de Pierre Assouline

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La République des livres
Philip Roth, discours de la méthode

Philip Roth, discours de la méthode

Rien de tel qu’un écrivain qui a annoncé sa retraite de son vivant pour publier ensuite à titre posthume. Des inédits et des quasi. Ainsi nomme-t-on ce qui est paru dans sa langue mais pas dans la nôtre. Ainsi, avec Pourquoi écrire ? (Why write ? traduit de l’anglais/Etats-Unis, par Lazare Bitoun, Michel et Philippe Jaworski, Josée Kamoun, 630 pages, 10,80 euros, Folio), Philip Roth nous revient tout sourire  un an après sa mort. C’est un peu sa vie mais surtout son œuvre, modes d’emploi. Avec de larges échappées du côtés de celles des autres (Primo Levi, Aharon Appelfeld,  Ivan Klima, Edna O’Brien, Milan Kundera, Mary McCarthy, Isaac Bashevis Singer). Il s’agit donc d’un recueil d’articles, de préfaces, de conférences, d’interviews. D’outre-tombe, on peut tout se permettre et c’est tant mieux. A vrai dire, les trois quarts du livre nous étaient déjà connus depuis l’édition de Parlons travail (2004). Cent cinquante pages ont été rajoutées dans cette édition de poche sous le titre « Explications », là est la nouveauté.

Le risque de ce genre d’entreprises, surtout avec des auteurs aussi populaires et répandus, c’est le sentiment de déjà-lu (non, il n’est pas un écrivain juif  mais un Américain qui écrit, même si, difficile de ne pas le remarquer, le mot « juif » apparaît quatre fois dès la première page de sa préface… oui, il n’y aura plus de lecteurs littéraires dans les vingt prochaines années etc), de la redite, du disque rayé. Encore qu’avec Roth, on en redemande car il sait redéployer sa pensée en donnant l’illusion de la nouveauté par la variante de l’argumentation. Ainsi, lorsqu’il répète sa profession de foi : un écrivain, c’est sa langue et lui demeurera à jamais un natif de la langue anglaise dût-elle être mâtinée d’américanismes, de newarkismes, de yiddishismes. Or c’est justement en assistant à une conversation entre Saul Bellow et Aharon Appelfeld en yiddish dans un restaurant de Cambridge, Massachusetts (ce qui nous vaut des pages d’une sensibilité inoubliable) qu’il comprend pourquoi il n’est pas et ne sera jamais tout à fait comme eux. Durant tout le dîner, il les a observés se métamorphoser, reprendre chacun possession d’ « une dimension de lui-même jusque là inactive », se réapproprier leur part d’enfance la plus enfouie, reprendre contact avec le monde englouti de leurs parents, modifier paroles, gestuelle, attitudes, comme si ces grands jongleurs de mots accédaient pour la première fois à l’indicible en retrouvant un frère inconnu. Roth se tint silencieux, coi, ébloui par leur envolée et comprit enfin pourquoi contrairement à eux, lui qui était né américain de parents nés américains, vivait depuis sa naissance et vivrait jusqu’à sa mort « sous l’enchantement de cette langue-là » et d’aucune autre. L’anglais, la langue de son univers intérieur, de ses rêves comme de ses cauchemars, de ses fantasmes et de ses hallucinations, de ses souffrances et de son désarroi, la langue qui l’a fait homme et constitué écrivain, une langue dont il ne peut s’extraire mais qu’il aura vécue malgré tout comme la plus douce des captivités.

« Si on m’enlevait cette langue, je sombrerais dans l’obscurité mentale »

Les écrivains à l’œuvre desquels il s’est nourri adolescent sont ces Américains qui lui permettaient de s’échapper du New Jersey pour partir à la découverte de l’Amérique, les Théodore Dreiser, Sherwood Anderson, Sinclair Lewis, Thomas Wolfe, Erskine Caldwell, chacun dans un Etat différent. Cette nourriture lui aura permis de se dire « un Américain libre et irrécusable », concerné au plus profond par les mœurs, la vie quotidienne et le passé de son pays et comme « possédé » par la richesse de sa langue maternelle. Un écrivain, c’est un artiste – et ce n’est pas nécessairement un label de qualité quand bien même cela sonnerait-il ainsi, il peut y en avoir d’exécrables. Sa vocation lui impose de ne jamais montrer le travail, l’effort. Or ce qu’il y a de passionnant dans cet exercice du Pourquoi-écrire ?, que l’on peut entendre comme un comment-j’ai-écrit-certains-de-mes-livres, c’est qu’il ouvre grand les portes de la fabrique, celle où le roman, ses situations, ses personnages, ses contradictions, ses doutes et sa logique interne s’inventent. Non pour livrer des trucs et des recettes (il n’y en a pas), mais pour dévoiler un peu comme ça se passe lorsqu’on ignore soi-même ce qui se passe une fois qu’une page semble fin tenir debout. C’est d’autant plus passionnant lorsqu’on est familier de l’œuvre de cet auteur, qu’on a lu presque tous ses livres ; alors, l’air de rien, le délicieux sentiment nait qu’un ami vous chuchote ses secrets à l’oreille.

Il y dit explicitement des choses suggérées autrefois implicitement avec sa malice coutumière de romancier qui n’a d’autre idéologie que le mentir-vrai. Il prétend que vingt-sept de ses trente et un livres sont des œuvres d’imagination. Encore faudrait-il préciser les contours de celle-ci chez ce type de créateur.

« Me voilà, débarrassé des déguisements et des inventions et des artifices du roman. Me voilà sans mes tours de passe-passe, à nu et sans aucun de ces masques qui m’ont donné toute la liberté d’imaginer dont j’avais besoin pour écrire des romans » prétend-il en liminaire.

Il ne faut pas attendre de scoop ou de révélations de ce genre de livre (encore que les pages sur un prof qui l’a marqué lorsqu’il avait 12 ans et dont il fit bien plus tard le modèle du personnage majeur de J’ai épousé un communiste, 2001sont étonnantes). Du moins sont-elles subtiles, voire subliminales, et ce n’est pas plus mal. Tout écrivain écrivant par rapport à son secret, lorsqu’il sort de l’ambiguïté, c’est souvent à ses dépens, Jean Paulhan disait quelque chose comme ça. La déconstruction de ses romans par l’auteur même vaut tous les ateliers d’écriture tant Roth est lucide, sincère, transparent dans son discours de la méthode. Il y a des pages fortes sur ce qui l’a mené à sa surprenante uchronie du Complot contre l’Amérique (2006, Gallimard puis Folio comme toute son oeuvre) dans laquelle il imaginait l’aviateur suprémaciste blanc Charles Lindbergh en président des Etats-Unis, une élection vue du point de vue de la famille de l’auteur. Quant à sa fameuse lettre ouverte aux administrateurs de Wikipédia, on ne la relit pas sans éclater de rire, d’autant qu’elle est publiée ici dans son intégralité pour la première fois. L’encyclopédie en ligne lui ayant consacré une longue notice comportant des erreurs et des contre-vérités (notamment sur sa supposée dépression nerveuse après Opération Shylock, 1995, sur son personnage récurrent Nathan Zuckerman ou sur  l’homme qui lui aurait inspiré le héros de La Tache, 2002), il demanda à les rectifier mais se fit retoquer au motif qu’il n’était pas une source crédible ( !) et que des sources secondaires étaient nécessaires pour accréditer ses modifications- ce qui est déjà désopilant lorsqu’on sait que nombre de notices sont fabriquées par les intéressés ou leurs services à leur propre gloire (celle de Patrick Balkany concoctée par la mairie de Levallois, qui resta longtemps en ligne du temps de sa splendeur, était un modèle du genre).

Jusqu’à la fin, Roth aura payé sa dette à son père (« En tant que chroniqueur de cette ville (Newark), je n’ai fait que me hisser sur ses épaules, ») à Saul Bellow, le vrai patron plus encore que Faulkner (sa relecture des Aventures d’Augie March, de Herzog et d’autres et son analyse de l’appropriation de Chicago par son imaginaire est un modèle de critique littéraire). A la fin, recru de sensations littéraires, rassasié d’anecdotes édifiantes, on se demande s’il n’eut pas mieux valu intituler le recueil Pourquoi écrire. Sans point d’interrogation. Ce qui se fait lorsque la réponse est dans la question. Au soir de sa vie, Philip Roth redevenu exclusivement lecteur confessait lire essentiellement des livres sur l’histoire de l’Amérique au XIXème siècle. Il s’était aussi astreint à relire tout son œuvre pour voir si ça tenait encore. Et lorsqu’on lui demandait quel bilan il en dressait, il citait le légendaire boxeur Joe Louis (douze ans d’une gloire sans défaite, un titre de champion défendu vingt-six fois) qui, en pareille circonstance, concluait simplement :

« J’ai fait de mon mieux avec ce que j’avais »

(« Philip Roth », « Saul Bellow » , « Joe Louis », photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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2 439 Réponses pour Philip Roth, discours de la méthode

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 7h12

Christiane, sur ces sujets-là, ce n’est plus de la concurrence mais de la confrérie !

hamlet dit: 17 juin 2019 à 7h12

je suis sûr que chaloux va nous pondre un : Roth est un arrière-pays où n’entre pas qui veut.

Chaloux dit: 17 juin 2019 à 7h17

Hamlet, il m’est difficile de vous imaginer autrement qu’en psychotique obèse et microsexué, perpétuellement en jogging, pensionné et vivant, volets fermés, dans le fond de l’appartement de sa vieille maman de 85 ans, sans jamais en sortir. Dans ces conditions, je ne vous lis pas, et il me serait bien difficile de vous répondre.

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 7h18

hamlet est un libre service où tout le monde peut passer à la caisse ?

christiane dit: 17 juin 2019 à 7h18

@Jazzi dit: 17 juin 2019 à 9 h 12 min
Alors, vive les sourciers !

Clopine dit: 17 juin 2019 à 7h29

Dites, Hamlet, d’où tirez-vous que je devrais vous faire des excuses, après m’être aperçue que mes soupçons étaient infondés ?

Parce que je n’ai jamais eu la preuve que mes soupçons étaient infondés. Bien au contraire ! D’autres que moi se sont également rendu compte qu’il y a, dans vos commentaires, de troubles « échos » (d’un « x », par exemple), et que votre posture de « simplicité naïve » cache en réalité beaucoup, beaucoup de machiavélisme, de même que votre manière de poser des questions soi-disant « innocentes », alors qu’il s’agit, à 99 % des cas, de marquer votre mépris pour l’expression d’autrui.

Oui, je vous crois parfaitement capable de jouer avec des masques, même toute une collection, comme ces héros des livres du début du vingtième, qui rentraient chez eux, ouvraient l’armoire, choisissaient la cape et le chapeau, puis ressortaient lupiniser à qui mieux mieux.

L’élégance en moins en ce qui vous concerne, évidemment, parce que dès qu’on vous presse un peu, vos ruades deviennent à peu près aussi gracieuses que celles de mon ânesse, quand elle décide que les attentions du grand Diego commencent sérieusement à l’importuner.

Vous êtes si enfermé dans votre personnage, avec ses petites insinuations (Chevillard vous piquerait des idées…), vos grosses provocations (Proust ne vaudrait pas un clou, et ses lecteurs encore moins), votre posture de rebelle masqué, (infoutu, évidemment, d’un regard clair sur le monde), que vous ne pouvez plus en sortir. Vos pirouettes s’évanouissent donc au profit de quelque chose de beaucoup plus dangereux, en fait, et qui ressemble aux dents du rat qui doit faire face, quand on le bloque dans un coin.

Soyez donc un peu plus aimable et courtois, à défaut d’être naturel et sans artifices : et évitez les menaces, elles ne font que renforcer votre impuissance au commerce profitable avec autrui.

