Philip Roth, discours de la méthode
Rien de tel qu’un écrivain qui a annoncé sa retraite de son vivant pour publier ensuite à titre posthume. Des inédits et des quasi. Ainsi nomme-t-on ce qui est paru dans sa langue mais pas dans la nôtre. Ainsi, avec Pourquoi écrire ? (Why write ? traduit de l’anglais/Etats-Unis, par Lazare Bitoun, Michel et Philippe Jaworski, Josée Kamoun, 630 pages, 10,80 euros, Folio), Philip Roth nous revient tout sourire un an après sa mort. C’est un peu sa vie mais surtout son œuvre, modes d’emploi. Avec de larges échappées du côtés de celles des autres (Primo Levi, Aharon Appelfeld, Ivan Klima, Edna O’Brien, Milan Kundera, Mary McCarthy, Isaac Bashevis Singer). Il s’agit donc d’un recueil d’articles, de préfaces, de conférences, d’interviews. D’outre-tombe, on peut tout se permettre et c’est tant mieux. A vrai dire, les trois quarts du livre nous étaient déjà connus depuis l’édition de Parlons travail (2004). Cent cinquante pages ont été rajoutées dans cette édition de poche sous le titre « Explications », là est la nouveauté.
Le risque de ce genre d’entreprises, surtout avec des auteurs aussi populaires et répandus, c’est le sentiment de déjà-lu (non, il n’est pas un écrivain juif mais un Américain qui écrit, même si, difficile de ne pas le remarquer, le mot « juif » apparaît quatre fois dès la première page de sa préface… oui, il n’y aura plus de lecteurs littéraires dans les vingt prochaines années etc), de la redite, du disque rayé. Encore qu’avec Roth, on en redemande car il sait redéployer sa pensée en donnant l’illusion de la nouveauté par la variante de l’argumentation. Ainsi, lorsqu’il répète sa profession de foi : un écrivain, c’est sa langue et lui demeurera à jamais un natif de la langue anglaise dût-elle être mâtinée d’américanismes, de newarkismes, de yiddishismes. Or c’est justement en assistant à une conversation entre Saul Bellow et Aharon Appelfeld en yiddish dans un restaurant de Cambridge, Massachusetts (ce qui nous vaut des pages d’une sensibilité inoubliable) qu’il comprend pourquoi il n’est pas et ne sera jamais tout à fait comme eux. Durant tout le dîner, il les a observés se métamorphoser, reprendre chacun possession d’ « une dimension de lui-même jusque là inactive », se réapproprier leur part d’enfance la plus enfouie, reprendre contact avec le monde englouti de leurs parents, modifier paroles, gestuelle, attitudes, comme si ces grands jongleurs de mots accédaient pour la première fois à l’indicible en retrouvant un frère inconnu. Roth se tint silencieux, coi, ébloui par leur envolée et comprit enfin pourquoi contrairement à eux, lui qui était né américain de parents nés américains, vivait depuis sa naissance et vivrait jusqu’à sa mort « sous l’enchantement de cette langue-là » et d’aucune autre. L’anglais, la langue de son univers intérieur, de ses rêves comme de ses cauchemars, de ses fantasmes et de ses hallucinations, de ses souffrances et de son désarroi, la langue qui l’a fait homme et constitué écrivain, une langue dont il ne peut s’extraire mais qu’il aura vécue malgré tout comme la plus douce des captivités.
« Si on m’enlevait cette langue, je sombrerais dans l’obscurité mentale »
Les écrivains à l’œuvre desquels il s’est nourri adolescent sont ces Américains qui lui permettaient de s’échapper du New Jersey pour partir à la découverte de l’Amérique, les Théodore Dreiser, Sherwood Anderson, Sinclair Lewis, Thomas Wolfe, Erskine Caldwell, chacun dans un Etat différent. Cette nourriture lui aura permis de se dire « un Américain libre et irrécusable », concerné au plus profond par les mœurs, la vie quotidienne et le passé de son pays et comme « possédé » par la richesse de sa langue maternelle. Un écrivain, c’est un artiste – et ce n’est pas nécessairement un label de qualité quand bien même cela sonnerait-il ainsi, il peut y en avoir d’exécrables. Sa vocation lui impose de ne jamais montrer le travail, l’effort. Or ce qu’il y a de passionnant dans cet exercice du Pourquoi-écrire ?, que l’on peut entendre comme un comment-j’ai-écrit-certains-de-mes-livres, c’est qu’il ouvre grand les portes de la fabrique, celle où le roman, ses situations, ses personnages, ses contradictions, ses doutes et sa logique interne s’inventent. Non pour livrer des trucs et des recettes (il n’y en a pas), mais pour dévoiler un peu comme ça se passe lorsqu’on ignore soi-même ce qui se passe une fois qu’une page semble fin tenir debout. C’est d’autant plus passionnant lorsqu’on est familier de l’œuvre de cet auteur, qu’on a lu presque tous ses livres ; alors, l’air de rien, le délicieux sentiment nait qu’un ami vous chuchote ses secrets à l’oreille.
Il y dit explicitement des choses suggérées autrefois implicitement avec sa malice coutumière de romancier qui n’a d’autre idéologie que le mentir-vrai. Il prétend que vingt-sept de ses trente et un livres sont des œuvres d’imagination. Encore faudrait-il préciser les contours de celle-ci chez ce type de créateur.
« Me voilà, débarrassé des déguisements et des inventions et des artifices du roman. Me voilà sans mes tours de passe-passe, à nu et sans aucun de ces masques qui m’ont donné toute la liberté d’imaginer dont j’avais besoin pour écrire des romans » prétend-il en liminaire.
Il ne faut pas attendre de scoop ou de révélations de ce genre de livre (encore que les pages sur un prof qui l’a marqué lorsqu’il avait 12 ans et dont il fit bien plus tard le modèle du personnage majeur de J’ai épousé un communiste, 2001, sont étonnantes). Du moins sont-elles subtiles, voire subliminales, et ce n’est pas plus mal. Tout écrivain écrivant par rapport à son secret, lorsqu’il sort de l’ambiguïté, c’est souvent à ses dépens, Jean Paulhan disait quelque chose comme ça. La déconstruction de ses romans par l’auteur même vaut tous les ateliers d’écriture tant Roth est lucide, sincère, transparent dans son discours de la méthode. Il y a des pages fortes sur ce qui l’a mené à sa surprenante uchronie du Complot contre l’Amérique (2006, Gallimard puis Folio comme toute son oeuvre) dans laquelle il imaginait l’aviateur suprémaciste blanc Charles Lindbergh en président des Etats-Unis, une élection vue du point de vue de la famille de l’auteur. Quant à sa fameuse lettre ouverte aux administrateurs de Wikipédia, on ne la relit pas sans éclater de rire, d’autant qu’elle est publiée ici dans son intégralité pour la première fois. L’encyclopédie en ligne lui ayant consacré une longue notice comportant des erreurs et des contre-vérités (notamment sur sa supposée dépression nerveuse après Opération Shylock, 1995, sur son personnage récurrent Nathan Zuckerman ou sur l’homme qui lui aurait inspiré le héros de La Tache, 2002), il demanda à les rectifier mais se fit retoquer au motif qu’il n’était pas une source crédible ( !) et que des sources secondaires étaient nécessaires pour accréditer ses modifications- ce qui est déjà désopilant lorsqu’on sait que nombre de notices sont fabriquées par les intéressés ou leurs services à leur propre gloire (celle de Patrick Balkany concoctée par la mairie de Levallois, qui resta longtemps en ligne du temps de sa splendeur, était un modèle du genre).
Jusqu’à la fin, Roth aura payé sa dette à son père (« En tant que chroniqueur de cette ville (Newark), je n’ai fait que me hisser sur ses épaules, ») à Saul Bellow, le vrai patron plus encore que Faulkner (sa relecture des Aventures d’Augie March, de Herzog et d’autres et son analyse de l’appropriation de Chicago par son imaginaire est un modèle de critique littéraire). A la fin, recru de sensations littéraires, rassasié d’anecdotes édifiantes, on se demande s’il n’eut pas mieux valu intituler le recueil Pourquoi écrire. Sans point d’interrogation. Ce qui se fait lorsque la réponse est dans la question. Au soir de sa vie, Philip Roth redevenu exclusivement lecteur confessait lire essentiellement des livres sur l’histoire de l’Amérique au XIXème siècle. Il s’était aussi astreint à relire tout son œuvre pour voir si ça tenait encore. Et lorsqu’on lui demandait quel bilan il en dressait, il citait le légendaire boxeur Joe Louis (douze ans d’une gloire sans défaite, un titre de champion défendu vingt-six fois) qui, en pareille circonstance, concluait simplement :
« J’ai fait de mon mieux avec ce que j’avais »
(« Philip Roth », « Saul Bellow » , « Joe Louis », photos D.R.)
2 439 Réponses pour Philip Roth, discours de la méthode
Autrefois il y avait les Bouillons Chartier à Paris.
A propos de spam, de se pâmmer (spammer) j’ignorais que sammler signifie collectionneur; au jeu des homophonies tirées par les cheveux, je le concère.
Se blâmer, décidément!
Se PÂMER, zut et rezut
@19:35
Ah ben bravo. Du même niveau que « Marcel Proute ».
D, oui j’y suis allée dans ma jeunesse mais c’est un patronyme. Le chartier est le gardien des chartes.
ce jour, dear miss Sasseur, trouvé un folio de vieille souche de « L’oeuvre au noir », illustré correctement en couverture. it made my day. Comme Chaloux sait, Yourcenar est malheureusement passée en poche après le départ de Pierre Faucheux.
Peu lu le Roth masturbateur pour qui Dame Clopine exigeait sur ce prestigieux blog le Nobel. Rien n’y fit.
Toujours pas attaque cette oeuvre qui nécessite une culture historienne que je ne possède pas.
