Péguy : « C’est toujours à Hugo qu’il faut revenir »
C’est à se demander si parfois certains éditeurs ne le font pas exprès. Mais dans le bon sens. Exprès de publier en même temps deux livres qui, d’une certaine manière, s’interpellent, se parlent, se répondent. Et si l’on a comme moi la chance de les recevoir par le même envoi, puis de les (re)lire successivement, il est alors difficile de ne pas les mettre en résonance puisque tout nous y invite. Deux courts textes classiques : Ce que c’est que l’exil (123 pages, 9 euros) et L’Argent (100 pages, 10 euros) tous deux publiés dans la collection « Parallèles » des éditions des Equateurs.
Le premier texte a été écrit par Victor Hugo en préface au recueil Actes et paroles-Pendant l’exil (1875). Il avait fait l’objet d’un décret d’expulsion du territoire pour avoir violemment dénoncé le coup d’Etat du prince-président et appelé à la résistance armée. L’exil qu’il décrit est un exil de tous les temps et de tous les lieux. Il peut parler à tous les exilés puisqu’il a eu le génie de transformer une épreuve personnelle en principe général d’humanité, avec les moyens littéraires que l’on sait, selon la bonne vieille méthode des moralistes du Grand Siècle. C’est ce qui fait sa force ; on n’en attend pas moins d’un écrivain dont l’universalité n’est plus à démontrer (dix ans avant la parution des Misérables, celle de son pamphlet Napoléon le Petit a fait de lui un « écrivain mondial »).
Ce qu’il dit de l’avenir muré, du dépouillement et de l’isolement extrêmes d’un homme qui n’a plus que sa conscience parle à tous. Même si certains proscrits auront du mal à se satisfaire de son lyrisme, de sa capacité à se chauffer au soleil de la vérité et de sa force de caractère pour opposer son indifférence à la calomnie (« Elle aspire à l’honneur d’un démenti. Ne lui accordez pas »). Hugo n’a pas passé dix-neuf ans et neuf mois à Jersey et Guernesey (1852-1870) à faire parler des tables avec Delphine de Girardin. Il a vécu, travaillé, médité. Ce qu’il appelle les grands côtés de l’exil : « Songer, penser, souffrir ». Sauf que tous les exilés ne sont pas des artistes ou des créateurs, même si bon nombre de ceux qui ont puisé en Hugo par la suite se sont retrouvés à l’étranger dans la quête d’un asile politique.
Une fois refermé ce petit livre, un sentiment confus m’embarrassait sans être capable de lui mettre un nom. A la relecture, deux phrases m’y ont aidé. L’une du préfacier Guy Rosa : « A la pauvreté près, ses souffrances furent celles des autres exilés ». L’autre de l’auteur même : « L’exil n’est pas une chose matérielle, c’est une chose morale ». Soudain je me suis rappelé un jugement de mon vieux professeur de Lettres, gidien inconditionnel, qui n’en convenait pas moins qu’il aura manqué à Gide, et donc à son œuvre, d’avoir la moindre idée de ce que c’est que d’avoir des problèmes de fins de mois en début de mois. « Il n’a jamais eu besoin d’argent, il n’a jamais su ce que c’était ». La leçon d’ Hugo en exil demeure intacte, ses enseignements aussi, son invitation à tenir, se tenir, résister reste exemplaire, mais « à la pauvreté près » ce ne serait pas exactement la même chose…
On n’imagine pas que le lecteur du XXIème siècle comprenne l’allusion qu’Hugo y fait lorsqu’il écrit : « C’est en exil surtout que se fait sentir le res angusta domi ». C’est peu dire que l’intelligence du latin s’est perdue depuis ; et l’état des humanités étant ce qu’il est, on doute que beaucoup y décèle la patte de Juvénal ; mais le lecteur des années 2000 se rattrape en ce qu’il jouit tout de même des délices du moteur de recherche, lequel lui donne, outre le sens, la formule originale complète et lui apprend qu’elle figure telle quelle dans Les Misérables…
Hugo le déraciné ne fut pas seulement traité d’ivrogne et d’abandonned drinker mais d’avare parce qu’il s’est plaint que Ruy Blas ait été joué deux cents fois en Angleterre sans que l’on songe à lui verser des droits d’auteur, pour ne rien dire des éditeurs et imprimeurs qui firent gratuitement leur marché dans son catalogue.
« Ce que l’hospitalité anglaise avait de complet, c’était sa tendresse pour les livres des exilés. Elle réimprimait ces livres et les publiait et les vendait avec l’empressement le plus cordial au bénéficie des éditeurs anglais ; L’hospitalité pour le livre allait jusqu’à oublier l’auteur. La loi anglaise, qui fait partie de l’hospitalité britannique, permet ce genre d’oubli. Le devoir d’un livre est de laisser mourir de faim l’auteur, témoin Chatterton, et d’enrichir l’éditeur. »
Encore que la pratique n’était pas une spécialité anglaise. C’est une vieille tradition, contre laquelle la loi sur le droit d’auteur a servi de fragile garde-fou, que de considérer que les écrivains s’accommodaient de vivre de l’air du temps, dans les greniers de la misère – le romantisme a bon dos. Comme si ce n’était pas vraiment un travail méritant salaire. Forcément, réclamer le respect des dits droits, cela crée une réputation. Mais c’est à se demander, en le lisant, comment il a pu entretenir neuf personnes pendant près de vingt ans dans de telles conditions d’exploitation tout en servant par sa plume la cause du droit dans sa nudité, hors-la-loi mais dans le droit, en s’efforçant d’être « un effort vivant ».
Voilà pourquoi j’ai vu un signe de la providence des éditeurs dans l’arrivée par le même courrier de L’Argent de Charles Péguy. J’entends bien que cela n’a rien à voir. Du moins directement. Il l’avait publié dans les Cahiers de la quinzaine le 16 février 1913. Son œuvre était derrière lui ; il ne lui restait plus qu’un an et demi à vivre. Les Cahiers, c’était son blog. Ce qui explique le caractère un peu disparate des textes qui sont colligés quand on les retrouve dans un livre longtemps après. Que trouve-t-on dans cette livraison sous l’intitulé « L’Argent » ? Une défense et illustration, rien moins que nostalgique, de l’ancienne France des artisans qui aimaient la belle ouvrage, qui tenaient leur travail pour une prière, et l’atelier pour un oratoire ; d’ailleurs, ne fait-il pas l’éloge des maîtres et des curés comme d’un seul corps ?
Les instituteurs, beaux comme des hussards noirs de la République, étaient les meilleurs citoyens de la République tout en se voulant dépositaire de la morale de l’ancienne France. Il a le regret d’un peuple qui chantait en allant travailler : « On ne gagnait rien, on vivait de rien, on était heureux ». Hormis sa haine du « traitre Jaurès », pour lequel il n’a aucune indulgence, il s’emploie à opposer « modernisme » et « liberté », le premier étant porté par les nantis et la seconde incarnée par les démunis. Et de même qu’il fait entrer les deux notions en un conflit binaire et irréductible, ils associent en un seul et même fléau la politique et l’alcoolisme.
Et l’argent là-dedans ? La France qui manque à Péguy, celle qu’il regrette, c’était une France où, d’après lui, on ne comptait pas : « On ne gagnait rien ; on ne dépensait rien ; et tout le monde vivait ». Ce sont les bourgeois qui ont tout pourri avec leur manie de quémander et leur goût de la spéculation. L’argent selon Péguy est respectable dès lors qu’il est le fruit du travail, dès lors qu’il représente le salaire, la rémunération, le traitement. Mais il est déshonorant quand est entre les mains du capitalisme triomphant. L’argent-roi salit. Bien sûr, certaines pages feront sourire aujourd’hui par leur idéalisme et leur vision édénique de la France éternelle. Mais il suffit non seulement de penser aux chefs d’œuvre que ce même Péguy a donné dans un autre ordre (ses Mystères, les Tapisseries, Notre jeunesse), à la grandeur de son engagement dreyfusiste et surtout à la solitude du rédacteur des Cahiers de la quinzaine, son apostolat, pour mieux comprendre comment s’y inscrit ce qui apparaîtra comme de la naïveté devant la marche du monde.
Pas un mot sur l’exil – et pourquoi y en aurait-il eu ? Mais ses pages de la fin sur la valeur de l’argent, la juste rétribution du travail, rejoignent notre préoccupation première au sortir de Ce que c’est que l’exil, le texte de Victor Hugo. Quand Péguy rappelle que dans la France d’avant, les ouvriers allaient travailler en chantant « l’âme sans épouvante/ Et les pieds sans souliers ! », il se réfère aux Châtiments et précise : « En somme c’est toujours du Hugo ; et c’est toujours à Hugo qu’il faut revenir ». Vous avez dit « résonance » ?
