de Pierre Assouline

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La République des livres
Philip Roth, discours de la méthode

Philip Roth, discours de la méthode

Rien de tel qu’un écrivain qui a annoncé sa retraite de son vivant pour publier ensuite à titre posthume. Des inédits et des quasi. Ainsi nomme-t-on ce qui est paru dans sa langue mais pas dans la nôtre. Ainsi, avec Pourquoi écrire ? (Why write ? traduit de l’anglais/Etats-Unis, par Lazare Bitoun, Michel et Philippe Jaworski, Josée Kamoun, 630 pages, 10,80 euros, Folio), Philip Roth nous revient tout sourire  un an après sa mort. C’est un peu sa vie mais surtout son œuvre, modes d’emploi. Avec de larges échappées du côtés de celles des autres (Primo Levi, Aharon Appelfeld,  Ivan Klima, Edna O’Brien, Milan Kundera, Mary McCarthy, Isaac Bashevis Singer). Il s’agit donc d’un recueil d’articles, de préfaces, de conférences, d’interviews. D’outre-tombe, on peut tout se permettre et c’est tant mieux. A vrai dire, les trois quarts du livre nous étaient déjà connus depuis l’édition de Parlons travail (2004). Cent cinquante pages ont été rajoutées dans cette édition de poche sous le titre « Explications », là est la nouveauté.

Le risque de ce genre d’entreprises, surtout avec des auteurs aussi populaires et répandus, c’est le sentiment de déjà-lu (non, il n’est pas un écrivain juif  mais un Américain qui écrit, même si, difficile de ne pas le remarquer, le mot « juif » apparaît quatre fois dès la première page de sa préface… oui, il n’y aura plus de lecteurs littéraires dans les vingt prochaines années etc), de la redite, du disque rayé. Encore qu’avec Roth, on en redemande car il sait redéployer sa pensée en donnant l’illusion de la nouveauté par la variante de l’argumentation. Ainsi, lorsqu’il répète sa profession de foi : un écrivain, c’est sa langue et lui demeurera à jamais un natif de la langue anglaise dût-elle être mâtinée d’américanismes, de newarkismes, de yiddishismes. Or c’est justement en assistant à une conversation entre Saul Bellow et Aharon Appelfeld en yiddish dans un restaurant de Cambridge, Massachusetts (ce qui nous vaut des pages d’une sensibilité inoubliable) qu’il comprend pourquoi il n’est pas et ne sera jamais tout à fait comme eux. Durant tout le dîner, il les a observés se métamorphoser, reprendre chacun possession d’ « une dimension de lui-même jusque là inactive », se réapproprier leur part d’enfance la plus enfouie, reprendre contact avec le monde englouti de leurs parents, modifier paroles, gestuelle, attitudes, comme si ces grands jongleurs de mots accédaient pour la première fois à l’indicible en retrouvant un frère inconnu. Roth se tint silencieux, coi, ébloui par leur envolée et comprit enfin pourquoi contrairement à eux, lui qui était né américain de parents nés américains, vivait depuis sa naissance et vivrait jusqu’à sa mort « sous l’enchantement de cette langue-là » et d’aucune autre. L’anglais, la langue de son univers intérieur, de ses rêves comme de ses cauchemars, de ses fantasmes et de ses hallucinations, de ses souffrances et de son désarroi, la langue qui l’a fait homme et constitué écrivain, une langue dont il ne peut s’extraire mais qu’il aura vécue malgré tout comme la plus douce des captivités.

« Si on m’enlevait cette langue, je sombrerais dans l’obscurité mentale »

Les écrivains à l’œuvre desquels il s’est nourri adolescent sont ces Américains qui lui permettaient de s’échapper du New Jersey pour partir à la découverte de l’Amérique, les Théodore Dreiser, Sherwood Anderson, Sinclair Lewis, Thomas Wolfe, Erskine Caldwell, chacun dans un Etat différent. Cette nourriture lui aura permis de se dire « un Américain libre et irrécusable », concerné au plus profond par les mœurs, la vie quotidienne et le passé de son pays et comme « possédé » par la richesse de sa langue maternelle. Un écrivain, c’est un artiste – et ce n’est pas nécessairement un label de qualité quand bien même cela sonnerait-il ainsi, il peut y en avoir d’exécrables. Sa vocation lui impose de ne jamais montrer le travail, l’effort. Or ce qu’il y a de passionnant dans cet exercice du Pourquoi-écrire ?, que l’on peut entendre comme un comment-j’ai-écrit-certains-de-mes-livres, c’est qu’il ouvre grand les portes de la fabrique, celle où le roman, ses situations, ses personnages, ses contradictions, ses doutes et sa logique interne s’inventent. Non pour livrer des trucs et des recettes (il n’y en a pas), mais pour dévoiler un peu comme ça se passe lorsqu’on ignore soi-même ce qui se passe une fois qu’une page semble fin tenir debout. C’est d’autant plus passionnant lorsqu’on est familier de l’œuvre de cet auteur, qu’on a lu presque tous ses livres ; alors, l’air de rien, le délicieux sentiment nait qu’un ami vous chuchote ses secrets à l’oreille.

Il y dit explicitement des choses suggérées autrefois implicitement avec sa malice coutumière de romancier qui n’a d’autre idéologie que le mentir-vrai. Il prétend que vingt-sept de ses trente et un livres sont des œuvres d’imagination. Encore faudrait-il préciser les contours de celle-ci chez ce type de créateur.

« Me voilà, débarrassé des déguisements et des inventions et des artifices du roman. Me voilà sans mes tours de passe-passe, à nu et sans aucun de ces masques qui m’ont donné toute la liberté d’imaginer dont j’avais besoin pour écrire des romans » prétend-il en liminaire.

Il ne faut pas attendre de scoop ou de révélations de ce genre de livre (encore que les pages sur un prof qui l’a marqué lorsqu’il avait 12 ans et dont il fit bien plus tard le modèle du personnage majeur de J’ai épousé un communiste, 2001sont étonnantes). Du moins sont-elles subtiles, voire subliminales, et ce n’est pas plus mal. Tout écrivain écrivant par rapport à son secret, lorsqu’il sort de l’ambiguïté, c’est souvent à ses dépens, Jean Paulhan disait quelque chose comme ça. La déconstruction de ses romans par l’auteur même vaut tous les ateliers d’écriture tant Roth est lucide, sincère, transparent dans son discours de la méthode. Il y a des pages fortes sur ce qui l’a mené à sa surprenante uchronie du Complot contre l’Amérique (2006, Gallimard puis Folio comme toute son oeuvre) dans laquelle il imaginait l’aviateur suprémaciste blanc Charles Lindbergh en président des Etats-Unis, une élection vue du point de vue de la famille de l’auteur. Quant à sa fameuse lettre ouverte aux administrateurs de Wikipédia, on ne la relit pas sans éclater de rire, d’autant qu’elle est publiée ici dans son intégralité pour la première fois. L’encyclopédie en ligne lui ayant consacré une longue notice comportant des erreurs et des contre-vérités (notamment sur sa supposée dépression nerveuse après Opération Shylock, 1995, sur son personnage récurrent Nathan Zuckerman ou sur  l’homme qui lui aurait inspiré le héros de La Tache, 2002), il demanda à les rectifier mais se fit retoquer au motif qu’il n’était pas une source crédible ( !) et que des sources secondaires étaient nécessaires pour accréditer ses modifications- ce qui est déjà désopilant lorsqu’on sait que nombre de notices sont fabriquées par les intéressés ou leurs services à leur propre gloire (celle de Patrick Balkany concoctée par la mairie de Levallois, qui resta longtemps en ligne du temps de sa splendeur, était un modèle du genre).

Jusqu’à la fin, Roth aura payé sa dette à son père (« En tant que chroniqueur de cette ville (Newark), je n’ai fait que me hisser sur ses épaules, ») à Saul Bellow, le vrai patron plus encore que Faulkner (sa relecture des Aventures d’Augie March, de Herzog et d’autres et son analyse de l’appropriation de Chicago par son imaginaire est un modèle de critique littéraire). A la fin, recru de sensations littéraires, rassasié d’anecdotes édifiantes, on se demande s’il n’eut pas mieux valu intituler le recueil Pourquoi écrire. Sans point d’interrogation. Ce qui se fait lorsque la réponse est dans la question. Au soir de sa vie, Philip Roth redevenu exclusivement lecteur confessait lire essentiellement des livres sur l’histoire de l’Amérique au XIXème siècle. Il s’était aussi astreint à relire tout son œuvre pour voir si ça tenait encore. Et lorsqu’on lui demandait quel bilan il en dressait, il citait le légendaire boxeur Joe Louis (douze ans d’une gloire sans défaite, un titre de champion défendu vingt-six fois) qui, en pareille circonstance, concluait simplement :

« J’ai fait de mon mieux avec ce que j’avais »

(« Philip Roth », « Saul Bellow » , « Joe Louis », photos D.R.)

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2 439 Réponses pour Philip Roth, discours de la méthode

hamlet dit: 16 juin 2019 à 9h17

Philip Roth est à Saul Bellow ce que Claude François est à Wolfgang Mozart.

renato dit: 16 juin 2019 à 9h47

« Philip Roth est à Saul Bellow… »

Roth est Roth et Bellow est Bellow, hamlet, mais je peux comprendre que vous aimiez faire de l’humour sur des vieux codes…

Patrice Charoulet dit: 16 juin 2019 à 10h17

ANGE SCALPEL (suite)

A l’âge de 73 ans, on m’a appris à faire un copié-collé. Tous les collégiens savent faire ça. J’ai découvert les blogs de la Toile il y a deux ou trois ans. Je participe comme je peux à deux ou trois d’entree eux. On m’a appris à en créer un.Je commence un peu à explorer Facebook…après tout le monde.

Ayant par hasard découvert un blog philosophique de très grande qualité « La France byzantine », dont je recommande chaudement la lecture, j’ai été un peu surpris de lire que son auteur s’appelait Ange
Scalpel, qui n’était manifestment pas le vrai nom de l’auteur. Voulant communiquer avec ce philosophe, j’ai cherché son vrai nom. Mais toujours aussi nul en informatique, je n’y suis pas arrivé. Du coup, je me suis dit : quel dommage qu’un si bon auteur de blog ne mette pas son vrai nom. Et , en cherchant, par des voies détournées, j’ai eu la réponse que je cherchais.

Contant cela sur mon blog et sur celui de Philippe Bilger, je viens de m’exposer à plusieurs réactions.L’un, qui connaît personnellement le philosphe en question, me remercie de le louer , de regretter l’ussage d’un pseudo et me plaint de devoir subir une foule de critiques. Grand merci à lui. Un autre me rappelle Voltaire, mais je lui répondrai que ves 1760, on comdamnait à mort pour trois fois rien, Voltaire usa de pseudonymes, comment l’en blâmer ? Un universitaire français risque-t-il de mourir pour exposer des opinions philosophiques, qui sont dans le cas d’espèce particulièrement raisonnables ? Un autre me dit : » Shame on you!’ . C’est la meilleure, celle-là ! Honte de quoi, de recommander un blog et de regretter l’usage d’un pseudo quand on l’écrit ? Un autre me dit que je suis inguérissable. J’avais déjà fauté, semble-t-il, en lui demandant son mail. Je redis à tous ceux qui n’ont pas encore compris ceci : j’ai demandé le mail (vingt m’ont dit oui), quand je veux parler d’un problème parrticulier à un confrère d’ici sans incommoder les autres lecteurs par un point qui ne peut les intéresser. Ce dernier confrère m’ayant parlé de mes lunettes sur Facebook, je ne croyais pas devoir imposer longuement ce sujet sans aucun intérêt à tout le monde en répondant sur un blog.

Un dernier confrère a eu la bonne idée de taper sur son ordi « Ange Scalpel » au lieu de réagir dans le vide. Il fournit des précisions très riches et très complètes. Mais c’est un virtuose de la Toile et un homme très expérimenté en matière de blogs français et étrangers. Alors que je suis vraiment un grand commençant, malgré mon âge. Il a trouvé en trois secondes le nom véritable d’Ange Scalpel.Son intervention très précise anénantit donc les réactions indignées que j’ai dû subir. Si l’on trouve en trois secondes ce que j’ai eu gand mal à trouver, en infirme informatique, c’est que c’était un secret de Polichinelle.Cet intervenant utilise, en passant, un mot soviétique peu agréable à mon sujet. N’est-ce pas un peu excessif ? C’est un petit travers qui ne surprendra pas les habitués. Qu’il me trouve un peu enfantin , en informatique, je n’en discconviens guère.

