de Pierre Assouline

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La République des livres
Paul Valéry à genoux devant son daimôn

Paul Valéry à genoux devant son daimôn

Rares sont les correspondances d’écrivains qui ne contiennent pas leur lot de déchets : migraines & indigestions, courses à faire, considérations domestiques etc Les biographes en font aussi leur miel, contrairement aux lecteurs que cela assomme à juste titre. Les Lettres à Jean Voilier (547 pages, Gallimard) de Paul Valéry n’échappent à ce trébuchet du jugement. Disons qu’une fois balayées les mamours, polissonneries et roucoulades, de belles pépites surnagent. La dame a beau être sa chaude maîtresse, il n’en demeure pas moins le grand écrivain. Passons sur les poèmes assez niais qu’elle lui a inspirés, parus il y a six ans sous le titre Corona & Coronilla ; ils n’ajoutent rien à sa gloire, alors que certaines de ses lettres valent vraiment le détour. Ce qui ne va pas de soi s’agissant d’un créateur qui aura gaspillé une bonne partie de sa vie d’artiste dans les mondanités, dîners en ville et conférences.

Ce fort volume rassemble quelque 650 lettres de sa main, datant des années 1937-1945, éditées par Martine Boivin-Champeaux. Longtemps on en parla sous le manteau comme quelque chose d’explosif. Leur destinataire unique, en conflit chronique avec la famille Valéry (qui a fini par accorder imprimatur et nihil obstat à l’éditeur), les confia à une maison de vente aux enchères en 1982 ; la Bnf, ainsi que la Médiathèque et le Musée de la ville de Sète, dans le cimetière de laquelle repose Paul Valéry, en acquirent un certain nombre. Sa correspondante était une sacrée personnalité.

Née Jeanne Loviton, elle prit le pseudonyme de Jean Voilier pour signer ses romans, lesquels n’ont pas laissé un grand souvenir. Mariée au dramaturge Pierre Frondaie (L’Homme à l’Hispano), héritière des éditions juridiques Domat-Montchrestien, amante réputée dans le petit monde littéraire, elle divorça en 1936, peu avant que ne débute sa liaison avec Valéry, de vingt-huit ans son aîné, lequel préparait alors sa leçon inaugurale de la chaire de poétique au Collège de France. Leur correspondance débute à cette époque, se poursuit pendant la guerre alors qu’elle l’a quitté pour être la maîtresse de Robert Denoël, et s’achève en 1945 alors qu’elle est mise en cause dans l’assassinat de l’éditeur dans des circonstances jamais vraiment élucidées (le bibliophile célinien Henri Thyssens a réuni le plus complet dossier qui soit sur ce sujet). De toutes façons, Valéry meurt lui aussi à ce moment-là, mais elle n’y est pour rien. Voilà pour les présentations.JeanneLoviton1_000

Quel Valéry révèle l’épistolier ainsi transi d’amour ? On le voit se désoler de manquer d’ « idées », carburant de son écriture quotidienne, oxygène du laboratoire portatif de ses Cahiers, mais pas du poète. Rien ne le hante comme la sombre perspective : être à sec. Il est  envahi alors par une terrible impression de chute dans l’inutilité d’exister. Il connaît tout le poids de son néant comme « une haute tige rompue ». On assiste à sa paralysie intellectuelle à la suite de remontées d’acide et autres tourments gastriques, en plein conflit entre vie organique et vie supérieure. Mais il n’y a pas que des soucis de cet ordre. On découvre qu’en 1940, donc à 70 ans révolus, il lit Montaigne pour la première fois. On le sent racinien sur les bords (« loin de toi, tout est contre moi, tout me ruine en toi et conspire à me nuire »), mais il est vrai qu’il travaille alors sa préface à Phèdre. Et ses autres lectures ne le consolent pas à défaut de le distraire. Dans son Journal à peine publié en Pléiade, Gide dit de Valéry que sa vie est réglée comme un échiquier. Perfidie qui lui va droit au cœur, lui qui assure que sa vie n’est faite que de hasards, son œuvre aussi puisque toute sa prose, hormis les aphorismes, est le fruit de commandes. Du sur mesure.

Alors, quid de Paul Valéry in love ? Comme tout le monde, mais un peu plus. Entendez que le grand poète a les émois du commun mais les exprime avec une passion plus lyrique. Il use des même mots que vous et moi, mais pas dans le même ordre. Où qu’il soit en France (« le pays du mufle » vu d’Angleterre) ou en province où le mène son activité de conférencier, loin d’elle qui demeure à Paris 16 ou dans son château de Béduer (Lot), sa chérie, il la boit et la mange (« Miam, miam »). Elle est sa muse, son modèle, son thème et sa récompense ; mais loin de lui, avec un autre, elle est la cause unique de son enfer de tristesse. L’origine de son infernale solitude car « être vraiment seul, c’est penser à quelqu’un d’une certaine manière ». Mieux, ou pire, il va jusqu’à lui prédire, à elle qui tâtonne dans le roman, un destin à la Colette, ce qui est légèrement exagéré. Il sait se montrer différent du commun dès l’envoi, l’envol plutôt.

Nonobstant les quelconque « ma chérie » à notre portée, que de « Narcissa », « mon grand daimôn », « mon pauvre oiseau tout chaud », « mon gros objet d’amour », « mon petit touffu », « mon cœur, chérie, ma chère tête aux abois », « mon gros castor, chéri, ma loutre, mon opossum aux douceurs de vison », « petite connette chérie »… On ignore au juste ce qu’elle lui faisait mais cela devrait être quelque chose. Comme disait en une puissante formule le R.P. Hardouin  en 1660 : « Ce ne serait pas la peine de s’être levé à quatre heures du matin, toute sa vie, pour penser comme tout le monde . Il n’en doute pas, elle saura faire œuvre ; aussi la prépare-t-il à l’épreuve :

« Une œuvre doit laisser à son auteur le sentiment qu’il a découvert et organisé une partie de soi. C’est là le bénéfice net et réel, qui n’est pas l’œuvre – mais l’avoir-fait-l’œuvre. L’on se dégage ainsi de l’évaluation par autrui. Pour moi, ce que me rapporte une œuvre = ce qu’elle m’a coûté »

Insupportable quand on a la manie de la perfection, en art comme en amour. « On ne s’ennuie pas assez ensemble ». Y a-t-il plus belle déclaration d’amour ? Nombre de lettres sont écrites dans un langage codé, souvent à la troisième personne où il interchange leurs sexes. On ne sait plus qui est « il » et qui est « elle ». Il adopte des signatures de fantaisie, clins d’œil à des personnages. Parfois drôle, parfois… « Pourra-t-on jamais séparer la bêtise de l’amour ? » En effet, même si dans ces moments-là, tout lui semble incommensurablement bête : « C’est une maladie à laquelle il l faudra que je trouve un nom grec pour en faire cadeau aux psychiatres ». N’empêche qu’elle le rend malade. Depuis le lit de Robert Denoël, elle consent à lui proposer une sorte de partage alors que lui n’attend plus qu’un appel ou un adieu.

cimetire marin sete (2)

Il se ronge loin d’elle, le monstre Pensée dévoré par le doute et l’abandon. Même lorsqu’il entend sa voix au téléphone, son timbre lui suffit pour en tirer un poème. vers dont cette correspondance est truffée et pas toujours pour le meilleur. Il est convaincu de perdre son temps dès qu’elle n’est plus à portée de vue, de voix, de toucher. « Fais-moi toi, fais toi moi ». Ah, Jean… Enfin, Jeanne. Son pouvoir sur lui est absolu car, il le reconnaît, elle lui est comme substantielle. Or, la sachant dans d’autres bras, plus elle consomme, plus il se consume. Air connu. Pas facile de relire Descartes pour les besoins d’une préface quand on se sent le Roi du vide. Les pages où Valéry amoureux nous touche le plus sont celles où il se hait, s’encolère contre lui-même, s’en veut d’avoir laissé échapper ce trésor, ce diamant vivant :

« Pourtant, la comparaison s’est imposée : une situation de roman tout banal s’est créée. Je ne me pardonnerai jamais cette avilissante défaite. Je finis cette vie en vulgarité, victime ridicule à mes propres yeux, après avoir cru l’achever dans un crépuscule d’amour absolu incorruptible et de puissance spirituelle reconnue par tous comme sévèrement et justement acquise ».

Paul Valéry y est tout à sa flamme pour son aimée lointaine. Rappelons que cela se passe entre 1937 et 1945. Pourtant, c’est à peine si l’on sent que pendant ce temps, le pays est en proie à la montée des périls, la guerre, l’Occupation, la Libération. Il y a bien une rencontre avec le maréchal Pétain à Vichy mais évoqué comme un déjeuner de têtes. Un détail au coin d’une phrase ici ou là, mais c’est tout juste. Ah, l’Amour… Message reçu : chacun de nous est le poème le plus obscur, et d’abord pour soi-même.

