
Passage du temps
« Ce n’est pas une bataille, la vieillesse, c’est un massacre » ». Qu’il s’agisse de l’horreur de la dépendance, de l’aveu d’impuissance, du sentiment d’isolement, de l’aliénation absolue, il n’est plus seulement question de ce naufrage, de cette déchéance qui humilie d’autant plus qu’elle laisse intacte la lucidité, mais de la conjuration du spectre qui rôde. On pouvait lire quelque chose comme ça dans Un homme (2007) de Philip Roth. La violence de la phrase m’avait marqué de même que les commentaires suscités à l’époque (1973) par l’annonce de la mort de Salvador Allende ; on disait alors qu’en se suicidant avec un AK-47 que Fidel Castro lui avait « amicalement » offert, il était parti en héros « au sens grec du terme puisqu’il a préféré une vie brève à la longue durée d’une vieillesse soumise », et qu’à ce titre, il méritait le respect. Il n’y a pas que les mots choisis. Une série d’images me hante depuis que je l’ai vue il y a une vingtaine d’années : le portrait signé du grand Richard Avedon d’un homme âgé, le teint blafard et les joues creusées du cancéreux, silhouette déjà décharnée flottant dans sa chemise, que seul son regard rattache encore au monde des vivants, des premiers signes de son cancer en 1969 à sa mort en 1972. Un regard plein de désarroi, de compassion, d’humanité qui implore qu’on ne le laisse pas s’éteindre. Ca aurait pu être celui de mon père, ou celui du père de Roth magnifiquement évoqué autrefois dans Patrimoine (1994), c’est celui du sien, Jacob Israël Avedon photographié à toutes les stations de la course du mal en lui. Nos pères guettés par la maladie de la mort. Soutenez son regard. Cette image, de même, que celle de l’instant d’après où il baisse les yeux dit tout.
Dans Beau, beau et vieux à la fois (206 pages, 29,50 euros, Éditions du Regard), la critique d’art Aude Lamorelle fait démarrer son étude à la Renaissance et l’étend jusqu’à nos jours, ce qui permet surtout constater une tendance récurrente à invisibiliser le grand âge en art. Bien sûr, les œuvres ne manquent pas et la riche iconographie de ce livre-album en témoigne. Il ne s’agit pas seulement d’exhiber plus ou moins des vieux que de montrer le processus de vieillissement, les métamorphoses des corps et des visages selon les époques. Car le regard qui est posé sur eux lui-même évolue en même temps que les sociétés selon les pays : Montaigne s’estimait vieux avant d’atteindre la cinquantaine et Simone de Beauvoir bien plus tard. En s’appuyant sur nombre d’études historiques et sociologiques, l’auteure assure pourtant que depuis l’antiquité grecque, la conscience de la vieillesse se situe en moyenne vers 60-70 ans.
Mais il faut bien constater que les artistes se sont longtemps plus à accuser le trait lorsqu’il s’agit des femmes, à les représenter bien plus vielles que les hommes ; à cet égard Les Régents de l’hospice des vieillards superposé aux Régentes de l’hospice des vieillards (1664) de Franz Hals est significatif. Tant que le pouvoir est du côté des hommes, leur sceptre invisible les rajeunit. Il n’y a guère que Vigée-Lebrun qui tende à dissiper les effets funestes de l’âge sur ses modèles féminins ; il est vrai qu’elle-même était une femme. C’est là un fidèle reflet d’un air du temps assez paradoxal ; car si l’idée reçue selon laquelle les femmes vieillissaient plus vite à cause de la ménopause s’est longtemps imposée, les études ont montré qu’elles vieillissaient moins vite que les hommes en raison d’un meilleur entretien de la peau et d’une meilleure hygiène de vie.
Ce sont souvent des portraits de groupes, des allégories du Temps gouverné par la prudence (Titien), des représentations des trois âges sur le chemin vers la mort ou des sept âges de la femme (Grien). Autant de degrés qui impriment un rythme et une cadence internes aux œuvres. Les artistes ne s’épargnent guère ainsi que le reflètent leurs autoportraits comme autant de mises en abyme de leur tempérament aussi délabré que leur physique. Qu’il s’agisse de Léonard en ses dessins à la sanguine, de Rembrandt en ses huiles ou Lucian Freud parfaitement nu de même que Alice Neel (mais après tout, Voltaire statufié par Pigalle l’est tout autant comme si c’était là la condition de la mise à nu du personnage), leur regard sur eux-mêmes et sur les effets visuels rarement heureux du passage du temps sur leur carcasse et leur figure est impitoyable. Depuis la théorie des humeurs chère à Hippocrate, la déchéance du corps et celle de l’esprit vont de pair dans l’esprit des peintres. D’autant que la vieillesse est le plus souvent associée non seulement à la maigreur mais à la laideur dont Nietzsche disait qu’elle est « signe et symptôme de la dégénérescence » (pour ne rien dire des sorcières). On dit que les décharnés font peur aux petits enfants avec leurs masques de carnaval. Mais face à l’objectif de Helmut Newton, Leni Riefenstahl remaquillant son visage parcheminé conserve sa dignité. C’est à se demander si Jérôme de Stridon plus tard saint Jérôme, le grand passeur et traducteur de Bible en latin, a jamais été jeune car, qu’il s’agisse de Dürer, du Caravage ou de Ribera, ils ne le montrent que dans son grand âge.
La plus connue et la plus puissante demeure Les Vieilles de Goya, qui relève autant de la vanité que de la caricature, même si, parmi ses peintures noires, on trouve des vieux bien plus terribles, notamment ses deux pauvres vieillards mangeant de la soupe. Encore s’agit-il là de misère matérielle, la misère morale à l’œuvre dans l’extrême solitude des vieux n’est pas moins insoutenable notamment chez Van Gogh. C’est peu dire que le livre d’Aude Lamorelle est si riche qu’il ouvre bien des pistes et des perspectives (et des lectures car elle donne envie de lire une nouvelle peu connue de Dino Buzzati Chasseurs de vieux (1966)), se gardant bien ainsi d’épuiser le sujet. En citant les conclusions d’une étude sur les séries télévisées dans laquelle il est constaté que les femmes de plus de 50 ans y sont très minoritaires (pareillement pour les films au cinéma), je me suis souvenu d’une confidence d’Alain Decaux à qui j’avais demandé il y a longtemps quand il comptait arrêter ses émissions : « Quand j’aurais l’air vieux car on ne montre pas de vieux à la télévision ! ». Mais si certains tableaux et quelques photos paraissent implacables pour les vieux, le tout dernier tableau reproduit dans ce livre, celui qui ferme la marche sur une pleine page, est une merveille de réconciliation, l’élan mené par la sagesse, le vif guidé par l’expérience : Le cavalier géorgien et la jeune fille (2022) de Florence Obrecht. Une huile sur toile si douce, si apaisante et si éloignée de toute idée de massacre que l’on voudrait n’en retenir aucune autre.
(« Jacob Israël Avedon » photos de Richard Avedon ; « Le cavalier géorgien et la jeune fille » de Florence Obrecht ; « Les vieilles ou Le temps » huile sur toile de Francisco de Goya, 1808-1812, Palais des Beaux-Arts, Lille » ; « Miroirs » photo Arianne Clément)
1 621 Réponses pour Passage du temps
Irving… on suppose que c’est John, et pas Washington, dont les Contrs de L’ wAlhambra enchantèrent durablement un public qui aimait les livres…
Les Contes ! ) Ah le correcteur…,)
Ce soir je mange des moules.
son engagement pour la tolérance, pour la liberté de toutes les altérités.
À mourir de rire.
Il y a 45 ans, j’ai eu passé neuf mois en Inde. Travaillant bénévolement six mois. Voyageant en train et à pieds trois mois.
À Goa, à l’époque, les pères vendaient leurs fils, des enfants, 10 roupies sur la plage à des occidentaux qui payaient une misère pour les sodomiser.
Dix roupies, je ne le sais pas.
En Thaïlande, c’est commun, encore aujourd’hui. Je réaffirmais hier que je n’irai jamais en Thaïlande, tant que les enfants seraient vendus pour prostitution sexuelle.
Il m’a été répondu que ce n’était pas la faute des thaïlandais.
Le texte de Jazzi n’est pas malaisant.
C’est bien pire que cela.
En un, il est hors époque (c’est la première fois que je le lis ici).
En deux, il soutient ce que Gabriel Matzneff et d’autres, ses affidés, ont voulu quarante années durant nous faire gober, que l’enfant, l’enfant, bis, l’enfant ter, aime/et/ou revendique de participer à cette sexualité des adultes et y prend son pied.
En trois, après le viol commis par le père, qui donne le la, et donc l’autorisation aux comparses, se forme une file indienne d’hommes qui prorogent le viol commis sur le fils, qui est dès lors maudit ; ita est annexé.
Se forment alors l’incomplétude et la perversion.
Le tout est d’une laideur incommensurable.
Quelle horreur.
Ceci est mon corps, ceci est mon sang, livré pour vous.
Maurice revient… dit: 9 juillet 2025 à 14h11
Il ne faut surtout pas, pour une femme, avoir un homme comme ami.
Il ne faut surtout pas non plus, pour un homme, avoir une femme comme amie.
Entre un homme et une femme qui se connaissent, ou bien c’est l’amour ou bien c’est la haine.
Je l’ai eu pensé.
Jusqu’à amour
Je remplace haine par indifférence.
Je ne le pense plus.
Les Mariages sont rétrogrades pour les féministes, quel que soit le nombre de couples (parfois heureux ) qu’ils créent,C’est la Doxa Clopinienne, et on n’en sort pas. En revanche, une morale melanchonienne frappe un dissident bien connu . Remarquable , ce retour de l’Ordre Moral! Les Bourdieusiennes se révèlent aussi intolérantes que des petits clones de Mac-Mahon ou d’ Adolphe Thiers…
https://www.babelio.com/livres/Jorge-Misericordia/1522745
Prix médicicis étranger 2024
La mère de l’ecrivaine lui a demandé d’écrire cette histoire qui se passe dans une maison dit de retraite.les rapports mère fille sont particulièrement bien écrits ainsi que la fuite du temps pour l’aieul.
Suis allée voir « i love Peru de et avec Raphaël Quenard.autofiction sur la vanité et l’ego des acteurs.j’apprécie cet acteur.un peu ovni .
« Sarn fut en 1968 une des premières réalisations de Claude Santelli que l’on peut revoir ou voir sur ina madelen .ce que je vais faire ayant lu le livre dans ma prime jeunesse..
« C’est à se demander si Jérôme de Stridon plus tard saint Jérôme, le grand passeur et traducteur de Bible en latin, a jamais été jeune car, qu’il s’agisse de Dürer, du Caravage ou de Ribera, ils ne le montrent que dans son grand âge. »
La remarque vaut peut-être pour la majorité des représentations de Jérôme, mais elle ne s’applique pas au San Girolamo nello studio d’Antonello da Messina (à la National Gallery), qui paraît, à mes yeux du moins, en pleine force de l’âge.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a2/Antonello_da_Messina_015.jpg
Et là, carrément jeunot sous le galero
mais la perdrix est disproportionnée par rapport au paon
John Irving… ben quoi oui hein ? Irving.
la littérature américaine c’est une littérature assez… comment dire… américaine ? Mark Twain ! comment il s’appelle le type que Paul Edel aime bien déjà ? le truc du rabbit, j’ai oublié.
