la fiction française n’en ont généralement que pour le culte du moi, les souvenirs d’enfance, d’authentiques destins exemplaires, les sujets de société, tous plus ou moins rhabillés de romanesque afin de concourir pour les prix. Il n’empêche qu’à chaque rentrée, quelques romans historiques se fraient un chemin. Trois notamment cette fois.
En ouvrant Veiller sur elle ((578 pages, 21,90 euros, L’Iconoclaste), le quatrième roman de Jean-Baptiste Andréa dont je vous ai parlé dès le 31 août et qui vient d’être couronné du prix Goncourt, on s’attend naturellement à ce que « elle » soit une femme. Or il s’agit d’une troublante statue. Le sculpteur qui l’a façonnée vit parmi les moines afin de la protéger des regards étrangers, là même où le Vatican l’a cachée. Le mystère de cette Piéta, c’est l’histoire de sa propre vie. En l’explorant, l’auteur retrace la relation contrariée de l’humble artisan avec la fille de la puissante famille Orsini, et partant, celle de l’Italie de la première guerre mondiale aux lendemains du fascisme. Aussi prenant que poignant, ce récit est porté par des pages d’anthologie, notamment la terrible catastrophe ferroviaire de Saint-Michel de Maurienne qui vit périr 435 permissionnaires français retour du front italien lors du déraillement de leur train dans cette commune de Savoie. La réussite tant publique que critique de Veiller sur elle, éclatante dès sa parution à la fin de l’été, doit beaucoup à l’éditrice qui avait révélé et soutenu Jean-Baptiste Andréa dès son premier roman Ma Reine (2017, Sophie de Sivry récemment disparue.
Toujours en Italie, mais dans celle des Médicis, Laurent Binet, a choisi avec Perspective(s)(Grasset) de nous emmener du côté de Florence en 1557. L’idée de ce roman historique, qui reprend les codes éprouvés du polar, lui est venue lorsque le fameux historien de l’art Vasari s’est imposé à lui dans le personnage de l’enquêteur, chargé d’élucider l’assassinat du peintre Pontormo. Les autres ont naturellement suivi : les Médicis bien sûr (Catherine, Cosimo, Maria), le vieux Michel-Ange dont l’aide est sollicitée, le pape Paul IV en grand inquisiteur, le condottiere et maréchal de France Piero Strozzi, des affidés de Savonarole encore actifs, des artistes, des religieux… Tout concourt à lui conférer une dominante crépusculaire. Dommage qu’il pâtisse d’un défaut de fabrication : le genre du roman épistolaire dont il se réclame. Hésitant entre une ambition balzacienne et l’ombre portée des Liaisons dangereuses, son rythme souffre de cette construction autour de multiples correspondances, diluant ainsi la tension indispensable au roman policier fut il historique.
Achevons cette remontée littéraire dans le temps jusqu’au cœur du XIVème siècle, avec Croix de cendre (Grasset). Nous sommes en 1367 au monastère de Verfeil « le seul d’Europe à avoir un chemin de ronde où les moines erraient comme des soldats sans armes », qui s’enorgueillit de posséder une bible somptueusement enluminée par maitre Honoré. Le pape avait béni les bras qui tranchaient la tête des hérétiques. Franciscains et dominicains, les deux ordres mendiants, étaient d’accord sur le fond mais non sur l’art et la manière. Aux uns, l’amour de toutes choses ; aux autres l’intelligence de toutes choses. Les premiers faisaient pitié, les seconds faisaient peur :
« La voix de François parlait au cœur des hommes égarés, elle de Dominique à leurs cendres. C’est la sienne qui portait le mieux ».
Cela donne déjà le ton bien annoncé par l’incipit ( à lire ici). Un siècle après la fondation de leur ordre, deux jeunes frères dominicains se rendent à Toulouse afin d’en ramener le précieux papier sur lequel leur prieur veut écrire le récit de sa vie. Ils se retrouvent dans un guêpier car le grand inquisiteur du Languedoc est prêt à tout pour faire obstacle à cette confession : en dévoilant les vraies origines de la grande peste noire qui a décimé l’Europe vingt ans avant et qui hante encore les mémoires, elle révèlerait le rôle de Maître Eckhart (vers 1260-1328), théologien et prêcheur si admiré de la chrétienté avant d’être maudit.
Personnage central, principal représentant de la mystique rhénane, « on le voit » au pied du bûcher lorsque la béguine flamande Marguerite Porete est brûlée en place de Grève. On le suit surtout auprès de Mathilde, cette béguine de Ruhl voilée qui chantait et exposait sa nudité, et dont il fit une confidente spirituelle. Cette « hérétique » rayonne dans ce roman qui s’ouvre en épigraphe sur son sublime poème « Le long désir » (1324) accusé de suinter la luxure. Antoine Sénanque avait été foudroyé il y a trente ans par la découverte des Sermons de Maitre Ekhart, l’homme qui enseignait le détachement, par l’inexplicable puissance de leur divine étincelle plutôt que par leurs formules paradoxales et leurs subtilités, et par leur spiritualité tout en reconnaissant que le fond lui est inintelligible. Il jubile à raconter et sa jubilation est communicative. Pour son huitième roman, il s’y révèle un fresquiste accompli et emporte le morceau par un élan auquel on ne résiste pas et des dialogues les plus vifs. On ne s’ennuie pas un instant car ce ne n’est jamais alourdi par l’érudition. Umberto Eco aurait pu inscrire le nom de cet auteur dans son testament : il en est le digne héritier. A une nuance près : chez Sénanque, on comprend tout.
(« Jean-Baptiste Andréa reçu ce matin chez Drouant par l’Académie Goncourt » photo Passou ; « Marguerite Porete, détail du Baptême du Christ, de Gérard David, huile sur bois, vers 1502 – 1508 apjc, école Flamande, début XVIe siècle, Renaissance)
1 285 Réponses pour Pas une rentrée sans histoire
Alors là, Passou, c’était un tiercé immanquable. Merci.
Le roi Marc
Oui, mais pourquoi les Goncourt ont-ils écartés Murat ? Au nom de quels arguments ? Qui parmi eux l’ont défendue, qui l’ont combattue ? Moi, c’est ça que j’aimerais comprendre. Ce qui n’enlève rien aux mérites des autres, of corse.
Des tas de commentaires moitié navré, moitié acide de Tournier sur le Goncourt de Navarre.
« Arrivant au déjeuner Goncourt, Sabatier déclare : « Chers amis, j’ai une importante communication à vous faire. Yves Navarre m’a chargé de vous dire qu’il était prêt à vous sucer et à vous enculer,à condition que vous lui donniez le prix. (1977) » Mathieu Galey
* Matthieu
* navrés acides
Marguerite Porete », identification de ce détail d’un tableau non résolue (?)
L’image aporétique de Porete Marguerite.
Bonsoir.
Il y a une émission de télévision où il assassine Les Parapluies de Cherbourg qui avait provoqué chez moi une franche hilarité.
Beaucoup de considérations sur le papier peint.
Les commentaires de Tournier sont tout à fait dans la ligne de ceux de Sabatier mais mieux élevés.
Pour Marguerite Porete, ses œuvres sont editees chez Milllon. Mais en valent-elles la peine?
Pour une petite maison comme L’Iconoclaste, le prix Goncourt et les ventes qu’il apporte offrent une latitude financière qui permet d’assumer des choix toujours risqués. « C’est un bel hommage à un petit éditeur. Et surtout à une éditrice qui a disparu et qui a fait un travail formidable avec Jean-Baptiste Andrea », disait mardi l’un des jurés du Goncourt, Pierre Assouline.
« Elle l’a porté. Je peux en témoigner puisque c’était une amie et on en parlait beaucoup. Deux jours avant sa disparition, on devait déjeuner ensemble, c’était fixé de longue date, et elle me dit : je vais vous parler de Jean-Baptiste Andrea. Je dis : je suis d’accord, je l’ai lu, ça me plaît beaucoup. Elle me dit : mais il faut l’appuyer ! C’est la victoire de Sophie post-mortem », estimait-il.
Sur France info, il y a deux heures.
Passou,
Quel beau billet !
Merci,
Merci Passou, merveilleux billet instantané !
« Des romans historiques dans la rentrée littéraire ? L’exception plutôt que la règle. »
Pas si exceptionnel que ça, Passou, 4 prix Goncourt « historiques » ces dernières années !
2013 – Pierre LEMAITRE, Au revoir là-haut ; 2017 – Eric VUILLARD, L’Ordre du jour ; 2021 – Mohamed Mbougar SARR, La plus secrète mémoire des hommes et 2023 Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andréa…
Je suis ravi que ma chère Italie sois encore porteuse de ravissements !
Automne italien !
communication à vous faire. Yves Navarre m’a chargé de vous dire qu’il était prêt à vous sucer et à vous enculer
Vous êtes sur que c’était pas « me faire enculer », plutôt ?
enfin, se faire enculer, plutôt. Pardon.
Peut-être entendait-on par la l’école de Jean-Paul Dubois. J’imagine qu’il y en a une… MC
Sarr dîne à l’huile ou au beurre ?
Projet de loi immigration : le Sénat adopte la suppression de l’aide médicale d’Etat pour les sans-papiers
–
Bien fait pour leur gueule. Qu’il rentre chez eux maintenant.
Jérôme Leroy – Vivonne – Folio SF
Mais pourquoi, pourquoi ce livre (2021) n’a t-il pas figuré dans les listes des prétendants au Goncourt ?
Sujet intéressant de ce roman qui semble traiter du fascisme italien, mais à l’issue trop prévisible, déplorent les lecteurs du Figaro, derniers autorisés à s’exprimer librement dans la presse française. Yourcenar qui écrivit son « Denier du rêve » en plein fascisme florissant aurait plus de mérite, au moins ses retouches d’après-guerre l’attestent. Les lecteurs goncourteurs nous expliqueront.