Phil, j’ai lu ce bouquin, et cette alchimie moyen-ageuse, bonne pour qui milite pour la gay pride, pas envie de refaire un match, je laisse a d’autres.
Le sujet c’est Ph. Roth.
Balnche- neige vous met mal à l’aise ?
Blanche-neige, phil, un truc du cacaca.
Mais il faut avoir pratiqué les US.
Bien sûr Christiane, Nolde reste un immense peintre. Suffit de regarder ses toiles, ses aquarelles, ses dessins. Et Dagen est obligé de reconnaitre dans son article :« bien sûr il a été persécuté » !!. Le coup de pied de l’âne de Dagen est à a fois dans le titre » :« abject » ! et il est aussi et surtout dans la manière si désinvolte, cette manière de traiter le roman admirable de Lenz, « la leçon d’allemand » (« Deutschstunde ») magnifique roman sur la persécution montrée « in vivo » et concrètement de certains artistes, « migrants de l’intérieur » .Quelle étonnante ruse qui consiste, de la part de Dagen à faire croire que Nolde c’est exactement le peintre Nolde..S’il en avait été ainsi, Lenz n’aurait pas écrit un roman sur un peintre qui n’existe pas, mais aurait écrit un document sur Nolde !.. Lenz s’est bien donné la peine d’inventer une fiction dont le narrateur est un jeune délinquant, Siggi Jepsen et ce Siggi revient à ce jour de 1943 lorsque son père, alors officier de police de Rugbüll à la frontière danoise, dut apporter à son ancien ami le peintre Max Ludwig Nansen une lettre lui stipulant l’interdiction formelle de peindre. Tout est donc symbolique chez Lenz pour raconter, au quotidien, ce que fut la vie d’un artiste « persécuté » par le régime nazi., avec ce mélange de surveillance et de familiarité si troublant dans le texte, entre le peintre et un officier de police plutôt familier et sympa .. dans un village du nord de l’Allemagne.. Lenz analyse bien les rapports ambigus entre ce gendarme chargé de « surveiller » et le peintre.Lenz montre combien les rapports psychologiques entre le peintre et le policier deviennent complexes au quotidien.. La mauvaise foi de Dagen est là, évidente. Son identification totale Nolde= Max Ludwig Nansen c’est lui qui l’invente et c’ est un sale petit tour de passe- passe. ahhh la moraline…
C’est le rdv des nazis, ou paul edel ne fait pas assez d’audience sur son blog confidentiel, qu’il rameute ses groupies ?
Phil, le dernier lu de cette Marguerite est pour moi Archives du Nord mais je me souviens avoir prêté l’oeuvre au noir à un couple de gens plutôt tres intelligent , la femme en retour m’avait laissé comprendre que c’était du sport. Comme je ne dispose pas de ce niveau je n’ai pas encore tenté d’y entrer.
Oui, Phil, c’est curieux ce passage de l’abstraction à Bruegel (même si on aime Bruegel), comme un interdit de penser.
Bon, une carte postale non suspecte — et pour cause :
https://blogfigures.blogspot.com/2013/07/franz-marc-postcard.html
Paul Edel il est aussi du genre a defaillir devant le premier schleuh qui passe. C’est a cause des bombes quand il etait petit.
Des bons collabos, et puis c’est tout.
Passou, en plus de Marc Bloch, pensez aussi à commémorer vers le mois d’août, please.
Ed dit: 19 juin 2019 à 19 h 47 min
Du même niveau que « Marcel Proute ».
Elle avance dans sa lecture. Bientôt… une fiche!
@Paul Edel dit: 19 juin 2019 à 20 h 06 min
Une parole claire et nette. J’apprécie votre décryptage de l’article de P.Dagen et la plongée dans le beau roman de S.Lenz La leçon d’allemand.
Je viens de retrouver, dans mes documents de septembre 2008, un long entretien avec Sylvain Amic, commissaire de l’exposition; (Propos recueillis par Jeanne Faton pour les « dossiers de l’art »).
Voici la dernière partie. (réponse à la question « Quels sont les rapports de Nolde et du nazisme ? » )
» […] Nolde est publiquement pris à parti dans les journaux, en particulier par le Völkischer Beobachter, organe officiel du mouvement völkisch, raciste et réactionnaire, qui attaque systématiquement la peinture moderne. Lorsque Hitler tranche en défaveur de l’art moderne, Nolde devient un paria. Goebbels organise l’exposition d’art dégénéré à Munich, dont il est la cible principale avec trente œuvres exposées. Au centre des quolibets, La Vie du Christ, toile que Nolde avait mise en dépôt au musée de Essen. Nolde insiste pour la récupérer, Goebbels accepte : c’est le seul geste qu’il fait en sa faveur. Les autres tableaux, qui appartiennent aux musées allemands, sont vendus, parfois détruits. Nolde n’obtiendra jamais la levée de son interdiction de peindre, officielle en 1941. Dans un premier temps donc, Nolde n’est pas clairvoyant face au nouveau régime, loin s’en faut ; mais dans le contexte qui règne alors, le fait d’avoir ensuite refusé de se soumettre à l’esthétique nazie apparaît comme un défi à l’autorité. Les artistes nazis sont le peintre Ziegler, le sculpteur Breker, la cinéaste Riefenstahl, autant d’agents de propagande qui ont servi le régime, bénéficié de ses prébendes, profité de biens juifs spoliés. Quelle que soit l’attitude de Nolde, qu’il reste difficile d’apprécier malgré les progrès de la recherche historique, il n’a rien à voir avec eux. L’obsession de ce vieil homme, âgé de 70 ans à cette époque est la survie de son œuvre, et la préservation de sa capacité de créer. »
Ma femme, à qui je dis que Staphyloclopine va s’acheter des lunettes rondes, me répond :
– La pauvre, elle va de plus en plus ressembler à Marcel Achard.
Bérénice,
je réponds toujours aux commentaires qui me sont adressés. Je n’ai pas vu que vous soyez revenue sur la confusion Orwell / Wells. (dans quel commentaire ? Je n’aurais pas précisé ce point si je l’avais lu.)
Non, je ne lis pas tous les commentaires, seulement ceux qui m’intéressent.
La vieillesse est un naufrage. Mais ici elle prend des proportions proprement dementes. A s’extasier devant un peintre nazi. Le genre de debiles, à se prosterner devant les dessins d’adolph, un grand artiste méprisé, lui aussi.
A vomir.
19 juin 2019 à 21 h 04 min
cessez de faire une fixation de l’age des contributeurs-trices!quel manque d’humour!
Et Al, certes mais là plus envie de rigoler.
Sinon Et Al, aujourd’hui la température extérieure avoisinait les 33°C, et la température du lac est, en fin de journée, à 22°C.
Nolde de a été exposé à Montpellier. Comme le temps passe .
https://www.toutpourlesfemmes.com/archive/emil-nolde-exposition-montpellier
J’espère que vous n’êtes pas armée, à vous lire on prend peur.
miss sasseur goûte trop le pruneau Dagen
Une tranche de plus comme celle ci qui s’est évanouie sans que rien ou presque ne la ponctue et 70 sonneront à ma porte. Et merde!
Pour répondre à une question restée en suspens, celle qui a dénoncé le prof, dans le roman « la tache » de Ph Roth, est une lettrée de l’akademie parisienne, ce qui permet a Ph Roth de régler qq comptes avec icelle, et c’est corrosif, comme elle le mérite .
Aucun souvenir de cela, quel chapitre?
Bérénice,
où voyez_vous que je raconte le roman de S.Bellow ? On ne peut pas le raconter. C’est une longue méditation entrecoupée de souvenirs et de courtes scénettes parfois poétiques, parfois inquiétantes, parfois très sensuelles, crues.
J’ai tenté de préciser le portrait psychologique du vieux Mr. Sammler, c’est différent.
Bonne soirée.
J’ai retrouvé vos deux brefs commentaires (17h 42/46.). J’étais restée sur le précédent où vous m’interpelliez.
@Bérénice dit: 19 juin 2019 à 21 h 22 min
Merci pour ce double lien (surtout le deuxième très riche qui renvoie au Grand Palais.
Pour ceux qui ont le bouquin, « la tache », edition originale de 2002, et avoir cette fameuse réponse sur le corbeau je conseille les pages 235 et 236.
A private joke.
Où est le problème ?
Un jeu d’enfant à côté du Bateau ivre de Rimbaud !
Destination : arbre
Parcourir l’Arbre
Se lier aux jardins
Se mêler aux forêts
Plonger au fond des terres
Pour renaître de l’argile
Peu à peu
S’affranchir des sols et des racines
Gravir lentement le fût
Envahir la charpente
Se greffer aux branchages
Puis dans un éclat de feuilles
Embrasser l’espace
Résister aux orages
Déchiffrer les soleils
Affronter jour et nuit
Evoquer ensuite
Au cœur d’une métropole
Un arbre un seul
Enclos dans l’asphalte Éloigné des jardins
Orphelin des forêts
Un arbre
Au tronc rêche
Aux branches taries
Aux feuilles longuement éteintes
S’unir à cette soif
Rejoindre cette retraite
Ecouter ces appels
Sentir sous l’écorce
Captives mais invincibles
La montée des sèves
La pression des bourgeons
Semblables aux rêves tenaces
Qui fortifient nos vies
Cheminer d’arbre en arbre
Explorant l’éphémère
Aller d’arbre en arbre
Dépistant la durée.
MSS oui j’avais compris. Vous êtes une habituée, vous devriez produire dans le même esprit, le journal d’une mythomane. Cela d1ecevrait ce qui préférerait le journal d’une nymphomane mais ce serait tellement plus distingué que vous seriez pardonnée.
CEUX, mes excuses
Quand on cause d’ouvrir des bouquins, ici, il n’y a plus personne.
Classique.