Brett Easton Ellis ! c’est bien… Don Delillo !! c’est bien aussi…
Johnny Depp ! c’est pas un écricain mais il a tourné dans un film le titre c’est un truc genre sleepy hollow tiré d’un bouquin écrit par un type qui s’appelle aussi Irving ! si ça se trouve c’est le grand-père de John.
le monde selon Garp !!! ça c’est tout une époque, avec Robin Williams.
c’est l’Amérique sympatoche.
Jeffrey Sachs dit dans une conférence qu’il a 70 ans et que durant les 70 ans de sa vie son pays n’a jamais été en paix une seule année consécutive : 12 mois d’affilé sans bombarder des gens quelque part sur la planète.
Sachs ajoute que toutes ces guerres sont à chaque fois faites pour de mauvaises raisons ou sur des mensonges.
mais John Irving c’est cool.
Richard Powers aussi c’est cool.
avec tous ces écrivains dommage qu’ils n’utilisent pas leurs mobardiers pour lâcher des bouquins.
comme les chinois qui ont détourné le blocus sur Gaza en parachutant de la bouffe et des médicaments directement sur la ville.
encore que les chinois ont aussi failli descendre un avion de chasse allemand en mer Noire.
oui John Irving c’est hyper cool, hein ? ben oui hein Carl ?
John Updike
dans son discours à la Chambre des Lords, Macron a dit que les anglais et les français devaient s’unir pour maintenir en place les accords de Bretton Woods.
à peu près au même moment, les brics ont dit dans leur déclaration finale qu’il fallait mettre définitivement fin aux accords de Bretton Woods.
c’est assez marrant ce télescopage, limite on croirait qu’ils ont répété.
X, il doit il y avoir aussi un présumé Georges de La Tour où il est représenté debout , et dans la force de l ´age. Cf le Dossier Thuillier de Tout l’œuvre peint de G de la Tour. Bien à vous. MC
@ »John Updike » yesss! trop fort ce closer !
en plus j’ai dû lire tous ses livres, à une époque, ben oui hein.
la plupart des philosophes grecs se méfiaient de la lecture, ils préféraient l’oral à l’écrit, parce que ça permet de mieux imprimer, je crois que c’est Socrate qui démolit les bouquins ? ou bien Épictète ? faudrait poser la question à Onfray.
arrivé à mon âge je me rends compte que ces grecs n’étaient tous débiles, en fait la lecture est un truc solitaire qui n’offre que très peu d’intérêt, au final, ben non hein Carl ?
MC vous savez quoi ? je crois qu’avec X vous avez trouvé une type à votre niveau !
parce que là limite j’étais un peu triste pour vous, je me disais mais qu’est-ce que fout un type d’une telle érudition à converser avec des ignares comme nous.
j’me disais MC sur le blogapassou c’est comme foutre Hadot ou Vidal Naquet dans une émission d’Hanouna.
ça n’a pas été toujours le cas ! moi j’ai connu le blogapassou à une époque où ça volait hyper haut ! sérieux fallait suivre : perso je lisais les commentaires avec l’Encyclopédie Universalis sur les genoux… alors que maintenant pour comprendre ce que raconte pedro je suis obligé de potasser tous mes Pif poche et mein Kampf.
en fait c’est un changement d’époque complet, et aussi un changement de société avec des individus qui sont des particules élémentaires qui lisent juste tout seul dans leur coin la cote de l’immobilier à Paris ou à Nevers en rêvant de devenir un jour rentier…
c’est d’ailleurs marrant de dire que le déclin de la littérature est arrivé parce que les gens ont commencé à vouloir ressembler à Flaubert qui râlait parce que ses locataires payaient toujours leur loyer en retard… sérieux ce mec était d’une pauvreté d’âme abyssale.
Capté en passant
« « C’est plus que honteux » : Bernie Sanders et Ilhan Omar critiquent la visite de Netanyahu à Washington
– Le sénateur américain affirme que Netanyahu est un « criminel de guerre qui restera dans les mémoires comme l’un des monstres de l’histoire moderne » »
Il est certain que l’on a connu un niveau plus élevé, Puck.
Ce qui n’empêche pas la présence de contributeurs et contributrices de mérite…
« Ce qui n’empêche pas la présence de contributeurs et contributrices de mérite… »
c’est vraiment sympa je vous remercie, je veux dire pour eux.
Merci, Rose, d’expliciter ce que j’appelle « malaise ». Je suis d’accord avec vous, en vrai, c’est à gerber point final. Que ce soit du Jazzi ou qu’il s’agisse de citations d’un néo Marquis de Sade, c’est juste… à gerber, c’est tout.
« Le sénateur américain affirme que Netanyahu est un « criminel de guerre qui restera dans les mémoires comme l’un des monstres de l’histoire moderne »
sûr que quand les américains savent de quoi ils parlent quand ils parlent de monstre : leur blocus en Irak a tué près d’un million d’enfants !
« Les » américains, « les » israéliens, « les » juifs … et le keupu ; keupu roi ! (il synthétise en les caricaturant à peine 20 ans d’échanges dans ce cul de basse fosse, précurseur à sa manière et certainement un cas d’intérêt pour les sociologues qui se pencheront sur cette période de l’histoire)
J’espère juste que pour Jazzi, comme semble l’indiquer le florilège d’extraits « comiques » de Christian Clavier qu’il a mis en ligne après mon commentaire, il s’agit d’histoires « drôles ». Sauf que ça ne fait vraiment rire personne. En tout cas, moi, c’est « passe-moi le sac à vomi ». Et ça me fait penser, vous avez raison Rose, que nous avons la même réaction que la québécoise devant Mazneff, chez Pivot. Tout cela, littérature ou pas, humour ou pas , pue considérablement. Autant que les toilettes de Pierre Palmade, après des nuits d’orgie où de très jeunes hommes « consentants », bien sûr, pas du tout « prostitués », montent dans une luxueuse bagnole conduite par la vedette, et finissent par s’enfuir après que le conducteur ait juste détruit quelques vies … Beurk. Pourquoi nous infliger cela ici ?
Dans cet ordre d’idées et fort à propos
OPA sur les juifs de France. Enquête sur un exode programmé (2000-2005)
Cécilia Gabizon et Johan WeiszGrasset, Paris, 2006, 265 pages, 17,25 euros.
Que Jazzi, « monté à Paris » après des études secondaires disons nationales et républicaines (entendez : payées par l’impôt collectif),n’ait dû son ascension sociale que grâce à son physique, (on sent tellement le vieil amant cultivé qui l’a initié), et que ces abominables petits textes soient de sa main ou appartiennent à ses lectures favorites, tout cela est pathétique , au fond.
Incidemment, les frères musulmans n’ont pas le monopole de l’entrisme
« Aujourd’hui, un orchestre symphonique coûte moins cher qu’un footballeur. Quel héritage espérons-nous laisser à nos enfants ? / La culture n’a pas pour vocation de faire du profit, mais d’éduquer. / Si cela ne change pas, des individus superficiels et très dangereux domineront les générations futures. »
Riccardo Muti
Rose et Clopine, en vous remerciant, je partage totalement votre réaction à ces saloperies. (Si je lis ce blog, je m’épargnerai la lecture de ses commentaires.
Amitiés féminines pour un homme? Évidemment! Je les préfère en aux hommes.
Puck, références sur les Chinois en Mer Noire et à Gaza?
« Dans le même temps, Madame Sert lui écrivit pour demander de but en blanc s’il était snob.
Réponse : « Si dans les très rares amis qui continuent par habitude à venir demander de mes nouvelles il passe çà et là encore un duc ou un prince, ils sont largement compensés par d’autres amis dont l’un est valet de chambre et l’autre chauffeur d’automobile et que je traite mieux. Ils se valent d’ailleurs. Les valets de chambre sont plus instruits que les ducs et parlent un plus joli français, mais ils sont plus pointilleux sur l’étiquette et moins simples, plus susceptibles. Tout compte fait ils se valent. Le chauffeur a plus de distinction. » »
En plus il ne ment pas. Le valet de chambre c’est Albert Le Cuziat. Et le chauffeur c’est Alfred Agostinelli.
@Rose et Clopine, en vous remerciant etc.
… ou le retour de l’abbé regnier ; en son temps éditeur tropico coco des bas fonds niçois
Est-ce que certaines mères japonaises n’initient pas leurs fils pour leur épargner un tourment, et leur permettre de se concentrer sur leurs études. Est-ce que certaines tribus africaines ne pratiquent pas l’assaut d’amis d’adolescents mâles, pour les faire passer d’un âge à un autre? Je ne défends pas ces pratiques qui n’ont pas en principe leur place dans notre civilisation. Ce n’est pas une raison pour ignorer leur réalité.
Quant-à Jazzi, c’est un provocateur. Suffit de lire cet écrivain Gallimard dont le nom m’échappe pour trouver que Jazzi n’est qu’un modeste amateur.
Clopine n’a jamais ni la distance ni la la culture suffisante pour produire un jugement crédible.
Pierre Guyotat.
« En plus il ne ment pas. Le valet de chambre c’est Albert Le Cuziat. Et le chauffeur c’est Alfred Agostinelli. »
Il est comme le Marquis de Sade, il finit par préférer la compagnie des domestiques à celle des maîtres.
Ce genre de préférences, il y en a plein dans Saint-Simon.
Ecouter Macron parler anglais c’est entendre « je suis vraiment parfaitement anglophone, écoutez moi! Je m’étonne moi même de mon aisance dans la langue de Shakespeare »…alors qu’il a un accent français à couper au couteau!
Jusqu’à quel degré de ridicule descendra-t-il?
L’écrivain dont le nom t’échappe pourrait être Tony Duvert, pédo pornographe notoire, Chaloux, mais il est Minuit et non Gallimard…
Je n’avais pas vu Guyotat, mais est ce comparable?
« … ou le retour de l’abbé regnier »
Ici, c’est plutôt la coalition des dames patronnesses dont la vertu n’a d’égale la vulgarité de leurs confessions intimes étalées et ressacées à l’infinie, en toute complaisance et obscénité…
Jazzi m’a longuement, durement, accablée sur ce blog. Je ne l’en accuse pas, il en avait le droit, et je crois qu’il ne supporte pas ma volonté d’être reconnue « victime » de la domination masculine : c’est sa volonté, à lui, de croire au fameux « quand on veut on peut »… Mais je crois qu’il a été lui aussi victime de la domination masculine. Je crois que sa pauvre mère, enjambant la rambarde du balcon, avec son langage inarticulé, puisque sourde et muette comme, paraît-il, le Père, ce qui a conduit le gamin à la faire interner, disons condamner à mort, essayait de lui envoyer un message, que Jazzi n’a jamais capté. Il était homosexuel, il l’est toujours, la majorité des homosexuels ont un rapport privilégié avec leurs mères, là c’était compliqué +++, alors Jazzi met en ligne un texte sur un inceste du père sur un fils, sordide, avec un hommage à l’élasticité de l’anus. Oui, métaphore pour métaphore, Jazzi « l’a eu dans le cul ». Il aurait mieux fait de s’autoriser à se plaindre. Il y a, dans la plainte et le gémissement, quelque chose du tout tout petit enfant. Seules les femmes, à mon sens, et ce n’est pas juste parce que ce sont des femelles, mais parce qu’elles sont des êtres pensant, peuvent décrypter les besoins d’autrui. Je suis fière d’être une femme, j’ai mis des années et des années à ça.
