de Pierre Assouline

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Electrisante Electre !

Electrisante Electre !

« Attention : certains scènes peuvent heurter la sensibilité des spectateurs »

On peut lire ce panneau depuis peu à l’entrée de la Comédie-Française. On se doute bien qu’un tel avertissement produit un double effet : à la fois stimulant ou dissuasif selon le public. On se renseigne alors auprès du personnel du théâtre pour savoir à quel degré la direction fixe le limite de l’insupportable : « Ni plus ni moins que pour les « Damnés » », envoûtant spectacle tout à fait supportable. Il est vrai que le même Ivo van Hove a assuré leur mise en scène, la première fois d’après le film de Luchino Visconti et la seconde d’après l’œuvre d’Euripide (484-406 av. J.-C.), en associant en une seule pièce Electre/Oreste. Ces épisodes des Atrides, Eric Ruf, l’administrateur général de la Comédie-Française, les résume en une seule phrase :

« Peut-on tuer sa propre mère lorsqu’il s’agit de venger la mort de son père ? »

Ce qui n’est pas faux, ce qui est même bien vu, mais tant l’argument d’Electre (413 av JC) que celui d’Oreste (408 av JC) ne suffisent pas à expliquer qu’elles nous parlent encore si longtemps après. Pour savoir ce que cette œuvre dit d’autre que ce qu’elle raconte, il faut vraiment la voir, l’entendre, l’écouter, la ressentir. La vivre, quoi. Et sur cette scène, c’est d’une force renversante tant l’énergie et la conviction que la troupe y met s’impose d’évidence.

Si Eschyle est le chantre de la fatalité, Euripide est celui des passions humaines, mais des passions si fortes qu’il serait vain d’espérer en triompher, si l’on en juge par les dix-neuf pièces de lui intégralement conservées sur les quelque quatre-vingt-douze qui lui sont attribuées. Ses personnages sont moins soumis aux décrets divins qu’animés par des émotions, et surtout une colère qui les dépasse. Ici en particulier, les deux exilés ruminant leur vengeance, l’un dans le dénuement boueux du monde rural, l’autre dans le luxe d’un palais, ne se posent pas en victimes. Ils ont besoin de déployer leur rage en développant des arguments qui nous font adhérer à leur point de vue. De quoi nous faire éprouver d’un même élan horreur et empathie malgré tout ce qu’il a de féroce dans sa radicalité. Ce sont bien des exclus, des dépossédés prêts à toutes les violences pour détruire l’autre, l’ennemi. Tous sont identifiés par des habits inspirés à la costumière par la Médée de Pasolini et le Stalker de Tarkowski.

Euripide, et bien plus tard Shakespeare à sa suite avec un génie égal, ont donné toute sa complexité à la tragédie. En regardant les comédiens se livrer à une émeute gestuelle méticuleusement chorégraphiée, on se dit que c’est ça, que ce devait être tout à fait ça, le fameux chœur conçu par Euripide. Ivo van Hove a su faire revivre l’intensité originelle de la pièce, sons sens, ses enjeux, sa tension permanente car il a fait du chœur un personnage à part, qui compte dans l’économie de la tragédie. ; il s’y intègre parfaitement, de même que la musique. On ne saurait trop louer le grand talent du trio Xenakis, du quatuor de percussionnistes, leur présence inouïe tout au long de la pièce lui conférant une indispensable couleur sonore, tout à leurs majestueuses timbales, gongs, bols tibétains, crotales, crécelles, flûtes, marimbas, disposés de part et d’autre de la grande boite noire figurant un trou noir au centre d’un décor-paysage, monde terreux où l’on se vautre avec résignation.

La damnation n’est-elle pas le propre de la condition humaine ? Tout dans la pièce mène à cette réflexion. L’humanité, c’est cette fange. Pas de rédemption à espérer ni de purification. On reste dans la saleté. Tous permettent de s’approprier la rage d’Electre et de compatir à la folie d’Oreste, à sa condamnation à mort lorsque Athéna l’envoie devant le tribunal de l’Aréopage pour mettre un terme au cycle de la violence. On aimerait citer toute la troupe qui participe de cette réussite, avec une mention particulière à l’époustouflante Suliane Brahim, saisissante dans le rôle-titre.

« ORESTE : Pour moi, puisqu’en tout cas je dois mourir, j’entends d’abord faire souffrir mes ennemis, perdre à mon tour tous ceux qui m’ont perdu, faire gémir ceux qui ont causé ma misère. Je suis né fils d’Agamemnon, qui commanda la Grèce pour avoir été choisi d’elle, et non comme un despote, quoique sa force fût celle d’un dieu : que je n’aille pas le déshonorer par une mort bonne pour un esclave »

Le texte d’Euripide (Tragédies complètes,tome II, 768 pages, 10,80 euros,  Folio classique), rendu en majesté par la traduction de l’helléniste Marie Delcourt-Curvers, a été respecté. Ce qui, manifestement, n’a pas empêché le metteur en scène d’interpréter très librement certains passages. Pas d’émasculation à proprement parler dans le texte à l’épisode III ; mais il y a bien une émasculation dans un bain de sang sur la scène lorsqu’Oreste coupe le sexe de l’amant de sa mère sur son cadavre avant de balancer le morceau (une généreuse prothèse, rassurez-vous) à la figure du chœur (d’où l’avertissement à l’entrée du théâtre).

Il paraît que les tragiques grecs souffrent d’une mauvaise réputation synonyme d’un ennui de naphtaline. Il faut louer la direction de la Comédie-Française de braver cette méchante légende qui a longtemps destiné le répertoire antique aux universitaires, aux spécialistes et aux élèves du secondaire trainés de force par leurs profs. Grâce à l’intelligence du metteur en scène dans sa façon de nouer Electre et Oreste pour restituer tout ce que les Atrides ont encore d’actuel et de brutal, au plus près de la folie à l’œuvre dans ce matricide au creux d’une orgie de boue et de sang ; grâce à sa liberté d’esprit et à sa capacité d’invention pour en bousculer le montage et placer l’action dans l’urgence ; grâce à sa fidélité à Euripide lequel n’a jamais cessé d’inscrire ses héros dans le réel, après le coup d’éclat des Damnés  il y a trois ans (autre matricide formant comme un diptyque de la damnation avec Electre/Oreste), le pari est gagné dans un sombre éclat, une fois de plus. On ne saurait trop recommander ce spectacle, y compris aux âmes sensibles.

la Comédie-Française jusqu’au 3 juillet en alternance, en direct dans 300 salles de cinéma Pathé live et fin juillet au théâtre antique d’Epidaure (Grèce)

(Photos de répétition Jan Versweyveld)

Cette entrée a été publiée dans Théâtre.

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commentaires

1 256 Réponses pour Electrisante Electre !

Paul Edel dit: 4 mai 2019 à 15h25

Bref instant de vraie rêverie sur la dignité la Grandeur austère d’un Eschyle ou d’un Euripide……. ces deux là ne signent pas la Fnac.Ils ne vont pas chez Ruquier. Mais L’écrivain d’aujourd’hui ?
C’est tout de même étrange cette pression médiatique tenace, continue, quotidienne pour qu’il devienne simplement un type comme les autres, l’écrivain, ordinaire, sympa, petite utilité sociale, monsieur-tout-le-monde. Il dit bonjour à sa bignole, gare bien sa voiture sur le parking.. Il doit plaire sans trop intervenir, à heure grande écoute, entre un motard en colère et un député écolo ( pas punitif vous avez compris ?). Il doit répondre vite à des questions qu’il ne se pose jamais quand il écrit… et surtout écouter sans broncher le journaliste qui l’interviewe lui expliquer ce qu’il a VOULU écrire.. Surtout ne pas se montrer orgueilleux, silencieux, ou trop familier. Bref, docile, moutonnier, présent-absent. Les écrivains morts, c’est mieux. Ils bronchent rarement. Oui je préfère la sale tronche de Céline, la tête de forçat de Genet, la nuque orgueilleuse de Breton, l’ado cheveux en pétard, de Rimbaud.
Tout est fait pour que l’écrivain aujourd’hui devienne sociable, technique, ami des bêtes, communicant, vendeur, consensuel, fabriqué, mignon, actuel, consensuel, liftier qui doit faire monter des idées à la mode, souffrant avec les migrants entre deux déjeuners d’édition. Il doit avoir quelque chose de reconnaissable comme un magasin franchisé dans un centre-ville. Et se montrer citoyen- modèle. l’émission d’un Polac serait aujourd’hui impossible.. Sale type de Sartre qui a transformé l’écrivain en sermonneur du bien public, pour libérer le prolétariat.. et nous rendre tous positifs… Bref, on veut l’autodestruction de l’artiste solitaire, violer son intimité, fouiller son espace vrai, le transformer en bête de Foire .
Imagine-ton Sophocle, Lucain, ou Suetone ,Paul Celan , Pierre-Jean Jouve ou George Bataille dédicacer à la foire de Brive ? ll est très anémié, très diminué notre écrivain actuel. Sa Grandeur escarpée est en voie de disparition. La soupe de la bien- pensance est une maladie, et sans doute la pire des censures.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 4 mai 2019 à 16h43

«Il paraît que les tragiques grecs souffrent d’une mauvaise réputation synonyme d’un ennui de naphtaline. »

Auprès des ignares collés à leur téléphone supposément intelligent et incapables de se concentrer dix secondes. Remarquez, ces gens-là existaient il y a cent ans, il y a mille ans, mais ils trouvaient autre chose pour meubler leur insignifiance.

