Pinault, artiste du marché
Etrange, cette impression que l’on retire de la lecture d’un livre dont on a goûté l’esprit, la manière, le ton, le contenu mais pas le personnage principal. Plus étrange encore lorsque l’auteur en fait à la fois le héros et l’antihéros. Dans le territoire de la fiction, cela n’a rien d’extraordinaire, c’est même monnaie courante tant cette ambivalence constitue l’un des charmes du genre. Mais dans celui du document, il en va tout autrement. Ce qui peut apparaître comme un paradoxe n’est-il pas dans certains cas exigé par la complexité du personnage ?
Vous connaissez François Pinault (1936) ? C’est l’autre de Bernard Arnault. On les confond régulièrement, du moins lorsqu’on n’est pas de leur monde. Les deux magnats également milliardaires, à la tête de multiples entreprises, animaux à sang froid, implacables dans les affaires, épris d’art. Quant au reste, qui est l’essentiel, à savoir leur personnalité, rien à voir. Dans les pages « Portraits », on les apparie souvent en raison d’une sorte de rivalité que les gazettes se plaisent à faire mousser mais elle est aussi factice et improbable que l’actuel accrochage Basquiat/Schiele sur les cimaises de la Fondation Louis Vuitton. José Alvarez, éditeur, romancier, essayiste et surtout excellent connaisseur de l’intérieur du milieu de l’art contemporain, a consacré une enquête à François Pinault, artiste contemporain (326 pages, 23 euros, Albin Michel), portrait plutôt que biographie, choix qui donne les coudées plus franches et autorise davantage de digressions, de subjectivité, de libertés. Ce dont l’auteur ne se prive pas et c’est heureux car, au-delà de ce que le titre annonce avec un parti pris prometteur, cela nous vaut un tableau saisissant de ce tout petit monde si incestueux au sein duquel un argent fou circule. Pour le coup, un vrai pognon de dingue !
Son goût, lui qui se dit réfractaire à toute tyrannie du goût ? Au départ, les Nabis et l’école de Pont-Aven, Bretagne oblige. Mais le choc d’un Mondrian en 1990, vu donc acheté (un collectionneur a besoin de posséder pour apprécier), lui fera franchir le pas vers l’art moderne. Ce n’est pas une collection mais un portefeuille boursier. A ceci près que les tableaux, contrairement aux titres, actions et participations, peuvent s’accrocher aux murs et permettre de jeter de la poudre aux yeux aux gogos qui en redemandent. Cela ne porte pas jugement sur l’art en question mais sur ceux qui l’instrumentalisent à des fins exclusivement financières.
François Pinault passe pour l’archétype du grand collectionneur d’art de son temps, voire le plus grand en France, ce qui va de soi car on les compte sur les doigts d’une main, mais aussi dans le monde. Or, il n’y a pas en démordre et ce livre y engage plus encore : cette image est une pure illusion, fabriquée avec la complaisance d’un milieu qui en tire profit, qu’il s’agisse des experts, des marchands, des conservateurs de musées, des commissaires d’exposition ou des critiques d’art dont les magazines vivent de la publicité des galeries, des commissaires-priseurs et de l’univers du luxe en général.
Qu’est-ce que ce collectionneur modèle dont nul, à commencer par ses collaborateurs, n’est en mesure de préciser ce qu’il possède, de dresser un inventaire ou, rêvons un peu, un catalogue raisonné de la collection ? Personne ne s’y risque pour la bonne raison que sa collection se confond avec sa maison de vente aux enchères (depuis 1998), rien moins que Christie’s, l’une des plus importantes au monde, ce qui lui permet de maîtriser le marché, la côte des artistes, le positionnement des œuvres, le marketing de l’art. Ce que le prétendu mécène expose dans ses « Fondations » vénitiennes et autres se retrouve souvent peu après dans des ventes chez Christie’s sans quel nul ne s’aventure à dire ce qui appartient à l’un ou l’autre Pinault. A se demander si la notion même de conflit d’intérêts a encore du sens pour ce spécialiste du mélange des genres. Ce cynique dévoiement de l’idée de collection est un bon reflet de la vulgarité de l’époque. Au vrai, le-plus-grand-des-collectionneurs devrait être l’antimodèle des collectionneurs.
Nous voilà loin, si loin, des vrais collectionneurs, ceux qui gravitaient autour de Paul Durand-Ruel à la fin du XIXème ou de Daniel-Henri Kahnweiler au début du suivant ; bien sûr, il y avait aussi et déjà des spéculateurs parmi eux, ce serait naïf de l’ignorer, mais vite éclipsés de l’histoire de l’art par des amateurs qui consacraient leur temps et leurs moyens à la passion exclusive de l’art et des artistes qui leur étaient contemporains. Eux n’étaient pas guidés par « l’optimisation des profits ». Le mot-valise « specullector » a été créé par le journaliste Jean-Gabriel Fredet pour François Pinault. Il faut vraiment être son ami pour dire comme Alain Minc que ce qui distingue en lui l’homme d’affaires opportuniste du collectionneur opportuniste, c’est l’affect, l’esthétique, le surcroit d’émotion.
On sait la saga de l’insolite breton (fait « Breton de l’année » en 2006 par Armor magazine) née dans la ferme de son enfance à la Cour Heuzé, au village de Trévérien ; on connait le parcours de l’ancien enfant de chœur qui a conservé un rapport paysan à la mort, du fournisseur de bois pour les scieries à la constitution de la holding Artémis(Fnac, Le Point etc) et du groupe Kering (anciennement Pinault-Printemps-Redoute, qui comprend dans le luxe Gucci, Saint-Laurent), après avoir édifié sa fortune en reprenant pour un franc symbolique nombre d’entreprises du secteur en dépôt de bilan et en profitant de montages pour échapper à l’impôt sur le revenu et à l’ISF. Une ascension jalonnée d’innombrables plaintes, procès, redressements, comme si l’homme en question était toujours limite dans ses pratiques.
José Alvarez hésite à le juger car sitôt dénonce-t-il son cynisme qu’il le dit tout aussi vulnérable. Impérieux mais humble, ainsi le voit-il, jamais l’un sans l’autre. Après lui avoir décoché une flèche, il révèle la commande qu’il a passée à un ébéniste d’un cercueil en bois d’if, aussi dépouillé à l’extrême que ses toiles, sculptures, installations préférées sont a minima. N’empêche, l’auteur a beau faire et il le fait avec talent, humour, conviction et nombre d’informations inconnues hors du sérail, on a du mal à imaginer l’humaniste derrière le spéculateur. On peut d’ailleurs voir comme un rappel de son inconscient le fait qu’il jeté son dévolu sur la Bourse de Commerce à Paris pour y déployer bientôt une partie des œuvres de la Fondation Pinault, ou plutôt de la Pinault Collection (une société commerciale, ce qui est moins chic car d’apparence moins philanthropique) : l’endroit, alors dévolu au marché à terme des matières premières, fut au milieu des années 70 le théâtre d’un gigantesque scandale financier qui provoqua sa fermeture définitive, ce qu’il ne peut ignorer puisque lui-même y réalisa une plus-value de 10 millions de francs pour une mise initiale de 300 000 francs en spéculant sur le sucre.
Enfin, lors du vernissage au début de l’année prochaine, on en saura alors un peu plus sur « sa collection » (quelques 3000 oeuvres croit-on savoir) dont l’auteur regrette que certains artistes y soient surreprésentés (notamment des business men à son image, Jeff Koons dont les jardins jouxtant le Petit Palais à Paris vont finalement devoir accueillir le « Bouquet de tulipes », Damien Hirst, Murakami) ou surévalués (Adel Abdessemed dont certaines sculptures reculent les limites de l’indignité- ici ou là). Du flair ? Pas toujours sinon il n’aurait pas revendu ses Warhol au début du siècle, ni ses Rauschenberg, et il l’aurait utilisé pour découvrir et révéler des jeunes talents au lieu d’enrichir des valeurs sûres. Quant à son discours critique sur l’art, voire juste sa vision de l’art, elle est inexistante : il suffit de lire ses interviews sur le sujet pour s’en convaincre : même pas superficiel, juste creux, inexistant. S’agissant du marché de l’art, cet incontestable artiste du marché est le plus souvent loquace sur le marché et muet sur l’art. On dira qu’il n’est pas le seul.
Pinault est l’ambiguïté faite homme sans cesse rongé par le manque comme tout collectionneur. Mais si d’un côté l’auteur le magnifie en lui donnant du « condotierre », du « corsaire », du « Laurent de Médicis », du « plus grand collectionneur français depuis Louis XIV », de l’autre il nous le dépeint déterminé à mort, perfectionniste, solitaire, sombre, sourd aux conseils, irascible, impitoyable, demeuré un enfant surpuissant et orgueilleux, capable de lâcher un ami si cela sert ses intérêts ou un artiste s’il peut tirer profit de l’opération. L’auteur avoue même que cette « autre morale de l’art » dominée par l’argent et le profit lui inspire « un certain dégoût ». Tout est si dense et concentré en son (anti)héros que lorsque celui-ci se regarde dans une glace, « il semble contempler son squelette ». Il ne suffit pas d’avoir un ego surdimensionné pour être un personnage shakespearien. Il se vit en artiste ? Soit et le titre du livre de José Alvarez le dit bien. Mais un artiste minimaliste, austère, dépouillé, au risque du paradoxe avec sa nature violente et le maximalisme de son empire. Un minimaliste qui tiendrait un discours minimal sur l’art qu’il admire et donne à voir.
Un jour, venu regarder un ensemble cohérent de seize tableaux que lui présentait l’artiste franco-polonais Roman Opalka dans la plus grande galerie d’art du monde (et la plus inaccessible puisqu’il s’agit de la zone de transit des Ports francs de Genève), il manifesta clairement son enthousiasme pour la série : « J’achète ! ». Sauf que qu’il restera sourd aux appels, ne donnera plus signe de vie et reniera la parole donnée, cas d’humiliation d’un artiste que l’auteur raconte entre autres exemples d’indélicatesse. François Pinault, dont le discours de collectionneur se réduit à répéter qu’il a une lecture humaniste de l’art et que cette élévation spirituelle lui est indispensable, aura plutôt besoin de qualités humaines s’il veut, comme on le lui prête, laisser l’image d’un homme passionné par les artistes de son temps.
(« Jeff Koons, Francois Pinault et un troisième personnage non identifié au vernissage de ‘Elogio del Dubbio’ à la Punta della Dogana le 9 avril 2011 à Venise, photo Barbara Zanon ; « Bertrand-Lavier-Gabriel-Gaveau-Cattelan-Untitled-YPM-Portrait-de-Giacometti » JC-VINAJ-©-GFM ; « Ilium (One Morning Ten Years Later) [Part I]. © Cy Twombly Foundation, oeuvre de Cy Twombly qui est d’après José Alvarez « le parfait portrait » de François Pinault ; « Head of Demon » de Damien Hirst, exposé au Palazzo Grassi pour » Treasures From The Wreck Of The Unbelievable » à Venise en mai 2017, photo D.R. ; Paul McCarthy: <EM>Mechanical Pig</EM>, 2005 Silicone, platinum ; « Him » sculpture en cire et résine de polyester de Maurizio Cattelan photo D.R.)
1 512 Réponses pour Pinault, artiste du marché
Enfin ! un autre papier. Il était temps. Je vais le lire.
» ce tout petit monde si incestueux »
Là il faut nous expliquer Pierre Assouline!
Bonjour.
Franchement si c’est pour dire ça ce n’est pas la peine, JJJ.
indeed il fallait exposer Schiele avec Radiguet. (Basquiat, un autre jour). vais envoyer un fax à madame Vuitton
Qu’est-ce que Madame Vuitton vient faire dans cette histoire, Phil ? Je vous le demande.
