Electrisante Electre !
« Attention : certains scènes peuvent heurter la sensibilité des spectateurs »
On peut lire ce panneau depuis peu à l’entrée de la Comédie-Française. On se doute bien qu’un tel avertissement produit un double effet : à la fois stimulant ou dissuasif selon le public. On se renseigne alors auprès du personnel du théâtre pour savoir à quel degré la direction fixe le limite de l’insupportable : « Ni plus ni moins que pour les « Damnés » », envoûtant spectacle tout à fait supportable. Il est vrai que le même Ivo van Hove a assuré leur mise en scène, la première fois d’après le film de Luchino Visconti et la seconde d’après l’œuvre d’Euripide (484-406 av. J.-C.), en associant en une seule pièce Electre/Oreste. Ces épisodes des Atrides, Eric Ruf, l’administrateur général de la Comédie-Française, les résume en une seule phrase :
« Peut-on tuer sa propre mère lorsqu’il s’agit de venger la mort de son père ? »
Ce qui n’est pas faux, ce qui est même bien vu, mais tant l’argument d’Electre (413 av JC) que celui d’Oreste (408 av JC) ne suffisent pas à expliquer qu’elles nous parlent encore si longtemps après. Pour savoir ce que cette œuvre dit d’autre que ce qu’elle raconte, il faut vraiment la voir, l’entendre, l’écouter, la ressentir. La vivre, quoi. Et sur cette scène, c’est d’une force renversante tant l’énergie et la conviction que la troupe y met s’impose d’évidence.
Si Eschyle est le chantre de la fatalité, Euripide est celui des passions humaines, mais des passions si fortes qu’il serait vain d’espérer en triompher, si l’on en juge par les dix-neuf pièces de lui intégralement conservées sur les quelque quatre-vingt-douze qui lui sont attribuées. Ses personnages sont moins soumis aux décrets divins qu’animés par des émotions, et surtout une colère qui les dépasse. Ici en particulier, les deux exilés ruminant leur vengeance, l’un dans le dénuement boueux du monde rural, l’autre dans le luxe d’un palais, ne se posent pas en victimes. Ils ont besoin de déployer leur rage en développant des arguments qui nous font adhérer à leur point de vue. De quoi nous faire éprouver d’un même élan horreur et empathie malgré tout ce qu’il a de féroce dans sa radicalité. Ce sont bien des exclus, des dépossédés prêts à toutes les violences pour détruire l’autre, l’ennemi. Tous sont identifiés par des habits inspirés à la costumière par la Médée de Pasolini et le Stalker de Tarkowski.
Euripide, et bien plus tard Shakespeare à sa suite avec un génie égal, ont donné toute sa complexité à la tragédie. En regardant les comédiens se livrer à une émeute gestuelle méticuleusement chorégraphiée, on se dit que c’est ça, que ce devait être tout à fait ça, le fameux chœur conçu par Euripide. Ivo van Hove a su faire revivre l’intensité originelle de la pièce, sons sens, ses enjeux, sa tension permanente car il a fait du chœur un personnage à part, qui compte dans l’économie de la tragédie. ; il s’y intègre parfaitement, de même que la musique. On ne saurait trop louer le grand talent du trio Xenakis, du quatuor de percussionnistes, leur présence inouïe tout au long de la pièce lui conférant une indispensable couleur sonore, tout à leurs majestueuses timbales, gongs, bols tibétains, crotales, crécelles, flûtes, marimbas, disposés de part et d’autre de la grande boite noire figurant un trou noir au centre d’un décor-paysage, monde terreux où l’on se vautre avec résignation.
La damnation n’est-elle pas le propre de la condition humaine ? Tout dans la pièce mène à cette réflexion. L’humanité, c’est cette fange. Pas de rédemption à espérer ni de purification. On reste dans la saleté. Tous permettent de s’approprier la rage d’Electre et de compatir à la folie d’Oreste, à sa condamnation à mort lorsque Athéna l’envoie devant le tribunal de l’Aréopage pour mettre un terme au cycle de la violence. On aimerait citer toute la troupe qui participe de cette réussite, avec une mention particulière à l’époustouflante Suliane Brahim, saisissante dans le rôle-titre.
« ORESTE : Pour moi, puisqu’en tout cas je dois mourir, j’entends d’abord faire souffrir mes ennemis, perdre à mon tour tous ceux qui m’ont perdu, faire gémir ceux qui ont causé ma misère. Je suis né fils d’Agamemnon, qui commanda la Grèce pour avoir été choisi d’elle, et non comme un despote, quoique sa force fût celle d’un dieu : que je n’aille pas le déshonorer par une mort bonne pour un esclave »
Le texte d’Euripide (Tragédies complètes,tome II, 768 pages, 10,80 euros, Folio classique), rendu en majesté par la traduction de l’helléniste Marie Delcourt-Curvers, a été respecté. Ce qui, manifestement, n’a pas empêché le metteur en scène d’interpréter très librement certains passages. Pas d’émasculation à proprement parler dans le texte à l’épisode III ; mais il y a bien une émasculation dans un bain de sang sur la scène lorsqu’Oreste coupe le sexe de l’amant de sa mère sur son cadavre avant de balancer le morceau (une généreuse prothèse, rassurez-vous) à la figure du chœur (d’où l’avertissement à l’entrée du théâtre).
