de Pierre Assouline

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La République des livres
Philip Roth, discours de la méthode

Philip Roth, discours de la méthode

Rien de tel qu’un écrivain qui a annoncé sa retraite de son vivant pour publier ensuite à titre posthume. Des inédits et des quasi. Ainsi nomme-t-on ce qui est paru dans sa langue mais pas dans la nôtre. Ainsi, avec Pourquoi écrire ? (Why write ? traduit de l’anglais/Etats-Unis, par Lazare Bitoun, Michel et Philippe Jaworski, Josée Kamoun, 630 pages, 10,80 euros, Folio), Philip Roth nous revient tout sourire  un an après sa mort. C’est un peu sa vie mais surtout son œuvre, modes d’emploi. Avec de larges échappées du côtés de celles des autres (Primo Levi, Aharon Appelfeld,  Ivan Klima, Edna O’Brien, Milan Kundera, Mary McCarthy, Isaac Bashevis Singer). Il s’agit donc d’un recueil d’articles, de préfaces, de conférences, d’interviews. D’outre-tombe, on peut tout se permettre et c’est tant mieux. A vrai dire, les trois quarts du livre nous étaient déjà connus depuis l’édition de Parlons travail (2004). Cent cinquante pages ont été rajoutées dans cette édition de poche sous le titre « Explications », là est la nouveauté.

Le risque de ce genre d’entreprises, surtout avec des auteurs aussi populaires et répandus, c’est le sentiment de déjà-lu (non, il n’est pas un écrivain juif  mais un Américain qui écrit, même si, difficile de ne pas le remarquer, le mot « juif » apparaît quatre fois dès la première page de sa préface… oui, il n’y aura plus de lecteurs littéraires dans les vingt prochaines années etc), de la redite, du disque rayé. Encore qu’avec Roth, on en redemande car il sait redéployer sa pensée en donnant l’illusion de la nouveauté par la variante de l’argumentation. Ainsi, lorsqu’il répète sa profession de foi : un écrivain, c’est sa langue et lui demeurera à jamais un natif de la langue anglaise dût-elle être mâtinée d’américanismes, de newarkismes, de yiddishismes. Or c’est justement en assistant à une conversation entre Saul Bellow et Aharon Appelfeld en yiddish dans un restaurant de Cambridge, Massachusetts (ce qui nous vaut des pages d’une sensibilité inoubliable) qu’il comprend pourquoi il n’est pas et ne sera jamais tout à fait comme eux. Durant tout le dîner, il les a observés se métamorphoser, reprendre chacun possession d’ « une dimension de lui-même jusque là inactive », se réapproprier leur part d’enfance la plus enfouie, reprendre contact avec le monde englouti de leurs parents, modifier paroles, gestuelle, attitudes, comme si ces grands jongleurs de mots accédaient pour la première fois à l’indicible en retrouvant un frère inconnu. Roth se tint silencieux, coi, ébloui par leur envolée et comprit enfin pourquoi contrairement à eux, lui qui était né américain de parents nés américains, vivait depuis sa naissance et vivrait jusqu’à sa mort « sous l’enchantement de cette langue-là » et d’aucune autre. L’anglais, la langue de son univers intérieur, de ses rêves comme de ses cauchemars, de ses fantasmes et de ses hallucinations, de ses souffrances et de son désarroi, la langue qui l’a fait homme et constitué écrivain, une langue dont il ne peut s’extraire mais qu’il aura vécue malgré tout comme la plus douce des captivités.

« Si on m’enlevait cette langue, je sombrerais dans l’obscurité mentale »

Les écrivains à l’œuvre desquels il s’est nourri adolescent sont ces Américains qui lui permettaient de s’échapper du New Jersey pour partir à la découverte de l’Amérique, les Théodore Dreiser, Sherwood Anderson, Sinclair Lewis, Thomas Wolfe, Erskine Caldwell, chacun dans un Etat différent. Cette nourriture lui aura permis de se dire « un Américain libre et irrécusable », concerné au plus profond par les mœurs, la vie quotidienne et le passé de son pays et comme « possédé » par la richesse de sa langue maternelle. Un écrivain, c’est un artiste – et ce n’est pas nécessairement un label de qualité quand bien même cela sonnerait-il ainsi, il peut y en avoir d’exécrables. Sa vocation lui impose de ne jamais montrer le travail, l’effort. Or ce qu’il y a de passionnant dans cet exercice du Pourquoi-écrire ?, que l’on peut entendre comme un comment-j’ai-écrit-certains-de-mes-livres, c’est qu’il ouvre grand les portes de la fabrique, celle où le roman, ses situations, ses personnages, ses contradictions, ses doutes et sa logique interne s’inventent. Non pour livrer des trucs et des recettes (il n’y en a pas), mais pour dévoiler un peu comme ça se passe lorsqu’on ignore soi-même ce qui se passe une fois qu’une page semble fin tenir debout. C’est d’autant plus passionnant lorsqu’on est familier de l’œuvre de cet auteur, qu’on a lu presque tous ses livres ; alors, l’air de rien, le délicieux sentiment nait qu’un ami vous chuchote ses secrets à l’oreille.

Il y dit explicitement des choses suggérées autrefois implicitement avec sa malice coutumière de romancier qui n’a d’autre idéologie que le mentir-vrai. Il prétend que vingt-sept de ses trente et un livres sont des œuvres d’imagination. Encore faudrait-il préciser les contours de celle-ci chez ce type de créateur.

« Me voilà, débarrassé des déguisements et des inventions et des artifices du roman. Me voilà sans mes tours de passe-passe, à nu et sans aucun de ces masques qui m’ont donné toute la liberté d’imaginer dont j’avais besoin pour écrire des romans » prétend-il en liminaire.

Il ne faut pas attendre de scoop ou de révélations de ce genre de livre (encore que les pages sur un prof qui l’a marqué lorsqu’il avait 12 ans et dont il fit bien plus tard le modèle du personnage majeur de J’ai épousé un communiste, 2001sont étonnantes). Du moins sont-elles subtiles, voire subliminales, et ce n’est pas plus mal. Tout écrivain écrivant par rapport à son secret, lorsqu’il sort de l’ambiguïté, c’est souvent à ses dépens, Jean Paulhan disait quelque chose comme ça. La déconstruction de ses romans par l’auteur même vaut tous les ateliers d’écriture tant Roth est lucide, sincère, transparent dans son discours de la méthode. Il y a des pages fortes sur ce qui l’a mené à sa surprenante uchronie du Complot contre l’Amérique (2006, Gallimard puis Folio comme toute son oeuvre) dans laquelle il imaginait l’aviateur suprémaciste blanc Charles Lindbergh en président des Etats-Unis, une élection vue du point de vue de la famille de l’auteur. Quant à sa fameuse lettre ouverte aux administrateurs de Wikipédia, on ne la relit pas sans éclater de rire, d’autant qu’elle est publiée ici dans son intégralité pour la première fois. L’encyclopédie en ligne lui ayant consacré une longue notice comportant des erreurs et des contre-vérités (notamment sur sa supposée dépression nerveuse après Opération Shylock, 1995, sur son personnage récurrent Nathan Zuckerman ou sur  l’homme qui lui aurait inspiré le héros de La Tache, 2002), il demanda à les rectifier mais se fit retoquer au motif qu’il n’était pas une source crédible ( !) et que des sources secondaires étaient nécessaires pour accréditer ses modifications- ce qui est déjà désopilant lorsqu’on sait que nombre de notices sont fabriquées par les intéressés ou leurs services à leur propre gloire (celle de Patrick Balkany concoctée par la mairie de Levallois, qui resta longtemps en ligne du temps de sa splendeur, était un modèle du genre).

Jusqu’à la fin, Roth aura payé sa dette à son père (« En tant que chroniqueur de cette ville (Newark), je n’ai fait que me hisser sur ses épaules, ») à Saul Bellow, le vrai patron plus encore que Faulkner (sa relecture des Aventures d’Augie March, de Herzog et d’autres et son analyse de l’appropriation de Chicago par son imaginaire est un modèle de critique littéraire). A la fin, recru de sensations littéraires, rassasié d’anecdotes édifiantes, on se demande s’il n’eut pas mieux valu intituler le recueil Pourquoi écrire. Sans point d’interrogation. Ce qui se fait lorsque la réponse est dans la question. Au soir de sa vie, Philip Roth redevenu exclusivement lecteur confessait lire essentiellement des livres sur l’histoire de l’Amérique au XIXème siècle. Il s’était aussi astreint à relire tout son œuvre pour voir si ça tenait encore. Et lorsqu’on lui demandait quel bilan il en dressait, il citait le légendaire boxeur Joe Louis (douze ans d’une gloire sans défaite, un titre de champion défendu vingt-six fois) qui, en pareille circonstance, concluait simplement :

« J’ai fait de mon mieux avec ce que j’avais »

(« Philip Roth », « Saul Bellow » , « Joe Louis », photos D.R.)

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2 439 Réponses pour Philip Roth, discours de la méthode

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 17h44

A propos de spam, de se pâmmer (spammer) j’ignorais que sammler signifie collectionneur; au jeu des homophonies tirées par les cheveux, je le concère.

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 17h49

D, oui j’y suis allée dans ma jeunesse mais c’est un patronyme. Le chartier est le gardien des chartes.

Phil dit: 19 juin 2019 à 17h51

ce jour, dear miss Sasseur, trouvé un folio de vieille souche de « L’oeuvre au noir », illustré correctement en couverture. it made my day. Comme Chaloux sait, Yourcenar est malheureusement passée en poche après le départ de Pierre Faucheux.
Peu lu le Roth masturbateur pour qui Dame Clopine exigeait sur ce prestigieux blog le Nobel. Rien n’y fit.

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 17h53

Toujours pas attaque cette oeuvre qui nécessite une culture historienne que je ne possède pas.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 18h04

Phil, j’ai lu ce bouquin, et cette alchimie moyen-ageuse, bonne pour qui milite pour la gay pride, pas envie de refaire un match, je laisse a d’autres.
Le sujet c’est Ph. Roth.
Balnche- neige vous met mal à l’aise ?

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 18h06

Blanche-neige, phil, un truc du cacaca.
Mais il faut avoir pratiqué les US.