(« Victor Hugo photographié par Nadar (détail) »; « Charles Péguy à son bureau des Cahiers de la quinzaine » photo D.R.)
789 Réponses pour Péguy : « C’est toujours à Hugo qu’il faut revenir »
@rose, c’est Christine Joncour qui s’est denommée elle-même La Putain de la République dans l’histoire des macassins de chez Berluti offertes à son amant Roland Dumas.
Non, l’institut dont je parlais n’est pas sur la promenade des Anglais et il ne s’agit pas d’un camélia :
« Ce n’est pas sans émotion que j’ai revu, à Nice, la vénérable glycine sous laquelle je me plais à imaginer mes parents échangeant leur premier baiser. Cette glycine centenaire avait probablement été plantée par le peintre niçois Joseph Fricero (1807-1870). C’est autour d’elle que s’organisait le jardin de la splendide propriété qu’il avait acquise en 1852 sur les hauteurs de Saint-Philippe… »
(Il s’agit de la villa Ataxine, situé dans la quartier des Russes orthodoxes et transformé en institut par les oblats)
(D., aucun malentendu pour moi, mais visiblement une grande confusion chez vous…)
xlew.m dit: 8 août 2013 à 23 h 11 min
h. d. dit: 8 août 2013 à 23 h 31 min
« par chez moi le duc de la Rochefoucauld-Liancourt essaya d’insuffler un type de filature artisanale qui s’effondra face à la première brise soufflée du bout des lèvres par la réalité économique. »
Et comme dit l’autre , une fois la brise hollandaise venue :
“Le vent se lève, il faut tenter de vivre.”
A bientôt
A bientôt, la belle.
Matt Damon a un stop très net entre le front et le nez, comme beaucoup de chats. Je vais revoir « La Mort dans la peau », qui m’avait assez intéressée. Surprenant que ce soit sur TF1 !
Merci et bonsoir à tous.
« En somme c’est toujours du Hugo ; et c’est toujours à Hugo qu’il faut revenir »
Il y revient, en effet, longuement, dans « Victor-Marie, comte Hugo », et pas toujours pour lui tresser des couronnes. il est même féroce avec le « faiseur » Totor, accusé de s’être annexé,dans les « Odes et ballades », à titre d’épigraphe, ce qu’il présente comme une « vieille chanson » (sans nom d’auteur) et qui est en réalité un des plus beaux poèmes de Du Bellay :
A vous ombre légère
Qui d’aile passagère
Par le monde volez,
Et d’un sifflant murmure
L’ombrageuse verdure
Doucement esbranlez;
J’offre ces violettes,
Ces lys et ces fleurettes,
Et ces roses ici,
Ces vermeillettes roses,
Tout fraîchement escloses,
Et ces oeillets aussi !
« Tout notre auteur est là », écrit Péguy. « Et alors comme les malheurs se suivent et se ressemblent et d’ailleurs que ça lui est bien égal, premièrement et d’ensemble il attribue « Vieille chanson » le texte, ou l’un des textes les plus connus de notre très grand Du Bellay, (lui qui faisait alors profession de restituer, de restaurer la Renaissance française, surtout contre le dix-septième siècle, et surtout je pense parce qu’il devait compter que la Renaissance c’est plus près du Moyen-Âge, c’est donc plus romantique) […] Deuxièmement il n’en cite que deux strophes, les deux premières, au lieu de trois qui sont également connues, où la troisième est indispensable, qui forment corps ensemble, où la troisième tient comme un membre […] Troisièmement ces deux strophes mêmes il les cite mal. […] Le texte portait, comme on sait :
A vous, troupe légère,
Tout l’humanisme était dans ce « troupe légère », tout l’humanisme et tout le grec, toute la bucolique antique et renaissance, renaissante, la vraie, toute la Renaissance païenne et française […] Lui Hugo, il n’hésite point. Il cite, il rapporte au courant de la plume :
A vous, ombre légère,
Et tout de suite ça n’est plus ça du tout. […] Tout le romantisme est là. Un léger pouce de vulgarité a écrasé la fine moulure antique. »
>Jacques B.
je connais l’histoire. Je perdure dans le point de vue &-images du monde-.
Je retournerai donc vers villa Ataxine et la dolce vita.
Merci d’avoir précisé.
Glycine & quartier russe.
Bien à vous, cordialement, soyez doux, n’omettez point.
ne croyez pas tout ce qu’on raconte, ma rose.
l’avenir est frais. que vos rêves soient tendres.
Le sens de la justice mais allié à l’esprit de la plus grande honnêteté intellectuelle peut-être, John Brown, sans se jeter dans des batailles de procureurs et dans les ballets de salon de la petite escrime des ronds de jambes dogmatiques. Mais-là on tire (au canon de 75 — une des rares inventions que le monde technico-martial germanique nous envia l’espace d’un moment) des plans sur la comète Péguy à donner le mal de mer à Georges Hyvernaud qui n’a déjà plus que la peau et les os, si je comprends bien (en revanche on peut être sûr qu’un vieux Péguy aurait envoyé paître les indélicats de la Révolution nationale qui allaient faire de la retape pétainiste dans las Stalags et Oflags en 1941.)
je t’ai aimée bouton, je te mangerai joufflue.
ô ce pétale, ô cette épine.
oublie xlew, c’est un poseur, oublie barozzi, il en fouette d’autres.
beurk, je laisse la tige à bouguereau, c’est du rêche.
(en revanche on peut être sûr qu’un vieux Péguy aurait envoyé paître les indélicats de la Révolution nationale qui allaient faire de la retape pétainiste dans las Stalags et Oflags en 1941.)(rédigé par xlew.m)
Je vois bien la scène mise en scène et interprétée par Clint Eastwood (dans le rôle de Péguy, bien sûr). Avec des dialogues imaginés par le même. Mon dieu mon dieu.
L’idéalisation nostalgique et conservatrice du prolétariat rural de son enfance par Péguy ne va pas sans contradictions, comme on le voit dans « L’Argent (suite) » :
» En temps de paix c’est entendu, ça va bien. Et tout cela finira par des affiches et des meetings et des discours à la Chambre. Mais en temps de guerre, en République, il n’y a plus que la politique de la Convention Nationale. Je suis pour la politique de la Convention Nationale contre la politique de l’Assemblée de Bordeaux, je suis pour les Parisiens contre les ruraux, je suis pour la Commune de Paris, pour l’une et l’autre Commune, contre la paix, je suis pour la Commune contre la capitulation, je suis pour la politique de Proud’hon et de Blanqui contre l’affreux petit Thiers. »
» Faut-il choisir ? Je ne balance pas : je suis peuple », écrivait La Bruyère. Choix du coeur et de l’instinct, qui est aussi celui de Péguy.
La canon de 75 c’est bien mais je préfère de loin celui de 105.
Bon, j’en ai marre de l’anonymat, demain je vous donne mon nom (à particule), mes trois prénoms, ma date, mon lieu de naissance et mon adresse.
Qui sera capable d’en faire autant ?
dexterPuckHamletD.Lesétoilesetautres jolis noms (avec ou sans particule)
Pas besoin d’adresse, le facteur connait le chemin.
« Je vois bien la scène mise en scène et interprétée par Clint Eastwood (dans le rôle de Péguy, bien sûr). Avec des dialogues imaginés par le même. Mon dieu mon dieu. »
Il ne faudrait jamais préjuger des performances d’un gars qui sait ce qu’est le cinéma et il sait même en faire ! jamais préjuger, donc, même si on se croit « bonne plume »… et… bon spectateur…
Dexter dit: 8 août 2013 à 23 h 08 min
« Céline, je vous en prie, arrêtez de m’appeler Dexter. ça énerve Pierre Assouline et vous allez encore passer pour une pimbêche, comme dit JC. »
Dexter, tu n’es qu’une langue de péripatéticienne, spécialisée Travaux Publics ! Je n’ai jamais dit ça de Céline. Qui suis-je pour juger ? (…il est bon ce Pape, il est bon : celle qu’il a sorti là, elle est très bonne …)
Quant à énerver l’ami Pierrot, il doit en falloir beaucoup plus…
un gars qui sait ce qu’est le cinéma et il sait même en faire ! (rédigé par renato)
Ai-je jamais prétendu le contraire ?
