Pierre Le-Tan, le charme indéfinissable du collectionneur
Les collectionneurs forment une drôle de race. Je n’en suis pas. Nul besoin de posséder pour apprécier ou aimer. Une telle idée me détournerait plutôt de la contemplation de l’œuvre. Je pourrais à la limite collectionner les collectionneurs, leur tirer le portrait, mais pas l’écrire. Ils ne me fascinent guère même si leur névrose de l’accumulation m’intéresse, étant entendu qu’on élimine de cette réunion où il serait plaisant de les épingler comme des papillons, les spéculateurs et ceux qui exposent des tableaux contemporains chez eux à défaut d’exposer le chiffre d’affaires de leur société ou la progression de leur compte en banque. Ils croient participer à l’histoire de l’art quand ils ne connaissent que le marché de l’art. Seuls les esthètes, les dandys, les décadents, les malades sont dignes d’intérêt. Autant avouer que j’ai dégusté Quelques collectionneurs (118 pages, 20 euros, Flammarion) avec un plaisir sans mélange. Le dessinateur Pierre Le-Tan (Paris, 1950) y a consigné ses rencontres avec ces gens discrètement remarquables depuis qu’il reçut sa première commande de Harper’s Bazaar à l’âge de 20 ans, suivie par celles du New Yorker et de nombre de grands magazines. Sous la plume d’un autre, l’exercice eut vite viré au snobisme. Pas là, pas avec lui. Il y a si peu de name-dropping que la plupart des collectionneurs apparaissent sous leur prénom et la première lettre de leur nom. Même si on les reconnaît, le conservateur Pierre Rosenberg, le spécialiste de l’affiche publicitaire Alain Weill, ou encore Gaston Palewski et Umberto Pasti. Ils ont en commun l’obsession de la curiosité. Et quand un nom est cité, il paraît tellement invraisemblable qu’on se demande s’il ne l’a pas inventé ; cette Rolande-Louise de Petitpierre, j’en mettrais ma main au feu…
Narration calme, atmosphère apaisée. L’écriture de Le-Tan a le coulé passéiste de ses dessins au trait immédiatement identifiable par ses quadrillages à l’encre de Chine. Des dessins qui résonnent comme les Gymnopédies de Satie. Même dans le flou, il se veut précis et minutieux. On s’y enveloppe dans une ambiance ouatée, nostalgique, un rien mélancolique. Quelque chose d’autrefois, exhalant un parfum colonial. On s’y meut en flottant. Dans son univers intérieur, on ignore jusqu’à l’invention de l’ordinateur. Les lecteurs de son ami Patrick Modiano se souviennent que ses dessins ornent les couvertures de la plupart de ses romans en poche chez Folio. Mais ils ne soupçonnent pas l’incroyable osmose qui s’est produite, au-delà de leur complicité, entre ces deux artistes du clair obscur, du palace abandonné, des rues mal éclairées, des immeubles à double issue, des dernières fêtes de l’Empire. Chez Le-Tan écrivain et dessinateur, libre enfant de Bloomsbury, influencé par ses pères le peintre Le-Pho et Boris Kochno, un monde ressuscite : des maisons tangéroises discrètement fastueuses d’où l’on discerne les lumières de l’Espagne, hantées par des personnages sans âge aux cheveux teints, ultimes reliefs d’un âge d’or révolu ; de minuscules appartements parisiens débordants d’objets provenant de partout, dont le point commun est de n’être pas au goût du jour quel que soit le jour : « Un collectionneur avisé achète toujours en dehors des courants » glisse-t-il dans une parenthèse en expert mais sans se prendre eu sérieux, garnement toujours prêt à faire une blague. Il en faudrait peu pour que cette galerie de merveilleux fantômes souriants tourne au conclave de spectres terrifiants. Cela durera tant qu’il y aura des gens pour comprendre de quoi il retourne lorsque l’auteur évoque une démarche à la Swanson, un timbre de voix à la Feuillère, ou une ambiance à la Philippe Jullian.
N’empêche, une belle bande de névrosés dont l’esprit n’est jamais en paix. Fort heureusement, le collectionneur Pierre Le-Tan ne s’oublie pas. Il a beaucoup possédé et s’est beaucoup séparé ; des milliers d’objets collectionnés en tous genres , tous lieux et toutes époques, tout en sachant que c’était parfaitement inutile ; pour autant rien ne lui manque ; il éprouve même du plaisir à retrouver chez d’autres des fragments de sa collection dont il n’a pas tenu registre : « Cela a quelque chose de rassurant, comme si j’avais laissé mes enfants à une personne de confiance ». Le chapitre de son autoportrait est savoureux. Il m’a même été rapporté qu’il lui arrivait d’acheter un objet chez un marchand, de promettre de revenir le chercher et de l’y laisser des mois sinon des années, son désir ayant été assouvi. Aujourd’hui, sage et désenchanté, il sait que rien ne nous appartient vraiment, sinon une tête en pâte à modeler fabriqué par sa fille à l’école, offert dans l’émotion et secrètement conservé à l’égal d’un rosebud inavoué. De toutes façons, sa vraie collection n’est pas faite d’objets : c’est une réunion de détails et de sensations.
C’est un recueil de traces qui augmente le mystère des êtres au lieu de le dissiper. On se prend à douter de ce que l’on croit connaître. Ermolaï von Trovaso (Trieste, 1906- Tampa, 1998) a-t-il vraiment existé ? Allez savoir. On le croirait échappé de la Place de l’Etoile ou de Dans le café de la jeunesse perdue. Dans cette esthétique irréelle, la moindre bicoque prend des atours palatiaux dès lors qu’un collectionneur l’habite. Si Pierre Le-Tan était biographe, et j’étais éditeur, je m’empresserais de lui commander une « oeuvrevie » de Mario Praz. En attendant, la prochaine fois que je passerai place de l’Odéon devant le restaurant « La Méditerranée », j’aurai une pensée pour Balthus en avisant son chat sur l’enseigne. J’allais oublier : ce petit livre est magnifiquement édité. Papier ivoire, typographie soignée, dessins en incrustation dans une mise en pages généreuse, toutes choses subtiles, fines, raffinées mais sans luxe ni ostentation, nimbées d’un halo poétique, qui lui confèrent un charme indéfinissable. Quelque chose d’apaisant dans le regret de l’insouciance perdue des artistes. Il réussit à nous révéler l’air de rien ce que la folie de l’accumulation, de la propriété et de l’exhibition peut parfois receler de grâce.
(Dessins de Pierre Le-Tan)
450 Réponses pour Pierre Le-Tan, le charme indéfinissable du collectionneur
colargole on n’y pense pas, on le choie comme une collec. de timbres à bonnet
Je pense aussi à vous, Bérénice. C’est terrible, mais réel.
