
Passage du temps
« Ce n’est pas une bataille, la vieillesse, c’est un massacre » ». Qu’il s’agisse de l’horreur de la dépendance, de l’aveu d’impuissance, du sentiment d’isolement, de l’aliénation absolue, il n’est plus seulement question de ce naufrage, de cette déchéance qui humilie d’autant plus qu’elle laisse intacte la lucidité, mais de la conjuration du spectre qui rôde. On pouvait lire quelque chose comme ça dans Un homme (2007) de Philip Roth. La violence de la phrase m’avait marqué de même que les commentaires suscités à l’époque (1973) par l’annonce de la mort de Salvador Allende ; on disait alors qu’en se suicidant avec un AK-47 que Fidel Castro lui avait « amicalement » offert, il était parti en héros « au sens grec du terme puisqu’il a préféré une vie brève à la longue durée d’une vieillesse soumise », et qu’à ce titre, il méritait le respect. Il n’y a pas que les mots choisis. Une série d’images me hante depuis que je l’ai vue il y a une vingtaine d’années : le portrait signé du grand Richard Avedon d’un homme âgé, le teint blafard et les joues creusées du cancéreux, silhouette déjà décharnée flottant dans sa chemise, que seul son regard rattache encore au monde des vivants, des premiers signes de son cancer en 1969 à sa mort en 1972. Un regard plein de désarroi, de compassion, d’humanité qui implore qu’on ne le laisse pas s’éteindre. Ca aurait pu être celui de mon père, ou celui du père de Roth magnifiquement évoqué autrefois dans Patrimoine (1994), c’est celui du sien, Jacob Israël Avedon photographié à toutes les stations de la course du mal en lui. Nos pères guettés par la maladie de la mort. Soutenez son regard. Cette image, de même, que celle de l’instant d’après où il baisse les yeux dit tout.
Dans Beau, beau et vieux à la fois (206 pages, 29,50 euros, Éditions du Regard), la critique d’art Aude Lamorelle fait démarrer son étude à la Renaissance et l’étend jusqu’à nos jours, ce qui permet surtout constater une tendance récurrente à invisibiliser le grand âge en art. Bien sûr, les œuvres ne manquent pas et la riche iconographie de ce livre-album en témoigne. Il ne s’agit pas seulement d’exhiber plus ou moins des vieux que de montrer le processus de vieillissement, les métamorphoses des corps et des visages selon les époques. Car le regard qui est posé sur eux lui-même évolue en même temps que les sociétés selon les pays : Montaigne s’estimait vieux avant d’atteindre la cinquantaine et Simone de Beauvoir bien plus tard. En s’appuyant sur nombre d’études historiques et sociologiques, l’auteure assure pourtant que depuis l’antiquité grecque, la conscience de la vieillesse se situe en moyenne vers 60-70 ans.
Mais il faut bien constater que les artistes se sont longtemps plus à accuser le trait lorsqu’il s’agit des femmes, à les représenter bien plus vielles que les hommes ; à cet égard Les Régents de l’hospice des vieillards superposé aux Régentes de l’hospice des vieillards (1664) de Franz Hals est significatif. Tant que le pouvoir est du côté des hommes, leur sceptre invisible les rajeunit. Il n’y a guère que Vigée-Lebrun qui tende à dissiper les effets funestes de l’âge sur ses modèles féminins ; il est vrai qu’elle-même était une femme. C’est là un fidèle reflet d’un air du temps assez paradoxal ; car si l’idée reçue selon laquelle les femmes vieillissaient plus vite à cause de la ménopause s’est longtemps imposée, les études ont montré qu’elles vieillissaient moins vite que les hommes en raison d’un meilleur entretien de la peau et d’une meilleure hygiène de vie.
Ce sont souvent des portraits de groupes, des allégories du Temps gouverné par la prudence (Titien), des représentations des trois âges sur le chemin vers la mort ou des sept âges de la femme (Grien). Autant de degrés qui impriment un rythme et une cadence internes aux œuvres. Les artistes ne s’épargnent guère ainsi que le reflètent leurs autoportraits comme autant de mises en abyme de leur tempérament aussi délabré que leur physique. Qu’il s’agisse de Léonard en ses dessins à la sanguine, de Rembrandt en ses huiles ou Lucian Freud parfaitement nu de même que Alice Neel (mais après tout, Voltaire statufié par Pigalle l’est tout autant comme si c’était là la condition de la mise à nu du personnage), leur regard sur eux-mêmes et sur les effets visuels rarement heureux du passage du temps sur leur carcasse et leur figure est impitoyable. Depuis la théorie des humeurs chère à Hippocrate, la déchéance du corps et celle de l’esprit vont de pair dans l’esprit des peintres. D’autant que la vieillesse est le plus souvent associée non seulement à la maigreur mais à la laideur dont Nietzsche disait qu’elle est « signe et symptôme de la dégénérescence » (pour ne rien dire des sorcières). On dit que les décharnés font peur aux petits enfants avec leurs masques de carnaval. Mais face à l’objectif de Helmut Newton, Leni Riefenstahl remaquillant son visage parcheminé conserve sa dignité. C’est à se demander si Jérôme de Stridon plus tard saint Jérôme, le grand passeur et traducteur de Bible en latin, a jamais été jeune car, qu’il s’agisse de Dürer, du Caravage ou de Ribera, ils ne le montrent que dans son grand âge.
La plus connue et la plus puissante demeure Les Vieilles de Goya, qui relève autant de la vanité que de la caricature, même si, parmi ses peintures noires, on trouve des vieux bien plus terribles, notamment ses deux pauvres vieillards mangeant de la soupe. Encore s’agit-il là de misère matérielle, la misère morale à l’œuvre dans l’extrême solitude des vieux n’est pas moins insoutenable notamment chez Van Gogh. C’est peu dire que le livre d’Aude Lamorelle est si riche qu’il ouvre bien des pistes et des perspectives (et des lectures car elle donne envie de lire une nouvelle peu connue de Dino Buzzati Chasseurs de vieux (1966)), se gardant bien ainsi d’épuiser le sujet. En citant les conclusions d’une étude sur les séries télévisées dans laquelle il est constaté que les femmes de plus de 50 ans y sont très minoritaires (pareillement pour les films au cinéma), je me suis souvenu d’une confidence d’Alain Decaux à qui j’avais demandé il y a longtemps quand il comptait arrêter ses émissions : « Quand j’aurais l’air vieux car on ne montre pas de vieux à la télévision ! ». Mais si certains tableaux et quelques photos paraissent implacables pour les vieux, le tout dernier tableau reproduit dans ce livre, celui qui ferme la marche sur une pleine page, est une merveille de réconciliation, l’élan mené par la sagesse, le vif guidé par l’expérience : Le cavalier géorgien et la jeune fille (2022) de Florence Obrecht. Une huile sur toile si douce, si apaisante et si éloignée de toute idée de massacre que l’on voudrait n’en retenir aucune autre.
(« Jacob Israël Avedon » photos de Richard Avedon ; « Le cavalier géorgien et la jeune fille » de Florence Obrecht ; « Les vieilles ou Le temps » huile sur toile de Francisco de Goya, 1808-1812, Palais des Beaux-Arts, Lille » ; « Miroirs » photo Arianne Clément)
1 621 Réponses pour Passage du temps
Clopine est très précise. Absolument précise. Divinement précise On devine qu’elle a l’habitude de répondre à l’administration, à son psy, aux médecins, au pharmacien, et qu’elle lit couramment le Pierre Bourdieu. Parmi les surprises de la vieillesse, j’ai bien aimé ce coup de fil d’un vieil ami connu en Mai 68 et perdu de vue . Il m’a téléphoné pour me dire: « Je voulais simplement savoir si tu étais encore en vie. »
« Claudio Bahia, melius domi maneres quam Lutetiam mense Septembri proficiscereris ad turbas augendas. Nisi forte te delectet perpetua promiscuorum copia atque longae exspectantium ordines.
Pablo75 dit: 14 juillet 2025 à 14h44
D’ailleurs, Clopine est l’anti-Rose. Dans les messages de Rose, on ne comprend rien. Dans ceux de Clopine, on comprend trop.
Rose est imbitable. Elle pollue de RDL.
Pour satisfaire rapidement la curiosité de pablo75 l’ouvrage que lit Chantal est sarn de Mary webb .jjj clopine et moi même par le biais d’un téléfilm de Claude santelli tire de l’œuvre.en avaient parlé.
D sait il que les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures .ces discussions en latin sont fatigantes et donc en ce qui me concerne je les passe .
Mais le connaissant un peu il va s’en moquer …
Tu viens d’incendier la Bibliothèque ?
– Oui.
J’ai mis le feu là.
– Mais c’est un crime inouï !
Crime commis par toi contre toi-même, infâme !
Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme !
C’est ton propre flambeau que tu viens de souffler !
Ce que ta rage impie et folle ose brûler,
C’est ton bien, ton trésor, ta dot, ton héritage
Le livre, hostile au maître, est à ton avantage.
Le livre a toujours pris fait et cause pour toi.
Une bibliothèque est un acte de foi
Des générations ténébreuses encore
Qui rendent dans la nuit témoignage à l’aurore.
Quoi! dans ce vénérable amas des vérités,
Dans ces chefs-d’oeuvre pleins de foudre et de clartés,
Dans ce tombeau des temps devenu répertoire,
Dans les siècles, dans l’homme antique, dans l’histoire,
Dans le passé, leçon qu’épelle l’avenir,
Dans ce qui commença pour ne jamais finir,
Dans les poètes! quoi, dans ce gouffre des bibles,
Dans le divin monceau des Eschyles terribles,
Des Homères, des jobs, debout sur l’horizon,
Dans Molière, Voltaire et Kant, dans la raison,
Tu jettes, misérable, une torche enflammée !
De tout l’esprit humain tu fais de la fumée !
As-tu donc oublié que ton libérateur,
C’est le livre ? Le livre est là sur la hauteur;
Il luit; parce qu’il brille et qu’il les illumine,
Il détruit l’échafaud, la guerre, la famine
Il parle, plus d’esclave et plus de paria.
Ouvre un livre. Platon, Milton, Beccaria.
Lis ces prophètes, Dante, ou Shakespeare, ou Corneille
L’âme immense qu’ils ont en eux, en toi s’éveille ;
Ébloui, tu te sens le même homme qu’eux tous ;
Tu deviens en lisant grave, pensif et doux ;
Tu sens dans ton esprit tous ces grands hommes croître,
Ils t’enseignent ainsi que l’aube éclaire un cloître
À mesure qu’il plonge en ton coeur plus avant,
Leur chaud rayon t’apaise et te fait plus vivant ;
Ton âme interrogée est prête à leur répondre ;
Tu te reconnais bon, puis meilleur; tu sens fondre,
Comme la neige au feu, ton orgueil, tes fureurs,
Le mal, les préjugés, les rois, les empereurs !
Car la science en l’homme arrive la première.
Puis vient la liberté. Toute cette lumière,
C’est à toi comprends donc, et c’est toi qui l’éteins !
Les buts rêvés par toi sont par le livre atteints.
Le livre en ta pensée entre, il défait en elle
Les liens que l’erreur à la vérité mêle,
Car toute conscience est un noeud gordien.
Il est ton médecin, ton guide, ton gardien.
Ta haine, il la guérit ; ta démence, il te l’ôte.
Voilà ce que tu perds, hélas, et par ta faute !
Le livre est ta richesse à toi ! c’est le savoir,
Le droit, la vérité, la vertu, le devoir,
Le progrès, la raison dissipant tout délire.
Et tu détruis cela, toi !
– Je ne sais pas lire. »
Texte écrit par Victor Hugo après l’incen die de la bibliothèque des tuileries en 1871
(L’Année Terrible, VIII, 1872).
Une autre révolution…
Ceci après le rappel de ce triste événement par un erdelien ..
Nicéphore
Essayez de me dresser contre une femme ou d’initier quelconque concurrence que ce soit : vous êtes vaincu d’avance.
Mais tu crois que tout le monde est ici toute la journée comme toi ou quand il débarque de temps en temps il lit tous les commentaires écrits depuis la dernière fois qu’il est venu ?
