Pierre Herbart, une biographie plus grande que lui
Le paradoxe est assez rare pour être examiné : on peut admirer le travail d’un biographe tout en se demandant si l’objet de ses recherches valaient que tant de talent, d’opiniâtreté, d’efforts fussent déployés. Un cas d’espèce que ce Pierre Herbart (616 pages, 29 euros, Grasset) de Jean-Luc Moreau, auteur d’essais autour de Camus, Sartre, Beauvoir, Dominique de Roux. On chemine agréablement dans la lecture de cette enquête fouillée, dense et fluide. Mais plus on avance, plus le doute nous envahit sur la personnalité du héros. N’eût été la curiosité persévérante et nostalgique de quelques éditeurs parisiens, autrefois celle de Guégan & Sorin (ce dernier juge toujours l’ensemble de son oeuvre « inoubliable ») et désormais celle essentielle de Patrick Mauriès en son cabinet des Lettrés du Promeneur, seuls de rares historiens de la littérature du côté de Cuverville se souviendraient que Pierre Herbart a écrit.
Longtemps, il a vécu couché. Non qu’il fût prématurément grabataire, mais il avait conservé le goût de vivre allongé le plus souvent possible depuis que, tout enfant, les bombes pleuvaient sur Dunkerque (il est né en 1903). On ne peut rêver meilleur tropisme pour un littéraire qui ne place rien au-dessus de la littérature, pas même la politique, en dépit de ses engagements antifascistes. L’amitié, peut-être, mais lorsqu’elle lie avant tout à des écrivains, elle est encore littérature. Après cela le Bœuf sur le toit de Moysés rue Boissy d’Anglas, la petite dame Van Rysselbergue en sa propriété, ces messieurs de la Nrf du côté de Sébastien-Bottin et tournez manège ! Cocteau et Gide furent si déterminants dans sa vie que le biographe peut aisément chapitrer « Les années Cocteau » (1924-1929) et « Les années Gide » (1929 à sa mort). L’influence fut telle que certains critiques de son Rôdeur (1931) le clouèrent comme un « sous-Cocteau » et que son Âge d’or (1953) semble n’exister que par rapport à Corydon. L’Âge d’or dont l’auteur nous dit bien que, contrairement à Corydon, il ne s’agit pas d’une justification de l’amour des garçons mais d’un hommage aux garçons aimés exempt de toute revendication. Mais que cette amitié fut vécue comme un esclavage ! Et après 1952, il y aura même « Les années Roger Martin du Gard » ! Herbart est le type d’homme qui ne semble avoir vécu qu’à travers de glorieux pairs. Le cercle de la rue Vaneau fut sa famille élective. On n’est pas forcé de haïr toutes les familles. Il y a acéré son regard de lecteur que l’on disait d’une grande intégrité critique.
Militant de terrain du Parti, agent d’influence et tour operator du fameux voyage en Union soviétique de Gide, Dabit and co en 1935-1936, son philostalinisme décille même son biographe lorsque celui-ci découvre ses lettres à sa femme- mais oui, il lui arriva même de convoler. Un très bel homme que ce Herbart, le cahier photo en témoigne. Physique nordique, impeccablement mis jusque dans son absolue pauvreté des derniers temps, regard bleu porcelaine haut perché, une certaine morgue, l’élégance naturelle, la gestuelle d’une vraie grâce, le sourire impénétrable. Avec cela un mélange de courage, de dandysme, de dégoût de soi et de scepticisme, le tout mâtiné du plaisir aristocratique de déplaire. Des voyages au long cours du côté de l’Indochine, la Chine, l’Union soviétique, l’Afrique. Bien le moins pour un aventurier doublé d’un conteur. Mais rien d’un Henry de Monfreid. Celui-ci ne semble bourlinguer que pour faire changer de latitude à sa nonchalance et goûter d’autres ivresses. Les garçons, toujours. Les drogues aussi : cocaïne, haschich, opium –sainte-trinité. Cela n’eut pas suffi à le ranger aux côtés d’un T.E. Lawrence dans la galerie organisée par son ami Roger Stéphane au cœur du Portrait de l’aventurier. Il a agi pourtant. Résistant sous l’Occupation, passeur via les Pyrénées, organisateur de la désertion des garçons des Chantiers de jeunesse promis au STO, et à la Libération délégué général régional du Mouvement de libération nationale pour la Bretagne, chargé d’y préparer l’insurrection, il y dirige Défense de la France.
Contre-ordre (1935) et Alcyon (1945) sont des romans de la révolte. Pas sûrs qu’ils étaient compris comme tels. A la recherche d’André Gide (1952) n’a pas plus à tout le monde. Trop iconoclaste. Le mystère le fascine, l’énigme l’attire. C’est sa ligne de force, pour reprendre le titre de son autre grand livre avec L’Âge d’or. Un tel homme est continuellement aux aguets, en position d’attente. Il n’aura eu de cesse de « guetter les visages, en espérant y voir fulgurer tel ou tel éclat d’une réalité enfin sans masque » écrit Jean-Luc Moreau, qui y voit même l’une des activités principales de son existence. Quel ratage que la vie de celui qui n’aura rien su ni pu mener à bout ! Mais valait-il ces quelque six cents pages et que les différents états de la rédaction de l’Âge d’or fussent examinés comme s’il s’agissait de Ulysses ? Alors oui, certes, que Jean Schlumberger n’ait pas eu un préjugé favorable à son endroit, mon Dieu…
In fine, après avoir ratissé tous les papiers et suivi toutes les traces, le biographe rend les armes, avoue son impuissance à percer cette existence vécue à moitié sous anesthésie, reconnaissant ignorer « à quelle date et sous quelle forme a été porté le coup mortel ayant donné naissance à ce spectre » ayant nom Pierre Herbart. Qu’il se rassure, nul ne lui en voudra d’avoir parfois présenté comme tangibles des spéculations, faute de mieux. Ainsi procède-t-on avec les apparitions. Pierre Herbart a fini en indigent à la fosse commune, mais non abandonné de tous. Cette biographie majuscule sur une œuvre minuscule tire son sous-titre « L’orgueil du dépouillement » de Pierre Herbart lui-même : « Notre orgueil est illimité. Il dépasse tellement la personnalité qu’il revêt la forme d’un total dépouillement ». Peut-être un tombeau ou un portrait eût-il mieux convenu.
(« Pierre Herbart » photo D.R.; « Pierre Herbart et André Gide en URSS » photo D.R. ; Andre Gide pendant la tournée en URSS avec Jacques Schiffrin, Pierre Herbart, Eugene Dabit, Louis Guilloux et Elisabeth van Rysselberghe, photo D.R. ; « Pierre Herbart face à Gide aux échecs » photo D.R.)
743 Réponses pour Pierre Herbart, une biographie plus grande que lui
Je pourrais témoigner que u. n’est en aucun cas un pauvre connard. N’hésitez pas à recourir à mes services, u.
« 2 fois par jour, elles vous donnent l’heure exacte… »
Complicité réconfortante entre sionisme (sur le dos sous le soleil) et anti-sionisme (sur le ventre dans la boue), bravo Abdelkader!
A vous deux, un peuple épris de paix…
Allons, foin de ce péssimisme.
Dans trois ans, pax americana aidant, vous deviendrez comme les lèvres et le dents.
Mon inquiétude: qui sera le cul, et qui la chemise?
Pensez, dialoguez, décidez.
Avant de s’évaporer en un clin d’œil, le deuxième petit être m’a communiqué une pensée beaucoup plus terre-à-terre : « j’ai quand même pas vécu 74 millions d’années pour me laisser encore emmerder par le conflit israélo-palestinien ».
Ce que je retiens surtout, c’est que les ‘gueules fortes’ de la RdL, cad ces voix qui se font entendre a toute heure ici, se connaissent entre elles, hors RdL (bon, y’a pas de mal a ca), et la prennent pour le café du commerce…un comportement de ploucs qui ne peuvent se permettre un club privé, ou même, comme dirait la mère Christine, une revue littéraire confidentielle…alors ils viennent se branler ici…en publique…degoutant…z’ont aucune honte…
Nah…fuck you mate…I know who and what you are…the wet fart of a goose in an early morning Yorkshire fog…in other words, in-fucking-consequential…
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« … sans dire ni comprendre les raisons de la fosse commune… »
Sans dire demande une explication, certes, Phil ; mais comprendre non, ce n’est pas nécessaire. Il y a des gens qui disparaissent sans laisser de traces, pour d’autres c’est impossible, ils en sont incapables, il ne leur reste donc qu’une lente et inexorable paupérisation. Il s’agit de processus mentales dans lesquels il serait indélicat fouiller… il arrive que l’on suspecte une désillusion idéologique majeure et on risque de trouver une banale dépression ma soigné…
P.S.