J’aime beaucoup l’art contemporain mais il doit être présenté dans des espaces réservés uniquement à cet effet. Et en ce sens la fondation dont il est question est une excellente chose. Cela fait plusieurs années que je me dis qu’il faut que j’aille la visiter et je ne l’ai pas encore fait tout simplement parce qu’elle est très mal desservie par les transports. Mais un jour je me déciderai sans doute.
L’Art contemporain peut à un tel point contraster ou choquer que l’installer en permanence en un lieu ne doit pas être permis. Mais il y a des détournements pervers : faire succéder, par exemple dans un jardin, les expositions à une cadence telle que cela devient une exposition permanente. C’est insultant pour les riverains.
Je me souviens d’un certain ici qui publiait sans doute avec fierté sur internet des photos de son domicile où l’on voyait des « œuvres d’art » absolument horribles. Par charité je ne donnerai pas son nom.
Faut-il être tordu pour consacrer tant de lignes à ça ! La RDL semble jouir de ce qu’Alvarez puisse être dégoûté du personnage de Pinault et reprendre ainsi à bon compte toute la rancœur que peuvent inspirer au bon peuple et au mondain entendu, de tels fumiers. Il ne faudrait surtout pas oublier l’essentiel, qui est quand même de faire ici, par contraste, l’apologie d’un Kahnweiler, suivez lourdement mon regard.
Ne jamais perdre le nord, en somme, d’une trouble fascination. JAMAIS. Décoder les intentions manifestes, latentes et inconsciente derrière tout billet où se bouscule le savant « mélange des genres » du compte rendu, du plaidoyer et du réquisitoire.
» Ce cynique dévoiement de l’idée de collection est un bon reflet de la vulgarité de l’époque. »
Ne peut-on pas dire à chaque époque sa vulgarité? Que faisaient d’ autre que nos rois, nos papes et nos princes sinon » d’ influencer » le marché de leur époque, de communiquer, d’ asseoir leur puissance financière et symbolique ?
Comme l’ a dit un autre grand patron du luxe mondial en parlant de ses ultra riches clients : » avant on avait les rois des pays exotiques, maintenant on a les rois de la bière ! »
@ 10.11 il voulait dire « endogame » plutôt qu’incestueux.
@ Mon pauvre D. (déjà 3 fois), z’êtes vraiment indécro… dans votre profondeur de chant/champ…
Quant au Bouquet de Tulipes, pourquoi ne pas l’avoir mis dans le 11ème non loin du Bataclan ?
Franchement, qui voudrait avoir de telles horreurs dans sa salle à manger, en dehors de Passoul ?
Mais oui, JJJ, il existe une foultitude de collectionneurs!
Même que le musée des arts décoratifs à son époque – du temps de François Mathey en 1974 pour être précis – exposa des collections les plus diverse et variées comme desenseignes parisiennes, des paniers, des girouettes, des cloches et sonnailles,des timbres de table, des instruments de musiques, des toupies…
Et tout cela remémoré dans un beau catalogue imprimé par Maeght. 😉
Je continue la liste des collections exposées à l’ époque par François Mathey :
Masques à gaz,
jeux interdits,
Objets de prestidigitation,
Sifflets en céramiques,
Jeux de construction ( coll. Sabine Weiss)
Lunettes et objets d’ optique,
Le papier monnaie,
Passeports et congés,
Briquets à silex,
Bouchon de radiateurs,
couteaux,
Machines à vapeur,
Pierres…( coll. Roger Caillois)
Sables,
Noix de coco sculptées,
Sue le thème de l’eau,
Dents gravées de cachalot,
Bois flottés,
Tracts aériens,
La Quête illustrée – Images populaires de la guerre 14- 18.,
L’ affaire Dreyfus – Pour et Contre,
Petits objets d’ écriture,
Stylos à plume rentrante,
Pipes en terre,
Jouets agricoles,
Outils,
A propos de botanique,
Les poids d’ Asie,
Balances de changeurs et poids et godets,
(Il y en a encore deux pages pleins de cet acabit !)
La collection Mikey mon cœur n’ est pas mal non plus!
Nous voilà loin, si loin, des vrais collectionneurs, ceux qui gravitaient autour de Paul Durand-Ruel à la fin du XIXème ou de Daniel-Henri Kahnweiler au début du suivant
Eh bien oui, Passou, il y en a qui collectionnent des petits sucres et leur emballage, aussi.
des robots,
des grenouilles empaillées, des fers à chaussures ( comme l’ ami Thierry Agullo R.I.P.),
des emballages de papiers toilettes ( n’est-ce pas D ,) )
Les muses finissent au musée et Paris, comme Venise, achève de se muséifier !
Pas étonnant qu’un grand commerçant échoue à la Bourse de Commerce !
Qui reprendra la Bourse (Palais Brogniart) ?
D. : »Quant au Bouquet de Tulipes, pourquoi ne pas l’avoir mis dans le 11ème non loin du Bataclan ? »
Parce que l’artiste et l’ambassade américaine, qui entraine avec elle les mécènes finançant l’installation, voulaient un lieu prestigieux, ce qui marque bien la limite du geste philanthropique au cas où l’on aurait eu des doutes…
JJ Janssen, Kahnweiler etc Vous décodez complètement.
Pat V, un petit monde incestueux au sens figuré est un microcosme dont les personnages entretiennent des liens contre-nature, ce qui n’a évidemment rien de sexuel, c’est lié à leur fonction professionnelle.
La collection Mikey mon cœur n’ est pas mal non plus! (moi-même)
Où l’ on constate la perversité du système de la survalorisation artificielle des objets populaires ( l’ avatar d’ une reproduction en porcelaine de Mikey ou de tout autre nain de jardin ) par Koons, par exemple pour en faire un objet d’ exception pour happy few.
Alors que tout un chacun se contente de son nain de jardin.
C’ est comme pour son bouquet de tulipes, tout le monde a chez lui un tableau représentant un bouquet de fleur, du pire et du meilleurs d’ ailleurs. Alors, pourquoi et comment en est-on arrivé à ce que le sien soit le top de l’ art contemporain ?
Des bouquets de fleurs, il en existent sur toutes les boites à gâteaux en fer blanc de nos grand-mères et mères…
Adossée à la Bourse de Commerce, signalons la Colonne astrologique, construite vers 1575 par l’architecte Jean Bullant dans la cour de l’hôtel de Soissons, élevé pour Catherine de Médicis en 1572 et démoli en 1748.
Aujourd’hui, l’extérieur de la Bourse de Commerce à des allures de cour des miracles où se sont installé à demeure nombre de clochards…
Grâces lui soient rendues : Paul Durand-Ruel, le marchand des impressionnistes, Paris : Plon, 2002 (
P.Assouline
La collection Mikey mon cœur n’ est pas mal non plus!
Il est intéressant d’ observer la variété des propriétaires et des motivations de ces collections, il s’ agit d’ écrivains, d’ artistes, d’hommes politiques, de photographes, etc…
Le musée c’est l’art qui vous tire dessus !
https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782707210005-tresors-des-musees-parisiens-jacques-barozzi/
C’est l’autre de Bernard Arnault.
Oui.
On a vu son fiston hier au soir.: Antoine.
L’ art s’est tellement parcellisé, regardez la dernière déflagration explosion de la Banskyse, un coup de fonte des neiges, que même le plus grand distributeur français à ouvert son musée à Landerneau et édite ses » artistes « !
François Mathey dans sa préface à l’ exposition » Ils collectionnent… » en 1974, débutait pat cette phrase : » Il y a les objets de musée et les autres. »
Eh bien, on peut dire que chacun à son musée, c’ est à dire sa muséification/spéculation portative. Même les enfants avec leurs images panini! 😉
Pied de nez à Pinault.
» cette image est une pure illusion, fabriquée avec la complaisance d’un milieu qui en tire profit, qu’il s’agisse des experts, des marchands, des conservateurs de musées, des commissaires d’exposition ou des critiques d’art dont les magazines vivent de la publicité des galeries, des commissaires-priseurs et de l’univers du luxe en général. »
Une bulle spéculative, quoi.
L’art est désormais dans la rue.
Hier, justement, en traversant l’espace qui sépare la Bourse de Commerce des galeries circulaires qui l’entourent, pour me rendre au cinéma du forum des Halles, j’ai vu un spectacle détonnant. Une clocharde entre deux âges finissait de nettoyer à grandes eaux sa chambre : un lit impeccablement fait, une petite table de nuit, des rayonnages, des ustensiles divers et petits bibelots… le tout entouré d’un enclos. Du street art, plus intéressant que les objets coûteux qui seront bientôt exposés dans le musée Pinault ! N’ayant pas de portable, je ne peux vous montrer l’image, seulement qu’en mots…
Jacques Chesnel me souffle : « le pire pour un femme qui aime Vuitton ? prise la main dans le sac »
la commande qu’il a passée à un ébéniste d’un cercueil en bois d’if, aussi dépouillé à l’extrême que ses toiles, sculptures, installations préférées sont a minima.
Il reste quand même ringard dans ses choix esthétiques notre Pinault. Un cercueil en carton peint pour l’occasion et brûlé publiquement en direct live sous l’œil d’ un vidéaste à la mode. On en fait six copies vendue chacune à six collectionneurs différents et hop, un supplément financier pour les héritiers.
( Je pense à peindre mon cercueil en carton pour ce qui me concerne.)
Oui, il manque de profonde réflexion esthétique notre Pinault.
Une installation finale en vidéo de sa crémation serait le top pour sa vie de mécène intéressé de l’ art contemporain.
Il pourrait même passer commande d’ un disque ( Comme Sophie Calle pour son chat )style requiem minimaliste. Mais voilà, toute la différence est là, entre l’ artiste et le non artiste.
Pinault ne sera jamais une Sophie Calle ( que l’on aime ou pas ce qu’elle réalise )et Sophie Calle, elle pourrait devenir une Pinault d’exception.
Juste avant ce spectacle de la clocharde en chambre, j’avais vu, attablés à la terrasse d’une brasserie parisienne traditionnelle, des chinois dégustants des cassolettes d’escargots à l’ail et au persil ! L’Asie ne s’intéresse pas uniquement à nos sacs Vuitton…
Il pourrait demander à Laurie Anderson un requiem du genre de son Superman :
@ « Vous décodez complètement » (@11.08)
merci de m’accepter au 1e degré quand vous voulez faire du 2e, Passoul 🙂 J’apprécie votre tolérance relative, plutôt jaune que rose. Cela dit, personne n’est trop duple. Faites bien de pas répondre sur le fond. Adhonc, moi, je vous redis ceci avec + de clarté : pourquoi faire une pub supplémentaire pour ces ordures qui captent tout le pognon à cause de leur insatiable ego de merd’?
Votre responsabilité morale est engagée, voui.
Le Louvre-Lens, c’est pas pour moi –
Le pape François, c’est pas pour moi –
Et PatV (qui a publié dans quelle collec. au juss’?) c’est pas pour moi non +, –
Mais la rdl, c’est pour moi, j’entends donc essayer d’y orienter ses choix, car j’estime le mériter.
Un jour, y aura une reddition des comptes, et nous autres les « crèves la faim » qu’on a rien à dire de lard picktural, vu qu’on n’a qu’à jouir de ce qu’ils nous mettent dans les jardins publics (épicétou), on saura où les trouver pour les pendouiller.
Oupire.
Pinault et Arnault à la Lanterne, JJJ ?