Les classiques grecs furent longtemps au programme. Maintenant, l’humour idiot les a remplacés. Les bas du peuple revet un gilet jaune pour vomir sa haine, et retourne devant son écran pour recevoir sa dose de médiocrité. Ce n’est pas le Général qui aurait assisté à ces débilités-là. Corneille, Racine et autres auteurs de haute volée lui suffisaient.

Jean Langoncet dit: 4 mai 2019 à 16h48

@un ennui de naphtaline

Un antimite naturel ? Les feuilles de figuier

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 4 mai 2019 à 16h48

«Sale type de Sartre qui a transformé l’écrivain en sermonneur du bien public, pour libérer le prolétariat.» 17h25

Le prolétariat ne peut se libérer qu’en accédant à la bourgeoisie, ou mieux encore, à l’aristocratie. Curieux que tant ne semblent point le savoir.

Delaporte dit: 4 mai 2019 à 16h48

On est tellement mal accueilli, à la Comédie-Française, que je n’y vais plus jamais. Quand on veut une place, il faut être prêt à être littéralement humilié par des caissiers ou caissières remplis d’amertume et désagréables, qui se foutent littéralement de vous et essaient de vous faire souffrir. C’est un véritable scandale, qui vous gâche la représentation. Car évidemment, celle-ci est en général de haute qualité. Mais quel parcours du combattant pour y arriver, sans parler des tarifs prohibitifs ! Donc, merde à la Comédie-Française.

bouguereau dit: 4 mai 2019 à 16h53

La damnation n’est-elle pas le propre de la condition humaine ? Tout dans la pièce mène à cette réflexion. L’humanité, c’est cette fange.

lassouline fait tout cqu’il peut pour désespérer polo..et il y arrive hassez facilment faut reconnaite..resaisis toi polo..lassouline c’est plein de gras trans!

bouguereau dit: 4 mai 2019 à 16h55

Un antimite naturel ? Les feuilles de figuier

byo il préfère les boules blanches..ça lui rappelle ses pissotières

bouguereau dit: 4 mai 2019 à 16h58

Le prolétariat ne peut se libérer qu’en accédant à la bourgeoisie, ou mieux encore, à l’aristocratie

y’a pus assez d’esclaves..sinon faudrait en fabriquer en zinc avec du poil..tu frais mieux dlire héguèle comme le général byo..t’aurais l’air moins guaodillyot

bouguereau dit: 4 mai 2019 à 17h00

Ce n’est pas le Général qui aurait assisté à ces débilités-là

..aller au bal à colombey c’est plus trag’hic..il avait un sens hinfayibe!

bouguereau dit: 4 mai 2019 à 17h02

il faut être prêt à être littéralement humilié par des caissiers ou caissières

tu vois byo..héguèl!

rose dit: 4 mai 2019 à 17h03

Papa Agamemnon
Maman Clytemnestre
Enfants
Iphigénie
… ? …
Électre
Oreste

Jean Langoncet dit: 4 mai 2019 à 17h23

@Si Eschyle est le chantre de la fatalité, Euripide est celui des passions humaines, mais des passions si fortes qu’il serait vain d’espérer en triompher

Je suis très inquiet à l’idée de devoir déduire cette évidence que le plus sûr garant de la démocratie a toujours été l’aristocratie

rose dit: 4 mai 2019 à 17h24

Cela fait un certain nombre d’années que les élèves s’ inscrivent volontairement pour aller au théâtre voir des pièces choisies par leur prof..
Et que les autres ne viennent pas.
Ceux qui viennent, parfois, se fringuent. La prof. de même. Par petits groupes de cinq, ils s’ intègrent discrètement dans la salle, au milieu des autres spectateurs et se comportent fort bien – généralement.

Jean Langoncet dit: 4 mai 2019 à 17h28

Et permettez moi cette considération bien actuelle : supprimons l’ENA et la démocratie avec elle.

Jean Langoncet dit: 4 mai 2019 à 17h30

Plus que du pousse caddy asservi et du ceinturé d’explosif mouillé

rose dit: 4 mai 2019 à 17h30

Ne pas éprouver de l’ empathie, ni envers le parricide, ni envers le matricide.

…de déployer leur rage en développant des arguments qui nous font adhérer à leur point de vue. De quoi nous faire éprouver d’un même élan horreur et empathie malgré tout ce qu’il a de féroce dans sa radicalité. Ce sont bien des exclus, des dépossédés prêts à toutes les violences pour détruire l’autre, l’ennemi.

Marie Sasseur dit: 4 mai 2019 à 17h33

Ils ne sont que trois grands tragediens à avoir franchi les siecles, Eschyle, Euripide et Sophocle. Ne pas oublier Sophocle…

Billet:
« Tout dans la pièce mène à cette réflexion. L’humanité, c’est cette fange. Pas rédemption à espérer ni de purification. On reste dans la saleté.  »

Entrez dans la modernité, Passou. Equipez-vous d’un Dyson.

Clopine dit: 4 mai 2019 à 17h34

Paul, plus que la bien-pensance, je crois que c’est l’image qui rend bien mal en point l’écrivain, et partant la littérature…

dans des pages célèbres, Hugo, à propos de Notre-Dame de Paris, indiquait déjà que le papier avait tué la pierre… Je ne sais si c’est une revanche, mais en tout cas l’image a vaincu le papier, à mon sens.

C’est un peu comme le jeu de pierre/feuille/ciseaux, en moins rigolo : le succès d’un livre se mesure à l’adaptation cinématographique qui en est tirée. De là à penser qu’il est écrit en pensant à cette éventuelle adaptation… Soupir.

Mais enfin, dans votre réquisitoire, Paul, vous oubliez la figure ascétique et tout entière tournée vers la spiritualité (hors religion, ça j’adore !) d’un Pascal Quignard, non ?

Clopine dit: 4 mai 2019 à 17h36

Marie Sasseur, j’ai bien ri. Et puis j’ai soupiré : quand j’étais petite, les aspirateurs ne s’appelaient pas Dyson (que c’est triste), mais Tornado (à la bonne heure !). S’asseoir dessus revenait à se prendre pour Zorro !

bouguereau dit: 4 mai 2019 à 17h41

polo..tu sais qu’il y a des rapeurs qui font pas du tout d’interviouv..qui envoient des copines..leur chien..par exempe celui que dd aime bien pnl..ben y vont pas aux interviouv..ils cartonnent pourtant..c’est pas un gage de qualität hallemande non pus polo..comme bob dylan qui se touche pour savoir si oui ou non..eux c’est non

bouguereau dit: 4 mai 2019 à 17h43

haprés bonne clopine c’était la machine a laver 1500 tours minute..havec balourd..j’aime bien ‘balourd’ polo..c’est bien hinventé sur les notices quelquefois

Jazzi dit: 4 mai 2019 à 17h47

« sons sens » (son sens)
« Pas rédemption à espérer » (pas de…)
« Pas d’émasculation à propre parler » (proprement parler)
« un dytique de la damnation » (diptyque)
« et Lin juillet » (fin juillet)

Marie Sasseur dit: 4 mai 2019 à 17h52

Clopine, cette phrase du billet associée à une idée de modernité revendiquée , comme si Euripide était appelé au secours d’une idéologie morbide, deja que de son temps, l’était pas vraiment « représentatif  » de la société dans laquelle il vivait, ne me fait pas rire du tout.

Et l’humanité, une  » saleté « , c’est non.

Jazzi dit: 4 mai 2019 à 17h55

Là, je viens juste faire un peu de ménage et remettre de l’ordre dans la salle. Toute cette boue sur la scène me désole !

rose, « les élèves et le prof se fringuent ». Pourquoi, d’habitude ils se baladent à poil ?

rose dit: 4 mai 2019 à 17h55

y compris aux âmes sensibles

c pour toi D.

paul aimerait les cénacles ?

le choeur antique, un rôle important dans la tragédie grecque.

Jean Langoncet dit: 4 mai 2019 à 17h56

@deja que de son temps, l’était pas vraiment « représentatif » de la société dans laquelle il vivait

Déjà les traits d’un « nihiliste néoplatonicien » chez Euripide ?

rose dit: 4 mai 2019 à 17h57

jazzi
d’ordinaire c baggy et jeans pour les mômes et les puces pour la prof.

à poil, jamais arrrgh.

Jean Langoncet dit: 4 mai 2019 à 18h01

@c’est bien hinventé sur les notices quelquefois

Selon la fidélité du traducteur, on retient parfois « raide balourdise » ; la raideur s’entendant au figuré figurant

Marie Sasseur dit: 4 mai 2019 à 18h03

« Tuer la mère ».
Vous ne resterez pas longtemps dans cette  » fange », le compteur tourne(*) Le tout est de savoir si entre-temps la bonne transmission a le temps de se faire bien, entre l’humanité qui disparaît et celle qui naît . De transmettre le bien. Et c’est pas avec cet « avertissement » que ça va changer!

(*) http://www.compteur.net/compteur-population-mondiale/

Jean Langoncet dit: 4 mai 2019 à 18h12

@Ne pas oublier Sophocle…

Et quelques autres ; j’ai la mémoire qui flanche même quand il s’agit de se remémorer ce qui fonde la si jeune république française depuis deux siècles et des poussières

Jean Langoncet dit: 4 mai 2019 à 18h14

L’ensauvagement était si profondément ancré, dans ces contrées reculées

Paul Edel dit: 4 mai 2019 à 18h46

Rose, j’aimerais surtout n’être pas cet auteur obligé pendant des heures d’être figé sur son stand 224, avec des familles qui viennent dans les allées, digérer le dimanche, et ds foules vous regardent comme un singe.il y a des regards qui jettent des cacahuètes.

bouguereau dit: 4 mai 2019 à 18h52

il y a des regards qui jettent des cacahuètes

tu crois au super pouvoirs polo..et tu dvrais pécho des ‘hon a pas ldroit de nourrir les animaux’ des pancartes à bonnes clopines..

bouguereau dit: 4 mai 2019 à 18h56

Toute cette boue sur la scène me désole !