Nous n’avançons pas, nous finissons de creuser un trou bientôt aussi profond qu’une tombe un fossé, pas terrible terrible.
dénouez donc
http://www.youtube.com/watch?v=PvaQzS2kMoo
A propos de collectionneur, avez-vous lu le papier dans l’Express (Jérôme Dupuis) sur la vente aux enchères par De Villepin de sa collection ? Il y en a pour plus d’un million d’euros…
»Plus de 400 lots, tous plus époustouflants les uns que les autres, devraient passer sous le marteau du commissaire-priseur Me Antoine Godeau. »
1h03 Un jour nouveau délivrant une nouvelle nouveauté pour un dénouement nouveau? Générosité des nécro…
Hier soir, une violoncelliste sublime -Elegie op.24 de Fauré- me disait : » l’Auvergne, c’est notre bled à nous autres »… Je n’ai pas voulu la croire. Excellente musicienne, politiquement à former.
Les collectionneurs d’otages, esthètes, dandys, décadents, malades du bulbe, névrosés religieux, voyous, trafiquants, ont dispersé enfin leur petite collection d’humains de qualité retirés du marché 3 ans…
« Gracieusement ! » affirme Laurent le Magnifique, pour qui mentir n’a jamais posé de problème. Un maroquin vaut bien des bassesses.
JC La vie n’a pas de prix. Et je vous tire ma révérence, je pars pour nul part assembler les débris d’une ancienne et fine poterie brisée dont il manquera toujours quelques morceaux. merci pour tout.
Très juste, Bérénice, est-ce que ce n’est pas la définition même du mot « vivre »?
Bihoreau de Bellerente dit: 29 octobre 2013 à 19 h 58 min
J’ai avancé dans ma lecture. En fait, ce qui me gène un peu, en dehors des manifestations d’une décision de séduire de part et d’autre, et du « organisons notre postérité », c’est qu’il s’agit moins d’une correspondance d’écrivains que d’une correspondance de professionnels du livre. Le côté intéressant de la chose, c’est qu’on mesure tout ce qu’on perd en entrant dans ce monde-là. (Remarques ahurissantes de Chardonne : votre livre est trop long, il m’a fallu trois jours pour le lire. Aucun lecteur n’a trois jours pour lire un livre etc…).
En littérature, mieux vaut rester un bec enfariné.
Bérénice,
La vie a un prix.
Il y a beaucoup de satisfaction à sauver un objet brisé et à trouver l’angle d’où il parait encore intact…
Autant y entrer : on y mange bien à la Méditerranée place de l’Odéon ; souvenance d’un filet de Saint Pierre délicatement inséré entre deux lamelles de pâte feuilletée parsemées de graines de sésame et servi avec de l’oseille, bien sûr, pour la légère acidité.
(nota : avoir les pépettes signifie avoir les foies).
Chaloux un mot pour vous que je préférerais ne pas… Chardonne? ça ne m’étonne pas que vous y consacriez du temps pour une question à laquelle vous ne répondriez pas, répondre de soi quand rien n’oblige, la belle affaire!
Banque du Vatican : avoir les pépettes signifie avoir la Foi
Mais le véritable clou de cette vente, largement centrée sur la notion d’engagement, devrait rappeler quelque chose à tous les bacheliers de France nourris à la fameuse « querelle Sartre-Camus ». On se souvient qu’elle avait violemment éclaté autour de la publication de L’Homme révolté de Camus, en 1951. Dominique de Villepin possède ni plus ni moins que l’exemplaire de cet ouvrage ayant appartenu à Sartre et Beauvoir. « Au Castor, A Sartre, leur ami, A. Camus », peut-on y lire de la main de l’auteur de L’Etranger. Ce sera leur dernier contact avant la rupture, officialisée par Sartre d’une formule qui semble comme faire écho à cette dédicace: « Notre amitié n’était pas facile mais je la regretterai. » Estimation de ce pan de l’histoire intellectuelle de l’après-guerre: entre 40 000 et 60 000 euros.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/villepin-se-livre-aux-encheres_1291245.html?xtmc=Dominique_de_Villepin&xtcr=3#AcCwPjrH0jQuUu48.99
Quel courage ! Ou bien quel désir de tourner la page définitivement ?
S’alléger oui mais pas de sa bibliothèque. Et garder ce Camus.
Quand un ami (cf Télérama) lui dit de nommer son livre Le Pont, car on pourrait lui dire La Chute de Camus, celui-ci répondit eh on a bien Les Illusions Perdues de Balzac !
Certes…
On peut être sublime et violoncelliste e ton peut dire l’Auvergne c’est not’bled à nous autres.
Que reste-t-il qui nous surprenne ?
Bérénice, je ne sais pas si je vais y consacrer beaucoup de temps. Je lis quelques livres pour en savoir un peu plus que je ne sais, pour ne pas lire trop naïvement la correspondance.
Quant aux réponses qu’on se donne, ne valent-elles pas celles que l’on donne aux autres? Poussière…
Bonne journée,
Payer 40.000 euros ou plus pour « posséder » une dédicace « exceptionnelle » sur un ouvrage que l’on trouve à 5,13 euros sur Amazon.fr, c’est comprendre le fonctionnement jouissif du collectionneur, le partager, et cela n’a plus rien avoir avec l’amour des livres et de la littérature !
Peopeulisation : niveau, petite culotte de Madonna …
eh bé dis donc !
u. dit: 29 octobre 2013 à 11 h 50 min
http://www.amazon.fr/salons-litt%C3%A9raires-sont-dans-linternet/dp/2130520049
L’idée vient de Patrick Rebollar enseignant à Tokyo qui a rayé récemment son blog
Le journal LittéRéticulaire 2.0 de la carte des blogs.
Les petites montaient chez Sartre pour la conversation pas pour l’élastique. Il me semble.
« Aujourd’hui, sage et désenchanté, il sait que rien ne nous appartient vraiment, sinon une tête en pâte à modeler fabriqué par sa fille à l’école, offert dans l’émotion et secrètement conservé à l’égal d’un rosebud inavoué. »
psychologiquement, on dirait que c’est un réachat de narcisse.
S’alléger oui mais pas de sa bibliothèque.
Et pourquoi pas?
On peut le faire en silence et mal se faire payer de retour par les libraires anciens qui vous l’ ont achetée.Plus de trente ans d’ accumulation collectionneuse qui vous allège la pièce et l’ esprit…et puis, ça repart!
Cécile Duflot vient de commencer une splendide collection de plantes vertes dans son beau bureau ministériel …
« Partir ? Pourquoi partir ?! » dit elle, furieusement accrochée au pouvoir, EELV doit apporter plantes vertes et potiches écologiques au gouvernement ! »
Je regrette ma collection complète de la revue Opus International, je l’ avoue.