Je termine en invitant derechef les lecteurs friands de philosophie à jeter un oeil sur le blog de Pascal Engel, « La France byzantine ».

renato dit: 16 juin 2019 à 10h57

« A l’âge de 73 ans, on m’a appris à faire un copié-collé. »

Vous n’avez jamais employé le ciseaux e la colle avant l’invention et la démocratisation du net ?

Passou dit: 16 juin 2019 à 11h13

William Legrand, relisez le billet : il est bien précisé « presque »…

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 11h15

Nul n’est prophète en son pays. Saul Bellow et Roth sont peut-être des écrivains intéressants (surtout Bellow, à mon goût), mais je vous assure qu’un Romain Gary leur est supérieur. Pourquoi aller outre-Atlantique, alors que chez nous, et en français, nous avons mieux ?

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 11h19

Le succès de Roth en France m’a toujours paru confondant. Pourquoi notre pays s’est-il amouraché de cet auteur, assez bon certes, mais loin du génie ? Ses fictions de gentilles histoires, ingénieuses, bien travaillées, mais rien qui vous porte vers de sublimes au-delà. Bref, pour moi, Roth est l’exemple même de l’écrivain surfait et du piège à gogos.

hamlet dit: 16 juin 2019 à 11h20

renato :

« Jusqu’à la fin, Roth aura payé sa dette à son père (« En tant que chroniqueur de cette ville (Newark), je n’ai fait que me hisser sur ses épaules, ») à Saul Bellow, le vrai patron plus encore que Faulkner »

au lieu de « se hisser sur ses épaules » il aurait pu écrire « essayer d’atteindre ses chevilles ».

c’est évident je l’ai redit cent fois sur ce blog, c’est évident, même Roth le dit, il le sait.

en plus ce doit être douloureux d’arriver à la fin de sa carrière et constater qu’on a jamais pu…

ce qui doit le plus énerver Roth c’est son succès populaire, il a vendu des millions de livres, alors que quelques milliers de lecteurs ont dû lire Herzog et Augie March.

avoir des millions de lecteurs n’est jamais très bon signe pour un écrivain.

il doit haïr ses lecteurs, et il a bien raison, qui ne les haïrait pas ?

Ed dit: 16 juin 2019 à 11h25

Une fois de plus, je n’ai pas lu l’auteur qui fait l’objet du billet. Je retourne donc à mon silence. Vous n’entendrez plus parler de Chaloux pendant un moment, à moins que Clopine ne réapparaisse. Bonne semaine et peut-être à bientôt sur mon blog.

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 11h25

Il y a davantage de subtilité chez Saul Bellow, un univers moins étriqué, une confiance plus sereine en l’être humain. Avec Roth, on redescend au niveau du plus plat journalisme. Ce n’est pas un hasard s’il a écrit beaucoup pour les journaux. Son style coïncidait, qui était efficace, précis, mais sans poésie. Il y avait beaucoup de poésie chez Bellow, aucune, jamais, chez Roth. Il y aurait beaucoup à dire aussi sur le manque d’humour de Roth…

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 11h28

Ed dit: 16 juin 2019 à 13 h 25 min

Chère Frau Ed, ne partez pas avant de nous avoir donné de votre recette de cette salade aux fruits rouges. Cela fera plaisir à Herr Müller – et à moi-même.

hamlet dit: 16 juin 2019 à 11h30

ce qui fait la différence entre Bellow et Roth c’est la vitesse, Bellow est rapide, et Roth est lent comme un escargot, sa pensée est lourde, empruntée, besogneuse et fastidieuse, tous les thèmes qu’il aborde ans ses livres sont convenus et d’une lourdeur pitoyable.

Roth on le voit venir à dix kilomètres, alors que Bellow surprend le lecteur.

renato dit: 16 juin 2019 à 11h33

Pour Roth, hamlet, c’était une question de modestie, ce qui va à son honneur. Pour nous il y a deux auteurs, deux histoires — deux expériences —. Tout le reste ce sont des vieilles histoires des années 50 que les gens trainent car elles donnent l’impression d’être intelligents. Enfin, lisez ses 3 interviews à Primo Levi.

hamlet dit: 16 juin 2019 à 11h34

passou a choisi 2 photos qui résument tout en 2 photos.

regardez le visage de Bellow, son regard, et regardez ce pauvre Roth on dirait qu’il porte le ciel sur ses épaules.

Ed dit: 16 juin 2019 à 11h37

Ah non Delaporte vous avez mal compris. J’ai dit que c’était la saison des salades ET des fruits rouges, pas celle des salades aux fruits rouges.

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 11h41

« Ah non Delaporte vous avez mal compris. J’ai dit que c’était la saison des salades ET des fruits rouges, pas celle des salades aux fruits rouges. »

Eh bien, dites-nous quel genre de salades vous allez manger. Je vous ai pour ma part parlé de cette salade portugaise à base de patates et de pois chiche, peut-être cela vous donnera-t-il une idée ? Et dans les bistrots de Hambourg, quelles salades sont proposées ? Lesquelles grignotez-vous ? Beaucoup de questions passionnantes, du moins pour moi.

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 11h43

Pour parler des fruits rouges, j’ai déjà dégusté et des cerises (très bonnes) et des fraises de Plougastel, le top ! Je me suis régalé.

hamlet dit: 16 juin 2019 à 11h43

renato, non pour Roth c’est juste une question d’honnêteté, c’est fair play comme quand le tennisman classé 500è joue contre Nadal ou Federer, à la fin du match il ne peut que s’incliner, c’est ce que fait Roth : il s’incline !

il a perdu son match.

quand s’est-il aperçu qu’il avait perdu son match contre Bellow ?

jusqu’à la fin des Zuckermann je pense qu’il gardait encore un espoir.

ensuite il y a eu un autre set où Roth a essayé d’élever son jeu avec la Pastorale et la Tache.

au début du 20è Roth pensait qu’il avait encore une chance de remporter un set.

mais après la Tache il s’est rendu compte qu’il ne gagnerait rien du tout, du coup, voyant le temps passé et le dernier set arrivé il s’est affolé, il nous a sorti un livre par an, tous des plus en plus mauvais.

Roth a écrit pendant 40 ans, pendant les 20 premières années Roth a gardé espoir, et après il a jeté l’éponge.

l’aspect le plus triste avec Roth c’est le nombre de livres qu’il s’est obligé de pondre, dont pas un seul ne sort du lot.

hamlet dit: 16 juin 2019 à 11h46

le nom de Bellow restera dans l’histoire, comme Rabelais, Sterne, Swift etc… (famille à laquelle il appartient)

Roth n’appartient à aucune famille et dans cent ans tout le monde l’aura oublié.

renato dit: 16 juin 2019 à 11h52

Rien à voir avec un match ou quelque chose dans ces eaux-la, hamlet ; il faudra à un moment fermer cette porte idéologique qui vous donne une impression d’originalité — je me souviens que Callas n’avait pas la moindre considération pour ceux qui lui opposaient des autres sopranos car elle savait que ce n’était fait que pour alimenter la presse à cons.

Ed dit: 16 juin 2019 à 11h58

J’ai goûté les fraises de Plougastel lors de mon road trip en Bretagne il y a qq années. Tres bon souvenir gustatif.

renato dit: 16 juin 2019 à 12h07

En tout cas, hamlet, maintenant je suis plus intéressé à d’autres expériences, par exemple :

https://www.rsi.ch/news/oltre-la-news/Libri-ispirati-dal-caff%C3%A8-sospeso-11866742.html

traduction rapide :

« Quiconque a séjourné à Naples sait que c’est une ville avec un grand cœur. Ici, en fait, est née la tradition du café en suspension: si client demande un « café en suspension » il en paye deux, mais en reçoit un seul. L’autre reste « en attente » pour un client plus nécessiteux. Cette tradition s’est perdue au fil des ans, mais à Polla, près de Salerno, à deux pas du parc national du Cilento, Michele Gentile, libraire, a décidé de lui donner une nouvelle vie en l’appliquant aux livres.
Michele dirige depuis 35 ans « Ex Libris Cafè », une petite librairire. Son engagement: rapprocher les gens de la lecture. Ainsi est née l’idée du « livre suspendu ». « C’est un geste de générosité », explique Michele, qui le dédie avant tout aux enfants. Michele, cependant, ne s’est pas arrêté aux livres et a décidé de combiner l’écologie avec la diffusion de la culture. C’est pourquoi, depuis plus d’un an, le projet « ne refusez pas » a également été lancé. Quiconque apporte une canette et une bouteille en plastique à recycler peut récupérer un livre suspendu. Le succès est énorme. Seulement en 2018, environ trois quintaux d’aluminium ont été collectés. Maintenant le projet continue, il est repris dans d’autres villes. Et le projet se répand dans toute l’Italie. »

hamlet dit: 16 juin 2019 à 12h12

renato, il ne s’agit pas de cela, la présence / influence de Bellow chez Roth est évidente, et si on ne la prend pas en compte on ne comprend pas par exemple le changement de cap chez Roth au début des années 2000 : jusque là ses livres sont comparables à ceux de Bellow, il se bat sur son terrain, et pourquoi va-t-il changer de cap avec la Pastorale, la Tache etc… où il va utiliser des gros thèmes à la con du genre socio philo politico mystico historico je sais pas quoi ? pourquoi ? c’est comme un tennisman qui commence par jouer service volée, qui voit que ça ne marche pas et il décide de rester au fond du court.

l’influence de Bellow sur Roth est énorme, et si on ne prend pas en compte on ne comprend rien à la stratégie de Roth, et voilà, et c’est comme ça dans tous les domaines artistiques : les doués font ce qu’ils veulent et les pas douées essaient de trouver des solutions comme ils peuvent.

renato dit: 16 juin 2019 à 12h20

hamlet, personne ne nie les influences, mais à un moment il faut être capables de les surmonter. Bon, vous êtes plutôt englué dans de vieilles approches et moi je n’ai pas tellement envie de passer l’après-midi sur cette histoire.

DHH dit: 16 juin 2019 à 12h44

@Ed
excellente votre analyse précise et apparemment exhaustive des effets de langage dans l(Ecume des jours

Marie Sasseur dit: 16 juin 2019 à 12h49

La promesse de war game , une partie de fortnite en réalité augmentée.

Self-défense, sport et code de la route : ce qui attend les premiers participants au Service national universel

Dès dimanche soir, 2.000 jeunes arrivent dans les casernes pour participer au Service national universel, une promesse de campagne d’Emmanuel Macron.

Ils seront les premiers à expérimenter cette promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Dès dimanche, et pour une dizaine de jours, 2.000 jeunes, dont une cinquantaine en situation de handicap, vont participer au Service National Universel (SNU). 

Loin de leur lieu de résidence

Réveil à 7 heures, levée des couleurs à 8 heures, tous en uniforme bleu marine, casquette vissée sur le crâne :  la ressemblance avec le service militaire s’arrête là. Les quelque 2.000 adolescents vont bien effectuer un service national universel, loin de leur lieu de résidence. Pour cette première édition, à échelle réduite, les participants seront répartis sur treize départements, un par région métropolitaine auxquels s’ajoute la Guyane, et seront hébergés dans des « centres SNU » (internats, centres de vacances, Crous etc.). Leurs frais de déplacement sont pris en charge par l’État. Aucun des volontaires n’effectue ce séjour SNU dans son département.
Europe1

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 13h13

Je ne suis guère favorable à un service militaire. C’est contre-performant, et il y a d’autres solutions pour éduquer les jeunes. Ce dont a besoin l’armée, évidemment, c’est de professionnels aguerris. Quand les Chinois ou les Russes vont nous tomber dessus, il faudra être prêt et savoir quoi faire, avant d’entrer dans la résistance !