Le 07 novembre 2023 est à marquer d’une pierre noire
« Le cauchemar à Gaza est plus qu’une crise humanitaire, c’est une crise de l’humanité », a dénonce ce lundi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
La « catastrophe » provoquée par la guerre entre Israël et le Hamas « rend la nécessité d’un cessez-le-feu humanitaire plus urgente à chaque heure qui passe », a plaidé lundi le secrétaire général de l’ONU, décrivant Gaza comme « un cimetière pour les enfants ».
« Les parties au conflit, et la communauté internationale, font face à une responsabilité immédiate et fondamentale: mettre un terme à cette souffrance collective inhumaine et augmenter radicalement l’aide humanitaire à Gaza », a déclaré Antonio Guterres à la presse.
« Gaza devient un cimetière pour les enfants », a-t-il insisté. Selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas lundi, 10.022 personnes, en majorité des civils dont plus de 4.000 enfants, ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre dans les bombardements israéliens dévastateurs.
Près de 100 travailleurs humanitaires de l’ONU tués
« Plus de journalistes auraient été tués en une période de quatre semaines que dans aucun autre conflit ces trois dernières décennies », a ajouté Antonio Guterres, alors que le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a dénombré lundi au moins 36 journalistes et employés de médias (31 Palestiniens, 4 Israéliens, 1 Libanais) tués depuis le 7 octobre.
Et « plus de travailleurs humanitaires de l’ONU ont été tués que lors de période comparable dans l’histoire de notre organisation », a déploré le secrétaire général, rendant hommage aux 89 membres de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) tués.
L’ONU vient de lancer un appel aux dons de 1,2 milliard de dollars pour aider 2,7 millions de personnes (la totalité des habitants de la bande de Gaza et 500.000 habitants de Cisjordanie).
A.G avec AFP le 07/11/2023
4000 enfants.
Blanc
Un juge d’instruction a été nommé, enquête.
Paul Klee
https://www.moma.org/collection/works/33968
8.11 — 6.45
Et mourir qu’ils « gaspillent » quelques mots pour le Darfour : trois-cent-mille morts et 2 ½ millions de réfugiés.
Bon sang, une manif dimanche contre l’antisémitisme, j’y cours. Évidemment ! L’antisémitisme est la couleur brune qui engendre la couleur rouge sang. Mais si cette manif est un soutien au Tsahal et au gouvernement colonialiste israélien gouverné par des extrémistes d’extrême droite, je je commence à être gênée. Si c’est un soutien au meurtre de civils palestiniens, je commence à souffrir. Et si cela sert à assimiler l’extrême gauche à l’antisémitisme, l’écoeurement monte. Quant à proclamer Mélenchon antisémite et à étendre son programme à cette unique et unique accusation, là c’est plus qu’un malaise. N’empêche que je suis prête à tout pour combattre l’antisémitisme, sauf à cautionner un état colonisateur, de la même manière que je suis prête à tout pour soutenir la population palestinienne, sauf à soutenir les frères musulmans. Bref .. Heureusement, je suis bouclée pour l’instant. Mais si je sors de ma prison volontaire,ces questions m’assailleront dès ma sortie. (Sans compter que je ne me vois guère côtoyer ces magnifiques militants RN, en phase d’ascension vers un pouvoir mortifère). Mais pourquoi pas une marche de l’extrême gauche réaffirmant son refus viscéral de l’antisémitisme, et son soutien aux populations civiles des deux côtés ? A part, mais juste pour refuser l’ignoble amalgame extrême gauche et antisémitisme, et racismes de tout poil ? Et vive Clémentine Autain, Ruffin : j’ai véritablement besoin de les entendre, et crois qu’au moins, ceux là, je pourrai les écouter sans lever les bras au ciel, et le coeur en cendres.
Je suis ravi que ma chère Italie sois encore porteuse de ravissements !
—
Existe-t-il une littérature de qualité sur l’Italie contemporaine, source d’infinis salissements?
Non Clopine, c’est un soutien a ceux qui, ayant entendu un coup de sonette et ouvrant leur porte, se font planter net d’un coup de couteau parce qu’ils sont juifs.
Le risque d’un produit littéraire nombriliste de plus, horreur, remportant la palme glaireuse au Goncourt 2023 vient de décroitre, grâce à la victoire inespérée du chevalier Andréa du Roman.
Cornecul, c’est une très bonne nouvelle !
(Et félicitations aux juges de paix de chez Drouant)
POST SCRIPTUM
S’il pouvait en être autant pour les nombrilistes moyen-orientaux qui n’inventent rien depuis des décennies, en bons décérébrés religieux impuissants qu’ils sont, on fêterait ça au MacDo du coin !
« Et vive Clémentine Autain, , Ruffin »
Me voilà rassuré Clopine, tu as encore plein de désillusions devant toi !
Extrême droite-extrême gauche, c’est blanc bonnet ou bonnet blanc ?
J’invite à lire Matthieu Galey, Journal intégral, coll. Bouquins, dont voici des extraits :
« Ceux qu’il faut supprimer, ce sont les révolutionnaires, la plaie de l’humanité. » (Ionesco, 1958)/
« Senso » de Visconti. J’en sors malade, tant c’est beau./ « Ah, Seigneur, toutes les souffrances morales que vous voudrez, mais surtout pas de souffrances physiques ! » (Chardonne)/ » (En voiture) l’on s’expose à la mort, ou au crime, à chaque instant. » (Chardonne)/ (Dans un couple, à la longue) « chacun n’a plus que des défauts. »(Chardonne)/ « Il n’y a que quatre grands, après la guerre : Proust, Valéry et Morand. » (Chardonne)/ « Freud, c’est une mode. Cela passera. » (Chardonne) / Chardonne refuse obstinément de paraître dans le Livre de poche : « Je suis très
difficile sur la qualité de mes lecteurs ! Je ne veux pas être lu par n’importe qui. »/ Si Mme de Sévigné ou Louis XIV revenaient sur Terre, ce ne seraient pas le métro, les autos ou les gratte-
ciel qui les étonneraient, mais la peinture abstraite, la musique concrète et le surréalisme. / Sagan, vilaine, mais gentille. /(Des enfants) « Ne pas en avoir est une joie de tous les instants.(Morand)/
« Je ne suis pas professeur, vous savez. Rien qu’un pauvre bougre de journaliste. (André Billy)/
Conversation avec Modiano. -Comment allez-vous?- Je, oui, je…- Vous travaillez?- Oui, je , je…-
Ce livre, ça marche? – Je, je, oui…/Boisdeffre, gras, porcin, répugnant. / « C’est à la campagne qu’il faut écrire. (Jules Roy) – Pourquoi ? – Parce que l’on s’ennuie. » / Kanters en a particulièrement contre les oiseaux : « Des bêtes méchantes, idiotes, horribles, pires que des hommes. »/ « Dans cent ans, il n’y aura plus de guerre, plus de pape. » (Hugo, 1870) / J’abonde un peu trop dans mes sens. / (Tournier) Une dame, à l’issue d’une conférence, lui demande avec acidité pourquoi il y a si peu de femmes dans ses livres. « Mais , Madame, il n’y a pas non plus de batraciens ni de lépidoptères. »/ (Apollinaire) me vomissait dessus, quand il rentrait saoul. »(Marie Laurencin)/
Banier. Son drame : on le prend pour un nouveau Cocteau./ Char, quand il part en voyage a trouvé un truc pour éloigner les voleurs. Il punaise sur sa porte : « Gaston, attends-moi. Je reviens dans un quart d’heure. »// Sur un mur à Rennes : VAGIN VAINCRA./ A Metz, une boutique de jeans : « Aux cent culottes »./ « Mon dernier plaisir, ce sera de mourir. » (Morand)/Gide, voyant une dame parcourir la « NRF » dans le train. Au bout d’un moment, il lui dit : « Je suis l’auteur de ce que vous venez de lire. » Et la dame joint les mains : « Monsieur Claudel ! » /Matzneff, Léon Bloy de poche, dilettante et polémiste de droite, armé de latin et d’autosatisfaction, c’est un modèle qu’on ne suit plus en littérature. Soldé, il va passer directement du fond du tiroir chez l’antiquaire. (1977)/Mai 68, né d’un coup de gueule à Nanterre, mort d’un discours de quatre minutes à la radio. / « Je n’aime pas les MRP parce qu’ils sont MRP. Je ,n’aime pas les socialistes, parce qu’ils ne sont pas socialistes. Et je n’aime pas les gaullistes, parce qu’ils n’aiment que l’argent. »( De Gaulle, parlant à Malraux)/En Europe, on nourrit, on caresse, on dorlote les chiens ; en Asie, on les mange./Maurice Clavel aimait
de Gaulle, Kant et Dieu./ Arrivant au déjeuner Goncourt, Sabatier déclare : « Chers amis, j’ai une
importante communication à vous faire. Yves Navarre m’a chargé de vous dire qu’il était prêt à vous sucer et à vous enculer,à condition que vous lui donniez le prix. (1977)/ « Roland Barthes tournait autour de la langue comme un enfant autour de sa mère. » (B. Poirot-Delpech, 1980) / (Après la double élection de Marguerite Yourcenar et de Michel Droit) « On a élu une femme, on peut bien élire un con. » (Un académicien)/Christine de Rivoyre dont l’esprit pétulant fait oublier qu’elle est un gnome./ Blondin n’est pas là pour cause d’absinthéisme. (Sabatier) /Jacques Kraemer présente à Metz une pièce sur les Juifs pendant la guerre devant un public jeune, local, populaire. A l’entrée, des personnages arborent l’étoile jaune. La salle applaudit, ravie : « V’là les shérifs ! » / Les désirs sont des ordres./ « Le poème est toujours marié à quelqu’un. » (René Char)/ Un pompier m’ en fait un autre./ « C’est très beau le « culturel », mais avec des rigolos comme Savary, le « turel » disparaît. » (Alice Sapritch)// Berger, ivre de joie -nul n’a réussi le doublé Renaudot-Goncourt depuis 1934- se promène avec le mot du jour : « C’est la réponse du Berger à la fausse bergère( = F . Verny) ». / »Il se taisait par écrit.(Sartre, de Jules Renard)/« Je ne réponds qu’aux questions que je me pose. » (Chardonne, qu’un journaliste venait interroger sur je ne sais quoi. / J’ai appris, par hasard, l’autre jour, que dans la profession, on m’appelait « Moitié Galeux »./ J’ai la main droite qui devient très gauche. (Note : MG commence à avoir sa très grave maladie finale)/ Faguet appelait l’Académie Goncourt l’académiette./ « Tom Proust » (Démeron, d’Angelo Rinaldi)/
«… source d’infinis salissements ? »
Et d’un tas de fantasmes ?