« oublie xlew, c’est un poseur, oublie barozzi, il en fouette d’autres. »
j’y songeais 5avec une fine badine de cuir lacée). Avant l’amour, pas après.
Mais bon au réveil – au petit déjeuner précisément- ce fut plutôt un chateaubriand sans sauce béarnaise si possible parce que ce fut un -rare- bon souvenir entre le père et le fils. Père accompagné par Aimé Maeght. Un bon point pour ce dernier (mais bien peu en vérité, il ne fut que marchand après tout) celui-ci connaît toute la poésie française par cœur et a déclamé Rimbaud et Baudelaire dans les jardins de Versailles à la nuit tombante. L’enfant s’est couché heureux -au pensionnat abandonné pour échapper aux remariages.
HS (j’ai couché dix ans avec un enfant abandonné au pensionnat à cause des remariages de ses géniteurs ; sexuellement ce fut le top, c’est vrai, mais j’y étais pour beaucoup comme dans toute relation sexuelle réussie, humainement ce fut un grand champ dévasté ; quand j’en ai eu marre de replanter 360 rosiers, 512 lavandes, quatre cents buis, des milliers d’iris, des centaines de pousses diverses et variés, quatre cerisiers, un figuier, des truffiers, et de les entretenir, et de faire le ménage avec la bonne au cours de chaque vacances scolaires pour que le mas ait certaine l’allure, au cours de virée rare -vacances en soldes- de parcourir 4000 km en 4 jours, je l’ai traité d’arnaqueur, il n’a pas aimé, il m’a quitté.
Pourtant, c’était un arnaqueur. Certain dit un voyou. Je pense un escroc. A la Roland Dumas. Tout dans l’apparence (et dans les chaussures madoué) ; tu creuses, rien dessous. Tu me diras « fallait pas creuser ma rose ». Je ne l’ai pas fait -creuser-, le père de mes enfants est mort, comme un obus qui tombe à la main de Massiges. Je fus dessous, sans casque à pointe, sans baïonnette, sans rien. Juste avec mes yeux pour pleurer depuis. Depuis neuf ans je re-gravis le cône creusé par l’obus. A pas comptés. En rampant parfois, me redressant de temps en temps.)
Bonne journée, à toi à ta rose.
Héritier, filière maternelle, d’une édition populaire en 10 volumes, Ollendorff/ Paris, des Œuvres Complètes Illustrées de Victor Hugo, j’ai pris la peine hier de feuilleter cette remarquable édition : papier chiotte pourri, typographie dégueulasse, texte bien serré pour être illisible, illustration à vomir de bonnes intentions.
Conclusion :
– la forme : placés en bas, les 10 tomes stabilisent drôlement bien la bibliothèque haute depuis des décennies
– le fond : Hugo est gonflant, terriblement gonflant, chiant de ton, éminemment pénible à relire…
Les hugolâtres ne me pardonneront pas cette franchise venant d’un imbécile, les hugophobes confirmeront l’impression que Totor est un type sympa à inviter à table, un drôle, mais, tel FH, devient vite emmerdant derrière son bureau quand il se met au travail.
ce matin, j’y pensais au cinéma mais à cause des rituels du shabbat. C’est raconté, le candélabre, les pataquès, la table mise dès le matin avec le grand tralala. A Tel Aviv, l’ascenseur du shabbat ininterrompu sur 24 heures sans appuyer sur le bouton.
Et puis, j’ai appris aussi comment échapper à la bar-mitsva : aller voir le grand rabbin, déguisé avec des papillotes, puis à la sortie se précipiter dans le premier troquet venu et dévorer un jambon beurre. Le rabbin l’apprend. Forcément un va cafter et hop fini le cinéma.
Je préfère encore les icônes. Ben oui…
J’y ai perdu le goût du travail d’esclave, j’y ai gagné le goût du luxe.
Et pour lui, une tendresse lointaine, pacifiée à cause du sacré du sexe vécu avec lui. Pas de rage, nulle rancœur, cela m’a pris huit ans, je ne les regrette pas ; il m’a téléphoné 9’44 s le dernier week-end de juin, j’ai été adorable avec lui. Il reste, à 73 ans, l’enfant abandonné par père et mère conjointement, à la scolarité dans un pensionnat et aux week-ends sans retour au bercail. Fragile et faible.
J’en ai soupé des mecs fragiles et faibles.
Mmmmmm un chateaubriand saignant à se mettre sous la dent et lui planter la fourchette avant de le manger à petites bouchées.Mmmmmmmmmmmmmmmmmm……
D. dit: 9 août 2013 à 1 h 10 min
Bon, j’en ai marre de l’anonymat, demain je vous donne mon nom (à particule), mes trois prénoms, ma date, mon lieu de naissance et mon adresse.
Qui sera capable d’en faire autant ?
Chiche ?
@Rose (« J’en ai soupé des mecs fragiles et faibles. »)
Pauvre JC…
édition populaire en 10 volumes, Ollendorff/ Paris, des Œuvres Complètes Illustrées de Victor Hugo, j’ai pris la peine hier de feuilleter cette remarquable édition : papier chiotte pourri, typographie dégueulasse, texte bien serré pour être illisible, illustration à vomir de bonnes intentions. (rédigé par JC)
Selon Péguy, Hugo n’aura pas eu de chance avec ses éditeurs et typographes :
» On a pu lui faire, on lui a fait des éditions de luxe; innombrables; très cher; très laides : on ne lui a pas fait une édition correcte. Dans cette indifférence glaciale, dans ce total manque de soin(s), dans cette pauvre, dans cette froide négligence comme éclate bien sa réelle indigence de parents et d’amis. A défaut de soi il n’avait pas un ami, pas un fidèle pour travailler proprement pour lui. Cet homme réellement sans amis, sans secrétaire, sans famille. Plein d’histoires de famille invraisemblables. A défaut de lui-même il n’avait personne capable de lui lire proprement une épreuve. Et pourtant d’une part il gagnait de l’argent, ces livres mal établis se vendaient comme du pain, et d’autre part il payait, comme Napoléon il a payé sa famille assez cher. » (Victor-Marie, comte Hugo)
Balzac ne devait pas être loin de cette situation, lui non plus. Mais pour ce qui est des épreuves, il se chargeait du travail.
Si Hugo a payé sa famille assez cher, qu’en fut-il de Péguy lui-même ? Confidence voilée ? Familles, je vous adore et je vous hais… « Victor-Marie, comte Hugo », d’autre part,expose assez bien la relation d’amour-haine qu’eut Péguy avec Hugo.
Didier Jeumont
11 bis rue Gabriel-Péri
94200 Ivry-sur-Seine
Pardon, je vous avais promis aussi ma particule, mes deux autres prénoms, mes date et lieu de naissance.
Didier Léon Robert Jeumont d’Ambray
né le 6 mai 1967 à Riom
Les deux messages précédents sont des faux. Je m’appelle Denis Marie Antoine de Decker, je suis né le 4 novembre 1962 à Oran, j’habite rue de la Roquette à Paris.
Je précise que je ne suis pas dans les Pages blanches.
Et, je dis ça pour John Brown, contrairement à Victor Hugo, mes épreuves sont soigneusement relues par des âmes dévouées qui m’aiment et me respectent.
Enfin, pour en finir avec une rumeur persistante : non, je ne suis pas bouguereau.
Héritier… JC je ne vous drague pas c’est contraire à mon code de conduite cependant cet adjectif est bien tentant, je n’ai jamais connu d’héritier seriez vous libre pour un cinq au sec un de ces quatre?
D.
Faut revenir à Rousseau, dard-dard.
Bien sur que personne ne vous prend pour cet être grossier stupide pervers même toujours entre deux godets et une ceinture
des journées entières dans les arbres, vous me connaissez ? En tout cas vous n’êtes pas tombée dans le piège de ces faux grossiers envoyés par des imposteurs.
Je m’appelle en effet Daniel Rousseau du Pont, je suis né à Créteil le 25 décembre 1963.
Mon meilleur ami habite Zürich, nous nous voyons peu, malheureusement.
bérénice dit: 9 août 2013 à 9 h 47 min
Ce serait une joie pour moi de vous raconter en tête à tête et par le menu des histoires de famille fabuleuses.
De toute façon, en cas d’indisponibilité, Bougereau me remplacera, à votre avantage !
« Ai-je jamais prétendu le contraire ? »
Il faudrait alors m’expliquer ça : « Mon dieu mon dieu. ».
