Paul Valéry à genoux devant son daimôn
Rares sont les correspondances d’écrivains qui ne contiennent pas leur lot de déchets : migraines & indigestions, courses à faire, considérations domestiques etc Les biographes en font aussi leur miel, contrairement aux lecteurs que cela assomme à juste titre. Les Lettres à Jean Voilier (547 pages, Gallimard) de Paul Valéry n’échappent à ce trébuchet du jugement. Disons qu’une fois balayées les mamours, polissonneries et roucoulades, de belles pépites surnagent. La dame a beau être sa chaude maîtresse, il n’en demeure pas moins le grand écrivain. Passons sur les poèmes assez niais qu’elle lui a inspirés, parus il y a six ans sous le titre Corona & Coronilla ; ils n’ajoutent rien à sa gloire, alors que certaines de ses lettres valent vraiment le détour. Ce qui ne va pas de soi s’agissant d’un créateur qui aura gaspillé une bonne partie de sa vie d’artiste dans les mondanités, dîners en ville et conférences.
Ce fort volume rassemble quelque 650 lettres de sa main, datant des années 1937-1945, éditées par Martine Boivin-Champeaux. Longtemps on en parla sous le manteau comme quelque chose d’explosif. Leur destinataire unique, en conflit chronique avec la famille Valéry (qui a fini par accorder imprimatur et nihil obstat à l’éditeur), les confia à une maison de vente aux enchères en 1982 ; la Bnf, ainsi que la Médiathèque et le Musée de la ville de Sète, dans le cimetière de laquelle repose Paul Valéry, en acquirent un certain nombre. Sa correspondante était une sacrée personnalité.
Née Jeanne Loviton, elle prit le pseudonyme de Jean Voilier pour signer ses romans, lesquels n’ont pas laissé un grand souvenir. Mariée au dramaturge Pierre Frondaie (L’Homme à l’Hispano), héritière des éditions juridiques Domat-Montchrestien, amante réputée dans le petit monde littéraire, elle divorça en 1936, peu avant que ne débute sa liaison avec Valéry, de vingt-huit ans son aîné, lequel préparait alors sa leçon inaugurale de la chaire de poétique au Collège de France. Leur correspondance débute à cette époque, se poursuit pendant la guerre alors qu’elle l’a quitté pour être la maîtresse de Robert Denoël, et s’achève en 1945 alors qu’elle est mise en cause dans l’assassinat de l’éditeur dans des circonstances jamais vraiment élucidées (le bibliophile célinien Henri Thyssens a réuni le plus complet dossier qui soit sur ce sujet). De toutes façons, Valéry meurt lui aussi à ce moment-là, mais elle n’y est pour rien. Voilà pour les présentations.
Quel Valéry révèle l’épistolier ainsi transi d’amour ? On le voit se désoler de manquer d’ « idées », carburant de son écriture quotidienne, oxygène du laboratoire portatif de ses Cahiers, mais pas du poète. Rien ne le hante comme la sombre perspective : être à sec. Il est envahi alors par une terrible impression de chute dans l’inutilité d’exister. Il connaît tout le poids de son néant comme « une haute tige rompue ». On assiste à sa paralysie intellectuelle à la suite de remontées d’acide et autres tourments gastriques, en plein conflit entre vie organique et vie supérieure. Mais il n’y a pas que des soucis de cet ordre. On découvre qu’en 1940, donc à 70 ans révolus, il lit Montaigne pour la première fois. On le sent racinien sur les bords (« loin de toi, tout est contre moi, tout me ruine en toi et conspire à me nuire »), mais il est vrai qu’il travaille alors sa préface à Phèdre. Et ses autres lectures ne le consolent pas à défaut de le distraire. Dans son Journal à peine publié en Pléiade, Gide dit de Valéry que sa vie est réglée comme un échiquier. Perfidie qui lui va droit au cœur, lui qui assure que sa vie n’est faite que de hasards, son œuvre aussi puisque toute sa prose, hormis les aphorismes, est le fruit de commandes. Du sur mesure.
Alors, quid de Paul Valéry in love ? Comme tout le monde, mais un peu plus. Entendez que le grand poète a les émois du commun mais les exprime avec une passion plus lyrique. Il use des même mots que vous et moi, mais pas dans le même ordre. Où qu’il soit en France (« le pays du mufle » vu d’Angleterre) ou en province où le mène son activité de conférencier, loin d’elle qui demeure à Paris 16 ou dans son château de Béduer (Lot), sa chérie, il la boit et la mange (« Miam, miam »). Elle est sa muse, son modèle, son thème et sa récompense ; mais loin de lui, avec un autre, elle est la cause unique de son enfer de tristesse. L’origine de son infernale solitude car « être vraiment seul, c’est penser à quelqu’un d’une certaine manière ». Mieux, ou pire, il va jusqu’à lui prédire, à elle qui tâtonne dans le roman, un destin à la Colette, ce qui est légèrement exagéré. Il sait se montrer différent du commun dès l’envoi, l’envol plutôt.
Nonobstant les quelconque « ma chérie » à notre portée, que de « Narcissa », « mon grand daimôn », « mon pauvre oiseau tout chaud », « mon gros objet d’amour », « mon petit touffu », « mon cœur, chérie, ma chère tête aux abois », « mon gros castor, chéri, ma loutre, mon opossum aux douceurs de vison », « petite connette chérie »… On ignore au juste ce qu’elle lui faisait mais cela devrait être quelque chose. Comme disait en une puissante formule le R.P. Hardouin en 1660 : « Ce ne serait pas la peine de s’être levé à quatre heures du matin, toute sa vie, pour penser comme tout le monde . Il n’en doute pas, elle saura faire œuvre ; aussi la prépare-t-il à l’épreuve :
« Une œuvre doit laisser à son auteur le sentiment qu’il a découvert et organisé une partie de soi. C’est là le bénéfice net et réel, qui n’est pas l’œuvre – mais l’avoir-fait-l’œuvre. L’on se dégage ainsi de l’évaluation par autrui. Pour moi, ce que me rapporte une œuvre = ce qu’elle m’a coûté »
Insupportable quand on a la manie de la perfection, en art comme en amour. « On ne s’ennuie pas assez ensemble ». Y a-t-il plus belle déclaration d’amour ? Nombre de lettres sont écrites dans un langage codé, souvent à la troisième personne où il interchange leurs sexes. On ne sait plus qui est « il » et qui est « elle ». Il adopte des signatures de fantaisie, clins d’œil à des personnages. Parfois drôle, parfois… « Pourra-t-on jamais séparer la bêtise de l’amour ? » En effet, même si dans ces moments-là, tout lui semble incommensurablement bête : « C’est une maladie à laquelle il l faudra que je trouve un nom grec pour en faire cadeau aux psychiatres ». N’empêche qu’elle le rend malade. Depuis le lit de Robert Denoël, elle consent à lui proposer une sorte de partage alors que lui n’attend plus qu’un appel ou un adieu.
Il se ronge loin d’elle, le monstre Pensée dévoré par le doute et l’abandon. Même lorsqu’il entend sa voix au téléphone, son timbre lui suffit pour en tirer un poème. vers dont cette correspondance est truffée et pas toujours pour le meilleur. Il est convaincu de perdre son temps dès qu’elle n’est plus à portée de vue, de voix, de toucher. « Fais-moi toi, fais toi moi ». Ah, Jean… Enfin, Jeanne. Son pouvoir sur lui est absolu car, il le reconnaît, elle lui est comme substantielle. Or, la sachant dans d’autres bras, plus elle consomme, plus il se consume. Air connu. Pas facile de relire Descartes pour les besoins d’une préface quand on se sent le Roi du vide. Les pages où Valéry amoureux nous touche le plus sont celles où il se hait, s’encolère contre lui-même, s’en veut d’avoir laissé échapper ce trésor, ce diamant vivant :
« Pourtant, la comparaison s’est imposée : une situation de roman tout banal s’est créée. Je ne me pardonnerai jamais cette avilissante défaite. Je finis cette vie en vulgarité, victime ridicule à mes propres yeux, après avoir cru l’achever dans un crépuscule d’amour absolu incorruptible et de puissance spirituelle reconnue par tous comme sévèrement et justement acquise ».
Paul Valéry y est tout à sa flamme pour son aimée lointaine. Rappelons que cela se passe entre 1937 et 1945. Pourtant, c’est à peine si l’on sent que pendant ce temps, le pays est en proie à la montée des périls, la guerre, l’Occupation, la Libération. Il y a bien une rencontre avec le maréchal Pétain à Vichy mais évoqué comme un déjeuner de têtes. Un détail au coin d’une phrase ici ou là, mais c’est tout juste. Ah, l’Amour… Message reçu : chacun de nous est le poème le plus obscur, et d’abord pour soi-même.