Et puis, vous savez, pour Proust, point n’est besoin de tant de circonvolutions pour expliquer un dégoût ou une mise à distance. L’argument banal, mais fort valable, le plus communément avancé à savoir que le monde décrit par Proust est à la fois indifférent et inconnu à une grande partie des lecteurs potentiels, et que la posture disons ironiquement désespérée du narrateur semble tout simplement exagérée, suffit amplement. Quant au style, Hamlet, ce style qui transcende ce que le commun des mortels cherche dans les livres, que vous importe, finalement, si vous ne le goûtez pas ? Pas besoin de rompre des lances comme vous le faites. Haussez donc les épaules et passez votre chemin. Vous serez moins amer, je vous le dis, de voir que vos petites cabrioles n’amènent finalement qu’un sourire indulgent et exaspéré (comme les mamans qui voient leurs bambins à la fois infects mais néanmoins patauds) chez les erdéliens…

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 7h38

Déjà proposé, entre autres écrivains, Clopine. Mais cela n’est pas (encore) au programme de mon éditrice, qui préfère pour l’instant initier une nouvelle série… historique.

et alii dit: 17 juin 2019 à 7h44

These Jewish doctors, buttoned up, credentialed to the hilt, couldn’t stop themselves from kibitzing. The chief of orthopedic surgery—the late Herman Robbins—began a 13-hour surgery with my father, bone saw in hand, by saying to all staff present, “Nu, rabbi, lomir makhen hamotzi?” (Shall we make the blessing over bread?) My father remembered hearing this verbatim, even though he was under deep anesthesia.

et alii dit: 17 juin 2019 à 7h49

au commerce profitable avec autrui.:définition de la RDL
My father loved him. He bought my father a book in Yiddish: a joke book from Hershel Ostropoler, who was a household name, a famous badchan—a jokester—back in the day in Poland.
Here’s an Ostropoler joke: A man comes to town and because he is a guest, they give him the Sabbath honor of being called to the Torah—the sixth of seven honors accorded every Sabbath at the Torah reading. Instead of feeling honored, he erupts at the sexton. “Why wasn’t I called first? In my hometown, they give the sixth honor to the dogs!” In a flash, the sexton replies, “We do the same here, too!”

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 7h51

Avant-hier, j’ai trouvé en récent livre de poche que son propriétaire n’a pas souhaiter conserver ou a voulu généreusement partager avec d’autres lecteurs : « Trois jours et une vie » de Pierre Lemaitre (2016).

L’occasion pour moi de découvrir cet auteur, que je ne connaissais que par l’excellente adaptation cinématographique de son prix Goncourt 2015.
Cela se lit agréablement, sans bouleverser cependant l’histoire de la littérature. Un thriller psychologique à la manière de Simenon. C’est l’histoire d’un jeune ado de 12 ans qui tue, sous le coup de la violence, un enfant de 6 ans. De quoi mettre en émoi toute la population d’une petite ville de province, où les soupçons vont se porter sur la plupart des habitants à l’exemption du vrai coupable…

Avec Pierre Lemaitre, est-on dans le bon produit culturel ou est-ce mieux que ça ?

et alii dit: 17 juin 2019 à 7h53

Alter Yisrael Shimon Feuerman, a psychotherapist in New Jersey, is director of The New Center for Advanced Psychotherapy Studies. He is also author of the Yiddish novelYankel and Leah.

Jorge Rodríguez dit: 17 juin 2019 à 7h54

Quelques petites remarques/informations sur le « transfugisme » linguistique en littérature:

1) Passages et ancrages. Dictionnaire des écrivains migrants en France (1981-2011), dir. par Ursula Mathis-Moser & Birgit Mertz-Baumgartner, Honoré Champion,2012
https://www.honorechampion.com/fr/champion/7866-book-08532400-9782745324009.html

2) Cidi Hamete Benengeli et le Quichotte donnent leurs lettres de noblesse (fondatrices) au « transfugisme » linguistique et questionnent les fondements mêmes de la mythification parfois excessive de la langue maternelle comme « patrie » de l’écrivain…

3) Sur cette question du « transfugisme »/langue maternelle, le cas Lautréamont est intéressant à plus d’un titre. Sa mère, décédée alors qu’il n’avait qu’un an et demi, on peut imaginer que le castillan, parlé avec lui par ses nounous, fut sa langue « maternelle » (son père ayant bien d’autres occupations au consulat de France, en pleine guerre argentine-uruguayenne). D’ailleurs, dans son exemplaire de l’ouvrage d’Alexandre Dumas & Melchor Pacheco y Obes, Montevideo ou une nouvelle Troie, Paris, 1850, il écrit surla page de garde: « Nacido en Montevideo »… en castillan, non en français. Du reste, au lycée de Tarbes où il finit par atterrir on l’appelait « le Montivédéen ». Cela nous renvoie aux Chants où les barbarismes hispanisant cont fort nombreux:
« Etranger, permets que je te touche, et que mes mains, qui étreignent rarement celles des vivants, s’imposent sur la noblesse de ton corps (…) Toi, tu ne fais pas comme les autres, tes habits indiquent un habitant de quelque pays lointain. »

La langue étrangère, chère à Proust, n’est pas qu’une métaphore, mais, chez Lautréamont, « une réalité bien réelle ».

4) remarque subsidiaire de quelqu’un qui vient de découvrir ce blog:
Hamlet = Pablo

et alii dit: 17 juin 2019 à 8h20

Dans cet essai, Valdés interroge les mécanismes qui déclenchent l’écriture autobiographique et les diverses formes que ces textes « en je » peuvent revêtir. « Autohistoire », «auto-sociobiographie », « biomitographie » ; les termes abondent pour décrire les différentes manières dont les écrivains se saisissent de leur expérience vécue. Mais au sein de cette variété terminologique se trouve tout de même une constante : « Dans presque tous les cas, l’écriture a été une manière de “faire face”. D’apprendre à présenter un visage, oui, mais aussi d’affronter une vie dépourvue de sens, sans texte préalable, au cours de ce que nous appellerions une expérience traumatique », analyse Carlos Pardo dans Babelia, le supplément culturel du quotidien El País.
LETTRE DE Books

renato dit: 17 juin 2019 à 8h24

Je suis parfois surpris par les frustrations qui fermentent en RdL — dans le bouillonnement des esprits, pour paraphraser Leopardi.

hamlet dit: 17 juin 2019 à 8h24

Chaloux dit: 17 juin 2019 à 9 h 17 min

j’imagine bien qu’il ne vous est pas possible de répondre à votre ou d’expliquer :

« Proust est un arrière-monde où n’entre pas qui veut »

je vous demande juste de mesurer l’étendue de bêtise de cette petite phrase ?

et de l’admettre, juste dire « oui c’est phrase est idiote parce que je suis effectivement moi-même un idiot congénital ».

et voilà, personne ne vous demande plus que ça, juste reconnaitre simplement les faits.

Clopine dit: 17 juin 2019 à 8h30

Oui, Jazzi, Pierre Lemaître est un bon romancier, son travail est remarquable par la richesse des sources et par l’exactitude historique, il sait écrire « mieux que bien » et pourtant… Il manque l’étincelle, à mon sens. J’ai lu les deux opus (on attend le troisième) »au revoir à-haut » et « les couleurs de l’incendie »… Oh, rien n’y manque vraiment, si ce n’est, je ne sais comment dire, l’auteur lui-même…

Bon je vais aller jusqu’au bout et dire quelque chose de terrible. Mais Lemaître (qui en est un tout de même, ne soyons pas si féroce) est un de ces auteurs dont on va forcément, un jour ou l’autre, se servir pour des épreuves scolaires, type BEPC ou BAC. « Commenter ce passage de… en le mettant en relation avec vos connaissances sur le conflit de la première guerre mondiale »… C’est un auteur à ouvrages scolaires, à peine l’encre est-elle séchée que, hop, le voici donné comme exemplaire, c’est terrible de faire ça à un livre.

Et puis tout est politiquement correct… A un siècle de distance, évidemment, ce qui facilite le discernement…

Mais bon. Le « roman historique » était un genre si dangereusement laissé dan les bacs « littérature » des supermarchés qu’un auteur avec enfin un peu d’ambition, comme Lemaître, mérite des encouragements.

Mais cela manque de l’essentiel, (à mon sens !) : les tripes de l’auteur, quoi…

hamlet dit: 17 juin 2019 à 8h33

Clopine dit: 17 juin 2019 à 9 h 29 min

vous ne savez pas lire, je me souviens de vos propos sur la Montagne Magique c’était d’un niveau bas de plafond abyssal.

par contre vous pouvez parler de Proust, c’est ce qui fait le succès de Proust même ceux qui ne savent pas lire peuvent en parler des heures.

vous savez pourquoi vous ne savez pas lire ?

comme pablo vous me confondez avec la personne qui signe « x ».

je trouve ça sympa, c’est presque un honneur, parce que ce x est probablement un universitaire, un agrégé, un je ne sais pas quoi, mais tout ce qu’écrit ce monsieur est hyper perché, ses échanges avec phil palne à dix mille pieds, en plus il a lu des livres que personne ne connait, alors que je ne suis qu’un modeste petit lecteur et mes petites critiques sont de modestes petites critiques de modeste petit lecteur amateur.

c’est comme l’honneur que vous me faites en croyant possible que Chevillard puisse venir me piquer mes petites idées à deux balles alors que c’était une plaisanterie.

cela me fait penser à cet épisode où vous critiquiez ce que j’écrivais alors que je ne faisais que recopier des passages du livre dont parlait passou et dont vous trouviez l’auteur génialissime.

et c’est tout comme ça avec vous clopine : vous n’êtes jamais dans les clous.

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 8h42

En tout cas, hamlet, Clopine a répondu en bonne lectrice à mon interrogation sur Pierre Lemaître.

Clopine dit: 17 juin 2019 à 8h44

Hamlet, vous êtes décourageant : impossible de continuer à s’intéresser à vous (à votre cas), parce que vous tirez tout tellement vers le bas. Soupir. Je perds mon temps, il n ‘y rien à tirer de vous, même pas une silhouette en ombre chinoise. Vous masquez simplement votre vide par des pirouettes pathétiques. Ca brasse du vide, et je suis bien bête de vous supposer de l’intelligence : vous n’avez que le superficiel de la provocation, voilà tout.

Finalement, on s’ennuie pas mal, ici, ah là là.

hamlet dit: 17 juin 2019 à 8h45

quant à la question de savoir pourquoi, comme et alii, je balance 50 commentaires tous les jours, la raison est très simple : c’est juste que et alii et moi sommes payés par passou 40 centimes d’euros le commentaire pour faire croire que son blog a du succès, et là clopine, même si vous ne savez pas lire vous savez au moins compter : 50 commentaires à 40 centimes ça nous fait gagner 20 euros par jour, une misère, mais il faut bien gagner sa vie !

hamlet dit: 17 juin 2019 à 8h50

Clopine dit: 17 juin 2019 à 10 h 44 min

je connais cette réponse, c’est celle de ceux qui sont à court d’argument, et pourtant votre mauvaise foi est immense, et vous avez le chic vous inventer des excuses même aux plus inexcusable.

c’est comme chaloux quand je lui mets le nez sous son « Proust est un arrière-pays où n’entre pas qui veut », comment pourrait-il s’expliquer sans passer pour un imbécile ?

alors que tout ce que j’écris je l’assume et je peux le développer, prenez n’impprte quel exemple et vous verrez !

40 centimes le commentaire c’est de l’exploitation !

pado dit: 17 juin 2019 à 9h03

Je n’ai jamais compté (et ne compte pas le faire) mais 50/jour c’est uniquement pour hamlet ou c’est pour tout le monde ?

x dit: 17 juin 2019 à 9h07

Clopine, vous êtes très influençable pour quelqu’un qui prétend savoir lire : pourquoi s’en remettre à Jazzi (qui a d’autres qualités, mais n’est pas précisément renommé pour la finesse de ses analyses stylistiques ou pour ses scrupules à parler de ce qu’il ne comprend pas) ou aux duettistes Pablo & Chaloux (que leur suffisance et leurs sérieuses limites aveuglent) à chaque fois qu’ils lancent une fausse rumeur du genre « truc est bidule » ?

Ce qui devrait vous importer, à vous et à tous les autres qui passent leur temps à identifier entre eux des commentateurs différents ou à être persuadées, comme rose, bérénice et plus récemment christiane, que les commentatrices un peu savantes ou parlant d’un ton décidé ne peuvent qu’être des hommes (ce qui aurait dû faire bondir la féministe que vous prétendez être), c’est le contenu des messages, la contribution de chacun à la conversation.
Cela vous aiderait (pas seulement vous, un certain nombre d’autres aussi, je pense à Ed) à faire le tri de façon plus objective que de juger les commentateurs selon leur attitude à votre égard, ce qui est votre pratique actuelle :
— un tel me vanne, il est forcément démoniaque, tous les soupçons et tous les coups sont permis ; et s’il est manifestement savant, je m’en prendrai à son domaine de recherche en le déclarant dépourvu d’intérêt ou à sa personne en l’insultant.
— Un tel me complimente ou me montre de la considération, voilà quelqu’un de bien, voilà un allié sûr, même s’il se comporte honteusement avec d’autres. Ha ha ha comme c’est drôle les injures adressées aux autres, j’applaudis à tous les coups bas, je félicite ceux qui s’y adonnent.