D. s’appelle, j’en ai la preuve, Dexter de l’Ader d’Eider, il est sans domicile fixe, vivant de la charité d’amis, de petits cours de flûte, d’astrologie, de poésie mais souvent de l’enthousiasme financé de jeunettes innocentes…
Recueilli blessé par un gabian jaloux, il a vécu quelque temps chez nous, puis en est parti une nuit, emportant l’argenterie de l’arrière grand-mère !
Obtenir son adresse actuelle m’enchanterait.
D. je me fiche de rien savoir vous concernant. D’autres fichent ici; assez mal, il faut le dire.
C’est pour la bonne bouche Lycéenne :
http://fr.wikisource.org/wiki/Rousseau_-_Du_contrat_social_(texte_complet)
Il faudrait alors m’expliquer ça : « Mon dieu mon dieu. ».( rédigé par renato)
» ça » ne s’explique pas. Private joke, en somme. Sans doute que de vive voix le sens de « ça » serait plus clair. Je suis un fan quasi-inconditionnel d’Eastwood.
« Je précise que je ne suis pas dans les Pages blanches »
En revanche, on trouve bien un Denis Marie Antoine de Decker, comptable, 13 rue de la Roquette 75011 Paris
Tél : 01 45 18 06 13
« Je suis un fan quasi-inconditionnel d’Eastwood. »
Josette aussi
Une horrible idée me vient à l’esprit : les D., les Dédé car ils sont plusieurs venant de Sirius ne seraient ils pas en train d’ESSAIMER en investissant les corps d’honnêtes comptables, de joyeux politiciens, d’infâmes curés, de tristes imams, de scrupuleux traders ?
Madame Denis Marie Antoine de Decker, habitant 13 rue de la Roquette 75011 Paris, vous couchez probablement avec un gros lézard vert qui a envahi le corps de votre bien aimé comptable !
De grâce ! protégez vous. Un accouchement de métis lézard est très douloureux. Ce sont des enfants, en outre, difficiles à scolariser…
John Brown, John Brown ? celui est fâché avec Paul Edel ? le même ?
JC, JC ? le vieil aigri qui se mêle de tout ?
JC, non, on reconnaît les D. à ce qu’ils ne peuvent pas plier l’auriculaire.
Seulement un lézard de la taille de celui de u. dans la culotte de mon mari, JC, hélas !
Mon dieu, Madame, avec un peu d’imagination …
Merci à D. qui fait preuve d’adresse comme rarement.
hulotte,
Condition nécessaire et non-suffisante : je ne peux pas plier mes auriculaires. Pourtant je ne viens pas de Sirius, j’ai horreur de voyager. les voyages ça sert à rien. En Chine c’est pareil qu’ici. En Algérie, c’est pareil qu’ici. Avec beaucoup plus de Chinois et d’Arabes, naturellement.
« En Chine c’est pareil qu’ici. En Algérie, c’est pareil qu’ici. »
Ce n’est pas l’avis de cette charmante personne, JC !
Péguy tape juste. L’édition Ollendorff est mauvaise si l’on veut, elle entretient le mythe d’Hugo produisant après 1878, laisse de coté tout un tas de manuscrits, mais ce n’est pas une édition universitaire, c’est une édition populaire faite pour un mythe et un peuple. Ce qui explique la qualité faible du papier. D »‘ou ce mélange de répulsion et de fascination Péguyste pour ladite édition… Il faut attendre Massin et son équipe pour avoir une édition universitaire de l’œuvre.
Le plus curieux est qu’il ignore superbement Berret le hugolien majeur de son temps, et Renouvier, le philosophe qui a essayé de penser Hugo. Ce sont pourtant ses contemporains.
JC, prenez garde d’illustrer le trait de Banville:
« De sorte que la Poésie Le voyant
Arriver, s’en alla! »
MC
PS
Dans les illustrations que vous trouvez gonflantes, avez-vous au moins remarqué au moins quelques très beaux dessins de Hugo,?
PPS
Pour les manuscrits posthumes à problèmes, les héritiers ont plutôt bien travaillé. Quand un grand Hugolien s’est mélé de dérestaurer la Fin de Satan, on a vu la différence entre un choix d’universitaire et un choix de poète -Vacquerie l’était- Je préfère lire , quand deux épithètes sont possibles, ce qui est fréquent dans le MS
« L’œil sinistre de Jean dans le Ciel noir plongeait »
A la gentille correction affadissante bien qu’ aussi Hugolienne que l’autre, de Poésie-Quelque Chose…
court, court ?, le nouveau jargonaute ?, un peu court, jeune homme
La chanson du furet M. Court ?
Court,
les illustrations, plates, pâles, sont de dessinateurs dont je n’ai pas retenu le nom. Niveau de celle que l’on trouve dans « Le Chiffonnier de Paris » de Félix Pyat… vous savez, roman dramatique. Dans les premières pages, un clochard n’a pu secourir un homme assassiné sur les berges de Seine. Légende, le cri de l’ivrogne : « J’ai bu le sang d’un homme » Brrrrr!
J’ai noté dans le volume V une gueule, MESS LETHIERRY, et LA PIEUVRE (dessins superbes de Victor Hugo pour les Travailleurs) qui tranchent terriblement avec la fadeur des autres illustrations. Fort peu d’Hugo donc et beaucoup de fumure, du F. Chiffart, Medina, F. Mehaulle : des inconnus pour moi.
Bon, ne pas oublier le sujet:
Hugo, on y revit, on y revient.
http://www.slate.fr/culture/53513/victor-hugo-politique-melenchon-sarkozy-hollande
Il n’est pas impossible que les épousailles Josette/ Johnnie soient un mariage arrangé par les familles.
Ce sont ceux qui tiennent le mieux : « Endure ou c’est l’acide dans la gueule ! »
JC, mon édition illustrée des TRAVAILLEURS DE LA MER est en province. Mais la gueule de Mess Lethierry (reproduite partout) est en effet très frappante. Evidemment, vous procédez par comparaison, mais je vous trouve un peu sévère envers Chifflart. Méaulle est graveur, et non dessinateur, c’est lui qui avait repris les dessins du manuscrit de Hugo.
Qu’est-ce qu’elle a, ma gueule ?
pour la route
« Mess Lethierry, l’homme notable de saint-Sampson, était un matelot terrible. Il avait beaucoup navigué. Il avait été mousse, voilier, gabier, timonier, contre-maître, maître d’équipage, pilote, patron. Il était maintenant armateur. Il n’y avait pas un autre homme comme lui pour savoir la mer. Il était intrépide aux sauvetages. Dans les gros temps il s’en allait le long de la grève, regardant à l’horizon. Qu’est-ce que c’est que ça là-bas ? Il y a quelqu’un en peine. C’est un chasse-marée de Weymouth, c’est un coutre d’Aurigny, c’est une bisquine de Courseulle, c’est le yacht d’un lord, c’est un anglais, c’est un français, c’est un pauvre, c’est un riche, c’est le diable, n’importe, il sautait dans une barque, appelait deux ou trois vaillants hommes, s’en passait au besoin, faisait l’équipe à lui tout seul, détachait l’amarre, prenait la rame, poussait en haute mer, montait et descendait et remontait dans les creux du flot, plongeait dans l’ouragan, allait au danger. On le voyait ainsi de loin dans la rafale, debout sur l’embarcation, ruisselant de pluie, mêlé aux éclairs, avec la face d’un lion qui aurait une crinière d’écume. Il passait quelquefois ainsi toute sa journée dans le risque, dans la vague, dans la grêle, dans le vent, accostant les navires en perdition, sauvant les hommes, sauvant les chargements, cherchant dispute à la tempête. Le soir il rentrait chez lui et tricotait une paire de bas.
Il mena cette vie cinquante ans, de dix ans à soixante, tant qu’il fut jeune. À soixante ans il s’aperçut qu’il ne levait plus d’un seul bras l’enclume de la forge du varclin ; cette enclume pesait trois cents livres ; et tout à coup il fut fait prisonnier par les rhumatismes. Il lui fallut renoncer à la mer. Alors il passa de l’âge héroïque à l’âge patriarcal. Ce ne fut plus qu’un bonhomme.
Il était arrivé en même temps aux rhumatismes et à l’aisance. Ces deux produits du travail se tiennent volontiers compagnie. Au moment où l’on devient riche, on est paralysé. Cela couronne la vie.
On se dit : jouissons maintenant. »
Victor Hugo.
Mais Lethierry est un très brave homme. Il a un (merveilleux ) défaut : il déteste LE PRÊTRE…
JB, le gros dégeulassse!
C’est le boug en plus vieux libidineux.