Je regrette ma collection complète de petites amies, je l’avoue.
beaucoup de choses se font en silence mais pourquoi alors ne pas vendre soi-même ses livres plutôt que de vendre le tout à un libraire ancien ?
Collectionneur,dire:c’est un névrosé;un homme qui s’ennuie.
Exemples connus:Nabokov qui collectionna les lépidoptères,Caillois,les pierres,Sciascia,les livres anciens.
Un collectionneur, une collectionneuse, ça fonctionne au plaisir, à l’amour, à la passion : parler de névrose ne rime à rien !
Aimer autorise, excuse, ennoblie tout excès…
>pour toi le petit alexandre le grand de bérénice.
http://www.monnaiesdantan.com/vso3/calabre-tarente-alexandre-molosse-p2.htm
Si tu cliques deux fois tu les as en grand grand elles sont très belles vraiment
cadeau virtuel qui coûte peu mais de tout cœur.
et pour tous les autres un thaler
http://fr.numista.com/catalogue/photos/etats_allemands/g5287.jpg
Thaler chouette …
Salut
Le commentarium est une collection…
très dévaluée.
Liquidairement.
Aimer autorise, excuse, ennoblie tout excès…
Non, définitivement.
Parlez pour vous, pas pour les autres.
Aimer serait de respecter l’autre et soi-même avant toute chose.
Pas de plus grand plaisir pour le collectionneur Mitterrand que de recevoir une eo d’un livre de Chardonne. Même les présidents africains savaient caresser le vice.
Chaloux, l’erreur (de jeunesse) conduit à lire Chardonne comme un auteur d’aphorismes. Il s’en défend avec Nimier qui eut le malheur de parcourir un de ses livres à la vitesse d’une Aston Martin repeinte.
« parler de névrose ne sert à rien »
Voire.
La syllogomanie et Diogène, son syndrome, vous connaissez ?
Moi non plus, jusqu’à tout à l’heure.
« E.L. Doctorow s’est très librement inspiré des frères Collyer, qui ont vraiment existé et qui ont été retrouvés morts derrière les volets fermés de leur maison de New York en 1947 »
http://fahrenheit451.hautetfort.com/tag/syllogomanie
Grand soleil,
je vous souhaite le même.
A bientôt.
« parcourir un de ses livres à la vitesse d’une Aston Martin repeinte. »
Merci de cette expression, Phil; j’ai l’impression que l’on pourra s’en resservir sous peu.
@18.07 « en même temps quand t’es sur une piste.. faut surtout pas montrer qu’t’es trop intéressé.. n’importe quel marchand d’bestiaux sait ça.. à combien que cht’en débarrasse, de ta carne là? »
bouguereau : allez, j’te la fais à 12 le kilo
billoreau : tu déconnes ou quoi ? 10,5, allez, mais vraiment pour t’en débarrasser, hein
bouguereau : mettons 11, et on n’en parl’pu…
billoreau : top’là mon fils, fumier d’gars, va !
« Aimer serait de respecter l’autre et soi-même avant toute chose. »
Vous rigolez, rose !
Autant demander à l’eau de ne pas mouiller, au feu de ne pas brûler, au vent de ne pas gonfler la voile, à la glèbe de ne pas garder bien enfouis les morts, ces pauvres morts d’avoir abusé du « respect » en ces circonstances extraordinaires où la norme se prend les pieds dans un tapis, de roses…
Quand on visite la blanche maison charentaise de Jacques Boutelleau sur la place de Barbezieux, on en sort en général malheureux, et on n’a pas vraiment envie de réentrer dans sa poussiéreuse correspondance avec Nimier…, d’autant qu’on a déjà pas mal labouré un paquet de ses lettres collectionnées dans les cahiers rouges de Grasset depuis 1954.
Pas d’accord John Brown, la toile est bien un immense réservoir de haine beaucoup plus que d’amour…Elle permet de cracher son fiel dans l’anonymat.
L’amour, il n’y a aucun besoin de la toile pour l’exprimer.
Faux débat !
Internet, immense réservoir de haine plutôt que d’amour ? Fiel craché ? Evidemment… puisque l’humanité, elle-même, est constitué d’un immense troupeau de mammifères haineux plutôt qu’amoureux… Comptez le nombre de saints que vous connaissez autour de vous, et le nombre de salauds … comparez les résultats.
Convaincus ?!
je suis une sainte et tout le monde m’aime, alors quoi, JC ?
Tout le monde peut se tromper…
Histoire de mamelles (des arts, des armes et des lois)
« l’humanité, elle-même, est constitué d’un immense troupeau de mammifères. Comptez le nombre de seins que vous connaissez autour de vous » (JC, à peine retouché)
Chacun ses points forts.
« L’Asie s’impose de plus en plus comme la destination privilégiée par les expatriés mondiaux, selon une étude de HSBC. La France, elle, séduit toujours les retraités et les expatriés avec des familles. »
camarade u.
vous avez raison d’être mutin…!
En dehors des livres, vous collectionnez ?
à la vitesse d’une Aston Martin repeinte
jean marron c’est à la vitesse du lavement..et ça fait pas qu’une nuance de grey dirait sergio
selon une étude de HSBC
le mec zouzou comme cameron et la nsa a ses reférences
Bouguereau,
Et toi, en dehors des couillonnades, tu collectionnes ?
se faire traiter de connasse de bout en bout et dire je l’aime faut être la reine des tartes ou bien vachement abimée déjà !
collectionner, ça sert à rien.
l’empoussiéré de Barbezieux,
la correspondance avec Nimier est empreinte d’un respect faussement filial du aux circonstances. Celle avec Morand, dont la publication était prévue pour l’an deux mille, laisse dans la tombe les scrupules qui plombent un landerneau littéraire toujours soucieux de paraître et laisser paraître.
tu collectionnes ?
c’est difficile d’accepter que rien en se fait sans une méchante dose d’obsession jicé..la collection en est toujours une expression frappante et un peu dégradante..mais si on voyait aligné le tas de ses secrets sur des étagères..
..évidemment on peut dire comme lassouline que le tas arrangé au hasard est beau comme le canigou..
..ça fait illusion, mais dieu par exemple collectionne peut être les montagnes et les cons qui y grimpent
collectionner, ça sert à rien
et le .. »je te montrerais ma collec d’estampes »?
il parait que kafka collectionnait les photos pornos..
c’est Max qui a brodé, bougreau
Ben ça, c’est comme les collectionneurs de petites culottes, le Boug!
Mmm .. moi, j’ai bien eu une collection de taille-crayons ..
Enfin, la tentative de l’esprit d’une collection de .. pour voir.
Mais, au delà de deux .. Disparus!
On ne contrôle pas tout.