Pour ce qui est de a dépression mal soignée, une trace : « Notre orgueil est illimité. Il dépasse tellement la personnalité qu’il revêt la forme d’un total dépouillement ».
« un comportement de ploucs qui ne peuvent se permettre un club privé, ou même, comme dirait la mère Christine, une revue littéraire confidentielle… »
Halte, Abdel.
« Elitism », comme disent les Républicans.
On tombe en disgrâce pour moins que ça, même à Wall Street.
Ici, aucun mépris pour votre pub, sachez-le.
Une générosité ouverte et fraternelle (c’est pas mieux?)
Je souhaite que vous vous représentiez ici demain (mais naturellement vous n’êtes nullement obligé).
Ethnic look de rigueur, if you please.
Cheerio!
Blédards, blédards, blédards
« Gide fue, pues, a la URSS, participó en ceremonias oficiales, hizo discursos incoherentes, pero pro soviéticos, se le trató como a un Pedro Domeq y a un sultán de Persia a la vez: cada noche se le ofrecía un ramillete de soldados maricas para que escogiera, y si hubiera sido drogadicto como Melrauz, se le hubiera ofrecido drogas mil. Lo que fuera. Pero no sirvió para nada. Gide vuelve a París y escribe “Retour d’ URSS” en donde manifiesta su inquietud ante esa sociedad tan inhumana y totalitaria cuya tremenda realidad no pudo conocer, llevado y traído de ceremonia a banquete, de palacio a palacio. Pero es que en Moscú estaba su amigo Pierre Herbart, un comunista francés totalmente desilusionado y convertido en anticomunista, que no tardaría en volver a París. Sé de buenas fuentes que Herbart, buen escritor, pese a estar aún más olvidado que Gide, se mostró insatisfecho del libro de Gide sobre su viaje a la URSS y le convenció de que escribiera una adenda y así salieron los “retoques”, mucho más lúcidos, y por lo tanto, más críticos. » (Carlos Semprún, le frère de Jorge)
http://www.libertaddigital.com/opinion/ideas/volveran-las-oscuras-golondrinas-671.html
Ici, aucun mépris pour votre pub, sachez-le.
Une générosité ouverte et fraternelle (c’est pas mieux?)
Je souhaite que vous vous représentiez ici demain (mais naturellement vous n’êtes nullement obligé).
Ethnic look de rigueur, if you please…’
Don’t patronise me , mate…I come and go as I fucking please, thank you…and I don’t need your approval, you get me? Good…it’s called the internet…you people seem to still have problems with the concept…the last free place on earth, where we don’t need a passport or a visa…
Du pied gauche
Un pas de côté, c’est l’esquive,
Evitant les emmerdements,
Et pire encore, la dérive.
Un pas de côté, c’est l’esquive.
Mais si la chance vous motive,
N’hésitez pas, marchez dedans.
Un pas de côté, c’est l’esquive,
Evitant les emmerdements.
Jean Calbrix, le 16/04/14
D. dit: 16 avril 2014 à 0 h 56 min
Allons ! Allons ! cher D. ! ….
Il n’ y a pas de « conflit israélo-palestinien » : juste des crétins antisémites assistés qui font chier d’honnêtes juifs travailleurs et courageux lesquels, après avoir tant souffert, sont retournés chez eux en Israel …
abdelkader dit: 16 avril 2014 à 0 h 56 min
« Ce que je retiens surtout, c’est que les ‘gueules fortes’ de la RdL, …/…un comportement de ploucs qui ne peuvent se permettre un club privé …/…alors ils viennent se branler ici »
Allons ! Allons ! …cher ami !
– Il existe chez Popaul, le club privé réservé aux non-ploucs. Hélas, vous et moi sommes condamnés à rester ici !
– Pour le branle, Clopine fera la lessive, étendra le linge et Passou lui fera une bise au front pour la bonne tenue du ménage.
Widergänger dit: 16 avril 2014 à 0 h 31 min
« La déroute de tout un pays. C’est le résultat de l’œuvre de pas plus de 50 familles françaises des années 30, l’élite capitaliste de la France, qui ont foutu cette merde en France puis dans toute l’Europe. »
Allons ! Allons ! … mon cher Wanderer…
L’époque mérite un regard plus complexe qu’un modèle explicatif assurément réducteur. La responsabilité de WWII est essentiellement due à un pangermanisme tout à fait explicable, après WWI Versailles 1919, et les soviets 1917 à l’Est.
Soyons clairs. Absolument toute la société française a construit la défaite, aveuglement, puis participé « lâchement », normalement, tranquillement, à la collaboration ! Toute ! Gauche, droite, patrons et ouvriers, élite et populo … ! Limiter la responsabilité du conflit à quelques familles ne tient pas.
Habilement, détestablement, De Gaulle a réussi à faire croire aux responsables du désastre, les Français aveugles, qu’ils avaient « résisté »…. Tu parles !
Foutaises mensongères, dédouanant le populo, déculpabilisant, empêchant l’examen lucide des causes réelles de l’effondrement : l’absence de courage politique et de vision géopolitique.
Tiens !? ça me rappelle quelque chose …
…la RdL, le matin, c’est moins agité que la nuit ! Paisible jardin où trainent juste quelques papiers gras, et crottes en spirale, de la veille….
Pour terminer le café/collation du matin, une horreur lue sur Marianne… Comment peut-on être si vil avec un responsable socialiste qui va redresser le Parti et l’emmener vers des sommets triomphants !!!???
« Le profil de socialiste et d’acteur de premier plan de la vigilance antifasciste contre Le Pen de Jean-Christophe Cambadélis avait en effet intéressé dans les années 90 un ancien cadre du Front national, patron d’un organisme de gestion de foyers pour travailleurs immigrés qui offrait des conditions d’hébergement lamentables à ses pensionnaires : il proposa à Cambabélis, qui l’accepta, un salaire un peu trop fictif qui valut à ce dernier une condamnation à 100 000 francs d’amende et cinq mois de prison avec sursis.
Le procès, en 2000, permit d’apprendre que ce taulier marchand de sommeil, qui avait parfois des soucis avec des comités de résidents mécontents de ses prestations, avait ainsi, en recrutant le déjà apparatchik du PS, souhaité « s’attacher les services d’un homme d’influence », justifiant par « la position importante de Monsieur Cambadélis dans un parti politique » l’intérêt d’obtenir, à l’occasion de quelques déjeuners, les conseils d’un expert apte « à revaloriser son image et [à] lui ménager des appuis et son influence ».
« Appuis » et « influence », deux raisons qui peuvent peut-être aussi expliquer pourquoi les journalistes ont aujourd’hui la mémoire si sélective quand ils écrivent sur Jean-Christophe Cambadélis… »
Phil dit: 16 avril 2014 à 0 h 04 min
le traité du narcisse est là:
http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Trait%C3%A9_du_narcisse
J’imagine qu’il ne vous faudra pas toute la journée pour le lire ?!
Et la cerise, Phil, vous ne connaissiez que Robert Le Vigan, passé par le château de Julius ?
Alors je vous conseille de changer parfois de collaboration. Herbart c’est lui aussi, je vous mets un extrait :
« Sous le nom de général Le Vigan, il participe à la mise en place d’un réseau qui aide les jeunes à fuir le S.T.O. (Service au Travail Obligatoire), collabore à différentes revues résistantes et participe à la création de Défense de la France, qui deviendra France-Soir. Il est désigné, en 1944, par le M.L.N. (Mouvement de Libération Nationale) comme le chef régional en Bretagne, pour succéder à Maurice Prestault arrêté par les Allemands et fusillé. Le Vigan est chargé de déterminer les conditions et le moment de l’insurrection de la résistance contre les Allemands. Il doit mettre en place, dans les départements dont il a la charge, les nouvelles autorités civiles avant l’arrivée des troupes alliées. Le 1er août 1944, les Américains sont à Maison Blanche, aux portes de Rennes, bloqués par la D.C.A. allemande. La Ville est bombardée sans raison valable, Le Vigan envoie des estafettes supplier les Américains d’entrer dans la ville, ce qu’ils feront le 4 août. La veille il a mis en place Victor Le Gorgeu à la Préfecture, Hubert de Solminihiac est envoyé prendre la Mairie en attendant, Yves Milon.
http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/biogr/herbart.htm
Vous aviez demandé Pierre Herbart à ML, Phil ?!
allons, allons, un peu de sérieux.