« Evidemment, vous procédez par comparaison »
Comment faire autrement, … pour tout acte, toute pensée, tout jugement !?
De la jeunesse! dit: 9 août 2013 à 13 h 17 min
« JB, le gros dégueulassse! C’est le boug en plus vieux libidineux. »
Autant j’aime la loi, l’ordre et la mesure, autant la fraîcheur de ces deux-là me paraît essentielle à ce BDP (blog de prestige, pour les nouveaux).
Il est vrai que le libidineux à plutôt un coté pépère carte bleue (aidons les adolescentes dans leurs études, par un apport financier imprévu …) mais le Boug et JB rajeunissent le concept de façon merveilleuse, non ?!
Un libidineux frais vaut mieux qu’un saint homme rassis.
vraiment pas la peine de jouer la carte phi et les deux pour oublier la définition proposée par un prof de philo -DCD – qui avait proposé que « la déconstruction ne revient pas au père »
à cet égard l’histoire de la mauvaise langue avec ce blog n’est pas la mns significative du jeu des « simplistes » de « l’écartèlement » (Wiener)
la moins
JB, le gros dégeulassse!
C’est le boug en plus vieux libidineux. (rédigé par De la jeunesse)
Qu’y a-t-il, ma petite fille ? Vous avez besoin d’un coup de main à vos études ?
« ferme ta gueule keupu, c’est mon 44 que t’as dans l’fion » que tu dvrais lui dire jean marron
autrement dit pour ceux qui demandent une commentaire « généralisant » et d’une extrême précision (rigueur)en contestant tout droit à mettre en perspectives différents psychanalystes de différentes écoles -« rivales » de leur propre aveu ,on dira (je dirai) du propos de ce philosophe qui commença un de ses livres sur la question de l’honnêteté, que lorsqu’il disait plutôt enseigner l’histoire de la philosophie qu être philosophe de même qu’il se disait le philosophe le plus littéraire , que propos doit être entendu comme une « ruse » (de phislosophe) et de même tout « retour à » qui a été un slogan avec Lacan
mon évocation de l’écrivain Wiener était surdéterminée (unité de lieu, etc, puisqu’il eut des angoisses de questions de plagiat avec « le jeu de l’honneur à charge de revanche »
ainsi Lacan revint-il à Hugo et non aux fifilles
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/litt_0047-4800_1978_num_29_1_2087
et u autre lien non céliniste
Dans une deuxième table ronde consacrée à l’articulation de la pulsion dans le langage, Gilbert DIATKINE souligne l’impasse du projet « global » visant à faire rentrer le langage dans un système logique organisé. De la « gerbe de Booz » (poème de V. HUGO) LACAN fait le paradigme d’un langage dont le circuit ne saurait exclure son destinataire. DIATKINE, rappelant la distinction entre le représentant psychique de la pulsion, ancrée dans la réalité du corps biologique et le représentant-représentation de la pulsion qui s’origine aux restes perceptifs, s’interroge sur le devenir de l’affect dans ce montage ; affect qui selon FREUD, se dissocie du représentant de la pulsion par le refoulement primaire.
http://www.societe-psychanalytique-de-paris.net/wp/?publication_cdl=jacques-lacan-une-oeuvre-au-fil-du-miroir
pour eux et pour deux :
revoir à ce sujet le best of de Sophie Davant: « tout une histoire »
l’histoire de cette jeune femme devenue médecin spécialisée dans le traitement de la douleur, en réaction à une enfance martyrisée par son père, qui l’astreignait à 45 heures de piano par semaine.
des journées
Sophie Davant : toute une histoire d’amour avec Orsenna
http://www.staragora.com/news/sophie-davant-toute-une-histoire-d-amour-avec-orsenna/440341
c’est donc un blog people :sans orthographe =>(sort)
des journées
en réaction à une enfance martyrisée par son père,
vous n’y pensez pas : sur ce blog, tout homme est une perfection de faire et de savoirs
pour eux et pour deux
Revoir l’émission « toute une histoire » : lorsque l’exigence devient maltraitance.
c’est plus que people, comme vous dites !
c’était pour faire avancer votre booz endormi.
pour eux et pour deux
l’analyse lacano-freudienne appliquée à « Booz endormi » ce n’est pas hors sujet.
Vous avez raison.
Vous avez raison de faire lire Booz endormi, un bien joli poème.
Vous permettez ?
Les derniers vers, et de je sors.
Immobile, ouvrant l’oeil à moitié sous ses voiles,
Quel dieu, quel moissonneur de l’éternel été,
Avait, en s’en allant, négligemment jeté
Cette faucille d’or dans le champ des étoiles.
des journées je vous signale(en supplément d’éclairage) que le récit de Booz a une valeur idéologique très forte dans les cadre du passage du judaïsme au christianisme, la conversion
Libi’di’neux, libi’di’neux? Ji li ai mis tout entier, li noeud, oui…
Picoré chez le Critique SDF:
« Je ne vois pas d’autre solution que le bricolage pour rendre cette manchette de gazette à scandales visant Sinatra : “Sexy songster packs pint-sized pecker”, et aboutir faute de mieux à : « Le torride ténor est monté comme un tétard.»
L’Asie tousse.
bloom ,je vous prie de vous taire,votre vulgarité m ‘insupporte .
« Li’bidi’neux ! »…c’est mieux
(Li’bidi’neux di la canne à Lacan, bidite dame…)
Pour revenir à u., gogo il faut être.
Sauf que tous les exilés ne sont pas des artistes ou des créateurs,
pas , plus, pas encore
no more, not yet
who knows, who tells ?
« Les femmes voilées sont les complices des intégristes musulmans, tueurs de liberté partout où règne leur loi »
Victor Hugo. Choses vues
c’est le blog de P.Assouline, et c’est lui le demandeur de commentaires : alors que la gestion du blog ne permet pas aux commentateurs de « bonne volonté » d’en proposer un a priori lisible sous un pseudo sans risque de se le faire usurper: sauf à affirmer que tous les commentaires publiés pas des psys comme par exemple, Adam Phillips qui a écrit des interprétations sur « la passion », les exigences de passion , sont illisibles!es pratiques de ce blog ne m’intéressant pas ,je regrette de le confirmer à P.Assouline .qu il’ n’a qu’à demander à ses « chers » pourquoi ça ne marche pas à tous les coups et avec tout le monde le célinisme à -papa!
u. il est très bien votre article de Julliard sur Peguy et la soupe de poisson.
j’ai l’impression que jamais, dans l’Histoire de l’Europe, la connaissance du monde des idées, du passé, n’aura eu aussi peu d’impact sur le monde d’aujourd’hui.
Le présent des intellectuels actuels se nourrit d’un savoir théorique des idées du passé éblouissant dont ils semblent bien savoir que ce savoir éblouissant n’aura aucune chance de pouvoir se mettre en pratique.
C’est comme si le monde était désormais coupé en deux : celui des idées et celui du monde réel, sans aucune transmission entre les deux.
Pas le moindre petit trou, la moindre porosité permettant de faire communiquer les deux.
Comme si notre monde ressemblait à une voiture dont on aurait dissocier les roues du moteur.
Le désarroi le plus touchant est celui de nos professeurs de philosophie : ils sont 50 mille en France, à enseigner dans les classes de terminale tous ces auteurs cités par Julliard : Hegel, Platon, Descartes… ce sont pour la plupart des gens d’une grande persévérance, des personnes tout à fait admirables, ils opèrent à la jonction entre ces deux mondes des idées et du réel, ils voient, un peu comme des phoques sur la banquise voient des blocs de glaces emporter une partie de leur famille, ces deux mondes s’éloigner l’un de l’autre… s’éloigner… s’éloigner…
« Le torride ténor est monté comme un tétard.»
« sinatra pine de srin »..le français tire la bourre et l’anglais sla coince soulbras..c’est écrit dans les astres
on comprends rien a cque tu dis keupu..toujours un bourrin sur terrain lourd
Faut dire que cela fait longtemps que tout le monde a compris que la philo ne sert à rien dans la vie réelle et qu’il vaut mieux faire du fric pour vivre.
Filousophie ? Amusement de vieilles gens, enfileurs de perles, et chacun son collier, svp !
le célinisme à -papa!
papa est en bas il casse tous les plat
manman est en haut elle s’fait casser l’pot
..ta gueule keupu
Les femmes voilées sont les complices des intégristes musulmans
.il aurait du ajouter « objectif » le totor..et il aurait causé comme un libertarien de rien
c’est lui le demandeur de commentaires : alors que la gestion du blog ne permet pas aux commentateurs de « bonne volonté » d’en proposer un a priori lisible
lassouline, c’est une espèce de complice objectif qu’il faut dire renfield
« Li’bidi’neux ! »…c’est mieux
larbidineux..putain jicé t’es mou..mais mou!