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 13h15

« J’ai goûté les fraises de Plougastel lors de mon road trip en Bretagne il y a qq années. Tres bon souvenir gustatif. »

En Bretagne, ils on de bons produits artisanaux : Ed, je vous conseille l’andouille de Guéméné, qui aurait ravi Herr Müller !

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 13h33

Laurent Ruquier fustige les réseaux sociaux et évoque une censure contre les journalistes non conformistes :

« On ne peut plus rien dire sur quoi que ce soit, déplore-t-il. Quelques dizaines de signalements au CSA suffisent aujourd’hui à ce qu’une émission soit sanctionnée. »

Mais qui a ouvert la fosse à purin, sinon vous, M. Ruquier ! Il est un peu tard de venir aujourd’hui vous en mordre les doigts en public ! Cela aussi c’est de l’hypocrisie et du je-m’en-foutisme, surtout quand on se remémore le dernier dérapage de Christine Angot, qui restera dans les annales du putride et du scandaleux nauséabond !

Jazzi dit: 16 juin 2019 à 13h52

Patrice Charoulet, vous n’aviez pas pensé que ANGE SCALPEL pouvait être l’anagramme de PASCAL ENGEL ?

renato dit: 16 juin 2019 à 13h58

Au Deutsches Historisches Museum de Berlin jusqu’au 22 septembre l’expo « Weimar: l’essence et la valeur de la démocratie ».

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 14h13

A l’attention de Frau Ed et de Herr Müller : l’andouille de Vire m’a l’air moins grasse que l’andouille de Guimené, plus politiquement correct. C’est une andouille pour Ruquier, cette sombre andouille médiatique. Angot, elle aussi, devrait suivre ce régime à base d’andouille de Vire ; mais peut-être qu’il est trop tard ?

pado dit: 16 juin 2019 à 14h13

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 15 h 33 min

Le messager ne plait pas donc le message est à jeter.
Je vous ai connu plus ouvert.

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 14h17

« Le messager ne plait pas donc le message est à jeter. »

Je n’ai pas du tout dit ça, vous avez mal compris ce que j’ai essayé d’exprimer. Je m’adresse d’ailleurs prioritairement aux gens intelligents, c’est-à-dire pas du tout à vous.

pado dit: 16 juin 2019 à 14h20

Jazzi dit: 16 juin 2019 à 15 h 52 min

Mon cher baroz, êtes-vous bien sûr d’avoir connu Pascal Engel avant le message de P. Charoulet et vos recherches gouguellesques.

christiane dit: 16 juin 2019 à 14h20

Sous le billet précédent (16/à 10 h 29), une réponse adressée à x (pour son commentaire du 15/ à 23 h 08)

pado dit: 16 juin 2019 à 14h30

« ce que j’ai essayé d’exprimer. »

Essayé, c’est bien, y parvenir c’est mieux.
Si seuls les « gens intelligents » peuvent, parfois, réussir à traduire vos tentatives d’essais je me demande « inintelligemment » combien sont-ils en fin d’étude ?

Patrice Charoulet dit: 16 juin 2019 à 14h35

UNE LETTRE EN PLUS OU EN MOINS

Sur Facebook, je cherchais « Roger Cukierman », ancienne cible de l’infâme Soral, et ancien président du CRIF. Je crois avoir écrit les bonnes lettres. Mais je vérifie si je suis au bon endroit.
Mon habitude est de cliquer sur « Mentions J’aime » , secteur instructif. J’ai bien fait de vérifier. Ce monsieur aime Eric Drouet, les Gilets jaunes, les Black blocs…Explication : je n’ai pas écrit Roger Cukierman, mais Roger Cukerman. Une lettre en plus ou en moins peut tout changer. On passe du CRIF aux Black blocs très facilement.

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 14h55

« Si seuls les « gens intelligents » peuvent, parfois, réussir à traduire vos tentatives d’essais je me demande « inintelligemment » combien sont-ils en fin d’étude ? »

Je parle à des gens qui ont une intelligence normale et qui comprennent le français.

Jazzi dit: 16 juin 2019 à 14h56

Il ne s’agit pas de moi mais de Patrice Charoulet, pado. L’anagramme est assez transparent…
Il te charge de répondre à sa place ?

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 14h57

« Une lettre en plus ou en moins peut tout changer. »

J’en étais sûr !

Alexia Neuhoff dit: 16 juin 2019 à 15h01

« L’anglais, la langue de son univers intérieur, de ses rêves comme de ses cauchemars, de ses fantasmes et de ses hallucinations, de ses souffrances et de son désarroi, la langue qui l’a fait homme et constitué écrivain… »
Certes, à ceci près qu’il serait plus exact d’écrire « l’américain ». Par ailleurs, cette formulation peut s’appliquer à tout écrivain par rapport à sa langue maternelle, un écrivain travaillant –sauf rare exception- avec, dans et sur sa langue. Roth est typiquement un écrivain américain, et un Américain de la côte Est. C’est à cet égard un auteur extrêmement intéressant, à plus forte raison si l’on connaît les paysages physiques et humains (essentiellement urbains) où il développe ses histoires. Suivant une fâcheuse habitude, j’ai lu en série bon nombre de ses ouvrages. J’ai éprouvé une certaine lassitude face aux tourments récurrents de son héros (son double ?) vis-à-vis de sa libido, de sa virilité et/ou de son pénis.

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 15h03

« Non, comme vous le dites, vous « essayez » de parler. »

C’est plutôt une qualité, non ? J’appelle ça le « doute méthodique ». C’est peut-être pour ça que je profère rarement de grosses conneries, sauf quand j’en ai envie.

pado dit: 16 juin 2019 à 15h11

« sauf quand j’en ai envie »

Je comprends donc mieux votre post de 15h33.

Jorge Rodríguez dit: 16 juin 2019 à 15h16

Une courte remarque à propos de l’affirmation roth-assoulinesque: « un écrivain, c’est sa langue et lui demeurera à jamais un natif de la langue anglaise… »,la seule à lui permettre d’exprimer son univers intérieur, ses rêves, etc… Il me semble que c’est un peu plus complexe… et le livre de Philip Roth en est le meilleur exemple:
1) Saul Bellow parlait yiddish avec ses parents juifs ortodoxes russes, puis hébreu à la heder de son quartier, et anglais, dans la rue, avec ses copains. Et il a fini par écrire en anglais…
2) La langue maternelle d’Aharon Appelfeld était l’allemand. Il n’apprit le yiddish et l’hebreu, sa langue d’écriture, que vers le tard…
3) Joseph Conrad, Samuel Beckett, Max Aub, Jorge Luis Borges, Roman Gary, Juan Rodolfo Wilcock… la liste serait trrop longue.

Un écrivain, c’est son choix de langue, et dans ce choix, bien entendu, les raisons s’enchevêtrent (le facteur langue maternelle est le plus souvent décisif, cela va de soi, mais il n’est pas le seul). La langue maternelle peut être même une barrière pour que « la vie intérieure » émerge… Roth a CHOISI l’anglais, et c’est parfait, mais, pour paraphraser Renan, une langue d’écriture, c’est un plébiscite permanent.

Alan B. dit: 16 juin 2019 à 15h42

j’ai lu en série bon nombre de ses ouvrages. J’ai éprouvé une certaine lassitude face aux tourments récurrents de son héros (son double ?) vis-à-vis de sa libido, de sa virilité et/ou de son pénis.

For a profitable shift of focus, I suggest you read American Pastoral, The Human Stain and The Plot Against America, all of which stand among Roth’s greatest works.

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 15h48

« Je comprends donc mieux votre post de 15h33. »

Non, vous n’avez rien compris du tout.

Alan B. dit: 16 juin 2019 à 15h52

Nouvelle spécialité hong-kongaise, à consommer sans modération, le Curry Lam Duck.

pado dit: 16 juin 2019 à 15h53

« Non, vous n’avez rien compris du tout »
Mais si, vous aviez envie d’énoncer « une grosse connerie » et vous l’avez fait.

Pablo75 dit: 16 juin 2019 à 15h59

Dans le CHAMPIONNAT DU MONDE DES CONNERIES SUR PROUST, hamlet a obtenu une nouvelle Médaille d’Or. Il continue d’être imbattable. C’est le Nadal de l’ânerie proustienne.

nous connaissons tous la Recherche par coeur
(hamlet)

Proust n’a jamais pris le temps de penser, et j’ai bien peur que tous ceux qui en font une religion non plus.
(hamlet)

tout les aspects répugnants de la Recherche, à savoir un monde qui se nourrit que de lui-même et coupé du monde. touS les aspects répugnants de la Recherche, et bien sûr de celui qui l’a écrit.
(hamlet)

[sur Proust]… ces artifices d’écriture qui se joue du lecteur pour le transporter vers un sentimentalisme tout à fait inutile
(hamlet)

la critique de la Recherche par Platon n’aurait pas été très tendre
(hamlet)

[à propos des mots de Proust « pauvre petite poule »] il y a quelque chose de terrifiant dans ces mots […] quand on les lit ils nous horrifient et nous sidèrent, et à partir de là tout bascule, à l’intérieur de soi on se dit «[…] tu n’es rien d’autre qu’un pauvre abruti»
(hamlet)

[sur la phrase « deux pauvres petites poules, avec des collets en fausse loutre » de la Recherche]… cette petite phrase est tellement épouvantable qu’elle suffit à elle seule à réduire à néant tout le reste.[…] la vie de Proust ne vaut pas un kopeck face à la vie de chacune de ces deux « pauvres petites poules »
(hamlet)

Proust […] était voyeur mais n’a jamais pensé à ses lecteurs transformés à leur tour en voyeur parce qu’étant naturellement de natuere
voyeuse.
(hamlet)

je n’échangerais pas la moitié d’une phrase de Dostoïevski contre tous les livres de la Recherche
(hamlet)

tout ce que l’on considère comme un talent chez Proust n’est que le revers de sa lâcheté.
(hamlet)

le magicien Proust continue encore aujourd’hui d’enfumer son monde
(hamlet)

Proust, le distrait que les mondanités distraient, aura été l’idiot de utile de cette petite société aristocratique
(hamlet)

le monde de Proust est toujours ce qu’il a sous les yeux […] tout ce qu’il ne voit pas n’existe pas.
(hamlet)

ce que j’appelle un monde devenu proustien où le nombrilisme prend le dessus sur tout le reste ?
(hamlet

on peut imaginer un type comme Paul Edel assis à une table d’un café, à décrire la jolie demoiselle en train de vendre ses fleurs […]
ça c’est la position de l’écrivain observateur […] si tu agrandis un peu la focale, tu vois qu’au premier étage de ce café un type est en
train d’être torturé par la milice locale […] notre écrivain […] le sait parce que les fenêtres sont ouvertes et tout le monde peut entendre les cris de ce type que l’on torture […] voilà ce qu’est Proust
(hamlet)

[notre monde est] proustienne [sic] aussi du fait de l’avantage donné à la forme
(hamlet)

le mépris de Proust à l’égard des pauvres
(hamlet)

Jazzi, je pense que tu représentes le parfait exemple de l’individu appartenant à une société – époque – civilisation proustienne […] tu
représentes juste un exemple trop facile, une caricature de ce qu’est une civisaltion proustienne
(hamlet)

plus de Dieu ni de politique, il ne nous reste que l’histoire de nos mères, notre histoire à nous, dans ce monde peuplé de milliards de nouveaux petits Marcel Proust
(hamlet)

[Sur Proust] tout est dans la senxibilité de la perception, le regard, l’odorat etc… plus une capacité énorme de psychologue + un talent prodigieux d’écriture, et voilà de quoi nous faire avaler la pilule de cette absence de pensée.
(hamlet)

notre monde est proustien, à savoir que toute notre intelligence se situe dans la perception au détriment de la pensée
(hamlet)

cette recherche de la vérité chez Proust je m’arroge ainsi le droit de la qualifier de «répugnante».
(hamlet)

Proust […] n’est pas capable de nous pondre une seule phrase intelligente
(hamlet)

[sur Proust] ce que j’ai essayé de vous proposer c’est d’aller un peu plus en profondeur, vous n’avez pas aimé,
(hamlet)

Pablo75 dit: 16 juin 2019 à 16h01

je vous invite à lire mes prochains commentaires, restez à l’écoute, vous n’allez pas être déçus du voyage !
(hamlet)

Aux dernières nouvelles, il préparerait le CHAMPIONNAT DU MONDE DES CONNERIES SUR PHILIP ROTH…

Une excellente idée, hamlet.