Ben oui. C le minimum de lire autrui et tous les commentaires.
Quand on écrit ici, la moindre des choses est d’avoir la politesse de dire de quoi on parle, à qui on répond, à quel post on réagi, bref, quel est le contexte de notre intervention. Mais demander cela à une femme, c’est lui demander la lune.
Et demander cela à Puck, qu’est ce que c’est alors ?
J’abonde les propos de Rose. Je signe son dernier post, résolument, jusqu’à y inviter aussi Rosanette, DHh et les quelques rares commmentatrices ici-bas, en incluant Christiane eh oui, voire les plus lointaines dont on n’est pas vraiment sûrs du genre, les laconiques B., etc. Quiconque connaît ou pratique la Rdl sait à quel point, ici, la solidarité peut naître, vu la domination masculine qui y fleurit sans aucune vergogne.
Une femme exceptionnelle (on vient d’en parler sur Arte):
D’ailleurs, c’est un truc qui m’étonnera toujours. Prenez un Jazzi, c’est à dire un type qui, comme Renato représente l’Italie, Pablo75 le monde hispanique, MC celui de la soutane érudite, etc., Jazzi, donc, qui
défend lui l’univers homosexuel dans ce qu’il a de plus caricatural dans l’hypersexualisation (tendance pédophilie incestueuse hélas), Jazzi l’homosexuel qui oublie parfaitement que dans les années noires, ce sont surtout les femmes, notamment les mouvements féministes,qui se portaient le plus résolument et le plus efficacement aux côtés des gays. Je n’ai jamais lu, sous la plume de Jazzi, le moindre remerciement, ni la moindre réminiscence, pour les luttes en faveur des droits des homosexuel.lle.s, conduite pourtant vaillamment, il y a cinquante ans, par les féministes, infatigable ment. Silence radio, et pas le moindre « merci ». Et pourtant !!!
Le « Requiem » de Gustave Roud, livre de deuil « tout entier tourné vers la mère perdue » (Ph. Jaccottet), évoque (entre autres) ses derniers mois, le passage de ce temps juste avant la mort ; le survivant écrit la séparation, plus de trente ans après, sans pour autant renoncer à s’adresser à la disparue.
« Est-ce que tu te souviens encore ? Les pauses miséricordieuses parfois qui venaient rompre cette obsession de l’éternité, les musiques, les visages et soudain, sur le sable même de la rive absolue, le dernier adieu du temps… La lumière change comme une voix. Elle n’est plus le témoins sans force d’une agonie. Elle redevient soleil, ce long rayon vivant qui s’agenouille au bord des draps dans un fauve reploiement d’ailes. Tu soulèves une main. Tu lui tends l’inquiète main des mères qu’elles glissent à la nuque de leurs petits garçons hors d’haleine. Il la pose au creux de ses paumes chaleureuses, dore et détend les doigts qu’il ramène à leur repos. Tes mains dorment dans l’ombre. Là-bas la première abeille de l’année frôle une vitre et fuit. Une abeille, un rayon, quel adieu plus léger ?
Mais déjà ton oreille est close et sur ces lèvres scellées, l’absence dessine le lent sourire sans réponse qui ne s’effacera plus. »
Rosanette elle aussi est claire. Et B. souvent mais pas toujours, comme Christiane. Les pires sont Rose et Sasseur. Rose la nuit ne fait ici que se parler à elle-même de choses qui nous dépassent tous.
Quant aux mecs du coin, il y a Gigi la Visqueuse que j’ai cessé de lire il y a longtemps parce qu’on ne comprenait pas grand chose (et quand on comprenait on se disait que l’effort de « décodage » était inutile, tellement ses messages étaient débiles) et il y a PPPPPPPP (Puck la Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine), que je ne lis plus non plus, et dont les messages prouvent depuis un bon moment déjà qu’il est tout simplement gâteux (je crois que lui personne le lit, tellement son délire est répétitif et absurde).
Claudio, si vous ne restez que quatre jours vous devez être ultra sélectif…Vous parliez de Saint Séverin; pourquoi ne pas faire un petit circuit pédestre qui commencerait par Notre Dame reconstruite (incontournable); en arrivant avant 9 heures du matin vous ne ferez pas la queue. Puis 5 minutes de marche et vous arrivez à St Julien le Pauvre, adorable petite église orientale; encore cinq minutes et c’est St Séverin! Encore 5 minutes et c’est St Sulpice avec deux grand tableaux de Delacroix à droite en entrant…et là vous êtes à deux pas du Jardin du Luxembourg!
Qui dit mieux? Même Barozzi n’y aurait pas pensé.
Déjeuner au Procope pour le cadre et l’histoire ?
Je connais mal les restau du quartier et je ne peux pas vous faire de recommandation valable à ce sujet.
Entre autres ?
Précisons : pendant un temps, G. Roud entend occasionnellement l’appel de cette « pauvre présence timide », la voix de sa mère — parfois en rêve, mais aussi une fois, mémorablement (et ce sera la dernière), « dans la brûlure de midi, un cri soudain comme une flèche », un « arc d’appels d’un bord à l’autre du silence », le « battement de ces cris toujours plus précipités, comme d’un cœur qui suffoque sous l’afflux du sang, succombe,
mon fils mon fils mon petit mon fils ».
L’étape suivante (il y en aura d’autres) consistera pour lui à se tenir disponible aux signes : « Qu’importe si la prison du temps sur moi s’est refermée ? Je sais que tu ne m’appelleras plus. Mais tu as choisi tes messagers. L’oiseau perdu, la plus tremblante étoile, le papillon des âmes, neige et nuit, qui essaime aux vieux saules, tout m’est présence, appel ; tout signifie. »
Le passage du temps (d’)après fait partie de ce Requiem.
c’est St Séverin! Encore 5 minutes et c’est St Sulpice
closer dit: 14 juillet 2025 à 17h19
5 minutes à pied entre ces 2 églises? Il faut au moins une demi-heure…
Même en Mº (ligne 4, St. Michel-St.Sulpice) il faut plus de 5 min.
@ Closer
Tu habites quel quartier de Paris?
BRAHMS – 6 Klavierstücke, Op.118 by Irakly Avaliani
https://www.youtube.com/watch?v=5Wy9CG-4oXg
@ Chaloux
Je préfère de loin William Kempf dans ces oeuvres (j’ai beaucoup écoute son très beau cd Brahms avec les Fantasien Op. 116, Intermezzi Op. 117, Klavierstücke Op. 118 & 119).
Johannes Brahms : Fantasien Op. 116, Intermezzi Op. 117, Klavierstücke Op. 118 & 119 – Wilhelm Kempff
Pour satisfaire rapidement la curiosité de pablo75 l’ouvrage que lit Chantal est sarn de Mary webb
Renelle dit: 14 juillet 2025 à 16h23
Merci.
(Jamais entendu parler de Mary Webb).
Et si, il est des gens qui lisent tous les commentaires, même les déplaisants. Il y a dans les commentaires de Rose , outre une fidélité canine et respectable à Clopine, une petite musique que j’aime bien. Je ne suis pas sûr par contre d’apprécier le style composition française féministe cher à la Trouillefou…. MC MC
Jazzi l’homosexuel qui oublie parfaitement que dans les années noires, ce sont surtout les femmes, notamment les mouvements féministes,qui se portaient le plus résolument et le plus efficacement aux côtés des gays. Je n’ai jamais lu, sous la plume de Jazzi, le moindre remerciement, ni la moindre réminiscence, pour les luttes en faveur des droits des homosexuel.lle.s, conduite pourtant vaillamment, il y a cinquante ans, par les féministes, infatigable ment. Silence radio, et pas le moindre « merci ». Et pourtant !!!
Je lui ai dit cela, Clopine.
Et aussi que de notre solidarité ancienne et solide, il ressort aujourd’hui de beaux coups de poignards dans le dos.
Mais c’est comme cela que cela se passe.
Fais du bien à Bertrand, il te le rend en caguant.
Je l’ai vérifié avec un réel Bertrand.
J’avais bien écrit, hein S majuscule titre du livre et une femme l’auteur.
Au lieu de chercher dans le blog, je suis allée au cinoche voir La fille à la valise.
Avec Claudia Cardinale, Guan Maria Volonté 😍 etc.
Chez moi, cet été, c’est cinéma italien.
J’ai raté les deux premiers parce qu’absente.
On ne peut pas être au four et au moulin.
Gian Maria Volonté joue Piero, ce fils de salaud.
Jacques Perrin joue mio Lorenzo caro, et Maria Cardinale irradie le tout de sa beauté incandescente.
1961.
Un auteur qui connait bien les relations entre les hommes et les femmes, en Italie.
Jazzi l’homosexuel qui oublie parfaitement
[…]
Je lui ai dit cela, Clopine.
rose dit: 14 juillet 2025 à 17h44
Vous ne comprenez pas les Verseau ascendant Balance avec la Lune en Poissons. Étudiez l’astrologie…
Claudio
Notre Dame, y a une heure et demie heure de queue. Ne faites pas subir ça à votre dame.
Au fait, pas de rapport mais 14 juillet comme tous les autres jours, les écrans ont renvoyé toute la journée des images de chefs d’Etats. Eh bien, il semble que la mode chez iceux soit à la longueur de plus en plus démesurée des cravates. Regardez celles de Trump !
Bon, la cravate, on sait ce que c’est : une flèche, comme toutes celles du métro, du mobilier urbain ou de la circulation automobile, mais orientée « autrement ». Disons qu’il n’y a guère d’ambiguïté sur la direction du regard à laquelle la cravate nous invite, à un point presque obscène.
Eh bien, avez-vous remarqué ? Les cravates trumpiennes sont démesurément longues. Jusqu’à présent, les cravates s’arrêtaient dix centimètres avant la ceinture… Se contentant d’indiquer la direction à suivre… Désormais, elles s’étendent, s’étendent, jusqu’à recouvrir, voire dépasser, la zone qu’elles prétendaient simplement « montrer du doigt »…
Comme s’il s’agissait, d’une part, de glorifier encore un peu plus la partie du corps masculin dont il est question, désignée par la cravate, et en même temps de la cacher… Because me-too ?
Bah, il y aura toujours des mains habiles pour en arranger les nœuds…
(sans rire, regardez les photos, c’est flagrant. Les cravates ont pris vingt centimètres !)
Non Rose, je suis arrivé à 8h45 et je n’ai fait AUCUNE queue.
Maintenant je n’affirme évidemment pas que ce soit garanti tous les jours.
Les amis, de Saint Séverin à Saint Sulpice (l’église pas le métro) il y a 1km à pied et ça prend 14 minutes (Google maps dixit).
Je retire 5 minutes et je le remplace par 14 minutes.
Un jour de semaine, closer ?
Bon, la cravate, on sait ce que c’est : une flèche, comme toutes celles du métro, du mobilier urbain ou de la circulation automobile, mais orientée « autrement ». Disons qu’il n’y a guère d’ambiguïté sur la direction du regard à laquelle la cravate nous invite, à un point presque obscène.
Clopine dit: 14 juillet 2025 à 18h05
Tu ne serais pas une obsédée sexuelle, par hasard?
Belle promenade, non?
Je n’habite pas ce quartier, malheureusement, mais j’y suis très souvent.
Désolé, Pablo, je viens d’écouter l’op. 118 de Brahms par Kempf, et c’est pour moi (depuis toujours) un instrumentiste insupportable. Et quand tu parles d’un pianiste qui perd sa technique dans les grandes sonates de Beethoven, il y a des enregistrements où il se pose là. Dans Brahms, sa lecture manque pour moi de précision, à la limite du brouillon. Temps forts mal posés, phrasés de travers.
Irakly Avaliani que j’ai souvent entendu en récital m’a transporté dans Brahms comme aucun autre. Il le joue exactement comme je l’entends.
Par contre, c’est comme dans la nature : les nœuds « papillons » disparaissent à vue d’œil..
Bon d’accord,je sors.
Probablement Rose, mais cela remonte à au moins deux mois.
Autre solution: aller à la messe et entrer par l’allée spéciale. Une fois que vous êtes à l’intérieur…mais chut je ne dis rien.