(« Paul Valéry et Jeanne Loviton dite Jean Voilier au château de Beduer » photo D.R. ; « Jeanne Loviton » photo D.R. ; « La tombe de la famille Grassi, où est enterré Paul Valery, au cimetière marin de Sète » photo Passou )

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 022 Réponses pour Paul Valéry à genoux devant son daimôn

JC..... dit: à

On sent chez l’envieux Passou (« On ignore au juste ce qu’elle lui faisait mais cela devrait être quelque chose. ») comme une déception devant les récits du vieux bonhomme amoureux. Comme je le comprend ! Aimer au delà d’un âge certain est ridicule, obscène !

Confer l’épouvantable CORSICA, journal étrange V, de Marcel Conche où le grand homme redescend, pour son Emilienne insaisissable, au niveau des caniches…

Ciboulette dit: à

chouette billet, ça va commenter (comme hanté), j’adore « mon petit touffu » !!!

Ciboulette dit: à

à la niche, JC, couché sacrebleu

Widergänger dit: à

« elle lui est comme substantielle. »

Il y a une faute d’orthographe…

Widergänger dit: à

Ce n’est pas « devrait être » mais « devait être » quelque chose.

Bof… tout est dans le fantasme. Pas de quoi fouetter une chatte… Pauvre Valéry, triste fin de vie.

Sanchez, le Père dit: à

Ciboulette, pourquoi tant de haine ? Peut on savoir ? Peut on supposer que …?

Ciboulette dit: à

Ce n’est pas de la haine, JC, seulement le mépris concentré de tous les commentateurs de ce blog respectable que tu ne respectes pas , that’s all !

Le fantôme de MaC dit: à

Ah le JC, après avoir craché sur Popaul, qui remet ça sur Passou.

Pour un invité, on ne fait pas plus élégant.
………
La photo de la dame Jean Voilier : cette coupe à la garçonne, bloquée par une tonne de brillantine. Tu m’étonnes si elle a pris un pseudo de mec

Basilic dit: à

Ciboulette dit: 27 juin 2014 à 18 h 07 min
chouette billet, ça va commenter

Vu le niveau des vôtres, merci de vous abstenir.

ueda dit: à

Paul à genoux devant son buisson ardent.

Loch dit: à

Le fantôme de MaC dit: 27 juin 2014 à 18 h 31 min

Intosh ?
MàC ne peut en aucun cas mériter une ombre de si faible portée.

ueda dit: à

Ces lettres étaient probablement un trésor à thésarde.

Peut-être auraient-elles dû le rester?

–Mais des Cahiers, ou des bouts d’Cahiers, on en redemande!

Le déluge pour après dit: à

« un créateur qui aura gaspillé une bonne partie de sa vie d’artiste dans les mondanités, dîners en ville et conférences »

Pourquoi gaspillé ?
Une vie de plaisirs vaut sûrement mieux qu’une de créations pour les générations futures.

Toujours cette histoire de paradis APRES.

ueda dit: à

« On découvre qu’en 1940, donc à 70 ans révolus, il lit Montaigne pour la première fois. »

La foule immense (timide et affectueuse) des cancres de ce blog va s’en trouver réconfortée.

Merci, Paul.

ueda dit: à

La photo 2 est de traviole, il y a une intention.

Mortifié de ne pas l’avoir trouvée.

renato dit: à

Le mollet (photo 1) est impressionnant… ou alors le moment (lumière) n’e lui était pas favorable…

Le fantôme de MaC dit: à

Loch dit: 27 juin 2014 à 19 h 32 min

Bah je préfère ça à Le Fantôme de Loch.

On a sa fierté, quand même.

renato dit: à

« un créateur qui aura gaspillé »
« Pourquoi gaspillé ? »

Il y a tout un pan éphémère du vivre qui fuit à la compréhension des les angoissés par la carrière… après il faut voir… l’usage… PV semblait ne pas beaucoup s’en soucier…

Jacques de Mollet dit: à

CHANSON inédite de PAUL VALERY

Elle s’appelait Jeanne
Elle avait de beaux yeux
Un profil de sultane
Et de jolies cheveux
Elle était si gentille
Qu’en passant chaque matin
Sans l’vouloir la belle fille
Faisait d’nombreux chopins.
Des jeunes, des vieux
Mais l’plus curieux :

Refrain
Elle avait une jambe en bois
Et pour que ça n’se voit pas
Elle faisait mettre par en d’ssous
Des rondelles en caoutchouc
Elle avait une jambe en bois
Mais comme elle portait des bas
Ceux qui n’l’avaient pas tâtée
Ne s’en seraient jamais douté
Bois… Bois… Elle avait un’ jambe en bois.

renato dit: à

des sans les

Chaloux dit: à

C’est une habitude du critique français, une de ses scies, de traiter les très grands écrivains du plus haut qu’ils peut. Souvent, ce n’est pas de bien haut, car ce qu’il croit être sa plume n’est en fait qu’une pelle avec laquelle il creuse sa tombe intellectuelle. Mais le critique est le seul à ne pas s’en apercevoir.
(Quant aux lettres « pratiques », elles sont souvent passionnantes en ce qu’elles trahissent les relations entretenues par l’écrivain avec le réel).

Pablo75 dit: à

@ Passou

« son timbre lui suffit pour en tirer un poème. vers dont cette correspondance est truffée ».

Il y a un problème au milieu de la phrase.

« Comme disait en une puissante formule le R.P. Hardouin en 1660…  »

Là il y a un problème avec la date, puisque ce père Hardouin, j’imagine que c’est le jésuite et érudit Jean Hardouin, qui a eu beaucoup de problèmes avec sa hiérarchie à cause de ses théories farfelues (d’où sa phrase). Or, en en 1660 il n’avait que 13 ou 14 ans (il est né le 23 décembre 1646 à Quimper).

renato dit: à

C’est donc ça ?!

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 27 juin 2014 à 18 h 14 min

Bof… tout est dans le fantasme. Pas de quoi fouetter une chatte… Pauvre Valéry, triste fin de vie.

Alba, le limaçon atrabilaire, va tout vous expliquer sur les passions tardives, combien c’est triste etc. Et puis, hein, que tout est fantasme.
Développe, mon grand, qu’on se marre un peu.

Paul Edel dit: à

Paul Valéry admirait par-dessus tout Albert Einstein et lui écrivit une merveilleuse lettre de soutien lorsque Einstein fut contraint , à l’exil le 16 avril 1933.
Einstein en fut très ému e le remercia longuement
une anecdote.
au cours d’un diner chez Emile Borel, Paul Valery demande à Einstein : »quand une idée vous vient, comment faites vous pour la recueillir ? Un bout de papier ? un carnet de notes ? «
Et Einstein de dire :
« Oh.. une idée c’est si rare..pas besoin de papier… »

Révérend Père O. de Prébois dit: à

La photo du haut est d’un jaune pisseux, mais malgré ça on voit que la grognasse est assez bandante. Le Popaul, lui, a un côté cocker fatigué; ça commence à sentir le sapin, enfin, les senteurs marines des pins parasols au cimetière marsouin.

Révérend Père O. de Prébois dit: à

On découvre qu’en 1940, donc à 70 ans révolus, il lit Montaigne pour la première fois. On le sent racinien sur les bords (« loin de toi, tout est contre moi, tout me ruine en toi et conspire à me nuire »

Mieux vaut tard que jamais. Quant à citer « Bérénice » de traviole, il aurait pu s’en abstenir. Inculte, amoureux fou et gâteux : la totale !

Révérend Père O. de Prébois dit: à

Valéry meurt lui aussi à ce moment-là, mais elle n’y est pour rien.

Oh moi, depuis l’affaire monégasque, je me méfie énormément.

D. dit: à

J’ai eu une passion tardive, Chaloux. Je peux vous dire que ce n’est pas marrant du tout.

D. dit: à

Je l’aimais et elle m’aimais, mais nous savions que nos chemins étaient déjà tracé. Avec le recul, je sais que le démon était dans le coup. Mais sur le moment c’était l’illusion totale.

D. dit: à

Je ne soubaite pas que ça vous arrive,n chaloux.

D. dit: à

mon gros castor, chéri, ma loutre, mon opossum aux douceurs de vison , petite connette chérie

C’est fou, intérieurement je parlais comme ça à Bérénice.

Révérend Père O. de Prébois dit: à

Sur la photo du haut, on le sent à bout de souffle, l’oeil éteint, prêt à bouffer sa moustache. D. a raison, les passions tardives, ça vous bousille un homme vite fait. Il manque le dialogue, évidemment. Popaul – Vous n’allez pas faire ça. Elle – Je vais me gêner : ou tu dessoudes Denoël, ou je dis aux flics que tu m’as violée dans le voilier. L’affaire Pastor, à côté de ça, une pastorale comme les aime Widergänger.

des journées entières dans les arbres dit: à

Pas de nouvelles de Pascale Froment ?

des journées entières dans les arbres dit: à

Phil a disparu ?