Vas-y mon grand, fonce !!

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 16h02

pado, qui se fait le défenseur de Ruquier et des propos aberrants de Christine Angot : voilà qui est affligeant et qui m’attriste. Toutes ces folies ont-elles besoin d’être soutenues par un spectateur fanatique, abêti, hypnotisé par les médias, bref un aliéné mental comme on en voit tant ? Pauvre pado, englué dans le chewing gum énergisant de sa propre stupidité, reflétée par l’étrange petite lucarne, et qui en crèvera de bouffissures sataniques !

hamlet dit: 16 juin 2019 à 16h10

jazzi :

hamlet dit: 15 juin 2019 à 17 h 39 min

« Patrice Charoulet dit: 15 juin 2019 à 17 h 25 min

ANGE SCALPEL »

ange scalpel c’est pas un pseudonyme c’est un anagramme, je suis désolé mais c’est vraiment pas pareil.

c’est comme si j’appelais mon blog « METHAL »

Pablo75 dit: 16 juin 2019 à 16h13

DERNIÈRES PERLES DU CRÉTIN DU BLOG, connu aussi sous l’appellation de « PÉTOMANE DE LA PENSÉE » (1)

il arrive un moment où la connerie, quand elle est poussée à ses extrêmes, en denvient géniale!
(hamlet)

tous les pieds d’estale [sic] sont faits pour être détruits
(hamlet)

il semble que nous arrivons à un tournant où, non seulement il ne suffit d’afficher ses bonnes intentions, mais où cette attitude devient carrément contre productive d’un point de vue électorale.
(hamlet)

en France aussi la littérature a permis une persistance de l’ancien régime.
(hamlet)

la culture, et surtout la littérature est devenue la source principale du sentiment d’auto satisfaction.
(hamlet)

dans la mesure où les écrivains actuels commencent par montrer patte blanche, des gens de bonne intention et amoureux du genre humain, ils permettent à leurs lecteurs de le devenir à leur tour.
(hamlet)

la littérature a pris une position problématique dans nos sociétés
(hamlet)

je ne sais pas à quelle époque j’appartiens mais certainement pas à la tienne.
(hamlet)

on ne peut pas reprocher aux auteurs leur borgnitude
(hamlet)

la grande famille de millionnaires ont le pouvoir d’accorder la Palme d’Or au film qui les accuse, les millionnaires savent bien que le réalisateur ne peut pas la refuser, voilà la façon dont le monstre ingurgite toute tentative de faire réapparaître de la politique.
(hamlet)

il faut arrêter de lire des livres et de regarder des films en faisant comme si nous n’existions pas
(hamlet)

les gens sont perdus, du coup on remplit le vide en accumulant des liens comme sur ce blog
(hamlet)

c’est incroyable que vous fassiez tous cette confusion entre l’auteur et le « je » du narrateur. pour mein Kampf c’est pareil, rien ne dit qu’Hitler partageait les idées de son narrateur.
(hamlet, le crétin qui ne fait pas la différence entre un roman et un essai)

quand il pense à ce qu’il reste du monde d’avant il ne voit que des brochettes d’aristocrates assis sur leurs fauteuils louis philippe mais il ne viendra jamais à l’idée de penser à la disparition de la politique, pourquoi ? parce que la critique littéraire a participé activement à ce processus de disparition.
(hamlet)

quand des films comme le film coréen « Parasite » sont à l’affiche, il est plus intéressant de lire toutes les critiques que de voir le film lui-même
(hamlet)

« fenêtre sur cour » est mon film préféré Hitchcock parce que c’est justement un film sur la prophétie autoréalisatrice, et là ce cinéaste verse dans la tragédie grecque.
(hamlet)

si dans ce film la prophétie autoréalisatrice nous renvoie aux écrits de Clément Rosset, la métamorphose de Lisa nous renvoie elle aux écrits de Jankélévitch sur l’aventure.
(hamlet)

nous sommes tous voyeurs des crimes des monde et donc nous sommes tous complices
(hamlet)

Dieu est dans la forme, qu’importe l’absence de pensée si notre Dieu incarne la beauté du style
(hamlet)

nous sommes peut-être des pervers, mais nous sommes surtout des pervers protégés de la perversion des autres.
(hamlet)

une remarque qui ne vise qu’à donner une bonne impression de soi […] c’est typiquement de la pensée américaine
(hamlet)

on sait que chez Hitchcock tout ce qui mis au début n’est pas mis à la fin
(hamlet)

Et pour finir, deux inoubliables aphorismes hamletiens qui montrent bien autant la hauteur vertigineuse de sa pensée que la grandeur de son âme:

et ça je ne sais comment il faudra vous le dire pour vous le faire rentrer dans votre petite tête d’imbéciles.
(hamlet)

Et même si je suis le seul à le penser je suis sûr d’avoir raison
(hamlet)

_________
(1)
Jazzi dit: 10 juin 2019 à 12 h 52 min
Qu’est-ce que hamlet ne va pas chercher pour maquiller ses sophismes de pétomane de la pensée !

hamlet dit: 16 juin 2019 à 16h13

Pablo75 dit: 16 juin 2019 à 17 h 59 min

j’adore ! c’est génial ! merci pablo !

tu peux me refaire pareil avec Roth stp ?

je reçois plein de mails me demandant de faire une compile, mais c’est trop fatiguant, en plus tu le fais super bien.

Pablo75 dit: 16 juin 2019 à 16h15

moi je me fais allumer à chaque fois que j’émets une idée
(hamlet)

Tu as oublié le mot « conne », hamlet: « moi je me fais allumer à chaque fois que j’émets une idée CONNE »

Pablo75 dit: 16 juin 2019 à 16h16

sérieux vous êtes tous hyper chochottes
(hamlet)

je suis un peu le soufre douleur de ce blog, tout le monde commence à m’insulter dès que je permets d’émettre une petite idée
(hamlet)

hamlet dit: 16 juin 2019 à 16h25

Pablo75 dit: 16 juin 2019 à 18 h 13 min

génial ! en plus c’est drôle, je suis mort de rire à me relire.

c’est à la fois décapant, profond et drôle.

c’est le niveau et l’ambiance qui régnait sur ce blog à ses débuts, avant qu’une bande de culs serrés ne viennent plomber cette ambiance chaleureuse et bon enfant.

le temps où on se mettait sur la gueule avec Alba, mazette c’était le bon temps, nous étions jeunes, mais bon j’ai quand même gardé ce sens de l’humour que j’adore, je veux dire mon sens de l’humour, bien sûr.

j’avais quand même réussi à lui faire lire Tristram Shandy, au début il disait que ça valait Diderot et après il ne jurait que par Sterne cet imbécile, il manque à ce blog.

hamlet dit: 16 juin 2019 à 16h28

le seul truc flippant c’est le nombre de fautes d’orthographe, mais bon c’est pas grave, c’est le fond qui compte, pas la forme ! pas vrai pablo ?

pado dit: 16 juin 2019 à 16h38

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 18 h 02 min

Je ne me suis fait en rien (cherchez bien) le défenseur de Ruquier ou de Angot.
Je n’ai fait que relever que vous attaquiez le messager en oubliant le message.
Preuve de malhonnêteté flagrante, qui se confirme par ce post d’accusations ridicules.
Finalement, moi qui vous trouvais plutôt ouvert je vais vous relire à deux fois.

Un avatar est parfois dur à bien cerner.

hamlet dit: 16 juin 2019 à 16h39

« la culture, et surtout la littérature est devenue la source principale du sentiment d’auto satisfaction. » (hamlet)

ça c’est une chose importante, elle a été un peu abordée par Sloterdijk ou Christopher Lasch, mais pas assez à mon sens.

la première idée qui vient à l’esprit c’est de voir dans la culture une source de réconfort ou de consolation, c’est vrai, mais il faut aller plus loin, parce que les individus consommateurs de produits culturels ne sont pas simplement consolés, ils trouvent là un moyen d’être satisfait de ce qu’ils sont, on peut le lire assez souvent sur ce blog, les livres ou même les articles de passou sont une source, non pas de plaisir, mais d’auto satisfaction pour ceux qui les lisent.

et évidemment c’est un leurre, c’est une tromperie, nul être humain vivant aujourd’hui sur cette planète ne peut trouver de bonnes raisons d’être satisfait de lui-même, alors que tout le monde semble l’être, cette auto-satisfaction représente le frein essentiel à la tristesse, et sans tristesse le monde ne peut pas aller bien.

pado dit: 16 juin 2019 à 16h44

Accessoirement Delaporte (je vais finir par comprendre le delalourde de bouguereau) je ne regarde pas les émissions de Ruquier et Angot m’insupporte.

Paul Edel dit: 16 juin 2019 à 16h56

Quand on lit Bellow ,notamment les superbes romans « Herzog »et « la planète de Mr Sammler » il nous étale tout à trac -avec une grande confiance-, les désarrois d’un homme seul marmonnant dans la foule des grandes villes ; c’est un intellectuel naviguant à vue dans ses incertitudes, toujours un peu hébété, dans les grandes tranchées urbaines, désemparée devant les absences répétées de Dieu au milieu de son chantier. Il nous avoue son corps un peu fané, ses mariages ratés mais pas tant que ça, ses émotions érotiques, et ses tropismes si instables et si drôles. Bellow nous met face à la progressive dislocation du monde d’après- guerre alors que le roman de formation du XIX° siècle, en Europe, travaillait en sens inverse. Il confesse son désarroi face à la propre dislocation de son humanisme. . Chicago et New York sont décrites , vues et senties, incomparablement. . Mais ce qui le différencie de Roth c’est la variété et la profondeur sinueuse, comique, dérisoire, de ces monologues. abondance des détails visuels stupéfiants, souvenirs érotiques si singuliers, si personnels, et qui sonnent « vrais » .Il y a aussi une nostalgie d’un monde cohérent en train de disparaitre. Finalement on sent chez lui on ne sait quelle tendresse inquiète pour ses compatriotes juifs américains,l’impossible retour en arrière vers un eden .. et son lecteur, car il est son ami. Son humour affectueux, chaleureux, –parfois navré- construit complicité et intimité .Son mélange d’aisance d’écriture et d’honnêteté intellectuelle le rend unique. je n’ai jamais ressenti ça avec Roth, qui semble laborieux,durement sollicité et arraché à la page blanche après essorage du cerveau… avec ses jeux narcissiques et sexuels répétitifs.

x dit: 16 juin 2019 à 16h57

Christiane, il n’y avait rien de personnel, ma remarque n’était pas faite « contre » vous, et je n’attaquais pas les enseignants du premier degré. (A priori la proportion de gens qui réfléchissent à ce qu’ils font doit y être à peu près la même que dans d’autres métiers.)
Cela dit, il est permis (même si l’on apprécie les titres de Mario Ramos) de s’interroger sur la floraison de détournements de contes supposés bien connus au moment même où leur transmission familiale semble décliner.

En tant qu’adulte, vous aurez sans doute eu au moins une fois l’occasion de découvrir une œuvre à travers le pastiche, la parodie ou la transposition auxquels elle donnait lieu (et grâce à eux).
Ou bien un fait culturel d’un domaine étranger repris, moqué ou détourné, dans un sketch comique : on vous explique, vous comprenez, mais le plaisir (de l’écart ou de la transgression) n’est pas le même que pour quelqu’un ayant grandi dans cette culture.
Bien sûr, c’est toujours mieux qu’une absence totale de référence, d’explicitation.

L’enseignant individuel est en bout d’une chaîne qu’il ne maîtrise pas, il fait ce qu’il peut et il n’y a pas de raison de lui lancer la pierre lorsque la charrue se retrouve avant les bœufs.
C’est peut-être un trait d’époque.

hamlet dit: 16 juin 2019 à 17h04

« c’est incroyable que vous fassiez tous cette confusion entre l’auteur et le « je » du narrateur. pour mein Kampf c’est pareil, rien ne dit qu’Hitler partageait les idées de son narrateur. »

même Woody Allen n’a jamais eu cet humour juif.

si Chevillard tombe sur cette compilation de pablo il va encore me piquer toutes mes idées pour son blog, comme celle où j’avais dit que Flaubert avait utilisé plusieurs hétéronymes comme Pessoa, sauf que ces hétéronymes portaient le même nom, j’aurais dû porter plainte contre lui !

hamlet dit: 16 juin 2019 à 17h06

pablo c’est vrai, je crois qu’il vaut arrêter de faire cette compilation sinon je vais toutes les retrouver sur le blog de Chevillard et ça va encore me mettre les boules.

