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Pleins feux sur l’affaire Port-Royal

Pleins feux sur l’affaire Port-Royal

Parfaitement, « l’affaire Port-Royal ». A envisager comme telle, une fois n’est pas coutume, en prenant connaissance des pièces du dossier. Notre intelligence d’icelui  a longtemps été dominée par les deux massifs littéraires qui l’ont encadré avec un éclat sans pareil : l’Abrégé de l’histoire de Port-Royal (1742) de Racine et Port-Royal (1840-1859) de Sainte-Beuve. Mais la bibliographie est considérable. Rien de tel qu’une anthologie pour faire le tri et revenir aux sources. Celle que propose Laurence Plazenet Port-Royal (1320 pages, 29 euros, Flammarion) constitue une oeuvre en tous points remarquable sur un événement qui a façonné le paysage spirituel de la France classique. Elle est remarquable par son parti pris : les grands textes sont bien là, en version intégrale afin de mieux pénétrer dans ce monde de plain-pied ; ceux sur Pascal, la duchesse de Liancourt ou la duchesse de Longueville ; ceux sur Saint-Cyran dont l’autorité morale s’étendit au-delà des religieuses jusqu’à leurs proches, notamment les Solitaires, ces laïcs retirés du monde dans un esprit érémitique mais sans pour autant intégrer un ordre religieux. Remarquable par la sûreté de son appareil critique et la diversité de ses index thématique et patronymique. Remarquable enfin par l’éblouissante synthèse proposée en préface.

Lorsqu’un historien à l’érudition impeccable se double d’un écrivain à la plume qui ne faiblit pas, cela peut produire des étincelles. Car l’auteur de cette somme qui fera référence, dédiée à Philippe Sellier, spécialiste de Port-Royal étudié à la lumière de la littérature, n’est pas seulement une experte des moralistes du Grand siècle ; elle est également romancière et essayiste. Aussi, on ne saurait trop suggérer au lecteur, qui aura butiné dans les textes colligés pour son édification, de faire un sort particulier à la soixantaine de pages signées par Laurence Plazenet en présentation sous le titre « La pénitence et la gloire ». A lui seul le morceau vaut le livre. Il faut s’y attarder, y revenir et s’en pénétrer pour bien mesurer les enjeux de l’affaire.

Port-Royal est à l’origine un monastère de femmes fondé en 1204 dans la vallée de Chevreuse ; mais son aventure spirituelle commence véritablement en 1608 lorsque la nouvelle abbesse, la mère Angélique (Arnauld), qui relevait de l’ordre de Cîteaux, le réforme dans un esprit de rigueur et de discipline, rétablit la clôture, supprime totalement la consommation de viande. On y tient en méfiance la tendresse humaine, susceptible de détourner de l’amour de Dieu. L’endroit compta quatre-vingt-dix-huit religieuses (1646), et jusqu’à cent onze (1661). Il connut également la ferveur populaire après le miracle de la Sainte-Epine par lequel une enfant qui y était pensionnaire fut guérie d’une atroce fistule lacrymale à l’œil après avoir touché la relique conservée au couvent parisien.

« Janséniste » ! L’adjectif, qui date du début des années 1650, a connu une telle fortune qu’il s’est naturellement galvaudé depuis. On doit le vocable à un ennemi de Port-Royal, le jésuite François Vavasseur – c’est d’ailleurs le plus souvent à des détracteurs que l’on doit les noms de baptême de mouvements ou de groupes (cubisme et impressionnisme pour ne citer qu’eux). Celui-ci en fait un épouvantail. A l’origine, dans les pamphlets de cette époque, le néologisme désigne ceux qui suivent les idées, sinon la doctrine, de Jansenius, un exégète qui, dans son Augustinus, un livre de 1300 pages qui parut à Louvain, s’employa à approfondir la pensée de saint Augustin sur le salut et la grâce en revenant à sa source et en le dépouillant des commentaires qui en avaient altéré le sens. Il s’agissait rien moins que d’en revenir à une conception originelle du christianisme, jusqu’à un réexamen du pché originel à la lumière d’une relecture de la Cité de Dieu , l’homme y étant déchiré entre ses deux amours : « L’amour de Dieu l’emplit jusqu’au mépris de soi ; l’amour de soi l’aveugle jusqu’au mépris de Dieu ». Ses conclusions heurtèrent dans la mesure où il expliquait que la grâce ne pouvait être également distribuée étant donné le nombre de ceux qui mouraient dans l’erreur ; pour autant, il n’allait pas jusqu’à écrire que le Christ n’était pas mort pour tous, même si certains voulurent le lire ainsi. Jugées hérétiques, cinq des propositions de l’Augustinus furent condamnées par une bulle ; puis le clergé voulut faire signer à tous les religieux, ecclésiastiques, maîtres d’école un Formulaire les condamnant tout autant. Ce qui ne manqua pas de les diviser. Des religieuses signèrent à regret tout en se déclarant incompétentes pour juger de questions théologiques ; à Port-Royal, elles ne furent que onze sur cent onze à signer. Mais au fur et à mesure de l’affrontement avec le pouvoir, le monastère tendit davantage encore au perfectionnement et à l’approfondissement spirituel.

Pourtant, malgré tout, c’est moins à Rome qu’à Louis XIV que Port-Royal dut son malheur, le politique voulant dominer le religieux. La famille Arnauld, qui s’identifia si fort à la cause de Port-Royal, était faite de magistrats dont on sait la loyauté vis à vis de la monarchie. Les gens de robe étaient montés en premier ligne contre les Jésuites dès leur installation dans le royaume car, portant l’habit séculier, ceux-ci représentaient un danger politique. Mais les religieux de Port-Royal des Champs, plus encore que ceux de Paris (à l’emplacement de l’actuel boulevard de Port-Royal), demeuraient, eux, fidèles à la règle, hors du monde. Persécutés par le pouvoir royal, tant cette discorde spirituelle insupportait l’absolutisme monarchique, ils résistèrent malgré les emprisonnements et les mesures d’exil, mais furent vaincus après la destruction totale du monastère en 1711 : non seulement il fut rasé mais ses trois mille tombes furent vidées, avec un acharnement dans la violence à l’image de la tyrannie politique ; l’exigence spirituelle des religieux, à elle seule, valait dénonciation du faste, de l’opulence et de l’ostentation qui régnait à la Cour – et Racine le courtisan absolu, qui alla jusqu’à demander à être enterré à Port-Royal mais dans le cimetière du dehors, tout de même, n’était pas à une contradiction près. Car il n’était pas de plus calme et de plus puissante dénonciation du règne de la vanité que la rigueur de Port-Royal dans son alliance de l’intelligence et du coeur. C’est aussi que le monastère était un foyer de vitalité intellectuelle, contrairement à la légende noire qui en a fait un repaire d’austères rongés par la pénitence et de fiévreux retranchés dans une secte. Sa spiritualité était certes sévère mais extraordinairement énergique, comme en témoignent avec éclat les écrits d’Antoine Arnauld, de Pierre Nicole et surtout la traduction très transgressive (elle se référait aux originaux grecs) de la Bible dite de Port-Royal, chantier lancé par Le Maistre de Sacy. La langue des écrivains de Port-Royal était toute de brièveté, d’épurement, de domination et de suggestion. Leur détermination était toute entière reflétée par cette douce injonction de l’abbé de Saint-Cyran : « Il faut aller où Dieu mène et ne rien faire lâchement ».

Laurence Plazenet, l’éditrice de cette anthologie, va plus loin encore en assurant que les textes fondamentaux par elle convoqués montrent que les religieuses et les Messieurs (laïcs à l’existence proche du cénobitisme) de Port-Royal sont les précurseurs de la modernité ; ils furent le creuset d’une alliance entre culture et spiritualité ; selon elle, ils anticipent l’évolution de la société française : « La résistance de Port-Royal révèle une autre face du Grand Siècle et une réflexion morale qui prélude à la pensée républicaine de la Révolution ». Une résistance au nom des droits inaliénables de la conscience face à l’autorité. Faut-il pour autant, comme les historiens nous y invitent désormais, voir dans le XVIIème « le siècle de saint Augustin » plutôt que celui de Louis XIV ?

( » Portrait de mère Marie-Angélique Arnauld, dite la Mère Angélique (1591-1661), et de sa sœur Jeanne Arnauld, dite la Mère Agnès (1593-1671) par Jean-Baptiste de Champaigne (1631-1681) » ; « Vue perspective de l’abbaye de Port-Royal-des-Champs à vol d’oiseau, d’après Louise-Madeleine Cochin (1686-1767), Musée de Port-Royal des Champs ; « Portrait de Cornelius Jansenius » ; « Ruines actuelles de l’abbaye » , D.R.)