Il paraît que les tragiques grecs souffrent d’une mauvaise réputation synonyme d’un ennui de naphtaline. Il faut louer la direction de la Comédie-Française de braver cette méchante légende qui a longtemps destiné le répertoire antique aux universitaires, aux spécialistes et aux élèves du secondaire trainés de force par leurs profs. Grâce à l’intelligence du metteur en scène dans sa façon de nouer Electre et Oreste pour restituer tout ce que les Atrides ont encore d’actuel et de brutal, au plus près de la folie à l’œuvre dans ce matricide au creux d’une orgie de boue et de sang ; grâce à sa liberté d’esprit et à sa capacité d’invention pour en bousculer le montage et placer l’action dans l’urgence ; grâce à sa fidélité à Euripide lequel n’a jamais cessé d’inscrire ses héros dans le réel, après le coup d’éclat des Damnés il y a trois ans (autre matricide formant comme un diptyque de la damnation avec Electre/Oreste), le pari est gagné dans un sombre éclat, une fois de plus. On ne saurait trop recommander ce spectacle, y compris aux âmes sensibles.
(à la Comédie-Française jusqu’au 3 juillet en alternance, en direct dans 300 salles de cinéma Pathé live et fin juillet au théâtre antique d’Epidaure (Grèce)
(Photos de répétition Jan Versweyveld)
1 256 Réponses pour Electrisante Electre !
Et Al, vous n’avez rien sur un infanticide ? Je veux dire à part la Vologne qui a inspiré des ecrivains.
Sasseur,
depuis les horreurs que vous avez osé adresser à Lavande, vous devriez, la honte au visage avoir déserté ce blog.
Alors je vous retourne vos qualificatifs en ajoutant PERVERSE.
La folle dingo use d’un vocabulaire qu’elle connait bien. Je la soupçonne entre deux crises de jalousies vis à vis d’Edel, de ne pas sucer que des glaçons.
Pour avoir vu son profil en caricature, autant dire que la fouine et elle, c’est les mêmes.
365 day project :
13h56 renato, j’ai lu la presse et les commentaires, beaucoup de colère. L’un des internautes allait jusqu’à demander que ces touristes informés par une cartographie precise aient à répondre de leur presence en ces zones rouges devant la justice compte tenu des pertes humaines liées à leur liberation. Je ne crois pas qu’en droit des dispositions existent pour juger de l’inconscience et de l’inconsequence. Je remarque aussi que ces trois puis deux hommes retenus depuis quelques semaines puisque leur guide a été sauvagement assassiné étaient suivis de près; que devient cette française qui à la suite de la mort d’un de ses deux fils s’est consacrée à l’aide humanitaire au Mali et pour laquelle son unique et autrefois remue ciel et terre pour la sauver, 70 ans , malade aux mains d’extrémistes islamistes depuis deux ans. Quel gâchis humain que la perte de ces deux jeunes soldats.
Autre fils pour autrefois, correcteur.
Bérénice, la moindre des choses aurait été de se tenir aux recommandations du Ministère des Affaires étrangères.
Entre les langues :
https://www.doppiozero.com/materiali/mark-strand-un-incontro
[pour les italophones]
Je voudrais remettre ce lien pour ceux qui ont lu Electre par Euripide, et rendons a J. de Romilly cette immense culture, qui a presque disparu.
@Marie Sasseur dit: 11 mai 2019 à 14 h 54 min
Vous inventez une jalousie qui n’a pas lieu d’être sauf peut-être la vôtre…
Quant à votre vulgarité, je cite : » de ne pas sucer que des glaçons. » Elle ne vous honore pas.
Et la caricature servie d’une façon détournée par Renato, j’ajouterai : « Qui se ressemble , s’assemble. »
Vous êtes un être méprisable et lui ne vaut guère mieux. JJJ et Bérénice vous ont bien jugée.
Vous ne savez qu’être vulgaire, sournoise, volontairement offensante. Une vraie plaie que vos citations n’effacent ni votre déférence admirative et servile envers Passou ni votre jalousie et votre vulgarité.
Allez, crachez votre venin, c’est tout ce que vous savez faire LVDB/ Sasseur et autres pseudos.