Le coup de la cravate nous a déjà été fait.
Lamentable obsession.
Ben, Pablo, à mon sens, c’est quand même très très masculin comme emblème, la cravate… Au point que les Beatles, que dieu les bénisse, dans leur provocation systématique, arboraient des cravates en laine… Tricotées, donc… Par des manieuses d’aiguilles… Des mains féminines…
Allez, je ressors encore…
closer dit: 14 juillet 2025 à 17h19
Claudio, si vous ne restez que quatre jours vous devez être ultra sélectif…Vous parliez de Saint Séverin;
Merci, mais vraiment merci beaucoup à vous et aussi à JB pour vos réactions:
En fait nous ne venons à Paris QUE pour revisiter Notre-Dame de Paris dès le jeudi 18. Et passer les deux autres journées, l’une vers Montmartre, et je pensais passer par cette promenade Pereire, puis la station Abbesses, et de là, monter.
et une autre journée dans le quartier latin église de Saint-Germain des Près, pour la nostalgie , et pour le reste je suivrai vos recommandations.
Bizarre, comme Macron commence avec une référence romaine, un autre Macron étouffant sous un oreiller Tibère (comme le Macron d’aujourd’hui a étouffé, au moins métaphoriquement, Tibère-Pépère, le chapon mou); et aujourd’hui cette chute d’un cheval de la garde républicaine pendant qu’un autre erre sans cavalier en plein défilé, ressemblant à ces présages destinés à prévenir l’empereur que son règne touchait à sa fin.
Je déteste la cravate mais je porte souvent le noeud-papillon, de préférence dans les tons rouge sombre.
Closer, vous avez sûrement raison, j’en ai déjà forcément, en vingt ans, déjà parlé ici. D’autant que, depuis que j’ai pris conscience du phénomène, il me fait bien rigoler. Mais là, sans rire, regardez les cravates de Trump. Ça va bientôt lui arriver jusque dans les godasses…
Les amis, de Saint Séverin à Saint Sulpice (l’église pas le métro) il y a 1km à pied et ça prend 14 minutes (Google maps dixit). Je retire 5 minutes et je le remplace par 14 minutes.
closer dit: 14 juillet 2025 à 18h08
Je me demande par où il faut passer pour aller si vite. Si tu montes le Bd.St.Michel jusqu’au Jardin de Luxembourg et tu prends après la rue Vaugirard jusqu’à St. Sulpice, qui est le chemin le plus simple, c’est bien plus long.
Claudio, ne manquez pas Saint -Julien-le-Pauvre, à quelques pas de Saint-Séverin, une des plus vieilles églises de Paris, et la plus flaubertienne. Rite byzantin. Elle est d’une beauté, d’une simplicité, d’une force, qui la rendent bouleversante.
D’autant que c’est récurrent. Songez à la cravate avec motif lapin façon Playboy, nouée autour du cou de Gérard Darmon dans le film « 37,2 le matin », pour l’enterrement de sa mère !!! J’espère bien que pour le mien, d’enterrement, personne derrière les cinq participants aux funérailles n’arborera un tel ornement. On dit : « sans fleurs ni couronnes », je m’en vais ajouter « sans cravate », pour sûr !
La pointe de la cravate doit atteindre la ceinture (à mi-hauteur de la boucle) ; elle ne doit pas être froissé ; le nœud ne doit pas être lâche ; la largeur doit être proportionnelle au revers ; le col de la chemise doit être boutonné. Pas de pince à cravate, c’est vraiment inesthétique.
Le nœud papillon est plutôt un accessoire pour les architectes et tous les métiers où une cravate serait gênante : elle traîne sur la table, etc.
Dame clopine semble guérie.
par san fermin, dirphilou serait-il à nouveau coursé par une vachette ? ce serait pour tout dire inespéré …
Merci à JC et Closer d’avoir évoqué « Étymologies » d’Andrea Marcolongo. À peine entré, on tombe dedans comme dans de la potion magique.
Un livre qui peut réparer, un peu à la manière des livres de Jung. Clopine devrait le lire, ou le relire.
C’est plus court par le boulevard Saint-Germain. Carrefour Saint-Germain, rue Saint-Sulpice.
Eh il y a, en plus, le portrait de Proust par Blanche, à Orsay. Toute la lumière de la peinture concentrée dans l’épingle à cravate, justement sans cravate. Une espèce d’étoffe soyeuse, nouée négligemment, en apparence, ce genre de négligence qui demande deux heures devant le miroir, et d’où ressort, piquée, l’épingle.
@ Claudio Bahia, si vous descendez aux Abbesses près de la butte Montmartre il y a un petit italien rue Lepic qui a très bonne réputation, c’est là que les poètes des vendanges de Montmartre vont se restaurer c’est encore raisonnable comme carte : https://www.larughetta.com/fr/carte/
Bonne visite !
. En fait rite grec melkite. Accueil très sympathique à ceux qui rentrent à St Julien, la seule église Romane subsistant à Paris. Inachevée sur ses tours, St Sulpice est la dernière église royale, d’un superbe baroque extérieur .Quant à la place prévue, seuls deux immeubles ont été construits par Servandoni à peu près à la hauteur de l’entrée. Ne pas rater sur la place la fontaine dite des Quatre Points Cardinaux. Rien à voir avec l’orientation, mais les statues de Bossuet, Flechier, Mabillon, Massillon ont le point commun de representer quatre 4 grands hommes quatre grands hommes qui ne dépassèrent pas le titre d’ Évêque. L’humour parisien a tous les droits.. Bonne excursion !
Inachevée pour les tours.,,( même si cela se voit sur l’une d’elles!)
Ben non, tu prends le Bd St Germain tourne à gauche au carrefour de l’Odéon et trouve vite la rue Saint Sulpice à droite…
Je dois le dire, je déteste aussi la cravate! C’est pourquoi je n’en porte pas, d’ailleurs!
quelqu’un à écrit:
Bon, la cravate, on sait ce que c’est : une flèche, comme toutes celles du métro, du mobilier urbain ou de la circulation automobile, mais orientée « autrement ». Disons qu’il n’y a guère d’ambiguïté sur la direction du regard à laquelle la cravate nous invite, à un point presque obscène.
et moi qui croyait que RDL = « L’Ecole d’Athènes »….
Au mieux , on peut aussi monter rue de l’Odeon et tourner au Jardin du Luxembourg. On peut aussi rejoindre la rue Mabillon via le « Marche Cacoub », d’un esthétisme relatif, et dans les deux cas , arriver à St Sulpice. Du Luxembourg, , il faut passer par le début de la rue de Vaugirard.
Merci Chaloux;
oui c’est certain que j’irai faire connaissance avec cette petite église de Saint-Julien-le-Pauvre, que Closer avait aussi mentionnée
Chaloux dit: 14 juillet 2025 à 18h57
Merci à JC et Closer d’avoir évoqué « Étymologies » d’Andrea Marcolongo. À peine entré, on tombe dedans comme dans de la potion magique.
Je me permet, en toute humilité, de dire que moi aussi j’ai, il y a quelques semaines, évoqué ce livre de Andrea Marcolongo, et j’avais même reçu une réaction positive de Renato. Je crois que c’était au sujet de « Mélancolie » (page 210) , terme abordé par Pablo, je ne sais plus pourquoi.
C’est en effet un ouvrage fascinante. je suis à la page 277 « tabou »
Pour en finir avec le musée d’Orsay. Là où les regards s’attardent sur l’orchidée dispendieuse, je veux dire que c’était cher une telle fleur à l’époque,c’est bien, à mon sens, sur le bouton lumineux de l’épingle à cravate -sans-cravate, que les regards devraient converger. Sans rire, allez-y voir, ou revoir, les parisiens de ce blog. Et dites-moi après que j’ai tort. D’ailleurs, ce n’est pas du génie littéraire de Proust qu’il est question ici, mais du « petit » talent de Blanche. C’est lui qui a peint l’épingle de cravate sans cravate. Savait-il seulement ce qu’il faisait ?
* Sans compter que l’ouvrage de Ceste
Sans compter que l’ouvrage de Celse
» Jazzi, donc, qui défend lui l’univers homosexuel dans ce qu’il a de plus caricatural dans l’hypersexualisation (tendance pédophilie incestueuse hélas) »
Pauvre fille, pleine de frustration et de haine !
Je ne défends rien et parle seulement de moi en toute franchise et liberté.
Clopine peut-elle en dire autant, elle qui se ment et nous ment à longueur de journées et d’années.
* J’ai rêvé ou on voyait la tête de De Launay au bout d’une pique ?
Claudio Bahia blanca
Vous prenez la ligne 13 direction Châtillon. Arrives place d’Italie, vous bifurquer vers le père Lachaise. De la, vous retournez vers la gare Saint Lazare.
Pour revenir a Vaugirard. Obliquez vers le Bon Marché, à la grande Épicerie, prenez un bus. Atterrissez a Saint Sulpice. Saint Placide et tout le toutim.
Au Sacré-cœur, n’omettez pas le marché Saint Pierre. Au pied.
x dit: 14 juillet 2025 à 17h14
Merci beaucoup pour ces textes magnifiques de Gustave Roud!
Bravo!
Bon, pour être tout à fait claire sur ces histoires de cravates longues comme des langues qu’on voit désormais attachées au cou de Trump, comme des tentatives de lécher le cul de l’électorat, et aussi sur le portrait de Proust par Blanche, je vais dire que l’absence de cravate dans ce dernier (le portrait), est parfaitement « significatif ». Et c’est pourquoi je ne comprends pas l’allégeance d’un Jazzi à un Retailleau. Je crois que j’ai peu de chances d’être comprise, là. Allez, au dodo.
« Et c’est pourquoi je ne comprends pas l’allégeance d’un Jazzi à un Retailleau. »
Encore une affirmation gratuite, mensongère et malveillante.
Et après elle s’étonne d’être incomprise !
Claudio, toutes mes excuses, je fais amende honorable.
Cladio, à la station Abbesses, prenez l’scenseur…
J’aime bien porter la cravate, coiffé d’un panama. Cela me donne un air canaille. Canaille mais élégant, confirme ma femme en souriant.
On est toujours beau aux yeux de celle qui nous aime.
Ma femme est mon miroir, un beau miroir qui me corrige « vestimentairement » depuis 38 ans !
La langue Géniale a eu un succès incroyable auprès des jeunes Italiens, ce qui est rassurant.
Bah, peut être, si un jour une prof de lettres amènent ses élèves à Orsay devant le portrait peint par Blanche, et leur dit : « voyez, dans ce portrait, il y a un message caché, à l’époque, on ne pouvait pas dire qu’on était homosexuel, alors on se cachait dans les détails, par exemple tous les hommes étaient peints arborant une volumineuse cravate, et là c’est l’inverse, pas de cravate, et c’était douloureux, d’où épingle vous avez remarqué comme elle brille ? », peut être que les élèves en question auront un petit aperçu de ce que voulait dire être homosexuel en 1910. Quant à savoir à ce que veut dire être Clopine en 2025 sur la Rdl, se référer à Jazzi pour se faire.
Mort de rire, Rose. On voit que vous connaissez Paris comme votre poche.
Place d’Italie sur la ligne 13
Warff.
Oui il reste quelques pierres mérovingiennes à Saint-Julien-le-Pauvre.
Claudio,
Montmartre, c’est quand même le piège à touristes. Déagréable. (J’y étais la semaine passée). On n’a même plus une bonne vue de Paris: les arbres ont poussé.
Par ailleurs, je me suis trompé sur Le Club des Incorrigibles Optimistes, séduit par le début and l’évocation du Paris des années cinquante (du moins de ce que j’en imagine), avec un parler de jeunes garçons qui est passé. Il aurait fallu en enlever les deux tiers. (Bizarre que ce soit un prix des lycéens). Un patchwork avec des trucs. Je l’ai plus ou moins fini par obligation.
https://www.hgsitephoto.com/photos/willy-ronis-le-petit-parisienhttps://www.hgsitephoto.com/photos/willy-ronis-le-petit-parisien
« gratuite », ça oui, c’est ma sauvegarde sociale, comme tous les commentateurs de la Rdl je fais dans le bénévolat, « mensongère » , bon dieu, j’ai failli en crever du mmensonge, juste je l’exècre, « malveillante », c’est juste l’hôpital qui se fout de la charité, ou la vérole sur le bas-clergé (pour coller un peu plus sur vos thématiques habituelles, Jazzi).