Patrcie Charoulet dit: 16 juin 2019 à 17h09

Je crois devoir signaler à MM. Jazzi et Hamlet que le nom « anagramme » est féminin. Il n’est jamais trop tard pour s’instruire.

hamlet dit: 16 juin 2019 à 17h19

« nous sommes peut-être des pervers, mais nous sommes surtout des pervers protégés de la perversion des autres. »

oui c’est ce qui l’infirmière à Jeffrey au début de « fenêtre sur cour ».

pablo si tu revoies ce film repasse-toi plusieurs fois ce dialogue entre ces deux, il dure quelques minutes, Hitchcock utilise cet échange pour mettre en place son dispositif, et même nous dire ce qu’il aurait fallu que nous pensions si Jeff s’était trompé, c’est du très grand art mon pablo !

qui se souvient du nom de l’actrice qui joue l’infirmière ?

Jazzi dit: 16 juin 2019 à 17h21

Il serait intéressant de dresser la liste des écrivains qui n’écrivaient pas dans leur langue maternelle.
Samuel Beckett, Vladimir Nabokov…

x dit: 16 juin 2019 à 17h26

Alan B. 16 juin 2019 à 17 h 42 min en réponse à Alexia Neuhoff :

j’ajouterais Nemesis, plus ramassé.

hamlet dit: 16 juin 2019 à 17h26

« Patrcie Charoulet dit: 16 juin 2019 à 19 h 09 min
Je crois devoir signaler à MM. Jazzi et Hamlet que le nom « anagramme » est féminin. Il n’est jamais trop tard pour s’instruire. »

effectivement c’est ça l’instruction : connaitre le genre du mot « anagramme » mais ne pas la voir quand on en a une sous le nez.

Jazzi dit: 16 juin 2019 à 17h28

Patrice Charoulet, s’il fallait relever toutes les fautes d’accord et d’orthographe de ce blog, y compris dans le billet, cela décuplerait la quantité des commentaires !

Clopine dit: 16 juin 2019 à 17h29

Oh, Hamlet, peut-être que ma dernière présence sur ce blog vous sera-t-elle consacrée. Car, de tous ici, des Chaloux-s’en-va-t’en guerre au WGG imprécateur, des Màc généreux et embarrassé à la fois, des contributrices maladroites et des dilettantes, des érudits poussiéreux et des haineux d’emblée, vous êtes celui qui m’a mise le plus « mal à l’aise ».

Vous êtes à la fois le plus habile provocateur -et en même temps le plus vain (au sens de vacuité des idées, des convictions, d’une quelconque morale) qu’on puisse trouver par ici.

Vous ne cessez de présenter votre posture de faux naïf comme un paravent, histoire, sans doute, de bousculer les idées reçues (allons, disons-le, reçues tout droit du Figaro, ce qui les place sur le joli podium des trois états du capitalisme qui dévore notre planète, par trois fois, dans le sens physique, moral et surtout cruel de la nature humaine triomphante et ricanante, alors qu’elle se dévore elle-même, jolie métaphore qui pourrait être issue de vous)de bousculer, donc, tout ceci, ce qui pourrait vous rendre sympathique s’il n’y avait derrière tout cela le terrible mépris d’autrui, que vous partagez avec les Monsieur Court, et autres…

Votre « parler vrai » est le plus faux du monde. Mais ce masque vous est si utile ! Voyez : depuis que j’ai, ici même, émis des doute sur vous, que je vous ai « soupçonné », après un coup de fil dont la bizarrerie n’avait d’égale que le caractère contraint (comme un seigneur s’abaissant à s’adresser à une servante, en fait), plus jamais vous ne m’avez parlé directement…

Aujourd’hui, accusé publiquement par d’aucuns qui prennent le soin de vous citer « dans le texte », c’est-à-dire dans ces provocations où vous vous plaisez à reprendre à rebrousse-poil les opinions communes (Proust est un grand écrivain), vous vous défaussez, comme toujours, derrière un écran de fumée, en convoquant Chevillard qui, si l’on vous suit, vous piquerait vos idées, c’est bien ça ?

Mais quels masques, quelles voies tortueuses, emprunterez-vous encore ?

Ne pouvez-vous vraiment ne prendre la parole qu’en tordant votre bouche ?

A la fin ?

poussière dit: 16 juin 2019 à 17h35

Thelma Ritter hamlet, on peut aussi la voir auprès de Bette Davis dans Eve et de Marilyn Monroe dans The Misfits

Chaloux dit: 16 juin 2019 à 17h43

@Pablo.

Quelqu’un me demande le titre de la musique ci-dessous, celle qui commence à 5’31. Sans doute du Mozart. Si tu sais…

Merci.

Chaloux dit: 16 juin 2019 à 17h51

Va t’en guerre, certainement pas. Mais la crasse bêtise et la méchanceté ont évidemment sur moi un effet tonique.

pado dit: 16 juin 2019 à 18h02

« Mais la crasse bêtise et la méchanceté ont évidemment sur moi un effet tonique. »

Dès qu’il se relit mon chaloux ne se sent plus de joie, autant d’ignominies sous sa plume l’envoient immédiatement au paradis des toniques.

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 18h04

« Je n’ai fait que relever que vous attaquiez le messager en oubliant le message. »

J’ai beaucoup parlé du contenu, notamment des propos de Angot sur l’esclavage. Je les ai cités longuement et commentés à plusieurs reprises. Je ne dissocie pas le fond et la forme. C’est clair pour ceux qui m’ont lu, dont pado n’est pas. Mais il est à quoi, pado ?

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 18h06

« Ce soir je mange des macaronis au gratin. »

On a eu des idées voisines : pour moi, ce sera de superbes carbonara. Pour pado, ce sera caca, comme d’habitude.

Chaloux dit: 16 juin 2019 à 18h07

« Mon Pablo », « mon Chaloux ». Il est clair que ce pado est Hamlet. Qu’ils aillent donc se faire foutre, ensemble ou séparément.

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 18h09

pado, c’est certainement un enculeur de mouches. Le genre de gars qu’il faut éviter si on veut rester tranquille et pas connaître d’embrouilles. C’est une plaie, ce gars-là, un pansement. Il comprend tout de travers. Il est con comme un oiseau.

hamlet dit: 16 juin 2019 à 18h11

Clopine dit: 16 juin 2019 à 19 h 29 min

j’étais sûr que vous alliez mal y prendre ce que j’ai dit sur Proust, le « jeu de 7 familles planétaire » le « monopoly interstellaire » « le cuedo universel » pour ceux qui se la veulent se la jouer « intello » à moindre frais.

je l’ai dit sans trop y croire, mais si vous vous êtes sentie visée c’est que j’avais juste.

vous êtes tellement prévisible Clopine.

Chaloux dit: 16 juin 2019 à 18h14

Sur Proust, on ne peut pas dire de plus grosses conneries que Clopine. Elle tient à garder le monopole.

hamlet dit: 16 juin 2019 à 18h14

Chaloux dit: 16 juin 2019 à 20 h 07 min

gagné mon chaloux ! sur ce coup c’était facile (manque d’attention de ma part)

mais je ne suis pas que pado, à vous de trouver les autres !

pablo tu vois : je suis le Pessoa de ce blog je multiplie les hétéropseudonymes ! et personne ne s’en aperçoit !

pado dit: 16 juin 2019 à 18h16

Delaporte 20h04

Je crois que vous ne savez pas lire mon cher Delaporte, continuez pendant des heures sur le messager et continuez d’oublier le message (qui peut lui-même se discuter).
Un poil de réflexion ne vous nuirait pas.

Chaloux dit: 16 juin 2019 à 18h18

Il va soi que si Monsieur Durillon n’est pas encore couché, il peut participer aussi.

hamlet dit: 16 juin 2019 à 18h21

pas de réponse de pablo ?

hého pablo tu as écouté la question de chaloux

il demande si cette danse allemande de Mozart est bien de Mozart ?

tu peux répondre à chaloux stp ?

hamlet dit: 16 juin 2019 à 18h23

pablo attention la danse allemande de Mozart commence à 5mn31

fastoche : le chien c’est un berger allemand, et les bergers allemands dansent des danses allemandes.

chaloux t’es vraiment un gros nullos mon pauvre !

pado dit: 16 juin 2019 à 18h23

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 20 h 06 min
Pour pado, ce sera caca, comme d’habitude

On jurerait un post de mon pauvre chaloux, mais il ne faut pas (comme lui) tomber dans l’amalgame stupide.
Delaporte n’est pas exclusivement calomnieux comme le larbin de bouguereau.

pado dit: 16 juin 2019 à 18h26

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 20 h 09 min

Quoique dans l’injure et la calomnie ce cher Delaporte mérite son diplôme de professionnel.

Vous n’avez toujours pas réfléchi mon cher Delaporte.

Alan B. dit: 16 juin 2019 à 18h28

Il serait intéressant de dresser la liste des écrivains qui n’écrivaient pas dans leur langue maternelle.

Samuel Beckett, Vladimir Nabokov….

+ Kundera, Pavel Hak, Hector Bianchotti, en français; Conrad, en anglais. Prédominance des slaves. Il semblerait qu’aucun écrivain de langue maternelle française n’ait jamais écrit dans une autre langue…Conclusion(s)?

pado dit: 16 juin 2019 à 18h32

« Il semblerait qu’aucun écrivain de langue maternelle française n’ait jamais écrit dans une autre langue »

Ah ben si, mon chaloux écrit en calomnieux.

Clopine dit: 16 juin 2019 à 18h35

Non, ce n’est pas votre critique sur Proust qui me préoccupe, ni moins encore le fait d’être « prévisible » (ça, ça me rassurerait plutôt, mais sans doute faut-il avoir vécu 40 ans sans se connaître, ni se voir, ni se plaire ni complaire, pour comprendre le côté rassurant d’une prévision raisonnable) mais vous, Hamlet. Vous réagissez tant à la critique, on dirait un hérisson qui, avant de se mettre au propre et au figuré, « en boule », prendrait le soin d’injecter à chacun de ses piquants une bonne dose de venin, destiné non pas aux bagnoles meurtrières, mais hélas à ses semblables…

hamlet dit: 16 juin 2019 à 18h37

Alan B. dit: 16 juin 2019 à 20 h 28 min

(…)aucun écrivain de langue maternelle française n’ait jamais écrit dans une autre langue…Conclusion(s)? »

conclusion : vous n’avez pas lu le Sainte Beuve où Proust dit que tous les grands livres sont écrits dans une langue étrangère, et comme la Recherche est un grand livre, conclusion : il est écrit dans une langue étrangère, conclusion : il n’est pas écrit en français.

cqfd.

x dit: 16 juin 2019 à 18h39

Jazzi à 19 h 21 min
« Il serait intéressant de dresser la liste des écrivains qui n’écrivaient pas dans leur langue maternelle.
Samuel Beckett, Vladimir Nabokov… »

Vous n’avez pas vu ce message :

Jorge Rodríguez à 17 h 16 min
« Joseph Conrad, Samuel Beckett, Max Aub, Jorge Luis Borges, Roman Gary, Juan Rodolfo Wilcock… la liste serait trop longue. »

Or JR Wilcock, qui a choisi l’italien, habitait l’Argentine, avait un père anglais et une mère italienne. Lui parlait-elle dans sa langue, je l’ignore (je n’ai pour l’instant lu de lui que La sinagoga degli iconoclasti), mais cela rappelle au moins que l’on peut avoir une langue maternelle différente de la langue parlée dans son pays.
(Si Jorge Rodríguez ne lisait pas déjà ce blog au moment où Pablo injuriait les Argentins, l’ibère agressif se fera sans doute un plaisir de copier/coller les réflexions les plus méprisantes dont il les gratifiait ?)