La manif contre l’antisémitisme aura lieu dimanche. L’extrême gauche a annoncé qu’elle n’y participerait pas. Ah bon ? Ils ne sont pas contre l’antisémitisme ? Eh bien non ! Voilà qui est plus clair, en effet ! L’antisémitisme est un critère de civilisation. Etre antisémite, c’est renouer avec les vieux démons de l’humanité. C’est retourner à la barbarie et à la sauvagerie. LFI démasquée ! J’imagine que Marine y sera, à cette manif ! C’est la prochaine présidente, en 2027 ! J’ai lu un article dans Le Figaro. Marine fait un sans faute, actuellement. Elle va donc gagner, c’est le moment opportun. Cela me fait tout drôle. Et Edouard Philippe ? Il n’est pas de taille, je pense. Ce serait le candidat par défaut. Il faudrait que Sarkozy se dévoue. Qu’il y aille ! Lui, il pourrait battre Marine. Ou Ségo. Ségo a proposé d’y aller. Mais les autres à gauche, englués dans leurs querelles partisanes et leurs misérables ambitions personnelles, ont dit NON ! On en est là. Marine va arriver comme Zorro, sans se presser. Celle qu’on attendait plus, comme la tortue. « La tortue arriva la première ! » La Fontaine. Elle ressemble physiquement à une tortue, Marine. C’est précieux, l’écaille de tortue. On s’en servait dans l’ébénisterie, avant. C’est interdit désormais, hélas. Parce que c’était beau. Dans « A rebours », de Huysmans, tout un chapitre est consacré à la tortue de des Esseintes. Marine, c’est la tortue moderne, celle qui va partager les richesses et distribuer l’argent. C’est ça que les Français attendent, une rentrée d’argent pour eux, et pas pour les politiques qui en ont assez mis dans leurs fouilles comme ça. La tortue va enfanter — je répète, la tortue va enfanter… Bonne journée.
Ciel, un Cannois !
« Jean-Baptiste Andrea a des origines italiennes par sa mère et sa grand-mère. Il grandit à Cannes, où il est élève de l’Institut Stanislas et où il fait ses premières expériences de scène, d’écriture et de réalisation. » (wiki)
1 – Heureuxj qu’Humus ait été écarté, avoir perdu mon pronostic. Cela dit, tant mieux pour JB Andrea.
2 – La tortue de des Esseintes, anéfé, l’était super bling-bling, pas comme Marine qui est pauvre et saura redistribuer nos argents. Pas mal de tortues de l’Ext-D, ventre en l’air, n’ont cependant pas pu survivre longtemps à 2027, sauf à avoir été dûment retournées par les autres tordu.es de la droite macro-darmanienne, en leur honteuse union sucrée…
3 – Manifester contre l’antisémitisme à l’appel du Sénat et de la Semblée Nationale, ouij, mais en pensée dans ma propre chambre, les jambes en feu et… le llano en flammes.
Bàv,
@ Extrême droite-extrême gauche, c’est blanc bonnet ou bonnet blanc
bref, un peu comme Jacques et Barozzi et/ou Barozzi et Jacques.
Bàv, les endives d’à Dédé.
@ Extrême droite-extrême gauche, c’est blanc bonnet ou bonnet blanc
… un peu comme J-B et / ou B-J
Pourquoi les Juifs sont détestés par tous les peuples depuis les babyloniens jusqu’aux palestiniens ?
Pourquoi l’antisémitisme est une seconde nature chez la vieille concierge de mon immeuble comme chez les poiticiens de haut rang ?
celle qui va partager les richesses et distribuer l’argent.
N’importe quoi.
« Franciscains et dominicains, les deux ordres mendiants, étaient d’accord sur le fond mais non sur l’art et la manière. Aux uns, l’amour de toutes choses ; aux autres l’intelligence de toutes choses. Les premiers faisaient pitié, les seconds faisaient peur : « La voix de François parlait au cœur des hommes égarés, elle de Dominique à leurs cendres. C’est la sienne qui portait le mieux ».
Cela donne déjà le ton bien annoncé par l’incipit ( à lire ici). »
Étant un grand admirateur de Maître Eckhart (ses Sermons en poche chez Albin Michel dans la traduction de Gwendoline Jarczyk et Pierre-Jean Labarrière sont l’un de mes livres de chevet), je me suis dit en lisant cela que pour une fois je vais faire l’effort de lire un roman contemporain. Je clique donc sur « l’incipit (à lire ici) » et je lis:
« — On se gèle les couilles, frère Antonin.
[…]
— Je dirais plutôt « froid de Franciscain ».
— Ces merdeux.
[…]
— Dépêche-toi, on est en retard.
— On serait pas en retard si t’avais pas traîné une heure aux latrines.
[…]
— Putain, le sacristain ! »
Je ne sais pas qui est Antoine Sénanque, mais son idée de commencer un roman sur Maître Eckhart par la phrase « On se gèle les couilles » me paraît si débile, que je préfère les oublier, lui et son livre, définitivement.
Damien, si mes souvenirs sont exacts, ici il y a quelques années une marche avait été organisée en soutien aux palestiniens, n’a pas été dit ni pensé que le maire présent était anti-sémite ou pro hamas, actuellement des drapeaux israéliens dans la ville: nous soutenons Israël. Entre 2014 et 2023 la situation ne s’est pas arrangée jusqu’aux massacres récents commis en Israël par le Hamas. J’ai toujours pensé que la politique d’occupation du gouvernement Israélien était difficilement soutenable, ce qui ne fait pas de moi une antisémite, comme j’ai une pensée pour les palestiniens durement traités et ça ne fait pas de cela un soutien au Hamas. Le front national navigue entre les opportunités et dans le cas présent, il s’agit de prendre position contre l’anti-semitisme qu’il faut distinguer d’un assentiment quelconque à ce qui se passe. Vous avez noté comme moi les propos du jeune chef du RN concernant le fondateur du parti, s’il est négationniste pour les provocations du père soit son beau-père, comment envisager qu’il puisse défendre une position sérieuse, crédible, sincère par ailleurs. Par ailleurs, j’entends avec effroi les propos recueillis auprès de jeunes gens issus de l’immigration et musulmans souhaitant la mort des juifs, qu’ils aillent en enfer, quel cauchemar.
ailleurs, on nous parle d’un livre difficile à lire. Vraiment ? Cela parlerait d’une affaire d’inceste, sujet très rarement abordé par les temps qui courent. Qui l’a lu-j ?
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/09/06/triste-tigre-neige-sinno/
Binet m’a fait bien rire dans La 7e fonction du language et m’a agréablement diverti avec Civilisations. Suis fâché avec le roman épistolaire depuis Dracula, ergo je passerai mon tour pour le petit dernier.
Quant aux deux autres livres évoqués dans le billet de Passou, quels que soient leur mérites, j’évite comme la peste, le choléra et le covid réunis tout récit qui touche à la religion* de près ou de loin.
Où l’on s’aperçoit que le corpus (non christi) de la création littéraire désintoxiquée des opiums du peuple, ou sainement indifférente aux délires sanguinaires des fous de/s dieu/x, est inépuisable.
* Dont il est patent que l’étymologie la plus souvent citée (religarer, relier) est irrémédiablement infirmée par l’Histoire & l’actualité, sauf à considérer qu’il s’agit de « se rassembler contre ».
Donc grand temps que ces dinausores chimériques issus du cerveau reptilien se conforment à la définition cicéronienne de « relegere », relire, examiner avec attention, avant de se dissoudre dans leurs ténèbres intérieures pour s’éteindre définitivement, aspirant dans leur sanglant sillage tout ce piteux cortège de turpitudes.
« La tortue arriva la première ! »
—
On sait ce qu’il arriva ensuite:
Le chasseur et le cuisinier
De pied ferme l’attendaient.
Le premier sans trembler de tirer
Le second de l’ouvrir telle une huitre
Et tous deux de la déguster en bon met.
Moralité, rien ne sert de boxer au-dessus de sa catégorie, urgent monter sa garde et rentrer sa droite.
Au défenseur des pseudos
Je ne sais qui, j’ai oublié son nom supposé, avait écrit contre moi au sujet des pseudos. Je crois me souvenir qu’il terminait en disant que j’étais « bête ».
Libre à lui. Je lui fais observer ceci : Il commente, comme presque tout le monde ici, sous pseudo le blog littéraire de Pierre Assouline. Cet écrivain signe tous ses écrits de son vrai prénom et de son vrai nom. Avez-vous plus à craindre que lui en suivant sone exemple ?
renato, j’écris un livre de poèmes et je ne trouve pas de rimes avec « utérus », auriez-vous des suggestions ?
Si vous n’avez pas un dictionnaire de rimes demandez à Charoulet.
@ tuttifrutismes épidermicles :
– des utérus d’urubusses ?
– il n’est pas bête, mais con, tout joliment
– Marc Court signe souvent Petit Rappel et Paul Edel, Jacques-Pierre Amette.
– le journal intégral d’Yvonne de Galey était très ennuyeux
– qu’il rentre chez eux maintenant (sic-re-tayau)
– Autin, Rufin, les blancs lutins.