(« Paul Valéry et Jeanne Loviton dite Jean Voilier au château de Beduer » photo D.R. ; « Jeanne Loviton » photo D.R. ; « La tombe de la famille Grassi, où est enterré Paul Valery, au cimetière marin de Sète » photo Passou )
1 022 Réponses pour Paul Valéry à genoux devant son daimôn
En tout cas, il y a une légère ambigüité à propos de « daimon ».
Lisez Le Démon de Socrate d’Apulée, 7 euros 15 chez Rivage, avec une préface de Saint Pascal de Sens. Profitez-en aussi pour lire L’Apologie du même Apulée (6.80, poche Belles Lettres). Deux textes extraordinaires. Apulée est un des plus grands écrivains de l’Antiquité.
(Merci, Ô Saint Pascal de Sens).
Widerganger,
Valéry a écrit:je n’ai pas d’opinion ENCORE sur lui ».Quand Valéry écrit ce courrier à Jeanne,il est en train de lire Montaigne,il attend simplement de l’avoir plus lu pour donner son opinion.C’est,ma foi,une démarche bien cartésienne.
Ya surtout des esprits très conformistes, des béni oui oui. Mais on les savait tels déjà. Tels quels…
et JC et u en slip imprimé peau de léopard (c’ets ainsi que daaphnée a ordonné)
Tsss !
Le plus sexy pour un homme, c’est le caleçon .. coton, popeline … que sais-je ..
Ceux qui ont du goût voire plus .. le savent très bien.
« une démarche bien cartésienne. »
OOOOOUUUUUAAAAARFFFFFFFFF !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Quelqu’un a-t-il lancé un avis de recherche pour retrouver Barozzi?
Une mondanité déplacé et pour le moins scandaleuse s’exprime dans cette formulation : « me faire une opinion » sur Montaigne
Décidément, ML, vous n’avez pas saisi à quel point Valery est d’une grande exigence avec lui-même, avant tout !
Evidemment, dans un environnement fasciste on ne se fait pas d’opinion : on accepte le jugement d’une autorité supérieure… comme tout bon et respectable mouton…
« Je dirais même plus : le pouvoir intellectuel d’un Valéry est largement usurpé ! » (Widergänger)
Mais peut-on seulement parler d’une quelconque influence intellectuelle de Valéry aujourd’hui ? D’un Michel Foucault , oui. Mais d’un Valéry ? Qui le lit aujourd’hui ? qui influence-t-il? Son oeuvre est un monument qu’on visite peu, pratiquement déserté depuis fort longtemps. Il faut de rares occasions comme la publication de cette correspondance d’un intérêt mineur pour qu’on reparle de lui.
son aimée lointaine.
a-t-il confondu aimée lointaine avec le bien aimée mointaine, l’unique ?
et P.Assouline? près loin, près loin, fort da, fort d’accord, ou d’ailleurs
Je ne parlais pas de son influence aujourd’hui mais de son pouvoir intellectuel en son temps.
Il me semble qu’à cause ou grâce à Jarrety, on en reparle de Valéry, on revisite son œuvre justement. On en parlait encore récemment à la Librairie Médicis sur Public Sénat à l’émission d’Elkabach.
Valéry a lu Montaigne à l’heure qui était la sienne. Et à choisir, je préfère un Valéry avouant paisiblement qu’il le lit pour la première fois à 70 ans, à un petit prof qui prétend tout avoir lu et qui ne connait rien.
Il faut dire que les lecteurs de Montaigne aujourd’hui ont des facilités que ceux du temps de Valéry n’avaient pas. J’avoue que la lecture du français du XVIe siècle me rebute (comme elle me rebute chez Rabelais), à cause du perpétuel recours aux notes et au glossaire. Mais je me souviens de l’espèce de joie fascinée ressentie, il y a un peu moins de vingt ans, le jour où revenant d’une grande librairie parisienne, mon manteau à peine posé, j’ai lu d’une traite un des plus longs essais, Sur des vers de Virgile, dans l’édition reliée et en français moderne des éditions Arléa, dans laquelle je le lis encore. Impression immédiate d’avoir été emporté dans les cieux, comme dans une peinture du XVIIe siècle. Même plaisir, le jour où j’ai ouvert le Rabelais traduit des éditions Honoré Champion. (Et en ce moment, le Villon des mêmes éditions Champion.)
loviton?
Elle cédera moins d’un an plus tard 90 % des parts à Gaston Gallimard, le rival de Robert Denoël. La vente ne fut officialisée qu’en 1951
IL/ELLE avait 48 ans mon amour, mon amour,mon amour!
Benoit Peeters,le scénariste de la série de bd »Les cités obscures »et le biographe de Derrida et de Hergé…a publié cette année un ouvrage consacré à Paul Valéry:Valéry,tenter de vivre(Flammarion)
Je connais Alfred Jarry : aigu et précis ; mais qui est ce Jarrety ? Quel poids ? Quelle valeur réelle ?
An die ferne Geliebte (À la Bien-aimée lointaine en français), opus 98, de Ludwig van Beethoven, est un cycle de six lieder pour voix de baryton et piano composé entre 1815 et 1816 sur des poèmes d’Alois Jeitteles (de) et publié en décembre 1816 avec une dédicace au prince Lobkowitz.
Composé quelques années avant les premières grandes réalisations de Schubert dans ce genre, À la Bien-aimée lointaine est le premier cycle de lieder de l’histoire de la musique. L’opus 98 est une des rares œuvres composées dans la période sombre que traversait alors le compositeur qui, muré dans sa surdité et dans une situation financière délicate, se trouvait de plus en plus isolé. L’identité de la Bien-aimée lointaine à laquelle Beethoven pensait en mettant en musique ces poèmes reste inconnue. Il semble qu’il ne s’agit pas de l’Immortelle Bien-aimée, destinataire de la lettre énigmatique rédigée par Beethoven quatre ans plus tôt, en juillet 1812. wiki
Pour ma part, je ne suis guère étonné qu’un auteur qui passe pour un pur esprit soit en réalité tout le contraire. Le contraire mais pas en place ; le contraire mais mal à son aise. Profondément à côté de la plaque, et dans ses considérations purement intellectuelles (l’épisode bien connu avec Einstein est révélateur de cet intellectualisme boursoufflé et souvent grotesque, comme artificielle m’a toujours semblé être sa poésie), et dans les choses de l’amour. Le voilier m’apparaît comme une fausse femme de tête, une sorte d’Artémise pour vieux barbon en mal de rut. Que tout cela ne produise au bout du compte que trucage, mondanité et mensonge, il n’y a pas vraiment de quoi s’en étonner.
La seule œuvre de Valéry qui me paraît digne de passer à la postérité, c’est sa Méthode de Léonard de Vinci, qui est une sorte d’introduction à tout l’art du Vingtième siècle avec le rôle du hasard en art, ça ressemble d’ailleurs au bouquin de Umberto Ecco, L’Œuvre ouverte. Tout le reste est bon pour les poubelles de l’histoire littéraire.
Cette histoire de « pur esprit » est réglée depuis Saint Augustin,- au moins.
Jarrety est un professeur d’université qui s’est spécialisé dans l’œuvre de Valéry. On lui doit aussi quelques chapitres fort intéressants dans l’histoire littéraire publiée en plusieurs volumes récemment auxquels a participé pour la partie romantisme mon ancienne copine de khâgne, Claude Millet, devenue une grande spécialiste de Victor Hugo, une parmi beaucoup d’autres mais elle est excellente.
L’influence de Valéry se faisait encore sentir dans les années 1970 avec la revue Tel Quel de Sollers tout de même. Que reste-t-il de Tel Quel ? Principalement de la critique littéraire de valeur, certes, de la philosophie avec Derrida. Mais pour ce qui est de la littérature à part Sollers ?
Chacun voit midi à sa porte, mon brave Chaloux. À la vôtre, c’est minuit tout le jour…
« … qu’un auteur qui passe pour un pur esprit… »
Pur esprit ? c’est quoi ça ? PV a fait un travail et c’est tout ce qu’importe… faites le votre avant de causer comme un chapon.
renato dit: 28 juin 2014 à 13 h 25 min
« de causer (Alba) comme un chapon. »
Pour une fois Toto a l’esprit juste…
du recul en histoire des personnes et de l’influenzationnel story
↑ Pierre Assouline, « Une don juan », Le Nouvel Observateur du 31 juillet 2008, page 69.
Widergänger dit: 28 juin 2014 à 13 h 23 min
Chacun voit midi à sa porte, mon brave Chaloux. À la vôtre, c’est minuit tout le jour…
Peut-être bien, Alba, mais nos nuits sont plus belles que vos jours. Sur ce point, aucun doute.