L’Asie tousse
..y’en a des qui pêtent zouzou
Votre post m’a fichu le cafard, hamlet.
On finira par la supprimer, cette exception française que l’Europe nous envie.
Grâce à la classe de philosophie en terminales, nos pères entendaient former de jeunes citoyens, capables d’analyse et de réflexion critiques.
Sans cette ressource, ne verra-t-on pas demain notre peuple de cartésiens laisser dériver à vau-l’eau le char de l’Etat?
Ne risque-t-on pas de devenir soudain irrationnels, à la stupéfaction de nos voisins?
J’entrevois, le coeur serré, un corps professoral brutalement mis à pied…
Avant que ne se construise, dans la lutte, un statut nouveau.
Nous ferons peut-être un jour des cortèges pour la défense des Intermittents de la sagesse.
« putain jicé t’es mou..mais mou! »
Méfie-toi, JC, il va vouloir tâter…
« Sans cette ressource, ne verra-t-on pas demain notre peuple de cartésiens laisser dériver à vau-l’eau le char de l’Etat? Ne risque-t-on pas de devenir soudain irrationnels, à la stupéfaction de nos voisins? »
Excellent !
Tu ne vas pas nous mettre la complicité objective à toutes les sauces, bouguereau… enfin, c’est vrai que sous la complicité objective il y a toujours un idiot utile… et là inutile de spécifier… tant qu’à faire, il vaut encore mieux passer un brin de musique :
pour eux et pour deux dit: 9 août 2013 à 16 h 16 min
» Booz endormi » idéologie ? conversion ?
ce n’est pas ce que j’ai lu
Mais je le relirai plus tard, sans écouter le bruit qu’il fait.
Pas sûr que je revienne vous dire ce que j’en pense.
« Pas sûr que je revienne vous dire ce que j’en pense. »
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Quelle tragédie se prépare …. Comment supporter pareille absence ? Reviens ! Reviens vite dans ton arbre perché(e) !
« confirmer à P.Assouline .qu il’ n’a qu’à demander à ses « chers » pourquoi ça ne marche pas à tous les coups et avec tout le monde le célinisme à -papa! »
C’est une question si profonde qu’elle plongera sans doute Assouline dans un abîme de perplexité, comme disent les lycéens (putain, ils sont forts qu’u.).
JC, bouguereau, Jacques, renato, John… vous ne voyez donc pas que le cinglé jaloux m’emmerde depuis ce matin avec son « célinisme », alors que je ne suis pas intervenue une seule fois ?
rose a raison : aucune solidarité ! Mais qu’ai-je fait à ce pauvre malade ?
Je me tire.
des journées entières dans les arbres dit: 9 août 2013 à 18 h 21 min
ça vous fait du travail,de vérifier les interprétations produites au cours du temps, par qui, puis les traductio, et enfin de vous intéresser à l’enseignement ! courage!
évidemment les prénoms donnés aux enfants au cours du temps,( où, quand , par qui, les citations dans les textes, comme ici par Lacan
souvenez vous de la flore !Courage!
Il ne faut surtout pas se poser des questions, Céline. D’ailleurs c’est souvent la jalousie qui dicte certains comportements, et infine : è meglio far invidia che far pietà…
CELINE non! restez! ne partez pas!
vous êtes aussi soupe au lait que votre père.
s’il fallait partir de ce blog à chaque fois qu’on s’y fait maltraiter je n’aurais jamais envoyé un 2ème commentaire.
vu que je me suis fait insulter, déjà dès le premier, vous n’imaginez pas votre chance.
En plus j’avais des questions à vous poser pour savoir comment on peut toucher Nordey, je veux dire le contacter.
en fait je nourris un projet théâtral, pour le moment c’est moi qui le nourris mais j’espère bien que les choses s’inverseront bientôt.
renato, u. préfère Wang dans Scriabine. Certains disent que c’est pour la mini-jupe :
http://www.youtube.com/watch?v=nHO4Ucw9zL4&list=RD025itXYMkq1ds
CELINE j’ai bien réfléchis, je veux bien travailler avec Monsieur Nordey, à condition qu’il change deux ou trois trucs dans sa façon de voir les choses et de diriger les acteurs, vu que ma pièce est plutôt minimaliste et modeste, en fait c’est une pièce sur la modestie, la quête de la modestie, le saint Graal de la modestie, en deux mots c’est une pièce qui doit expliquer à notre société, à notre pays, à notre civilisation européenne, même au monde dans sa globalité que quand on obtient des résultats aussi mauvais on devrait s’autoriser à moins faire faire (ça c’est pour le bégaiement de celui qui éprouve une certaine émotion) le malin.
je ne suis pas sûr que Nordey soit celui qui convienne le mieux pour ce genre de projet.
traductions
la flore: pas le café, pas le Flore
« JC, bouguereau, Jacques, renato, John… »
Ben oui, Céline a élu ses chevaliers, et laissé de côté le pauvre u.
N’empêche.
C’est dans les cas retors, dans les coups en vache, qu’on a besoin de son jésuite, on sait y faire, nous autres.
On est au troisième rang sur la photo, c’est tout.
Céline, se faire insulter ici ?
Mais c’est la certitude de ressortir lustré de ce bain sacré, bouillonnant des vents mauvais soufflés par d’éminents humanistes, vieux sadiques aux yeux clairs, à la hampe libidineuse, farfouillante et prompte à prendre la fuite !
« la flore: pas le café, pas le Flore »
Cela peut sembler incroyable, mais même moi j’avais compris la flore…
mais oui, P.Assouline a écrit « Céline, c’est plus fort »: pas certain qu’il pensait à la boutique so french!
u. désolé, en vérité l’esprit de Peguy est encore vivant, celui d’Hugo aussi, tous les grands esprits sont encore vivants, parmi nous, ils nourrissent notre connaissance de monde et nous aident à trouver des solutions.
Vous n’imaginez pas, tout ce savoir accumulé au fil des années, Hegel, Descartes, Kant, Spinoza, Onfray, c’est une richesse inestimable, un trésor à notre disposition, comme des paysans le font avec les oignons nous n’avons qu’à nous baissez pour ramasser des pans entiers de cette intelligence accumulée.
même si nous sommes au bord du précipice l’optimisme peut nous pousser à faire un grand pas en avant.
« m’emmerde depuis ce matin avec son « célinisme »
Ah oui mais alors là faut lire tout à fait finement entre les lignes, je croyais que ça visait péremptoirement à fond bouguereau le sous-célinien officiel.
C’est dans les cas retors
et recastor ,une sartrite maintenant?
u. dit: 9 août 2013 à 18 h 53 min
Ben oui, Céline a élu ses chevaliers, et laissé de côté le pauvre u.
u. exclu du plan couillon ?
C’est vrai que Wang Yujia (Yuja en anglais) est formidable à regarder.
Son jeu pianistique est excellent mais on l’écoute sans quitter son corps des yeux.
L’érotique, bien sûr, mais on finit par la voir comme un anatomiste son écorché.
Les épaules, la chute de rein, les jambes: c’est l’athlétisme de la performance qui se voit exhibé.
L’obsédé des mains se voit rappelé à l’ordre, si c’était nécessaire: le jeu de pédales si souvent négligé lui est démontré par la cheville, le jarret et la cuisse.