Amkoulel, l’enfant peul
Un très beau roman africain d’Ampâté Bâ. Trop injustement oublié de nos jours.
je ne trouve pas de rimes avec « utérus » D.
renato aurait du ( mais il n’a pas osé ) vous suggérer l’ancêtre pacifique du tank, « charrus » au pluriel et à prononcer « char russes »
@ – > on y trouve des utérus d’urubus nichées dans des arbuss.
chars russes !
les chaussettes russes de ma soeur ma puce ?
Aujourd’hui, je me suis fait masser le dos 1/2 h par une jeune esthéticienne qui vient de s’implanter dans le village. « Aux soins de Sarah » dit son enseigne. Une fois de plus, je n’avais pas bien lu et me suis fait berner. Sous l’évier.
Magnus
chars russe. Bien sûr ! Comment n’y avais-je pas pensé plus tôt ?
Dans les steppes lointaines, sous un ciel de velours,
Rugissaient les chars russes, fiers et lourds,
Mais dans ce tumulte, dans ce chaos confus,
Un doux secret naissait, un miracle en l’utérus.
Dans les vastes contrées que la neige recouvre,
Les chars russes avancent, leur puissance découvre,
Sous un ciel d’acier, dans le froid mordant de l’hiver,
Ils avancent, imperturbables, sans jamais se dériver.
Pourtant, au cœur de ces plaines, dans un lieu secret,
L’utérus des mères, où la vie trouve son trait,
S’ouvre à l’espoir, à l’avenir qui s’annonce,
Malgré les chars de fer et la guerre qui renonce.
Dans l’obscurité douce de ce sanctuaire de vie,
Un miracle se prépare, loin du bruit et du cri,
Là où l’amour persiste malgré le tumulte,
Les destins se tissent, les âmes se tumultent.
Les chars russes avancent, menaçants et bruyants,
Pendant que dans l’utérus, des rêves se déploient,
Dans ce contraste poignant entre guerre et espoir,
L’utérus abrite la vie, un trésor à chaque soir.
Quel con ce gpt.
Sainte-Vulve en procession (un truc du XIVe siècle) :
https://x.com/ClioBiblioteca/status/1722195452370767881?s=20
Bonne nuit,
<>
C’est le début d’Hamlet.
« — On se gèle les couilles, frère Antonin. »
C’est le début d’Hamlet.
Ah, l’année 1348, un bon cru littéraire.
Les ouvrages se déroulant en 1348
– Le grand livre de Connie Wilis
– Eifelheim de Michael Flynn
Les uchronies s’appuyant sur 1348
– La porte des mondes de Robert Silverberg
– Chronique des années noires de K. S Robinson
et quelques autres
Effectivement c’est au début d’Hamlet
« ’tis bitter cold »
(Traduction Juppé: « Il fait un froid de gueux… » Le mépris des possédants)
La toute première phrase, qui donne le « la » d’une pièce où tous ou presque se métamorphosent, c’est:
« Who’s there? », Qui va là?
« Le froid est piquant. » (Traduction Académie française.)
« Perspective(s) » de Binet, je l’ai lu. Je n’ai pas une grande passion pour cet écrivain très populaire, ou du moins qui a beaucoup de lecteurs. C’est un auteur facile, qui raconte des histoires chiadées. Il n’écarte pas forcément l’ennui, mais on sent une fougue bienvenue — parfois, pas tout le temps. Il est encore jeune, et sympathique. Il plaît comme le gendre idéal. Tout lui réussit, y compris ses propres intrigues. Sa renommée n’est pas claire pour moi. Quel but poursuit-il ? On a reproché à « Perspective(s) » d’être un roman par lettres. C’est vrai que c’est étrange d’avoir choisi ce genre, et de citer en quatrième de couverture « Les liaisons dangereuses ». Aucun rapport. J’ai eu du mal à m’y retrouver dans les personnages. Je ne voyais plus qui était qui, ce qu’il faisait, quels étaient ses intérêts. Il y a un dénouement obscur et sans intérêt. Il est vrai que l’ambiance florentine perce. Oui, ça perce, un peu. J’aime cette touche. Cette touche florentine, à la limite. Machiavel ! Il était fort, Machiavel, il se relit aujourd’hui et éclaire les situations les plus obscures, par exemple : est-ce qu’Israël doit occuper Gaza ? C’est dans Machiavel. Mais Binet ne cite pas Machiavel. Vous avez aimé Binet ? Bonne soirée !
Des faits d’armes et des méfaits ; capté en passant : « D’une surface de 365 km2, la bande de Gaza se rapproche de la superficie d’une métropole comme Toulon en France… »
Plagier le début d’Hamlet, je trouve que c’est une appropriation culturelle qui quand même pose problème.
Quand on compare avec le soin que Shakespeare apportait à la langue, on réalise mieux que le français est un tantinet grossier.
* le français moderne
@« D’une surface de 365 km2, la bande de Gaza se rapproche de la superficie d’une métropole comme Toulon en France… »
En effet :la MTPM réunit 12 communes sur un territoire sur plus de 300 km2 où résident plus de 437 460 habitants
Gaza, c’est 2 400 000 habitants entassés sur la même superficie dont plus de 1 200 000 de déplacés au sud depuis un mois, sous des bombardements incessants …
« À bien des égards, l’expérience du Collège de France marque pour Barthes le lieu d’une réinvention de soi dans le sens de l’oubli : chacun des cours vaut comme un adieu aux désignations d’hier : adieu à l’engagement collectif et à la communauté des modernes (Comment vivre ensemble) ; adieu à l’assertion critique et à la figure de l’Intellectuel (Le Neutre) ; adieu à la dénonciation du mythe de l’écrivain (La Préparation du roman). »
Je pebse qu’avoir attribué le prix à ce Jean-Baptiste est une erreur. Mais bon. Cd qui est fait est fait, comme on dit. On ne peut pas y revenir et faudra faire avec.
« guerre de civilisations » ? Plus sûrement guerre de religions. Carnage, assurément, des deux côtés – seules l’ampleur et la sophistication des moyens de destruction diffèrent
Non guerre de civilisation, évidemment.
Fine remarque de monothéiste
« Marguerite Porete », identification de ce détail d’un tableau non résolue (?) »
–> D’après Marguerite Porète, détail du Baptême du Christ, de Gérard David, huile sur bois, vers 1502 – 1508 apjc, école Flamande, début XVIe siècle, Renaissance.
Des effets collatéraux de ces sauvageries
À Gaza, un patrimoine hors du commun disparaît :
L’église grecque orthodoxe Saint-Porphyre, dont les fondations remontent à 425 après Jésus-Christ, a été endommagée par des frappes israéliennes, le 19 octobre dernier. ALI JADALLAH/Anadolu via AFP et Le Figaro
www.http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bapt%C3%AAme_du_Christ_(David)
RÉCIT – Bombardé depuis le 11 octobre, le territoire de 345 km2 recèle de vrais trésors archéologiques, sans compter de somptueux bâtiments. Mais leur sort importe peu face aux pertes humaines.
https://www.lefigaro.fr/culture/patrimoine/a-gaza-un-patrimoine-hors-du-commun-disparait-20231108
Giorgio Vasari, Jacopo da Pontormo, peintre florentin :
Mais dans ce tumulte, dans ce chaos confus,
Un doux secret naissait, un miracle en l’utérus.D.
A prononcer « uteru » D, comme dans la célèbre chanson de Philippe Katerine » j’aime tes fesses »
Avis aux fins lettrés :
https://www.youtube.com/watch?v=Bj8gRiH3dFc
Pontormo, Vertumne et Pomone, l’on osserverà le chien.
1
Animaux et animalité dans les Vite de Vasari et de ses successeurs :
https://journals.openedition.org/italies/1318?lang=it
2
Une défilé pour la laïcité ? Oui, pourquoi pas ; mais qui la menace aujourd’hui ? N’y a-t-il pas d’autres priorités, en France, aujourd’hui ?
En tant que de besoin, remettre le pouce à l’oreille aux communautaristes sectaires
ENTRETIEN. Guerre Israël-Hamas : la situation à Gaza est la « conséquence tragique d’un aveuglement », analyse Charles Enderlin
https://www.ladepeche.fr/2023/10/22/entretien-guerre-israel-hamas-la-situation-a-gaza-est-la-consequence-tragique-dun-aveuglement-analyse-charles-enderlin-11525353.php
Entretien. Charles Enderlin : « Soutenir Netanyahou, c’était soutenir le financement du Hamas »
« Jean-Baptiste Andréa dont je vous ai parlé le 31 août »
je ne pense pas, il doit y avoir une erreur sur la date parce que le 31 août j’étais en vacances dans un club med en Crimée (celui qui est juste à côté d’une base navale) et je ne pense pas que nous en puissasions avoir parler, ou alors c’est le 31 aout mais pas de cette année, ça je peux le regarder sur mon agenda électronique, mais cette année c’est pas possible d’autant que les communication passent assez mal en ce moment en Crimée, même avec starlink, parce qu’Elon Musk essaie de se faire de la pub avec son bidule du genre je suis le monsieur satellite et je vais vous en mettre plain la vue, mais en vérité ça marche une fois sur deux, et encore…
Toujours cet humour débile de camarades de cellule PC. C’était le 30, mais on ne va pas fignoler : il y a un lien après la date !
9.11 — 6.44
JEUDI 9 NOVEMBRE 2023, 6h25
GUERRES DE RELIGIONS
Il est plus facile pour l’humain de marcher sur la Lune, espace étrange, inhospitalier, que de se balader paisiblement sur les terres du Moyen Orient, champ de bataille pourri de religions antagonistes depuis leur invention inutile.
Ainsi, le ridicule tue.
Moi aussi, j’en ai parlé, le 4 septembre
Marie Sasseur dit: à
Veiller dit-il
De retour d’Italie d’un petit voyage dans le temps il y a quelques semaines, et ce pays s’y prête si facilement, voyage qui se termina par la visite d’une résidence royale nichée dans le secret d’une forêt, sous le Mont Rose, comme un rêve fou,
c’est avec plaisir que j’y retournai, pour cette rentrée, plongeant dans les intrigues florentines de haut vol, avec L. Binet comme guide, et ses truculentes correspondances, retrouvées par hasard sur l’étal d’un brocanteur. Nous alléchant par avance de cette péripétie digne d’Umberto Eco allant même jusqu’à être exigeant avec ses lecteurs…et ça en vaut la peine.