A 22h19 aucun problème, à se ramener la gueule enfarinee; c’est moi-même qui en ai fait part, hier ici, du problème.
Quand on cause d’ouvrir des bouquins, ici, il n’y a plus personne.
Celle-là, vous pouvez vous la carrer où je pense, elle aura causė la perte de la secte…lol.
Enfariné, Passou ?
@Passouline
Franchement, on a beau relire « Destination : arbre », le poème d’Andrée Chedid soumis aux candidats de l’épreuve de français 1ère ES et S, on a du mal à le trouver difficile tant ses registres d’interprétation sont variés
Page 240, 41, 42 . La tache, edition Gallimard, collection du monde entier. En effet , j’avais oublié cette malencontreuse fin de carrière. Delphine Roux, la française .
22h43, toujours un oeu coiffeur pour dame, un peu langue de pute.
Marie Sasseur dit: 18 juin 2019 à 21 h 10 min
« Parcourir l’Arbre
Se lier aux jardins
Se mêler aux forêts
Plonger au fond des terres
Pour renaître de l’argile
Peu à peu
S’affranchir des sols et des racines
Gravir lentement le fût
Envahir la charpente
Se greffer aux branchages
Puis dans un éclat de feuilles
Embrasser l’espace
Résister aux orages
Déchiffrer les soleils
Affronter jour et nuit
Evoquer ensuite
Au cœur d’une métropole
Un arbre un seul
Enclos dans l’asphalte Éloigné des jardins
Orphelin des forêts
Un arbre
Au tronc rêche
Aux branches taries
Aux feuilles longuement éteintes
S’unir à cette soif
Rejoindre cette retraite
Ecouter ces appels
Sentir sous l’écorce
Captives mais invincibles
La montée des sèves
La pression des bourgeons
Semblables aux rêves tenaces
Qui fortifient nos vies
Cheminer d’arbre en arbre
Explorant l’éphémère
Aller d’arbre en arbre
Dépistant la durée. »
BAC DE FRANÇAIS raté pour des audacieux, ayant peut-être bénéficié d’un discours de la méthode dispensé par des gros nuls:
« Les réseaux sociaux ont vu défiler depuis lundi une avalanche de commentaires de lycéens des séries S et ES, expliquant avoir découvert à la sortie de l’épreuve que « Destination : arbre », texte sur lequel ils ont eu à plancher, avait été écrit par une poétesse (et non un poète), Andrée Chedid en l’occurrence. Jugeant leur sujet globalement trop difficile, ils s’estiment lésés par rapport aux élèves en série L. Une pétition a même été lancée. »
lci
j’aurai toudsuite pigé que c’était participatif baroz..j’aurais ajouté « moi dirphiloo toi tèrezoune »..avoue que ça balance pas mal
On sent un tel besoin de reconnaissance chez la pauvre Sasseur, le boug. Touchant de la part d’une qui croit pouvoir attraper des mouches avec du vinaigre!
miss sasseur goûte trop le pruneau Dagen
dans le lac à 22° ça doit faire du vilain..en ce moment je préfèrerais les fjords a 2..3°..pour l’aquavit c’est bonnard..jamais malade!
« Une pétition a même été lancée »
20 000 parents d’élèves et élèves l’ont signée à ce jour afin d’obtenir un relèvement global des notes. Pauvre France !
Touchant de la part d’une qui croit pouvoir attraper des mouches avec du vinaigre!
c’est son bon coté..et puis pédro le lobotomisé espinguoin négociant aprement son temps de cervaux dispo..elle devrait s’arrêter des fois..à l’ombre..avec une sangria
Pourtant Andrée est un nom indiscutablement féminin ! En Italien j’aurais compris, Andrea est masculin et féminin.
Pas du tout. Mais des langues de pute comme vous, 22h59, c’est rare dans la vraie vie. C Descartes dans son discours de la méthode, bien insupportable sur d’autres aspects par ailleurs, a eu cette humilité lumineuse : il arrive qu’on soit abusé.
Mais ça dure pas.
ahhh la moraline…
dans l’bureau à anguéla polo..ça la fout mal..tant pire ils auront du richtère..hou du sigmard..hou plutôt rien tiens..même pas des wursts..recep tayip y le prendrait pour lui
Decidement les vioques,ici, ça déménage !
Renato, les candidats n’avaient pas le nom des auteurs.
Une épreuve a l’aveugle, textes A B C et D, comme Bonnefoy, mon préféré 🙂
Pas du tout. Mais des langues de pute comme vous, 22h59, c’est rare dans la vraie vie
te vla accessibe a des vannes de temps de cerveau de fin djournée..ha j’aime pas quand t’as pas dnerf tèrezoune..tes lianes tout ça..ça tombe c’est sur un fond vert havec des fil de fer..
Ducon, play again, tu es au bout.
D
Lorsque je parle, vous ne me comprenez pas. Or, j’aimerai :
D. dit: 19 juin 2019 à 10 h 28 min
Comprends que l’important est où l’on va et pas d’où l’on vient.
–
Je le refais :
…je comprends, mais non.
L’important est ce que l’on est et Dieu nous aime tel que l’on est, peut pardonner nos faiblesses sur le champ. Où l’on va ressemble à un objectif. Le Royaume de Dieu est là, maintenant et éternellement.
Ce n’est pas ce que je voulais dire.
Je voulais dire que l’ on naît, dans un état x ou y. Ou z si vous préférez.
Or, l’important est ce que l’ on est lorsque l’on meurt.
C’est ce que je signifiais par où on va.
Nota 1 : vous svez la tendresse que je voue etc. Pourtant mettre d.eu à ttes les sauces ne me paraît pas bienvenu. Non ?
Nota 2 : ai posé au moins 5 questions sans avoir fait de liste ce qui fût de l’ ordre de l’exploit.
Toutefois, ai oublié une demande de précisions sur » ce que l’on en dit ».
Et zut.
Et crotte de bique.
comparer le cas de nolde avec celui de derain..c’est vraiment des coups dans la carlingue..la connerie c’est hune chose..et moi je crois vontraube..il s’en est fallu de peu que hugo boss soit viré..ha chte dit pas le falbala de darkvador..dirphiloo il aurait pouffé hencore
la connerie c’est hune chose..et moi je crois vontraube
la connerie c’est pour derain..l’intelligence des situations pour vontraube..attation la nuance
Pense un peu à celui dont tu usurpes le pseudo , ducon, et que tu as harcelé comme un gros malade que tu es. Sans recauser de ceux que tu as fait fuir, et pas qu’au radar.
Or, l’important est ce que l’ on est lorsque l’on meurt
on est pas biroute de dédé..t’as pas l’intelligence des situations..:le non être est
Va donc te coucher, vieille viande.
Moi d’un cinglé comme toi, je n’aurais pas supporté 3 s qu’il dise: » on s’est bien marré, hein »
Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 19 h 28 min
Le plus fort c’est quand même Me Dupond-Moretti, il a presque reussi à sauver son « client » en faisant passer deux acharnés du PNF pour des agitateurs de la vindicte populaire. Espérons toutefois que la justice passera, malgré le talent indéniable de ce tribun.
Marie Sasseur
Pas lu encore la nouvelle mais sentiment triste que parfois ( Jacques Vergès ?) ces tribuns- comme vous le nommez se contre-emploient à défendre les fauses perdues, au lieu de se consacrer à la veuve et à l’orphelin.
Enfin, le succès grise,c’est certain.
Et puis, quand même, derrière ta grande gueule, Passou avait vu juste.
Un petit fonctionnaire qui se defoule.
les causes perdues
Rose en l’occurence je suis d’accord- pas pour Verges, véritable ordure- mais Me Dupont-Moretti peut mettre son talent extraordinaire au service d’autre causes.
Pense un peu à celui dont tu usurpes le pseudo
je fais 1.65..j’ai un pavillon que je viens de finir de payer..je suis prof de géographie..thomas! pardon thomas..houou jean marcel!..j’aime la clairette..que je musurpe moi même..c’est forcé..et toi est ce que t’es à la hauteur tèrezoune?
autres causes.
Fatigue.
Bonne nuit.
Ce sera Quoi ?
Rien, merci
https://www.youtube.com/watch?v=6pqbbP2nH_I
Hypothèse vérifiée
Jean Langoncet dit: 18 juin 2019 à 23 h 42 min
(soleil vert doit être sur orbite depuis un bail ; Amstrong peine à le reconnaître https://www.youtube.com/watch?v=4PekdeINQco )
Et alii à 15h15
Hyper déçue par les livres préférés 😳.
Nota : ce ne serait pas le prof lui-même l’auteur, l’impétrant de ce bouquin sur les académiques français ? Nous ne sommes jamais si bien situés qu’au cœur du marigot pour parler des crocodiles, non ?
@jazzi
Je crois que personne ne vous a posé cette question fondamentale ici : avez-vous Netflix et regardez-vous des séries ? A priori non, mais j’aimerais bien savoir. Depuis le week-end dernier, je regarde tous les épisodes de Black Mirror quand j’en ai le temps. Excellente série. Je recommande notamment l’épisode intitulé Retour sur image avec cette bombe de Toby Kebbell. Un épisode qui rendrait Proust complètement fou.
@hyper déçue
Vous étiez plutôt pour la liste du capitaine Collard, non ? Pas grave mais pas bien non plus
Dslée, cuite moi aussi.
Juste dire que j’approuve ce qui a été souligné ici sur schiappa et comparer B Macron à Beauvoir.
Mais jusqu’où va-t’on aller dans le grotesque ? Ne sais jusqu’où. Avec ses ridicules boutons à brandebourgs.
Rêve d’un président discret que l’on honorerait pour le bon travail accompli 50 ans après sa mort.
Nota : ne savais pas que Vergès était une belle ordure.
Ne sais pas grand chose.