Au fait, Lydie, bineuse, bouguereau est « Le Petit Célinien »… mais pas toujours…
u,
je me souviens de Yuja Wang à Verbier, avec Martha Argerich. J’ai vite compris qu’il ne fallait pas la regarder…
Il serait effectivement regrettable que la jeunesse de France passe à côté de textes aussi essentiels que la Préface de la Phénoménologie de l’Esprit de Hegel, dont Guy Feler explique plus bas certains ses choix de traduction de concepts:
« – die Form [53]; die Gestalt [24]; die Gestaltung [5] / « la forme; la façon; le façonnage »: D’ordinaire traduits par « la forme; la figure; la (mise en) configuration ». Un des aspects importants de cette « Préface » est la distinction que fait Hegel entre Form et Gestalt. Par exemple (par. 56): Die konkrete Gestalt /…/ erhebt sich zur logischen Form / » La façon concrète s’élève à la forme logique ». En effet, lorsque l’esprit observe ou se remémore son objet an sich / « contre-soi » (voir an sich plus bas), par exemple un buste de Bonaparte, il en pense une apparence perceptive, ici celle d’une masse de marbre, et même s’il interprète déjà spontanément cette perception ou représentation, ici comme « buste de Bonaparte », il y perçoit l’incarnation ou la représentation présente d’une idée, ici celle de « le futur empereur ». C’est la Gestalt / « façon (d’être) » de cet objet. Mais si l’esprit contemple le même objet für sich / « pour-soi » (voir für sich plus bas), il le juge par rapport à l’idée qu’il le voudrait voir réaliser, par exemple ici « l’ambition, l’énergie, le génie militaire du jeune Bonaparte », selon un idéal subjectif ou des exigences absolues, qui en est alors die Form / « la forme ». Cette Form / « forme » n’a donc pas ici la valeur sclérosante qu’on prête aux « formalismes », et elle dépasse les seules exigences cognitives des absolus kantiens, qui sont logiques ou épistémologiques. En effet, (par. 56) die Form ist das einheimische Werden des concreten Inhalts selbst / « la forme est le devenir natif du contenu concret lui-même », c.a.d. que, vues les exigences d’une connaissance adaptée aux temps de transformation et de révolution décrits par. 11 de cette « Préface », où les choses ne sont pas seulement ce qu’elles paraissent maintenant, mais sont aussi ce que leurs tensions intérieures et les exigences subjectives qui s’y attachent promettent de les faire devenir, cette Form est l’idéal d’une connaissance dynamique de l’objet, qui compléterait sa Gestalt / « façon » d’être présente, par les fins de cette présence, au-delà donc de ce que peut apporter un point de vue seulement an sich / « contre-soi » de cet objet.
Pour die Gestaltung, où la terminaison -ung exprime assez nettement une action ou un mouvement, la traduction « le façonnement, le façonnage » semble cohérente à celle choisie pour Gestalt, et permet de distinguer cette Gestaltung de die Ausbildung [3] / « la formation », plutôt pédagogique.(…) »
Excellent remède à l’avachissement neuronal.
quand qu’on casse du céline tout le monde le prend pour lui..vdqs et dsk
u, je ne vous oublie pas, pas plus qu’alec et quelques autres.
Mais vous avez tant de sang-froid que vous êtes souvent un tiède, selon la température extérieure, comme les serpents.
Et en effet, il faut avoir le sang froid pour résider ici.
Avant de partir, je voudrais dire tout de même que les hommes, ici encore, abusent du mot « con ». On peut en user de manière autre et plus vivante. Mais bon, aucune prétention à réformer, et ça n’a pas tellement d’importance.
il y perçoit l’incarnation ou la représentation présente d’une idée, ici celle de « le futur empereur ». C’est la Gestalt
c’est le coté bhl de hégueulle..c’est des conneries..la vérité est inverse et tout du contraire kabloom, un en a bien parlé, c’est l' »idéal type », où alors alors..l' »idée » de platon on sait pas bien c’que c’est, pas même lui..
« Excellent remède à l’avachissement neuronal. »
Franchement, ça fait du bien de lire ce truc … surtout en plein mois d’Août. J’ai filé le texte aux moniteurs qui empêchent les gens de se noyer de chagrin, Plage d’Argent, alors que j’aurais plutôt envie qu’ils en finissent, enfin !
Demain, ils vont le lire avec haut-parleurs aux baigneurs grillés, œil vide. Il y aura peut-être même une prière collective à Passou : je leur fais croire que c’est un sage polynésien tatoué…
Merci camarade Bloom !
Mais c’est la certitude de ressortir lustré de ce bain sacré
elle s’y entend..drapé mouillé
« Mais vous avez tant de sang-froid que vous êtes souvent un tiède, selon la température extérieure, comme les serpents. »
Bon, un serpent en soutane.
Avec un grand zip.
Céline,
ici ça déconne plus que ça n’enconne !
(à tout prendre, j’adore ce dernier verbe. il est beau. il faut que vous compreniez, les hommes manquant d’aurochs, de guerre claire et facile, sont grossiers … castration oblige !)
http://www.actualitte.com/insolite/howard-engel-l-ecrivain-qui-ne-savait-plus-lire-37731.htm
Excellent article sur le seul et unique Mark Levi, tsar de la blanche nourri au loukoum.
http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2013/08/09/l-enigme-m-agueev_3459015_1616923.html
Bon, un serpent en soutane.
Avec un grand zip.
t’as raison, te laisse pas faire !
Le Boug, l’idéal type, c’est le Weber, pas con, mais pas con pour un rond, le Maxou..Seulement sa moitié pensait qu’il était tout sauf le type idéal, son Maxou…Moralité, tu grattes la pierre philosophale et au final la vie te refile toujours une cotte mal taillée…sick transit intestinal…
Je vais acheter et lire ce livre d’Agueev. Sait-on jamais ? Merci pour le lien, Bloomie !
Impressions de vidéo, renato, je ne l’ai jamais vu jouer.
Je me demande si Algerich se découvrait une fibre maternelle devant la petite Wang, ou si elle était jalouse des regards de mâles qui se posait sur elle.
pauvre zou, après daaphnée c’est céline qui veut le mettre à sa botte.
Je me rappelle qu’un psy italien avait un jour dit : « Non menar Lacan par l’aia* », ce qui est, somme toute, vachement pertinent vu la taille des pâquerettes lacaniennes…
* « Menar il can per l’aia », expression pour « Tourner autour du pot ».
Quand lapin bêche, lama rit, Chantal.
si je peux me permettre, franchement je ne crois pas que l’avachissement neuronal soit, en soi, notre principal soucis.
notre soucis est plutôt de se dire : nos neurones ne sont pas avachis ? et après ?
en effet, pendant longtemps l’humanité dans on ensemble s’est imaginée que le fait de ne pas laisser ses neurones s’avachir pouvait avoir des conséquences sur le cours des choses.
ainsi, sont nées, au fil des siècles, des théories dont le but étaient d’influer sur le monde.
aujourd’hui nous en sommes arrivés au point où nous connaissons toutes ces théories mais nous n’avons aucune idée d’à quoi elles pourraient bien servir.
nous sommes dans la situation de naufragés, vivant depuis 6 mois sur un radeau, à qui les sauveteurs bien intentionnés au lieu de parachuter des tablettes de chocolat parachuteraient des livres de recettes sur les mille et une façon de cuisiner ce chocolat.
sûr que dès qu’il y a des embrouilles avec les filles u. n’est jamais bien loin.
pour tous les titres avec « petit »(traité , journal, chose! -qui ont été stigmatisés, soit dit en passant-, versus le grandiose, les auteurs pourrnaient se réclamer de Hugo
notre seule solution, bien sûr, serait de trouver un volontaire qui puisse collecter toutes les intelligences et les subtilités d’esprit présentes sur ce blog (celles de Monsieur Assouline incluses) pour en faire profiter l’ensemble de l’humanité.
quel gâchis en effet de voir tout ce génie ne servir qu’à des fins égoïstes pour enrichir uniquement leurs uniques possesseurs.
je veux bien être celui-là, l’élu, qui ira porter la bonne parole aux petits peuples ignares, même si cette mission est périlleuse.
disons que je peux commencer ce boulot fin aout, je dois finir de repeindre la cuisine avant.
pourraient
hamlet vous connaissez l’hypothèse qu’Hamlet soit une fille déguisée , bien sûr
Comme ça, hamlet, vous êtes dans la course pour la légion d’honneur.
je dois finir de repeindre la cuisine avant
fais fais..feignasse
expression pour « Tourner autour du pot »
« feuille de rose »..vas pas nous faire le sinatra plus grosse que la grenouille de zouzou
« Excellent remède à l’avachissement neuronal. »
c’est le khul le gardien de l’être kabloom
..bon c’est l’heure de mes 200 ouats
l’hypothèse qu’Hamlet soit une fille déguisée
un con
bouguereau dit: 9 août 2013 à 20 h 32 min possible mais c’est un classique dans les hypothèses freudiennes : et pourquoi pas : ça s’argumente ou du moins cela a été argumenté !
bouguereau dit: 9 août 2013 à 20 h 32 mi
l’hypothèse que le HamldL soit « un con » au sens erdélien(?) n’est pas non plus discutée, ni à rejeter : mais quel rapport avec l’exil sinon la question de l’exil d’une identité possible
« je veux bien être celui-là, l’élu, qui ira porter la bonne parole aux petits peuples ignares, même si cette mission est périlleuse. »
En général le missionnaire finit dans la marmite des cannibales. Cependant, progrès aidant, un barbecue est tout à fait envisageable… Buena note !