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 18h40

@delaporte
« un mot pour vous sur le fil precedent »

Ma chère DHH, j’ai lu votre commentaire et suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites de ce film. Beaucoup de moyens techniques sophistiqués au service de la débilité. Aucune dimension sociale réaliste : des billevesées ineptes, méchamment cyniques, censées faire rire le spectateur bobo et le mettre bassement dans sa poche. Bref, Parasite est à proscrire.

Jazzi dit: 16 juin 2019 à 18h42

Il n’y a pas de conclusions(s), que des cas particuliers, Alan B.
On peut quand même se poser la question du pourquoi ont-ils abandonné leur langue maternelle ?

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 18h42

Comme écrivain qui n’écrit pas dans sa langue maternelle, il y avait aussi Romain Gary. Gary connaissait au moins sept langues, et a écrit des livres en anglais, qu’il a lui-même retraduits. Un génie polyglotte.

hamlet dit: 16 juin 2019 à 18h46

Clopine dit: 16 juin 2019 à 20 h 35 min

c’est gentil de vous préoccuper de mézigue.

mais c’est quoi ces histoires de venin ? je n’ai jamais dit de mal de personne ici.

vous voulez que je ressorte ici tout ce que vous avez balancé à Christiane qu’on voit ce que c’est que balancer son venin ?

c’est ça que vous voulez ? que je fasse un copié collé de ces commentaires où vous balancez votre venin ?

si vous trouvez le centième d’un équivalent dans un de mes commentaires alors seulement je commencerai à comprendre de quoi vous parlez.

alors 1 : n’essayer pas d’étendre ce que vous êtes aux autres et 2 : ne venez pas me chercher clopine, je ne suis pas trop d’humeur si vous voyez ce que je veux dire.

Jazzi dit: 16 juin 2019 à 18h47

Merci, x.

(Jorge Rodríguez à 17 h 16 min) :
« Joseph Conrad, Samuel Beckett, Max Aub, Jorge Luis Borges, Roman Gary, Juan Rodolfo Wilcock… la liste serait trop longue. »

Pas si longue que ça, la liste, Jorge Rodriguez.
Pour Romain Gary, c’est discutable, non ?

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 18h50

« Pour Romain Gary, c’est discutable, non ? »

Gary est né en Russie (où l’on parle russe), puis avec sa mère a émigré en Pologne (où l’on parle polonais). Sa mère lui a appris dès l’enfance le français. Il le parlait quand ils sont arrivés à Nice. Jacuzzi, Gary raconte tout ceci dans la Promesse de l’aube, que vous devriez relire, ça vous ferait du bien et vous éviterait de dire des faussetés.

de nota dit: 16 juin 2019 à 18h51

Bellow ne se lassait jamais de citer cette formule de Samuel Butler: « La vie c’est comme donner un récital de violon tout en apprenant à jouer de l’instrument. »
On dirait une blague juive!
C’est en relisant « Tout compte fait » recueil d’articles et de discours de Bellow que j’ai trouvé cette anecdote, je signale que ce livre est vendu sur zonzon à 2,66 euros! Misère de misère!

Jazzi dit: 16 juin 2019 à 18h55

Justement, Delaporte, c’est pourquoi je dis que dire que Romain Gary a abandonné sa langue maternelle est discutable. Sa langue maternelle semble avoir été le français.
Tu me lis mal, car mes propos sont toujours plus nuancés que les tiens, balancés d’un bloc !

pado dit: 16 juin 2019 à 18h55

« Gary est né en Russie »
« vous éviterait de dire des faussetés. »

Balayons devant sa porte.

Ed dit: 16 juin 2019 à 18h58

@DHH

Merci infiniement.

@gratin aux macaroni

Ma mère en faisait souvent. Excellent choix, mais c’est vraiment un plat d’hiver. Comme tous les gratins.

Delaporte dit: 16 juin 2019 à 18h58

« Sa langue maternelle semble avoir été le français. »

Non, je pense qu’il a parlé le russe et le polonais avant le français.

Jazzi dit: 16 juin 2019 à 19h03

Le cas de Kafka, pragois, juif et écrivain de langue allemande, le problème ne se pose pas. Sa langue maternelle était la langue allemande.

x dit: 16 juin 2019 à 19h06

Renato, dans La Sinagoga degli iconoclasti, les deux textes qui m’ont le plus marqué sont ceux consacrés à Absalon Amet et dans un autre genre, pour de tout autres raisons, à Yves de Lalande et à sa petite industrie.

Jazzi dit: 16 juin 2019 à 19h08

Il y a aussi le cas des écrivains juifs de langue allemande qui se sont installés en Israël et sont passés à l’hébreu…

Jean Langoncet dit: 16 juin 2019 à 19h13

@« La vie c’est comme donner un récital de violon tout en apprenant à jouer de l’instrument. »

La vie est courte, l’art est long, l’occasion fugitive, l’expérience trompeuse, le jugement difficile.

Hippocrate

(Au moins fut-il utile … Delmore Schwartz reste au vestiaire)

renato dit: 16 juin 2019 à 19h22

L’horloger de la Rochelle et sa machine pour associer les mots et l’inventeur de la chaîne de production de la littérature.

x dit: 16 juin 2019 à 19h23

Alan B., il y aurait aussi Louis Charles Adélaïde de Chamissot de Boncourt devenu Adalbert von Chamisso

MC dit: 16 juin 2019 à 19h25

L ‘Andouille de Guimené est une création géniale et surement fort chrétienne de Delaporte, mais c’est de l’andouille de Guéméné qu’il doit s’agir.
Pas le temps de relever les pitoyables braiements clopinesques, Ni d’ailleurs de m’immerger dans l’école juive de New York. Il y a plus urgent à lire.
MC

Clopine dit: 16 juin 2019 à 19h27

Cela ait deux fois que vous réagissez dela même manière, à une remarque ni haineuse, ni polémique, mais plutôt de l’ordre de la constatation : et là vous répliquez « prenez garde à vous, Clopine, je vais ressortir votre fiche » (en quelque sorte).

or, ces menaces (alors que, contrairement à un Chaloux qui est en guerre et vient ici faire son trouffion, notamment en suggérant des viols, ce qui, bien entendu, est totalement approprié depuis toujours en cas de guerre, ou le viol s’apparente à une arme, contrairement à Chaloux dis-je, moi je ne suis pas en guerre, et ne prend pas le commentarium de ce blog comme arène), ces menaces sont totalement vaines : je sais pertinemment ce que j’ai dit de Christiane, et suis prête à le répéter, et ici, sur ce blog, mes réactions en plus de dix ans n’ont jamais été haineuses. Vous semblez désemparé en fait, et endossez la gesticulation des faibles qui veulent faire croire qu’ils sont forts. Ce pathétique ajoute encore au désarroi qui transparaît désormais au moindre de vos propos, Hamlet, et vous devriez avoir l’élégance de respirer, rire un bon coup, admettre que vous n’êtes ni meilleur ni pire qu’autrui, et devenir enfin le bon camarade de blog littéraire que vous pourriez être. Même dans la caricature de vos attaques littéraires, il y a quelque chose de vrai, alors, je ne vois vraiment pas pourquoi vous êtes ainsi adossé au mur… Je n’en vaux, en plus, pas vraiment la peine, croyez-en vos petits camarades. Mais laissez-moi seule le dire, puisque seule j’en ai le droit.

Clopine dit: 16 juin 2019 à 19h27

Cela fait deux fois que vous réagissez dela même manière, à une remarque ni haineuse, ni polémique, mais plutôt de l’ordre de la constatation : et là vous répliquez « prenez garde à vous, Clopine, je vais ressortir votre fiche » (en quelque sorte).

or, ces menaces (alors que, contrairement à un Chaloux qui est en guerre et vient ici faire son trouffion, notamment en suggérant des viols, ce qui, bien entendu, est totalement approprié depuis toujours en cas de guerre, ou le viol s’apparente à une arme, contrairement à Chaloux dis-je, moi je ne suis pas en guerre, et ne prend pas le commentarium de ce blog comme arène), ces menaces sont totalement vaines : je sais pertinemment ce que j’ai dit de Christiane, et suis prête à le répéter, et ici, sur ce blog, mes réactions en plus de dix ans n’ont jamais été haineuses. Vous semblez désemparé en fait, et endossez la gesticulation des faibles qui veulent faire croire qu’ils sont forts. Ce pathétique ajoute encore au désarroi qui transparaît désormais au moindre de vos propos, Hamlet, et vous devriez avoir l’élégance de respirer, rire un bon coup, admettre que vous n’êtes ni meilleur ni pire qu’autrui, et devenir enfin le bon camarade de blog littéraire que vous pourriez être. Même dans la caricature de vos attaques littéraires, il y a quelque chose de vrai, alors, je ne vois vraiment pas pourquoi vous êtes ainsi adossé au mur… Je n’en vaux, en plus, pas vraiment la peine, croyez-en vos petits camarades. Mais laissez-moi seule le dire, puisque seule j’en ai le droit.

bouguereau dit: 16 juin 2019 à 19h31

l’andouille de Guéméné

pour la tirer faut sfaire chier la bite meussieu courte..pour ça qu’c’est la plus cheros..elle presqu’aussi grosse que la mienne qu’il dirait yavé

Chaloux dit: 16 juin 2019 à 19h33

Où l’on voit bien que le problème n’est pas Hamlet. Les propos de la fermière sont cousus de fil à gigot.

bouguereau dit: 16 juin 2019 à 19h34

« La vie c’est comme donner un récital de violon tout en apprenant à jouer de l’instrument. »

mon larbin c’est le piano avec en plus une bite dans l’cul..dailleurs on l’attend a pleyel

D dit: 16 juin 2019 à 19h36

Pourquoi ces « mon Chaloux » à répétition ?
Vous n’avez pas le droit de lui dire « mon Chaloux  » tout simplement parce qu’il n’est pas mon Chaloux ni même le vôtre.

bouguereau dit: 16 juin 2019 à 19h37

si je dis que c’est mon larbin dédé..est ce de l’humour juif..fais gaffe a cque tu dis

bouguereau dit: 16 juin 2019 à 19h41

Ah ben si, mon chaloux écrit en calomnieux

..il en reste toujours quelqueschose..les baffes qu’il prend..et tout ça en s’étant juste donné le mal de naitre..

Patrice Charoulet dit: 16 juin 2019 à 19h41

MES TRENTE AUTEURS FRANCAIS PREFERES

Un. Emile littré.
Deux. Paul Robert.
Trois. La Fontaine.
Quatre. La Bruyère.
Cinq. Voltaire.
Six. Chamfort.
Sept. Joubert.
Huit. Stendhal.
Neuf. Baudelaire.
Dix. Valéry.
Onze. Alain.
Douze. Pascal.
Treize. Bouhours.
Quatorze . Retz.
Quinze. Bourdaloue.
Seize. Bossuet.
Dix-sept. Morand.
Dix-huit. Chardonne
Dix-neuf. La Rochefoucauld.
Vingt. Flaubert.
Vingt-et-un. Montherlant.
Vingt-deux. Mme du Deffand.
Vingt-trois. Hugo
Vingt-quatre. Taine.
Vingt-cinq. Montesquieu.
Vingt-six. Ligne.
Vingt-sept. Laclos
Vingt-huit. Mme de Sévigné
Vingt-neuf. Fénelon.
Trente. Scarron./-

bouguereau dit: 16 juin 2019 à 19h46

« J’ai fait de mon mieux avec ce que j’avais »

ça mrappelle lassouline qui a dit dans un billet quil en avait marre qu’ils avaient les plus grosses..

bouguereau dit: 16 juin 2019 à 19h48

charoulet..quand on est de droite on ndit pas ‘mes auteurs préférés’ mais j’ai trentes bosses..quel gaffeur celui là

bouguereau dit: 16 juin 2019 à 19h51

La vie est courte, l’art est long, l’occasion fugitive, l’expérience trompeuse, le jugement difficile

..c’est bien des mots dpatrons

bouguereau dit: 16 juin 2019 à 19h53

Quinze. Bourdaloue

..une tarte au poire..tu remontes dans mon estime charoulet

bouguereau dit: 16 juin 2019 à 19h59

Il n’y a pas de conclusions(s), que des cas particuliers

en général c’est vrai

pado dit: 16 juin 2019 à 20h00

5 ecclésiastiques, 2 femmes (en fin de liste, pas sûres d’être élues)
J’espère que le vote est à la proportionnelle.

x dit: 16 juin 2019 à 20h03

Bon, P. Charoulet, je vous laissais la priorité, mais vous préférez le monologue (c’est votre droit, mais il faut convenir que vous choisissez un drôle d’endroit pour l’exercer) :
je crois que personne n’a mentionné Cioran parmi les écrivains ayant changé de langue.