Cela implique évidemment qu’on s’intéresse aux textes plus qu’à sa petite personne.
Comme cela vaut pour moi, j’en profite pour signaler que je peux être d’accord sur certains points avec Chaloux, par exemple sur l’intérêt de ce printemps proustien (ceci n’est pas dirigé contre vous, Clopine, au contraire si j’en juge par une partie de vos réactions après y être allée). Je n’exprimerais pas mes réserves de la même façon. La dérive (attestée à propos d’autres « grands écrivains ») de la marchandisation et de la trivialisation (disney-ification ?) ne me fait pas sourire, ne me paraît pas anodine, car non seulement elle repose sur un énorme malentendu, mais elle l’entretient, le déploie, l’installe. Extension du domaine de la vulgarité et de la falsification (les boutiques des musées ne suffisaient pas).
Et la phrase de Chaloux peut se comprendre dans le sens de ce funeste malentendu entretenu par l’industrie culturelle (non de production en l’occurrence, mais d’exploitation des véritables œuvres d’art, de pillage continuel du passé, voir Boltanski et Esquérel Enrichissement). Hamlet la lit dans un sens « élitiste » et … snob (il y aurait une certaine catégorie de personnes qui seules aurait accès à Proust du fait de leur grande culture préalable) qu’elle n’a peut-être pas. L’idée est peut-être qu’il ne suffit pas d’acheter son billet, des objets dérivés ou des signes extérieurs de proustitude pour comprendre la Recherche et se l’assimiler. Un peu comme certains étudiants d’autrefois pensaient acquérir le savoir en saisissant les polycopiés et en les enfouissant dans leur sac. Si Chaloux dit là-dessus ce que je pense qu’il dit (ce n’est qu’une hypothèse) je suis d’accord avec lui.

hamlet dit: 17 juin 2019 à 9h07

revenons sur l’article de passou, sur ce passage :

« L’anglais, la langue de son univers intérieur, de ses rêves comme de ses cauchemars, de ses fantasmes et de ses hallucinations, de ses souffrances et de son désarroi, la langue qui l’a fait homme et constitué écrivain, une langue dont il ne peut s’extraire mais qu’il aura vécue malgré tout comme la plus douce des captivités. « Si on m’enlevait cette langue, je sombrerais dans l’obscurité mentale »  »

la langue c’est :

– son univers intérieur

– ses rêves

– ses cauchemars

– ses fantasmes

– ses hallucinations

– ses souffrances

– son désarroi

et voilà ce qu’est la langue dans un monde proustien.

peut-on dire la même chose de Bellow ? de Mann ? de Cervantès ? de Swift ? de Sterne ?

non ! parce que leur but n’était pas eux-mêmes mais la littérature et ce n’est pas avec ce genre de statut donné à la langue qu’on peut faire de la littérature.

dans ce que décrit passou la langue est une prison qui nous enferme dans une intériorité, alors que le but de la littérature est justement d’en sortir.

et c’rst pour ça que Roth n’a jamais pu devenir un Bellow, l’esprit de Bellow était libre, il ouvre les portes, il fait péter les verrous, il déploie des horizons, alors que Roth entraine le lecteur dans sa petite prison mentale, exactement comme Proust.

sans le vouloir passou donne la définition de ce qu’on consière aujourd’hui comme un écrivain, mais qui en réalité n’en est pas un.

pado dit: 17 juin 2019 à 9h11

Mais que de phrases elle peut écrire pour nous raconter un truc qui mérite deux lignes.

hamlet dit: 17 juin 2019 à 9h17

x dit: 17 juin 2019 à 11 h 07 min

n’empêche que l’emploi de l’expression « arrière-pays » reste problématique quand il s’agit de littérature comme de philosophie (il faut relire ce que dit Thomas Mann dans Dr Faustus sur la musique quand elle contredit le courant humaniste).

il ne peut y avoir d’arrière quoi que ce soit, ce n’est pas une question de pointer une forme de snobisme ou d’élection, mais une question d’éthique et donc de politique, et aujourd’hui dans notre monde où la notion de « transparence » n’est qu’une farce et un faux semblant, faire l’éloge d’un livre en mettant en exergue ses parties cachées et inaccessible sauf à quelques lecteurs, je pense qu’il ne faut pas laisser passer ce genre de chose parce que c’est gravissime.

renato dit: 17 juin 2019 à 9h19

Roth, hamlet, vous entraine dans votre petite prison mentale, exactement comme Proust, tandis que Bellow vous donne l’illusion d’en sortir — l’evasion : Plan de evasión de Bioy Casares — ; peu importe si vous ne le croyez pas.

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 9h22

Mais que de phrases il* peut écrire pour nous raconter un truc qui mérite deux lignes.

*Le pétomane penseur : pado = hamlet = x…

hamlet dit: 17 juin 2019 à 9h23

par contre ce qui reste marrant avec Proust c’est la compétition entre les proustiens (idem Heidegger) : lui a vu un truc que l’autre n’a vu, moi j’ai compris ce que vous n’avez pas compris.

on devrait organiser une coupe du monde des lecteurs de Proust.

je crois que ça exsite déjà un peu aux Etats Unis, il existe des concours de proustiens.

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 9h26

Pas de littérature sans langue, hamlet !

« Bellow était libre, il ouvre les portes, il fait péter les verrous »

Parole de pétomane !

hamlet dit: 17 juin 2019 à 9h28

« Jazzi dit: 17 juin 2019 à 11 h 26 min
Pas de littérature sans langue, hamlet ! »

quelle langue ? juste celle qui sert à parler de sa maman ?

hamlet dit: 17 juin 2019 à 9h30

« Jazzi dit: 17 juin 2019 à 11 h 26 min

Pas de littérature sans langue, hamlet ! »

réflexion d’imbécile.

évidemment qu’il n’y a rien sans langue et sans langage.

la question est de se demander si la langue ne sert qu’à parler de soi !

hamlet dit: 17 juin 2019 à 9h32

si la langue pour un écrivain c’est juste ça :

– son univers intérieur

– ses rêves

– ses cauchemars

– ses fantasmes

– ses hallucinations

– ses souffrances

– son désarroi

pour vous Jazzi j’imagine que oui, c’est suffisant pour écrire un livre ou pour faire un film, comme Almodovar, et c’est même ce qui vous fera verser une petite larme à la fin du film !

imbécile que vous êtes !

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 9h35

hamlet, pourrais-tu commenter ce texte, tiré de mon « Goût de la marche » ?

YVES BONNEFOY

Les horizons internes

Pour Yves Bonnefoy, à la marche vers l’intérieur des terres, «l’arrière-pays », qu’il privilégie, même en peinture, correspond un cheminement interne permettant de mieux se connaître soi-même et se situer au monde. Ainsi le « je », plus conforme à notre identité réelle, peut-il plus efficacement se dégager du « moi », reconstitué par la fiction et le rêve. Poète du lieu et de la Présence, Yves Bonnefoy, à travers ses mots, tente d’échapper à la rationalité habituelle et au concept. Tel l’enfant, de plain-pied dans l’immédiateté, et non encore corrompu par le langage et les idées structurées de l’adulte. Tentative exigeante, voire paradoxale, et peut-être encore illusoire ! Musique.

« Demain, je verrai Zante, Céphalonie, beaux noms aussi et plus grandes terres, préservées par leur profondeur. Ah, comme je comprends la fin de l’Odyssée, quand Ulysse retrouve Ithaque, mais en sachant déjà qu’il lui faudra repartir, une rame sur l’épaule, et s’enfoncer plus avant dans les montagnes de l’autre rive jusqu’à ce que quelqu’un lui demande ce que c’est que cet objet bizarre qu’il porte, montrant ainsi qu’il ne sait rien de la mer ! Si les rivages m’attirent, plus encore l’idée d’un pays en profondeur, défendu par l’ampleur de ses montagnes, scellé comme l’inconscient. Je marche près de l’eau, je regarde bouger l’écume, signe qui cherche à se former, mais en vain. L’olivier, la chaleur, le sel qui se déposera sur la peau, que vouloir de plus, – pourtant le vrai chemin est celui, là-bas, qui s’éloigne, par des passes rocheuses de plus en plus resserrées. Et plus je vais vers l’intérieur, dans un pays de la Méditerranée, plus forte l’odeur de plâtre des vestibules, les bruits du soir, le frémissement du laurier, changeant d’intensité, de hauteur (comme on le dit d’un son, déjà aigu) vont se faire, jusqu’à l’angoisse, évidence, bien que close, et appel, bien qu’impossible à comprendre.
Aussi bien je ne regarde jamais le labyrinthe de petites collines – chemins faciles, mais arrière-plan infini – du Triomphe de Battista de Piero della Francesca, sans me dire : ce peintre, parmi ses autres soucis, a eu celui-ci, qui me hante. Mais j’aime aussi, sous ce signe, les grandes plaines, dont l’horizon est si bas que les arbres et presque les herbes le dérobent. Car alors l’invisible et le proche se confondent, l’ailleurs est partout, le centre à deux pas peut-être : je suis depuis longtemps sur la voie, il ne s’en faut que d’un tournant avant que j’aperçoive les premiers murs, ou parle aux premières ombres… En fait la mer est favorable à ma rêverie, parce qu’elle assure la distance, et signifie aussi, au niveau des sens, la plénitude vacante ; mais c’est de façon non spécifique, et je vois bien que les grands déserts, ou le réseau, désert lui aussi, des routes d’un continent, peuvent remplir la même fonction, qui est de permettre l’errance, en différant pour longtemps le regard qui embrasse tout et renonce.
[…]
Et voici circonscrite l’aire où je me sens porté à chercher l’arrière-pays. Au Tibet je pourrais y rêver encore, mais à cause des espaces et non des hommes, qui parlent de détachement, – j’aurais franchi la frontière. Et au Japon, j’étais en paix avec ma vieille hantise, car c’est l’enseignement de l’architecture de bois, de ses sols vibrants, de ses galeries fragiles comme des bulles, que la prétention humaine y soit comme enveloppée et dissoute dans le frémissement de l’arbre universel, qui n’a pas de lieu, qui n’est pas. Ces pays du bouddhisme extrême sont trop lucides, ou pessimistes (mallarméens), ils disent que les lieux, comme les dieux, sont nos rêves, ils vont trop vite pour moi à l’expérience du vide.
[…]
L’aire de l’arrière-pays va de l’Irlande aux lointains de l’empire d’Alexandre, que le Cambodge prolonge. Y sont provinces l’Egypte, les sables de l’Iran aux bibliothèques cachées, les villes islamiques d’Asie, Zimbabwe, Tombouctou, les vieux empires d’Afrique, – et certes le Caucase, l’Anatolie et tous les pays de la Méditerranée, encore que le temple grec, rectangulaire, me parle de façon autre. Car les civilisations que j’assemble, nées du désir de fonder, ont pour signe de soi le cercle, le plan central et le dôme. Au prix, bien sûr, d’être investies par un autre cercle, celui de l’horizon inconnu, de l’appel des lointains au pèlerinage, à la quête, de l’obsession d’un autre pôle, du doute. L’aire de l’arrière-pays, c’est l’orgueil, mais aussi l’insatisfaction, l’espoir, la crédulité, le départ, la fièvre toujours prochaine. Et ce n’est pas la sagesse. Mais peut-être, qui sait, mieux que cela. »
(« L’Arrière-pays », éditions Gallimard, 2003)

hamlet dit: 17 juin 2019 à 9h36

et tu vois Jazzi, l’autre chose amusante est qu’il suffit de ne pas partager cette idée pour se faire traiter de pétomane.

notre monde proustien est devenu un monde totalitaire, et il a ses petits miliciens comme toi pour le maintenir en place.

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 9h38

« imbécile que vous êtes ! »

Certes, mais imbécile heureux, hamlet !

pado dit: 17 juin 2019 à 9h39

11h22

Mon cher baroz, comme l’écrit x, vous n’êtes pas « précisément renommé pour la finesse de vos analyses »
Depuis plus de 11 ans que je vous lis, aucun de vos très nombreux amalgames de pseudos ne s’est révélé exact.
Donc aujourd’hui celui-ci n’est qu’une absurdité de plus, comme dab.

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 9h40

Pétomane, parce que tu ne produits que du vent (des vents), hamlet.
Les mots ont un sens, insensé que tu es !