Paul Edel dit: 19 juin 2019 à 18h06

Bien sûr Christiane, Nolde reste un immense peintre. Suffit de regarder ses toiles, ses aquarelles, ses dessins. Et Dagen est obligé de reconnaitre dans son article :« bien sûr il a été persécuté » !!. Le coup de pied de l’âne de Dagen est à a fois dans le titre » :« abject » ! et il est aussi et surtout dans la manière si désinvolte, cette manière de traiter le roman admirable de Lenz, « la leçon d’allemand » (« Deutschstunde ») magnifique roman sur la persécution montrée « in vivo » et concrètement de certains artistes, « migrants de l’intérieur » .Quelle étonnante ruse qui consiste, de la part de Dagen à faire croire que Nolde c’est exactement le peintre Nolde..S’il en avait été ainsi, Lenz n’aurait pas écrit un roman sur un peintre qui n’existe pas, mais aurait écrit un document sur Nolde !.. Lenz s’est bien donné la peine d’inventer une fiction dont le narrateur est un jeune délinquant, Siggi Jepsen et ce Siggi revient à ce jour de 1943 lorsque son père, alors officier de police de Rugbüll à la frontière danoise, dut apporter à son ancien ami le peintre Max Ludwig Nansen une lettre lui stipulant l’interdiction formelle de peindre. Tout est donc symbolique chez Lenz pour raconter, au quotidien, ce que fut la vie d’un artiste « persécuté » par le régime nazi., avec ce mélange de surveillance et de familiarité si troublant dans le texte, entre le peintre et un officier de police plutôt familier et sympa .. dans un village du nord de l’Allemagne.. Lenz analyse bien les rapports ambigus entre ce gendarme chargé de « surveiller » et le peintre.Lenz montre combien les rapports psychologiques entre le peintre et le policier deviennent complexes au quotidien.. La mauvaise foi de Dagen est là, évidente. Son identification totale Nolde= Max Ludwig Nansen c’est lui qui l’invente et c’ est un sale petit tour de passe- passe. ahhh la moraline…

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 18h08

C’est le rdv des nazis, ou paul edel ne fait pas assez d’audience sur son blog confidentiel, qu’il rameute ses groupies ?

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 18h08

Phil, le dernier lu de cette Marguerite est pour moi Archives du Nord mais je me souviens avoir prêté l’oeuvre au noir à un couple de gens plutôt tres intelligent , la femme en retour m’avait laissé comprendre que c’était du sport. Comme je ne dispose pas de ce niveau je n’ai pas encore tenté d’y entrer.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 18h10

Oui, Phil, c’est curieux ce passage de l’abstraction à Bruegel (même si on aime Bruegel), comme un interdit de penser.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 18h11

Paul Edel il est aussi du genre a defaillir devant le premier schleuh qui passe. C’est a cause des bombes quand il etait petit.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 18h15

Des bons collabos, et puis c’est tout.
Passou, en plus de Marc Bloch, pensez aussi à commémorer vers le mois d’août, please.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 18h20

Ed dit: 19 juin 2019 à 19 h 47 min
Du même niveau que « Marcel Proute ».

Elle avance dans sa lecture. Bientôt… une fiche!

christiane dit: 19 juin 2019 à 18h52

@Paul Edel dit: 19 juin 2019 à 20 h 06 min
Une parole claire et nette. J’apprécie votre décryptage de l’article de P.Dagen et la plongée dans le beau roman de S.Lenz La leçon d’allemand.
Je viens de retrouver, dans mes documents de septembre 2008, un long entretien avec Sylvain Amic, commissaire de l’exposition; (Propos recueillis par Jeanne Faton pour les « dossiers de l’art »).
Voici la dernière partie. (réponse à la question « Quels sont les rapports de Nolde et du nazisme ? » )
 » […] Nolde est publiquement pris à parti dans les journaux, en particulier par le Völkischer Beobachter, organe officiel du mouvement völkisch, raciste et réactionnaire, qui attaque systématiquement la peinture moderne. Lorsque Hitler tranche en défaveur de l’art moderne, Nolde devient un paria. Goebbels organise l’exposition d’art dégénéré à Munich, dont il est la cible principale avec trente œuvres exposées. Au centre des quolibets, La Vie du Christ, toile que Nolde avait mise en dépôt au musée de Essen. Nolde insiste pour la récupérer, Goebbels accepte : c’est le seul geste qu’il fait en sa faveur. Les autres tableaux, qui appartiennent aux musées allemands, sont vendus, parfois détruits. Nolde n’obtiendra jamais la levée de son interdiction de peindre, officielle en 1941. Dans un premier temps donc, Nolde n’est pas clairvoyant face au nouveau régime, loin s’en faut ; mais dans le contexte qui règne alors, le fait d’avoir ensuite refusé de se soumettre à l’esthétique nazie apparaît comme un défi à l’autorité. Les artistes nazis sont le peintre Ziegler, le sculpteur Breker, la cinéaste Riefenstahl, autant d’agents de propagande qui ont servi le régime, bénéficié de ses prébendes, profité de biens juifs spoliés. Quelle que soit l’attitude de Nolde, qu’il reste difficile d’apprécier malgré les progrès de la recherche historique, il n’a rien à voir avec eux. L’obsession de ce vieil homme, âgé de 70 ans à cette époque est la survie de son œuvre, et la préservation de sa capacité de créer. »

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 18h54

Ma femme, à qui je dis que Staphyloclopine va s’acheter des lunettes rondes, me répond :
– La pauvre, elle va de plus en plus ressembler à Marcel Achard.

christiane dit: 19 juin 2019 à 18h57

Bérénice,
je réponds toujours aux commentaires qui me sont adressés. Je n’ai pas vu que vous soyez revenue sur la confusion Orwell / Wells. (dans quel commentaire ? Je n’aurais pas précisé ce point si je l’avais lu.)
Non, je ne lis pas tous les commentaires, seulement ceux qui m’intéressent.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 19h04

La vieillesse est un naufrage. Mais ici elle prend des proportions proprement dementes. A s’extasier devant un peintre nazi. Le genre de debiles, à se prosterner devant les dessins d’adolph, un grand artiste méprisé, lui aussi.
A vomir.

et alii dit: 19 juin 2019 à 19h13

19 juin 2019 à 21 h 04 min
cessez de faire une fixation de l’age des contributeurs-trices!quel manque d’humour!

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 19h22

Sinon Et Al, aujourd’hui la température extérieure avoisinait les 33°C, et la température du lac est, en fin de journée, à 22°C.

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 19h24

J’espère que vous n’êtes pas armée, à vous lire on prend peur.

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 19h27

Une tranche de plus comme celle ci qui s’est évanouie sans que rien ou presque ne la ponctue et 70 sonneront à ma porte. Et merde!

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 19h29

Pour répondre à une question restée en suspens, celle qui a dénoncé le prof, dans le roman « la tache » de Ph Roth, est une lettrée de l’akademie parisienne, ce qui permet a Ph Roth de régler qq comptes avec icelle, et c’est corrosif, comme elle le mérite .

christiane dit: 19 juin 2019 à 19h57

Bérénice,
où voyez_vous que je raconte le roman de S.Bellow ? On ne peut pas le raconter. C’est une longue méditation entrecoupée de souvenirs et de courtes scénettes parfois poétiques, parfois inquiétantes, parfois très sensuelles, crues.
J’ai tenté de préciser le portrait psychologique du vieux Mr. Sammler, c’est différent.
Bonne soirée.
J’ai retrouvé vos deux brefs commentaires (17h 42/46.). J’étais restée sur le précédent où vous m’interpelliez.

christiane dit: 19 juin 2019 à 20h00

@Bérénice dit: 19 juin 2019 à 21 h 22 min
Merci pour ce double lien (surtout le deuxième très riche qui renvoie au Grand Palais.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 20h12

Pour ceux qui ont le bouquin, « la tache », edition originale de 2002, et avoir cette fameuse réponse sur le corbeau je conseille les pages 235 et 236.
A private joke.

Jazzi dit: 19 juin 2019 à 20h19

Où est le problème ?
Un jeu d’enfant à côté du Bateau ivre de Rimbaud !

Destination : arbre

Parcourir l’Arbre
Se lier aux jardins
Se mêler aux forêts
Plonger au fond des terres
Pour renaître de l’argile

Peu à peu

S’affranchir des sols et des racines

Gravir lentement le fût

Envahir la charpente

Se greffer aux branchages

Puis dans un éclat de feuilles
Embrasser l’espace
Résister aux orages
Déchiffrer les soleils
Affronter jour et nuit

Evoquer ensuite
Au cœur d’une métropole
Un arbre un seul
Enclos dans l’asphalte Éloigné des jardins
Orphelin des forêts

Un arbre

Au tronc rêche

Aux branches taries

Aux feuilles longuement éteintes

S’unir à cette soif
Rejoindre cette retraite
Ecouter ces appels

Sentir sous l’écorce
Captives mais invincibles
La montée des sèves
La pression des bourgeons
Semblables aux rêves tenaces
Qui fortifient nos vies

Cheminer d’arbre en arbre
Explorant l’éphémère
Aller d’arbre en arbre
Dépistant la durée.

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 20h24

MSS oui j’avais compris. Vous êtes une habituée, vous devriez produire dans le même esprit, le journal d’une mythomane. Cela d1ecevrait ce qui préférerait le journal d’une nymphomane mais ce serait tellement plus distingué que vous seriez pardonnée.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 20h34

Quand on cause d’ouvrir des bouquins, ici, il n’y a plus personne.
Classique.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 20h37

A 22h19 aucun problème, à se ramener la gueule enfarinee; c’est moi-même qui en ai fait part, hier ici, du problème.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 20h39

Quand on cause d’ouvrir des bouquins, ici, il n’y a plus personne.

Celle-là, vous pouvez vous la carrer où je pense, elle aura causė la perte de la secte…lol.

Jazzi dit: 19 juin 2019 à 20h43

Enfariné, Passou ?

@Passouline

Franchement, on a beau relire « Destination : arbre », le poème d’Andrée Chedid soumis aux candidats de l’épreuve de français 1ère ES et S, on a du mal à le trouver difficile tant ses registres d’interprétation sont variés

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 20h44

Page 240, 41, 42 . La tache, edition Gallimard, collection du monde entier. En effet , j’avais oublié cette malencontreuse fin de carrière. Delphine Roux, la française .

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 20h50

22h43, toujours un oeu coiffeur pour dame, un peu langue de pute.

