Pierre Herbart, une biographie plus grande que lui
Le paradoxe est assez rare pour être examiné : on peut admirer le travail d’un biographe tout en se demandant si l’objet de ses recherches valaient que tant de talent, d’opiniâtreté, d’efforts fussent déployés. Un cas d’espèce que ce Pierre Herbart (616 pages, 29 euros, Grasset) de Jean-Luc Moreau, auteur d’essais autour de Camus, Sartre, Beauvoir, Dominique de Roux. On chemine agréablement dans la lecture de cette enquête fouillée, dense et fluide. Mais plus on avance, plus le doute nous envahit sur la personnalité du héros. N’eût été la curiosité persévérante et nostalgique de quelques éditeurs parisiens, autrefois celle de Guégan & Sorin (ce dernier juge toujours l’ensemble de son oeuvre « inoubliable ») et désormais celle essentielle de Patrick Mauriès en son cabinet des Lettrés du Promeneur, seuls de rares historiens de la littérature du côté de Cuverville se souviendraient que Pierre Herbart a écrit.
Longtemps, il a vécu couché. Non qu’il fût prématurément grabataire, mais il avait conservé le goût de vivre allongé le plus souvent possible depuis que, tout enfant, les bombes pleuvaient sur Dunkerque (il est né en 1903). On ne peut rêver meilleur tropisme pour un littéraire qui ne place rien au-dessus de la littérature, pas même la politique, en dépit de ses engagements antifascistes. L’amitié, peut-être, mais lorsqu’elle lie avant tout à des écrivains, elle est encore littérature. Après cela le Bœuf sur le toit de Moysés rue Boissy d’Anglas, la petite dame Van Rysselbergue en sa propriété, ces messieurs de la Nrf du côté de Sébastien-Bottin et tournez manège ! Cocteau et Gide furent si déterminants dans sa vie que le biographe peut aisément chapitrer « Les années Cocteau » (1924-1929) et « Les années Gide » (1929 à sa mort). L’influence fut telle que certains critiques de son Rôdeur (1931) le clouèrent comme un « sous-Cocteau » et que son Âge d’or (1953) semble n’exister que par rapport à Corydon. L’Âge d’or dont l’auteur nous dit bien que, contrairement à Corydon, il ne s’agit pas d’une justification de l’amour des garçons mais d’un hommage aux garçons aimés exempt de toute revendication. Mais que cette amitié fut vécue comme un esclavage ! Et après 1952, il y aura même « Les années Roger Martin du Gard » ! Herbart est le type d’homme qui ne semble avoir vécu qu’à travers de glorieux pairs. Le cercle de la rue Vaneau fut sa famille élective. On n’est pas forcé de haïr toutes les familles. Il y a acéré son regard de lecteur que l’on disait d’une grande intégrité critique.
Militant de terrain du Parti, agent d’influence et tour operator du fameux voyage en Union soviétique de Gide, Dabit and co en 1935-1936, son philostalinisme décille même son biographe lorsque celui-ci découvre ses lettres à sa femme- mais oui, il lui arriva même de convoler. Un très bel homme que ce Herbart, le cahier photo en témoigne. Physique nordique, impeccablement mis jusque dans son absolue pauvreté des derniers temps, regard bleu porcelaine haut perché, une certaine morgue, l’élégance naturelle, la gestuelle d’une vraie grâce, le sourire impénétrable. Avec cela un mélange de courage, de dandysme, de dégoût de soi et de scepticisme, le tout mâtiné du plaisir aristocratique de déplaire. Des voyages au long cours du côté de l’Indochine, la Chine, l’Union soviétique, l’Afrique. Bien le moins pour un aventurier doublé d’un conteur. Mais rien d’un Henry de Monfreid. Celui-ci ne semble bourlinguer que pour faire changer de latitude à sa nonchalance et goûter d’autres ivresses. Les garçons, toujours. Les drogues aussi : cocaïne, haschich, opium –sainte-trinité. Cela n’eut pas suffi à le ranger aux côtés d’un T.E. Lawrence dans la galerie organisée par son ami Roger Stéphane au cœur du Portrait de l’aventurier. Il a agi pourtant. Résistant sous l’Occupation, passeur via les Pyrénées, organisateur de la désertion des garçons des Chantiers de jeunesse promis au STO, et à la Libération délégué général régional du Mouvement de libération nationale pour la Bretagne, chargé d’y préparer l’insurrection, il y dirige Défense de la France.
Contre-ordre (1935) et Alcyon (1945) sont des romans de la révolte. Pas sûrs qu’ils étaient compris comme tels. A la recherche d’André Gide (1952) n’a pas plus à tout le monde. Trop iconoclaste. Le mystère le fascine, l’énigme l’attire. C’est sa ligne de force, pour reprendre le titre de son autre grand livre avec L’Âge d’or. Un tel homme est continuellement aux aguets, en position d’attente. Il n’aura eu de cesse de « guetter les visages, en espérant y voir fulgurer tel ou tel éclat d’une réalité enfin sans masque » écrit Jean-Luc Moreau, qui y voit même l’une des activités principales de son existence. Quel ratage que la vie de celui qui n’aura rien su ni pu mener à bout ! Mais valait-il ces quelque six cents pages et que les différents états de la rédaction de l’Âge d’or fussent examinés comme s’il s’agissait de Ulysses ? Alors oui, certes, que Jean Schlumberger n’ait pas eu un préjugé favorable à son endroit, mon Dieu…
In fine, après avoir ratissé tous les papiers et suivi toutes les traces, le biographe rend les armes, avoue son impuissance à percer cette existence vécue à moitié sous anesthésie, reconnaissant ignorer « à quelle date et sous quelle forme a été porté le coup mortel ayant donné naissance à ce spectre » ayant nom Pierre Herbart. Qu’il se rassure, nul ne lui en voudra d’avoir parfois présenté comme tangibles des spéculations, faute de mieux. Ainsi procède-t-on avec les apparitions. Pierre Herbart a fini en indigent à la fosse commune, mais non abandonné de tous. Cette biographie majuscule sur une œuvre minuscule tire son sous-titre « L’orgueil du dépouillement » de Pierre Herbart lui-même : « Notre orgueil est illimité. Il dépasse tellement la personnalité qu’il revêt la forme d’un total dépouillement ». Peut-être un tombeau ou un portrait eût-il mieux convenu.
(« Pierre Herbart » photo D.R.; « Pierre Herbart et André Gide en URSS » photo D.R. ; Andre Gide pendant la tournée en URSS avec Jacques Schiffrin, Pierre Herbart, Eugene Dabit, Louis Guilloux et Elisabeth van Rysselberghe, photo D.R. ; « Pierre Herbart face à Gide aux échecs » photo D.R.)
743 Réponses pour Pierre Herbart, une biographie plus grande que lui
Ouaip ; c’est ainsi, à vous lire? que l’on se questionne sur l’intérêt des biographes pour l’élu de leur choix : qu’est ce qui les motive ?
Jean Genet dans Miracle de la rose parle des garçons aussi tout le temps, et de manière concomitante de la beauté de ceux-ci.
à vous lire virgule
nota : l’achillée plante avec laquelle Achille soigna son talon.
[…] quand je l’embrassai pour la première fois, en même temps que l’ivresse de l’intimité, avec un si beau visage se continuant sur un corps si beau, de mâle si raide, je connus l’impossibilité de la communion.
donc l’achillée est nommée plante d’Achille.
La citation est de Genet
la suite est terrible. J’y retourne.
« Un très bel homme que ce Herbart, le cahier photo en témoigne. Physique nordique »
Pas de regrets passou, le physique méditerranéen n’est pas mal(e) non plus.
Bon, au hasard, prenons un mec (ou une nana) à peu près inconnu(e) de tous, mais surtout possédant un lien avec la Grande Littérature (Majuscule à G et L, SVP)
Cherchons un minimum.