Aujourd’hui, les points de concentration des gilets jaunes se trouvent à Lyon et à Nantes. Ils ont laissé Paris tranquille. On a tout de même l’impression d’un « mouvement » qui fait du sur-place. Ce n’est même plus une « émeute », comme disait Macron. Les black blocs ont été neutralisés par des forces de l’ordre très actives et violentes. On sent une certaine dégénérescence du mouvement, depuis que la « populace » l’a déserté. A mon avis, quelques-uns continueront de manifester jusqu’à l’été, et ensuite cela se perdra dans les limbes du néant, une fois de plus. Cela aura été une guerre d’usure, et c’est le gouvernement qui la remportera, à force de patience imposée et de réactivité primaire. Il sera bientôt temps d’en tirer un bilan, où l’on verra que rien n’a vraiment changé, et que les pauvres restent éternellement les dindons de la farce. Jusqu’au prochain soulèvement, qui sera terrible, immédiat et sanguinaire.
Je crois que cette défaite des gilets jaunes est d’abord dû au fait qu’ils n’ont pas su se réunir autour d’une personnalité charismatique. Sans leader, tels Robespierre, Lénine autrefois, ou Ulrike Meinhof, l’émeute n’a pas pris corps et s’est complètement délitée. La populace ne savait plus où elle allait, ce qu’elle voulait, quelles étaient ses aspirations profondes et vives. Tout ceci se paie aujourd’hui. La populace ne s’est pas incarnée en révolution, et l’insurrection a fait long feu.
« … la caricature servie d’une façon détournée par Renato… »
Une caricature ? où ça ?
La leçon, c’est qu’entre le réformisme et la terreur, seule la terreur est efficace. Cette foule l’apprend à ses dépens. C’est l’héritage stratégique qu’elle léguera à ceux qui, un jour, prendront la relève. Ils sauront aussi qu’il faut lire attentivement les théoriciens, pour appliquer dans la réalité des faits le matérialisme historique. L’histoire ne s’écrit pas dans le dilettantisme mou. Elle se nourrit de sang et de chair fraîche. Désormais, les apprentis révolutionnaires le savent à nouveau, mais trop tard.
C’est drôle comme on cherche toujours les premiers responsables « à côté ». J’ai un scoop : les responsables du meurtre des deux soldats, les vrais co.nnards, ce sont les terroristes.
@et alii dit: 11 mai 2019 à 14 h 39 min
L’essai que je préfère est celui intitulé Apollon sonore. Je me souviens de cette île verdoyante de la mer Égée, la plus déshéritée, Délos, ce « gros caillou émergeant des flots » où Lètô met au monde son fils, Apollon, puis, de cette traversée de l’Iliade, de la guerre de Troie, de l’Odyssée (magnifique étude d’Ulysse).
L’écriture paisible de ces essais, l’invention de ce genre littéraire inédit, l’esquisse de mythologie, font de Dumézil un enquêteur relevant des traces, un archéologue nous offrant son « carnet de fouilles ». Cent esquisses réparties sur quatre volumes. successivement Apollon sonore (1982), La Courtisane (1983), L’oubli de l’homme et l’honneur des dieux (1985), Le roman des jumeaux (opus posthume inachevé, 1994), réunies dans ce Quarto Gallimard..
Cette lecture est voyage et prête à la flânerie, au grappillage
Heureuse de partager cette émotion de lecture avec vous.
Merci Christiane à 9h40 du récit détaillé. Je pensais que Électre vengeait son père assassiné par sa mère Clytemnestre avec la complicité de son amant. Et que Oreste, le frère aidait à accomplir le complot ourdi.
« … les vrais co.nnards, ce sont les terroristes. »
Non, Ed, les terroristes sont des criminels ; les autres sont des irresponsables.
Dans son entretien dans L’Echo republicain Pierre Assouline a raison de noter une parenté entre Proust et Virginia Woolf.Il y a chez les deux, soudain, une euphorie sensuelle , presque une rapacité face aux couleurs, aux substances, aux odeurs. Cet afflux des sensations fugitives emplit des pages entières chez l’un et chez l’autre, presque à la limite de la saturation (le premier traducteur en français de « vers le phare » trouve qu’elle « poétise » trop)
Tous deux mettent d’ailleurs directement en scène un peintre :Elstir pour Proust ,et cette délicate Miss Briscoe dans « vers le phare » ( elle a planté son chevalet dans le jardin de la villa par un beau jour d’été..) .
Virginia Woolf n’a jamais caché que sa lecture de Proust l’a marquée. Elle le dit dans ses lettres et son » journal ». Elle a lu Proust dans notre langue. Dès qu’elle a ouvert « du côté de chez Swann », ce fut un choc. Un encouragement aussi. L’influence se fait particulièrement sentir dans « Vers le phare » grâce à la délicieuse Lily Briscoe ,peintre, qui pose son chevalet dans le jardin de la villa. On suit l’avancement des travaux depuis la toile vierge. Jamais on ne souligne les contours, comme les impressionnistes .Lily Briscoe ,dans un premier temps, réduit avec un délice sadique le couple Ramsay à un simple triangle violet !