Révérend Père O. de Prébois dit: à

On ne croirait pas, mais même une gloire nationale apparemment aussi indéboulonnable que Valéry ne résiste pas à un article pareil. Notre dernier grand maître ès alexandrins s’y mue en un Trissotin complètement bouffon, amoureux transi en plus (et d’une qu’y a que le train des pignes… bon). Mais le coup de grâce, c’est la photo simili-sépia. Je ne sais pas qui l’a prise, mais c’était sûrement pas un ami de Popaul. On a quand même connu un Assouline plus respectueux des vieilles gloires; depuis qu’il est au jury Goncourt, il se lâche.

des journées entières dans les arbres dit: à

Notez.
N°36, c’est comme un quai.

des journées entières dans les arbres dit: à

JB, le train des pignes… quelle belle image.

des journées entières dans les arbres dit: à

Ce qui reste -restera ?- étrange, dans cette histoire, c’est l’assassinat de Denoël.

Pour le reste,  » le vent se lève … », je ne sais pas pourquoi, c’est japonais en diable.

bouguereau dit: à

Il use des même mots que vous et moi, mais pas dans le même ordre

lui c’est « dans le cul, jeanne, je te la mettrai bien » lassouline c’est « bien dans l’cul je te la mettrai bien jeanne »

bouguereau dit: à

rhaa y’a un bien de trop..ou alors c’est « bien bien bien, jeanne..etc » là daccord

bouguereau dit: à

Pourtant, c’est à peine si l’on sent que pendant ce temps, le pays est en proie à la montée des périls, la guerre, l’Occupation

un bon critique l’aurait sentu dans « bien bien bien profond, jeanne.. »

des journées entières dans les arbres dit: à

mais non, c’est un vent sétois.

bouguereau dit: à

« Pourra-t-on jamais séparer la bêtise de l’amour ? »

..excellent excellent..du valery pure jus..quand qu’on est con faut juste s’arranger pour pas ête tout seul..

bouguereau dit: à

Née Jeanne Loviton, elle prit le pseudonyme de Jean Voilier

..ça signe sa clef en forme de gode ceinture. »bien bien bien mon polo »..etc..tout est éventé

ueda dit: à

« rhaa y’a un bien de trop.. »

Toi aussi tu calçonnes?

des journées entières dans les arbres dit: à

« Pas facile de relire Descartes pour les besoins d’une préface quand on se sent le Roi du vide. »

Pas de problème, la nature va combler ce vide royal.

« Voici un extrait de texte difficilement trouvable sur le web, qui permet d’approfondir la compréhension et la vision du philosophe Descartes, dont les idées majeures sont expliquées dans notre Manuel de Philosophie. Le texte est d’un niveau de Culture Générale, permettant de développer ses acquis, il se réfère principalement au Discours de la Méthode.

« Qu’est-ce donc que je lis dans le Discours de la Méthode?
http://cours-de-philosophie.fr/ressources/extraits-commentes/paul-valery-une-vue-de-descartes/

Sergio dit: à

Dîners en ville, dîners en ville… Y a rien à becqueter ! A la cambrousse là c’est consistant…

des journées entières dans les arbres dit: à

« un crépuscule d’amour absolu incorruptible et de puissance spirituelle reconnue par tous comme sévèrement et justement acquise  »

effectivement, faut aimer se faire mal, sinon, c’est incompréhensible.
Sauf à avoir la foi.

Sergio dit: à

 » une fois balayées les mamours, polissonneries et roucoulades  » : ha non faut que ça bave, quoi ! Sinon c’est desséché…

des journées entières dans les arbres dit: à

Oui ,mais une fois balayées, reste la foi, encore une fois.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


… » elle remercia chacun et voulut même raconter l’histoire du lézard sans queue, mais sa Maman s’y refusa, car elle craignait de la voir se fatiguer,
…Je vous la raconterai une autre fois,…
…et, je crois que nous sommes du même avis « .

…qu’est ce qu’il ne faut pas lire!,…pour dormir debout!,…etc!,…Ah!,…Oh!,…

kitchaine dit: à

Chaloux, il n’est jamais trop tard pour la passion, nos os cliquetteront de joie néanmoins en attendant gaffe à la crise de foie, prenez note de toutes ces avaries funestes. Musique du tourment, cuvez-vous une malheureuse histoire de sentiments différés?

kitchaine dit: à

des journées entières dans les arbres dit: 27 juin 2014 à 21 h 52 min
Il faut pimenter le billet.

C’est très mauvais pour les papilles.

bérénice la vraie dit: à

D une connette c’est quoi? Gros castor tout ce que vous voudrez, D, cependant une castorettte qui reste ouverte le dimanche sans qu’aucun chaland ne s’y attarde pour réparer ses appareils ou retaper son salon.

des journées entières dans les arbres dit: à

La chronique de Stalker à propos de Monsieur teste, donnée en lien est, pour moi, on ne peut plus éclairante sur ce billet, disons, bien imprégné.

bérénice la vraie dit: à

« devoré par le doute et l’abandon. Même lorsqu’il entend sa voix au téléphone, son timbre lui suffit pour en tirer un poème. vers dont cette correspondance est truffée et pas toujours pour le meilleur. Il est convaincu de perdre son temps dès qu’elle n’est plus à portée de vue, de voix, de toucher. « Fais-moi toi, fais toi moi ». Ah, Jean… Enfin, Jeanne.  »

Je doute un peu du sentiment qui anime cette prose, Passou aime à rire de l’amour quand il ne l’atteint pas.

D. dit: à

Ne vous fâchez pas, Bérénice. Je ne le pense absolument pas. Avec sincérité et réalisme, le feu que vous avez allumé en moi n’est toujours pas éteint. Et plus le temps passe, moins je crois qu’il puisse s’éteindre.

des journées entières dans les arbres dit: à

suite de mon 27 juin 2014 à 23 h 32 min

Cet extrait résume assez bien l’impression qu’il me reste à la lecture de la « piété » d’un amoureux qui a la haine de lui ( ben mon vieux,quelle histoire d’amour !):

« Le personnage de Valéry comme celui de Bernanos semblent ne pas même s’embarrasser d’une quelconque volonté prométhéenne : ils sont, voilà tout, ils stagnent, ils existent, sans que l’on puisse dire ou affirmer autre chose que cette nauséeuse certitude de leur être-là atone, morne et ennuyé – mais peut-on, alors, encore parler des catégories de l’existence à propos d’une telle passivité de leur action ?  »

Transi. Il ne faut aps se méprendre sur la définition de transi.
C’est un peu no future, comme disent les jeunes.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…et, maintenant, avec le verbe! partouzer!,…

…je partouze, tu partouze, elle partouze, nous partouzons, vous partouzez, ils partouzes, elles partouzes!,…
…à l’imparfait, pour les coincés-serrés en voie de décollage-groupir,…je partouzais,…tu partouzais,…

…c’est, quoi partouzer Madame!,…à l’€uro!,…
…vous voulez une retenue sur le champs!,…
…enfin!,…paul-valéry fermer à clef !,…
…le prélude à genoux pour les amygdales !,…Oh!,…c’est fort!,…quel jus de nectar Guava,…bien frais!,…
…je me disais aussi!,…belles dents!,…ne me mordez pas!,…
…vous n’y pensez pas!,…mon ange!,…à l’heure du thé!,…à genoux!,…
…etc!,…

Widergänger dit: à

Voilà une digne assemblée, comme dit Lysistrata : παγκατάπυγον γένοϛ ! Et son roi, Chaloux, c’est Ποσειδῶν καὶ σκάφη

des journées entières dans les arbres dit: à

Didon, heureusement que Paul Valery ne figurait pas à l’épreuve de français du bac 2014. Un carnage.

bérénice la vraie dit: à

En vieillissant ne sommes-nous pas tous comme tempérés par un courant qui nous transforme en océan d’amour mais de cet amour qui va toucher non pas un seul être mais l’humanité entière et nous rend charitables, comme une patine adoucit la contour anguleux du meuble?

Widergänger dit: à

La préface de Valéry du Discours de la méthode est en effet assez vide…

Mais en juin 1940, il commença une comédie qui allait devenir son Faust, qu’il avait conçu comme le troisième Faust après le Second Faust de Gœthe. Pessoa avait déjà donné le sien.

bérénice la vraie dit: à

Giovanni c’est l’été certes il fait chaud et des systèmes existent pour refroidir les turbines, quoique nous soyons comme toutes les créations de Dieu soumis aux influences astrales, saisonnières, aux vents, aux marées, aux flux, tous les flux, comme l’arbre qui de sa sève s’épanche si l’écorce est blessée, que passa?

des journées entières dans les arbres dit: à

ML, le cogito du billet est autrement plus inquiétant.

D. dit: à

¿Qué pasa? Bérénice.
Il se passe que je deviens bon, moi aussi, et vous vous en êtes rendu compte.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@,…bérénice la vraie!,…chè passa!,…

…garder sa trajectoire de vol!,…garder ses douze ans!,…Ah!,…Oh!,…Hou!,…

…les filets des morues!,…etc!,…

bérénice la vraie dit: à

« Ces jours qui te semblent vides/ Et perdus pour l’univers/ Ont des racines avides/ Qui travaillent les déserts » (« Palme »)

bérénice la vraie dit: à

 » Sur sa tombe, ce sont deux vers du « Cimetière marin » que l’on grava en hommage : « Ô récompense après une pensée/ Qu’un long regard sur le calme des dieux ». »

Widergänger dit: à

La Lust de son Faust doit probablement beaucoup à Jeanne Loviton (love iton, Love itou…)

D. dit: à

Je sais bien que vous êtes la vraie, Bérénice.
Je sais vous reconnaitre depuis le temps.