…
…je collectionne de tout en qualité,…
…
…pièces de monnaies très ancienne,…les premières du temps de Crésus,…et même périodes,…même déjà en cire au relief de lion la tête tournée de face,…
…( zone Macédoine-Bysance ),…
…
…les pierres précieuses,…et mêmes semi-précieuses,…(….),…réserve pour créer des bijoux comme G.Braque( …. ),…
…
…réserve de systèmes de créativité d’innovations perpétuelles,…
…
…et surtout ne rien faire,…pour ne rien laisser aux vautours du système » juifs « ,…de ramasser les trésors après abandons et morts des artistes,…
…
…auto-gestion à niquer le système juif de l’art,… &,…ou autres systèmes du genre » acteurs – idoles « ,…reconvertis en peintres du dimanche pour leurs publicités et prestiges d’humanismes – philosophes à racler de l’argent facile encore,…etc,…Ah,…Ah,…etc,…
…
…l’art et les collections, un grand jeux pour escrocs et arnaqueurs aujourd’hui,…avec une équipe d’artistes de » publics-relations-managements côtés en bourse à la signature authentique des mafias du biseness & C°-Trust à deux balles,…de drogués dégénérés,…
…
…comme les Prix Nobel du Boson de Higgn’s, à justifier à accélérateur de particules à rien foutre dans une logique de recherche à côté de la plaque,…
…
…ou autres docteur Honoris-Causa,…pour en mettre plein les yeux au peuple d’abrutis,…par les alliés de persécutions des peuples comme l’église,…
…
…une explication sensée dans ce sens,…
…
…par le livre,…
… » Diplomatie Connivences « ,…
…
…au dessus de nos têtes à huile d’olives,…etc,…envoyez,…
…
« Mmm .. moi, j’ai bien eu une collection de taille-crayons .. »
….Mmmm….vraiment ?…..
Etant wagnérien de longue date, cela ne vous surprendra pas si, saint de corps et d’esprit, j’affirme que notre délicieuse Walkyrie, la fifille à papa, a raison !
Dissolution de l’A.N. et nouvelles élections.
Un excellent moyen, démocratique, d’éviter une révolution ! Les révolutions : c’est salissant, vous pouvez pas savoir …
La photo du retour des otages est atroce : je plains le cinquième malheureux, otage du suffrage universel, qui en a encore pour plus de trois ans, sans espoir de libération …
« moi, j’ai bien eu une collection de taille-crayons .. »
A force de tailler le petit crayon de u., il n’en restera plus, Daaphnée !
justement dafnoz..il parait qu’il mettait les photos dans une boite en fer en haut de sa bibliothèque qui chut sur le nez de cheulou un jour de tremblement de terre..on ne saura jamais cquil foutait là..jean marron affirme qu’ il en est pas dvenu plus idiot aprés qu’avant, vu qu’il l’était déjà avant et que dieu n’existe pas..vdqs
tu peux bien phil éxiger a ton notaire un reformatage bas niveau de tout tes disques durs a ta mort..la nsa sait tout de tes logs aux sites porno russes et saura en ajouter quelques tchèques et croate pour salir ta mémoire avec des jigua et des jigua de pics et de vid 3d
Jacky,
Une réflexion en passant, à propos du « petit crayon du camarade U. » : au moins, lui, a une tête chercheuse bien réglée, il ne lui viendrait pas à l’idée de remonter la bretelle d’autoroute à l’envers …
bougreau, je ne consulte que le prestigieux blog de passoupline et la météo marine. pas de quoi fouetter un tchat.
baroz dit seulement qu’il sait s’y prende pour pas faire de copeaux dafnoz
otage du suffrage universel, qui en a encore pour plus de trois ans, sans espoir de libération …
si tu crois que tu vas palper une rançon avec ça jicé..
J’ai le plus grand respect pour des institutions éprouvées, qui nous ont donné Chirac, Sarkozy et Hollande…
Tu es pétri d’une intelligence pâteuse mais raffinée, Bougboug !
Ta question est bonne : à partir de quelle somme en euros*, le Nul de Tulle accepterait la rançon et rentrerait chez lui la queue basse et le coffre plein ? 10 Millions ? 100 M ? 500 M ? 1 Milliard d’euros ?….
*on peut envisager un paiement en dollars, avec poste restante suisse, type Cahuzac…
Comme de Gaulle, pour s’en sortir, Hollande n’a pas d’autre choix que de proposer un référendum !
jc, vous risquez le pétage de la durite. devriez lire un peu de Chardonne. ça stoïcise.
Phil dit: 30 octobre 2013 à 14 h 43 min
« jc, vous risquez le pétage de la durite. »
Ne vous inquiétez pas pour rien, le pétage de duite n’est pas pour demain. Je vous laisse Chardonne et finit mon Marc-Aurèle…
marc-aurèle, c’est une lecture un peu gay.
A propos, Phil, aimez vous les guenons ?
Bien que ce soit une utile alternative à la panne télé, n’exagérons pas l’importance du sexe dans la vie : on est pas des bêtes.
type Cahuzac…
il s’est fait lamentablement gauler jicé..non un bon, droit dans ses bottes..de droite quoi
laisse au moins vals te mettre 1 ou 2 grenades au piment d’espelette dans le bénart avant baroz..charles aimait les courageux
« A propos, Phil, aimez vous les guenons ? »
je retire cette question, par trop intime … vous ne m’en tiendrez pas rigueur, j’espère.
jc, veillez à ne pas trop vous dédéiser.
réjouissez-vous, la littérature n’est jamais si bonne à lire quand les pays et valeurs s’écroulent.
tu espères plus des autres que de toi même jicé..et cette modestie et cette humilité achetée à prix de peau de tes fesses n’est pas du tout suspect..chapeau!
@14 h 43 min
le raciste se shoote à la haine
les valeurs ne sont belles qu’écroulées phil..on les désirerait presque
Phil, puisque vous le dites…
tien voilà keupu qui vient te cracher à la figure jicé..il préfère barabasse !
14H23 JB l’homme qui ne taille jamais pour suite à l’espion qui m’aimait dans la collection Point.
Bérénice, je n’arrive pas à faire le premier pas.
Je vous confie cette mission, si vous l’acceptez.
Dédé est un génie !
Se dédéiser, après s’être religieusement dédéisé, peut être le but d’une vie de travail sur soi-même.
dédé se fait régulièrement défoncer sur saturne et y’a jamais personne pour payer une rançon
Bérénice,
réfléchissez avant d’accepter !