À noter l’excellente « traduction » (en réalité, on appelle cela de la transcreation) du titre original : The Entire History of You. Je reste impressionnée par la trouvaille du traducteur. C’est parfait.
Dslée ne connais pas la liste du capitaine collard
Christiane
Ne peux participer, ne connais pas Nolde.
Juste pour vous signaler que dans cette toile, qui est un autoportrait Kirchner signale que l’empêcher de peindre équivaut à l’amputer de sa main droite.
Ne savais pas qu’il s’était suicidé, je l’apprends ce soir.
@ne connais pas la liste du capitaine collard
Le syndrome du manège enchanté
https://journaldejane.wordpress.com/#jp-carousel-22546
Cessez désormais de lire mes conversations privées et cessez définitivement.
Vous verrez le changement. Chez vous. Pas chez moi.
Virez aussi votre esprit critique.
Idem.
Ciao.
Dans le casque à l’instant
https://www.youtube.com/watch?v=xEwtUf2sGX4
À chacun ses goûts Langoncet. Mais d’Ormesson et Onfray ne sont pas des auteurs.
Il a gardé tout Giono, Faulkner etc.
Je m’en fous.
L’histoire -le peu que j’en sais-est.hyper laide.
Cela ne me réjouit pas, moi.
Pas même de me dire c’est pour tout le monde pareil.
Sont des scribouilleurs.
Ce serait une idée un casque. Mais, le silence, pensant.
Bonne nuit.
Les casques lourds mieux en réserver l’usage aux commémorations nationales, rose … ouf !
mieux vaudrait
« et au nom d’un nationalisme étroit, s’approprier un Caravage »
je suppose que nos Rois agissaient aussi au nom du meme « nationalisme étroit’ quand ils ont constitué le Louvre?
Bienheureuse, cette étroitesse là ! c’est autre chose que du Marie Sasseur qui donne dans le « cachez ce tableau que je ne saurais voir » et promeut la dilution par la vente du patrimoine de ce pays. Forme de collaboration qui en rappelle une autre, fort active entre 1940 et 1945.
on confond par ailleurs nationalisme et nationalisation, ce qui est une idée quelque peu charentonesque et hors propos d’autant que je n’ai pas écrit s’approprier. Mais sait-elle seulement lire?
« Je crois que personne ne vous a posé cette question fondamentale ici : avez-vous Netflix et regardez-vous des séries ? »
Je n’ai pas Netflix, le cinéma me suffit, sur grand écran. Le cinéma, c’est sur grand écran. Les séries, je n’ai jamais accroché – à part Dr House. Je suis dépité quand je vois Scorsese travailler pour Netflix. Netflix tue le cinéma, avec les séries qui sont des entreprises de décervelage intégrale. Alors, par exemple, soit on sort au cinéma, soit on reste chez soi, on s’allonge sur son lit et… on prend un livre. Moi, je boycotte Netflix. Ed, ne donnez pas de mauvaises idées à Jacuzzi, notre presque esthète, quasi journaliste, entièrement gay…
« À noter l’excellente « traduction » (en réalité, on appelle cela de la transcreation) du titre original : The Entire History of You. »
Ed, c’est quoi ce livre, encore ?
Le poème d’Andrée Chédid me plaît beaucoup. J’aurais aimé tomber dessus au bac. Les lycéens cependant sont furieux, grand bien leur fasse, grand mal, plutôt ! Andrée Chédid est pourtant un auteur qu’on leur fait lire, dans leur scolarité. Ce n’est pas une inconnue pour eux. Sauf en cas de décervelage notoire. Les élèves qui ne regardent que Netflix sont évidemment désavantagés. A cause de cette addiction crétine, ils ne comprennent plus rien. Et s’ils avaient révisé un peu le bac, au lieu de rester pendu devant la télévision ?
« Les réseaux sociaux ont vu défiler depuis lundi une avalanche de commentaires de lycéens des séries S et ES, expliquant avoir découvert à la sortie de l’épreuve que « Destination : arbre », texte sur lequel ils ont eu à plancher, avait été écrit par une poétesse (et non un poète), Andrée Chedid en l’occurrence. Jugeant leur sujet globalement trop difficile, ils s’estiment lésés par rapport aux élèves en série L. Une pétition a même été lancée. »
Quels crétins, ces jeunes qui flanchent devant la chose la plus simple, la plus universelle, un arbre, comme s’ils n’en avaient jamais vu de leur vie. Ils n’ont rien à dire sur ce pauvre arbre, symbole de l’écologie, mais pas seulement. Là, je prendrai le parti des profs, qui ont eu raison de donner ce sujet au bac :
– le texte, dit une prof, présentait une « grande richesse » capable d’inspirer les lycéens : « Il répondait à des problématiques très contemporaines. La notion de l’arbre comme symbole est extrêmement exploitée politiquement, philosophiquement. Quand on voit les étudiants manifester dans les rues pour le climat, quoi de mieux que cet arbre, seul dans la ville, pour leur parler ? » Elle poursuit : « La terre comme source de vie, l’évocation des sens, l’arbre comme symbole de l’humanité… Le texte d’Andrée Chedid était riche de suggestions à exploiter. »
La jeunesse ignare mise en déroute sur un sujet où elle aurait dû étinceler ! Et un auteur aux qualités littéraires simples et accessibles, Andrée Chédid, pour qui la poésie n’était pas de la masturbation intellectuelle. Une Andrée Chédid qui s’adressait souvent aux jeunes, dont le fils et le petit-fils sont des musiciens reconnus et aimés des jeunes. Cette histoire de pétition est une aberration, un ,contresens total, une honte !!!
Cette pétition contre ce poème est littéralement une pétition contre la notion d’arbre, c’est-à-dire contre la vie elle-même. Un arbre, c’est la vie universelle. La vie de l’homme sous toutes les latitudes ou presque. Pétitionner contre ce poème, c’est admettre qu’on n’est pas capable de parler de la vie le plus simplement possible. Qu’à dix-huit ans, tout serait à recommencer au niveau de l’éducation. Que les jeunes qui ont passé le bac devraient en réalité retourner séance tenante à la maternelle. Et surtout, qu’on ne leur donne pas le bac ! L’épreuve devrait vraiment être éliminatoire !
Andrée, avec un e finale, cela veut dire que c’était une femme. Premier plantage comique de nos jeunes têtes blondes. Les copies doivent être à l’avenant, plein de perles de cet acabit :
Le bac de français est un exercice exigeant, le sujet n’était pas le plus facile, mais encore une fois il est complètement dans le programme. Faire une pétition parce que c’est dur, que certains élèves ne savaient pas qu’Andrée Chedid était une femme, c’est n’importe quoi. Une prof témoigne :
« Cela me fait rire car une année, pour un texte d’Anatole France, certains élèves ont cru que France était le prénom de l’auteur et l’ont pris pour une femme. Et on n’avait eu aucune consigne sur le fait de sanctionner les élèves ou pas. »
France… comme France Gall !
(J’ai mal placé mes guillemets 🙂
Andrée, avec un e finale, cela veut dire que c’était une femme. Premier plantage comique de nos jeunes têtes blondes. Les copies doivent être à l’avenant, plein de perles de cet acabit. Une prof témoigne :
« Le bac de français est un exercice exigeant, le sujet n’était pas le plus facile, mais encore une fois il est complètement dans le programme. Faire une pétition parce que c’est dur, que certains élèves ne savaient pas qu’Andrée Chedid était une femme, c’est n’importe quoi. Cela me fait rire car une année, pour un texte d’Anatole France, certains élèves ont cru que France était le prénom de l’auteur et l’ont pris pour une femme. Et on n’avait eu aucune consigne sur le fait de sanctionner les élèves ou pas. »
France… comme France Gall !
Delaporte à 4h39
On aurait pu leurcdonner Stromae.
Z’aurait eu de quoi dire.
Papaouté.
Sans le em qui précède.
Le thème eût été
Développez.
Les enfants auraient eu de quoi dire.
S’ils ont raté le bac à cause du poème, redoubleront.
Andrea de Yann Andrea.
Entièrement gays et tout à fait le goût du café.
Belle, Pépin, bonne journée aux israéliens,
Ce poème était pour les jeunes une chance pour eux de devenir adultes. Ils ont failli devant cette tâche. Ils se sont ramassés. A tous ceux qui ont cru que Andrée Chédid était un homme, malgré le « e » finale à ce prénom, il faut mettre un zéro pointé éliminatoire, et leur dire de revenir l’année prochaine. Et encore, c’est gentil. On pourrait tout aussi bien les éliminer à vie.
Court, l’antisemite tres XVIeme, essaie de se rattraper aux rideaux de Versailles.
Personne ne l’empêche d’aller au musée voir des oeuvres de ce peintre nazi.
Le Caravage passe- vu l’ expo l’an dernier au musee Jacquemart André- et court aboie.
Que ne daubera-t-il pas un autre grand italien qui va s’inviter à Paris cet automne.
Le b.a.-ba c’est avant toute chose de comprendre que Andrée est une femme et non un homme. AndréE n’est pas André ! Cela dépasse toute les déconneries imaginables ! Et ils font une pétition pour ça ! Mais c’est eux qu’il faudrait éliminer, et foutre la paix à Andrée Chédid et aux professeurs qui ont choisi ce magnifique poème !
Les prénoms féminins qui dérivent de prénoms masculins, ou vice versa, sont légion. Certains ,sont moins fréquents que d’autres, comme Andrée, ou Paule… Mais il faut être con pour croire que Andrée avec un « e » finale, c’est un mec. C’est hallucinant ! Cela tient de la psychose collective chez les jeunes. Ceux qui se sont trompés, il faudrait les transférer dans un hôpital psychiatrique et leur passer quelques électrochocs rédempteurs !
Et pour tous ceux qui ont signé l’infâme pétition, la camisole de force !!!