Pablo75 dit: 17 juin 2019 à 9h42

« Jorge Rodríguez dit: 17 juin 2019 à 9 h 54 min
4) remarque subsidiaire de quelqu’un qui vient de découvrir ce blog:
Hamlet = Pablo. »

Tiens, on a un nouveau Con du Blog. Hamlet-Pado-X, tu vas te sentir moins seul…

Notre Nouvelle Andouille nous dit qu’il vient de découvrir le blog mais cela ne l’empêche nullement de déduire que hamlet c’est moi. Sherlock Holmes à côté c’est un aveugle sourd-muet. Notre Jorge a l’intuition imbécile foudroyante.

Tu ne veux pas nous faire rire un moment en racontant le chemin logique que tu as suivi pour arriver à pondre une connerie pareille?

À moins… à moins que « Jorge Rodríguez » ne soit un nouvel avatar de hamlet crée pour brouiller les pistes…

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 9h42

« vous n’êtes pas « précisément renommé pour la finesse de vos analyses » Depuis plus de 11 ans que je vous lis »

On se demande bien pourquoi, pado ?

D. dit: 17 juin 2019 à 9h42

Ne te laisse pas faire par renato, hamlet.
Ce type n’a aucun droit à évoquer une « petite prison mentale » chez qui que ce soit.

et alii dit: 17 juin 2019 à 9h49

j’ai consulté un site , qui a été peu après recommandé ici;voici une des pages
 »
Tous les termes de bêtise ne sont pas synonymes. La plupart sont évaluatifs et non pas descriptifs : ils indiquent une dépréciation dans le jugement de celui qui les porte. Seuls idiot, imbécile ou crétin ont acquis le statut descriptif de catégories médicales ou psychologiques. Etre bête, n’est pas nécessairement être abruti ou brute, ou buse. On peut être bêta, ou buse, sans être un butor. On peut être ballot, lourdaud ou benêt, sans être pour autant cloche ou cruche, sans qu’il soit très aisé de voir les différences (une cloche se laisse sonner, une cruche est fragile comme le débile (debole, que Vattimo a élevé au rend de pensiero). « Con » mériterait un traité. C’est l’adjectif maximal  »
http://lafrancebyzantine.blogspot.com/2016/06/inepuisable-sujet.html

pado dit: 17 juin 2019 à 9h50

11h42

Je dois aimer votre côté bonimenteur de vos produits en catalogue.
Un défaut bien excusable.

et alii dit: 17 juin 2019 à 9h51

« Con » n’a pas d’équivalent aisé d’une langue à l’autre : « tonto » en espagnol n’a pas tout à fait le même sens que con (« Besa me, tonto » c’est « embrasse-moi, idiot »), moron n’est pas tout à fait asshole , lesquels ne sont pas tout à fait cons ( asshole c’est plutôt connard). On a appliqué la thèse de Sapir-Whorf aux noms de couleur, pourrait-on l’appliquer aux noms de connerie ? Je ne crois pas : de même que la raison est universelle, la bêtise est universelle, c’est peut-être même le paradigme de l’universalité. On dit souvent qu’on ne peut pas en faire de théorie car elle est trop diverse et fluctuante, voire insaisissable. Mais c’est faux. Il y a une essence de la bêtise, qui ne varie pas.

Beaucoup de termes de bêtise désignent un manque ou un déficit : faible d’esprit, débile, enfoiré. Mais certains termes de bêtise peuvent impliquer une certaine intelligence : si l’on est bonhomme, ballot ou lourdingue, on n’est pas pour autant idiot, imbécile ou minus habens. Certains termes désignent surtout la crédulité : gogo, De même nunuche, cucul ou tarte, désignent une

et alii dit: 17 juin 2019 à 9h54

Certains termes réfèrent essentiellement à une forme d’incapacité à l’émotion épistémique, qui est le contraire de l’étonnement et de la curiosité : stupide (qui vient de stupor) veut dire hébété, ahuri, brute. Certains termes désignent une inaptitude à la perception, comme buse, d’autres des maladresses pratiques (godiche, balourd, lourdaud, gourde). D’autres termes désignent plutôt une inaptitude au raisonnement et au jugement, comme obtus. Enfin, il y a une différence importante entre la bêtise involontaire et la bêtise volontaire : un sot n’est pas tant un crétin ou un imbécile congénital que quelqu’un qui ne respecte pas les valeurs de l’esprit et les ignore volontairement. Un sot est souvent vaniteux et fat , et la vanité est une forme de bêtise morale.
vous voyez qu’on pense aussi à la RDL

renato dit: 17 juin 2019 à 9h57

« la question est de se demander si la langue ne sert qu’à parler de soi ! »

Parler de soi ? mais c’est ce que vous faites ici à longueur de journée, hamlet. Voyez-vous, la question n’est pas « il me libère » ou « il ne me libère pas » ; mais j’ai passé un bon moment en sa compagnie ou pas ; puis il y a les goûts et les couleurs : sont-ils discutables ou pas ? peut-on porter une critique sur le lecteur de romans-photos ? compte tenu du fantasme qui serpente dans L’HSQ, le lecteur de Musil est-il d’une meilleure qualité humaine que le lecteur de romans-photos ?

hamlet dit: 17 juin 2019 à 9h59

D. dit: 17 juin 2019 à 11 h 42 min

renato est un ami de longue date qui sait toute l’admiration que j’ai pour sa personne, et qui saura excuser (j’espère) ma stupidité.

Bérénice dit: 17 juin 2019 à 10h00

9h12 chaloux est un arrière pays où n’entre pas qui veut, vous pourrez comprendre Hamlet. Il pose des conditions subsidiaires et l’intelligence, la sensibilité n’ont rien à voir là-dedans.

Paul Edel dit: 17 juin 2019 à 10h03

Je me suis toujours demandé, en lisant « Portnoy et son complexe », paru en 1969, symbole parfait de la révolution sexuelle d’époque , si Roth n’avait pas ouvert la voie à Woody Allen.
Le cinéaste sort en salles en 1972 »Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander. »et prend un ton assez proche de « Portnoy » . N’oublions pas que Le roman « Portnoy » avait provoqué un énorme scandale médiatique (notamment chez pas mal de lecteurs juifs) pour sa manière d’évoquer une épopée de la masturbation. On retrouve dans les premiers films d’ Allen, ce ton et ces trouvailles burlesques de bonimenteur de cabaret qui se remarquent déjà dans « Portnoy ».Il y a sans doute eu chez Allen une influence rothienne , d’autant que si on regarde bien « Annie Hall » (1977) on retrouve une thématique proche : les complexes et les blagues sexuelles , l’égotisme confessé avec jeu de miroirs, du complexé- inquiet devant les femmes.
Ajoutez que le héros de Roth dans « Portnoy » , Alexander, raconte tout sur ce divan de psy qui deviendra le lieu capital dans l’œuvre d’ Allen..- Ajoutez bien sûr les innombrables scènes dans lesquels la famille juive de Newark ou d’une autre banlieue new yorkaise, apparait comme asphyxiante alors que les héros s’efforcent d’être « des bons fils » et en même temps, bouillonnent d’une révolte contre la morale castratrice des années 50…… Du romancier au cinéaste que de variations et de ponts jetés à partir des frustrations sexuelles, des rencontres ratées entre homes et femmes, et qui échouent en ressassement sur un divan. C’est une simple hypothèse…

Chantal dit: 17 juin 2019 à 10h09

En écho au billet, ces mots de Jean Marie Le Clézio, notés dans un carnet.

Vous n’êtes pas seuls dans le désarroi du monde; l’écriture est la seule forme parfaite du temps. Je n’ai pu approcher ma vérité que par les pauvres instruments de l’intuition et du langage.

Rien d’autre pour moi que la langage.

Les pauvres m’énervent. Quand je vois un de ces groupes de miséreux, enfoncés dans un recoin de porte, (…) la figure sale, les mains gerçées, avec cet air inquiet et avide, avec ces yeux charbonneux, j’ai peur …(…) je voudrais qu’ils n’existent pas, ou qu’ils se lèvent soudain et se mettent à marcher joyeusement, comme si tout çà n’était qu’une farce ! Mais ils ne se relèvent jamais.

Je médite sur la sincérité de cette phrase, qui dévoile la part d’égoïsme que le Clezio soulève à propos du ressassement intime, qulque part il soulève une ambiguïté, le langage, le bien émettre le bien parler permet de se relier, mais à qui cela s’adresse ?

J’observe, je mets en forme, je relie, je livre ma vision de ce que j’ai ressenti, mais paradoxe, les faits que j’ai observés m’ont donné envie d’agir, de faire réagir, puis rien … peut – être que là est la limite, la vacuité, la vanité d’écrire.

Clopine dit: 17 juin 2019 à 10h13

Déjà évoquée, Paul, et « expédiée », je crois, par la remarque qu’il n’y a pas « égalité » entre les deux créateurs, mais « filiation », tout au plus. Allen « suivant » Roth, et surtout pas l’inverse…

Mais votre remarque a du sens, cependant, et je m’en faisais la réflexion à propos du titre du billet de notre hôte « le discours de la méthode », tant la devise de Roth aurait pu être « je bande, donc je suis ».

(bon d’accord, je sors…)

D dit: 17 juin 2019 à 10h15

hamlet dit: 17 juin 2019 à 11 h 59 min

Ma déception est totale : renato pour ami + de longue date + trouver des excuses à ta stupidité.
Trop c’est trop.

Bérénice dit: 17 juin 2019 à 10h16

Pablo, peut être est ce que Jorge veut dire que si vous n’êtes d’accord sur rien votre potentiel est égal, nous ne vivons pas sous l’exercice d’une dictature . Je remarque tout de même que le moindre désaccord ou opinion divergent vaut à celui ou celle qui se prononce un tampon  » con » ou une brassée d’insultes. Je suis tres contente bien que méritant d’être étiquetée d’une autre façon de ne pas être en mesure d’argumenter ou contre argumenter , vous d’ailleurs n’exposez pas souvent non plus de theories tres convaincantes ou qui se donnent d’ éclairer le lecteur émergeant ou de susciter l’envie de pousser plus loin son exploration. Que Jorge soit un nouvel avatar, oui, il se pourrait.

christiane dit: 17 juin 2019 à 10h20

x – 11h07
Quand vous écrivez : « persuadées, comme […] plus récemment christiane, que les commentatrices un peu savantes ou parlant d’un ton décidé ne peuvent qu’être des hommes; »
Votre raisonnement en ce qui me concerne est erroné. Ce n’est pas pour les raisons que vous avancez que je persiste – malgré ses dénégations- à ressentir et alii comme un homme mais par rapprochement (contenu -style- recherches…) avec la personnalité de WGG ou de quelqu’un qui le continuerait.
Vous ne pouvez pas plus que moi, lui attribuer une identité féminine ou masculine certaine. L’accord des participes passés et adjectifs c’est un peu léger… Le monde des pseudos se joue de ces identités sexuées et aime les inversions.
Par ailleurs, nul n’aura pour moi, dans les commentatrices que j’ai connues ici, les qualités intellectuelles de sapience malivole (qui intervenait dans les années 80 sur ce blog). Clopine a une belle plume mais dans le domaine de l’analyse littéraire c’est assez embrouillé, pas assez étayé, trop spontané. DHH et Lavande sont capables de placer la barre très haut. Alexia et Chantal aussi. Rose est inclassable. D’autres, oubliées involontairement ou volontairement…
Quant à ma bibliothèque, j’y garde précieusement quelques femmes remarquables (Arendt – Beauvoir – Weil – Badinter- Yourcenar – Duras – Colette -Woolf – De Staël – Sarraute – Stein -Romilly – De Fontenay – Morisson – Triolet – Brontë – Ndiaye – Wharton – MacCullers… mais j’avoue ma préférence pour des écrivains et philosophes hommes.
Votre défaut, x, (comme dans notre précédent échange sur les contes) est peut-être de faire de vos intuitions des vérités indiscutables… malgré l’estime que je vous porte.

renato dit: 17 juin 2019 à 10h21

Paul, il faudra donner une forme à votre nouveaux blog. J’ai fait tout le parcours pour mettre en ligne un commentaire — ce qui est plutôt ennuyeux — et pas de résultats ! Demandez éventuellement de l’aide, à Ed, par exemple.

hamlet dit: 17 juin 2019 à 10h29

renato dit: 17 juin 2019 à 11 h 57 min

l’HSQ est un livre qui confronte le probable et le possible : ce que nous nommons « réalité » n’est qu’un la forme plus ou moins probable que prend le monde parmi tous les possibles, rien d’autre, et à chaque fois que nous observons un fait nous devons nous dire qu’il aurait pu être autre, c’est pour cette raison qu’Ulrich de vient mathématicien.

la chose qu’aurait pointé Musil dans cette liste attribuée à la langue : cauchemars, fantasmes, hallucinations, souffrances, désarroi etc… c’est que rien ne concerne la pensée, ou la raison, on n’y trouve que des sentiments ou des émotions, rien d’autre.

tout comme l’impressionisme chez Proust, cela crée un monde bancal parce qu’il est évacué de toutes pensées, et effectivement c’est aussi le cas chez Roth.

sentiment et raison sont les deux mamelles de notre humanité, et après on peut voir comment tout cela fonctionne entre les deux, c’est ce que fait Musil.