Ecrit entre 1925 et 1927 avec des interruptions c’est dans ce roman que VW tient compte des coagulations et cristallisations visuelles proustiennes de manière aussi nette. Elle affirme davantage que dans ses précédentes œuvres une espèce d’ivresse lumineuse ou quelque chose d’étalé- végétal dans les couleurs.. Le vaporeux, l’écumeux, les transparences opalines ou nacrées de la Manche , les clients du Grand Hôtel, dans la salle de restaurant, comparés à des poissons dans un aquarium, tout ça marque Woolf. Puis surgissent les jeunes filles sur la digue. La danse du désir. Changement incessant des vagues, des nuages. La mobilité , d’extase, chez elle ,devient un vertige. Voire moment de terreur.
Virginia W. avait déjà exprimé et cultivé dans ses œuvres précédentes une manière de glissé des sensations, de flux mental débordant, saturé , avec des moments de vide et de pannes ;elle ira plus loin grâce à Proust.. El le approche simultanément d’une révélation du tout- cosmique dans un geste quotidien de la vie-marcher sur une terrasse- et le sombre pressentiment d’une duperie de tout .Là ce sont des inquiétudes et des névralgies-névroses bien à elle et ça nous éloigne de Proust..
»Vers le phare » est donc particulièrement marqué par la phrase proustienne ,organique, sensuelle, en métamorphoses, en vagues , reprises, emboitements, facettes lumineuses, profondeur rêvée, présages , mais aussi elle cultive l’ exactitude dans la perception pour bifurquer ou sous-entendre une révélation jamais complètement saisie, toujours remise et spectrale.. On notera aussi que ses associations mentales sont stupéfiantes chez Woolf : avec des images imprévisibles de solitude absolue, d’abandon dans la minute froide de l’angoisse, de demeures soudain éteintes et naviguant dans un obscur irrémédiable, avec des personnages disparus qui parlent, souvent des jeunes gens morts violemment, avec leur beauté saccagée, mal enfouis(la guerre 14 n’est pas loin).
Woolf, comme Proust, séduit le lecteur par un chatoiement sensuel devant le paysage. Et ce n’est évidemment pas un hasard si c’est le peintre Jacques -Emile Blanche qui signale avec enthousiasme la publication du roman anglais « Vers le phare », France avec enthousiasme dans « les Nouvelles Littéraires », en Aout 1927…
« La pelouse tout entière ensoleillée non seulement blondie, dorée par le soleil, mais toute pénétrée, toute imbibée de soleil, nourrie de soleil comme semble nourrie de soleil une femme qui a trop dormi (quelle trouvaille!..) d’un soleil qui par moments apparaissait visible à la pointe d’une herbe toute étincelante ».
De qui est-ce ? De Proust ou de Woolf ? On peut hésiter.
christiane, j’ai particulièrement travaillé sur »la courtisane et les seigneurs colorés » etbsur une énigme dont Dumézil avait qu’ on ne la résoudrait jamais:je vous assure qu’on peut aller beaucoup plus loin que lui qui s’est trompé enfournissant une « image » recopiée d’un livre fautivement comme je l’ai vérifié à la bib de la Sorbonne;maintenant il y a des pages et des photos!sur internet:je vous en mets une si je peux:c’est L’idole du Zbroutch est un pilier à quatre faces de calcaire gris, de 2,67 m de haut, qui comporte trois niveaux de bas-reliefs gravés sur chacun de ses côtés.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Idole_du_Zbroutch
mais je n’y suis jamais allée:pas là,moi non plus n’empêche que j’en ai fiat des dessins pour bien juxtaposer les faces contairement à Dumézil;il faut penser que les gens dansaient autour dans un culte solaire ou non
que demande le peuple ? du divertissement ? encore ?
voilà où en sont les interprétations de ce pilier retrouvé dans une rivière, soi disant jeté par des étudiants pour faire un canular
https://fr.wikipedia.org/wiki/Svantovit
ça a beaucoup avancé!
ces messieurs seront contents d’apprendre qu’il y a un saint Vit!
culte solaire: voir les obélisques et la « nôtre » place de la concorde
@Paul Edel dit: 11 mai 2019 à 16 h 18 min
Merci de préciser ce rapprochement qui m’avait étonnée : Proust / Virginia Woolf. Le billet récent que vous lui avez consacré sur votre blog est également essentiel pour bien approcher son écriture.
Essoufflement flagrant, intrépide, définitif des gilets jaunes. Leur échec. Leur mort. Maintenant, il faut anticiper le prochain mouvement, qui sera révolutionnaire ou ne sera pas.
« Selon les chiffres du ministère de l’intérieur, ils étaient 2.700 à manifester en France à 14 heures, dont 600 à Paris. Un chiffre est en baisse par rapport à la semaine dernière puisque à la même heure 3.600 manifestants avaient été comptabilisés en France le 4 mai, dont 1.000 à Paris. »
Je n’avais, quant à moi, jamais pensé à faire un rapprochement entre Proust et Woolf. Cela me paraît un peu vague, PaulEdel ne m’a pas entièrement convaincu. J’ai lu La Promenade au phare il y a quelques années, et jamais je n’avais pensé à Proust. Jamais. Mais pourquoi pas ?