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442 Réponses pour Pleins feux sur l’affaire Port-Royal

abdelkader dit: 9 décembre 2012 à 0h30

tain, Vot’Grace, vous me semblez un chouia obsédé par les cannibales…je détecte chez Vot’Munificence une crainte viscérale de finir un jour dans une marmite anonyme, la bas dans la jungle, et qu’y restera plus grand-chose de vot’Auguste Popotin…peut-être une soutane, une paire de sandales et un porte-jarretelles…enfin j’espère qu’ils respecteront au moins les règles de cuisson…le porc , a ce qu’on dit, doit se servir bien cuit…perso, j’y mange pas…par contre, le bacon fumé j’adore…

Giovanni Sant'Angelo dit: 9 décembre 2012 à 1h11


…avec çà,…je ne peux pas m’empêcher de penser au Carnaval,…à ces grandes fêtes de la bière en Bavière,…à ces claques sur les fesses,…en cuir,…ces hôtels aux domestiques prêtent à tout pour bien tirer le maximum des clients en manque de  » porc royal »,…
…Oui,…vous êtes à chaque fois le premier servis,…of course,…Gargantua & Pantagruel,…encore l’abbaye ridiculisée,…
…pourvu que les gens s’enivrent de joies et de bonheurs,…déjà bien croquées par les peintres primitifs,…
…ces ponts d’Avignon,…on y danse,…tout en rond,…tout ces rêves de témoins de Jéhowa sans châteaux,…à imaginer un mérite à l’abstinence,…la fesse encore dure d’oreille,…pour y voir le seigneur de mes deux,…
…etc,…tout les espoir sont permis,…pour y semer des glands, des châtaignes,…pourvu que la bouse prenne,…
…injections, déjections,…un paradis Bio-Vert écolo,…pour la Terre,…à trous de mines & de forages,…galeries des glaces,…toutes ces lumières aux parfums de Versailles,…pour nos porcs – à la royale doxa,…

renato dit: 9 décembre 2012 à 1h17

Thomas Pringle

The Bushman

The Bushman sleeps within his black-browed den,
In the lone wilderness. Around him lie
His wife and little ones unfearingly —
For they are far away from “Christian Men”.
No herds, loud lowing, call him down the glen:
He fears no foe but famine; and may try
To wear away the hot noon slumberingly;
Then rise to search for roots — and dance again.
But he shall dance no more! His secret lair,
Surrounded, echoes to the thundering gun,
And the wild shriek of anguish and despair!
He dies — yet, ere life’s ebbing sands are run,
Leaves to his sons a curse, should they be friends
With the proud “Christian-Men” — for they are fiends!

renato dit: 9 décembre 2012 à 1h26

Thomas Pringle, abolitionniste et poète écossais, père de la poésie en Afrique du Sud, fut le premier à décrire le paysage d’Afrique du Sud, les peuples indigènes et leurs conditions de vie.

renato dit: 9 décembre 2012 à 2h16

Cris de douleur dans la nuit : « Sodomisation, égorgement, cannibales », ce pauvre homme doit vivre des moments d’angoisse sans pareil… full of sound and fury… enfin, entre l’emblématique du pouvoir et la crainte de la soumission… ça arrive quand l’on n’est plus maître de la violence et on retombe dans le nada historique de l’insignifiance parce que on a manque le pari sur ce qui serait devenu le todo libérateur… alors c’est l’agression mono et mytho maniaque… sans tenir en compte de l’état des faits ni des fait de l’état… enfin, il y a de bon que nous sommes capables de compassion…

renato dit: 9 décembre 2012 à 2h55

Mais pourquoi le pauvre homme est si mal arrangé ? Voyons : Unter strom… when we were strangers… un pur désordre accouché de l’ordre… séparation, arrachement, traumatisme, donc les formes aliénées qui échouent… aucun ordre apparaît quelle que ce soit la stratégie… loin de la culture-fond, désormais agrippé à la culture-signe : accumulation archaïque d’un capital qui ne vaut plus un sous. Fuite dans une tradition gréco-romaine parce que l’hebraïco-grecque n’a pas donne le résultat souhaité… ou alors le contraire, peu importe. Mais quel aspect devrait présenter le résultat souhaité, l’occultation du désordre, des variantes aléatoires ? C’est si difficile d’assumer que nous sommes les seuls artisans de la séparation originaire ? Apparemment oui. Nous vivons la totalité de nos traumatismes collectifs et individuels, de là surgit la séparation originelle, nous n’avons pas besoin d’une pyramide emblématique, ni de la fétichisation ⎯ même abstraite, pour vivre avec cette idée car rien ne sera jamais vraiment joué, et traumatismes collectifs et individuels seront toujours là pour nous le rappeler.

Bloom dit: 9 décembre 2012 à 3h20

Baroz, on respecte le parti pris , les nostalgies coloniales, on s en tamponne, y a des bouquinistes sur les quais pour ca .
En revanche, coupler Coetzee et l Afrique utopique, c est assez inattendu….dystopique, anti-utopique, soit, mais utopique, sans nuance ironique….????? Methinks this calls for an explanation .

renato dit: 9 décembre 2012 à 3h29

Alors tu te trouves une niche, si c’est un meublé tant mieux : la justesse de l’ensemble est donnée à priori, tu n’as pas à la chercher ; moins tu réfléchi plus tes certitudes sont préservées. C’est d’ailleurs la seule condition possible si tu veux conserver la notion de sujet créateur (dieu quoi), même si c’est au détriment de ton affirmation subjective. Tu laisses fuir les éléments de la solution pour t’adapter à une autorité collective qui te donne à rêver une unité idéale, ce qui fait que t’es incapable de penser l’irréversibilité de l’histoire. Tu n’expérimentes rien, c’est l’autorité collective qui t’expérimente ; seulement, rien ne peut sortir de cette expérimentation car, désormais abandonnées à la stérilité, les forces productives de l’autorité sont coupées des forces productives subjectives car l’autorité ne peut pas se permettre d’accepter le risque de l’évolution imprévisible.
Il y a de quoi vivre des moments d’angoisse.

un peu moins qu'un grain du fin dit: 9 décembre 2012 à 3h52

manière de revenir sur des remarques des ontributeurs,avec le titre pascalien de la romancière , si pour P.Assouline tous les hommes snt juifs, un plaisanterie juive à laquelle j’ai pensé en lisant le « Freud avec les écrivains »(Mango et Pontalis) dit que les juifs sont comme tous les hommes mais ils le sont plus . voilà pour les « proportions » !

JC dit: 9 décembre 2012 à 8h48

Ces deux religieuses de port royal en illustration assouliniennes ne tiennent pas la route face à Miss Bourgogne et ses dolphines, vendues comme des bagnoles neuves !
Et ce gamin en treillis qui tend une rockette à ces deux porcs royaux et souriants mortifères, enchantés de conneries !
Les fêtes à venir s’annoncent tristes…

Dimitri d'Arlatan dit: 9 décembre 2012 à 9h10

Cette nuit j’ai eu à 3h 13 une idée sublime.
Si chaque habitant d’une ville polluée comme Paris revenait de vacances avec, par personne, un ballon de baudruche gonflé de 10 litres d’air pur des vacances, ce serait au moins 5000 m3 d’air pur que l’on pourrait lâcher sur Paris les jours de grande pollution.

joel dit: 9 décembre 2012 à 9h11

@Philippe Régniez 9 décembre 2012 à 1 h 33 min
« Eh oui Abdul, votre truc à vous c’est plutôt la sodomisation et l’égorgement. J’en viendrais presque à préférer les cannibales. »

toujours aussi pervers et décomplexé, tégniez le faf qui rêve de réduire à l’état de cadavres les non-cathos

Dimitri d'Arlatan dit: 9 décembre 2012 à 9h18

Nous obtenons donc 3 catégories :

– les prédestinés à croire non démons.
– les prédestinés à croire, démons.
– les prédestinés à ne pas croire, non démons.

chacun ira se placer là où il pense. Par exemple renato en 3°, HR en 2°, moi et Philippe en 1°

W dit: 9 décembre 2012 à 9h24

rien ne sera jamais vraiment joué…rénato je prends le train en marche ,mes valises ne contiennent pas le même nécessaire que le votre et je ne saisis pas votre raisonnement cependant de chez moi je dirais que les jeux sont faits et que rien ne va plus peut être parce qu’il est préférable pour certains et dans certaines circonstances de ne pas s’embarrasser ,de tout laisser à la consigne et de détruire la clé ,et puis faire comme si
aucun autre choix ne sera plus,n’aura été possible,s’en remettre à une prétendue connaissance alors que de sujets il n’y a pas eu.