D. dit: 17 juin 2019 à 10h30

Votre blog est tres bien comme ça, Paul Edel.
Ne vous laissez pas faire par renato et ses velléités reformatrices non contenues.
Et je pense que vous n’avez besoin pas besoin d’Ed.

hamlet dit: 17 juin 2019 à 10h30

« renato dit: 17 juin 2019 à 12 h 21 min

Paul, il faudra donner une forme à votre nouveaux blog. J’ai fait tout le parcours pour mettre en ligne un commentaire — ce qui est plutôt ennuyeux — et pas de résultats ! Demandez éventuellement de l’aide, à Ed, par exemple. »

c’est une bonne idée, demandez-lui aussi de l’aide pour écrire les critiques de vos livres…

pado dit: 17 juin 2019 à 10h32

« Allen « suivant » Roth, et surtout pas l’inverse… »

Ah non, surtout pas, noblesse du GRAND écrivain oblige.
Mais ils ont le même âge, à New York l’un (le « suiveur ») était connu bien avant l’autre (le « meneur »), il se racontait déjà avec succès depuis bien des années mais, oh sacrilège ! Comment aurait-il pu influencer un homme qui failli avoir le Nobel.
Impensable en terre brayonne.

de nota dit: 17 juin 2019 à 10h35

Paul Edel, Woody Allen a dit son admiration pour Philip Roth qui n’admirait pas vraiment Woody Allen : «Celui-là, c’est le pire d’entre eux. Woody Allen n’existe que par la naïveté européenne. A ce stade-là ça en est touchant. Ses films sont vides, puérils… Pas le moindre embryon de pensée ni d’invention. Sa vision du milieu intellectuel est un cliché risible. Lui-même n’est pas un intellectuel mais un consommateur culturel… Ne sait rien de la société qu’il évoque… Ne comprend rien à la manière dont vivent les gens car il ne les dépeints jamais… De la caricature.»

hamlet dit: 17 juin 2019 à 10h36

et là encore c’est ce qui différencie Roth de Bellow, qui fait que ce dernier appartient à cette famille d’écrivains qui va de Rabelais, Cervantès à Swift, Chesterton, en passant pas Sterne.

ce qui n’est pas le cas de Proust ou de Roth.

le problème n’est pas d’opposer ces deux formes littéraires, mais de constater que cette forme a totalement été éradiquée, par l’édition et la critique pour faire de ce monde un monde uniquement proustien où chacun parle de ses sentiments et de sa mère.

et un monde que proustien c’est quoi ? c’est un enfer !

hamlet dit: 17 juin 2019 à 10h38

Woody Allen est malin, il dit son admiration pour Roth juste pour éviter de dire qu’il doit tout à Bellow, comme la plupart de ces auteurs juifs de l’est américain, Bellow a tout dit avant eux et bien mieux qu’eux.

hamlet dit: 17 juin 2019 à 10h39

en plus il plus confortable d’évoquer Roth, ça lui laisse toujours une marge, alors qu’évoquer Bellow n’en laisse pas beaucoup.

pado dit: 17 juin 2019 à 10h39

« sapience malivole (qui intervenait dans les années 80 sur ce blog). »

Gaffe christiane, la mémoire il faut la travailler.
Ce qui n’enlève rien à sapience.
Son blog (Eon) était une merveille de culture grecque.

Chantal dit: 17 juin 2019 à 10h40

@ Christiane, vous avez raison à propos de Sapience Malivole qui était très fine et maîtrisait parfaitement la langue, d’autant qu’elle avait le goût de transmettre sa connaissance d’un monde culturel différent, elle y avait longuement travaillé pour le mettre au service de traductions ,elle avait ce recul nécessaire sur l’oeuvre dont elle déchiffrait le canevas afin de le passer à un lecteur qui fonctionnait sur d’autres codes référentiels. Sa lucidité faisait du bien, même si prendre ce chemin comportait une part de renoncement à certaine illusions certes poétiques, mais sources de blocages. Le d’où je viens, d’où je parle était accepté, nul besoin de se travestir, ensuite la fantaisie pouvait jaillir 😉

Marie Sasseur dit: 17 juin 2019 à 10h42

Les journaleux qui sont payés à rien faire:
« Je connais un mec au bac de philo, à la question ‘Qu’est-ce que l’audace ?’, il a écrit ‘C’est ça.’ et il a eu 20/20. » Cet élève, il n’a jamais existé.

Faut pas donner des mauvaises idées au mammouth, vu le niveau des élèves en France, les moyens mis en oeuvre, et ce qu’ils nous coûtent. Mais vu l’échantillon de donneurs de leçons ici, on comprend mieux le néant integral.

En revanche,la suite, c’est que ce mec est allé en fac de chimie et a rendu une épreuve sur l’enfer est-il exothermique ou endothermique, et ce mec , il a eu un visa pour le paradis !

hamlet dit: 17 juin 2019 à 10h42

Bellow est écrasant, il n’a écrit que 4 livres : Herzog, Augie March, Sammler et Humboldt, faites l’expérience de lire ces 4 livres à la suite et ensuite prenez un livre de Roth et là vous comprendrez.

Marie Sasseur dit: 17 juin 2019 à 10h52

Moi , ce matin, j’aurais choisi ce sujet:

Reconnaître ses devoirs, est-ce renoncer à sa liberté?

Bérénice dit: 17 juin 2019 à 10h54

Chantal, les pauvres m’énervent, étonnant de la part de le Clézio qui doit savoir qu’il n’est aucune ouverture possible si les besoins fondamentaux d’un individu ne sont pas satisfaits. A de rares exceptions près leurs préoccupations s’ils ne sont pas définitivement abattus ou modifies par la pauvreté seront trouver de quoi manger et se ménager un minimum de securite . Voir la pyramide de Maslow. Peut être est ce que JMC éprouve le même agacement à visionner l’égoïsme des riches et leur appetence, leur gout pour le crime qui prend les formes que nous lui connaissons.

Chantal dit: 17 juin 2019 à 10h55

J’ai appris pas mal de choses, découvertes d’auteurs, notes qui donnent à réfléchir, parfois éclats de rires si les interactions sont cocasses. En lisant les commentaires ici parfois aussi très déroutée par le tour pris par les échanges, l’impression que les conflits de personnalités prennent le pas sur la simple discussion, comme je déteste les conflits et n’aime pas être la troisième roue du carrosse dans le jeu de certaines personnes, je m’abstiens de commenter.

Marie Sasseur dit: 17 juin 2019 à 10h57

L’immigré espingouin cojonė du sept-cinq, a exactement le même mode d’expression qu’un autre espagnol du blog, celui dont la cervelle qui avait débordé de la cafetière…

Pablo75 dit: 17 juin 2019 à 10h57

Clopine dit: 17 juin 2019 à 12 h 11 min
Quelqu’un, par ici, saurait-il traduire ceci ? (eh oui, c’est bien la voix de Frida Kahlo !!!)

Kahlo lit “Retrato de Diego”:

« Con su cabeza asiática, sobre la que nace un pelo oscuro, tan delgado y fino que parece flotar en el aire, es un niño grandote, inmenso, de cara amable y mirada triste. Sus ojos saltones, oscuros, inteligentísimos y grandes están difícilmente detenidos. Casi fuera de las órbitas por párpados hinchados y protuberantes como de batracio, sirven para que su mirada abarque un campo visual mucho más amplio, como si estuvieran construidos especialmente para un pintor de espacios y multitudes, y muy pocas veces desaparece de su boca búdica, de labios carnosos una sonrisa irónica y tierna, flor de su imagen. Viéndolo desnudo se piensa inmediatamente en un niño rana, parado sobre las patas de atrás, sus hombros infantiles, angostos y redondos, terminan en unas manos maravillosas, pequeñas y de fino dibujo, sensibles y sutiles como antenas, que comunican con el universo entero. Es asombroso que esas manos hayan servido para pintar tanto y trabajen todavía infatigablemente. Su forma es la de un monstruo entrañable al cual la abuela, antigua ocultadora, la materia necesaria y eterna, la mujer, entre todas ellas yo, quisiera siempre tenerlo en brazos como a un niño recién nacido. »

Tu peux le traduire ici:

https://www.deepl.com/translator

Chantal dit: 17 juin 2019 à 10h57

Je pense en effet Bérénice que cet énervement de Le Clézio est celui qu’on ressent quand étant capable d’analyser une situation on se rend compte que pour la faire évoluer les efforts sont titanesques, passer de l’analyse à la réalisation et faire fi des critiques …

Bérénice dit: 17 juin 2019 à 10h59

Hamlet, je ne saurai expliquer à quoi cela tient , la vie de Bellow si on ne considère que ses mariages est instable , mon impression :sa littérature un peu plus  » folle » que celle de PR, plus dense,plus intense, plus fouillée.

Marie Sasseur dit: 17 juin 2019 à 10h59

celui dont la cervelle qui avait débordé de la cafetière…s’était répandue dans la camionetta où il transportait les jamon et le reste.

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 11h04

Moi j’irais plutôt choisi : « A quoi bon expliquer une oeuvre d’art ? »

Marie Sasseur dit: 17 juin 2019 à 11h04

On avait bien ri, le cojonė n’avait déjà plus qu’un courant d’air entre les oreilles, mais voir tout ce qui restait lobotomisė deborder de la boîte , a donné de grands moments sur le blogapassou.

christiane dit: 17 juin 2019 à 11h05

@pado – 12h39
Mérité ! (2008 et suivantes)
@ Chantal – 12h40
Oui, c’est exactement le souvenir que j’en garde.

pado dit: 17 juin 2019 à 11h06

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 12 h 56 min
pado reçoit une belle fessée de de nota

En rien mon cher baroz, vous ne savez toujours pas lire, mais être mesquin et petit, là vous avez un vrai don.

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 11h11

Personne n’a rien à dire sur Joe Louis ? De loin, le plus craquant des trois !

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 11h12

« Woody Allen n’existe que par la naïveté européenne. A ce stade-là ça en est touchant. Ses films sont vides, puérils… »

Jugement assez juste. Woody Allen est un Américain à Paris, mais qui vit à New York. Il doit tout à la France, où il est à la mode depuis ses débuts. On se rend compte aujourd’hui que cet engouement était bien futile. Woody a surfé sur la vague putride des années 70, trouvant son bien ici ou là (et sans doute chez Roth, PaulEdel a raison), cat rien ne vient de lui, il a tout piqué chez les autres. C’est en effet plus un consommateur qu’un véritable artiste (comme l’ignoble Sollers) et c’est ce qui avait plu à tous ces spectateurs dupés de ses films, hypnotisés par un manque de talent véritable. Avez-vous essayer de revoir Manhattan aujourd’hui ? C’est irregardable, vide, futile, superficiel, ridicule…

Chantal dit: 17 juin 2019 à 11h14

les riches m’énervent comme les 99 % qui n’en font pas partie, cependant être jaloux rend malheureux, très. Tous les jours sur France Inter, les chroniqueurs s’en chargent et si cela m’a fait rire un temps, ce petit mécanisme de foutage de gueule est lassant.

Faire semblant d’être comme eux, à la Proust et se glisser pour ensuite les épingler dans leurs travers soit, mais c’est oppressant cet aller – retour.

Un tour de passe – passe pour ne pas se voir agir dans ses propres misères ? En se sens Roth s’est attaqué à son propre jardin il est parti de lui.

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 11h18

On compare Bellow et Roth, mais au fond, à part d’être juifs, ils n’ont rien en commun. Bellow, c’était un raffiné, avec une manière subtile d’agencer les choses. Roth, c’était au contraire la brutalité, la vulgarité amenée à son point le plus chaud, le contraire de l’art, le non-art. Roth est arrivé avec ses gros sabots de capitaliste et il a cassé la baraque !

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 11h22

Une citation pour pado l’ignare :

« L’historien n’est pas celui qui sait. Il est celui qui cherche » (Lucien Febvre)

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 11h26

Il doit tout à la France, où il est à la mode depuis ses débuts

..et qu’il méprise hassez cordialment..alors tout..c’est compromettant

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 11h29

Personne n’a rien à dire sur Joe Louis ?