« En ce temps-là, la guerre couvrait Ecbatane. Beaucoup d’esclaves s’échappaient, s’accrochaient aux vainqueurs mais quand ceux-ci voulaient les faire parler sur la résistance des occupés, les esclaves refusaient de livrer le nom de leurs anciens maîtres, ils retombaient alors dans une plus grande servitude. Ecbatane était encore la plus vaste capitale de l’Occident : elle avait été bâtie sur quinze kilomètres de côtes. Chaque jour, les plages en contrebas du boulevard du front de mer, se couvraient de cadavres de jeunes résistants débarqués la nuit et fusillés par les sentinelles de mer. Les vainqueurs avaient vaincu sans peine : ils avaient pris une ville qui se débarrassait de ses dieux ».
(4e de couv. de « Tombeau pour cinq cent mille soldats : sept chants » de Pierre Guyotat, Gallimard, 1967)
D’ailleurs, quand Proust a été raflé dans l’établissement de Le Cuziat, il était en train de jouer aux cartes (dans la loge, il me semble).
@Closer. Guyotat, c’est bien pire, une obsession dont on ne sort jamais. Lu, dans la collection L’Imaginaire celui qui se passe pendant la guerre d’Algérie. D’après moi, mais je ne suis pas amateur, se feuillette tout au plus.
Clopine ne cherche qu’une chose, se venger de Jazzi. Evidemment, ça ne marche jamais, ses arguments sont bien trop faibles et dépourvus d’intelligence. Mais elle continue sans trêve. Jazzi a peut-être des côtés un peu pénibles mais aussi beaucoup de talent. Et il peut bien penser ce qu’il veut.
Il y a, dans la haine de Jazzi vis-à-vis de sa mère, débouchant sur la mise à l’asile de cette dernière, quelque chose qui m’effraie. Je veux dire, à chaque fois que j’évoque, ici, mon fiston, (et il ne faut pas être grand clerc pour deviner la satisfaction que j’éprouve à avoir des rapports disons privilégiés avec ce fils), je sais que cette évocation d’un lien disons affectif doit remuer Jazzi, au point qu’en réponse, il m’accable. Je ne crois pas qu’il soit quelqu’un de « dur ». Je crois juste qu’il ne jauge la dureté, ou la mollesse, que par rapport à ses érections. D’où la mise en ligne de ces textes, ici, je veux dire sur la rdl, pornographiques.
Un journaliste : « Miss Gardner, pourquoi aimez-vous sortir avec des jeunes hommes ? »
Réponse d’Ava Gardner :
« Ils ne savent pas ce qu’ils font mais ils le font toute la nuit ».
Je ne cherche pas qu’une chose, « me venger de Jazzi », je cherche bien autre chose, « comprendre ». Je me dis qu’il me reste bien peu de temps à vivre, c’est le sujet du jour, et si je peux permettre à Jazzi d’appréhender, non l’image qu’il cherche à donner de lui-même, mais pourquoi il me déteste alors qu’il était tellement « client » de Clopoine Trouillefou au point de venir passer un week-end dans ce qui était, à l’époque, chez moi, si je le renvoie à lui-même, c’est bien parce qu’en mettant en lien ces deux petits textes infamants il se dévoile dans la douleur infinie de son enfance. Mais ce n’est pas moi qui décide de ses actes, comme la mise en ligne de ces textes qui m’ont fait réagir, au-delà de moi, au nom de la dignité de l’être humain, simplement. Comme une parole de femme.
Entre ressacées et resucées, bien peu de différence.
Je n’ose penser que ce récit parte d’une histoire vraie.
Ce n’est pas de la pornographie, c’est de la pédocriminalité.
Oui, c’est totalement sordide.
À tout le moins à quarante ans, ai commencé à apprécier ma condition féminine. Le surprenant étant que cela ne cesse de s’accroître.
Bonnes gens, si vous laissez tomber, vous vieillirez mieux.
Cela dit, il y a quelques jours, un intervenant a parlé du ciel et des belles images que nous en avons, donc : Imagerie haute définition d’une connexion filamentaire entre une paire de quasars proches à z = 3
Autrement dit, la première image directe de la toile cosmique révèle les autoroutes cachées de l’univers :
https://www.earth.com/assets/_next/image/?url=https%3A%2F%2Fcff2.earth.com%2Fuploads%2F2025%2F03%2F10105814%2Fcosmic-web-filaments_dense-gas_universe_credit-Mailand-Bicocca_1m-1400×850.jpg&w=1200&q=75
Ceci n’est ni une simulation ni un concept imaginé numériquement, il s’agit de lumière réelle, datant de plus de 10 milliards d’années.
On pourrait dire que c’était un Pollock…
Cela ressemble à des tissus intersticiels.
Une femme intelligente, qui avait 30 ans d’avance sur les Clopine et consoeurs !
https://www.facebook.com/watch/?v=939376731693331
N’importe quoi, renato.
On voit tout de suite que vous n’y connaissez rien du tout.
Peut-on voir un quasar à z = 3 avec un télescope ?
Non, pas avec un télescope amateur.
Même avec les meilleurs instruments professionnels, ce que l’on voit directement est loin d’être spectaculaire. Les images « époustouflantes » que l’on voit souvent sont des reconstructions, des composites ou des traitements intensifs de données collectées sur différentes longueurs d’onde.
En pratique, qu’est-ce qu’on « voit » ?
Avec un télescope amateur (jusqu’à 30–40 cm de diamètre) :
Vous ne verrez rien du tout d’un quasar à z = 3 (redshift).
Même les quasars plus proches (comme 3C 273, à z ≈ 0,16) apparaissent tout juste comme des points très faibles, comparables à des étoiles lointaines.
Avec un télescope professionnel (VLT, Keck, JWST, etc.) :
Le quasar apparaît comme un point lumineux, sans détails visibles à l’œil.
Il faut utiliser la spectroscopie pour analyser la lumière et identifier l’objet comme un quasar à z = 3.
Les images spectaculaires sont obtenues via :
Superpositions de données en infrarouge, X, ultraviolet, radio, etc.
Traitement d’images pour faire ressortir des structures faibles,
Fausses couleurs pour représenter des longueurs d’onde invisibles à l’œil humain.
Pourquoi les images sont si spectaculaires ?
Les fameuses images de quasars et galaxies lointaines sont :
Des composites multi-longueurs d’onde (Hubble, JWST, Chandra, etc.),
Colorées de façon artificielle pour rendre visibles des éléments scientifiques (température, émission de gaz, mouvement, etc.),
Construites à partir de semaines ou mois de collecte de données, avec de très longs temps de pose cumulés.
Exemple :
Une image JWST d’un quasar à z = 3 peut combiner infrarouge thermique + spectroscopie + imagerie, pour extraire la lumière de la galaxie hôte, des jets, des halos, etc.
L’observation visuelle « directe » d’uquasar à z = 3 est impossible à l’œil nu, même avec des télescopes professionnels.
Les images spectaculaires sont des visualisations scientifiques, issues de traitements lourds de données multi-longueurs d’onde. Ce sont des représentations fidèles mais « interprétées » de ce que détectent les instruments.
Qu’est-ce que la lumière « réelle » ?
Bien évidemment nous avons un rayonnement corpusculaire ondulatoire photonique qui parvient à un capteur.
C’est ça que vous voulez dire, peut-être ? Il y a de l’infrarouge et l’infrarouge est en effet de la lumière. Et depuis quand vos yeux voient l’infrarouge ?
Vos amis les hommes verts sont en grève, D. ?
« Une équipe internationale capture une image directe haute définition du « web cosmique » »
https://phys.org/news/2025-02-international-team-captures-high-definition.html
Quant aux données radio, également utilisées pour produire de telles images, ce n’est assurément plus de la lumière mais un rayonnement seulement ondulatoire non photonique et donc non corpusculaire.
incidemment, si on aime le comique :
Attorney General Pam Blondi :
« J’avais la liste Epstein sur mon bureau, mais chez D.E.I. HIRE.COM, la femme de ménage l’a jetée par erreur. »
Écoutez, renato. Je vous reconnais le droit de ne rien comprendre à tout ça.
Le Touquet n’est pas loin de l’Angleterre, Closer.
Lisnard Président !
https://www.facebook.com/watch/?v=939376731693331
le bon lien
https://www.facebook.com/watch?v=1414358479845096
Donc, contrairement à l’ineffable D., même ceux de Nature ne comprennent rien à tout ça. Ça alors !
J’adorais mes parents et je pense chaque jour à eux.
J’avais cinq ans lorsque ma mère fut internée durant plusieurs mois.
Comment peut-on dire que je hais ma mère et que je l’ai faite enfermée ?
Alors que tout est clairement écrit ici
https://www.lelezarddeparis.fr/la-maison-aux-arcades
Et je ne déteste pas Clopine, qui est plus à plaindre qu’à blâmer, tant son cas est désespéré…
Mais enfin. Il est écrit spectroscopic en toutes lettres, pourtant. Le spectre, renato. Le spectre. Ça va des ondes courtes aux rayons X de faible énergie, le spectre, en l’occurrence. Ce que capte la rétine humaine est une toute petite portion sur une très grande gamme de fréquences !
L’image est synthétisée inforlatiquement avec ces fréquences captée par plein de technologies différentes et sur une très longue durée.
émission absorption transmission détection
enfermer
Il y a des gens qui font leur propre malheur.
L’amitié nous commande t’elle de les suivre, les encourager dans leurs erreurs, ne pas les mettre face à leurs mensonges ?
Là où la sagesse nous enseigne notre seul salut est dans la fuite !
D’une façon générale, renato, notre vue est un instrument extrêmement insuffisant pour appréhender la réalité astrophysique. Seuls nos neurones peuvent y tendre. Que ce soit beau est une chose. C’est beau. Et alors ? Ça n’est pas comme ça en réalité. Il y a une question dimensionnelle très difficile à concevoir. On peut l’approcher par certaines analogies. Il faut que vous compreniez d’abord qu’au moment du Big Bang, plus exactement à l’Epsilon temporel qui le suit, l’énergie est la même dans l’univers (ridiculement petit) tout en étant partout différenciée. Est-ce sue je me fais comprendre ? Voyez-vous l’implication qui en découle ?
Printemps 1957 :
« De cette époque, je conserve un souvenir net et précis, jamais oublié depuis. Je suis debout, réfugié contre l’un des côtés de la double porte à petits carreaux de verre, grande ouverte, qui sépare la cuisine, sans fenêtre, et la salle à manger, d’où pénètre la lumière du jour. Je ne me souviens plus de mon père ni de mon frère, qui devaient pourtant être présents ce jour-là. Je crois que c’était à l’heure du déjeuner. Probablement un dimanche. Je suis excédé contre ma mère, que pourtant j’adore, mais je me dis dans ma tête, pour moi seul, le cœur déchiré, cette phrase, qui ne m’a plus jamais quittée :
« mais quand est-ce qu’on aura la paix ! »
Dans la cuisine, deux hommes en blouse blanche ont ceinturé ma mère et tentent de lui passer une camisole de force. Elle hurle, griffe, leur crache à la figure, leur donnant des coups de pied. Quand enfin ils sont parvenus à la ligoter dans le dos, ils l’allongent sur un brancard et l’emportent tant bien que mal, écumante de rage et encore gesticulante, à travers le dédale tortueux des deux longues et raides volées d’escaliers. Dans la rue, ils la roulent dans l’ambulance, par l’arrière, claquant furieusement la portière, qui la fait disparaître à ma vue. Ils s’épongent le front, sous l’œil médusé des badauds rassemblés en silence, puis s’enfuient dare-dare, toutes sirènes actionnées.