John Brown dit: 9 décembre 2012 à 9h46

 » Chéri tu es un démon « , m’avait dit Josette. Je peux bien dire qu’à cette époque-là, Josette, pour moi, c’était le Bon Dieu et ses saintes. Je suis né vraiment de sa lèvre, tel un ravi Larengon. Eh bien, depuis, j’ai renié Josette. Au moins trois fois.

un peu moins qu'un grain du fin dit: 9 décembre 2012 à 10h00

merci P.Assouline, j’ai lu le discours sur la vertu .
je ne sais, et il me semble que d’autres ne l’ont pas compris mieux que moi .
vous recommandez un livre par une critique en donnant à comprendre pourquoi, selon vous cet ouvrzge vous parait devoir être connu:à chacun de ceux qui auront lu votre billet d’en prendre note.

renato dit: 9 décembre 2012 à 10h01

Voyons, W, vous prenez une boîte et une poignée de billes de verre ; rangez les billes dans la boîte selon un ordre : renversez la boîte et observez.

gevrai chambertain dit: 9 décembre 2012 à 10h32

pas étonnant que le produit qui marche le plus quand les gens sont paniqués c’est les assurances .. c’est aussi le produit le plus pourri.

les prédicateurs de fin du monde pullulent .. moi j’y crois pas .. la fin du monde c’est une solution finale mentale pour ceux qui n’entrevoient pas de possibilité après le chaos qu’ils ont eux – même généré.

je me méfie des « grandes idées » ceux qui les propagent se donnent une tribune qui n’aspire qu’à la domination des autres.

pas terrible en effet la forme discursive de michel serres, mais il termine sur la vertu de modestie .. être virtuel c’est une forme d’oubli de soi, de son corps, de ses besoins fondamentaux de vie épanouie .. normal que cela devienne un défouloir un peu glauque au nom de la tolérance d’expression ..

le réel n’est pas pire que le virtuel, je fuis les gens trop intelligents, les littérateurs qui ne font pas la différence entre leur oeuvre et leur vie, trop de synapses nuit à la qualité du reste.

http://www.youtube.com/watch?gl=BE&v=cia3XfQT2fk

un peu moins qu'un grain du fin dit: 9 décembre 2012 à 10h45

Merci aussi , P.AssouLine d’avoir mis en ligne le discours de Mo Yan.
je songe que vous devez aussi être aussi lassé de ces remerciements que des aboeiments et roucoulements qui se disent commentaires et qui viennenet jusque sous vos fenêtres, peut-être mendier pour une minute d’éternité ?

JC dit: 9 décembre 2012 à 10h49

« je fuis les gens trop intelligents »

Dans mon cas, ce sont eux qui me fuient … question d’intégrité, qu’ils disent !

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 10h50

Vous avez Luther, et Calvin, nous on a eu Port Royal

..tu sais et d’où qu’il est né jean calvin..ha ouais la france c’est un pays méditerranéen comme y dit l’assouline

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 10h51

joubliais

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 11 h 50 min
Vous avez Luther, et Calvin, nous on a eu Port Royal

..tu sais et d’où qu’il est né jean calvin..ha ouais la france c’est un pays méditerranéen comme y dit l’assouline

Répondre

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 10h56

j’ai l’oreille absolu philippe..ceux qui disent « sodomisation » c’est qu’ils ont fréquenté les salles ixées de la gare du nord des annéees 80..t’es fait

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 11h01

ce serait au moins 5000 m3 d’air pur

les pensées de dédé l’estraterresse..avec un crobard nanar..t’as pensé a envoyer ça au figaro pour sa première page ?

gevrai chambertain dit: 9 décembre 2012 à 11h08

assouline feint de s’étonner : « discours classique de michel serres », à quoi s’attendre d’autre qu’un discours classique de la part d’un académicien français .. il va finir comme un raisin sec sultana .. tellement il est branché de partout .. c’est pas notre problème s’il a décidé de devenir une curiosité électronique pour des millions de cyberbranchus.

je vous laisse, j’ai faim.

gevrai chambertain dit: 9 décembre 2012 à 11h23

si vous avez besoin d’un buste pour le tee – shirt je vous tarife le mien, il est parfait. 85 C.

un peu moins qu'un grain du fin dit: 9 décembre 2012 à 11h37

Cela n’a rien à voir avec de l’arrogance, ni un manque d’imagination si sur votre blog, P.Assouline, je ne me sens pas de raconter , évoquer comme la mienne une histoire, heureuse ou malheureuse de parents familles et amours .me
Ce n’est pas non plus que je me lasse des vies qui sont racontées, que ce soit par des auteurs connus ou par des personnes qui répondent sur la toile, où pullulent les canulars, à des demandes de témoignages. ceci contribue aussi au fait que je ne saisis pas du tout cette demande de déposer un commentzire que chacun interprète à sa façon.
Les commentteurs ne semblent pas imaginer que l’on ne vienne pas lire sur votre blog juste pour lire, non pour se soumettre à leurs règles, leurs désirs .
l’aspect scolaire du blog m’est d’ailleurs pénible, bien que je le considère autznt comme un « mal nécessaire » que comme un reflet de la vie elle-même .vous-même semblez souvent plus rédiger vos billets plus en pédagogue qu’en auteur-conteur;
sans aucun doute ai-je toujours plaisir à apprendre, et très peu d’illusion sur ce que je m’imagine savoir et comprendre, là où ceux qui se mettent aussitôt en position d’instructeur, ordonnant, interdisant, raillant, conseillant ont de telles certitudes que je ne me sens pas appartenir à la société qui se fait sur votre blog , P.Assouline, mais à laquelle je souhaite tout ce qu’elle me souhaite!

Bloom dit: 9 décembre 2012 à 11h39

trop de synapses nuit à la qualité du reste.

et inversemment, il y en a un peu trop qui se contentent des restes…tas de beaux restes, Gevrai, mais t’est marron, bulgarisé, bouguereau/buggered, fait & refait.

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 11h40

j’m’y emploie mais c’est pas un roman
..j’ai fait les repérages..j’ai pus qu’a donner les coups de manivelle..virtuels ! sinon clopine va porter plainte

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 11h45

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 12 h 44 min
Toi aussi, déshérite tes héritiers, ça leur fera les pieds.

warren buffet il dit comme ça qu’il est contre l’héritage aussi..qu’il est que pour les nouveaux riches..ça me semble plus jésuite et sa crèmière que max vébeurre et son crémier

Répondre

renato dit: 9 décembre 2012 à 11h46

Quelqu’un… pas que je ne veuille pas vous dire qui, le fait est que le nom me fuit… quelqu’un, je disais, m’a une fois dit que les veuves et, plus généralement, les héritiers, sont la vengeance des artistes…

schlemmer dit: 9 décembre 2012 à 11h46

Et qu’ils ne s’avisent pas de faire débaptiser ma rue comme ces cons d’héritiers de Boris Vian ! Mes représailles posthumes seraient terribles, j’ai pris les dispositions nécessaires devant notaire.

JC dit: 9 décembre 2012 à 11h49

Schlemihl,
Et si on échangeait nos héritiers ?
(les miens sont sympas … en plus mon domaine patrimonial est si petit, et ils sont si nombreux.)

renato dit: 9 décembre 2012 à 11h59

J’ai connu un gars que désormais vieux et veuf, ne pouvant pas déshériter son fils, a viré tout son argent (et c’était un joli lot !) à un hôpital, il a loué dans un appartement, et il y a vécu de sa retraite (quand même confortable).
Je me souviens du fils, au bistrot, les jours suivant la mort du père : du grand spectacle.

gevrai chambertain dit: 9 décembre 2012 à 12h01

j’aimerais bien être déshérité de mon devoir moral, au dessus de moi rien que du pour qu’il règne ! ambiance régniez à tous les étages, si assouline devient complice je change de crèmerie !