Marie Sasseur dit: 18 juin 2019 à 21 h 10 min

« Parcourir l’Arbre 
Se lier aux jardins 
Se mêler aux forêts 
Plonger au fond des terres 
Pour renaître de l’argile

Peu à peu

S’affranchir des sols et des racines

Gravir lentement le fût

Envahir la charpente

Se greffer aux branchages

Puis dans un éclat de feuilles 
Embrasser l’espace 
Résister aux orages 
Déchiffrer les soleils 
Affronter jour et nuit

Evoquer ensuite 
Au cœur d’une métropole 
Un arbre un seul 
Enclos dans l’asphalte Éloigné des jardins 
Orphelin des forêts

Un arbre

Au tronc rêche

Aux branches taries

Aux feuilles longuement éteintes

S’unir à cette soif 
Rejoindre cette retraite 
Ecouter ces appels

Sentir sous l’écorce 
Captives mais invincibles 
La montée des sèves 
La pression des bourgeons 
Semblables aux rêves tenaces 
Qui fortifient nos vies

Cheminer d’arbre en arbre 
Explorant l’éphémère 
Aller d’arbre en arbre 
Dépistant la durée. »

BAC DE FRANÇAIS raté pour des audacieux, ayant peut-être bénéficié d’un discours de la méthode dispensé par des gros nuls:

« Les réseaux sociaux ont vu défiler depuis lundi une avalanche de commentaires de lycéens des séries S et ES, expliquant avoir découvert à la sortie de l’épreuve que « Destination : arbre », texte sur lequel ils ont eu à plancher, avait été écrit par une poétesse (et non un poète), Andrée Chedid en l’occurrence. Jugeant leur sujet globalement trop difficile, ils s’estiment lésés par rapport aux élèves en série L. Une pétition a même été lancée. »
lci

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 20h55

j’aurai toudsuite pigé que c’était participatif baroz..j’aurais ajouté « moi dirphiloo toi tèrezoune »..avoue que ça balance pas mal

Jazzi dit: 19 juin 2019 à 20h59

On sent un tel besoin de reconnaissance chez la pauvre Sasseur, le boug. Touchant de la part d’une qui croit pouvoir attraper des mouches avec du vinaigre!

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 20h59

miss sasseur goûte trop le pruneau Dagen

dans le lac à 22° ça doit faire du vilain..en ce moment je préfèrerais les fjords a 2..3°..pour l’aquavit c’est bonnard..jamais malade!

Jazzi dit: 19 juin 2019 à 21h02

« Une pétition a même été lancée »

20 000 parents d’élèves et élèves l’ont signée à ce jour afin d’obtenir un relèvement global des notes. Pauvre France !

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 21h02

Touchant de la part d’une qui croit pouvoir attraper des mouches avec du vinaigre!

c’est son bon coté..et puis pédro le lobotomisé espinguoin négociant aprement son temps de cervaux dispo..elle devrait s’arrêter des fois..à l’ombre..avec une sangria

renato dit: 19 juin 2019 à 21h04

Pourtant Andrée est un nom indiscutablement féminin ! En Italien j’aurais compris, Andrea est masculin et féminin.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 21h04

Pas du tout. Mais des langues de pute comme vous, 22h59, c’est rare dans la vraie vie. C Descartes dans son discours de la méthode, bien insupportable sur d’autres aspects par ailleurs, a eu cette humilité lumineuse : il arrive qu’on soit abusé.
Mais ça dure pas.

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 21h08

ahhh la moraline…

dans l’bureau à anguéla polo..ça la fout mal..tant pire ils auront du richtère..hou du sigmard..hou plutôt rien tiens..même pas des wursts..recep tayip y le prendrait pour lui

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 21h09

Decidement les vioques,ici, ça déménage !

Renato, les candidats n’avaient pas le nom des auteurs.
Une épreuve a l’aveugle, textes A B C et D, comme Bonnefoy, mon préféré 🙂

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 21h22

Pas du tout. Mais des langues de pute comme vous, 22h59, c’est rare dans la vraie vie

te vla accessibe a des vannes de temps de cerveau de fin djournée..ha j’aime pas quand t’as pas dnerf tèrezoune..tes lianes tout ça..ça tombe c’est sur un fond vert havec des fil de fer..

rose dit: 19 juin 2019 à 21h26

D

Lorsque je parle, vous ne me comprenez pas. Or, j’aimerai :
D. dit: 19 juin 2019 à 10 h 28 min

Comprends que l’important est où l’on va et pas d’où l’on vient.


Je le refais :

…je comprends, mais non.
L’important est ce que l’on est et Dieu nous aime tel que l’on est, peut pardonner nos faiblesses sur le champ. Où l’on va ressemble à un objectif. Le Royaume de Dieu est là, maintenant et éternellement.

Ce n’est pas ce que je voulais dire.
Je voulais dire que l’ on naît, dans un état x ou y. Ou z si vous préférez.
Or, l’important est ce que l’ on est lorsque l’on meurt.
C’est ce que je signifiais par où on va.

Nota 1 : vous svez la tendresse que je voue etc. Pourtant mettre d.eu à ttes les sauces ne me paraît pas bienvenu. Non ?
Nota 2 : ai posé au moins 5 questions sans avoir fait de liste ce qui fût de l’ ordre de l’exploit.
Toutefois, ai oublié une demande de précisions sur  » ce que l’on en dit ».
Et zut.
Et crotte de bique.

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 21h27

comparer le cas de nolde avec celui de derain..c’est vraiment des coups dans la carlingue..la connerie c’est hune chose..et moi je crois vontraube..il s’en est fallu de peu que hugo boss soit viré..ha chte dit pas le falbala de darkvador..dirphiloo il aurait pouffé hencore

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 21h29

la connerie c’est hune chose..et moi je crois vontraube

la connerie c’est pour derain..l’intelligence des situations pour vontraube..attation la nuance

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 21h29

Pense un peu à celui dont tu usurpes le pseudo , ducon, et que tu as harcelé comme un gros malade que tu es. Sans recauser de ceux que tu as fait fuir, et pas qu’au radar.

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 21h32

Or, l’important est ce que l’ on est lorsque l’on meurt

on est pas biroute de dédé..t’as pas l’intelligence des situations..:le non être est

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 21h33

Moi d’un cinglé comme toi, je n’aurais pas supporté 3 s qu’il dise:  » on s’est bien marré, hein »

rose dit: 19 juin 2019 à 21h35

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 19 h 28 min

Le plus fort c’est quand même Me Dupond-Moretti, il a presque reussi à sauver son « client » en faisant passer deux acharnés du PNF pour des agitateurs de la vindicte populaire. Espérons toutefois que la justice passera, malgré le talent indéniable de ce tribun.

Marie Sasseur

Pas lu encore la nouvelle mais sentiment triste que parfois ( Jacques Vergès ?) ces tribuns- comme vous le nommez se contre-emploient à défendre les fauses perdues, au lieu de se consacrer à la veuve et à l’orphelin.

Enfin, le succès grise,c’est certain.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 21h35

Et puis, quand même, derrière ta grande gueule, Passou avait vu juste.
Un petit fonctionnaire qui se defoule.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 21h39

Rose en l’occurence je suis d’accord- pas pour Verges, véritable ordure- mais Me Dupont-Moretti peut mettre son talent extraordinaire au service d’autre causes.

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 21h39

Pense un peu à celui dont tu usurpes le pseudo

je fais 1.65..j’ai un pavillon que je viens de finir de payer..je suis prof de géographie..thomas! pardon thomas..houou jean marcel!..j’aime la clairette..que je musurpe moi même..c’est forcé..et toi est ce que t’es à la hauteur tèrezoune?

rose dit: 19 juin 2019 à 21h58

Et alii à 15h15

Hyper déçue par les livres préférés 😳.

Nota : ce ne serait pas le prof lui-même l’auteur, l’impétrant de ce bouquin sur les académiques français ? Nous ne sommes jamais si bien situés qu’au cœur du marigot pour parler des crocodiles, non ?

Ed dit: 20 juin 2019 à 22h04

@jazzi
Je crois que personne ne vous a posé cette question fondamentale ici : avez-vous Netflix et regardez-vous des séries ? A priori non, mais j’aimerais bien savoir. Depuis le week-end dernier, je regarde tous les épisodes de Black Mirror quand j’en ai le temps. Excellente série. Je recommande notamment l’épisode intitulé Retour sur image avec cette bombe de Toby Kebbell. Un épisode qui rendrait Proust complètement fou.

Jean Langoncet dit: 20 juin 2019 à 22h05

@hyper déçue

Vous étiez plutôt pour la liste du capitaine Collard, non ? Pas grave mais pas bien non plus

rose dit: 20 juin 2019 à 22h08

Dslée, cuite moi aussi.
Juste dire que j’approuve ce qui a été souligné ici sur schiappa et comparer B Macron à Beauvoir.
Mais jusqu’où va-t’on aller dans le grotesque ? Ne sais jusqu’où. Avec ses ridicules boutons à brandebourgs.
Rêve d’un président discret que l’on honorerait pour le bon travail accompli 50 ans après sa mort.

Nota : ne savais pas que Vergès était une belle ordure.
Ne sais pas grand chose.

Ed dit: 20 juin 2019 à 22h10

À noter l’excellente « traduction » (en réalité, on appelle cela de la transcreation) du titre original : The Entire History of You. Je reste impressionnée par la trouvaille du traducteur. C’est parfait.

rose dit: 20 juin 2019 à 22h14

Christiane
Ne peux participer, ne connais pas Nolde.
Juste pour vous signaler que dans cette toile, qui est un autoportrait Kirchner signale que l’empêcher de peindre équivaut à l’amputer de sa main droite.
Ne savais pas qu’il s’était suicidé, je l’apprends ce soir.

rose dit: 20 juin 2019 à 22h16

Cessez désormais de lire mes conversations privées et cessez définitivement.
Vous verrez le changement. Chez vous. Pas chez moi.
Virez aussi votre esprit critique.
Idem.

Ciao.

rose dit: 20 juin 2019 à 22h21

À chacun ses goûts Langoncet. Mais d’Ormesson et Onfray ne sont pas des auteurs.
Il a gardé tout Giono, Faulkner etc.
Je m’en fous.
L’histoire -le peu que j’en sais-est.hyper laide.
Cela ne me réjouit pas, moi.
Pas même de me dire c’est pour tout le monde pareil.

rose dit: 20 juin 2019 à 22h23

Sont des scribouilleurs.
Ce serait une idée un casque. Mais, le silence, pensant.