Dès lors, la structure familiale éclata.
Ma mère fut enfermée dans un asile d’aliénés, à Nice.
Mon frère Ange fut expédié chez mes grands-parents maternels, à Lucéram, dans l’arrière-pays niçois.
On me plaça chez ma tante Eliette, la sœur de mon père, rue Saint-Antoine au Suquet.
Nelly fut gardée à la pouponnière de la Bocca.
Et mon père, redevenu célibataire, veilla sur la maison de Rocheville, tentant de sauver ce qu’il pouvait : il se réfugia dans le travail, et visitait régulièrement sa femme et chacun de ses enfants, répartis aux quatre coins du département. »
(…)
Eté 1957 :
« Dans le parc, j’aperçus immédiatement ma mère, assise sur une chaise de jardin, qui guettait l’arrivée des visiteurs, scrutant anxieusement chaque groupe du regard. Elle ne nous avait pas vus. Tandis que nous nous rapprochions, je l’observai avec émotion. Elle portait une blouse blanche, les manches retroussées, le col déboutonné. Pas maquillée, comme à son habitude, hormis du rouge à lèvres, ses cheveux châtain clair, mi-longs, bouclés, brossés en arrière. Elle ressemblait de plus en plus à une missionnaire protestante. A hauteur de la poitrine, sur la gauche, elle avait brodé ses initiales, PB, en lettres capitales, toutes en courbes et arrondis, au fil rouge. Quand enfin elle nous découvrit, à ses côtés, à deux pas, elle sursauta en poussant un cri de joie. Elle se leva d’un coup, et nous entourant de ses bras, Ange et moi, nous serra étroitement contre ses seins, en pleurant, longuement, sans nous lâcher, sous le regard attendri de mon père. Au bout d’un moment, tandis que je sentais mon frère s’impatienter, moi, sans bouger, elle répétant : « Pardon ! Mes pauvres petits enfants ! Pardon ! », je vis mon père s’éloigner un peu, détournant son regard de biais. Se jugeait-il exclu du tableau ? »
Le MUSE (Multi Unit Spectroscopic Explorer) « est un spectrographe panoramique à champ intégral fonctionnant dans le domaine des longueurs d’onde visibles. Il combine un large champ de vision avec la résolution spatiale améliorée offerte par l’optique adaptative et couvre simultanément une large gamme spectrale. MUSE allie le potentiel de découverte d’un appareil d’imagerie aux capacités de mesure d’un spectrographe, tout en tirant parti de la résolution spatiale accrue offerte par l’optique adaptative. Cela en fait un outil unique et puissant pour la découverte d’objets introuvables par imagerie. »
Source European Southern Observatory
Ceci implique qu’à epsilon + epsilon, l’énergie est toujours la même partout tout en étant partout différenciée.
Et également à epsilon x 3. Et ainsi de suite quelquesoit le coefficient multiplicateur. L’intrication quantique vient de là, de l’énergie, la même énergie partout, mais se différenciant néanmoins, soit en rayonnement, soit en condensat corpusculaire avec les conditions particulières qui le définissent et dont je ne peux pas vous parler parce que j’entrerais là dans le secret des secret pour lequel vous n’avez pas d’autorisation de savoir.
Maintenant allez vous coucher, il est tard.
Allons bon…
En toute justice (sans pour autant vouloir minimiser la capacité des uns à provoquer et des autres à personnaliser les différences de vues) :
Chacun sort de ses gonds
C’est la faute d’Aragon !
Ce s’rait-y du porno ?
C’est la faute à Hoppenot…
Fallait m’surer les risques —
La faute à petite x.
« le secret des secret », ça alors encore un mythe ! C’est plutôt vous qui devriez aller vous coucher.
Le condensat crépusculaire, c’est l’exact opposé de la pleine lune cette nuit qui éclaire le Capricorne marchant sur le bitume.
La lune des cerfs.
Les mots ont un sens.
Dire ce n’est pas mon cas n’est pas la même chose que dire ce n’est pas mon avis. Le premier réduit à soi-même, le second englobe toute la situation.
Réconfortant n’a pas la même signification que magnifique et/ou sublime. Les seconds conduisent à une élévation de l’âme, alors que le premier l’apaise.
[…]dont la vertu n’a d’égale la vulgarité de leurs confessions intimes étalées et ressacées à l’infinie, en toute complaisance et obscénité.
Et ça, « Jazzi dit: 9 juillet 2025 à 22h00
Printemps 1957 :
« De cette époque, je conserve […], on y applique le jugement péremptoire ci-dessus, quant à la constance de ces confessions là, ou bien c’est la création d’une œuvre ?
Clopine n’a jamais ni la distance ni la la culture suffisante pour produire un jugement crédible.
Ce doit être mon cas également concernant le paragraphe ste élasticité. Est-il vrai que les personnes qui se livrent trop souvent, côté récepteur, à ce genre de pratiques finissent incontinents, question excluant ce que cette lecture peut faire naître en termes de jugement esthétique, du dégoût qu’il inspire. J’avais mal digéré les nourritures terrestres quoiqu’il se passe de détails sordides, juste une référence aux enfants ainsi que Michel Tournier – je ne sais plus où – quand il raconte que le jardinier lui prête dans une logique toute naturelle, son fils, un bel enfant,
Fuyant moi-même, allègrement et avec joie, je suis à même de comprendre qui fuit. Quant au calme, même topo, et loin d’être gagné.
Et pire encore, tapi dans les angoisses existentielles, et si problématique.
Pourtant, je l’ai vécu il y a dix mois, Unetelle, parfaitement cinglée elle aussi, oui, j’ai le chic, n’était pas obligée de massacrer telle autre avant que de fuir : massacrer.
Tu peux fuir, ventre à terre, sauver ta peau, et pas en rajouter douze tonnes sur celui ou celle dont le marasme échappe à ta compréhension du monde.
Observé que, suite à une belle et bonne et salutaire mise à distance, la fuite au grand galop, l’amitié en prend un sacré coup dans l’aile. Et que ce coup de couteau là, je ne suis pas sûre qu’il cicatrice.
B dit: 10 juillet 2025 à 2h19
Clopine n’a jamais ni la distance ni la la culture suffisante pour produire un jugement crédible.
Ce doit être mon cas également concernant le paragraphe ste élasticité.
Hélas, ce doit bien être mon cas aussi.
Bien peu d’élasticité.
Y compris en matant Mission Impossible où, en participant haut et pas fort à toutes les cascades commises, je suis sortie de là, et la salle, moulue et courbaturée.
L’incontinence, et fécale, un des grands drames de la vieillesse.
Certains l’appellent de leurs vœux : las, ils l’ont dans le cul.
Je re-dots, pleine lune, pas mon compte.
L’érudit au milieu des ignares, ce doit être comme le roi, anonyme, au milieu de son peuple. Il vient tâter l’ambiance.
Chercheur, oui.
Mais de quoi ?
Re-dots.
Si mon cul n:était pas du poulet. Fermier.
C drôle tout ce qui s’écrit ici, hors érudit.
Pck, bichette, qui s’apprêtait à concéder une tutelle à une autre raisonne/résonne : remplacer une belle et grosse salope, grande branleuse de surcroît, par une autre belle et grosse salope, autant branleuse que la première, pas la peine.
Voilà, hein le bilan de fin de tramontane, fin de canicule et nuit glaciale.
Et entre parenthèse, la violence physique, verbale, outre ce qui a été vécu dans l’enfance, est épouvantablement accentuée/révélée par toutes les addictions.
Si ça peut vous servir à quelque chose. Une poire pour la soif. Un bâton pour le pèlerinage, un ciré pour le marin par temps de tempête. Etc.
Re-dors
DEFECATIONS EMOTIONNELLES
J’adore le numérique nouveau, offrant à tous et à toutes un haut-parleur artificiellement intelligent, outil nouveau complice de toute confession intime devenue publique, pour l’ennui du plus grand nombre d’une société sans projet …
On n’arrête pas le progrès !!!
Il vaut mieux être seul qu’en compagnie de quelqu’un qui se sent seul.
Invoquer les frustrées pour accabler clopine ne manque pas de sel.la seule question que je me pose est :pourquoi avoir mis ces deux textes très provocateurs et malsains ?
@…alors qu’il a un accent français à couper au couteau!
Ça se cultive
La France et le Royaume-Uni prêts à « coordonner » leur dissuasion nucléaire pour protéger l’Europe
A l’occasion de la visite d’Etat à Londres d’Emmanuel Macron, le président français et le premier ministre britannique, Keir Starmer, entérineront, jeudi, cette évolution majeure de leur doctrine. Un « groupe de supervision nucléaire » coprésidé par les deux dirigeants va être créé.
Le Monde avec AFP
Il faudrait vraiment n’avoir rien lu, rien vécu, rien pensé, pour s’émouvoir des petits fantasmes d’étalagiste de supermarché de province dé Jazzi.
Quant à la Clopine, elle avait déjà scellé son destin avec ce « poème » dans lequel il était question de « draps flétris par l’amour ». Quel homme serait tenu de rester dans un tel lit, muni d’un tel poète?
Macron, à mesure que le précipice avance, joue de plus en plus au roitelet. Sinistre.
Chaloux est relou, mais alors ! Il est resté bloqué sur une expression « draps flétris par l’amour ». Je ne sais vraiment pas ce qu’il comprend de cette expression qui peut « sceller des destins », rien que ça, wouarf.
Franchement, y’a de la névrose dans une telle obstination.
Alors, moi ce que je voulais exprimer par cette expression c’est la vision des draps d’un lit, quand deux personnes ont eu des relations sexuelles dedans. Les draps sont froissés, parfois présentent des taches de sperme, ils sont à mon sens « flétris »non dans un sens moral mais physique, je n’y vois pas, visiblement, ce que ce Chaloux toujours brutal façon bouledogue y voit.
Et c’était bien un poème, je l’ai perdu mais j’avais écrit un poème hommage à Apollinaire, mon poète préféré. Or Apollinaire est aussi l’auteur d’un livre pornographique, donc évoquer à son sujet des taches de sperme sur des draps de lit ne devrait pas constituer un crime, à mes yeux. Mais basta ! Chaloux est juste un grand malade, mais il y en a tant par ici….
Vous pouvez vous lever, renato, afin que nous reprenions cette passionnante conversation sur les mystères du cosmos.
Il me semble que jazzi a son propre blog ou il peut à souhait poser ses écrits et non les déposer sur celui ci et chacune et chacun a le droit de lire ce qui les intéresse sans devoir supporter d autres.ecrits .ses textes n amenaient rien au débat initié sur la vieillesse.
Entre mes plaisanteries (manche de pelle) adressées à un troll méchant et les écrits abominables et supposés autobiographique de Jazzi, il y a un très très gros fossé. Je respecte la liberté d’expression mais qu’il me soit permis de qualifier ce récit du père (qu’il nous a déjà fait lire ici) d’abominable.