« elle s’interpose à toutes les ccvd »
htva
Tel quel c’est 1960-69, après on (je) regardait ailleurs car, après 69, l’esprit de la revue s’est épuisé… et regardez bien, avant de citer à la vas-y que je te pousse, Tel quel ce n’était pas seulement Sollers…
http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20080730.BIB1779/portraits-d-039-une-don-juan.html
chaloux est un petit petit
Toujours en maternelle, Chaloux ?
l’image toujours fuyante de sa mère. Une mendiante indienne, une princesse new-yorkaise, une mamma italienne, une concierge portugaise, une cantatrice, une comète d’argent, une égérie… Parfois, c’est délicieusement mondain, tout ce petit monde néoproustien observé avec ce qu’il faut de légère cruauté, même si l’auteur n’est jamais dupe des amitiés feintes de «ce cirque vide». Il abhorre les snobs et les cuistres, et préfère croquer le poète François Cheng, glissant à table à l’ambassadrice Nour, exquise lumière syrienne : «Je ne doute pas que, s’il vous eût connue, ce ne sont pas h comtesse de Chevigné ou h comtesse Greffulhe qui eussent inspiré à Marcel Proust la duchesse de Guermantes.» Toute évocation ayant partie liée avec le doux poison de la nostalgie, celles-ci ont le parfum de la mélancolie en ce qu’elle a de plus solitaire. Et voici que soudain apparaît dès l’incipit d’un nouveau chapitre une certaine «Madame V».
lol!V? Vassouline
Seuls les imbéciles comme notre brave Chaloux ne doutent de rien…
dino dit: 28 juin 2014 à 13 h 33 min
chaloux est un petit petit
Infime, j’avoue. C’est mon côté franciscain.
Message reçu : en ces temps de notation, reçu 365 mais sur combien en symptomes et en asympTOTH
Alba, gros abruti, nous avons des courses à faire. Néanmoins, je me demande : s’autoriser à mettre Valéry -que vous n’avez pas lu, c’est une évidence- « à la poubelle », quand on n’est qu’un gras vermisseau éructant dans votre genre, c’est douter de quoi?
Vous êtes vraiment un crétin dérisoire.
Chaloux, il ne peut pas vivre sans éructer contre quelqu’un. Pauvre Chaloux, il fait bien de la peine…!
Mon pauvre Alba, relisez-vous, un vrai ventilateur à débilités.
« nous avons des courses à faire. »
Chaloux est comme la Bête de l’Apocalypse, il a plusieurs têtes… Mais preuve est faite qu’avoir plusieurs têtes équivaut à n’en avoir aucune…
Le mieux Alba, serait que vous fassiez le compte de vos transparentes frustrations personnelles, et de régler ça pendant qu’il est encore temps. Ensuite, vous verrez, vous n’aurez plus envie de mettre « Valéry à la poubelle », ni de raconter des énormités politiques, littéraires, et généalogiques. Vous aurez le corps en paix.
Alba aussi a plusieurs têtes, mais elles ne lui servent pas non plus. Anthrax : furoncle à plusieurs têtes.
Mais enfin, Chaloux ! Qu’est ce que ça a comme importance de mettre Valery à la poubelle !!!
Si Michel le met à la poubelle, vous faites les poubelles pour le remettre sur votre étagère et hop ! C’est pas Tupolev, Werner von Braun, Albert Einstein ou Enrico Fermi, votre Valery, nom de dieu !
renato dit: 28 juin 2014 à 12 h 51 min
« Evidemment, dans un environnement fasciste on ne se fait pas d’opinion »
Exactement l’inverse : c’est dans un environnement fasciste et totalitaire que l’on se fait une véritable opinion. On est d’accord ou non.
Il est vraiment animé par la haine, le Chaloux. Pauvre petit chéri, la haine va finir par le détruire de l’intérieur. Mais il est marrant, Chaloux, avec ses haines, parce qu’il en traîne un bon paquet…
Entendez que le grand poète a les émois du commun mais les exprime avec une passion plus lyrique
commentons?
On le sent racinien sur les bords (« loin de toi, tout est contre moi, tout me ruine en toi et conspire à me nuire »), mais il est vrai qu’il travaille alors sa préface à Phèdre.
c’était de l’ironie? de l’humour , comme on dit sur la RDL ? en avance sur le « détournement » raisonné ?
insupportable quand même dans une relation intime, c’est comme une rose rouge à laquelle on aurait collé des épines en épi de blé .
ce que les éditeurs et éditrices supportent pour conserver les « lecteurs », et ce que les lecteurs endurent comme si c’était une fatalité du métier est impensable à ceux qui tirlipotent le barreau-maître intelligence, mon amour
la guéguerre Alba/Chaloux est réjouissante, cela agréablement nous change des insipides et désastreuses bouguereauries
Les amours de Valéry avec la mère Loviton/Voilier sont une pièce de plus à verser au dossier déjà bien fourni des rapports entre amour et discernement. Il n’est pas absolument sans intérêt de relever que, vers 1942, le poète de « Charmes » baise la poule à Denoël, l’éditeur de Céline, Brasillach et Rebatet. Rappelons que la Jeanne fut fortement suspectée d’avoir commandité l’assassinat de Robert Denoël ( elle devint propriétaire de sa maison d’édition après sa mort).
Révérend Père Sherlock Olmès de Prébois …. uhuhuhu !
Valéry poète. Un sûr indice de la vitalité (de la radioactivité rémanente) d’une oeuvre poétique, c’est l’envie, sans cesse réactivée, de la relire, de la revisiter, sans cesse. C’est ce qui nous arrive avec Rimbaud, avec Mallarmé, avec Baudelaire, avec Verlaine, avec Apollinaire. Mais Valéry ? Qui est tenté de revisiter ses alexandrins compassés ? « Le Cimetière marin » ? soit. Mais le reste ?
Puisque nous ne sommes pas dans un environnement fasciste, une petite mise au point pour JC.
« La langue, comme performance de tout langage, n’est ni réactionnaire ni progressiste; elle est tout simplement fasciste; car le fascisme, ce n’est pas d’empêcher de dire, c’est d’obliger à dire. »
R. Barthes, Leçon inaugurale au Collège de France, 1977
Or, Barthes fait erreur car le fascisme n’est ni d’empêcher de dire ni d’obliger à dire ; c’est de reconnaître une norme arbitraire instituée par une volonté illégitime. Par ailleurs, le vrai fasciste n’est pas le tyran qui institue (établit) une norme, mais celui que lui reconnait une valeur.
Elle a une tête de timbre-poste…
Le père Prébois, il a vite fait de nous passer tout ça à la guillotine. Y fait pas dans le détail, le révérend…
« Par ailleurs, le vrai fasciste n’est pas le tyran qui institue (établit) une norme, mais celui que lui reconnait une valeur. » (renato)
C’est déjà ce que disait La Boétie dans Le Discours de la servitude volontaire.
« Rappelons que la Jeanne fut fortement suspectée d’avoir commandité l’assassinat de Robert Denoël ( elle devint propriétaire de sa maison d’édition après sa mort). »
JB, les torrid stories sont moins simples.
Enfin étaient moins simplifiées que de nos jours !
http://www.livresdeguerre.net/forum/contribution.php?index=49762
Même Le cimetière marin, à part le début et la fin, je ne trouve pas ça terrible…
Valéry m’a toujours apparu comme une vieille bique en retard de deux modernités.
(le bibliophile célinien Henri Thyssens a réuni le plus complet dossier qui soit sur ce sujet)
Et le biographe de Gaston Gallimard a peut-être bien perdu un dossier, lui aussi.
« C’est déjà ce que disait La Boétie… »
Voilà l’un des pourquoi comprendre les fascisme n’est pas chose aisée : depuis le temps que cela se sait !
Widergänger dit: 28 juin 2014 à 14 h 29 min
Valéry m’a toujours apparu comme une vieille bique en retard de deux modernités.
_
La première, puis la deuxième.
Et quelles sont-elles ?
Chaloux dit: 28 juin 2014 à 13 h 47 min
Vous aurez le corps en paix.
_
attention, Chaloux, attention. Le corps doit suivre ce que lui ordonne l’esprit. Je croyais que vous saviez ça.
Widergänger dit: 28 juin 2014 à 14 h 24 min
Le père Prébois, il a vite fait de nous passer tout ça à la guillotine. Y fait pas dans le détail, le révérend…
Une légère fraîcheur, on a dit…
Sur la lamentable vie érotique de Valéry, on a eu d’abord le très intéressant « Journal » de sa maîtresse (dans plus d’un sens) Catherine Pozzi (femme à la lucidité aussi redoutable que sa laideur) et quelque années après les 700 pages de leur correspondance « La flamme et la cendre » (Gallimard, 2006) – que je n’ai pas voulu lire, après la déception d’avoir vu Valéry, que j’admirais tant, faire autant le crétin avec la Pozzi.