Les candidats pour cette épreuve au bac de français, avaient bien le nom des auteurs de chaque texte.
La reaction des branleurs est encore plus siderante.
Au moins la très proustienne de Noailles , n’aura pas fait jaser…;-)
Parents ignares, enfants ignares. On ne change pas un pays qui perd. Après tout, qu’ils aient ce qu’ils méritent.
J’arrête la politique!
Hurkhurkhurk!
Quel muppet show mâtiné bourges décadents parfois. Je ne l’aimais pas trop avec ces vieux schnocks qui ne savaient du haut du balcon que critiquer.
Extraits des commentaires de Delaporte:
Et s’ils avaient révisé un peu le bac, au lieu de rester pendu (sic) devant la télévision ? 4h 16
Andrée, avec un e finale (resic) 4h 51 et 4h 54
A tous ceux qui ont cru que Andrée Chédid était un homme, malgré le « e » finale (reresic) à ce prénom 6h 53
Mais il faut être con pour croire que Andrée avec un « e » finale (rereresic), c’est un mec. 7h 02
Conclusions de Delaporte applicables… à Delaporte :
il faut mettre un zéro pointé éliminatoire
Ceux qui se sont trompés, il faudrait les transférer dans un hôpital psychiatrique et leur passer quelques électrochocs rédempteurs !
À propos d’un portait de Primo Levi :
https://www.doppiozero.com/materiali/levi-e-il-gufo
[pour italophones]
Claro sur Twitter :vient d’apprendre par un « grand éditeur littéraire » qu’il faut arrêter de publier des romans trop « lettrés ». Je vous laisse interpréter ce terme édifiant « lettrés »… »
C’est la fin en marche…
J’arrête la politique!
..mais il continue les baffes
La reaction des branleurs est encore plus siderante
et toi tèrezoune t’as rien d’aute a foute que de dauber dla jeunesse qui s’essaye..
Je recommande notamment l’épisode intitulé Retour sur image avec cette bombe de Toby Kebbell. Un épisode qui rendrait Proust complètement fou
..les angliches ont été meilleur..tu dvrais t’interesser au forum de scénariss d’oliood et d’ailleurs..t’apprends plein de trucs..et notamment comment qu’ils s’épient échangent et travaillent..ce qui est marrant c’est qu’il font trés gaffe a ce qu’il disent..ça vaut des sous..ha ça change des kopecs à tèrezoune..cherche tu vas trouver
Qu’on le réforme ou pas, le baccalauréat demeure et c’est là l’essentiel. En effet, il permet, à chaque début d’été à tous les rétrogrades de se faire les dents sur cette jeunesse forcément ignare, inculte, illettrée, abrutie, abêtie.
Ed, nous avons Netflix, qu’un copain nous a installé gratuitement en tant qu’invités, mais que nous ne regardons pratiquement jamais.
Il nous arrive de regarder des séries, comme actuellement « Manifest », bien foutu et prenant, qui remplacent les feuilletons du temps jadis…
https://www.tf1.fr/tf1/manifest/videos/exclu-making-of-de-serie-evenement-manifest.html
Oui, je confirme, Pôttit boumou mon ch’ti nain tout mou, modèle réduit de la tête aux pieds, tu n’a pas fini d’en prendre, des baffes.
vu passer Anna de Noailles, c’est à quel sujet, docteur ?
une blague juive
c’est shmuel qui est interrogé;on lui demande comment s’appelle le père de Jesus alors il réfléchit puis tire sur l’élastique de son slip en regardant dedans,puis remonte son slip avec une grimace inspirée et dit :boussac
20 juin 2019 à 9 h 17 min
moi aussi, je connais des histoires de slip !
« c’est à quel sujet, docteur ? »
La possibilité d’un poème (d’amour) à commenter au bac, Phil.
rien compris à votre blague juive, et alii ?
20 juin 2019 à 9 h 55 min
cultivez vous
Fastoche !
____________
L’Inquiet Désir
Voici l’été encor, la chaleur, la clarté,
La renaissance simple et paisible des plantes,
Les matins vifs, les tièdes nuits, les journées lentes,
La joie et le tourment dans l’âme rapportés.
— Voici le temps de rêve et de douce folie
Où le cœur, que l’odeur du jour vient enivrer,
Se livre au tendre ennui de toujours espérer
L’éclosion soudaine et bonne de la vie,
Le cœur monte et s’ébat dans l’air mol et fleuri.
— Mon cœur, qu’attendez-vous de la chaude journée,
Est-ce le clair réveil de l’enfance étonnée
Qui regarde, s’élance, ouvre les mains et rit ?
Est-ce l’essor naïf et bondissant des rêves
Qui se blessaient aux chocs de leur emportement,
Est-ce le goût du temps passé, du temps clément,
Où l’âme sans effort sentait monter sa sève ?
— Ah ! mon cœur, vous n’aurez plus jamais d’autre bien
Que d’espérer l’Amour et les jeux qui l’escortent,
Et vous savez pourtant le mal que vous apporte
Ce dieu tout irrité des combats dont il vient…
Anna de Noailles, Le Cœur innombrable, 1901
« Où l’âme sans effort sentait monter sa sève ? »
Là, ça parle mieux aux adolescents boutonneux !
Plus difficile, mais préféré par Marie Sasseur
_____________________
Aux arbres
Vous qui vous êtes effacés sur son passage,
Qui avez refermé sur elle vos chemins,
Impassibles garants que
Douve même morte
Sera lumière encore n’étant rien.
Vous fibreuse matière et densité,
Arbres, proches de moi quand elle s’est jetée
Dans la barque des morts et la bouche serrée
Sur l’obole de faim, de froid et de silence.
J’entends à travers vous quel dialogue elle tente
Avec les chiens, avec l’informe nautonier,
Et je vous appartiens par son cheminement
A travers tant de nuit et malgré tout ce fleuve.
Le tonnerre profond qui roule sur vos branches,
Les fêtes qu’il enflamme au sommet de l’été
Signifient qu’elle lie sa fortune à la mienne
Dans la médiation de votre austérité.
Que saisir sinon qui s’échappe,
Que voir sinon qui s’obscurcit.
Que désirer sinon qui meurt.
Sinon qui parle et se déchire ?
Parole pioche de moi
Que chercher sinon ton silence,
Quelle lueur sinon profonde
Ta conscience ensevelie,
Parole jetée matérielle
Sur l’origine et la nuit ?
Yves Bonnefoy
Anna de Noailles reviendrait en grâce ? de son temps, son emphase faisait long feu. Restaient ses regards et ses réceptions (pas littéraires, au champagne)
Et sa tombe au Père-Lachaise, Phil !
https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article5200
tweet critique
c’est aussi le récit des multiples expressions de la folie critique, totalitaire et autotélique : on y voit comment les commentateurs ne reculent devant rien pour réduire textes et corpus à leur lit de Procuste. Soit qu’ils en coupent des morceaux, en ajoutent, en déplacent, soit qu’ils réécrivent carrément tout. Ils sont obsédés par la cohérence et l’unité, supposent qu’un auteur se répète nécessairement, mais ces principes ne sont pas appliqués toujours uniment car personne ne s’est encore avisé, note plaisamment Pennanech, qu’il y a quand même beaucoup trop de passages non zoliens chez Zola pour être honnêtes. Pour donner une idée du travail de déconstruction entrepris ici, on pourrait prendre l’exemple très simple des sacro-saints champs lexicaux et de l’isotopie. Plutôt que de décrire celle-ci comme « un ensemble de redondances donnant au texte sa cohérence », l’auteur propose plus raisonnablement de parler d’« isotopisation, c’est-à-dire d’opérations qui construisent des ressemblances entre des éléments (assimilation), permettant de construire des récurrences (itérativisation) et aboutissant à fabriquer une cohérence (cohésion) ».
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2019/06/18/que-veut-critique/
Etrange faux-sens dans le sujet d’anglais du Bac S-ES : la note de bas de page censée expliciter le terme « gumption » le donne comme équivalent de « courage », alors que « gumption », c’st la « jugeote », le « sens commun » et dans le contexte spécifique de la bataille de la crête de Vimy qui était le sujet du texte, « sens de l’initiative ».
(Chambers English Dictionary – gumption: sense, shrewdness; common sense; art of printing colours)
Ne vaut-il pas mieux laisser les candidats inférer le sens global du mot que de les induire en erreur?
« Chaloux dit: 19 juin 2019 à 18 h 03 min
Le premier problème que pose le roman encyclopédique de Proust, ce sont les lectures encyclopédiques qu’il exige. Sans ces lectures, La Recherche demeure perpétuellement à demi fermée à son lecteur. J’ai dit récemment que Proust est un écrivain qui se transmet plutôt qu’autre chose -pour parler comme Claudel-, encore faut-il que ce ne soit pas par n’importe qui. Il faut aussi le commencer très jeune, et y montrer une volonté de fer, comme pour l’apprentissage du violon, étant donnés les efforts, les lectures, et le travail invraisemblable qu’il exige. Sinon on s’en fait l’idée complètement absurde et ridicule d’une Staphyloclopine, ou que se construisent actuellement une Laide ou une Gigi sous nos yeux,- exactement celle que peuvent se faire du règne de louis XIV ou Louis XVI les malheureux illettrés qui visitent Versailles au pas de course. »
Chaloux tout ça pour nous dire que vous êtes une personne extraordinaire et hors du commun ?
il est vrai qu’au final la culture en général et Proust en particulier servent surtout à ça : alimenter du narcissisme et de l’auto satisfaction.
je ne sais pas si vous aimez Proust, ce qui est sûr c’est que si vous aviez été un personnage de la Recherche il ne vous aurait pas loupé.