Ecrivons quelques centaines de pages sur le susdit,
et hop les articles fleurissent (ou fleuriront, il n’y a que le premier pas qui compte).
C’est beau l’édition.
Avec cela un mélange de courage, de dandysme, de dégoût de soi et de scepticisme, le tout mâtiné du plaisir aristocratique de déplaire.
P’tain merdre, c’est TKT !
Voyons, cela ne fait que commencer ! Tout le monde paye pour ses Mémoires… Même ceux qui se souviennent de rien !
« Celui-ci ne semble bourlinguer que pour faire changer de latitude à sa nonchalance et goûter d’autres ivresses. Les garçons, toujours. »
TKT ppfffttt ! Portrait craché de Barozzi.
Y a également des types qui ont une gueule à être connus, mais alors on n’a jamais su dans quoi… Même au bout de cent soixante-dix ans !
« son philostalinisme »
De nos jours il aurait comme JC prôné le philopoutinisme.
Avec voyage à Sotchi ?
A ce propos, ils étaient si près de la mer, je me demande encore pourquoi (et comment) JC n’a pas réussi à imposer une épreuve de voile sur glace dans la baie.
Des paroles, des paroles mais finalement peu d’ambitions.
« Moysés »
Je pinaille, mais tout est dans l’accent.
Biographons, mais biographons juste.
Finalement, et je ne dis pas ça pour passou, c’est assez chiant les biographies de mecs (ou de femmes) à peine mort(e)s.
Yen a trop, toutes se recoupent, se marchent sur les pieds, au mieux elles se répètent au pire elles se contredisent.
Au bout de trente pages on est déjà lassé.
Comme on sait à peu près tout de tous, on nous propose les fonds de tiroirs, les invendus.
Sans aucun intérêt mais le marché se doit de poursuivre sa logique, donc tant que le filon n’est pas épuisé, on creuse.
C’était bien Louis XI.
Si certains désespéraient Billancourt
D’autres gonflaient les Levante
Peut-être un tombeau ou un portrait eût-il mieux convenu.
forme interronégative du siècle : Alors, combien?
Eu quero ir, minha gente, eu não sou daqui
Eu não tenho nada, quero ver Irene rir
Quero ver Irene dar sua risada
Quero ver Irene dar sua risada
Irene ri, Irene ri, Irene
Irene ri, Irene ri, Irene
Quero ver Irene dar sua risada
http://www.youtube.com/watch?v=KbvtksL_sb4
Si je comprends bien, Jean-Luc Moreau a perdu son temps en publiant une biographie de 600 pages sur Pierre Herbart, P. Assouline en faisant un article sur elle, les lecteurs du blog en le lisant et ses commentateurs en donnant leur avis sur Herbart sans l’avoir lu. Après l’insignifiance de Kundera et de celle de l’ami de Cocteau et de Gide, il ne manque que parler de celle de Susan Sontag, si visible dans les deux premiers volumes de ses « Journaux », que je viens de finir et qui n’ont vraiment pas grand intérêt – contrairement à ce qu’a dit « la presse unanime ».
Six cents pages c’est un peu long, à peu près un quart de la biographie que Lestringant a consacrée à Gide. Mais Herbart a bien joué un beau mauvais rôle dans le dernier quart de la vie du contemporain capital. La longueur n’est pas son affaire, ni dans sa vie ni dans ses livres, c’est une maladie de nos contemporains mineurs.
Vous n’avez pas mentionné son passage aux débuts de « Combat » aux cotés de Camus, ni le « Chancre du Niger », deux beaux rôles qui valent à d’autres aujourd’hui un début de panthéonisation. Vous avez raison, la postérité a montré que le tout-venant littéraire s’est poussé au portillon de ces combats faciles. Lui, sa grande affaire c’est le père, celui qu’il n’a pas eu et ceux qu’il tuera successivement, jusqu’à Martin du Gard dont il ne respectera pas la demande de publier son Lieutenant-Colonel de Maumort. A quoi bon ? il n’aime en tout que « l’âge d’or ».
Mon pauvre Phil, vous n’en avez pas marre de radoter les même obsessions droitières, sottes et dramatiquement prévisibles depuis une dizaine d’années?
Bon, admettons qu’il l’a levée
Gastronomie
Je hais le ragoût de mouton,
Le vol-au-vent, la crème fraîche.
J’abhorre, à Noël, le chapon.
Je hais le ragoût de mouton.
Je déteste le miroton,
Je n’aime que ta peau de pêche.
Je hais le ragoût de mouton,
Le vol-au-vent, la crème fraîche.
Jean Calbrix, le 14/04/14
Les biographies en général, et celles des écrivains en particulier, sont assez futiles. Seules celles qui comportent une véritable analyse de l’oeuvre, de sa génèse, de sa dynamique, les biographies intellectuelles, méritent qu’on les empruntent en bibliothèque. Je pense par exemple à l’ouvrage de Bleikasten sur Faulkner, ou celui de Ralph Dutli sur Mandelsatm, « Mon temps, mon fauve ».
Les mémoires, autobiographies, lettres, journaux sont plus infiniment distrayants et nous épargnent les « tas de sales petits secrets ».
Comment ne pas s’étonner qu’un collabo comme Félicien M ait terminé à l’Académie (et combien de fripouilles à des postes à responsabilité) alors qu’un résistant comme Pierre Hébart a fini dans la fosse commune. Mozart aussi, certes, mais…
La République est bien ingrate avec ceux qui l’ont défendue.
« La République est bien ingrate avec ceux qui l’ont défendue. »
Réflexion cocasse ! Opposer Félicien Marceau, collabo infâme (!), à Pierre Herbart, résistant héroïnomane, insaisissable héros (!) défendant la République… Rigolons, mes frères, et jetons nos nounours au feu de l’Enfer!
Pour les humanistes à la mort moi le cervelet gauchi, il y la Brute à jeter, le Bon à panthéoniser. Point barre. L’humaniste expatrié oublie un détail : la République, l’humanité, est constituée à 90% de Truands qui attendent que ça se passe ! Et son modèle binaire est foireux car simpliste.
Quand à la biographie d’Herbart, on s’en passera, les bons livres ne manquent pas …
A propos de philostalinisme, ou de philopoutinisme actuel : l’empire russe n’aime pas qu’on vienne titiller ses frontières. En cela, peu de différence avec l’empire américain qui a du mal à digérer Cuba et le sud du continent … Ce sont des réactions naturelles, prévisibles, en cas de crise de régime d’un satellite comme l’Ukraine.
Et bien, ces couillons d’Européens vont se mêler de ce qui ne les regarde pas et sont prêts à payer les dettes de l’Ukraine, dettes engagées par les oligarques corrompus en fuite !!!
Et la bimbo diplomatique européenne,Catherine Ashton, sourit de toute sa dentition en chasse-neige, en s’engouffrant dans une impasse terrible pour une Europe qui a bien d’autres problèmes à résoudre … Misère !
Dernière précision. Il me parait détestable d’isoler la littérature de l’ensemble des activités de ce monde enchanteur. Commenter un livre sur un billet de Passou, c’est commenter la vie qui s’y rattache…
Je trouve particulièrement idiot de définir un blog comme autre chose qu’un espace d’expression total, libre, ouvert, acceptant les pinardiers, les fermières et les maîtres de conférence. Comme dans la vie, quoi ! Quand bien même, ce blog serait estampillé Appellation d’Origine Littéraire.
Les pépères et les mémères qui se veulent mono-taches n’ont qu’à aller faire assaut de salonneries chez Popaul où il n’est pas permis de regarder aux fenêtres …
Bon, c’est bien pour le denier du culte.
Une petite obole:
« Née en 1923, la fille unique de l’auteur de Corydon se déclare favorable à la légalisation de l’homoparentalité et à l’adoption par les couples homosexuels. Élevée longtemps dans l’ignorance du nom de son véritable père, elle soutient pourtant les expériences amoureuses auxquelles il s’est livré.