Christiane 15h58. Quelques remarques si vous le permettez. Vous parlez de Georges Dumézil, et apparemment, vous avez lu ses oeuvres..Vous parlez d »Apollon sonore » et vous écrivez » l’écriture paisible de ces essais…cette lecture est voyage et prête à la flânerie, au grappillage.. » Vous avez dû lire une version édulcorée! Les oeuvres de Dumézil, y compris les Essais, sont d’une rare difficulté, les héllenistes , les latinistes et les autres (linguistes, anthropologues) s’y cassent les dents.Que vos lectures – chapeau bas !- vous aient fait rêver et décoller loin des exposés savantissimes de ce savant hors normes, pourquoi pas ? pour moi, je me suis frottée à « la triade capitoline » et j’ai failli y laisser ma peau…Mais je ne suis pas une référence! Ceci dit,uniquement pour que ceux qui aiment la mythologie n’aillent pas se fourvoyer. La mythologie et l’étude des mythes,à travers l’Orient, l’Occident, la Scandinavie, et les références au sanskrit et autres, ce n’est pas une promenade de santé, au sens banal du terme.
Quant à « Dèlos île verdoyante.. » je m’interroge… C’est un îlôt,avec des herbes grillées par le soleil, le vent. Insolations garanties. Les croisières s’y arrêtent peut-être, maintenant?? Elle était réservée aux archéologues de l’Ecole Française d’Athènes, chantier de fouilles.On s’y amusait, autrefois à parcourir la Terrasse des Lions, pour vérifier que c’éétait bien des …lionnes !
Dèlos n’a rien à voir avec sa populaire voisine Myconos et son célèbre et impérissable pélican !
Pour l’Iliade et la suite, il y a « les Hymnes homériques » ( traduits en FR ??? existent en bilingue) l’Iliade, l’Odyssée, le théâtre . Jouer à Epidaure ? pourquoi pas ? J’ai vu jouer plusieurs pièces d’Euripide, en grec, dans le petit théâtre latin, au flanc de l’Acropole,grands souvenirs.La Callas, c’était superbe.
Je suis triste d’avoir un avis si différent du vôtre, Christiane, mais, on ne peut pas raconter n’importe quoi. Vous pouvez raconter Votre Grèce, c’est permis , hors Dumézil, c’est plus prudent.
@et alii dit: 11 mai 2019 à 16 h 41 min et suivants…
Ce que vous écrivez à propos de La Courtisane et les seigneurs colorés est passionnant.
La vie du Bouddha… Nous voici dans un autre univers. J’avais été très surprise d’apprendre qu’entre son Éveil et le début de sa prédication, le Bouddha s’accordait à dire toutes les Ecritures et heureuse d’apprendre, également, qu’au temps d’Alexandre, des voyageurs et des savants grecs ont connu l’Inde et décrit ses traditions, ses légendes.
Je me souviens des trois couleurs (blanc, rouge , « sombre ») mises en relation avec les trois fonctions symboliques (le magico-religieux, la force guerrière, la fécondité). (Le rapport du groupe des dieux et des déesses ou héroïnes suivant le même principe tri-fonctionnel.)
L’arrivée de cette courtisane, Amrapali, m’a rappelé celle de Marie-Madeleine dans les évangiles. La rivalité masculine qu’elle provoque et la victoire pacifique que lui donne le Bouddha, aussi.
De grandes questions se suspendent à celle-là sur la place des femmes dans ce monde masculin.
Je me souviens aussi de la rencontre poétique de Pandaia et d’Héraclès et du don des perles.. Mais de L’idole du Zbroutch, je n’ai gardé aucun souvenir… Il faudrait que je relise l’essai.
Que Dumézil ait fait des erreurs, c’est fort possible. A quatre-vingts ans passés, cet amateur de mystères, un peu poète, un peu historien, un peu philosophe, continuait à chercher de nouveaux champs de connaissance. Mais la structure de ses essais, leur signification est éblouissante.
A chacun sa lecture, Gisèle… Mon quarto est souligné un peu partout. C’est pour moi un grand livre de contes.
« Quant à « Dèlos île verdoyante.. » je m’interroge… C’est un îlôt,avec des herbes grillées par le soleil, le vent.
N’importe quoi ?
Il manque « entre » puisqu’au milieu de ces îles il la décrit comme un caillou.
« Létô, près d’accoucher des œuvres de Zeus, cherche un lieu qui consente à l’accueillir. Les îles verdoyantes de la mer Egée l’ont toutes repoussée, craignant d’attirer la vindicte de Héré. Seule la plus déshéritée, Délos, un gros caillou émergeant des flots, finit par consentir… »
Pour les reste, vous avez certainement de bonnes raisons d’écrire ces lignes mais je garde mon plaisir de lire et relire et re re lire ce livre que m’a offert un ami philosophe et poète, à Paris VIII, à cause de la première légende d’Apollon sonore : la Vac, c’est-à-dire la Voix et la Parole, celle qui porte les dieux jusqu’au monde des hommes, et ses médiateurs, les poètes.