Chaloux, n’en ajoutez plus et lassiez de côté ce pauvre Proust, je crois que tout le monde ici a compris que vous et pablo étiez des types absolument géniaux.
je ne sais pas si vous aimez Proust, ce qui est sûr c’est que si vous aviez été un personnage de la Recherche il ne vous aurait pas loupé.
bien vu, hamlet
« Paul Edel dit: 19 juin 2019 à 20 h 06 min
Bien sûr Christiane, Nolde reste un immense peintre. Suffit de regarder ses toiles, ses aquarelles, ses dessins. (…) ahhh la moraline… »
je suis d’accord avec vous Paul Edel quand on a du talent on a le droit de faire ce qu’on veut.
l’important c’est l’art ! être ébloui par la beauté d’un texte, ou d’un tableau, ou d’une musique, c’est ça qui est le plus important, c’est ça qui a pour nous tous le plus de valeur.
à partir de là, le reste c’est quoi ? du pipi de chat ?
et je suis aussi d’accord sur le fait de dire que vouloir rabaisser moralement un immense artiste au prétexte qu’il aurait soutenu une idéologie responsable d’uun génécide ou de la mort de 70 millions de personnes, au regard de la beauté de ses tableaux c’est juste de la moraline !
l’important c’est la beauté de l’art !
et surtout, ce qui est encore plus important, ce sont ces personnes qui comme vous ou Chaloux sont capables de repérer et reconnaitre cette beauté ?
au final l’important c’est vous Paul Edel et vos perceptions de la beauté artistiques, ce qui vaut bien quelques millions de morts.
et comme vous le dites si bien dans votre conclusion, dire le contraire c’est juste de la MORALINE
Ta gueule keupu !
detailed Masterclass scheduel Wed 19.06.
detailed Masterclass scheduel Thu 20.06.
FT
Violin Masterclasses & Concerts
This summit meeting of violinists is a public teaching and learning event. Five violin luminaries spend one week teaching violin students, who travel to Kronberg from all over the world. Anyone who listens in on the public tuition sessions can see and hear how many ways there are to get closer to music. Each of these lessons is a fount of really special moments that draw us close to the young musicians and music. Absolute mastery is displayed in the concerts given by the teachers, outstanding young musicians, Kronberg Academy alumni and famous guests. A violin makers’ exhibition is part of the varied supporting programme with its focus on the violin.
https://www.kronbergacademy.de/en/events/violin-masterclasses-concerts/general/
et toujours ce petit groupe de personnes sur ce blog qui parlent pour ne rien dire.
à quoi ça sert, vous n’êtes qu’un petite dizaine à vous lire entre vous, vous vous rabaissez les uns les autres, faites au moins l’effort de pondre des choses intéressantes.
et alii dit: 20 juin 2019 à 10 h 50 min
et là vous êtes parti sur les masterclasses de violon ?
qu’est-ce que ça vient faire ici ? vous papillonnez sur le web et vous venez coller ici ce que vous trouvez ?
« Jazzi dit: 20 juin 2019 à 10 h 49 min
Ta gueule keupu ! »
le petit gendarme du blog qui aimerait décider de qui a le droit de parler se sentirait-il menacer par ma présence ?
parce que tu avais prévu de nous pondre une nouvelle critique de film où il est question de la realtion d’un fifils avec sa môman ?
vas-y Jazzi, continue d’écrire tes sornettes, je m’en tape, et en plus je m’en vais.
MAIS NON,hamlet,mais on a fait une comparaison sur l’art et la manière de la transmission!ce n’est pas rien la transmission!
au fiat pour renato un tweet :La nouvelle version de « Au revoir là-haut » en italien (Merci à Stefania Ricciardi) est accompagnée de la nouvelle « Un héros » dont le personnage principal est Joseph Merlin… (j’adorerais faire un film à partir de cette nouvelle)…
le petit gendarme du blog qui aimerait décider de qui a le droit de parler se sentirait-il menacer par ma présence ?
bien dit hamlet!
le petit gendarme ou le Kapo râlesur ce blog
hamlet,je suis plus violoncelle que violon(c’est fait pour pisser dedans les violons?)
@Rose à 0h14,
Oui, tout cela est étrangement né d’un commentaire que j’ai posté 17 juin 2019 à 17 h 12. J’étais abasourdie par une pleine page du Monde, du soir (p.20) où P.Dagen signait un long article intitulé «Emil Nolde, magnifique et abject», à propos d’une exposition à Berlin qui confronte les œuvres du peintre et des documents attestant ses sympathies nazies jusqu’à -dit-il la fin de sa vie.
Hamlet avait réagi et je lui répondais à 18h16 : « C’est que l’expo Nolde au grand Palais, en septembre 2008, m’avait bouleversée. Aquarelles subtiles et douces, dessins, huiles, gravures. Œuvres peintes à Seebüll, sur cet isthme rural, aux confins de l’Allemagne et du Danemark, où il vécut.
Cette vague… Beaucoup de paysages maritimes.
Et ces « images non peintes » que Nolde peignait pendant l’interdiction officielle de peindre qui le frappa à partir de 1941. Petites aquarelles qu’il cachait.
C’est Paul Edel qui avait annoncé l’expo sur son blog. C’est lui encore qui nous parla de ce roman La leçon d’allemand de Siegfried Lenz. Le peintre Max Ludwig Nansen considéré comme dégénéré par le régime qui y peint en secret, admiré par le jeune Siggi Jepsen. »
Plus tard, Paul Edel remit en ligne un commentaire que j’avais posté sur son blog à propos du roman de Lenz et de l’expo.
Il n’en a pas fallu plus à la sasseur pour qu’elle poste à 11h39 le 19 juin, un commentaire se terminant par : « Comme une extase proche de l’orgasme, au musée, devant les œuvres d’un nazi, dont ils « ignoraient » tout, comme un post obscène, importé ici, lol. »
Même plaisir à salir, à dégrader l’autre comme elle l’avait fait avec Lavande.
M.Court a réagi à 17h12 et 18h40.
Sasseur ose le traiter de négationniste à 19h22 (ne le nommant pas mais indiquant l’heure de son post). A 19h24 je fais une mise au point. Paul Edel en fait une à 20h26.
Elle ose les posts de 20h08, 20h11, 20h15. La coupe est pleine. Je réajuste à 20h52.
Croyez-vous qu’elle va fermer sa bouche d’égout ? que nenni ! Elle glisse vers Hitler à 21h04, induisant que nous prosternons devant ces dessins.
Cette femme est vraiment nauséabonde.
Et elle feint après toutes ces bassesses de nous parler de poésie !!!
Ça ne dure pas, elle injurie Chaloux et Bouguereau vulgairement, minaude auprès de Rose et « et Al » pour finir par s’en prendre à M.Court le traitant d’antisémite en déformant volontairement ses propos.
Voilà Rose, comment sasseur peut empuantir le blog de Passou…
Quant à Nolde, ce n’est qu’une expo parmi tant d’autres que j’ai visitée et appréciée en septembre 2008.
Bonne journée.
Jazzi dit: 20 juin 2019 à 10 h 08 min
Du mouvement et de l’immobilité de Douve au bac français, alors là c’est l’émeute
Sur l’expo de Nolde à Berlin (que j’ai vue en avril), comme des commentaires ici ne semble que refléter des a priori, je mets un copier-coller d’échanges avec un ami allemand:
I went today. Did not like it, built for self promotion of this person who had access to new documents. Given the context, nothing really surprising for me, except for more antisemitism than I expected, and even that. But the exhibition has no artistic purpose at all, and not much quality. Pictures are chosen for the main theme, not Nolde, the evolution of the artist.
Réponse:
« My brother reported that none of the political/antisemitism information was new, all had been laid out in an exhibition at the Städel in Frankfurt two or three years ago. Which raises the question why Merkel waited until now to remove the paintings from her office. Frankfurter had an article « Die Bilder konnten nicht gleichgeschaltet werden ». One problem with Nolde is that perception of him is distorted by the novel of Siegfried Lenz, Deutschstunde (which by the way is a great novel). When the novel came out, the painter in the novel was identified with Nolde, but by now it is clear that Nolde never was as much a victim as this painter and never was at such a distance from the regime as this painter. The whole thing has further been complicated by the discovery that Lenz, like Grass, had been involved with the Nazis in his youth, which raises the question whether we should think of Deutschstunde as a bad novel. »
Addition:
» On Friday afternoon, we saw the Nolde exhibition. Your comment that it does not explain enough about his art is right on the mark. One might have noted that the « Viking » paintings in the thirties were quite weak and then asked why earlier (and subsequent) paintings on other subjects were much better. The exhibition gives lots of proofs of his nationalism, antisemitism and professed enthusiasm for Hitler but then it does not say much about the sources of these attitudes. The only hint in that direction is the reference to his conflict with Liebermann and elsewhere his antipathy towards Pechstein. There is plenty of evidence that he was an egomaniac, so should we conclude that an inability to tolerate other painters, Jewish or presumed Jewish, was the major factor? And what was the relation between his egocentrism and his art? Among expressionist paintings, his paintings stand out for the intensity and aggressivity of colours, the harshness of lines, and the emotional expressivity of faces; the first recalls Van Gogh, the second and third Gauguin, both of them also quite egocentric. »
Brillant résumé de la situation, dear Christiane. longue expérience en balistique militaire, sans doute. Dagen est simplement dans l’air du temps, vent mauvais porteur d’épidémies. Les huitres profitent à Pauledel comme au Prince de Ligne.
Vous soulignez Delaporte le conformisme de la jeunesse actuelle. Il est en effet très inquiétant. Cette affolement par rapport au sujet de l’arbre en est du moins pour moi très symptomatique.