Chantons avec le Piaf de la rue !
https://www.youtube.com/watch?v=cimTG_TVMNc
Pinault et Arnault à la Lanterne, JJJ ?
voui, à la lanterne de Landernau (xa rime au moinsse)
« Personne pour commenter « Un peuple et son roi » de Pierre Schoeller ? »
J’en avais parlé brièvement, tellement c’était raté, même pour moi qui m’intéresse aux révolutions. Faute de réussite au cinéma, on peut toujours parler d’Ulrike Meinhof… Au milieu de tout cela, Mlle de Joncquières fait figure d’intermède charmant, au féminisme léger mais déjà annonciateur.
Koons,Abdessemed, de gros joujoux régressifs à l’usage de vieux messieurs richissimes, bien ennuyés d’être finalement aussi mortels que le premier chien venu. L’art de l’ultra-libéralisme. En somme un art de m. pour un système aux mêmes relents.
@DHH et Gisèle, il a osé écrire « il a la côte »… (cassée). Et vous ne trouvez rien à y redire !!! Mais vous êtes passées où ? Pas parties voir les saletés du Specullector,j’espère ?
La Gigi a « une salle à manger ».
Hurkhurkhurk!
@Pablo, nos compagnons de chaîne ont l’air tout contents de pouvoir écrire désormais autant de bêtises sur la musique que sur la littérature. Notre fonction est libératrice!
voui, car il ne fait pas de doute que ces 2 crapules vont bientôt mourir comme des chiens, et même plus vite qu’ils ne le pensent.
Tiens, pour une foi q …on pense pareil
@12.47 et toi, t’en a pas de salle à manger ? Mais tu bouffes où halors ? dans tes WC peut-être ? à moins que t’en ayes pas non plus, ni de living ni de toilettes. Ah voui j’avais oublié, tu restes sur ta colonne astrologique, tel siméon le stylite. Eh bé restes-y, urck !
@ Notre fonction est libératrice!
Apparemment, ça coûtu 1 brin, ce petit retrait volontaire. La récré musicale est finie, apparemment.
Non, Gigi, grosse bête à foin, pas de salle à manger.
Gigi, il faut bien laisser les im.béciles de ton calibre s’ébrouer librement. Pour l’instant, ça ne donne pas grand-chose. Entre tes borborygmes et les incantations ridicules de Christiane, on ne peut pas dire que le niveau monte. Disons que nous sommes au spectacle.
Roberto Saviano : « Ou on est complice, ou on est rebelle »
Yann Arthus-Bertrand vend des moments avec ses amis aux enchères pour sa fondation
Je découvre avec stupéfaction la critique de l’Obs sur le dernier Boualem Sansal:
On peut se demande si le journaliste (je n’ose l’appeler « critique ») a lu le livre. Je certifie qu’il n’est pas pour l’essentiel anti-islamiste, et qu’il n’est pas ennuyeux. « Pendant cinquante pages »…qu’est-ce-que cela veut dire? L’islamisme n’est évoqué explicitement qu’à la fin du livre quand l’un des personnages principaux est victime d’une agression au retour d’une manif après le Bataclan. La menace mystérieuse qui pèse sur la petite ville d’Erlingen n’est pas désignée. Evidemment, on pense à l’islamisme puisque c’est le sujet du moment. Mais Sansal est trop intelligent pour faire un livre engagé et didactique sur une question d’actualité. Il se met sous le patronage de Thoreau, de Buzzati, de Kafka et de Baudelaire notamment. Sa réflexion sur la Métamorphose est passionnante. Son livre est complexe, mais les difficultés de compréhension de l’intrigue importent peu. J’ai lu ce livre dans des conditions plutôt inconfortables. Je n’ai jamais eu l’intention de le laisser tomber.
J’ajoute que le français de Sansal est un régal.
@Jazzi
Que votre réaction devant la scène que vous décrivez soit d’abord esthétique m’etonne de votre part.
Quand cette femme de la rue installe avec soin sa « chambre » , elle n’est pas mue par une ambition de « street artist » , mais elle essaie de réagir à l’humiliation de son statut de clocharde en s’évertuant de manière dérisoire et pitoyable à donner la décence et la dignité d’un logis au bout de trottoir qui lui sert de chez elle .
Cette scène est surtout bouleversante , probablement culpabilisante pour nous tous qui avons un toit au-dessus de notre lit, et, accessoirement, si vous y tenez, d’une grande inventivité plastique
Pour les italophones.
“Italo Svevo a 90 anni dalla morte”, bibliothèque de Palazzo Mattei di Paganica, Roma.
Infos et réservations tel. 0668982224 — mail: att.culturali@treccani.it
Italo Svevo scriveva male? :
http://www.treccani.it/magazine/lingua_italiana/articoli/percorsi/percorsi_163.html
Les points à retenir :
» – Aujourd’hui, ce ne sont plus les musées ou les critiques qui font la cote d’un artiste, mais un cercle restreint de collectionneurs prestigieux.
– Ces mécènes participent au financement d’expositions, décernent des prix ou ouvrent des lieux privés pour montrer leurs collections.
– En soutenant les artistes contemporains, ils se donnent un accès direct à leurs œuvres, au grand dam des professionnels. »
L’excellent article de Martine Robert dans « Les Echos » du 24/10/2013 :
https://www.lesechos.fr/24/10/2013/LesEchos/21550-056-ECH_ces-collectionneurs-tout-puissants-qui-regnent-sur-l-art-contemporain.htm
Yann Arthus-Bertrand, à la lanterne aussi, Et Alii !
DHH, on part de l’esthétique (moi) et on remonte à l’éthique (vous) ! C’est à cela que sert l’art : art de vivre ou de survivre…
… essayons comme ça.
Pour les italophones.
“Italo Svevo a 90 anni dalla morte”, bibliothèque de Palazzo Mattei di Paganica, Roma.
Italo Svevo scriveva male? :
http://www.treccani.it/magazine/lingua_italiana/articoli/percorsi/percorsi_163.html
Il me semblait surtout intéressant, DHH, de faire la liaison (spatiale) entre le financier et la clocharde. Une néo fable de notre temps…
Tout comme pour les touristes chinois bouffeurs d’escargots au beurre persillé. Ces instantanés que je saisis dans la rue sont toujours porteur de morale. Au lecteur d’en tirer la sienne.
Ce que le prétendu mécène expose dans ses « Fondations » vénitiennes et autres se retrouve souvent peu après dans des ventes chez Christie’s sans quel nul ne s’aventure à dire ce qui appartient à l’un ou l’autre Pinault. (Passou)
—
Cette petite coquille ( »quel nul » pour « que nul ») est en soi un véritable chef-d’oeuvre de ‘lapsus linguae’, Passou. Now you’re talking, comme disent certains anglophones…!
Jazzi dit: 13 octobre 2018 à 13 h 59 min
DHH, on part de l’esthétique (moi) et on remonte à l’éthique (vous) ! C’est à cela que sert l’art : art de vivre ou de survivre…
Il existe effectivement une éthique de la création Jazzi. Vous avez raison de le faire remarquer. C’est aussi de cette manière que s’en sortent les artistes dits » marginaux », malades mentaux, malades SOCIAUX…Les exemples de manquent pas…dans certains musées!
Le futur musée Pinault a coûté 86 millions d’euros aux contribuables parisiens !
http://www.lefigaro.fr/culture/2017/12/28/03004-20171228ARTFIG00063-la-mairie-de-paris-debourse-86millions-d-euros-pour-le-futur-musee-pinault-des-halles.php
« Enfin, l’article du Canard rapporte que «la facture de 86 millions d’euros a été remboursée par la cession pour 86 millions d’euros de deux immeubles municipaux à la CCI». L’information est confirmée par la mairie pour qui, «c’était un échange foncier, donc l’achat s’équilibre financièrement par les autres ventes». »
Ce jeu de Monopoly se solde par moins d’appartements pour les Parisiens…
Moralité de l’histoire : quel nul ce Pinault, quelle nulle cette Hidalgo !
Chirac a « fait » Pinault, dear Baroz…vous me direz, l’autre Arnaud de la collectionite, celui à profil de pivert, qui l’a fait ? Mitrand.
Souhaitons à votre clocharde de bénéficier d’un infime écho du faste Louisquatorzien célébrant sa communion à Saint-Eustache.
personne pour évoquer l’ouverture prochaine d’une vaste librairie (500 m2) Bd Poissonnière alors que Paris a perdu 350 librairies ces quinze dernières années ? chacun ici est dans sa bulle, pas question de sortir ?
on en saura alors un peu plus sur « sa collection » (quelques 3000 oeuvres croit-on savoir)
La quantité ne fait pas toujours la qualité d’ une collection, surtout s’il elle comporte des valeurs toxiques!
Mais tout collectionneur peut éprouver des regrets à propos de ventes anticipées de valeurs établies en art.
Cela demande de penser sa collection dans le moyen terme au pire, au long terme au mieux. Mais là encore, il y a risque. La création est un risque permanent, c’ est cela qui fait son attractivité et son charme indéniable.
C’est aussi pour cela que les individus qui demeurent au seuil de l’ achat répété d’ œuvres d’art ne connaîtront jamais cette petite ivresse du pas dans le vide. C’est le cas des cultureux qui croient tout posséder avec leur boulimie de visites et de conférences. Quelquefois, l’ achat d’une petite pièce peut bouleverser votre vie.
surtout SI elle comporte…
On a tous des regrets d’avoir vendu prématurément une œuvre.
Souvenir d’un ami collectionneur – il figurait dans l’ exposition de 60 collectionneurs à Pompidou – dépité d’avoir vendu trop tôt son Soulages…
Et celui qui a vendu son dinky toy, même dépit! Juste une différence de proportion…
artiste du marché,
Le titre est quand même un peu péremptoire, il existe des marchés.
Le marché des nains de jardin, ça existe aussi! 😉
Pat V,
En effet je collectionne depuis de très nombreuses années les emballages de papier-toilette, ma collection compte plus de 350 pièces à ce jour dont certaines rarissimes.
Seulement ceci étant connu seulement de mon entourage proche très restreint en nombre, j’aimerais bien savoir par qui vous l’avez su ? Que je lui tire les oreilles.
Cela-dit je veux bien à titre exceptionnel vous inviter à venir admirer cette collection à laquelle j’ai consacrée deux pièces entières dans ma maison de Charenton, avec porte blindée, détection d’incendie et système d’extinction automatique à argon.
Un jour, venu regarder un ensemble cohérent de seize tableaux que lui présentait l’artiste franco-polonais Roman Opalka dans la plus grande galerie d’art du monde (et la plus inaccessible puisqu’il s’agit de la zone de transit des Ports francs de Genève),
Opalka peint plus que blanc!
Plus exactement, Opalka ne peint plus blanc puisque son odyssée conceptualo-picturale s’est arrêtée avec son décès.
Bien qu’il travaillât en France, dans sa bastide du Lot et Garonne, tout ce qu’il possède est Suisse et comme nous le savons au travers du dernier bouquin de Michel Thévoz, l’ art suisse ( et donc l’ art résidant en Suisse )n’ existe pas!
On comprend donc aussi que ses œuvres puissent être stockées dans un container en no man’s land.
Oui, en effet c’était tkt. Vois avez trouvé tout seul.
Il semblerait que pour s’habiller d’un brin de pureté le gros du troupeau joue l’étonnement hypocrite : « Oh ! mon dieu, un artiste produit par le marché ! » … Pseudo-marxistes à deux balles.
[Ce post n’est pas conséquent au titre du billet.]
Un jour, peut-être, Michel Thévoz comprendra quelque chose : l’art suisse existe bel et bien ; à la deuxième phrase échangé avec ce monsieur on tombe en inanité… évidemment, l’intellectuel lambda retrouve ses poncif et il se retrouve.
Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur « Le Train d’Erlingen ou la métamorphose de Dieu » de Boualem Sansal, je mets en lien une critique d’Ahmed Hanifi sur le site Médiapart. Après avoir présenté ses lettres de créances qui montrent son appartenance à l’extrême gauche, l’auteur nous livre une analyse incroyablement juste et fouillée du livre.
Conclusion: « Une perle, au-delà du discours. »
https://blogs.mediapart.fr/ahmed-hanifi/blog/100918/32-le-train-d-erlingen-boualem-sansal
renato dit: 13 octobre 2018 à 15 h 39 min.
Apparemment vous ne l’ avez pas lu, Thévoz, ou avec des gros sabots.
Sa finesse vous aura échappée, il montre bien que l’ art Suisse existe et que même il l’a rencontré.
la maison rouge de antoine de galbert adurév14 années avec des publications sur la toile
http://lamaisonrouge.org/cgi?lg=fr&pag=2342
Michel Thévoz: « Il n’est pas interdit d’y voir une provocation, mais bon… elle revêt un caractère ludique. Ce que j’essaie d’expliquer dans mon ouvrage, c’est que la singularité des artistes suisses que j’évoque vient de l’écho inattendu que leurs œuvres produisent, et de la réception de ces œuvres par le public. S’ils sont singuliers, c’est parce que leur peinture s’ouvre à de multiples interprétations. Ces artistes sollicitent un regard inventif. En cela ils sont exceptionnels. »
De bonnes informations sur le milieu et la bulle d’un certain art Moderne dans le Fredet, « Requins, Caniches, et autres Mystificateurs ».
MC
« Breton de l’année » 2006 pour « Armor Magazine »…. Pinault c’est Jean Richard devenu prospère en quittant Champignolle et courtisé par homoland & co .
De la volige à l’art comptant pour rien …
Pour ce qui est des sabot, Pat V, songez à ceux qui habitent votre pensée. J’ai parlé avec ce monsieur et cela m’a largement suffi : la provocation a bon dos.
espérons maintenant que Patrick Scemama va parler de livres dans La République des Arts
revue des deuxmondes
« Un homme sans éthique est une bête sauvage lâchée sur ce monde. »
Le mot de la semaine
« ÉTHIQUE & POUVOIR »
Hugo: « L’ambition dont on n’a pas les moyens est un crime «
https://www.cairn.info/revue-nouvelle-revue-d-esthetique-2010-2-page-51.htm
Il suffît d’avoir des moyens et pas d’ambitions.
@ dépité d’avoir vendu trop tôt son Soulages…
certes, mais soulagé sur le moment…
Bon, je me casse chez Scemama, personne poste jamais chez lui, c tris’…
https://www.grandpalais.fr/fr/evenement/miro
Plus près de nous, les campagnes d’affichage publicitaire du tandem Benetton-Toscani (on y voit des sexes masculins de couleurs différentes, un sidéen qui meurt à l’hôpital, des condamnés dans le couloir de la mort…) réitèrent ce principe émancipateur, à ceci près : le capital y trouve à l’évidence son compte, le « sang à la une » vient rapporter gros, quelle que soit la manière dont on en fait un usage public. Repoussoir paradoxal mais fanal magnétique, l’œuvre d’art choquante attire sur elle l’attention au même titre que les faits violents attirent les médias ou le Black Tourism, les masses de vacanciers épris de morbidité : camp de concentration de Lego de Zbigniew Libera plus vrai que nature (Concentration Camp, 1999), peaux humaines et cadavres d’animaux exposés par le collectif mexicain SEMEF0 [5][5] Le collectif SEMEFO (au départ, Carlos Lopez, Arturo…, dessin du jeune Adolf Hitler retouché par les Chapman Bros, scènes d’abattages d’animaux filmés par Adel Abdessemed (Don’t Trust Me, 2007), remplissage au gaz (du monoxyde de carbone d’origine automobile), par Santiago Sierra, des espaces intérieurs de la synagogue allemande de Stommeln (245 m3, Stommeln Synagogue, Stommeln Pulheim, Germany, March 2006, 2006)… jouent à ce registre comme autant d’occasions de scandale, un scandale que l’on peut dire « opératoire » [6][6] Adel Abdessemed, dans Don’t Trust Me (2007), filme…. L’opportunité y est saisie de repousser un peu plus loin les limites admises en termes de mœurs acceptables et ce, tout en voyant triompher le parti de la libert
M Pinault est très riche et si fier de sa fortune qu’il veut faire oublier qu’elle releve de la prédation et non de l’activité créatrice d’un entrepreneur ; il cherche à en magnifier le sens en dépensant beaucoup d’argent pour afficher urbi et orbi les attributs obligés du grand Mécène dont il se confère la stature
Mais il est moins un nouveau Mécène qu’un nouveau Trimalcion
. Jorge et Lucy Orta cités à l’instant, en 2005, lancent ainsi à Venise, depuis la Fondazione Bevilacqua La Masa – et ce, dans la foulée de la Journée mondiale de l’eau et dans le cadre propice de la Biennale d’art international – l’opération Drinkwater ! Le couple d’artistes, tout à la fois, conçoit pour l’occasion dispositifs de filtration à moindre coût de l’eau croupie (un essai est même fait in situ avec l’eau de la Lagune, peu réputée pour sa pureté…) et véhicules low tech aptes à porter de l’eau à peu de frais. Jorge et Lucy Orta lancent parallèlement un vaste colloque sur la question, auquel participent plusieurs jours durant des spécialistes venus du monde entier [10][10] Sur cette opération, Jorge et Lucy Orta, Drinkwater !…. Une action qui va bien au-delà de la seule charité apitoyée.
Pour saluer la mémoire d’Yvan Blot, décédé le 10 octobre à l’âge de 70 ans. Pas une flèche littéraire, entre nous…
http://apopsix.fr/catalogue/le-terrorisme-islamiste-une-menace-revolutionnaire–978-2-35979-110-5.html
le climat de l’art
. Relevons de manière significative que l’« introït » du catalogue est consacré à la longue interview, par les commissaires, du représentant helvétique du WWF (« World Wildlife Fund ») pour les questions climatiques, Patrick Hofstetter : l’occasion de constater qu’activistes, curateurs d’exposition et artistes partagent en l’occurrence d’identiques préoccupations, tous sur une même longueur d’onde.
@ Rose
J’ai du mal à comprendre que tu prennes Ed pour un homme, alors qu’elle est archi-féminine, je trouve. Pour moi c’est la femme la plus féminine du blog, avec un langage et une façon de s’exprimer très féminins, encore une fois.
Ta façon d’écrire, ton « style », est pour moi beaucoup plus masculin. Si je ne savais pas que tu es une femme (je ne sais pourquoi je le sais, d’ailleurs) je pourrais penser que tu es un homme, vue ta façon « bourrue » d’écrire.
Dans le fait que tu trouves vulgaire Ed moi je vois de la jalousie mal cachée (comme chez Beltegeuse ou Delaporte). Tu confonds jeunesse et vulgarité, ce qui est un signe clair du fait que tu es en train de vieillir.
Quand j’étais gosse je trouvais bizarre que tous les vieux disent les mêmes phrases, les mêmes mots, sur certains thèmes. Maintenant, je commence à entendre ces mêmes phrases autour de moi (famille, amis). L’un de ces lieux communs, inchangée depuis mon enfance, est la vulgarité des jeunes. « Nous on était pas comme ça… »… »Regarde ces coiffures, ces habits, ces tatouages, ces chansons, quelle vulgarité !… »Nous, jeunes, on était beaucoup plus normaux »… « Maintenant tout fout le camp »… »Les jeunes de maintenant ne respectent plus rien ».
Avez-vous remarqué qu’il y a toujours eu (dans la vie, dans la littérature – on voit cela très bien dans les Journaux intimes, par exemple) très peu de vieux qui parlent positivement des jeunes? Presque tous les vieux sont pessimistes, ou même catastrophistes pour ne pas dire apocalyptiques, sur l’avenir en général et sur les jeunes qui l’incarnent en particulier. Presque tous confondent leur propre décadence avec celle de la Réalité.
En réalité la plupart de gens pensent selon l’âge qu’ils ont. Rimbaud disait : « On ne pense pas mais on est pensé ». Il a oublié d’ajouter: par l’âge qu’on a.
@ rose
« les poncifs c’est vraiment pénible : être marseillais… »
Haroun – Marseille, l’autre France
Il est très drôle, d’ailleurs, ce Haroun:
@ D.
« Ce soir je mange du thon. »
Le thon est l’un des aliments le plus contaminés qui existent (parce qu’il est au bout de la chaîne alimentaire). Il a plein de métaux lourds.
Cela m’étonne que toi, qui pense qu’une fermentation lunaire du levain a des conséquences dangereuses pour la santé, avale un tel cocktail de saloperies.
Photo Ludosane
Le passage éclair d’Aurélien Rousseau (42 ans) à la présidence de la Monnaie de Paris ne laisse rien présager de bon pour la vénérable maison. Succédant fin mars 2017 à Christophe Beaux, l’énarque ancien conseiller social de Manuel Valls lorsque celui-ci était premier ministre, pour un mandat de trois ans, acceptait pourtant quelques mois plus tard de conduire une mission sans aucun rapport avec son poste sur …. les hôpitaux de Paris. Cette mission était en fait le prélude à son départ pour l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France, annoncé en juillet et effectif le 1er septembre 2018.
Cause ou conséquence de son départ, l’exercice 2017 s’est clôt sur un très lourd déficit de 12 millions d’euros alors que l’exercice précédent s’était soldé par un bénéfice du même montant. Le chiffre d’affaires a en effet plongé de 17 %, passant de 141 M€ à 117 M€. Rappelons que la Monnaie de Paris exerce avant tout une activité commerciale : elle fabrique les euros, les pièces étrangères qu’on veut bien lui confier et des monnaies de collection. Cette dernière activité est la principale cause de la chute du CA avec un plongeon de 26 %. Et comme les ennuis n’arrivent jamais seuls, l’établissement public doit supporter des charges nouvelles constituées d’une dépréciation de ses stocks (une opération comptable) mais surtout des coûts de récupération des monnaies de collection à valeur faciale que leurs détenteurs revendent à la Banque de France qui n’en veut plus.
Le plus préoccupant pour les finances de l’opérateur est que les perspectives ne sont pas réjouissantes. Non seulement ces charges sont récurrentes, mais l’activité de frappe des euros qui représente un tiers de ses activités ne peut que baisser en raison du recours grandissant à la monnaie électronique.
Aussi dans ce contexte de fragilité du modèle économique de l’entreprise, le projet culturel porté par son prédécesseur et assumé sans grandes convictions par Aurélien Rousseau, n’est plus vraiment en odeur de sainteté à Bercy qui exerce sa tutelle sur l’établissement public. Ce projet, qui s’articule autour d’un vaste schéma de restructuration et de rénovation des bâtiments historiques en plein cœur de Paris, se compose d’un musée bien mal nommé (le 11Conti) et d’un espace d’exposition d’art contemporain qui est le visage glamour de l’institution.
La priorité est maintenant au rétablissement des comptes. Avant son départ, Aurélien Rousseau avait laissé entendre qu’il devait diminuer la masse salariale de 2 %.
Dans ces conditions, on comprend que le poste ne suscite pas beaucoup de vocations et que l’intérim assuré par le DRH pourrait durer. Une situation qui ne doit pas enchanter Camille Morineau qui dirige les collections et les expositions. Celle-ci doit ouvrir dans quelques jours une exposition sur Grayson Perry. Combien y aura-t-il encore d’expositions d’art à la Monnaie de Paris après celle-ci ?