Bonne nuit.

Jean Langoncet dit: 20 juin 2019 à 22h27

Les casques lourds mieux en réserver l’usage aux commémorations nationales, rose … ouf !

MC dit: 20 juin 2019 à 1h22

« et au nom d’un nationalisme étroit, s’approprier un Caravage »
je suppose que nos Rois agissaient aussi au nom du meme « nationalisme étroit’ quand ils ont constitué le Louvre?
Bienheureuse, cette étroitesse là ! c’est autre chose que du Marie Sasseur qui donne dans le « cachez ce tableau que je ne saurais voir » et promeut la dilution par la vente du patrimoine de ce pays. Forme de collaboration qui en rappelle une autre, fort active entre 1940 et 1945.
on confond par ailleurs nationalisme et nationalisation, ce qui est une idée quelque peu charentonesque et hors propos d’autant que je n’ai pas écrit s’approprier. Mais sait-elle seulement lire?

Delaporte dit: 20 juin 2019 à 2h06

« Je crois que personne ne vous a posé cette question fondamentale ici : avez-vous Netflix et regardez-vous des séries ? »

Je n’ai pas Netflix, le cinéma me suffit, sur grand écran. Le cinéma, c’est sur grand écran. Les séries, je n’ai jamais accroché – à part Dr House. Je suis dépité quand je vois Scorsese travailler pour Netflix. Netflix tue le cinéma, avec les séries qui sont des entreprises de décervelage intégrale. Alors, par exemple, soit on sort au cinéma, soit on reste chez soi, on s’allonge sur son lit et… on prend un livre. Moi, je boycotte Netflix. Ed, ne donnez pas de mauvaises idées à Jacuzzi, notre presque esthète, quasi journaliste, entièrement gay…

Delaporte dit: 20 juin 2019 à 2h08

« À noter l’excellente « traduction » (en réalité, on appelle cela de la transcreation) du titre original : The Entire History of You. »

Ed, c’est quoi ce livre, encore ?

Delaporte dit: 20 juin 2019 à 2h16

Le poème d’Andrée Chédid me plaît beaucoup. J’aurais aimé tomber dessus au bac. Les lycéens cependant sont furieux, grand bien leur fasse, grand mal, plutôt ! Andrée Chédid est pourtant un auteur qu’on leur fait lire, dans leur scolarité. Ce n’est pas une inconnue pour eux. Sauf en cas de décervelage notoire. Les élèves qui ne regardent que Netflix sont évidemment désavantagés. A cause de cette addiction crétine, ils ne comprennent plus rien. Et s’ils avaient révisé un peu le bac, au lieu de rester pendu devant la télévision ?

« Les réseaux sociaux ont vu défiler depuis lundi une avalanche de commentaires de lycéens des séries S et ES, expliquant avoir découvert à la sortie de l’épreuve que « Destination : arbre », texte sur lequel ils ont eu à plancher, avait été écrit par une poétesse (et non un poète), Andrée Chedid en l’occurrence. Jugeant leur sujet globalement trop difficile, ils s’estiment lésés par rapport aux élèves en série L. Une pétition a même été lancée. »

Delaporte dit: 20 juin 2019 à 2h33

Quels crétins, ces jeunes qui flanchent devant la chose la plus simple, la plus universelle, un arbre, comme s’ils n’en avaient jamais vu de leur vie. Ils n’ont rien à dire sur ce pauvre arbre, symbole de l’écologie, mais pas seulement. Là, je prendrai le parti des profs, qui ont eu raison de donner ce sujet au bac :

– le texte, dit une prof, présentait une « grande richesse » capable d’inspirer les lycéens : « Il répondait à des problématiques très contemporaines. La notion de l’arbre comme symbole est extrêmement exploitée politiquement, philosophiquement. Quand on voit les étudiants manifester dans les rues pour le climat, quoi de mieux que cet arbre, seul dans la ville, pour leur parler ? » Elle poursuit : « La terre comme source de vie, l’évocation des sens, l’arbre comme symbole de l’humanité… Le texte d’Andrée Chedid était riche de suggestions à exploiter. »

La jeunesse ignare mise en déroute sur un sujet où elle aurait dû étinceler ! Et un auteur aux qualités littéraires simples et accessibles, Andrée Chédid, pour qui la poésie n’était pas de la masturbation intellectuelle. Une Andrée Chédid qui s’adressait souvent aux jeunes, dont le fils et le petit-fils sont des musiciens reconnus et aimés des jeunes. Cette histoire de pétition est une aberration, un ,contresens total, une honte !!!

Delaporte dit: 20 juin 2019 à 2h39

Cette pétition contre ce poème est littéralement une pétition contre la notion d’arbre, c’est-à-dire contre la vie elle-même. Un arbre, c’est la vie universelle. La vie de l’homme sous toutes les latitudes ou presque. Pétitionner contre ce poème, c’est admettre qu’on n’est pas capable de parler de la vie le plus simplement possible. Qu’à dix-huit ans, tout serait à recommencer au niveau de l’éducation. Que les jeunes qui ont passé le bac devraient en réalité retourner séance tenante à la maternelle. Et surtout, qu’on ne leur donne pas le bac ! L’épreuve devrait vraiment être éliminatoire !

Delaporte dit: 20 juin 2019 à 2h51

Andrée, avec un e finale, cela veut dire que c’était une femme. Premier plantage comique de nos jeunes têtes blondes. Les copies doivent être à l’avenant, plein de perles de cet acabit :

Le bac de français est un exercice exigeant, le sujet n’était pas le plus facile, mais encore une fois il est complètement dans le programme. Faire une pétition parce que c’est dur, que certains élèves ne savaient pas qu’Andrée Chedid était une femme, c’est n’importe quoi. Une prof témoigne :

« Cela me fait rire car une année, pour un texte d’Anatole France, certains élèves ont cru que France était le prénom de l’auteur et l’ont pris pour une femme. Et on n’avait eu aucune consigne sur le fait de sanctionner les élèves ou pas. »

France… comme France Gall !

Delaporte dit: 20 juin 2019 à 2h54

(J’ai mal placé mes guillemets 🙂

Andrée, avec un e finale, cela veut dire que c’était une femme. Premier plantage comique de nos jeunes têtes blondes. Les copies doivent être à l’avenant, plein de perles de cet acabit. Une prof témoigne :

« Le bac de français est un exercice exigeant, le sujet n’était pas le plus facile, mais encore une fois il est complètement dans le programme. Faire une pétition parce que c’est dur, que certains élèves ne savaient pas qu’Andrée Chedid était une femme, c’est n’importe quoi. Cela me fait rire car une année, pour un texte d’Anatole France, certains élèves ont cru que France était le prénom de l’auteur et l’ont pris pour une femme. Et on n’avait eu aucune consigne sur le fait de sanctionner les élèves ou pas. »

France… comme France Gall !

rose dit: 20 juin 2019 à 4h32

Delaporte à 4h39

On aurait pu leurcdonner Stromae.
Z’aurait eu de quoi dire.
Papaouté.
Sans le em qui précède.
Le thème eût été
Développez.
Les enfants auraient eu de quoi dire.

rose dit: 20 juin 2019 à 4h39

S’ils ont raté le bac à cause du poème, redoubleront.

Andrea de Yann Andrea.

Entièrement gays et tout à fait le goût du café.

Belle, Pépin, bonne journée aux israéliens,

Delaporte dit: 20 juin 2019 à 4h53

Ce poème était pour les jeunes une chance pour eux de devenir adultes. Ils ont failli devant cette tâche. Ils se sont ramassés. A tous ceux qui ont cru que Andrée Chédid était un homme, malgré le « e » finale à ce prénom, il faut mettre un zéro pointé éliminatoire, et leur dire de revenir l’année prochaine. Et encore, c’est gentil. On pourrait tout aussi bien les éliminer à vie.

Marie Sasseur dit: 20 juin 2019 à 4h53

Court, l’antisemite tres XVIeme, essaie de se rattraper aux rideaux de Versailles.
Personne ne l’empêche d’aller au musée voir des oeuvres de ce peintre nazi.

Le Caravage passe- vu l’ expo l’an dernier au musee Jacquemart André- et court aboie.

Que ne daubera-t-il pas un autre grand italien qui va s’inviter à Paris cet automne.

Delaporte dit: 20 juin 2019 à 4h57

Le b.a.-ba c’est avant toute chose de comprendre que Andrée est une femme et non un homme. AndréE n’est pas André ! Cela dépasse toute les déconneries imaginables ! Et ils font une pétition pour ça ! Mais c’est eux qu’il faudrait éliminer, et foutre la paix à Andrée Chédid et aux professeurs qui ont choisi ce magnifique poème !

Delaporte dit: 20 juin 2019 à 5h02

Les prénoms féminins qui dérivent de prénoms masculins, ou vice versa, sont légion. Certains ,sont moins fréquents que d’autres, comme Andrée, ou Paule… Mais il faut être con pour croire que Andrée avec un « e » finale, c’est un mec. C’est hallucinant ! Cela tient de la psychose collective chez les jeunes. Ceux qui se sont trompés, il faudrait les transférer dans un hôpital psychiatrique et leur passer quelques électrochocs rédempteurs !

Delaporte dit: 20 juin 2019 à 5h04

Et pour tous ceux qui ont signé l’infâme pétition, la camisole de force !!!

Marie Sasseur dit: 20 juin 2019 à 5h12

Les candidats pour cette épreuve au bac de français, avaient bien le nom des auteurs de chaque texte.
La reaction des branleurs est encore plus siderante.

Marie Sasseur dit: 20 juin 2019 à 5h22

Au moins la très proustienne de Noailles , n’aura pas fait jaser…;-)

Chaloux dit: 20 juin 2019 à 6h06

Parents ignares, enfants ignares. On ne change pas un pays qui perd. Après tout, qu’ils aient ce qu’ils méritent.
J’arrête la politique!

Hurkhurkhurk!

Bérénice dit: 20 juin 2019 à 6h18

Quel muppet show mâtiné bourges décadents parfois. Je ne l’aimais pas trop avec ces vieux schnocks qui ne savaient du haut du balcon que critiquer.