« Une littérature élégante
L’œuvre que publia Herbart de son vivant est peu abondante : quatre courts romans : Le Rôdeur (1931), Contre-ordre (1935), envoyé au pilon par son auteur qui n’en supportait plus l’idéologie stalinienne, Alcyon (1945), La Licorne (1964) ; des nouvelles : Histoires confidentielles (1970) ; des souvenirs à peine romancés : L’Âge d’or (1953), Souvenirs imaginaires (1968), ou fidèles à la réalité : La Ligne de force (1958) ; des essais que nous avons déjà cités et auxquels il faut ajouter En URSS 1936 (1937). Dans ces œuvres qui appartiennent à des genres littéraires différents, mais où roman et autobiographie, document et récit se mêlent, une unité règne qui plonge le lecteur dans un univers personnel et lui fait entendre une voix unique. Herbart s’intéresse aux marginaux : prostituées, déserteur vivant dans un milieu interlope (Le Rôdeur), gardien d’un bagne d’enfants et adolescents révoltés (Alcyon), famille incestueuse et solitaire visitée par un jeune homme fascinant (La Licorne), victimes du colonialisme, du totalitarisme et du capitalisme (articles et essais). Herbart ne présente pas, par contre, l’homosexualité comme marginale, mais comme évidente. Si, dans certains cas et certains lieux, plage de Malo (Souvenirs imaginaires) ou bords de la Mer Noire (En URSS 1936), elle peut faire revivre « l’âge d’or », plus souvent, fondée sur le sado-masochisme, elle prend des dimensions dramatiques ou elle devient tragique, quand la mort par maladie ou par accident sépare les amants. Pour évoquer ce choix de la marginalité et cette recherche souvent frustrante du plaisir, Herbart adopte un style concis, fait de phrases courtes, voire elliptiques, volontiers disloquées, parfois inachevées. Il arrive que cette élégante sécheresse laisse place au lyrisme, quand Herbart se souvient avec nostalgie des plages édéniques du Nord et d’instants privilégiés de sa vie. »
http://www.eulalie.fr/archives-hors-ligne/archives-hl-crll/2011-315/article/une-vie-romanesque-pierre-herbart
« Vous êtes simplement un petit prétentieux qui nous fait chier ici par vos conneries insignifiante »
c’est pas faux, allez u.!
Et puis pour finir car il ferait beau voir que Gide s’en sorte bien de cette « affaire ».
Je fais ma conclusion comme je l’entends, Phil, question de morale, ne vous déplaise :
C’est ce que j’aime chez les humanistes littéraires : ils absolvent le tourisme sexuel lorsqu’il s’agit d’un « grand écrivain » comme Gide ou autre malfaisant pédophile … et sont scandalisés, bras au ciel, lorsqu’un honnête commerçant allemand va se faire sucer par un gosse en Thaïlande !
7 h 55 min
question d’époque: c’était « secret » on ne parlait pas de ces choses -(ça n’empêche pas les abus de continuer au vatican entre autres bien sûr)
Ami Bloom?
==
Le camarade Bloom est quelque peu occupe a menager les susceptibilites des politiques locaux et diplos francais et des missi dominici des uns et des autres…assez cocasse, ma foi, entre Beckett et Artaud.
Qui a dit que la ‘Kultur’, c’etait pas une patate chaude (enfin, des fois…).
t’es cave zouzou, dracul en a marre d’être un idiot sans objectif alors que du temps de gide il aurait pus être non seulement utile
Bonne formule, le Boug’, si ce n’est que même du temps de Gide, je ne crois pas que ML aurait fait des étincelles.
Non. ML n’a rien de la rigueur intellectuelle nécessaire ( et pour la recherche, tout simplement parce qu’il y faut un esprit qui ne recherche pas à être conforter dans des certitudes mais bien au contraire un esprit souple qui saura aller voir là où le doute étreint … )
Bref, ce ML, qui n’a jamais fait de recherche pas plus qu’il n’est un intellectuel, que vient-il essayer de faire la leçon à U. ?!
C’est d’un risible !
.
Je crains, bon ML, que vos bibliographies soient un peu courtes
ML ne saurait pas, U., constituer une bibliographie digne de ce nom. C’est aussi simple que cela.
Il y a chez l’ami ML, Daaphnée, une capacité d' »agitateur lyrique » tout à fait singulière et prodigieusement intéressante !
On est pas obligé d’aimer, certes ! mais il déménage, le mouton noir du troupeau bien blanc, bien tondu…
Et puis Daaphnée, le camarade u. est une crapule lubrique !
Vous devriez vous en méfier et préférer que ce soit D. qui vous accompagne à la messe…
»agitateur lyrique », JC ?
Quand on passe ici pour s’amuser – ce que je ne suis pas la dernière à faire – oui, pourquoi pas ….. quoique, pour ce qui est du lyrisme … On pourrait tendre l’oreille longtemps avant d’entendre la lyre .
Mais s’il s’agit de parler sérieusement, il y faudrait une lucidité et une honnêteté intellectuelle qu’il ne possède pas.
Alors « agîter » .., disons « touiller », mais quoi ?
C’est là que la question devient pertinente. Et on connaît la réponse.
Ici, personne ne parle sérieusement, surtout ceux qui se prennent au sérieux …
Vous devriez vous en méfier et préférer que ce soit D. qui vous accompagne à la messe…
Que voulez-vous, j’ai oublié toutes mes prières ..
Dans le fond, c’est la forme qui me charme, pas le fond !
un esprit souple qui saura aller voir là où le doute étreint
ce qui n’est pas le cas de u. non plus, loin s’en faut
Les prières, je n’en ai gardé que la musique, agréable à l’oreille. Malheureusement, comme dans les chansons d’amour, les paroles sont d’un con achevé …. !!!
ce qui n’est pas le cas de u. non plus, loin s’en faut
Ah. Si vous le dites !!!
Malgré la prexcription des faits, l’Association des amis de Max Jacob a demandé le trait des lettres de cette vente.
On ne voit pas trop quels arguments juridiques pourraient être valablement opposés à cette vente. D’abord, en effet, il y a prescription; et du reste, aucune plainte pour vol n’avait été déposée à l’époque. Les faits remontent à 1938 : Max Jacob n’était encore qu’un acteur relativement secondaire de la vie intellectuelle ; il tirait peut-être le diable par la queue , mais le poète persécuté, c’est pour plus tard. En quoi son destin ultérieur peut-il aboutir à sanctuariser des faits qui n’ont rien à voir avec lui ? Le fait d’avoir été à son insu un futur candidat à l’extermination ne sanctifie pas le Max Jacob de 1938. L’Association des amis de Max Jacob semble faire partie de ces pieuses confréries, plus nombreuses qu’on ne croit, qui ont tendance à confondre la morale et le culte des chers disparus avec le droit. Affaire à suivre.
« La France est le seul endroit où j’ai rencontré des gens ouvertement racistes » dit Zadie Smith, entre Londres et NY !
Merveilleux propos : ainsi, une américaine nous définit comme le seul peuple « franc » du monde. HOURRAH !
(…elle n’a pas dû beaucoup voyager, la romancière métissée …)
« Ici, personne ne parle sérieusement, surtout ceux qui se prennent au sérieux … »
ainsi donc ta propagande naze c’est pour le fun
Faut rigoler, vous êtes sérieux …?
elle n’a pas dû beaucoup voyager,
elle n’est pas allée à péc ul cqfd
bien envoyé jicé
Reconnaissez avec moi que pour dire une telle sottise :
« La France est le seul endroit où j’ai rencontré des gens ouvertement racistes »
cette mignonne romancière Zadie Smith :
-soit n’a pas beaucoup voyagé
-soit était bourrée à cet instant précis
-soit a un jugement partial résultant d’un traumatisme déformant
-soit est une vraie conne !
..une tradeuse française lui a soufflé son charlot et l’a renvoyé dans ses foyers à 2 heures du mat pour inconséquence britannique..en tout faut dla perspicacité jicé
Zadie Smith n’est pas américaine mais anglaise, trouducul raço de JC
Bonne formule, le Boug’, si ce n’est que même du temps de Gide, je ne crois pas que ML aurait fait des étincelles
il aurait eu sa chance en giton utile avec la valoche pleine de vazeline..sa photo en troisième rang l’air béat « moi dracul j’en ai pris plein lfion a novossibirsk ! » ça vaut bien une ligne à la nrf merde
..mais ta gueule keupu
Mais, chère M’ame Valcognes, ça change quoi, qu’elle soit américaine ou anglaise, dans la pertinence de son propos ?
(… seriez vous…?…)
Paisible jardin où trainent juste quelques papiers gras, et crottes en spirale, de la veille…
et tu nous fais les afteur..c’est dégoutant chez toi jicé
J’en ai ramassé un de papier qui trainait par terre, où était écrit dessus : « Il faut supprimer le SMIC, et remettre au travail les assistés-chômeurs-fainéants-aidés ! »
Qui a bien pu écrire, hier soir, ce tract nauséabond qui… ?
son niveau est inattingible…(renato)
Inextinguible ou inatteignable?