Étant donnée la brochette, Le Maire, Dupond-Moretti, (l’an prochain ce sera Benalla), je m’étonne que personne, à ma connaissance, n’ait le courage de refuser la Légion d’honneur des mains de Macron.
D.
Y a moult plans. Non ?
Dernièrement, n’ai usé que du bus. C’était long, mais bien, pour le paysage.
Je conseille la belle église Saint-Germain l’Auxerrois. A voir : un très veau triptyque et le banc royal car le Roy y allait à la messe.
Étant donnée la brochette, Le Maire, Dupond-Moretti
Et celui qui refuse mordicus de répondre aux questions aussi.
Voir absolument le tombeau de Napoléon aux Invalides ainsi que le Musée de l’Armée, qui comprend des trésors.
Claudio
À la station Cité pour aller a Notre Dame ne prenez pas l’ascenseur. On l’attend 30 mn après on fait la queue.
Quatre jours à Paris, cela donne du temps. Pour moi, un incontournable (en revenant au petit matin de l’aéroport, j’ai demandé plusieurs fois au taxi de faire le détour pour y voir le soleil levant), la vue du Paiais de Chaillot. (Mais il faut y aller avant les touristes).
https://www.grasset.fr/livre/la-visite-9782246840596/
Quand on soutient Macron, le président des riches, au point d’avoir un portrait de lui au-dessus de son lit, métaphoriquement parlant, on cautionne le discours de Retailleau. La réalité est la réalité. Jazzi est tellement amoureux de la classe sociale qu’il a pu intégrer qu’il emboîte le pas aux plus grandes peurs de cette dernière. Les dominants sont pénétrés de l’idée que les dominés veulent prendre leur place, et qu’ils ne sont motivés que par cette idée (d’un autre côté, quand on pense à Staline et Netanyahou, hein ?), que la liberté, l’égalité et la fraternité leur fiche une frousse intense.
Et en plus, emportée par sa mauvaise foi, elle ne sait pas lire !
« C’est quoi une affirmation gratuite ?
Écrit ou parole où l’on assure qu’une chose est vraie. Une affirmation formelle, catégorique, gratuite, mensongère. »
Clopine me semble être une femme particulièrement méchante. La lisant ici, on imagine le ton des conversations avec arguments obsessionnels à la fermette (n’y a-t-il pas ici une épidémie de fermettes?). Que ce pauvre Monsieur C. Ait eu besoin de s’évader des draps flétris par le fiel, pour en rejoindre d’autres, plus paisibles et accueillants, quoi d’étonnant? Formons le vœu, d’abord pour elle-même, qu’elle cesse d’épandre (voir « épandage », son aigreur en public.
Jazzi a des côtés petit enfant provocateur mais il n’est pas méchant.
Chapelle de la Rue du Bac aussi. (n° 130). Un lieu extraordinaire, tenu par les Sœurs de la Charité. A quelques encablures, voir aussi la Chapelle des Missions étrangères.
Rue de Vaugirard : la Chapelle des Carmes où furent assassinés beaucoup de prêtres-martyrs en 1830.
« Clopine dit: 14 juillet 2025 à 20h12 »
Pure délire !
Et Phil qui pensait qu’elle était guérie…
Désolée pour les fautes, j’écris depuis mon portable, c’est l’enfer pour la dactylo que j’étais. L’algorithme va plus vite que mes doigts.
Vous n’y verrez absolument aucun touristes au sens vil. Ni shorts ni bermudas ni glaces qui coulent ni oreilles de Mickey. Des havres de paix, de foi, de spiritualité et de vraies douceur.
On peut croire « exécrer le mensonge » et n’avoir que des raisonnements à la con.
Quand même, de ND à St Sulpice, ce n’est pas la peine de battre des records de vitesse. Faire le détour par la place Furstenberg, et peut-être, le musée Delacroix.
Et aussi, prendre un taxi et faire un circuit des places de Paris la nuit. Et Claudio, invitez votre dame à un dîner au Tout-Paris.
faire le détour pour y voir le soleil levant), la vue du Paiais de Chaillot.
–
Marrant, Adolph avait fait pareil.
« La réalité est la réalité. »
Ce serait du plus haut comique de la part d’une qui nous a conté durant près de vingt ans une réalité qui n’en était pas une !
140 Rue du Bac, pas 130. Châsse de Sainte Catherine Labourée. Il me semble que c’est une paroisse portugaise. Atmosphère extraordinaire. J’y allais souvent lorsque j’habitais 58 rue du Cherche-Midi, juste à côté. Ô jeunesse…
« aucun touriste au sens vil », mais des mendiants. L’un d’eux m’a même donné du « Mon père » (je portais un pull gris).
Ah oui, 140. Désolé.
« l’ordonnance, qui prescrit les anxiolytiques, les antidépresseurs et les somnifère »
C’est l’heure, Clopine !
Oui, Jazzi, vous avez raison sur les vingt ans d’une réalité qui n’en était pas une. Qui était mensongère. Mais ce n’était pas moi qui mentais. Toujours l’inversion entre le coupable et la victime.Surtout si cette dernière a, en plus, le culot de prendre la parole : « au bûcher » !
Certaines personnes existent dans une illusion. Elles ont la sensation que tout ce qu’elles perçoivent est authentique, mais, une fois que leur illusion se dissipe, elles s’effondrent, imputant à autrui tous leurs malheurs. C’est tellement utile de l’avoir lu !!!
Curieux, la fugue en do# du Livre I, si joyeuse (ah que Bach y aurait aimé le piano qui l’enrichit tellement), si on la joue en do, (suffit d’enlever les #), c’est plus rien.
Une femme ou un homme qui se révèle incapable de combler son ou sa partenaire, et réciproquement, par le fait d’une simple incompatibilité est-elle ou il nécessairement « une victime »? En amour, comme en architecture, il faut détruire ce qui ne tient pas debout.
Sont-ils etc.
Je commence à lire « La Visite »: Page 15: « Le soleil se lève à l’ouest. Le Condor se dirige sur Paris »… On fait quoi chez Grasset?
#Gustave Roud #maison témoin du passage du temps et de l’absence
#relation mère-fils
Le passage du temps post mortem (on parle bien sûr de la mort à la 2ème personne, celle d’un être cher) n’est pas pour autant « euphémisé » par G. Roud, présenté sous un jour lénifiant.
Si, contrairement à celle des Ramsay dans To the Lighthouse, maison de vacances désertée pendant 10 ans, la demeure vaudoise est encore habitée par le survivant, elle subit cependant une forme d’abandon (G. Roud parle d’une demeure « désemparée, fléchissant sous sa chape de solitude »). Le jardin n’est plus guère entretenu, c’est tout un monde qui se délite, comme gagné par l’à quoi bon, accompagnant en quelque sorte le retour de Constance Roud-Coigny au chaos universel :
« Cette demeure que je n’ai plus la force d’assumer s’enlise dans les herbes mauvaises, sournoisement, les pierres des murailles descellées, une mousse aveugle sur chaque tuile, au cœur du jardin qui s’ensauvage sans retour… Une à une, les plantes usées s’effondrent sous l’ortie et le chardon ; la clématite mauve est morte. Ah ! que tu ne saches rien de cette agonie. Comment pourrons-nous vivre dans un ici [souligné] qui ne te ressemble plus ? »
[…]
« Tout ici commence à douter de soi, scrute anxieusement son être même, toujours plus menacé. Les grandes constellations là-haut paissent et piétinent en cercle au-dessus du toit l’herbe noire de la nuit, étincelantes, mais oublieuses lentement de leur nom, vacillant sur le bord même de l’absence. Et le vent d’aube que tu aimais, familier du tilleul en fleur, des roses endormies, verse en vain aux façades sans accueil ses lentes libations d’odeurs.
Ô notre désarroi ! Comme une gerbe, son lien rompu, cesse d’être gerbe et se nie en chacun de ses épis épars, ce lieu défait retombe à l’incertain et nous attire avec lui dans son vertige.
L’espace lui-même n’est plus sûr. »
#G. Roud #passage du temps #deuil #transmission
C’est peut-être là que l’on pourrait insérer des considérations sur la transmission — des goûts, des gestes et des façons de faire, des obligations aussi, qu’il a intégrées (d’où les remords devant ce constat de défaillance). Sa place à lui, ni paysan ni artisan, n’est pas évidente, (sans même parler de sa « différence » d’orientation), et la valeur (ou non) de ses productions, littéraires, beaucoup moins tangible .
Mais d’autre part, l’époque est au changement, voire au basculement d’un mode de vie immémorial. Même si, dans le Haut-Jorat, tous ses voisins et amis paysans accomplissent encore les tâches saisonnières de façon traditionnelle, ce dont témoignent les magnifiques photos de G. Roud comme son Journal (il donne d’ailleurs fréquemment un coup de main), même si l’harmonie des gestes d’Olivier Cherpillod, sa passion pour le travail agricole dans toute la diversité des tâches saisonnières qu’il accomplit (et qu’il transmet à ses fils) font assurément partie de sa perfection aux yeux de G. Roud (son calme et sa droiture aussi) — les machines arrivent, et les automobiles envahissent les routes en fin de semaine (les notes le signalent à l’occasion).
Entre les deux extraits cités dans mon précédent message s’intercale un passage dans lequel apparaît ce changement, dû non à une négligence (qui serait, jusqu’à un certain point, réparable) mais à une évolution irrésistible (il ne s’agit d’ailleurs plus de sa propre maison, on le comprend grâce au Journal) :
« Le plus triste: cette pitié des êtres et des choses qui voudraient nous soutenir encore, de toutes parts. La fontaine, nuit et jour, où viennent s’abreuver les derniers chevaux […] Les valets moissonneurs ne plongent plus aux bassins leurs bras brûlés, mais l’eau chuchote ou chante sans faiblir. Elle cherche encore au creux des chambres l’oreille des dormeurs disparus, comme pour y insinuer à tout prix ses secrets, tout ce qu’elle sait des entrailles terrestres, ces régions de sable, de ténèbre et de roc où suinte et se compose goutte à goutte sa source profonde. Qui l’entendra désormais bruire au bord de ses rêves d’été, leur fièvre vaincue par sa fraîcheur ? »
Fini « La Visite ». Bon sujet, mais comment faire confiance, alors qu’il y a si peu de sources, à quelqu’un qui écrit « L’armée du général de Hauteclocque, dit Leclerc, qui a remonté le couloir rhodanien, n’est qu’à trois jours de la capitale » (p. 106). Vraiment, on fait quoi chez Grasset?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Voie_de_la_2e_DB
La chute d’un cheval de la garde républicaine pendant le défilé est de très mauvais augure pour la République. Ceci pourrait signifier l’arrivée de LFI au pouvoir dans à peine quelque mois et la ruine totale et définitive de la France.
En effet je viens de me réveiller en ayant eu ce songe : Mélenchon en garde républicain à cru sur une monture affolée. Le même cheval qu’il y eut un an auparavant pendant la cérémonie d’ouverture des JO 2024.
renato dit: 14 juillet 2025 à 21h00
Certaines personnes existent dans une illusion. Elles ont la sensation que tout ce qu’elles perçoivent est authentique, mais, une fois que leur illusion se dissipe, elles s’effondrent, imputant à autrui tous leurs malheurs. C’est tellement utile de l’avoir lu !!!
–
Tout à fait.
Autre aspect du passage du temps à prendre en considération, pour ses effets sur la composition : l’intervalle plus ou moins long entre, d’une part, la période de la maladie, l’événement de la mort de la mère, ouvrant (si l’on ose dire) celle du « jamais plus » pour le fils — et d’autre part l’écriture de l’œuvre qui s’efforcera de les évoquer.
Constance Roud-Coigny meurt le 5 mars 1933, et Requiem ne paraîtra qu’en 1967.