JC dit: 9 décembre 2012 à 12h03

Non ! Schlem, non !
Ce sont des descendants : ils ne peuvent pas être cons … et ils savent lire et écrire.
Ils ont même failli lire un livre, un jour !

renato dit: 9 décembre 2012 à 12h16

« j’aimerais bien être déshérité de mon devoir moral… »

Cela peut se faire sans passer par la case succession…

cneff dit: 9 décembre 2012 à 12h31

Et encore un billet intéressant sur la RDL! Par contre la chronologie des commentaires reste indéchiffrable – läßt zu wünschen übrig !

un peu moins qu'un grain du fin dit: 9 décembre 2012 à 12h33

ce qui dans le discours de MO Yan me frappe (entre autres)
Aussi, même si je n’avais pas lu assidûment leurs œuvres, au bout de quelques pages, j’avais compris comment ils fonctionnaient et, du même coup, ce que je devais faire et comment m’y prendre.
au bout de quelques pages!
fonctionner !
je ne me sens même pas une fonction d’ayant lu, vu  » sur ce blog , le pays que s’est créé P.Assouline : On peut en rêver d’autres , sans erdéliens !il est déjà si évident que certains blogueurs qui ne viennent pas japper ici, prposent des lectures en écho, et sans intention polémique, -juste stratégique!- à ses billets sur leur blog à eux !
Comme c’est bizarre !
sur ce blog où même le mot interpréter a été interdit , qui a compté combien de fois avait été répété « il faut » ?
peut-on vivre sans dire, écrire, répéter « il faut  »
allons les producteursdu droit d’ilphallicité , bonne année !

un peu moins qu'un grain du fin dit: 9 décembre 2012 à 12h43

@cneff
comme vous dites! mais
1) c’est le blog d’un historien
2) cela dissuade de suivre les commentzires !et on peut donc en conclure que les comentzires et leur lecture sont plus que facultatifs !bonne année

CELINE dit: 9 décembre 2012 à 12h44

gevrai chambertain, que je ne connaissais pas (ou sous un autre pseudonyme ?) m’est vraiment fraternel(le).

gevrai chambertain dit: 9 décembre 2012 à 12h44

plus facile à dire qu’à faire renato, le chantage affectif et financier des vieux ! Que ne feraient-il pas pour conserver la face.

Un sujet bien traité dans le dernier resnais, vous n’avez encore rien vu .. remarquable piccoli.

renato dit: 9 décembre 2012 à 12h53

« plus facile à dire qu’à faire… »

Il faut commencer à les éduquer très tôt… la possibilité du chantage ne doit même pas leur traverser l’esprit… naturellement il ne faut pas non plus compter sur eux…

CELINE dit: 9 décembre 2012 à 13h13

Mon commentaire en hommage à gevrai chambertain a pris l’ascenseur. Je ne connaissais pas la nouvelle formule. C’est quelque chose !

un peu moins qu'un grain du fin dit: 9 décembre 2012 à 13h21

il est certainement temps de singer à éduquer ceux qui sur ce blogviennent se chercher du public, des élèves ou du personnel en jouant à la psychologie de Monseigneur « je vous aime bien, moyanon plus »

CELINE dit: 9 décembre 2012 à 13h26

On dirait que j’ai bloqué quelque chose, après un doublon ?
Je n’avais pas l’habitude de la nouvelle formule, pardonnez-moi…

gevrai chambertain dit: 9 décembre 2012 à 13h36

renato on peut très bien hériter en mettant tout au nom des enfants et petits enfants et se garder la gestion et l’usufruit par le biais d’indivisions, c’est la grande spécialité des notaires ..
non seulement tu n’as rien demandé, tu n’es pas au courant, mais en plus tu te fais manipuler non stop, et on te reproche d’être intéressé, le monde à l’envers .. en plus il faudrait les remercier de s’être bâtis sur ton dos .. même pour m’adopter le beau – père intégriste s’est fait payer .. un grand chrétien empreint de charité

le couplet du pauvre artiste qui n’a pas de commandes se sert de ses gosses qu’il traîne vêtus de guenilles tirées des sacs des bonnes oeuvres de chapelles en couvent pour attendrir les vieilles bigotes et se faire valoir. Les battants comme plâtres s’ils ne prisent Lacordaire ou Bossuet ..

des vieux comme çà, on s’en passerait volontiers. la seule solution c’est d’être résiliant.

un peu moins qu'un grain du fin dit: 9 décembre 2012 à 13h46

toutes ces surenchères de « mots d’esprit » m’ennuient aussi parce qu’on ne voit que trop leurs prétentions !

gevrai chambertain dit: 9 décembre 2012 à 13h52

renato on peut très bien hériter d’une famille de curés pédophiles condamnés de frères des écoles chrétiennes en mettant tout au nom de ses enfants et petits enfants et se garder la gestion et l’usufruit par le biais d’indivisions, c’est la grande spécialité des notaires ..
non seulement tu n’as rien demandé, tu n’es pas au courant de cet atroce tripot, mais en plus tu te fais manipuler non stop, et on te reproche d’être intéressé, le monde à l’envers .. en plus il faudrait les remercier de s’être bâtis sur ton dos .. même pour m’adopter le beau – père intégriste s’est fait payer .. un grand chrétien empreint de charité

le couplet du pauvre artiste qui n’a pas de commandes se sert de ses gosses qu’il traîne vêtus de guenilles tirées des sacs des bonnes oeuvres de chapelles en couvent pour attendrir les vieilles bigotes et se faire valoir. Les battants comme plâtres s’ils ne prisent Lacordaire ou Bossuet ..

des vieux comme çà, on s’en passerait volontiers. la seule solution c’est d’être résiliant.

un peu moins qu'un grain du fin dit: 9 décembre 2012 à 14h12

charmant les cours de chambrel:
plus bref,ce que ne dit pas en toutes lettres P.Assouline ,docte- compteur de symptomes

goethe et Freud « ce que tu as hérité de tes pères, acquiers-le pour le posséder « 

un peu moins qu'un grain du fin dit: 9 décembre 2012 à 14h16

si j’ai bien lu la date de 1204:

L’an 1203. L’Ordre des Religieux du Mont-Dieu, suivant la Règle de Saint-Augustin, fut fondé en Allemagne dans le diocèse de Spire, par Alexandre, archevêque de Magdebourg, et confirmé par Innocent III.

ueda dit: 9 décembre 2012 à 14h54

« Monsieur, c’est quoi, un Janséniste?
– C’est assez compliqué, petit. Il y a des choses qu’on explique mieux par antiphrase. Par exemple: M. Jack Lang n’est pas janséniste. »

J’ai appris, à propos de la fête forcée qui a accompagné l’inauguration du Louvre-Lens (cette obscène aberration, qui semble émaner avec retard d’un astre déjà mort, l’Etat culturel), que cet étrange énergumène y avait joué un rôle important.

En lisant cet extrait d’une lettre adressée au Président Chirac, en 2004, je dois dire qu’un sentiment de honte l’a finalement emporté sur mon hilarité:

« Je me permets de vous le redire : éprouvée par le destin, la population du Pas-de-Calais a soif de beauté et de dignité. Elle compte sur vous. »

Le marasme économique de la région n’est pas dû à des politiques à courte vue devant une mondialisation inévitable, elle est due au « destin ». Et la réponse qui doit y être apportée n’est pas d’investir nos maigres sous dans l’innovation technologique et l’exploration du monde tel qu’il est, mais dans la « beauté ». L’ancien prolo n’a pas besoin d’emplois nouveaux mais d’un noble précariat au service du Patrimoine et de la Fête.
Et qui est l’auguste baromètre de la dignité et de l’indignité? Un garçon nommé Jack, dont la rigueur et la vertu surpassent probablement celles du grand Arnauld.

Dans une interview au Spiegel, le futurologue américain Naisbitt (établi en Chine, comme c’est étrange) déclarait sur l’avenir de l’Europe: « Europa ist voller Kultur, Kunst, Musik. Doch es könnte so etwas wie ein historischer Themenpark für
reiche Touristen aus Amerika und Asien werden. »

Mais les promoteurs de cette fausse-bonne initiatives se trompent: les riches touristes américains et asiatiques dont il est question ne viendront même pas.

(J’espère que JC n’est pas le seul à trouver tout cela grotesque).

ueda dit: 9 décembre 2012 à 15h06

Euh, encore le mauvais réflexe…

« Monsieur, c’est quoi, un Janséniste?
– C’est assez compliqué, petit. Il y a des choses qu’on explique mieux par antiphrase. Par exemple: M. Jack Lang n’est pas janséniste. »

J’ai appris, à propos de la fête forcée qui a accompagné l’inauguration du Louvre-Lens (cette obscène aberration, qui semble émaner avec retard d’un astre déjà mort, l’Etat culturel), que cet étrange énergumène y avait joué un rôle important.

