de Pierre Assouline

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Pleins feux sur l’affaire Port-Royal

Pleins feux sur l’affaire Port-Royal

Parfaitement, « l’affaire Port-Royal ». A envisager comme telle, une fois n’est pas coutume, en prenant connaissance des pièces du dossier. Notre intelligence d’icelui  a longtemps été dominée par les deux massifs littéraires qui l’ont encadré avec un éclat sans pareil : l’Abrégé de l’histoire de Port-Royal (1742) de Racine et Port-Royal (1840-1859) de Sainte-Beuve. Mais la bibliographie est considérable. Rien de tel qu’une anthologie pour faire le tri et revenir aux sources. Celle que propose Laurence Plazenet Port-Royal (1320 pages, 29 euros, Flammarion) constitue une oeuvre en tous points remarquable sur un événement qui a façonné le paysage spirituel de la France classique. Elle est remarquable par son parti pris : les grands textes sont bien là, en version intégrale afin de mieux pénétrer dans ce monde de plain-pied ; ceux sur Pascal, la duchesse de Liancourt ou la duchesse de Longueville ; ceux sur Saint-Cyran dont l’autorité morale s’étendit au-delà des religieuses jusqu’à leurs proches, notamment les Solitaires, ces laïcs retirés du monde dans un esprit érémitique mais sans pour autant intégrer un ordre religieux. Remarquable par la sûreté de son appareil critique et la diversité de ses index thématique et patronymique. Remarquable enfin par l’éblouissante synthèse proposée en préface.

Lorsqu’un historien à l’érudition impeccable se double d’un écrivain à la plume qui ne faiblit pas, cela peut produire des étincelles. Car l’auteur de cette somme qui fera référence, dédiée à Philippe Sellier, spécialiste de Port-Royal étudié à la lumière de la littérature, n’est pas seulement une experte des moralistes du Grand siècle ; elle est également romancière et essayiste. Aussi, on ne saurait trop suggérer au lecteur, qui aura butiné dans les textes colligés pour son édification, de faire un sort particulier à la soixantaine de pages signées par Laurence Plazenet en présentation sous le titre « La pénitence et la gloire ». A lui seul le morceau vaut le livre. Il faut s’y attarder, y revenir et s’en pénétrer pour bien mesurer les enjeux de l’affaire.

Port-Royal est à l’origine un monastère de femmes fondé en 1204 dans la vallée de Chevreuse ; mais son aventure spirituelle commence véritablement en 1608 lorsque la nouvelle abbesse, la mère Angélique (Arnauld), qui relevait de l’ordre de Cîteaux, le réforme dans un esprit de rigueur et de discipline, rétablit la clôture, supprime totalement la consommation de viande. On y tient en méfiance la tendresse humaine, susceptible de détourner de l’amour de Dieu. L’endroit compta quatre-vingt-dix-huit religieuses (1646), et jusqu’à cent onze (1661). Il connut également la ferveur populaire après le miracle de la Sainte-Epine par lequel une enfant qui y était pensionnaire fut guérie d’une atroce fistule lacrymale à l’œil après avoir touché la relique conservée au couvent parisien.

« Janséniste » ! L’adjectif, qui date du début des années 1650, a connu une telle fortune qu’il s’est naturellement galvaudé depuis. On doit le vocable à un ennemi de Port-Royal, le jésuite François Vavasseur – c’est d’ailleurs le plus souvent à des détracteurs que l’on doit les noms de baptême de mouvements ou de groupes (cubisme et impressionnisme pour ne citer qu’eux). Celui-ci en fait un épouvantail. A l’origine, dans les pamphlets de cette époque, le néologisme désigne ceux qui suivent les idées, sinon la doctrine, de Jansenius, un exégète qui, dans son Augustinus, un livre de 1300 pages qui parut à Louvain, s’employa à approfondir la pensée de saint Augustin sur le salut et la grâce en revenant à sa source et en le dépouillant des commentaires qui en avaient altéré le sens. Il s’agissait rien moins que d’en revenir à une conception originelle du christianisme, jusqu’à un réexamen du pché originel à la lumière d’une relecture de la Cité de Dieu , l’homme y étant déchiré entre ses deux amours : « L’amour de Dieu l’emplit jusqu’au mépris de soi ; l’amour de soi l’aveugle jusqu’au mépris de Dieu ». Ses conclusions heurtèrent dans la mesure où il expliquait que la grâce ne pouvait être également distribuée étant donné le nombre de ceux qui mouraient dans l’erreur ; pour autant, il n’allait pas jusqu’à écrire que le Christ n’était pas mort pour tous, même si certains voulurent le lire ainsi. Jugées hérétiques, cinq des propositions de l’Augustinus furent condamnées par une bulle ; puis le clergé voulut faire signer à tous les religieux, ecclésiastiques, maîtres d’école un Formulaire les condamnant tout autant. Ce qui ne manqua pas de les diviser. Des religieuses signèrent à regret tout en se déclarant incompétentes pour juger de questions théologiques ; à Port-Royal, elles ne furent que onze sur cent onze à signer. Mais au fur et à mesure de l’affrontement avec le pouvoir, le monastère tendit davantage encore au perfectionnement et à l’approfondissement spirituel.

Pourtant, malgré tout, c’est moins à Rome qu’à Louis XIV que Port-Royal dut son malheur, le politique voulant dominer le religieux. La famille Arnauld, qui s’identifia si fort à la cause de Port-Royal, était faite de magistrats dont on sait la loyauté vis à vis de la monarchie. Les gens de robe étaient montés en premier ligne contre les Jésuites dès leur installation dans le royaume car, portant l’habit séculier, ceux-ci représentaient un danger politique. Mais les religieux de Port-Royal des Champs, plus encore que ceux de Paris (à l’emplacement de l’actuel boulevard de Port-Royal), demeuraient, eux, fidèles à la règle, hors du monde. Persécutés par le pouvoir royal, tant cette discorde spirituelle insupportait l’absolutisme monarchique, ils résistèrent malgré les emprisonnements et les mesures d’exil, mais furent vaincus après la destruction totale du monastère en 1711 : non seulement il fut rasé mais ses trois mille tombes furent vidées, avec un acharnement dans la violence à l’image de la tyrannie politique ; l’exigence spirituelle des religieux, à elle seule, valait dénonciation du faste, de l’opulence et de l’ostentation qui régnait à la Cour – et Racine le courtisan absolu, qui alla jusqu’à demander à être enterré à Port-Royal mais dans le cimetière du dehors, tout de même, n’était pas à une contradiction près. Car il n’était pas de plus calme et de plus puissante dénonciation du règne de la vanité que la rigueur de Port-Royal dans son alliance de l’intelligence et du coeur. C’est aussi que le monastère était un foyer de vitalité intellectuelle, contrairement à la légende noire qui en a fait un repaire d’austères rongés par la pénitence et de fiévreux retranchés dans une secte. Sa spiritualité était certes sévère mais extraordinairement énergique, comme en témoignent avec éclat les écrits d’Antoine Arnauld, de Pierre Nicole et surtout la traduction très transgressive (elle se référait aux originaux grecs) de la Bible dite de Port-Royal, chantier lancé par Le Maistre de Sacy. La langue des écrivains de Port-Royal était toute de brièveté, d’épurement, de domination et de suggestion. Leur détermination était toute entière reflétée par cette douce injonction de l’abbé de Saint-Cyran : « Il faut aller où Dieu mène et ne rien faire lâchement ».

Laurence Plazenet, l’éditrice de cette anthologie, va plus loin encore en assurant que les textes fondamentaux par elle convoqués montrent que les religieuses et les Messieurs (laïcs à l’existence proche du cénobitisme) de Port-Royal sont les précurseurs de la modernité ; ils furent le creuset d’une alliance entre culture et spiritualité ; selon elle, ils anticipent l’évolution de la société française : « La résistance de Port-Royal révèle une autre face du Grand Siècle et une réflexion morale qui prélude à la pensée républicaine de la Révolution ». Une résistance au nom des droits inaliénables de la conscience face à l’autorité. Faut-il pour autant, comme les historiens nous y invitent désormais, voir dans le XVIIème « le siècle de saint Augustin » plutôt que celui de Louis XIV ?

( » Portrait de mère Marie-Angélique Arnauld, dite la Mère Angélique (1591-1661), et de sa sœur Jeanne Arnauld, dite la Mère Agnès (1593-1671) par Jean-Baptiste de Champaigne (1631-1681) » ; « Vue perspective de l’abbaye de Port-Royal-des-Champs à vol d’oiseau, d’après Louise-Madeleine Cochin (1686-1767), Musée de Port-Royal des Champs ; « Portrait de Cornelius Jansenius » ; « Ruines actuelles de l’abbaye » , D.R.)

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commentaires

442 Réponses pour Pleins feux sur l’affaire Port-Royal

John Brown dit: à

Sur un point (important), ce billet ne m’a pas paru très clair : s’agit-il d’une anthologie de textes sur Port-Royal (Racine, Sainte-Beuve etc.) ou de textes des grandes plumes de Port-Royal (Antoine Arnauld, Saint-Cyran etc. ) ou des deux ?

Passou dit: à

Vous avez raison, John Brown : il s’agit des textes qui retracent l’histoire de Port Royal par des plumes qui sont toutes d’époque : soit les grandes plumes de l’abbaye (Robert Arnauld d’Andilly,Antoine Le Maistre…), soit celles des tout premiers historiographes (Pierre Guilbert, Jérôme Besoigne) et Racine bien sûr.

Philippe Régniez dit: à

On vous sentirait presque tenté par l’existence de Solitaire, avec également un regret que vous n’ayez pu vous mêler à « l’affaire ».