Clopine a en effet l’art de ne pas voir. Ensuite, elle est toute surprise de ce qui lui arrive. Puis elle s’exhibe comme peu de gens l’ont fait ici. Et ce sont toujours les autres qui sont malsains.
Quant-à « Renelle », personne ne l’oblige à tout lire. Perso, je saute les 3/4 des posts.
Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
Les pétales tombés des cerisiers de mai
Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée
Les pétales flétris sont comme ses paupières
Mai, Apollinaire.
Pourquoi ai-je republié mon conte « incestueux », qui agite beaucoup les wokistes effarouchées de la RDL ?
En réponse au commentaire ci-dessous :
« x dit: 8 juillet 2025 à 21h06
En prolongement du fil précédent consacré à Aragon, et pour rester dans les récentes préoccupations (sinon dans le ton) d’un commentateur peu inspiré :
20 mai [1927]
« Tout comme à Berlin, l’inversion est à la mode à Paris […] Louis Aragon est allé faire une conférence en Espagne où, ayant voulu “épater le bourgeois”, il s’est écrié publiquement : « Moi, je suis pédéraste !. moi.. — Écoutez, mon vieux, l’interrompit un ami, ne répétez donc pas toujours la même antienne : ici, quand ce n’est pas avec son père, cela n’a pas d’importance !. »
Journal d’Hélène Hoppenot »
B dit: 10 juillet 2025 à 8h31
Les pétales flétris sont comme ses paupières
Souvenir de Rilke …
« Entre mes plaisanteries (manche de pelle) adressées à un troll méchant et les écrits abominables et supposés autobiographique de Jazzi, il y a un très très gros fossé. »
L’autre texte, sur le clochard de la rue du Rendez-vous, à caractère plus autobiographique, s’inscrivait en effet à la suite de vos interventions, D.
Jazzi, je ne suis ni l’une ni l’autre et comme quand vous aviez conté votre premier émoi sur un pont de bateau, mon ressenti ne varie pas, impudeur et saloperie.
Été, Verlaine
Et l’enfant répondit, pâmée
Sous la fourmillante caresse
De sa pantelante maîtresse :
« Je me meurs, ô ma bien-aimée !
« Je me meurs : ta gorge enflammée
Et lourde me soûle et m’oppresse ;
Ta forte chair d’où sort l’ivresse
Est étrangement parfumée ;
« Elle a, ta chair, le charme sombre
Des maturités estivales, —
Elle en a l’ambre, elle en a l’ombre ;
« Ta voix tonne dans les rafales
Et ta chevelure sanglante
Fuit brusquement dans la nuit lente. «
« Wokistes effarouchés » vielle antienne maintenant éculée. Trop facile. Quand ja marche dans Paris, je peux éviter les déjections canines, mais je préférerais qu’il n’y en ait pas. Ce blog, c’est pareil, on aimerait un environnement plus sain. Quant aux élucubrations cosmiques du spécialiste d’endives, je recommanderais de commencer par ceci. Pour avoir un bon début de compréhension des dimensions et des merveilles des nouvelles observations astronomiques, et des problèmes techniques, prendre un télescope de 30cm avec une bonne monture (aussi importante que l’optique), y mettre un appareil de photo normal et prendre une photo de Andromède (diamètre apparent comparable à la lune, donc un grossissement 40x–pour une focale de 2000m– largement suffisant). Ensuite comparer avec ce qu’on voit àl’oeil nu.
« Les pétales flétris sont comme ses paupières ».
En effet, Raron et la pierre tombale.
La pierre tombale de Rilke à Raron
Ah là là. Le terme « woke ». Tellement commode, puisque tellement vague. Il permet de refuser les idées humanistes de recherche de l’égalité entre hommes et femmes, de disparition de toutes les autres discriminations de genre ou de race, de prise de conscience d’une urgence écologique réclamant un bouleversement profond du rapport de l’être humain à la nature. Ces idées, qui sont parfaitement définies (et depuis perpète), amènent ceux qui les adoptent à des engagements politiques qui peuvent être différents, de l’anti capitalisme au réformisme mou, mais qui ont pour dénominateurs commun d’être qualifié de « gauche » , d’une part, et de croire en des actions collectives.
Au siècle dernier, quand on voulait cracher sur cette « gauche », on usait déjà l’épithète floue, le haussement d’épaules, et l’individualisation des luttes. Le « wokisme », c’est cela. Pour éviter de parler du fond des luttes, des idées, de ce qu’il conviendrait de faire, on essentialise : l’insupportable, c’est le porteur de la parole…Il est ridicule, il exerce une violence insupportable sur tous ceux qui ne pensent pas comme lui, il mange des graines et est, au fond, un petit dictateur ou plus précisément une dictatrice…
Bref, les chiens aboient, façon petit roquet parisien tel un Jazzi parlant de moi, et la caravane du progrès humaniste passe. Enfin, quand je dis qu’elle passe… Vu la déferlante néo fasciste actuelle !!! Et il est bien entendu beaucoup plus important et urgent de dénoncer l’insupportable wokisme d’une telle ou une telle que de se battre contre l’extrême droite.
Puisqu’on parle de vieillir, et que cela « est inéluctable, autant faire quelque chose avec », donc, tankafer, fidèle à moi-même, je fais du vieillir un travail :
Détail du Projet
Je suis vieux et enclin au silence, j’écoute beaucoup de musique sans préférence pour ceci ou cela — tant qu’elle est bonne ! —, je suis de près l’art par habitude, et j’espère terminer un dernier travail, mais je ne pense pas avoir grand-chose à dire : j’erre, je me perds et participe de toutes les curieuses particularités de la vieillesse. Je sais des choses, mais quand et comment les ai-je acquises ? Pendant de courtes périodes, je ne me souviens plus des informations que ma mémoire retient donc. Malgré une myosite à inclusions – marcher et tomber (Walking and Falling, Laurie Anderson) – heureusement apparue tardivement, m’épargnant ainsi, probablement, le fauteuil roulant. Je souffre aussi de légers déficits cognitifs, mais mon médecin me rassure : c’est normal à mon âge : j’ai plus de soixante-quinze ans. Malgré ces détails, je ne suis pas désorienté dans les lieux familiers (ou inconnus) ; je ne confonds pas les visages et les noms ; je ne me rase plus tous les jours, car c’est un effort inutile, mais sinon je vais plutôt bien, je mange régulièrement et je suis indépendant. Cela dit, il m’arrive de m’emmêler les pinceaux, parfois de manière acrobatique. Ce phénomène m’inquiète, mais sans excès, suffisamment cependant pour mettre en place l’exercice de manière autobiographique en suivant les traces de Carlo Dossi, car l’âge m’a ouvert à un tout autre rapport au temps : l’histoire personnelle devient dominante et entraîne l’histoire dans son sillage. Le résultat est un enchevêtrement que je pourrais démêler avec un peu de patience, mais je perdrais quelque chose en chemin : des curiosités — la salle des merveilles — ; des solutions, des erreurs, des obsessions, des questions qui surgissent et d’autres qui restent en suspens… on pense à une chose et une autre me vient à l’esprit… alors j’accepte le premier jet.
Le reste ici
https://memoriavelata.blogspot.com/p/materiali.html
Quel homme serait tenu de rester dans un tel lit, muni d’un tel poète?
Je vous imagine très bien vous dirigeant vers le lit, encore vêtu, un livre à la main. Elle vous attend, vous écoute lire le poème. La foudre tombera plus tard, après la préface et les premiers poèmes à moins que vous ne les choisissiez au hasard. Bientôt, plutôt que regarder les pages rares d’une édition ancienne vous sonderez son regard, une seconde suffira à vous extraire du livre et vous plongerez dans ses douceurs marines et parfumées.
Epitaphe de Rilke
par Rainer Maria RILKE
Rose, oh reiner Widerspruch, Lust
Niemandes Schlaf zu sein unter soviel
Lidern.
Rose, ô pure contradiction, désir (ou plaisir)
de n’être le sommeil de personne sous tant de
paupières.
Renato, très beau. J’aime ce bouleversement à froid que provoque parfois la littérature italienne, comme chez Gadda.
B, chez moi les draps seraient magnifiés par l’amour.
@ Dire ce n’est pas mon cas n’est pas la même chose que dire ce n’est pas mon avis. Le premier réduit à soi-même, le second englobe toute la situation ///
Oui, bien sûr, qui a dit la contraire ?… Cette remarque ne correspond pas vraiment au propos sur laquelle il rebondit. Il se produit comme un éloignement, ces derniers temps. Un semblant de mécompréhension.
@ le dernier quart d’heure de « l’accident de piano » gâche la totalité du film. Dupieu n’a pas su comment en finir avec son histoire. Alors, il nous la fait « massacre à la tronçonneuse ». Ridicule.
Adèlex devient une immense actrice, cela dit, entre temps. Elle a observé de près un certain nombre de « personnes en situation de handicap mental ».
Pas des plus inspirés le Requieum retransmis des Chorégies d’Orange, hier soir par l’orchestre de Monte Carlo… Mais mes dessins de Bilal sur les murs faisaient passer la sauce.
@ Le plus beau texte sur le vieillissement vécu par un internaute toujours digne, si situe à 9.09… S’il ne devait rester qu’un seul commentaire sur le présent billet, ce serait celui-là, haut la main. Respect et hommage à Maestri (C’est MON opinion personnellej ET UN avis général… Ah bon ?).
@ Le mur d’incommunicabilité qui se creuse entre jzmn d’un côté, et CT-r^z de l’autre, m’attriste infiniment pour de multiples raisons. L’enjeu profond du différend n’a rien à voir avec le texte pédophilique mis en ligne. Ce « prétexte » pour lui sauter à la gorge et régler quelques comptes est une ficelle un peu grosse, avec un acharnement des plus suspects, je trouve. (Ceci est MON opinion qui n’a pas grande chance d’être partagée par une MAJORITE, mais on s’en oufl.
@ Tant qu’à faire dans la « littérature pédo incestueuse père/fils », autant aller consulter l’écrivain oublié François AUGIERAS, et son premier roman, le Vieillard et l’Enfant, etc.
https://www.google.com/search?q=fran%C3%A7ois+augi%C3%A9ras&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=fran%C3%A7ois+augi%C3%A9ras&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUqDwgAEAAYQxjjAhiABBiKBTIPCAAQABhDGOMCGIAEGIoFMgwIARAuGEMYgAQYigUyBwgCEAAYgAQyCAgDEAAYFhgeMggIBBAAGBYYHjIICAUQABgWGB4yCggGEAAYogQYiQUyCggHEAAYgAQYogQyBwgIEAAY7wXSAQk1MTYzajBqMTWoAgiwAgHxBa92y0jspVXE&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:109eb8fc,vid:LfherDzQkww,st:0
—
Ci dessus, un bon témoignage sur cet écrivain « maudit » par un biographe psychanalyste intéressant, passé par chez Mollat.
Bàv,
Merci, JJJ.
Oui, très beau le roman de François Augérias, mieux que Pierre Guyotat…
Jazzi ne mérite sûrement pas d’être traité plus bas que terre.
@ je fais du vieillir un travail…
J’essaie itou, sans avoir cette grâce de l’énoncer ainsi. Re, bàv.—
B, chez moi les draps seraient magnifiés par l’amour.
