Les Lumières de cape et d’épée de Perez-Reverte
Un roman historique ? Vale ! Mais si différent des nôtres, bien formatés à la française, quand il est d’un Espagnol de la génération d’Arturo Perez-Reverte, romancier au long cours, correspondant de tant de guerres, journaliste dans l’âme, blogueur généreux et accueillant (il donne asile à nombre d’écrivains), polémiste à ses heures (contre Trump, la lâcheté occidentale face aux djihadistes, le fanatisme analphabète des féministes, l’Europe vieille et obsolète…) , né en 1951. Deux hommes de bien (Hombres buenos, traduit par Gabriel Iaculli, 512 pages, 22,50 euros, Seuil) s’inscrit dans la lignée de plusieurs de ses précédents livres au succès mondial, non pas tant Le Tableau du maître flamand, le Maitre d’escrime ou encore les aventures du capitaine Alatriste où se profile l’ombre portée d’Alexandre Dumas mais plutôt La Reine du sud (pour la plupart traduits par François Maspero qui s’était emballé pour son œuvre)
Cette fois, il est question de l’Encyclopédie et de l‘exfiltration clandestine, chahutée, haute en couleurs et en mystères de cette somme inouïe de 72 000 articles, 16 500 pages, 17 millions de mots vers l’Académie royale espagnole à Madrid. Une histoire vraie, basée sur des recherches en bibliothèque avant d’être mise en scène à la Perez-Reverte. Nous sommes à la fin du XVIIIème siècle. Deux académiciens, le bibliothécaire don Hermogenes Molina et l’Amiral don Pedro Zarate, bravent tous les dangers, à l’aller comme au retour, afin de ramener du Paris pré-révolutionnaire ici merveilleusement rendu, jusqu’à une Madrid plus paisible et moins effervescente, ces 28 volumes dont l’Eglise ne veut pas entendre parler.
Une partie de leurs collègues y étant hostiles, ceux-ci envoient un espion à leurs trousses chargé de faire échouer leur entreprise, laquelle est de toute façon rendue incertaine lorsqu’il s’avère que l’édition originale est épuisée. Sous la plume de Perez-Reverte, cette course-poursuite masque donc un combat entre Lumières et anti-Lumières d’un panache, d’une vivacité et d’une ardeur peu communes dans ce genre de débats. Autant dire que les aventures de la connaissance y sont saisis au sein d’un roman de cape et d’épée dans la grande tradition, mêlant aventures, duels et intrigue amoureuse, et on ne s’en plaint pas.
« Alors se tissaient déjà, au sein de l’Académie comme ailleurs, les fils de la corde avec laquelle les Espagnols allaient se garotter les uns les autres pendant les deux siècles suivants »
Derrière le culte du détail et la précision en toutes choses (ah, le bruissement du noble papier-chiffon et « son odeur sémillante »…), l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert est présentée comme le triomphe de la raison et du progrès sur les forces obscures du monde alors connu, parmi lesquelles les plus tenaces cultivent « la haine de la nouveauté ». Il en ressort l’idée que le XVIIIème espagnol fut vraiment un siècle d’occasions perdues, en raison notamment des résistances opposées par le christianocentrisme, la réaction l’ayant emporté alors que les idées nouvelles secouaient la vieille Europe.
Alors, en quoi sont-ils si différents des nôtres ces romanciers qui font de bonnes et de mauvaises manières à l’Histoire en injectant de la fiction née de leur imagination dans le passé le plus rigoureusement documenté ? Disons qu’ils relèvent d’un genre, improbable école sans maître ni disciple, baptisé « la transparence littéraire » ; celui-ci se distingue par l’intrusion de l’auteur de plein pied dans le récit, son rôle comme personnage de premier plan nous entrainant en temps réel dans les coulisses de la création romanesque et dans la fabrication de son enquête historique à mesure qu’elle progresse. Une tendance illustrée en France par le Hhhh de Laurent Binet et nombre de livres d’Emmanuel Carrère, notamment Le Royaume. Et cette fois pleinement par Arturo Perez-Reverte ! Cet écrivain-là est de ceux, les plus rares, que l’enquête sur le terrain passionne et excite plus encore que l’écriture.
Ainsi, puisque la fiction n’est pas consubstantielle au roman, rien n’empêche plus l’auteur de s’autoriser au mélange des genres. D’autres écrivains espagnols de cette génération agissent ainsi : Javier Marias, Javier Cercas, Antonio Munoz Molina notamment, signatures que l’on retrouve parfois sur le blog collectif Zenda cofondé l’an dernier pour permettre à des écrivains et des critiques littéraires d’y parler librement des livres, par un certain … Arturo Perez-Reverte. Des libertés que l’on s’accorde et des licences que l’on s’autorise sans jamais oublier de rendre hommage au plus moderne d’entre eux, celui qui s’était affranchi des règles avec un jubilation sans pareille, un certain Cervantès, il y a … quatre cents ans.
(« Gravure pour une planche de chirurgie extraite de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert »)
707 Réponses pour Les Lumières de cape et d’épée de Perez-Reverte
Le brillant Pierre-Yves Rougeyron s’exprime dans « Curée de campagne n°8 ». A écouter dans tarder.
Je me demande si ce mouvement dit de la « transparence littéraire » n’est pas une tendance générale de facilité qui consiste à renoncer à assumer jusqu’au bout son histoire faute d’être capable de dépasser leurs ainés. Se mettre en scène plus ou moins habilement finit par prendre le pas et permet alors toutes les dérives d’un entre-deux des plus médiocres : des bouts d’autobiographie narcissique qui donnent à comprendre que l’auteur ne prend pas au sérieux ses propres implications dans ses histoires et entend exonérer par avance le romancier conscient de son incompétence, de ses limites, voire de son métier.
Vale passou ! porqé son diférentes ?
Creo que son diferentes porque Pérez Reverte escribió en el mundo, mientras que Carrere sólo se preocupa por él.
Entiedes ? Carrere su única preocupación es su pequeño persona de mierda, no es verda ?
vale ! muy bien, é ciao…
Simplement Cervantès est Cervantès.
Il s’agit de plain-pied semble t’il.
L’encyclopédie de Diderot est le fruit d’un travail colossal collectif dans lequel chacun avait sa tâche à accomplir.
Je n’ai encore pas saisi si miendras est au lieu de tandis que.
ou bien tandis que
En ce qui concerne l’amour, il me semble aussi que l’admiration y est pour grande part.
Témoin, mais pas complice.
Désolée, par contre.
Janssen, vous posez une question essentielle. En ces temps de capitulation générale, seuls survivront ceux qui auront été plus fins que la bête.
au lieu de tandis que.
alors que?
21h06 ce n’est pas le sujet mais je n’ai lu aucun de ces auteurs tandis que du sentiment j’ai déchiré, froissé, jeté , ignoré, aussi lu quelques pages . Il faudrait un distributeur / ordinateur qui sache nous délivrer un programme personnalisé avec adresses et téléphones, il doit bien vivre encore quelques individus aimables avec qui passer un ou deux jours sous les ponts.
Rose, il suffit de consulter « Larousse general, diccionario de la lengua española », pour constater que « miendras » n’existe pas et que « mientras (que) » signifie « pendant que » « tandis que »…
Historiquement, cette aventure encyclopédique un très bon sujet. Extraordinairement fourni.
Ce qui m’aurait vraiment plu c’est une comparaison des réfutations/ agréments ( Privilège) des académies, l’Académie Royale d’ Espagne et françaises, la Sorbonne avant qu’elle ne soit … « libérée » et l’Académie des Sciences.
Je trouve peu convaincants, et un peu simplistes ( Voltaire, Diderot, Rousseau), les dialogues entre académiciens espagnols, tels que retranscrits dans le début de ce roman, pour faire le voyage à Paris récupérer l’Encyclopédie. Comme si c’était un ouvrage de démonologie.
La forme de méta-roman est parfois intéresante. Carrère en est un bon exemple.
Je viens de voir que le film » la neuvième porte » de Polanski a été inspiré par un livre de M. Perez-Reverte, « le club Dumas ». C’est toujours un peu le satanisme qui prévaut.
Sinon, repub, pour une aventure où le livre est un personnage. Traduit aussi par Maspero, c’est « L’ombre du vent » de Carlos Ruiz Zafon. Mais je pense qu’il est trop populaire pour cette docte assemblée.
Entre Cervantès et les encyclopédistes, il faut choisir. Blaise Pascal ne disait-il pas : Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà ?
non le coup des pyrennees ça c est Montaigne, Pascal il a dit d’autres trucs mais pas ça
vérité et erreur
http://www.expressio.fr/expressions/verite-en-deca-des-pyrenees-erreur-au-dela.php
Sauf qu’entre Club Dumas, pas le plus réussi, et ce film, il y a un monde.