Passou dit: à

Il y a de cela…

un peu moins qu'un grain du fin dit: à

Dommage que le tableau soit tronqué !
Mais c’est un billet copieux !

Philippe Régniez dit: à

Il est parfois difficile d’avoir des appels mystiques et d’être contraint à un devoir d’état séculier, pour ne pas dire mondain.

Philippe Régniez dit: à

Digression :

«  »Tintin au Congo » ne sera pas précédé d’une préface ni ceint d’un bandeau rouge infamants, ni interdit à la vente ou à l’exposition. La cour d’appel de Bruxelles vient de débouter Bienvenu Mbutu Mondondo et le CRAN de leur appel en le jugeant non fondé.
(Source : Me Alain Berenboom, avocat de Casterman et de Moulinsart) »

Ainsi Tintin échappe à ce que l’on veut imposer à Céline, la préface, le « comment-lire ». C’est déjà ça.

Jacques Barozzi- dit: à

Port-Royal et Versailles sont les deux faces de la même médaille France : elles ne s’opposent pas mais se complètent.

un peu moins qu'un grain du fin dit: à

Notre intelligence d’icelui a longtemps été dominée par les deux massifs littéraires qui l’ont encadré avec un éclat sans pareil
pardon de dire que je trouve bien de la coquetterie à cet « icelui » . Et d’ajouter que c’est plutôt par Pascal que l’on est ou que l’on était amené à la découverte de cette affaire et à supposer au moins par l’intérêt qu’il y prit qu’elle était de première importance pour notre formation, et parfois nos migraines de conflits d’adolescence

abdelkader dit: à

couldn’t agree with you more, Vot’Imminence…je prenais un pot avec mon pote Karim l’autre soir dans un pub de Marylebone et apres la 6eme Guinness, il me fait: le probleme avec la race humaine, c’est qu’elle melange la chatte avec le Bon Dieu…j’avoue n’avoir toujours pas compris mais ca me viendra un jour…et vous, Vot’Grace, vous faites la difference entre la fesse et la con-fesse?

pado dit: à

Ah not’ Mimi ! Tu vas nous manquer sur ce coup-là.
Je vois d’ici les pans entiers de Pascal dont tu n’aurais pas manqué de nous abreuver.

Va falloir faire avec Phiphi fin de règne.
La vie est mal faite.

A part ça, Port-Royal prélude de la révolution, faut oser.
La modernité ne doute de rien, c’est ce qui fait son charme

Philippe Régniez dit: à

« A part ça, Port-Royal prélude de la révolution, faut oser. »

Ce n’est pas le seul, mais c’est une évidence.

Philippe Régniez dit: à

Vous êtes l’autre face de Bolom. A propos, comment marche la vente des tapis ?

abdelkader dit: à

Vot’z’honneur, ce que Bloomers et moi avons en commun c’est d’etre des meteques…sinon, cette annee la vente des tapis fut moins bonne que l’anne derniere, y’a une crise apparement…mais les japonais ont l’air d’apprecier mes tapis berberes garantis d’origine cette annee…j’ai meme vendu celui dont duquel que mon caniche pissait dessus…donc mon bonus va etre acceptable, je pense…et vous vot’Sainte Odeur, comment vont les affaires? les indigenes achetent vos bouquins? comment? y lisent pas trop Celine? too bad…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…rien que du dressage de sophistes,…

…comme qui dirait,…nul besoin d’être plus croyant que le Pape,…( et faire meilleur commerce avec Dieu,…pousser les limites de l’esclavagisme pour la hiérarchie de lèche-cul),…aussi loin,…mieux que du Stalag 13,…pour orphelins – intouchables -,..la haine totale de l’imaginaire du paradis sur terre,…
…et comme qui dirait,…nul n’est besoin d’être plus royaliste que le Roi,…donc à tout soumettre au dessus du Pape,…

…l’image de ses gens,…victimes croyantes dans ce Stalag 13,…au final entre l’enclume et le marteau,…un coin bien frappé en relief,…des desseins,…du pouvoir,…de toutes  » robe »,…l’hystérie,…d’abrutis,…
…etc,…les gens à la croix,…dans l’€cu,…la doxa à ne pas déborder du vase des connivences séculaires bien bourgeoises,…
…etc,…sophistes oui,…mais pas enchevauchés les St-Rois du Pouvoir,…
…encore, une de Guise,…cette abbesse mère Angélique Arnauld de l’ordre de Citeaux à poussé le bouchon trop loin,…par sa volonté de réforme,…une liberté très égarée de son ordre de mission,…ou délibérée pour casser les couilles à tout le monde,…avec ses soeurs dresser pour devenir des S.S. de Dieu,…et en faire de la pâté pour chien,…de la chrétienté,…une abbesse à l’Adolf Hitler,…à la mode de notre Hongie moderne de tolérance Zorro « also » témoins de Jéhowa de mes deux,…
…là on pousse,…notre littérature,…à la seule imagination personnelle,…pourvu que l’on ne tombe pas dans l’ecxès opposé,…avec une plume d’érudit de la liberté de l’écritoire dans le cul,…pour trouver son encre,…et écrire un mot au clair de la lune,…mon ami Pierrot,…
…etc,…envoyez,…

abdelkader dit: à

vous vous strompez, fra Angelo…la mère Marie-Angélique Arnauld, dite la Mère Angélique n’est en fait que Son Imminence M. l’abee Lui-Meme…et a cote d’elle, je crois percevoir le garde-champetre trans-sexuel notoire de l’ile maudite…le denomme Frere Jean…

Alexia Neuhoff dit: à

Pour résumer : fistule lacrymale (à l’oeil / sic) d’un côté Vs fistule anale (à l’…) de l’autre.

Jacques Barozzi- dit: à

Le corps du Roi :

« En Espagne, à l’Escurial, la chapelle est au centre ; dans l’Europe dite française du siècle des Lumières, les palais allemands, que l’on dira imités de la France, ont aussi privilégié la demeure de Dieu. A Versailles, les premières chapelles sont invisibles. La dernière, celle de Mansart et de Cotte, est sur un côté de façade. Ici la pièce centrale du château n’est pas l’église, c’est la chambre de Sa Majesté. Tout s’ordonne autour de ce principe. A l’étranger, par exemple en Espagne, c’est la disposition hiérarchique des pièces du palais qui détermine les rangs et marque les privilèges. Un courtisan de petit grade s’arrête à la première antichambre. Un commensal important gagne la pièce suivante. Le grand d’Espagne s’approche du saint des saints. En ce cas, c’est le Roi qui descend à la rencontre de ses sujets, faisant paradoxalement le plus long trajet en faveur des moins considérables. En France, que ce soit aux Tuileries (où déjà le cérémonial est fort bien dessiné), à Saint-Germain ou à Versailles, le rang disparaît en somme en présence du Roi. Un cérémonial très orgueilleux, mais fort subtil, permet à beaucoup de pénétrer jusque dans la chambre royale, l’heure et les conditions d’accès dépendent uniquement du bon vouloir du prince. Le rang les règle, mais surtout le crédit, et toujours si le Roi le veut bien. Le lever de Sa Majesté en est un exemple connu. Il impose et révèle « divers degrés qu’on observe à y être admis, n’y ayant d’abord que ceux qui ont droit de se trouver au petit lever qu’on appelle, qu’on laisse entrer et qui sont des gens de la chambre (2) » et quelques rares privilégiés. Ces bénéficiaires de par le Roi des grandes entrées le sont par charges (le grand chambellan, les premiers gentilshommes, le grand maître et le maître de la garde-robe, les premiers valets de chambre) ou par faveur (les princes légitimés). Un peu plus tard, et ne bénéficiant que d’un petit lever fort court, viennent les premières entrées (Condé, Villeroy, Beringhen, les lecteurs de S.M. et les précepteurs du Dauphin). En troisième lieu sont introduits d’autres princes ou seigneurs, le capitaine des gardes du corps et le premier maître d’hôtel. L’entrée « libre » vient ensuite, la quatrième donc, ouverte « aux courtisans, dont même on appelle souvent quelques-uns par préférence, suivant la considération où ils sont en cour, avant que d’y admettre les autres présents. » Ce qui représente apparemment cinq gradations. En réalité il faut en compter au moins une sixième, car les membres de la famille royale (Dauphin, fils de France, petit-fils de France) passent avant les grandes entrées et les premières entrées : ils évitent toute attente, ils évitent l’antichambre ; ils représentent ce qu’on nomme alors les entrées par les derrières. »

(François Bluche : « Au temps de Louis XIV », Hachette, 1984)

rose dit: à

Merci Pierre Assouline : je comprenais mal votre silence & il débouche sur un si beau billet.

Ai été élevée sur ces mots de Pascal :
le moi est haïssable.

rose dit: à

Angélique officinale angelica archangelica Ombellifères
L’angélique ou archangélique n’a pas été placée sans raison sous le parrainage des anges. Cultivée dès la fin du Moyen-âge en France, cette grande et robuste Ombellifère, originaire du nord de l’Europe, n’est pas spontanée chez nous, mais elle y est de culture aisée et ses emplois sont si nombreux qu’il est nécessaire de la compter parmi nos meilleures bonnes herbes.
Pierre Lieutaghi in Le livre des bonnes herbes

DHH dit: à

sur le sens politique du succes de la penséee janseniste ,dans laquelle l’auteur du recueilpresenté dans le billet voit un element precurseur de la montée de la pensée revolutionnaire,il faut lire et relire le livre fondamental de Paul Benichou:Les morales du grand siecle

idle dit: à

Travail d’orfèvres, bravo Passou, rien de tel qu’un Racine pour le retour aux sources.
Merci pour le convivial « driving ».