JCouille, en effet Zadie Smith, est une Britannique, dont la mère est Indienne. Vous soulignez qu’elle est métissée, vraie, la manière dont vous l’annoncez est raciste et surtout, tout à fait digne de vous, vous ouvrez votre bouche pour déverser de la merde. Vous, qui comme D. , corrigez les autre après passage sur wiki, vous auriez dû contrôler les origines de Zadie Smith avant de commenter.
Lä où je vous rejoins, c’est quand effet, dire que seuls les Français sont ouvertement racistes, est tout à fait faux. Il serait plus juste de faire une liste des pays où il y aurait un nombre restreint de racistes osant l’annoncer ouvertement. Je plaiderais volontiers pour le Canada, le seul pays qui me semble en majorité libéral en matière d’origine raciale. La Nouvelle-Zélande qui semble un peu une sorte de Canada, quant au racisme, ne l’est pas quand on fait la conversation avec des émigrants nouveaux venus*. Peut-être que Zadie Smith a vécu de mauvaises expériences avec des Français, c’est possible.
* J’ai eu une conversation intéressante avec un chauffeur de taxi Indien, à Auckland. Il m’assura que sous le vernis anti-raciste et libéral, il était très difficile de s’intégrer. Les gens restent dans leur communauté.
Vous et votre racisme de base, est partagé ici sur la RdL, par votre alter-égo, mais aussi par d’autres. Sans oublier le wiederkehrende Langue Moisie, islamophobe en majesté.
Oui, je sais, il ne faut jamais vous prendre au premier degré, mais ne venez quand même pas dire, que vous votre racisme est une sorte de pirouette à la Dieudonné.
Les islamophobes sont des salopards !
Car enlever une centaine de jeunes écolières au Nigéria, et ce, dans le louable but de leur apprendre à quoi les femelles doivent servir n’est qu’appliquer la règle prophétique !
Bravo Boko Haram…!
Racistes ou xénophobes ?
http://www.lemonde.fr/idees/chronique/2009/05/14/racisme-et-xenophobie_1192805_3232.html
JC, j’ai un immense respect pour vos idées politiques, je prie pour Myrtilles The pain et vous-même, toutes les nuits.
Si vous avez oublié vos prières, nous pourrions nous rencontrer.
Je vous propose que vous m’invitiez, à vos frais, à aller lécher des Inuits glacés, nous ferions une promenade, au bord du Quai de Grenelle. Nous irions en face de l’île aux cygnes, lieu romantique, danser un pas de deux, Je vous enseignerais mes prières, je vous salue Marine, Moi-même qui êtes aux cieux.
Allez, je m’en vais et vous laisse avec TKT : vous gagnez au change ! A demain !…
Max Jacob eut le bénéfice des bonnes relations de Cocteau avec ses amis Allemands alors que Irène Némirovsky ne put être sauvée par l’intervention de Morand.
Desjournées, morale n’est pas littérature, comme vous savez. Je ne lis Gide qu’en eo et ne dounlode pas. Gide ne s’arrête pas aux gitons comme un Matzneff. grande confusion.
Vous semblez souffrir d’un prurit de CNE où Aragon propageait sa bonne morale.
Le samedi soir avec entrain
Le chômeur parisien
Dit à sa femme avec malice
Allez, on s’paie Cambadélis !
On va filer bras dessus bras dessous
Là où y sont tous dev’nus fous.
Solférino, ce soir, s’agite
Ils ont nommé le scéno bite !
Refrain
Viens, ma poule ! Viens, ma poule ! Viens !
Quand j’entends tes chansons
Ca me rend tout polisson
Ah !
Viens, mon Camba ! Viens, mon délice ! Viens !
Souviens-toi que c’est comme ça
Qu’Hollande l’est dev’nu gaga !
Bechter et Carrière n’avaient pas rencontré Jc et Bouguereau, sinon, ça leur aurait fait deux nouvelles entrées (de choix !) pour leur Dictionnaire…
Phil, je vous remercie pour vos posts (toujours « very apt » et « zur rechten Zeit ») sur la Mitteleuropa écrits à l’occasion d’un billet récent. L’Âge d’or et Alcyon que vous recommandez de lire offrent des renvois de lumière romanesque en plein dans le miroir de la biographie que beaucoup d’autofictionnalistes d’aujourd’hui seraient bien en peine de reproduire malgré leurs efforts. Nous connaissons tous votre amour pour les éditions originales mais découvrir Herbart en poche n’est pas une mauvaise approche. Le recueil de nouvelles datant de 1970, « Histoires confidentielles » est peut-être le livre qui donne la clé de son style (Grasset vient de le ressortir en poche dans la collection Les Cahiers Rouges », même si je préfère mon édition des années quatre-vingt dix, celui de l’ancienne maquette, que la maison d’édition qualifiait, dans un accès d’orgueil légitime, de ‘semi-poche’.) Je pense que vous avez raison de ne pas couper les actions de Le Vigan de celle de l’écrivain. Il y aura toujours des médecins (malgré nous) pour trancher, retrancher, faire des saignées, pour jouer les docteurs Knock Knock Knock on heaven’s door. Gide notait que ses jeunes camarades du Voyage révéraient les oeuvres de Giono, qu’ils cherchaient à s’en inspirer, je me demande tout de même un peu (pollinisation de hasard ou fécondation croisée…) si Giono n’a pas lu Herbart à son tour. Son « Angelo Pardi » serait-il un souvenir flottant, une réminiscence plus ou moins confuse de « l’Angelo » (misterioso) que Serge, le héros du roman « Le Rôdeur », va rencontrer ? Ce livre fut écrit en 1931, plus de vingt avant le Hussard.
11 h 24 min
finalement tu pars pas , jamais – c’est pas sympa
En sortant des brumes de la nuit du blog,
TKT dit: 16 avril 2014 à 10 h 22 min
Ô rose, ma chère rose, comment allez-vous expliquer lors de votre prochain témoignage devant la justice que encore un fois TKT a été agressé et ne fait que se défendre pied à pied.
Je n’ose imaginer une quelconque malhonnêteté de votre part.
Clopine dit: 16 avril 2014 à 11 h 33 min
Ô rose, ma chère rose, n’hésitez pas non plus à témoigner devant la justice pour soutenir votre chère Clopine qui n’est que douceur.
Jamais elle n’aurait, l’once d’un instant, l’envie d’attaquer la première. Jamais.
Je voudrais pas vous saper le moral, mais ce soir y’a un gros match
Les Françaises votent pour la première fois le 29 avril 1945, à l’occasion des élections municipales puis, quelques mois après, le 21 octobre 1945 elles participent au scrutin national.
L’ordonnance du 21 avril 1944 prise par le gouvernement provisoire du général de Gaulle à Alger stipule que « les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». Deux ans et demi plus tard, le préambule de la constitution du 27 octobre 1946 inscrit ce principe dans les principes fondamentaux de la République : « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme ».
http://www.france.fr/index.html
Phil dit: 16 avril 2014 à 10 h 40 min
Phil, depuis quand faites vous l’apologie de la pédérastie ?
« »La France est le seul endroit où j’ai rencontré des gens ouvertement racistes » dit Zadie Smith entre Londres et NY ! »
Ah bon. Finkie est traduit en anglais ?
gidienne, la pédérastie, Phil. Naturlich.
… cette façon qu’a Des-journées-entières-etc. de draguer Phil.
Munich vient de légaliser le nudisme. Et Baroz qui s’en va jusqu’aux Canaries pour exposer ses miches à l’air !!!!
Renseignement pris, « l’homme qu’une femme promenait en laisse dans les rues de Londres » était Abdelkader.
Déjà légal à Berlin depuis très longtemps.
Da bleibt dir die Spucke weg, was ?
Taxe carbone dit: 16 avril 2014 à 14 h 47 min
Munich vient de légaliser le nudisme.
Anchorage aussi…
Desjournées, vous perdez les pédales.
Merci xlew pour votre honoré. un message aérien qui vous laisse comme Gide (restons calme, hein!) en route pour visiter Valéry, jouissant d’avance de « la constellation où l’ami allait le propulser » (sitôt dehors, il confessait que l’air lui fut irrespirable !).
Je ne connaissais pas ce tropisme Giono des amis de Gide mais l’autofécondation était bien une des cultures privilégiées de la ferme modèle acquise en provence par les van Rysselberghe, où Herbart échappé des rets coctèliens fera son entrée en littérature, avant de marier la fille du fermier le temps d’un parcours vicinal.
oui, Herbart est bien réédité dans une collection (oublié le nom) de petit format et plutôt beau papier. Comme suggérait M. Court, il serait intéressant de savoir à qui revient cette initiative des limbes.
Les libraires parisiens l’ont diablement bien coté, eo de « l’âge d’or « en particulier. On ne prête qu’aux riches, Herbart a fini dans la fosse comme Mozart.