Ou ranger dans la typologie proposée un Enrique Villa Mattas qui joue sur le baroque à l’infini, un peu comme le premier Reverte, celui du Tableau, mais avec des moyens différents.
La formule est de Pascal, mais il en avait trouvé l’inspiration dans Montaigne, qu’il lisait assidûment. Dans la pensée de Montaigne, c’est d’ailleurs une position essentielle, qui fera de lui une espèce de « relativiste » avant la lettre. Le chapitre sur les cannibales en sera l’apothéose :
– On peut noter qu’avant Pascal, Montaigne avait déjà formalisé quelque chose de similaire : « Quelle vérité que ces montagnes bornent, qui est mensonge au monde qui se tient au-delà ». Et, toujours avec Montaigne, on peut même élargir le sujet de la confrontation des cultures : « Chacun appelle barbare ce qui n’est pas de son usage ».
« Le peintre des batailles », de Perez-Reverte, traduit par François Maspéro – chef-d’oeuvre, tout simplement.
– Avoir des règles, c’est pour moi très important, parce que c’est ce qui permet de supporter le vide quand la lucidité a effacé les grandes idées de votre esprit. –
http://didier-jacob.blogs.nouvelobs.com/arturo-perez-reverte/
http://www.perezreverte.com/bibliografia/
Bloom, lisez-vous l’espagnol ?
Bloom, j’y songeais en me réveillant , et bien qu’en vous posant cette question je ne respecte pas la contrainte littéraire mais puisque l’auteur mis à l’honneur en produit études, récits et que lui-même a vécu des guerres de l’intérieur, que pensez-vous de la nomination d’une femme au ministère des armées ?
Bérénice, je mentionne le grand traducteur (entre autres) que fut le regretté François Maspero car c’est lui qui me fit découvrir ce grand écrivain espagnol: je n’ai malheureusement pas la chance de lire l’espagnol: je suis plutôt germaniste…
Une femme aux armées? Excellente nouvelle: il ne lui sera pas difficile de faire mieux que MAM, et de moins profiter des deniers de la République pour son compte personnel. Et puis S. Goulard, c’est l’Europe et la défense européenne, un chantier où tout reste à faire.
R. Ferrand à la cohésion des territoires…j’espère que ce nouveau ministère à l’appellation tendance & quelque peu sibylline comportera un important volet « plan Marshall des banlieues ». C’est pour moi le coeur du combat.
Sans ces divines connaissances, qu’ont pu faire les hommes, sinon, ou s’élever dans le sentiment intérieur qui leur reste de leur grandeur passée, ou s’abattre dans la vue de leur faiblesse présente ? Car, ne voyant pas la vérité entière, ils n’ont pu arriver à une parfaite vertu. Les uns considèrent la nature comme incorrompue, les autres comme irréparable, ils n’ont pu fuir, ou l’orgueil, ou la paresse, qui sont les deux sources de tous les vices; puisqu’ils ne peuvent s’y abandonner par lâcheté, ou en sortir par l’orgueil. Car s’ils connaissaient l’excellence de l’homme, ils en ignoraient la corruption; de sorte qu’ils éviteraient bien la paresse, mais ils se perdaient dans la superbe; et s’ils reconnaissaient l’infirmité de la nature, ils en ignoraient la dignité : de sorte qu’ils pouvaient bien éviter la vanité, mais c’était en se précipitant dans le désespoir. De là viennent les diverses sectes des stoïques et des épicuriens, des dogmatistes et des académiciens, etc.
Pascal – 435 – Pensées .
Merci de votre réponse, je projette de mettre en stock un ou deux des livres d’Arturo Perez- Reverte et bien que la quantité des non-lus en ma possession devrait suffire à tenir le siège de l’été, à condition que se trouve un lieu silencieux. ( les boules mousses ne suffisant pas mais c’est à côté de toute cette misère de mortier et de bombes si peu de désagrément).
qu’ils évitaient, sorry.
– Et, toi… ce président, ce gouvernement, qu’est ce que tu en penses ?
– Rien.
– Comment, rien !
– Rien ! je n’en pense rien…
– Pourtant… c’est important, non ?
– Non ! ce n’est pas important.
Heureux parisiens!
https://www.facebook.com/ccirlandais/?fref=nf
Cette rage du gros poisson médiatique : la presse ce matin parle de Hulot comme « tête d’affiche » du gouvernement. On n’en retient que la star télévisuelle, pour un effet d’annonce ad hoc, mais peut-être trompeur. Edouard Philippe en tête, l’écologie est le cadet de leurs soucis. Ils veulent par cela induire le peuple en erreur, et conserver Hulot comme une sorte de potiche payé à ne rien faire, juste là pour être un symbole magnifique et indolore, sans pouvoir véritable. L’arnaque !
L’écologie était la pensée politique la plus noble qui fût. Ils l’ont prostituée sans vergogne. Malheur à eux !
Seul côté jouissif de la nomination de Hulot, le cours de l’action EDF a plongé en bourse :
« Les investisseurs craignent tout simplement que le successeur de Ségolène Royal ne prenne des décisions très défavorables à EDF. Entre autres, la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim et le refus de prolonger la durée de vie des réacteurs existants. »
Mais ne vous inquiétez pas. Il n’en fera rien. Il est là pour la parade, c’est tout. Encore pire que Ségo.
Le Temps fait un portrait dithyrambique de Hulot, mais il ne lui a pas échappé que, malgré tout :
« On ne peut pas oublier alors que le nouveau premier ministre Français Edouard Philippe, ex-maire du Havre, a travaillé pour Areva, le géant de l’atome, et que la Normandie, sa région d’origine, vit au rythme de l’usine de retraitement des Déchets de La Hague. »
Justement Delaporte, on ne sait plus que faire de tous ces déchets qui s’accumulent et continueront de radio-activer sans compter avec les conséquences des deux sinistres et sur d’éventuelles défaillances ou autres improbabilités non prévues au programme, il est déjà trop tard pour les générations futures que nous puissions effacer notre trace nucléaire, je suis effarée par l’inconséquence des prédécesseurs qui au quatre coins du globe se sont essayés à divers essais qu’ils aient été commis en atmosphérique, en sous marin, dans des buts de génie civil ou militaire. Cela rouille dans les fjords, irradie dans les déserts, fuite dans des parkings, se déverse dans l’océan, creuse en sous terrain, en attendant le Terminus radieux peut-être pourrait on pense à ressembler à une autre bête qu’à l’autruche.
penser.
Bloom pensez aux heureux cannois( cannetons?)puis aux avignonnais, à ce propos je me demandais pourquoi Louis Garrel s’était rasé les cheveux qu’il a pourtant si beaux, il interprète contre toutes attentes JL Godard , un nihiliste pour jouer l’autre? A quoi faut-il renoncer quand on est acteur, on dirait quand même que les metteurs en scène le font exprès, un souvenir de Monster où l’actrice canon avait du s’enlaidir de vingt ou trente kilos supplémentaires afin d’être révélée au public, j’irai si le film passe ici voir ce que devient JL Godard et surtout écouter ce qu’il a bien pu proférer qui je crois doit être authentiquement restitué.
JJJ 20h53, si vous traduisez l’espagnol, à twit vitesse, donne – l’articularisme, un genre littéraire – une tentative d’explication bienveillante .
Dans le tweet sur l’articulisme, il y a beaucoup d’écrivains cités. Si on n’est pas hispanophone, c’est bien le seul moyen de s’y retrouver.
le lien suivant, même si d’un site fortement engagé, vaut pour une juxtaposition de contemporains capitaux.