ça fait un peu catch de redneck au texas baroz..c’est pas a venise qu’on se vautre comme ça en dodge

bouguereau dit: 4 mai 2019 à 18h58

Et l’humanité, une » saleté « , c’est non

et tèrezoune qui cause comme dans une pub bonusque..c’est pas elle le cadeau qu’il dirait polo

bouguereau dit: 4 mai 2019 à 19h00

C’est qui boy, le boug ?

byo comme byoro baroz..si tu crois que jle vois pas que tu suis pas

Chaloux dit: 4 mai 2019 à 19h00

La damnation n’est-elle pas le propre de la condition humaine ? Tout dans la pièce mène à cette réflexion. L’humanité, c’est cette fange.

Contresens complet, comme à chaque fois que le critique n’a pas de culture antique. Aimer un si grand chef-d’oeuvre pour de si mauvaises raisons est tout simplement désolant.

Souvenirs indélébiles des mises en scène d’Ariane Mnouchkine à la Cartoucherie.

bouguereau dit: 4 mai 2019 à 19h02

« Pas d’émasculation à propre parler » (proprement parler)

l’huhuhu..l’huhumanité fait un sale boulot mais elle a une escuse qu’il dit lassouline..elle le fait pas..heu..proprement

rose dit: 4 mai 2019 à 19h04

23 mai à marseille cinéma bonneveine ou pathé en direct Électre de la comédie française.
Sommes vernies. Allons aller le voir.

bouguereau dit: 4 mai 2019 à 19h05

Souvenirs indélébiles

c’est lassonance qui compte chez mon larbin..il a l’oreille incarnée

poussière dit: 4 mai 2019 à 19h09

« transmettre le bien »

mais qu’est-ce qui se passe tout d’un coup ? c’est la compétition miss France ici ?

bouguereau dit: 4 mai 2019 à 19h20

Contresens complet, comme à chaque fois que le critique n’a pas de culture antique

et sapré d’couillon larbin..comme à tous les coups

Chaloux dit: 4 mai 2019 à 19h20

Autre genre de chef-d’oeuvre, il parait que La sentinelle endormie de Jean Dréville sort en DVD. Vais me précipiter dessus.

Bon week-end.

Chaloux dit: 4 mai 2019 à 19h22

bouguereau dit: 4 mai 2019 à 21 h 20 min

Mais oui, boumou-tête de phion. Fais pas semblant de savoir, ça ne prendrait qu’auprès des imbéciles. Va donc te coucher, c’est l’heure.

Chaloux dit: 4 mai 2019 à 19h38

Sur Electre, lire Le mythe d’Electre, le chef-d’oeuvre de Pierre Brunel, chez H. Champion, et la préface de Yourcenar à son Electre où la chute des masques.
Marie Delcourt (soeur d’Alexis Curvers qui eut tant de déboires avec Yourcenar) a aussi écrit une vie d’Euripide qui se lit encore très bien.

Passou dit: 4 mai 2019 à 19h49

Merci Jazzi pour les corrections. Damné soit le correcteur automatique !

Jazzi dit: 4 mai 2019 à 20h25

Reste plus qu’à retirer la boue de la scène de la Comédie française, Passou. La noble poussière de la Grèce antique ne doit pas être confondue avec la grasse terre agricole de la Normandie !

poussière dit: 4 mai 2019 à 21h14

désactivez le correcteur automatique passou, je le fais partout où il y en a un

rose dit: 5 mai 2019 à 22h28

Carmen Ledesma est une grande du flamenco : technique et expressivité ; en fin de spectacle, au Toursky, lieu superbe, elle a dit
« le plus important pour moi est que la relève est assurée par la jeune génération ».

Maria Perez directrice de Solea, rue Sainte & arts et musiques ont organisé ce premier festival Flamenco azul, une vraie réussite.

Moment de grand bonheur.

rose dit: 5 mai 2019 à 22h38

Soleil vert

grâce à vous, j’apprends que le film de Tarkovski vient du roman de SF que vous avez chroniqué.
Je vous remercie du lien établi.

Ds le film est prégnante la conduite addictive qui possède le stalker. Sa vie est plus dans la zone et donc dans le danger, qu’en dehors, car il aspire à toujours y revenir.

rose dit: 5 mai 2019 à 22h48

Les frères Strougatsky.

Soleil vert

« la Zone constitue le seul moyen d’existence, en même temps qu’une addiction destructrice. Le stalker, à l’image d’Aguirre, héros du film de Werner Herzog, poursuit un eldorado symbolisé par un objet mythique, la Boule d’or, alors même que son univers personnel part en déliquescence. »

Je n’avais jamais établi un rapport. Hormis une grande détestation envers Klaus Kinski suite aux révélations du viol commis sur sa fille aînée, ce film m’a fascinée par sa démesure et son ampleur élégiaque.
Pourtant, l’exaltation d’Aguirre, passablement allumé, je l’admets, me semble plus loin de Stalker que le père héros de La route de Cormac Mac Carthy.
Pourquoi ?
À cause de la noirceur intrinsèque dans les deux.
Alors que dans Aguirre ou la colère de Dieu, la folie, même si furieuse me semble liée à un homme essentiellement et non pas à celle d’une civilisation toute entière comme dans Stalker et La route.

Merci néanmoins de cette piste ouverte Soleil Vert.

rose dit: 5 mai 2019 à 22h53

poussière dit: 4 mai 2019 à 23 h 14 min
désactivez le correcteur automatique passou, je le fais partout où il y en a un.

Passou, moi aussi je l’ai désactivé, deux fois, grâce à renato.
Ma vie depuis a changé ( son vocabulaire est très limité, c’est le problème ; ne pas.connaître dyptique quand même).

Passou
ce soir, je vous ai béni.
Pour Électre.
Je ne sais comment je vais le faire, mais je vais le faire.
Puis irai le voir en retransmission en direct au cinéma (avant Épidaure, bilou, adapte-toi, achète des pansements aussi.)

rose dit: 5 mai 2019 à 23h06

vous le trouvetez ds le chapitre connexion entre les oeuvres après ceci

Une tendance particulière d’Andy Goldsworthy est qu’un ouvrage conduit souvent au suivant. On peut illustrer ce mouvement par son travail avec l’argile. En 1992, l’artiste a exposé pour la première fois le sol recouvert avec de l’argile à Hue-Williams Gallery à Londres. En 1996, il a recouvert avec de l’argile le mur de Haines Gallery à San Francisco. C’est là qu’il s’est rendu compte que les craquelures ne tombaient pas du mur et en plus se formaient en fonction de la forme de la surface sur laquelle l’argile était appliqué. Il a fait la même exposition en 1998 au Musée National d’Ecosse. L’année suivante cette recherche a abouti à un projet plus complexe de la Rivière de Terre. La cohérence entre ses œuvres reflète la cohérence de la nature elle-même. Selon la propre vision de l’artiste, toutes ses pièces forment un œuvre unique, elles reflètent l’écoulement du temps.

bonsoir à tous

Ed dit: 5 mai 2019 à 23h23

Hier, il m’est arrivé quelque chose d’étrange. Je suis allée voir « Mid 90’s » avec Tearz des Wu Tang dans la bande originale. Quelques heures plus tard, je regarde ce court métrage tranquille chez oim

https://vimeo.com/234120801

M’a bien excitée ce berger, mais là n’est pas la question. La voici : combien y avait-il de chances pour que je retrouve cette même chanson des Wu Tang dans ce deuxième film de la journée ? C’est tout de même dingue, non ?

Jazzi, as-tu vu ces deux films ?

rose dit: 5 mai 2019 à 23h54

ed
désolée pas de lien you tube à cette heure-ci.

dingue oui.mais vrai.
chez oim aussi, hier, un truc dingue : pour la seconde fois, en l’espace d’une huitaine de jours, je rencontre un homme jeune qui dit à son fils à peu près le même âge « mon coeur ».
La semaine dernière, nous parlions le mec et moi d’un mur en pierres sèches. Son fils était ds le fauteuil bébé de la voiture. Le gars était dehors : à un moment donné il lui dit « mon coeur » histoire de dire  » j’ai fini de parler avec la dame, on va repartir ».
Hier matin, le gars dans sa voiture disait à son fils « mon coeur ».
La semaine dernière, soufflée, me suis tue.
Hier, me suis arrêtée, ai dit au gars. »en moins de huit jours vous êtes le second à appeler son fils « mon coeur ». Je trouve cela magnifique.
Il a souri.
Il était heureux.
Il m’a remercié.

Le bonheur fou que cela représente pour moi d’entendre un homme appeler son fils « mon coeur ».

Autant que de voir Carmen ce soir être la mama de tous ces jeunes danseurs et leur transmettre son savoir avec, tout à la fois, fermeté et générosité. La mère de famille bienveillante, innocente, aux mains pleines.

Deux moments de bonheur fou en deux jours : mais où on va là ?

P.S : mais vous le saviez qu’il y aurait la même chanson sur le clip que vous avez visionné ?
Devriez la réecouter.
Elle vous dit qq chose. Je ne sais pas de quoi elle parle.

rose dit: 5 mai 2019 à 23h57

appeler son fils « mon coeur ». Je trouve cela magnifique.
Il a souri.
Il était heureux.
Il m’a remerciée.

suis zune fille, moi, à la vanille.