Widergänger dit: à

« Mon père était très chauvin et il s’est pour ainsi dire vengé des événements en se jetant dans un travail acharné, pour utiliser et canaliser la violence qui grondait en lui. » (sa fille, Agathe Rouard-Valéry, dans une interview à la revue Les Spectacles, du 26 nov. 1970, à propos de sa comédie Mon Faust).

renato dit: à

John Aubrey, antiquaire et auteur de « Brief Lives » (collection de biographies composée comme un cabinet de curiosités), s’intéressa aux fouilles entreprises dès le XXVIIe siècle sur le site de Silbury Hill — il en parle quelque part.
Le site : http://www.pasthorizonspr.com/index.php/archives/06/2014/silbury-hill-the-largest-pre-historic-mound-in-europe

Cela bien à part, il n’est pas un hasard si PV éprouvait un sentiment d’envie (invidia) envers la l’aise expressive de Degas.

des journées entières dans les arbres dit: à

ML, la substantifique moelle cartésienne est là, dans cette leçon inaugurale, et ses considérations sur l’esprit. Vous y verrez les limites imposées du cogito. Enfin, c’est vous qui voyez.( la conclusion de la leçon inaugurale) Pas de Faust là-dedans. Ou alors, oui, si c’est une manière de donner une limite à la pensée. Et ça c’est pas pascalien.
http://classiques.uqac.ca/classiques/Valery_paul/varietes/Lecon_1_esthetique_Var_V/lecon_1_esthetique.html

Widergänger dit: à

Valéry avait commencé Mon Faust en pleine débâcle de juin 1940. Il avait d’abord intitulé sa comédie : Lust — La Demoiselle de Cristal (comédie) ou Le Solitaire ou les Malédictions de l’Univers (féerie dramatique).

Widergänger dit: à

Ce qu’écrit Valéry sur Descartes est quasiment sans intérêt pour comprendre Descartes, mais en revanche très éclairant pour mieux comprendre Valéry, le poète du Moi pur.

des journées entières dans les arbres dit: à

ML, il avait surtout 28 ans de plus que son démon, et ça, ça compte. Double même.

bérénice la vraie dit: à

Teste et Léonard, a visé la limite, et figuré aussi l’Esprit européen, aurait permis à Valéry le tableau d’une civilisation essoufflée, et peut-être égarée. Mais ce qu’il entreprend au plus sombre de 1940, il le fait sans plan ni souci d’achèvement – perfection ni fin –, mais laissant simplement s’établir en lui-même l’alternance des voix. C’est que la montée du dialogue en son œuvre est originelle, et fonde sa conception d’une pensée dont l’expression prend naturellement la forme du dédoublement de l’adresse, en soi, de l’un à l’autre, d’une manière qui redéploie, sur le mode de la voix, la structure spéculaire de Narcisse : « Penser est se parler. » Et plusieurs œuvres – Eupalinos et L’Âme et la Danse en 1923, L’Idée fixe en 1932, le Dialogue de l’arbre en 1943 – relèvent de ce mode d’écriture dont on ne s’étonne pas que la tension de 1940 ait pu reconduire si spontanément le besoin, et ouvrir à ces deux ensembles de Mon Faust, parallèles, dit Valéry mais aussi solidaires : Lust, « comédie », et Le Solitaire, « féerie dramatique ». Telle que nous la lisons dans son inachèvement, l’œuvre conserve assurément valeur de conclusion, mais, plutôt que d’un monde, d’un héros qui dit amèrement la détestation valéryenne de la répétition du même. Toute nouveauté maintenant éprouvée, toute sensation épuisée, les événements surviennent à jamais sans fraîcheur pour un Faust dont la damnation est d’avoir souhaité recommencer, et qui est prisonnier d’un cycle existentiel où sa jeune secrétaire, Lust, symboliquement revêtue de ce nom allemand de Désir, figure la tentation du neuf. Ainsi réapparaît l’affrontement si valéryen de l’Ερως et du Νο̃υς (de l’Amour et de l’Esprit) – mais l’Éros même est un péril, Lust est « celle qui vient trop tard », et un quatrième acte, inachevé et inédit, eût dessiné, en une « grande scène », l’infini de l’amour qui s’accorde à une vie que Faust ne peut que repousser. Si les pages du Solitaire, qui se clôt sur le retentissement d’un Non jeté dans le silence, témoignent d’un désespoir plus sombre que l’intellectuelle dérision de Lust, et d’une plus vive tentation nihiliste, l’ébauche d’un troisième acte non publié autorise une moins abrupte lecture : face à Faust, qui est l’Homme, le Solitaire figure le Moi pur négateur, qui repousse toutes choses hors de soi, se refuse à imaginer aussi bien sa propre destruction qu’une neuve entreprise – et évoque l’horizon d’un des derniers Cahiers : « En somme – Je cherchais à me posséder – Et voilà mon mythe – à me posséder pour me détruire – je veux dire pour être une fois pour toutes. » Et ce qui se laisse par là découvrir, c’est la forme tragique d’un face-à-face voisin de celui que, dans ses toutes dernières semaines, Valéry redessine pour L’Ange.

Michel Jarrety

des journées entières dans les arbres dit: à

t’imagine ?
A

des journées entières dans les arbres dit: à

t’imagine ?
Avoir 70ans en 40 ?

bérénice la vraie dit: à

Il se passe que je deviens bon, moi aussi, et vous vous en êtes rendu compte.

Trop tard! vous êtes condamné à errer avec votre âme en peine.

bérénice la vraie dit: à

, il avait surtout 28 ans de plus que son démon, et ça, ça compte. Double même.

ah tiens je ne savais pas qu’un tel écart puisse bénéficier d’une comptabilité vétérinaire, je trouve légitime de trouver à aimer plus jeune sans tomber pour autant sous le coup de la loi, c’est presque naturel, chez les animaux se produit le même phénomène, les vieux mâles reproducteurs se servent chez les jeunes éléments du troupeau pour assurer la pérennité de l’espèce et quoiqu’on ne puisse prêter de sentiments aux bêtes; la science évolue cependant et peut-être un jour leur accordera-t-on le droit d’aimer si on ne les élimine pas tous avant de parvenir à ce résultat.

Abdelkader dit: à

Des journees, ceci me rappelle que cet illumine qui stalks son monde, m’avait envoye un email un jour a propos de je ne sais quoi et qu’il essayait de me convaincre qu’il etait sain d’esprit…or je suis toujours guide par le principe du catch-22 de Joseph Heller, et donc je me dit que ce mec devrait etre fou a lier pour vouloir me convaincre , moi abdel, qu’il ne l’etait pas…

JC..... dit: à

Par curiosité, je cherche et trouve la photo n°1, non tronquée, sur un site consacré à Denoël.

Qu’est ce que j’y trouve ? Une impression argentique bizarre. Un vieux gardien de chèvres berbère tout endimanché, chapeau à la main, les pieds au sol s’enfonçant légèrement dans la terre qui va bientôt reprendre sa vieille carcasse maigrelette. Vaguement ridicule. Il regarde par en-dessous l’objet tant redouté, cette femme au visage dur, aux yeux mi clos, dont le large fessier épuise par son poids le muret de pierres sèches du château. Immobile. Silencieuse. Statuaire.

Elle a des structures inférieures puissantes, la malicieuse qui le regarde de haut en pensant « tu bandes enfin, vieux con ? Regarde-moi bien ! Regarde ! Tu ne m’auras jamais… »

Forte ! C’est du solide, du bâti pour faire mal… Le mollet ? Aucune aberration photographique, la cheville est inexistante, la jambe explose de la chaussure immédiatement, le mollet est celui d’un avant centre habitué aux coups, forme cylindrique lourde, en tuyau, certainement prolongé par une cuisse de fort tonnage, partie mobile d’un casse Valery émerveillé par cette puissance froide !

Bref, la structure inférieure de cette Jean Voilier est celle d’un mec !

En petite culotte d’époque, elle devait ressembler dans son boudoir à Maradonna, cette aventurière romantique ! Pourquoi l’aimait il ? Etrange perversion … Quel couple écartelé ! ….Et maintenant, savourons notre café …

des journées entières dans les arbres dit: à

Hello Abdel,
Quelques pages me sont compréhensibles sur le site Stalker,- et écrire « quelques » est déjà bien présomptueux,- lorsque le sujet traité me parait plus en rapport avec la foi, ceux qui en sont « habités ». Et là, le sujet s’y prête bien.
Le problème c’est qu’en lisant le billet, le rire est toujours prêt à exploser.
C’est peut-être ça qu’est fou.
😉

Révérend Père O. de Prébois dit: à

En dépit de l’air extatique de vieux cocker en chaleur du protagoniste masculin et du sourire indulgent arboré par la grognasse, leurs relations furent pour le moins orageuses et le Popaul en prit plein la gueule. La Jeanne Voilier était en effet une foutue garce, comme l’atteste le dialogue échangé au moment du cliché, et que, grâce aux moyens de la technique moderne, j’ai pu reconstituer :

Elle – Vieille tapette, et si on parlait un peu de tes frasques avec ton vieux giton la Gidouille dans les années 1880 (ça ne nous rajeunit pas). Ne proteste pas : c’est lui qui me l’a dit.