Chaloux dit: 16 juin 2019 à 20h12

Le boumol, mon ch’ti nain, est particulièrement en forme, ce soir. En forme de cercueil. Non, boumol, la mort n’est pas un sommeil éternel… mais tu commences tout de même à sentir un peu fort.

Hurkhurkhurk!

Jazzi dit: 16 juin 2019 à 20h27

Et Molière, Racine, Diderot, Jean-Jacques Rousseau, Chateaubriand ou Proust et Céline, en quelle position, Patrice Charoulet ?

x dit: 16 juin 2019 à 20h39

Bon sang, mais c’est bien sûr, jazzi !
Il faut dire que j’essayais de trouver des exceptions à l’hypothèse d’Alan B.

Il faudrait aussi parler des auteurs africains, Maghreb ou Afrique noire (certes souvent bilingues), ceux des « petites » langues et des jeunes littératures, mais tout cela et bien plus encore est déjà dans le livre de Pascale Casanova, La République mondiale des lettres (dont il a plus d’une fois été question ici).
Nous n’avons fait que mesurer tout ce que nous en avions oublié…

À 22h 03 il faut bien entendu comprendre : personne n’a ENCORE mentionné ICI, AU COURS DE CET ÉCHANGE…

pado dit: 16 juin 2019 à 20h41

 » Cioran  »
Si nous devons passer par la case Roumanie la liste sera longue, Ionesco, Tsara, Tanase, d’Istria,…

Jazzi dit: 16 juin 2019 à 20h52

A propos de l’Afrique

« La langue française,
c’est le trésor de guerre des Algériens. »
KATEB YACINE

et alii dit: 16 juin 2019 à 20h58

What is it about jokes and Jews? What is it about Jewish jokes? What makes Jewish jokes different from all other jokes? Freud himself wrote a lot about jokes. In fact, he had a collection of Jewish jokes, which he mysteriously burned in 1905, as cited by the German Jewish psychoanalytic writer Egon Fabian.

Freud said that in the joke lies the triumph of narcissism, their “me-ness,” the victorious assertion of the little person’s invincibility. The Jewish joke then is a spiritual product of Eastern Europe. It is probable that the tensions between general emancipation on the one hand and anti-Semitism, on the other, produced a conflict. On the one hand, there is a deep inner attachment to the culture of Talmud and rabbinical tradition. On the other hand, the modern Jew may publicly disavow the Talmud as intellectually unacceptable.

Once they came to America, the “chosen” people, used to being oppressed and cordoned into ghettos, found themselves unexpectedly welcomed into society—but at a cost, however unstated: They would give up observance of tradition that had once united the Jewish people. For that price, the floodgates opened and members of this oppressed tribe vaulted into every profession and industry. And it was here in America, in the last 100 years or so, that the funny Jew, the Jewish comic, became legendary, from Milton Berle to Billy Crystal, Buddy Hackett to Rodney Dangerfield, Henny Youngman to Mel Brooks.

Ironically, the target of Jewish jokes is the Jew himself. Look at me! A fancy-schmancy Park Avenue doctor but still tied to the pseudologic of the Talmud. We may ride with the kings and queens, but we still have chicken schmaltz and chulent and we have those big heavy books to carry.

My father told me the following joke, which he swore was true: A boy from the Bronx found himself fighting for Patton in the Battle of the Bulge. In the frozen foxhole he wrote a letter to his mother back home. “The bombs and the bullets are flying, the shells exploding next to us from the air. An 88 mm shell landed on the foxhole next to mine, three men were blown to hell, and the man next to me lost an arm.”

The mother replied: “Hershel, I am sending you a salami, but I am warning you: Whatever is going between Patton and the Germans, however bad it gets, stay out of it. Don’t get involved. It has nothing what to do with you!”

Here the joke is aimed at Jewish ears and even the Jew himself: a naive, well-meaning good boy and the ubiquitous, somewhat domineering Jewish mother. The pair, a Jewish boy and his mom are forever outsiders. Ironically, here they “insist” on outsider status and insular passivity even as the mother seeks to rule the world from the kitchen.
https://www.tabletmag.com/jewish-life-and-religion/284674/the-healing-power-of-jokes?utm_source=tabletmagazinelist&utm_campaign=a0ca1da29c-EMAIL_CAMPAIGN_2019_06_13_08_45&utm_medium=email&utm_term=0_c308bf8edb-a0ca1da29c-207086749

*

bouguereau dit: 16 juin 2019 à 21h01

What makes Jewish jokes different from all other jokes?

bouger les oreilles

bouguereau dit: 16 juin 2019 à 21h06

« La langue française,
c’est le trésor de guerre des Algériens. »
KATEB YACINE

la langue l’écriture c’est le stade suprème du fétichisme baroz..

hamlet dit: 16 juin 2019 à 21h35

une Clopine à 20 h 35 min :

« injecter à chacun de ses piquants une bonne dose de venin, destiné non pas aux bagnoles meurtrières, mais hélas à ses semblables… »

et une autre Clopine à 21 h 27 min

« Cela fait deux fois que vous réagissez dela même manière, à une remarque ni haineuse, ni polémique »

ça c’est Clopine ! cette capacité d’oublier ce qu’elle a écrit 1 heure plus tôt.

la même Clopine qui m’a gonflé durant des lustres en me prenant pour ceux qui la harcelaient.

et qui, quand elle s’est rendue compte qu’elle s’était trompée, n’a jamais pris la peine de s’en excuser.

Clopine, je pense vous connaitre un peu, avec vos airs de na pas y toucher je sais bien les capacités de nuisance qui vous habitent, vous trimbalez un passif bien trop lourd, alors de grâce ne jouez plus votre rôle de petite mijaurée aux paroles si sournoises et sirupeuses avec moi ça ne marche plus du tout.

rose dit: 16 juin 2019 à 21h37

Gary était polyglotte mais certainement portait-il le français dans son cœur.

rose dit: 16 juin 2019 à 21h44

Hamlet à 20h47

mais je ne suis pas que pado, à vous de trouver les autres !

pablo tu vois : je suis le Pessoa de ce blog je multiplie les hétéropseudonymes ! et personne ne s’en aperçoit !

Euh. C’est jazzi qui vous a rapproché de Pessoa et personne c’est vite dit.

x dit: 16 juin 2019 à 21h46

Oui Pado, mais P. Ch. n’a cependant pas correspondu avec tous ?
(Cela dit, je n’avais absolument pas précisé que j’avais personnalisé et que je ne visais pas à l’exhaustivité. De l’inconvénient de « jouer » sans règles clairement définies.)

Allez, fin de la récréation, retour à Ph. Roth (ou au pugilat, pour changer).
Alan B est peut-être sur un autre fuseau horaire.

rose dit: 16 juin 2019 à 21h48

Déjà dit par Delaporte, Gary polyglotte. Dslée.
Je pense que l’on peut dire que le français n’était pas sa langue maternelle mais qu’il l’a adoptée.
C’est beau comme une PMA. Mais je suis contre.
Ce soir, j’ai vu un film avec D. Bourdon d’un tel niveau de conneries que je comprends qu’on le devienne. Oui. À force.

Pablo75 dit: 16 juin 2019 à 21h53

@ Chaloux

Je crois qu’il s’agit du dernier mouvement du Concerto pour piano nº 20 de Mozart.

Et à propos de musique: tu connais le « Chopin ou la fureur de soi » de Dominique Jameux?

Pat V dit: 17 juin 2019 à 22h00

« Je termine en invitant derechef les lecteurs friands de philosophie à jeter un œil sur le blog de Pascal Engel, « La France byzantine ».
Il est jamais trop tard pour bien faire, P. Charoulet! 😉
@ x, sûrement à lire ce numéro à propos de G. Genette de la revue « Poétique ».
Désolé pour ma réponse tardive, je ne fais que passer. 😉

Pablo75 dit: 17 juin 2019 à 22h10

hamlet est non seulement Pado mais aussi X. Il a laissé une preuve claire de cela, sans se rendre compte, dans le post de x dit: 16 juin 2019 à 20 h 39 min

« (Si Jorge Rodríguez ne lisait pas déjà ce blog au moment où Pablo injuriait les Argentins, l’ibère agressif se fera sans doute un plaisir de copier/coller les réflexions les plus méprisantes dont il les gratifiait ?). »

Vexé comme un pou par mes posts d’aujourd’hui sur lui, hamlet se rappelle de nos vieilles discussions sur l’Argentine et profite de la présence aujourd’hui ici de Jorge Rodríguez, qu’il imagine argentin, pour « balancer » avec son pseudo « X » – lequel, si c’était une autre personne, n’aurait jamais dû se rappeler que j’ai discuté sur les Argentins avec « hamlet » et encore moins aurait eu besoin de « balancer » de la sorte. La seule raison de le faire c’est qu’il s’agit de « hamlet ».

Pat V dit: 17 juin 2019 à 22h12

Un extrait d’un pdf publié par la revue en ligne AOC : La liberté académique et les vices du savoir par Pascal Engel

Philosophe

 » La Cour constitutionnelle européenne et l’Unesco ont récemment relevé les menaces à la liberté
académique au sens large de liberté d’expression. Cependant la liberté académique, n’est pas liberté
d’opinion, mais liberté de d’apprendre et de transmettre un savoir. C’est au nom de ce savoir qu’il
convient alors de défendre les universités.
On peut être bête, confus, lâche, vaniteux ou bavard sans y être pour grand-chose. Mais quand on
est prétentieux, arrogant, sot, malhonnête intellectuellement, snob ou esprit faux, c’est en grande
partie de notre fait. Ces vices intellectuels ne sont jamais totalement indépendants des vices moraux,
mais ils reposent tous sur une forme d’indifférence au savoir, et lui font obstacle.
Les institutions aussi ont leurs vices, qui sont comme les vices de forme des machines, mais dont
ceux qui y participent sont souvent responsables. Le comble est atteint quand ces institutions sont
supposées être dévolues à l’avancement du savoir, comme les universités. Lichtenberg disait que
peut-être un jour les universités serviront à rétablir l’ancienne ignorance. »

Nouvelle parution de ce philosophe : Les vices du savoir. Essai d’éthique intellectuelle, édition Agone.

rose dit: 17 juin 2019 à 23h51

Ce philosophe, Pascal Engel, que je n’ai jamais lu à ce jour, pas encore, lorsqu’il a rendu hommage posthume à sa mère, après avoir dressé portrait sensible d’elle, a dit qu’il lui devait tout ce qu’il était aujourd’hui, dont son amour pour les livres. Ai eu la chance d’en acheter deux caisses des livres maternels, lesquels lorsque j’aurai quelque temps libre dans ma grande vieillesse, passeront à la casserole.

rose dit: 17 juin 2019 à 0h00

Entre parenthèse, ce pseudo ange scalpel, n’est pas l’anagramme du patronyme de l’auteur car il y a un e à la place du second a.

rose dit: 17 juin 2019 à 0h09

Hamlet à 14h12

les doués font ce qu’ils veulent et les pas douées essaient de trouver des solutions comme ils peuvent.

Et/ou

les douées font ce qu’elles veulent et les pas doués essaient de trouver des solutions comme ils peuvent.

Alternative.

Bérénice dit: 17 juin 2019 à 4h56

Pablo, pour diversifier, je suggère que vous arrachiez hamlet de votre jardin comme on le fait des mauvaises herbes. A moins que vous souffriez d’un lumbago. S’il fallait copier coller vos envois on y verrait rien de personnel.