Le plus étonnant de ce fil reste tout de même la moue passoulinienne sur le bien fondé d’une exégèse de « l’âge d’or ». un peu surréaliste sans l’être, not ? on devrait arracher les fauteuils du blog manière 1928 au cinéma de Montmartre de JB Mauclair.
Comme le temps passe, les fermes modèles produisent aujourd’hui du bio pour jeunes gens languides qui viendront épuiser leur corps bréhaignes dans des coups de gogougeules inutiles. Beaucoup de monde perdu dans les branchages du oueb. Pas de quoi monter aux arbres. Dommage que passouline ne puisse rejouer la comtesse de Noailles; la théorie reste, le genre est perdu.
C’est une vieille jument
Ladre, efflanquée et bréhaigne,
Les crins rongés de mal-roux.
J. RICHEPIN, La Bombarde, 1899
Baroz dans quelques années, à peine…
Passou en comtesse de Noailles, ça donnerait… Avec TKT en majordome. Et Baroz avec sa queue de pie. De quoi réécrire La Recherche, new version.
Et vous, vous n’êtes pas un perdreau de l’année
Pour ceux qui veulent résister :
RÉUNION PUBLIQUE DE LANCEMENT DE LA CAMPAGNE DE BOYCOTT DE L’ÉLECTION EUROPÉENNE
Par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).
Le 15 avril 2014.
Le Comité national de résistance républicaine à l’Union européenne (CNR-RUE) organise une réunion publique le samedi 26 avril, à 20h, à Paris, pour lancer la campagne de boycott de l’élection européenne en Ile-de-France et dans toutes les euro-circonscriptions françaises. Le M’PEP appelle au succès de cette initiative nationale.
Au FIAP 30, rue Cabanis – Paris 14ème
Métro Saint-Jacques
Pourquoi le boycott de l’élection du Parlement européen est-il nécessaire et légitime ?
INTERVENANTS :
Léon LANDINI, ancien officier FTP-MOI, président du PRCF.
Jean-Luc PUJO, président des Clubs Penser la France.
Jean CALVARY, syndicaliste cheminot et responsable de Rouges Vifs IDF.
Jacques NIKONOFF, porte-parole du M’PEP.
Thierry DELBOS, président du Cercle des patriotes optimistes.
Anna PERSICHINI, syndicaliste CGT.
Gilles QUESTIAUX, membre du PCF et du réseau « Faire vivre et renforcer le PCF », animateur du blog Réveil Communiste, intervenant à titre personnel.
Georges GASTAUD, secrétaire national du PRCF.
Jacques COTTA, journaliste et réalisateur de documentaires.
ANIMATION DES DÉBATS : Michèle DESSENNE, porte-parole du M’PEP.
Débat avec la salle.
Pour accéder au programme ou l’imprimer, cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/spip.php?article3689
Madame Lacroix-Riz est bien connue dans le milieu des chercheurs pour avoir un esprit critique égal à Zéro et la redoutable manie de faire dire aux textes ce qu’ils ne disent pas. Parler de Paxton femelle est pour le moins malheureux. Mais il faut reconnaitre que son simplisme plait beaucoup, spécialement auprès des petits Kim Il Sung de banlieue, toujours en recherche d’explications globalisantes et conspiratrices. On a le Grand Satan qu’on mérite.
Ceci dit une fois pour toutes.
MC
Et M. Court est bien connu ici pour être un imbécile ! Serviteur.
Saluons la fantaisie de notre ami ML!
Le M’PEP, il fallait le trouver (ça s’injecte, ou ça se sniffe?)
Petite modification souhaitable ici:
« animateur du blog Réveil Communiste, intervenant à titre personnel. »
Ne faudrait-il pas dire plutôt « réanimateur », le roupilleur semblant condamné à perpet’ ?
Imbécile, lèche-cul, incompétent et du côté du manche comme tous les minables d’historiens de la même clique.
La mère Lacroix-Riz, c’est pas un peu la faurissonne de l’Est?
Enfin, aimer Koba, c’est devenu rare.
Ça peut animer un dîner.
news of the world dit: 16 avril 2014 à 14 h 57 min
Renseignement pris, « l’homme qu’une femme promenait en laisse dans les rues de Londres » était Abdelkader.
Imepossibeul : lui est en garde champêtre ; mais de chez Burton of London, hein !
L’affiche est poilante.
J’ai trouvé les noms de vos groupuscules, ML, ça fait un peu goûter d’enfants.
Le « PRCF », il est franc du collier.
Pôle de renaissance communiste en France (PRCF).
Il a le mérite de reconnaître que la bête est morte, même s’il rêve encore de la transfuser.
Dann gibt es wahrscheinlich bloß nur Spießer.
Das ist nicht abzustreiten.
Un petit cours particulier, avec usurpation?
« Nur noch wenige klare, unabgängige Geister sind in unserer Gesellschaft vorhanden. »
(Peter Härtling, « Brodbeck und die letzten Bücher, in Tage mit Echo)
u.
ils n’ont rien à proposer à part régresser, faut dire que la « victoire » du « non » avait tellement fait avancer les choses
Pas de régression, mais progression vers une Europe populaire et démocratique. Refus de l’Europe de la casse des salaires et des jean foutre de votre acabit. Vous voyez un peu le programme, petite merde ?
la « victoire » du « non » avait tellement fait avancer les choses:c’était ironique
Un petit cours particulier, Michel?
« vers une Europe populaire et démocratique »
en remplaçant l’UE par?
C’est congénital, la connerie chez vous, il n’y a plus de remède, hélas ! Vous faites partie des gros connards qui ignorent que la démocratie, ça s’acquiert par la lutte. Vous êtes du consensus des lâches.
il est marrant ML finalement
« Vous êtes du consensus des lâches. »
avec des héros comme vous on risque rien
Aaaaahhhhhhhh ! Ahahahahahahahhhhhhhhh!
Vous inquiétez pas, les cons sont au pouvoir. Vous avez toutes vos chances.
Jetzt haben Sie mir altem Esel und Schwarzseher es gegeben.
PMB censuré chez Popaul, ML déchaîné chez Lassouline, keskonce marre enfin, manque la mater dolorosa lamie de chéreau
C’est hilarant quand M. Court parle de poésie ! Il ne comprend rien à la poésie de Perros. Il ne comprend d’ailleurs pas grand chose à tout ce qui est ultérieur à Louis XIV, ce pauvre M. Court. Quand j’étais en khâgne, je me souviens, il y avait une buse de cet acabit. C’est peut-être encore lui. Mais il est con, ce type, mais con ! Aucune sensibilité. Et en histoire, c’est lui aussi un petit prétentieux qui parle de ce qu’il ne connaît pas. Tous des jean foutre, n’est-ce pas, comme disait l’autre dans L’Armée des ombres.
Perros, en tout cas, moi j’aime bien. C’est frais, intelligent, souvent original. Sa poésie fait un peu penser à Prévert. Ce n’est ni un grand critique ni un grand poète ni un grand écrivain mais c’est quelqu’un qu’on a beaucoup de plaisir à lire, à déguster lentement. Il y a une époque où je le lisais beaucoup. Il vaut le détour. Et puis un mec qui aime se balader en moto, ça peut pas être un con.
« un littéraire qui ne place rien au-dessus de la littérature » : ha Hildegarde (de Bingen), elle, y place la musique. Et le grand Marcel, de son côté, accordait (ça c’est normal) à la musique une plus grande faculté d’abstraction.
quant à MCourt sur pattes et la musique, ML, c’est pareil : l’opérette et Ciboulette tchica tchica tchic aïe aïe aïe
On ne voit pas le rapport avec Hildegarde de Bingen !
C’est n’importe quoi ! N’importe quoi !
C’est le panier de la ménagère de plus de cinquante ans ici. C’est n’importe quoi.
Faire des hiérarchies entre la littérature et la musique, c’est n’importe quoi également. La littérature peut être très abstraite aussi.
Pauvre blog.
ML devrait faire du théâtre -déclamer du Racine
hector t’as tort totor tu dèc encore cassetoifiore
mais ta gueule keupu
la tienne, copieur
C’est le panier de la ménagère de plus de cinquante ans ici
sapré dracul
zouzou rétropédale et veux se défaire de son idiot nuisible au finiche..tu parles d’un pote..et aprés on se demande pourquoi poutine se méfie
sauf ML que quand vous parlez du panier de la ménagère, vous, vous pensez à la même chose que Balladur, nous on pense à autre chose! eu.n,uque!
Et puis un mec qui aime se balader en moto, ça peut pas être un con.
..et ceux qui cherchent leur wisky dans la boite a gant dracul
« l’homme qu’une femme promenait en laisse dans les rues de Londres » était Abdelkader
..il est intégré on peut pas dire
bouguereau dit: 16 avril 2014 à 17 h 39 min
ça peut pas être un con.