« Voici trois textes sur des philosophes des Lumières »
http://culture.revolution.free.fr/au18esiecle/2002-10-27-Montesquieu_Rousseau_et_Condorcet.html
Voir dedans. Petite mauvaise humeur sur les chemins de l’histoire. Le passé n’est jamais très loin, le spectateur l’oublie sans peine, il arrive que même les meilleurs esprits d’une génération loupent la coche : un vilain coup pour le réel — étant donné l’état des choses, le constat n’est pas acceptation ! —. Levée de rideau. La révélation des choses : au changement de la sensation — on en sort pas —, incorporé dans le processus, la perception commence. Puisque nous devons entretenir nos actions, regardons ça avec une égale insistance. Parfois les évènements nous échappent car à en regarder les dedans, les raisons du monde se réduisent à quelque chose de peu significatif, l’émotion néanmoins n’est jamais fausse. Le paysage n’étant pas réglé au cordon, pourquoi le déstabiliser par la dénégation ? j’ai vraiment vu ça ? Festina lente, donc : qui sait ce que je m’en vais pouvoir faire. Est-ce que le réel et inamendable ? Apparences inachevées, renversées sans surprise : de la post-vérité — actes ne dépendant de rien — à la réalité et vice-versa. C’est l’aspect paradoxale de la situation : les événements ne conservent pas entre eux les valeurs qu’ils avaient au moment de leur avénement — ils paraissent trop différents tout en participant de la même nature. L’expression vice-versa dit quelque chose de ça, et il se peut que par ce biais les gens trouvent ou retrouvent le chemin de la raison sans déclencher un vertige — prolongations du passé chez ceux qui craignent la raison comme une chose trop forte qui pourrait les tuer ! —, et arrivent à reconnaître et se reconnaître sans confondre ce qu’il y a et ce que l’on sait de ce qu’il y a (en mots simples, qu’ils sachent faire la différence entre ontologie et épistémologie) ; sans confondre non plus « les limites de l’interprétation » et les limites de l’improbabilité et au delà de toutes démonstrations d’habilité, l’élimination des équivoques linguistiques — signification des mots — ; la narration n’est jamais simple car on ne peut rien faire si on ne re-connait pas son histoire sociale. Ressembler à la photographie ? vous voyez bien qu’elle n’est pas vraie la légende ! excessivement touchante — laissant stagner les émotions suscitées — puisqu’un filet à mailles larges ne convient pas, on peut être heureux des approximations de son statu iconique. En dedans on se révolte, l’on se pleins des mœurs, mais sait-on quelles sont les choses importantes ? par chance, aucune théorie ne sera jamais absolument vraie. Nous devons entretenir nos actions car à peu de chose se réduisent nos futiles résolutions.
Roland Barthes :
@ »Sauf qu’entre Club Dumas, pas le plus réussi, et ce film (ie : la neuvième porte, de Polanski, note de moi), il y a un monde. »
Court, qui fait son Richelieu.
Vous vouliez sans doute dire: des siècles…et même des années lumière.
Ce qui paraît tout à fait évident, du reste, qui vous a dit le contraire ?
renato, toujours le plus rapide à baisser les bras, et à se contenter de ne rien vouloir comprendre, toujours occupé à ne même pas amuser la galerie, les matins où il tombe du lit, comme chaque jour. Pour nous servir des théories fumeuses et absconses.
Je préfère la Renaissance aux Lumières, qui ont plus éteint qu’apporté l’électricité…
Yoko Honaga :
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/08/yoko-honaga-bichico-magico.html
8h46 Saint François revendiquait de la même façon que les – Sublimes- que vous évoquiez hier et bien qu’il soit possible de discerner dans le culte de l’argent une certaine forme de nihilisme quand beaucoup semble irrémédiablement perdu, notre futur enfoui avec nos déchets et autres dégradations, pourquoi pas après tout ne plus concevoir d’autre objet digne de notre croyance que celui-ci et qui de plus ouvre les portes de bien des royaumes. En cela l’initiative du président d’octroyer un peu tard et bien qu’il ne soit jamais trop tard pour commencer – en dépit des habitudes installées, des modèles intégrés, des plis indéfectibles – un passeport culturel à ceux qui n’auraient connu la chance de profiter d’un milieu propice à l’ouverture d’esprit et permettant en cela d’envisager d’autres horizons, une autre quête que celle proposée par le courant dominant et prouvant par ce moyen que – richesse, acquisition – puissent relever de la composition invisible et cependant agissant comme les poutres faîtières de bien des vies un peu comme avant la religion qui s’imposaient à tous trouvait à consoler de la dureté de certaines existences, des revers de fortune et procurait de quoi fortifier les individus en les rassemblant toutefois au sein d’une seule et unique possibilité ou vision.
Un Moyen-âge bien pensé et social me semble très-préférable à une Renaissance élitiste et aux Lumières violentes.
Beérénice, la période de 1/2 vie est une réalité pour tous les déchets.
Plus le temps passe, plus l’activité diminue.
Bérénice,
On ne peut pas rester éternellement à la cape et l’épée ! Cela me parait du meilleur goût de passer au nucléaire. La Nature nous appartient de droit divin !
( … vous avez les amitiés de Tite, rencontré par le plus grand des hasards dans un claque de luxe, à Cannes : il radote un peu, n’est il pas vrai ?…)
Hulot ? Monsieur Hulot ?
Excellent animateur de patronage écologique …
En faire un ministre est une facétie de curriculum vitae !
passou dans vos critiques il y a zéro « je », alors que dans la dernière d’Annelise il y a 10 !
vous devriez en prendre de la graine, et ajouter vous aussi plein de « je » : vous mouiller.
exemple :
Alors, en quoi sont-ils si différents des nôtres ces romanciers qui, je pense, font de bonnes et de mauvaises manières à l’Histoire en injectant de la fiction née de leur imagination dans le passé le plus rigoureusement documenté ?
»
Je pense qu’ils relèvent d’un genre, improbable école sans maître ni disciple, baptisé « la transparence littéraire » ; j’y vois l’intrusion de l’auteur de plein pied dans le récit, son rôle comme personnage de premier plan nous entrainant en temps réel dans les coulisses de la création romanesque et dans la fabrication de son enquête historique à mesure qu’elle progresse.
Je la considère comme une tendance illustrée en France par le Hhhh de Laurent Binet et nombre de livres d’Emmanuel Carrère, notamment Le Royaume. Et cette fois pleinement par Arturo Perez-Reverte !
Pour moi ! cet écrivain-là est de ceux, les plus rares, que l’enquête sur le terrain passionne et excite plus encore que l’écriture.
»
c’est mieux non ?
« un genre, improbable école sans maître ni disciple, baptisé « la transparence littéraire » »
C’est différent de l’exofiction ?
Les hommes politiques, les écrivains, n’ont pas d’éthique : ils ont seulement des tics.
Comment peut-on juger aussi abruptement des tactiques d’ajustement au monde de celles et ceux qui « se lèvent le matin » avec les réflexions qu’ils s’autorisent à poster ?
Se donner à voir par contraste comme en état de perpétuel éveil aux autres, par une prédisposition permanente à rebondir sur le tout et le n’importe quoi des billets de la rdl en assommant son monde de prétendus links tous plus originaux les uns que le autres, ne prouverait-il pas plutôt ceci : une tragique et abyssale vacuité de réflexion personnelle sur quoi que ce soit, en dépit de cette propension farcesque à vouloir faire accroire à l’immensité et à l’originalité de sa propre culture en remettant chacun-e à sa petite place, quand, par hasard, la facile invective personnelle n’est pas au rendez-vous.
Gigi,
Renato, le vit dans les doigts, Dieu, sont des personnages ! Seulement des personnages…
Mais bien sûr que non !… Vous êtes des êtres de chair et de sang au contraire, qui souffrez le martyre, Dieu surtout, sans quoi vous ne seriez pas là à quémander étrnellement quelque attention, à défaut d’un peu de commisération compassionnelle, voyons donc ! Or, que peut-on faire pour vous aider à mieux vivre avec vos personnages de la rdl qui vous asphyxient ? VOus persuader de vous exiler définitivement de ce lieu mortifère et rejoindre Mme Trouillefoux en sa campagne bucolique ?
Gigi,
en toute sympathie pédagogique vous devriez faire « effort de synthèse » dans votre expression.
Vous êtes -ne vous vexez pas, essayez de faire passer ça pour une remarque sans importance- inemployable dans le civil ! Pardon, le privé.
Que le Seigneur vous assure une bonne rente !…
Ne revenons pas sur la bizarrerie de Madame Fouilletrou, une caune montée sur vide, qui écrit dans un français correct.
Hamon a regretté qu’on ait mis des libéraux aux postes clefs et craint la disparition de la gauche après les législatives, pas tout à fait à tort. S’agissant de Hulot, il fait, selon un quotidien, la remarque suivante :
-Quant à la nomination de Nicolas Hulot à la Transition énergétique, Benoît Hamon s’est dit « partagé » entre la volonté que « sa parole forte nous évite des catastrophes », et sa « peur » que les « convictions » du nouveau ministre ne restent « à la périphérie des choix politiques qui seront faits par ce gouvernement ».
On peut dire que si la gauche risque de disparaître, l’écologie aussi, une fois de plus, malgré tous les Hulot du monde…
Il serait temps que nous cessions de croire à l’impossible !
Pour cela, abandonnons l’écologisme comme nous avons abandonné le catholicisme, le polygamisme, le communisme, l’électoralisme …
Si j’avais à sauver de la guillotine Hamon ou Landru, je ne vous dis pas quel serait mon choix … tout bien réfléchi.
Mettre de côté l’écologie intégrale, c’est suicider l’humanité à plus ou moins long terme. On a mis Hulot au premier plan pour faire diversion, et polluer de plus bel avec un alibi en béton. De même, ce gouvernement va faire la politique la plus libérale et la plus anti-sociale qui soit, avec l’alibi des hommes et femmes de gauche qui sont ministres. La stratégie est très grossière et résume Macron.