On sait comment Gide a prétendu fonder une nouvelle famille comprenant son épouse Madeleine, l’amour de sa vie mais aussi Marc Allégret, Maria Van Rysselberghe, la mère d’Élisabeth, Élisabeth elle-même et son mari Pierre Herbart, sans oublier les amis, Jean Schlumberger, Roger Martin du Gard ou Dorothy Bussy. »
http://quebec.huffingtonpost.ca/jeannine-hayat/le-mariage-damour-une-invention-tres-actuelle_b_3617112.html
A part l’opium, je me demande si ce billet permettra de tendre vers le sujet favori de Phil. La pédérastie
Rose, l’achillée millefeuilles se mange aussi, vous savez. Elle fait partie de ces plantes dédaignées, des talus et sous-bois, que l’on écrase du pied, et qui pourtant, si on se donne la peine de la reconnaître et l’utiliser, nous donne plus, en saveurs et en énergie, que ce qu’elle reçoit des maigres terres qui la nourrissent. Une très bonne métaphore de Genet, donc…
A toujours vouloir tout écraser du pied, il faudrait voir à ne pas abîmer la botanique. Ceux qui la pratiquent.
je lis ceci :
« Le rapport à la littérature se fait ainsi religieux et patrimonial. Le rapport à la pensée critique participe de ce conformisme. Des fulgurances d’une pensée vivante et inventive sont ressassés comme des rengaines dépourvues de sens — ainsi l’effet de réel, la mort de l’auteur, l’horizon d’attente, l’espace des possibles, la forme-sens, la ligne de fuite, l’extime, le pacte autobiographique, la chora sémiotique et ses rejetons, la transtextualité et ses avatars, sans parler des fameux, trop fameux, retours du refoulé et autres scènes primitives ou inquiétantes étrangetés, sans compter les concepts mal nommés qui écorchent la bouche (déterritorialisation)…. À force d’être répétée, la formule, inventive à l’origine, ne fait plus qu’affermir sa force d’assertion. Sa valeur médiologique prend le pas sur son efficace épistémologique. Elle se transmue en croyance, à la façon de la grandeur de la France psalmodiée par le général de Gaulle.
15
Il y a de quoi s’inquiéter : lorsque je tiens un discours sur les textes, le mode de jactance que je crois être le mien est sous influence. Le règne monstrueux de la Doxa me fait tenir de fausses évidences pour des certitudes. Je ne puis sans doute parler de la Littérature qu’en ramassant ce qui traîne dans la vulgate littéraire. Du même coup, je perds de vue la vitalité de pensée propre à la littérature, celle d’un récit qui précisément évite le concept ou même l’assertion.
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On pourrait appeler critique d’allégeance ou critique contrainte le phénomène épigonal d’un geste rivé à la Doxa, adossé à la moutonnerie qui nous traverse sourdement. Elle produit trop souvent une littérature grise. Convenable et convenue, traitant la Littérature comme un objet assuré, la renfermant dans un terrain connu, l’accompagnant d’un murmure respectueux, s’évertuant à ne pas faire de bruit (il lui arrive de s’en plaindre), confondant parfois la théorie et le dogme, répandant son ennui dans le ronron des colloques universitaires, elle n’est pas seulement tributaire d’une demande : docile et conformiste d’instinct, elle va au-devant des impératifs liés à la commande (journalistique, universitaire…). Ce ne sont pas les mêmes contraintes, dira-t-on, qui donnent le ton à un article du Monde, à un article de la Quinzaine ou du Magazine littéraire, ou encore à un article universitaire. Oui, mais dans tous les cas, le cadre est posé. Critique savante ou critique à chaud, la lecture se fait professionnelle. Elle obéit à des impératifs sociaux. Il y a des choses qui ne se disent pas ou qui ne peuvent se dire : qui prétendrait échapper totalement à cette autocensure-là ? Les machines conformistes sont transversales. Chaque instance critique de légitimation, chaque institution (université, maison d’éditions, revues, presse), a ses lieux communs, ses a priori, ses rideaux fumigènes, ses mythologies, ses fixations, ses savoirs glacés et ses adjectifs fétiches. Les sujets psycho-rigides trouvent là de quoi alimenter leur quotidien. »
Et je me dis que l’auteur de ces lignes a décrit, sans même le fréquenter, l’espace « commentaires » de ce blogue…
afp
impossible de faire marche arrière. En Italie, une femme qui a bénéficié d’une fécondation in vitro porte depuis le mois de décembre les jumeaux d’une autre, rapporte le quotidien italien La Stampa (en itaien), dimanche 13 avril. L’erreur, un échange malencontreux d’embryons, est survenue dans un centre médical de Rome, la capitale du pays
7 h 09 min
ils tiennent à conserver leur arrière-cour
Qu’en est-il de la bio de Huysmans annoncée chez Fayard et jamais parue?
pour une Europe qui a bien d’autres problèmes à résoudre … Misère !
aprés l’avoir carambouillé goldman vend de la dette grecque..misère misère..mais c’est ça l’investissement des pères de famille jicé
« Et je me dis que « l’impuissance à se conformer », c’est peut-être bien ça qui affleure chez moi, et qui chagrine tant que l’on doive absolument s’en moquer. »
Vous rigolez : il n’y a pas plus conformiste que vous, M’ame Trouillefou !!! (rires sur divers bancs)
Quel ratage que la vie de celui qui n’aura rien su ni pu mener à bout !
Il aura su tout de même mener à bout quelques livres. Qu’est-ce au juste que « mener à bout » qui que ce soit, pour Pierre Assouline ? Est-ce qu’on mène jamais quoi que ce soit à bout dans une vie ? Est-ce que toute « réussite » ne comporte pas sa part de ratage ? Quelle étrange idée de la vie.
chus au lycé jean bâ, mon pai y’é dokai ma mai travail à la filatu et moi j’aime bien la confitu
..et ça fait des beautés nordiques..chomeur pédophile consanguin oui
« ils tiennent à conserver leur arrière-cour »
Ils espèrent démontrer qu’ils sont une puissance, et ce n’est pas gagné… Par ailleurs, si par le passé on a pu les tenir pour puissants ce ne fut que par courtoisie… Entre temps Gollum prend du poids, boulimie de compensation ?
chus d’dunké..chus une beauté nordique
Tout à fait de ton avis, John Brown, il y a de grandes existences sans « preuves ».
Si Casanova était mort dix ans plus tôt, que dirait-on de lui?
(rires sur divers bancs)
c’est ceux là qui boivent leur économie et qui veultent pas investire.. »tousse a néchin avec les beauté nordiqueu!ça rente ça sort ça fait ressort » zimboum!
Onestsifort, Bien sûr que « toute vie comporte une part de ratage ». S’agissant de Herbart, le ratage tient à ce qu’il voulait faire une oeuvre, être écrivain et qu’il n’y est pas parvenu, non seulement aux yeux de ses contemporains et à ceux de la postérité, mais surtout aux siens, car il avait cette lucidité de s’ en apercevoir. Le ratage, c’est toujours par rapport à l’objectif, autrement dit les rêves de jeunesse.
le boudegras balance ses petites crottes nauséabondes comme dab’ en se croyant drôle ; minable épicétou
signé: raclure de keupu
« Quel ratage que la vie de celui qui n’aura rien su ni pu mener à bout ! »
Quelle est mignonne celle-là !
– Il est impossible de distinguer ratage et réussite d’une vie, impossible de mener à bout quoi que ce soit « Tout cède et rien ne tient bon »
– Vous voulez une preuve de cette impossibilité terrestre ? Ces connards d’humains, se rendant vite compte que la vie est un ratage à fin obligatoirement mortelle ont inventé la « vie éternelle » et là…miracle ! ça marche !
– bref, plus vous inventez des trucs cons, plus vous être proche de la « réussite » !