Polémikoeur. dit: à

« Rigueur et discipline… »
seraient donc en conflit chronique
avec l’individualisme, y compris monarchique ?
Stupréfractement.

Versus dit: à

Un merveilleux sujet ici évoqué, merci Pierre Assouline!

bouguereau dit: à

Il s’agissait rien moins que d’en revenir à une conception originelle du christianisme

?? la contreréforme est au finish une charge contre la médiation, le pape dabord et le roi ensuite sont pas que des cons, couic..l’influence de jansen est a double affet, je crois que c’est le vrai inventeur du double bind, de l’étreinte fatal, c’est trés marrant sur le papier et trés productif d’effet littéraire..enfin si on aime
au point de vue politique..une couverture de gallimard est trés janséniss..phil dirait que c’est pour ça qu’un écrivain français se doit d’être moche maigre et se donner des airs a lutter contre ses démons sessuel lors qu’il a été enculé a sec dans sa jeunesse..

bouguereau dit: à

les entrées par les derrières

..c’est surement de là que vient le « nous » de royauté..et t’es confit en jalousie, c’est humain baroz..enfin je veux dire : nous on en a qu’un

jésus-marie dit: à

La photo représente les deux mamans de PR

Versubtil dit: à

le billet voit un element precurseur de la montée de la pensée revolutionnaireDDH à 8h54 ce matin.

Mais l’abbé Grégoire est aussi le premier à considérer Port-Royal comme un symbole de lutte contre l’absolutisme et comme un précurseur de la Révolution française :

« Sur le point de vue politique, les savans de Port-Royal peuvent être cités comme précurseurs de la révolution considérée, non dans ces excès qui ont fait frémir toutes les âmes honnêtes, mais dans ses principes de patriotisme qui, en 1789, éclatèrent d’une manière si énergique. (…) Depuis un siècle et demi presque tout ce que la France posséda d’hommes illustres dans l’Église, le barreau et les lettres, s’honora de tenir à l’école de Port-Royal. C’est elle qui, dirigeant les efforts concertés de la magistrature et de la portion la plus saine du clergé opposa une double barrière aux envahissements du despotisme politique et du despotisme ultramontain. Doit-on s’étonner qu’en général les hommes dont nous venons de parler aient été dans la Révolution amis de la libert ? »

JC dit: à

« La résistance de Port-Royal révèle une autre face du Grand Siècle et une réflexion morale qui prélude à la pensée républicaine de la Révolution »

Réflexion à proprement parler légèrement surjouée voire tendancieuse ! Prélude à la pensée républicaine de la révolution. Rien que ça !
Il y a des moments d’hilarité fabuleux dans ce monde actuel.

A. dit: à

Alors comment se fait-il que vous ne sachiez jamais parler d’autre chose que de votre petite personne ?

Marie-Françoise Humery.. dit: à

Mais je ne suis pas du tout d’accord avec vous Monsieur!
Lisez donc l’ Abbé Grégroire, mon ami.

JC dit: à

Tudieu, ma chère !
Que vous ai-je donc fait pour que vous m’infligiez pareille punition !

Papy dit: à

Ce n’est pourtant pas une idée si nouvelle, JC. Elle est déjà abordée dans Le Dieu caché de Lucien Goldman, un classique sur Racine et Pascal qu’ont lu tous les étudiants en philo.

Pirouette dit: à

plutôt christiane en double

JC dit: à

Il n’est pas impossible, qu’étudiant en sciences, j’ai loupé cette somme… Regrettable orientation !

Gégé dit: à

Marie-Françoise, on ne dit pas « mon ami » à JC, on dit « mon petit vieux », il y tient beaucoup car c’est ainsi qu’on l’appelle à Porquerolles : le-p’tit-vieux-qui-radote-sur-son-scooter.

de nota dit: à

Pour Jacques Julliard il existe une gauche
jésuite(Danton,Benjamin Constant,Lamartine,
Jaurès,Blum,Mendès France)et une gauche janséniste(Robespierre,Louis Blanc,Blanqui,
Jules Guesde,Guy Mollet,Lionel Jospin)
Quant à Mitterand,et toujours selon Julliard,
« on aurait bien du mal à le situer,prince de
l’équivoque et roi de la synthèse,d’un côté ou de l’autre.Aussi bien n’est-ce pas un hasard si aucun autre n’a régné aussi longtemps sur son propre camp et sur la France entière ».

Félicité-Perpétue de Marsac, vicomtesse d’Aurelle de Paladines dit: à

Vous êtes né De Porquerolles?
Faux noble et faux Solitaire, ce qui n’est pas mon cas!

Félicité-Perpétue de Marsac, vicomtesse d’Aurelle de Paladines dit: à

Et puis, JC de Paperolles, Racine et Pascal, cela concerne les étudiant en lettres plutôt, non?

Deneb dit: à

J’attire votre attention, Pierre Assouline, sur le fait que vous devez mentionner qui est le photographe d’une œuvre d’art lorsque vous en fait usage pour illustrer votre blog.

JC dit: à

Je suis né des amours coupables de ma mère, humble religieuse à la sensualité contrariée, qui céda un soir de pleine lune aux avances de celui que je ne peux nommer, le confesseur Dom Guillaume de C., mon géniteur.
D’autres questions ?…

Jacques Barozzi dit: à

Et pour la droite jésuite et la droite janséniste, personne, de nota ?

Marie-Françoise dit: à

C’est L’Abbé mon ami, ma virgule laissait entendre une volontaire ambiguïté!

Félicité-Perpétue de Marsac, vicomtesse d’Aurelle de Paladines dit: à

Mais votre historien est plutôt léger d’employer l’acception plus qu’usée de « janséniste » appliquée à nos contemporains.
Cette décontextualisation n’est pas à son avantage en ce qui concerne un minimum de rigueur historique.

JC dit: à

Volontaire ambiguité = imprécision, non ?

de nota dit: à

Jacques,

je suis bien incapable de répondre,d’autres que moi,ici,pourraient bien le faire…

@Félicité,vicomtesse.

Souffrez d’apprendre,Madame,que la distinguée Mona Ozouf partage le point de vue du sieur Julliard.

un peu moins qu'un grain du fin dit: à

recopié ici pour la question:
La romancière Marie Desplechin a été nommée par la ministre de la Culture présidente du comité de pilotage de la consultation nationale sur l’éducation artistique et culturelle. Ouf ! Késako ? Aménager l’enseignement de la culture dans le secondaire. Vraiment, cela s’enseigne ?

John Brown dit: à

Merci. Voilà en effet une anthologie des plus précieuses ; elle permettra notamment de lire des textes difficiles d’accès.

Gustave dit: à

Absolument pas. Révisez votre droit, mademoiselle.

un peu moins qu'un grain du fin dit: à

puisque l’abbé Grégoire a été évoqué , et qu’il n’a pas seulement espéré convertir les juif et pris intérêt aux idiomes et patois, et à cetitre de son ontérêt pour le français ,est l’introducteur du mot « vandalisme », je signale que :
« Pour sa dernière œuvre artistique, le plasticien suédois Carl Michael von Hausswolff a affirmé avoir utilisé des cendres de déportés de la Shoah volées dans un camp nazi en Pologne, »
d’autres diront dans quelle catégorie faire part de cet « exploit » (?)

Félicité-Perpétue de Marsac, vicomtesse d’Aurelle de Paladines dit: à

Cela ne m’impressionne guère,avez-vous la définition de ce que serait la tendance Jésuite ou la tendance Janséniste?
Sachez bien que j’éprouve énormément de respect pour Madame Mona Ozouf et son  » Les mots des femmes »!

Bloom dit: à

le politique voulant dominer le religieux

Les Anglais, avec Henri 8, ont donné le la en la matière. On ne peut qu’applaudire des 2 mains. La religion est chose trop importante pour être laissée aux dévôts de toute espèce.
(Le porc royal est un de mes plat préférés. Du fils du roi de Thailande, on peut dire sans trop se tromper qu’il ferait un royal porc)

Bloom dit: à

-dir

Bloom dit: à

Vot’z’honneur, ce que Bloomers et moi avons en commun c’est d’etre des meteques

et pères de métèques – nos gènes sont résistants, solides et produisent du beau et l’inoxydable. We are the future, pour vous desservir.

John Brown dit: à

« Aménager l’enseignement de la culture dans le secondaire. Vraiment, cela s’enseigne ? »

Qu’est-ce qu’enseigner la culture ? Cette question en soulève aussitôt une autre : qu’est-ce qu’enseigner ? On n’enseigne pas la culture, en tout cas, comme on enseigne les mathématiques. Par exemple, le savoir sur Port Royal est un savoir incertain, foncièrement problématique, incessamment ouvert au débat. Affirmer que la pensée de Port Royal « prélude à la pensée républicaine de la Révolution » est, au choix, une énormité ou un point de vue novateur. enseigner la culture, c’est initier au doute et à la discussion.

per aspera ad astra dit: à

et certains, un gros?

un peu moins qu'un grain du fin dit: à

juste pourl’attente, ne doutant pas que l’auteur du livre recommandé par P.Assouline a su tirer les perspectivespour ceux qui s’agrippent aux dates(page wiki :
 » La bulle Unigenitus ou Unigenitus Dei Filius1 est la bulle que le pape Clément XI édicte en septembre 1713 pour dénoncer le jansénisme. Elle vise plus particulièrement l’oratorien Pasquier Quesnel et condamne comme fausses et hérétiques cent une propositions extraites des Réflexions morales, son ouvrage paru en 1692 et qui continue d’asseoir son succès.