« La langue, comme performance de tout langage, n’est ni réactionnaire ni progressiste; elle est tout simplement fasciste; car le fascisme, ce n’est pas d’empêcher de dire, c’est d’obliger à dire. »
R. Barthes, Leçon inaugurale au Collège de France, 1977
Oui, d’accord, la définition que Barthes propose du fascisme est peut-être un peu courte, mais il me semble qu’il touche là un point essentiel, et qui nous éclaire sur le statut intellectuel d’un Valéry dans les dix dernières de sa vie. A partir de 1935, Valéry fait figure de poète et penseur quasiment officiel. Il est courtisé par les chefs de partis. Il réconcilie tout le monde : il dîne avec Pétain mais de Gaulle lui fera rendre des honneurs officiels. Et pourquoi ? Parce qu’il est le maître du Bien-Dire, de la belle langue frantsouèze considérée comme canonique par tout ce beau monde qui fricote ensemble, en dépit des clivages politiques. Je partage l’avis de Bouguereau : l’inspiration et l’écriture de Valéry ont une dimension hautement idéologique. A cet égard, le trio Valéry/Voilier/Denoël me semble emblématique.
Il ne suffit pas d’avoir quelques idées originales; encore faut-il les couler dans une prose nazionaliquement impeccable et reconnue. Valéry est l’incarnation de la Haute Culture Française, celle que même les autorités nazies d’occupation prennent soin d’honorer. Je me répète, mais il me semble que, pour comprendre le rôle d’une figure intellectuelle comme Valéry dans la première moitié du XXe siècle, et pour mieux comprendre la vie littéraire et intellectuelle de cette époque (et de la nôtre) il faut relire « Dans le château de Barbe-Bleue », de George Steiner, et en méditer les intuitions.
Révérend Père O. de Prébois dit: 28 juin 2014 à 14 h 15 min
Denoël, l’éditeur de Céline
Pas une queue de cerise, hein, ki palpait… Pour des ouvrages comme cela, c’t’un monde !
Je partage l’avis de Bouguereau : l’inspiration et l’écriture de Valéry ont une dimension hautement idéologique. (mézigue)
Gide et Valéry furent longtemps de grands amis. Mais Gide a écrit au moins trois livres que Valéry aurait été incapable d’écrire et même de concevoir : le « Voyage au Congo », « Corydon » et le « Retour d’U.R.S.S. ». Il est vrai que Valéry pensait qu’un écrivain n’est pas plus utile à son pays qu’un bon joueur de quilles. C’est toute la différence entre deux écrivains et deux façons de concevoir la littérature et la forme d’engagement qu’elle implique. Dans cette perspective, les choix amoureux, en effet, sont révélateurs, eux aussi.
« De toutes façons, Valéry meurt lui aussi à ce moment-là, mais elle n’y est pour rien. Voilà pour les présentations. »
on répond: enchanté(e)!
D. dit: 28 juin 2014 à 14 h 37 min
Chaloux dit: 28 juin 2014 à 13 h 47 min
attention, Chaloux, attention. Le corps doit suivre ce que lui ordonne l’esprit. Je croyais que vous saviez ça.
Mais non, vous savez bien qu’il faut qu’il n’en est rien. Souvenez-vous de Rimbaud, le corps, l’âme et l’esprit, les trois rois de la vie.
Quant à ce pauvre Alba, qui veut me faire passer pour haineux, hait noeud-noeud, il veut dire… là, ça se discute…
Widergänger dit: 28 juin 2014 à 13 h 19 min
Jarrety est un professeur d’université
Mais Ecco, c’est qui ?
La clé de Valéry c’est Cioran qui l’a donnée, lui qui l’admirait tant, dans son très méchant: « Valéry face à ses idoles » (1970).
Eco est photogénique.
Une biographie complaisante
Portrait d’une femme romanesque, Jean Voilier par Célia Bertin
« Célia Bertin nous aura proposé une lecture complaisante des écrits autobiographiques de Jeanne Loviton romancés par Jean Voilier. Cette femme multiple et fascinante méritait mieux que ces 320 pages d’hagiographie. C’était sans doute un livre de trop pour Célia Bertin, qui n’a pas été à la hauteur de son sujet. »
Henri THYSSENS
http://louisferdinandceline.free.fr/indexthe/denoel/loviton.htm
« La langue, comme performance de tout langage, n’est ni réactionnaire ni progressiste; elle est tout simplement fasciste; car le fascisme, ce n’est pas d’empêcher de dire, c’est d’obliger à dire. »
Euh…. ! CON ! tout simplement con … on a connu Barthes meilleur !
De Valéry il faut lire surtout les « Cahiers » qui sont une démonstration d’intelligence et de lucidité unique dans la littérature française. Pour les pressés, il y a la très bonne anthologie de réflexions sur la littérature publiée par la collection Poésie de Gallimard, « Ego scriptor » et celle d’aphorismes (sortis de ses « Cahiers ») qu’il a publié lui-même avec le titre de « Tel quel ». On pourrait aussi ajouter une anthologie de ses meilleurs textes sur des écrivains (comme ceux dédiés à Stendhal, Mallarmé, Baudelaire, Verlaine, etc).
L’essentiel de son oeuvre est donc ce qu’il a écrit pour lui-même. S’il avait été riche, Valéry aurait évité, comme pendant les 22 ans qu’il a « travaillé » pour Édouard Lebey, d’écrire et publier des textes de commande. Quand en 1922, à 50 ans, il s’est retrouvé au chômage, il a été obligé d’employer son talent pour gagner de l’argent et il a tout fait pour devenir célèbre, y compris entrer à l’Académie française, tout en conservant sa lucidité en privé, comme les Cahiers le montrent si bien. Pour de basses raisons économiques, Valéry a été obligé de faire le cynique sans croire un seul instant à son rôle de poète national ou de conférencier international, comme le montrent si bien ses écrits intimes (Cahiers, encore une fois, Correspondance – et le Journal de la Pozzi, qui lui reprochait tout le temps d’aller dans les salons vendre son génie).
Évidemment, pour les gens qui ne l’ont pas lu, comme Widergänger, Valéry est l’écrivain publique des 20 dernières années de sa vie. Ceux qui l’ont bien lu savent que c’est l’un de 4 ou 5 écrivains français les plus importants du XXe siècle.
« Mais Ecco, c’est qui ? »
Ah, vous savez, Michel n’est pas très ami des noms étrangers…
@ renato
« qui est ce Jarrety ? Quel poids ? Quelle valeur réelle ? »
Michel Jarrety a écrit une biographie « monstrueuse », « clinique », de Valéry: plus de 1.300 pages de faits bruts, exposés plus que racontés. C’est de la pure information sans presque « mise en scène ». Il faut donc être un fanatique de Valéry pour la lire à fond (Fayard, 2008, 53 € !!).
Je ne voudrais pas faire du mauvais esprit, surtout vis à vis d’une religion tout à fait remarquable, mais quelle mauvaise organisation : avoir mis le Ramadan en pleine coupe du monde !…
On a trouvé de la salmonelle dans la Ciboulette.
JC….. dit: 28 juin 2014 à 16 h 17 min
avoir mis le Ramadan en pleine coupe du monde !
Y jouent sans bouffer et c’est marre. Ca leur fera des éconocroques…
@ Chaloux
« l’édition [de Montaigne] reliée et en français moderne des éditions Arléa »
Moi, qui l’ai lu il y a 20 ans dans l’édition Classiques Garnier pour un projet de traduction en espagnol d’une anthologie des « Essais » (lecture difficile mais compensée par le charme unique de Montaigne), je le relis maintenant dans l’excellente « traduction » en français moderne d’André Lanly, dans la collection Quarto de Gallimard.
(Entre parenthèses, en espagnol il y a 6 ou 7 traductions des « Ensayos », dont trois récentes, toutes mauvaises, voire très mauvaises – en 2011, pour un site littéraire espagnol, je me suis amusé à regarder 5 de près et la conclusion a été accablante).
Y jouent sans bouffer et c’est marre. Ca leur fera des éconocroques…
y bouffent la nuit épicétou
« Michel Jarrety a écrit une biographie « monstrueuse », « clinique », de Valéry » (Pablo)
Je confirme.
Je n’ai pu qu’y venir picorer.
Il est vrai que je suis un lecteur poids moyen.
@ Chaloux
Pas convaincu du tout par ton Godowsky. Comme dirait l’empereur Joseph II du Saint-Empire (à Mozart après son « Enlèvement »): « trop de notes »…
Tu connais le nouveau « génie » du piano, Kit Armstong (22 ans)?
Les miettes au lit, ça sert à rien.
Pour avoir tenté de lire, sans succès, Montaigne en vieux françois d’époque -Dieu, quelle difficulté- la « traduction en français moderne » éditée par Arléa en 92 fut une bénédiction qui me permit d’aller au bout, pour mon plus grand bonheur…
la salmonelle est moins nocive que le curare, poison favori que distille ici avec ténacité le funeste JC, vieux rogaton sénile de ce blog
après la déception d’avoir vu Valéry, que j’admirais tant, faire autant le crétin avec la Pozzi.
mais peut-être tous les hommes, les humains, sont-ils car déjà sexuellement parlant « crétins » .
ce jour de gay-pride, on apprécie mieux la françoisité selon lol Vassouline !