Ben oui mais justement j’arrive pas à emboîter un casque lourd GI et un à pointe… C’est pour consommer tout de suite ! La standardisation c’est encore pas réglé, hein…
Et il nous dit quoi Widergänger d’Aleksandar Tišma ?
y chez Popaul nous traite de malades avec l’approbation de cri-cri : pourquoi pas de dégénérés, comme disait Göring, pendant que vous « y » êtes, allez du courage
boudegras dit: 16 avril 2014 à 16 h 42 min
Censuré parce que je n’étais pas gentil avec DPMG. Bof !
Oulala, sergio !
Vous avez vu ?
Non mais, vous avez vu ??
ML « Et puis un mec qui aime se balader en moto, ça peut pas être un con. » !
Depuis qu’il a couler sa trottinette, il s’est mis en tête de , ce coucou !
S’il s’assied sur votre porte bagages …
non.non.non.non.non .
« La standardisation c’est encore pas réglé, hein… »
(Sergio)
Milwaukee, Wisconsin, 1965. Funny Sonny packing with Zipco. Photo by Danny Lyon/Magnum
http://assets.vice.com/content-images/contentimage/148966/09NYC72406-LargeComp.jpg
Eh ben, y zen disent des conneries sur Alain Finkielkraut dans Libé.
Finkielkraut n’est pas agrégé de philosophie mais de lettres modernes ; il n’a pas fait la rue d’Ulm mais ENS de Saint Cloud. Il n’est pas philosophe de formation mais il pense. Et il pense plus juste que bien des tartignoles qui se présentent comme des penseurs patentés.
Et ce qu’il dit de notre époque et tout particulièrement de l’École est on ne peut plus pertinent :
(extrait de ce torchon de Libé)
«L’écran, qui envahit tout, est lui-même envahi par une nouvelle caste dominante qui se croit libérée des préjugés bourgeois, alors qu’elle s’est affranchie de tout scrupule et dont les goûts, la langue, la connivence régressive, l’hilarité perpétuelle, l’obscénité tranquille et le barbotement dans la bassesse témoignent d’un mépris souverain pour l’expérience des belles choses que les professeurs ont la charge de transmettre. Il est toujours difficile de résister à ce déferlement», expliquait-il déjà dans Libération après la publication de la Querelle de l’école (2007), où il s’en donnait à cœur joie pour défendre l’opinion d’un professeur qui voit l’enseignement traditionnel battu en brèche par ce que d’autres que lui appellent l’évolution des moyens de transmission.
« l’évolution des moyens de transmission ». C’est vraiment le langage même de la connerie contemporaine qui règne en maître absolu à Libé. Quand les mômes ne sauront plus lire du tout, on aura bouclé la boucle. Tous ces petits journaleux de Libé sont des salauds.
Finkielkraut c’est celui qui tient le haut-parleur sur le pont du navire qui est en train de couler. C’est sans espoir face à la connerie renforcée de l’époque. Mais je lui souhaite bonne chance quand même à l’Académie. Ça empêchera peut-être qu’on ne lui crache trop à la gueule. Mais par les temps qui courent, c’est même pas sûr.
Il y en a bien d’autres qui ne sont pas agrégés et usurpent ce titre sur le net, alors…
oui PMB, vos posts hier entre 17:22 et 18:32
oui, y, il y a des morts qui bandent encore, la preuve
Faut arrêter le viagra, boudegras !
Finky a loupé Ulm, ML l’agreg.
Caste des perdants magnifiques.
Daaphnée dit: 16 avril 2014 à 17 h 57 min
votre porte bagages
Ben oui mais justement ça passionne jamais trop, cette affaire de littérature abstraite, parce que ce serait vite illisible, tout simplement. La peinture et la musique correspondent chacune à un système d’orientation physique, soit un organe, mais direct. La littérature, elle, passe par un codage, le langage, qui est très lourd et qui ralentit tout. On n’arrive pas à imaginer un roman sans personnages qui tienne vraiment debout sur huit cents pages.
« tient le haut-parleur sur le pont du navire qui est en train de couler. C’est sans espoir face à la connerie renforcée de l’époque. » (ML)
Le tableau est peut-être un peu noir.
En tous cas pas de risque, par précaution, enfilez la barboteuse
(C’est pas la barboteuse…
Comme on l’appelle… le canard…?)
renato dit: 16 avril 2014 à 18 h 01 min
Milwaukee, Wisconsin
Ha c’est beau, hein ! Ici à Nancy on fait ça ils tombent tous en syncope… La flicaille implose! Mais alors dans le Vissequonzun, comme ne manquait jamais de prononcer Bouvard (Philippe)…
La télé est devenue tellement à chier que les invités foutent le camp des plateaux maintenant. De meix en mieux. Moi qui n’ai plus de télé. À hurler de rire.
Sergio,
La page :
http://www.vice.com/read/danny-lyons-bikeriders-are-back
…
…à lire des livres des années » 1960 « ,…
…
…Londres,…20.000 prostituées,…recensées,…
…l’Allemagne et son inspecteur Merkel ,…les voyages des prestataires de théâtre et autres cours de danse,…en pays arabes,…
…l’Amérique et Hollywood et son terroir de Kansas , Texas,…et girons,…
…prostitutions et K.K.K.,…
…qu’en reste t’il aujourd’hui,…tous vierges au mariages,…un gode ceinture dans le cul,…
…ils s’aiment,…un peu l’élevage en liberté de cons abrutis,…etc,…
…autres nos majorettes de » classes « ,…protégés,…
…une autre notion du film » en cas de malheur « ,…faire travaillez son con d’élite,…
…plein gaz au poulailler,…mes lapins,…du calme,…nos piscicultures de moules,…nos truites,…nos truies,…au parlement,…tout baigne dans l’huile,…
…et vous êtes encore célibataire,…avec les yeux bandés d’abrutis de cultures,…
…encore un château de putes,…des romans à se branler du matin au soir,…etc,…
…Lolita,…ma fille,…de ta mère,….etc,…
…suivant,…une autre,…à non,…pas de pûtes polonaises,…déjà,…avec toute les italiennes,…en-choix,…les pizza’s,…de refile-moi la marchandise avariée,…bonne à marier,…qui en veux du » Sida » à quatre-saison,…
…la folie d’exister,…mais dans quel Bordel vivons nous nom de Dieu,…
…et va savoir tous le incestes en plus,…
…des Lolitas en veux tu en voilà,…etc,…
…
…bon,…après-midi,…Ah,…Ah,…Bip,…Bip,…
…un châtelain du firmament en cave,…etc,…un bordeaux palpable,…pas encore en bouteilles,…
…du blanc -sec,…etc,…sur moules,…
…suivant,…
…encore du cul,…
le viagra ? moi je marche au Finky c’est plus efficace et plus drôôôôle
Ce que dit Finlielkraut des Ardisson et de tous ces tarés qui lui ressemblent, typiques de l’époque, en réalité ce sont des enfants de Michel Foucault et Pierre Bourdieu. Ce sont eux qui ont largement contribué à la destruction de l’École. On voit ce qu’il en est aujourd’hui. Il suffit de s’appuyer un peu fort contre le mur, d’insister un peu, et le mur s’écroule. Des pans entiers de la culture sont en train de s’écrouler. Les gamins ne comprennent plus rien à rien. Et j’enseigne à la crème. Quelques très brillants élèves. Une masse énorme qui ne comprennent plus rien au Cid de Corneille, plus rien à Candide, plus rien à Montesquieu, Diderot, etc. Bientôt de toute façon, il n’y aura même plus de profs. Comme ça on sera tranquille. On foutra les mômes devant un ordinateur. On aura des robots qui ne pensent plus. Avec un salaire de merde, même pas le smic. Casse des salaires en vérité depuis les années 30. Lire Annie Lacroix-Riz pour comprendre.
Ha Charbukowski il a bien quitté le plateau, lui, seulement il s’en est jamais rendu compte, qu’il le quittait… Le mot de la fin, en off : « finalement il tient pas si bien que ça ! » C’est vrai, quoi, chez nous il pouvait pas faire le poids…
à la crème
..de golème dracul..crème de golème..les murs craquent c’est normal..comme moïse
tu cours tu baises t’es sémite..
Placé et Guaino sont sur un plateau, les deux tombent à l’eau, que reste-t-il.
Du bonheur.
L’insulte et le mépris
ont à peu près l’utilité
du fusil à bouchon
et de l’épée de bois
dans la lutte ingrate
contre la bêtise.
Stratégiclement.
merci, Pauledel
boudegras dit: 16 avril 2014 à 18 h 51 min
Chez Popaul, faut pas critiquer la sainte.
Qui sait si bien lui lécher le fion.
Virerait pas un peu coco ML ?