En lisant cet extrait d’une lettre adressée au Président Chirac, en 2004, je dois dire qu’un sentiment de honte l’a finalement emporté sur mon hilarité:

« Je me permets de vous le redire : éprouvée par le destin, la population du Pas-de-Calais a soif de beauté et de dignité. Elle compte sur vous. »

Le marasme économique de la région n’est pas dû à des politiques à courte vue devant une mondialisation inévitable, elle est due au « destin ». Et la réponse qui doit y être apportée n’est pas d’investir nos maigres sous dans l’innovation technologique et l’exploration du monde tel qu’il est, mais dans la « beauté ». L’ancien prolo n’a pas besoin d’emplois nouveaux mais d’un noble précariat au service du Patrimoine et de la Fête.
Et qui est l’auguste baromètre de la dignité et de l’indignité? Un garçon nommé Jack, dont la rigueur et la vertu surpassent probablement celles du grand Arnauld.

Dans une interview au Spiegel, le futurologue américain Naisbitt (établi en Chine, comme c’est étrange) déclarait sur l’avenir de l’Europe: « Europa ist voller Kultur, Kunst, Musik. Doch es könnte so etwas wie ein historischer Themenpark für
reiche Touristen aus Amerika und Asien werden. »

Mais les promoteurs de cette fausse-bonne initiatives se trompent: les riches touristes américains et asiatiques dont il est question ne viendront même pas.

(J’espère que JC n’est pas le seul à trouver tout cela grotesque).

renato dit: 9 décembre 2012 à 15h25

Je ne toucherai l’argument  »Louvre-Lens » que de biais : l’image de l’objet m’a rappelé L’invention de Morel ⎯ avec tout ce qui va avec.

un peu moins qu'un grain du fin dit: 9 décembre 2012 à 15h27

et pour une introduction en ligne !
La grammaire de Port-Royal
http://biblioweb.hypotheses.org/2271

il n’y aura donc pas sous ce fil que les commentzires de fêtards et férichistes erdéliens de gogues en goguette.
(je ne suis pas non plus un bon ni un mauvais ni un vieux ni un nouveau chrétien de bonne famille

JC dit: 9 décembre 2012 à 15h35

En passant…n’avez vous pas remarqué que Cornelius Jansenius, en vignette assoulinienne de ce billet, est le sosie craché de l’innefable fourbe Tariq Ramadan ?

renato dit: 9 décembre 2012 à 15h37

« Europa ist voller Kultur, Kunst, Musik. Doch es könnte so etwas wie ein historischer Themenpark für reiche Touristen aus Amerika und Asien werden. »

C’est vrai. Seulement, il faudrait déjà que les Européens acceptent cette réalité (tutto è perduto furché l’onore) ; et une fois acceptée, qu’ils soient professionnellement à la hauteur du produit, et là ce n’est pas gagné.

ueda dit: 9 décembre 2012 à 15h51

@ renato
Le contexte de cette déclaration était qu’il est inutile pour les Européens d’essayer de lutter contre l’Amérique et l’Asie en matière économique. Il sont hors-jeu, c’est fini.

A défaut de nourrir les ventres, il nous reste la danse du ventre.

Je ne crois pas que ce soit vrai (sauf à titre de self-fulfilling prophecy).

madoudoudidon dit: 9 décembre 2012 à 15h51

ueda, qui n’écrit pas de que des conneries mais les pense, se surpasse.
Encore bravo, et continuez, vous êtes une de mes petites doses de bonheur quotidien.

un peu moins qu'un grain du fin dit: 9 décembre 2012 à 16h01

Mais pourquoi tous ces kyky ne se dépêchent-ils pas de se faire marier entre eux tous ces erdéliens en demande à l’hôte de ces lieux de faire leur témoin d’honneur et de vertu familiale !

un peu moins qu'un grain du fin dit: 9 décembre 2012 à 16h17

J ‘ai compris! pour que son commentaire se retrouve enbas de la pzge,il faut cliquer sur le précédent. P.Assouline
épargnez -moi de cliquer sur un coryphée qui croitque
« tout est perdu fors l’honneur « est une citation italienne !

habemus papam dit: 9 décembre 2012 à 16h23

Con questa storica frase è tradizionalmente sintetizzata la missiva inviata da Francesco I re di Francia alla madre Luisa di Savoia la sera della disastrosa battaglia di Pavia (24 febbraio 1525) contro l’esercito dell’imperatore Carlo.

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 16h23

..zouzou..penche toi par exempe sur ce que représente au m carré linvestissement public par habitant a paris mettons pour faire court et lens..bref l’urbanisme en 1 mot. et regarde de plus prés les investissement du louvre lens, ce qu’il représente, qui les financent, hahem, c’est une région on l’on dépense traditionnellement beaucoup d’argent dans les musées..faut pas trop se faire d’illusion sur djack non plus mon zouzou..bref mais etceci pour enluminer les gueules noires, leur donner de la brioche ? faire causer des petit chef des microtrottoir et attribuer des attribut ethniques..arabes voleur tcétera..du kif..gaffe, de loin pour un chinois tes propos ferait parfaitement prudhommex..traduis leur zouzou

ueda dit: 9 décembre 2012 à 16h28

Merci pour votre attention, doudou (tous les jours, vraiment?)

Notez que si le Musée de Lens se révélait ne pas être un désastre économique, je serai le premier à crier hourra.
Rendez-vous dans dix ans.

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 16h29

« Europa ist voller Kultur, Kunst, Musik. Doch es könnte so etwas wie ein historischer Themenpark für reiche Touristen aus Amerika und Asien werden. »

..scuzez moi chus pas bon en chleu..mais je reconnais c’est du adolf hitler..il disait ça de la france..si si..et excusez moi, et pour une fois vous srez tous daccord : en beaucoup beaucoup mieux, vous allez finir par avoir moins de talent que lui mes amis

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 16h30

blog de merde

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 17 h 29 min
« Europa ist voller Kultur, Kunst, Musik. Doch es könnte so etwas wie ein historischer Themenpark für reiche Touristen aus Amerika und Asien werden. »

..scuzez moi chus pas bon en chleu..mais je reconnais c’est du adolf hitler..il disait ça de la france..si si..et excusez moi, et pour une fois vous srez tous daccord : en beaucoup beaucoup mieux, vous allez finir par avoir moins de talent que lui mes amis

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 16h32

Notez que si le Musée de Lens se révélait ne pas être un désastre économique

mais ouais zouzouz..un « désastre économique » mets toi toi même a cette aune là mon zouzou et pose toi la question de savoir si tu vaux la balle de 9mm pour te faire sauter la caisse

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 16h33

reblog de merde

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 17 h 32 min
Notez que si le Musée de Lens se révélait ne pas être un désastre économique

mais ouais zouzouz..un « désastre économique » mets toi toi même a cette aune là mon zouzou et pose toi la question de savoir si tu vaux la balle de 9mm pour te faire sauter la caisse

Répondre

ueda dit: 9 décembre 2012 à 16h38

Hihihi…

Se sortir l’adolf en public, c’est très mal élevé, bouguereau.
Tu n’as pas honte?

JC dit: 9 décembre 2012 à 16h39

Pour assurer le succès d’un parc à thème, il faut des gens compétents qui prévoient, entreprenent, gèrent … et qu’il y ait des clients !
C’est pas gagné !

renato dit: 9 décembre 2012 à 16h44

« épargnez -moi de cliquer sur un coryphée »

Si vous voulez faire dans le détail tique malade faites-le bien : « … de toutes choses ne m’est demeuré que l’honneur et la vie qui est sauve. »

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 16h46

Tu n’as pas honte?

n’inverse pas les roles..j’ai été stupéfait qu’on trouve si original cette vanne de houelbeck..2 l’avait fait si bien avant lui, adolf et jg ballard..un chleu et un brit..mais là..que gallimard vende cette soupe..tu peux cracher dedans pour lui donner un peu de grumeau..t’as dla route avant de lui donner dla mache a ta soupe

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 16h50

Pour assurer le succès d’un parc à thème

tellement de chose dite en si peu de mot..je salue ton sens de la formule jicé

Deneb dit: 9 décembre 2012 à 16h52

J’avais pensé à rose, mais elle n’aime pas immigrés et je suis un immigré transitoire à ma façon, car je viens d’ailleurs.