Il existe un manuscrit intitulé « M[aman] bois de Vucherens », rédigé très tôt (mais on verra que c’est cependant relatif), du 5 juin au 26 juillet [19]33, et qui commence ainsi :
« Hier soir, avec quel sursaut d’angoisse, j’ai senti tout à coup que l’oubli commençait son œuvre, et que peu à peu je ne pourrais plus me rappeler dans leur enchaînement temporel les paroles, les sommeils, les souffrances des derniers jours ; que même ce dernier hiver allait perdre dans un vague uniforme tout ce dessin si précis et si sombre qui aurait dû nourrir sans fin ma tristesse. L’horreur de sentir mon amour abîmer son élan tout à coup dans un magma d’oubli et de mémoire où il s’enliserait sans pouvoir rien saisir [souligné], voilà ce qui me fait passer ce matin du chuchotement lèvre à lèvre avec une présence-absence à la brutalité du signe. Puissent ces phrases ne rien capturer (car leur capture fige) mais susciter seulement ce qui n’est plus et s’effarouche de revivre […] »
(L’intérêt des notations qui suivent ira bien au-delà de la fonction préparatoire, au seul usage de l’auteur. Les deux textes d’orientation si différente sont complémentaires.)
Chaloux dit: 14 juillet 2025 à 21h05
Une femme ou un homme qui se révèle incapable de combler son ou sa partenaire, et réciproquement, par le fait d’une simple incompatibilité est-elle ou il nécessairement « une victime »? En amour, comme en architecture, il faut détruire ce qui ne tient pas debout.
Ce paragraphe qui ne veut rien dire et qui assommé comme un coup de lapin.
En amour, j’ai comblé min partenaire. Et il m’a comblée.
Une fois que je lui ai tout donné, dont la totalité de mes économies, il m’a répudiée pire que Joséphine de Beauharnais.
L’amour et l’architecture, sont des constructions et jamais des destructions.
Je ne suis pas une victime pck il est mort gâteux – totalement, et jeune (à mes yeux). Trois ont suivi son cercueil. Mais la réparation m’a coûté douze ans de ma vie dans une dépression sévère, à n’y rien comprendre. Sur le pourquoi et le comment. Je l’ai revu trois mois, six sept ans après. Mon corps coulait de plaisir. Mes nuits étaient bénies de rêves érotiques. Nos siestes furent comblées de tendresse, à quelques reprises, trois mois durant ; la seconde à faire pâlir d’envie Roméo et Juliette.
Maintenant qu’il est sous la dalle, les choses je sais : plutôt répudiée que veuve ah ça oui.
Ce n’est pas parce que l’on n’a pas vécu quelque chose que cela n’existe.
Les hommes consomment les femmes*. Point barre.
Hier, dans La fille à la valise, c’était éclatant. Et Claudia Cardinale poursuivait sa route.
* Je pourrais rajouter sans vergogne.
Dix sept ans après la rupture qu’il m’a imposée.
renato dit: 14 juillet 2025 à 21h00
Certaines personnes existent dans une illusion. Elles ont la sensation que tout ce qu’elles perçoivent est authentique, mais, une fois que leur illusion se dissipe, elles s’effondrent, imputant à autrui tous leurs malheurs. C’est tellement utile de l’avoir lu !!!
Sans doute.
D’autres se droguent, prennent de la cocaïne, boivent.
Tout leur est bon pour sortir à tout prix de la réalité.
Je pense, bien réveillée, à celui qui, paresseusement, écrit ici je ne comprends rien à ce que rose écrit la nuit.
Je vais, une nuit entière dans les étoiles, faire un copier-coller de tous les coms auxquels je ne pige que pouic. Et je n’emmerde personne, ni n’utilise autrui pour résoudre mes problèmes personnels. Le dolorisme de la chrétienté, il tient particulièrement à cette faculté éblouissante de laisser l’autre vivre sa vie. De tendre la seconde joue suite à la première claque. De croire en la rédemption. J’espère que sa maman a enfin parlé à JP Kauffmann. Et d’imaginer le pardon possible. Ma mère m’a dit clairement : ce n’est pas à toi de faire les concessions. Laisse les autres les faire.
Être chrétienne, c’est gigantissime, certes.
Si j’avais un amoureux juif, ce qui n’est pas le cas, certes j’aimerais visiter avec lui les mikvés de Syracuse et de Besalù, mais jamais je n’aurais l’idée de parcourir toutes les synagogues parisiennes, alors que, longeant la Seine, on a, à gauche puis à droite et vice versa, une église russe, le grand palais, la tour Eiffel, le pont Alexandre trois, la Concorde, la cour carrée du Louvre etc.
Constance Roud, si elle a vécu cet amour filial, immensissime, doit savoir la permanence de l’amour.
L’amour, c’est quelque chose qui remplit qui nourrit qui transfuse. L’amour est éternel.
La mort n’existe pas.
Elle n’est qu’un passage d’un monde temporel dans un monde intemporel.
Et je ne me parle pas à moi-même, d’ailleurs jamais je ne le parle à moi-même, évoquant des sujets abscons et incompréhensibles au commun des mortels, mais je parle au groupe avec qui je blogue sur la rdl et dont je suis (suivre) la totalité des commentaires avec attention, et souvent, intérêt.
Constance Roud est la maman.
Gustave Roud est le fils.
Souvent, moi, je cherche à comprendre. Si le sujet ne m’intéresse pas, je ne cherche pas.
Cela me paraît être la première preuve d’intelligence, et la plus belle marque d’humanité de chercher à comprendre ce que l’autre signifie dans la parution de ses mots.
De plus, saisir la compréhension d:un né en 1897 et ne pas faire l’effort, soutenable, de comprendre les mots d’une contemporaine à soi, cela me semble incongru.
« La langue Géniale » a eu un succès incroyable auprès des jeunes Italiens, ce qui est rassurant. (renato 19h49)
Andrea Marcolongo est un auteur -féminin- à aimer simplement, tant elle est vraiment profondément vivante, d’une richesse exceptionnelle, délicieusement accessible.
Je rejoins volontiers le clan des jeunes Italiens, malgré mon âge… !
La pauvre rosse en pleine divagation. Bien sûr que les incompatibilités existent. Il ne faut pas s’obstiner.
Pourquoi sortir à tout prix de la réalité ? Pourquoi vouloir y échapper ? Quelques heures de sommeil ne leur suffisent-elles pas ?
Des hommes consomment des femmes, certes, mais l’inverse est également vrai. Il est important de leur faire comprendre que cela semble être une nécessité pour eux, et que ce fait que révèle une immaturité certaine. Leur comportement est vraiment pénible.
et que ce fait que révèle > et que ce fait révèle
Cela corrigé : Ce n’est pas une urgence si une personne est hantée par un souvenir douloureux !
Chaloux
Prenez un miroir.
Les incompatibilités on les sait avant que de vivre ensemble.
« vous avez raison sur les vingt ans d’une réalité qui n’en était pas une. Qui était mensongère. »
C’était une belle fiction que tu t’étais inventée et dans laquelle tu nous avais tous embarqués.
Mais ce qui est et demeure bien vrai, c’est mon amitié pour toi.
Une amitié qui m’a fait toujours répondre présent à tes demandes d’aide et de rencontre.
Même si j’ai très vite compris qu’il était vain de tenter de te sortir de la morbidité dans laquelle tu t’enfermes et qu’il était inéluctable que tu te retournes contre moi…
Oui parce que les femmes sont – je copie/colle
Le « féminin- à aimer simplement, tant elle est vraiment profondément vivante, d’une richesse exceptionnelle, délicieusement accessible. »
Je vous laisse à votre pauvreté. Radinerie.
Et rétrécissement.
Aucun intérêt à être ici.
« Aucun intérêt à être ici. » (Rose)
Bonne route … !
Je vous laisse à vos histoires aussi.
Vous avez besoin d’être nourris -par des gens qui existent- et vous, vous ne donnez rien.
Que donner lorsqu’on est vide à l’intérieur ?
Je parle au multi-pseudo. Caractériel de surcroît.
Jazzi
C’est vous qui avez commencé à la démolit lourdement en son absence.
Mais g compris, il y a deux jours, l’ampleur de votre trauma d’enfance.
Lorsqu’on se met au boulot, on s’en sort.
Ce que ne fait pas multi-pseudo.qui s’appuie toujours sur autrui.
Bonne suite à vous, c’est vrai que vous restez un chic type, au delà de vos provocs.
Mais inutile de s’acharner sur Clopine qui est et lucide et courageuse. Et le restera.
JC
Bon débarras.
Le soir, le matin. La culpabilité n’est pas la même, avant et après la nuit. Avant, on se sent coupable vis-à-vis du fils : on a beau tourner et retourner le déroulé des faits, au prix de revivre la violence du trauma qui vous a été infligé, juste pour tenter d’analyser, de contextualiser, on a beau comprendre qu’il s’agit de domination, de domination sociale et psychologique, on a beau savoir que ce n’est pas seulement de soi qu’il s’agit, que son histoire individuelle s’inscrit dans une histoire collective, sociale, et que la seule porte ouverte,si l’on veut que les rapports changent, que la domination s’arrête, c’est d’affirmer le « me-too », on a beau faire tout ce travail -là, n’empêche qu’on a chargé le fils, si intelligent et aimant qu’il puisse être, du poids de la vie de sa mère . On a interverti les rôles, car ce sont les mères qui donnent la vie aux fils, ce ne doit pas être l’inverse. Sans doute ce sentiment de culpabilité, de honte devant les yeux du fils, serait -il différent si c’était une fille, car là le me-too jouerait … Oui, c’est cela la culpabilité du soir de la mère répudiée.
La culpabilité du matin, toujours issue de la répudiation,est différente. C’est celle de la femme répudiée. Dans mon cas, cette culpabilité est précise : j’ai été coupable, sans doute par orgueil intellectuel, de croire que j’allais échapper à l’emprise et à la domination, que je pouvais y échapper « sans lutter » contre moi-même, mes déterminismes, mon éducation : tout ce qui fait croire aux petites filles qu’il suffit d’être « modèles », ou plutôt modelées, pour être aimées dans l’égalité, la confiance, la sincérité. Moi, ce sont ces sentiments -là que j’ai trahis, vis à vis de moi-même, c’est cette culpabilité -là qui m’envahit quand le soleil se lève. Je le savais parfaitement, que si on veut être considérée et traitée avec respect et dans l’égalité, il faut se battre, quand on est femme, aujourd’hui,en France. Que les pièges sont partout : accepter le partage inégalitaire des tâches ménagères, accepter que l’argent de l’un serve à améliorer l’acquisition ou l’entretien du patrimoine, alors que l’argent de l’une règle les dépenses du quotidien. Pire, ce besoin d’admiration, cette confiance aveugle dans l’autre, deviennent non seulement des pièges mais des paresses, des lâchetés. Il est tellement plus facile de se dire que c’est normal d’accepter les inégalités, qu’elles ne sont pas si flagrantes que ça, qu’éviter le conflit est une bonne chose, que celles qui luttent pied à pied ont raison, mais que soi-même, on peut se payer le luxe d’éviter ça. Et on accepte, finalement, l’ordre des choses, n’est-ce-pas, bercée par l’illusion auto-produite.
La culpabilité du matin, pour la combattre, il n’y a qu’une chose à faire, enfin disons que pour moi c’est comme cela que j’arrive à me pardonner d’avoir été cette autruche stupide et idéaliste. C’est d’être attentive à ce qui se passe. Allez écouter les podcasts de Bläst, ou « des couilles sur la table ». Écouter ce qui se dit autour du film « BREF 2 », les commentaires trouvés sur internet à propos de cette série sont passionnants, il semble bien, grâce au courage de nos filles (ces insupportables wokistes),que les choses changent…
Et que bientôt, les hommes ne pourront plus, ne voudront même plus, n’auront même plus « besoin », de l’arme cruelle, inhumaine et parfois mortelle, qu’est la répudiation qu’elle soit inscrite dans la loi de son pays, ou cachée dans l’inconscient collectif d’une société qui l’accepte et la justifie, en inversant la victime et le coupable.
Et arrêter d’aller se recoucher.