Popaul – Je fus toujours un hétéro fervent. Si vous m’y autorisez, je puis vous le prouver illico sur cette murette.

Elle – Vu ta mine de déterré, ça m’étonnerait. Il t’y faudrait double dose de viagra, et comme il n’est pas encore inventé… Je doute que tu tiennes jusque là. Allez, vieille ruine, il est temps de rejoindre le cimetière marin, et au trot.

Popaul – Ah! gomme jé zouvre ! (1)

(1)  » ah! gommme jé zouvre ! » : on est en 1942, et Popaul fut toujours un poète délicatement sensible aux influences, d’autant qu’à 70 piges passées, il s’était enfin décidé à lire Goethe dans le texte original. Mieux vaut tard que jamais.

bérénice la vraie dit: à

« Pourra-t-on jamais séparer la bêtise de l’amour ? »

Le sujet aimant est comme possédé, dépossédé de sa volonté toute puissante, sur la Terre comme aux cieux, plus rien de souverain n’influe sur ses pensées toutes entièrement tournées emplies du seul objet de son sentiment, ce dernier vient à disparaître qu’il le recrée mentalement, traquant le moindre signe, la trace, l’indice qui fera renaitre un peu de sa consistance matérielle, un foulard oublié, une paire de chaussettes, un slip, une culotte, un mot griffonné à la hâte .

 » l’amoureux parle par paquets de phrases, mais il n’intègre pas ces phrases à un niveau supérieur, à une oeuvre; c’est un discours horizontal : aucune transcendance, aucun salut, aucun roman (mais beaucoup de romanesque). Tout épisode amoureux peut être, certes, doté d’un sens : il naît, se développe et meurt, il suit un chemin qu’il est toujours possible d’interpréter selon une causalité ou une finalité, au besoin, même, de moraliser ( » J’étais fou, je suis guéri « ,  » L’amour est un leurre dont il faudra désormais se méfier « , etc. ) : c’est là l’histoire d’amour, asservie au grand Autre narratif à l’opinion générale qui déprécie toute force excessive et veut que le sujet réduise lui-même le grand ruissellement imaginaire dont il est traversé sans ordre et sans fin, à une crise douloureuse, morbide, dont il faut guérir ( » Ça naît, ça monte, ça fait souffrir, ça passe « , tout comme une maladie hippocratique) : l’histoire d’amour (l’  » aventure « ) est le tribut que l’amoureux doit payer au monde pour se réconcilier avec lui. »

des journées entières dans les arbres dit: à

et la radasse de maniatis est en position extatique de grand matin.

bérénice la vraie dit: à

le langage est une peau: je frotte mon langage contre l’autre. Comme si j’avais des mots en guise de doigts, ou des doigts au bout de mes mots. Mon langage tremble de désir.
Roland Barthes, Fragments d’un discours amoureux, 1977.

des journées entières dans les arbres dit: à

JB, des pélerins qui font la procession à genoux, vous vous moquez d’eux? té tu me fends le coeur , dis.

bérénice la vraie dit: à

 » La jalousie est une équation à trois termes permutables ( indécidables). On est toujours jaloux de deux personnes à la fois: je suis jaloux de qui j’aime et de qui l’aime. »

Roland Barthes, F d D Amoureux.

des journées entières dans les arbres dit: à

ça dort, dommage, parce qu’après il faudrait envoyer Valéry, François Valéry, et je n’ai plus le temps.

A bientôt.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…les tests!,…
…et pour ton Lov y trou!,…tu repassera!,…
…quel cinéma!,…

…des gens proches,…à des années lumières d’ hyperboles de ne se comprendre jamais leurs états-d’âmes!,… » les acquis en préjudice d’avorter les ponts!,…

…après réflexions, mais qu’elle conne j’ai été,…Oui!,…mais avec châteaux-délabrés,…etc!,…

…tout çà!, dans un mouchoir de poche!, nommé la terre!,…et le reste!,…

…que je suis belle!,…telle fille, telle mère!,…pas toujours,… » la perle « , à huître!,…et encore!,…
…tu tiens çà de ton père!,…
…les amours mixtes aux pétro-dollars,…après les paradis-christ à Dieu à rien foutre!,…
…la Grâce des crasses aux bouts des chemins!,…Ah!,…ton voisin, il fait plus long!,…va te le tricoter!,…improvise-toi  » artiste du dimanche « ,…de gode-ceinture!,…

…quel XXI° siècle!,…et Pharaon y pisse droit dans ses bottes-là!,…Ah!,…Oh!,…Ouf!,…etc!,…

bérénice la vraie dit: à

A bientôt.

Déjà? C’est aussi dommage, dis quand reviendras-tu, dis, au moins le sais-tu…

JC..... dit: à

C’est pas pour médire, ou faire le provocateur, mais l’Amour avec un grand A, c’est un habillage de la pulsion reproductrice copulatoire, hein ! ça tient pas la route, l’amour ! C’est une farce !!!

On va pas nous la faire, à nous qui avons aimé en mentant aux filles, aux femmes, et à nous-même… Uhuhuhu !

de nota dit: à

Valery,tardif lecteur de Montaigne. Toutefois,dans une lettre adressée
à Jean Voilier,il écrit:
« Je n’oserais avouer à personne que je ne l’avais jamais lu…je n’ai pas d’opinion encore sur lui »
Curieux lecteur que ce Valéry,en 1938,il lit une fois de plus Monsieur Nicolas »Restif l’enchante désormais tellement qu’il le place au-dessus de Stendhal, »devenu insupportable par le ton et les manières-suffisance et comédie de sincérité et de liberté d’esprit »

JC..... dit: à

Forçons nous à être parfaitement vulgaire. Contrairement au dialogue courtois imaginé par Prébois, Paulo Valère en rut fredonne à sa belle Jeannette à Voile le refrain immortalisé par ce pitre à moustache de Marcel Zanini :

« Tu veux ou tu veux pas ? »

Vous étiez prévenu…

renato dit: à

« Pourra-t-on jamais séparer la bêtise de l’amour ? »

Ce qui m’amuse de ces gens qui tombent en adolescence en âge avancée, c’est qu’ils semblent ignorer que « L’amour … stimule des contenus et crée des succédané, des sous-équivalences de vie, pour une individualité qui n’a plus cours » … que « l’on y découvre très peu d’intime ».

Dans ce cas spécifique (PV), et cela vaut pour Barthes aussi, c’est comme s’il n’avait pas réfléchi au fait que depuis les années 20 déjà « la législation et l’hygiène ont en large mesure substitué l’élément morale » … en ce sens… enfin, l’amour ne représentait désormais que la productivité de ceux qui restaient attachés à une vielle manière de penser.

Les mots entre guillemettes sont cités de mémoire, et là, pour le coup, je ne me rappelle même pas qui en est l’auteur… Je sais qu’il s’agit d’un poète… devrais chercher, mais pas envie…

D’un autre côté, se pencher sur ces faits de la vie des gens porte en soi quelque chose d’archaïque… je ne sais pas… c’est une action qui nous mets dans la position des voyeurs si bien representés par Hiroshi Teshigahara et Kôbô Abe in « La Femme des sables » : pas joli…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…depuis le temps, que l’on ne construit plus pour ses maîtresses,…vous penser alors, pour les dames!,…
…les Dianes de Poitiers,…comme les Mozart au mercure!,…artifices pour Souverains en manque de  » Lunes  » 3 entrelacées !,…en cartouche!,…
…alors ce jus!,…c’est pas de la farce à guillotine!,…Ah!,…Oh!,…Ouf!,…etc!,…

JC..... dit: à

Pas « joli », Renato, certes … mais amusant !

Chaloux dit: à

Pendant ce temps, Michel Alba et sa moliéresque défroque.

« Trissotin

Il a des vieux auteurs la pleine intelligence,

Et sait du grec, Madame, autant qu’homme de France.

Philaminte

Du grec, ô Ciel ; du grec ! Il sait du grec, ma soeur !

Bélise

Ah ! ma nièce, du grec !

Armande

Du grec ! quelle douceur !

Philaminte

Quoi ? Monsieur sait du grec ? Ah ! permettez, de grâce,

Que pour l’amour du grec, Monsieur, on vous embrasse. »

JC..... dit: à

Un journaliste pose la question : « Pourquoi de jeunes Français supportent-ils l’équipe de foot algérienne ? »

Réponse : « Parce qu’ils ne sont pas complètement Français, disons à moitié Français, à moitié Africains… »

Fierté bon marché…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…c’est repartis,…
…la déviation sur le sujet, les diversions à Tom-bouc-tout!,…
…si tôt!,…papa est déjà passé avant!,…le prof!,…à deux balles!,…etc!,…

JC..... dit: à

Les « lettres » de Paulo à Jeannette sont en vente sur Amazon à 33,25 euros …

JC..... dit: à

Toute question sur la vieillesse, et son naufrage, pose le problème de savoir à quel âge le naufragé volontaire s’embarque sur son « Hérétique ».