Giovanni Sant'Angelo dit: 9 décembre 2012 à 16h52


…l’ordre des choses n’es pas « forcé le destin »,…et encore moins de s’en remettre à la  » raison d’état »,…

…il y a réellement des gens aux hautes fonctions avec un esprit morbide et endoctriné,…
…ils n’en on rient à foutre dans l’administration,…de l’humanisme,…les villes presque un décor de prison ouverte,… des branleurs de Stalag-13,…à Port-Royal,…tout au plus,…
…etc,…même la notion de responsable,…est une mascarade ou les mêmes se remplissent les poches,…en fonds pour la culture,…pour nourrir les mêmes familles à des pôles inversées,…
…la démocratie prend le visage d’une mafia de connivences,…un Port-Royal sans frontières,…sur tout les continents,…
…etc,…il dessine,…avec les idées,…à remplir en couleurs,…
…etc,…
…You tube Mr. Big – Wild World ( Official Video )

Assurancetourix, barde le jour dit: 9 décembre 2012 à 16h53

Un nouveau park Obelix à Lens et on ne m’a rien DIT??????????????????????

Deneb dit: 9 décembre 2012 à 16h53

Je m’associe au salut de bouguereau. J’ai toujours admiré JC. Je crois que nous nous ressemblons.

Falbala, la nuit dit: 9 décembre 2012 à 16h54

il paraît qu’ils n’ont pas voulu le Boug’ pour le rôle d’Obé. Mince alors !

Deneb dit: 9 décembre 2012 à 16h55

« Pas trop compris », ueda ? Cela ne m’étonne pas, vous comprenez toujours tout de travers.

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 16h55

Mais je te fais confiance!

..sais tu que c’est exactement ce que me dit jean marron en même circonstance..et il m’offre aussi sa confiance en caution..tout pareil

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 16h59

..ça fait mauvais genre d’offrir sa confiance comme ça..la confiance qu’on donne et qui vaut rien..ça fait pas de désatre économique dans sa fouille..ça fait vende du papier en ce moment

JC dit: 9 décembre 2012 à 17h04

Bougboug, je voulais en retour rendre hommage à tes vertus … hélas, sur le moment, je n’ai rien trouvé.
Demain j’aurais plus de temps et je trouverai, j’en suis sûr, deux trois bricoles qui suscitent chez moi une admiration sans borne pour le géant des caves que tu es !

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 17h15

Bougboug, je voulais en retour rendre hommage à tes vertus

tu pourrais me faire grace de celle de t’en trouver..mais on dirait que c’est celle que tu méprises le plus..tu vas pas me donner ta confiance aussi dis?

Deneb dit: 9 décembre 2012 à 17h21

En tout cas, moi, je ne vous donne pas ma confiance, bouguereau. Je vous soupçonne d’être un fourbe.

Scoop douteux dit: 9 décembre 2012 à 17h23

y paraît que c’est JC qui fournit les chinois en balles de 9 mn, qu’il se fait tellement de beurre que les autres y peuvent même pas en acheter assez pour tous ceux qu’ils veulent zigouiller.
Y vont les achever à Lens en les enterrant ni vu ni connu sous les vieux tas de houille.

JC dit: 9 décembre 2012 à 17h25

Au nom de la « morale publique » qui entrera en vigueur dans les goulag d’enfants/ados de l’EN, je vous demande de vous arrêter !

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 17h26

c’est vrai que la confiance ça se vend en ce moment..on croit embrasser un haut fournaux et on est flouer par un pet de none..c’est a ça qu’on les reconnait jicé de nos jours..les nones

bouguereau dit: 9 décembre 2012 à 17h28

tu veux dire que je suis petit roquet et plein de tiques? en tout cas entre copé et fion..je préfère la cocoheu

ueda dit: 9 décembre 2012 à 17h37

Le fiduciaire…
C’est plus que la confiance ou le crédit, c’est la foi.
C’est le lien entre l’Arnauld de Port Royal et celui de LVMH, n’ayons pas peur du trivial.
Misère.

Au fait, il est scandaleux, bouguereau, que tu refuses mon papier-monnaie.

JC dit: 9 décembre 2012 à 17h37

Je ne comprends toujours pas, et mon crémier non plus, comment on peut penser que Port Royal ait pu être le ferment des valeurs républicaines de la révolution !
Toute la france moderne, jacobine, est redevable à Louis XIV !… pas à cette secte janséniste sans intérêt.

ueda dit: 9 décembre 2012 à 17h39

Le fiduciaire…
C’est plus que la confiance ou le crédit, c’est la foi.
C’est le lien entre l’Arnauld de Port Royal et celui de LVMH, n’ayons pas peur du trivial.
Misère.

Au fait, il est scandaleux, bouguereau, que tu refuses mon papier-monnaie.
Tu veux revenir au troc?
S’envoyer un pain plutôt qu’un message, hein.

ueda dit: 9 décembre 2012 à 17h46

« Il m’est revenu »

Il m’est revenu qu’un Jack en anglais c’est un cric.

On l’enfile sous sa caisse quand on a crevé ses pneus.

le crémier de JC dit: 9 décembre 2012 à 17h57

Et oui ! la révolution française, c’est avant l’heure un printemps arabe sans arabes, et comme ces derniers mouvements contemporains, un bide qui perdure !

tea for two dit: 9 décembre 2012 à 18h05

« Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie »
Blaise, à l’aise.
Merci l’hôte.

Abdel, in the Dorset, try Swanage, just a a world apart.

Daaphnée dit: 9 décembre 2012 à 18h46

Tiens, suis allée voir « Amour » d’Haneke. Assez impressionnants les gros plans sur les visages de Trintignant et de E.Riva, quelques répliques un peu trop écrites mais vraiment très bien.
Pas l’ombre d’un pathos dans lequel aurait pu sombrer un tel sujet; très juste tout le long. Très réussi.

JC dit: 9 décembre 2012 à 18h50

Daaphnée,
Nous sommes quelques-uns à étudier la vulgarité dans tous ses aspects : vous nous donneriez un coup de main ? Demain ?

le moins dit: 9 décembre 2012 à 19h04

Mais à qui P.Assouline réplique-t-il « parfaitement » dieu ou le diable qui auraient objecté à e titre ,au mot affaire
d’accord il n’a pa dit je sui parfait , tu peux crever la bouche ouverte point barre mai parfaitement ça va chercher dans les combien de bons points . P.Assouline a trouvé une experte , une vrzie experte qu’on se le dise avant la révolution puis la trêve des friandises.

Doc dit: 9 décembre 2012 à 20h02

Ne pas comprendre, pour ueda, est un principe de fonctionnement.
Ne pas le comprendre est un principe de santé morale (et physique)

Giovanni Sant'Angelo dit: 9 décembre 2012 à 20h07


…il faut,…tout de même éviter,…de lire la suite dans les « cintres »,…
…c’est fastidieux,…déjà qu’on s’efforce de mettre en relief notre littérature ornementale,…
…c’est plus des chronologies de post’s,…
…je vais être parachutez,…avant le 08 décembre,…je commence à vomir d’écrire,…sur cette nomenclature du suivis paranoïaque,…aux raisonnements de Casino,…
…etc,…

Daaphnée dit: 9 décembre 2012 à 20h16

Tiens, il fallait bien que quelque rase-motte vienne japper !
Aucun vocabulaire, encore moins d’idées et cette pauvre prose … !
On en rirait, si on n’était ici sur un blog littéraire !

Daaphnée dit: 9 décembre 2012 à 20h37

Vous allez vous épuiser encore et encore pour rien, pauvre chose inculte. On sait bien que vous ignorez tout du monde et que hormis rester vissée au web toute votre pathétique et molle existence, vous êtes bien en incapacité d’en avoir vu et compris quoi que ce soit.

Mais, rassurez-vous, des arriérés de votre espèce il y en a partout sur la planète.
Allez, du vent !
.

gevrai chambertain dit: 9 décembre 2012 à 20h42

Je ne m’étonne même plus daaphnée, toute tentative de relever le niveau est vouée à l’échec, ne sont bien vus ici que ceux qui manient le sous entendu et ruminent dieu sait quelle mélasse, les embarras de paris dans toute leur splendeur .. je n’ai pas vu amour de haneke , envie de voir des acteurs en vrai .. pour les fêtes je vais voir cendrillon de joël pommerat avec ma filleule, en tournée depuis un certain temps .. c’est du théâtre contemporain ..