MC dit: 5 mai 2019 à 0h45

Ne pas oublier Cacoyannis, dont l’Electre suivant le texte d’Euripide pas à pas, fut d’anthologie.
Comment le metteur en scène noue-t-il Electre et Oreste? un texte de liaison?
Les grandes Dionysies admettaient des tri ou tétralogies, je crois. Tétra,si je ne m’abuse, compte tenu du Drame Satyrique dont seul Les Limiers de Sophocle nous sont parvenus. On pouvait jouer les deux pièces séparément.
Réjouissons-nous de ne pas trouver Duvasistas à la Comédie Française! Serait-ce un lieu putride, selon les canons et la terminologie si variée de notre ayatollah de service?
Chaloux, le Brunel parut peut-être en Champion, mais je crois bien l’avoir dans une édition de poche de Colin.
C’est vrai que je vois difficilement Eschyle se réincarner au salon du Livre, et ce n’est peut être pas un hasard si le seul français à en avoir parlé dignement est Hugo dans William Shakespeare. Quelque chose comme  » Eschyle est magnifique et formidable comme si l’on voyait une méduse au dessus du soleil ».
Bien à vous.
MC

Petit Rappel dit: 5 mai 2019 à 1h49

Citation exacte  » Eschyle eest magnifique et formidable, comme si l’on voyait un froncement de sourcil au dessus du soleil »

La Méduse s’excuse, elle a du dériver de Guernesey. Elle pensait pourtant ne pas faire trop mal dans le tableau, en plein accord avec un certain Breton, André, et son mot: « Victor Hugo est surréaliste quand il n’est pas bête ». Encore aujourd’hui, Elle regrette de ne pas faire partie des animaux maudits des Contemplations, dont l’Araignée est avec le Crapaud le plus célèbre exemple. Elle se console un peu avec la belle page que lui a consacré Monsieur Michelet, et espère qu’elle échappera à la charité bruyante et gluante telle qu’on la pratique de nos jours du coté de Beaubec…

MC dit: 5 mai 2019 à 2h02

il y aurait quelque chose à faire sur les métaphores mythologiques structurantes du Père Hugo, dont l’Oeil, de La Conscience à William Shakespeare et sans doute au delà. Déjà dans Napoléon Le Petit « Le coup d’état à dans sa poche le vieil oeil de Vidocq. Il voit les choses avec ça ». Ce n’est encore que le regard qui surveille. Après, la métaphore s’intériorise dans le cas de Cain. Dans celui d’Eschyle, on peut voir l’ une des affirmations souveraines du Poète dont le regard jauge et juge l’univers. Un poète-Dieu en quelque sorte. Ce que l’époque a un peu compris à sa manière en imprimant que le William Shakespeare aurait du s’appeler « Moi, Moi, Moi, Moi »!

renato dit: 5 mai 2019 à 5h40

De l’inutilité sociale de là kulture ? voyons ça.

Accès refusé aux jupes trop courtes ?! Incapables d’assumer la vue des jambes ?

Pour ND efforts d’imagination, même une flèche de lumière — heureusement provisoire — ; et que les oiseaux, silencieux maîtres du ciel nocturne, crèvent. Conscience écologique ? tu parle !

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 6h14

« Ils ont besoin de déployer leur rage en développant des arguments qui nous font adhérer à leur point de vue »

C’est l’avocat du diable qui essaie de légitimer la criminalité.

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 6h44

Merci Soleil vert pour votre lecture du roman « Stalker, pique-nique au bord du chemin ».
Votre analogie avec Tchernobyl ouvre bien des perspectives.
Celle que l’homme dispose maintenant de moyens pour détruire irrémédiablement le « jardin » d’origine, où il est condamné à vivre pour l’éternité, qu’il sait finie, ie, avec un terme.

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 6h57

Le bonheur pour tous, l’écologie politique est le totalitarisme qui vient.

et alii dit: 5 mai 2019 à 7h30

il y a l’Elektra de STRAUSSpour la m:usique,mais ce n’est pas sur Euripide:
Elektra (opus 58) est un opéra en un acte de Richard Strauss. Le livret a été écrit par Hugo von Hofmannsthal1, d’après sa pièce de théâtre éponyme créée en 1903 :

Clopine dit: 5 mai 2019 à 7h43

Ed, je lis votre commentaire et, comme je ne connais absolument pas les gens et les choses dont vous parlez, je clique sur le lien donné – et j’ai été tout de suite happée par les images de ce Gregory Oke ; ce style direct, cette manière de refuser les maniérismes (il n’hésite jamais à découper les corps), son sujet (un berger apprenant le français pour chanter du Dutronc et qui découvre qu’il n’y a pas d’amour heureux, encore moins entre garçons), tout est juste – et les jeunes interprètes sont si beaux : une toute petite histoire, l’équivalent cinématographique d’une nouvelle, mais quel plaisir quand c’est raconté comme ça, sans fioritures quoi. Merci donc pour cette découverte de Grégory Oke, par contre je n’ai pas compris à quoi vous faites allusion avec votre Wu Tang ?

Phil dit: 5 mai 2019 à 7h43

La seule tragédie grecque en train de se jouer est la future guerre sino-américaine. Nos gilets jaunes n’y voient que du feu, souhaitons-leur une veste gonflable

Clopine dit: 5 mai 2019 à 7h49

Franchement, la malveillance de Monsieur Court à mon égard n’a d’égal que sa capacité à s’embrouiller dans ses pensées confuses, il en est tout médusé, wouarf.

Sa dernière pique à mon égard « échapper à la charité bruyante et gluante telle qu’on la pratique de nos jours du coté de Beaubec… » m’a un instant remplie de perplexité, (mais à quoi donc pouvait-il bien faire allusion ? J’ai beau me tâter, là, je ne vois pas…) et puis j’ai compris, et soupiré. C’est juste une méchanceté gratuite : une petite crotte déposée là, comme d’habitude. Malodorante et inutile.

William Legrand dit: 5 mai 2019 à 8h24

Et si MC/petit rappel n’était qu’une pauvre vieille phiotte qui, à part Chelez et Bouleau, ne s’en prenait qu’aux femmes qu’il déteste

Jazzi dit: 5 mai 2019 à 8h34

Oui, Ed, j’ai vu « Mid 90’s », film pour ados ipodés en skate, comme dirait Phil. N’ai pas cru bon d’en parler ici. A vous l’honneur !

Jazzi dit: 5 mai 2019 à 8h38

« qu’une pauvre vieille phiotte »

Le mot phiotte n’est pas valable au Scrabble, William Legrand. Trop homophobe, certainement ?

Jazzi dit: 5 mai 2019 à 8h44

A part JC, à sa manière sur la RDC, personne n’a répondu à ma question : « Votre fils ou fille, petit-fils ou petite-fille vous annonce qu’il (qu’elle) est gay. Comment réagissez-vous ? ».
Faut-il considérer ce silence comme une réponse ?
https://www.youtube.com/watch?v=bWE93c4FPmg

Clopine dit: 5 mai 2019 à 9h03

Jazzi, j’ai toujours tremblé pour le Clopinou, et s’il m’annonce qu’il est gay, ça risque de ne pas changer. Aucun jugement moral ou autre, évidemment, et l’espoir qu’il aura une vie sexuelle épanouie, épanouissante, qu’il connaîtra des passions et fera de précieuses rencontres. Une banalité sans nom, quoi. Mais il est vrai que j’ai l’impression que c’est un peu plus compliqué pour les gays que pour les autres, à cause de la connerie humaine, et puis il faut aussi, sans doute, faire un peu attention si jamais le jeune gay en question vous amène son,ou ses, amants à la maison : tenter d’éviter toute allusion blessante à la susdite connerie humaine. Ca doit juste compliquer un peu les premiers moments, mais très vite, quand la complicité et la simplicité et la franchise s’installent, ça doit être gagné. Et puis franchement, déjà que je trouve qu’il y a plus de ressemblances entre les hommes et les femmes que de dissemblances, alors, l’orientation sexuelle de mon fils, ce n’est certes pas le plus important. Je tremble pour son bonheur, qui est la seule chose que je ne puisse lui garantir, et qu’il doit trouver tout seul… Mon dieu, je me souviens de lui marchant, à 2 ans, sur une poutre, et moi j’étais debout à côté de lui, lui tenant à peine la main, juste pour le rassurer : c’était lui qui faisait le boulot, en fait, qui trouvait son équilibre et qui avançait, le sourire aux lèvres. Pourvu qu’il en soit toujours ainsi, toujours. Qu’il sache que je suis là, prête, s’il le faut, à lever ma main vers lui, pour qu’il s’en saisisse et soit rassuré. Le reste, eh bien, comment dire ? Je m’en tape, mais alors là, profond.

renato dit: 5 mai 2019 à 9h08

« Votre fils ou fille, petit-fils ou petite-fille vous annonce qu’il (qu’elle) est gay. Comment réagissez-vous ? »

Si on n’a pas fait l’expérience on peut pas répondre à cette question.

Jazzi dit: 5 mai 2019 à 9h09

« La seule tragédie grecque en train de se jouer est la future guerre sino-américaine. »

Plutôt une épopée qu’une tragédie, Phil ?

Jazzi dit: 5 mai 2019 à 9h13

En gros, JC, dit qu’il faut le (la) tuer et en refaire un(e) autre.
Avec son sperme avarié, pas sûr qu’il gagnerait au change ?

Clopine dit: 5 mai 2019 à 9h51

Il s’exprime rudement clairement, William Marx, dites donc, et je suis tout-à-fait d’accord avec lui.