Que vont devenir nos sept enfants ?
dans l’espace on t’entend pas crier jicé
ici au moins moi je t’entends jicé..dire que c’est bon serait te faire de la peine
les valeurs ne sont belles qu’écroulées
c’est incroyablement profond ce que tu dis là, j’en chiale d’émotion,
mais à la place d’écroulées j’aurais dit « mortes » ou ‘agonisantes » ça fait original tu vois
Dimitri tout dépend vers quoi vers qui c que c’est engageant un pas de plus et l’on risque sa vie au bord de la falaise avec du vent dans le dos , voyez ces pauvres surfeurs qui atterrissent malencontreusement sur l’antenne bouygues loin de la vague
Bouguereau, vous devriez savoir que Saturne est gazeuse. Et que la gravité qu’elle génère m’aplatirait comme une crêpe.
Ignorant.
y’a une beauté de la ruine, l’acropole en est le plus bel exemple actuel.
« quand les pays et valeurs s’écroulent. »
à chaque génération..
y’a une beauté de la ruine, l’acropole en est le plus bel exemple actuel.
faut pas généraliser par ex jc est à veumir
touite
LVMH met Gallimard dans son sac à main.
..dédé il peut rien dire..ses éminences au vatican lui interdisent formellement.. »le monde n’est pas prét » qu’ils disent..ac cadavère qu’il répond dédé..et crac ils en profitent et il dérouille encore et encore.. comme une crèpe qu’il ressort
JC…. dit: 30 octobre 2013 à 15 h 14 min
Cher troll,
Toujours !
Toujours, tu oublieras le dernier point ? celui qui fait cinq …..?
Soit une poignée de types en concurrence dont la plupart change de pseudo 5 fois/ jour sans compter les quelques éléments féminins sorte d’ovni qui se comportent de la même façon, le tout réussissant à donner une impression d’affluence aux origines variées animant une mouvance pourtant enrichissante et divertissante quoiqu’asséchante au pire toxique.
Parfois Boug, tu me fais penser à Pierre l’Hermite, tellement t’es entraînant ! Ah, combattre ensemble les Infidèles …
…à la Closerie des Lilas, devant un demi, en attendant les autres tit’nenfants. Pleurs de joie !
15h18 et c’est grave?
Une organisation humanitaire qui marche depuis des millénaires, les putes, et on voudrait la mettre bas ?!
Et remplacer nos Bonnes Sœurs du Désir par des guenons syndiquées ?! mais à quoi pensent les féministes intégristes ?
La-men-ta-ble…
JC vous le nauséeux, auriez-vous vaguement une idée précise des répercussions du phagocytage cité par Phil, l’économie nous importe et sérieusement
prenez note je n’ai pas écrit nauséabond, je suis respectueuse je tente de le rester.
60 marques + 1
madhya dit: 30 octobre 2013 à 15 h 34 min
Faites confiance à Phil ! Lui est honnête. Nauséeux, je ne mérite pas votre questionnement…
Ainsi accoutrée je dispose d’1 chance de plus afin de quérir une réponse.
« devriez lire un peu de Chardonne. ça stoïcise. »
Je lui avais conseillé Lorenzo Valla, Phil, mais rien JC reste droit, batte à la main.
JC l’un vous a annoncé en tant qu’à « veumir », je n’invente pas je surligne
Comme de Gaulle, pour s’en sortir, Hollande n’a pas d’autre choix que de proposer un référendum !
on s’en fiche complètement
Enfin quoi JC souvenez-vous c’est moi claire comme de l’eau de roche…
Il va remanier Aubry Valls ou le ministre de la défense.
De toutes façons quoiqu’il fasse le PS perd aux prochaines législatives il peut encore éviter l’extrême cata, virer à droite avec l’intérieur, renforcer sa gauche et son autorité avec Aubry, se protéger pour une défaite avec son ami qui ne fera pas d’ombre.
bulletin France culture.
Un referendum, un referendum… Pour la dépigeonnisation, ou pour l’auto-circulation ? Y a une nuance bon Dieu !
madhya pimbèche à 15 h 56
sergio à 16 h 10
au point où ça en est…
madhya
‘veumir’: remplacer le « eu » par « o »
« A force de tailler le petit crayon de u., »
Hein?
Parce que les pigeons, on va quand même pas leur envoyer des drones !
Cécile D. (gros cul, oeil bête) reste.
–Pourquoi elle et Placé ont tellement grossi?
OGM?
Ce n’est pas en occupant plus d’espace sur le petit écran qu’ils vont faire jeu égale avec Cohn-Bendit.
Bien sûr, il y a les… collectionneurs et cette bataille née de leur classement dans les « névrosés ». Et là, P.Assouline et certains commentateurs ne sont pas tendres !
Qu’en est-il de ce livre, de ce regard que P. Le Tan pose sur ce sur ce monde réel ou imaginaire ? Qu’est-ce qui permet au blogueur de terminer son billet par « ce charme indéfinissable » du livre refermé (dont il garde jalousement le secret) ?
Il y a l’enfance à l’origine de ce désir. L’enfant qui classe et collectionne pour ordonner le monde, tenter de mettre ensemble ce qui se ressemble (premiers pas vers la lecture : les noms chapeauteront les objets qui semblent se ressembler, appartenir à un même groupe. Il faudra du temps pour qu’il comprenne que chaque objet est unique par son histoire et le regard porté sur lui…).
Puis, dans le monde des adultes ces collectionneurs qui parfois transforment la vie de leurs proches en enfer à cause des accumulations d’objets qui les enferment dans une soif insatiable de posséder encore et encore pour continuer une collection inachevable.
Mais il y a les autres, ceux qui ne sont pas où est leur collection. Ceux qui, cherchant, sont en marche, plus loin, ailleurs à la recherche d’un bonheur rare : un livre, un objet, un manuscrit.Parfois la quête sera plus importante que de trouver. Souhaitons qu’ils n’aient pas le même sort triste que Kane. (car ce qu’il cherchait était un souvenir d’enfance, clos dans une blessure… Rosebud).
Pierre Le-Tan s’est approché de certains d’entre-eux. Le ton des dessins, celui de l’écriture (évoqué) orientent la lectrice que je suis vers son passé. Ces fantômes suivis au fil des pages ne seraient-ils pas des éclaireurs de sa propre incertitude, de ses oublis ?
gros cul, oeil bête)
portrair réaliste de jc
L’amour, il n’y a aucun besoin de la toile pour l’exprimer.
eh bé, c’est pas ce qu’on devine ici… plutôt un trop plein d’amour qui fait semblant d’être mieux dans la méchanceté, préférant s’avancer à visage masqué sans se sentir obligé de retirer sa burqa du forum public. Beuh
Un collectionneur, normalement et jusques à plus ample informé, c’est des brics-à-bracs. Donc là ipso facto y a deux champions du monde unapproachables, Sosthène de Rodiencourt et Courtial des Péreires. Donc Боже мой il serait très largement grand temps de s’y mettre…
Lemaître, Toussaint, Verger, Tuil : le dernier carré des goncourables. Un fidèle reflet de l’air du temps de la rentrée littéraire.