Son côté St-Bernard avec les faibles d’idées.
Quelle vie de tiraillements, Finky ou Marie-Georges, chaque matin doit être une épreuve.
« Finkielkraut c’est celui qui tient le haut-parleur sur le pont du navire qui est en train de couler. »
En tant que skipper quelque peu expérimenté dans le gros temps, nous lui conseillons d’utiliser sa main libre pour tenir un gros billet sous le nez du marin chargé des canots de sauvetage …. ça aide !
« L’insulte et le mépris
ont à peu près l’utilité
du fusil à bouchon
et de l’épée de bois
dans la lutte ingrate
contre la bêtise. »
Polémikeur, la bêtise ne mérite pas autre chose : Insulte et Mépris.
Phil dit: 16 avril 2014 à 15 h 26 min
Je n’ai pas eu le temps de faire du vélo, aujourd’hui Phil.
Mais vous avez encore oublié ce lien, du régional de l’étape :
« Herbart ne présente pas, par contre, l’homosexualité comme marginale, mais comme évidente. Si, dans certains cas et certains lieux, plage de Malo (Souvenirs imaginaires) ou bords de la Mer Noire (En URSS 1936), elle peut faire revivre « l’âge d’or », plus souvent, fondée sur le sado-masochisme, elle prend des dimensions dramatiques ou elle devient tragique, quand la mort par maladie ou par accident sépare les amants. »
Pourquoi faire long, alors que c’est très court, finalement.
http://www.eulalie.fr/archives-hors-ligne/archives-hl-crll/2011-315/article/une-vie-romanesque-pierre-herbart
ML revient, Bouguereau est tout content : sa petite connerie d’amateur va pouvoir se cacher derrière du Paganini de la démence…
derrière celle…
Bientôt de toute façon, il n’y aura même plus de profs. Comme ça on sera tranquille. On foutra les mômes devant un ordinateur. On aura des robots qui ne pensent plus. Avec un salaire de merde, même pas le smic. etc. etc. (Widergänger)
On croyait qu’avec le Christ, puis l’imposteur de la Mecque, l’ère des prophètes était définitivement éteinte, eh bien pas du tout. A côté de Widergänger, Isaïe fait pâle figure. J’aurais dû pratiquer un peu plus l’Ancien Testament, moi, histoire de m’entraîner : peut-être, après tout,que, moi aussi, j’avais des dons. D’ailleurs, en vérité je vous le dis, : ce qui ne part pas en sucette part en couille ! Littérature de chiottes pour une époque de merdre ! Mais ça vient, dis donc, ça vient. Et Christiane, qu’est-ce qu’elle en pense ? Il est temps qu’elle se mette au diapason, je la sens douée pour la prophétie apogalypettik !
J’adore cette phrase de M. Court « On a le Grand Satan qu’on mérite »
Ce n’est pas si éloigné de la relation Herbart-Gide.
ça cause de Passion.
JB, je ne sais pas pourquoi, c’est peut-être un air de Bretagne, qui nous fait prendre l’air pieux. ( vous connaissez Douarnenez, même sans Perros ?)
@ Chaloux dit:16 avril 2014 à 19 h 42 min
« Paganini de la démence… »:
Good line !
« On croyait qu’avec le Christ, puis l’imposteur de la Mecque, l’ère des prophètes était définitivement éteinte, eh bien pas du tout. »
On va tous s’y mettre, Prébois.
Y a pas d’raison que le mérite en revienne exclusivement à d’autres.
On va noircir à mort!
C’est un jeu dans lequel l’intello moderne trouve au bout de son râteau de vastes bénéfices secondaires.
Soyez un optimiste absolu, vous passerez facilement pour un naïf (péché mortel).
Soyez un pessimiste absolu, avec un peu de chance vous passerez pour un esprit lucide quoique peu charitable (péché véniel).
C’est dit.
À la première occasion je prends le micro.
« Vous pensiez être dans la merde?
Vous n’avez encore rien vu.
En vérité, je vous le dis, la catastrophe est encore pire que ce que vous croyez ».
Une minorité rit.
Une autre minorité fuit.
Un marais majoritaire vous porte au pouvoir.
« Notre orgueil est illimité. Il dépasse tellement la personnalité qu’il revêt la forme d’un total dépouillement ».
J’ai médité cette parole profonde d’Herbart (j’adhère à sa seule musique), mais reste toujours incapable de l’expliquer clairement à mon entourage.
Je finis par me demander si c’est bon signe.
« Je n’ai jamais pensé à la Bretagne qu’avec passion. J’y ai pensé comme on pense à une femme extrêmement désirable, mais mortelle si l’on y touche. Car la Bretagne n’est que ce qu’elle est. L’artiste, genre Stendhal, n’y trouvera aucune Scala, aucune fréquentation autre que celle des pierres, du ciel et de la mer. Fréquentation que rien ne remplace, mais écrasante pour qui s’y tient. Toute solitude y est formidablement assistée, relayée, réduite à rien, je conçois mal qu’on puisse n’y rien faire, sinon vivre à l’état cadavérique, ce qui est malheureusement impossible. Il faut faire quelque chose. Que l’homme ait un jour parlé de vocation, de ‘ce qui nous concerne’, c’est assez aberrant. Rien ne concerne l’homme, sinon le mal qu’il se sent capable de faire à son prochain, de se faire à soi-même. »
G. Perros.
uh uh fait la roue.
Ce que répondit l’écho ?
Ben, rien.
« À la première occasion je prends le micro. »
Prends l’ampli, camarade, un micro ça vaut plus rien !
« le Paganini de la démence »
Bon mot, Chaloux, comme l’a noté TKT.
Mon petit doigt me dit que vous avez rêvé aujourd’hui sur la vente aux enchères d’un Stradivarius.
— C’est naturellement une manière de compliment, ML, vous l’aurez compris.
U., le violon est pour moi le souvenir d’un long fou rire. Dès que je posais l’archet sur l’instrument (un Stradivarius de village), ça commençait, jusqu’à ce qu’il soit rentré dans son étui (et encore). Ce sont rarement les instruments qui me font envie, mais les mains. (P. Quignard dit quelque part, et combien avec raison, que les musiciens amateurs sont parfois meilleurs que bien des professionnels.)
– Mon petit quart est le plus humble des pianos, mais que de merveilles il renferme.
(Ce soir, pour fêter la rigueur, souper fin.)
t’sais que t’es vachement bien carrossée?
Bonjour,
Je suis nouveau ici. Ce midi je mangeais dans un petit restaurant sympathique du côté de Saint-Flour et j’ai surpris la conversation de deux dames d’environ 55 ans qui portaient Poutine aux nues. Il sait faire ci, il sait faire ça, il est très sportif, très intelligent, il fait du cheval nu le corps enduit d’huile d’olive, etc…
Je me suis permis d’engager la conversation avec l’une d’entr’elles pour lui signifier qu’elle avait un goût sûr, mais que Poutine était certainement inaccessible, qu’elle se ferait du mal à continuer à penser à lui alors que peut-être qu’à quelque distance pouvait se trouver un homme presque aussi fort et doué, ayant derrière lui un certain vécu et une expérience de la vie et des choses.
c’est quand que t’as parlé de t’enduire de graisse de canard que t’as merdé dédé..
Bouguereau,
t’as un défaut, peut-être un seul, dans la vie, t’aimes pas Dédé.
Tu ne sais même plus pourquoi, mais tu perdures.
Fais un effort, réfléchis.
« Ecrivez, on s’occupe du reste », c’est sur ARTE en ce moment.
Regardez comment la littérature va mourir. Après l’Ecole.
« Le roi est mort, vive le roi »
Les champignons pourrissent ; les pommes tombent du pommier ; les gens meurent… aussi, comme les abeilles, du reste… même le porphyre s’use… alors, la littérature !
Bon, je me dévoue; mais ça va pas durer.
Happy birthday !
« Mr Court ne comprend rien à la poésie de Georges Perros »
LML-Wider-Gang-Israel-Alba et Cie.
(NB j’ai écrit « deux poèmes »)
« Georges Perros n’est pas un grand poète »
Le meme
Vous pouvez m’expliquer?
MC
Je ne m’abaisserai pas à vous expliquer quoi que ce soit. Comme dirait J. Attali : Débrouillez-vous avec ça ! Il m’arrive aussi de le dire à mes élèves pendant les contrôles.
Il n’y a que vous qui ne vous usiez pas, renato.
C’est très beau tout ce que vous écrivez, très serein et apaisé.
« J’enseigne à la crème… »
ML
.Là, c’est la tarte qui se prend pour le patissier..
MC
« L’homme est le songe que fait l’ombre »
(Pindare, lui grand poète devant l’Eternel !)