Et puis, s’appeler Marx, dites donc… Entre Karl et Groucho…

bouguereau dit: 5 mai 2019 à 9h56

Plutôt une épopée qu’une tragédie, Phil ?

dracul c’était la guerre civil dirphiloo il la voit mondiale la guerre..trop de fellation baroz

bouguereau dit: 5 mai 2019 à 9h58

et l’espoir qu’il aura une vie sexuelle épanouie, épanouissante

ma mère de ma mère..et s’il te demandait une pipe?

bouguereau dit: 5 mai 2019 à 10h00

Faut-il considérer ce silence comme une réponse ?

va tfaire hanlécu..baroz..et fais un rapport circonstancié

bouguereau dit: 5 mai 2019 à 10h06

La noble poussière de la Grèce antique ne doit pas être confondue avec la grasse terre agricole de la Normandie !

tu t’y connais comme mon larbin dans l’hantique..mais surtout n’oublie pas une chose..d’ête courageux..le courage y était partout la vertue cardinale baroz..les lâches n’y ont droit a rien..fight

renato dit: 5 mai 2019 à 10h09

Enfin Jacques, j’ai pas à imaginer — puis pas amis d’un usage généralisé du conditionnel —, mais voyons.
Mon fils est déjà grand-père et nous n’avons jamais parlé de ça, mais plutôt des aliments qu’il à payer — il me bat 5 à 3 —.
Ma première fille, passé la quarantaine, pas mariée, chaque fois que je la rencontre elle me présente un nouveau ami ou une nouvelle amie ; nous en avons parlé une seule fois — je me souciais de son équilibre affectif —, et elle m’a dit : « Chacun fait au son mieux », pas compris mais peu importe, elle administre admirablement sa vie.
La dernière, 26 ans, a été un moment fâchée avec sa mère parce qu’elle vit avec une amie, nous en avons parlé et elle semble avoir compris que chacun vit comme bon lui semble.

bouguereau dit: 5 mai 2019 à 10h09

c’est dl’épanouissement sesseule de ta progéniture dont il sagit bonne clopine..pas de la tienne..sois a cque tu dis..

Janssen J-J dit: 5 mai 2019 à 10h40

1/ Je ne vois pas Monsieur Bilhoreau faire l’effort de découvrir Hegel, à son âge.

2/ Une réponse au questionnaire de jazmn pour alimenter son futur « goût du coming-out » :
Quand j’ai dit à mon fils, pour l’aider à aborder ce sujet que, sa mère et moi, nous avions toujours été gays dans le respect de la tradition chrétienne, il s’est vraiment mis en colère et nous a maudits pour l’éternité. S’en prenant surtout à moi, il a fulminé : « va crever en enfer ! », un propos ordurier qui n’avait jamais été dans ses habitudes plutôt tendres et pacifiques. Je ne pensais pas que ce jeune de 20 ans aurait été capable d’une réaction pareille, avec l’éducation que nous lui avions donnée, mon épouse et moi. J’ai fort regretté d’avoir abordé ce sujet. Du coup, il n’a pas voulu évoquer sa propre orientation sexuelle, sa sexualité ayant toujours été jusqu’à présent d’une grande chasteté.

3/ Je n’ai jamais eu la chance de voir voler ces magnifiques oiseaux colorés, les guêpiers d’Europe. Je reconnais leur chant mélodieux comme de toute beauté. Ils n’ont cependant, sauf erreur, jamais inspiré le compositeur Olivier Messiaen.

4/ La poulette rousse est retournée au propriétaire de Jenny. Pour lui faire honte de l’avoir mal dressée. Il l’a mise dans son congélateur, sans barguigner, même pas gêné. Il est hors de question que j’aille la manger avec eux cet hiver, même quand le souvenir du drame sera passé.

5/ Je ne crois pas que l’on traîne les lycéens de force dans les théâtres, aujourd’hui, même pour aller voir des tragédies grecques sanguinolentes. Ivo van Hove reste un grand metteur en scène, et si la rdl me donne un billet, je pense aller voir ce spectacle dès mon retour vers la capitale. PA en a bien parlé. Un peu loin de tout cela…, dur de raccrocher les wagons de la micheline provinciale. Et l’A10 menace d’être encombrée cette aprèm, vu le reflux.

6/ Bon dimanche, il fait beau, je prépare notre dernier piquenique.

Jean Langoncet dit: 5 mai 2019 à 10h42

@Il paraît que les tragiques grecs souffrent d’une mauvaise réputation synonyme d’un ennui de naphtaline.

L’anti-mythe ? C’est la faute aux Grenouilles d’Aristophane

Jazzi dit: 5 mai 2019 à 11h08

Et bien, renato, en creusant un peu, on voit que vous êtes particulièrement concerné par la question !
Il semble que le non-dit soit la règle structurante chez vous…

Jazzi dit: 5 mai 2019 à 11h10

« Du coup, il n’a pas voulu évoquer sa propre orientation sexuelle, sa sexualité ayant toujours été jusqu’à présent d’une grande chasteté. »

JJJ seriez-vous le père de D. ?

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 11h30

Tres interessant Langoncet, cette histoire de manuscrit, une comédie d’Aristophane.

« L’œuvre — représentée pour la première fois sous l’archontat de Démogénès en janvier -317 au concours des Lénéennes où elle remporte le premier prix — a longtemps été considérée comme perdue jusqu’à ce qu’une copie scolaire ait été découverte dans un lot de papyrus trouvés en Égypte en 1950-1951 et acquis par Martin Bodmer qui en fit don à sa fondation (Papyrus Bodmer IV, Genève).  »

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Le_Dyscolos

Jazzi dit: 5 mai 2019 à 11h30

Pardonnez-moi, renato, je connais votre pudeur et votre bonne éducation, mais si j’ai bien compris, à 70 ans passés, vous seriez déjà arrière-grand-père ? Et vous auriez trois enfants (de femmes différentes ?) dont un fils parfaitement hétérosexuel et deux filles plus ou moins bisexuelles, sinon lesbiennes ?

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 11h36

C’est bizzare cet attrait pour les enfants des autres. Lui reste à ecrire le goût de la pédophilie, peut-être.

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 11h38

Langoncet, il ne faut pas confondre comédie et tragédie, c’est qd même la base de toute une éducation.

Soleil vert dit: 5 mai 2019 à 11h45

Merci merci Rose.
« En attendant Godot » m’est venu aussi à l’esprit. Dans Stalker les personnages sont en quelque sorte prisonniers d’un lieu et d’une addiction. « Du bonheur pour tout le monde, gratuitement, et que personne ne reparte lésé !« , c’est un slogan de gilet jaune …

Marie Sasseur : je vais essayer de me trouver le DVD du film.

Paul Edel dit: 5 mai 2019 à 11h51

Claudel définissait la tragédie grecque par cette formule : »long cri devant une tombe mal fermée ».Ce n‘était pas si mal vu. .Mais se pose toujours le problème : est-ce qu’il faut essayer de représenter scrupuleusement « Electre » comme à l’époque de Sophocle ? avec masques, musiques, cothurnes, alternance de parties chantées et de parties parlées ? faut-il représenter aujourd’hui, sur scène un meurtre accompli dans le palais ? alors que le plus souvent à l’époque de Sophocle ou d’Euripide, le spectateur ne voyait que le chœur, seul sur scène, qui entendait le meurtre et accompagnait les cris des victimes ?
Souvenons-nous qu’on ne doit pas faire couler de sang sur la scène, à l‘époque, pour des raisons religieuses. Ou bien faut-il jouer à fond la carte de modernité ? Proposer un théâtre d’aujourd’hui pour public qui ignore les conventions du V° siècle avant JC ?..Par exemple on ne sait pas exactement ce que signifiait pour le public athénien les scènes de supplication rituelle, capitales dans ce temps-là ?devant cette tragédie grecque ne sommes nous pas aujourd’hui comme un bouddhiste assistant à une messe catholique à Rome sans avoir lu la Bible et les évangiles ?.. .. Donc faut-il mélanger ou inventer des styles ? Multiplier les anachronismes ? suivre une esthétique qui nous est familière au risque de complétement déformer le sens que la tragédie avait au V siècle avant JC ? Questions fascinantes…

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 11h52

 » Du bonheur pour tout le monde, gratuitement, et que personne ne reparte lésé !« , c’est un slogan de gilet jaune … »
Si les gilets jaunes sont toys sossialio-communiss, c’est plausible.

Jazzi dit: 5 mai 2019 à 11h53

« C’est bizzare »

Avec deux « Z » comme dans Barozzi ?

« Lui reste à ecrire le goût de la pédophilie »

Quelle élégance Marie Sasseur. Mais je conçois très bien qu’il ne vous vienne rien d’autre à l’esprit, tel que le goût de la connaissance, de l’empathie, d’une certaine amitié…

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 11h55

Le billet de Passou, c’est comediante tragediante. Il merite des quolibets.

Ed dit: 5 mai 2019 à 11h59

« Un film pour ados ipodes » qui se passe dans les années 90…Bravo jazzi. Vous le faîtes exprès ?
C’est un film qui m’a tiré les larmes.

Jazzi dit: 5 mai 2019 à 12h03

« Questions fascinantes… »

Le metteur en scène contemporain adaptant les tragédies antiques est un peu comme un traducteur : l’esprit plutôt que la lettre ? Sans parler du travail du costumier !

Jazzi dit: 5 mai 2019 à 12h07

« C’est un film qui m’a tiré les larmes. »

Et pourtant, cet ado de 14 ans, qui reçoit des raclées et se paye de belles gamelles + un accident, ne se départit jamais de son beau sourire candide, Ed.

Ed dit: 5 mai 2019 à 12h07

@clopine
Il est irrésistible ce fermier, et alors quand il parle français…Oui c’est un film très simple, sans fioritures. Pour le Wu Tang, Google aide quand on ne connait pas quelque chose. Il a même été fait pour ça.