Pour tout dire je quittai Michel Ange , enchantée. Et je dirais même plus : enchantée.
Emportée dans mon élan, et à la faveur de ce billet élogieux, je décidai sans hésiter, de poursuivre le voyage avec Jean-Baptiste Andrea. La vie sordide de Bacon et son auto-graphie sexuelle, ne m’intéressant pas du tout, sa nourrice encore moins.
L’Italie et moi, comme le jeune Mimo, nous nous sommes « étreints en vieux amis »…
C’est donc tout à fait tranquille que je repris le train en gare de Modane, avec Mimo le petit, direction Turin, 1916.
Las comment peut-on passer de Paul IV à Benoit XIII et Pie XII
Comment peut-on passer des Medicis et d’Este à des Orsini et Colonna
Comment peut-on passer des intrigues des puissants à celles de seconds couteaux
Comment peut-on passer de Maria de Medicis à Viola l’ourse gothique, sur les bords
Comment passer des amants de Verone , délicieuse et novice Maria malmenée par un Malesta séducteur, à un puceau qui préfère statufier l’objet mort de ses désirs et l’enfermer pour l’éternité dans une cave du Vatican délocalisée à l’abbaye St Michel de la Cluse sur le mont Pirchiriano ( j’ai fait des recherches, sur la base d’indications grossières)
Comment passer de Michel Ange Buonarroti à Mimo Vitaliani
De Venus et Cupidon, à une piéta de contrefaçon.
Du Christ à Viola.
Eh bien ça passe pas, Jean-Ba
Ça passe pas !
Une fois dans le train, a peine on était arrivé à Massa d’Albe, enfin disons Pietra d’ Alba, pour faire romanesque…tout a commencé à dérailler sévère.
La chute du toit, et l’atterrissage du nain dans la chambre de la princesse, là on décroche un peu, ça fait si longtemps qu’on a lu la belle au bois dormant
Et la tyrannie faite aux femmes dénoncée par Passou , sur le simple portrait de ce tyran en jupon, limite on préfère Sophie de la Comtesse de Ségur à l’ourse Viola. Tellement elle est sotte, et présomptueuse, à vouloir voler comme Marie Curie ( sic)
Là non plus on n’en croit ni ses yeux, ni sa vie…
Quelques anecdotes historiques vérifiables viennent bien émailler ce récit.
Des noms surtout.
Adam Reiner, le nain devenu géant
Riccardo Cassin, alpiniste, cité pour la pierre qu’il a en commun avec Mimo. C’est vertigineux…d’absurdité.
Lazlo Toth, qui avait voulu détruire la Pièta de Michel Ange
Celui que je préfère : Natale Palli, qui pilota le « vol fou « de D’Annunzio, et « s’endormit dans la neige » …
Mais pour le reste ?
-L’histoire d’une humiliation, une baston déculottée pour un livre emprunté, qui tourne à la vengeance sociale. Le complexe de Mimo.
-Tous les personnages de la famille ORSINI revendiqués tels par l’auteur, entre 1916 et 1946 ( fin de la fable) n’ont jamais existé. Même celui mort dans le train qui a déraillé en Maurienne en 1917.
Triste extinction…
Pire, celui qui est dit secrétaire de Pie XII est inventé par JB Andrea, il y a bien eu auprès de Pie XII, Filippo Orsini, prince papal déchu pour les beaux yeux d’une actrice, et tentative de suicide quand même, et qui a commis un livre « 7 ans de Vatican »…
C’est ces oiseaux qui se cachent pour mourir qu’on eût préféré voir romancer…
Au fait, le descendant de l’illustre famille, obligeamment cité par Passou, et qui ne figure bien évidemment pas dans le roman de JB Andrea, est le fils du précédent.
Pour finir , il faut bien, tout finit dans un seisme d’intensité XI sur l’échelle de Mercalli ( un rital, didon, on n’ose croire à pareille ingéniosité !).
Seisme du 1er juin 1946 qui n’a jamais eu lieu
Jean-Ba ne nous épargnant rien ? on a même droit à la description wikipediesque et in extenso des effets de destruction correspondant à chaque pallier de l’échelle.
Le cuistre !
04/09/2023 21H27
Ps: Bises à Jean-Baptiste et à Laurent.
A suivre: je parlerai du livre d’Antoine de l’abbaye.
09/11/23
Ilhan Omar, femme politique somalienne naturalisée Américaine, membre depuis 2019 de la Chambre des représentants (parti démocrate) de l’État du Minnesota, a dit : « L’antisémitisme ne serait pas un problème si nous nous débarrassions de tous les Juifs ». Comme quoi même chez les démocrates ce ne sont pas les décombres qui manquent.
Et puis il faudra que je reparle du livre de Jean-Ba à propos du fascisme, puisque les journaleux n’ont que ce blurb à proposer.
Il faudrait aussi insister sur le côté fresque, de ce roman qui a eu le Goncourt. On suit les protagonistes sur une durée de 30 ans, avec des « engagements » qui divisent, forcément.
C’est un bon Goncourt, qui coche pas mal de cases pour être lu très largement, sans chichi ou polémique, et puis le grand mot : c’est un roman de la bienveillance.
Il faut savoir analyser simplement les choses. Le RN a-t-il tourné la page de l’antisémitisme ? Ici et là, de longs développements alors que leur participation à « la grande marche civique » se résume au vieil adage : les ennemis de nos ennemis [musulmans] sont nos amis.
Merci D. pour l’identification de Marguerite Porete
livre de Jean-Ba
Quelle intimité dans ce choix de nommer l’heureux gagnant que le monde entier ne doit pas manquer de remarquer et vous envier.
les ennemis de nos ennemis [musulmans] sont nos amis. _._ Pour cela, c’est un peu faux car le maire de la ville où je réside, proche du RN et marié à une femme députée RN, a marché en tete d’une marche blanche en soutien à la Palestine il y aquelques années. L’antisémitisme reste un thème à combattre en dehors de tout conflit, les circonstances s’y pretent et c’est aussi l’occasion de réaffirmer la ligne politique choisie par Lepen fille qui s’éloigne de celle du père bien que Bardella quelques difficultés à condamner les propos de JML.
En aparte, si le processus de suppression des aides pour les nouveaux venus et pour 5 ans passe à l’assemblée, je me demande ce que le RN pourrait supprimer à ces derniers pour les décourager de venir en France s’il accédait au pouvoir.
« Un employé sud-coréen tué par le robot dont il assurait la maintenance »
Roman de Science-fiction ?
Non, un fait-divers bien réel !
excusez moi, mon post précédent n’est pas logique. Je vais reprendre un café noir.
Finalement je le relis et il me parait logique. Je vais reprendre un bol de café noir.
Cette « familiarité », pour emmerder les sinistres.
Par pur égoïsme, ils devraient garder une aide pour les nouveaux arrivants, ils devraient être capables d’imaginer les maladies infectieuses que la vie d’un migrant peut « donner »… et comment les maladies infectieuses se transmettent.
renato, il ne s’agit pas uniquement de l’AME mais des autres aides, familial et au logement qui ne seront possibles qu’après 5 années de résidence .
Je n’ai lu que 3 romans de L. Binet.
La 7ème fonction du langage n’est pas celui que que je préfère. Une forme de pamphlet, d’un qui connaît parfaitement le sérail d’où il est issu, un peu ine reconnaissance de dettes, son crépuscule des zidoles. » CiviliZations »en revanche est une oeuvre monumentale. Pour raconter l’histoire à rebours, il fait déjà en avoir parfaitement saisi les grandes époques fondatrices.
L. Binet est exigeant avec ses lecteurs, son petit dernier en témoigne, et il a prévenu : démerdez-vous.
Des fautes de frappe que je n’ai plus le temps de corriger.
A bientôt, bonne journée.
Cette « familiarité »,
cette proximité revendiquée? Jean Ba, ne l’avez vous pas félicité pour son prix sous cette signature – MS – alors que votre compte rendu de lecture ne laisse pas supposer que vous ayez pleinement consenti à son contenu ?
J’ai lu ce roman. Et j’attends de lire des commentaires sur ce roman, Passou, hors jeu.
La 7ème fonction est désopilante au début, je me suis demandé s’il ne réglait pas ses comptes avec l’intelligentsia parisienne et pas trop méchamment ( Solers en toupie et ses citations!). HHhH a certainement demandé un gros travail de recherche, je ne connaissais pas ce versant Tchécoslovaque de la seconde guerre, reconstitution romanesque fouillée .
« Devenue religieuse, une ex-élève de l’ENS doit rembourser 37 000 euros à l’école
Payés pour faire leurs études, les étudiants des quatre ENS doivent dix ans de service à l’État… à moins de rembourser ce que l’école leur a versé. Ce qu’a refusé une ancienne élève devenue religieuse. La justice vient de trancher et la contraint à payer 37 000 euros. » (Le Parisien)
Il ne lui reste plus qu’à faire la quête !
@ CT – Retour sur Laure MURAT, finalement dévorée cette nuit.
J’en éprouve un sentiment très positif car très démystificateur, en tant que récent lecteur lambda mais très assidu de l’intégralité des sept tomes de la RDTP, durant six mois de l’année covid19 (et sans aucun saut de page).
Trois remarques :
1 – LM montre comment la RDTP peut offrir, offre et offrira toujours à des générations de vrais lecteurs (assidus, fascinés ou exaspérés, mais… dans leur immense majorité dépourvus à leur naissance des capitaux économiques et sociaux du monde proustien) des armes intellectuelles pour comprendre la subtilité des mécanismes de la violence symbolique de l’aristocratie de sang ou parvenue sur le reste de la société.