Chaloux dit: 14 avril 2014 à 9 h 27 min
« Si Casanova était mort dix ans plus tôt, que dirait-on de lui? »
Un concurrent efficace, sur le marché de la séduction, en moins !
« L’objectif »? Diable…
Le ratage, c’est toujours par rapport à l’objectif, autrement dit les rêves de jeunesse
..pouvoir boire 15 bières sans respirer..et n’y point parvenir..faut pas mette mete la barre trop haute lassouline
Oui-Oui dit: 14 avril 2014 à 9 h 45 min
« le boudegras balance ses petites crottes nauséabondes »
…nauséabondes qui nous rappellent les heures fécales les plus sombres de notre Histoire…
Le monde est plein de gens qui ont « rempli leur objectif » et qui n’ont rien fait.
Un concurrent efficace, sur le marché de la séduction, en moins !
ha t’es bien un libéral : il occupait les boudins
Encore que, Chaloux, ceux qui ont eu comme objectif de n’avoir aucun objectif, l’ont ils atteint …ou non ?!
évidemment cheuloux c’est juste un galopin en apné..alors content de lui à pas cher ça dur pas
objectif de n’avoir aucun objectif
tu vas pas nous faire des pensées litteraires le lundi matin jicé..
» si par le passé on a pu les tenir pour puissants ce ne fut que par courtoisie… »
ce qu’en pensent les victimes survivantes ?
un « sous-Cocteau »
sur passe encore..putain ça me plairait pas
Bougboug,
Fais pas ton malin à dénigrer le Rital !
Je vous imagine, toi et Casanova, sur la ligne de départ d’un 100m, chacun dans son couloir, et au bout … une dizaine de jeunes féministes scandinaves, blondes et dodues, vociférantes, genre tentation du Christ… tu ferais moins le faraud !
Au fait, Bouguereau, comment vont Titi et Lolo? Peinent-ils toujours autant à réaliser « leur objectif »?
« tu vas pas nous faire des pensées litteraires le lundi matin jicé.. »
Remue pas le couteau dans la plèbe…
pas trop vite le lundi..c’est bien cheuloux
« ceux qui ont eu comme objectif de n’avoir aucun objectif, l’ont ils atteint …ou non ?! »
faire idiot à pécul, c’est pas un objectif ça?
titi et lolo..cheuloux lui au moins a de décentes pensées litteraires du lundi..
Je vous laisse, j’ai des objectifs…
signé raclure de keupu.. »pensée »
..t’as oublié « bonne journée » cheuloux
Oui, Bouguereau, toi t’es tout de suite à ton max, on sent (et on le sent!) que tu serais bien incapable d’aller plus loin.
Bonne journée,
ha..tu vois..dis bonne journée cheuloux
passons sur la 3 pour ce programme
que tu serais bien incapable d’aller plus loin.
..ho mais moi je te souhaite d’aller loin cheuloux..la réussite des autres me réjouit en général
Moi aussi, Bouguereau, je te souhaite d’aller loin, très loin, si loin qu’on n’entende jamais plus parler de toi.
Ce serait une grande réussite, et la réalisation d’un objectif !
Je te souhaite une journée pourrie,
Bouguereau, je te souhaite d’aller loin, très loin, si loin qu’on n’entende jamais plus parler de toi.
Faut pas rêver
lassoulione parle pas des objectif que maman lui a assigné cheuloux..faut s’écouter, soi, cheuloux..tu comprends?..bon c’est pas l’tout.. maman m’appelle
lassoulione
c’est mignonne
Allons Chaloux, souhaiter « une journée pourrie » à une star comme Bougboug, qui fut portier de nuit au Crazy Horse, ça ne se fait pas. Même en Suisse…
Quel concon, ce Boug… Je trouve que ça se lit de plus en plus…
Bouguereau, ville fleurie
Chaloux, nous sommes tous frères ! Tu es, je suis, il est, nous sommes les frères de Boug ! De Mugabe, aussi !
(…je sais que c’est dur à vivre, c’est pour ça que je suis athée…)
JC, ne sommes nous pas, tous deux, de grands catholiques croyants ?
Français de souche, catholique dans la tradition, comme La Présidente Le pen.
Je préconise le mariage afin de procréer, uniquement dans ce but, le reste est péché mortel.
On mets ça quand y’a des fleurs
D.
Je suis athée seulement durant les heures ouvrables !
La nuit venue, je m’efforce de prendre goût aux techniques ancestrales de procréation : on ne peut pas laisser le renouvellement des générations aux seuls Infidèles du M.O. ! Quality first !
Plus sérieusement, est-ce que les étiquettes des produits doivent tenir en compte de tous les pays où a eu lieu le processus de production ou seulement du dernier pays du cycle de production (celui où le produit a été « fini » ?
« La nuit venue… »
… jamais pendant la journée ?
Renato,
la lumière du jour, dans sa crudité cruelle, n’est guère aphrodisiaque… la nuit, bien au contraire, les plus laides de nos sœurs sont estimables … uhuhuhu !
ratage, ratage… »L’âge d’or » n’a rien d’un ratage. Toute la prose engluée de Malraux est ridicule à côté de cet exerce de concision.
Comme Bloom le rappelle, Herbart fut enterré vivant par son irrévérence aux dogmeux de l’époque et ses quelques livres laissent loin derrière les bons penseurs à double mentons qui encombrent les rayonnages.
Il semble que peu de gens ici aient lu Herbart. La biographie lève-t-elle le voile sur cette Résistance qu’il aurait trahie ? Son « Gide » post-mortem a contribué à son bannissement, orchestré par les seconds couteaux de la nrf pétris de bonne résistance quand leur fin et celle de leur coterie approchaient, comme Maria Van Rysselberghe. mais a-t-elle même compris son médiocre rôle de secrétaire du Gide des dernières années ? Un bel homme qui ne dit pas merci vexe la laideur.
La plupart des produits ne sont pas soumis à des règles de « traçabilité »… le « made in X » est un renseignement minimal, dernière station d’assemblage.
« La lumière du jour, dans sa crudité cruelle, n’est guère aphrodisiaque… la nuit, bien au contraire, les plus laides de nos sœurs sont estimables … »
Contrairement à ce qui se lit, notre camarade JC vise à rassembler, à retricoter le maillage de notre vivre-ensemble.
Il est de droite le jour et de gauche la nuit, accueillant dans sa couche aussi bien le féminisme que la diversité.
C’est une sorte de saint laïc.
Quel ratage que la vie de celui qui n’aura rien su ni pu mener à bout !
La formule de Pierre Assouline est cruelle. Cependant je me demande ce qu’il regrette le plus : que Pierre Herbart n’ait été que ce qu’il fut, ou que Jean-Luc Moreau ait cru bon de consacrer plus de 600 pages à un personnage qui n’en valait la peine. Et si l’insuffisance était, de toute façon, du côté du biographe ?Peu importe au fond les limites du personnage raconté. Tout est dans la manière de raconter. Peut-être, contre toute vraisemblance, a-t-il manqué une centaine de pages à cette longue biographie, peut-être au contraire eût-elle gagné à être réduite à une centaine de pages. Quoi qu’il en soit, écrire une biographie ne consiste pas seulement à aligner une suite de faits, ni même à établir ce qu’on croit être la vérité d’un personnage. Une biographie est d’abord, toujours, et surtout, une oeuvre littéraire, dont la valeur dépend bien moins du personnage raconté que des talents de qui le raconte. Il y a la méditation. Il y a la rêverie. Il y a les prestiges , les charmes de l’écriture. Un biographe de talent devrait être capable de nous passionner pour les destinées d’un veau.
Phil, ne vous fachez pas, mais pour le lecteur moyen, cet Herbart semble microscopique, je veux dire « domaine réduit » et « petit cénacle d’afficionados » avec droits d’entrée coûteux… non ?