Loin de mettre fin aux divisions de l’Église, cette bulle provoque la coalition, voire la fusion de plusieurs oppositions : gallicane, richériste et janséniste. Face au refus du parlement de Paris de l’enregistrer et aux réticences de certains évêques, Louis XIV cherche à l’imposer par la force.

daaphnée dit: à

Excellent, ce billet ! Merci,Pierre Assouline.

Mais pourquoi encore ces dichotomies,
« Faut-il pour autant, comme les historiens nous y invitent désormais, voir dans le XVIIème « le siècle de saint Augustin » plutôt que celui de Louis XIV ? »,
qui n’en finissent pas de brouiller la lecture de la littérature, comme de l’Histoire j’imagine ?
Je ne suis pas en train de nier « l’affaire » mais je trouve que le XVIII° est le digne héritier de ces deux penchants …
Autant Prevost que Sade … Non ?

Bloom (alias Jean Sainiste) dit: à

La semaine prochaine, convié à dîner chez la jolie princesse du Siam. Plaisir rare, un Républicain en mission chez les Chakri. La position de missionnaire est parfois bien enviable, koikondiz. Promesse d’un port princier surplombant le porc royal – perspective Nevski!

JC dit: à

Nous sommes tous le futur…

JC dit: à

« Enseigner la culture ? Mais…c’est aussi facile qu’enseigner l’amour ! »
Blaise Rascal/ Les Porquerollaises

de nota dit: à

Félicité de Paladines,

je n’ai pas l’outrecuidance de vouloir vous impressionner et,tout comme vous,j’ai le plus grand respect pour « les mots des femmes » et ne doute pas que vous perpétuiez cette précellence des femmes françaises qui fait de la France une nation incomparable en Europe.
Quant à ma définition des tendances jésuites et jansénistes,je m’en remet au sieur Julliard pour vous répondre,ce que je ne saurai faire dans l’instant car je travaille et n’ai pas le loisir de parcourir le livre du susnommé.

Bloom dit: à

(laïcs à l’existence proche du cénobitisme)

Dans les Alpes de Haute Provence, une restanque écrasée de soleil, et au détour d’un chemin de terrre, un panneau:
‘Les cénobites tranquilles’

DHH dit: à

vous avez raison
la culture ne s’enseigne pas;elle se coconstruit comme un capital personnel qu’on amasse d’acquisition en acquisition et qui se compose de maniere originale en fonction des gouts des aptitudes des capacités intellectuelles de chacun.
encore f

Clopine Trouillefou dit: à

Ah, l’ironie des noms ! « Port-Royal », coulé par le pouvoir même qui lui donnait son patronyme… Ma curiosité est d’ailleurs insatisfaite sur ce point. un « port », dans la Vallée de Chevreuse ?

JC dit: à

Finalement, Port-Royal … ce serait un peu comme le Hamas du juif Louis XIV : des intellos subventionnés libertaires armés ?

DHH dit: à

(reprise du mail precedent apres une mauvaise manoeuvre qui l’a expedié trop vite)
vous avez raison
la culture ne s’enseigne pas;elle se construit comme un patrimoine personnel qu’on constitue d’acquisition en acquisition et qui se compose de maniere originale en fonction des goûts des aptitudes des capacités intellectuelles de chacun .
mais encore faut-il qu’on vous ouvre les portes ,qu’on vous montre le chemin de ces acquisitions .Et cela l’enseignement secondaire doit le faire :proposer un texte qui va eclairer une situation actuelle ,aider des ados à trouver dans les romans une reflexion utile sur les crises qu’ils traversent;aux profs d’offrir la matiere ;aux eleves de la digerer.
les profs se plaignent que leurs eleves sont de moins en moins receptifs à ces messages. c’est dommage! et particulierement pour les gens de ma generation qui doivent comm moi-même à l’enseignement secondaire qu’ils ont reçu l’essentiel de ce qu’ils savent et l’essentiel de ce qu’ils valent aujourd’hui

Misère! dit: à

Pas de rapport avec le roi pour le nom:

« Le lieu, qui dépendait de la paroisse de Magny-l’Essart (auj. Magny-les-Hameaux) et n’était signalé que par une chapelle dédiée à saint Laurent, s’appelait vallon de PORROIS. La bulle du pape Honorius III, traduisit inexactement ce nom en appelant l’abbaye Sancta Maria de PORTU REGIO; cette désignation devint officielle, et le nom de Portus Regius, retraduit en Port Royal, fut dès lors attribué au lieu et à l’abbaye.  »
Cf.Imago mundi

gevrai chambertain dit: à

corné port royal c’est une marque de prestige de chocolats, les jésuites on s’en fiche un peu, et mon petit doigt me dit que que la mère angélique lit les préceptes sur tablette et sa soeur agnès cache un smartphone entre ses mains jointes, elle vient d’envoyer un like à passou ..

un peu moins qu'un grain du fin dit: à

c’est d’ailleurs le plus souvent à des détracteurs que l’on doit les noms de baptême de mouvements ou de groupes (cubisme et impressionnisme pour ne citer qu’eux).
mais jansénisme est choisi dans le registre d’une filiation revendiquée.
Apollinaire qui avait accepté « cubisme » et le revendiqua en se revendiquant aussi peintre(un calligeamme) est de ceux auxquels est due la fortune de « surréaliste » .
Une chose est de dire que l’on a été élevé dans l’horizon du « moi haïssable » une autre de reconsidérer une histoire culturelle du moi , une égologie
bonne journée

abdelkader dit: à

ah la princesse du Siam…j’en ai connu une dans ma jeunesse quand j’essayais d’apprendre l’anglishe dans une ecole du Dorset…quand je repense a elle, une p’tite bouffee de chaleur qui me prend des bouts des pieds et remonte lentement vers…euh…bref, j’arrete…pas sympa Bloomers…

renato dit: à

Vous admettrez que Lewis Carroll a mieux résolu les problèmes de fond que la logique de Port Royal (l’art de penser… pfft !)… il suffit de réfléchir… encore que les intellectuels sachent réfléchir hors des rails que l’angoisse produite par la dynamique de la carrière leur impose…

renato dit: à

Et ça recommence ! mon 13 h 55 min apparait avant le 11 h 07 min de bouguereau.

JC dit: à

« Le moi est haïssable. »
Qu’est ce qu’il faut pas entendre ! Blaise, au demeurant brave garçon au brillant cervelet, donne un conseil impossible à suivre pour quiconque ne croit ni en dieu, ni en diable !
« Connais toi, toi même » me parait moins aberrant. Moins sinistrement religieux.

renato dit: à

« Moins sinistrement religieux » ?

On peut se connaître couché (conosci te ‘steso’), mas se connaître tout court ce n’est qu’une illusion apollinienne…

gevrai chambertain dit: à

disproportion de l’homme c’est un titre à faire fantasmer certains ici .. gaffe quand même à pas se prendre dans l’accordéon d’une porte à soufflet ..

renato dit: à

C’est vrai que le moi n’est pas plus haïssable qu’autre chose, le toi ou le vous, par exemple le sont autant.

Cela dit, désormais, avant de faire de la critique, il faudrait savoir comme on tient un blog…

bouguereau dit: à

hum..le probloc c’est que c’est le péché d’orgueil qui est leur maestria chtement..n’oublie pas que t’as a faire avec des ports royaliss biroute de jicé, des individus seulabre face a dieu..ses bourgeois élu quoi..et avec ton « connais toi toi même » laroche il t’aurait dit « mais quest ce donc que tu cafouilles encore sous tes couverture jicé? »

un peu moins qu'un grain du fin dit: à

Il n’et heureusement pas interdit de se rafraîchir sa mémoire avec les pages de Google sur les années 1204 et 1608 (404 ans comme l’erreur)
puis repenser les ordres de femmes cloîtrées .

Paul de Saincube dit: à

c’est d’ailleurs le plus souvent à des détracteurs que l’on doit les noms de baptême de mouvements ou de groupes (cubisme et impressionnisme pour ne citer qu’eux).
C’est vrai en ce qui concerne le cubisme, mouvement discret et bref dans le temps.