Bérénice dit: 17 juin 2019 à 5h00

Vexé comme un pou…
Avant, il n’y avait guère que la marie rose qui puisse en venir à bout. Leur adaptation est formidable, ces parasites selon vous seraient capables d’éprouver des sentiments, des emotions?

christiane dit: 17 juin 2019 à 5h22

@x dit: 16 juin 2019 à 18 h 57 min
Votre pensée éclaire le paysage des bains culturels des enfants d’aujourd’hui. Pour sûr, la place réservée à la transmission des contes traditionnels à partir des textes, en famille, a fait place à un monde de super-héros sur fond de violence habitant les jeux vidéos sous toutes formes et les soirées solitaires de l’enfant, souvent… Oui, on retrouve, déclinés à l’infini, les héros et les trames des contes d’autrefois. Ne pas oublier que Perrault, Grimm étaient inspirés par des contes populaires transmis oralement, antérieurs au XVII e siècle pour l’un et au XIX pour l’autre.
Être enseignant, il y a maintenant plus de dix ans, auprès d’élèves de 10/11 ans, en ce qui concerne les contes populaires, c’était faire le lien entre ce qu’il connaissaient et ce qu’ils ignoraient. C’était aussi se pencher sur l’évolution de l’illustration de ces contes (Gustave Doré toujours impressionnant), sur les réécritures.
Les albums de Mario Ramos n’existaient pas encore à l’époque où j’enseignais auprès de ces jeunes enfants. Il y en avait d’autres et L’école des loisirs avait d’autres chouchous !
Merci de votre réponse.

christiane dit: 17 juin 2019 à 5h30

@hamlet
Merci de rappeler si clairement à Clopine ce que je ne saurais oublier. Errare humanum est, perseverare diabolicum …
Ceci dit, heureuse de la voir de retour comme DHH et Ed. Lavande est toujours bien absente…

Bérénice dit: 17 juin 2019 à 5h32

On pourrait croire que vous avez passé, Pablo, tout ce temps de retrait silencieux à collecter, collectionner les pérégrinations d’hamlet pour faire la preuve de sa bêtise provocante. Que pensez vous personnellement de chacun des sujets passés en revue, que risquez d’en dire pour contredire des points de vue avec lesquels nous conservons le droit de ne pas tomber d’accord?

Chaloux dit: 17 juin 2019 à 6h02

@Pablo. Il s’agissait de l’extrait de la fin, une danse allemande (rendons à Bavard ce qui lui appartient).
Non, pas lu ce livre.

hamlet dit: 17 juin 2019 à 6h04

bêtise provocante Bérénice, en êtes-vous bien sûre ? prenez le temps de tout bien relire :

Pablo75 dit: 16 juin 2019 à 17 h 59 min

Dans le CHAMPIONNAT DU MONDE DES CONNERIES SUR PROUST, hamlet a obtenu une nouvelle Médaille d’Or. Il continue d’être imbattable. C’est le Nadal de l’ânerie proustienne.

Proust n’a jamais pris le temps de penser, et j’ai bien peur que tous ceux qui en font une religion non plus.
(hamlet)

tout les aspects répugnants de la Recherche, à savoir un monde qui se nourrit que de lui-même et coupé du monde. touS les aspects répugnants de la Recherche, et bien sûr de celui qui l’a écrit.
(hamlet)

[sur Proust]… ces artifices d’écriture qui se jouent du lecteur pour le transporter vers un sentimentalisme tout à fait inutile
(hamlet)

la critique de la Recherche par Platon n’aurait pas été très tendre
(hamlet)

[à propos des mots de Proust « pauvre petite poule »] il y a quelque chose de terrifiant dans ces mots […] quand on les lit ils nous horrifient et nous sidèrent, et à partir de là tout bascule, à l’intérieur de soi on se dit «[…] tu n’es rien d’autre qu’un pauvre abruti»
(hamlet)

[sur la phrase « deux pauvres petites poules, avec des collets en fausse loutre » de la Recherche]… cette petite phrase est tellement épouvantable qu’elle suffit à elle seule à réduire à néant tout le reste.[…] la vie de Proust ne vaut pas un kopeck face à la vie de chacune de ces deux « pauvres petites poules »
(hamlet)

Proust […] était voyeur mais n’a jamais pensé à ses lecteurs transformés à leur tour en voyeur parce qu’étant naturellement de natuere
voyeuse.
(hamlet)

je n’échangerais pas la moitié d’une phrase de Dostoïevski contre tous les livres de la Recherche
(hamlet)

tout ce que l’on considère comme un talent chez Proust n’est que le revers de sa lâcheté.
(hamlet)

le magicien Proust continue encore aujourd’hui d’enfumer son monde
(hamlet)

Proust, le distrait que les mondanités distraient, aura été l’idiot de utile de cette petite société aristocratique
(hamlet)

le monde de Proust est toujours ce qu’il a sous les yeux […] tout ce qu’il ne voit pas n’existe pas.
(hamlet)

ce que j’appelle un monde devenu proustien où le nombrilisme prend le dessus sur tout le reste ?
(hamlet

on peut imaginer un type comme Paul Edel assis à une table d’un café, à décrire la jolie demoiselle en train de vendre ses fleurs […]
ça c’est la position de l’écrivain observateur […] si tu agrandis un peu la focale, tu vois qu’au premier étage de ce café un type est en
train d’être torturé par la milice locale […] notre écrivain […] le sait parce que les fenêtres sont ouvertes et tout le monde peut entendre les cris de ce type que l’on torture […] voilà ce qu’est Proust
(hamlet)

[notre monde est] proustienne [sic] aussi du fait de l’avantage donné à la forme
(hamlet)

le mépris de Proust à l’égard des pauvres
(hamlet)

Jazzi, je pense que tu représentes le parfait exemple de l’individu appartenant à une société – époque – civilisation proustienne […] tu
représentes juste un exemple trop facile, une caricature de ce qu’est une civisaltion proustienne
(hamlet)

plus de Dieu ni de politique, il ne nous reste que l’histoire de nos mères, notre histoire à nous, dans ce monde peuplé de milliards de nouveaux petits Marcel Proust
(hamlet)

[Sur Proust] tout est dans la senxibilité de la perception, le regard, l’odorat etc… plus une capacité énorme de psychologue + un talent prodigieux d’écriture, et voilà de quoi nous faire avaler la pilule de cette absence de pensée.
(hamlet)

notre monde est proustien, à savoir que toute notre intelligence se situe dans la perception au détriment de la pensée
(hamlet)

cette recherche de la vérité chez Proust je m’arroge ainsi le droit de la qualifier de «répugnante».
(hamlet)

Proust […] n’est pas capable de nous pondre une seule phrase intelligente
(hamlet)

Chaloux dit: 17 juin 2019 à 6h16

Tout est faux dans ces assertions sur Proust. Proust est un arrière-pays où n’entre pas qui veut. D’où la sottise et l’imposture des printemps proustiens et autres gonorrhées littéraires transmises aux foules abruties.

Pablo, parcouru les premières pages, ça a l’air intéressant. Je vais voir.

christiane dit: 17 juin 2019 à 6h26

Retour au billet.
Relu hier au soir le poignant Un homme (Everyman de Philip Roth traduit de l’anglais par Josée Kamoun. Récit de la mort d’un vieil homme (du père ?), sans pathos.
« Ce n’est pas une bataille, la vieillesse, c’est un massacre. »
Donc, Philip Roth avait dit « Jamais plus je n’écrirai de fiction »… et ce classement de ses archives serait le dernier mot d’une autobiographie post-mortem dans Pourquoi écrire ? regroupant tous ses entretiens et articles…
La mort, l’angoisse de sa mort à venir, le néant qui suivra semblent avoir été l’obsession de cet écrivain plus que l’extravagance des confidences de Portnoy.
Portnoy et son complexe ce long monologue adressé à son psychanalyste, pas très sympathique, un peu hystérique, m’avait assez vite lassée. La mère, possessive, envahissante, surprotectrice jusqu’à l’asphyxie aurait façonné ce fils torturé de turpitudes graveleuses et de déboires sexuels.
Je lis donc dans les pages présentées de Pourquoi écrire ?, aux pages 38 et 42 :
« Il se montre obscène parce qu’il veut être sauvé. […] Portnoy souffre parce qu’il ne veut plus être enchaîné par des tabous […] qui l’empêchent d’être un homme. […]
J’ai voulu élevé l’obscénité au rang d’un sujet littéraire. […] ce n’est que lorsque le sentiment de culpabilité m’est apparu comme un ressort comique que j’ai pu véritablement me libérer de mon dernier roman et de mes vieux soucis. »
(un entretien paru dans New York Time le 23/02/1969)
Est-ce que cet entretien (non lu à l’époque où je découvrais ce roman) change le souvenir que j’en ai gardé ? non.
Cette compilation d’essais et d’entretiens conçue par Philip Roth teintée d’une apparente sincérité, c’est donc ce qu’il avait prévu pour après sa mort…
Reste la dernière section « Explications », inédite en France.
Cet ultime recueil permettra-t-il de prendre du recul avec l’écrivain sur ses livres ? Peut-être…

hamlet dit: 17 juin 2019 à 6h27

« Lichtenberg disait que peut-être un jour les universités serviront à rétablir l’ancienne ignorance. »

cette idée de Lichtenberg est encore vraie et pertinente aujourd’hui qu’à son époque.

hamlet dit: 17 juin 2019 à 6h43

sur wiki : « qu’il n’était pas une source crédible ( !) et que des sources secondaires étaient nécessaires pour accréditer ses modifications- ce qui est déjà désopilant lorsqu’on sait que nombre de notices sont fabriquées par les intéressés ou leurs services à leur propre gloire »

passou vous vous rendez compte qu’en prenant l’exemple de ceux qui écrivent eux-mêmes leurs articles wiki (tout à leur gloire) vous expliquez pourquoi wiki dit à Roth qu’il n’est pas une source fiable.

c’est évident qu’il n’est pas une source fiable pour décider lui-même de ce qui doit figurer sur lui sur wiki.

tout comme son « pourquoi écrire » n’est qu’une somme de justifications, d’excuses, d’explications etc… totalement orientées, fallacieuses et inutiles.

ce qui est le cas de la plupart des artistes écrivant sur eux et sur leurs oeuvres.

là encore (comme pour Proust) la sacralisation et la religiosité sont toujours des façons de s’aveugler.

hamlet dit: 17 juin 2019 à 6h52

« Chaloux dit: 17 juin 2019 à 8 h 16 min

Tout est faux dans ces assertions sur Proust. Proust est un arrière-pays où n’entre pas qui veut. D’où la sottise et l’imposture des printemps proustiens et autres gonorrhées littéraires transmises aux foules abruties. »

cette seule remarque suffit à me donner raison.

« Proust est un arrière-pays où n’entre pas qui veut » :

Bérénice vous êtes bien sûre que c’est moi qui dit des bêtises ?

hamlet dit: 17 juin 2019 à 7h04

« Proust est un arrière-pays où n’entre pas qui veut »

ça bien sûr personne ne va le considérer comme une perle.

et c’est pareil pour Schubert j’imagine ? la culture envisagées comme objet et prétexte de singularité et d’auto-satisfaction.

il faut voir l’arrière pays comme les arrières-mondes de Platon, domaine ésotérique accessible qu’à quelques élus ayant reçu sur leur tête la Lumière.

ce qui permet d’exclure toute forme de critique avec un « bien sûr c’est que vous ne faites pas partie des élus »

voilà à quoi a servi et continue de servir Proust comme grande fabrique d’élus, ce qui ferait de Proust une espèce de Heidegger de la littérature…

ce pauvre Proust, s’il avait imaginé qu’il se retrouverait revendiqué par une bande de crétins.

sérieux chaloux, vous ne le grandissez pas en sortant des bêtises pareilles.

hamlet dit: 17 juin 2019 à 7h06

« Proust est un arrière-pays où n’entre pas qui veut »

cela dit ça fait du bien de rire un peu.

hamlet dit: 17 juin 2019 à 7h10

c’est comme le « j’ai fait de mon mieux avec ce que j’avais » de Roth.

c’est la seule phrase que la postérité retiendra de lui.

sérieux, ils réflechissent deux secondes avant de sortir des perles pareilles ?

qu’a répondu le journaliste ? « oui on n’en était aperçu » ?

dialogue de l’artiste et son biographe :

Roth : j’ai fait de mon mieux avec ce que j’avais

passou : oui je sais.

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