J’ajoute, Gosèle, que le Quarto Gallimard de 1181 pages n’est pas une version édulcorée de Esquisses se Mythologie de G.Dumézil.
Et oui, j’en trouve que cette lecture est voyage et prête à la flânerie, au grappillage..
et alii 16h41. Je viens de lire votre post concernant Dumézil. J’ai répondu à Christiane, sur ce même fil, il y a qqs minutes.Peut-être a-t-elle lu Dumézil, en tout cas l’image qu’elle en donne est inexacte. Je n’ai pas travaillé ,comme vous, sur la courtisane, mais sur le mythe d’Apollon et sur la triade. Dumézil, de son vivant,a toujours eu des détracteurs, ses hypothèses, ses thèses ont été souvent discutées, à tort ou à raison! Dumézil était un linguiste, un anthropologue et non un archéologue… Qu’il y ait eu des failles dans sa docu ou ses hypothèses de travail, possible. Mais flâner et grappiller paisiblement dans ses livres…il faut être un Pic de la Mirandole qui s’offre un quart d’heure de bon temps!
Je n’irai pas voir le spectacle du Français, 2 pièces en une ? merci. Expliquer serait long et inopportun. Si vs y assistez, faites nous part de vos impressions. Bon dimanche, bonnes lectures.
Proust-Wolf. suite.. Delaporte, c’est en particulier dans le texte « vers le phare »(jadis traduit par « la promenade au phare ») que les affinités entre Woolf et Proust m’ont sauté aux yeux….mais il y a des affinités entre les deux écrivains à propos de la « discontinuité » du temps subjectif dans leurs oeuvres.. qu’un long article très nourri de l’universitaire Anne Deleplace détaille avec pas mal d’arguments et de citations convaincants. notamment en comparant le bref « mrs Dalloway « et « la Recherche », ce que je n’avais pas vu et qui ne m’avais pas effleuré avec mes premières lectures. Il faut d’ailleurs que je retrouve ce que dit Woolf à propos de Proust dans sa correspondance.
La relation Woolf-Proust est assez étudiée, surtout Orlando.
Christiane 18h09 18h13. « chacun sa lecture » c’est exactement ce que j’écrivais ! Nous avons tous le droit de rêver sur les livres, les civilisations. Grappiller, flâner ? pourquoi pas ? mais la lecture de Dumézil ne se prête pas à cela. Et le faire croire est trompeur. Tous les Erdéliens savent votre très grande culture, votre goùt insatiable pour la connaissance; je ne mets pas cela en cause; que vs ayez découvert certaines cultures, grâce à votre lecture, certainement;Dumézil est vraiment difficile, et le lire, aussi. Flânerie réservée aux initiés.
Il y avait eu, il y a longtemps, un reportage sur Dumézil, sa, ses bibliothèques,spectacle ahurissant, des montagnes de livres, c’est un « savant du papier » si je puis oser.
Quant à Dèlos, rien à ajouter, j’ai beaucoup travaillé…et j’ai attrapé des coups de froid et des insolations; caillou, car c’est minuscule,et essentiellement des ruines, des restes que les archéologues font parler. Bon Dimanche.
Paul Edel 16h18. Rapprochement très intéressant. « flot mental…manière de glisser des sensations.. »; l’évocation de « vers le phare. Ce qui les différencie,aussi.D’un côté, Vinteuil, petit pan de mur jaune; de l’autre, un faux Shakespeare.J’y avais pensé, il faut pour cela avoir recours au texte. Le texte qui clôt votre post…mérite réflexion.J’y reviendrai,un jour.
Si vs allez à la Comédie française voir l’électrisante Electre, vous pourriez dire vos impressions,ici, en passant.
gisèle dit: 11 mai 2019 à 18 h 42 min
Vous écrivez : « Nous avons tous le droit de rêver sur les livres, les civilisations. Grappiller, flâner ? pourquoi pas ? mais la lecture de Dumézil ne se prête pas à cela. Et le faire croire est trompeur. »
C’est Joël H. Grisward qui, dans la préface du Quarto Gallimard Esquisses de mythologie de Georges Dumézil a employé ces mots. Je les ai trouvés tellement justes, concernant ma lecture que je les ai repris !