 »
Le paradoxe du cubisme est qu’il inventa un art statique au moment même où tout, autour de lui, bougeait; les conquêtes du début du XXe siècle sont spectaculaires : l’auto, l’avion répandent la notion jusque-là inconnue de vitesse, le sport développe le muscle et la vie au grand air, la machine affirme son règne, l’aventure coloniale décuple des énergies « nationales » et, avec le cinéma, le mouvement « réel » de la vie pénètre dans l’image qui se met à bouger. Les cubistes ne semblent guère préoccupés par ces bouleversements apparemment extérieurs à leurs propres recherches, leurs conquêtes à eux se passent dans le laboratoire secret et limité du tableau. Mais à une époque où les courants de pensée prennent une importance de plus en plus grande dans le comportement de l’individu et où la méthode tend, selon certains philosophes, à supplanter l’intelligence, comment s’étonner de ce repliement qui correspond également à une position morale : l’artiste se situe au centre d’un univers nu réduit à sa quintessence. Il ne fait plus appel aux charmes fugaces de l’atmosphère et aux séductions de la lumière comme les impressionnistes, il n’utilise guère la couleur exaltante, débordante, des fauves; les cubistes répondent à ces manifestations extérieures par des mutations intérieures, le dessin, la forme, le volume sont opposés à la couleur, la rigueur à l’improvisation, la raison à la sensation. On ne saurait oublier que si l’impressionnisme et le fauvisme furent les deux pre­miers mouvements de rupture de l’art moderne, les formes d’expression n’avaient pas encore conquis leur autonomie, elles restaient reconnaissables, c’est-à-dire tolérables pour l’œil et pour l’esprit; le cubisme ira beaucoup plus loin, jusqu’à la nécessaire purification mentale, celle que Cézanne avait entrevue dans les chemins lumineux de sa Provence natale, au pied de la Sainte-Victoire. Entre 1912 et 1913, avec une sérénité et une conviction absolues, les cubistes porteront leur art à un degré de simplification, d’épuration, et l’on peut même dire, d’humi­lité, qui semblait presque impossible à dépasser désormais. Cela au moment où Kandinsky, supprimant toutes références au réel dans ses toiles, abordait l’abstraction totale par l’expressionnisme lyrique, où les futuristes, découvrant la vitesse, lançaient les tableaux à l’assaut de la modernité. Les cubistes, qui faisaient beaucoup moins de bruit et ne se rassemblèrent jamais en une école ou un mouvement cohérent, ne paraissaient guère, comparés à eux, très agres­sifs, ils étaient réservés, pudiques, et leur comportement était des plus discrets comme en témoigne l’attachement de Braque et de Picasso à la vieille citadelle provinciale de Montmartre, haut lieu de l’arrière-garde folklorique de l’art. Il n’entrait dans leurs mœurs ni agitation, ni défi, et ils n’utilisèrent ni les mani­festes, ni les professions de foi fracassantes. Pourtant, ils cristallisèrent la haine, l’épouvante ou la colère d’une grande partie de la critique, de la presque totalité du public et provoquèrent des débats violents jusqu’au Conseil municipal de Paris et à la Chambre des députés. Pourquoi? Si l’on pardonne à l’artiste d’inventer — même par impuissance, aberration mentale ou goût du canular — on ne l’excuse pas de déformer : puisque ce qui est est, que le monde est beau, il n’y a aucune raison de le rendre laid sous prétexte de montrer l’intérieur de l’objet ou toutes ses faces à la fois, de substituer à la vieille perspective structurée une perspective allusive, ou de tourner le dos à la ressemblance. Le mot cubisme, d’ailleurs, parut plus scandaleux que la chose : le cube, forme simple, simpliste même, pouvait-il être à l’origine d’une conception et d’une vision nouvelles de l’art?
( Pierre Cabanne in L’avant-garde au XXe siècle, André Balland éditeur 1969.)

JC dit: à

Quand je cafouille sous les couvrantes, c’est que j’ai perdu ma naine lubrique et que je la cherche désespérement au fin fond du grand pucier conjugal.

Versubtil dit: à

Effectivement, des authentiques jansénistes de l’art ces cubistes!

Jacques Barozzi dit: à

« avez-vous la définition de ce que serait la tendance Jésuite ou la tendance Janséniste? »

La première serait tendancieusement louvoyeuse, et passablement hypocrite, tandis que la seconde serait définitivement austère. Nous sommes tous un peu l’héritier des deux, comme le dit également Daaphnée, ainsi que je l’avais suggéré : les deux faces de notre personnalité de Français de plus en plus métissés. C’est comme pour la décentralisation ou l’Etat absolu, la gauche ou la droite aujourd’hui, hier les Girondins et les Montagnard, etc. Cette frontière qui sépare en deux les camps des modernes et des classiques ou des conservateurs et des progressistes.
Ni plus ni moins.
(de nota, avez-vous reçu en librairie mon dernier livre paru le 1er novembre dernier ?)

rose dit: à

C’est un point de vue légèrement sommaire : ce qui caractérise les Jésuites c’est la casuistique, c’est à dire l’art de la subtilité. Ce qui ne signifie pas louvoyer, pas du tout.

de nota dit: à

Meuh oui!Jacques.Même qu’il est dans la section « patrimoine »,au rayon tourisme.

Caroline chéri dit: à

Non et non, nous n’admettons rien!

Jacques Barozzi dit: à

Tartuffe est jésuite, tandis que Phèdre serait plutôt hystérico-janséniste, non ?

bouguereau dit: à

..j’ai perdu ma naine lubrique..

..elle non put elle arrive pas a mettre la main dessus ?..une prière a sainte antoine n’y fera rien..j’ai peur que tu sois pas un élu de dieu..enfin on va demander a philippe

rose dit: à

Simple nuance : environ 2000 ans entre Socrate et Blaise Pascal : la pensée n’est pas restée statique.

Jean succube dit: à

J’ai su, j’en sais, belle définition pour jésuitejanséniste?

Jacques Barozzi dit: à

Ici, on joue au yoyo du temps perdu et retrouvé, plus haut !
Sans doute en hommage au grand Marcel du Père-Lachaise. Merci, de nota.

rose dit: à

si c’est reparti à 14h 26 ce soir on est bons pour que ce soit inferno.
Misère de toi.

rose dit: à

Beatrix help
Purgatorio et Paradiso.

un peu moins qu'un grain du fin dit: à

bientôt des commentateurs vont prétendre composer ou déposer un manifeste, le how to du blog du lundi au black free day en se dnnant eux-mêmes un nom !
ce n’est pas réjouissant !
nier que les mots n’ont pas une mince charge est assez banal :
je viens de lire un article sur un couple d’hommes qui a adopté des enfznts et l’un d’eux dit
« . Et puis la douceur n’est pas l’apanage des femmes ! Un homme peut être maternel. Je ne comprends pas pourquoi on se focalise sur cette théorie du genre. Je suis attentif, à l’écoute de mes enfants de la même façon que peut l’être, par exemple, leur grand-mère. »

Jacques Barozzi dit: à

Au printemps prochain paraitront conjointement mes deux anthologies du Goût de Versailles et du Goût de l’Afrique. Les deux ouvrages seront autant jésuites que jansénites. Les tendances semblent s’être importées jusque chez les auteurs actuels de nos ex colonies….
Amen

John Brown dit: à

« Entre 1657 et 1696, les écrivains théologiens de Port-Royal ont doté la France de sa plus belle traduction de la Bible. Ils avaient pour nom Pascal, le grand Arnauld, Pierre Nicole, Pierre Thomas du Fossé… et surtout Lemaître de Sacy, le maître d’oeuvre de l’entreprise et son principal artisan. Stendhal notera dans ses « Mémoires d’un touriste » (1837) :  » A mes yeux, la perfection du français se trouve dans les traductions publiées vers 1670 par les solitaires de Port-Royal.  » Cette traduction a régné pendant deux siècles, grâce à un nombre incroyable d’éditions et de réimpressions. Elle a ainsi irrigué le catholicisme de langue française, et la création littéraire d’artistes comme Hugo ou Rimbaud. Les protestants eux-mêmes l’ont à maintes reprises publiée, en se bornant à supprimer les quelques livres de l’Ancien Testament rédigés directement en grec. Cette Bible de Port-Royal apparaît comme un monument religieux et littéraire dont le rôle n’est pas indigne d’être comparé à celui de la Bible de Luther en Allemagne ou de la version autorisée du roi Jacques en Angleterre. Son importance culturelle n’est pas moindre que sa haute qualité religieuse. » (
(extrait de la préface de Philippe Sellier à la réédition de la Bible de Port-Royal dans la collection « Bouquins » (Laffont).

renato dit: à

Là, Jacques, si je vous dis où prend origine la haine vouée aux jésuites vous diriez que je vous méprise. Donc, puisque vous êtes capable de conduire une recherche en bibliothèque, au lieu de reproduire une bêtise d’origine royale, allez voir la réalité, il se peut que le fantasme qui vous informe disparaisse.

Jacques Barozzi dit: à

Si, « un peu moins qu’un grain du fin » est HR, on notera un réel progrès dans l’expression d’une pensée, parfois confuse.

Jacques Barozzi dit: à

(de nota, mon modeste beau livre sur les cimetières parisiens doit être difficile à proposer comme cadeau de fin d’année ! Un présent pour beau-père ou belle mère, peut-être ?)

renato dit: à

Évidemment !

un peu moins qu'un grain du fin dit: à

Philippe de Champaigne est plus connu comme peintre du jansénisme(À partir de 1648, il se rapproche des milieux jansénistes et devient le peintre de Port-Royal à Paris, puis de Port-Royal des Champs où il exécute une série de tableaux). que Jean Baptiste( qui était apperemment son neveu )surtout après le travail de Louis Marin

armand dit: à

A droite on reconnaît bien daaphnée et celle de gauche c’est rose, les deux mémères à tégniez (la ressemblance avec les deux est frappante, n’est-ce-ce-pas étonnant) elles ont fini à l’asile, il a de qui tenir (c’est l’atavisme)

Clopine Trouillefou dit: à

Eh bien, merci, Misère, voici un point d’éclaircie (rares en ce moment, les éclaircies, c’est pourquoi j’y ajoute ce « e » qu’on pourrait me reprocher).

Quant à la signification de « porrois », je suis sûre qu’un ouvrage d’Henriette Walter pourra compléter l’information…

Si j’avais des partenaires au jeu du dictionnaire, je proposerais :

« porrois » : nom masculin, désignant autrefois l’enclos où l’on finissait d’engraisser les cochons dans la vallée de Chevreuse…

Philippe Régniez dit: à

Port Royal, et le Jansénisme, participe de la Révolution en ce sens qu’il y a un déplacement de Dieu à l’homme comme centre du monde.

L’histoire de l’humanité est liée à celle de l’Eglise, c’est en connaissant l’une que l’on perçoit l’autre.

Philippe Régniez dit: à

Port Royal, et le Jansénisme, participe(nt) de la Révolution en ce sens qu’il y a un déplacement de Dieu à l’homme comme centre du monde.