Je penche pour l’âge de 7 ans !…

bérénice la vraie dit: à

Son quoi????????????

Remarquons qu’à naviguer sur les flots musicaux, les chansons oscillent de la profondeur de Barbara à la légèreté infantile des frères Jacques.

bérénice la vraie dit: à

et la radasse de maniatis

Pardonnez mon grand âge mais qu’entendez-vous par là? Je ne suis pas familière de ce genre, adepte des expressions qui ne laissent aucune part à l’ombre, l’art ou le nautisme en détresse.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…bérénice la vraie!,…

…une chanson à créer sur le thème,… » nous avons perdue Dieu!,…et, nous nous contentons à prendre des vessies pour des lanternes « !,…

…en société des grenouilles aussi grandes que des vaches!,…des compromis lourds-dingues,…illusions – perdues!,…en 3D,…

…garder sa trajectoire de vol!,…hors-champs!,…Ah!,…Oh!,…Ouf!,…etc!,…

des journées entières dans les arbres dit: à

Elle va pas me lâcher, la radasse.

bérénice la vraie dit: à

Giovanni, sans vouloir paraitre inconvenante ou insistante, je pourrais être votre assistante pour un soir, invitez-moi. Hier encore je me demandais, rentrant, seule, l’œil attristé, quel avenir caresser.

bérénice la vraie dit: à

Des journées, le blog rassemble des éléments à l’intérieur de l’ensemble, tous mus par une volonté concertante au dialogue, sous entendu que celui-ci puisse se passer des incertitudes de l’oraison adressée à je ne sais qui, le soliloque trouve sa place dans l’écriture comme tout ceux qui en possèdent les moyens, vous l’ont démontré et vous le prouveront, sur le fil si vous suivez attentivement.

des journées entières dans les arbres dit: à

« Paul Valéry y est tout à sa flamme pour son aimée lointaine »

extrait du lien, « Entretien avec Michel Jarrety, auteur de Paul Valéry »

— Paul Valéry, à qui on a reproché parfois son aspect froid et cérébral, se révèle être en réalité bien plus sensuel et passionné. Ses liaisons avec notamment Catherine Pozzi, Émilie Noulet et Jean Voilier étaient-elles connues ?

— En vérité, assez mal. La publication du Journal de Catherine Pozzi par Claire Paulhan, il y a une vingtaine d’années, a bien sûr porté au grand jour l’intimité de leurs relations. Encore fallait-il — c’est ce que j’ai tenté de faire — remettre les choses en perspective, car Catherine Pozzi se montre souvent violente, injuste aussi, à l’égard de Valéry avec lequel ses relations ont été constamment tumultueuses. Quant à Émilie Noulet et Jean Voilier, les choses étaient beaucoup plus obscures, et d’abord parce que les lettres que Valéry a pu leur adresser — et que je cite abondamment —, étaient, et d’ailleurs sont toujours, inédites. A quoi s’ajoute, pendant près de cinq ans, son amour platonique pour le sculpteur Renée Vautier. C’est un épisode de la vie de Valéry que l’on a toujours minoré — par ignorance de ce qu’il a été : j’essaie de lui rendre la place qu’il a eue et, là encore, les lettres, inédites elles aussi, sont belles — et émouvantes.

http://editions-fayard.typepad.com/blog_des_editions_fayard/2008/04/entretien-avec.html

JC..... dit: à

Les Annonces de Rencontres de la RdL :
« Papy, fauteuil roulant motorisé cherche Mamy encore jeune en déambulateur… »

bérénice la vraie dit: à

Vous semblez avoir le courage de vos opinions, qui s’affiche dans la désignation et en cela vous avez raison, marre de tous ces timorés qui ne prennent que le parti du plus fort.

des journées entières dans les arbres dit: à

Paul Valéry était donc un grand-père, au moment des faits si je comprends bien.

des journées entières dans les arbres dit: à

ça me le rend beaucoup plus sympathique, du fait de cet  » empêchement ».

bérénice la vraie dit: à

: Hulton Getty

Consulter

1. « Charme » ou la quête de soi

La méthode, chère à Valéry, qui favorise l’attention, l’invention et la connaissance des moyens propres à l’émergence d’une idée, Charmes la symbolise dans sa structure. Influencé par Poe comme par Mallarmé, Valéry construit un édifice où chaque poème entre en relation avec les autres. Cette interdépendance est présente à chaque page du recueil : le poème initial, « Aurore », chante le combat du principe spirituel cherchant à s’arracher à ce qui l’entrave : « Je fais des pas admirables/ Dans les pas de ma raison. » Sorti de la « confusion morose de la pensée », le poète avance en lui-même pour espérer y construire un temple éternel. Les quatre premières sections de « Fragments du Narcisse » permettent à l’âme de s’émanciper pour se retrouver face à elle-même : l’ivresse naît de « l’inépuisable Moi ». La pensée suit son cours, travaille comme « L’Abeille », avance des « Pas » vers le grand œuvre encore en sommeil que symbolise « La Dormeuse ». La gradation s’opère vers la jouissance de l’activité créatrice et de ses pouvoirs que le langage, « honneur des hommes », concentre en un même élan.

Le chant est issu d’un travail, la modulation s’ordonne en fonction d’une connaissance : c’est une autre aile du palais qu’inaugurent « Ébauche d’un serpent » puis « Les Grenades », signe que la méthode, pour austère qu’elle est, peut être savoureuse. Assailli par d’autres images, comme celle du « Vin perdu » ou de « Intérieur », le poète accueille les fruits de l’imagination, cependant maîtrisée par un rythme obsédant 6/4, 4/6 : « Le Cimetière marin » veut d’abord « maintenir des conditions musicales constantes ». La beauté des décasyllabes de ce chef-d’œuvre poétique n’est pas étrangère aux souvenirs de Sète, ville natale du poète. L’abstraction pénètre un flot d’images frappantes : « Le vent se lève !… Il faut tenter de vivre !/ L’air immense ouvre et referme mon livre,/ La vague en poudre ose jaillir des rocs !/ Envolez-vous, pages tout éblouies ! » Le calme de la vie intérieure se mêle à celui de la mer, la pensée cherche à trouver asile dans ce rythme. L’ordre interne du recueil s’oriente vers le secret, délaissant les charmes qui séduisent « Le Rameur » pour toucher enfin l’œuvre accomplie dont « Palme », ultime poème, est l’emblème.

Claude-Henry du Bord.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…bérénice!,…je ne vous connais pas en vrai!,…
…il y a le  » grand  » détail,…de vivre avec l’objet de ces convoitises,…et de se persuader de s’en trouver-bien,…pour dire irremplaçable!,…pour la privé de sa liberté à vos dessins!,…
…et vos mensurations!,…votre teint,…
…quoique tout le monde peut venir,…quand je suis-la!,…rien ne m’oblige à consommer contre nature,…à la mode  » au suivant « !,…
…pour en faire,…un relevé,…bio-éthique!,…
…c’est pour ma nièce, le test!,…c’est çà!,…etc!,…

JC..... dit: à

La sexualité des grands-pères est connue : une épouse honnête de son âge, augmentée d’une maitresse qui pourrait être sa fille !

Je ne connais aucune femme qui accepte l’idée même d’être grand-mère : pour elles, il s’agit d’une anomalie temporelle…
(ou alors elles sont vraiment laides….)

des journées entières dans les arbres dit: à

« un déjeuner de têtes »
miam miam ?

— Pourquoi le général de Gaulle a-t-il souhaité organiser des obsèques nationales ?

— Je crois qu’il y a trois raisons. La première, c’est l’admiration personnelle qu’il porte à son œuvre. Ensuite, il sait parfaitement quelle a été l’attitude de Valéry durant la guerre et comment, sans être devenu gaulliste, il a refusé la politique de Collaboration : à peine arrivé à Paris, le 4 septembre 1944, le général l’invite à dîner. Enfin, il y a certainement le désir, chez de Gaulle, de rassembler autour d’une grande figure le pays qui s’est tant déchiré. Et une figure d’autant plus grande — la chose m’a frappé en écrivant ce livre — que Valéry, si glorieux dans l’entre-deux-guerres, l’est peut-être encore davantage à la Libération. Des écrivains compromis font appel à lui comme à une puissance de l’heure pour qu’il intervienne, on lui demande de prendre la présidence de l’Académie Mallarmé et du PEN Club français, des soirées théâtrales sont organisées autour de son œuvre, et — la chose l’avait amusé — dans un article de L’Humanité, le communiste Marcel Cachin parle de lui comme d’une « autorité considérable », avant de citer, presque au même titre… le pape. Tout cela, bien sûr, a compté.

http://editions-fayard.typepad.com/blog_des_editions_fayard/2008/04/entretien-avec.html

bérénice la vraie dit: à

votre teint,…

bronzage mode une pièce, dans la pénombre, ça peut le faire! Bon aujourd’hui je baisse le tout pour parfaire l’hypothèse de l’amour physique.

bérénice la vraie dit: à

JC 9h31, c’est du propre! Le lieu de l’inceste est symbolique.

renato dit: à

Première photo.