Cendrillon est interprétée par Deborah Rouach, qui a commencé comme comédienne sur les planches avec un de mes textes.

https://www.theatredenamur.be/saison20112012/event.php?id=705

rose dit: 9 décembre 2012 à 20h45

>à tous
un bel article d’Angelo Rinaldi dans la case critique littéraire et un titre inspiré !
bonsoir

gevrai chambertain dit: 9 décembre 2012 à 20h49

Je ne m’étonne même plus daaphnée, toute tentative de relever le niveau est vouée à l’échec, ne sont bien vus ici que ceux qui manient le sous entendu et ruminent dieu sait quelle mélasse, les embarras de paris dans toute leur splendeur .. je n’ai pas vu amour de haneke , envie de voir des acteurs en vrai .. pour les fêtes je vais voir cendrillon de joël pommerat avec ma filleule, en tournée depuis un certain temps .. c’est du théâtre contemporain ..

Cendrillon est interprétée par Deborah Rouach, qui a commencé sur les planches avec un de mes textes. Création à l’Atelier Berthier ..

https://www.theatredenamur.be/saison20112012/event.php?id=705

abdelkader dit: 9 décembre 2012 à 20h54

bien vrai, tea for two…j’y ai pas mis les pieds depuis des lustres mais j’en garde de très bon souvenirs…on allait y cueillir des fossiles a même les falaises…

Daaphnée dit: 9 décembre 2012 à 21h11

Trintignant était encore au théâtre il y a peu, Gevrai Chambertain, pour quelques poèmes de Desnos, Vian … si vous en avez l’occasion, c’est assez émouvant. )

abdelkader dit: 9 décembre 2012 à 21h24

Vot’Grace, il me revient en mémoire ce bouquin écrit par un évangéliste américain qui est parti en Amazonie convertir votre Némésis, les sauvages…le bouquin s’appelait don’t sleep there there are snakes, je crois…a la fin de son séjour, c’est lui qui avait perdu sa foi…apparemment les indigènes n’avaient pas d’équivalent pour ‘inquiétude’…c’est simple, y s’inquiètent jamais…si le poisson n’a pas pris aujourd’hui, ben il prendra demain…ipso facto, ils z’ont pas de religion (accrochez-vous hein , je prends des raccourcis)…y’a une morale ici mais j’ai pas l’énergie pour la trouver…sinon, je crois comprendre un peux mieux vos inquiétudes…votre phobie c’est d’être sodomisé par un Sarrazin, puis égorgé et vot’carcasse vendu a un cannibale pour ensuite finir en daube de porc…

renato dit: 9 décembre 2012 à 21h55

« Je ne connaissais pas la nouvelle formule. »

La nouvelle formule est seulement mal programmée, Céline. Lorsque le système fait sa crise il faut cliquer sur le bouton « Répondre » du dernier post.

Un homme averti en vaut deux dit: 9 décembre 2012 à 22h09

chambolle, ne confonds pas ta grasse, porcine et bête personne avec ceux et celles qui n’en ont rien à foutre de toi.

W dit: 10 décembre 2012 à 5h56

rénato,nouvelle formule ou non nous ne sommes toujours pas dans une salle des ventes et quand bien même _ l’enchère débute bas il faut encore que l’objet ait acquis une réputation ,une valeur irréfutable pour que vaille la peine des batailles ,surenchérir pour si peu? sécher ou alors chercher du plaisir dans la boue ?

JC dit: 10 décembre 2012 à 7h17

Daaphnée, je n’ai pas vu le film d’Haneke. Mais puisque nous parlons de vulgarité, sachez que je trouve vulgaire les deux mémères de Port Royal qui s’affichent en tête de billet. Je préfèrerai cent fois échapper au regard bovin de ces deux emburkées catholiques et bonnasses…
Vous voyez : l’être humain est bizarre et divers dans ses jugements, parfois.

dafnose dit: 10 décembre 2012 à 8h53

« le week-end en amoureux dans la Cordillère des Andes, c’est non »

Même en bus andin c’est non??

JC dit: 10 décembre 2012 à 8h59

A propos d’être humain, j’ai trouvé quelle est ta principale vertu, Bougboug : tu es apocalyptique.
C’est sain ! Et ça tombe vachement bien, en ce moment d’épanouissement politique ayrauique hollandais !

Valeria Elena von Bank und Rottweiler dit: 10 décembre 2012 à 10h31

Ils sont à ma botte, les ministres de mon petit chou !
Quand je suis en procès, je leur demande des petites lettres d’appui auprès du juge, et ils écrivent !

Montesquieu ? quoi, Montesquieu ? Qui c’est çui-là ? Pourquoi on irait séparer les pouvoirs ? On les a tous, les pouvoirs ! on fait ce qu’on veut.

Je m’amuse comme une folle…

nicolas dit: 10 décembre 2012 à 10h47

« On les a tous, les pouvoirs ! on fait ce qu’on veut »

ça c’était de mon temps, jc tu retardes

Valeria Elena von Bank und Rottweiler dit: 10 décembre 2012 à 10h47

Humour, on ne parle pas de cette façon, vulgaire, à la maîtresse en titre du roitelet !

JC dit: 10 décembre 2012 à 10h54

Eh ! Les fausses maîtresses…. ! Soyez sympas : parlez « compagne du roy », « first lady », « première dame », « secrétaire particulière », « assistante républicaine permanente » …..mais restez polis !

bouguereau dit: 10 décembre 2012 à 10h55

je trouve vulgaire les deux mémères de Port Royal qui s’affichent en tête de billet

mais c’était l’état de l’art de ce temps là..regarde les keums..ton jean-t shirt fera vachement ringuard néolibéral cécoin quand dans 20 ans on aura des semelles de vents et juste un plug dans l’cul qui nous climatisera..bref tu montres juste ta mysoginie, ton dégout de la femme taillée intello

Valeria Elena von Bank und Rottweiler dit: 10 décembre 2012 à 11h00

J’ai dit à mon petit chou : l’académie française, ça dépend de toi, non ? Alors surveille le Corse. Assouline lui fait du gringue.

Valeria Elena von Bank und Rottweiler dit: 10 décembre 2012 à 11h01

De fausse maîtresses ? Mon petit chou, dis-moi que je rêve ! Seules de mauvaises langues peuvent répandre de pareilles rumeurs.

Prise de notes dit: 10 décembre 2012 à 11h13

ton dégout de la femme taillée intello

Fut même un temps où il les préférait taillées buffet normand, c’est tout dire.

John Brown dit: 10 décembre 2012 à 11h31

Parmi les raisons de l’hostilité de Louis XIV à Port-Royal figure certainement le rôle joué par nombre de jansénistes et de proches du monastère, Arnauld d’Andilly par exemple, dans les événements de la Fronde. La duchesse de Longueville, protectrice de Port-Royal, fut elle-même une frondeuse déterminée. Pendant la Fronde, les jésuites accusent régulièrement les jansénistes d’être des ennemis du roi qui n’hésitent pas à chercher des appuis à l’étranger.

JC dit: 10 décembre 2012 à 11h44

On se demandait avec des copains de bistrot -des vrais cons : on est entre soi- si les islamistes étaient, ou non, plus dangereux que les jansénistes.
Moi, je pense qu’il en reste peu des jansénistes …

SF dit: 10 décembre 2012 à 11h49

Passou aurait pu ajouter le FAuvisme au Cubisme et Impressionisme… Louis Vauxcelles, critique d’art, au Salon de 1905 voyant deux petits bustes d’Albert Marque au milieu des Derain, Marquet, Vlaminck, Matisse etc.., se serait exclamé: Donatello dans la cage aux fauves…

lekon et lakonne dit: 10 décembre 2012 à 11h50

Prise de notes dit: 10 décembre 2012 à 12 h 13 min

Oh oui, se souvenir de la romance que le duo chantait avant que le divorce ne fût prononcé aux torts (et quels torts) réciproques. Le pommeau et le rosé de Provence coulaient pis que lait et miel en Canaan, avant qu’une explosion nucléaire ne transforme le couple et nœud de vipères même pas lubriques (quoique, pour le vespiste, on ait un doute).

On en rit encore.

lekon et lakonne dit: 10 décembre 2012 à 11h52

(Mal placé)

Prise de notes dit: 10 décembre 2012 à 12 h 13 min

Oh oui, se souvenir de la romance que le duo chantait avant que le divorce ne fût prononcé aux torts (et quels torts) réciproques. Le pommeau et le rosé de Provence coulaient pis que lait et miel en Canaan, avant qu’une explosion nucléaire ne transforme le couple et nœud de vipères même pas lubriques (quoique, pour le vespiste, on ait un doute).