JC l’ordidouille de plus en plus cuit cuit cuit
Une certaine appétence pour les jeux avec les mots m’avait naguère fait écrire un message d’absence du bureau que personne n’a trouvé drôle « Out of station. Will (perez) revert to you asap. »
« l' »articulisme »
De quel art s’agit-il, hamlet ?
C’est un féministe convaincu qui vous le dit :
Toutes ces femmes au gouvernement de cette ancienne puissance que fut la France de nos ancêtres, résolument masculins….
…ça ne fait pas sérieux !
« Toutes ces femmes au gouvernement de cette ancienne puissance que fut la France de nos ancêtres, résolument masculins…. »
Les femmes jouèrent fréquemment, dans notre histoire de France, un rôle décisif, comme conseillères occultes du souverain ou régentes, etc. La France, sa grandeur, doit beaucoup aux femmes, il serait stupide de le nier. Il faut prendre des leçons d’histoire, JC, avant de dire des bêtises…
Absolument, combien d’illustres figures : Sainte Clotilde, Sainte Geneviève, Sainte Jeanne d’Arc, Anne de Bregagne, Diane de Poitiers, Anne d’Autriche, Catherine et Marie de Médicis, Mme Loubet…
@Que le Seigneur vous assure une bonne rente !…
Merci pour lui. L’Etat (c’est le même chose) me rémunère fort bien pour ne pas me voir aller ‘au privé’. Pourquoi voudriez-vous que j’aille « synthétiser » au privé ? Ce n’est pas forcément une pente naturelle ni une vocation universlle, car l’Etat-Seigneur aura toujours besoin de très bons agents publics dans les fonctions régaliennes de la rdl, voyez.
« Il faut prendre des leçons d’histoire, JC, avant de dire des bêtises… » (Delaporte des Cabinets (ministériels))
Pas besoin de l’Histoire pour affirmer, haut et fort, sans contradicteur crédible :
« Toutes des salopes, sauf maman… »
Sachant cela, Gigi, je ne vous causerai plus !
J’ai les parasites étatiques dans votre genre en horreur, car je viens d’un royaume merveilleux où on les baladait comme colibris sans ailes : le privé, l’entreprise, l’aventure, quoi !
Courage pour votre éthique personnelle ! un jour elle reviendra propre, au sortir du teinturier.
Si l’articulisme est articulé et ne se limite pas à la productions d’articulets, kaeno na?
« Sachant cela, Gigi, je ne vous causerai plus ! »
Croyez bien que c’était le but explicitement recherché, d’autant qu’on trouve toujours beaucoup plus de parasites nichés dans les plumes des colibris des îles du sud que dans celles des aigles jupitériens.
Voir Wikipedia rubrique « ornithologie comparée », je laisse le link à qui de droit.
@ le privé, l’entreprise, l’aventure, quoi !
tu vois un rapport entre ces termes, manuelle ?
Chantal 17 mai16.45,MMe Nyssen, »Belge ,quelqu’un de compétent ,moins parisiano-centrée »:je suis d’accord bien que ne comprenant pas le reproche de MMe Hidalgo sur le jacobinisme présidentiel? rien ne l’empeche de donner l’exemple en choisissant comme je l’ai fait de vivre ailleurs qu’à paris(Bordeaux).Que le frynad d’EM edouard Philippe ,son ami qui aime les seins qui donnent de quoi faire ait été nommé,ou Hulot augmente la satisfaction .La nomination d’un Orsenna ou d’un Eric alphen m’aurait fait regretter de ne pas avoir déchiré le bulletin!Hatikvah,l’espoir se reforme depuis que le FN s’est fait battre,pas pour autant que le blanc seing sera accordé au jeune Macron.Anne-S Lapix est gentille ,son mari publicitaire comme l’était le mari de la torera Marie Sarah,!pas à négliger pour la communication .? Le pays n’est pas entreprise a gerer pour le bienfait des actionnaires ou de la seule real politic.les petits ambitieux risquent de vite l’apprendre.Les festivals sont bons lorsque les genres sont intelligemment melangés et le pluralisme réel.Le macronisme canal+ n’est pas gênant si la priorité est donnée a la compétence .par contre s’il distribue les marocains aux thuriféraires qu’il ne vienne pas pleurer après s’il déçoit! je viens de la RDC ou l’excellente Annelise donne des billets époustouflants ,le meilleur de ce qui peut être produit entre grande rigueur et une grande liberté .La politique comme la littérature ne devrait jamais tourner au business mais remises à des mains propres qui n’hésitent pas a se relever les manches.
PS.!les attaques sur bubele Brigitte sont de gout déplorable ,pas très mitsva.la une de Charlie H est indigne de mentsh.Ils se font du mal et ternissent un miroir déjà brouillé.
et d’ailleurs, ce Jorge Fernadez Diaz est-il un manchot désarticulisé pour nous faire pareil tabac à l’Académie argentine des Lettres ? Je pense qu’avec Mme Nyssen, l’articulisme n’aura pas droit de cité comme genre littéraire en notre royaume franchement macronisé.
Il en ressort l’idée que le XVIIIème espagnol fut vraiment un siècle d’occasions perdues, en raison notamment des résistances opposées par le christianocentrisme, la réaction l’ayant emporté alors que les idées nouvelles secouaient la vieille Europe.
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L’expedition napoleonienne menee au nom des Lumieres n’a pas franchement aide a l’adhesion au concept ¿verdad?
Tapie doit rembourser les 404 millions d’euros. Grosse pression sur lui. Quand il vous arrive un coup comme cela, et qu’en plus c’est la Justice qui a parlé (la Cour de cassation), il ne reste plus grand chose de vous. C’est comme Kerviel qui devait rembourser la Société générale. Mais Tapie est un vieux bandit, tout comme ceux qui avaient participé à la commission d’arbitrage qui lui a accordé toute cette fortune, Christine Lagarde en tête.
hamlet dit: 18 mai 2017 à 11 h 13 min
« je »
Ha mais moi ma Manman é m’a dit faut pas le dire… Havec des torgnoles la torgnole ça développe la mémoire ! La preuve…
Surtout « moi je » là c’est le grand Satan ! Mais attation on peut dire pas mal d’autes trucs, hein…
Ce billet est tellement riche qu’il me faut séquencer. Ainsi, dans les dernières lignes : « Disons qu’ils relèvent d’un genre, improbable école sans maître ni disciple, baptisé « la transparence littéraire » ; celui-ci se distingue par l’intrusion de l’auteur de plein pied dans le récit, son rôle comme personnage de premier plan nous entrainant en temps réel dans les coulisses de la création romanesque et dans la fabrication de son enquête historique à mesure qu’elle progresse. »
Cela m’a rappelé un excellent ouvrages – chroniqué en ces pages – : La beauté du monde de Jean Starobinski (Quarto Gallimard) et en particulier le chapitre intitulé « 1957-1985 : La Transparence et l’obstacle » où il évoque Rousseau et son questionnement sur la coïncidence de la parole et de l’être, conciliation qu’il n’a pu achevée malgré son obstination de sa peinture du moi. Son écriture portait en elle, écrit-il, un désir de « transparence », un style qui exprimerait sa vérité profonde.
Une sorte d’utopie…
La transparence ? Autre tentative : l’écriture blanche ? Le style neutre ?(Camus, dans L’étranger? Une parole désaffectée…), Un style de « l’absence », du silence ? et là les portes s’ouvrent vers la poésie et ses chemins de traverse, son innocence. Cela fait penser à un autre ouvrage, celui de Barthes Le degré zéro de l’écriture où l’auteur imagine un effacement de l’écriture… (La voix singulière de l’écrivain et l’adhésion du lecteur grâce à une perception immédiate des pensées de l’écrivain sans que les mots fassent obstacle.)
N’est-ce pas un autre leurre ? une utopie, également ?
Langage et littérature. Il est heureux que ce billet se termine sur ce questionnement. Transparence et opacité sont les contradictions merveilleuses de la littérature.
Barthes cite dans L’empire des signes ce haïku du poète Bashô :
« Comme il est admirable
Celui qui ne pense pas la vie est éphémère
En voyant un éclair »
Opacité et transparence…
@16.26, Merci pour ces perles de culture binevenues, mais je me demande néanmoins s’il était bien nécessaire de mobiliser Starobinski, Camus et Barthes pour alimenter la chronique de la transparence littéraire par le coin de l’articulisme hispanique.
Les parallélismes mentaux de chacun ont évidememnt leur légitimité et tous droit de cité, mais quand même, le séquençage de la richesse d’un post aussi anodin a ses limites. Du moins, je crois. Quant à invoquer Barthes, retournons plutôt à nos hispaniques épinglés son « plaisir du texte » et examinons en nous s’il y est vraiment.