J’ai eu une institutrice qui ressemblait beaucoup à JL-JV, même dans sa façon de s’habiller — il faut rappeler qu’à l’époque la mode ne changeait pas avec les rythmes d’aujourd’hui. Pas facile de tomber amoureux… déjà que mon bon père disait qu’elle avait le manière d’un général… là aussi, autres temps… mon père voulait que l’on me change de classe… ce qui ne se fit pas car étant suppléante, elle ne serait restée avec nous qu’un trimestre… de plus le directeur de l’école dit à mon père qu’elle lisait Pavese, ce qui le rassura… en tout cas, elle me provoquait un sentiment de répulsion, c’est par ailleurs, par elle que je l’ai connu…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…déjà,…je préfère le teint  » jambon à génisse « ,…blanc rose!,…sans trop de grain de beauté!,…fille de riches-bourlingueurs s’abstenir!,…
…trop intello’s à se foutre des sensibilités réelles des vies!,…
…et donc!,…comédiens de protocoles à galeries!,…pour faire Dame sur l’échiquier!,…
…c’est pas, une mince affaire, déjà le choix extérieurs, sans liens!,…
…donc!,…mieux courir libre, et ne pas y penser!,…
…c’est samedi,…j’ai aussi ma liberté à nourrir!,…à plus tard!,…etc!,…

JC..... dit: à

« JC 9h31, c’est du propre! » (Bérénice)

Mauvaise formulation de ma part : « une maitresse qui pourrait avoir l’âge de sa fille »

bouguereau dit: à

c’est un habillage de la pulsion reproductrice copulatoire, hein ! ça tient pas la route, l’amour !

..justement on peut pas trouver meilleur sculpture en pneu pluie..dit à la dame « j’ai une p.r.c » (pulsion repr..)..et c’est le fossé avec triple tonneaux pour toi jicé..c’est bien la peine d’avoir une ferrari

bérénice la vraie dit: à

DJDLA je préfère http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Carte_et_le_Territoire que j’ai lu à Quiberon entre un soleil et une averse, je me souviens que j’attendais sa parution en fan, et que celle-ci pour ma grande joie avait été avancée par rapport aux prévisions, ainsi je pus compléter ma valise avec un peu d’un de mes Dieux.

Centre médical de Colmar dit: à

renato dit: 28 juin 2014 à 9 h 45 min

Le psy de Toto est attendu en salle 4.

D. dit: à

Encore une fois il ne faut pas confondre passion et amour. Par contre Passion et Amour se confondent.
J’espère que vous aurez saisi les nuances. Ce n’est pas très compliqué : dans le premier cas il y a le démon avec le péché originel et dans le second Dieu venu nous sauver pas la Croix.

D. dit: à

Le malheur des êtres sexués, comme l’homme et la femme, c’est d’être obligé de procréer pour se reproduire.

bouguereau dit: à

La première, c’est l’admiration personnelle qu’il porte à son œuvre.

c’est trés profondément idéologique, valery c’est la technique domestiqué, pardon, embourgeoisée, pardon libératrice, pardon..une aide formidable à la collaboration de classe

bouguereau dit: à

Le malheur des êtres sexués, comme l’homme et la femme, c’est d’être obligé de procréer pour se reproduire

..on dirait une déclaration cathare..l’hérésie te guette dédé

D. dit: à

En ayant détruit et tourné à la dérision ce qui nous attirait l’un vers l’autre, Bérénice, je nous ai évité bien des ennuis et cette croix que nous avons portée l’un des l’autre s’est transformée en fleurs pour nous au Paradis.

D. dit: à

Je ne dis pas ça pour qu’on me remercie, mais pour que chacun en ait pleine conscience.
Je continue à aimer Bérénice qui est un puits de connaissance, mais d’une autre façon.

ici Londres & plus dit: à

le malheur des mondes sexués : c’est le gode ceinture que boudegras a déjà ressorti plus bas, on ne sait jamais aucazou

des journées entières dans les arbres dit: à

Paul chez le médecin malgré lui.

Docteur A.— Ce sont tous des ignorants : c’est du poumon que vous êtes malade.
Paul V..— Du poumon ?
Docteur A..— Oui. Que sentez-vous ?
Paul V.— Je sens de temps en temps des douleurs de tête.
Docteur A..— Justement, le poumon.
Paul V..— Il me semble parfois que j’ai un voile devant les yeux.
Docteur A.— Le poumon.
Paul V.— J’ai quelquefois des maux de cœur.
Docteur A..— Le poumon.

http://www.toutmoliere.net/notice,405449.html

bouguereau dit: à

En ayant détruit et tourné à la dérision ce qui nous attirait l’un vers l’autre

dédé c’est pas la prc mais la « gratification sessuel sans lendemain » la gsl ça tient pas la route dédé

Daaphnée dit: à

c’est trés profondément idéologique, valery c’est la technique domestiqué, pardon, embourgeoisée, pardon libératrice, pardon..une aide formidable à la collaboration de classe

Ah.
Et d’où vous vient cette impression, le Boug’ ?

D. dit: à

Ne réponds pas, Bouguereau. Elle te drague.

JC..... dit: à

Il ne vient pas, au Bougboug, des « impressions » ! Plutôt des impulsions, voire des pulsions, répréhensibles naturellement…

D. dit: à

Bouguereau est peut-être plus vertueux que vous, JC.

bérénice la vraie dit: à

D pourquoi cette mise en garde, la drague sur un blog, qui plus est, ne compte pas parmi ses outils idéologiques de harpons pour chasser le cétacé et bien que Bouguereau ne ressemble en rien à ces mammifères marins, du moins d’après le relevé des empreintes qu’il aime à semer tout au long de nos jours égaillés.

renato dit: à

Attention, garçonnet à capacités intellectuelles limitées à 10.12…

JC..... dit: à

« Bouguereau est peut-être plus vertueux que vous, JC. »

Non, ami D. !
Simplement Bougboug le Trompeur simule mieux que moi toutes les vertus admirées en ce lieu mal famé, où déambulent les suppôts de Passou, c’est tout !

des journées entières dans les arbres dit: à

Une fois ces mamours de blog balayées, revenons au sujet.
La maladie d’amour.

Extrait de l’ éloge funèbre de Bergson par Paul Valéry.

« Tandis que les philosophes, depuis le XVIIIe siècle, avaient été, pour la plupart, sous l’influence des conceptions physico-mécani¬ques, notre illustre confrère s’était laissé heureusement séduire aux sciences de la vie. La biologie l’inspirait. Il considéra la vie, et la comprit et la conçut comme porteuse de l’esprit. Il ne craignit pas de rechercher dans l’observation de sa propre conscience quelques lumières sur des problèmes qui ne seront jamais résolus. Mais il avait rendu le service essentiel de restaurer et de réha¬biliter le goût d’une méditation plus approchée de notre essence que ne peut l’être un développement purement logique de concepts, auxquels, d’ailleurs, il est impossible, en général, de donner des définitions irréprochables. La vraie valeur de la philosophie n’est que de ramener la pensée à elle-même. Cet effort exige de celui qui veut le décrire, et communiquer ce qui lui apparaît de sa vie intérieure, une application particulière et même l’invention d’une ma¬nière de s’exprimer convenable à ce dessein, car le langage expire à sa propre source. C’est ici que se manifesta toute la ressource du génie de M. Bergson. Il osa emprunter à la Poésie ses armes enchantées, dont il combina le pouvoir avec la précision dont un esprit nourri aux sciences exactes ne peut souffrir de s’écarter. »
http://classiques.uqac.ca/classiques/Valery_paul/discours_sur_bergson/discours_sur_bergson.html

MORASSE dit: à

Oui oui très chouette billet… Merci Passou !

Daaphnée dit: à

c’est trés profondément idéologique, valery c’est la technique domestiqué, pardon, embourgeoisée, pardon libératrice, pardon..une aide formidable à la collaboration de classe

Ah.
Et d’où vous vient cette impression, le Boug’?
Pour ma part, je ne vois pas.
…….

Valery est incontournable pour ceux qui s’aventurent sur le terrain de la poétique – et pour cause – de l’esthétique également .
Quant à cette correspondance amoureuse, ce
« une situation de roman tout banal s’est créée. Je ne me pardonnerai jamais cette avilissante défaite. Je finis cette vie en vulgarité, victime ridicule à mes propres yeux, après avoir cru l’achever dans un crépuscule d’amour absolu incorruptible et de puissance spirituelle reconnue par tous comme sévèrement et justement acquise  »
est terrible !
Terrible, parce que c’est la souffrance d’un homme – et pas n’importe lequel – abandonné .. par une femme de 25 ans sa cadette ? Non .
Terrible, surtout, parce qu’il est très dur avec lui-même.
Pourquoi, lui, devrait-il se flageller de s’être leurré sur ce « crépuscule d’amour absolu incorruptible » qui n’est pas ?