Rôôô dit: 28 juin 2014 à 16 h 37 min
y bouffent la nuit épicétou
Oui. Seulement s’ils ne voient pas ce qu’ils jaffrent et qu’on leur file insidieusement subséquemment du bon jambon excellent d’Auvergne, qui est fait avec rien que du porc et aucun alligator, on est bon pour aller se masser les choper à Poitiers…
boug Rôôô dépérit, c’est triste
« d’une religion tout à fait remarquable, mais quelle mauvaise organisation : avoir mis le Ramadan en pleine coupe du monde !… » (JC)
Ce n’est pas assez, la fois d’après ils devraient être de plus dans un cirque exposé à la chaleur d’un merveilleux désert.
Pour aller au bout de leur nature (ML dirait peut-être entéléchie), il faudrait que ces mercenaires soient tous revêtus d’une armure de légionnaire romain (avec dossards publicitaire), et qu’on ait le droit dans les tribunes de leur balancer des trucs sur la gueule.
On marquerait la fin de la partie en levant ou en baissant le pouce.
Mieux vaut un rogaton sénile qu’une grognasse débile VDQS CQFD
Ciboulette dit: 28 juin 2014 à 16 h 41 min
le curare
C’est remboursé ? Justement j’y vais pour l’alcool dénaturé…
Ciboulette dit: 28 juin 2014 à 16 h 41 min
Je vous l’avais dit : Ciboulette est devenue Salmonelle…
aperçu bouguereau en tutu violet à la gay-pride, il a grossi des guibolles, il est vraiment moche, on dirait JC jeune
ueda dit: 28 juin 2014 à 16 h 44 min
dans les tribunes de leur balancer des trucs sur la gueule.
On peut mais ça fait loin…
C’est bien vu, camarade ueda !
Au prix où ils émargent, ces joyeux crétins de footeux, qu’ils en bavent !!!
lu un article intitulé » j’ai participé à un trekking radioactif dans les Alpes » le parc de Mercantour est le Tchernobyl français.
P.Assouline ne serait surement pas à genoux , malgé le H de high value .
Il est fou du D de daimôn !
Salmonelle dit du mal de Bougboug !
Comment voulez vous qu’elle soit objective et reconnaisse que votre serviteur sur son scooter, c’est Ramsès II sur son char à Lépante !
(j’avais envie de planter une grosse erreur historique… plus fort que moi…)
JC parce que courir après les femmes, par exemple, ne rapporte que des ennuis, voilà où se niche leur motivation.
@Pablo75
Mon post de 13.05 n’était qu’une provoc lancée à l’inénarrable Michel Alba.
Jeté un coup d’œil au ‘Valéry’ de Michel Jarrety, il y a quelques années de là et tout de suite remis sur la table du libraire… mais j’admet ne pas être un lecteur de biographies… pas vraiment curieux de la vie des autres…
Bérénice (la vraie ?)
Je suis pour la PP, parité priapique : que les hommes et les femmes se courent librement après, les unes, les autres. Dieu l’a voulu, et c’est rudement bon.
(Je sais que c’est Carème, mais si on peut plus copuler du lever au coucher du soleil c’est malheureux …pour ne pas employer un mot plus court)
JC….. dit: 28 juin 2014 à 16 h 48 min
ces joyeux crétins de footeux
Y voient peut-être des paraboles qu’on voit pas ? Des ballons liftés !
En attendant Brésil-Chili, l’actu :
Comment peut-on être fier d’être pédé ou gouine, défiler comme des fiottes excitées, alors qu’il est bien connu que l’homosexualité est une maladie mentale, récemment acceptée du bout des lèvres …uhuhu !?
Comment disait Salmonelle ? Ah, oui : « …ça me troue le cul, la Gay Pride…. ». Ah, ces Normandes !
descend de ton scooter rose si t’es un vrai mec, JC, je t’attends au coin de ta rue, j’ai un bandana vert « mort aux cons », c’est facile
JCurare est une nouille molle, je poireaute an vain (en vin comme dirait bouguereau, son popote)
Salmonelle, mon chou, amène un Caddie, stp !
Le foot, le foot .. pfffffffff !
Bon, on sent bien que certains s’ennuient inutilement …
Tiens, petite robe et grandes lunettes de soleil de star et hop.. On n’y pense plus ..
( il faut dire que j’en connaît un qui en se moment est probablement plus à regarder les jolies filles sur la plage de Copacabana que les fous du ballon … quoique, à cet âge-là, peut-être les deux ..)
California dream
https://www.youtube.com/watch?v=SDhDeAzbGsE#t=98
connais , en ce moment …
le grand écrivain !!!
surnager!!
chacun l’identifie à sa façon, celui-là !
L’on se dégage ainsi de l’évaluation par autrui.
c’est d’actualité!surtout pour les erdéliens ; un peu moins de révérend et de révérence !
Daaphnée, je suis bien d’accord : le foot c’est pour les cons.
(je vais tout de même laisser ma ‘parcelle conne’ regarder Brésil-Chili)
( Dites, Sergio, c’est le moment de préparer la yam avec des écouteurs ..)
la Belgique est la mère Noël du père assouline!
Robert Denoël était d’origine belge,
L’idée même de ‘grand écrivain’ est totalitaire, le concept sent à plein nez la naphtaline : l’Union des écrivains en URSS, les fossiles empaillés dans des salons empoussiérés, les maréchaux croulants sous les médailles et ailleurs les cuisines et les chiottes partagées…
Daaphnée, je suis bien d’accord : le foot c’est pour les cons.
Je ne dis pas cela pour autant, mon fiston y est avec ses potes ! Et apparemment, il y a aussi qqc de très convivial autour de cet événement … bref, j’attends de voir ce qu’ils en ramèneront pour me faire une idée ..)
Rappelons que cela se passe entre 1937 et 1945. Pourtant, c’est à peine si l’on sent que pendant ce temps, le pays est en proie à la montée des périls, la guerre, l’Occupation, la Libération. Il y a bien une rencontre avec le
valéry, a french lover
Side,
Vous êtes au courant ? Le Père Noel et la mère Noel sont séparés : on aurait surpris l’épouse avec un renne, en situation trouble.
Ce qui est arrivé dans le Bray, la sedmaine passée : une histoire de fermière et d’âne, comme Voltaire en raconte l’aventure dans La Pucelle…
Sordide humanité !
) Plutôt que d’accumuler les traditionnels « marronniers », mon objectif est de réancrer le titre dans l’actualité pour sortir des infos et des exclusivités», ajoute le nouveau directeur de la rédaction de l’hebdomadaire, élu en avril en remplacement de Laurent Joffrin.
les marroniers erdéliens ne sont pas des marroniers communs
Elle revient à quoi cette histoire de marronniers ?
Tout est bon pour découvrir un pays, des camarades, des copines, soi-même… seul l’abus du foot est dangereux car il y a la folie de la foule, capable de retourner aux origines, toujours possible.
(…ce que j’ai pu voyager, comme voileux régatier …)
…
…qu’est ce qu’il dit!,…
…
…il la connu, au folies-bergères , et dans sa loge aux roses!,…répéter-moi!, votre french-cancan!,…
…le cran-d’écart à fait mouche à sa pointe de compas!,…poussez pas,…nos papiers épinglés par l’histoire littéraire!,…
…vous éditez du cochon!,…pur porc!,…
…alors, nous disons, un sandwich au jambon!,…sauce tartare!,…quels appétit!,…grand-Dieux à l’écart!,…
…et, pour le » fun « !,…rajoutez-en pour moi!,…coupez!,…on reprend,…la série à Catherine la grande!,…
…alors!,…par ici!,…et qui en veux de mon l’Alaska!,…de ma Californie!,…allez présentez votre Job!,…
…enchaînons , suivant de la cordé!,…etc!,…
…présentez vos hommages à l’impératrice!,…mieux que cela!,…un test!,…Oui!, pour rire!,…comme cela!,…
…Ah!,…Oh!,…Ouf!,…etc!,…
…
Absolument, JC ..
des pays
des copines
des camarades
des copines
soi-même
des copines
…
la consolation?
chacun de nous est le poème le plus obscur, et d’abord pour soi-même.
certains en font des romans qui ne les consolent pas .
Aristote avait son daimôn
augustin avait son daimôn
hugo avait son daimôn
s’il te plaît, dessinez-moi le daimôn de P.Assouline . et je ne vous dirai plus rien
pendant qu’il regarde le foufoute, j’ai crevé les pneus du scooter à JCurare, hihihi
plus elle consomme, plus il se consume.
Scène de bar.
Et Plutarque avança de quelques pas…
Parler de daimôn me semble excessif…
Nymphali : évolution de type fée d’Évoli — je parle d’un Pokémon, là — une espèce de jour du ruban Blanc avec beaucoup de ruban… Enfin, il est évident que le rédacteur ferait n’importe quoi pour ne pas perdre la confiance qu’il dépose en soi-même…
Sûr que la Ciboulette ne risque pas de crever l’écran.
MI-TEMPS
Incroyable ambiance à Bel Horizon : on se croirait chez Gallimard, un jour de fête !