L’histoire de l’humanité est liée à celle de l’Eglise, c’est en connaissant l’une que l’on perçoit l’autre.

renato dit: à

Pfff ! même pas capable de mettre les choses dans le bon ordre : L’histoire de l’Église n’est qu’un aspect de l’histoire des hommes ⎯ et ce n’est pas toujours le plus réjouissant.

un peu moins qu'un grain du fin dit: à

il est certAin que j’ai un problème , nonpas précisément avec les propositions de lecture des billets (celui-ci propose au minimum un outil de réfence et devrit rappeler aux lecteurs de la RdL plusieurs billets antérieurs sur Port Royal) mais avec les propositions de dérision absolue et permanente de la plupart des commentateurs
Je ne me fais pas à la manière dont ils se fêtent , eux et les billets.
P.Assouline trouvera sans doute dans ma défection bien mieux que des questions …

renato dit: à

« … un déplacement de Dieu à l’homme comme centre du monde. »

Si vos évidents limites et votre vision ptoléméenne du monde vous empêchent de comprendre le ‘‘De hominis dignitate’’ de Pico ou le ‘‘De voluptate’’ de Lorenzo Valla, vous pouvez toujours jeter un œil à Burckhardt.

Philippe Régniez dit: à

renato, nous savons tous que vous êtes une éminence consultée par les plus grands sur le fond de la chose. Vous êtes également un incomparable érudit en matière de musique, pourriez-vous nous livrer votre sentiment quant à l’oeuvre de Scelsi ?

Philippe Régniez dit: à

Belle photo, certes. On dit qu’une image ou un croquis valent parfois mille discours, mais encore… ?

Dimitri d'Arlatan dit: à

Salut Cousine !

Dimitri d'Arlatan dit: à

Va donc te faire enculer, abruti.
Je connais le droit mieux que toi.

bouguereau dit: à

alors philippe est ce que jicé est un élu ?
(tu peux consulter wikipédia si tu veux)

Philippe Régniez dit: à

Mon cher bouguereau (je ne mets pas de majuscule car vous n’en mettez pas vous-même), je n’ai rien trouvé correspondant à jicé sur wikipédia, ni ailleurs, d’ailleurs.

Un élu ? grave question…

bouguereau dit: à

je vois que t’es habimé dans la consultation..
i’ll be back

Philippe Régniez dit: à

Mon cher bouguereau (je ne mets pas de majuscule car vous n’en mettez pas vous-même), je n’ai rien trouvé correspondant à jicé sur wikipédia, ni ailleurs, d’ailleurs.

Un élu ? grave question…

bouguereau dit: à

c’est le libre arbitre de l’homme qui est en question..jicé est il mauvais par nature ou parcequ’il le fait exeupré ?

un peu moins qu'un grain du fin dit: à

au bar osant ozzi , ozautres!
(que m’importe ) vos bonnes notes, vos bons points , vos codes de reconnaissance anière et normande et cagote avec vos palmarès ,et vos palma de Majorque , sauf Albert Palma !
vous vous prenez tous trop au sérieux !

renato dit: à

Je ne comprends pas pourquoi vous sortez Scelsi de votre chapeau maintenant. Est-ce que vous avez recueilli des commérages à mon propos ? si oui, je nie catégoriquement : non, je n’ai pas élaboré (transcrit) une œuvre de Scelsi pour le compte de Tosatti ⎯ un coup d’œil aux dates suffirait déjà pour classer cette rumeur parmi les mythologies qui nourrissent les environnement dit culturels. D’ailleurs, j’ai rencontré Scelsi une seule fois, et jamais Tosatti.

Philippe Régniez dit: à

C’est un fait, un triste fait, on ne parle que de vous et de cette sombre histoire dans les rues et sur les marchés d’Assomption. Il serait bon de pouvoir dissiper les doutes en emportant des preuves concrètes.

Tout cela ne nous dit pas ce que vous pensez de l’oeuvre de Scelsi.

Bloom dit: à

Jésuite pas un instant dans l’affirmation: ces chattes siamoises ont le pédigrée princier et sont au poil soyeux…Just what Herr Doktor Freud ordered.

Bloom dit: à

Goût de l’Afrique
———–
Ca Baroz, je vais me le faire envoyer. Tu inclus l’Egypte dans ton Afrique, commme les archéolgogues?
Le Mercure a-t-il déjà publié son ‘Goût de l’Irlande’ (un mélange de Stew et de Guinness, chassé par un Jameson 12 ans d’âge…rrahhh!)?

renato dit: à

« Tout cela ne nous dit pas ce que vous pensez de l’oeuvre de Scelsi. »

Déjà le fait que vous le demandiez c’est une bonne raison pour ne pas en parler.
Puis, par l’apparition improviste de ce nom sur la RdL le doute surgit quant à vos intentions. Il me semble cependant évident que si mon opinion relative à la musique de GS n’était pas bonne, je n’aurais pas publié son portrait sur mon blog.

Quant à l’information sur le musicien, il y a un site web ⎯ vous n’aurez aucune peine à le trouver.

Sergio dit: à

Boh Sainte-Beuve de toutes manières faut être contre…

Bloom dit: à

si t’es bon joueur, tu respectes les décisions du libre arbitre, épicez tout.

Philippe Régniez dit: à

Port Royal, et le Jansénisme, participe(nt) de la Révolution en ce sens qu’il y a un déplacement de Dieu à l’homme comme centre du monde.

L’histoire de l’humanité est liée à celle de l’Eglise, c’est en connaissant l’une que l’on perçoit l’autre.

renato dit: à

Et il insiste, vraiment aucun sens des choses !

JC dit: à

Bougboug, t’es qu’un affreux jésuite à la casuistique en carton : je suis ni mauvais par nature, ni mauvais en faisant exprès : je suis bon.
(pas comme le gourou palestinien en visite à zaza qui nie toujours l’existence d’israel… Le printemps palestoche n’est pas pour demain !)

Virginia L dit: à

De quoi remuer notre passé religieux plein de tourments.

Alexia Neuhoff dit: à

« L’histoire de l’humanité est liée à celle de l’Eglise, c’est en connaissant l’une que l’on perçoit l’autre. »
Autant dire que « l’humanité » est à circonscrire dans les frontières du monde chrétien, pour ne pas dire réduire à l’espace catholique… romain, évidemment.

renato dit: à

(Depuis quand quelqu’un qui nie avoir commis une action doit en apporter la preuve ?)

un peu moins qu'un grain du fin dit: à

Acceptez, P.Assouline, que je remarque que ces commentaires ouverts sollicités par un texte, sous les beaux noms de « participation » et d’ interactivité me semblent d’un intérêt très limité , quel que soit le texte -source et contribuer massivement à toutes les scléroses d’imagination et de pensée que l’on nomme a aujourd’hui « conformisme » .

Alexia Neuhoff dit: à

renato, comprenez-vous comme moi que le camelot d’Asuncion en liant l’histoire de l’humanité à celle de l’Eglise réduit la première aux frontières de l’influence de la seconde, donc à l’espace chrétien, probablement catholique et romain ?

Sergio dit: à

Le duc de Chevreuse, pom, pom,
Ayant déclaré, pom, pom,
Que tous les cocus devraient être pendus, pom,pom,
Madame de Chevreuse, pom, pom,
Lui a répondu, pom, pom,
Qu’il serait le premier à se balancer, pom, pom…

romain dit: à

le forcené du paraguay cherche à son fanatisme comme vérité universelle

renato dit: à

Oui, Alexia, La bonne formulation serait :

« L’histoire de l’Eglise est liée à celle de l’humanité… », mais bon, l’éditeur expatrié n’a pas encore compris où sont les priorités… Ou alors il brave le ridicule et il sous-tend un exercice de micro-histoire… Enfin, aucun sens des convenances…

Jacques Barozzi dit: à

Du Caire à Gibraltar et jusqu’au Cap, Bloom, une pépinière continentale de prix Nobel de littérature. Auxquels s’ajoutent les meilleures de nos plumes pré et post coloniales internationales. Décapant pour les idées reçues chères à tonton renato !
Oui, le goût de l’Irlande a été publié il y a bien longtemps. Personne jusqu’à moi, arrivé des années après la création de cette collection, et dont avec dix-sept titres depuis 2006 j’ai pris la première place du peloton des auteurs, n’avait songé à ce pauvre continent : l’Afrique. Sans doute trop casse gueule, notamment du côté du Maghreb. Il s’agissait de relever le défit, ce que je fis, oui, oui. Ce sera sans doute mon dernier titre. Maintenant que je touche une rente à vie, certes des plus modestes, mais pour moi bien suffissant, vu que j’ai des goûts de luxe modestes, je vais commencer un roman. Oui, un roman, vous avez bien lu. Je vise déjà le prochain Goncourt… mais chut !!!

Giacomino dit: à

« L’histoire de l’Eglise est liée à celle de l’humanité… »

Mais mon bon renato prétendriez-vous que c’est l’homme qui a inventé dieu et non l’inverse ? Cessez, vous allez donner un infarctus à ce pauvre Philippe Régniez !
Musique de Scelsi pour le comte Barozzi !

Chaloux dit: à

Le livre est sur ma table, ceci nous changera de la bouillie du jour.
Je suis allé faire un tour du côté des romans, et il est bien probable que je lirai un de ces jours L’Amour Seul dont le sujet me parait magnifique.
En feuilletant le Port-Royal ce matin, je suis tombé sur une dialogue entre deux femmes, dont l’une religieuse à Port-Royal répond comme si elle n’était pas celle dont il est question. La visiteuse s’obstine à dire « vous », son interlocutrice à répondre « elle » alors qu’il s’agit bien d’elle-même. Admirable.

Giacomino Barozzi dit: à

Bien le bonjour monsieur Chaloux, il ne manquait plus que vous !

Giacomino Barozzi dit: à

S’avez pas vu monsieur Edel, par hasard ?