On ne peut nier ce conformisme mais nous en sommes responsables. C’est nous qui en grande partie avons permis par nos votes, nos défaites, nos lâchetés, nos acquiescements, nos paresses,et aussi notre propre manque d’imagination et d’ingéniosité, que la jeunesse actuelle soit pour partie dégénérée, car c’est bien ce mot qu’il convient d’employer face à ces constats. Notre jeunesse est en partie et bien dégénérée, comme notre société décadente.
hamlet: vous vous rabaissez les uns les autres, faites au moins l’effort de pondre des choses intéressantes.
leur propos est d’humilier c’est devenu une « mode de la transmission » dans certains endroits,on dirait;ils ont tous la trouille de laisser voir leurs « failles »;
on m’a dit que j’étais dans la dénégation parce que je ne voulais pas assumer un sexe qu’on voulait m’imposer en toute subjectivité!
dénégation :quel lexique? Journalistique ?
ça suffit pour moi !
je suis plus violoncelle que violon depuis longtemps:eh bien qu’on me traite d’hérétique!
..décidément tu veux pas hentende cque vontraube disait..c’est une hassez mauvaise nouvelle pour l’art contemporain haleman..nolde a eu une shr grosseu hinfluence..il faut sauver le vafeune noldeu..et cette fois ni pour l’argent ni pour les myard du marché halemand..macron devrait dire.. »j’achète pour ma datcha à colombey »
Quoi, et alii prête à jouer du violoncelle tout en pissant dans le violon d’hamlet !
Le petit gendarme est bon enfant et ne verbalisera pas…
Notre jeunesse est en partie et bien dégénérée, comme notre société décadente
on devrait faire une espo dédé..havec dlalourde tartiné de merde saucissonné nu comme une guéméné..on aplrait ça « schweinrein »..ça srait gratos si on met un kéffiéh et un gilet jaune
je ne sais pas si vous aimez Proust, ce qui est sûr c’est que si vous aviez été un personnage de la Recherche il ne vous aurait pas loupé
pas mal keupu..tu dvrais cafouiller les fiches à wiki de la recherche..et n’oublie pas de rameuter tes potes pour lassouline ‘cocu! cocu!cocu!’..la vérité a un sens qu’il dit scalpel oui ou merde
Aujourd’hui après 15 ans 2 jeunes sur 3 sont abrutis par le cannabis ou l’alcool ou les deux. Ils se cachent comme des rats dans les recoins des parcs pour consommer leurs psychotropes.
Les arbres ils ne les voient même pas, ils n’ont pas la moindre conscience de la vie végétale si ce n’est celle pervertie du plant de cannabis sous la lampe artificielle.
Nous sommes tous responsables de ça.
je suis plus violoncelle que violon depuis longtemps:eh bien qu’on me traite d’hérétique!
si à 100 pige on fait 100 kilo..haprés on dvient contrebasse quelle dirait béré
peinture et ados
https://editions-metailie.com/livre/heretiques/
PHOTO HD
Leonardo PADURA est né à La Havane en 1955. Diplômé de littérature hispano-américaine, il est romancier, essayiste, journaliste et auteur de scénarios pour le cinéma. Il a obtenu le Prix Café Gijón en 1997, le Prix Hammett en 1998 et 1999 ainsi que le Prix des Amériques Insulaires en 2002. Leonardo Padura a reçu le Prix Raymond Chandler 2009 pour l’ensemble de son oeuvre. Il est l’auteur, entre autres, d’une tétralogie intitulée Les Quatre Saisons qui est publiée dans une quinzaine de pays. Ses deux derniers romans, L’homme qui aimait les chiens (2011) et surtout Hérétiques(2014) ont démontré qu’il fait partie des grands noms de la littérature mondiale.
Nous sommes tous responsables de ça
le pinard c’est pus que 2 verres par jour dédé..et encore ‘pas tous les jours’..c’est de ta faute..j’avais prévenu..j’ai des posts ici qui peuvent en témoigner..et toi?
Les écrivains face à la doxa – Du génie hérétique de la littérature
Auteur :
JEAN-PIERRE MARTIN
Editeur (Livre) :
José Corti Editions
Descriptif
La doxa n’est pas une maladie grave. Elle est en quelque sorte constitutive de l’être humain. Chacun de nous en porte le virus, qui ne se déclare pas de la même façon chez tous les individus. Le symptôme essentiel de cette affection chronique est la répétition, ou la répétition aggravée, dite psittacisme. Elle exige un traitement de fond (symptomatique à effet différé) adapté à chacune de ses formes variées. Il en est de même de la doxa littéraire, qui prend de multiples Cormes : théoriciste, idolâtre, anti-biographique, doctrinaire – chacune réclamant une médication spécifique. Dans les cas de crise aiguë, recourir, pour les premiers soins, à quelques pages d’écrivains (parmi lesquels Proust, Péguy, Gracq, Sarraute, Barthes, Gombrowicz…), qu’on aura choisies pour leur pensée libre et inattendue. Quant aux bons élèves de la doxa littéraire, ils continueront à ânonner en choeur leur catéchisme : répétant la liturgie scolaire, récitant leur bréviaire conceptuel, communiant à l’autel de la grand-messe poétique. détestant la biographie, égrenant leur chapelet de certitudes.
hamlet dit: 20 juin 2019 à 10 h 46 min
Les propos du « Pétomane de la pensée » ont besoin d’être traduits. Notre Crétin du blog veut dire ceci:
– qu’est-ce que c’est le talent ou le génie des gens qui ont sympathisé avec le fascisme, le nazisme ou le communisme (trop longue la liste), ou qui ont été des voleurs et des escrocs (comme Villon, Voltaire ou Beaumarchais), ou des pédophiles (comme Schubert ou Gide), ou des violeurs (comme Dostoïevski – violeur d’une fillette- ou Koestler), ou des assassins (comme Cellini ou Gesualdo), ou des racistes et antisémites (comme Shakespeare, Ronsard, Quevedo, Voltaire, Rousseau, Chateaubriand, Fichte, Kant, Goethe, Schopenhauer, Hegel, Dickens, Wagner, Marx, Fourier, Maupassant, Baroja, D.H.Lawrence ou T. Mann, entre beaucoup, beaucoup, beaucoup d’autres),
qu’est-ce que c’est le talent ou le génie de ce gens-là à côté de moi, hamlet-pado-x, qui n’ai AUCUN talent mais qui suis un être irréprochable politiquement, sexuellement et surtout moralement?
Réponse: du pipi de chat.
Toutes les attaques de notre Génie de la Morale ont le même but: montrer sa propre grandeur étique (virtuelle uniquement, parce que s’il la pratiquait il préférerait passer ses journées à travailler bénévolement chez Emaüs ou les Restos du cœur qu’à sortir des conneries à la chaîne ici).
Derrière chacune de ses critiques on trouve son ego de minable frustré, sa mégalomanie délirante de raté définitif.
hamlet c’est le Marie Sasseur de la vertu.
C’est dire.
Ohff encore un mélodrame, lol.
Je regrette que Passou n’ait pas apprécié cet épisode des feux de l’amour sur les remparts de Saint Malo, un scenario ambitieux pourtant!
Mais qu’ils aillent donc le voir leur peintre nazi, qui les en empêchent ?
l’espingoin lobotomisé apparait..la vieille bique pendouille aux remparts..hon dirait du cervantèsse qu’il dirait polo
raté définitif
ça sonne apocaliptique keupu..ça t’apprendra a dire que tu hais jésus..y’a hune justice
oups, j’ai perdu de l’altitude too fast, ce matin.
Qui les en empêche, d’aller voir les oeuvres de leur peintre nazi préféré?
trop dpruneaux tèrezoune..trop dpruneaux!
Dommage que les Rdelien soient réfractaires aux langues étrangères, car à 8 h 34 j’ai mis en ligne un post où il est aussi question de Primo Levi lecteur de Konrad Lorenz.
Je me souviens que le père (rescapé d’un champ) du l’un de mes camarades disait : « L’acharnement est souvent suspect, on peut se demander : Qu’est-ce qu’ils peuvent bien cacher ces antifascistes viscéraux ? de quelle histoire sont-ils les héritiers ? »
Qui a adhéré au fascisme par nécessité, on connait ; qui a adhéré au fascisme par conviction, on connait ; qui a collaboré au fascisme pour intérêt, on connais ; et ainsi de suites.
La question sans réponse reste : pourquoi Char-Heidegger ça passe et Nolde ça ne passe pas ? Pourtant Heidegger ce n’est pas seulement un nazi, mais aussi un apostate qui rejette sa secte en faveur d’une autre pour faire carrière…
Mais bon, on s’en fous amplement, car heureusement le monde avance même sans les antifascistes viscéraux.
Je ne suis aucunement réfractaire aux langues étrangères pourvu qu’elle soient parlées à l’étranger.
D. 11h33
Je résume votre post : Nos votes ont dégénérés une partie de notre jeunesse (et là dans le ‘pour partie’ on sent bien que vous vous maîtrisez)
Tout cela pour une pétition, je suis d’accord, stupide et ridicule.
Rappelons des faits simples mon cher D., lors de votre bac (fin année 60 ?) à peine 20% d’une génération obtenait le bac, aujourd’hui nous atteignons quasiment les 80%.
Comme l’intelligence humaine ne me semble pas avoir progressé dans une telle proportion, les explications sont donc dans une baisse de niveau de l’examen (bateau mais incontournable) pour faire plaisir aux candidats, aux parents, à l’Education Nationale et à nos élus.
Alors pour la dégénérescence par le vote faudrait-il déjà la prouver par autre chose qu’une pétition pour être sûr d’atteindre 80%.
11h52
Bravo, belle découverte, cela fait bien au moins cinq six ans que C.P. nous l’a fait découvrir et lire. Mais l’effort est méritoire
Pablo, jamais vous ne vous êtes dit que vous manquiez d’humour ? C’est grave et ça vous aveugle.
« La question sans réponse reste : pourquoi Char-Heidegger ça passe et Nolde ça ne passe pas ? »
Renato, vous devriez relire les billets rdl sur heidegger, c’est assez édifiant !