J’ai déjà imposé Toussaint.
.
?
$
Votre point, hamlet, tout un programme…
imposer Toussaint ? oui bien sûr, c’est une bonne chose, avec tous ces gens qui trouvent des magouilles pour échapper à l’impôt il n’y pas de raison qu’il ne soit pas imposé.
Par contre, ça $ pas pertinent : à quel propos apparaît-il ?
.renato, non je testais juste certaines touches de mon clavier comme le point final isolé ou en début de phrase
Fin d’aprem ai vu Troudballe DD.
Cela m’a fait un choc au cœur.
————————————–
Super agréable d’entendre les couinements de l’amour plutôt que les glapissements de rancœur envers nous autres (moi j’aime bien, vous m’avez attendrie +++ aujourd’hui tous les deux => j’vous ai laissés roucouler tranquilles -si ça pouvait durer un peu ce serait top-)
Petite fille j’avais des poupées de collection, indienne Hopi et son marmouset, poupée flamenca en rouge et castagnettes, poupée chinoise et poupées russes achetées tardivement à côté du marché de la Buffa en hommage à Gary (et d’autres encore).
Puis j’ai collectionné les verres anciens les plus petits possibles, j’en ai beaucoup de très beaux, je ne compte pas m’en débarrasser, et je ne m’en sers pas et depuis quelques années je collectionne les grenouilles : j’en ai deux, une en bronze signée et une en céramique signée aussi. Les deux magnifiques etc. mais silencieuses, ce qui pose problème pour des grenouilles.
Les livres je m’en sers ce n’est pas une collection. Mais les enfants petits on a collectionné les Popi et bien avant, très longtemps les Pieds Nickelés. Et les Tintin.
Je l’ai vu graffé sur un mur d’immeuble à côté de chez moi.
Fan de chirchoule.
De manière générale je ne suis pas une collectionneuse. J’aurais un faible pour les cocottes Staub mais deux ce n’est pas une collection : collectionner c’est devenir gaga et partout où tu vas tu cherches, qui un canard qui sa chouette qui des toiles de maître si ses moyens sont démesurés.
Est-ce que les gens qui collectionnent s’ennuient ? Ou bien sont-ils obsessionnels ?
J’ai vu l’intérieur de Le Tan (de chez lui) je comprends qu’il collectionne. Quand tu sais plus quoi faire de tes sous t’as pas d’autre alternative que de collectionner pensé-je mais peut-être à tort.
SE débarrasser d’une collection c’est que tu n’y tiens pas plus que cela. Son truc de « je garde le catalogue » c’est un truc de ouf. Et des sous qu’est ce qu’il en a fait ?
Ces gens très riches et très discrets parce qu’ils sont très riches me pompent l’air.
imposer Toussaint le jour de la… pour faire plaisir à Popol qui le trouve empâté ?
à Rose : ici aussi on a nos Pieds-Nickelés, Sarko a Mamie Zinzin, nous on a Mémère Ribouldingue
« touite
LVMH met Gallimard dans son sac à main. »
Plutôt le contraire, Phil, Gallimard s’offre des sacs vuitons pour transporter ses pléiades, champagne !
Ah. Mais il existe aussi des maniaques, parmi les collectionneurs .
J’en connnais un autre qui collectionne les petites voitures en fer – remarquez, il en a aussi grandeur nature, de course .. – une pièce entière d’étagères et de vitrines en verre chez lui ..
« Maniaque » c’est sa femme qui le dit ..elle doit avoir ses raisons ..
Notre Jacounet aura certainement une interprétation lumineuse ..
18h47
Madame doit aussi savoir que c’est une bonne façon d’échapper à l’ISF, donc elle tolère et investit dans les chaussures.
« d’échapper à l’ISF »
Ou de minimiser.
…
…Oui,…on arrive à vendre des parcelles de collections,…pour tenir son monde ( qu’on n’a pas choisi ) debout,…
…
…vous arriver à vous poser beaucoup de questions sur la place que vous tenez eu égards aux mérites et sacrifices pour une société inexistante qui vous » broyer « ,…
…
…conjurations & connivences pour vivre sur le » dos » d’autrui,…
…( analyse plus détaillez des relations civiles,…sur les mentalités de profiteurs et victimes,…) un livre, des films plus détaillés sur l’horreur et profits, sur le commerce équitable,…et tout court,…etc,…
…
Découvert un fabuleux dessinateur qu’Assouline connaît sûrement. Il s’appelle Kader Attia . Comment transfigurer un banal sac en plastique blanc de supermarché en une dizaine de dessins. Fascinant, et exemplaire.
Le train électrique c’est pas mal, mais il faut une grande maison, donc de la galette. Ou alors non, l’essentiel est une grande cave, à l’instar de Carinhall, et, si on veut, pas de maison au-dessus. Mais attention à ne pas dénoncer le compteur électrique !
il faut une grande maison, donc de la galette
Une galette avec une grande maison dessus,
heu .. dites-moi Sergio, ne serait pas une soucoupe volante ?
Et Jacounet, Dédé le spécialiste aux manettes ..
( Bon avec un train autour, c’est Saturne, non ? )
Daaphnée dit: 30 octobre 2013 à 19 h 17 min
soucoupe volante ?
Les soucoupes volantes aussi, on peut les collectionner, mais alors là il faut… Je sais pas, moi… Des lacs salés !
Découvert un fabuleux dessinateur qu’Assouline connaît sûrement. Il s’appelle Kader Attia
Non, il le connait pas. Mais où l’as-tu découvert, marron ? Précise.
« Comment transfigurer un banal sac en plastique blanc de supermarché en une dizaine de dessins. Fascinant, et exemplaire. » (Brown)
Fascinant, certes, mais exemplaire de quoi?
Arte povera?
J’ai déjà imposé Toussaint à Edmonde-Pivot depuis des plombes. C’est dans Louverture de la poche.
…les nouveaux moyens de transporter dafnaée
« Arte povera? »
Oups ! u. : « Materiali ricchi per arte povera » (Luciano Fabro)…
rose dit: 30 octobre 2013 à 9 h 57 min
Parlez pour vous, pas pour les autres.
Il y a quelques mois un type très intéressant nommé TKP ou quelque chose d’approchant racontait ici des choses passionnantes. Où est-il donc ?
(sic transit) J’en ai assez de cette perfection de Jean-Jacques Goldman. A force de le sanctifier, on finit par oublier qu’il a des comptes à nous rendre. Précisément parce qu’un tel choix d’existence, aussi fermement tenu, assumé, un tel talent dorénavant mis seulement au service des autres, une telle aura d’autant plus vive qu’elle se nourrit d’une discrétion recherchée et goûtée avec constance et cohérence imposent des obligations.
J’aimerais qu’on cesse de m’appeler Dédé. C’est énervant à la fin.