On en rit encore.

Giovanni Sant'Angelo dit: 10 décembre 2012 à 11h57


…le siècle de Louis XIV….avec Foucquet aux cintres,…qui en veut du porc-royal,…l’avant-garde des incroyables & merveilleuses,…
…etc,…

renato dit: 10 décembre 2012 à 12h09

C’est quoi la « femme taillée intello », bouguereau ? Là, dans le tableau ce sont plutôt deux béguines friquées… et la nature morte est moche comme tout…

SF dit: 10 décembre 2012 à 12h12

@ John Brown, votre commentaire de 12h et quelques ce 10 dec. et le mien, sur un sujet différent, sont enterrés plus haut, dans les commentaires du 8 dec.
Shoot!

bouguereau dit: 10 décembre 2012 à 12h17

c’est le dobeul bind..le roi peut pas être sur de son absolute vodka et le combe de l’universalité janséniss c’est qu’elle débouche sur un gallicanisme..c’qui plait a philippe vu tout d’un coup son ralliement a l’héritage révolutionnaire..car enfin, au pape, son absolute vodka n’est pas garantie non pus..le jansénism est vraiment zarbi et son influence jusqu’avant guerre était assez grande..dobeul bind pasque le jansénisme engendre un doute, pas celui dogmatique de descartes videmment, il ne s’éteint jamais

JC dit: 10 décembre 2012 à 12h22

Tu es lamentable, bougboug ! J’adore les femmes ayant un gros cerveau, j’en ai épousé une qui a fait ce qui se fait de mieux (non ! pas l’ENA) … tu verrais ça. Une affaire en or !
Faut dire qu’il y en a peu, des belles à gros cerveaux, surtout chez les littéraires ! Comme les mecs dans le fond, l’humain est plutôt laid.

renato dit: 10 décembre 2012 à 12h25

… enfin, chacun a les artistes qu’il mérite : les jésuites avaient Borromini, pas un obscur amateur de province qui ne savait même pas composer une nature morte.

bouguereau dit: 10 décembre 2012 à 12h37

« le gros cerveau » c’est une disposition jicé, l’intellectuel c’est aussi une pose, il est évident que ces deux femmes ne sont pas assises là pour inspirer l’amour..elles sont sans hommes pour gouverner leur conduite et prennent leur leçon des livres et ça a l’air de leur suffir si l’on en juge a leur air de contentement

JC dit: 10 décembre 2012 à 12h42

Enfin ! Ce sont des pov’femmes ! Il ne faut pas faire confiance aux livres écrits par un seul gourou, c’est criminel…
En outre, comme allumée, je préfère la mystique orgasmique de Thérèse…

Vous m'en direz tant! dit: 10 décembre 2012 à 12h45

les jésuites avaient Borromini »
Renato

Borromini, peintre??? Première nouvelle!

renato dit: 10 décembre 2012 à 12h48

Qui a parlé de peintres ?

Est-ce que quand on écrit « artistes » on cause nécessairement de peintres ?

Ouvrir un moment vos horizons ne pourrait qu’être bénéfique…

bouguereau dit: 10 décembre 2012 à 12h51

je préfère la mystique orgasmique de Thérèse

..et le footbal et la bière industrielle..tu sais jicé il y a plusieurs chemins vers la félicité..il faut quelquefois croire dans la sincérité des bonheurs qu’on ne comprend pas, ça peut suffir

DHH dit: 10 décembre 2012 à 12h53

bien sur ce qui se fait de mieux c’est pas l’ENA;il suffit d’ avoir frequenté des enarques deux sexes pour le savoir.Mais pour vous ce qui se fait de mieux dans le genre gros cerveau c’est quoi?
Pour moi ce n’est pas une question de diplomes car les diplomes consacrent surtout le conformisme et l’absence d’imagination de ceux qui les possedent.
mais que personne ici ne se sente visé

renato dit: 10 décembre 2012 à 12h55

« … croire dans la sincérité des bonheurs qu’on ne comprend pas… »

Oui, c’est ça ! avec la course au pouvoir qui va avec…

bouguereau dit: 10 décembre 2012 à 13h02

Oui, c’est ça ! avec la course au pouvoir qui va avec…

..en chemin vers celui de se gouverner elle même

John Brown dit: 10 décembre 2012 à 13h03

« ses trois mille tombes furent vidées, avec un acharnement dans la violence à l’image de la tyrannie politique »

Acharnement tout relatif. Ce déménagement fut rendu nécessaire par la disparition des bâtiments du monastère. Il s’agissait d’éviter que les tombes ne restassent à la merci des pillards et des vandales et qu’elles ne devinssent des lieux de pèlerinage inopportuns. Rappelons que le monastère de Port-Royal de Paris subsista, lui, jusqu’à la Révolution. Ses bâtiments sont visibles dans l’enceinte du campus de la fac de médecine /hôpital Cochin.

Daaphnée dit: 10 décembre 2012 à 13h03

Cela ne me dérange pas plus que cela qu’on lise tout et n’importe quoi ici, Renato, mais tout de même !
Si on parle de portrait, » Portrait de mère Marie-Angélique Arnauld, dite la Mère Angélique (1591-1661), et de sa sœur Jeanne Arnauld, dite la Mère Agnès (1593-1671) par Jean-Baptiste de Champaigne (1631-1681) »,
autant comparer ce qui est comparable!

Bref, a contrario de la posture de la soeur Agnes absorbée par la prière, ce portrait montre plus l’abbesse en femme érudite, le livre sur les genoux, voire en femme de pouvoir, le visage tout imprégné d’une sévérité qui doit laisser lire l’autorité naturelle, non?

renato dit: 10 décembre 2012 à 13h07

« … toute tentative de relever le niveau est vouée à l’échec… »

Un blog c’est un message esthétique, gevrai chambertain, pas autre chose ⎯ et cela vaut pour tous les blogs, sans exception.

On participe en agissant autour d’une gestalt, et nous n’avons que deux possibilités :
1. faire des variantes avec quelques écarts autorisés à chaque rotation, mais sans sortir de l’immuable ;
2. se définir dans un dynamisme évolutif fait de changements continuels, éphémères ou évanescents.

Ce qui importe réellement c’est que lorsqu’il apparaît, le post soit perçu comme une nouveauté ⎯ cela a à faire avec la séduction des autres intervenants, sans discrimination naturellement.

Lorsqu’on commente sur un blog où les intervenant ont tendance à sortir du sujet (comme la RdL), il ne s’agit pas de tenir un niveau générale du blog, mais de redéfinir à chaque rotation ses contenus, individuellement ⎯ le redéfinir et en même temps les rappeler, en d’autres mots les commentaires d’un blog comme la RdL ont une matrice baroque.

Si on veut s’engager dans un discours réel on écrit un essai ou on s’entretient avec quelque collègue. Et maintenait nous avons les e-mails qui nous permettent de nous entretenir avec les gens avec lesquelles nous partageons de intérêts sans nous encombrer avec des déplacements physiques.

bouguereau dit: 10 décembre 2012 à 13h10

tout de suite jean marron quand il parle de port royal range ses cunilingus et sort ses subjonctifs..sacré jean marron

Flamberge dit: 10 décembre 2012 à 13h11

Philippe de Champaigne, « obscur amateur de province » ? Tu tire-bouchonnes sur ton trampoline, là, renato.

renato dit: 10 décembre 2012 à 13h16

« … redéfinir à chaque rotation ses contenus, individuellement »

Ses contenus à soi, pas les contenus du billet… naturellement…

toto dit: 10 décembre 2012 à 13h16

eh, bouguereau, le renato t’a demandé d’être plus précis. tu lui réponds, oui, espèce de malotru ?

renato dit: 10 décembre 2012 à 13h31

(En d’autres mots, gevrai chambertain, un blog ce n’est que le reflex du bruissement de fond du monde.)

blo dit: 10 décembre 2012 à 13h35

renato et bouguereau, C.P. vous cause sous le billet père père pourquoi m’avez-vous abandonné ?

Ignatz, archange teigneux dit: 10 décembre 2012 à 13h54

J’ai piétiné ton manteau,
Ultime refuge d’une anormale
Souvenir éloignant en dehors
De l’intrinsèque, le pénible
Issu d’une nuit agitée.

Etc., etc.

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