..j’ai dit que lassouline en était jaloux..ne remue pas le fer

Alan B. dit: 17 juin 2019 à 11h31

Roth, c’était au contraire la brutalité, la vulgarité amenée à son point le plus chaud, le contraire de l’art, le non-art. Roth est arrivé avec ses gros sabots de capitaliste et il a cassé la baraque !

Heureusement, avec des positions aussi dénuées de nuances et surtout d’étayage, vous n’enseignez pas la littérature américaine, ni n’écrivez d’articles ou de livres à son sujet. Voilà finalement une très bonne nouvelle.

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 11h32

Beaux sujets dans la filière S :

• La morale est-elle la meilleure des politiques?
• Le travail divise-t-il les hommes?

Le premier sujet sur la morale et la politique m’aurait passionné. J’aurais défendu la morale (chrétienne) et montré que la politique est presque nécessairement le règne du machiavélisme et du cynisme putride. J’en aurais appelé à un retour sur soi, et à mettre l’amour au centre de l’humanité, comme organisation sociale moderne. Ma conclusion aurait été utopique par les temps qui courent, mais dans mille ans qui sait si mes idées ne se seront pas imposées finalement et si Ulrike Meinhof n’aura pas remplacé Machiavel et Balkany ?
Quant à savoir si le travail divise les hommes, évidemment que oui. Le travail est une forme de violence brutale et illégale. Il humilie les êtres humains (comme le montre le film coréen Parasite). C’est pourquoi il faut ABOLIR LEGALEMENT le travail, pour réconcilier l’homme avec lui-même, et lui permettre d’atteindre à l’idéal – qui peut être religieux, mais pas seulement. La société a besoin d’artistes, pas de juges, comme le disait Camus. J’aurais conclu néanmoins par une référence à la Bible et au repos du 7e jour, que Dieu prend, et qu’il promet à l’homme.

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 11h33

Tu peux le traduire ici:

tu vois pédro quand tu veux tu sais être bon garçon

D. dit: 17 juin 2019 à 11h34

Woods Allen caricature, évidemment. Et alors ? Qui ne caricature pas ici ? il y en a même qui font des caricatures de caricatures.

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 11h36

la politique est presque nécessairement le règne du machiavélisme et du cynisme putride

oulriqué..sesque symbol à dsk..schweinhund ça c’est de l’audace dlalourde

renato dit: 17 juin 2019 à 11h37

[« Andrea Camilleri ricoverato per arresto cardiaco: è in condizioni critiche »]

et alii dit: 17 juin 2019 à 11h40

L’insistance de christiane à prétendre me connaître,avec mes affects(jalousieà l’égard de clopine)est consternante;je signale en passant qu’un prénom comme claude est porté tant par les hommes que par les femmes;ce n’est pas le cas de mon prénom que je n’ai jamais voulu changer, mais au contraire porter!il fut un temps où on inscrivait ,même sur les copies scolaires!, »x
dite y »je ne sais si cela se fait toujours;
n’importe, vos exigences et vos imaginations parlent de vous, votre manière de lire, et je trouve cela trop regrettable pour ne pas préférer les jeux d’Hamlet, méthal brillant

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 11h40

Je médite sur la sincérité de cette phrase, qui dévoile la part d’égoïsme que le Clezio soulève à propos du ressassement intime, qulque part il soulève une ambiguïté, le langage, le bien émettre le bien parler permet de se relier, mais à qui cela s’adresse ?

ptête que t’es pas la cibe cricri..ptête que t’es trop riche..ou pas hassez..

D. dit: 17 juin 2019 à 11h40

Moi Delaporte, en philo j’aurais donné un sujet sur la barbe. Du genre : Les barbus ont-ils toujours quelque chose à cacher ? Ou bien : porter la barbe est-il révélateur d’une petite prison mentale dissimulée ?

Marie Sasseur dit: 17 juin 2019 à 11h40

[« Andrea Camilleri ricoverato per arresto cardiaco: è in condizioni critiche »]

Too bad…

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 11h40

Sur l’un ou l’autre des deux sujets, c’est sûr que Delaporte se serait fait rétamer !
Tu as ton bac, Delaporte ?

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 11h41

« Heureusement, avec des positions aussi dénuées de nuances et surtout d’étayage, vous n’enseignez pas la littérature américaine, ni n’écrivez d’articles ou de livres à son sujet. »

En disant ceci, vous méprisez stupidement les profs : qu’est-ce qui pourrait les empêcher d’avoir bon goût et de dire ce qu’ils pensent ? Certains profs aiment leur métier et sont gens raffinés, peu sans doute, mais qu’est-ce qui interdit de l’imaginer ? Pauvre type !

MC dit: 17 juin 2019 à 11h42

Rassurez-moi !il n’est jamais venu à l’idée de personne qu’Hamlet pratiquait constamment le second degré et le paradoxal, ce qui permet de renverser quelques vaches sacrées et de poser la question: pourquoi sont-elles devenues telles?
On peut faire des réserves sur les choix de l’entreprise de démolition, qui ne laisse guère subsister que Musil, mais ce genre d’ironie socratique est ici tout à fait bienvenu, dût-il indisposer la grande prêtresse du pays de Bray. C’est meme plutôt bon signe, quand on sait combien sa pensée est primaire et prémâchée.
MC

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 11h43

préférer les jeux d’Hamlet, méthal brillant

hon peut himaginer un renfield féminin havec dracul..ça srait romantique

Alan B. dit: 17 juin 2019 à 11h45

En disant ceci, vous méprisez stupidement les profs : qu’est-ce qui pourrait les empêcher d’avoir bon goût et de dire ce qu’ils pensent ? Certains profs aiment leur métier et sont gens raffinés, peu sans doute, mais qu’est-ce qui interdit de l’imaginer ? Pauvre type !

Je suis soulagé. vous ne savez pas lire et/ou vous ne comprenez pas ce que vous lisez. Cela explique bien des choses. Il se trouve que je suis prof, et que j’enseigne la littérature américaine.
Quand à l’invective, elle est superfétatoire – on sait déjà à qui l’on a affaire.

Petit Rappel dit: 17 juin 2019 à 11h45

On doit à Febvre la mise au point du concept devenu passe-partout d’outillage mental dont un Ginzburg a reconnu la pertinence. Par ailleurs, meme après Crouzet, le Problème de l’Incroyance au XVIème siècle reste une recherche très solide.
MC

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 11h50

dût-il indisposer la grande prêtresse du pays de Bray. C’est meme plutôt bon signe, quand on sait combien sa pensée est primaire et prémâchée

franchment meussieu courte qu’est ce que ça fout..au moins elle se bouge pour ce qu’elle aime..et oser croire qu’on peut cockakolizer avec proust c’est trés honteux..c’est pas a elle que je frais ce reproche là..quant à la provoque à keupu..je nete dmandrais pas quelle maladie tu as pour de tel cataplasme..ça nregarde pas l’populo.. »la populace » comme ose dire mon gilet jaune de défenseur de pove de larbin..c’est en pourrissant qu’on dvient du phumier meussieu courte..havant tout est possibe

MC dit: 17 juin 2019 à 11h50

Pour Alan B
Hélas, Delaporte n’est pas connu ici pour sa finesse ou son sens des nuances, mais tranquillisez-vous, avec le nombre de gens de qualité qu’il fusille à longueur de blog, Philip Roth se trouve en très bonne compagnie!

et alii dit: 17 juin 2019 à 11h51

le fait d’être enseignant n’autorise pas non plus les maître-ss-es à donner des surnoms et sobriquets à leurs élèves;jeme souviens d’ une fillette,en Provence, aujourd’hui femme mariée aux USA que le directeurde l’école appelait « pistolet »,ce qui la mettait en larmes;elle n’aimait pas son prénom, non sans raison,alors qu’elle en avait un second;j’ignore ce qu’elle fait dans son pays d’adoption,n’ayant aucune nouvelle depuis longtemps,et j’en ai demandé hier encore

et alii dit: 17 juin 2019 à 11h56

dracul., c’était WGG si je me souviens bien !il a choisi de quitter la RDL? SUREMENT PARCE QU’IL N’Y TROUVAIT PAS SON COMPTE

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 11h56

L’encyclopédie en ligne lui ayant consacré une longue notice comportant des erreurs et des contre-vérités (notamment sur sa supposée dépression nerveuse après Opération Shylock, 1995, sur son personnage récurrent Nathan Zuckerman ou sur l’homme qui lui aurait inspiré le héros de La Tache, 2002), il demanda à les rectifier mais se fit retoquer au motif qu’il n’était pas une source crédible ( !)

..dla part d’un biographe lassouline ça mfait penser à une lettre que tu enverrai pour corriger ta notice wiki ‘mais puisque je vous dis que je ne suis pas cocu’..faut faire gaffe quand qu’on se moque de wiki et des ipodés..dabord renfield bouge mechamment les oreilles..et puis..quel est ta cible lassouline

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 11h58

« le directeur de l’école appelait « pistolet » »

Pour quelle raison, et alii ?

Marie Sasseur dit: 17 juin 2019 à 11h59

Je dois de nombreuses heures de lecture divertissantes à Andrea Camilleri, et je suis en train de préparer ces jours, les dernières étapes d’un voyage dans son ile natale, et l’une incontournable à Vigata…

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 11h59

SUREMENT PARCE QU’IL N’Y TROUVAIT PAS SON COMPTE

ha mais jen suis certain les êtres en communication paraphsichologique..je rigole pas avec ça..c’est bien plus terribe que les death ouich à mon larbin..les blattes jai horreur de ça renfield..c’est juste moi perso..les autres y font cqui veultent..chus trop libéral qu’il dirait charoulet..mais tant pire

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 12h04

« Il se trouve que je suis prof, et que j’enseigne la littérature américaine. »

Mon parallèle entre Roth et Bellow n’a rien que de très basique, mais cela ne m’étonne guère qu’il échappe à un prof de littérature américaine comme vous, qui êtes manifestement pour porter une parole de consommateur stipendié.
La remarque de Jacuzzi sur mes réponses aux questions du bac est également consternante : ainsi, il y aurait un formatage de ce qu’on doit trouver dans les copies, quelle que soit la question ? Ce serait du « fabriqué » inepte, bon seulement à l’édification laïque des populations rééduquées ? Comme c’est triste. Je ne m’étonne pas qu’autant de gens aient voté écologiste aux élections, histoire de sortir un peu de ce formatage idéologique répandu par des profs ignares et antihumanistes, qui font le malheur des jeunes et des populations. C’est cela qu’il faudrait casser, en abolissant le travail, en oubliant un peu Hegel, qui lui aussi était au bac cette année, l’asservisseur du genre humain !!! A bas les profs ! Crève salope !!!

Alan B. dit: 17 juin 2019 à 12h04

A tout hasard, sur Saul Bellow, la thèse allégée de Claude Lévy, Les Romans de Saul Bellow : Tactiques narratives et stratégies œdipiennes, Klincksiek, 1983. Sur la littérature juive américaine, l’excellente somme de Rachel Ertel, Le roman juif américain: une écriture minoritaire, Payot, 1979.
Ces deux ouvrages datent un peu, mais sont un pur régal.

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 12h06

« je suis en train de préparer ces jours, les dernières étapes d’un voyage dans son ile natale »

En vous y prenant bien, Marie Sasseur, vous pourrez jouer les pleureuses professionnelles à son enterrement !

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 12h08

Je vais vous dire une chose, Alan B : vous êtes peut-être prof de littérature américaine, mais moi je ne veux pas qu’on enferme les gens dans des goulags, sous prétexte de leur apprendre que Roth est le grand écrivain officiel, Hegel le philosophe incontournable, etc. Si c’est ce que vous voulez, vous pouvez aller en Chine défendre la pensée unique, et nous foutre la paix ici avec vos boniments de demeuré mental. Le fascisme ne passera pas !

Alan B. dit: 17 juin 2019 à 12h09

qui êtes manifestement pour porter une parole de consommateur stipendié.

Is this supposed to be French? Looks a tad wonky to me.

closer dit: 17 juin 2019 à 12h11

Quelques uns parlent ici du « nouveau blog de Paul Edel »…Mais où est-il?

Un lien? Une adresse? Merci.

Alan B. dit: 17 juin 2019 à 12h11

nous foutre la paix ici avec vos boniments de demeuré mental.