Je vous propose de ne mobiliser que Camus. Les deux autres vont nous prendre la tête, si vous me pardonnez l’expression.
La clé du parallélisme c’est le temps ; halor comme en plus il est courbe…
Tiens c’est vrai ça ! Passou i nous ferait un petit billet ultratechnique sur une quelconque réédition d’un bouquin sur le quantisme… Là ça shampouinerait dur !
Hon peut prendre que le vieux Salamano et son clebs… Il est con, cette bête ! L’a bien raison de taper dedans, l’ancien…
Et la binouse est toujours bienvenue !
@Janssen J-J dit: 18 mai 2017 à 16 h 42 min
JJJ,votre lecture est toujours pertinente, rafraîchissante et drôle !
C’est que j’étais avide de littérature après tous ces soubresauts politiques et l’expression « transparence et obstacle » m’a invitée à ce voyage… Il est vrai qu’on vogue loin du roman concerné (je ne connais aucun livre de l’auteur) mais dès qu’on évoque le langage, le style, la littérature, l’Histoire et L’Encyclopédie, le siècle des Lumières… ça me donne faim.
Si je devais faire de vous un portrait gourmand à la Arcimboldo, (expert dans l’art du trompe-l’œil) quelle métaphore utiliser ? Citrons et oranges, églantine et feuillages, œil cerise et sourcil en épi, bouche de piment, plein de livres (comme dans celui du bibliothécaire).
D. dit: 18 mai 2017 à 16 h 56 min : « Je vous propose de ne mobiliser que Camus… »
Quel délice ! Chiche !
Et là mon pauvre JJ, en lisant cricri, tu prends une infusion, de la Tisane de Mme de Warens, et tu reprends ta promenade, bien loin de ces âneries à dormir debout, dont on t’affuble encre.
Le « contrat social » de JJ.R , son work in progress, est dans l’Encyclopédie, connue aussi comme un dico des arts et métiers. Eh oui.
17.08 « Citrons et oranges, églantine et feuillages, œil cerise et sourcil en épi, bouche de piment, plein de livres (comme dans celui du bibliothécaire) ».
Bien vu, c’est exactement ainsi que je me suis toujours vu jusqu’à présent le matin en me rasant, sans avoir jamais pensé à faire président. Trop forte !
hého il faut arrêter avec l’accumulation de toutes ces références, Camus et la neutralité, Cervantes et la jubilation, Carrère et la transparence littéraire… madre mia quelle ratatouille.
et puis je ne vois pas ce que Cervantès vient faire dans ces histoires, il est l’inventeur de l’opacité littéraire, tout le contraire de la transparence, quelle misère…
ou plutôt l’inventeur de ce que le roman a de plus à faire entrevoir à ses lecteurs : la conscience malheureuse, et là on trouve une filiation de Cervantès à Proust, ou Musil, ou James, mais pas Perez Reverte ni Emmanuel Carrère, dans la mesure où Cervantès ouvre la voie le premier à cette notion reprise par Hegel et appliquée à l’histoire, d’un manque de synchronicité, et oui Cervantès est plus proche de Nietzsche que de Camus, une incommunicabilité qui passe non pas par le langage, mais un décale temporel, d’où l’impossibilité de se retrouver avec l’autre, alors que Carrère se retrouve toujours avec tout le monde, ce qui fait que Carrère n’est pas James, et cette impossibilité d’une synchronicité entre les individus, ou l’individu et le monde, Cervantès en fait une forme de concept universel qui peut servir à l’analyse de toutes formes de relations entre les individus, du coup l’aspect « jubilation » est comme chez Sterne que la partie visible de l’iceberg, la partie invisible étant justement l’évocation parfois tragique de cette conscience malheureuse comme étant à la source à la fois du roman mais aussi les liens entres les humains, et là, croyez-moi, nous sommes à des années lumières de Carrère.
sauf que chez Sterne ce décalage tient à la compréhension et au langage, sûr que le langage… mais pas que, le temps aussi, la temporalité, l’être et le temps… j’imagine que la transparence littéraire est le moyen de passer outre cet obstacle, mais c’est dommage, parce que ce obstacle dans ce qu’il a d’irrémédiable, dans ce qu’il porte de fatalité dans une impuissance humaine, ben ça y’a que les bouquins qui peuvent le révéler.
alors bien sûr vous allez me sortir Hegel !
la conscience malheureuse chez Hegel consiste essentiellement entre un décalage entre les aspirations d’un peuple et sa temporalité historique, c’est une idée qui a sans doute inspiré Heidegger, l’idée d’un sauveur qui arrive au bon moment endroit et au bon moment de l’histoire, c’est une vision romantique, alors que chez James on y trouve sa vision romanesque, plus glamour.
Delaporte, c’est le concombre justicier masqué de la RDL !
hamlet pourrait-il m’expliquer brièvement la filiation entre Cervantès et Sterne ? Merci d’avance…
Il est indispensable, en cette soirée remarquable, de se préoccuper de la filiation entre Bernard Cazeneuve et Raymond Barre !
Je suis très étonné que les papilles neuronales de certains rentiers n’en soient pas humides de désir …
Posons les vraies questions ! Celles qui n’appellent aucune réponse…
C’est sûr qu’avec Monsieur Hulot aux commandes de l’energie, on est mal barré.
Avec toute celle qu’il dépense pour faire du vent, va falloir quelqu’un pour lui revendre des points carbone… Ils se dealent chez les idéologues.
« William Gilbert (1544-1603), médecin de la reine Élisabeth Ière d’Angleterre va se révéler être un véritable chercheur dans les domaines du magnétisme et de l’électricité.
Après de longues années d’expériences sur les aimants naturels et artificiels, les boussoles et les corps électrisables, il publie De Magnete (De l’aimant), considéré comme le premier livre de physique expérimentale publié en Angleterre.
Pour Gilbert, contrairement à ce que Thalès de Milet avait pu constater dans l’Antiquité grecque, l’ambre n’est pas la seule substance capable d’attirer les corps légers. D’autres matériaux (soufre, verre, diverses résines…) peuvent également se charger par frottement en électricité statique.
Il baptise « electrica » ces corps qui ont la même propriété que l’ambre – dont le nom en grec n’est rien d’autre qu’elektron ! »
https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/les-grandes-dates-de-l-electricite
Gérard Colombe, on dirait le ravi de la crèche, il a l’air particulièrement heureux d’être sous les flashs !
Oui, enfin, mes petits chéris, ne soyons pas dupe (et j constate avec bonheur que baucoup ici ne le sont pas !). On voudrait nous faire croire qu’on vient de réinventer l’eau chaude… On a trop lu pour se laisser abuser de la sort, allons ! Comme si depuis Mallarmé on ne savait pas que toute œuvre parle de sa fabrication ! Non, mais ils nous prennent vraiment pour des bleus tous ces jeunes freluquets, et moins jeunes… Et on voudrait nous faire croire que la littérature se renouvelle en Espagne ! Allons, mon bon Passou, non, pas vous !
Encore une histoire de gros sous, ou quoi ?
Gérard, la douce Colombe de la paix. Pour un lundi de Pantecôte, c’est gagné ! C’est à ce moment sacré de l’année que commence souvent les romans de Chrétien de Troyes…!
À moins qu ce ne soit Gérard Collomb, un peu comme Christophe avec son oncle d’Amérique, le Trump, qui fait gaffe sur gaffe…
Le plus comique, je trouve, dans ce gouvernement, c’est Monsieur Hulot aux commandes de l’écologie. Faut simplement espérer qu’il ne casse pas sa pipe…
La transparence littéraire, le dernier truc marketing sans doute qu’on a trouvé pour faire vendre des livres… Une époque vraiment pleine de ressources ! Ils devraient tous retourner en khâgne et se demander si seulement la transparence est possible en littérature, ce ne serait pas si mal. Ou relire peut-être Perec, qui en fait la parodie dans ses bouquins.
En tout cas, ce qu’on peut dire de sûr, c’est que tous ces braves écrivains espagnols ne manquent pas de culot…!
La transparence érigée en culte, en politique comme en littérature, c’est très inquiétant. C’est le signe avant-coureur qu’une dictature implacable est en train de s’abbattre sur nous avec le doux consentement des esprit faible et mal armé…
Le ballon Macron est gonflé à l’hélium, la France part en montgolfière, elle va planer, jusqu’au jour où ça va péter !
Trump n’en a plus pour longtemps…
Les coulisses de la création romanesque… ça laisse songeur… Si tout est transparent, il n’y a plus de coulisses ; s’il y a des coulisses, il n’y a plus de transparence… Si tout est sur le même plan, tout est plat. Si tout est plat, à quoi bon parler de la platitude ?