Franzk dit: 20 juin 2019 à 6h30

Extraits des commentaires de Delaporte:

Et s’ils avaient révisé un peu le bac, au lieu de rester pendu (sic) devant la télévision ? 4h 16
Andrée, avec un e finale (resic) 4h 51 et 4h 54
A tous ceux qui ont cru que Andrée Chédid était un homme, malgré le « e » finale (reresic) à ce prénom 6h 53
Mais il faut être con pour croire que Andrée avec un « e » finale (rereresic), c’est un mec. 7h 02

Conclusions de Delaporte applicables… à Delaporte :

il faut mettre un zéro pointé éliminatoire
Ceux qui se sont trompés, il faudrait les transférer dans un hôpital psychiatrique et leur passer quelques électrochocs rédempteurs !

Chaloux dit: 20 juin 2019 à 6h41

Claro sur Twitter :vient d’apprendre par un « grand éditeur littéraire » qu’il faut arrêter de publier des romans trop « lettrés ». Je vous laisse interpréter ce terme édifiant « lettrés »… »

C’est la fin en marche…

bouguereau dit: 20 juin 2019 à 6h44

La reaction des branleurs est encore plus siderante

et toi tèrezoune t’as rien d’aute a foute que de dauber dla jeunesse qui s’essaye..

bouguereau dit: 20 juin 2019 à 6h50

Je recommande notamment l’épisode intitulé Retour sur image avec cette bombe de Toby Kebbell. Un épisode qui rendrait Proust complètement fou

..les angliches ont été meilleur..tu dvrais t’interesser au forum de scénariss d’oliood et d’ailleurs..t’apprends plein de trucs..et notamment comment qu’ils s’épient échangent et travaillent..ce qui est marrant c’est qu’il font trés gaffe a ce qu’il disent..ça vaut des sous..ha ça change des kopecs à tèrezoune..cherche tu vas trouver

Alexia Neuhoff dit: 20 juin 2019 à 6h50

Qu’on le réforme ou pas, le baccalauréat demeure et c’est là l’essentiel. En effet, il permet, à chaque début d’été à tous les rétrogrades de se faire les dents sur cette jeunesse forcément ignare, inculte, illettrée, abrutie, abêtie.

Chaloux dit: 20 juin 2019 à 6h57

Oui, je confirme, Pôttit boumou mon ch’ti nain tout mou, modèle réduit de la tête aux pieds, tu n’a pas fini d’en prendre, des baffes.

et alii dit: 20 juin 2019 à 7h17

une blague juive
c’est shmuel qui est interrogé;on lui demande comment s’appelle le père de Jesus alors il réfléchit puis tire sur l’élastique de son slip en regardant dedans,puis remonte son slip avec une grimace inspirée et dit :boussac

et alii dit: 20 juin 2019 à 7h32

20 juin 2019 à 9 h 17 min
moi aussi, je connais des histoires de slip !

Jazzi dit: 20 juin 2019 à 7h54

« c’est à quel sujet, docteur ? »

La possibilité d’un poème (d’amour) à commenter au bac, Phil.

Jazzi dit: 20 juin 2019 à 7h59

Fastoche !
____________

L’Inquiet Désir

Voici l’été encor, la chaleur, la clarté,
La renaissance simple et paisible des plantes,
Les matins vifs, les tièdes nuits, les journées lentes,
La joie et le tourment dans l’âme rapportés.

— Voici le temps de rêve et de douce folie
Où le cœur, que l’odeur du jour vient enivrer,
Se livre au tendre ennui de toujours espérer
L’éclosion soudaine et bonne de la vie,

Le cœur monte et s’ébat dans l’air mol et fleuri.
— Mon cœur, qu’attendez-vous de la chaude journée,
Est-ce le clair réveil de l’enfance étonnée
Qui regarde, s’élance, ouvre les mains et rit ?

Est-ce l’essor naïf et bondissant des rêves
Qui se blessaient aux chocs de leur emportement,
Est-ce le goût du temps passé, du temps clément,
Où l’âme sans effort sentait monter sa sève ?

— Ah ! mon cœur, vous n’aurez plus jamais d’autre bien
Que d’espérer l’Amour et les jeux qui l’escortent,
Et vous savez pourtant le mal que vous apporte
Ce dieu tout irrité des combats dont il vient…

Anna de Noailles, Le Cœur innombrable, 1901

Jazzi dit: 20 juin 2019 à 8h00

« Où l’âme sans effort sentait monter sa sève ? »

Là, ça parle mieux aux adolescents boutonneux !

Jazzi dit: 20 juin 2019 à 8h08

Plus difficile, mais préféré par Marie Sasseur
_____________________

Aux arbres

Vous qui vous êtes effacés sur son passage,
Qui avez refermé sur elle vos chemins,
Impassibles garants que
Douve même morte
Sera lumière encore n’étant rien.

Vous fibreuse matière et densité,
Arbres, proches de moi quand elle s’est jetée
Dans la barque des morts et la bouche serrée
Sur l’obole de faim, de froid et de silence.

J’entends à travers vous quel dialogue elle tente
Avec les chiens, avec l’informe nautonier,
Et je vous appartiens par son cheminement
A travers tant de nuit et malgré tout ce fleuve.

Le tonnerre profond qui roule sur vos branches,
Les fêtes qu’il enflamme au sommet de l’été
Signifient qu’elle lie sa fortune à la mienne
Dans la médiation de votre austérité.

Que saisir sinon qui s’échappe,
Que voir sinon qui s’obscurcit.
Que désirer sinon qui meurt.
Sinon qui parle et se déchire ?

Parole pioche de moi
Que chercher sinon ton silence,
Quelle lueur sinon profonde
Ta conscience ensevelie,

Parole jetée matérielle
Sur l’origine et la nuit ?

Yves Bonnefoy

Phil dit: 20 juin 2019 à 8h13

Anna de Noailles reviendrait en grâce ? de son temps, son emphase faisait long feu. Restaient ses regards et ses réceptions (pas littéraires, au champagne)

et alii dit: 20 juin 2019 à 8h27

tweet critique
c’est aussi le récit des multiples expressions de la folie critique, totalitaire et autotélique : on y voit comment les commentateurs ne reculent devant rien pour réduire textes et corpus à leur lit de Procuste. Soit qu’ils en coupent des morceaux, en ajoutent, en déplacent, soit qu’ils réécrivent carrément tout. Ils sont obsédés par la cohérence et l’unité, supposent qu’un auteur se répète nécessairement, mais ces principes ne sont pas appliqués toujours uniment car personne ne s’est encore avisé, note plaisamment Pennanech, qu’il y a quand même beaucoup trop de passages non zoliens chez Zola pour être honnêtes. Pour donner une idée du travail de déconstruction entrepris ici, on pourrait prendre l’exemple très simple des sacro-saints champs lexicaux et de l’isotopie. Plutôt que de décrire celle-ci comme « un ensemble de redondances donnant au texte sa cohérence », l’auteur propose plus raisonnablement de parler d’« isotopisation, c’est-à-dire d’opérations qui construisent des ressemblances entre des éléments (assimilation), permettant de construire des récurrences (itérativisation) et aboutissant à fabriquer une cohérence (cohésion) ».
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2019/06/18/que-veut-critique/

Alan B. dit: 20 juin 2019 à 8h29

Etrange faux-sens dans le sujet d’anglais du Bac S-ES : la note de bas de page censée expliciter le terme « gumption » le donne comme équivalent de « courage », alors que « gumption », c’st la « jugeote », le « sens commun » et dans le contexte spécifique de la bataille de la crête de Vimy qui était le sujet du texte, « sens de l’initiative ».
(Chambers English Dictionary – gumption: sense, shrewdness; common sense; art of printing colours)
Ne vaut-il pas mieux laisser les candidats inférer le sens global du mot que de les induire en erreur?

hamlet dit: 20 juin 2019 à 8h38

« Chaloux dit: 19 juin 2019 à 18 h 03 min

Le premier problème que pose le roman encyclopédique de Proust, ce sont les lectures encyclopédiques qu’il exige. Sans ces lectures, La Recherche demeure perpétuellement à demi fermée à son lecteur. J’ai dit récemment que Proust est un écrivain qui se transmet plutôt qu’autre chose -pour parler comme Claudel-, encore faut-il que ce ne soit pas par n’importe qui. Il faut aussi le commencer très jeune, et y montrer une volonté de fer, comme pour l’apprentissage du violon, étant donnés les efforts, les lectures, et le travail invraisemblable qu’il exige. Sinon on s’en fait l’idée complètement absurde et ridicule d’une Staphyloclopine, ou que se construisent actuellement une Laide ou une Gigi sous nos yeux,- exactement celle que peuvent se faire du règne de louis XIV ou Louis XVI les malheureux illettrés qui visitent Versailles au pas de course. »

Chaloux tout ça pour nous dire que vous êtes une personne extraordinaire et hors du commun ?

il est vrai qu’au final la culture en général et Proust en particulier servent surtout à ça : alimenter du narcissisme et de l’auto satisfaction.

je ne sais pas si vous aimez Proust, ce qui est sûr c’est que si vous aviez été un personnage de la Recherche il ne vous aurait pas loupé.

Chaloux, n’en ajoutez plus et lassiez de côté ce pauvre Proust, je crois que tout le monde ici a compris que vous et pablo étiez des types absolument géniaux.

et alii dit: 20 juin 2019 à 8h45

je ne sais pas si vous aimez Proust, ce qui est sûr c’est que si vous aviez été un personnage de la Recherche il ne vous aurait pas loupé.
bien vu, hamlet

hamlet dit: 20 juin 2019 à 8h46

« Paul Edel dit: 19 juin 2019 à 20 h 06 min

Bien sûr Christiane, Nolde reste un immense peintre. Suffit de regarder ses toiles, ses aquarelles, ses dessins. (…) ahhh la moraline… »

je suis d’accord avec vous Paul Edel quand on a du talent on a le droit de faire ce qu’on veut.

l’important c’est l’art ! être ébloui par la beauté d’un texte, ou d’un tableau, ou d’une musique, c’est ça qui est le plus important, c’est ça qui a pour nous tous le plus de valeur.