L’accès à la totalit
L’ŒIL
n°716 · 1 octobre 2018
Schiele et Basquiat la (même) fureur de peindre
La Fiac s’ouvre dans un climat mitigé pour le marché de l’art
@ Anna Fort
« personne pour évoquer l’ouverture prochaine d’une vaste librairie (500 m2) Bd Poissonnière alors que Paris a perdu 350 librairies ces quinze dernières années ? chacun ici est dans sa bulle, pas question de sortir ? »
Tu appelles ça une vaste librairie? Il faudrait que tu sortes de la bulle de ton quartier et que tu ailles au 26, boulevard Saint Michel, où se trouve un magasin qui s’appelle « Gibert Joseph ». Et tu ne sais pas la meilleure? Il vend des livres !! Et tu sais sur combien de m2? 5 000 sur 5 étages ! 10 fois plus que ta vaste librairie. Et tu sais combien de livres ont là-bas en stock? 500 000 !! Et tu sais l’idée géniale qu’ils ont eu dans cette librairie? Tu trouves les livres neufs et d’occasion mélangés.
Sinon, question « vastes libraires » tu peux aller aussi à la Librairie de l’Avenue, aux Puces de Clignancourt (31 Rue Lécuyer à St.Ouen) où tu peux trouver 150 000 livres d’occasion (mais elle est chère et l’hiver on y caille).
La fondation Calouste-Gulbenkian (en portugais Fundação Calouste Gulbenkian) est une importante fondation artistique située à Lisbonne (Portugal), créée par Calouste Gulbenkian (1869-1955), un industriel arménien. Elle compte parmi les associations de la diaspora arménienne qui contribuent au financement de projets en Arménie ; elle finance notamment le Matenadaran d’Erevan1.
Elle encourage aussi la recherche scientifique au Portugal2.
@Pablo75 dit: 13 octobre 2018 à 17 h 41 min
Très belle mise au point que je partage mot à mot. Certaine commentatrice qui d’habitude est l’élégance même et la sagesse s’est moquée bien peu charitablement d’Ed et pas seulement elle. Je trouve Ed rafraichissante et sincère. Oui, elle fait souffler ici un vent espiègle. Idem pour la réponse à Annaclo sur les librairies.
Bravo, Pablo !
Dans une discussion avec Fiona Bradley, catalogue de rétrospective de l’œuvre de l’artiste pour le CCB en 1999, Paula Rego parle du plaisir de créer, allié au plaisir de destruction.
@ Chaloux
« Koons, Abdessemed, de gros joujoux régressifs à l’usage de vieux messieurs richissimes, bien ennuyés d’être finalement aussi mortels que le premier chien venu. L’art de l’ultra-libéralisme. En somme un art de m. pour un système aux mêmes relents. »
Tout à fait d’accord (c’est tellement évident que ce n’est même pas la peine d’en parler). Quant au Système, l’autre jour on m’a envoyé ce lien, à voir uniquement si on est de bonne humeur (dépressifs s’abstenir). La « vérité nue » sur la réalité politique en France est effrayante (et c’était il y a un an).
Philippe Pascot: Corruption et politique
https://www.youtube.com/watch?v=nlZsdVgf8Ww
Après avoir entendu cela, il faut penser qu’en Italie ou en Espagne c’est bien plus grave – et n’en parlons pas en Grèce, Roumanie, Bulgarie, etc. Ou dans les États-Unis, la Chine, l’Inde, l’Amérique du Sud ou l’Afrique…
« Je trouve Ed rafraichissante et sincère. Oui, elle fait souffler ici un vent espiègle. »
Je suis du même avis, quand Ed oublie d’être vulgaire, ce qui n’arrive pas souvent.
Claro applique d’ailleurs cette formule à son propre cas : « Par exemple : je ne toucherai de droits sur ma traduction de Jérusalem d’Alan Moore qu’à partir du deux cent millième exemplaire vendu, et là je ne toucherai que 1 % sur un peu moins de trente euros. Personnellement, sur environ cent vingt traductions réalisées à ce jour, je n’ai touché de droits d’auteur que deux fois, et encore, jamais des grosses sommes (en plus, certains éditeurs cumulent nos travaux et, tels des banquiers, nous rendent à jamais débiteurs, même quand une traduction a bien marché, mais passons…). »
@ Chaloux
« nos compagnons de chaîne ont l’air tout contents de pouvoir écrire désormais autant de bêtises sur la musique que sur la littérature.
Notre fonction est libératrice! »
Je t’avoue que je lis très peu de monde ici. J’ai vu juste que le matamore d’opérette qui voulait me « pourrir la vie » ici en a eu marre de recevoir raclée sur raclée et a compris enfin que c’était très imprudent de menacer un type qui aime autant la castagne verbale que moi.
Et je vois aussi que les soi-disant traumatisés par notre « méchanceté » « diabolique » et notre « cruauté » « effrayante » et partis définitivement, épouvantés d’autant de scélératesse, reviennent très vite sans crier gare. On nous avait accusé de tuer ce blog, d’être des snipers voulant faire un « nettoyage éthique » de ce site, mais une fois les crises d’hystérie passées, tout redevient normal.
J’espère uniquement que ceux qui nous cherchent ou sont tentés de tester notre patience aient compris que cela a des conséquences et que ce n’est pas nous qui allons plier les premiers, même s’ils arrivent à former toute une meute contre nos « agissements » « perfides ».
Au fond c’est un problème d’astrologie. Si les provocateurs connaissaient cette très vieille discipline et avaient nos thèmes astraux sous les yeux, jamais ils nous auraient défiés (toi et moi on partage certaines caractéristiques astrologiques redoutables).
D’ailleurs, ce blog, vu du point de vue astrologique, est passionnant(même si on ne connaît pas le signe et ascendant de certains participants – mais on peut les deviner).
« Ce que j’essaie d’expliquer dans mon ouvrage, c’est que la singularité des artistes suisses que j’évoque vient de l’écho inattendu que leurs œuvres produisent, et de la réception de ces œuvres par le public. S’ils sont singuliers, c’est parce que leur peinture s’ouvre à de multiples interprétations. »
Ce sui vaut pour tous les artistes de tous les pays et de toutes époque : comme pensée originale j’ai vu mieux.
« J’espère uniquement que ceux qui nous cherchent ou sont tentés de tester notre patience aient compris que cela a des conséquences et que ce n’est pas nous qui allons plier les premiers, même s’ils arrivent à former toute une meute contre nos « agissements » « perfides ». »
Le fier-à-bras qui fait peur ! On se croirait à Clochemerle !
Un autre jeune humoriste que je ne connaissais pas il y a deux jours, et que je trouve très drôle ici:
Chris Esquerre – Clôture de TEDxParis 2015
https://www.youtube.com/watch?v=9XKqlIjZ690
Milton Gendel — photographe, critique, collectionneur — est décédé.
@Pablo75 dit: 13 octobre 2018 à 19 h 02 min
Pourquoi toujours faire bloc avec chaloux, Pablo. Je lui en veux beaucoup plus qu’à vous. A chaque fois que vous avez été très désagréable, il était passé avant vous rappeler à l’ordre, vous ramener au doute, à la vilénie. Il est votre âme damnée. Seul, vous êtes souvent intéressant, un peu illuminé, un peu anar. Ensemble, vous êtes ce que vous dites ( pleins de « méchanceté », de « cruauté » et plus). A vous de vous interroger…
Dans le rapport avec hamlet, il y a rixe dès que vous êtes l’un face à l’autre. On ne sait plus qui provoque l’autre…
Quant à Paul Edel, là, ce que vous avez écrit est honteux et vous le savez.
Je ne plie pas et ne dénie rien de ce que je vous ai dit. Pour Ed, vous avez raison. Le dire n’est pas s’aplatir devant vous.
Quant à Chaloux, âme plus sombre, je ne connais pas…
Photos de Milton Gendel :
https://roma.repubblica.it/cronaca/2012/11/22/foto/museo_praz-47194441/1/
« espérons maintenant que Patrick Scemama va parler de livres dans La République des Arts »
Ainsi, on pourrait commenter et débloquer son compteur, il le mérite !
Magnifiquement dit et sans appel, DHH dit: 13 octobre 2018 à 17 h 34 min !
Ce qui n’est pas pardonnable chez Ed, Pablo, c’est son impolitesse. Quel que soit notre âge, on est toujours le plus vieux des uns et le plus jeune des autres…
Dans le dernier « Figaro Magazine », une pleine page est consacrée Pascal Praud , qu anime un débat sur C news.. Il répond avec esprit à des questions.
Au passage, il est bien téméraire en osant avancer que parmi les écrivains français actuels nul n’écrit mieux que…Gabriel Matzneff!
Si l’on ne se se fonde que sur le maniement de la langue française, je vais être aussi téméraire que lui en convenant qu’il est , à mon très humble avis, un des moins mauvais. On pourrait y joindre quelques autres noms, peu nombreux.
Pourquoi Pascal Praud est-il téméraire ? Parce qu’il fait litière des très graves reproches que l’on a fait à cet écrivain touchant plusieurs propos et plusieurs livres où il expose ses activités intimes,
que presque tout le monde juge répréhensibles, voire encourant une sanction pénale .
Je m’empresse de préciser que je réprouve ces activités, ayant toujours été un hétérosexuel assez classique, nullement intéressé par les très jeunes filles ( ou les jeunes garçons!), marié depuis 43 ans,fidèle avec mille raisons de l’être, et amoureux de la même femme..
Mais, je le redis, s’il ne s’agit que de juger su style…Et puis un laudateur constant du Littré. C’est un grand charme, à mes yeux. Très bon signe. Et tellement rare , dans un paysage dévasté.
« mais une fois les crises d’hystérie passées, tout redevient normal. »
Vous, les premiers concernés !
EtAlli de 18.35, Et dire que certains se demandent pourquoi des auteurs prennent un agent…
« Pablo75 dit: 11 octobre 2018 à 10 h 04 min
La pu.te parlant de chasteté(…) Une idée soudaine me traverse l’esprit en lisant cette dernière phrase : et si Puck-Puck l’Homelette était une femme?? Cela expliquerait certaines étrangetés de ses posts (…)
»
toujours dans le but de m’insulter, après m’avoir traité d’homo argentin, mr pablo linkman vient de trouver l’insulte suprême : je suis une femme !
sans bien sûr noter sa façon d’essentialiser les choses : « homo » « argentin » « femme » comme si, à l’intérieur tout se ressemble », et bien sûr ce tout servant d’insulte.
je ne sais comment tu oses encore te pointer ici après avoir balancé toutes ces insanités.
pablo maintenant tout le monde a compris qui tu es pablo, le mieux pour toi serait de te faire oublier, pas longtemps , huit ou dix ans et ensuite tu reviens, d’ici là peut-être que les habitués de ce blog auront oublié l’espèce d’ordure de petit nazillon que tu es !
@Ed, vous qui préférez Stendhal à Balzac au motif qu’il est plus « aimable » avec les femmes, vous remarquerez que pour votre compère pablo le mot « femme » sert à insulter les gens.
même Balzac n’a jamais été jusque-là !
la différence entre Balzac et pablo c’est que pour ce dernier, il faut un peu le bousculer un peu pour que sa vraie nature apparaisse, ce qui est la marque des faux culs et des petits nazillons qui veulent se faire passer pour des zumanistes.
Don’t feed the Troll…
Quant à Chaloux, âme plus sombre, je ne connais pas…
Complètement siphonée.
Hurkhurkhurk!