Cette relation aboutit à une « avilissante défaite » , créer sa vie comme on crée une oeuvre .. mais échouer. Là se joue qqc qui « travaille » au-delà du vécu affectif et qui est plus intéressant que de savoir comment il qualifiait sa jeune maîtresse …
En dépassant l’amer constat de ce vécu, on retrouve bien là, en négatif, ce qui fonde sa « poétique » ..

Révérend Père O. de Prébois dit: à

On découvre qu’en 1940, donc à 70 ans révolus, il lit Montaigne pour la première fois

Il y eut chez Valéry, jusque dans le grand âge, une curiosité intellectuelle et une soif de culture véritablement admirables et exemplaires. C’est ainsi qu’au moment où, à 70 balais bien sonnés, il se met à lire les « Essais », il dresse la liste (récemment retrouvée) des auteurs qu’il ne connaît pas encore et se propose de lire en urgence. Outre Goethe, Shakespeare, Racine, Corneille et Molière, y figurent « Vingt mille lieues sous les mers », « La Case de l’oncle Tom » et « Le petit lord Fauntleroy ». L’huissier du Collège de France à qui échut la pénible tâche d’annoncer à la famille la funèbre nouvelle le découvrit un soir à son pupitre, effondré sur un exemplaire du Kama Soutra, en sanskrit. Cet ultime effort avait dû l’achever. On a bien raison de dire que l’effort est bien plus beau lorsqu’il est inutile.

Révérend Père O. de Prébois dit: à

Paul Valéry y est tout à sa flamme pour son aimée lointaine. Rappelons que cela se passe entre 1937 et 1945.

C’est bien vrai que ce fut une époque cruelle. Si, en plus de toutes les restrictions, il fallait se passer de tirer sa crampe, faut reconnaître qu’on atteint les limites de ce qui est humainement supportable. Mais si l’on songe aux pensionnaires des stalags qui s’astiquaient ferme en rongeant leur… en rongeant leur.. leur quoi au juste d’ailleurs, on se rend compte que tout est relatif.

versubtil dit: à

« Alors, quid de Paul Valéry in love ?

Rien ne le hante comme la sombre perspective : être à sec. »

Merci pour cet excellent article qui sent l’été Pierre Assouline et vos deux phrases ainsi abouchées nous renvoient aux rapports subtilement intriqués de l’amour et de la littérature.
Béduer, quel magnifique village! Demain après-midi, je vais voir le fameux château, ce n’est pas loin…

renato dit: à

Est-ce raisonnable qu’un homme qui a passé les 60 tombe amoureux d’un femme de 25 ans sa cadette, et prenne mal le fait qu’à un moment elle ne trouve plus son compte ? Bon, certains croient que vivre dans l’illusion aide à vivre ; seulement, l’illusion il faut l’entretenir, ce qui est plus fatigant que vivre sans s’en faire…

kicking dit: à

tout est dans la tête, enfin faut voir..

f de bassan dit: à

Sa correspondante était une sacrée personnalité.
ça arrive, et ce n’est pas au nombre de fautes d’orthographe qu’on les identifie !
et basta pour le style parano-père -verseau –
magnifique

Widergänger dit: à

On prétend que la valeur du bac diminue mais les bacheliers d’aujourd’hui ont Montaigne à leur programme. Ils ont tous lus au moins le chapitre Des Cannibales et Que philosopher c’est apprendre à mourir.

J’aime bien la formule de Valéry « me faire une opinion » sur Montaigne. Pour un professeur au Collège de France, c’est pour le moins un peu léger…

En tout cas, le niveau actuel du bac est bien supérieur au niveau d’un professeur au Collège de France d’avant-guerre.

Chaloux dit: à

Daaphnée dit: 28 juin 2014 à 10 h 25 min

Cherchez pas, Daaphnée. Le pauvre boug n’a toujours pas compris que le matérialisme historique (encore!), n’est pas une lecture, pas même, au fond, une lecture de l’histoire. On regarde et on passe. Néanmoins, ça reste une bonne bouée de sauvetage pour les médiocres. Bouguereau le prouve à chaque fois qu’il l’ouvre.

ici Londres & plus dit: à

devinette paysanne: quelle est la différence entre boudegras et la fosse à purin, hein ?

Devinette dit: à

Quelle est la différence entre Bouguereau et une panthère?

Réponse dit: à

On n’a jamais vu une panthère avec un string en peau de Bouguereau.

Daaphnée dit: à

J’aime bien la formule de Valéry « me faire une opinion » sur Montaigne. Pour un professeur au Collège de France, c’est pour le moins un peu léger…
En tout cas, le niveau actuel du bac est bien supérieur au niveau d’un professeur au Collège de France d’avant-guerre.

Pathétique, ML!
Lorsque vous comprendrez qqc à la simplicité féconde des esprits brillants ..
Pfff !

renato dit: à

Quoi, maintenant Bouguereau s’habille en panthère ?!

ici Londres & plus dit: à

réponse: boudegras avec un gode ceinture en peau de panthère dans l’fion

Chaloux dit: à

C’est vrai que si Valéry avait eu le pouvoir de s’abonner à des sites de fiches de lecture, comme Michel Alba, il aurait peut-être été encore plus grand. Encore que, ça se discute. Alba à l’air encore plus con avec ses fiches….

renato dit: à

Laissez Michel tranquille, Daaphnée… le risque qu’il nous fasse un caprice de 150 et plus ligne n’es jamais à exclure…

Devinette dit: à

Quelle est la différence entre renato et un caniche?

renato dit: à

ligneS et n’esT …

side storieds dit: à

bonne interprétation du parisien sur l’affaire pastor: pas de côté : elle épouse son exgendre (sur l’express aussi)

Réponse dit: à

On n’a jamais vu un caniche avec un string en peau de Toto.

renato dit: à

Tout comme Devinette, le caniche va sentir le cul des autres chien, renato se limite à en lire les étrons…

BàV r

ici Londres & plus dit: à

vive la fête à boudegras en tir groupé, pan !

renato dit: à

… et voilà qu’à 12.19, le parvenu inculte revient…

Widergänger dit: à

Je dirais même plus : le pouvoir intellectuel d’un Valéry est largement usurpé !

bouguereau dit: à

..sûr que celui de moïse l’est moins

side storieds dit: à

entre blogs et mondanités: votre quidassouline pour tous passe aux aveux, dirait-on , sans super psys d’éditions

dino dit: à

renato 28 juin 2014 à 12 h 13 min
Quoi, maintenant Bouguereau s’habille en panthère ?!

et JC et u en slip imprimé peau de léopard (c’ets ainsi que daaphnée a ordonné)

Daaphnée dit: à

Oh !
Je me demandais si notre ML n’éprouvait pas quelques inquiétudes ..

Réponse et devinette dit: à

Widergänger dit: 28 juin 2014 à 12 h 23 min

Je dirais même plus : le pouvoir intellectuel d’un Valéry est largement usurpé !

Quant au pouvoir connardique d’un Michel Alba, il est (très) « largement » sous-évalué.

bouguereau dit: à

Et d’où vous vient cette impression, le Boug’?
Pour ma part, je ne vois pas

enfin quoi dafnoz..c’est l’un des preum penseur de la technique et du « moderne »..faut reconnaite que jeunot il a eu des insights..degaulle a moins compris que lui que la technique avait des pouvoir immense, en particulier que c’est pas la potote des classiques..et oui la machine a laver c’est pas la boniche du pauvre..degaulle avait des vues mais moins que lui

Révérend Père O. de Prébois dit: à

c’est trés profondément idéologique, valery […] une aide formidable à la collaboration de classe (bouguereau)

Pas simple, cette question-là. Il faudrait relire tout Valéry et réfléchir aux positions de l’intéressé en son temps pour esquisser une réponse. Même le choix de son amour d’arrière-saison a du sens, dans cette perspective. Relire là-dessus  » Dans le château de Barbe-Bleue », de George Steiner.

Chaloux dit: à

Bouguereau, abruti, le premier penseur de la technique, c’est Aristote.
Mais quelle andouille… (y a des andouilles à Dunkerque?).

renato dit: à

« Je dirais même plus : le pouvoir intellectuel d’un Valéry est largement usurpé ! »

J’ai entendu une connerie de cette portée à propos de Leopardi : c’est fou, les impuissants et les frustrés arrivent à fantasmer n’importe comment afin de se trouver des alibis…

bouguereau dit: à

et JC et u en slip imprimé peau de léopard

une panthère vivante cache à la vue du commun mon braquemart, en particulier elle s’interpose à toutes les ccvd

Widergänger dit: à

Une mondanité déplacé et pour le moins scandaleuse s’exprime dans cette formulation : « me faire une opinion » sur Montaigne quand on est professeur en titre au Collège de France. Ce n’est pas seulement une imbécilité, c’est immoral.

dino dit: à

« les impuissants et les frustrés arrivent à fantasmer n’importe comment afin de se trouver des alibis »

Ya un psy dans la salle

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