S’ils faisaient quelque chose de tout ce rabâchage, on pourrait le comprendre et l’apprécier. Mais, non ! Il est simplement versé ici avec tous les préjugés qui vont avec.
Clopine puisque vous parlez d’égalité entre hommes et femmes ce n’est qu’en 1965 que les femmes mariées ont pu travailler ouvrir un compte bancaire sans autorisation de leur mari
Et pour les droits des homosexuels c’est melenchon qui le premier avec peu de sénateurs à déposé une loi permettant l’ouverture du pacs entre deux personnes de même sexe hélas retombée à l’époque.
Et plus personnellement toute rupture est difficile mais et cela est le plus difficile il faut aller de l’avent .
Pour parler de littérature ai trouvé le livre d’Andrea marcolongo « déplacer la lune de son orbite « écrit dans le cadre de la série « une nuit au musee »au musée de l’acropole…très intéressant..
En 1990 la loi ..
Notre grand promeneur de Paris paraît totalement largué quand il s’agit des églises de Paris, même les plus célèbres…Pas un commentaire, pas un conseil.
Un blocage psy? Un désintérêt profond?
Ce Mélenchon, quel héros…
Hurkhurkhurk !
magnifique ! je ne sais point le nom de la pièce que vous êtes en train de jouer mais c’est maginifique.
sérieux :
– ça fait 20 ans que tu me mens !
– tu inverses encore les rôles : on me hait parce que je suis une femme qui a osé prendre la parole !
– avez-vous lu ce livre? Ethymologie ? c’est tout à fait exquis…
– je te préviens tu ne me mentira pas encore 20 ans de plus !
– sauriez-vous le chemin qui mène à Saint Sulpice ?
– on peut mentir mille fois à une personne ! mentir une fois à mille personne ! mais on ne peut pas mentir mille fois à mille personnes !
– j’ai déjà entendu ça ? mais où ?
– normal tu perds la mémoire c’est l’âge..
sérieux c’est poignant…
Il est difficile de supporter la lecture du tissu de conneries de Clopine. Comment peut-on être narcissique à ce point et faire tout un fromage psycho sociologique de ce qui arrive tous les jours à des millions de femmes ET d’hommes (des hommes largués et désespérés, ça court les rues): le désamour, la rencontre avec quelqu’un d’autre qui vous détourne de l’être jusqu’alors aimé…
Aurait elle eu des scrupules à prendre la place d’une autre 20 ans auparavant?
Je n’ai pas trop aimé non plus qu’elle émette un doute sur le sexe de B qui est à l’évidence une femme. Le caractère raisonnable et de bon sens de ses conseils l’exclurait elle de la sororité telle que l’entend Clopine?
Il y a des endroits que je n’ai pas oubliés, bien que certains aient changé, certains pour toujours mais pas en mieux, certains ont disparu, et certains existent encore…
Tous ces endroits ont eu leurs heures de gloire, fréquentés par des amants et des amis, je m’en souviens encore…
Certains de ces amants et de ces amis sont morts et certains sont encore très vivants.
Dans ma vie, tous je les ai aimés…
Mais de tous ces amis et amants, il n’y a personne qui t’arrive à la cheville, et ces souvenirs perdent leur signification quand je pense à l’amour comme à une chose nouvelle, bien que je sache que je ne perdrai jamais mon attachement pour ces gens et ces choses qui ont existé avant… je sais que je m’arrêterai souvent pour penser à eux…
une version magnifique :
A propos de la domination féminine, avez vous vu le passionnant documentaire d’Arte sur Vivian Leigh, plus connue comme Scarlett O’Hara?
Voyant Laurence Olivier sur scène dans les années trente, elle dit à son amie: « j’épouserai cet homme ». « Tu es folle répond l’autre, vous êtes mariés tous les deux »…
Vous connaissez la suite.
Clopine, nous avons tout de meme droit au divorce, personne ne vous défigure à l’acide si vous exprimez un désaccord, la communauté des biens est réduite aux acquets. J’ai grandi dans une famille de femmes et dans celle ci meme si le père exercait l’autorité, je n’ai jamais senti de domination ou de désir inconsidéré de domination masculine. Ensuite, au dehors, y compris dans le milieu professionnel qui a été le mien, se renconraient des rapports de compétences qu’elles proviennent de femmes ou d’hommes. Bien sur il est nécessaire d’élargir cet horizon pour voir si à competences et savoirs égaux toutes les femmes sont respectées pour ce qu’elles sont, ce qui je crois, n’est pas une régle générale.
Allons Closer , il y a une bonne définition d’elle- même! « Une autruche aveugle et stupide ». Petit bémol, elle croit que c’est fini, mais elle continue…. MC
Je n’ai pas trop aimé non plus qu’elle émette un doute sur le sexe de B
je n’ai pas pris note de cette remarque mais oui, je suis une femme munie de deux seins ( petits), d’un uterus, de deux ovaires encore en place, d’un vagin, d’un clitoris. Je ne suis pas adepte du selfie, dans le cas contraire j’aurais pu joindre la photo de signes exterieurs de mon genre. Ceci posé, je me souviens d’un copain qui à l’adolescence avait dit de moi que j’etais un travelo, peut-etre parce que ma mentalité ne correspondait pas à l’idée de l’éternel féminin.
Dans les couples, de nombreux bourreaux et bourrelles, devenant victimes de leurs victimes.
Quand ça ne marche pas, il ne faut pas s’obstiner.
Je ne suis pas sûr que Clopine soit seulement une victime. Je me souviens de sa malhonnêteté intellectuelle lors de débats littéraires. Elle y faisait preuve d’une telle maestria qu’on se disait que beaucoup d’autres domaines devaient être du même tonneau. Je me demande s’il ne faudrait pas plutôt plaindre le pauvre gars qui a passé vingt ans avec elle. Quant à ses vues sociologiques, elles ressemblent davantage à un écran de fumée destiné à masquer une situation beaucoup plus complexe et beaucoup moins à son honneur.
Cela dit, je pense aussi qu’elle devrait s’acheter un carnet et nous foutre la paix avec sa vie privée.
« voire les plus lointaines dont on n’est pas vraiment sûrs du genre, les laconiques B., etc. »
On peut interpréter que votre « genre » n’est pas certain B. On peut aussi dire que vous êtes caractérisée uniquement comme « laconique », va savoir…
puck sentimental et sans ricanement…
On aura tout vu.
» Clopine me semble être une femme particulièrement méchante. La lisant ici, on imagine le ton des conversations avec arguments obsessionnels à la fermette (n’y a-t-il pas ici une épidémie de fermettes?). Que ce pauvre Monsieur C. Ait eu besoin de s’évader des draps flétris par le fiel, pour en rejoindre d’autres, plus paisibles et accueillants, quoi d’étonnant? Formons le vœu, d’abord pour elle-même, qu’elle cesse d’épandre (voir « épandage », son aigreur en public. »
Belle et juste analyse de Chaloux.
En fait, le sexe » bâton de gendarme », c’était elle!
moi aussi j’avoue je me suis pris le chou avec Clopine, mais voir ce déchainement collectif contre elle je trouve assez vomitif.
Clopine est comme elle est, elle a eu son lot de galères, probablement plus qu’à son tour, sérieux je ne comprends pas que passé un certain seuil vous ne soyez pas capables de vous dire ok on va calmer le jeu, essayer d’être plus compréhensif, et ne pas vous regrouper comme une meute de loups pour achever la victime !
en fait c’est ça, vous n’êtes devenus qu’une meute de loups, de requins attirés par l’odeur du sang !
du coup il faut bien comprendre que quand vous nous en faites des tonnes sur les musiques et les auteurs admirables ça ne fonctionne plus, vous avez perdu toute forme de crédibilité ! parce qu’il y a un fossé trop grand grand entre vos propos sensibles et votre nature de putain de requins de merde !
Le Justin Bridou de la pensée puck qui vole au secours du bâton de gendarme sociétal!
On aura tout lu sur ce blog.
*sociétal : sociological song pourrait-on dire avec Super Tramp!
@ Octavien! Le papa de Melin ? (De St Gelais!) J’aime beaucoup de Melin le poème qui commence par « Il n’est point tant de barques à Venise… » Le Baron Pichon l’exhuma dans sa Nouvelle Bibliothèque Elzévirienne /(16.53) Incroyable !… On va lui forwarder ce message fissa. Stupéfiez toujours.
@ Ardisson, c’était qui ?… Un ardent buisson avec sa g… de con ?
@ Edgar Morin et feu Edgard Pisani
@ Parano ?… Pas vraiment, juste à l’écoute avec qq conseils de prudence, restés lettre morte.
@ Des femmes se parlent entre elles, et pas qu’à elles-mêmes. Quelques-unes lisent tout, et même attentivement. Mary Webb, mais qui sans-souci de la bande passante ?
@ Manu Valls, même débit oral que celui de l’ancien président. Comment peut-on se coller ainsi ?
@ Deux jours passés sur le témoignage d’un historien à Gaza. Bouche bée. Des absences durant les concerts au festiv. de Saintes.[Paul Agnew, au meilleur de sa forme (ation) des Arflo, pourtant]. Impression d’avoir servi à quelque chose, au moins apporter un peu d’aide au boulot de MSF, puisque droits d’auteur, à elle, versés. Merci JP Filiu. Netanyahou, et ses mafieux stipendiés pour tirer sur les convois humanitaires, n’échappera pas au terrible verdict de l’histoire de la catastrophe israélienne. Tout le monde savait.
@ On n’a juste pas eu le sentiment de la jeuned… ttlomate (grande liseuse) sur les vioques de l’herdélien.nes,
@ Si M. est un ‘gamin capricieux’, T. est un ‘gamer hyper-rationnel’. On va encore leur demander de mettre des milliards de dépenses supplémentaires. Ils en disent quoi, les jeunes en marche, pour « éponger la dette » morale de la France ?
« Imbitable… Pollueuse » et autres noms d’oiselles. Des bouchés doubles & des benêts sorbiers des oiseleurs, pour ainsi proférer de telles…
Aux enterrements sans cravate… sans chemise, et sans pantalon, allons-y gaiment sans noeud papillon. Distinguez-vous de toutes vulgarités.
La Légion d’Honneur « à n’importe quel trou du cul »… Merci pour Madame Pélicot.
Bref, comme d’hab, mais encore plus de poissons pourris par la tête après deux jours à mariner dans l’eau chaude des filets. Allez, refoutez-moi toussa à la baille pour la survie des pas encore totalement crevés !…
@ 9.34, parfois…, les propos du punckt ont un peu plus d’allure que ceux de la meute habituelle, quand ils ne complotent pas. Offrent alors un semblant d’honnêteté. Etonnant, non ?
Quant à « l’allure » des posts de la grosse Gigi, la perverse narcissique de service , toujours étroniforme et puante, comme leur papa.
Hurkhurkhurk !
https://femmes-de-lettres.com/2015/07/09/mary-webb-1881-1927-lhistoire-dune-vie/
Qui était Marie Webb ?
J’ai ce livre Sarn dans ma pile depuis un bon moment, comme ce n’est pas le sujet du billet, je ne vais pas m’étendre sur ce grand livre ouvert sur la nature et les jardins renfermant des secrets de famille, une jeune fille Prue défigurée utilisée par un frère Gédéon rapace souhaitant s’extraire à n’importe quel prix de sa condition sociale.
Quelques souvenirs de la Rue du Bac, cette figure rigide de Catherine Labourée avec sa cornette impeccable et des mains de cire jointes, en décalage complet avec l’ambiance du Bon Marché à 2 pas.
Gigi, dans les magasins où tu fais la queue, pourquoi tous les clients qui attendent dans ton sillage, finissent-ils tous par dire : « Je reviendrai plus tard ».
Qu’est-ce qui les insupporte chez toi? Tes odeurs, comme à la maison?
(Musset emploie « odeurs » dans Il ne faut jurer de rien).