Si vous avez une recette pour ce résultat, je suis preneuse. Après tout, pour l’amour il faut etre au moins deux aussi chacun des partenaires a sa part dans cette métamorphose du drap de lit en objet de poésie. Ceci étant je ne vois pas encore avec qui faire cette lessive. Le dernier essai remonte à pas mal d’années et d’ailleurs ce ne fut pas mal non plus, hélas l’homme était occupé peut-etre meme par de multiples départs d’incendie.
J’apprécie Jazzi excepté quand il écrit de sa plume sur le sexe, le sexe amoureux ou pas.
J’aime bien venir et revenir sur la Rdl pour parler de la mort et rappeler son inéluctabilité.
Toutefois, je laisse Pierre Gascar, un écrivain que j’aime bien, nous parler de la Blanche Camarde :
« Qui sait ? L’instant de la mort n’a peut-être jamais de fin.
On n’en finit peut-être jamais de s’éloigner, de quitter ce qui fut la vie et qui, au fond de la nuit, ne s’use qu’avec la patience des astres.
Il n’y a peut-être pas plus d’identité dans la mort que dans la vie.
Chacun meurt dans son coin, reste mort dans son coin.
On est seul, on est étranger.
Chaque mort réinvente la mort ».
Pierre Gascar (Le Temps des Morts).
Je ne sais rien de gai comme un enterrement !
Le fossoyeur qui chante et sa pioche qui brille,
La cloche, au loin, dans l’air, lançant son svelte trille,
Le prêtre en blanc surplis, qui prie allègrement,
L’enfant de chœur avec sa voix fraîche de fille,
Et quand, au fond du trou, bien chaud, douillettement,
S’installe le cercueil, le mol éboulement
De la terre, édredon du défunt, heureux drille,
Tout cela me paraît charmant, en vérité !
Et puis, tout rondelets, sous leur frac écourté,
Les croque-morts au nez rougi par les pourboires,
Et puis les beaux discours concis, mais pleins de sens,
Et puis, cœurs élargis, fronts où flotte une gloire,
Les héritiers resplendissants !
Paul Verlaine, Poèmes saturniens
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.
Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serai sous la terre et fantôme sans os :
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.
Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène, 1578
Les beaux jeunes gens sont des accidents de la nature,
tandis que les beaux vieillards sont des œuvres d’art.
Eleanor Roosevelt
@ Maurice revient… dit: 10 juillet 2025 à 11h04
A quand sa prochaine dégueulasserie du troll après son éloge de la mort ?
On l’attend, et on devine la cible. Pari tenu !
A toute,
Personne dans la vie, et strictement personne ne mérite d’être traité plus bas que terre.
Et le mérite, cela ne veut rien dire. Strictement que dalle.
Un clochard non plus, ne mérite pas cela.
@ excepté quand il écrit de sa plume sur le sexe, le sexe amoureux ou pas
au moins, a-t-il le « mérite » de la franchise, et de n’être point traité plus bas que taire, en conséquence.
On peut passer son chemin, ce faisant.
« Les Exploits d’un jeune Don Juan est un roman érotique écrit par Guillaume Apollinaire et publié en 1911 sous couverture muette. Un tirage limité édité par La Couronne des amours en 1926 est enrichi de douze lithographies de Gaston-Louis Roux. C’est un roman d’initiation amoureuse et sexuelle. »
In wiki we trust.
Do we ?
Les exploits d’un jeune Don Juan, de Guillaume Apollinaire, si joliment érotique. Rien de pornographique.
Écoutez, mon vieux, l’interrompit un ami, ne répétez donc pas toujours la même antienne : ici, quand ce n’est pas avec son père, cela n’a pas d’importance !. »
Journal d’Hélène Hoppenot
On a tous lu cela.
Obligé de surenchérir ?
Passer son chemin sauf Denise Bombardier avec Gabriel Matzneff comme il y a tant d’années à la téloche : la seule courageuse canadienne.
Ben non, hein.
Le clochard. Bis repetitat placent.
Et l’enfant ?
Mais qu’a-t’il fait l’enfant pour être traité de telle manière par son père, hein ?
Passer son chemin sans lire jzman, voulaij juste suggérer…(
Je ne crois pas que jzmn soit un « adepte » de Matzneff, et que quiconque puisse aujourd’hui soutenir que Mme Bombardier, à la différence de Mmes Dolto et consoeurs, s’était trompée et n’avait pas été courageuse. OK, mais au fait, qui l’a « soutenue » à l’époque de cette célèbre émission où elle fut unanimement accablée ?
(merci de ne pas répondre, et de ne pas poursuivre, lcé. Pmp, j’arrête de défendre ce pauvre jzmn, qui n’en « mérite » pas tant, anéfé).
Bàv,
« plus bas que taire », vraiment, c’est épatant ! Bon, si on remonte les fils de la rdl ces trois dernières années, on constatera d’une part, le venin injecté constamment par Jazzi à mon égard, et d’autre part, mon incrédulité et ma main tendue à son égard. Et c’est vrai, ça, j’ai arrêté. Mais soupçonner que je me suis « emparée » des textes mis en ligne par Jazzi pour « me venger », c’est si peu me connaitre ! J’ai dit que ces textes sont malaisants et témoignant de fantasmes pervers. Si, à chaque fois que je réagis, on m’accuse de motifs personnels, ça devient dingue. Bon, alors, permettez-moi d’affirmer que si n’importe quel commentateur de la rdl avait mis ce genre de textes en ligne, qui que ce soit même notre hôte, j’aurais réagi exactement pareil. A savoir se demander comment quelqu’un peut avoir ce genre de fantasmes, tenter de comprendre, et déplorer vraiment profondément que cela puisse exister. Mais que se passe-t-il dans certaines têtes ???
J’ai été, ça m’a pris des mois et des mois, « plus bas que taire ». Merci, Jj-j, pour cette expression qui peut résumer cette violence : ôter à quelqu’un, habité de l’envie de s’exprimer, ce qui est pourtant une de mes caractéristiques, le droit à la parole. Oui, ici, je suis « mise plus bas que taire ». Ah là là.
Je ne suis pas la seule. Combien d’erdeliens ont été placés dans cette situation ? Qui se souvient de TKT, et autres ? Bon,au moins , je peux compter sur ce que je suis, en vrai. Même si je suis plus capable d’écrire, ou au moins de tenter de le faire. Mes pages blanches ont été aspergées de souffrance. Et je suis vieille, mes cheveux sont blancs, mes dents branlantes, mes genoux même plus en vrac puisque ce ne sont plus des genoux mais des prothèses siliconées, mais il faut encore me battre, visiblement. Merci à notre hôte de ne pas me censurer, et j’en appellerai toujours à la bienveillance d’autrui, au nom de notre commune humanité.
La vie est mystérieuse quand on est enfant.
Douloureuse quand on est adolescent.
Heureuse quand on est jeune.
Anxieuse quand on est mûr.
On est vieux.
Notre vieillesse est plus qu’un naufrage. C’est un carnage.
Odieuse, notre vie, quand on est vieux.
Je me souviens très bien de TKT.
Thierry Kraun Traube, le « coucou suisse », comme je l’appelais ironiquement autrefois.
On en a eu des joutes verbales et des querelles rigolotes, lui et moi, sur cette Rdl.
C’était le bon vieux temps et moi je sévissais sur ce blog sous plusieurs pseudos aussi loufoques les uns que autres.
TKT, où que tu sois, sois heureux.
…les uns que les autres…
L’ennuyeux , c’est que vous n’êtes pas n’importe quelle commentatrice de la RDL , et que votre Antijazzisme y est connu. Il est d’ailleurs assez récent. Vos positions façon ordre moral ne sont pas plus crédibles. Vous ressemblez avec le temps à la Macette de Regnier, passee de courtisane à pieuse âme. Ce serait amusant à décrire si nous avions un Mathurin Regnier, hélas nous n’en avons pas. MC
Curieux cette manière de prendre la haine comme si c’était obligatoirement une catégorie de clairvoyance.
L’ennuyeux, c’est vous. Mais si vous n’étiez qu’ennuyeux, avec cette cape d’érudition que vous mettez en avant, constamment, comme si c’était ça qu’on puisse mettre en cause, vous reprocher ! Alors que vous êtes seulement un petit réactionnaire, de la plus belle eau, façon Finkielkraut (mais lui au moins est juif, alors que votre allégeance au catholicisme, si meurtrier, doloriste, vous prive de la posture de « première victime de l’histoire », posture qui semble aujourd’hui cautionner un génocide en cours… Bref !
Rien compris à votre post, Paul Edel. De qu’elle haine parlez-vous ?
L’armée israélienne veut transformer Rafah en «ville humanitaire»: en réalité, une prison à ciel ouvert
Article de Ernest Ginot 10 juillet 2025 – Slate.fr
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a présenté un projet pour la population gazaouie qui ressemble tout bonnement à un «camp d’internement», rappelant les heures les plus sombres de l’histoire, dénoncent une multitude d’experts. Ce projet, dévoilé peu avant la visite du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à Washington pour des rencontres avec Donald Trump, prévoit la création d’un camp fermé sur les ruines de Rafah, où seraient regroupés, dans un premier temps, jusqu’à 600.000 Palestiniens.
À terme, toute la population de Gaza y serait entassée. Une «ville humanitaire» qui a tout d’une ville inhumaine, s’alarment plusieurs juristes dans les colonnes du Guardian. Rafah, dévastée par des mois de bombardements, serait ainsi transformée en une zone clôturée sous contrôle militaire israélien, avec des points de contrôle de sécurité à l’entrée. Une fois à l’intérieur, les Palestiniens ne seraient plus autorisés à en sortir librement. Impossible de ne pas y voir un camp d’internement de masse, allant à l’encontre de tous les principes du droit international.
Crimes contre l’humanité
L’un des juristes les plus respectés en Israël, Michael Sfard, a notamment expliqué au Guardian que «[Israël] Katz a élaboré un plan opérationnel pour un crime contre l’humanité». Pour Michael Sfard, le plan consiste en un transfert de population, d’abord vers le sud de la bande de Gaza, avant une expulsion définitive hors du territoire. «Expulser quelqu’un de son pays serait un crime de guerre, dans le contexte d’une guerre. Si cela est fait à une échelle aussi massive qu’il le prévoit, cela devient un crime contre l’humanité», explique le juriste.
Un autre point n’échappe pas à cette définition de crimes contre l’humanité: ces migrations n’ont rien de volontaire, mais elles sont bel et bien de forcées. Au milieu des bombardements et des privations, notamment alimentaires, il n’y a pas de consentement possible. Une énième violation du droit international.
Amos Goldberg, professeur d’histoire de l’Holocauste à l’Université hébraïque de Jérusalem, voit dans ce projet un plan comparable à un nettoyage ethnique de Gaza. Une tentative de créer «un camp de concentration ou un camp de transit pour les Palestiniens avant leur expulsion».
Côté gouvernement israélien, les discours se contredisent, illustrant bien la tentative de camoufler une politique coercitive sous un vernis humanitaire. Alors que Benyamin Netanyahou déclarait depuis la Maison-Blanche que les Palestiniens auraient le choix entre rester ou partir vers un avenir meilleur à l’étranger, en coordination avec des pays tiers, Israël Katz tenait un discours bien différent.