C’est pas le tout de prendre un air d’ahuri Renato, afin de vous dedouaner de votre quant-a vous coupable et fataliste vis à vis du fascisme et de ne pas reagir aux propos de ceux qui se sont extasies devant un peintre nazi, alors qu’il se sont aussi! émerveillés de la prose absconse et antisémite et nazie, de heidegger.
Bonne question de Renato. Les désirs contrariés de Char pour Crevel, communiste inabouti, ont pu lui ménager une belle retraite d’après-guerre,
Renato a été assez clair concernant MH, il sauverait Char mais pas MH et il ne semble pas accord avec le rejet du peintre par certains, certaines tonitruantes, si j’ai bien tout suivi. Il n’y avait que WGG pour soutenir mordicus Heidegger
Sasseur, ces affirmations en raison de l’attachement et l’estime que Renato voue à Ezra Pound? Renato est de toutes façons trop jeune pour avoir collaboré, je vous imagine en temps de guerre et la question qui me vient est la suivante: coucheriez vous ( comme coco, celebre et talentueuse) ou non?
Il suffit de se reporter au dernier billet heidegger sur la rdl, c’est hilarant.
@vedo dit: 20 juin 2019 à 11 h 31 min
Pourriez-vous traduire cet entretien qui me semble passionnant mais il me manque la compréhension de certaines séquences de phrases ? Merci.
Oui, il avait meme été question de Levinas qui en raison de la grandeur du philosophe et de son intelligence à penser n’a pu alléger de son soutien au regime pour lui pardonner.
« … afin de vous dedouaner… »
Compte tenu que l’opinion d’une qui écrit sous pseudo et qui est trop antifasciste pour être vraie, ne m’intéresse point, quel est le sens de cette connerie ?
L’alleger
Mes excuses
Remplacer en raison par malgré
C’est plus logique.
Et meme y a vu une raison de plus pour ne pas pardonner.
@ soleil vert (réponse tardive) :
les objectifs, les contraintes (et le formatage) journalistiques sont manifestement moins négociables que jamais.
On ne les conserve en revanche sur les blogs que si on le veut bien.
Qui ici à voté au moins une fois pour anciennement le FN ? Ceci afin d’évaluer la capacité d’égarement, de discernement, de justesse et d’humanité en temps de paix .
J’ai feuilleté hier un livre sur le thé, et vu que de nombreuses recettes culinaires sont confectionnées avec son apport, et que certaines sont à base de patates, notamment en Chine. Intéressant détail, et pour le thé, et pour la patate. Ce Parmentier, l’inventeur de la patate, quel talent ! Quant au thé, c’est la boisson la plus bue au monde, après l’eau. Le thé est un monde merveilleux, qui s’établit sur tous les continents avec des traditions propres. Quelle splendeur. Et je me réjouis de voir les belles affinités entre thé et patate, ce qui met de l’eau à mon moulin.
Superbe sasseur, jamais, nous le saurions.
Pasolini-Pound :
Pasolini-Pound :
Char n’a pas du désirer longtemps Crevel, mort tres jeune, tuberculose ou suicide, les deux peut-être?
Les jeunes au bac ont également pris un Camille pour une fille, malgré la notification de ses testicules. J’ignorais que certaines filles portaient des testicules, peut-être quelques hermaphrodites ? Sacrés jeunes d’aujourd’hui, leur manque ce culture générale est affolant :
« Après la polémique autour du prénom de la poétesse Andrée Chédid, mère de Louis et grand-mère de Mathieu Chédid, un certain nombre de lycéens des séries L et ES ont cette fois encore eu de la peine avec un prénom mixte dans leur copie de sciences. Il s’agit du prénom Camille, qui peut être à la fois féminin et masculin. »
J’espère que eux aussi seront recalés au bac !
ADOLESCENCE copie du bac
« L’adolescence est l’état qui sépare la puberté et l’adultère. »
copie du bac
« En cas de grossesse, on fait une chorégraphie. »
copie
« La stérilité est héréditaire. »
Chaque année, après le bac, il y a des articles de presse qui recensent les plus belles perles des bacheliers. C’est époustouflant. A chaque fois on est fasciné par la bêtise crasse de ces jeunes et le manque de niveau intellectuel. Cette année, avec Andrée Chédid homme et Camille fille, c’est le bouquet, car presque tous se sont effectivement plantés.
Franzk dit: 20 juin 2019 à 8 h 30 min
Oui je sais, mais je n’ai pas la patience de me relire. Je fais en tout cas moins de bévues que les bacheliers de cette année ! Mon commentaire sur Andrée Chédid, dont j’ai lu quelques ouvrages, était précis et intéressant. C’est l’essentiel.
pado dit: 20 juin 2019 à 12 h 19 min
Franchement j’ai rien compris.
Pourriez-vous résumer en une courte phrase ?
Vedo 11h31
I went today. Did not like it, built for self promotion of this person who had access to new documents. Given the context, nothing really surprising for me, except for more antisemitism than I expected, and even that. But the exhibition has no artistic purpose at all, and not much quality. Pictures are chosen for the main theme, not Nolde, the evolution of the artist.
Si qqu’un peut confirmer lu améliorer, merci.
Y suis allé aujourd’hui. N’ai pas aimé, cela a été construit en vue de l’autopromotion de l’individu qui a pu accéder aux nouveaux documents.
En égard au contexte, rien de surprenant à mes yeux, sauf sans
doute plus d’antisémitisme que ce à quoi je m’attendais, même cela.
L’exposition n’a aucun objectif artistique, pas du tout, et pas grande valeur.
Les toiles ont été choisies pour convaincre, au sujet du thème retenu, et pas Nolde, l’artiste en évolution.
Pablo75 dit: 20 juin 2019 à 11 h 58,
intéressante, votre réaction au commentaire (de 10h46) d’hamlet adressé à Paul Edel.
Il m’a mis également mal à l’aise.
Si je sillonne les expositions dans les galeries, c’est que souvent je ne connaîs rien des peintres, des sculpteurs qui exposent. J’entre, attirée par une harmonie, une construction, une forme. Je regarde avec en tête la mémoire d’autres tableaux, d’autres oeuvres.
Mon plaisir aussi, dans les musées (plus que dans les grandes expos qui assemblent des foules en attente avec, à l’arrivée, une impossibilité de s’attarder devant une toile, absorbés que nous sommes par des poussées intempestives des visiteurs qui vous suivent). Donc dans les musées et expos ponctuelles, sans raout, voir la toile aimée hors tout filtre (reproduction – vidéo – internet), c’est toujours une grande émotion. Je les préfère là, offertes à tous plutôt que dans quelque collection privée ou dans un coffre-fort.
On a pas forcément besoin d’avoir des connaissances sur le créateur mais souvent on finit par s’intéresser au peintre (femme ou homme, jeune ou vieux, son origine, le temps où il a vécu, comment ces œuvres sont nées, parfois dans la douleur, la folie, la prison, la pauvreté, parfois dans le bonheur et l’opulence.
Nolde… D’abord le choc des peintures, gravures, aquarelles qui venaient compléter mes connaissances sur l’expressionnisme allemand, les créateurs du mouvement Die Brücke puis son histoire particulière, ses compromission avec le régime politique de l’Allemagne nazie, non pour spolier, tuer, dénoncer mais pour (trop refermé sur sa propre création solitaire) continuer dà peindre,poure protéger ses tableaux. Ce fut sa route, complexe, difficile, connue parce que c’était un peintre célèbre. Elle serait restée inconnue dans le cas contraire. Et comme vous le rappelez, comme M.Court et Et Alii aussi le rappelaient et maintenant Paul Edel, tant de créations majeures (art, littérature, philosophie, musique…) venant d’êtres malmenés par l’Histoire, leur choix, leur histoire.
C’est une méditation qui nous ramène à ce que nous sommes, nous-mêmes : ni des héros, ni des salauds, une humanité grise comme l’écrivait Philippe Claudel dans ce roman Les âmes grises (Stock), avec, parfois, des illuminations du cœur de la conscience conduisant au courage, à la rébellion, au suicide… ou au bonheur et à la création.
Baccalauréat: traces tendancieuses?
https://www.doppiozero.com/materiali/maturita-tracce-tendenziose
[pour italophones, encore !]
(ses compromissions avec le régime politique de l’Allemagne nazie, non pour spolier, tuer, dénoncer mais pour (trop refermé sur sa propre création solitaire) continuer à peindre,pour protéger ses tableaux.)
@rose dit: 20 juin 2019 à 13 h 28 min
mille mercis ! très intéressant.
La question sans réponse reste : pourquoi Char-Heidegger ça passe et Nolde ça ne passe pas ?
c’est simple rénateau..les français pouvaient absoudre..pas les italiens avec pound..quant au reste.. »sauver »..on sauve ou on condamne un homme..selon la loi du temps..sa chance..et son savoir faire..son oeuvre elle se défend toute seule..ou pas..c’est pas plus compliqué que ça
D. dit: 20 juin 2019 à 13 h 28 min
Pourriez-vous résumer en une courte phrase ?
Vous avez écrit une con.erie, comme parfois.
pour nolde c’est une micro catastrophe car les chleux croyaient qu’en peinture les liens symbolique et esthetique était plus eratique et distendu..disons pour faire rapide que le html5 est passé par là
Con.erie reprise par Delaporte,
étonnant non.
«…son oeuvre elle se défend toute seule..ou pas..c’est pas plus compliqué que ça »
Le problème c’est qu’envers et contre Boulez, si on compare la qualité de la poésie de Char à la qualité de la peinture de Nolde, le premier peut aller se rhabiller — ce qui explique la récupération d’Heidegger — la praxis du philosophe est autant complexe et lourde que celle du poète.
Cela dit, que les poètes sans épaisseur ne pardonnent pas Pound ça ce comprend.
@13h, un bon petit collabo aussi celui-là.
2439
commentaires