JC dit: à

Ce n’est pas seulement ça, grand dieu !
Laquelle choisir de toutes ces chapelles ? de toutes ces religions ? de toutes ces sectes ?
Elles ont toutes des prophètes supercleans, des prévisionnistes infaillibles, des livres sacrés autoédités sans le moindre doute possible, des faiseurs de miracles in(du)bitables, des récits comme on en rêve…

Raison pour laquelle, il ne faut pas associer humanité et religionS !

romain dit: à

c’est un fanatique

Giacomino Barozzi dit: à

Il Cavaliere Berlusconi revient pour les législatives, les vieux clowns ne meurent jamais en Italie, renato ?

Giacomino Barozzi dit: à

Il faut se faire une raison, JC, l’homme a toujourts eu besoin de croire à l’immortalité, d’une manière ou d’une autre : en distribuant son foutre ou en priant son dieu à deux genoux…
C’est ainsi.

ueda dit: à

On aime les Solitaires, c’est qu’ils ont été vaincus.
Qui, parmi les admirateurs de Port Royal, accepterait de vivre sous la férule du grand Arnauld?

Seul l’éloignement nous permet de jouir des beautés engendrées par ce affreux dolorisme.
Un style magnifique parce qu’il est un peu crépusculaire.

Dans les récits scolaires, Molina était une sorte de magouilleur, un pied-plat prêt à vendre son âme: Pascal avait forcément raison.
Rétrospectivement, il y avait quelque chose d’assez raisonnable chez l’Espagnol…

JC dit: à

« Distribuer son foutre », ça t’a un côté Edouard Leclerc … c’est mignon comme tout !

John Brown dit: à

Bof ! Je perçois très bien l’une sans connaître l’autre.

Dimitri d'Arlatan dit: à

Tiens, bonjour, Chaloux.

Philippe Régniez dit: à

Jacques Barozzi, votre ouvrage sur l’Afrique contiendra-t-il des extraits des récits d’explorateur tel le colonel Baratier ou Binger l’Africain – notamment ceux qui traitent du cannibalisme dans l’économie de base des diverses tribus – ou encore de Stanley ? Y a-t-il des textes des missionnaires, notamment des pères blancs ? Ou vous êtes vous concentré sur l’illusion d’une Afrique post primitive dans son effort pour s’arracher de ce gouffre dans lequel elle ne cesse de retomber ?

asuncioooon dit: à

Dieu
Créé à son image

Joie
Vision

Dieu est un cacatoès.

Chaloux dit: à

Rassurez-vous, je ne fais que passer, j’ai une soirée très occupée en perspective. On ne peut pas dire que j’encombre beaucoup ces temps-ci.

Giacomino Barozzi dit: à

Ques des écrivains, Philippe Régniez, voyez le sommaire en trois parties :

FUGUES AFRICAINES

Daniel Rondeau : Carthage toujours recommencée et romancée
Olivier Rolin : Au soleil rouge de l’oubli de Port-Soudan
Joseph Kessel : Abyssine Ethiopie
Frédéric Mitterrand : Lettre d’amour à la Somalie
Karen Blixen : Impressions Kenyanes
Joseph Conrad : Le Congo en Blanc et Noir
Louis-Ferdinand Céline : Bardamu au Petit Congo
Marie NDiaye : Vacance sénégalaise
Paul Morand : Retour aux origines en Côte d’Ivoire

(RE)NAISSANCE DES NATIONS

Alaa el Aswany : Révolution en terrasse
Alain Mabanckou : Rois nègres et magie noire
Wole Soyinka : Jours de fêtes
J.M.G. Le Clézio : 1968, année noire
William Boyd : Les mauvaises influences occidentales
Nadine Gordimer : Résistances séparatistes
André Brink : White micmac
J.M. Coetzee : L’Afrique utopique
Maryse Condé : L’apartheid et après ?

MIROIR D’UN CONTINENT

Tidiane N’Diaye : L’Afrique des esprits
Amadou Hampâté Bâ : L’âge d’homme
Donato Ndongo : Transmission tribale
Léopold Sédar Senghor : L’invention de la négritude
André Gide : En dansant et en chantant
Michel Leiris : L’Afrique fétichiste
Amin Maalouf : L’eau chaude de la mémoire
Salluste : D’où viens-tu Kabyle ?
Kateb Yacine : Souviens-toi de ta tribu !

Alexia Neuhoff dit: à

Pff ! Ni père blanc ni missionnaire civilisateur, ni héraut de la colonisation… la reconquête n’est pas preneuse.

Philippe Régniez dit: à

C’est bien ce que je craignais. Enfin, avec des noms comme ça, parce que les gens achètent des noms de nos jours, ça devrait marcher.

Philippe Régniez dit: à

Parce que Frédéric Mitterand est un écrivain ? Parce qu’il suffit d’avoir de l’entregent, d’être « médiatique », de publier un bouquin chez des potes, pour être écrivain, ou romancier, ou romancière…?

Alexia Neuhoff dit: à

M. Barozzi est prié de retirer de sa liste les écrivains homosexuels, fétichistes, musulmans, protestants, animistes, anticolonialistes et noirs.

bouguereau dit: à

de nos jours de nos jours..c’est un peu cracher sur ceux qui t’ont vu naitre philippe, bref y’a un dessein la dessous, une responsabilité ! dis tout de suite que la providence fait tout n’importe comment

Mauricette dit: à

J’en suis certaine.

bouguereau dit: à

philippe voulait dire que ça manquait de goutchi et de karlos et de hougo! c’est son coté djetséteur incorrigible..si ce n’était que ça..ça lui serait pardonné

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…allons y à la dentelle des vanités,…et postposons le salaire égal et pareil pour tous,…aux calendes grecques,…
…dites moi qui vaut plus qu’un autre,…et on montre comment il s’est fait volé,…et comment le prestige des uns,…nuit à l’harmonie de l’intérêt convivial,…
…des clowns,…le cirque,…des marionnettes,…des épouvantails,…des prêtres,…des soeurs,…des solitaires,…des sportifs,…des chanteurs,…des vedettes,…des exploit( eurs),…pour mériter plus que vous ou moi,…allons donc,…vous y croyez,…qu’ils valent plus que vous ou que moi,…Non,…Non,…on est égaux,…je demande aussi,…un salaire égal pour tous , et un niveau d’existence égal pour tous,…
…pas besoin de faire référence à K.Marx,…çà coule de source d’amont en aval,…
…etc,…et après, on parleras des responsabilités que doivent porter l’élite,…à salaire égal,…
…pas d’accord,…vas pourrir dans les asiles pour  » merveilleuses & incroyables »,…la révolution,…je vous en ferait de la révolution,…d’abrutis,… à juste copier et jalouser les turpitudes d’une immodérées d’une  » caste » dite noble,…comme dans les excès du pouvoir de la religion des arabes sur les femmes voilées,…
…le système de famille avec des prétextes pour épouser une  » bonne » à tout faire,…sous l’égide de Dieu,…qui n’en à rien à foutre,…de toutes les lamentations des hommes de tout les temps,…
…Port Royal,…un petit bordel pour en cacher des stratifications à chier dessus, d’amont en aval,…
…etc,…pour la gloire,…envoyez,…

bouguereau dit: à

« Distribuer son foutre », ça t’a un côté Edouard Leclerc … c’est mignon comme tout !

mignon comme tout..tu veux dire la périphrase ! sinon si c’est ton modèle de sesque symbol..t’étonne pas qu’on ne retrouve rien sous ta couverture..

Jean-Marie Dupré de Saint-Phalle dit: à

Rassurez, cher Philippe Régniez, je prépare un « Goût de la trique » dans lequel il n’y aura que des missionnaires en position.

John Brown dit: à

« La résistance de Port-Royal révèle une autre face du Grand Siècle et une réflexion morale qui prélude à la pensée républicaine de la Révolution »

Cette assertion de Laurence Plazenet risque tout de même d’amener à surévaluer l’importance de la pensée de Port-Royal dans la genèse de la pensée républicaine. Il est clair que cette pensée procède, pour l’essentiel, d’autres sources. Les solitaires de Port-Royal inscrivent leur réflexion dans le cadre d’une problématique strictement religieuse, non politique. Cette réflexion morale dont parle Laurence Plazenet ne prélude que de loin et de façon indirecte à la pensée révolutionnaire.

Je n’ai trouvé d’autre solution, pour empêcher mon post de remonter une fois encore dans les cintres, que de l’accrocher à celui de bouguereau. Apparemment que l’usine à gaz wordpress continue de sévir.

Alexia Neuhoff dit: à

Hougo surtout… il ne peut qu’avoir une tendresse particulière pour l’habilleur du IIIème reich

Giacomo Rabozzi dit: à

Le héros de mon roman s’appellera Guy de Lafrouque.

christiane dit: à

aventure

christiane dit: à

Port-Royal… une question d’orgueil ?

christiane dit: à

D’Amadou Hampâté Bâ je préfère « L’aventure ambiguë ».

un peu moins qu'un grain du fin dit: à

La critique du livre de la romancière dans le mag litt est étonnante, bien que l’on voie assez bien le portrait de cet homme qui se « la joue »face à une – des-femmes qui, elles, ne sont pas dupes de ce qu’il se raconte sur l’Amour avec un grand A , du « personnage » de l’amant, à son insu ou non, sous le regard de l’autre.
que veut dire  » Simon, est de ces monstres fous d’amour qui plaisent tant qu’on ne les côtoie pas » ça je ne comprends pas . Mais peut-être que les commentateurs qui ont glosé sur le « moi haïssable » comprennent ?plus gênant encore  »
Mille phrases cisèlent la statue de l’absente : c’est très écrit, mais cela reste pur. »
qu’est-ce que ce « mais » (cela reste)

mangiafoco dit: à

La popularité du jansénismes auprès des élites pourrait s’expliquer par la référence à un petit nombre d’élus , ajoutez à cela la valorisation de la souffrance, des privations et du martyre, le dolorisme et nous obtenons un climat pouvant justifier par analogie l’organisation sociale de l’époque.