Ce dernier, évoquait même explicitement le déplacement massif de toute la population de Gaza dans un camp sous contrôle militaire et assurait que le lancement des travaux de cette «ville» pourrait commencer pendant un cessez-le-feu.
Ben oui, on en est là, Jean lagoncet, et merci à vous de relayer ! Vous, moi, et quelques autres, auront au moins fait preuve d’un minimum d’empathie sur ce qui se passe sous nos yeux, mais que nous ne vivons pas dans nos corps, alors que les palestiniens, eux, vivent tous les jours, dans des souffrances physiques (faim, douleur, deuils), et qu’un MC résume en deux pater et trois ave.
finalement, c’est triste à dire, mais là république des livres est réduite au constat d’impuissance de la littérature, face au crime. C’est pourquoi il faut pointer du doigt les récits façon Jazzy. Le pourri du fantasme ouvre la porte aux passage à l’acte.
Merci jean langoncet de relayer cette affreuse information qui fait hélas froid dans le dos…pour ceux et celles qui possèdent encore une once d’humanité en eux ….
Le problème, c’est que, collectivement,nous ne luttons pas efficacement contre l’extrême -droite. Un MC , ici, est beaucoup moins attaqué qu’une Clopine. Les mains tendues sont ignorées. La « gauche », merci Bolloré ce vieux réac transi, a, via son fric, pris le contrôle des médias. J’ai le cœur qui saigne.
Alors, tourner en dérision les « wokistes », c’est vraiment la priorité ici. Merdalors.
Et qu’on ne me dise pas que je suis une partisane du Hamas ! je l’exècre ! Mais là, les bébés mourant dans les bras de leurs mères, c’est au-dessus de n’importe quelle idéologie
Ça s’appelle crime contre l’humanité.
Ce soir c’est salade d’endives à la chavilloise.
Oh, ouvrons l’album photos, pour nous apaiser : j’ai été une mère attentive et pas trop conne. Faisons confiance à la génération qui vient. Elle va devoir se battre, certes, et ce sera dur vu les moyens déployés en face. Mais elle aura le dernier mot. Oui, leS religions seront d_’aimables plaisanteries, au gré de chacun. Oui, on foutra le capitalisme à la poubelle. Et non on n’aura pas un Staline (très intéressante série sur France Cul cette semaine) à la clé. Faire confiance !
Je me souviens de ce célèbre papier de TKT paru en 2001 surtout le blog de l’Information littéraire.
Parti de loin, encore jeune, il était revenu vieux.
Cette chaine a décidément bien veilli ou plutôt, pas vraiment rajeuni. Célavi, Michel. Bàv,
https://shs.cairn.info/revue-l-information-litteraire-2001-4-page-4?lang=fr
Le léZard a enquêté sur le dernier gadget de l’inspectrice Hidalgo !
« Alors, tourner en dérision les « wokistes », c’est vraiment la priorité, ici. » (Mère Thereza)
Ne vous fatiguez pas à tourner en dérision, chers amis humanistes de la RdL, ces bébés stupides du wokisme infantile…Ils s’en chargent tout seul, les sales gosses !
Vouloir « comprendre » l’horreur de l’intérieur, ce n’est pas la justifier. Bon sang !
https://www.babelio.com/livres/Sportes-Tout-tout-de-suite/281067 , sur l’affaire Fofana/Halimi
J’attends la lecture de Fl. Aubenas sur le personnage de le Scouarnec
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/sous-le-soleil-de-platon/sous-le-soleil-de-platon-du-mardi-08-juillet-2025-4546269
, comme j’ai apprécié la lecture talentueuse de Carrère sur JC Romans, comme j’ai apprécié la lecture de livre de Mme Painsonneau sur Carlos.
Je n’ai jamais eu aucun goût pour les faits divers sanglants, et pourtant j’estime essayer de « comprendre » la démarche fascinée/répulsive de certain.es journalistes à l’égard de certains monstres. Bien sûr qu’il faut avoir un minimum d’écran pour supporter ces témoignages indirects sans s’identifier immédiatement aux victimes, et avant de dénier aux auteurs le droit d’aller jusqu’au bout de leur démarche, sans en faire les « complices » des bourreaux a priori. Mais aussi comprendre la démarche de rupture de Mme Kiberlin devant la jeune Magaloche.
Je souhaiterais surtout lire un bon témoignage écrit sur le procès de l’affaire Pélicot, avant de faire une sainte, de cette femme… et surtout pas voir un film, un biopic ou, pire, l’une de vos séries de téléréalité à son sujet. Ce que je redoute par dessus tout, qui risque d’advenir, hélas.
Merci CT, pour le rebond « plus bas que taire ». Cette expression me parle tout autant qu’à vous. Et maintenant, je me tais. Bàv,
« Adèlex devient une immense actrice »
Oui, Adèle Exarchopoulos est une jeune femme intelligente et talentueuse, JJJ.
Elle, qui n’était pas la plus belle, a prit le dessus et s’affirme sur la longueur, face aux autres actrices de sa génération : Adèle Haenel, montée très haut, et qui s’est suicidée professionnellement en plein vol, ou Léa Seydoux, fille de …, qui semble avoir atteint son degré d’incompétence ?
Vouloir « comprendre » l’horreur de l’intérieur, ce n’est pas la justifier. Bon sang ! Cela me rappelle le bouqin de Morgan Sport-ès sur « l’affaire Fofana/Halimi » J’attends la lecture de Fl. Aubenas sur l’individu dénommé le Scouarnec
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/sous-le-soleil-de-platon/sous-le-soleil-de-platon-du-mardi-08-juillet-2025-4546269 , comme j’ai apprécié la lecture talentueuse de Carrère sur JC Romans, comme j’ai apprécié la lecture de livre de Sophie Bonnet, ma voisine, sur Carlos.
Je n’ai jamais eu aucun goût pour les faits divers sanglants, et pourtant j’estime essayer de «comprendre» la démarche fascinée/répulsive de certain.es journalistes à l’égard de certains monstres. Bien sûr qu’il faut avoir un minimum d’écran pour supporter ces témoignages indirects sans s’identifier immédiatement aux victimes, et avant de dénier aux auteurs le droit d’aller jusqu’au bout de leur démarche, sans en faire les « complices » des bourreaux a priori. Il s’agit tout autant de « comprendre » la démarche ambivalente et de rupture de Mme Kiberlin devant la jeune Magaloche (une fiction récente).
Je souhaiterais surtout lire un bon témoignage écrit sur le procès de l’affaire Pélicot, avant de faire une sainte, de cette femme avilie à jamais… mais surtout pas voir un film, un biopic ou, pire, l’une de vos séries de téléréalité à son sujet. Ce que je redoute par dessus tout, qui risque hélas d’advenir.
Merci CT, pour le rebond « plus bas que taire » Cette expression me parle autant qu’à vous. Et maintenant, je me tais. Bàv
L’avocat de Le Scouarnec vient de se donner la mort.
Jazzi, j’en voulais à vos textes, pas à votre personne, et d’autant plus que vous aviez publié peu auparavant d’autres textes (mère/fils) très beaux, et que par contraste, ce qui suivait était comme un blasphème.
Sur les enfants et bébés de Gaza, voir le rapport des médecins sur les radiographies de leur tête, une balle au milieu, que le NYT n’a pas pu refuser de publier.
N’oubliez pas d’acheter les ouvrages de Boualem Sansal pour les lire cet été. En grand format bien sûr. C’est une manière de le soutenir.
Les États-Unis ont imposé des sanctions contre la juriste Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, l’accusant de mener « une campagne de guerre politique et économique contre les États-Unis et Israël ». Dans un message adressé à un journaliste d’Al Jazeera, la juriste a écrit : « Aucun commentaire sur les techniques d’intimidation de type mafieux ».
Albanese est chargé d’évaluer la situation des droits de l’homme de la population palestinienne et d’en référer chaque année au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, y compris des recommandations d’amélioration.
Pas d’inquiétude, Paul.
Je ne laisserai pas cet espace culturel de liberté créé par Passou tomber entre de sales mains.
La résistance s’organise, même s’il me faut prendre le maquis !
Que de cris d’orfraie pour mes deux pauvres textes, je n’aurais jamais cru faire autant d’effet…
devrais-je en être flatté ?
J’ai une question simple à vous poser Clopine.Elle me démange depuis pas mal de temps. On connaît vos engagements politiques , votre souci de la morale votre révolte devant l’état du monde votre fureur devant les inégalités sociales, etc.. Paradoxalement votre écrivain préféré, votre écrivain d’élection, c’est Marcel Proust. Ça m’étonne toujours . Vous savez bien que les moments clé de cette œuvre, les grands évènements qui fondent l’œuvre ce sont la Madeleine trempée dans le thé, les clochers de Martinville, le pavé inégal de la cour des Guermantes, etc. .Le peuple est évoqué par les domestiques qui souvent singent les maîtres. S’il est vrai qu’il y a des visages menaçants derrière les vitres du restaurant du Grand Hôtel ,là où le narrateur déguste sa sole normande, il est vrai que la Révolte au sens historique et politique ne gronde pas dans « A la recherche du temps perdu. »
S’affranchir de l’ordre du Temps est bien davantage ce qui sous tend et fonde cette œuvre ; et pas du tout la libération des peuples. Proust est clair et net . Dans Du « Le côte de Guermantes » il écrit : « Les niais s’imaginent que les grosses dimensions des phénomènes sociaux sont une excellente occasion de pénétrer plus avant dans l’âme humaine ; ils devraient au contraire comprendre que c’est en descendant en profondeur dans une individualité qu’ils auraient chance de comprendre ces phénomènes. »
En lisant Proust on comprend que la guerre 14-18 pèse moins pour lui que les cercles de la jalousie du narrateur face au comportement d’ Albertine. Et que les émerveillements devant des pommiers en fleurs ou l’énigme que posent trois clochers vus d’une voiture apportent des révélations plus capitales à ses yeux que le sort des humiliés de son époque. Je suis donc surpris, étant donné la force ,la constance de vos engagements politiques et féministes, que vous ne nous parliez pas plus souvent des écrivains « engagés », par exemple, le Malraux de « L’Espoir, », le Gide du « Retour d’Urss, le Robert Antelme de « L’espèce humaine » , la Duras anti-colonialiste, le Sartre si percutant de la trilogie « Les chemins de la liberté »( qui décrit la crise de sa génération face aux évènements de 1939-1940 ). Je me demande pourquoi c’est Bourdieu qui vous occupe et pas la génération « engagée », de Camus à Semprun, et pas tellement des féministes de votre génération.
« N’oubliez pas d’acheter les ouvrages de Boualem Sansal pour les lire cet été. En grand format bien sûr. C’est une manière de le soutenir. »
Vous pouvez aussi les acheter pour vos enfants, vos proches, vos amis, vos collègues, la voisine.
Chaloux, est-ce que vous pourriez répéter votre recommendation à propos d’Horowitz: c’était D960? (Ce qui me surprend). Maintenant j’ai un peu de temps pour écouter. Et je crois que vous en aviez une autre pour Brahms 2.
Vedo, ces faits ont été démentis, on parlait de faux et ils ressortent accompagnés de radiographies, des témoignages des médecins qui bossaient dans les hôpitaux gazaouis quand il en restait encore. Apparaissent aussi les témoignages de soldats réservistes israéliens en désaccord avec la hiérarchie et qui ont été obligé d’obéir.