Encore un plat qui se mange froid…!
Péter, péter, c’est vite dit… Un pet foireux peut-être… et transparent…!
Et madame Acte Sud ministre de la Culture, tu en penses quoi, WGG ?
Pour l’Education nationale, tu crois que ça va être mieux ?
« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. »
« Encore un plat qui se mange froid…! »
Le gaspacho est une soupe espagnole, olé !
Tu sais bien que Passou a un lien affectif avec la littérature espagnole, WGG…
Alors, là, je vais te dire, mon Jazzi, je n’en pense rien ! La culture ira son train, comme d’habitude, c’st-à-dire mal, en crise profonde et sans remède à court terme ni même à moyen terme. Faut pas rêver, comme dirait l’autre.
Quant à l’autre zig et puce à l’EN, c’est aussi pire que la Belcassetout. Les commentaires allaient bon train ce midi dans la salle des profs du lycée à son égard… J’ai entendu passant dans l’air comme ça « Oh, un brave kon…! » Tout un programme…
Mais moi aussi ! Mais que cela ne nous empêche pas de rester lucide…!
On vit assurément une époque qui aurait ravi… Flaubert par l’énormité de sa bêtise. Le pauvre ! Il en aurait fait une syncope…!
Le point positif quand mêlme dans ce gouvernement c’est l’Europe. Là, on est au cœur des choses de ce monde. Le monde et la paix dans le monde ont besoin d’une Europe forte. Faut espérer que ça progresse. Il en va du sort de millions de gens dans l’UE et aux alentours de l’UE comme en Ukraine, où l’Europe ne serait pas de trop pour éradiquer la mafia qui rend la vie des gens infernale. Pensons aux autres, mes petits chéris ! Ils ont tellement besoin d’une Europe forte pour vivre décemment. Ne les laissons pas dans leur affreuse misère !
@ « j’imagine que la transparence littéraire est le moyen de passer outre cet obstacle, mais c’est dommage, parce que ce obstacle dans ce qu’il a d’irrémédiable, dans ce qu’il porte de fatalité dans une impuissance humaine, ben ça y’a que les bouquins qui peuvent le révéler. »
ben ça, twas amlete, tu perds beaucoup de points carbone, à faire l’éolienne.
Cet écrivain est journaliste, grand reporter.
Il a des kilomètres au compteur. Et trouvé des cartes d’ époque.
Alors son enquête historique, c’est refaire un chemin.
https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/736x/b8/0c/dc/b80cdcbc10d8d84966fc29a40a77a04a.jpg
Tous ces faux romans nous parlent en fait de la mort de la littérature.
La transparence en littérature n’est pas un moyen, mais juste un fantasme.
C’est une expérience à améliorer, je dirais plutôt, concernant cet essai de M. Perez-Reverte. Qui est aussi un académicien.
« expérience à améliorer » sur le plan littéraire. On sent que c’est fait à la vitesse d’une berline, et pas de rossinante, sur un chemin de relais des postes.
Ou alors, il faut aller à pied, comme S. Tesson, etc. Mais je vous ai déjà assez bassiné avec sa traversée de la France.
Un académicien qui découvre la RAE, c’est aussi cela la » transparence » de M. Perez-Reverte, qui lui rend une forme d’hommage, alors…
« Ils ont tellement besoin d’une Europe forte pour vivre décemment. Ne les laissons pas dans leur affreuse misère ! »
Accueillons tous les Roms de la terre !
RAE
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acad%C3%A9mie_royale_espagnole
Cervantès avait déjà tout inventé. Après avoir lâché son héros dans la nature, histoire d’illustrer pour le lecteur la folie de son ingénieux hidalgo saturé de romans de chevalerie, il nous décrit par le détail sa bibliothèque : transparence des sources principales, obscurité des sources dissimulées…
Don Quichotte ou le 1er roman espagnol écrit en langue castillane.Tous les autres écrivains viennent après !
Tu m’as mal lu, Jazzi, comme parfois… Je parlais des Ukrainiens, pas des Roms ! Les citoyens ordinaires d’Ukraine.
Puisque t’insiste, je vais te raconter une petite anecdote à propos de l’Ukraine pour bien te faire comprendre ce à quoi je pense. Un jour, dans un bus, j’en viens à discuter avec un homme qui se révèle être un prof de fac. Il me dit qu’il avait été invité à la fac d’Odessa en Ukraine. Odessa, je connais un peu. Il me raconte l’histoire suivante qui en dit long sur l’Ukraine.
Il y avait à la fac d’Odessa un poêle qui faisait beaucoup de fumée. Cette fumée sortant par la cheminée de l’université envoyait ses saletés chez un voisin propriétaire d’une magnifique villa avec piscine qu’il retrouvait régulièrement toute noircie de particules. Le propriétaire envoya une nuit un commando qui fit sauter carrément le poêle à l’explosif. Plus de fumée, plus de gêne dans sa somptueuse villa. Un prorpiétaire assurément qui faisait partie de la mafia. On voit d’ailleurs à Odessa de grosses berlines aux vitres teintées qui se pavanent sur les larges artères défoncées et en piteux état avec en cas de pluie les égoûts qui débordent de partout et les bâtiments lépreux de la ville. C’est dire tout le problème de l’Ukraine. Rien à voir avec les Roms !
et ouai baroz, vous savez pourquoi ? parce que vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà ?
et Cervantes était au delà, du coup comme nous nous sommes en deçà on se tape des brêles comme Carrère.
le 21h24, c’est vraiment la reductio ad nihilum.
Il faudrait macroniser la RDL, pour faire pire c’est bien malheureux…
Sur ce, bonne soirée.
https://www.youtube.com/watch?v=H4HebodfjEU
oui wgg, la mafia ukrainienne c’est pas cool, il parait que quand ils ont des prisonniers dans les guerres entre gang, ils humilient les types en les faisant copuler avec des chiens et après ils les renvoient chez leurs ennemis pour raconter ce qu’on leur a fait, histoire de calmer les ardeurs.
et ça, même Perez Reverte n’en parle pas dans ses bouquins.
wgg, le pire c’est dans les gangs mexicains, vous voulez que je vous dise ce qu’ils ont à leur prisonniers ? c’est horrible.
17h08 hélas, trois fois hélas , la moyenne d’âge des appelés sur la rdl nous renverrait plutôt à ce portrait du dit peintre et bien qu’on ne puisse mettre en cause l’esthétisme et l’harmonie colorée nous éloigne un peu du printemps et des symboles tout en fruits et floraisons . http://www.panoramadelart.com/sites/default/files/styles/moyen/public/F193-a-arcimboldo-hiver.jpg?itok=nmoAET-Y
en Colombie, ils mettent les gamins d’une famille où le père est flic dans un baril d’acide chlorhydrique qu’ils expédient aux parents.
c’est pour ça que les flics mettent des cagoules.
nous éloignent, sorry.
wgg, et au Brésil vous savez ce qu’ils font ?
comme vous allez bientôt dormir je préfère pas vous dire sinon vous allez faire des cauchemars.
même Emmanuel Carrère n’oserait pas écrire un livre sur ces trucs là.
le pire du pire c’est au Guatemala, pour les tortures ils ont une imagination débordante.
wgg je peux vous donnez des exemples si vous voulez.
wgg, je connais tout de toutes ces tortures, c’est pour ça que je viens lire les articles de passou : ça me détend l’esprit d’entendre parler de Perez Reverte : le vrai monde c’est horrible…
Mais je vous suis tout à fait hamlet !
Et vous avez entièrement raison. C’est là où cette stupide « transparence littéraire » devrait être utilisée par nos crétins d’écrivains espagnols s’ils voulaient vraiment écrire des romans d’histoire contemporaines, tous ces braves trouducul qui voudraient nous faire passer leurs vessies pour des lanternes.
Non, mais quelle honte tout de même d’aller nous parler de roman historique transparent ! Vraiment des trouduculs ! Y a pas d’autres mots pour qualifier une telle hypocrisie !
La Colombie, le Mexique et j’en ignore tant sont des pays ou le narco trafic n’a pas fini de faire des ravages sans parler des Philippines où le gangster-président éliminent les victimes de la drogue pour tarir le trafic: bilan provisoire 5000 exécutions commanditées par Duterte.
Un peu trop « manif pour tous », les saintes citées infra. Perso, je préfère les saintes de choc: sainte Marie Alacoque, par exemple, qui, disent les chroniqueurs, de sa langue nettoyait le vomi des malades ou encore sainte Radegonde, qui baisait à pleine bouche et lentes lèvres le visage des lépreux. Ça c’est de la sainteté à la portée des seuls saintes. Ce qui nous mène à Saint Julien l’Hospitalier et au deuxième des trois contes de Flaubert, une autre histoire.
nos crétins d’écrivains espagnols
j’avoue mon faible pour les argentins, les espagnols, les portugais, certes je ne possède pas votre expertise en matière de style ni votre culture ce qui pour résumer fait que mon avis ne compte pas mais quel plaisir quand même à découvrir leurs recettes de cuisine.