Avec l’Internet encore assez abordable,
chaque petite personnalité autoglorifiée
peut se l’imaginer, son tombeau éphémère.
Momibilièrement.
Camarade u., un libéral n’est ni de droite ni de gauche, et c’est exact que la diversité ne m’a jamais fait peur, à condition qu’elle soit du sexe convenable. J’ai même tenté de convertir, étudiant, une jeune nonne à de nouveaux dieux : la religion m’a toujours intéressé, surtout jeune et jolie.
« Un biographe de talent devrait être capable de nous passionner pour les destinées d’un veau. »
Prébois,
A ce sujet, qu’elle est la meilleure biographie de Hollande …?
Un biographe de talent devrait être capable de nous passionner pour les destinées d’un veau.
Flaubert ?
Étrange monde politique français: la compagne du très chiraquien Frédéric Marie Joseph Bruno de Laparre de Saint-Sernin n’aime pas Finkie, trop à droite pour elle:
« Aurélie Filippetti n’aime pas, vraiment pas, Alain Finkielkraut »
http://www.atlantico.fr/decryptage/aurelie-filippetti-aime-pas-vraiment-pas-alain-finkielkraut-benoit-rayski-1041341.html
un libéral n’est ni de droite ni de gauche
La justice non plus.
Point commun entre Taubira et JC.
Les nuits de JC sont-elles à ce point libres ?
Je sers pas de chalet
« Un biographe de talent devrait être capable de nous passionner pour les destinées d’un veau. »
j’emmerde maman pour cette belle pensée litteraire du lundi jean marron..mais alors que sont les kadératé du veaux ?I..et là tu te mets sous l’autorité de l’espertise de cheuloux jean marron..bref tu perds ton libre arbitre pour la semaine
« Un biographe de talent devrait être capable de nous passionner pour les destinées d’un veau. » (Prébois)
C’est une pensée réconfortante, presque rédemptrice.
On ne devrait plus s’affliger devant un ministre maitre de l’Ecole, on devait dire: « souhaitons lui un biographe ».
À propos de ratages: « J’ai tout raté. Comme j’étais sans ambition, peut-être ce tout n’était-il rien. »
(Pessoa. Bureau de tabac)
Laissez tomber vous avez les ronds
sont ce les ratés de pensées littéraires ? de carrière? de reconnaissance post mortem? d’inscription dans le panthéon..la lassouline peut pas dire que le biographe est pas là pour faire bouger les lignes..mais derrière un tas de sac de sable pour le biographe..ou est ce que le biographe s’il fait oeuvre litteraire « ne rate » lui jamais ?..
Pablo75 dit: 14 avril 2014 à 11 h 25 min
A le lire depuis quelques temps on se doutait bien que fouiller les poubelles était l’une de ses activités favorites.
Maintenant on est sûr que c’est la principale.
Et à propos de biographes: « Il est incroyable que la perspective d’avoir un biographe n’ait fait renoncer personne à avoir une vie. » (Cioran. Syllogismes de l’amertume).
u. dit: 14 avril 2014 à 11 h 42 min
u. (comme Daaphnée) a trouvé son Taubira.
Bientôt les bananes ?
« la lassouline peut pas dire que le biographe est pas là pour faire bouger les lignes.. »
On dit: faire un pas de côté.
@ Tous les espagnols ne sont…
Que te den por donde amargan los pepinos.
Biographie (autorisée ?), portrait (officiel ?),
tombeau (tarif selon taille),
plaque commémorative,
simple médaille
ou fauteuil académique,
qui (doit) décide(r) du poids de dorures
attribué au défunt qui s’ignore parfois comme tel
(mais qui n’échappe pas au sort commun !) ?
Est-ce le rôle de la seule critique ?
Le trafic d’influence, l’achat d’indulgences
et la mode n’auraient plus leur mot à dire
dans le bobinard de la galerie des ancêtres ?
Encadabraquement.
« c’est à la taille de son échec qu’on mesure la grandeur de l’homme »..c’est bien japonais ça hin zouzou
On te recepte que dalle
de plus en plus aviné le boudegras que c’est pas possible, je plains vraiment sa madame, la pauvre
On dit: faire un pas de côté.
c’est pas japonais ni espagnol..ça me rappelle quelquechose
« u. (comme Daaphnée) a trouvé son Taubira. »
Mais non.
Que Benoit quitte son poste et je lui ouvre les bras.
Ce sont des frères humains, et qui souffrent de la mauvaise blague qu’on leur a faite en les nommant à des postes qui n’étaient pas fait pour eux.
Voyez le regard inquiet de Harlem.
Comment voir ça sans compassion?
Ce n’est pas un service à lui rendre que de le laisser livre dans une atmosphère de moquerie permanente.
Notez qu’il y a des exceptions.
Un maire de Tulle qui était parfait en maire de Tulle, après son destin improbable reste imperméable à la critique et au ridicule.
Son biographe décrira probablement son étonnante force de caractère.
« Il est incroyable que la perspective d’avoir un biographe n’ait fait renoncer personne à avoir une vie. » (Cioran. Syllogismes de l’amertume)
syllogisme du « veau de lecteur, vous n’êtes pas mes frères »
Il aurait fait un beau personnage dans un film de Bruno Dumont. Je vois que bouguereau a déjà fait le clin d’oeil au lycée dunkerquois. Bien. Pierre Herbart, c’était une sorte de corsaire des lettres françaises, un « Jan Baert » des Flandres (à moitié Danois comme Céline) qui refusa le genre de salariat à vie que le Parti Communiste offrit à des mecs comme Aragon, Sadoul et cent autre tovaritchi frantsuskiyi de l’époque dont le ventre criait famine. Ces gars-là n’ont jamais compris la véritable signification de l’une des expressions favorites de Dabit lors du voyage à Petersbourg , Tiflis et Moscou en 1936, « Ils ont perdu le goût et le sens de la soupe » (le compagnon de voyage de Gide sous-entendaitt que les communistes russes avaient scrupuleusement piétiné l’idéal marxiste.) Herbart, raconte Gide dans son « Retouches à mon retour d’URSS », trouvait cette phrase admirable. Ce n’était donc pas le genre à aller à la soussoupe. Il y avait d’autres voies pour se faire entretenir, moins malhonnêtes d’une certaine façon. Peut-être son problème fut-il d’aller à l’abordage d’un unique vaisseau, celui de « Si le grain ne meurt » de Gide, ses Souvenirs imaginaires n’ont l’air bâtis que pour aller « à la course » contre la marine marchande des souvenirs que l’amiral Gide entreposa dans sa cale, de croiser le fer avec son style, proue contre proue (on oublie les histoires de poupes pour une fois). Herbart (l’ex-séducteur des lycéennes dunkerquoises) lui reprochait de déviriliser la littérature française dans sa manière de dire et de rapporter les choses. C’est peut-être ça qui le laissa un peu sur le sable, ce comptage des grains, ce compte à régler. Heureusement, sur leurs estrans respectifs, Gadenne et Huguenin vengèrent sa biographie.
Un maire de Tulle qui était parfait en maire de Tulle, après son destin improbable reste imperméable à la critique et au ridicule.
tulle..ridicule..lacan dirait que t’as mal quelquepart zouzou
Et d’un pas chaloupé, elle s’en alla quand même contre le mur
« … dernière station d’assemblage »
C’est triste à dire mais cette position à l’italienne (vs position allemande) est plutôt conne… je dirais même plus, crétine…
Ho et puis, poüet
JC, vous avez 92 ans, je suis encore niais, pourrions nous travailler ensemble ?
@A ceux qui se demandent ce qu’est une vie ratée
Il est sur qu’on ne reussit au mieux qu’au niveau de son ambition,le plus souvent en deça,jamais au-delà .