« peste soit l’opinion de savoir » montaigne
The Spirit of Things :
@hamlet dit: 13 octobre 2018 à 20 h 01 min
Je ne lis pas tous les commentaires. Ce que vous citez là, je ne connaissais pas. C’est odieux de la part de Pablo. Alors, il n’y en a pas un mieux que l’autre… Quel couple !
Bon courage, hamlet. Essayez de ne plus le lire ni de vous adresser à lui. Offrez-nous la richesse de vos commentaires. Et encore merci pour votre approche de War Requiem. Bonne soirée.
@Et Alii dit: 13 octobre 2018 à 16 h 12 min
Merci. La maison rouge avait une telle qualité d’exposition… « L’Envol » est la dernière, je crois. C’est bien dommage.
« homo » « argentin » « femme »
Ciel, hamlet serait le fils naturel de Copi et de son frigidaire !
https://www.dailymotion.com/video/x20rnj
Mais de quoi vit-il Caro ?
Claro, pardon !
http://lamaisonrouge.org/fr/expositions-actuellement-detail/0/1015/
comme le dit christiane
Du réel à la mythologie, le ciel est un terrain de jeu risqué pour l’homme. Remettre en cause les lois de la gravitation, tenter des évasions hors du champ terrestre, se lancer dans l’inconnu, expérimenter l’état gazeux de l’atmosphère, entre deux turbulences, par hédonisme ou par militantisme car il faut bien sauver les hommes d’une destruction du monde, s’en donner les moyens, construire des abris volants, bâtir des utopies.
C’est un vaste projet que nous proposent les cent trente artistes réunis dans L’envol. Le ciel, un territoire généreux partagé entre des artistes extravagants, convaincus de pouvoir vaincre la pesanteur ou les dieux qui le peuplent et les autres, les conceptuels, qui imaginent des fabriques d’utopies, plus proches des poètes que des scientifiques. »
Extrait du catalogue de l’exposition, introduction d’Aline Vidal.
l’envol:
Jeudi 28 juin à 19h
Fabio Mauri
par Valérie Da Costa
Jeudi 27 septembre à 19h
François Delvoye
« Paroles en l’air »
les jeudis à 19h
Les jeudis de l’envol
jeudi 18 octobre à 18h
Rencontre avec
Stéphane Thidet
à la librairie
jeudi 25 octobre à 18h30
Lancement du livre « Gustav Mesmer, l’Icare de Lautertal »
dimanche 28 octobre à 16h30
Performance de Fantazio
Gare, Cricri! C’est l’auberge rouge!
La Maison rouge était située face à l’autre rive de l’Arsenal, là où Bouvard avait rencontré Pécuchet…
Paris, 1889 :
Etc., etc.
toi, qui pense qu’une fermentation lunaire du levain a des conséquences dangereuses pour la santé,
–
Non. Ce n’est pas la santé dont il s’agit c’est l’esprit et l’esprit est lié au corps. Ce qui pourrait poser problème c’est ne manger que des pains issus de fermentation lunaire en espérant voir s’accomplir correctement des projets ou des actions dans lesquels la lune n’est pas souhaitable – ou est même néfaste. Par exemple la procréation mâle. Ou bien remporter une victoire au combat. Pour cela il faut manger des pains fermentés le mardi, le jeudi et le dimanche (attention, il faut comprendre que ces jours commencent à la nuit tombée du précédent et s’achèvent à la nuit tombée. Donc mardi = lundi à la nuit tombée jusqu’à mardi à la nuit tombée. C’est extrêmement important.
C’est une faute d’avoir mis des pantalons à Picasso à la place d’un short !
L’artiste, ici, est plus approximatif que réaliste…
Pinault aime les gadgets !
Pablo, es-tu là ? J’ai quelque chose d’important à te demander.
Là, c’est mieux !
http://www.marcedouardnabe.com/?product=picasso-en-short-devant-la-mer
Garder la forme :
https://blogfigures.blogspot.com/2013/06/ken-regan-madonna.html
closer dit: 13 octobre 2018 à 15 h 45 min
Sur Le Train d’Erlingen ou la métamorphose de Dieu de Boualem Sansal, la critique d’Ahmed Hanifi est vraiment précieuse car claire, remarquablement charpentée. Néanmoins, le roman paraît très complexe à suivre avec ce dédoublement opposant deux périodes de la vie de cette femme suite à cette agression.
Pour l’instant, je suis dans L’Arbre Monde de R.Powers et c’est aussi un roman d’une construction très complexe… Mais le billet de A.Hanifi donne envie de lire le roman de B.Sansal.
Chez Paul Edel, un nouvel intervenant, très intéressant, m’a donné très envie de lire son essai : La Tristesse des femmes en mousseline de J-D.Baltassat. Il y dévoile, semble-t-il, une nouvelle façon de comprendre Berthe Morisot. Son portrait au bouquet de violettes peint par E.Manet a donné l’occasion à Paul Edel d’écrire un billet superbe mais comme l’écrit J-D Baltassat dans un commentaire (et dans cet essai), dans le milieu bourgeois auquel elle appartenait, les femmes ne travaillaient pas et ne devenaient surtout pas artiste-peintre. Elles étaient pressenties pour le mariage, la maternité et les causeries futiles atour du thé ou dans les jardins. Mais elle avait pris goût dans des ateliers privés d’un métier exigeant qui dépasse la peinture de dilettante. Elle aimait la compagnie de peintres d’avant-garde parmi lesquels ce fameux E.Manet…
« Je vous accorde que les demoiselles Morisot sont charmantes. C’est fâcheux qu’elles ne soient pas des hommes. Cependant comme femmes elles peuvent servir la cause de la peinture en épousant chacune un académicien et en mettant la discorde dans le camp de ces gâteux. Mais c’est leur demander bien du dévouement. » écrivit Manet à Fantin Latour !!!
Et Berthe devra poser pour… s’imposer… et ce portrait en naîtra… Il la peindra dix fois. Elle épousera son frère cadet Eugène…
J’ai vu ses toiles à Marmottan. Que se cache-t-il derrière ces scènes bucoliques, intimes et familiales ( mettant souvent en scène sa fille Julie) ? Une lutte, un désespoir difficile à imaginer que l’on peut lire dans ses carnets, ses lettres. Une mélancolie la hante. On la sent en quête d’autre chose. Abstraction ? comme sous ses hachures les toiles, des pastels étonnants, des aquarelles ou huiles esquissées, sommairement brossées (comme ce sous-bois en automne – 1894 ou la toilette devant un miroir – 1890). Une grande force graphique se lit dans ces tableaux qu’on dirait inachevés. Un autoportrait déchirant (1885) où elle nous fixe d’un regard inquiétant avec déjà des cheveux blancs.
Oui, hâte de lire ce livre…
Programme chargé pour les semaines qui vont suivre !
@Chaloux dit: 13 octobre 2018 à 20 h 50 min
C’est un lieu magnifique. Vous Connaissez ?
@renato je ne feed pas les trolls, simplement que certaines choses doivent êtes dites ! sinon on se laisse enfumer.
vous voyez renato, quand vous mettez des liens sur ces photos, vous êtes tout le contraire de pablo, vous vous effacez, à aucun moment vous ne vous servez de ces photos pour vous mettre en avant, résultat : non seulement ces photographes en sortent grandis, mais vous aussi.
et là je conseille à tous de regarder tous les liens envoyés par renato ! et aussi visiter son site ! renato à travers toutes photos ces photos vous parvenez à écrire un roman, à faire un portrait, votre portrait, et vous le faites sans le dire, en laissant toute la place aux autres, aussi bien les artistes que les spectateurs.
c’est d’une délicatesse, d’un raffinement ! je serais une femme je vous harcèlerais sexuellement renato !
alors que l’autre crapaud baveux c’est tout le contraire ! et des types qui balancent leur bave crasseuse sur Bach et sur Ravel je suis désolé mais j’ai beaucoup de mal à les supporter !
Et Alii dit: 13 octobre 2018 à 20 h 45 min
Merci mille fois !
une autre personne que j’aimais bien et qui venait avant sur ce blog, peut-être marchand d’art (?), c’était Traube TKT, ce type était génial, je ne sais pas pourquoi il ne vient plus ? j’espère qu’il n’est pas mort lui aussi.
il y avait aussi un photographe de rue : Henri Zerdoun, qui s’en souvient ? si ça se trouve lui aussi il est mort.
les meilleurs s’en vont, bientôt il ne restera ici plus que les deux crapules pablo et chaloux.
même après ma mort mon fantôme viendra ici les harceler et continuer de les traiter de pourriture !
l’art contemporain ?
passer des tranchées à l’art porno de jeff koons, passou au moins vous avez de la suite dans les idées !
hamlet dit: 13 octobre 2018 à 21 h 51 min
« une autre personne que j’aimais bien et qui venait avant sur ce blog, peut-être marchand d’art (?), c’était Traube TKT, ce type était génial, je ne sais pas pourquoi il ne vient plus ? j’espère qu’il n’est pas mort lui aussi. »
Oui, je me souviens de ses photos étonnantes sur son blog
« il y avait aussi un photographe de rue : Henri Zerdoun, qui s’en souvient ? si ça se trouve lui aussi il est mort. »
Sur son blof « Le nez au vent » il offrait une photo tous les jours. Passou les a souvent choisies pour encadrer ses billets.
Son dernier message date du mardi 4 novembre 2014 :
« Prendre de la distance…
J’arrête ce blog pour quelque temps. Je remercie les personnes qui m’ont fait vraiment plaisir en venant voir mes photos, je ne veux citer personne mais vous vous reconnaitrez…
Merci pour ces moments de partage, merci pour vos commentaires car ils m’ont fait du bien et encouragé.
A bientôt,
Henri.z »
Vous avez bonne mémoire, hamlet.
ce qu’il faut bien voir dans cette histoire d’art contemporain c’est qu’il fait l’unanimité contre lui dans les élites intellectuelles, de tous bords.
en ce sens c’est très semblable à ce que l’on constate avec Trump, qui lui aussi fait l’unanimité.
cela fait l’unanimité et pourtant ce n’est ni subversif, ni transgressif, au contraire cela semble correspondre tout à fait à notre époque et à notre monde.
comme Trump correspond tout à fait à ce que sont les usa.
du coup, le fait que cela renvoie l’image de notre monde et que cela fasse l’uninmité contre, hé bien cela signifie forcément quelque chose.
je sais pas quoi mais cela signifie quelque chose ! c’est indéniable !
époque post moderne, post artistique, post esthétique, psot transcendance, post humaine, notre époque est post à peu près tout !
sauf qu’elle reste cohérente.
Tous les princes et les puissants de ce monde ont voulu amasser des oeuvres pour les transmettre au futur ! quand les Médicis faisaient venir les plus grands artistes florentins c’était pour construire leur postérité !
Pinault c’est pareil, ce qu’il veut léguer à ces enfatns c’est cette bouée chien et la sculpture de jeff koons en train de baiser la ciciollina !
hé bien quoi ? comment pourrions-nous trouver quelque chose à redire à ça ?
comment imaginer une seconde que les enfants de Pinault mériterait de recevoir en héritage autre chose que cette bouée chien ?
du coup je ne vois vraiment pas pourquoi cela fait autant l’unanimité, c’est cohérent ! tout est cohérent !
cela renvoie la parfaite image de notre monde, et comme disait Sarko : notre monde, soi on l’aime soi on le quitte !