Bloom sainte Radegonde s’est contente du miracle agricole, fit pousser de l’avoine en quelques secondes pour s’y cacher et s’enfuir, vous métaphorisez sauvagement ou nous ne disposons pas des mêmes références,.
quel plaisir quand même à découvrir leurs recettes de cuisine.
Au sens propre dans les romans de Manuel Vasquez Montalban, où Pepe Carvalho détaille les plats qu’il déguste dans les meilleurs restaurants de Barcelone. Montalban a passé l’arme à gauche à Bangkok alors qu’il revenait du festival de littérature de Melbourne. C’est un des mes collègues qui l’avait accompagné à l’aéroport de la deuxième ville grecque du monde pour son dernier voyage…
« transparent ! (…) Y a pas d’autres mots pour qualifier une telle hypocrisie ! »
Incompétants, sans doute, WGG !
Hamlet, pour revenir à ce dont vous faites état, il ne fait aucun doute que ces gens sont eux-même drogués comme le sont les djihadistes ou comme l’étaient les soldats au vVetnam, peu d’hommes en état de parfaite conscience commettraient ce genre de crimes. Amphétamines, cocaïne, speed les aident à perpétrer toutes ces horreurs sans éprouver la moindre compassion.
Ou impuissants, Jazzi !
Leur transparence, c’est une forme d’impuissance littéraire, tout simplement. C’est se payer de mot !
Leurs recettes de cuisine, bérénice, c’est un peu vite dit, étant donné qu’ils ont supprimé la cuisine…
Il y a beaucoup de complaisance dans la description en détail de l’horreur chez hamlet le sadique, bérénice…
Jazzi, sans le savoir, tu poses précisément tout le propblème de l’esthétique de la cruauté et de la nécessité en littérature de la non transparence justement !
Ta remarque tombe à propos pour montrer à quel point ces écrivaillons espagnols se footent du monde.
« C’est se payer de mot ! »
Belle définition de la littérature mondiale contemporaine, WGG !
Que peut-on encore écrire après Homère, la Bible ou don Quichotte ?
« La maitresse de Brecht », peut-être ?
« Jazzi, sans le savoir… »
Tu me prends pour un innocent, WGG ?
bérénice dit: 18 mai 2017 à 22 h 03 min
pour les argentins
Les pilotes argentins aux Malouines c’étaient des fous furieux (sur avions french, hein !) ils allaient le plus loin possible pour harponner les Brits ils rentraient pratiquement en panne sèche en vol plané…
Caramba !
Vive le général Alcazar…
21h46 et 22h hamlet et berenice
Ils sembleraient que vos infos concernant la Colombie ne soient plus d’actualité.
En effet, depuis l’élimination des narco-trafiquants Bogota serait une ville tranquille et les colombiens se partageraient avec les argentins la palme des habitants les plus adorables de toute l’Amérique latine.
Laissez aux gens les droits d’évoluer.
L’armada argentine descend en ligne directe de l’Aéropostale argentine !¡!
(Je voudrai bien trouver le sommeil & c pas gagné).
Bien vu
Les écrivaillons espagnols se footant de…
Avec Zinedine Z. à la barre, ils ont de beaux jours devant eux !
Quand à la cuisine, une des meilleures au monde : alcachofas aux coques, Botafumeiro, Barcelone. Ah tiens j’en rêve.
Autant que de la petite friture (parce que les sardines à la longue, on en a soupé…)
rose dit: 18 mai 2017 à 23 h 47 min
(Je voudrai bien trouver le sommeil & c pas gagné).
Voilà faut avoir un simulateur de vol (gratos comme Flightgear), on y trouve entre autres des avions de chasse et bien quelques modèles de l’époque de Saint-Ex. ; sinon on les fait !
Enfin là c’est quand même du boulot faut vraiment être mordu, de les faire…
Bon je rentre à la base…
la transparence, forme d’impuissance littéraire ??? dites-vous ? Mettez-vous à l’heure..de Cannes …
http://thesincuragroup.com/Cannes%20film%20festival.JPG
Sergio
Panne sèche
Ni simulateur ni stimulateur
Pas grave ?
Jazzi
Tentative d’éclaircissement, en attendant Hamlet : Cervantes et Sterne, face à la dite transparence de la littérature c comme l’immensité de l’océan face à un bocal pour les poissons rouges.
Pour les détails, comptez sur Hamlet.
Rose: – Le but premier et officiel du plan Colombie était la lutte contre la drogue. Où en est la Colombie sur ce sujet? Le pays est toujours le premier producteur de cocaïne du monde. La production a même considérablement augmenté depuis le début des négociations de la Havane avec les Farc. –
0h25 ne sachant si c’est un choix délibéré de votre part ou la seule possible exposition en ce début de festival, je remarque qu’ il manquerait presque à cette femme un de ces sacs transparents qui servirait à la contenir provisoirement avant qu’elle ne soit installée en aquarium plus spacieux , sa robe en soie lui donnant l’apparence gracieuse d’un poisson voile de Chine, souhaitons lui une eau à bonne température pour minuit ou plus tard sous un ciel étoilé quand après les feux de la fête, quelques uns quelques unes éprouvent la soudaine envie d’un bain rafraîchissant.
Ce qui est déplaisant à constater, de nos jours, c’est le décalage vers le bas du ratio REALISATIONS/POTENTIALITES de nos sociétés…
Nous ne sommes pas plus « mauvais » que nos ancêtres, nous tirons moins d’avantage de ce que notre savoir permettrait aujourd’hui.
Bref, ils tiraient meilleur parti de leur faible savoir, que l’on songe à Eratosthène… alors que nous n’utilisons pas une grande partie de ce que nous pourrions entreprendre.
Et avec ce gland de Hulot, on a touché le pompon du gros nul responsable déclinologue : on est devenu de la faignasse voyeuriste arrogante !
L’inertie des indigènes hexagonaux est telle, que ce ne sont pas 22 trognes de veaux nouvelles, plus leur berger christique, qui changeront quoique ce soit aux conditions générales de fonctionnement de notre cher vieux pays envasé …
« De cape et d’épée » se dit « cloak and dagger » en anglais, « de cape et de dague ». Perfide Albion.
André Suhamy est toujours de ce monde, que je sache. En revanche, le grand Richard Marienstras, lui, n’est plus, alack…
A. Suhamy nous avait fait un cours sur « Old Mortality », de Walter Scott. Scott, c’est un peu l’origine du roman historique, bien analysé par Georg Lukacs.
Bérénice 4h25
Je vous remercie.
Les gens de la rue disent le contraire : la sécurité survenue à Bogota. La possibilité de se déplacer librement. Les échanges culturels avec les autres pays du Nouveau Monde. La paix survenue. Ai noté ds votre article le sort réservé aux femmes qui n’est pas en amélioration, lui.
JC 6h53
C compter sans la jeunesse, enthousiaste…
JC 6h31
C peut-être lié au cumul des possessions. Moins de choseson possède plus on en jouit. Comme du savoir. Il est trop empilé. Manque d’aération.
Où est rangé Diderot ?
La jeunesse française est causante, jouissive et joueuse !
Cependant, son projet global est de mener une vie pépère comme des vieux. Il y a bien des Lenin de la pensée collectiviste ou des Goebbels du terroir identitaire, mais la majorité des jeunes sont pré-vieillis à l’ancienne ! C’est un vieux caun* qui vous le dit.
*pas de jogging avec ce temps pourri sur Porquerolles ! le GPS de mon fauteuil roulant Rolls-Royce est HS et lorsqu’on est aveugle et manchot, un aller-retour au trot dans la pinède sans GPS, c’est la mort. Pas question d’apporter du bonheur à certaines crapules erdéeliennes assoiffées de sang …
Sous le jeune Macronaparte, on devine déjà le futur Macroléon ….
Janssen J-J, Info pour vous sous le fil précédent.
Toujours inopportuns ces aigris qu’aillant manqué leur vie, vomissent leur surplus de bile sur les autres — en espérant ainsi qu’inspirés par la pitié on les aime. C’est un coup qui leur réussit seulement s’ils tombent sur quelqu’un qui serait dominé par un malsain sentiment de culpabilité, ce qui n’est pas aisé car ce n’est que chez les clients des maisons de paroisse — et assimilables — que ce calcul est bon et porte quelques résultats. Enfin-bref ! que faire ? étant donné que se trouver dans leur ligne de mire ce n’est certainement pas dévalorisant, les supporter patiemment ce n’est pas une mauvaise attitude. Cela dit, puisque ces aigris manquent de force impulsive, on comprends qu’ils se battent pour leur droit de nier la réalité.