De sorte que le sentiment d’avoir raté sa vie , procede certes souvent de l’echec dans la realisation de rêves d’avenir,mais il tient tient parfois ausi au regret de ne pas avoir nourri des ambitions qu’on aurait été en mesure de réaliser
« … le sentiment d’avoir raté sa vie , procede certes souvent de l’echec dans la realisation de rêves d’avenir,mais il tient tient parfois ausi au regret de ne pas avoir nourri des ambitions qu’on aurait été en mesure de réaliser »
En d’autres mots, si ce n’est pas « Like a Rolling Stone » c’est like a rolling stone…
Un biographe de talent devrait être capable de nous passionner pour les destinées d’un veau. (mézigue)
Il est vrai que je viens de lire deux admirables et passionnantes biographies, de personnages qui, certes, n’étaient pas des veaux : celle, un peu romancée (mais très peu) du grand (et très méconnu, en France du moins) Alexandre Yersin, par Patrick Deville, dans « Peste et choléra », l’autre de Bonaparte par Patrice Gueniffey. L’empathie de l’un, la justesse de ses intuitions, sa compréhension profonde de la grandeur exemplaire et de la cohérence de la destinée de son héros, forcent à chaque page l’émotion et l’admiration; la hauteur de vues de l’autre, le brillant travail de dépoussiérage auquel il soumet une histoire qu’on croyait si bien connaître, la sûreté de son jugement, sa connaissance des hommes, la drôlerie ironique de tant de pages, et pour dire tout cela une écriture magnifique : vive la biographie quand elle atteint ces niveaux-là !
Je ne sais toujours pas ce qu’est une vie réussie, mais je commence à comprendre, peut-être seulement maintenant, ce qu’est une vie.
D, dit: 14 avril 2014 à 12 h 17 min
« JC, vous avez 92 ans, je suis encore niais, pourrions nous travailler ensemble ? »
Evidemment, Traube !
(…petit, vous deviez être super-fort en calcul… mental ?)
en calcul… mental ?
le djinfiz ça esploze le calcul jicé
de personnages qui, certes, n’étaient pas des veaux
..dla pub mensongère?..rembourse jean marron
la vie d’veau pis la vie d’boeuf..un destin épicétou
regret de ne pas avoir nourri des ambitions qu’on aurait été en mesure de réaliser
Deachach
du fantasme à la mégalomanie
il tient tient parfois ausi au regret de ne pas avoir nourri des ambitions qu’on aurait été en mesure de réaliser
..ha on risque pus d’ête démenti..on peut investir et planter des chènes centenaires..on aura pas froid l’hirvers
bouguereau dit: 14 avril 2014 à 13 h 03 min
« la vie d’veau pis la vie d’boeuf.. »
R.I.P. Titi & Lolo…
peut être c’est marrant mon cheuloux..chte donne crédit à l’aloyau..mais que pouic..esplique
Fil précédent… Tu suis pas, vieille mouche…
Chaloux dit: 13 avril 2014 à 20 h 52 min
Titi et Lolo dit: 13 avril 2014 à 20 h 49 min
Titi et Lolo, les bourses molles, plates, vides et sèches de Bouguereau se font ses avocats… Pas une soirée pour moi…
Titi et Lolo dit: 13 avril 2014 à 20 h 49 min
Chaloux dit: 13 avril 2014 à 20 h 26 min
Bouguereau, j’ai plutôt l’impression que c’est toi qui indisposes
Ben non !
Il est chouette Bouguereau, nous on rigole avec lui, alors qu’avec le vieux schnoque qui joue du crapaud on s’emmerde, mais on s’emmerde.
« vaut mieux des remords que des regrets » dhh..c’est parmi les espressions populaires l’une des plus trappues que je connaisse..1000 interprétations que j’ai eux..des pensées litteraires pas popo que j’ai recueilli avec ça..cqui m’fait dire que clopine a pas faux ou complétment..des gens en ont des profondes qu’ils n’écrivent et n’écriront jamais, pourquoi c’est encore plus abyssal
c’est qui le schnock..pouic chte dis
des ambitions qu’on aurait été en mesure de réaliser
ou l’amplification naïve de quelques paroles d’encouragement?
L’attentat antisémite survenu dans le Kansas nous renvoie à la discussion sur la magistrale bio de Rothko de A Cohen-Solal et le Complot contre l’Amérique de P. Roth.
Le Md Merah de la banlieue de Kansas City est un Wasp bon teint, un red neck, de la poo’ white trash, comme les croquait si bien Faulkner: « il s’agirait de Frazier Glenn Miller, alias Cross, le « grand dragon » des Carolina Knights du Ku Klux Klan (KKK). » Le Monde.
Ca pue laski, comme on disait en cours d’histoire u.s…
Bouguereau, tu es moderne comme un vide-ordure, je préfère ma haute époque…
Il était bien malade mais maintenant il va mieux
André Gide
« ne t’inquiêtes pas d’être de ton temps c’est la seule chose que tu ne pourras éviter et inquiète toi de ceux qui s’en défendent »
dis donc kabloom à t’entendes on dirait que l’amérique c’est l’anglais et la civilisation juive..
« S’agissant de Herbart, le ratage tient à ce qu’il voulait faire une oeuvre, être écrivain et qu’il n’y est pas parvenu »
Ah ben alors là, en terme d’objectif, pour un raté, c’est un raté.
Il n’avait qu’à faire business man. Comme les autres à l’embauche.
« J’aurais voulu être un artiste….
Pour pouvoir dire pourquoi j’existe. »
http://www.youtube.com/watch?v=8zIPSwsE914&feature=kp
Bref, grosse promotion de narcisses, ce jour, avec une ficelle autour.
Y’a qu’une chose qui est sûre, c’est la dent dure
JC….. dit: 14 avril 2014 à 7 h 21 min
acceptant les pinardiers
Ha non les promouvant instead l’eau de Vichy-Evian…
Bouguereau, ta citation n’est pas fausse, mais la nuance te manquera toujours. Et tout est dans la nuance…
narcisses, ce jour, avec une ficelle autour
dabord c’est pas singapour mais singapor..
Et tout est dans la nuance…
de gris..avec une ficelle autour cheuloux
Ainsi Bloom se travestissait en Ben Shan sous le fil Rothko; j’sais pas pourquoi, pour moi, c’était une évidence.
instead l’eau de Vichy-Evian…
les premières campagnes antialcolique c’est lui..la chienlit c’est l’autre
Il y a, sous l’arc de Triomphe,
une petite flamme qui est, en quelque sorte,
un tombeau plus grand que lui, le soldat inconnu.
Du cénotaphe à la fosse commune,
le catalogue n’est pas tout à fait
en libre-service, avec des erreurs,
des injustices ; celles d’après
sont-elles plus graves (le cas de le dire)
que celles du vivant ? Et les surévalués,
tellement plus avantagés, en fin de compte,
que les oubliés ?
Sépulcrassement.
ouais ouais non non si si
Ces narcisses-là ne sont pas à vendre.
http://p1.storage.canalblog.com/10/71/974497/87567500_p.jpg
Le catalogue de la pompe funèbre.
Vépécétérasoirement.
Bouguereau, inutile d’avouer ce que tout le monde a compris… dit: 14 avril 2014 à 13 h 14 min
Fil précédent… Tu suis pas, vieille mouche…
Mais Bouguereau n’y était pour rien Chaloux, vous êtes vraiment le digne pendant de TKT.
Incapable de lire, obnubilé par ses fantasmes et insultant.
Un pauvre petit homme quoi.
un libéral n’est ni de droite ni de gauche,
il est d’extrême-droite
Étrange cette biographie de Pierre Herbart(le lien ne fonctionne pas) dont Pierre Assouline pèse l’utilité : « Valait-il ces quelques six cents pages…. ».
Jean-Luc Moreau nous a habitués à des recherches sur des vies d’hommes, en apparence plus passionnantes, et pourtant… venant de terminer la lecture d’un essai passionnant La discrétion / Ou l’art de disparaître de Pierre Zaoui (éd. autrement), je me demande si toute vie n’est pas remarquable, surtout celle qui en apparence semble ratée, « banale » voire ennuyeuse.