Le Hamas étant donné la réponse à ses crimes aurait pu abdiquer depuis longtemps, destruction de 80 pour cent des infrastructures, des villes, nombre de morts, conditions de vie. Il tient pour quantité négligeable toute cette misère humaine et s’accroche à un pouvoir illégitime. Il est vrai aussi que la confiance en l’état d’Israel a été endommagée, comment croire en de tels dirigeants ou aux promesses qu’ils auraient pu faire quand on regarde ce dont ils ont été capables. Le Hamas a décroché le cocotier.
S’affranchir de l’ordre du Temps est bien davantage ce qui sous tend et fonde cette œuvre
Chacun ne s’affranchit-il pas de l’ordre du temps par certaines lectures?
Du temps et de l’espace, B.
L’espace géographique et social…
Question simple, Paul Edel, sur « Clopine Trouillefou et Marcel Proust » ? Etes-vous fou, de la poser ici et non par mail privé ?
Ah !
On va faire bref. Peut-être en vous faisant écouter, et regarder, ceci, en guise de réponse :
https://www.youtube.com/watch?v=iwdGXntu_KI.
(en fait, c’est un cadeau que je vous fais. Chut, ne le dites à personne.)
Clopine n’est qu’une sotte petite bourgeoise, ulcérée d’avoir perdu son statut, et qui ne pense qu’à se venger par une révolution qui la broiera.
« … lui au moins est juif » me semble assez gratiné.
Et non, Gigi la visqueuse, Mme Pélicot n’est pas « avilie ». C’est son mari qui s’est avili, pour plusieurs existences à venir.
Oui Vedo, c’était bien la D960 par Horowitz (étonnante par Richter qui joue le premier mouvement très lentement).
Était-ce le 2e concerto de Brahms par Arthur Rubinstein?
Pour Brahms aussi Irakly Avaliani qui est pour moi un de ses plus grands interprètes. Difficile d’aller plus avant dans le monde de Brahms. Une pure merveille.
@ »Le Hamas étant donné la réponse à ses crimes aurait pu abdiquer depuis longtemps (…) »
quelle réponse à ses crimes ?
de quoi vous parlez ?
selon l’UNICEF Israël a tué 50.000 enfants à Gaza !!!
donnez-moi une seule bonne raison de tuer 50 mille enfants !!!
l’occident aide Israël commettre ses crimes.
l’occident aide l’Ukraine qui vote des lois qui suppriment les droits élémentaires (langue, religion, droits civiques etc…) d’une grande partie de sa population !
l’occident dit défendre ses valeurs ?
cela signifie simplement que les valeurs de l’occident vont à l’encontre de la défense des droits humains !
ça c’est la lecture des 4/5è de la population de la planète.
et perso je pense que cette lecture est la bonne !
Le petit réactionnaire inféodé à l’Eglise pourrait vous répondre qu’une fois encore, nous n’y comprenez rien. Ce n’est pas parce qu’on écrit deux ou trois articles sur ces sujets qu’on n’y est soumis! Je bous dirai aussi Qu’il existe une compagnie du St Sacrement de gauche beaucoup plus perfide que Bollore, ou Sterin, allant de Delphine Ernotte ( « nous ne voyons pas la France telle qu’elle est mais telle qu’elle doit être ») , à la presse Nouvel Obs-Télérama dont vous faites vos délices. Le Nouvel Obs ou comment s’acheter une vertu !Je vous laisse à votre manichéisme et à votre stupidité.
@ »Et que les émerveillements devant des pommiers en fleurs ou l’énigme que posent trois clochers vus d’une voiture apportent des révélations plus capitales à ses yeux que le sort des humiliés de son époque »
je ne crois pas, les pommiers en fleurs sont mis en scène dans un décor luxueux de bord de mer avec la Villeparisis et le reste de la clique.
perso je préfère les poiriers en fleurs, là on retrouve plus tout le mépris de Proust :
« Mais les grands poiriers enveloppaient chaque maison, chaque modeste cour d’une blancheur plus vaste, plus unie, plus éclatante, comme si tous les logis, tous les enclos du village fussent en train de faire, à la même date, leur première communion. »
c’est lors de la balade avec Saint Loup pour retrouver Rachel.
le top du top du mépris est quand ils retrouvent Rachel qui croisent 2 copines à elles, chez Proust la valeur des gens s’évalue à la quantité de pépettes :
« C’étaient deux pauvres petites poules, avec des collets en fausse loutre, ayant à peu près l’aspect qu’avait Rachel quand Saint-Loup l’avait rencontrée la première fois. Il ne les connaissait pas, ni leur nom, et voyant qu’elles avaient l’air très liées avec son amie, eut l’idée que celle-ci avait peut-être eu sa place, l’avait peut-être encore, dans une vie insoupçonnée de lui, fort différente de celle qu’il menait avec elle, une vie où on avait les femmes pour un louis tandis qu’il donnait plus de cent mille francs par an à Rachel. Il ne fit pas qu’entrevoir cette vie, mais aussi au milieu une Rachel tout autre que celle qu’il connaissait, une Rachel pareille à ces deux petites poules, une Rachel à vingt francs. En somme Rachel s’était un instant dédoublée pour lui, il avait aperçu à quelque distance de sa Rachel la Rachel petite poule, la Rachel réelle, à supposer que la Rachel poule fût plus réelle que l’autre. »
Paul Edel, quand on dit que Tolstoï est le père de la révolution bolchévique c’est probablement parce que les russes ont pu découvrir la vie des riches dans Anna Karénine.
vu sous cet angle peut-être que si les ouvriers ont pu avoir avoir ne 1936 leurs 2 semaines de congés payés pour partir en vacances au bord de la mer, Proust y est peut-être pour quelque chose.
Proust peut nourrir une forte motivation révolutionnaire.
d’où l’intérêt à l’époque d’envoyer les futurs ouvriers à l’école de la République pour apprendre à lire de manière à ce qu’ils puissent lire Proust pour se motiver !
aujourd’hui la situation est très différente.
exemple au hasard : j’ai remarqué que dans les transports public tous les gamins sont assis à regarder leur téléphone et si une femme enceinte jusqu’aux dents ou un vieux qui a du mal à tenir debout entre, hé ben aucun de ces jeunes ne lève pour céder sa place à ce vieux ou cette femme enceinte.
en fait cela correspond au stade avance du nihilisme dans nos sociétés.
à savoir que ces jeunes sont des espèces de zombies qui ne sont même plus capables de s’indigner ou de révolter.
et perso entre des jeunes trotskystes qui à l’époque laissaient leur place à des vieux et des jeunes zombies nihilistes je veux dire y’a pas photo !
« … lui au moins est juif » CLPne.
Voilà donc l’essentialisation d’un intellectuel animateur d’émission de radio.
Essentialiser au nom d’une race, c’est de l’antisémitisme le plus veule!!
@Vedo, ces faits ont été démentis, on parlait de faux et ils ressortent accompagnés de radiographies, des témoignages des médecins qui bossaient dans les hôpitaux gazaouis quand il en restait encore.
Comme les bébés passés au micro-ondes par les frères ennemis … La CPI, statuant sur un recours initié par Israël, s’est déclarée compétente pour juger des faits de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, y commis par des pays non signataires du Traité de Rome – et ça, ce n’est pas l’effet d’une propagande qui serait relayée par Médiapart ou Al Jazeera (soupirs), mais les motivations d’un jugement rendu par une instance dont l’autorité est reconnue par toutes les démocraties de la planète
?
on a jeté
le bébé
… et quelques autres
avec l’eau
du b.
c’est marrant le mot « b… » ne passe pas
Merci Chaloux, je vais écouter avec grand intérêt, oui c’était Rubinstein. Pour moi, Horowitz c’est surtout le concerto de Tchaikovsky, Kreisleriana, et bien sûr, Scarlatti. Il y a une vidéo où Argerich s’étonne de la position de ses mains, doigts allongés et ongles pas coupés…
keupu le très croyant accorde-t-il la moindre autorité à la justice des hommes ?
(La légitimité du tribunal de Nuremberg était-elle préalablement admise par celles et ceux qui y ont été jugés ?)
Chaloux, je vous pose la question parce que Puck a été incapable de me répondre : la musique est-elle supérieure à la littérature ?
Les gens qui pleurent sur un mort !
Ils croient peut-être que tristesse et larmes, même sincères, vont le ressusciter.
« Passez, passez votre chemin, seuls les trépassés sont apaisés ».
Victor Serge (L’affaire Toulaév).
Le passage du temps, en quatre mots :
« Ed è subito sera. »
Je suppose que tout le monde ici connaît ce site d’information :
Puisque Puck ne vous avait pas répondu, D., hier à 7h39
J’ai rarement entendu une question plus absurde que celle-ci. Tout le monde sait que ce débat n’a pas de gagnant, car il est impossible et inutile d’établir des hiérarchies de mérite, puisque la solution au dilemme a depuis longtemps perdu de son intérêt.
D, il y a un texte dans lequel Gracq suppose que les arts qui sont apparus le plus tard seront les premiers à disparaître. La musique devrait donc survivre à la littérature.
Pour moi, la littérature exprime ce que la musique ne peut que suggérer sans pouvoir le préciser. Puis, lorsque les mots se montrent impuissants à exprimer ce qui peut-être ne peut pas l’être, la musique reprend tout son empire. C’est une alternance, on va de l’un à l’autre. Raison pour laquelle j’ai toujours eu du mal à comprendre qu’on puisse aimer la littérature sans aimer la musique (cas type Mitterrand). On trouve plus difficilement le cas contraire, quoique beaucoup de musiciens soient parfaitement ignares, d’après ce qui se dit. Pour moi, depuis l’enfance, elles sont indissociables l’une de l’autre.
J’ai lu il y a peu d’années que Chopin, lorsqu’il composait, se racontait une histoire qui sans doute l’aidait à aller au bout de son travail. Ce qui est amusant pour moi, c’est que j’ai toujours procédé ainsi avec lui en le travaillant. À chaque morceau son histoire. Une musique très littéraire et d’une certaine manière très proche du langage, ou qui l’appelle, au contraire de Mozart, par exemple.
Ça ne répond pas à ma question. Personne ne veut répondre à ma question.
La vérité c’est que la musique est supérieure à la littérature. Les doigts dans le nez. Et que ça en gêne beaucoup ici.
Ce n’était pas une question, D., puisque visiblement tu sembles vouloir que l’on te réponde que la musique est supérieure à la littérature.
renato et Chaloux t’ont subtilement répondu…
Ne fais pas ta Clopine !
quelle réponse à ses crimes ?
de quoi vous parlez ?
7 octobre. J’avais immédiatement pensé à ce qui allait suivre.
Votre semble déclaration arbitraire, D. : pourriez-vous exposer le critère sous-jacent ?
Autre source d’information, avec chiffres quotidiens — « Pour ne pas dire [plus tard] que nous ne savions pas » :
Il ne saurait y avoir de supériorité. Retirez la musique qui se trouve dans l’œuvre de Poussin, il n’y a plus de peinture. Qui n’entend la perfection mozartienne de certains passages de Proust? Littérature, peinture, musique, poésie, sculpture, danse, s’engendrent les unes les autres. Ces questions de supériorité sont dignes du Bourgeois gentilhomme.
semble déclaration > déclaration semble
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