σκιάϛ ὄναρ ἄνθρωποϛ
Ne vous abaissez pas,ML, vous etes grand. immense, solaire, sidéral. Et votre verbe, tout en nuances… quelque chose comme le mariage de Charenton et du Prophète Biblique
Vous etes grand Ou du moins , vous vous en autopersuadez.
Ce n’est pas tout à fait la meme chose, mais c’est un autre problème.
ien des gens ici ont renoncé à vous l’expliquer.
Bonne soirée.
MC
Hier je suis allé sur le sommet du Puy Mary. Il faisait très beau. J’ai observé de nombreuse spécimens de sempervivum qui est une plante que j’affectionne particulièrement en raison de sa curieuse forme d’artichaut et de sa grande résistance. J’ai d’ailleurs pensé à Bérénice qui n’était pas là à mes côtés pour voir toutes ces merveilles.
A un moment je me suis retrouvé seul au sommet et je pouvais voir dans toutes les directions à presque 100 km, ce qui m’a procuré une terrible sensation de domination que j’ai immédiatement et sagement réprimée.
Je vous raconte mes vacances, mais peut-être que cela ne vous intéresse pas autant que je l’imagine. Je le comprendrais aisément et dans ce cas il suffirait de faire abstraction de mes commentaires.
Excellente idée!
Poèbe d’abour
L’abour de toi me dessillonne,
Je t’aibe trop, c’est mon défaut,
Et dans tes bains, je me noyonne,
L’abour de toi me dessillonne.
Je suis bort si l’on m’abanbonne,
Loin de moi, non, il ne le faut.
L’abour de toi me dessillonne,
Je t’aibe trop, c’est mon défaut.
La grande déprime des profs est à prendre très au sérieux.
Cela dit, quand on ouvre un livre de français de 6e et qu’ont lit la façon dont on assène le jargon structuraliste hard (Propp et consorts) à des gamins qui pourraient trouver un accès au plaisir du texte par un autre biais, il ne faut pas s’étonner qu’ils y voit un meccano, totalement dépassé à l’ère de la PSVita. Il faut que les profs soient vraiment balèzes…
Je me suis laissé dire qu’il y avait de moins en moins d’étudiants en lettres modernes, que c’étaient les plus mauvais des L (qui ne sont pas toujours les meilleurs) qui persistent dans une voie choisie par défaut. D’où à terme un abaissement du niveau du Capes, pas franchement un bon signe.
Les inspectons générales ont une grande responsabilité dans le marasme actuel. Et les profs se prennent dans le buffet un changement de civilisation comme il en est rarement advenu.
Quand on voit l’ardeur au travail des écoliers chinois (on bosse et c’est tout, enfin presque) et indiens (ceux qui vont à l’école), qui sont des dizaines de millions à faire des heures de « private tuitions » après les cours, on a des raisons d’être dubitatif sur la société qui pointe à l’horizon en la belle France.
Il faut prendre très au sérieux le malaise des profs.
Le malaise des profs est la conséquence du malaise de l’E.N, dû à sa pitoyable organisation préhistorique ….
L’énorme baleine jacobine de « l’Education Nationale » est bien incapable de se réformer, assujettie qu’elle est par la structure étatique de monstre invalide, contrôlé par une Inspection incompétente et des organisations syndicales mafieuses et criminelles !
Vous voulez que les profs soient heureux ?
Redonnez leur de l’autorité, de la liberté, de la considération, de bons salaires. Ramenez la gestion de l’outil pédagogique, hommes et programmes, au niveau de la Province/Région ! Cela permettra un meilleur lien avec les parents… Une gestion plus humaine.
Changez ses objectifs : ne pas « éduquer » des futurs citoyens …mais « instruire » des jeunes ! Ne pas rêver d’une « égalité » nationale de façade (PISA)…. mais d’une efficacité proche et responsable !
Vous avez cru au Verbe haut, lyrique, enthousiasmant du Culbuto, de la Fraise des Bois, du Séducteur Casqué, de l’Embrouilleur, du Synthétiseur, du Lâche et du Goujat comme dit l’autre actrice…, comment avez vous pu espérer quoique ce soit d’un menteur professionnel … ? Misère de la foi élective en l’homme providentiel, roi, tyran ou président…
Vous êtes cocus…, mécontents, et c’est bien fait pour votre gueule !
Le coquelet catalan, monté sur les ergots minces et fragiles de Matignon, vous décevra tout autant : la com. bien léchée, les yeux dans les yeux, le menton bravache, le côté martial surjoué, le maniement du rabot fiscal, tout cela ne génèrera pas d’économies conséquentes, ne remplacera pas la réforme structurelle nécessaire à l’adaptation au monde extérieur. Il ne se passera rien de sérieux, rien de solide… et il tombera !
Et vous serez encore cocus, mes chers compatriotes,… la France moisie a besoin d’antibiotiques, pas d’aspirine !
Pour en finir,
Cambadélis, le roi de l’emploi fictif, condamné en justice deux fois, exerce désormais un ultime emploi fictif : vétérinaire à Solférino essayant de sauver un troupeau hétéroclite et malade, sentant les défaites à venir ….
PS : que les amoureux d’Herbart me pardonnent : on pardonne tout aux innocents.
« La France est le seul endroit où j’ai rencontré des gens ouvertement racistes » dit Zadie Smith entre Londres et NY !
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Sexy Zadie est mieux inspirée quand elle nous parle des quartiers nord-ouest de Londres, et de Samad et d’Archie, vieux frères d’armes…
En revanche, il est patent que la rdl n’est pas le seul site français où l’on rencontre des « gens » ouvertement racistes et xénophobes.
« Il faut que les profs soient vraiment balèzes… »
… et si l’on juge d’après l’exemple qui nous est donné ici, ce n’est pas gagné…
Il est patent que la RdL est le seul site français internationaliste cosmopolite où l’on rencontre des « gens » ouvertement ouverts, libres d’expression, tolérants aux idées non-formatées, non-sclérosées et non-normées par les habitudes d’un passé révolu ….
Renato, notre ami le Wanderer est un type balèze, enfermé professionnellement dans une fabrique d’impuissance nationale … Tous nos vœux l’accompagnent dans l’exercice de son difficile labeur pédagogique !
Marcel, votre poème d’amour est enrhumé. Atchoum !
« la littérature va mourir. Après l’Ecole. »
ça mange pas de pain et fait tourner la boutique à prêches des génies
Barcel est un boète qui blaît à la baysannerie franzaize : un boète de labour …
ml se sacrifie restant ici (alors que tout y est trop atroce pour sa grandeur) pour nous éclairer au lieu d’aller se réfugier en Espagne par ex
en Espagne où il serait enfin heureux -mais ce serait trop facile pour lui
Grâce à ML (sauf quand il délire vraiment trop), à Bloom (trop rare) et à Cristiane le niveau est meilleur
Effectivement, vos considérations sont d’une bassesse bassement basse : scandaleux d’imaginer notre ami fuyant à l’étranger comme un jeune sans avenir.
On accueillerait des trouducs inutiles par milliers et laisserait partir les meilleurs d’entre nous ?…..Jamais !
passé révolu
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Pléonasme grossier, qui ridiculise encore un peu plus le squatteur du blog.
Se devrait d’apprendre à écrire la France, le trou du PQ.
Il suffit d’ouvrir le remarquable « Dictionnaire de la Bêtise » de Bechtel et Carrière/Bouquins, en page 91 pour y trouver coincé entre CLERMONT-FERRAND et CLYSTERE, une entrée CLOPINE où il est noté le renvoi suivant :
« Se reporter à l’exemplaire particulier qui est consacré spécifiquement à cette écrivaine des familles, héritière du bon goût paysan du Bray/ 118 pages illustrées/ Bouquins «
Le ridicule ne tue plus, Bloom, ne craignez rien : vous pouvez continuer à vivre.
ML proclame :
1°/ qu’il n’a plus de télé
2°/ fait de la réclame pour une émission d’Arté
Lorsque ML se trouve à cours d’arguments, il passe à l’allemand voire au grec.
Je suis rassurée de lire un commentaire de Bloom ce matin : un moment j’ai craint qu’il n’eût été sur ce vaporetto en Corée parmi les professeurs encadrant un voyage scolaire.
la mamelle de la finland baroz
http://www.posti.fi/english/current/2014/20140413_stamps.html
8 h 29 min
on peut voir des émissisons d’Arte en ‘replay’ sur internet
Quand on voit l’ardeur au travail des écoliers chinois (on bosse et c’est tout, enfin presque)
les ouvrier de foxconn font ta tablette épicétou kabloom..enfin presque..on doit mettre des filets au fenêtres de leurs piaules
radio david c’est pas en streaming
« un moment j’ai craint qu’il n’eût été sur ce vaporetto en Corée parmi les professeurs encadrant un voyage scolaire »
trop charitable et sans se forcer
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