2 – Je ressens également ceci : la belle analyse du roman par le narrateur inverti fasciné mais « en surplomb de son monde », me semble permettre à tous les dominés de la terre d’Occident de comprendre que TOUS les mondes sociaux y sont quelque jour susceptibles d’être subvertis et sapés par des « transfuges de classe » de plus en plus nombreux à prendre conscience de leur condition… Dès lors qu’ils ont bien compris que la « vulgarité de l’aristocratie » n’était pas qu’une métaphore, mais bel et bien une réalité sociale sui generis (et cela, sans même le secours d’un PB ou des MP & MPC).
3 – Je crois en outre qu’il reste désormais possible pour TOUT LE MONDE d’admirer, sans l’aduler, l’entreprise démentielle de Proust en son temps, sans souffrir de la honte de l’avoir lue quasi « en loucedé ». C’est-à-dire intégralement, passionnément, sans pour autant en tirer un quelconque mérite particulier. De détester le bonhomme Marcel, ou ce que l’on en sait, comme un type imbu-vable, tout en adulant le narrateur, comme le témoin indépassable d’un monde en perdition à sauver, un narrateur vivant appartenant au monde indépassable et immarcescible de la culture littéraire française.
***Ainsi donc, merci à Laure Murat de nous avoir redonné le courage de partager une nouvelle foi en elle, que j’estime bien mise à mal ces derniers. N’est-ce pas @ CT ? Bien à vous (JE, 9.XII.23_9.25)
Elle pourrait opter pour l’enseignement ou autre, ça ne lui interdirait pas la religion .
Ben tu vois hypocrite lecteur, ça prendra le temps que ça prendra, mais je vais maintenant m’assigner le devoir de répondre à cette philippique contre U. Eco
pris a partie avec le roman d’Antoine de l’abbaye, croix de cendre vs le roman de la rose :
« On ne s’ennuie pas un instant car ce ne n’est jamais alourdi par l’érudition. Umberto Eco aurait pu inscrire le nom de cet auteur dans son testament : il en est le digne héritier. A une nuance près : chez Sénanque, on comprend tout. »
A plus tard.
A l’occasion des commémorations de la Nuit de Cristal en Allemagne, les propos de Frau Faeser consituent un marqueur puissant de l’état actuel du délabrement moral et mémoriel qui caractérise nos sociétés européennes:
« Face à la vague d’attaques antisémites du mois dernier, la ministre fédérale de l’intérieur, Nancy Faeser, a mis en garde contre une éventuelle escalade à l’occasion de cet anniversaire. Elle a déclaré qu’il fallait garantir aux Juifs vivant en Allemagne « que 2023 n’est pas 1938 ».
Pour rappel: dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, les progromistes nazis détruisirent 7,500 commerces juifs et plus de 1 200 synagogues. Entre 1,000 et 2,000 Juifs allemands sont assassinés, certains se suicident, 30,000 sont déportés.
Prétexte: l’assassinat à Paris du diplomate allemand Ernst vom Rath, par Herschel Grynszpan, jeune juif polonais.
au monde immarcescible de la culture littéraire française *** Ainsi donc, merci à Laure Murat de nous avoir redonné le courage de partager une nouvelle foi en elle, que j’estime bien mise à mal ces derniers temps.
(faites donc des efforts d’écriture sur cette chaine, après ça, hélas il en restera bien toujours quelques scories 🙂
« Je crois en outre qu’il reste désormais possible pour TOUT LE MONDE d’admirer, sans l’aduler, l’entreprise démentielle de Proust en son temps » (Gigi)
TOUT LE MONDE ?
Admirer Proust ?
Rêveries sans la moindre chance d’aboutir, tant lire cet écrivain ennuyeux peut être une perte de temps d’une immense sottise !
Autre chose QN’ARAV…
oui B., faites une quête pour cette transfuge de religion, punie pour être passée d’une école laïque à une « école libre ». Elle avait voulu y faire baptiser un petit garçon contre son gré, faute d’avoir pu et su convertir tous les petits juifs de sa classe à l’athéisme… Où se nichent les esprits et les pratiques subversifs, hein !? Bàv,
@ pkrl, merci pour votre réponse. Elle n’était en rien obligée, vu que la cible excluait par définition de TOUT LE MONDE, les parasites INUTILES AU MONDE (de l’RDL et d’ailleurs). Bàv.
« (et cela, sans même le secours d’un PB ou des MP & MPC). »
Quelle ingratitude pour ces pauvres sociologues, tant adulés jadis, et qui n’ont déjà plus d’identité !
peut être une perte de temps d’une immense sottise !
3J lit plus vite que son ombre. Pour ma part je suis incapable de lire une nuit entière. Il y a quelques jours, je me faisais l’effet du limaçon sur une immense feuille de rhubarbe, quelques petits trous par jour à l’immense édifice.
Oui, eh bien Jazzi, cette religieuse a tort. Ces grandes écoles de l’Etat sont très coûteuses et cet engagement à servir l’Etat 10 ans est la moindre des choses. Dans bon nombre de cas et par exemple chez les polytechniciens, servir l’Etat peut revêtir la forme d’un emploi très grassement rémunéré chez un partenaire ou une filiale de telle ou telle agence ou sous agence de l’Etat ou de grandes entreprises controlées par l’Etat ou impliquées dans des projets vitaux pour l’Etat. Je ne connais pas de polytechnicien devenu religieux ou prêtre.
Bizarre, n’est-ce pas ?
« Le froid est piquant. » (Traduction Académie française.)
—
‘Tis bitter cold :
-Le froid est vif, François-Victor Hugo
-Il fait un froid de loup, M. Grivelet
-Le froid est vif, JM Desprats
-Quel âpre froid ! Yves Bonnefoy
« Plagier » Shakespeare ? Pas vraiment, s’en inspirer et lui rendre hommage, plutôt. Une fort bonne chose. Ne pas oublier ce que lui-même emprunta aux classiques (Ovide & ses Métamorphoses, Plutarque, etc.) et à Raphael Holinshed pour ses pièces historiques (Le Roi Jean, Richard II, III, Henry IV , V, VI…), Macbeth , Le roi Lear, Cymbeline, toutes inspirées des Chronicles of England, Scotland, and Ireland.
On considère qu’à l’exception de Titus Andronicus (gore à souhait), de Peines d’amour perdues, du Songe d’une nuit d’été et de La Tempête, WS est toujours parti de textes préexistants.
Et puis Montaigne a tout dit de la critique et de la création littéraire : «il y a plus affaire à interpreter les interpretations qu’à interpreter les choses, et plus de livres sur les livres que sur tout autre subject : nous ne faisons que nous entregloser».
Quant au registre, s’il est vrai que ses personnages sont moins vulgaires que certaines créations de Ben Jonson ( cf. les “shit o’your head” ou « by my faking faith » dans Every Man in His Humour), on trouve chez WS de beaux exemples de jurons ou d’insultes; le *“Peace, ye fat guts! », par exemple, que le prince Hal, futur Henri V, adresse à Falstaff, son compagnon de beuverie qu’il reniera ensuite une fois monarque…
WS pratique davantage l’euphémisme là où Ben Jonson excelle parfois dans la « profanity », la grossièreté.
A l’époque où les filles s’en battent les koikois, tout est permis qui passe le barrage éditorial.
« *Calmos, eh, gros tas ! »
« Quel âpre froid ! Yves Bonnefoy »
Je plains les comédiens qui ont à déclamer ce genre de traduction requérant une diction acrobatique.
Pourquoi la haine est un sentiment tout à fait humain. Trop humain même ?
Pourquoi il faut haïr les autres pour éviter leur nocive compagnie ?
Pourquoi haïr c’est vivre ?
Pourquoi la haine est salutaire alors que la bonté est encombrante ?
Pourquoi il faut haïr les femmes pour mieux les baiser ?
NON ! cher Samuel, il faut faire l’inverse : les baiser pour mieux les haïr, nous dit Jérôme Fourquet dans son dernier ouvrage savant*…
*Préface Sandrine Pourceau
Alexia, oui,Yves Bonnefoy impossible pour des comédiens.
AIDE HUMANITAIRE POUR GAZA
100 millions d’euros fournis par la France, càd au Hamass.
On ne rit pas ! Vive la France de bébé Macron !
Je ne sais pas pourquoi mais je suis pris d’une oppression accablante par tous ces gens qui ont été « sauvés » par Proust.
par ou pour, dear Paul Edel ?
idem pour tous ceux qui furent sauvés par Stendhal…
Il suffit de le lire vraiment, et de bien réfléchir à l’entreprise et au contenu. Puis de passer son chemin, indemme d’oppression et d’accablement pour les autres. Anéfé, tout le monde peut et doit pouvoir vivre sans le secours d’aucune littérature, proustienne ou édelienne, mais pas sans un plombier du côté de chez Swagne… aucazou, n’est-ce pas, Papy Paul ?
Le crépuscule de D.
Très intéressant et émouvant reportage sur Alain Delon, hier soir sur W9.
Comment cet enfant mal aimé par sa mère, est devenu, par la grâce de sa beauté incomparable, façonnée par les plus grands cinéastes : Yves Allégret, René Clément, Luchino Visconti, Joseph Losey…) et qui fut aimé par quelques unes des plus belles actrices de sa génération (Romy Schneider et Mireille Darc), un demi dieu du cinéma mondial ?
Un destin exceptionnel, entre gloire et tragédies personnelles, qui fait de sa vie le plus flamboyant de ses scénarios !
Vieux et bien fatigué, Delon emportera t-il dans la tombe tous ses plus noirs secrets ?
Notamment sur l’affaire Markovic, non élucidée à ce jour ?
Sa carrière est sa plus grande fierté et ne lui devons-nous pas d’avoir ramené à la France le trophée du plus bel homme au monde ?
https://www.coulisses-tv.fr/index.php/documentaires/item/32601-alain-delon-une-vie,-un-destin-et-un-héritage-contesté-sur-w9-mercredi-8-novembre-2023
« Je ne connais pas de polytechnicien devenu religieux ou prêtre. »
Il y en a plein les monastères, D. !