Un jour j’ai entendu quelque un faire remarquer que sur les cathédrales le Christ était toujours représenté en majesté, triomphant et que Marie Madeleine , la pécheresse repentie,arrivait largement en tête quant au nombre d’églises à son nom.
La rédemption et la rémission des péchés, pour tous.,c’est ainsi que l’avaient compris les premiers chrétiens et ceux qui plus tard couvrirent la France de son blanc manteau de cathédrales.

C’est aussi me semble-t-il la redécouverte de cet aspect du christianisme, à rebours du point de vue élitaire qui explique l’émergence des discours sur l’égalité.

ueda dit: à

L’histoire de l’humanité est liée à celle de l’Eglise, c’est en connaissant l’une que l’on perçoit l’autre. (Régniez)

votre ouvrage sur l’Afrique contiendra-t-il des extraits des récits d’explorateur qui traitent du cannibalisme dans l’économie de base des diverses tribus (Régniez).

C’est impressionnant.
Cette constance, cette lucidité.

Peut-être avez-vous raison.

Seul le théophage peut dire le vrai sur l’anthropophage.

(Mais à la réflexion, le week-end en amoureux dans la Cordillère des Andes, c’est non).

Giacomino Barozzi dit: à

Christiane, les sous-titres ne sont pas des auteurs nommés mais de votre modeste serviteur.

un peu moins qu'un grain du fin dit: à

blanc manteau est aussi un nom lié à la religion chréienne :
pour la rue des blancs manteaux
 » Louis IX installa en 1258 des moines mendiants appartenant à l’ordre des Servites de Marie, porteurs de manteaux blancs. Ils y furent remplacés peu après, en 1274, par les moines de l’ordre de Saint-Guillaume1. Au xviie siècle, ce monastère abrita les bénédictins de la congrégation de Saint-Maur.

bouguereau dit: à

Je n’ai trouvé d’autre solution, pour empêcher mon post de remonter une fois encore dans les cintres, que de l’accrocher à celui de bouguereau

« d’autre solution »..dis donc jean marron, t’as qu’avé t’accrocher au gout dla trique de baroz..ça t’aurait mis sous l’buro

de nota dit: à

Ah,je me disais bien aussi,le jansénisme a bien sa place dans « les lieux de mémoire »de Nora?Eh ben oui,et en voici un extrait(l’article est signé Catherine Maire)

« Quelque chose pourtant de l’esprit de Port-Royal reste irréductiblement vivant même
si c’est sous une forme diffuse dans la sensibilité française,bien au-delà de son cadre religieux d’origine.Il faudrait suivre le filtrage sémantique qui a maintenu l’adjectif »janséniste »dans le vocabulaire psychologique et moral tout en le délestant peu à peu de ses attaches historiques et spirituelles.Non que celles-ci aient entièrement disparu.Tout ombre du « parti »évanouie,il a longtemps subsisté un courant distinctif empreint de son austérité d’indépendance au sein de la tradition dévote à la française;Il est un jansénisme de piété qui a survécu au jansénisme de doctrine.Marque assez puissante pour que la langue ait gardé mémoire de ce rigorisme exemplaire et en ait fait l’identifiant électif de l’exigence inflexible vis-à-vis de soi-même.Il s’associe volontiers à d’autres modèles de la sévérité à la fois intérieure et agissante,comme lorsque Leszek
Kolakowski qualifie George Sorel de « marxiste janséniste ».Le jansénisme fait ici se rejoindre l’intransigeance puritaine et l’activisme vertueux du jacobin;Mais,autre signe de la formidable empreinte laissée sur la société française par cette protestation catholique,le jansénisme est également resté le nom d’une esthétique.Dans le sillage de la construction de Port-Royal classique s’est imposé l’idéal janséniste d’une épuration extrême du classicisme,la figure mythique d’un art concentré sur l’essentiel,tout de dépouillement des moyens et du style.C’est ainsi que pour Valéry,Mallarmé et Degas sont »les jansénistes de la peinture et de la poésie » tandis que Blaise Cendrars parle de »l’esprit messianique et de la tenue janséniste de la NRF,ou bien encore qu’André Bazin loue le jansénisme de la mise en scène du cinéaste William Wyler.Mémoire des mots ,destinée à épeler indéfiniment une histoire qu’on croirait sans plus de legs ni de suites »

Fernande Lehideux dit: à

Son indulgence envers cette française qui en veut aux juifs a achevé de me séduire. C’est clair, il est des nôtres ! Il viendra sur son scooter, il apportera son animalité et moi j’aurai le viagra.

ueda dit: à

Le jansénisme, c’est ce qui nous console d’avoir manqué la Réforme.

Vous avez Luther, et Calvin, nous on a eu Port Royal.
C’est précieux pour vous montrer, messieurs les Allemands (et les Suisses), que les Français ne sont pas nécessairement des branleurs abonnés au moine paillard et au jésuite pervers.
La prédestination, on a donné, hein.

Au fait (ce qui veut dire que ça n’a rien à voir), le dab à Mac va dialoguer avec un grand Allemand chez Fink.
Je dis ça pour bouguereau, le roupilleur du samedi matin.

Dimitri d'Arlatan dit: à

Aujourd’hui j’ai fait ma crèche et ce soir j’ai prié pour vous devant.

christiane dit: à

J’avais savouré, Jacques ! Mais ce livre m’est revenu en mémoire comme un tiraillement entre deux mondes devenus aussi inhospitaliers l’un que l’autre… Écho possible à ceux qui cherchent un chemin dans ces ordres monastiques… et qui finissent hors les murs… mures !

gevrai chambertain dit: à

andré gide : en chantant et en dansant .. un extrait si c’est possible ..

renato dit: à

Vous avez mis l’astronome ? personne ne pense jamais au premier qui a vu l’étoile…

John Brown dit: à

La résistance obstinée des religieuses de Port-Royal-des-champs aux exigences théologiques du Vatican signe l’arrêt de mort du monastère qui, même très affaibli, représente un foyer d’hérésie potentiellement aussi dangereux que le protestantisme; or Louis XIV a choisi l’ultramontanisme, pour des raisons qu’il serait passionnant d’étudier, mais qui lui paraît certainement comme un pilier majeur de sa politique unificatrice et centralisatrice. Le jacobinisme révolutionnaire n’est en rien l’héritier de Port-Royal, mais au contraire celui de Louis XIV. Sans ce grand monarque, l’idée de nation n’aurait jamais vu le jour.

gevrai chambertain dit: à

même pas d’extraits de l’oeuvre de bessie head a question of power ?
pourtant c’est une oeuvre fondamentale pour comprendre l’afrique, une fois de plus il faudra faire le crapaud brousse et laisser jaquetter ..

framboise parée dit: à

@ jacques barozzi
moi, je le voudrais ce bouquin
tant pis pour la rombière.
le titre?
merci bien.

rose dit: à

et raté ; toc.
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sous les couvertures je prie pour les mécréants -surtout toi c tré vré, pas raté –
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des rangées de lavande dans le champ derrière les nonnes. Entre le prieuré au premier plan et la maison du vavasseur en arrière-plan ( vavaseur = vassal du seigneur : i-e le rustre).
On voit la maison des fermiers quand on ouvre le billet ensuite la photo de Passou est rétrécie, youps saisissez là au bond.
_____________________________________________

rose dit: à

( vavasseur = vassal du seigneur : i-e le rustre)

grrrrr…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…vous voulez bien m’excusez je joue avec Robin hood,…la légende de sherwood,…sue P.C,…à tantôt,…s’il y a du nouveau,…merci,…
…etc,…

rose dit: à

non c’est dès qu’on clique sur commentaire qu’on est foutus.
Avant de le faire on voit le moulin à gauche de la maison pour traiter les récoltes & au fond à droite le village. Devant au premier plan dans le pré je sais pas trop ce truc rond un puits couvert de tuiles ?
———————————————-
ne pas confondre le rosaire avec la rosière
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renato dit: à

Parfois, ici, c’est comme un séjour à Perle, la capitale de l’Empire du Rêve… enfin… ‘‘Die andere Seite’’.

rose dit: à

gno vient du proto-indo-européen et signifie connaître.

gnostique Arth. Thomas XVIème s. vient du grec eccl. gnôstikos

gnose XVIIème Bossuet vient du grec écclésiastique gnôsis signifiant la connaissance

gnômé l’intelligence

anagnoste celui qui lit les textes lors des repas en silence avant les temps religieux du moyen-âge à… pratiqué chez les romains par les esclaves (j’eus aimé en être)

gnostique versus agnostique

gnoticisme : Le gnosticisme est la doctrine selon laquelle une certaine connaissance apporte à l’homme le salut. Une certaine connaissance, non pas toute connaissance. cf.cnrtl

le petit gnome vient de là aussi, mon tidou gnome aux pouvoirs magiques dans la forêt de Brocéliande perdu sans le brouillard.

la recension est incomplète

Dimitri d'Arlatan dit: à

Ceux qui renient Dieu étaient prédestinés à cela et ceux qui ne le renient pas également. Ça se complique lorsque qu’on considère que les démons eux-même ne renient pas Dieu. Oh non. Ils s’aplatissent même devant Lui en implorant qu’Il ne leur fasse pas de mal.

renato dit: à

Plutôt conformiste comme vision de l’Afrique, mais bon on ne peut pas tout avoir…

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