@ »quand ils ne complotent pas. »
complotiste je suis et complotiste je resterai !
d’ailleurs pour le chapitre 6 de mon excellent ouvrage « comment je suis devenu complotiste » j’hésite entre :
« de la fierté d’être conspirationniste »
et
« du bonheur d’être conspirationniste »
il démarre ainsi : autrefois j’ai eu le plaisir de connaitre un grand spécialiste de Thomas Mann, il s’appelait Paul Edel… à l’évidence si d’un côté il connaissait cet auteur par coeur, d’un autre on aurait pu dire de lui que s’il avait vécu en Allemagne dans les années 30 il ne serait pas rendu compte qu ‘Hitler était au pouvoir..
t’en penses quoi Carl_ben_oui_quoi_non_hein ?
« Qui était Marie Web ? »
la femme qui a inventé internet ?
C’est vrai, on n’a pas pensé à demander à Sainte Catherine Labourée de s’adapter aux promotions du Bon Marché. On aurait pu lui suggérer de chanter en faisant un numéro de claquettes: « Ah! Le bonbon, le mamar, le chéché! ». En lui parlant poliment, à l’oreille…. Peut-être…
Il n’en reste pas moins que leurs destins sont liés.
À Paris, nous manquons d’idées, et de belges, c’est certain.
Une chance sur deux d’être compris
Mince et froide l’aile du temps s’étire aux traits de la figure
Et l’air au bout du jour vient ajouter à temps
L’écho des plaintes et les murmures
L’heure passe aux couleurs
Les numéros s’égalent
Dans l’axe où le regard flétri croise le cœur
Le soleil sort parfois son œil
À la fin de la mascarade
Sur les jeux de scène cruels
Et sur le rayon qui s’évade
La tête garde ses secrets
La terre épuise les secondes
L’ombre tourne au nombre des doigts
Ce n’est que la moitié du ciel et l’autre monde
Qui s’en va
(Pierre Reverdy, La guitare endormie, 1919)
Verso
La pièce dans le courant d’air
Sous la flamme qui se répand
Dans la ville endormie
Près des arbres mouvants
Du mur de pierres
Au bout du chemin
qui entoure la terre
C’est
la tête penchée au dehors
les rayons de soleil près de la chevelure
le visage noyé
les larmes
Toutes les raisons de ne plus croire à rien
Les mots se sont perdus tout le long du chemin
Il n’y a plus rien à dire
Le vent est arrivé
Le monde se retire
L’autre côté
(Pierre Reverdy, Cravates de chanvre, 1922)
« Qui était Marie Webb ? »
la mère de David Webb (le vrai nom de Jason Bourne ?)
closer, je ne parle généralement que de ce que je connais et ai étudié.
Je n’ai pas écrit d’ouvrages sur les églises de Paris.
On ne m’en a jamais commandé.
Mais je parle des bâtiments religieux, indirectement, à l’occasion de mes divers guides, notamment sur les jardins et cimetières, ou dans mes inventaires des hommes nus de Paris ou du bestiaire parisien.
Ainsi, sur la chapelle dont il a été question ici :
« JARDIN CATHERINE-LABOURÉ 1978
7° arr., 33, rue de Babylone, M° Sèvres-Babylone ou Saint- François-Xavier
La Compagnie des Filles de la Charité, fondée en 1633 par sainte Louise de Marillac, principale collaboratrice de saint Vincent de Paul dans ses œuvres charitables, s’est installée en 1813 rue du Bac, dans l’ancien hôtel élevé à partir de 1681 sur des terrains dépendant de l’hôpital des Incurables (devenu Laennec), passé en 1760 au duc de La Vallière puis en 1780 à sa fille, la duchesse de Châtillon. Acquis aux Hospices par la Ville en 1813, l’hôtel de La Vallière ou de Châtillon, fut laissé à la Compagnie des Filles de la Charité pour en faire son établissement principal. C’est dans la chapelle de la Médaille-Miraculeuse (140, rue du Bac), construite par l’architecte Louis Damesme, que la Vierge apparut en 1830 à Catherine Labouré, faisant de ce sanctuaire un lieu de dévotion populaire pour les catholiques du monde entier. La chapelle fut agrandie par l’architecte Marie-Paul Gallois (elle le sera à nouveau vers 1930) et des bâtiments élevés en 1844-1845 pour abriter un séminaire et une maison de retraite pour les religieuses.
L’ensemble comprenait un parc d’environ 1,6 hectare s’étendant en profondeur le long de la rue de Babylone, composé d’un jardin d’agrément attenant aux bâtiments conventuels et d’un jardin potager dans le prolongement. C’est ce dernier qui a été abandonné par la congrégation, à la suite d’une convention passée en 1977 avec la Ville, pour y établir un jardin public de 7 000 m2, séparé des bâtiments de la communauté par un haut mur et ouvert en 1978.
Planté d’arbres fruitiers et composé de quatre pelouses rappelant l’ordonnance de l’ancien jardin potager – un petit potager a été replanté dans la partie nord-est –, bordé d’une tonnelle végétale et d’une allée ombragée de tilleuls, ce jardin possède un charme particulier dont le caractère secret est accentué par les murs qui le dérobent à la vue. »
Et aussi dans mon guide des fontaines, closer.
Un exemple parmi d’autres :
« Fontaine de la Trinité
Square de la Trinité, place Estienne-d’Orves
Métro : Trinité-Estienne-d’Orves
L’église et le square de la Trinité ont été aménagés à l’emplacement de l’ancien hameau des Porcherons, un lieu-dit limitrophe de la ville où s’étaient regroupés au XVIIIe siècle de nombreux cabarets et gargotes, dont la célèbre « Grande Pinte ».
Sous le second Empire, ce quartier, nouvellement intégré dans la capitale, fut profondément modifié : des maisons furent arasées et de nouvelles rues ouvertes.
L’église de la Trinité, dont les travaux, confiés à l’architecte Théodore Ballu, ont commencé en 1861 et se sont achevés en 1867, fut construite de manière à offrir un point de vue et à clore la perspective de la Chaussée-d’Antin.
En parallèle Alphand aménageait en contrebas, en 1864-1865, un beau square ovale organisé autour de trois pelouses curvilignes.
Entre les deux, dans le corps d’une élégante balustrade en pierre, Ballu dessina cette majestueuse fontaine, tout entière bâtie autour du chiffre trois (comme Trinité).
En effet, dans l’axe des trois larges porches de l’église, on découvre trois fontaines à triple vasque semi-circulaire.
En surplomb se détachent trois groupes de statues dessinées par le sculpteur Francisque Duret, mais achevées après sa mort par Eugène Lequesne.
Il s’agit des figures allégoriques de la Foi, de la Charité et de l’Espérance.
On notera encore que le groupe central montre une femme accompagnée de trois enfants, avec à leurs pieds trois urnes en bronze d’où jaillit l’eau. En lieu et place où autrefois le vin coulait à flot ! »
https://www.lelezarddeparis.fr/de-fontaine-en-fontaine-9-10
Que Claude Bahia n’oublie pas en allant visiter l’église Saint-Julien-le-Pauvre (5e arr.) de faire un tour dans le square René-Viviani, qui jouxte l’église, pour y admirer au fond du jardin, le plus vieil arbre de Paris, un robinier planté au début du XVIIe siècle par le botaniste Jean Robin !
Musset emploie « odeurs » – Si Musset l’a dit, alors Chirac, aussite… Bàv, Béatrice et Sidney W.
Au fait, Sabine avait-elle un lien de famille avec Jean-Pierre, DHH ? C’est juste pour les saluer tous deux… Merci de NPR, lcé.
@ finissent-ils tous par dire : « Je reviendrai plus tard ».
C’est que je suis… ma-line !… Je m’appelle Ji J-Jine, et je t’emmerde en attendant, toi Niké-Donald/Marine…
https://www.google.com/search?q=jane+birkin+et+mickey+3d&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=jane+birkin+et+M.&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUqCAgBEAAYFhgeMgYIABBFGDkyCAgBEAAYFhgeMggIAhAAGBYYHjIICAMQABgWGB4yCAgEEAAYFhgeMggIBRAAGBYYHjIICAYQABgWGB4yCAgHEAAYFhgeMggICBAAGBYYHjIICAkQABgWGB7SAQk5ODQ0ajBqMTWoAgiwAgHxBTKYTjKBYL2B&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:b5b064ca,vid:NEdrixcljxE,st:0
Encore un grand merci, x, pour les deux poèmes publiés de Reverdy!
En face de ST julien le P. j’allais-j souvent diner au resto Le Ribouldingue, le seul spécialisé à Paris en « triperies »… J’ai appris hélas qu’il n’existait plus. Mais le « Coupe-Chou » rue Luneau a rouvert ses portes… Ringard, certes, mais historico chargé, et qq plats à l’ancienne, pas mal renouvelés depuis… Dans la foulée de la visite à Notre-Dame, en plein « quartier latin ». Ne pas craindre le tourisme… Après tout, j’ai bien visité Sao Paulo, il y a qq années, et n’en suis*j pas mort. Comme disait notre ami Jean-Didier Urbain, y a pas de mal à suivre le mouvement des touristes, qui ne sont pas tous aussi… qu’ils en ont l’air.
https://www.payot-rivages.fr/payot/livre/lidiot-du-voyage-9782228895880
ah ces jeunes… comment ils parlent aux vieux :
10.22 @ t’en penses quoi Carl_ben_oui_quoi_non_hein ?
Il ne voulait surtout pas ressembler à H., le frère aîné. S’en démarquer à tout prix, quoi, même s’il n’était pas très sûr de ses convictions intimes de jeunesse et qu’il lui fallait les durcir. « Confessions d’un apolitique »…, il osa les publier plus tard, même si les bons pacifistes, genre Romain R., prirent tout cela au pied de la lettre. Golo Mann, lui (dont le nazi G. Heller fut durant la 2e GM, un amoureux transi à Paris), -le 2e fiston du Maître, devenu un terne politologue fan de Raymond Aron-, n’a jamais craint de se confronter à la pensée schmidtienne, bien plus complexe que ce que la vulgate en retient aujourd’hui (ami/ennemi). Figurez-vous que la vision de l’homme de Gaïa de Carl en a même récemment laissé pantois jusqu’à un Bruno Latour ! Bàv,
Dans quel jardin parisien avez-vous planté votre jazminier à Paris, Jacques ?
Fondamentalement, je crois que SAR, l’estimable frère de fred vargas, se gourre complètement de siècle. voilà ce qui se passe quand on sort de son rôle, en vieillissant. Il devait plutôt méditer sur le courage et la modestie d’un J-P Filiu.
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/stephane-audoin-rouzeau-nous-sommes-dans-le-deni-de-la-defaite-de-l-ukraine-car-c-est-aussi-la-notre-20250715
Emmanuel Carrère se fend d’un long article sycophantique sur Macron au G7 dans le Guardian. Traduit du français, donc doit se trouver quelque part ailleurs. Pas très malin.
I herald his beginning
I herald your end
I herald François Bayrou
C’est vrai que l’exorcisme rêve du temps chez Lamartine( oui, même lui!) et l’opposition Tempus – Eternitas de St Augustin a une autre allure. Mais il est un peu tard pour en parler, comme le souhaitait je ne sais plus qui. À défaut, X merci pour Gustave Roud! MC
Personne ne veut parler de Clopine comme il le faut. D’un côté, c’est l’attaque permanente, de l’autre de l’indulgence.
Or Clopine est d’abord une malade mentale. Il n’y a pas à tortiller là-dessus, elle le dit elle-même, elle ne s’en cache pas.
Elle doit donc être considérée comme une malade mentale.
Ni plus. Ni moins.
JJ-J, non, Golo Mann ne fut pas » un terne politologue » (il a même conseillé Willy Brandt pour sa politique d’ouverture à l’Est..)