P.Zaoui écrit : « Quelle est la matière de la discrétion-disparition ? Car que peut-il bien rester quand on s’est retiré de tout, en soi comme hors de soi ? »
Là, est peut-être le mystère de ce livre, dans le regard de J-L. Moreau » sans intrusion et sans attachement pathologique » en le laissant aller.
Xlew a une belle intuition : le décrypter comme un personnage de roman ou de film. Je le vois bien en un de ces personnages si discrets de Simenon, presque une ombre.
N’est-ce pas aussi en lien possible avec ce livre – évoqué il y a peu- La fête de l’insignifiance de Milan Kundera (Gallimard).
« D’une époque dont il ne restera plus de traces ? Des livres, des tableaux rejetés dans le vide ? »
Des livres naissent qui ne racontent rien de remarquable, comme un petit morceau de tissu râpé que l’on remise avec les vieux chiffons, comme ces êtres qu’on ne voit pas.
Enfin, il y a la « plume » de J-L. Moreau qui fait écrire à P.A : « …on peut admirer le travail d’un biographe tout en se demandant si l’objet de ses recherches valaient que tant de talent, d’opiniâtreté, d’efforts fussent déployés… ».
J’ai bien envie de tenter l’aventure de lire ce livre « paradoxal » .
De cette œuvre dont je ne suis pas spécialiste, il semble bien que quelques titres soient toujours édités aujourd’hui.
Il faudrait peut etre se demander pourquoi…
MC
Nous on disait seulement que Bouguereau était un mec super drôle et que toi t’était un vieux schnoque super chillant.
Une évidence pour tous ici.
Même Daaphnée s’en rend compte, c’est dire.
Titi et Lolo dit: 14 avril 2014 à 13 h 57 min
Jamais cru que c’était Bouguereau. Je ne crois pas non plus être obnubilé par quoi que ce soit. Et je dois vous avouer qu’en vous répondant, ce que je ne devrais pas faire, je n’ai pas le moins du monde l’impression de m’adresser à « un grand homme ».
Je retourne à mes objectifs.
On pourrait s’insulter gratuitement des journées entières… C’est tout ce qui ressort des propos de Titi et Lolo. Mais on n’en a pas forcément le temps, ni le goût.
Chaloux dit: 14 avril 2014 à 14 h 06 min
Mais on n’en a pas forcément le temps, ni le goût.
Alors pourquoi tu passes tout ton temps à insulter Bouguereau ?
Ne nous dit pas qu’en plus tu es maso, ce serait trop, vraiment.
Je ne sais pas si c’est Titi ou si c’est Lolo, mais il y en a un sur les deux qui est très limité cérébralement… J’ai manqué d’esprit der charité en répondant.
On ne m’y reprendra plus…
Bons objectifs…
Le plus beau ratage de la littérature française n’est-ce pas François Villon ?
Il est des vies ratées plus belles que bien des vies réussies !
C’était quoi vos rêves de jeunesse, Passou ?
Jambon, je crois me souvenir que Pierre Herbart a été jeté dans la fosse commune du cimetière de Grasse…
Son double de l’autre bord c’est Maurice Sachs et puis dans le genre gay maudit il y a aussi le cas, très intéressant de Christian Augerias.
Phil, c’est pas gentil de traiter Passou de second couteau de la NRF !
Je suis au bord de la piscine quelque part aux Canaries…
Ce qu’on peut faire c’est écrire la biographie et en suite le mec se met à la vivre… Comme ça y a aucun lézard pas le moindre ! Si le gars dévie on le bombe…
Je suis au bord de la piscine quelque part aux Canaries…
le soleil brille,
les bites aussi,
je vous embrasse
Baroz, « l’âge d’or » est à lire au bord d’une piscine des Canaries en songeant aux sauvages guanches, grands blonds pacifiques anéantis par les mal fichus ibériques.
Les seconds couteaux de la nrf: le clan van Rysselbergue.
Je crois que le sentiment d’avoir « raté sa vie » s’exprime à travers les tristes vieillesses, pleine de vieilles rancoeurs recuites et de regrets lancinants, comme en décrivait si bien Balzac : repliement sur soi-même, auto-apitoiement, incapacité à supporter que le conjoint (éventuel !) puisse vous survivre, plaintes et ressentiments, hyponcondrie réclamant toujours plus d’attention à soi, de précautions, de méfiance vis-à-vis d’autrui… Les « vies réussies », elles, conduisent à des vieillesses beaucoup plus apaisées, où la peur de la mort s’atténue par la satisfaction de la tâche acccomplie. Que cette tâche ait été « littéraire », ou qu’elle ait simplement consisté à élever ses enfants, la douce pensée d’un passage ici-bas sans s’être trop trahie épanouit l’extrême vieillesse.
Ma mère possédait ce sentiment, « d’avoir accompli sa tâche » ; elle a eu une vieillesse entourée, trouvait une réelle satisfaction à parler de l’Europe avec ses petits-enfants (fallait-il voter oui à Maastricht ?) et pouvait même nous parler de sa mort prochaine, sans que cela soit morbide ou plaintif. Son jeune médecin, à sa mort, a envoyé une lettre de quatre pages, pour témoigner de son admiration pour la vieille dame paisible, au courage indomptable, qui s’était si bien et si dignement battue (trois récidives de cander en quatre ans…).
C’est pour cela qu’il faut, à mon sens, s’accomplir du mieux que l’on peut. Même si nos moyens sont limités, n’est-ce pas. « faire bien avec peu », ce concept paysan est le meilleur garant d’une vieillesse la plus sereine possible.
Jambon, je crois me souvenir que Pierre Herbart a été jeté dans la fosse commune du cimetière de Grasse… (Jacques Barozzi)
J’aimerais mieux pour moi celle du cimetière de Magagnosc; on y a vue sur la baie de Cannes, les îles de Lérins et l’Estérel; et puis je serais près de gens que j’ai tendrement aimés. C’est bien au fond, la fosse commune, c’est l’égalité et la fraternité des défunts.
Les posts racistes, haineux et stupides de Phil sont décidément à vomir…
C’est bien au fond, la fosse commune (mézigue)
Eh ben dis donc, bonjour tristesse, ce doit être la fosse (la faute) à Barozzi avec ses histoires d’ossements. En attendant, dans les sous-bois du haut pays, les premiers narcisses étalent les pans de leur jupe blanche autour de leur coeur d’or, les coucous laissent modestement retomber leurs manchons, il fait un ciel de mai, c’est le moment d’aller cueillir des bouquets dans la montée de la chapelle, avant que toutes ces grâces aient rejoint l’humus commun, tout en surveillant le fond des bois, des fois qu’un chevreuil, ou même qu’un couple de ses ennemis, descendus des montagnes, en maraude…
jc, « L’âge d’or » se survivra, sans besoin de lecteurs moyens pour faire le buzz;
Livre magnifique que tous les orphelins devenus père lisent à leurs enfants pour en faire des hommes, en place du faiblard Petit Prince qui continue de niaiser une génération au bénéfice d’un quarteron d’éditeurs vicieux.
Le texte de passouline manque de précisions. Comme écrit plus bas, « Le chancre du Niger » et le passage de Herbart aux débuts de Combat sont les seuls faits d’armes à discuter avec la bien-pensance. Mais voilà, Sartre adoube Genet pendant qu’Herbart compisse les communistes menteurs et tous les pouvoirs gérontophiles. Gide et Cocteau se sont disputés Herbart comme Allegret et Radiguet vingt ans plus tôt. Imagine-t-on le destin d’Allegret s’il se fût opposé à Gide ?
Il y a aussi du Molinard (Siodmack) dans cet Herbart.
lire xlew et M. Court.
Clopine, Dieu n’attend pas que nous accomplissions des tâches, et surtout pas que nous nous comparions à x ou y.