Ed dit: 5 mai 2019 à 12h09

14 ans ? Il en avait 11 pendant le tournage. Ce n’est même pas un ado mais un gamin, et c’est justement sa bouille qui m’a émue.

Décidément entre l’âge et l’ipod dans les années 90, c’est pas la précision qui vous étouffe.

et alii dit: 5 mai 2019 à 12h10

il ne faut pas oublier qu’Iphigénie,autre atride ,a été sacrifiée

Lavande dit: 5 mai 2019 à 12h17

Jazzi j’avais répondu sur le billet précédent mais apparemment c’est pas passé. Fausse manoeuvre ?
ma réponse était :
« Je t’aime tel(le) que tu es »
même si je reconnais comme Clopine appréhender le fait que ça ne simplifie sans doute pas la vie.
Mais j’ai des ami(e)s homosexuel(le)s parfaitement banalement normaux.

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 12h35

« Mais j’ai des ami(e)s homosexuel(le)s parfaitement banalement normaux. » lavande oas bio.

Ça craint cette phrase, non ?
Moi je la trouve pourrie de chez rancie, mais je ne saurais pas vous dire pourquoi.

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 12h41

Ou plutôt si, je sais pourquoi.
Car ce truc monstrueux de labo, ne pose pas la question qui la taraude.
Aurait-elle adopté un enfant qui sera homo ou lesbienne.

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 12h44

« Mais j’ai des ami(e)s homosexuel(le)s parfaitement banalement normaux. »
Ils sont en fauteuil roulant ?

Delaporte dit: 5 mai 2019 à 12h48

J’ai regardé la prestation de Pierre Palmade dans ONPC. Je l’ai trouvé très digne, malgré tout ce qui lui arrivait. Il raconte ses aventures récentes avec une naïveté désarmante. Un prêtre catholique lui donnerait l’absolution sans discuter.

Jazzi dit: 5 mai 2019 à 12h49

De plus en plus élégante, voire carrément sordide, MS !

Ed, j’avoue ne ps avoir assez aimé ce film pour le défendre ici. Mais je serais ravi de vous lire à son sujet !
Pour l’ipod, j’anticipais sur une possible réaction de Phil (a joke)
Pour l’âge du gamin, oui c’est assez confus dans mes impressions, mais 11 ans me parait un peu jeune pour se faire dépuceler, non ?

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 12h53

Quand un vieux gay qui se prostitue ici du matin au soir et du soir au matin pose des questions de vieux pédophile, qu’il comprenne que le sordide, c’est pas lui qui est en mesure de le voir.

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 12h58

Pareil que Delaporte, pour Palmade. Une sincérité qui l’honore.

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 13h01

Le vieux gay pedo a été mouchė. De temps en temps, ca lui fait du bien.

Ed dit: 5 mai 2019 à 13h14

« 11 ans me parait un peu jeune pour se faire dépuceler »

Il n’y a pas pénétration, mais c’est effectivement une scène bizarre à l’écran. Mais pourquoi remettez-vous en cause des faits. Le réalisateur a donné cet âge dans une interview, et il ne fait absolument pas plus âgé.

poussière dit: 5 mai 2019 à 13h19

Pour bien mesurer le putride de la Sasseur rappelons que Barozzi avait avec empathie (sic) questionné renato au sujet de ses enfants … adultes

Ed dit: 5 mai 2019 à 13h27

Alors mon avis :

Et bien ce n’est pas un film sur les années 90, mais si on a le droit au Wu Tang Clan et aux merveilleux Pixies. Je passe sur Nirvana, c’est trop prévisible et j’ai toujours détesté ce groupe.
Et ce n’est pas non plus un film sur le skate. Ces deux préjugés éliminés, le spectateur découvre un film dans la pure tradition du « coming-of-age movie », il rappelle « Kids » que Jonah Hill admire, et « This is England » que nous admirons tous les deux. Le gamin vit dans une famille pourrie, entre une mère célibataire qui enchaîne les aventures avec des beaufs, et un grand frère qui le cogne régulièrement. Pour s’échapper et devenir cool, il rejoint une bande de skateurs. S’en suit une bonne gamelle qui lui vaudra une planche gratos, l’expérimentation de l’alcool et de drogues, la découverte du vagin et enfin un accident de voiture qui scelle à jamais la bande et réconcilie cette dernière avec la famille de Steevie alias Sunburn. Le tout se termine dans le visionnage du super film réalisé par le timide Fourth Grade, considéré comme complètement débile jusque là.
Alors pourquoi j’ai adoré : pour la bouille du gosse, la palette de personnalités qui tentent plus ou moins de s’en sortir (de Ray l’ambitieux à F*** shit qui a l’air sans espoir) et ont en commun un milieu terrible. Les bas-fons de Los Angeles, loin d’une bouse comme La La Land, c’est ca : un Fourth Grade tellement pauvre qu’il ne peut se payer des chaussettes, ou encore un Ruben qui se fait taper dessus par sa mère alcoolique. Et le skate (dans This is England, c’était plutôt la musique) et l’amitié qui en découle les sort momentanément de leur triste sort. Bref, un film très émouvant et bien joué, par des acteurs qui n’en sont pas ! Tout s’explique.

christiane dit: 5 mai 2019 à 13h34

@Paul Edel dit: 5 mai 2019 à 13 h 51 min
Très juste et lucide.

Alexia Neuhoff dit: 5 mai 2019 à 13h38

P. Edel : « Proposer un théâtre d’aujourd’hui pour public qui ignore les conventions du V° siècle avant JC ? »
Voilà une « bonne question » comme on l’entend dire à la télé. Difficile, même pour un public averti voire savant, d’approcher de la réalité du spectateur de l’époque, de ses croyances, de ses modes de pensée, de ses usages, de sa mentalité. Ce monde-là réclame des connaissances, des efforts d’imagination considérables pour s’en faire une vague idée. Alors tant mieux si le théâtre s’empare de ce que la tragédie grecque porte de message intemporel pour encore le délivrer aujourd’hui , quitte à lui faire subir quelques contorsions. Si Antigone, par exemple, nous émeut en 2019 c’est que, depuis Sophocle, des dramaturges et des metteurs en scène, se sont appliqués à garder vivants sa parole, son combat.

Isabella de Sainte Mareseville dit: 5 mai 2019 à 13h39

« La damnation n’est-elle pas le propre de la condition humaine ? » écrit Monsieur Pierre Assouline.
Oui, je me posais la même question.
Je vous embrasse avec ferveur.

Jazzi dit: 5 mai 2019 à 13h44

Chantal, j’ai bien aimé « Duelles » du cinéaste belge Olivier Masset-Depasse.
L’as-tu vu ?
C’est un film « vintage », avec une reconstitution soignée du début des années 1960 : on y roule en simca 1000 et DS, décor intérieur et vêtements d’époque et usages d’un temps où les femmes restaient à la maison.
Dans un beau double pavillon de la banlieue chic de Bruxelles, deux couples avec chacun un petit garçon coulent des jours heureux.
Les femmes sont les meilleures amies du monde et ont la clé l’une de l’autre, pouvant ainsi se rendre divers menus services.
Un way of Life à l’européenne, fortement teinté de celui des Etats-Unis.
On s’invite à diner, on boit des cocktails à l’heure de l apéritif, un digestif après les repas et l’on fume en abondance.
En ce temps-là on trouvait des cendriers jusque sur les tables de nuit…
Puis un drame survient et tout bascule.
Dès les premières images le spectateur est mis dans l’ambiance et, malgré le fil ténu de l’histoire de départ, tenu en haleine jusqu’au bout.
On comprend très vite que derrière la légèreté de cette comédie des belles apparences une réalité plus lourde va s’imposer.
Un peu à la manière d’un roman de Simenon qui aurait été adapté au cinéma par Alfred Hitchcock !
Bien vite le vernis de ces vies lisses, banales, conformistes, craque et l’amour, tout en surface, que se portait les deux femmes va laisser la place à une haine froide, terrible, effroyable.
De duelles, au sens double du terme, on passe à la dualité proprement dite.
Une dualité en forme de combat à mort…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19581639&cfilm=255842.html

christiane dit: 5 mai 2019 à 13h44

Lisant les commentaires…
« […] un groupe peut, en échange d’un bien-être illusoire, vous assigner un emploi, au sens du théâtre, qui ait comme la fatalité d’une note de musique. […] Le « ton » d’une réplique n’a plus alors qu’à vous souffler un rôle. Ce faux destin incarcère chacun, avec la connivence involontaire de sa propre répétition névrotique, dans la maille qui lui est attribuée. Ainsi un surnous – méconnu – se tisse-t-il une complicité avec un surmoi inconscient. Et l’on est pris dans cette toile d’araignée. Mais il n’y a pas d’araignée. C’est la toile qui est l’araignée. »
Max Dorra – Proust, Freud, Spinoza – Quelle petite phrase bouleversante au cœur d’un être (nrf) – pp. 225/226.

Ed dit: 5 mai 2019 à 13h45

« Alexia Neuhoff dit: 5 mai 2019 à 15 h 38 min »

Top.
TOUT est intemporel chez les Grecs.

Delaporte dit: 5 mai 2019 à 13h58

« Si Antigone, par exemple, nous émeut en 2019 c’est que, depuis Sophocle, des dramaturges et des metteurs en scène, se sont appliqués à garder vivants sa parole, son combat. »

A la base, le texte est universel. C’est sa qualité première.

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 14h03

« Claudel définissait la tragédie grecque par cette formule : »long cri devant une tombe mal fermée »  » Edel, choeur comique.

C’est Aristote qui en a donné, le premier, la meilleure définition.