Son parcours est intéressant. Courageux. Non seulement, Golo Mann eut le courage à 31 ans de s’engager dans l’armée française en 1940, mais, fait prisonnier cet antifasciste est relégué au camp des Milles.Il s’évade de la prison de Perpignan, traverse les Pyrénées avec son oncle Heinrich Mann et gagne le Portugal puis les Etats unis.Il enseigne dans les universités, puis s’engage dans l’armée américaine et devient un officier de renseignement, il participe à la campagne de France après le 6 juin 44 et entre en Allemagne dans des conditions très dures .Il reçut, en qualité d ‘écrivain et d’historien la plus haute consécration littéraire allemande en 1968, avec le « Prix Büchner ». Sa biographie de Wallenstein est devenue un classique. Et si on lit le journal de Thomas Mann, on découvre que c’est avec lui que TM a ses plus longues conversations politiques, et que ses avis sont très suivis par son père sur ce qu’il doit écrire dans les journaux et à la radio américaine. Golo aide à la rédaction de certains articles. Pour les affaires courantes (les dommages de guerre, trouver une maison en Suisse) comme pour les grandes décisions (faut-il rentrer en Allemagne en 1945 ?) Thomas Mann consulte Golo en priorité C’est de tous les enfants, celui qui a été le plus écouté.
Au feu d’artifice du 14 juillet, le léZard a préféré les feux griégeois sans joie du jeune cinéma chinois…
Paul. Edel,votre description de la relation entre Golo Mann et son père semble quelque peu …simplifiée (à lire la lettre de GM à Reich-Ranicki…)
azzi dit: 15 juillet 2025 à 11h42
Que Claude Bahia n’oublie pas en allant visiter l’église Saint-Julien-le-Pauvre (5e arr.) de faire un tour dans le square René-Viviani, qui jouxte l’église, pour y admirer au fond du jardin, le plus vieil arbre de Paris,
j’irai admirer, c’est certain; merci Jazzi
Après le royaliste Thierry Ardisson, l’historien Jean-Pierre Azéma, grand spécialiste de l’Occupation et de la Résistance, est décédé ce 14 juillet, à l’âge de 87 ans.
Lequel des deux Passou va t-il saluer ?
Ce n’est pas manquer de respect à la famille Mann que de dire que toute représentation non torturée de leurs personnalités et relations demande des réserves.
Vedo me fie aux lettres de TM et a ses notes de son journal. Je ne donne que des faits précis. Et bien connus mais vous pouvez en dire davantage en vous appuyant sur Reich Ranicki et parler des divergences et des querelles
entre Erika et Klaus avec Golo.
pour info Mr Reich Ranicki était un critique littéraire allemand du temps en Allemagne il existait des critiques littéraires comme lui alors qu’en France à la même époque nous avions Bernard Pivot…
un petit comparatif( genre « UFC-Que choisir ») entre Pivot et Ranicki et Pivot pour les consommateurs de produits littéraires tiré d’un excellent ouvrage de Maurice Desborels (un des auteurs français les plus appréciés par pedro qui retrouve chez ce grand auteur ce côté Cervantes qu’il aime tant !) :
je ferme parenthèse et j’ouvre les guillemets :
« Reich-Ranicki animait une émission littéraire, à la télévision allemande, comme Bernard Pivot en France, sauf que Reich-Ranicki est d’un autre calibre que Pivot, c’est un critique qui fait de la télé, alors que Pivot est un journaliste télé qui fait de la critique littéraire, il le fait pour créer du spectacle littéraire, Reich-Ranicki ne fait jamais de spectacle, surtout pas du spectacle littéraire, pour lui littérature et spectacle ne font pas bon ménage, même si ses avis critiques et ses coups de gueule sont spectaculaires, même si ses altercations avec les écrivains sont spectaculaires, les écrivains le craignent, poursuit-il dans son commentaire, ils ont peur de lui, de ses coups de gueule, aucun écrivain n’a hélas jamais eu peur des coups de gueule de Bernard Pivot, la littérature ne peut pas se passer de coups de gueule des critiques, les coups de gueule des critiques rendent vivantes la littérature, une littérature sans coup de gueule c’est comme un enterrement, comme une veillée funéraire »
Cher Edel,
Je viens de retrouver mes réactions manuscrites à la fin d « Une jeunesse allemandes, mémoires » (Presses de la Renaissance), une lecture datant du 21 février 1991, à Meudon. Je ne doute pas de la solidité de vos arguments en « défense » de Golo, le plus « écouté » politiquement par la fratrie dupère Thomas, mais voilà ce que j’écrivis au sujet de ma lecture de ce seul bouquin, à une époque où je me passionnais par ailleurs par toute la saga des Mann. Pardonnez la naïveté de ces notes, j’avoue avoir un peu honte rétrospectivement en me les relisant, telles que brutes de décoffrage. J’espère l’indulgence du connaisseur et vous remercie de vos remarques.
(Je recopie : « A la différence de Klaus, Golo n’incite guère à la sympathie. Se donnerait-il une image de lui-même si peu complaisante qu’on aurait rapidement envie de le fuir ? La peinture de sa jeunesse trop sérieuse est à l’image de ses maîtres, -Kahn, Jaspers- au point qu’on l’imagine déjà en vieillard avant l’heure. Un enfant sage et austère, presque triste, qui ne raconte quasiment rien de sa tribu remuante, voilà peut-être d’où vient une certaine forme de désillusion. Son propre travail de mémoire n’est qu’une démonstration reconstruite de ce qui ne fut guère pour lui que l’horizon des possibles en écrivain politique conservateur, sans jamais attacher la moindre importance aux visions idéalistes du monde. Mû par un « conservatisme de l’instinct » (sic) -peut-être une hérédité trop lourde à porter, à l’encontre laquelle il dut chercher sa place et une identité propre ?-, il a quand même plutôt bien réussi à montrer comment s’était élaborée en acte sa « vision » personnelle de l’histoire en train de se faire, dans l’Allemagne des années 33, puis dans celle de « l’après guerre ». Les 100 dernières pages des Mémoires constituent un morceau de bravoure auquel je ne m’étais pas attendu. Mais la conclusion n’est pas parvenue à memporter la conviction. Ces « années de jeunesse allemande » n’ont qu’un intérêt très relatif, par rapport à celles des « insupportables » Erika et Klaus et notamment du « Tournant », d’icelui.
Bàv,
Et si c’était juste une autre illusion, D. ?
Je le redis.je ne donne sue des éléments biographiques précis sur Golo .Thomas Mann et Katia aimaient et appréciaient sa modération face aux tourments de ERIKA et Klaus deux bons ecrivains chacun Merci pour l extrait..condensé de vacheries mais n ai pas lu les Memoires de Golo.
Reich Ranicki est mort en 2013, l’Allemagne a beaucoup changé depuis.
une des différences entre l’Allemagne de 2013 et l’Allemagne de 2025 c’est que l’Allemagne de 2025 est en train de s’armer pour entrer en guerre contre la Russie.
en fait depuis 1945 l’Allemagne a traversé 3 stades :
1er stade = époque Habermas où l’Allemagne, vivant dans la culpabilité, apprend la démocratie et le pacifisme comme un bon élève, mais bien sûr contre nature.
2ème stade : l’époque de Gunther Grass où l’Allemagne commence à se déculpabiliser, chose qui d’ailleurs faisait frémir Reich Ranicki qui avait allumer pour cette raison Grass parce que Ranicki connaissait la véritable nature de ce pays et il la voyait revenir au galop…
3è stade : aujourd’hui où l’Allemagne est déculpabilisée totalement et a mis de côté son pacifisme pour enfin prendre sa revanche sur la Russie.
il faut dire que le coup des russes à Berlin en 45 ça leur est resté en travers de la gorge et maintenant ils veulent prendre leur revanche, limite ça se comprend d’autant que depuis la chute ils n’ont pas réussi à se rabibocher même avec les allemands de l’est.
les conditions de ce match retour sont idéales : le chancelier et l’ex ministre des affaires étrangères sont des enfants et petits enfants de Waffen SS, ainsi que la patronne du MI6 à Londres quand à Macron son seul problème est d’arriver à trouver des groles pour sa femme qui chausse du 44 fillette…
donc les planètes sont alignées !
l’Allemagne se réarme, les russes disent qu’ils vont faire sauter ces usines de réarmement avant de laisser que les allemands puissent l’utiliser.
tout baigne…
maintenant la question est de savoir qui parmi les habitués du blogapassou est assez vieux pour ne pas avoir la chance d’assister à ce match retour ?
je l’avais bien dit qu’il fallait se méfier de Gunther Grass..
Merci pour ce rappel mais que pensez vous Puck de Gunter Grass mouillant sa chemise pour faire élire Willy Brandt puis soutenant son Ost Politik?
Paul Edel, tout d’abord, je ne cherche pas noise, pas du tout surtout pas avec le respect que je vous dois. Mais vous savez bien qu’en relevant des faits précis et documentés, tout en omettant d’autres, on pourrait donner à certains une impression inexacte. (En effet, Pivot ne saurait être comparé à R-R, qui peut-être, a un peu abusé de sa position).
Paul Edel vous faites comme avec Mann vous confondez les époques, en fait je me demande si vous gardez à l’esprit l’évolution historique ou alors si vous ne faites que lire ?
vous me parlez de Willy Brandt ? effectivement à vcette époque Grass était un bon petit héritier d’Haberùmas.
mais après ? sur la fin ?
vous ne pensez pas que Gunther Grass, au fil des années, a poussé (avec d’autres) vers ce mouvement de déculpabilisation ?
à partir de la fin des années 90 : le Crabe, tout une histoire, mon siècle….
plus des scandales où il a fait à la même époque des déclarations assez salaces sur le nazisme comme victime.
nein ?
Tous les lecteurs de ce blog ne savent peut-être pas que GG avec ses rodomontades de gauche bien-pensante (e.g. face à Heinrich Böll, chrétien-droite), a du admettre tardivement qu’il avait un tatouage SS (volontaire).
Je dois dire que compte-tenu du contexte, Golo Mann m’est sympathique et de jugement plus sûr que bien d’autres.
cela dit Gunther Grass n’a fait que coller à la pensée de son époque : il s’est permis d’aller vers la victimisation de l’Allemagne et la déculpabilisation quand d’autres l’ont fait avant lui.
avant il le pensait déjà mais il n’osait pas le dire parce que ce n’était pas encore dans l’air du temps.
et tout ça pour arriver 30 ans plus tard à Merz qui, sautant sur l’effet d’aubaine de l’Ukraine (donc tout le monde se tape en vérité), veut faire de l’Allemagne la première puissance militaire d’Europe.
vous imaginez si Willy Brandt avait pondu un truc de ce genre à son époque ?
Je regrette d’avoir fait un commentaire qui pourrait avoir ouvert la porte au bruitage de « P^n ».
Vedo..là encore sur Gg..bcp de choses à dire….notamment que la véritable amitié entre Grass et Reich Ranicki du temps du Tambour s est brisée quand Ranicki a commencé a faire de graves nréserves sur l evolution littéraire de Grass .
« Je regrette d’avoir fait… »
pas grave : vieillir c’est rien d’autre que s’habituer à vivre avec des regrets.
« Après le royaliste Thierry Ardisson, l’historien Jean-Pierre Azéma, grand spécialiste de l’Occupation et de la Résistance, est décédé ce 14 juillet, à l’âge de 87 ans.
Lequel des deux Passou va t-il saluer ? »
C’est fait et bien fait !
… et des fautes e frappe, sur les cibles adéquates
« Et si c’était juste une autre illusion, D. ? »
Du bovarysme, renato ?
16.35 Il est en train de saluer Azéma sur le nouveau bulletin météo !… Yes, mais quelle sera sa prochaine viande froide ?… Edgar Momo, qui sait ?
Bàv,
Reich Ranicki est un rescapé de la Shoha qui a vécu dans le ghetto de Varsovie ,d’où il a vu ses parents partir pour Auschwitz, et où il connu sa femme rencontrée le jour ou elle ci a vu ses parents s’y suicider.
Le passé de cet empereur de la vie littéraire allemande est à ce point enraciné dans la repentance allemande que la première partie de ses mémoires ,qui s’arrête à la fin de la guerre et sa libération par les russes, fait l’objet d’une édition scolaire étudiée dans toutes les collèges
A propos de Golo Mann personne n’a encore rappelé ici qu’il a longtemps vécu en France ,occupant un poste de lecteur d’allemand à l’école normale supérieure de Saint Cloud ;il avait pour collègue Pierre Bertaux, qui avait eté mon prof dans un autre cadre , et nous avait en plusieurs occasions parlé de lui. a la même époque le lecteur d’allemand rue d’Ulm ls’appelait Paul Celan
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