« […] à l’heure où son passé d’archéologue de la civilisation indo-européenne l’eût autorisé à troquer définitivement la pioche contre la plume, à délaisser les sites de plein vent pour l’écriture paisible de souvenirs ou de mémoires, à tourner le dos aux carnets de fouilles pour la rédaction de manuels ou la calligraphie de bilans satisfaits, l’aventurier de l’arche perdue continuer de préférer au tranquille confort de l’arrière la vie inquiète des sentinelles. a quatre-vingts ans passés, repoussant la tentation de synthèses prématurées et sclérosantes, il persiste inlassablement à jouer les explorateurs. infatigable, il défriche des territoires neufs, repère de nouveaux champs, exhume de nouvelles pièces, scrute de nouveaux objets. […]
Ces quatre recueils sont habités par des sortes d’archipels que le lecteur visite au gré de son désir ou de son humeur. toute lecture est voyage, mais plus que tout autre peut-être ce Dumézil-là se prête à la flânerie, à la lecture butineuse, au plaisir trouble d’emprunter les sens interdits ou à celui suspect, de commencer par la fin. Ouvrage à parcourir à saute-chapitre, voire à saute-livre comme d’autres jouent à saute-mouton ! « Certains livres écrit Daniel Pennac, se prêtent mieux que d’autres au grappillage, composés qu’ils sont de textes courts et séparés : les œuvres complètes d’Alphonse allais, les nouvelles de Kafka, les Papiers collés de Georges Perros, ce bon vieux La Rochefoucauld et la plupart des poètes… » Ajoutons-y les Esquisses de mythologie. le délicieux droit de grappiller et le droit de sauter des pages ! […] »
Voyez-vous, Gisèle, ces lignes m’ont invitée à une lecture libre, heureuse. Les vôtres ne m’ont rien apporté d’autre que la voix de quelqu’une qui se croit supérieure aux autres. Vous devriez apprendre l’humilité …
Pour découvrir J H. Grisward qui a préfacé le Quarto Gallimard Esquisses de Mythologie de Georges Dumézil :
https://esprit.presse.fr/article/joel-h-grisward/l-archeologie-des-indo-europeens-georges-dumezil-13185
Virginia Woolf serait la fille naturelle de James Joyce et de Marcel Proust, c’est un scoop, Paul Edel !
@Jazzi dit: 11 mai 2019 à 14 h 12 min
Tu écris : « […] Mais qui donc distribue les bons points, Marie et Tasseur ! »
Eh oui…
J’ai évoqué l’ignominie du commentaire qu’elle avait adressé à Lavande et qui a provoqué son départ bouleversé. J’aurais pu évoquer ceux qu’elle te destine ou ceux qu’elle destine à Bérénice ou à JJJ mais vous trois, vous êtes plus forts, vous savez la remettre en place contrairement à Lavande si douce et discrète qui n’a pu réagir que par un départ offusqué et bouleversé.
C’est fille c’est une vraie malade, un accroc dans les fils de commentaires de la RDL ! Là où elle sévit, la laideur gagne le blog comme une lèpre.
Renato, est ce de la sagine subulata ? Pour pallier à mon problème de mémoire je prends une plante différente au marché aux fleurs chaque semaine ou chaque deux semaines et je la transpose du mieux que je peux. Celle ci attend son pot. Je n’aurai pas la place pour une encyclopédie .
Jazzi, merci pour la caricature.
Gisele, je fuis le gore!.. la boue..les cris… sous toutes ses formes.donc pas de comédie française….non, je suis comme Mussset,je lis le théatre dans un fauteuil, chez moi .. je me régale en relisant le Becket de Jean Anouilh et le vieux texte si subtil d’augustin Thierry racontant la vie de Thomas Becket dans son « histoire de la conquête de l’Angleterre par les normands »(pro,ust aimait augustin thierry..) .. et le récit son amitié qui tourne a drame avec Henri II,puis la montée vers la sainteté du thomas….et les batailles entre les normands contre les saxons,ainsi que la lutte entre pouvoir politique et pouvoir religieux avec Rome au milieu.. dans ce 12° siècle.. J’y reviens demain ou après demain sur mon blog..
Lorsque j’ai visité Délos pour la première fois, il y a plus de vingt-cinq ans, je me souviens de la question d’un jeune anglais à sa fille de trois ou quatre ans alors que nous réembarquions:
– Qu’est-ce que tu as préféré?
– Les grenouilles.
Elles vivent dans les citernes qui sont toujours opérationnelles.
Très fin, Chaloux, l’histoire des grenouilles ! Se non e vero e ben trovato…
Mais je ne caricature pas, Paul, je savais pour Joyce et Mrs Dalloway, mais pas pour Marcel et Virginia. Et tu m’as convaincu.
C’est entièrement vrai, Jazzi. Je ne pratique pas le souvenir fictionnel.
Ce type-là qui a écrit le 11 mai 2019 à 13 h 45 min :
« Il y a des livres que tout le monde est censé avoir lu, il est merveilleux qu’un esprit candide prenne la peine d’en parler comme s’il s’agissait de nouveautés… » n’a pas vraiment l’air de dire des généralités !!! mais il n’a même pas le courage de mettre en lumière le s destinataires de ce post pas plus que dans le commentaire suivant, homophobe » sur le « gazon maudit » de la vieille (qui, bien sûr rappelle un certain film de Josiane Balasko)… L’art de ne pas se mouiller tout en persiflant !