@Mr. Synthétique
Only the strong survive
https://www.youtube.com/watch?v=zJBV4pBUmuk
[à la place de Claro, je prendrai un avocat plutôt qu’un agent …]
christiane, oui j’ai une bonne mémoire, c’était à la fois bien (j’ai jamais eu moins de 18/20 en maths) et en même temps c’est une malédiction.
je commence à la perdre, j’espère que je mourrai en ayant tout oublié, bienheureux ceux qui ne reconnaissent même plus le visage de leurs enfants.
soit on l’aime : il faut mettre en « t » à soi, je le dis pour les gamins qui viendraient lire ce blog parce qu’on parle d’art porno…
j’aimerais trouver un seul auteur qui défende cet art contemporain et qui trouve génial de voir les puissants et les princes de la finance les collectionner !
c’est le fait d’en trouver aucun qui pose problème parce que c’est ni plus ni moins qu’un déni du réel !
les intellos se réfugient dans leur monde virtuel… et aucun n’ose affronter la réalité.
pour Adel Abdessemed il est « marrant » de voir qu’au mac de lyon on l’a obligé à retirer sa vidéos des poulets en feu, alors que personne ne l’a jamais obligé à retirer le gamin du ghetto de Varsovie.
c’est là où l’on peut dire que cet art dit effectivement quelque chose de pertinent de notre monde.
Pablo 75
lu votre portrait au vitriol. Vous êtes bien libre de vos jugements.
Apprends ainsi que duc et marquis sont bien proches.
N’y répondrai pas.
pour le dire autrement, pour la première fois dans l’histoire de l’occident l’art n’a plus aucun intérêt en lui-même, mais il en a énormément quant aux réactions qu’il suscite.
là encore c’est cohérent avec notre époque médiatique où le spectateur prédomine sur les objets qui font l’objet du spectacle.
on peut même dire que l’oeuvre n’existe plus en elle-même, elle s’est totalement effacée au profit du regard qui est porté sur elle.
en ce sens on peut dire que l’art contemporain est un art uniquement pornographique, les oeuvres d’Abdessemed sont toutes pornographiques, et celle de koons aussi.
mais le journal de tf1 aussi est pornographique, le journalisme est pornographie, la richesse des grands patrons et des joueurs de foot est pornographie.
et même quand pablo et chaloux parlent de Debussy et de Ravel ils en font un objet pornographique.
@hamlet dit: 13 octobre 2018 à 22 h 12 min
Malheureux, leurs enfants…
Si mon souvenir est bon, hamlet, Traube était marchand de vin, comme Vivant Denon lors de sa période vénitienne.
Pablo, es-tu là ?!! J’ai quelque chose de tr_s important à te demander.
@christiane, oui c’est sûr, peut-être qu’ils pourraient parfois se dire que la chose la plus difficile à quitter quand on quitte ce monde c’est quitter ses enfants, du coup c’est peut-être mieux d’oublier avant, c’est peut-être égoïste de dire ça, pas « peut-être » : c’est égoïste, désolé.
Traube marchand de vin ? certains crus sont des oeuvres d’art ?
la question centrale dans l’art est celle du « talent », vous ne croyez pas renato ?
je pense que ce doit être rassurant pour Pinault de se dire que Koons n’a pas guère plus de talent que lui, pour un pdg c’est moi écrasant d’avoir à ses côtés un artiste comme Koons.
entre construire un empire financier et faire une bouée chien le premier sort vainqueur.
avant les aristocrates se pensaient toujours supérieurs aux artistes (cf Proust), après la révolution les bourgeois ont utilisé l’art pour démontrer une grandeur d’âme qui leur permettait de rivaliser avec les aristocrates (cf Stendhal et Nietzsche), ce qui les obligeait à placer bien haut au dessus d’eux l’art, c’était le prix à payer.
Pinault représente l’aboutissement de ce processus : retrouver la position de l’aristocrate qui domine l’artiste, non pas en s’élevant au rang de l’aristocrate (ce que voulait faire le bourgeois), mais en rabaissant l’artiste au-dessous de lui.
d’où tout l’intérêt de penser l’art contemporain pour ce qu’il est au lieu d’adopter une position vieux petit bourgeois.
passou : comme dans votre article, vous y adoptez une position petit bourgeois déchu, c’est ringard ! et c’est un moyen facile d’éviter de penser le phénomène.
l’autre élément essentiel à prendre en compte est la place donné à l’esprit (jugement) critique.
les aristocrates n’avaient pas besoin de penseurs pour établir des hiérarchies, ils étaient capables de s’en sortir.
les bourgeois ont eu besoin d’esprit critique pour établir des hiérarchies pour éviter de tomber dans les pommes devant un tableau nul.
d’où l’émergence d’auteurs, de Kant, Burke, Hegel à Adorno etc… pour établir ces critères de jugements faisant plus ou moins appel à des valeurs transcendantales pour estimer ce qui appartenait ou non à l’art.
le grand mérite des artistes contemporains est d’avoir réussi à ringardiser toute forme et prétention d’esprit critique.
grâce à Pinault Koons a ringardisé Adorno ! c’est fort.
parce que Pinault a tout intérêt à ringardiser Adorno, Koons n’a servi que d’outil et de prétexte.
Parce que Kant et Adorno représentaient un danger bien plus grand pour Pinault et les capitalistes dans son genre que pour Koons.
cette histoire de collectionneurs nouveaux riches capitalistes représente un phénomène bien plus profond et de plus grande envergure qu’il n’y parait sur le plan de l’impact sur la pensée critique occidentale, c’est presque une révolution.
ça aussi cela mériterait d’être pensé, au lieu de dire Koons c’est nul… à bien y réfléchir c’est pas si nul que ça !
La sublime, la magnifique, l’éternelle Marion Cotillard a participé à la marche pour le climat, ce samedi. Elle a évidemment fait sensation, au milieu des manifestants :
« Dans le cortège, certains ont pu apercevoir l’actrice Marion Cotillard, très sensible aux questions écologiques et environnementales. Elle a notamment posé pour des photos en brandissant une pancarte inspirée de l’oeuvre de Banksy qui s’est auto-détruite lors d’une vente aux enchères le 5 octobre. Sur le dessin de la pancarte, la petite fille au ballon rouge était remplacée par une Terre, comme happée par un broyeur. »
J’ai vu l’autre jour, dans une librairie, que Marion Cotillard avait préfacé le livre d’un sage (j’ai oublié son nom) sur l’écologie. L’actrice s’investit de plus en plus dans ce combat pour l’écologie. Encore un pas en avant, et elle deviendra une fervente chrétienne, comme le montrait sa fabuleuse lecture de saint Paul aux obsèques de Johnny. Marion Cotillar est vraiment la femme à suivre : non seulement elle est belle, radieuse, au top dans son métier d’actrice, mais elle est en plus intelligente. La femme idéale, quoi !
Voici les références du livre préfacé par Marion Cotillard :
« Pour une écologie spirituelle ». La terre, l’Âme, la Société, une nouvelle trinité pour notre temps. Par Satish Kumar, éditions Belfond.
J’ai parcouru sa préface, c’est formidable. Si tous les êtres humains étaient aussi responsables qu’elle et respectueux de la vie, la planète et l’humanité iraient mieux…
Et comme par hasard, ce dimanche seront canonisés le pape Paul VI et Mgr Romero. Le pape de l’écologie et le défenseur de la théologie de la libération. Deux personnalités déterminantes dans l’histoire de l’Eglise.
A la messe de ce dimanche, parmi les lectures, un texte sur la sagesse, supérieure à tout autre bien. Le monde a oublié la sagesse, l’humanité a sombré dans la folie. Heureusement, il reste des êtres magiques et magnifiques comme Marion Cotillard, qui nous redonnent espoir :
« J’ai supplié,
et l’esprit de la Sagesse est venu en moi.
Je l’ai préférée aux trônes et aux sceptres ;
à côté d’elle, j’ai tenu pour rien la richesse ;
je ne l’ai pas comparée à la pierre la plus précieuse ;
tout l’or du monde auprès d’elle n’est qu’un peu de sable,
et, en face d’elle, l’argent sera regardé comme de la boue.
Plus que la santé et la beauté, je l’ai aimée ;
je l’ai choisie de préférence à la lumière,
parce que sa clarté ne s’éteint pas.
Tous les biens me sont venus avec elle
et, par ses mains, une richesse incalculable. »
Qui est Satish Kumar, dont la sublime Marion Cotillard a préfacé généreusement le livre :
« Satish Kumar (né le 9 août 1936 en Inde) est un activiste, un éditeur et un promoteur de la simplicité volontaire indien. Il a été moine jaïn, militant du désarmement nucléaire et pacifiste. Il vit en Angleterre où il a fondé un centre de formation international en écologie et une école. Il est rédacteur en chef du magazine Resurgence & Ecologist. » Wikipédia
N’est-ce pas extraordinaire ? « Quel votre métier ? » – « Promoteur de la simplicité volontaire… »
« la question centrale dans l’art est celle du « talent », vous ne croyez pas renato ? »
Peu importent le pourquoi et le comment ; peu importent les moyens — signes, sons, haricots — ; peu importe la qualité ; pourvu qu’il y ait ingéniosité, originalité, finesse d’intuition et de goût — le Douanier, p. ex., il était plutôt maladroit, mais il possédait ces qualités —. Cela dit, si l’on ne suive pas ses inclinaisons — fidélité à soi-même —, posséder ces qualités ne sert à rien.
Après, personne ne peut empêcher un artworker de faire dans le kitsch — https://pin.it/yu6jchw3c6yicf —, ni un collectionneur de l’acheter, etc. Reste que, infine, « ai posteri l’ardua sentenza ».
Élodie Morel est Directrice des ventes chez Christie’s Paris.
http://www.diptyqueparis-memento.com/fr/thomas-ruff-le-petit-prince-des-etoiles/
d’immondes crapules et d’immondes prédateurs. Ces gens là se soucieraient de la future aisance de leurs enfants ? mais vous plaisantez ou quoi, H.
Pfff !
suive > suiT
Pardon
, Le Louvre et ses visiteurs, texte d’Adrian Handing, préface d’Edgar Morin, aux Éditions Le Passage, octobre 2009.
L’INVENTAIRE 1988Textes de J. Oudot, J. Benzakin, F. Migayrou, M. Tarantino, R. Schöttle et C. David.77 pages
Illustré
Français
Épuisé
BODO BUHL, DANIEL BUREN, MICHAEL ASHER, GÉRARD COLLIN-THIÉBAUT, TONY CRAGG, MARCEL DUCHAMP, IRENE FORTUYN & ROBERT O’BRIEN, LUDGER GERDES, DAN GRAHAM, DAN GRAHAM & JEFF WALL, RODNEY GRAHAM, TIM HEAD, COOP HIMMELBLAU, HUBERT KIECOL, JOHN KNIGHT, IMI KNOEBEL, GORDON MATTA-CLARK, MEUSER, BRUCE NAUMAN, MARIA NORDMAN, CLAES OLDENBURG, ULRICH HORNDASH, ALDO ROSSI, THOMAS SCHÜTTE, RICHARD SERRA, ROBERT SMITHSON, THOMAS STRUTH, BERNARD BAZILE, MATT MULLICAN, BAZILEBUSTAMANTE, JEAN-PIERRE BERTRAND, GÜNTHER FÖRG, HARALD KLINGELHÖLLER, JOSEPH KOSUTH, BARBARA KRUGER, SOL LEWITT, MARIO MERZ, MICHELANGELO PISTOLETTO, SIGMAR POLKE, RICHARD PRINCE, THOMAS RUFF, ALAIN SÉCHAS, CINDY SHERMAN, LAWRENCE WEINER, DENNIS ADAMS, RICHARD ARTSCHWAGER, MICHAEL BACH, STANLEY BROUWN
ÉDITÉ PAR FRAC RHÔNE-ALPES
le mensuel Chasseur d’images à publié dans son numéro 337, daté octobre 2011, un portfolio de treize pages avec les photographies réalisées par Charlie Abad sur les relations des visiteurs avec les œuvres présentées au Louvre.