Kevin Lambert remporte le Médicis. J’ai lu Murat, il me reste à le lire …
Delon, l’homme le plus beau du monde. Si vous le dites… dégoûts et couleuvres, hein.
Je suis oppressé et accablé par tous ces gens qui furent transportés par la beauté « façonnée » de cet acteur. Sans doute, étaient-ils analpha-bêtes, et ignoraient-ils que le beau frelaté, c’est le vrai post moderne.
Le frère de Jacques Lacan, moine de Ganagobie, était lui aussi sorti de la cuisse des grandes écoles… Je croij, du moinss. Il se contentait d’endives cuites à l’eau, durant tous ses repas, nous dit-on.
… celui qui voulait être « sauvé » tout seul par lui-même.
« C’est en préparant son baccalauréat en Philo-Lettres qu’il découvre l’un des auteurs pour qui c’est le coup de foudre immédiat: Marcel Proust. À la fin de ses cours, il enseigne les Lettres pendant deux ans (1962 à 1964) dans une institution privée. En 1964, il s’inscrit à l’Université de Caen en Lettres et en 1965 il entre à « Ouest-France » comme critique dramatique. Il s’achète une petite machine à écrire, et en deux semaines, il rédige intégralement son premier roman, « Le congé », qui paraît à peine plus d’un mois plus tard. »
Un auteur inconnu, qui ramène toujours la couverture sur lui.
Marie Sasseur vous êtes espiègle..
Sionisme
Mot attesté en 1886 est un mot international créé, en allemand
« Zionismus », par Nathan Birbaum, à partir de « Sion », nom d’une des montagnes de Jérusalem, et, par extension, de la ville elle-même.
Nathan Birbaum , en1885 , publie le premier journal sioniste « L’Auto-émancipation », encourageant à l’adhésion à l’idéal sioniste et l’installation en Terre d’Israël.Il rejoint les rangs du mouvement sioniste et devient l’ un des principaux acteurs du premier Congrès sioniste, en 1897.
Le mot « sionisme » désigne un mouvement visant à l’établissement puis à la consolidation d’un Etat juif, appelé « la Nouvelle Sion ».
Depuis la création de l’Etat d’Israël, le mot « sionisme » a changé de valeur et s’applique à la défense des intérêts d’Israël, notamment dans l’affrontement qui l’oppose aux Etats musulmans de la région et, aussi, à un grand nombre d’Etats majoritairement sunnites ou chiites, parfois très éloignés d’Israël.
Quand un Français déclare « Je ne suis pas antisémite , je suis antisioniste », il faut bien comprendre ce qu’il dit, à savoir : « Je suis contre la création de l’Etat d’Israël, je suis pour l’expulsion des Juifs de leur Etat actuel , et donc, pour leur anéantissement. » Et cet antisioniste-là est un ennemi des Juifs, et, est donc bien, malgré ses dénégations, un antisémite.
En conclusion, dans toute conversation, dans tout débat à la radio ou à la télé, quand quelqu’un vous sortira la phrase « Je ne suis pas antisémite, je suis antisioniste », montrez-lui, comme je viens de le faire, ce qu’elle implique.
M. Charoulet qui se vante de disposer d’un tas de dictionnaires, n’en fait aucun usage. Il accumule les paralogismes et massacre la sémantique. Inquiétant !
Cher Patrice, écoutez moi je vous en prie, l’affaire est d’importance !
Je reçois tous les jours une avalanche de remarques positives vous concernant, ce qui est bien naturel, n’est il pas vrai ?
Nulle personne au monde ne vous égale !
Dupont-Dupond Moretti, avocat de formation, amoureux des mots, est prêt à intervenir auprès du Saint Séant, çad auprès de Paul VI, pardon Nicolas II, sorry François Premier, pour vous nommer Maitre du Verbe !
Que souhaitez vous devenir ?
BàV
« Quand un Français déclare « Je ne suis pas antisioniste , je suis antisémite », il faut bien comprendre ce qu’il dit »
effectivement ce n’est pas parce qu’on hait les juifs qu’on hait forcément l’état d’Israël.
on peut très bien aimer Israël, par exemple être supporter de son équipe de foot et détester les juifs, prétendre le contraire c’est se livrer à des amalgames plus que douteux !
« L’idée de ce roman historique, qui reprend les codes éprouvés du polar, lui est venue lorsque le fameux historien de l’art Vasari s’est imposé à lui dans le personnage de l’enquêteur, chargé d’élucider l’assassinat du peintre Pontormo. Les autres ont naturellement suivi : les Médicis bien sûr (Catherine, Cosimo, Maria), le vieux Michel-Ange dont l’aide est sollicitée, le pape Paul IV en grand inquisiteur, le condottiere et maréchal de France Piero Strozzi, des affidés de Savonarole encore actifs, des artistes, des religieux… »
je ne lis pas les romans où il y a plus de 2 personnages, et encore quand il y en a deux ça en fait toujours un de trop.
au delà de 2 personnages je chope un mal de tronche parce qu’il arrive un moment où je ne me souviens plus qui a dit quoi, pire quand c’est un polar parce qu’on a d’un côté des flics et de l’autre des voleurs ce qui crée vite de la complexité qu’à la fin le seul qu’on a envie d’écarteler c’est le type qui nous a pondu une histoire aussi compliqué alors que le monde est si simple, si limpide, prenons un exemple au hasard : la mécanique quantique… l’idée qu’un même objet puisse se retrouver dans l’univers simultanément en deux endroits différents c’est toute la beauté et la simplicité du monde dans sa plus pure évidence…
Quand la lutte des classes tourne aux ébats érotiques, le léZard ne peut qu’apprécier et applaudir !
L’objet est dans deux univers proches…..
Kevin (Lambert), Ann (Scott)…Ça s’anglicise dangereusement ces priZes littéraires vrounzais. Manquerait plus que dans le Paris-des-JO-Cocorico il y ait un rosbif comme Michael Edwards sous la Coupole et dans les rues des colonnes Morris de lointaine ascendance dublinoise, flanquées de Fontaines Wallace philanthropées par un parlementaire ulstérien.
Brexit means Frexit, merdre alors!
Quel âpre froid ! Yves Bonnefoy »
Je plains les comédiens qui ont à déclamer ce genre de traduction requérant une diction acrobatique.
—
Remember Pascal Greggory dans le Hamlet de Chéreau à Avignon & aux Amandiers, dans la traduction de Yves Bonnefoy? Il y tenait 4 rôles,Francisco (le frileux), Fortinbras, un comédien & le prêtre. Malgré cela, il avait moins de texte à mémoriser que le rôle titre, incarné au sens propre & figuré par le génial Gérard Desarthe.
Comme dans le sketch Great Actors des Python, non seulement les pièces de Chexpire sont longues & pleines de mots, mais en plus, il faut les déclamer dans le bon ordre…
Alan Semen (J. Clesse) : Sir Edwin, which has been for you the most demanding of the great Shakesperean tragic heroes that you’ve played?
Sir Edwin (G. Chapman): Well, of course this is always a difficult one, but I think the answer must be Hamlet.
Alan: Which you played at Stratford in 1963.
Sir Edwin: That’s right, yes, I found the role a very taxing one. I mean, er, Hamlet has eight thousand two hundred and sixty-two words, you
see.
(…)
Alan: How many words did you have to say as King Lear at the Aldwitch in ’52?
Sir Edwin: Ah, well, I don’t want you to get the impression it’s just a question of the number of words… um… I mean, getting them in the right order is just as important (…)
sauf que ces deux univers proches appartiennent à un ensemble d’univers dont la totalité représente un univers unique sans que toutefois cet univers soit plus grand que chacun des univers qui le composent pris individuellement ! selon le premier axiome de Gödel, ou le deuxième parce que le premier concerne la prouvalibilité première de toute opération arithmétique comme de dire que 1 univers + 1 univers = non pas 2 univers mais un univers comme partie incluante de ces 2 univers !
sérieux ? dans quel univers on vit….
pour illustrer le fait qu’on peut être antisémite tout en étant allié d’Israël le meilleur exemple c’est Joe Biden qui a grandi dans une fuckin’ famille de funckin’ irlandais catholiques antisémites jusqu’à la moelle où la première chose qu’il a apprise c’est que c’est les juifs qui avaient crucifié Jésus et cela ne l’empêche pas d’envoyer un porte avion avec tout un tas d’avions et d’hélicoptères pour défendre Israël et bombarder les gamins palestiniens avec l’objectif de battre le record établi par madame Albright avec un score exceptionnel de 1 demi million d’enfants tués en Irak dont elle a dit à l’onu que c’était bien triste, mais nécessaire !
Il y en a qui devraient nettoyer devant leur porte.
Erratum
Veuillez lire « Birnbaum ».
Lors de sa rencontre avec le président iranien Raïssi à Tachkent, Erdogan joue la carte de l’union « islamique » afin « d’ accroître la pression sur Israël ». Soit. Il me semble qu’une pression plus forte & utile serait celle qu’appliqueraient les USA, mais Biden s’y refuse alors qu’il en a largement les moyens…
Reste que quand j’entends le président turc prendre sa posture de donneur de leçons, me reviennent en mémoire quelques faits:
– les 45 000 soldats ottomans qui débarquèrent en avril 1822 dans l’île grecque de Chios insurgée, avec l’ordre de tuer tous les hommes de plus de 12 ans, les femmes de plus de 40, et les enfants de moins de 2. Au final, 25 000 morts, et près du double vendus comme esclaves. Horreurs immortalisées par le tableau de Delacroix, « Scènes des massacres de Scio: familles grecques attendant la mort ou l’esclavage ».