Des millions de fourmis peintes, excitées comme des puces, qui jouissent d’un réel spectacle : l’ascenseur social au niveau le plus élevé, pour de pauvres brins d’herbe…
J’ai aperçu Héraclite dans les tribunes : il avait un regard amusé, bien sympathique !
Salmonelle habite en Suisse… un pays charmant.
« L’ancienne première Dame Valérie Trierweiler a lancé un appel aujourd’hui sur Twitter. Comme l’a repéré Europe 1, elle a posté un message appelant la FIFA à dédier le 8e de finale du Mondial France – Nigéria aux jeunes filles enlevées par Boko Haram. »
Les nègres islamistes, manquant de jugement, ont refusé un échange proposé par le Président …
De Valéry il faut lire surtout les « Cahiers » qui sont une démonstration d’intelligence et de lucidité unique dans la littérature française. (Pablo 75)
Oui, euh, à boire et à manger, ces « Cahiers » : des réflexions souvent absconses, des gribouillages, des dessins… Il faut être un inconditionnel de Valéry pour apprécier. Sans compter que le moindre volume, chez Gallimard, coûte la peau des fesses. A signaler le fac-simile de certains de ces Cahiers sur le site de l
@ RUBALCADA SE VA [de la page antérieure]
RubalcaBa est, au milieu de la classe politique espagnole et surtout comparé au crétin fini de Zapatero, un type intelligent, compétent et relativement « » »honnête » » » (oui, avec beaucoup de guillemets). Comme, après une carrière politique importante (il a été plusieurs fois ministre) il n’a pas pu redresser le Parti Socialiste (bouffé à gauche dans les élections européennes par les démagogues de Podemos), et surtout voyant « la olla de grillos » (le panier de crabes) qu’est devenu son parti, il a préféré revenir à sa chaire de Chimie Organique de l’Université Complutense (dont le recteur a demandé avant-hier 8 millions d’euros au gouvernement régional de Madrid pour pouvoir payer les salaires des profs).
« Ses deux successeurs potentiels on des allures à la Montebourg ou Valls, ça craint… »
Bien vu. Ce sont des jeunes dont les dents rayent le parquet mais qui commencent bien mal. Dans leur campagne pour les primaires, et pour avoir les votes des socialistes catalans, les deux veulent donner de nouveaux privilèges à la Catalogne pour calmer les ardeurs indépendantistes de quelques-uns (moins de 25 % des électeurs de leur région – après un an et demi de campagne aussi hystérique que démagogique à sens unique). Et cela ne plaît pas du tout ni au « peuple de gauche » qui vote encore pour eux ni aux dirigeants socialistes des autres Autonomies – et surtout à la vraie chef des socialistes espagnols, la redoutable Présidente de l’Andalousie Susana Díaz, qui aurait été élue haut la main si elle avait voulu abandonner sa région pour diriger le parti.
De toute façon le PSOE est mal barré en Espagne. Il est débordé à gauche par Izquierda Unida (les mélenchoniens espagnols) et le nouveau « Podemos » du très médiatique Pablo Iglesias, et coincé en Catalogne par les tentations indépendantistes d’une partie du Parti Socialiste catalan qui est en train de se diviser, PSC sans l’aide duquel il ne pourra jamais avoir une majorité pour gouverner.
À mon avis, Rajoy, malgré le désastre économique, en tenant tête, comme il le fait très bien jusqu’à maintenant, aux indépendantistes catalans, dont le projet délirant s’effrite chaque jour, restera au pouvoir en jouant la carte du seul type qui peut garantir l’union de l’Espagne. Les socialistes, dans ce domaine, qui énerve beaucoup les Espagnols, sont trop ambigus pour pouvoir gagner.
avec beaucoup de ruban > avec beaucoup de rubanS
A signaler le fac-simile de certains de ces Cahiers en ligne sur le site de la BNF (pour ceux qui auront la patience de déchiffrer l’écriture, relativement lisible, du Maître.
« Ceux qui l’ont bien lu savent que c’est l’un de 4 ou 5 écrivains français les plus importants du XXe siècle. » (Pablo)
wwwwaaaarrrrrrrrrrrrrfffffffffffffff !!!!!!!!!!!!!!!!!
Widergänger dit: 28 juin 2014 à 19 h 09 min
ML, actuellement sur le terrain, le meileur c’est Hulk.
le meilleur brésilien.
baston, en vue.
But refusé à Hulk.
torrid stories commence à me faire peur…
Pour de vrai.
@ west side storieds dit: 28 juin 2014 à 18 h 07 min
http://www.photoshoplus.fr/images/tutoriels/HeleneM/affiche-silence-agneaux-01.jpg
Paul Valéry rêvait d’une anthologie de l’anonymat. Michel Foucault a écrit la vie des hommes infâmes. Zola a passé deux mois sur le terrain au Bon Marché à interroger tout le personnel du grand magasin pour écrire Au bonheur des Dames. Balzac aimait se présenter comme un nouveau Buffon cherchant à décrire toutes les espèces sociales. Victor Hugo savait que “l’homme est une profondeur encore plus grande que le peuple”. Eugène Sue notait à propos des Mystères de Paris “à défaut de représentation politique, ces ouvriers ont créé une représentation poétique”.
http://www.lenouveleconomiste.fr/le-parlement-des-invisibles-de-rosanvallon-21135/
Les « Brief Lives » de John Aubrey, et puis, de Marcel Schwob, « Vies imaginaires ».
Prolongations
sur le terrain brésilien, la tension est à son comble.
Cours De poétique. (1937)
Par Paul Valéry. (1871-1945)
http://www.poesies.net/paulvalerycoursdepoetique1.txt
« Ceux qui l’ont bien lu savent que c’est l’un de 4 ou 5 écrivains français les plus importants du XXe siècle. » (Pablo75)
Si on met dans la liste Gide, Claudel, Aragon, Céline, Proust, Samuel Beckett, Camus, Sartre, Michaux, et je dois en oublier quelques uns, on peut à la rigueur admettre que Popaul figure en queue de peloton du top 10.
« Si on met dans la liste… »
C’est vrai que tous les citer ce serait un brin ennuyeux… moi, j’aurais volontiers oublié Aragon mais je n’aurais pas oublié Brasillach et Simon…
Quel charmant blogue que le vôtre! Que de courtoises conversations, de piquantes saillies, d’étonnants mots d’esprit. Que ne vous ai-je découvert plus tôt!
Alors, Paul Valéry, que faut-il en dire? Et à tout le moins en penser? Je vais lire son oeuvre et vous en faire rapport. But now it is almost dinner time alors bye bye!
feuque ta mère tête de con
Sans compter que le moindre volume, chez Gallimard, coûte la peau des fesses
ils guerissent des hémorroides si tu calcules bien c’est tout bénéf
« …ça me troue le cul, la Gay Pride…. »
dites plutôt « ça me file la colique comme l’sirop typhon »
…
…très diversions,…en effets!,…ces passions,…de sous vêtements littéraires!,…
…
…loin,…très loin,…des représentants du peuple capitaliste!,…en période des soldes !,…
…revenez pour un petit-prix!,…vous relever le bas!,…ou baisser le haut!,…
…c’est pour votre nièce!,…de minuit!,…
…etc!,…vous garder vos gants!,…pour écrire!,…c’est l’instinct!,…of course!,…
…n’oubliez pas la bavette aussi!,…etc!,…
…çà me fend le coeur!,…tient donc!,…
…etc!,…Ah!,…
tirs au buts !
Quel match !
http://www.lesinfluences.fr/Jacques-Bouveresse-et-Pierre.html
s’cusez, je m’ai trompé de parabole.
http://www.philisto.fr/doc-75-la-parabole-de-saint-simon-1819.html
Gide et Valéry furent longtemps de grands amis. Mais Gide a écrit au moins trois livres que Valéry aurait été incapable d’écrire et même de concevoir
objection, gide aurait été incapabe de..et puis le vrai chainon manquant c’est plutot louys
Quand en 1922, à 50 ans, il s’est retrouvé au chômage, il a été obligé d’employer son talent pour gagner de l’argent et il a tout fait pour devenir célèbre, y compris entrer à l’Académie française, tout en conservant sa lucidité en privé, comme les Cahiers le montrent si bien
ça..en plus c’est un marketeer caché..exactement..un mille feuille..en tout cas pour la photo du haut il arrive a faire prefèrer hugh hefner en peignoire dans sa mansion..c’est dire que la france était a quia..lassouline avec le parallele avec la france sous occupation n’a pas l’eoil de lynx..il voit tout a trvers de sa vidange de vdqs
pourquoi le Brésil ?
Parce que le poteau.
« lassouline avec le parallele avec la france sous occupation n’a pas l’eoil de lynx..il voit tout a trvers de sa vidange de vdqs »
ménon, faut voir comment il refait le portrait de Gide dans sa bio de Gaston.