à partir de là, le reste c’est quoi ? du pipi de chat ?

et je suis aussi d’accord sur le fait de dire que vouloir rabaisser moralement un immense artiste au prétexte qu’il aurait soutenu une idéologie responsable d’uun génécide ou de la mort de 70 millions de personnes, au regard de la beauté de ses tableaux c’est juste de la moraline !

l’important c’est la beauté de l’art !

et surtout, ce qui est encore plus important, ce sont ces personnes qui comme vous ou Chaloux sont capables de repérer et reconnaitre cette beauté ?

au final l’important c’est vous Paul Edel et vos perceptions de la beauté artistiques, ce qui vaut bien quelques millions de morts.

et comme vous le dites si bien dans votre conclusion, dire le contraire c’est juste de la MORALINE

et alii dit: 20 juin 2019 à 8h50

detailed Masterclass scheduel Wed 19.06.

detailed Masterclass scheduel Thu 20.06.

FT
Violin Masterclasses & Concerts
This summit meeting of violinists is a public teaching and learning event. Five violin luminaries spend one week teaching violin students, who travel to Kronberg from all over the world. Anyone who listens in on the public tuition sessions can see and hear how many ways there are to get closer to music. Each of these lessons is a fount of really special moments that draw us close to the young musicians and music. Absolute mastery is displayed in the concerts given by the teachers, outstanding young musicians, Kronberg Academy alumni and famous guests. A violin makers’ exhibition is part of the varied supporting programme with its focus on the violin.
https://www.kronbergacademy.de/en/events/violin-masterclasses-concerts/general/

hamlet dit: 20 juin 2019 à 8h50

et toujours ce petit groupe de personnes sur ce blog qui parlent pour ne rien dire.

à quoi ça sert, vous n’êtes qu’un petite dizaine à vous lire entre vous, vous vous rabaissez les uns les autres, faites au moins l’effort de pondre des choses intéressantes.

hamlet dit: 20 juin 2019 à 8h53

et alii dit: 20 juin 2019 à 10 h 50 min

et là vous êtes parti sur les masterclasses de violon ?

qu’est-ce que ça vient faire ici ? vous papillonnez sur le web et vous venez coller ici ce que vous trouvez ?

hamlet dit: 20 juin 2019 à 8h55

« Jazzi dit: 20 juin 2019 à 10 h 49 min

Ta gueule keupu ! »

le petit gendarme du blog qui aimerait décider de qui a le droit de parler se sentirait-il menacer par ma présence ?

parce que tu avais prévu de nous pondre une nouvelle critique de film où il est question de la realtion d’un fifils avec sa môman ?

vas-y Jazzi, continue d’écrire tes sornettes, je m’en tape, et en plus je m’en vais.

et alii dit: 20 juin 2019 à 8h56

MAIS NON,hamlet,mais on a fait une comparaison sur l’art et la manière de la transmission!ce n’est pas rien la transmission!
au fiat pour renato un tweet :La nouvelle version de « Au revoir là-haut » en italien (Merci à Stefania Ricciardi) est accompagnée de la nouvelle « Un héros » dont le personnage principal est Joseph Merlin… (j’adorerais faire un film à partir de cette nouvelle)…

et alii dit: 20 juin 2019 à 8h57

le petit gendarme du blog qui aimerait décider de qui a le droit de parler se sentirait-il menacer par ma présence ?
bien dit hamlet!

et alii dit: 20 juin 2019 à 9h02

hamlet,je suis plus violoncelle que violon(c’est fait pour pisser dedans les violons?)

christiane dit: 20 juin 2019 à 9h08

@Rose à 0h14,
Oui, tout cela est étrangement né d’un commentaire que j’ai posté 17 juin 2019 à 17 h 12. J’étais abasourdie par une pleine page du Monde, du soir (p.20) où P.Dagen signait un long article intitulé «Emil Nolde, magnifique et abject», à propos d’une exposition à Berlin qui confronte les œuvres du peintre et des documents attestant ses sympathies nazies jusqu’à -dit-il la fin de sa vie.
Hamlet avait réagi et je lui répondais à 18h16 : « C’est que l’expo Nolde au grand Palais, en septembre 2008, m’avait bouleversée. Aquarelles subtiles et douces, dessins, huiles, gravures. Œuvres peintes à Seebüll, sur cet isthme rural, aux confins de l’Allemagne et du Danemark, où il vécut.
Cette vague… Beaucoup de paysages maritimes.
Et ces « images non peintes » que Nolde peignait pendant l’interdiction officielle de peindre qui le frappa à partir de 1941. Petites aquarelles qu’il cachait.
C’est Paul Edel qui avait annoncé l’expo sur son blog. C’est lui encore qui nous parla de ce roman La leçon d’allemand de Siegfried Lenz. Le peintre Max Ludwig Nansen considéré comme dégénéré par le régime qui y peint en secret, admiré par le jeune Siggi Jepsen. »
Plus tard, Paul Edel remit en ligne un commentaire que j’avais posté sur son blog à propos du roman de Lenz et de l’expo.
Il n’en a pas fallu plus à la sasseur pour qu’elle poste à 11h39 le 19 juin, un commentaire se terminant par : « Comme une extase proche de l’orgasme, au musée, devant les œuvres d’un nazi, dont ils « ignoraient » tout, comme un post obscène, importé ici, lol. »
Même plaisir à salir, à dégrader l’autre comme elle l’avait fait avec Lavande.
M.Court a réagi à 17h12 et 18h40.
Sasseur ose le traiter de négationniste à 19h22 (ne le nommant pas mais indiquant l’heure de son post). A 19h24 je fais une mise au point. Paul Edel en fait une à 20h26.
Elle ose les posts de 20h08, 20h11, 20h15. La coupe est pleine. Je réajuste à 20h52.
Croyez-vous qu’elle va fermer sa bouche d’égout ? que nenni ! Elle glisse vers Hitler à 21h04, induisant que nous prosternons devant ces dessins.
Cette femme est vraiment nauséabonde.
Et elle feint après toutes ces bassesses de nous parler de poésie !!!
Ça ne dure pas, elle injurie Chaloux et Bouguereau vulgairement, minaude auprès de Rose et « et Al » pour finir par s’en prendre à M.Court le traitant d’antisémite en déformant volontairement ses propos.

Voilà Rose, comment sasseur peut empuantir le blog de Passou…
Quant à Nolde, ce n’est qu’une expo parmi tant d’autres que j’ai visitée et appréciée en septembre 2008.
Bonne journée.

Soleil vert dit: 20 juin 2019 à 9h20

Jazzi dit: 20 juin 2019 à 10 h 08 min

Du mouvement et de l’immobilité de Douve au bac français, alors là c’est l’émeute

vedo dit: 20 juin 2019 à 9h31

Sur l’expo de Nolde à Berlin (que j’ai vue en avril), comme des commentaires ici ne semble que refléter des a priori, je mets un copier-coller d’échanges avec un ami allemand:

I went today. Did not like it, built for self promotion of this person who had access to new documents. Given the context, nothing really surprising for me, except for more antisemitism than I expected, and even that. But the exhibition has no artistic purpose at all, and not much quality. Pictures are chosen for the main theme, not Nolde, the evolution of the artist.

Réponse:
« My brother reported that none of the political/antisemitism information was new, all had been laid out in an exhibition at the Städel in Frankfurt two or three years ago. Which raises the question why Merkel waited until now to remove the paintings from her office. Frankfurter had an article « Die Bilder konnten nicht gleichgeschaltet werden ». One problem with Nolde is that perception of him is distorted by the novel of Siegfried Lenz, Deutschstunde (which by the way is a great novel). When the novel came out, the painter in the novel was identified with Nolde, but by now it is clear that Nolde never was as much a victim as this painter and never was at such a distance from the regime as this painter. The whole thing has further been complicated by the discovery that Lenz, like Grass, had been involved with the Nazis in his youth, which raises the question whether we should think of Deutschstunde as a bad novel. »

Addition:
 » On Friday afternoon, we saw the Nolde exhibition. Your comment that it does not explain enough about his art is right on the mark. One might have noted that the « Viking » paintings in the thirties were quite weak and then asked why earlier (and subsequent) paintings on other subjects were much better. The exhibition gives lots of proofs of his nationalism, antisemitism and professed enthusiasm for Hitler but then it does not say much about the sources of these attitudes. The only hint in that direction is the reference to his conflict with Liebermann and elsewhere his antipathy towards Pechstein. There is plenty of evidence that he was an egomaniac, so should we conclude that an inability to tolerate other painters, Jewish or presumed Jewish, was the major factor? And what was the relation between his egocentrism and his art? Among expressionist paintings, his paintings stand out for the intensity and aggressivity of colours, the harshness of lines, and the emotional expressivity of faces; the first recalls Van Gogh, the second and third Gauguin, both of them also quite egocentric. »

Phil dit: 20 juin 2019 à 9h32

Brillant résumé de la situation, dear Christiane. longue expérience en balistique militaire, sans doute. Dagen est simplement dans l’air du temps, vent mauvais porteur d’épidémies. Les huitres profitent à Pauledel comme au Prince de Ligne.