– le discours de Jaurès du 3 novembre 1896, en défense des Arméniens massacrés par les Ottomans, qui blâmait autant le sultan Abdülhamid II que l’indifférence des Européens, laquelle eut pour effet que « la guerre d’extermination prit tout à coup des proportions beaucoup plus vastes: et ce n’était plus de petits groupes qu’on massacrait, mais dans les villes, par grandes masses de 3 000 et 4 000 victimes en un jour, au son du clairon, avec la régularité d’une sentence (…) j’en ai vu le détail, il m’a semblé que toutes les horreurs de la guerre de Trente Ans étaient déchaînées dans cet horizon oriental lointain et farouche. »
– les atrocités commises aujourd’hui contre des civils kurdes par l’armée turque, y compris en bombardant les bases du PKK en Irak, n’ésitant pas de l’autre main à s’allier avec un parti islamiste kurde extremiste afin d’affaiblir la contestation & les revendications d’autonomie.
Si les chevaliers ou janissaires immaculés comme les neiges éternelles du Mont Ararat étaient de ce monde, ça se saurait.
Et parmi tous les lecteurs du journal, le monde libre, personne pour saluer
Laurent Greilsamer, biographe .
Laurent Greilsamer, biographe .
RIP.
Cela me rend très triste, trop jeune pour s’en aller comme cela.
Qu’avez-vous mangé ce midi, Patrice Charoulet ? Moi c’était des chipolatas et des nouilles. Des carottes râpées en entrée, avec quelques feuilles d’endives.
« La triste nouvelle est tombée mercredi 8 novembre. Le journaliste et écrivain Laurent Greilsamer, ancien responsable du journal Le Monde et cofondateur de l’hebdomadaire Le 1, est décédé à la suite d’un arrêt cardiaque à l’âge de 70 ans, ont annoncé les éditions du 1 et sa famille dans un communiqué. » Le Figaro.
Bloom écrit: «Kevin (Lambert), Ann (Scott)…Ça s’anglicise dangereusement ces priZes littéraires vrounzais.»
Le choix des prénoms qu’ils donnent à leur marmot en dit long sur les parents. Choix à la mode, choix chic, choix classique, choix plouc – mais jamais voulu tel.
Bourdieu en aurait long à dire la-dessus. Kevin est populo: Ainsi, selon lui, les prénoms choisis pour nous par nos parents peuvent constituer de véritables indicateurs de position sociale.
«Kevin, par exemple, a surtout été donné dans les années 1990 à des enfants issus des classes populaires. Les séries américaines et le boys band des Blackstreet Boys étaient passés par là. Idem pour Jessica ou Cindy. Des prénoms qui vont susciter le mépris des plus riches, qui privilégient les Thomas, Léa et autres Camille. « En fonction de là où vous êtes né, avec qui vous avez été ami, la profession de vos parents, vous allez trouver qu’Augustine est très joli ou plutôt Jennifer.» https://larepubliquedeslivres.com/pas-une-rentree-sans-histoire/
Outre-Manche, les époux Middleton on nommé leur progéniture Catherine, Philippa, et James. Succès social assuré. Une future reine d’Angleterre !
Dois-ajouter que j’ai été baptisé et inscrit aux registres de l’État civil sous les doux prénoms de Joseph Marie Enguerrand Thibaut Philippe Louis Bihoreau ?
La source. Je n’ai pas l’habitude de citer l’Huma …
Karl Marx au meilleur de sa forme. Préface à la deuxième édition allemande de « Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte ».
« Étant donné la différence complète entre les
conditions matérielles, économiques de la lutte des classes dans l’antiquité et dans les temps
modernes, les formes politiques qui en découlent ne peuvent pas avoir plus de ressemblance
entre elles que l’archevêque de Canterbury avec le grand prêtre Samuel. »
Il cite aussi « Napoléon le Petit » de Victor Hugo. Bon il dit que c’est surtout un livre d’invectives sans aucune explication des événements.
Je vais aller acheter « Napoléon le Petit ».
« Kevin (Lambert), Ann (Scott)…Ça s’anglicise dangereusement ces priZes littéraires vrounzais. »
Quand tu vois avec quelle dangereuse exaltation nos jeunes fêtent Halloween.
Karl Marx a écrit des lignes définitives sur l’imitation des sociétés dont les forces productives sont supérieures.
Mais je vous avoue que la supériorité des forces productives de la Grèce sur celles de Rome me laisse perplexe.
Il y a quand même une ressemblance de fond entre l’archevêque de Canterbury et le grand prêtre Samuel.
Me semble-t-il. Quoi qu’on en dise.
Alors on va me dire que je ne fais pas assez dans le différentialisme. Je ne sais que répondre.
C’est quand même le même job quelque part.
Bonne nuit.
Pmp je suis sur la banquise.
La préface date de 1869. Où l’on voit que la querelle du « roman national/histoire universitaire » est déjà est cours.
« Victor Hugo se contente d’invectives amères et spirituelles contre l’auteur responsable du
coup d’état. L’événement lui-même lui apparaît comme un éclair dans un ciel serein. Il n’y
voit que le coup de force d’un individu. Il ne se rend pas compte qu’il le grandit ainsi, au lieu
de le diminuer, en lui attribuant une force d’initiative personnelle sans exemple dans
l’histoire. »
Ou « histoire savante » je ne sais comment l’appeler. Karl Marx n’était pas professeur. Mais il a fréquenté l’université de Berlin.
Il a quand même de bonnes expressions.
« L’événement lui-même lui apparaît comme un éclair dans un ciel serein. »
Anne Hidalgo, cette marxiste.
« Nouvelle-Calédonie, 18 octobre 2023. «Anne Hidalgo s’est rendue au bagne et au cimetière des communards, sur l’île des Pins. »
je ne sais pas si elle se rend chaque année au Mur des Fédérés. Ca ne coûte rien c’est au Père Lachaise. Et elle pourrait ainsi exprimer son émotion régulièrement. En compagnie du parti communiste.
Elle a l’air très émue sur la photo. C’est une femme qui ressent beaucoup les choses.
Je lui conseille aussi d’aller fleurir la tombe de Verlaine tous les ans. C’est aux Batignolles.
Et il faut enlever les fleurs du papier et les mettre dans un vase sinon c’est dégoûtant.
Bon bien sûr elle n’arrive pas au Père Lachaise en voiture de maître. Ca la fout mal.
Elle se fait accompagner par un journaliste de Libération. Ensuite ils vont manger un jambon-beurre au zinc.
« Nouvelle-Calédonie, 18 octobre 2023. «Anne Hidalgo s’est rendue au bagne et au cimetière des communards, sur l’île des Pins. L’intérêt de cette visite est limité», raille la droite parisienne »
Pour les remercier d’avoir incendié l’Hôtel de Ville, entre autres, ou pour transformer un voyage privé en voyage public ?
Alors, le Darfur : trois-cent-mille morts et 2,5 millions et ½ de réfugiés (déplacés) et ça continue, pourtant je ne vois personne dans la rue pour dénoncer ce crime.
« -Le froid est vif, François-Victor Hugo
-Il fait un froid de loup, M. Grivelet
-Le froid est vif, JM Desprats
-Quel âpre froid ! Yves Bonnefoy »
Je vais regarder ce qu’il y a chez Gide et dans mon propre exemplaire.
Enfin ! la fatigue :
2,5 millions et ½ > 2,5 millions ou 2 millions et ½…
je note quand même que la République a oublié de célébrer la Commune de Paris. Ce qui n’est pas bien de sa part.
Alors qu’elle a célébré 1914-1918.
Il y a quand même un côté « roman national » très fort dans ces célébrations. Karl Marx n’aurait pas aimé.
Tiens un article sur Proust avec Freud.
Aujourd’hui à Paris chez un glacier connu, j’ai vu des employés manger, avant la glace qu’ils avaient achetée, leur sandwich qu’ils avaient apporté.
Je trouve ça parfaitement inconvenant.
De nos jours, les gens n’ont plus aucune éducation, et hélas il ne faut pas compter sur les parents, eux-mêmes mal élevés, pour leur inculquer les bonnes manières.
Bertillon, dédé ? Tout fiche le camp, ceux qui ne sucent pas assez vite en ont plein les doigts. Mieux valait opter pour le pot, « Becher (à prononcer « bécheur », ceci dit pour le père Charoulet lesté par ses dicos) comme proposent tous nos amis allemands glaciers.
@ pourtant je ne vois personne dans la rue pour dénoncer ce crime
Si cela peut vous donner l’occasion de vous dégourdir les jambes, n’hésitez pas renato ; donnez le ton
Autrement dit, montrez l’exemple sur cette question ; à défaut de le faire sur d’autres qui pourtant crèvent les yeux
Je ne crois point en votre engagement réel, WB, vous avez juste besoin de vous rincer la bouche.
Cela dit, peut-être on ne voit pas les foules ses mobiliser pour le Darfur parce que les miliciens somaliens de al Shebab sont ‘amis’ du Hamas, cette nouvelle passion des décérébrés ?
Citation
« Je jette maintenant les yeux sur tel « portrait » de Lautréamont, bien entendu imaginaire, qu’on s’est parfois ingénié assez audacieusement à nous restituer par les moyens plastiques ou littéraires. » Julien Gracq, « Lautréamont toujours », Préférences
Lautréamont vous regarde, renato ; et le monde avec lui
https://www.larousse.fr/encyclopedie/data/images/1004066-Lautr%c3%a9amont.jpg
@vous avez juste besoin de vous rincer la bouche.
Cela dit, peut-être on ne voit pas les foules ses mobiliser pour le Darfur parce que les miliciens somaliens de al Shebab sont ‘amis’ du Hamas, cette nouvelle passion des décérébrés ?
Assez édifiant ; vous ne trouvez pas ?
Vous niez les relations entre al Shebab et Hamas ?
Bon bain de bouche, renato
Le bain de bouche c’est plutôt votre activité principale WB.
Cela dit, la Bulgarie a rejoint les 31 autres nations engagées dans l’exploration pacifique et sûre de l’espace lointain.
Pour une explication hugolienne des événements de 1851, même à ras de terre, il vaut mieux lire Histoire d’ un Crime, écrit dans la foulée mais publié vers 1876-77. MC
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