« On ne s’ennuie pas assez ensemble ». Y a-t-il plus belle déclaration d’amour ?
lassouline opine de chval mort dirait clopinedours a la peau de vendue
de qui dit-on: « ils sont comme les autres, mais ils le sont plus »
P.Assouline soigne ses réflexes RotHuliens
Le 29 juin est le 180e jour de l’année du calendrier grégorien, le 181e en cas d’année bissextile. Il reste 185 jours avant la fin de l’année.
C’était généralement le 11e jour du mois de messidor dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la coriandre.
C’est pas évident de passer cette date, quoi qu’en dise le Dr Lecter.
http://www.youtube.com/watch?v=WrPz2WzPlLQ&feature=kp
A double titre, je dois préciser.
Bien d’accord avec bouguereau qui dit: 28 juin 2014 à 20 h 59 min
« On ne s’ennuie pas assez ensemble ». Y a-t-il plus belle déclaration d’amour ?
Evidemment Bouguereau!
je suis en train de lire ces « lettres » à Jean Voilier et je découvre les merveilleuses intermittences du cœur de Paul Valery et sa manière de se battre à l’intérieur de l épouvantable solitude de l’amoureux au moment du penalty quand cette femme joue avec lui comme chat et souris. Valery prend alors une dimension sensible et littéraire tres belle. et il faudrait citer certaines phrases de Valery mais ce soir je regarde le foot.je trouve ses lettres magnifiques.et puis l’auteur du « cimetière marin » et de ses conférences sur Stendhal ou sur Degas ou Mallarmé sont superbes. Quel sacré bonhomme ! sans compter ses années de discussions avec André breton qui, elles aussi, dévoilent une ouverture d’esprit rare.
Et si je pense géographie, c’est même un tiercé Dr Lecter.
A quoi tient un match de foot ? A une barre qui renvoie bien (ou mal) le ballon. Belle métaphore des destinées humaines.
« Il y a une infinité de manière de définir, ou de croire définir le classique. Nous adopterons aujourd’hui celle-ci : classique est l’écrivain qui porte un critique en soi-même, et qui l’associe intimement à ses travaux. Il y a un Boileau en Racine, ou une image de Boileau. »
(P. Valéry, Situation de Baudelaire, Pléiade, t.1 p. 604)
On pourrait le proposer au bac comme dissertation comme on n’en propose plus au bac de ce genre.
C’est quand même une définistion très contestable, en tout cas post-mallarméenne. Et si Baudelaire est un grand critique, il n’associe guère dans ses travaux poétiques le critique en lui.
Comparant dans ce même article Baudelaire et Hugo, il voit dans Baudelaire une « prosodie moins libre et scrupuleusement éloignée de la prose » dont la production a « un charme continu ». Autrement dit, il passe sous silence tout ce qui fait aujourd’hui la grandeur de Baudelaire, ses poèmes en prose, qu’il n’a pas tous écrit après les poèmes en vers des Fleurs du Mal mais pour certains avant et dont ceux, en vers, des Fleurs du Mal, sont une traduction en quelque sorte. C’est aujourd’hui, indéniablement, les poèmes en prose de Baudelaire qui retiennent toute l’attention de la critique. Sa critique de Baudelaire est très « mondaine » et rien de géniale ni d’éblouissant. C’est très moyen. Au bac, on lui aurait donné 10/20…
classique est l’écrivain qui porte un critique en soi-même, et qui l’associe intimement à ses travaux. (Popaul)
je ne sais pas si c’est une définition post-mallarméenne, mais en tout cas elle est d’une parfaite banalité et d’une massive inutilité. A part quelques surréalistes purs et durs, qu’on me cite un écrivain qui, à ce compte, ne soit pas un classique.
Si on pouvait comprendre l’approche de l’œuvre de Dante au XVIIe siècle on pourrait comprendre le XVIIe siècle. Cela vaut pour toute œuvre, toute approche, toute époque.
Moi aussi je regarde le foot, Paul.
Nous avons au moins un point commun, vous et moi.
En ce qui me concerne, renato, je n’ai pas besoin de Dante pour comprendre le XVIème siècle, du moins en France. Je trouve que vous vous compliquez drôlement la vie.
Ce que j’aime aussi chez vous, Paul, c’est votre enthousiasme.
L’illusion de comprendre le passé aide à vivre…
Je l’comprends cent fois mieux que toi, eh, banane.
P. Valéry passe pour un fabuleux critique (encore ci dessous le commentaire de Paul Edel qui reprend ce vieux cliché). Mais quand on se plonge pour de vrai dans ses textes critiques, on a vite déchanté. Ce qui tend à montrer — soit dit en passant, mes petits chéris — que ceux-là mêmes qui sont les premiers à le revendiquer en accusant sans preuve les autres de ne pas l’avoir lu, sont en réalité ceux-là mêmes — très conformistes — qui s’en tiennent à des préjugés sans l’avoir lu précisément…!
Tout ce qu’il dit dans son article sur Baudelaire et le classicisme est complément fumeux et l’expression d’une rare inculture concernant les poètes du XVIè siècle dont en particulier Du Bellay. Tout ce qu’il écrit là, c’est de la fumisterie qui ne vaut pas un pet de lapin : « Qu’était-ce, après tout, que de choisir dans le romantisme, et que de discerner en lui un bien et un mal, un faux et un vrai, des faiblesses et des vertus, sinon faire à l’égard des auteurs de la première moitié du XIX è siècle ce que les hommes du temps de Louis XIV ont fait à l’égard des auteurs du XVIè siècle ? Tout classicisme suppose un romantisme antérieur. »
Ce genre de critique est vraiment à chier…!
En plus il parle de ce qu’il ne connaît pas, le XVIè siècle. S’il avait lu de près J. du Bellay, il se serait rendu compte que c’est précisément LE grand poète du XVIè siècle qui correspond le plus étroitement à sa propre définition du « classique », à savoir « est classique l’écrivain qui porte un critique en soi-même et qui l’associe intimement à ses travaux. » S’il y a un écrivain qui a su créer la poésie de la poésie, la poésie du travail poétique en train de s’élaborer, c’est bien le très grand J. du Bellay dans ses Regrets, au point que le poète contemporain Michel Deguy lui a consacré un livre et le reconnaît comme le grand père fondateur de la poétique de la modernité qui se définit précisément par le fait d’associer la genèse du poème dans le poème même comme dans ce fameux sonnet des Regrets qui se termine par ce vers archi célèbre que ce pauvre Paul Valéry ne connaît même pas :
Et les Muses de moi comme étranges s’enfuient.
Et sa vision de Baudelaire qui aurait en quelque sorte élagué dans le branchage touffu des romantiques pour inventer sa poétique est nulle et archi nulle. Il n’a strictement rien compris aux Fleurs du Mal qui n’élaguent rien mais proposent un nouvel arbre à notre contemplation.
Alors, mes petits chéris, vos clichés sur Valéry critique littéraire remarquable, vous pouvez vous le mettre où je pense…
Pfff ! ces gens qui vivent en cultivant des illusions, pénibles…
« On ne s’ennuie pas assez ensemble ». Y a-t-il plus belle déclaration d’amour ?
Je ne sais pas si c’est une belle déclaration d’amour mais ça reflète en tout cas une étrange conception de la vie à deux, fortement imbibée de masochisme. Cela veut dire à peu près : je préfère me faire chier à cent sous de l’heure, pourvu que ce soit avec toi, plutôt que trouver de l’agrément à partager la vie d’une femme intéressante. Cette réflexion de Popaul cadre admirablement avec l’insupportable bouille de caniche aux ordres qu’il arbore sur la photo sépia du haut. En plus, la formule est à double tranchant car elle suggère, mine de rien, que l’adorée et son adorateur étaient en réalité, chacun dans son style, des chieurs de premier ordre. Qu’est-ce qu’on s’emmerde ensemble, c’est bien la meilleure preuve qu’on s’aime à la folie. Je me demande des fois si Assouline réfléchit à ce qu’il écrit. Je ne sens pas un vrai classique en lui.
Paul Valéry a été professeur au Collège de France mais il n’a manifestement pas le niveau des élèves qui préparent le bac aujourd’hui, qui en connaissent un peu plus long que lui et sur le XVIè siècle, et sur le classicisme qui ne se définit pas par rapport aux écrivains du XVIè siècle mais par rapport à la première moitié du XVIIè siècle baroque, et qui en savent un peu plus long que lui sur J. Du Bellay et la poétique de la modernité qui se définit, à partir de Mallarmé par le fait que le poète, en effet, « porte en lui un critique de soi-même, et qui l’associe intimement à ses travaux. » Ils savent le lire dans Le Parti pris des choses de Francis Ponge et écrivent même des dissertations à partir d’une citation de Saint-John Perse extraite de son discours du prix Nobel, sur le sujet !
Non, c’est un mondain, ce Paul Valéry ! Un pauvre homme.
Pour une fois, je suis assez d’accord avec le Révérend père Prébois. Le fait de s’ennuyer ensemble n’a jamais été une preuve d’amour. Le prétendre ne va pas au delà d’une formule très mondaine qui fleure bon ses salons d’un parisianisme désuet et décadent.