« Miroir, mon beau miroir.. »

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 12h14

Un lien? Une adresse? Merci

polo il a trop peur que baroz il y cut et past ses critiques de cinoche..c’est vip..faut être parainé..et je sais pas si t’as une tête à mon filleul cloclo..t’es en culotte courte ?

et alii dit: 17 juin 2019 à 12h17

j’ai appris hier que mon neveu, italien, qui est fils d’un neurochirurgien maintenant retraité et malade-il a fait un AVC à Come, chez sa fille, la traductrice, donc mon neveu a refusé une proposition de la Chine, et il enseigne à Lille-chef d’un projet important en neurologie-(il est totalement bilingue de mère -décédée-française;et n’est pas marié à 50ans)

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 12h19

Hegel le philosophe incontournable, etc.

..hum..sa position est droldement menacée..’il faut sauver le feldgro vilème’

Bérénice dit: 17 juin 2019 à 12h21

Alan B, je ne suis pas de taille à produire des analyses critiques cependant l’héritage de SB et PR n’est pas le même, une generation les sépare. Je pensais à trouver des mots pour exprimer ce que j’ai ressenti à la decouverte de SB ( n’ai lu que sa planète et Herzog) et m’est venu  » dérangée » qui assurément est insuffisant pour une telle oeuvre. En deçà du fond qui ne draine pas , loin s’en faut, que bonheur optimiste, ces romans m’ont paru jubilatoire . Si on les intègrent à l’époque où ils ont été publiés et puisque vous enseignez la littérature américaine vous pourriez témoigner de leur reception.

http://revue.leslibraires.ca/chroniques/litterature-etrangere/saul-bellow-le-nobel-de-la-rue-napoleon

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 12h22

(il est totalement bilingue de mère -décédée-française;et n’est pas marié à 50ans)

tu lui dis de s’inscrire sur la rdl hincontinent..dailleurs je m’engage a le parrainer sur polotube..on est une grande famille renfield

et alii dit: 17 juin 2019 à 12h23

j’ai aussi appris que le père (de mon neveu) a écrit un livre sur les juifs espagnols;je me souviens qu’il était d’origine espagnole avant d’émiçgrer en italie avec sa mère-veuve-et son frère qui s’installa à Milan

Ed dit: 17 juin 2019 à 12h26

@renato
Comment ça tout un parcours pour mettre un commentaire ? WordPress est plutôt simple par rapport aux autres hébergeurs. Quand vous dites sans résultats, peut-être votre commentaire est-il simplement en attente de modération. Je crois que c’est le fonctionnement par défaut. Libre à Paul Edel de changer les paramètres pour ne plus avoir à modérer les com.

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 12h26

Alan B, vous-même vous n’étayé rien du tout. J’attends encore vos arguments, avant de dire que les miens ne sont pas bons. Vous êtes installé sur un pseudo-savoir de pseudo-prof, et vous trouvez cela suffisant. Ce n’est pas le cas, et l’indigence de vos propos apparaissent ici clairement : vous n’avez rien à dire, sauf de colporter la vérité officielle, qui est aussi mince que le fil de l’épée de Damoclès qui pend sur votre tête de mort.

Ed dit: 17 juin 2019 à 12h28

Paul Edel ne fait pas de critiques de livres, pauvre troll d’hamlet. Quitte à me descendre gratuitement, fais-le bien au moins.

et alii dit: 17 juin 2019 à 12h29

17 juin 2019 à 14 h 22 min
j’ai déjà fait donner l’adresse de la RDL à la traductrice sa soeur, (par leur cousin qui fait le lien)ah tu fais marieur? ça marche les affaires?

renato dit: 17 juin 2019 à 12h30

« il capo di touti capi »

il capo di tutti i capi ?! enfin bouguereau ! un capo du tutti i capi fait écrire ça par un picciottu*.

Nom commun couramment utilisé pour indiquer le plus bas niveau d’affiliation de certaines organisations criminelles italiennes de type mafieux.

Bérénice dit: 17 juin 2019 à 12h31

Un debut de contagion, vous ne savez pas lire, est très en vogue comme ultime argument. Ceux qui l’utilisent pourraient mitiger, écrire vous n’avez pas bien compris ou je n’ai pas compris la meme chose que vous mais non, une intention differente qui reste à definir anime l’échange.

renato dit: 17 juin 2019 à 12h42

Ed, compte tenu que j’ai déjà commenté sur wordpress, et plus qu’une fois, ce n’est pas pour le plaisir que j’ai sollicité l’attention de Paul à la forme de son blog.

Alan B. dit: 17 juin 2019 à 12h45

Jubilatoire

Pour une jubilation pure, simple & totale, je vous conseille la nouvelle de Roth, ‘The Conversion of the Jews’, qui figure dans son premier ouvrage, Goodbye Colombus (1959).

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 12h47

« polo il a trop peur que baroz il y cut et past ses critiques de cinoche.. »

J’y suis allé, j’ai mis un commentaire d’encouragement pour son nouveau blog, qui n’est pas passé à l’écran, le boug. Pour le ciné, j’ai bien assez de la RDC et d’ici.

La preuve, deux films vus cette semaine dont je n’ai pas parlé.

Le premier, « Un havre de paix » du cinéaste et acteur israélien Yona Rozenkier. Film en grande partie autobiographique où on le voit, en compagnie de ses deux frères, retourner au kibboutz à l’occasion de l’enterrement de leur père. Un western violent, au titre empreint d’humour juif, dans une région dont on comprend très bien qu’elle ne sera jamais en paix…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583516&cfilm=267931.html

Le second, « L’Autre continent » de Romain Cogitore. Une romance-image (l’équivalent du roman-photo), qui se déroule entre Taïwan et Strasbourg, qui vaut surtout pour le craquant Paul Hamy. Une histoire d’amour triste, sans plus…

Jazzi dit: 17 juin 2019 à 12h50

« vous ne savez pas lire, est très en vogue comme ultime argument. Ceux qui l’utilisent pourraient mitiger, écrire vous n’avez pas bien compris ou je n’ai pas compris la meme chose que vous »

Moi je dis même, j’ai dû mal m’exprimer, Bérénice, c’est plus sympa !

et alii dit: 17 juin 2019 à 12h54

LA QUESTION DE Christiane:
Quant aux critiques, ils lui offrent le plus beau compliment dont ils sont capables, à savoir que ses coups de pinceau « ne trahissent en aucun cas qu’une femme ait pu les peindre ».
il s’git deDaosheng (peintresse?)de bambous!

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 12h55

J’ai lu attentivement le post débile et putride d’Alan B. Il partait sur de mauvaises bases, que je me suis permis de rectifier dans ma réponse. Cela n’a pas plu à ce misérable et prétentieux prof, habitué à être applaudi par ses élèves complètement abrutis. Alan B m’a donc fait un mauvais procès (un procès stalinien) et mis une mauvaise note. Je suis désormais bon pour le goulag ! Voilà où cet enflé voudrait envoyer tout contradicteur. Il est beau, le monde professoral ! Cela me rappelle un fameux slogan de Mai 68 : « Ne dites pas Monsieur le Professeur – Dites : crève, salope ! »

et alii dit: 17 juin 2019 à 12h56

daosheng:Avec humour, elle calligraphie sur l’une de ses œuvres : « Jouer du pinceau et de l’encre est une chose masculine, et pourtant j’ai fait cette peinture. Ne dirait-on pas que j’ai osé transgresser ? »

Bérénice dit: 17 juin 2019 à 12h56

Oui, Alan, je me suis arrêtée à ce roman couvert de noir qui m’a déçue sans prendre soin d’explorer ses debuts. Je conserve de la tache une excellent souvenir, d’autres que vous s’étaient attardés sur sa pastorale dont je ne suis pas venue à bout pour des raisons autres que sa qualité litteraire mais que je reprendrai et qu’il faut à mon humble avis conseiller. Vous ne répondez pas à ma question, l’Amerique n’était pas aussi puritaine qu’actuellement, il y aurait de quoi dire pour quelqu’un qui comme vous doit connaitre l’histoire de la littérature nord-americaine.

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 12h58

Quand on critique la prose infâme et incohérente d’un fumeux prof (de littérature américaine), il crie au sacrilège et vous dit que vous l’avez mal lu ou que vous ne savez pas lire. Et zou ! au goulag ! Ah la salope…

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 13h02

Si encore Alan B disait des choses intéressantes sur Roth. Mais même pas. Il ne dit rien. Il signale un ou deux livres sur Bellow, et zou ! qu’on se débrouille avec ça. Moi au moins, je donne des arguments, du grain à moudre, je donne mon avis et je prends parti : c’est ce qu’on demande sur un tel blog, qui n’est pas une salle de cours ou un amphi solennel. Alan B est un cheveu au milieu de la soupe !

Bérénice dit: 17 juin 2019 à 13h08

Alan aurait pu être prof de langues orientales. Sa discipline est donc la suivante. Il precise le domaine d’exercice sans donner le lieu de la chaire universitaire, on n’enseigne pas la Littérature américaine dans le secondaire à ce jour. A propos :

https://vacarme.org/article2217.html

Bérénice dit: 17 juin 2019 à 13h16

qui pend sur votre tête de mort.

A quoi servirait l’épée dans ce cas?

et alii dit: 17 juin 2019 à 13h17

eh bien, remerciez Roth et p.Assouline, je suis de géniteur juif américain ;l’initiale de son prénom était R

Clopine dit: 17 juin 2019 à 13h22

Dites, Hamlet, vous devez vous sentir particulièrement flatté, là : vous bénéficiez du soutien de l’aigle de ce blog, de la personnalité la plus brillante, du contributeur le plus fécond, du phare courtois et aimable vers lequel tous et toutes se tournent, j’ai nommé Monsieur Court, qui « vous a à la bonne » – vous qui ne jouez pas le jeu de « j’aime qui m’aime ou qui déteste ce que je déteste », vous devez donc goûter cet hommage particulièrement désintéressé et hors de toute considération qui se rapporterait à moi… Et puis, Monsieur Court, songez un peu ! Ah non, franchement, vous en avez de la chance, vous, dont l’ironie et le second degré sont ainsi salués !

et alii dit: 17 juin 2019 à 13h30

J’ai lu Les Aventures d’Augie March,en américain ily a longtemps avec une amie américaine avec laquelle nousavions décidé d’échanger nos langues par « de la littérature »; elle , qu’on appelait Z(prononcez zii)avait choisi pour moi Augie:je l’aimais beaucoup;elle pleurait parfois à caude de T.son copain avec lequel elle revenait des Indes;lui, avait donné un rein à son frère; (ils n’étaient pas juifs) ils sont restés quelques mois dans la « chambre de fortune » hativement confectionnée pour sécher les larmes de Z qui n’en pouvait plus et récupérait le soir en me faisant travailler;

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 13h31

Je n’ai jamais dit que Roth était un mauvais écrivain. J’ai simplement émis des réserves, surtout quand on le compare à Bellow. Par contre, je m’inscris en faux contre ce fanatisme des américanolâtres comme Alan B qui en font un dieu littéraire sacrificiel. Là, non ! Ce serait un peu trop facile. Ce serait un peu comme comparer Woody Allen et Bergman. Un fossé les sépare, évidemment.

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 13h37

Je ne lis même pas les « corrigés » de philo sur les deux sujets que j’ai traités. C’est à pleurer de voir tout ce jus de crâne dégorgé en pure perte. Ah ! quel dégorgement ! Et zou, au goulag pour ceux qui ne sont pas dans la norme ! Les anti-hégéliens en priorité ! Le monde est méchant, cynique, mais il trouvera toujours des Alan B pour le servir et s’y complaire, hélas.

hamlet dit: 17 juin 2019 à 13h44

vous avez remarqué ? c’est classe non ?

mais c’est le seul soutien, de poids je l’admets, mais vous Clopine, et de votre côté vous imaginez un peu ? vous avez le soutien de jazzi et de greubou et surtout de pablo !

jazzi – greubou et pablo ! les 3 têtes pensantes de ce blog.

c’est comme ça ma pauvre Clopine, qu’est-ce qu’on y peut ? tant pis pour vous, on a les amis qu’on mérite.

hamlet dit: 17 juin 2019 à 13h57

Monsieur Court, le choix ? juste l’idolâtrie et ses « victimes collatérales » du genre : mais comment ? pourquoi ? mais si parler de soi ce n’est pas produire de la pensée alors comment vais-je encore pouvoir parler de mon mari, de mon fiston, de ma mère, de mes abeilles, de mes carottes et de mes pommier en fleur ?

même si j’emploie la belle langue littéraire comme Proust j’ai pas le droit de parler de ma maman ? mon expérience singulière portée par la littérature ne peut-elle pas viser des horizons universels ?

non ? ah bon, est-ce que je peux quand même mettre une photo de mon chat sous mes pommiers en fleur sur facebook pour avoir un million de like ?

quand on enlève les boulons de la statue forcément arrive un moment où elle tombe, et quand elle tombe faut pas être dessous.

nous vivons une époque incroyable.