TKP ? Il est mort, mais TKT, lui reviendra. Pour l’instant, il a pris froid lors de sa dernière baignade dans le lac de Zurich
Comment se fait-il que le dénommé Bouguereau est prof d’histoire-géo alors qu’il semble ignorer que Saturne est gazeuse.
Que fait l’Éducation Nationale ?
Fascinant, certes, mais exemplaire de quoi?
Arte povera? (u.)
Quoi de plus désespérément pauvre, en effet, qu’un banal sac de plastique blanc tel qu’on en trouve à la disposition des clients dans tous les rayons de supermarché, celui où l’on entasse fruits, légumes, boîtes de conserves, puis qu’on froisse e qu’on jette à la poubelle ? Le degré zéro de la trivialité consumériste. Or, qu’un artiste inspiré — virtuose du crayon de surcroît — le manipule, le froisse, lui fasse prendre des poses, et — surtout — se prenne à le rêver, ce sont, en neuf dessins éblouissants, non pas un, mais des multitudes d’univers de formes, de figures, d’êtres mystérieux comme piégés dans les innombrables replis de la matière que le spectateur fasciné découvre, sans se lasser d’en découvrir encore et encore. C’est en cela que ce travail de Kader Attia me paraît exemplaire. Du coup, ces neufs dessins au crayon, sans aucun rehaut de couleur, dans un format modeste, ont (presque) éclipsé pour moi les oeuvres d’artistes de renom (Rebeyrolle,Basquiat,Bacon) près desquelles ils étaient accrochés, tant ils constituaient à eux seuls un manifeste éclatant des pouvoirs de l’imagination, et m’ont fait oublier le côté maladroitement et inutilement didactique de l’exposition ( à la Fondation Maeght jusqu’au 11 novembre)
quand la vie est un collier
chaque jour est une perle
quand la vie est une cage
chaque jour est une larme
quand la vie est une foret
chaque jour est un arbre
quand la vie est un arbre
chaque jour est une branche
quand la vie est une branche
chaque jour est une feuille
quand la vie c’est la mer
chaque jour est une vague
chaque vague une plainte
une chanson un frisson
quand la vie est un jeu
chaque jour est une carte
le carreau ou le trèfle
le pique le malheur
Et quand c’est le bonheur
les cartes de l’amour
c’est le cul et le cœur.
Fatras
Les enfoirés de crétins qui ont déposé dans la main de leurs enfants (de leurs enfants !)des bananes pour insulter une femme noire, s’imaginent qu’ils iront en Paradis. Ils seront bien surpris. Leur place est réservée. Ils nettoieront les chiottes du Purgatoire jusqu’à la fin des temps.
« et m’ont fait oublier le côté maladroitement et inutilement didactique de l’exposition ( à la Fondation Maeght jusqu’au 11 novembre) »
Tu parles de l’expo imaginée par BHL, JB ?
« Les enfoirés de crétins »
Ou de chrétiens, Chaloux ?!
Le racisme n’est pas une ‘spécialité’ des chrétiens, Jacques.
John Brown dit: 30 octobre 2013 à 19 h 50 min
Thank you.
C’est là où on voit le caractère unique de l’expérience (pas de généralités, mais: « je me pointais ce jour-là, et savez-vous ce qui advint? ».
« Ça vaut vraiment le coup, cet expale?
– Je n’en sais rien, mais j’en sors un chouia changé »)
Allez savoir, Jacques, peu importe. Quoiqu’il en soit, il n’est pas un dieu qui ne les repousse.
« Il y aura des grincements de dents »… C’est L’Évangile du jour…
(Pour ceux que ça intéresse, les archives du XXie siècle consacrées à Morand sont en consultation libre sur le site de l’Ina.)
Sinon u., vous avez Saint François d’Assise, les livres de Jacques Dalarun, André Vauchez ou François Delmas-Goyon. Pas mal non plus comme Arte Povera, et qui va tellement plus loin…
Bérénice, je suis pris d’un doute.
Est-ce que vous vous fichez de moi ?
Réponse souhaitée.
votre névrose m’intéresse : moi non plus
Parmi les signataires, certaines personnalités comme Frédéric Beigbeder, à la tête du magazine Lui, le chroniqueur Eric Zemmour, l’humoriste Nicolas Bedos, le journaliste Ivan Rioufol, l’avocat de Dominique Strauss-Kahn Richard Malka, le comédien Philippe Caubère, l’écrivain Benoît Duteurtre ou encore Basile de Koch, l’époux de la désormais célèbre Frigide Barjot.
Ah le deb de Kader, j’adhère!
http://media.paperblog.fr/i/564/5640046/kader-attia-mamvp-L-XWugRC.jpeg
en connaître un jupon….. dit: 30 octobre 2013 à 9 h 35 min
Je regrette ma collection complète de petites amies, je l’avoue.
Je vous l’echange contre une collection complète de râteaux.
Tu parles de l’expo imaginée par BHL, JB ? (Jacques Barozzi)
Gzact. Ce qu’il y a d’agaçant avec BHL, c’est qu’il se prend manifestement au sérieux. Personne ne doute de l’étendue de sa culture ni de son discernement, ce qui aurait donné une exposition bien plus agréable s’il s’était un peu plus lâché et s’était abandonné à sa fantaisie, au lieu de nous concocter ce parcours en forme de pseudo-méditation philosophique (niveau : classe de terminale) sur le thème de la résistance victorieuse de l’image aux anathèmes de Platon et des théologiens. Curieusement, le résultat dément complètement cet effort de mise en forme dialectique et l’on circule au milieu d’un bric-à-brac (de très haut niveau, heureusement) qui ruine les prétentions didactiques du projet initial; c’est ainsi que, dans un coin de salle s’entassent un illustrissime James Ensor, un magique Paul Klee, une figure féminine de Picasso, à côté d’un grand format de Garouste assez drolatique et de la « Cène » de Philippe de Champaigne. Plus loin, un étourdissant paysage d’Albert Gleizes se retrouve coincé entre un Christ de Rouault et une Vanité de Champaigne etc. etc. Le visiteur trouve son bien au petit bonheur (il faut dire que les élucubrations de BHL m’ont immédiatement gonflé) et se prend le choc de la rencontre avec des merveilles inconnues (pour moi, outre les dessins d’Attia et le Gleizes, un petit format de Jawlensky qui troue littéralement le mur, la planète Saturne revue et corrigée par Victor Hugo, la descente de croix visionnaire et torturée de Cosmè Tura, une série de Kandinsky première manière, époustouflants, un Baselitz fulgurant, j’en oublie). Merci BHL, mais de grâce, la prochaine fois, laissez le laïus au vestiaire.