Et un arbre vénéneux ! Parce que l’esprit de son temps l’implique. (au sujet de Baudelaire).
Sur Baudelaire, Paul Valéry est nul à chier !
L’héritier de Baudelaire et de son arbre vénéneux, c’est Apollinaire avec un poème du recueil Alcools comme « Les colchiques », pour dire un amour vénéneux par la désarticulation de la versification traditionnelle.
La critique de Valéry, c’est minable.
Et faire l’éloge de Racine en supposant un Boileau en lui (« il y avait un Boileau en Racine »), mais c’est totalement nul ! Enfin, il n’y a même pas de nom pour qualifier une telle énormité à propos de Racine. Aller comparer le génie pur de Racine avec un tâcheron comme Boileau ! Mais faut vraiment être le dernier des connards !
Daaphnée dit: 28 juin 2014 à 17 h 35 min
( Dites, Sergio, c’est le moment de préparer la yam avec des écouteurs ..)
Pour regarder le ballon ? Avec les oreilles ? Mais j’y connais rien que dalle strictement, moi, au ballon… Je le hais, le ballon ! Le ballais je le hon… Euh… Tous les isocaèdres faut les mettre comme tir au pigeon… Ou alors au fond des îles Mariannes les requins vieux de quarante siècles les boufferont…
Ciboulette dit: 28 juin 2014 à 18 h 31 min
j’ai crevé les pneus du scooter
C’est pas des pneus pleins, là-dessus ?
un peu de musique?
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=LSiedy0RJWQ
Paul Léautaud
On ne s’ennuie pas assez ensemble
Il ne faudrait tout de même pas vous tous vous projeter dans cette phrase, n’y disait-il pas simplement qu’il avait trouvé une femme avec qui tromper l’ennui, avec ou sans intrigue, ou les intellectuels se servent-ils tous de leur langue maternelle pour flirter avec une autre, étrangère au sens commun? de façon à se démarquer et à délimiter une aire qui ne peut être accessible et ouverte qu’aux seuls initiés, des snobs?
@ Widergänger
Pas la peine de discuter avec des fonctionnaires de la littérature comme toi. Valéry est un écrivain pour des gens lucides, pas pour des bureaucrates de la lecture dans ton genre. Ton esprit d’apparatchik des lettres t’empêchera toujours de comprendre l’essentiel.
Les arguments de Pablo face au professionnel ! Des injures, des insultes, des préjugés, des idées toutes faites, des idéologies ringardes sans queue ni tête ! Et c’est ça qui vient juger un professeur qui en connaît un milliard de fois plus que ce petit trou du cul plein de la merde qui lui sert de nourriture ! C’est n’importe quoi ce pauvre Pablo mais très représentatif de l’engeance minable qui peuple ce blog.
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…toujours!,…rien qui s’imprime!,…etc!,…
…sur le controle spartiate ,…police-prostitution en belgique!,…etc!,…
…et mes envois précédents ou sont’ils!,…
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@ Widergänger dit: 28 juin 2014 à 22 h 05:
« Paul Valéry a été professeur au Collège de France mais il n’a manifestement pas le niveau des élèves qui préparent le bac aujourd’hui, ………………………..etc…blablabla… »:
Bizarre, tout le monde se plaint du niveau des élèves, depuis bien longtemps, mais Alba les trouvent supérieurs à Paul Valéry.
Peut-être ne parlez vous que des élèves passés entre vos mains ?
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…tient donc!,…
…le contenue des messages est lu, et bloqués depuis la Belgique!,…
…un peu le bordel, pourquoi » je suis célibataire « ,…
…jamais, plus de dessins, et sortez vos connes de filles à papa!,…
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« Et les Muses de moi, comme étranges, s’enfuient. »
Justement : « Tout classicisme suppose un romantisme antérieur. »
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…Ah!,…je suis macho’s!,…je choisis!,…
…mais!,…bien sur!,…qui Je veux,…comme Je veux!,…Ohhhhhh!,…
…vous avez du caractère libre à écrasez!,…
…et ta soeur!,…elle bat le beurre!,…peut-être!,…les suites de café en café,…les filles en commerce et prostitution!,…la famille quoi!,…
…qui en veux!,…la question!,…
…de villes en villes!,…Claude François!,…Ah!,…Ah!,…etc!,…un peu l’empire-bordel,…
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…le bordel belge, déjà peut-être, des maid-servant au style London des cafés High-Boxon!,…
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…cinquante ans!,…que je m’occupe d’étudier et de concevoir mes dessins, et sans modèles!,…
…jamais une invitation!,…ou ceci ou cela!,…en Belgique la folie du racisme de putes plus con, tu meurs!,…
…c’est beau, mais c’est pas belge!,…
…alors copier/coller!,…Ah!,…Ah!,…etc!,…
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@ Widergänger
Comment arrives-tu à être si con? Comment as-tu pu réussir si bien à devenir le type parfait du prof crétin?
Quand on te lit, on comprend la situation catastrophique de l’Éducation Nationale.
Pauvre France ! Dire que nos jeunes sont confiés à des nullités pareilles…
Des insultes, toujours des insultes, c’est tout ce qu’il sait faire, ce pauvre Pablo…! Un peu mince comme réplique à des arguments en béton !
Le niveau de l’épreuve anticipée de Français est en effet de haut niveau. Les élèves ont non seulement à l’écrit un commentaire composé sur un extrait d’auteur au hasard mais à l’oral en plus du commentaire composé sur un texte vu en classe, les candidats ont une « question de corpus » sur une question générale portant sur des thèmes variés s’appuyant sur des textes donnés en plus par leur prof sur des textes qui n’ont pas faits l’objet d’une étude détaillée, questions du genre « La représentation de la personne dans le roman du Roman comique de Scarron au XVIIè siècle au Voyage au bout de la nuit de Céline pour le XXè siècle ! Genre de question que ma génération ne traitait qu’au niveau de la khâgne voire de la licence. Le niveau de l’épreuve anticipée de Français est bien plus élevé que lorsque j’ai passé le bac en effet, les exigences sont beaucoup plus grandes.
Le Chili fut bien brave ce soir, mais helas ce n’etait pas leur soir…sinon, je remarque une sournoiserie et un mepris a peine dissimules pour le football et les supporters de foot…il semblerait qu’un intello franchouillard qui se respecte, se doit de demontrer son mepris pour le foot, et son appreciation du rugby…oui, Madame, ca c »est un sport intelligent…joue et supporte par des gens tout aussi intelligents que vous et moi..pov’cons… Vous arriveraiit pas a l’idee de vivre et laisser vivre…
Sinon, Alba qui se plaint que les autres l’insultent, c »est un peu comme ce mec qui assassine ses parents pour une vulgaire histoire de sous et ensuite demande l’indulgence du tribunal envers l’orphelin qu’il est…
Les candidats pouvaient avoir encore comme question sur le théâtre : La représentation de l’espace dans le théâtre avec comme textes d’appui Le Mariage de Figaro, Intérieur de Maeterlinck, ce qui me paraît bien difficile pour des élèves de lycée, avec l’esthétique de Maeterlinck, tout à fait passionnante à étudier en rapport avec ce qu’il appelle « Le tragique quotidien » et « Le silence », qui annonce déjà tout le théâtre de l’absurde de l’après-guerre avec Ionesco et surtout Beckett, et même Robert Pinget avec une utilisation de l’espace scénique tout à fait remarquable dans Intérieur qui rend présent de l’intrigue contemporain avec le temps scénique pour créer des effets tout à faits remarquables. Mais c’est très difficile à comprendre pour des élèves qui ne fréquentent guère les salles de théâtre ni ne lisent ce genre de pièce. Néanmoins c’est à l’épreuve orale pour certains.
Non, je ne me plaint nullement que ce connard de Pablo m’insulte. Je souligne simplement qu’il n’a pas d’autres arguments que des insultes ! Ce qui est un tout autre propos. Mais il est vrai qu’il ne faut pas attendre de compréhension d’un connard comme Abdelkaka…
Fnucking loser…tete a claquettes…tricheur…menteur…copieur-colleur de platitudes et d’idees d’autrui…dire que le contribuable paye vot’salaire et vot’retraite…
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…mon pauvre Paul Valery,…à genoux!,…
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…allonge ton fric à son mac!,…
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…à la mode!,…à la mode du bussenès,…des soumises au syndrome de Stockholm!,…
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…et touche le fond de ta grâce à crasses!,…Oui!,…çà déborde l’imagination 3D,…
…tout voir sans rien connaître!,…mon portefeuille!,…Ah!,…Oh!,…la raclure!,…
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…l’univers des esprits dans un mouchoir de poche !,…une autre!,…etc!,…
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…un monde de drogués fainéant et pourris!,… » démocratique » à deux balles dans le pétrin!,…
…Paretto,…ton Optimum est servi!,…Will-fredo!,…des putes!,…etc!,…
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