Christiane, c’est Rose que cette nuit ou ce matin donnait cette référence, je ne comprends pas toujours les lignes signées par Rose et je n’étais pas très présente aujourd’hui mais c’est une réponse je crois à ce post de Rose.
Je ne sais pas de qui je suis le collaborateur,
mais vous en revanche, vous êtes le Kapo de ce blog.
Rose à 5h01
Christiane 19h20 11 mai. Vous m’amusez vraiment. »Vous devriez apprendre l’humilité » me dites-vous. Faudrait-il rétorquer! Vous distribuer, sur la RdL, les bons points, les bonnets d’âne, vous désignez à la vindicte publique ceux qui vous gênent, au fil de vos amours ou de vos désamours. Tout passe, tout lasse, Christiane.
Que le préfacier du Quarto écrive que le livre se prête à la flânerie, je le comprends. Il a écrit une épopée de l’archéologie médiévale , préfacé par Dumézil, et il peut se permettre de « grappiller » dans les livres , dans les oeuvres de son/ses confrères. Mais vous aussi, vous le pouvez,ai-je dit le contraire ? La préface est remarquable… elle me fait penser à une séance où Bernard Pivot recevait Claude Hagège pour présenter son livre « le français et les siècles » et/ou « l’homme de parole ». Brillants causeurs tous les deux, l’émission fit un tabac, le lendemain les librairies étaient dévalisées; le surlendemain,elles se remplissaient de lecteurs furieux : »illisible ce truc, remboursez ! »
Arrêtons là ce discours, qui ne sert à rien. Vous ne pouvez pas m’piffer, qu’importe ! Promenez-vous dans le quarto,avec plaisir, c’est l’essentiel. Pour Dèlos,n’oubliez pas le chapeau de soleil et regardez les lionnes et les grenouilles, la petite anglaise avait raison (cf Chaloux)
NB: les mots « archéologie, pioche » etc…sont employés dans le sens imagé;Les 2 savants qui ont des parcours universitaires superbes, n’ont pas mouillé leur chemise à retourner la terre.
NBbis mon commentaire n’avait pas pour but de vous apporter quoi que ce soit, donc ‘ »mission accomplie » ! que je montre » ma supériorité » ? je mesure 1m70, mais beaucoup plus avec 8cm de talons; et si je me hausse du col, je ne passe carrément plus sous les portes du métro.
Christiane et Bérénice
J’ai repris une référence déjà donnée avec un sens réel du mot gazon.
Sur les grenouilles, leur sort
https://www.google.com/search?q=olmo+et+les.grenouilles&prmd=ismvn&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwjDy6HIlJXiAhXCA2MBHTEuCqwQ_AUoAXoECAwQAQ&biw=780&bih=364&dpr=2.63#imgrc=ExlluJ8AKVnB-M
Revu sur un grand grand écran 1900 de Bertolucci : la boue, les cris et la fureur.
Superbe fresque retraçant la vie des paysans et des padrones, la montée du fascisme et du socialisme, l’horreur totale représentée par Attila et Regina qui sont des personnages de cinéma.
Grand moment du dit cinéma : St Henri, l’Alhambra salle comble. Minestrone et pannacotta entre les deux actes pour que nous reprenions quelque peu notre souffle.
Les mineurs disparus depuis le début du XIXe.
Les paysans massacrés depuis le début du XXème.
Le monde en mutation ; la remontée du fascisme en // du capitalisme.
Bonjour Rose,
difficile sur ces fils de commentaires de partager avec une amie un échange culturel sans éveiller les « mouches », les vaniteuses qui viennent perturber un échange qui ne les concerne pas pour y semer la zizanie, vexées d’avoir été oubliées. Mais il faut les supporter, hélas, aussi pénibles soient-elles jusqu’au moment où d’un revers de la main on les chasse de notre espace et de nos pensées…
Et puis, il y a les autres, celles non motivées par la vanité et le désir de dominer, bien que stériles, sont friandes d’une seule chose : faire le mal et elles s’en gavent jusqu’à exploser !
Bonne journée et merci pour votre honnêteté et votre simplicité rafraîchissantes.
j’ai été heureuse de lire que ces extraits de mon Dumézil, sur Electre, vous ont intéressée.
@Je ne sais pas de qui je suis le collaborateur
Peu importe en effet. Chez moi on met in c à capo, tout de suite, on change le tempo.
Le capo que je préfère dans les tragédies grecques, c’est Philoctete, un vrai sens de l’héroïsme.
Salomon Reinach, Frazer, et Saintyves ont laissé un héritage encore vivant bien qu’occulté sous des oripeaux plus scientifiques.
Il faut parfois se méfier un peu de leurs héritiers.
Valls s’est planté, 5e place.
Décidément, journée jouissive.
Nous buvons le Champagne.
^ « Rencontre avec Pierre Assouline » a l’occasion du prix Goncourt des Lyceens 2007, compte rendu realise par Coraline Soulier, CRDP de l’Academie de Lille .
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