Le sentiment -ou sensation- de « vie accomplie » est un piège du Malin, de la même façon que celui-ci insinue le sentiment contraire chez certaines personnes.
Fait à Aurillac, le 14 avril 2014 à 15h, pour valoir ce que de droit.
@Phil
D’accord avec vous sur le Petit Prince que je trouve horripilant,de fausse naïveté sophistiquée,de joliesse alambiquée de pseudo-fraicheur poétique.
Pour moi c’est avec le Grand Meaulnes l’exemple même de la fabrication d’une notorieté litteraire injustifiée, à partir d’une entreprise intéressée de mythification d’une oeuvrette .
Admises ainsi au rang d’œuvre-culte ,ces œuvres deviennent intouchables et s’installent jusque dans la nuit des temps dans le paysage littéraire comme des références indiscutables
Evangile selon St Matthieu, chapitre 20, 1-16
Jésus disait cette parabole : « Le Royaume des cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit au petit jour afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se mit d’accord avec eux sur un salaire d’une pièce d’argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans travail.
Il leur dit : ’Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste.’
Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : ’Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?’
Ils lui répondirent : ’Parce que personne ne nous a embauchés.’ Il leur dit : ’Allez, vous aussi, à ma vigne.’
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : ’Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.’
Ceux qui n’avaient commencé qu’à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’argent.
Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’argent.
En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : ’Ces derniers venus n’ont fait qu’une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !’
Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : ’Mon ami, je ne te fais aucun tort. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour une pièce d’argent ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ?’
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers.
Évangile de Jésus-Christ selon Saint-Luc
L’un des malfaiteurs suspendus à la croix l’injuriait : « N’es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » Mais l’autre lui fit de vifs reproches : « Tu n’as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c’est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n’a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »
Évangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu 9;9-13
Comme il s’en allait, Jésus vit, en passant, assis au bureau des taxes, un homme qui s’appelait Matthieu. Il lui dit : suis-mois. Il se leva et le suivit. Or, comme il était à table dans sa maison, il arriva que beaucoup de collecteurs d’impôts et de pécheurs étaient venus pendre place avec Jésus et ses disciples. voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : Pourquoi votre maître mange-t-il avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs ? Mais jésus qui avait entendu déclara : Ce ne sont pas les bien-portants qui ont besoin de médecin mais les malades. allez donc apprendre ce que signifie : C’est la miséricorde que je veux et non le sacrifice; Car je suis venu appeler, non pas les justes, mais les pécheurs.
JCouille, D.bile vous posait une question, gentiment tournée et…….vous me demandez si enfant, j’étais fort en calcul mental ?
titi et lolo : les zenfants à boudegras aussi nuls que leur padre aviné
« Ainsi Bloom se travestissait en Ben Shan sous le fil Rothko; j’sais pas pourquoi, pour moi, c’était une évidence. »
des journées entières dans les arbres dit: 14 avril 2014 à 13 h 37 min
—
On a mis son fichier juif à jour?
D., que pensez-vous du mariage de jésus ? vous qu’avez l’air d’en connaître en rayon sur le gars
comparable au maître d’un domaine qui sortit au petit jour afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne
charges allégées
TKT dit: 14 avril 2014 à 15 h 26 min
JCouille, D.bile
Après rose soutiendra devant un tribunal que TKT ne commence jamais.
Bravo rose pour votre souci de la vérité.
Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ?
on roulra tous en cad dédé comme dans chester himes
http://www.youtube.com/watch?v=qGJSI48gkFc
Cela n’eut pas suffi à le ranger aux côtés d’un T.E. Lawrence dans la galerie organisée par son ami Roger Stéphane au cœur du Portrait de l’aventurier.
——
Roger Stéphane, de son vrai nom Roger Worms, juif, homosexuel, communiste, résistant et belle plume nourrie de Stendhal et de Gide, met en exergue de son Portrait de l’aventurier une citation qui résume bien la futilité de la vanité: « La fin se trouve de soi au bout de chaque besogne. Mon monde est failly, ma forme est vuidée » Les Essais, III, 10
TKT dit: 14 avril 2014 à 15 h 26 min
gentiment tournée
A l’impossible nul n’est tenu TKT, surtout pas vous.
vous me demandez si enfant, j’étais fort en calcul mental ?
Vous faites encore du premier degré TKT (il est vrai le seul auquel vous puissiez accéder) il ne vous demandait pas, il affirmait le contraire.
On a mis son fichier juif à jour?
même anguéla elle a lsien..les particularisme culturelle c’est finito kabloom
Ce qu’on peut faire c’est écrire la biographie et en suite le mec se met à la vivre… Comme ça y a aucun lézard pas le moindre ! Si le gars dévie on le bombe…
..on dit « c’est un raté », c’est plus correct sergio
Tata et Lulu dit: 14 avril 2014 à 15 h 32 min
titi et lolo : les zenfants à boudegras aussi nuls que leur padre aviné
Chaloux, Curiosa, oui-oui ?
La compétition est ouverte, difficile d’établir un classement dans la bêtise.
Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ?
Le libéralisme selon JC (mais sans donner, vendre à la rigueur)
bouguereau dit: 14 avril 2014 à 16 h 03 min
..on dit « c’est un raté »
Ca, ça va ; le problème, c’est les mecs qui le sont même pas, ratés… La médiane de la courbe de Gauss, quoi…
Qui !
Qui peut être contre cette merveille qu’est le libéralisme ?
Qui ?
RAPPEL
« Le libéralisme est une doctrine de philosophie politique qui affirme la liberté comme principe politique suprême ainsi que son corollaire de responsabilité individuelle, et revendique la limitation du pouvoir du souverain.
Le libéralisme repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels précédents toute association.
Le libéralisme prône la liberté d’expression des individus, dans le domaine économique, l’initiative privée, la libre concurrence et son corollaire l’économie de marché, et d’autre part, dans le domaine politique, des pouvoirs politiques encadrés par la loi librement débattue, un État de droit et des contre-pouvoirs. »
RAPPEL
(plus bas..libéral ça veut dire sale coco de français pédé chomeur consanguin pédophile pour tcheuk noris jicé..)
Ca, ça va ; le problème, c’est les mecs qui le sont même pas, ratés…
ceux qu’on a du mal a ramener avec un ballon comme numéro 6 ?..tu veux parler de l’ukraine
Quel enjeu se disputent-ils donc
sur la terre tassée de cette tombe oubliée ?
Insuccessoralement.
JC….. dit: 14 avril 2014 à 16 h 15 min
Qui peut être contre cette merveille qu’est le libéralisme ?
Bof, si on excepte vos potes religieux ricains, à peu près 99% de l’humanité.
JC 16h15
Manifestement la théorie de l’information chère à JC ne résiste pas à une lecture exhaustive de Wiki.
La liberté d’expression balayée par le pouvoir dominant.
En passant.
Et pourquoi pas de temps en temps, surtout sous un ciel si bleu, manifester un peu de reconnaissance?
Pierre Herbart, je tenais ce presque inconnu pour quantité négligeable.
(Sentiment d’une brute littéraire qui se sait parfaitement être telle. Mais non je ne suis pas snob. Réaliste).
J’ai changé d’avis, grâce à PA, Phil, xlew…
L’intérêt est aussi de poser sur des choses familières un regard particulier (Urss, Indochine…).
« … pas un papillon… ni une pipe… »
Rien n’est plus beau, plus noble, plus juste que le libéralisme !
Allumez les Lumières et réfléchissez, mes petits choux empreints de gaucherie !!!
A demain…
« L’intérêt est aussi de poser sur des choses familières un regard particulier (Urss, Indochine…). » (u.)
…la bonne, la femme du boulanger, la chèvre qui passe, la meilleure amie de l’épouse, « les jeunes orphelines qui passent en rang, deux par deux les yeux baissés »
Je vais ouvrir mon propre Blog.
Adieu !
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