Clopine dit: 17 juin 2019 à 14h17

Exactement, Hamlet,et votre ami Monsieur Court, à la pensée toujours si objective, à l’intérêt bienveillant jamais démenti, vous entraîne sûrement vers le haut : son charisme puissant qui l’a conduit à la brillante carrière qu’on connaît, à ces éloges dont il est couvert, à cette production littéraire féconde et consacrée, tout en sorte vous rapproche tous les deux. Heureusement encore que vous ne parlez jamais de vous – vos modesties légendaires s’y refusent à tous deux, et que vous n’abordez que les hautes sphères de la pensée humaine. Abeilles, ânes, histoires familiales, goût pour la littérature : pfff ! Oser parler de tout cela ! Il faut décidément être une fermière sentant la bouse, et vos nez distingués, palpitant de toutes leurs narines bien nées et convaincues de la justesse de l’ordre du monde, avec haut, bas, sens de la marche et indicateurs ordonnées, reniflent bien, autour de moi, cette insupportable prétention : oser s’exprimer, sans vous en demander la permission…

D. dit: 17 juin 2019 à 14h33

jazzi – greubou et pablo ! les 3 têtes pensantes de ce blog.

heu je regrette mais il y a moi aussi.

Alan B. dit: 17 juin 2019 à 14h34

Par contre, je m’inscris en faux contre ce fanatisme des américanolâtres comme Alan B qui en font un dieu littéraire sacrificiel. Là, non ! Ce serait un peu trop facile. Ce serait un peu comme comparer Woody Allen et Bergman. Un fossé les sépare, évidemment.

Meshuge, comme on dit du côté de l’East River.

D. dit: 17 juin 2019 à 14h36

Ce soir je mange des, sardines grillées et des aubergines poêlées à l’ail.

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 14h58

« Meshuge, comme on dit du côté de l’East River. »

A ceci près que le dingue, c’est vous.

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 15h10

je suis de géniteur juif américain ;l’initiale de son prénom était R

rantanplan..ça se tient avec les oreilles

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 15h11

A ceci près que le dingue, c’est vous

le gros c’est toi dlalourde..lui c’est le petit

et alii dit: 17 juin 2019 à 15h11

votre 16 h 17 min clopine me rappelle un vieux juif qui me fit une belle histoire:je l’avais rencontré dans un café à Saint Germain et il voulait de moi que je lui fasse un pull over de la laine de ses chameaux dans le désert en Israël ;il vivait maintenant en France avec une psychanalyste dont il avait refait l’appartement du côté de la rue de
Bièvre, et avait déjà fait une tentative malheureuse pour ce pull de ses désirs:pour moi, c’était à considérer;j’avais crée’r pour des boutiques qui me sollicitaient, et même pour hommes;ilfallait voir;ces chameaux du désert, c’était une histoire sentimentale,il avait surement deshistoires à me raconter,donc on se mit d’accord;sur le prix aussi:il devait me faire un tableau-ce qu’il fit!mais il voulait ensuite m’envoyer en israel animer des ateliers de création:làj’ai dit non, je reste en France;il m’apporta la laine, ie un pull mal tricoté qu’il fallut démonter, remettre en échevaux pour laver la laine qui était une merveille;et je fis le pull, il fallutdeux essayages mais ce fut réussi; il m’invita à diner chez lui-sa femme ne vint pas de la soirée -et c’était succulent;il m’expliqua que sa fille travaillait à l’étranger,me parla d’un livre -qu’il me montra-sur une aventure qu’ilavait eue je crois en Angleterre-une bombe posée au parlement qui n’avait pas explosé et qu’avec un copain il avait du récupérer:ilnrevait d’en faire un film :voilà comment ilavait inventé le coup du pull;les chameaux c’était vrai, le désert aussi, le livre aussi;il avait une petite amertume:de ne pas avoir séduit de belles sabras parce qu’l était meneur de chameaux puant la bête!
je ne voyais personne à lui conseiller pour le film, et comme le pull était fini,réussi notre histoire s’arrêta là

christiane dit: 17 juin 2019 à 15h12

Abasourdie par une pleine page du Monde, ce soir (p.20).
« Emil Nolde, magnifique et abject », à propos d’une exposition à Berlin qui confronte les œuvres du peintre et des documents attestant ses sympathies nazies jusqu’à la fin de sa vie. La dernière parie de l’exposition montre avec précision, d’après Philippe Dagen qui signe le long article, comment Nolde se fait passer pour une victime pour faire oublier Nolde le nazi et comment se crée la légende du martyr stoïque. Même ce beau roman La leçon d’allemand de Siegfried Lenz est supposé « achever le processus de sanctification. »
P.Dagen écrit (après avoir aligner les faits relatés et les documents trouvés dans l’exposition)que « cinquante ans plus tard cette réputation de victime ne tient plus »
Deux lignes, seulement deux lignes, en fin d’article pour reconnaître qu’il y a « toujours le Nolde de Die Brücke, du voyage dans les mers du Sud et des tableaux à la puissance chromatique et psychique irrésistible. »
Mais la dernière ligne est :
« Et il y a Nolde le déshonoré. »
Et pour enfoncer le clou, un bas de page signé Thomas Wieder, avec pour titre : « Angela Merkel ne veut plus des toiles du peintre dans son bureau. A l’occasion de l’exposition de Berlin, la chancelière a décroché deux tableaux d’Emil Nolde qui décoraient la pièce depuis treize ans. »
(Nouvelle rendue publique le 4 avril, une semaine avant l’ouverture de l’exposition « Emil Nolde, une légende allemande : l’artiste durant le IIIe Reich ». Ces deux tableaux avaient été prêtés à la chancelière par la Fondation du patrimoine culturel prussien. »)

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 15h14

des, sardines grillées

..même dans un jardin ça pue oriblement..halors dans une cuisine américaine t’es méchug comme on dit a colmar

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 15h17

litlère aimait pas nolde..mais gueubèlçe lui trouvait que c’était pas mal du tout..’t’as des gout de chaïsseu de schweinhund’ qu’il lui a dit..dirphiloo tenait avec gueubèlçe et vontraube avec litlère..ça chauffait

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 15h20

si l’expressionisme était dvenu l’esthétique officielle hallemande..les ss auraient phini en patalon bouffant à ochvits qu’il disait vontraube

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 15h20

« Ce soir je mange des, sardines grillées et des aubergines poêlées à l’ail. »

En me promenant dans une librairie, j’ai vu tout un présentoir destiné aux nourritures à manger l’été, et j’ai pu feuilleter un ouvrage sur les salades. J’ai constaté que les salades de patates n’étaient pas en reste, et cela m’a mis de bonne humeur. Je crois que Herr Müller aussi. Pour vous ouvrir l’appétit :

https://youtu.be/3t5xR80_hoQ?list=RD3t5xR80_hoQ

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 15h22

‘morand aurait phini dans la résistance’ qu’il répondait dirphiloo..degaulle le patalon bouffant..il l’avait déjà

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 15h23

‘litlère aimait pas nolde mais il aimait les patates’..c’est le niveau de dialectique à dlalourde..la rdl barre en couille..

et alii dit: 17 juin 2019 à 15h24

le livre était déjà écrit et publié je ne sais plusoù
je l’ai lu:bof!il avait un titre biblique ;ce fut une distraction des recherches en bibliothèque et puis je suis très manuelle,je tricote en lisant ;et je sais faire de l’électricité encastrée:manuelle, quoi!mais m’embarquer avec lui dans un autre scenario, serait-il officialisé par des ateliers officiels, non!il avait sa nouvelle famille en France, j’avais sauvé le souvenir des chameaux il s’intéressait déjà à l’informatique dont c’était le début ou presque,et moi, je voulais étudier;au reste, je n’étais pas assez robuste

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 15h26

clopine me rappelle un vieux juif

c’est ça ou le sac a proutes bonne clopine..la vie c’est des choix difficile

et alii dit: 17 juin 2019 à 15h29

on dirait que le post de la rencontre avec l’israélien qui avait ramené le souvenir de ses chameaux et avait eu une histoire de bombe non explosée n’est pas passé;je ne recommence pas tant pis;

christiane dit: 17 juin 2019 à 15h32

Et pour continuer à aligner les mauvaises nouvelles, toujours dans Le Monde de ce soir, page 21, un article signé Fabienne Darge (qui ne semble pas emballée par la mise en scène d’Eric Ruf, au Français).
« La vie de Galilée » de B.Brecht(jusqu’au 21 juillet). Les costumes signés par Christian Lacroix et le festival de toiles peintes reproduisant des tableaux de Fra Angelico, de Raphaël, du Caravage « nuiraient à la réception du texte » selon elle.
De bonnes appréciations, par contre, des comédiens : Hervé Pierre, Guillaume Gallienne, Serge Bagdassarian, Pierre louis-Calixte, Thierry Hancisse, Jérémy Lopez, Jean Chevalier et Elise Lhomeau… mais, écrit-elle : « une représentation qui reste figée dans ses apparats de tableau de cour. »

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 15h33

J’y suis allé, j’ai mis un commentaire d’encouragement pour son nouveau blog, qui n’est pas passé à l’écran, le boug

polo y s’encourage tout seul..il cause qu’avec les calibres et les bonnets b hautentifiés

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 15h36

Les critiques de Fabienne Darge sont en général très allumées. C’est même de la littérature de science-fiction, souvent. On se demande à quoi elle carbure… Elle a raison de dire du bien de Hervé Pierre, qui est un acteur extraordinaire. Et que je verrais bien dans un remake de la recette de soufflé aux patates, Kartoffeln !!! :

https://youtu.be/A4T1KarVe9E

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 15h38

Entendre parler allemand me donne envie d’envahir la Pologne, c’est vrai ce que dit Woody Allen. Heureusement, ça n’a pas cet effet sur Ed, qui est une jeune fille très douce.

christiane dit: 17 juin 2019 à 15h40

@et alii à 14h54
Il y a de ça dans ce que je ressens en vous lisant.
et à 14h56 :
« daosheng:Avec humour, elle calligraphie sur l’une de ses œuvres : « Jouer du pinceau et de l’encre est une chose masculine, et pourtant j’ai fait cette peinture. Ne dirait-on pas que j’ai osé transgresser ? »
Je vous préfère en homme, qui puis-je ? Quand je vous lis en essayant de vous imaginer en femme , ça ne marche pas et je suis incapable d’expliquer pourquoi. désolée…
Mais j’aime beaucoup vous lire.

Marie Sasseur dit: 17 juin 2019 à 15h42

« et je sais faire de l’électricité encastrée:manuelle, quoi! »

Et lui voulait être champion de course auto.

« Fils unique et enragé, n’ayant jamais connu son père, champion automobile pilotant Jaguar ou Porsche, aimant la vitesse et le risque, les femmes et l’alcool, l’art martial et les drogues, The king of Cool s’affranchissait volontiers de la Loi, fût-elle celle d’Hollywood. Le voici réincarné.
En novembre 1980, le fils d’Isaac et Hannah Bergelson, un jeune juif à lunettes vivant sans aventures dans un foyer de la banlieue parisienne, écoute Roger Gicquel annoncer la mort de l’acteur à Ciudad Juarez des suites d’un cancer. Le monde s’écroule. Commence dans ce roman d’une nostalgie acidulée et d’une drôlerie égale à celle des premiers Philip Roth, la reconstitution d’une famille recomposée : celle des Bergelson, entre ratages et destin rêvé, et celle de Steve McQueen. « Il était devenu des nôtres. Il nous avait rejoint dans notre étrange exercice de surplace, pour vivre, dans le respect de notre tradition, au nom de la Loi ». »
http://www.elle.fr/Loisirs/Livres/Genre/Roman/Au-nom-de-la-Loi

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 15h44

en plus des oreilles qui bougent il lui faut un god ceinture à cricri..je ne vois qu’une explication..dracul va revenir en patalon bouffant

Delaporte dit: 17 juin 2019 à 15h46

De Funès appelle le personnage « Herr Müller », mais c’est « Dr Müller », qu’il devrait dire. C’est ainsi qu’il est présenté par son confrère, pour obtenir sa fameuse recette. C’est un détail important, sur le plan cinéphilique, que j’avais à coeur de vous transmettre avant de partir faire mes courses.

bouguereau dit: 17 juin 2019 à 15h47

et tèrezoune elle kiffe stiv pasqu’elle aime prende des gnons..toupartou des oufs

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