La styliste agnès b. présente une partie de sa collection au musée de Villeneuve-d’Ascq. Elle raconte ses découvertes depuis l’ouverture de sa galerie en 1984.
Le LaM (Lille Métropole Musée d’Art moderne) dévoile un pan de votre collection, riche aujourd’hui de 4 000 œuvres. D’où vous vient cet amour de l’art?
https://www.la-croix.com/Archives/2015-06-26/Entretien.-Agnes-b.-styliste-galeriste-J-aime-la-bravoure-la-sincerite-dans-l-art-2015-06-26-1328508
La peinture à l’huile, jamais exposée au public avant cela, a été prêtée au musée par un collectionneur privé allemand pour cette exposition portant sur “la folie politique”. Au total, ce sont plus de 200 toiles, photos, sculptures, et œuvres multimédias qui explorent ce thème.
Les organisateurs de l’exposition ont révélé qu’à l’époque, Hitler avait déclaré à l’ambassadeur britannique Neville Henderson : “Je suis un artiste, pas un politicien. Une fois que le problème polonais sera résolue, je vivrais ma vie en tant qu’artiste”.
ce qui manque:
https://www.lejournaldesarts.fr/medias/collectionner-le-desir-inacheve-136596
une enquete:
Qu’est-ce qui anime les collectionneurs d’art primitif ? D’après l’enquête de deux ethnologues, ce n’est pas le goût de la spéculation ni même de
l’appropriation mais une passion intuitive pour les objets et un sentiment profond d’obligation à leur égard.
https://laviedesidees.fr/Passion-du-collectionneur.html
C’est quoi la « passion intuitive » ?
Peu importe, maintenant apéro.
Acheter une oeuvre d’art c’est s’assurer un plaisir visuel au quotidien mais c’est aussi participer à la création en encourageant l’artiste. Alain Le Provost le sait bien, atteint de « collectionnite » il possède une centaine d’oeuvres inspirées de son artiste préféré Marcel Duchamp. Alors quand il déambule au milieu de ses tableaux accrochées aux murs du musée des Beaux-Arts d’Angers il ne cache pas son bonheur: « Ça fait plaisir parce que mon but c’est de défendre toute la jeune génération d’artistes en faisant des acquisitions, en aidant à la production d’oeuvres. Voir qu’un public nombreux vient les découvrir c’est le but, la seule raison pour laquelle on collectionne »
Reportage France 3 Pays de la Loire : M. Khiat / G. Rihet / C. Mijeon
Ce côté militant du collectionneur, on le retrouve chez Jean-Pierre Arnaud. Cela fait près de 40 ans qu’il achète des tableaux. Un temps, il avait même créé une association de collectionneurs. Lui aussi est heureux de partager sa passion : « On n’est pas propriétaires des oeuvres on en est les dépositaires. Donc ce qui est important c’est l’idée que ça puisse circuler et surtout que ça puisse donner des clés de lecture ».
Autant de collectionneurs autant de centre d’intérêts. Le public du musée des Beaux-Arts navigue de la peinture abstraite d’après-guerre à l’art conceptuel inspiré par Duchamp en passant par une collection radicale centrée sur les oeuvres du collectif Art & Language fondé en 1968 à Coventry. Il fait fait aussi une incursion dans l’art contemporain d’Asie du Sud-Est.
INFOS PRATIQUES
« Collectionner, le désir inachevé »
Musée des Beaux-Arts d’Angers
14 Rue du Musée, 49100 Angers
jusqu’au 18 mars 2018
du mardi au dimanche de 10h à 18h
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« Le sujet du jour me laisse de marbre », pourrais-je dire, mais en fait je le trouve désolant et revigorant. Désolant parce que souligner ainsi (à juste titre) à quel point le commerce d’argent influe sur l’art, cela dit le vrai sur notre civilisation.
Revigorant parce que du coup, la valeur s’en trouve décalée. Et les bonnes vieilles vertus morales, le désintéressement,le bénévolat, la non-reconnaissance, l’art pour l’art, rigolent par en-dessous en écarquillant les yeux devant Jeff Koons… Et s’en vont s’exercer ailleurs.
Peu d’insultes et de procès d’intention ce dimanche sur la RD… Bah, ça va hélas revenir, j’en ai peur.
D’ailleurs, si notre hôte voulait encore commenter son blog en en tirant un bouquin, ce volume deux pourrait avoir un titre générique à tout le net : après « histoires de blog », « des clics et des claques » me semble tout indiqué pour résumer ce qui s’y passe !!!
La galerie RDV recherche un(e) bénévole en service civique!
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L’espace RDV souhaite accueillir un(e) volontaire en service civique à partir de novembre !
Cette exposition est le premier chapitre de la saison 2018-2019 où l’initiative sera laissée au plus jeune des deux artistes. Ils ont ainsi carte blanche pour inviter l’artiste aîné de leur choix pour une exposition en duo. La Galerie RDV est heureuse de présenter NDDL, exposition carte blanche à Jean-Baptiste Janisset, jeune artiste nantais et fondateur de l’artist-run space Mutatio, qui convie Antoine Nessi, basé à Marseille.
« Les uniformes de la police étaient dessinés par Yves Saint Laurent, et Serge Dassault avait fait appel à Philippe Stark pour dessiner les matraques et les armes antiémeute. Chanel avait conçu un parfum spécial pour policier, qui alliait subtilement testostérone et raffinement. Les grenades lacrymogènes étaient chargées de zinc et de différentes poudres d’artifice pour ajouter des couleurs et des effets esthétiques à l’effet dissuasif. Le corps des CRS s’était paré d’une enveloppe esthéticotechnologique qui contrastait avec la simplicité et la pauvreté des armes des rebelles. La beauté était devenue une arme de propagande, qui affirmait que le…
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Multiple # 7
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Exposition des lithographies de Cécile Benoiton, Gwenaël Bodet, Christophe Cesbron, Pierre Graizon et Pascale Rémita, du 17 novembre au 22 décembre 2018
La galerie RDV renouvelle son invitation auprès des artistes avec qui elle a récemment collaboré pour la production d’une lithographie en partenariat avec le Musée de l’imprimerie de Nantes. Chaque lithographie est une œuvre unique, tirée à 25exemplaires numérotés et signés.
Depuis 2008, RDV a déjà produit plus d’une quarantaine de lithographies, exposées au cours des six précédentes expositions Multiple. Cette septième édition présente les œuvres de Cécile Benoiton, Gwenaël Bodet, Christophe Cesbron, Pierre Graizon et Pascale Rémita. Les artistes ont carte blanche pour produire une lithographie inédite, seuls le format et un passage unique surpierre sont contraints. Des modifications peuvent être e?ectuées en amont, ou bien à l’issue de ce tirage. Christophe…
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La récente initiative d’Anne Hidalgo de créer des centres temporaires d’hébergement (pour les femmes) dans les salons de l’Hôtel de Ville alimente la polémique. C’est un problème complexe, qui ne cesse de s’amplifier. Y-a-t-il plus de SDF à Paris qu’à Londres ou à Berlin ou à Rome ? Comment régler efficacement cet état des faits ?
Reinhold Würth
Peu connu face aux deux leaders européens que sont Arnault et Pinault, l’Allemand Reinhold Wûrth est à la tête du groupe Würth, spécialisé dans le matériel de bricolage. Ce collectionneur d’art s’est offert treize musées privés en Europe, où sont implantées les filiales de son groupe en Espagne, en Suisse, en Belgique, au Danemark, en France, en Italie, aux Pays-Bas, en Norvège, en Autriche. La collection Würth est composée de 17.000 oeuvres couvrant les évolutions de l’art de la fin du XIXe siècle à nos jours.
Peter Brant
L’Américain figure le top 200 des collectionneurs d’art les plus influents de 2015 établi par Artnet News. La publication spécialisée en art rappelle qu’il n’est autre que le propriétaire d' »Interview magazine », qu’il a acheté directement à Andy Warhol. Il est aussi propriétaire de « Art in America » et d' »Antiques ». Lui aussi s’est offert une fondation, la Brant Foundation, dans le Connecticut. Il est connu pour sa collection constituée essentiellement d’art américain.
Eli Broad
https://www.rtbf.be/culture/arts/detail_art-cinq-des-plus-grands-collectionneurs-du-monde?id=9290687
Maurizio Cattelan avait fait irruption su lr marché de l’art avec un jean paul II frappé par une météorite.
j’avais lu à cette occasion un article sur lui où il était expliqué que pour les visages des personnages représentés dans ses « installations » ici le pape ,là Hitler , il sous-traitait la réalisation à l’atelier qui fournit les personnages de cire au musée Grévin
Rien de nouveau sous le soleil, Messieurs Koons et Hirst sont les dignes descendants de Messieurs Bouguereau, Cabanel, ou Meissonier, qui, faut-il le dire, trustaient avec l’appui de hautes complicités les musées du XIXème siècle finissant.
Renato, pour ce qui est du vin, vous devez confondre avec le regretté Henri L’Héritier qui possédait un vignoble.
Bien à vous.
MC
Peu d’insultes et de procès d’intention ce dimanche sur la RD… Bah, ça va hélas revenir, j’en ai peur.
–
Par votre commentaire le procès d’intention plutôt insultant et généraliste est déjà revenu, en effet !
Banksy peut-il échapper aux règles du marché ?
L’artiste critique le marché de l’art, ce qui n’empêche pas qu’il soit parfois rattrapé par la spéculation, explique la professeure d’histoire de l’art Laurence Bertrand Dorléac.
Non, non, MC, TKT était bel et bien représentant en vin, à la suite de son père. Mais il a plus ou moins arrêté cette activité. La dernière fois que j’ai dîné à Paris avec lui, il recherchait, mandaté par une grande banque de Zurich, les héritiers de clients décédés. Je n’avais pas osé lui demander alors de me faire bénéficier de l’un de ces comptes en déshérence…
Et dire que le Douanier voulait peindre comme le Sieur Bouguereau.
Heureusement qu’il s’est loupé.
On ignore souvent que le nom commun mécénat provient en réalité d’un personnage bien réel, Mécène, qui fut l’un des premiers soutiens affichés du monde des arts dans la Rome antique.
Pour retracer les origines du mécénat, il faut en effet remonter à l’Antiquité sous le règne de l’empereur Auguste qui avait su s’entourer de personnalités de renom pour asseoir son influence. L’une d’entre elles était Mécène (ou Caius Cilnius Maecenas), grand promoteur des arts et des lettres. En échange de ses dons versés aux poètes tels que Virgile, Properce ou encore Horace, ces derniers lui rendaient hommage dans leurs vers.
https://www.commeon.com/fr/mecenat-participatif/mecenat-philanthropie/historique-mecenat
Marie de Médicis, quant à elle, fit notamment travailler le célèbre peintre Rubens.
https://www.universalis.fr/classification/arts/arts-generalites/mecenes-et-collectionneurs-d-art/
Huizong, le dernier empereur des Song du Nord, fut moins un souverain cultivant les arts qu’un artiste égaré sur un trône. Peintre et calligraphe de talent, bon poète, fervent amateur de musique, « doué pour toute chose sauf pour être empereur » (comme le disait un ministre à l’empereur Yuan Shundi pour modérer l’admiration que ce dernier éprouvait à l’endroit de Huizong), ses dons artistiques l’amenèrent à négliger les affaires de l’État au moment où l’Empire aurait eu le plus besoin d’être fermement mené par une intelligence politique :
https://www.universalis.fr/encyclopedie/huizong-houei-tsong/#i_0
https://www.universalis.fr/encyclopedie/charles-saatchi/#i_0
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