L’aoriste est ce qui est dépouillé des valeurs subjectives de durée ou d’achèvement qu’expriment présent et parfait, et il est mis sur le même plan que le futur qui, on le sait, est dépourvu d’aspect.
J. HUMBERT, Syntaxe gr., Paris, Klincksieck, 1945, p. 120.
Une action sur sa fin ou un passé indéterminé… bien… pour le moment je suis suffoqué par l’emploi excessif d’adjectifs chez John Brown…
Chaloux dit: 30 octobre 2013 à 20 h 34 min
« Les enfoirés de crétins qui ont déposé dans la main de leurs enfants (de leurs enfants !)des bananes pour insulter une femme noire »
Allons ! Allons ! Si les parents ne peuvent plus donner des bananes à leurs enfants…et si ceux-là ne peuvent plus les offrir gentiment à une négresse* de passage … où va t on ?
(*je préfère employer ce mot qui n’a rien d’insultant, « femme noire », ça fait sorcière…)
D je me moque rarement des gens mais souvent des choses, des situations que j’amplifie jusqu’à les éclater de rire, ne doutez pas que je rigole tous les jours le plus difficile consiste à trouver des sujets qui ne soient pas préoccupants, il faut prendre le large pour souvent ne rien ramener du tout je compte donc sur vous.
renato (20h46)
ça n’excuse pas les intégristes cathos de civitas, l’abbé beauvais -leurs propos nauséabonds
Voilà un adjectif que j’adore : « nauséabond » ! Merveilleusement employé, dans ce cas précis : « les propos nauséabonds des cathos » !!!
Il est vrai que « hyène dactylographique », ça a pris un coup de vieux … et que « nauséabonds », il vaut mieux l’utiliser contre les braves cathos qui envisagent le mariage des mêmes, et l’achat de bébés pauvres, comme une vaste couillonnade que contre les mœurs auvergnates !
« Nauséabond », « gerber »…
Il est déjà pénible d’écouter un marchand de bonnes paroles (entendu hier, stupéfait, un prêche de M. Plenel sur FC) mais il est intolérable de le voir s’approcher avec son tricot souillé par ses propres vomissures.
Je désapprouve les propos de mon camarade JC sur les bananes.
Et Mme Taubira n’est quand même pas le diable, seulement une politicienne exécrable.
Mais on attente tellement à la liberté de parole, et aux libertés tout court, de manière croissante et par tous les moyens, que je ne vais pas lui jeter la pierre.
Ce qui présente l’avantage supplémentaire de le frustrer un peu, car il aime ça, les pierres.
La vision de la gauche morale est: acceptez d’être moins libres, pour votre bonheur. Ce bonheur est nécessairement un, et nous sommes un peu en avance, nous le connaissons mieux que vous.
On fait aujourd’hui, du matin au soir, l’expérience de contrôleurs visibles et invisibles, dont il faut anticiper la nuisance avant de dire ou d’écrire le moindre mot.
Dernière épisode: l’affaire de la pénalisation de la prostitution.
Quel pauvre discours sort de la petite tête charmante de Najat…
antoine,
je n’excuse rien, je me limite à dire que le racisme n’est pas une ‘spécialité’ des catholiques — il suffit d’avoir un peu voyagé pour en avoir fait le constat, sous toutes les latitudes et par un segment des fidèles de toutes religions (même chez des athées déclarés).
Les bien pensants, je les emmerde !
Que le camarade jeteur de pierres m’épargne : les caillasses peuvent être mieux employées.
Et je m’en vais, de ce pas, envoyer un bon régime à la garde des sots, qui en a bien besoin !
… que les malfaisants se sentent libres de mal interpréter la dernière phrase de mon précédent message : ils ont gagné au jeu de la libre pensée….!
renato
ce n’est pas une consolation
JC
on n’a rien à f de vos états d’âme et stupides commentaires d’attardé
u.
l existe une nuance entre la liberté d’expression et applaudir aux ravages de cinq années de médiocratie décomplexée (selon laquelle rappeler que le racisme est un délit équivaut à bafouer la liberté d’expression ou au goulag …!!)
Les bien pensants, je les emmerde !
c’est le discours des fhaine
Qu’ils sont beaux, les petits marquis de la pensée étriquée et moulante, qu’ils sont mignons, sûr d’eux, si propres, si arrogants, si contents d’eux-mêmes, clapotant dans leur pensée crasseuse, si petite et minable…!
« ce n’est pas une consolation »
Jamais je n’ai fait quoi que ce soit pour me consoler (ce, qu’entre parenthèses, n’est qu’un problème religieux) : je constate, et c’est tout. Cela dit, et c’est à savoir, dans mon économie de vie, le raciste est toujours le premier qui en parle — les enfants ont brandi des bananes ? il se peut bien que leurs parents leur imposent la fellation, et puisque le silence (secret) est la règle…
on n’a rien à f de vos états d’âme et stupides commentaires d’attardé
Que le lecteur se rassure. L’Antoine pense peu et court et ne représente QUE LUI-MÊME !!!
Chassez ce/on/con ne saurait voir!!
« … les petits marquis de la pensée étriquée… »
Enfin, JC, s’il y en a un dont on peut dire que la pensée est étriquée c’est bien vous car ce n’est pas parce que vous faite de la provoc à deux balle que vous faite preuve d’une réelle capacité de provocation : vous être un con qui croit agir en nom de la liberté d’expression sans pour autant disposer d’une réelle idée de liberté… mais bon, vous vous prenez pour un scientifique, ce qui est une insulte pour les scientifiques, et cela vous semble suffisant pour vomir votre pauvre existence sur un espace publique, seulement il faudrait que vous compreniez une fois pour toutes que la seule différence entre vous et le dirigeants actuels (et passés) c’est que eux il ont le pouvoir, et vous pas, mais sur le fond c’est la même merde.
Bien à Vous,
Renato Maestri
renato
les intégristes cathos sont de plus en plus « décomplexés » (bons pour l’asile)
( aucun rapport avec le sujet, quoique ..
Plus réel que la photographie,
http://www.buzzfeed.com/hnigatu/27-asombrosas-obras-de-arte-que-no-creeras-que-son )
« rappeler que le racisme est un délit »
C’est une loi que je remets en cause, en raison de la nature parfaitement foireuse de ce concept, et du caractère juridiquement douteux de son usage.
La garantie des libertés fondamentales est infiniment plus importante.
On mesure l’abaissement des esprit au fait que cette vérité essentielle ait été perdue de vue.
Renato,
vous faites bien de nous rappeler à 13:30 qu’il y a ici en plus des « petits marquis de la pensée étriquée », des « grands barons fielleux de la somptueuse couillonnade » !
Que dieu vous garde cet esprit primesautier, et vous épargne toute mauvaise pensée scientifique…
petit u contre la déclaration universelle des droits de l’homme
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