« D’aucuns comptent déjà le nombre de semaines, de mois, d’années, de quinquennats qu’il faudra pour voir Macroléon percer sous Macronaparte. »
mais pour qui donc Passou a-t-il voté ?
Marie Darrieussecq :
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/08/marie-darrieussecq.html
« Sous le jeune Macronaparte, on devine déjà le futur Macroléon …. »
A condition que ça prenne.
« mais pour qui donc Passou a-t-il voté ? » (JiBé)
Malgré son jeune âge -nos services le confirment par note blanche- la dernière fois où il a voté, l’admirable Passou a voté pour le Pacha EL GLAOUI !….
JC, une note d’espoir pour toi de la part de Claudia Cardinale :
« Mes ancêtres avaient quitté la Sicile pour la Tunisie, alors protectorat français. Et mes parents, comme moi-même, avons donc été élevés dans la langue française. J’ai eu beaucoup de chance, car ils formaient un couple éternel. Amoureux et fusionnel. Et quand papa est mort à 95 ans, maman m’a dit : « On a fait l’amour juste avant qu’il meure. » C’est incroyable, non ? »
Contrairement à toi, crapule jazzistique, j’ai renoncé au stupre, à la luxure, à la lubricité, aux contorsions savantes, aux innovations érotiques, à la recherche opérationnelle corporelle …
Ce ne sont que concepts qui coûtent, n’apportent rien et nous éloignent de Yahvé, Alllah et Dieu tout puissant* !
*rayer la, ou les, mentions inutiles …
Vous racontez n’importe quoi, Jacquouzzi, on ne peut pas faire une telle chose à 95 ans et si c’était néanmoins le cas ce serait absolument répugnant.
Avant de mourir, si on le peut, on regrette et confesse ses péchés et on demande à recevoir le viatique.
Lucienne nous a confié : JC est un hâbleur, il n’a jamais vraiment bandé si ce n’est qu’en vantardise
Ce n’est pas moi qui raconte, D., mais la vertu(euse) Cardinale !
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2017/05/14/claudia-cardinale-je-n-ai-eu-dans-ma-vie-qu-un-seul-homme_5127423_3476.html
Que dites vous là !
Certaines de nos religions parmi les plus implantées garantissent à leurs membres, une fonction houriphile… éternelle !
« on demande à recevoir le viatique. »
Faut le commander à Bouguereau, D. ?
En fait, Passou, comme moi et bien d’autres, a dû voter Macron. Ce qui ne nous empêche pas de garder notre liberté de penser. Mais moi, c’est à Napoléon III que je l’ai rattaché, plutôt qu’à Napoléon Bonaparte. Un petit Napoléon le Petit en somme. Ce qui, par les temps qui courent, n’est déjà pas si mal !
Claudia , actrice Cardinale; Claudia Cardinale, actrice canon. Ma che bella!
Un petit Napoléon le Petit en somme
Pas tres flatteur pour la democratie, votre appellation controlee.
Hugo desaprouverait, M’dame Nyssen itou.
Avant de mourir, si on le peut, on regrette et confesse ses péchés et on demande à recevoir le viatique.
certains, commme Baudelaire, demandent le viagra.paradis articiciels, qd tu nous les tiens!
@8.20, merci pour votre réponse.
Et le « Macroléon percer sous Macronaparte » de Passou, c’est flatteur pour la démocratie, XYZ ?
JAZZI dit: 19 mai 2017 à 11 h 27 min
« on demande à recevoir le viatique. »
Faut le commander à Bouguereau, D. ?
Le « viatique » acier, laine et mohair de Bougboug Industries est un investissement de longue durée que l’on peut se transmettre de génération en génération.
Ne négligeons pas les détails essentiels à une vie réussie…
« un investissement de longue durée que l’on peut se transmettre de génération en génération. »
Oui, mes les dernières générations veulent des tailles plus grandes, JC !
l’engagement lexicalo-poltique implique une prise de risque mahousse…
Pedant l’Occup, dans les campagnes,se balader avec deux gaulles sur l’epaule en croisant les frises, c’etait pas du flan
Quand il commencera à avoir la grosse tête, on l’appellera Macroncéphale.
la fille à la voilette dit: 19 mai 2017 à 0 h 25 min
Là, évidemment c’est une forme de transparence à laquelle je souscris des deux mains, si je puis dire… a night dream in negligee and gartel belt at the sunset… in Sitges on the terrace for exemple…
Excellent, Bloom ! T’es doué quand même…!
et quand il devra se faire tout petit devant Poutine et Trump, Macronmégas
Mais oui, bientôt on fera l’amour au-delà de cent ans…! Ainsi va le progrès. Toujours plus de péchés comme dirait notre brave curé DD. Relisez la Bible et vous verrez que nos grands ancêtres ont joui jusque très tard. Seule la foi sauve, c’est bien connu.
Pour Trump, il n’y a plus de craintes à avoir, JJJ, il est déjà out !
L’articulisme des écrivaillons espagnolos ressemble à s’y méprendre à l’articulo mortis…
« Relisez la Bible »
ou bien le « Vit de Job », de Passou, WGG ?
La Suède ne demande plus l’extradition de Julian Assange. Celui-ci n’est pas pour autant au bout de ses peines, à cause des Americains qui veulent sa peau et qui ont probablement initié une demande secrète d’extradition au niveau mondiale. Tout ça n’est pas très bon pour la démocratie, l’affaire Wikileaks en était un symbole puissant, la preuve en fait que la démocratie, avec la transparence qui devrait aller avec, est toujours un vain mot. Commentaire de l’avocat d’Assange, sur cette affaire à mes yeux extraordinairement cruciale :
« Nous savons qu’il y a une enquête ouverte contre WikiLeaks depuis pas mal d’années. Il y a aussi eu des déclarations très récentes du chef de la CIA, qui a dit qu’il faisait de la lutte contre WikiLeaks et Julian Assange sa priorité, les considérant comme service secret non étatique. C’est une nouvelle façon de voir la liberté d’information qui nous fait craindre le pire »
Dommage pour Orsenna, Bloom ! Mélenchon prétend que Mme Nyssen est rattachée aux sectes ?
Il resterait à l’écrire, mon Jazzi ! On n’attend que toi, Le Vit de Job, tu sais ce que ça donne… le Zob… !
« A peine nommée, déjà attaquée. La nouvelle ministre de la culture Françoise Nyssen a été accusée, hâtivement, par Jean-Luc Mélenchon d’être « plus ou moins liée aux sectes ». Une attaque qui fait référence à l’école « alternative » qu’elle a fondée, le « Domaine du possible ». Cette école se base en partie sur une pédagogie c.ontroversée, celle des écoles Steiner-Waldorf, surveillées de près par la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires, la Miviludes. Mais si cette dernière recommande la vigilance face aux écoles Steiner-Waldorf, elle n’en fait pas pour autant des sectes.
Une ministre proche des sectes ? Ce jeudi 18 mai, au micro de BFMTV, Jean-Luc Mélenchon s’est quelque peu emballé en critiquant la composition du nouveau gouvernement, lâchant : « On est revenus directement au Moyen-Âge, on n’a jamais vu autant de gens défenseurs d’autant de vieilleries à la fois ». Dans son viseur, notamment, « une ministre de la culture qui est plus ou moins liée aux sectes ». De la part du leader de la France Insoumise, on n’en saura pas plus sur les prétendues c.onnexions de Françoise Nyssen avec des « sectes ». »
L’organisation capitaliste des Etats modernes repose sur le secret. C’est contraire à la transparence que promet l’idéal de la démocratie, et c’est d’ailleurs pourquoi le système ne marche pas pour rendre le monde habitable à tous, et pas seulement à quelques-uns. Une toute petite élite arrive à conserver grâce à des manigances secrètes le pouvoir et l’argent. Quand un trublion comme Assange paraît, et dévoile les réelles activités de la domination, alors on veut le mettre en prison sous des motifs controuvés et arbitraires. Là, il y a matière à se révolter, je pense que tout le monde sera d’accord avec moi ?
« je pense que tout le monde sera d’accord avec moi ? »
Delaporte, président !
« Delaporte, président ! »
Malheureusement, malgré cette bonne nouvelle de ce matin pour Assange, je crains qu’il ne doive rester à l’abri encore longtemps s’il ne veut pas se faire extrader en toute illégalité vers les geôles américaines où il pourrira durant des années. N’est-ce pas scandaleux ? C’est comme si chaque citoyen, avec Assange, était privé du droit de connaître la vérité. Il n’y a rien de plus opposé à la démocratie que cette terreur.
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