Oui, et Ophelia était un garçon, Sir John Everett Millais l’a amplement prouvé…
bouguereau dit: 9 août 2013 à 20 h 32 min possible mais c’est un classique dans les hypothèses freudiennes
quoi qu’il en soit , c’est publié dans des livres très accessibles de psys mais je n’ai pas la prétention d’enseigner les basics des histoires de la psychanalyse , de quoi que ce soit comme certains erdéliens (bloom ici, et l’autre imbécile qui se présente comme omniscient plus que les omniscients et croit avoir toujours tout compris
ceci , juste parce que metteurs en scèes et acteurs sont supposés lire ces txtes aussi pour préparer leur propre contribution . et les étudiants aussi .
autrement dit, jeme tape de ceux qui donnent leur avis à tout propos sur ce blogcomme d’des spécialistes
il est aussi très banal que des hommes jouent des rôles de femmes et ne doutent pas du tout savoir sur le féminin .
« et l’autre imbécile qui se présente comme omniscient plus que les omniscients et croit avoir toujours tout compris »
Et voilà qu’il parle de lui-même à la troisième… etc., etc., etc.
les brutes misogynes n’ont pas manqué dans les débuts de la pasychanalyse (cela aussi fait partie de son péché originel)quel est le péché originel de ce blog ?Il serait temps que Assouline en prenne conscience
…
…un temps libre,…à faire partager,…
…
…une de mes prouesse naturelle dans mon comportement,…est de remonter mon balancier,…
…somme toute revenir vers mes idées précieuses et les re-développer,…
…
…une phrase à méditer,…en me baladant chez un libraire,…il me répond, c’est de » Audiard « ,…je réplique,…c’est de moi,…
…la phrase,…
… » les métiers sont des stratifications du torchon corporatiste attaché au peuple,… »,…
…
…et, je lui explique,…( les métiers, les écoles, les finalités d’usures,…putain il a vite pigé,…le goulot sans fond des services à pension,…du genre mort à crédit,…)
…
…encore, encore,…les métiers accolés comme des fils s’allongent et périssent et s’usent,…aux bouts,…aux pointes,…comme des tissus qui traînent,…par terre,…
…
…en fin de compte, toute ces vies » usées « ,…par le devoir et paye d’être accolées, tous comme des torchons » indépendants « , sur un balai,…
…
…la civilisation,…une vie de balai à torchons,…
…
…ou, sont passer les » serviettes de la révolution et de l’histoire « ,…s’il en restent,…
…à chaque naissance les soins à son esprit saint,…et toujours plus de soins,…sains,…sein et sauf,…
…
…pour nos, celle-la,…je pouvais aussi l’écrire,…avec ses chars,…copier-coller,…etc,…
…
…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…Ah,…etc,…
…envoyez,…
« …(cela aussi fait partie de son péché originel)quel est le péché originel de ce blog ? »
Archaïque !
21 h 24 min qblié qu’on a retrouvé qui se croyait savant de parler du mariage des psys il n’y a guère a oublié qu’on a retrouvé Verdiglione SOUS une table !le pauvre, il fait toujours le poirier en compulsant ces dictionnaires pour savoir comment aller chez Gallimard !
il n’y a pas pus archaïque qu’un type qui répète con comme l’a fait 21 h 31 min sur ce blog
Verdiglione est plus qu’inintéressant… et il n’arrive même pas à jouer le clown, ce qui lui donnerait un statut plausible.
Tâchez de faire quelque chose pour vous, pour eux et pour deux, plutôt que sproloquiare menando il can per l’aia pour eux et pour deux
(Sproloquiare : parler longuement, futilement, emphatiquement, et sans résultat.)
Princesses :
pour eux et pour deux dit: 9 août 2013 à 18 h 41 min
Les traductions du livre de Ruth dans le temps ?
Mais ce poème » Buzz endormi » me suffit comme traduction.
Si c’est de cela dont il s’agit.
Je signale à tout le monde que c’est bientôt la nuit des étoiles filantes !
« … c’est bientôt la nuit des étoiles filantes ! »
Pour le moment nous en sommes au péché originel… encore un coup et on se retrouve avec une vierge sur les bras !
…
…la crise,…de l’objectivité,…
…c’est déjà,…par les endoctrinés du » vide « ,…
…et les diversions à dégrossir,…etc,…
…
des journées: merci pour la nuit des étoiles .
ni à défier, ni pour se défiler
Il n’est pas vrai que vous puissiez juger avec la seule citation de Lacan du problème idéologique du choix d’un texte . et quoi alors d’une langue,d’un prénom, d’un homme, d’un tatouage , pour un rôle ?
mais c’st votre question, non la mienne !
mais enfin il ne suffit pas d’identifier l’imparfait du subjonctif comme un forme de la langue classique enseignée dans les écoles françaises pour savoir l’employer à bon escient comme ces professeurs le feraient , et se faire prendre pour un des leurs (collègues etc, alter ego )
après tout , il n’est pas criminel de n’avoir que des talents très limités dans l’acquisition du français, u de tout autre l’angle .
j’ai connu une française marseillaise mariée vers 20 ans à un peintre qui était devenu l’analogue de proviseur ou de censeur de son collège et qui continuait de parler détestablement et le français et l’anglais mais ne l’aurait jamais reconn d’autant que s famille avait été amie d’un homme politique qui se trouva impliquée dans une drôle d’affaire (histoire de peintre justement!comme je le réalisais plus tard :de drôle de coïncidences )
une forme sa famille
ou de toute autre langue
ne l’aurait jamais reconnu
le collège du mari en Angleterre
quoi qu’il en soit, je souhaite à tous de pouvoir écrire à peu près le français de manière aussi fluide que P.Assouline
pour eux et pour deux et pour tout le monde:
gardez votre petit lacacanien, et l’imparfait du subjectif au frais, ça peut vous resservir !
top aimable des journées ; mais je n’ai aucune compétence en lacanien petit ou grand : j’ai simplement rappelé l’accroissement de la flore après vérification précédent (billet précédent : dont on peut conclure que nous ne savons pas très bien y voir, penser)
en ce qui me concerne , je ne suis plus « bon public » , non du fait d’un esprit critique particulièrement aiguisé, ni d’attentes phénoménales pour avoir effectivement déjà rencontré des « histoires » (vie, oeuvres*) qui me suffisent pour ne pas en désirer à travers la toile a fortiori .
* intéressant les « amitiés » et « amours » des écrivains, et des peintres non ? ?
pour eux et pour deux dit: 9 août 2013 à 22 h 43 min
J’avoue ne pas comprendre un traître mot de votre message.
Je vous prie de pardonner ce manque d’effort évident.
Hugo, Victor de son prénom, vous en pensez quoi, exactement ?
…
…le torchon,…et par les métiers corporatistes stratifiés,…en balai humaniste et ballet à l’usure,…pour la vie et le vide,…etc,…c.q.f.d.,…
…
Bonjour :
C’est drôle ! on tourne en dérision une femme australienne qui a dit que l’Islam est un pays, mais on ne se rappelle jamais de ce « journaliste » français très médiatisé qui a dit que Juif est une race…
Il faut vraiment être un benêt d’occidental laïco-innocent pour ne pas comprendre que la dynamique de cette religion ignore le concept de « nation » ou « pays », au sens où nous l’entendons.
L’Islam idéal, l’Islam pur, est UN « pays » dont la vocation est de recouvrir la Terre de sa Loi.
Conclusion : l’Australienne est meilleure que les adversaires politiques et médiatiques qui la flinguent !
cela ne veut pas dire queLes habitants musulmans de contrées différentes
(suite et fin)
Cela ne veut pas dire que les habitants musulmans de contrées différentes n’interprètent pas la religion dans le sens de leurs intérêts politiques : mais alors, ils sont de mauvais musulmans…!
Pour moi le plus beau nu, recto-verso, de Paris, c’est celui-là.
Sauras-tu le reconnaître et localiser les trois emplacements parisiens où l’on peut l’admirer ?
http://www.bluffton.edu/~sullivanm/france/paris/dorsaysc/0059.jpg
Bourdelle
(et… plus beau c’est juste excessif… mais bon, chacun ses goûts…)
Quant à la statue la plus tripotée du Père-Lachaise, c’est celle-ci.
Allez y faire un voeu, succès garanti, je l’ai expérimenté !
Et pour les femmes voilées-dévoilées, nous en avons plein nos cimetières.
Même en voile intégral !
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