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 14h06

Il y a des lycéens qui n’ont pas ete « traînés de firce » sic, au théâtre..

« Aristote est un des premiers à avoir analysé le genre tragique. Il nous dit: « La tragédie est l’imitation d’une action noble conduite jusqu’à sa fin, et ayant une certaine étendue (…) c’est une imitation faite par des personnages en action et non par le moyen d’une narration, et qui, par l’entremise de la pitié et de la crainte accomplit la purgation des émotions de ce genre. » (Poétique) »

http://www.lyc-cezanne.ac-aix-marseille.fr/website/travauxeleve/tragedie.htm

Jazzi dit: 5 mai 2019 à 14h12

Super, Ed.
Il faudra recommencer !
Drôle de mois de mai, aussi froid qu’en hiver.
Bon, je pars me promener et irai voir plus tard à la Bastoche un film croate du nord…
A plus

christiane dit: 5 mai 2019 à 14h18

Quant aux mises en scène d’Ivo van Hove, elles sont pleines de sauvagerie et de démesure. Les Damnés m’avaient glacée.
Ce meurtre, fomenté par Oreste et sa sœur Electre, de leur mère, peut-il être justifié par la vengeance (meurtre de leur père Agamemnon) ? Même si j’apprécie Denis Podalydes et Didier Sandre, toute la violence prévisible (billet de Passou) de la mise en scène, m’effraie (boue, émasculation sanglante, cris, férocité, haine…). La musique (percussions ?) doit être assourdissante ainsi que les cris des comédiens survoltés et des danses (?) déchaînées.
Les Atrides ? Escalade de meurtres, sans fin, dépouilles ensanglantées, vengeances, bannissements. Brutalité et sauvagerie de la tragédie archaïque… Euripide écrit le mal de la Grèce Antique et hélas de notre monde si plein de haine.

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 14h24

Cette histoire d’Electre par Euripide, ça casse pas trois pattes à un canard. Aucun enjeu, que trois meurtres de sang. Et encore, les motivations d’Electre et Oreste, se révèlent bien piètres, quand la mère donne sa version, avant d’etre assassinée.

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 14h36

Mais par exemple, Pierre Magnan en a tiré un parti extraordinaire de cette tragedie grecque, de cette rivalité familiale avec « le sang des Atrides » (Folio 1989/1997). L’une des meilleures enquêtes du commissaire Laviolette,( spoil: qui met à jour la meurtrière , jeune femme invalide qui connaissait tous ses classiques, Electre bien sûr,et l’Orestie d’Eschyle)

et alii dit: 5 mai 2019 à 14h40

une mort bonne pour un esclave »
déshonorer,homme libre,
évidemment toutes les valeurs de la société sont sollicitées

et alii dit: 5 mai 2019 à 14h44

oreste et électre ont été élevés dans une histoire de violences,d’organes cuits et servis en nourriture,bref l’horreur pour des humains

et alii dit: 5 mai 2019 à 14h46

c’est vrai que nous vivons des temps de « thérapie familiale » alos que pour les grecs le théatre était la catharsis

Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 14h59

Ces vengeances bien gore, donner à manger le corps de l’ennemi a été mis en scène par Shakespeare, Titus, par exemple, le menu était le prince et l’invitée, la reine, ou un truc dans le genre. Une lamentable tragédie romaine, montée il y a plusieurs années par Botho Strauss.

Janssen J-J dit: 5 mai 2019 à 15h24

Toujours étonné quand des gens vous expliquant qu’ils ont des ami(e)s homos (mais pas leurs enfants… bien sûr) parfaitement normaux et qu’ils ne voient vraiment pas où il y aurait ‘pb’.
Ça fait bondir les MSS et pour une fois, elles ont raison de ruer dans les br…ards.
Car c’est à peu près du même tonneau que les lepénistes censément pas racistes ni antisémites, et la preuve en est qu’ils ont un majordome arabe et une domestique juive qu’ils adorent déguiser dans leurs appartements.

Bon cela dit pour forclusion, on se demande pourquoi avoir lancé ce genre de baudruche, alors qu’il fait si beau dans les calanques blanches. Que la mer est si bleue, couleur d’orange, et que le monde est si bon, loin des Atrides.
Il y a de la grâce tous les jours et partout autour de nous. Comme de la simplicité immédiate, une absence totale de social, de la résonance non perçue. Très peu de haine, en comparaison. Nous avons la chance de vivre encore aujourd’hui, 5 mai 2019 de l’ère commune. Peu le savent, sauf celles qui ont emprunté le chemin de Martigues. Et les autres, celui du grand Nord.

Ed dit: 5 mai 2019 à 15h27

« J’ai des amis homosexuels parfaitement banalement normaux »

Au-delà de la formulation maladroite, Lavande voulait peut-être dire que ses amis sont chiants, non ?

et alii dit: 5 mai 2019 à 15h28

il y a eu deshistoires sinistres d’homme qui passait une annonce invitant à diner l’autre avec émasculation je crois et membre cuisiné
lu dans libé

poussière dit: 5 mai 2019 à 15h31

ah oui au fait électrisante électre ça fait un peu titre de libé

Ed dit: 5 mai 2019 à 15h31

Ca me rappelle une scène des Poupées russes de Klapisch où le voisin « Monsieur Tout le monde » de Xavier l’ennuie profondément, mais il se dit finalement que « des gens comme tout le monde, il n’y en n’a pas tant que ça ». Une vraie fulgurance. À l’époque où j’ai découvert ce film, je me suis dit « purée ! C’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de gens normaux ». Toutes les familles ou les individus que je connais ont un « truc », un grain de folie qui les rend « bizarres ».

et alii dit: 5 mai 2019 à 15h33

j’ai connu une femme antiquaire dont le mari est devenu homo aprèsplus d’une décennie de mariage;le couple avait deux filles et le mari homo décida d’emmener dans l’appartement familial son compagnon:les femmes n’ont pas accepté ,ont mis les hommes à la porte, rompu avec eux et déménagé

et alii dit: 5 mai 2019 à 15h38

il y a eu ça aussi
En juin 2016, Steven est victime d’un accident de moto, qui obligent les médecins à l’amputer à hauteur du mollet droit. Ils font alors face à une requête étrange : leur patient leur demande garder son membre. Ce qu’ils acceptent.

À l’origine, Steven prévoyait de le conserver en l’empaillant. Mais il décide finalement de le congeler. Il repense alors à une question qu’il s’était souvent posée avec plusieurs amis : s’ils avaient l’occasion de manger de la chair humaine, le feraient-ils ? Oui.

Janssen J-J dit: 5 mai 2019 à 15h40

On se demande si, numériquement, il n’y aurait pas plus d’écrivains à « soutenir » le reste des GJ, que de GJ à pouvoir aider autant d’écrivains à rester debout, la tête haute.

(d’ailleurs, voici un conseil de chevillard à barozzi… : « Comme je lis Le Petit Chose avec Agathe et relis à part moi Jacques le fataliste, voilà que dans les deux livres, à l’endroit où j’en suis de ces lectures, Jacques tousse ! Que faire de cette coïncidence ? Conseiller à tous les Jacques ces jours-ci de se garder des courants d’air »).

Janssen J-J dit: 5 mai 2019 à 15h45

@ les femmes n’ont pas accepté, ont mis les hommes à la porte, rompu avec eux et déménagé

Réaction parfaitement logique dans le monde des antiquaires.

et alii dit: 5 mai 2019 à 15h52

Dans un essai polémique, Laurent Dubreuil raconte l’emprise grandissante des revendications identitaires aux Etats-Unis. Et s’en inquiète car « assigner un individu à une place immuable, c’est renforcer la domination que l’on prétend combattre ».
mais même si ce n’est pas pour le combattre!

Ed dit: 5 mai 2019 à 15h54

JJJ

Je ne vois pas le rapport avec le monde des antiquaires. Vous accepteriez, vous, que la compagne de votre femme désormais lesbienne emménage avec votre épouse et les enfants que vous avez eu ensemble ? Non mais je rêve. On en est où au niveau de l’hypocrisie là ?

Janssen J-J dit: 5 mai 2019 à 15h57

@ s’ils avaient l’occasion de manger de la chair humaine, le feraient-ils ? Oui.

Réaction purement rationnelle et de bon sens chez les anthropophages que nous sommes tous, virtuellement. Nous avons tous que la seule manière d’en finir avec les tourments du membre fantôme de l’un des nôtres est de dévorer chacun une partie du membre de notre ami, afin que la charge mémorielle du membre amputé soit équitablement répartie entre chacun de nous, et que le reliquat en soit la part à dieu (pour + amples… cf. O Sacks).

et alii dit: 5 mai 2019 à 15h58

il y a un semblant d’article dans marianne sur le livre de dubreuil mais c’est déjà ça sur la RDL dans qui est homo, juif etc
j’ai constaté le dégat avec des proches américains dans le journalisme

Janssen J-J dit: 5 mai 2019 à 16h04

Laissons tomber ce que nous ne pouvons pas encore bien comprendre. Quand l’indignation aveugle, il faut prendre son temps et essayer de rester serein sur de tels sujets.
La nuit porte en général bon conseil, elle fait entrevoir des lueurs, beaucoup plus qu’un roman cocaïnomane de f@sagan.

et alii dit: 5 mai 2019 à 16h10

sur Gallimard:
Bienvenue dans le monde de la politique d’identité, qui, d’Amérique jusqu’ici, est en passe de devenir notre horizon commun. Selon la bonne nouvelle identitaire répandue chaque seconde par le brouhaha de la communication et le babil des «réseaux sociaux», nous agissons, vivons et pensons en tant que catégories, au besoin croisées (par exemple homme blanc juif, LGTBQIA) et volontiers blessées.
Comme le révèle son expérience américaine et préfiguratrice, qui diffuse à partir du foyer des universités, la politique d’identité conforte l’avènement d’un despotisme démocratisé, où le pouvoir autoritaire n’est plus entre les seules mains du tyran, du parti ou de l’État, mais à la portée d’êtres manufacturés et interconnectés que traversent des types de désirs totalitaires. Cet ordre mondialisé est une dictature moralisatrice qui distribue les prébendes en fonction du même, qui remplace le dialogue par le soliloque plaintif et la vocifération, qui interdit, qui censure l’inattendu – dont les arts – au nom du déjà-dit et des comme-nous.
Malgré son succès grandissant, une telle entreprise peut encore être défaite, à condition, du moins, d’en vouloir comprendre les manifestations contemporaines.