D. dit: 20 juin 2019 à 9h33

Vous soulignez Delaporte le conformisme de la jeunesse actuelle. Il est en effet très inquiétant. Cette affolement par rapport au sujet de l’arbre en est du moins pour moi très symptomatique.
On ne peut nier ce conformisme mais nous en sommes responsables. C’est nous qui en grande partie avons permis par nos votes, nos défaites, nos lâchetés, nos acquiescements, nos paresses,et aussi notre propre manque d’imagination et d’ingéniosité, que la jeunesse actuelle soit pour partie dégénérée, car c’est bien ce mot qu’il convient d’employer face à ces constats. Notre jeunesse est en partie et bien dégénérée, comme notre société décadente.

et alii dit: 20 juin 2019 à 9h36

hamlet: vous vous rabaissez les uns les autres, faites au moins l’effort de pondre des choses intéressantes.
leur propos est d’humilier c’est devenu une « mode de la transmission » dans certains endroits,on dirait;ils ont tous la trouille de laisser voir leurs « failles »;
on m’a dit que j’étais dans la dénégation parce que je ne voulais pas assumer un sexe qu’on voulait m’imposer en toute subjectivité!
dénégation :quel lexique? Journalistique ?
ça suffit pour moi !
je suis plus violoncelle que violon depuis longtemps:eh bien qu’on me traite d’hérétique!

bouguereau dit: 20 juin 2019 à 9h40

..décidément tu veux pas hentende cque vontraube disait..c’est une hassez mauvaise nouvelle pour l’art contemporain haleman..nolde a eu une shr grosseu hinfluence..il faut sauver le vafeune noldeu..et cette fois ni pour l’argent ni pour les myard du marché halemand..macron devrait dire.. »j’achète pour ma datcha à colombey »

Jazzi dit: 20 juin 2019 à 9h43

Quoi, et alii prête à jouer du violoncelle tout en pissant dans le violon d’hamlet !
Le petit gendarme est bon enfant et ne verbalisera pas…

bouguereau dit: 20 juin 2019 à 9h45

Notre jeunesse est en partie et bien dégénérée, comme notre société décadente

on devrait faire une espo dédé..havec dlalourde tartiné de merde saucissonné nu comme une guéméné..on aplrait ça « schweinrein »..ça srait gratos si on met un kéffiéh et un gilet jaune

bouguereau dit: 20 juin 2019 à 9h48

je ne sais pas si vous aimez Proust, ce qui est sûr c’est que si vous aviez été un personnage de la Recherche il ne vous aurait pas loupé

pas mal keupu..tu dvrais cafouiller les fiches à wiki de la recherche..et n’oublie pas de rameuter tes potes pour lassouline ‘cocu! cocu!cocu!’..la vérité a un sens qu’il dit scalpel oui ou merde

D. dit: 20 juin 2019 à 9h50

Aujourd’hui après 15 ans 2 jeunes sur 3 sont abrutis par le cannabis ou l’alcool ou les deux. Ils se cachent comme des rats dans les recoins des parcs pour consommer leurs psychotropes.
Les arbres ils ne les voient même pas, ils n’ont pas la moindre conscience de la vie végétale si ce n’est celle pervertie du plant de cannabis sous la lampe artificielle.
Nous sommes tous responsables de ça.

bouguereau dit: 20 juin 2019 à 9h51

je suis plus violoncelle que violon depuis longtemps:eh bien qu’on me traite d’hérétique!

si à 100 pige on fait 100 kilo..haprés on dvient contrebasse quelle dirait béré

et alii dit: 20 juin 2019 à 9h52

peinture et ados
https://editions-metailie.com/livre/heretiques/

PHOTO HD
Leonardo PADURA est né à La Havane en 1955. Diplômé de littérature hispano-américaine, il est romancier, essayiste, journaliste et auteur de scénarios pour le cinéma. Il a obtenu le Prix Café Gijón en 1997, le Prix Hammett en 1998 et 1999 ainsi que le Prix des Amériques Insulaires en 2002. Leonardo Padura a reçu le Prix Raymond Chandler 2009 pour l’ensemble de son oeuvre. Il est l’auteur, entre autres, d’une tétralogie intitulée Les Quatre Saisons qui est publiée dans une quinzaine de pays. Ses deux derniers romans, L’homme qui aimait les chiens (2011) et surtout Hérétiques(2014) ont démontré qu’il fait partie des grands noms de la littérature mondiale.

bouguereau dit: 20 juin 2019 à 9h53

Nous sommes tous responsables de ça

le pinard c’est pus que 2 verres par jour dédé..et encore ‘pas tous les jours’..c’est de ta faute..j’avais prévenu..j’ai des posts ici qui peuvent en témoigner..et toi?

et alii dit: 20 juin 2019 à 9h56

Les écrivains face à la doxa – Du génie hérétique de la littérature
Auteur :
JEAN-PIERRE MARTIN
Editeur (Livre) :
José Corti Editions
Descriptif
La doxa n’est pas une maladie grave. Elle est en quelque sorte constitutive de l’être humain. Chacun de nous en porte le virus, qui ne se déclare pas de la même façon chez tous les individus. Le symptôme essentiel de cette affection chronique est la répétition, ou la répétition aggravée, dite psittacisme. Elle exige un traitement de fond (symptomatique à effet différé) adapté à chacune de ses formes variées. Il en est de même de la doxa littéraire, qui prend de multiples Cormes : théoriciste, idolâtre, anti-biographique, doctrinaire – chacune réclamant une médication spécifique. Dans les cas de crise aiguë, recourir, pour les premiers soins, à quelques pages d’écrivains (parmi lesquels Proust, Péguy, Gracq, Sarraute, Barthes, Gombrowicz…), qu’on aura choisies pour leur pensée libre et inattendue. Quant aux bons élèves de la doxa littéraire, ils continueront à ânonner en choeur leur catéchisme : répétant la liturgie scolaire, récitant leur bréviaire conceptuel, communiant à l’autel de la grand-messe poétique. détestant la biographie, égrenant leur chapelet de certitudes.

Pablo75 dit: 20 juin 2019 à 9h58

hamlet dit: 20 juin 2019 à 10 h 46 min

Les propos du « Pétomane de la pensée » ont besoin d’être traduits. Notre Crétin du blog veut dire ceci:

– qu’est-ce que c’est le talent ou le génie des gens qui ont sympathisé avec le fascisme, le nazisme ou le communisme (trop longue la liste), ou qui ont été des voleurs et des escrocs (comme Villon, Voltaire ou Beaumarchais), ou des pédophiles (comme Schubert ou Gide), ou des violeurs (comme Dostoïevski – violeur d’une fillette- ou Koestler), ou des assassins (comme Cellini ou Gesualdo), ou des racistes et antisémites (comme Shakespeare, Ronsard, Quevedo, Voltaire, Rousseau, Chateaubriand, Fichte, Kant, Goethe, Schopenhauer, Hegel, Dickens, Wagner, Marx, Fourier, Maupassant, Baroja, D.H.Lawrence ou T. Mann, entre beaucoup, beaucoup, beaucoup d’autres),

qu’est-ce que c’est le talent ou le génie de ce gens-là à côté de moi, hamlet-pado-x, qui n’ai AUCUN talent mais qui suis un être irréprochable politiquement, sexuellement et surtout moralement?

Réponse: du pipi de chat.

Toutes les attaques de notre Génie de la Morale ont le même but: montrer sa propre grandeur étique (virtuelle uniquement, parce que s’il la pratiquait il préférerait passer ses journées à travailler bénévolement chez Emaüs ou les Restos du cœur qu’à sortir des conneries à la chaîne ici).

Derrière chacune de ses critiques on trouve son ego de minable frustré, sa mégalomanie délirante de raté définitif.

hamlet c’est le Marie Sasseur de la vertu.

C’est dire.

Marie Sasseur dit: 20 juin 2019 à 10h01

Ohff encore un mélodrame, lol.

Je regrette que Passou n’ait pas apprécié cet épisode des feux de l’amour sur les remparts de Saint Malo, un scenario ambitieux pourtant!

Marie Sasseur dit: 20 juin 2019 à 10h02

Mais qu’ils aillent donc le voir leur peintre nazi, qui les en empêchent ?

bouguereau dit: 20 juin 2019 à 10h04

l’espingoin lobotomisé apparait..la vieille bique pendouille aux remparts..hon dirait du cervantèsse qu’il dirait polo

bouguereau dit: 20 juin 2019 à 10h06

raté définitif

ça sonne apocaliptique keupu..ça t’apprendra a dire que tu hais jésus..y’a hune justice

Marie Sasseur dit: 20 juin 2019 à 10h07

oups, j’ai perdu de l’altitude too fast, ce matin.
Qui les en empêche, d’aller voir les oeuvres de leur peintre nazi préféré?

renato dit: 20 juin 2019 à 10h16

Dommage que les Rdelien soient réfractaires aux langues étrangères, car à 8 h 34 j’ai mis en ligne un post où il est aussi question de Primo Levi lecteur de Konrad Lorenz.

Je me souviens que le père (rescapé d’un champ) du l’un de mes camarades disait : « L’acharnement est souvent suspect, on peut se demander : Qu’est-ce qu’ils peuvent bien cacher ces antifascistes viscéraux ? de quelle histoire sont-ils les héritiers ? »

Qui a adhéré au fascisme par nécessité, on connait ; qui a adhéré au fascisme par conviction, on connait ; qui a collaboré au fascisme pour intérêt, on connais ; et ainsi de suites.

La question sans réponse reste : pourquoi Char-Heidegger ça passe et Nolde ça ne passe pas ? Pourtant Heidegger ce n’est pas seulement un nazi, mais aussi un apostate qui rejette sa secte en faveur d’une autre pour faire carrière…

Mais bon, on s’en fous amplement, car heureusement le monde avance même sans les antifascistes viscéraux.

D. dit: 20 juin 2019 à 10h18

Je ne suis aucunement réfractaire aux langues étrangères pourvu qu’elle soient parlées à l’étranger.

pado dit: 20 juin 2019 à 10h19

D. 11h33

Je résume votre post : Nos votes ont dégénérés une partie de notre jeunesse (et là dans le ‘pour partie’ on sent bien que vous vous maîtrisez)
Tout cela pour une pétition, je suis d’accord, stupide et ridicule.
Rappelons des faits simples mon cher D., lors de votre bac (fin année 60 ?) à peine 20% d’une génération obtenait le bac, aujourd’hui nous atteignons quasiment les 80%.
Comme l’intelligence humaine ne me semble pas avoir progressé dans une telle proportion, les explications sont donc dans une baisse de niveau de l’examen (bateau mais incontournable) pour faire plaisir aux candidats, aux parents, à l’Education Nationale et à nos élus.
Alors pour la dégénérescence par le vote faudrait-il déjà la prouver par autre chose qu’une pétition pour être sûr d’atteindre 80%.

pado dit: 20 juin 2019 à 10h24

11h52
Bravo, belle découverte, cela fait bien au moins cinq six ans que C.P. nous l’a fait découvrir et lire. Mais l’effort est méritoire

Bérénice dit: 20 juin 2019 à 10h38

Pablo, jamais vous ne vous êtes dit que vous manquiez d’humour ? C’est grave et ça vous aveugle.

Marie Sasseur dit: 20 juin 2019 à 10h40

« La question sans réponse reste : pourquoi Char-Heidegger ça passe et Nolde ça ne passe pas ?  »

Renato, vous devriez relire les billets rdl sur heidegger, c’est assez édifiant !

Marie Sasseur dit: 20 juin 2019 à 10h47

C’est pas le tout de prendre un air d’ahuri Renato, afin de vous dedouaner de votre quant-a vous coupable et fataliste vis à vis du fascisme et de ne pas reagir aux propos de ceux qui se sont extasies devant un peintre nazi, alors qu’il se sont aussi! émerveillés de la prose absconse et antisémite et nazie, de heidegger.

Phil dit: 20 juin 2019 à 10h48

Bonne question de Renato. Les désirs contrariés de Char pour Crevel, communiste inabouti, ont pu lui ménager une belle retraite d’après-guerre,

Bérénice dit: 20 juin 2019 à 10h49

Renato a été assez clair concernant MH, il sauverait Char mais pas MH et il ne semble pas accord avec le rejet du peintre par certains, certaines tonitruantes, si j’ai bien tout suivi. Il n’y avait que WGG pour soutenir mordicus Heidegger

Bérénice dit: 20 juin 2019 à 10h55

Sasseur, ces affirmations en raison de l’attachement et l’estime que Renato voue à Ezra Pound? Renato est de toutes façons trop jeune pour avoir collaboré, je vous imagine en temps de guerre et la question qui me vient est la suivante: coucheriez vous ( comme coco, celebre et talentueuse) ou non?

Marie Sasseur dit: 20 juin 2019 à 10h55

Il suffit de se reporter au dernier billet heidegger sur la rdl, c’est hilarant.

christiane dit: 20 juin 2019 à 10h58

@vedo dit: 20 juin 2019 à 11 h 31 min
Pourriez-vous traduire cet entretien qui me semble passionnant mais il me manque la compréhension de certaines séquences de phrases ? Merci.

Bérénice dit: 20 juin 2019 à 11h00

Oui, il avait meme été question de Levinas qui en raison de la grandeur du philosophe et de son intelligence à penser n’a pu alléger de son soutien au regime pour lui pardonner.

renato dit: 20 juin 2019 à 11h00

« … afin de vous dedouaner… »

Compte tenu que l’opinion d’une qui écrit sous pseudo et qui est trop antifasciste pour être vraie, ne m’intéresse point, quel est le sens de cette connerie ?

x dit: 20 juin 2019 à 11h04

@ soleil vert (réponse tardive) :
les objectifs, les contraintes (et le formatage) journalistiques sont manifestement moins négociables que jamais.

On ne les conserve en revanche sur les blogs que si on le veut bien.

Bérénice dit: 20 juin 2019 à 11h07

Qui ici à voté au moins une fois pour anciennement le FN ? Ceci afin d’évaluer la capacité d’égarement, de discernement, de justesse et d’humanité en temps de paix .

Delaporte dit: 20 juin 2019 à 11h07

J’ai feuilleté hier un livre sur le thé, et vu que de nombreuses recettes culinaires sont confectionnées avec son apport, et que certaines sont à base de patates, notamment en Chine. Intéressant détail, et pour le thé, et pour la patate. Ce Parmentier, l’inventeur de la patate, quel talent ! Quant au thé, c’est la boisson la plus bue au monde, après l’eau. Le thé est un monde merveilleux, qui s’établit sur tous les continents avec des traditions propres. Quelle splendeur. Et je me réjouis de voir les belles affinités entre thé et patate, ce qui met de l’eau à mon moulin.

Bérénice dit: 20 juin 2019 à 11h15

Char n’a pas du désirer longtemps Crevel, mort tres jeune, tuberculose ou suicide, les deux peut-être?

Delaporte dit: 20 juin 2019 à 11h15

Les jeunes au bac ont également pris un Camille pour une fille, malgré la notification de ses testicules. J’ignorais que certaines filles portaient des testicules, peut-être quelques hermaphrodites ? Sacrés jeunes d’aujourd’hui, leur manque ce culture générale est affolant :

« Après la polémique autour du prénom de la poétesse Andrée Chédid, mère de Louis et grand-mère de Mathieu Chédid, un certain nombre de lycéens des séries L et ES ont cette fois encore eu de la peine avec un prénom mixte dans leur copie de sciences. Il s’agit du prénom Camille, qui peut être à la fois féminin et masculin. »

J’espère que eux aussi seront recalés au bac !

et alii dit: 20 juin 2019 à 11h16

ADOLESCENCE copie du bac
« L’adolescence est l’état qui sépare la puberté et l’adultère. »

Delaporte dit: 20 juin 2019 à 11h22

Chaque année, après le bac, il y a des articles de presse qui recensent les plus belles perles des bacheliers. C’est époustouflant. A chaque fois on est fasciné par la bêtise crasse de ces jeunes et le manque de niveau intellectuel. Cette année, avec Andrée Chédid homme et Camille fille, c’est le bouquet, car presque tous se sont effectivement plantés.

Delaporte dit: 20 juin 2019 à 11h26

Franzk dit: 20 juin 2019 à 8 h 30 min

Oui je sais, mais je n’ai pas la patience de me relire. Je fais en tout cas moins de bévues que les bacheliers de cette année ! Mon commentaire sur Andrée Chédid, dont j’ai lu quelques ouvrages, était précis et intéressant. C’est l’essentiel.

D. dit: 20 juin 2019 à 11h28

pado dit: 20 juin 2019 à 12 h 19 min

Franchement j’ai rien compris.
Pourriez-vous résumer en une courte phrase ?

rose dit: 20 juin 2019 à 11h28

Vedo 11h31
I went today. Did not like it, built for self promotion of this person who had access to new documents. Given the context, nothing really surprising for me, except for more antisemitism than I expected, and even that. But the exhibition has no artistic purpose at all, and not much quality. Pictures are chosen for the main theme, not Nolde, the evolution of the artist.

Si qqu’un peut confirmer lu améliorer, merci.

Y suis allé aujourd’hui. N’ai pas aimé, cela a été construit en vue de l’autopromotion de l’individu qui a pu accéder aux nouveaux documents.
En égard au contexte, rien de surprenant à mes yeux, sauf sans
doute plus d’antisémitisme que ce à quoi je m’attendais, même cela.
L’exposition n’a aucun objectif artistique, pas du tout, et pas grande valeur.
Les toiles ont été choisies pour convaincre, au sujet du thème retenu, et pas Nolde, l’artiste en évolution.

christiane dit: 20 juin 2019 à 11h29

Pablo75 dit: 20 juin 2019 à 11 h 58,
intéressante, votre réaction au commentaire (de 10h46) d’hamlet adressé à Paul Edel.
Il m’a mis également mal à l’aise.
Si je sillonne les expositions dans les galeries, c’est que souvent je ne connaîs rien des peintres, des sculpteurs qui exposent. J’entre, attirée par une harmonie, une construction, une forme. Je regarde avec en tête la mémoire d’autres tableaux, d’autres oeuvres.
Mon plaisir aussi, dans les musées (plus que dans les grandes expos qui assemblent des foules en attente avec, à l’arrivée, une impossibilité de s’attarder devant une toile, absorbés que nous sommes par des poussées intempestives des visiteurs qui vous suivent). Donc dans les musées et expos ponctuelles, sans raout, voir la toile aimée hors tout filtre (reproduction – vidéo – internet), c’est toujours une grande émotion. Je les préfère là, offertes à tous plutôt que dans quelque collection privée ou dans un coffre-fort.
On a pas forcément besoin d’avoir des connaissances sur le créateur mais souvent on finit par s’intéresser au peintre (femme ou homme, jeune ou vieux, son origine, le temps où il a vécu, comment ces œuvres sont nées, parfois dans la douleur, la folie, la prison, la pauvreté, parfois dans le bonheur et l’opulence.
Nolde… D’abord le choc des peintures, gravures, aquarelles qui venaient compléter mes connaissances sur l’expressionnisme allemand, les créateurs du mouvement Die Brücke puis son histoire particulière, ses compromission avec le régime politique de l’Allemagne nazie, non pour spolier, tuer, dénoncer mais pour (trop refermé sur sa propre création solitaire) continuer dà peindre,poure protéger ses tableaux. Ce fut sa route, complexe, difficile, connue parce que c’était un peintre célèbre. Elle serait restée inconnue dans le cas contraire. Et comme vous le rappelez, comme M.Court et Et Alii aussi le rappelaient et maintenant Paul Edel, tant de créations majeures (art, littérature, philosophie, musique…) venant d’êtres malmenés par l’Histoire, leur choix, leur histoire.
C’est une méditation qui nous ramène à ce que nous sommes, nous-mêmes : ni des héros, ni des salauds, une humanité grise comme l’écrivait Philippe Claudel dans ce roman Les âmes grises (Stock), avec, parfois, des illuminations du cœur de la conscience conduisant au courage, à la rébellion, au suicide… ou au bonheur et à la création.

christiane dit: 20 juin 2019 à 11h31

(ses compromissions avec le régime politique de l’Allemagne nazie, non pour spolier, tuer, dénoncer mais pour (trop refermé sur sa propre création solitaire) continuer à peindre,pour protéger ses tableaux.)

christiane dit: 20 juin 2019 à 11h32

@rose dit: 20 juin 2019 à 13 h 28 min
mille mercis ! très intéressant.

bouguereau dit: 20 juin 2019 à 11h35

La question sans réponse reste : pourquoi Char-Heidegger ça passe et Nolde ça ne passe pas ?

c’est simple rénateau..les français pouvaient absoudre..pas les italiens avec pound..quant au reste.. »sauver »..on sauve ou on condamne un homme..selon la loi du temps..sa chance..et son savoir faire..son oeuvre elle se défend toute seule..ou pas..c’est pas plus compliqué que ça

pado dit: 20 juin 2019 à 11h38

D. dit: 20 juin 2019 à 13 h 28 min
Pourriez-vous résumer en une courte phrase ?

Vous avez écrit une con.erie, comme parfois.

bouguereau dit: 20 juin 2019 à 11h39

pour nolde c’est une micro catastrophe car les chleux croyaient qu’en peinture les liens symbolique et esthetique était plus eratique et distendu..disons pour faire rapide que le html5 est passé par là

renato dit: 20 juin 2019 à 11h44

«…son oeuvre elle se défend toute seule..ou pas..c’est pas plus compliqué que ça »

Le problème c’est qu’envers et contre Boulez, si on compare la qualité de la poésie de Char à la qualité de la peinture de Nolde, le premier peut aller se rhabiller — ce qui explique la récupération d’Heidegger — la praxis du philosophe est autant complexe et lourde que celle du poète.

Cela dit, que les poètes sans épaisseur ne pardonnent pas Pound ça ce comprend.

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