Delaporte dit: 5 mai 2019 à 16h14

Palmade est maintenant accusé d’être homophobe, parce qu’il fait une distinction entre « gay » et « homosexuel ». Vraiment, on aura tout vu. C’est une distinction qui vient des pays anglo-saxons, et qui me semble du reste être plutôt une richesse. C’est une manière de faire sortir les gays du ghetto. Pourquoi pas ? Qu’en pensez-vous, mon cher Jacuzzi ? Vous vous sentez davantage « gay » ou « homo » ? C’est la question qui fâche !

et alii dit: 5 mai 2019 à 16h23

Quoi qu’il en soit, le succès de la référence à l’identité annule et réfute les formes alternatives, non conformes de vie commune. En un mot, la politique d’identité reproduit le pire de l’ancestrale oppression sous un habit progressiste.

Dans cet ouvrage Laurent Dubreuil – enseignant à l’université Cornell, aux États-Unis – s’occupe moins d’analyser, dans le recours à l’identité, l’objectivation nécessaire d’une situation personnelle ou de groupe. Il s’intéresse avant tout à la conception déterministe de l’identité, l’identity politics qui, rapportant l’identité à un être social collectif ou individuel prédéfini et référentiel, ne peut plus penser un changement. Il montre même que cette politique de l’identité est devenue une véritable structure sociale.
sur non fiction
b onsoir

x dit: 5 mai 2019 à 16h34

Amusant, les grands esprits se rencontrent.
Voici le commentaire que j’avais renoncé à poster tout à l’heure :

Deux aspects n’ont pas été discutés me semble-t-il, parce qu’ils iraient sans dire ? Je ne le trouve pas.
Au-delà ou à côté du « coming out » spécifique (car ce pourrait être un autre, d’un autre ordre) : le mélange privé/public. Le fait de filmer un moment qui relève tout de même de l’intime. Et même d’en avoir seulement l’idée.
On me répondra peut-être : nécessité militante. À ceux-là je ne peux que conseiller la lecture du livre récent de Laurent Dubreuil, La Dictature des identités.
Il parle de « pratiques de l’ostension de soi »: « Quels sont […] [l]es gestes identitaires ? Les premiers relèvent de la déclaration volontaire de soi. […] En m’identifiant comme […] j’épouse un rôle prérédigé. » « En m’exprimant ou en signant en tant que […], j’épouse le stéréotype. » Est-il vrai sinon que l’on adopte ou endosse une « identité » […] Si l’identité est au-devant de moi, elle est générique et prédéterminée, et mieux vaudrait parler de costume social, ou de catégorie non personnelle permett[ant] un surgissement « identitaire » […] de part en part conditionné par le « casting ». (
« Le discours politique identitaire […] en pratique, est un exceptionnalisme plaçant une catégorie au-dessus des autres (en souffrance, en dignité, en exemplarité). »
Logique victimaire : Oui, nous sommes des victimes navrées. Oui, nous demeurons vulnérables. « Oui, nous avons souffert la honte, l’humiliation. Voyez la plaie sur notre flanc et les stigmates sur nos paumes. »
« Blessure qui semble incurable mais trouve un soulagement temporaire dans la censure et la dénonciation. »
« Porte-parole énervés de la souffrance catégorielle, […] associations d’outragés de l’ego, […] entreprises de délation. La posture américaine de la douleur grandiloquente a, sous diffusion techno-médiatique, rencontré le classique J’accuse ! de l’intellectuel français »

Ou bien : nécessité « artistique », authenticité, etc.
Ce serait alors le livre de Vincent Kaufmann, Dernières Nouvelles du spectacle (Ce que les médias font à la littérature), dont j’aurais envie de conseiller la lecture. Certes, on n’y parle pas de cinéma, mais beaucoup de l’influence de la téléréalité :
« Apparaître dans le spectacle, c’est comparaître, c’est y apparaître pour y être jugé […] parce qu’on y revendique une place. Qu’avez-vous à dire […] pour justifier votre présence […] Quel prix êtes-vous prêt à payer pour qu’on vous accorde du temps et de l’attention […] ? »
« C’est par l’aveu, par l’exhibition de son intimité que le sujet se transforme le plus immédiatement et le plus facilement en marchandise. »

x dit: 5 mai 2019 à 16h44

Les deux ouvrages valent la peine d’être lus (le Dubreuil est court ; ça prend à peine plus de temps que de lire les articles à son sujet sur internet.)
Le Kaufmann est un peu plus long, mais comme il aborde des aspects assez divers, de l’autofiction à l’inflation des citations dans les thèses et à la hantise du plagiat, on ne perd pas son temps.
Même chose pour la poétique d’Aristote…

poussière dit: 5 mai 2019 à 16h47

voir aussi plus généralement le vide qui se cache derrière les revendications d’appartenance à une catégorie et qui devrait faire réfléchir plus d’un(e)

rose dit: 5 mai 2019 à 17h09

JJJ à 17h24

il y avait mistral annoncé, rafales à 100 km/ heure, constatées cette nuit.
Ns ns sommes contentées de l’ Estaque.
Puis, j’ ai fait la sieste.

hamlet dit: 5 mai 2019 à 17h13

électrisante Electre : exact ! le mot électron et le nom Electre ont la même origine qui provient de la découverte d’un savant grec du pouvoir d’aimantation d’une résine jaunâtre après l’avoir frottée sur les poils d’un chat, ce même chat sera réutilisé plus tard par Schrödinger pour illustrer le paradoxe de la dualité, la même dualité que l’on retrouve chez Euripide, et voilà ! la boucle est bouclée ! sauf que ce chat n’a pas dit son dernier mot, aux dernières nouvelles il serait caché dans un village du sud ouest de la Sibérie orientale où il prépare sa vengeance !!!

x dit: 5 mai 2019 à 17h23

Ce que montre aussi le livre de Dubreuil, c’est que cette politique d’identité conduit inévitablement à la censure : certes on ne tue pas les auteurs ou les artistes incriminés, on ne détruit pas leurs œuvres, mais on les nie, on les occulte, on fait comme s’ils n’existaient pas.
« Ou, au contraire, l’occultation résulte d’une trompeuse surexposition : le contenu devient plus ou moins inaccessible car il est enfoui sous un tombereau d’injures préalables, rendu inaudible par un bavardage infondé qui se substitue à l’original. Ce deuxième mode est fort répandu dans l’ordre mercantile-médiatique, où des « relais d’opinion » décident en amont de ce qui n’intéressera pas « le lecteur », « le spectateur », « les Français ». Quant à la rumeur élecronique et au buzz, ils prêtent main-forte à Anastasie en banalisant et tordant une idée ou une parole. »
« Enfin, nous rencontrons l’autocensure […] intégration personnelle et préalable des interdits du jour. »
C’est l’objectif (et pas seulement la conséquence) dans une situation totalitaire.
« Le pouvoir autoritaire n’est plus entre les seules mains du tyran, du parti ou de l’état, mais à la portée d’individus manufacturés que traversent des types de désirs totalitaires. Cette dictature diffuse […] se dote de moyens de contrôle constants sur l’esprit de ses sujets ».

bouguereau dit: 5 mai 2019 à 17h42

rose se branle les aprème venteux et en fait des rapports monstrueux..au cas ou wikilics le frait havant elle..trop de totalitaire tue le totalitaire qu’elle dit

bouguereau dit: 5 mai 2019 à 17h43

sauce blanche au cerceuil

‘la tête de veau mort vivant’..c’est une idée de totalitaire de ouf de génie dédé

bouguereau dit: 5 mai 2019 à 17h45

pour lier

aprés la tête de veau y’aurait un backroom pour rose..chez robert rodriguez que ça s’appelle ton restau dédé..t’es obligé c’est totalitaire

bouguereau dit: 5 mai 2019 à 17h47

Nous avons tous que la seule manière d’en finir avec les tourments du membre fantôme de l’un des nôtres

bonne clopine a encore frappé..chpréfère dolto

x dit: 5 mai 2019 à 17h48

Janssen J-J 5 mai 2019 à 17 h 24 min
Vous vous trompez regrettablement d’agresseur.
Même si vous ignoriez pourquoi il s’agit d’une méchanceté odieuse et non de « ruer dans les brancards », votre discours reste complètement à côté de la plaque : normal = rien à signaler, c’est-à-dire que justement on ne définit pas une personne par telle ou telle caractéristique, on ne l’assigne pas à une identité globale en fonction d’une seule qualité ou d’un unique état de fait.

bouguereau dit: 5 mai 2019 à 17h50

Au-delà de la formulation maladroite, Lavande voulait peut-être dire que ses amis sont chiants, non ?

les pédés sont un peu lsel de la terre dédède..

bouguereau dit: 5 mai 2019 à 17h52

rien a foute dtes paplard l’ixé..sfaire hanculer comme dlalourde pour faire l’hinteressant..voilà ta question

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